CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Corpus Étampois
Le moulin Sablon
compilation
     
Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)

     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir du moulin Sablon, à savoir tous les renseignements, les documents et les références bibliographiques ou archivistiques qu’on voudra bien nous adresser. On mentionnera le nom de tous les contributeurs qui n’auront pas demandé à rester anonymes.

Première mention du moulin Sablon en 1046 (copie de la fin du XVe siècle)
Première mention du moulin Sablon en 1046, alors dit de Segain (copie de la fin du XVe siècle)


Registre paroissial de Sain-Gilles d'Etampes, 8 octobre 1741
Le fils du meunier Nicolas Bonté parrain de la fille d’un garçon meunier (8 octobre 1741)


Registre paroissial de Sain-Gilles d'Etampes, 22 octobre 1741
La fille du meunier Nicolas Bonté meunier à son tour marraine (22 octobre 1741)



Baptême d'un fils du meunier en 1774
Baptême dun fils du meunier Jen-François Tournemine en 1774
 
Croquis schématique du moulin de Vaujouan vers 1791 (registre desmutations, Archives municipales)
Le moulin Sablon vers 1791 (à gauche du Palais des Quatre-Tours, alias du Séjour, alias Palais de Justice).
A droite, les moulins Notre-Dame puis Darnatal (Registre des mutations, archives muncipales, cliché B. G.)

Le moulin Sablon sur le plan du cadastre de 1827
Le moulin Sablon sur le plan du cadastre de 1827

Vannes du moulin Sablon en 1831 (AD91 7S 43)
Vannes du moulin Sablon en 1831 (AD91 7S 43)


Plan du moulin Sablon en 1832 (AD91 7S 43)
Plan du moulin Sablon en 1832 (AD91 7S 43)


Plan de 1868 (cliché Frédéric Gatineau)
Le moulin Sablon sur un plan de 1868 (cliché de Frédéric Gatineau)

Plan de 1868 (cliché Frédéric Gatineau)
Même plan de 1868 (cliché de Frédéric Gatineau)

Annonce Moulin Sablon (1888)
Le moulin Sablon à louer en 1888
 

Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons, détail)

Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)

Le moulin Sablon en 1901 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1901 (première version de la carte Des Gacons n°175)

Le moulin Sablon en 1902 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1902 (deuxième cliché Louis-Didier des Gachons, détail)

Le moulin Sablon en 1902 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1902 (deuxième cliché Louis-Didier des Gachons)

Le moulin Sablon en 1902 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin Sablon en 1902 (deuxième version de la carte Des Gacons n°175)

Moulin Sablon en 1906
Le moulin Sablon au bout de la rue Saint-Antoine (détail d’un cliché Neurdein, carte n°16, 1906)

Moulin Sablon en 1913
Le moulin Sablon au bout de la rue Saint-Antoine (détail d’un cliché Levy, carte n°13, 1913)

Annonce d'octobre 1918
Annonce d'octobre 1918

Moulin Sablon vers 1930
Le moulin Sablon au bout de la rue Saint-Antoine (détail d’un cliché La Cigogne, vers 1930)

Le moulin sablon vers 1950 (détail d'un cliché Rameau)
Le moulin sablon vers 1950 (détail d’un cliché Rameau)

Le moulin Sablon en 1969 (Bulletin municipal 22 de 1976)
Le moulin Sablon en 1969, peu avant sa destruction (Bulletin municipal n°22, 1976)

Le moulin Sablon en 1975 (Bulletin municipal 22 de 1976)
Le nouveau square du moulin Sablon en 1975 (Bulletin municipal n°22)

REQUÊTES DU CORPUS
 
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
     
— Nuvelle photographie, cote et date du plan photographié par les auteurs de La Juine et ses moulins, p. 67.
     — Photographies et/ou transcription et/ou résumé des données contenues dans les pièces relatives à ce moulin conservées au Archives municipales sous la cote 3O D16.
     — Photographies récentes du moulin, avant sa destruction.
     — Souvenirs personnels sur ce moulin.
     — Tout autre renseignement ou document sur le moulin Sablon, spécialement aux Archives départementales.
     — Toute autre référence bibliographique ou archivistique sur le dit moulin.
 
Déversoir du moulin Sablon en octobre 2010
Le site du moulin en octobre 2010

Déversoir du moulin Sablon en décembre 2010
Le déversoir le 19 décembre 2010

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011
Le site du moulin le 18 mars 2011 (clichés B.G.)

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011

Le site du moulin Sablon le 18 mars 2011


Le moulin Sablon
Renseignements disponibles

Annonce Moulin Sablon (1888)
Le moulin Sablon à louer en 1888
 

Date
Renseignements
Sources
1046
Le moulin est cité comme limite de la paroisse Notre-Dame (non encore amputée de celle de Saint-Basile): depuis le moulin de Segain jusqu’au vieux bâtiment de Brunehaut”. Ce moulin marque alors la limite d’avec la paroisse Saint-Martin (elle-même non encore amputée de la paroisse Saint-Gilles).
Charte de Henri Ier, édition Gineste (ici): a molendino Sewanni usque ad terram que pertinet ad uetus edificium Brunichildis; Maxime de Montrond, Essai historiques sur la ville d’Étampes, 1836, p. 200, a lu incorrectement le manuscrit: à molendino Senauni, ce qu’il rend, p. 72, par “moulin Senaune” (d’où sans doute, avec une coquille, le moulin Séronne, FG-ELP 113)
1183
Fait partie du domaine royal.
SV&SH 67 (sans référence)
1191
Peut-être cité implicitement sous Philippe Auguste comme moulin à fouler le drap, lorsque le roi accorde à deux chapelains une rente “sur nos moulins à fouler d’Étampes; mais rien n’indique spécialement dans la charte royale que notre moulin soit spécialement concerné contrairement à ce qu’affirment péremptoirement presque tous les auteurs. Charte de Philippe Auguste (in redditibus molendinorum nostrorum fullanoriorum apud Stampas), éditée par Fleureau 406; interprétation du moins retenue par Marquis 143; Billot 32; FG-ETL 113; SV&SH 67.
1237
Lors de la séparation des paroisses Notre-Dame et Saint-Basile, le moulin est cité comme point de repère d’un secteur restant à Notre-Dame: “tout ce qui est contenu depuis le moulin de la rue aux Vignes jusqu’aux moulins neufs”, c’est à dire la rivière depuis le moulin Sablon jusqu’au moulin du Port vraisemblablement. Charte de Gautier Cornu archevêque de Sens, édition Gineste (ici): Quiquid continetur a molendino de rua Vineis usque ad molendinos novos.
XVe siècle
Moulin à farine.
SV&SH 67 (sans référence)
1474
Louis XI échange une chasse dans le Gâtinais, qui appartenait jusqu’alors à la commanderie des Hospitaliers d’Étampes et Chalou-la-Reine, contre une rente annuelle de cinquante livres parisis, à prendre sur les revenus de trois moulins sis sur la rivière d’Etampes et appelés les moulins de Dernetau (Darnatal), du Sablon et de Chauffour. Maxime de Montrond, Essais historiques sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin, 1837, p. 31, alléguant une charte de Louis XI au Trésor des Chartes.
1500
Le censier de Notre-Dame d’Étampes localise trois censitaires du chapitre rue Saint-Antoine, l’un “devant le moullin du Sablon” et les deux autres “près le moullin du Sablon”.
Censier de Notre-Dame, édition Gineste n°144, 145 et 146
Vers 1590
Mention: “La rue de la Vigne derriere le college, qui commence depuis le pont Quesneau et va jusqu’au moulin à Sablon sur la rue de la Foullerie”.
Étienne Chardon, Traicté des noms et surnoms des rues de la ville et fauxbourgs d’Estampes, vers 1590, édition Gineste (ici).
XVIIe et XVIIIe s.
Fait partie du domaine royal
Marquis 142
vers 1668
Cité allusivement comme l’un des trois moulins de la rivière forcée, moulin à farine, royal, mais banal seulement pour les boulangers et les grainetiers.
Fleureau 28: “On a conduit par artifice la riviere dans la ville: Son cours naturel la portant dans la prairie. Elle fait moudre trois moulins, dont l’un appartient d’ancienneté, & de leur fondation à Messieurs du Chapitre de Nôtre Dame: & les deux autres au Roy, lesquels sont banniers pour les Boulangers, & Grenetiers seulement. Billot 32; FG-ETL 113
1716
Le 19 mai, un certain “Loüis le Qui[...] meunsier de la parroisse de Saint Bazile d’Estampes” est témoin du baptême du fils de Jean Philipeaux meunier à Champigny. On ne sait pas s’il tenait le Moulin Notre-Dame ou bien le moulin Sablon.
Registre paroissial de Saint-Martin de Champigny (la fin du nom est dans le pli de la page sur le microfilm numérisé et mis en ligne par les AD91).
1741
Le 8 octobre, le fils du meunier parain de la fille d’un garde-moulin: La fils du meunier Le huit octobre mil sept cent quarente un a été batisée par moy curé soussigné Marie Françoise Cantienne née d’hyer de Guillaume Cantien Fargis, garde-moulin et de Cantienne L’ausmonier son épouse. La parain Nicolas Bonté fils de Nicolas Bonté meusnier, la mareinne qui a donné le nom Françoise Gambrel fille de Jean Gambrel laboureur à Guillerval, lesquels ont signés avec nous.  [Signé:] Nicolas Bonté  Françoise Gambrelle  David curé.
Registre paroissial de Saint-Gilles d’Étampes (dont un scan ci-dessus; saisie de B. G., 2016)
1741
Le 22 octobre, la fille du meunier aussi marraine: Le vingt deux octobre mil sept cent quarente un a été batisée Marie Catherine née d’hyer d’Estienne Veron maistre cordonnier et de Marie Vaury son épouse. Le parain Antoine Poerier fils de Jean Poerier maistre charpentier, la maraine qui a donné le nom Marie Catherine Bonté fille de Nicolas Bonté meusnier du moulin Sablon, lesquels ont signé avec nous.  [Signé:] M. Catherine Bonté  Antoine Poirier  David curé.
Registre paroissial de Saint-Gilles d’Étampes (dont un scan ci-dessus; saisie de B. G., 2016)
1753
Appartient au prince d’Orléans comme duc d’Étampes.
Marquis 143
1774
Le 8 septembre, décès de la fille du meunier: “L’an mil sept cent soixante et quatorze le premier octobre a été par moy prêtre curé baptisé François Isidore né d'hier fils en legitime mariage de Jean François Tournemine, meunier au moulin Sablon et de Jeanne Marguerite Deveaux ses pere et mere.Le parain François Isidore Tournemine cousin germain de l'enfant, la maraine Anne Angiboust, tous deux de la paroisse Saint Martin de cette ville qui ont signé, le pere absent.  [Signé:] F. I. Tournemine Anne Angiboust T. Haillard curé.
AD91 4A 1105 (dont un scan ci-dessus; saisie de B.G., 2020)
1781
Le 8 septembre, décès de la fille du meunier: “L’an mil sept cent quatre vingt un, le neuf septembre, a été par moy prêtre curé soussigné inhumée dans le cimetiere de cette paroisse le corps de Izidore fille de Aimable Bonté meunier et de feu Marie Genevieve Bouché ses pere et mere, de cette paroisse, decedée d’hier agée de cinq ans, la ditte inhumation faitte en presences des soussignés.  [Signé:] Blin Malizard  Quinton  Aimable Bonté  Haillard curé. Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)

Signature d'Aimable Bonté en 1781
Signature d’Aimable Bonté en 1781
1781

Le 9 décembre, décès d’Aimable Bonté curieusement seulement qualifié garçon meunier: “L’an mil sept cent quatre vingt un, le dix decembre, a été inhumé par moi pretre curé soussigné inhumé dans le cimetiere de cette paroisse le corps de Aimable Bonté garçon meunier decedé d’hier sur cette paroisse agé de quarante huit ans et muni des saints sacrements de penitence et d’extreme onction. La dite inhumation faite en presence de Jacques Bonté son frere, de Philippe Chevalier et autres soussigné.  [Signé:] Jacque Bonté  Haillard curé  Pierre Gambrelle  Louis Bonté [?]  Bonhomme Devarenne vic, de St Basile.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1782
Le 26 avril, naissance du fils d’un garçon meunier (soit de ce moulin ou bien du moulin Notre-Dame): “L’an mil sept cent quatre vingt deux le vingt sept avril a été par moy curé soussigné baptisé Jean Noël né d’hier fils en legitime mariage de Jacques Alaye garçon meunier et de Margueritte Jouanest son épouse de cette paroisse. Le parain, Noël Chauvet de la paroisse Saint Martin de cette ville, la maraine Jeanne Moulin de cette paroisse, qui ont tous deux déclarée ne sçavoir signée, le pere absent. — [Signé:] Haillard curé.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1782
Le 15 juin, naissance d’un fils du meunier: “L’an mil sept cent quatre vingt deux le seizieme jour de juin a été par moy soussigné pretre vicaire baptizé Pierre Theodore fils en legitime mariage de Pierre Theodore Rousseau meunier au moulin Sablon et de Marie Françoise Julie Chevalier ses pere et mere, né de la veille sur cette paroisse. Le parain Pierre Innocent Gerome oncle de l’enfant de la paroisse saint Martin, la maraine Michel [sic] Chevalier tante de l’enfant, de la paroisse Saint Gille de cette ville, qui ont tous deux signée, le pere absent. — [Signé:] P. I. Gerosme — Michelle Chevallier — Bonhomme vic.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1783
Le 25 août, naissance d’une fille du meunier: “L’an mil sept cent quatre vingt trois, le vingt six aoust, a été par moy vicaire soussigné baptisée Louise Justine née d’hier fille en legitime mariage de Pierre Theodore Rousseau marchand meunier et de Marie Françoise Chevallier son épouse, de cette paroissse. Le parain, Louis Chevallier oncle de l’enfant, la maraine Marie Madelaine  Rousseau tante de l’enfant épouse deffeu [sic] Jean Sebastien Aubin, tous deux de la paroisse Saint Gilles de cette ville, qui ont signer [sic], le pere absent. — [Signé:] M. M. Rousseau — L. Chevallier — Buffy vic.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1784
Le 26 avril, naissance du fils d’un (garçon?) meunier (soit de ce moulin ou bien du moulin Notre-Dame): “L’an mil sept cent quatre vingt quatre le jeudy vingt trois septembre a été par moy soussigné pretre curé baptizée Thereze Alexandrine née d’hier fils à [sic] legitime mariage de Jacques Alaye meunier et de Margueritte Jouanest son épouse de cette paroisse. Le parain, Louis Alexandre Boucheny de cette paroisse, la maraine Thereze Vallée de la paroisse Notre Dame de cette ville, qui ont tous deux signée, le pere absent. — [Signé:] Therese Vallée L. A. Boucheny Haillard curé.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1791
Le moulin Sablon est figuré sur un plan du Registre des Mutations.
AME (image ci-dessus reproduite)
1792
Le 21 juillet se porte parrain à Saint-Basile: Theodore Rousseau fils mineur du sieur Theodore Rousseau marchand meunier de cette paroisse”.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
Terreur
Devient domaine national
Marquis 143
1795
Le 27 avril, naissance de deux fils jumeaux de Germain Huet demeurant au moulin: “Aujourd’hui huit floreal l’an troisieme de la republique française une et indivisible [27 avril 1795], en la maison commune et par devant moi officier public sousigné, — est comparu le citoyen Germain Huet domicilier [sic] de cette commune, demeurant au moulin Sablon, lequel m’a declaré que cejourd’hui en son domicile lui est nés de sa legitime mariage [sic] d’entre lui et la citoyenne [raturé : Marie] [ajouté en fin de texte par appel de croix: Anne] Agath Oré son epouse, deux garçons qu’il m’a presenté, auxquels il a eté donné les prenoms, sçavoir au premier né, Louis Désiré, et au second Germain Theodore, en presence du dit pere et du citoyen Louis Bourdeau megissier en cette commune rue Propagande [nom révolutionnaire de la rue de la Foulerie, aujourd’hui Paul-Doumer] section du Midy, et de la citoyenne Marie Catherine Fauvet femme Branchery domiciliés de cette commune carefour du Moulin Sablon section du Nord, qui ont signé avec moy. —  [Signé:] Anne — Louis Bourdeau Germain Huet — Marie Catherine Fauvet femme Branchery — Petit officier public.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie  B. G. 2011)

Signature de Germain Huet le 27 avril 1795
1795
Le 1er mai, décès du premier jumeau: “Aujourd’hui treize floreal l’an troisieme de la republique française une et indivisible [2 mai 1795], en la maison commune et par devant moi officier public sousigné, — est comparu le citoyen Antoine Vrament domicilier [sic] de cette commune, section du Nord, au Perray, lequelle [sic] m’a declaré que le jour d’hier en son domicile était decedé Germain Theodore Huet âgé de cinq jours, fils du citoyen Germain Huet demeurant au Moulin Sablon et de la citoyenne Agath Oré sa femme. — D’après laquelle declaration moi officier public me suis transporté au susdit domicile et après m’etre assuré du dit decès j’ai redigé le present acte en presence du dit Vrament declarant et du citoyen Germain Huet pere de l’enfant, et du citoyen Eloi des Fonts, qui ont signé avec moy excepté le dit Vrament.  [Signé:] Petit off. pub. — Eloy des Fonts Germain Huet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1795
Le mai, décès du second jumeau: Le 1er mai, décès du premier jumeau: “Aujourd’hui quatorze floreal l’an troisieme de la republique française une et indivisible [3 mai 1795], en la maison commune et par devant moi officier public sousigné, — est comparu le citoyen Antoine Vrament domicilier [sic] de cette commune au Perray, section du Nord, lequel m’a declaré qu’en son domicile le jour d’hier était decedé Louis Désiré Huet, âgé de six jours, fils de Germain Huet demeurant au Moulin Sablon et de la citoyenne Agath Oré sa femme. — D’après laquelle declaration moi officier public me suis transporté au susdit domicile et après m’etre assuré du dit decès j’ai redigé le present acte en presence du dit Vrament declarant, du citoyen Germain Huet pere de l’enfant, et du citoyen Eloi des Fonts, qui ont signé avec moy excepté le dit Vrament.  [Signé:] Petit off. pub. — Eloy des Fonts Germain Huet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie  B. G. 2011)
1796
Le 9 mars, décès de celle qui semble être une tante du meunier  “Aujourd’huy vingt huit ventose l’an quatre de la republique française une et indivisible [10 mars 1796], en la maison commune et par devant moy officier public sousigné – Est comparu le citoyen Jean Huet (1) demeurant en cette commune carrefour du Moulin Sablon, lequel m’a déclaré que le jour d’hier, maison du citoyen Baudry ainé etait decedée Marie Anne Huet, agée de quatre vingt deux ans, celibataire, native de Fraine en Gatinois [Fresne-sur-Marne].  D’après laquelle declaration moy officier public me suis transporté au susdit domicile et après m’etre assuré du décès, j’ay redigé le presant acte en presence du dit Jean Huet frère de la décédée, declarant, et du citoyen Nicolas Larché temoin, qui ont signé excepté le declarant qui a dit ne le savoir.  [Signé:] Larcher  Petit off., pub.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie  B. G. 2011)

     (1) ce Jean Huet doit être le père du meunier, Germain Huet. Sa soeur serait née à Fresnes-sur-Marne vers 1714.
1796
Acheté le 16 prairial an IV [4 juin 1796] par Théodore Rousseau moyennant 240.874 francs
Marquis 143 (alléguant le manuscrit des Moulins aux archives départementales).
1797
Le 18 janvier, naissance d’un troisième fils de Germain Huet: “Aujourd’huy cinq pluviose l’an cinq de la republique française une et indivisible [24 janvier 1797], en la maison commune et par devant moy officier public — Est comparut [sic] le citoyen Germain Huet demeurant au moulin Sablon, lequel m’a declaré que le vingt-neuf nivose dernier [18 janvier 1797] en son domicile luy est né un garson [sic], de son legitime mariage d’entre luy et la citoyenne Anne Agath Haure son epouse, qu’il m’a presenté, auquel il a eté donné les prenoms de Denis Theodor.  En presence du dit Germain Huet pere de l’enfant, declarant, et du citoyen Denis Huet, demeurant à Orleans, oncle de l’enfant, et de la citoyenne Jullienne Saillart épouse du citoyen Denis Besnard demeurant à Vaujuin hameau de cette commune (1), témoins qui ont signé avec moy. —  [Signé:] Huet — J. Saillard — Denis Huet Petit officier public.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie  B. G. 2011)

     (1) Il s’agit du meunier du moulin de Vaujouan.
1798
Théodore Rousseau  accuse le citoyen Paillard (meunier de quel moulin?) d’avoir fait disparaître un repère: “Il y a lieu de présumer qu’il n’a commis ce délit qu’avec la prétention d’accroître sa chute aux dépens des riverains”. Paillard répond que le répère était sur “un mur absolument mauvais, que ce mur s’étant écroulé, il n’a pu l’éviter”.
Bodin Magot 45 alléguant Archives municipales 3O D15.
1801
Le moulin est tenu par Rousseau à la fois propriétaire et exploitant. Avec sa roue unique, il peut produire jusqu’à 42,25 quintaux (4225 kg) de farine par jour pour les marchands et les négociants.
État des moulin de 1801, édition Gineste (ici)
1807-1862
Pièces relatives au moulin Sablon sur la Rivière d’Étampes 1807-1862.
Archives municipales d’Étampes 3O D16 (non encore consultées)
1810
A l’occasion d’une enquête en vue de la constitution du tribunal de commerce de Dourdan le maire nous donne les renseignements suivants, visiblement sur Rousseau fils. Rousseau emploie trois ouvriers. La valeur de sa production annuelle s’élève à 18.000 francs, son capital à 30.000 francs, son revenu annuel à 3.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a 21 ans et est encore célibataire. Il est très actif et laborieux. A la question: Ses lumières s’étendent-elles au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses idées?” le maire ne répond  “Oui”, ce qu’il ne fait que pour huit meuniers sur vingt-deux, préférant ne pas répondre dans les autres cas.
État des moulin de 1810, édition Gineste (ici)
1816
Le propriétaire est toujours Rousseau père, mais le meunier exploitant est Rousseau fils. Le moulin casse 750 sacs par mois.
État des moulin de 1816, édition Gineste (ici)
1817
Le recensement de 1817 trouve n°1 du carrefour du Moulin-Sablon: “Jerosme Theodore Rousseau, négociant, 31 ans — Catherine Apoline Fauvet, son épouse, 26 ans — Paulin Théodore Rousseau, leurs fils, 5 ans — Mélanie Argant, domestique, 18 ans”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1822
Le loyer du moulin de Théodore Rousseau pris en compte pour l’établissement du droit proportionnel est rectifié: il passe de 5000 francs à 6468 francs.
État des moulin de 1822, édition Gineste (ici)
1830
On compte deux moulins Sablon, c’est-à-dire qu’il a désormais deux roues. Il produit 320 sacs de farine par mois pour Paris.
État des moulin de 1830, édition Gineste (ici)
1836
Le recensement de 1866 trouve au n°3 du carrefour du Moulin Sablon: Jérôme Theodore Rousseau, meunier, 50 ans — Catherine Appoline Fauvet, sa femme, 45 ans — Théodore Paulin Rousseau, leur fils, 24 ans — Julie Pauline Rousseau, leur fille, 18 ans — Adélaïde Julie Bailly, domestique, 20 ans — Amable Turban, domestique, 20 ans — Pierre Imbault, garde moulin, 23 ans.
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1838
Le moulin de Théodore Jerosme Rousseau, avec ses deux roues, occupe quatre hommes. Le maire note que “le deversoir et les vannes sont reglés par des titres fort anciens que le proprietaire n’a pas représentés”.
État des moulin de 1838, édition Gineste (ici)
1841
Le recensement de 1841. Je n’y ai pas repéré pour l’heure le moulin Sablon.
Recensement de 1841, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (exploré pour l’instant sans résultat par Bernard Gineste 2011).
1845
Le recensement de 1845 trouve au Moulin Sablon: Louis Narcisse Claude Baron, meunier, 65 ans Isidore Spire  Genet, son épouse, 52 ans Louis Auguste Baron, leur fils, 27 ans Honorine Chevallier, domestique, 23 ans.
Recensement de 1845, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1848-1849
Pendant les événements de 1848, le 18 juillet, Baron-Genet est maire provisoire de la ville dÉtampes. On lit encore par exemple le 27 avril 1849 dans le registre de l’état-civil: Louis Narcisse Claude Baron, membre du conseil remplissant la fonction de maire de la ville d’Etampes”.
Marquis 82 (ici)
1851
Le recensement de 1851 trouve au Moulin Sablon: Louis Narcisse Claude Baron, négociant, 70 ans Isidore Spire  Genet, femme, 57 ans Louis Auguste Baron, 32 ans Rose Elodie Blondeau, femme, 22 ans — Olive Rouillon, domestique, 24 ans.
Recensement de 1851, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1852
Le moulin est propriété de Théodore Jérosme Rousseau, qui habite rue Saint-Jacques.
État des moulin de 1852, édition Gineste (ici)
1855
Le recensement de 1855 trouve au Moulin Sablon: Louis Narcisse Claude Baron, meunier, chef de ménage, 75 ans Isidore Spire  Genet femme Baron, sa femme, 62 ans Jeanne Elodie Blondeau femme Baron, leur belle fille, 26 ans — Pierre Auguste Baron, fils de la précédente, 6 ans — Victoire Rouillon, domestique, 19 ans.
Recensement de 1855, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1861
Le recensement de 1861 trouve au Moulin Sablon: Louis Narcisse Claude Baron, négociant, 79 ans Isidore Spire Genet femme Baron, sa femme, 67 ans Louis Auguste Baron, leur fils, 42 ans — Jeanne Elodie Blondeau femme Baron, sa femme, 32 ans — Pierre Auguste Baron, leur petit-fils, 11 ans — Anne Thirté, domestique, 24 ans.
Recensement de 1861, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1863
Le 6 février, décès du meunier au moulin: “Du samedi sept février mil huit cent soixante trois, deux heures de relevée. — Acte de décès de Louis Narcisse Claude Baron, négociant, âgé de quatre vingt un ans, membre du conseil d’arrondissement et du conseil municipal de cette ville, décédé hier à une heure du matin en son domicile en cette ville carrefour du Moulin Sablon, natif d’Etampes, époux de Isidore Spire Genet, domicilié de cette ville carrefour susdit, fils en légitime mariage de feu Claude Baron, et de Marie Anne Angélique Blin, son épouse, tous deux décédés en cette ville. — Les témoins ont été les sieurs Louis Auguste Baron, meunier, âgé de quarante quatre ans, fils du décédé, et Edouard Béliard, propriétaire, âgé de trente ans, petit neveu du décédé, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes après lecture faite du présent et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] E. Béliard — Auguste Baron — Fréd. Barré adj.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
1865-1870
L’Annuaire du département de Seine-et-Oise cite Baron dans ses listes de meuniers de 1865 à 1870.
Liste éditée ici.
1866
Le recensement de 1866 trouve au Moulin Sablon: “Spire Isidore Genet, rentière, 72 ans Louis Auguste Baron, meunier, 47 ans ½ Jeanne Elodie Blondeau, meunière, 37 ans — Pierre Auguste Baron, 16 ans — Rose Berché, domestique, 22 ans.
Recensement de 1866, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1868
Le moulin apparaît sur un plan fait à l’occasion du projet déposée par son voisin Gresland, de creuser deux bassins alimentés par la rivère, légèrement en aval du moulin.
AD91, cote à retrouver, cliché de Frédéric Gatineau, reproduit ci-dessus.
1869
“Tribunal de commerce d’Étampes. Faillite Baron-Blondeau Clôture et affirmation des créances. Messieurs les créanciers de la faillite de la dame Auguste Baron, meunière à Étampes, qui n’ont pas encore fait vérifier leurs créances, sont invités à se trouver au Palais de Justice, à Étampes, le samedi dix-huit janvier mil huit cent soixante-neuf, heure de midi, à l’effet de faire vérifier et admettre leurs créances, et d’en affirmer la sincérité. Cette réunion sera la dernière, et ceux desdits créanciers qui ne se présenteront pas, ne pourront plus se faire admettre qu’à leurs frais. Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
Abeille d’Étampes 58/2 (samedi 9 janvier 1869), p. 3.
1869
“Tribunal de commerce d’Étampes. Faillite Baron Déclaration de faillite. Le sieur Auguste Baron, meunier à Étampes, a été déclaré en état de faillite par jugement du tribunal de commerce d’Étampes, du deux février mil huit cent soixante-neuf. La cessation des paiement a été fixée au sept août mil huit cent soixante-huit. Ont été nommé: Juge-commissaire: M. Tessier, juge; Syndic provisoire: Me Breuil, avoué à Étampes. Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
Abeille d’Étampes 58/6 (samedi 6 février 1869), p. 3.
1869
“Etude de Me Voisembert, commissaire-priseur à Étampes, successeur de M. Magnant. Vente aux enchères de Farines, dependant de la faillite de Mme Baron, meunière à Étampes, au moulin Sablon, le samedi 13 février 1869, à deux heures de relevée, par le ministère de Me Voisembert, commissaire-priseur à Étampes. Désignation: 30 sacs de farine de première qualité; Et 17 sacs de farine de deuxième qualité. Au comptant. 10 pour cent en sus des enchères.”
Abeille d’Étampes 58/7 (samedi 13 février 1869), p. 4.
1869
“Tribunal de commerce d’Étampes. Faillite Auguste Baron Production des titres. Messieurs les créanciers présumés de la faillite du sieur Auguste Baron, meunier à Étampes, sont invités à produire, dans le délai de vingt jours à compter d’aujourd’hui, conformément à l’article 492 du Code de commerce, soit entre les mains de Me Breuil, avoué, syndic définitif de ladite faillite, soit au greffe, leurs titres de créances, accompagnés d’un bordereau indicatif des sommes réclamées. Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
Abeille d’Étampes 58/9 (samedi 27 février 1869), p. 3.
1869
“Tribunal de commerce d’Étampes. Faillite Auguste Baron Vérification et affirmation des créances. Messieurs les créanciers de la faillite du sieur Auguste Baron, meunier à Étampes, sont convoqués pour le lundi vingt-deux mars mil huit cent soixante neuf, onze heures du matin, au Palais de Justice, à Étampes, à l’effet de vérifier leurs créances et d’en affirmer la sincérité entre les mains de M. le Juge commissaire. Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
Abeille d’Étampes 58/11 (samedi 13 mars), p. 3.
1869-1870
Entre le 29 janvier 1869 et le 28 février 1870, Jules Marchon et sa femme quittent le moulin Martin et s’installent au moulin Sablon.
Cf. notre page sur le moulin Martin.
1870
Le 28 février, naissance au moulin Sablon du deuxième fils du meunier, l’aîné étant décédé en bas-âge au moulin précédent: “Du lundi vingt huit février mil huit cent soixante dix, une heure de relevée.  Acte de naissance de Pierre Louis Valentin Marchon, du sexe masculin, né avant hier à quatre heures du matin, chez ses père et mère, fils de Louis Jules Marchon, meunier, âgé de trente cinq ans et de Pauline Charlotte Adèle Boudou son épouse, âgée de vingt trois ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin Sablon.  Les témoins ont été les sieurs Anatole Dulit, marchand boulanger âgé de trente deux ans, et François Dominique Gilbon, propriétaire, âgé de trente cinq ans, domiciliés de cette ville.  Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Albin Nicolas Pommeret des Varennes maire de la ville d’Etampes, après lecture faite. [Signé:] J. Marchon  Gilbon fils  A. Dulit  Pommeret des Varennes.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
1872
Le 29 mai, naissance au moulin de la première fille du meunier: “Du vendredi vingt six janvier mil huit cent soixante douze, heure de midi.  Acte de naissance de Geneviève Charlotte Adèle Marchon, du sexe féminin, née hier à neuf heures du soir, chez ses père et mère, fille en légitime mariage de Jules Louis Marchon, meunier, âgé de trente sept ans, et de Pauline Charlotte Adèle Boudon, son épouse, âgée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin Sablon.  Les témoins ont été les sieurs François Dominique Gilbon, propriétaire, agé de trente sept ans, et Ludovic Florimond Fortin, libraire, agé de trente cinq ans, domiciliés de cette ville.  Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  [Signé:] J. Marchon  Gilbon fils Fortin Bouvard. [(En marge:) Par acte en date du 19 avril 1898 célébré à la mairie de Paris 17e arrondissement, Marchon Geneviève Charlotte Adèle a contracté mariage avec Emile Auguste Ameleau (?).  Pour mention, le greffier (signature illisible)] [(En marge:) Décédée le trois juin 1959 à Limeil-Brevannes.]
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
1872
Le recensement de 1872 trouve au Moulin Sablon: Jules Marchon, meunier, 37 ans — Pauline Boudon, sa femme, 26 ans — Juliette Marchon, leur fille, 7 ans Pierre Marchon, leur fils, 2 ans  Genevieve Marchon, leur fille, 4 mois [prénom illisible] Villette, domestique, 22 ans.
Recensement de 1872, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1872
Le 6 juin, décès au moulin du deuxième fils du meunier: “Du samedi huit juin mil huit cent soixante douze, quatre heures de relevée.  Acte de décès de Pierre Louis Valentin Marchon, âgé de vingt sept mois, décédé ce jour à une heure du matin, chez ses père et mère, natif d’Etampes, fils de Jules Louis Marchon, meunier, âgé de trente sept ans et de Pauline Charlotte Adèle Boudou son épouse âgée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin sablon.  Les témoins ont été le père de l’enfant décédé et Louis Josephe Florentin Hermel afficheur public, âgé de quarante deux ans, domicilé de cette ville, qui ont signé avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] Hermal  J. Marchon  Bouvard adj.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
1874
Le 29 mai, naissance au moulin de la deuxième fille du meunier: “Du samedi trente mai mil huit cent soixante quatorze, onze heures du matin.  Acte de naissance de Marie Louise Pauline Charlotte Marchon, du sexe féminin, née hier à neuf heures du soir, chez ses père et mère, fille de Jules Louis Marchon, meunier, âgé de trente huit ans, et de Pauline Charlotte Adèle Boudon, son épouse, âgée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin Sablon numéro six.  Les témoins ont été les sieurs Cyr Augustin Charpentier grainetier, âgé de quarante quatre ans et François Dominique Gilbon propriétaire, agé de trente neuf ans, domiciliés de cette ville.  Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Etienne Auguste Decolange, adjoint délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  [Signé:] J. Marchon  Charpentier Baudron  D. Gilbon  Decolange. [(En marge:) Décédée à Paris le 22.11.57 (paraphe)]
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
XIXe
Le moulin est figuré sur un plan
Plan photographié donné par SV&SH 67 (sans référence)
1876
Le recensement de 1876 trouve au moulin Sablon: Jules Louis Marchon, meunier, 41 ans — Pauline Marie Boudon, sa femme, 30 ans — Juliette Marie Valentine Marchon, sa fille, 11 ans Octavie André, domestique, 18 ans Maria Chenier, domestique, 19 ans.
Recensement de 1876, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (exploration Bernard Gineste 2011).
1881
Le moulin situé rue Basse-de-la-Foulerie (rue Paul-Doumer), tenue par le meunier Denis, produit avec ses quatre paires de meules, neuf sac de farine par jour.
Marquis 96.
1881
Le recensement de 1881 trouve au n°5 de la place du Moulin Sablon: Louis Emile Denize, meunier, chef [de famille], 33 ans — Hélène Madeleine Foiret, sa femme, 27 ans — Blanche Denize, s afille 2 ans Hélène Marie Denize, sa fille, 1 an Emilie Berthe Denize, sa fille, 6 mois Marie Elisabeth Girault, domestique, 18 ans Adèle Carré, domestique, 23 ans. On trouve aussi un garde-moulin aux n°2, avec trois autres familles:  Auguste Randouin, garde moulin, chef [de famille], 47 ans — Marie Delacour, sa femme, 53 ans”.
Recensement de 1881, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1886
Le recensement de 1886 trouve au n°5 de la place du Moulin Sablon: Louis Denise, meunier, chef [de famille], 37 ans — Hélène Foiret, sa femme, 32 ans — Blanche Denise, son enfant, 6 ans Hélène Denise, son enfant, 4 ans  Emilie Denise, son enfant, 2 ans Marie Cailleaux, domestique, 19 ans. On trouve aussi un garde-moulin aux n°2 et 4 de la Rue de la Foulerie. Au n°2, avec deux autres familles:  Louis Randouin, garde moulin, chef [de famille], 51 ans — Marie Delacour, journalière, 57 ans”. Au n°4: Alexandre Legros, garde moulin, chef [de famille], 40 ans — Eloïse Huilerie, couturière, sa femme, 38 ans Laetitia Legros, son enfant, 6 ans Arnaud Legros, son enfant, 3 ans Léon Contrepois, parent, charcutier, 18 ans Pauline Contrepois, parente, domestqiue, 15 ans Paul Contrepois, 12 ans”.
Recensement de 1886, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1888
Le moulin Sablon est à louer en janvier 1888: “Étude de Me Masson, notaire à Étampes. — A louer de suite, le moulin Sablon. 4 paires de meules. — Mécanisme très complet. — Près le marché et la gare. — S’adresser à Me Masson.”
Abeille d’Étampes 77/1 p.4 (saisie B.G. 2001).
1891
Le recensement de 1896 trouve au Moulin Sablon: Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 40 ans — Marie Adèle Auger, son épouse, sans profession, 38 ans — Emile Marchon, son fils, 13 ans — Marguerite Marchon, sa fille, 8 ans Emilienne Hémery, domestique, 18 ans.
Recensement de 1891, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1896
Le recensement de 1896 trouve au Moulin Sablon: Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 45 ans — Hélène Auger, son épouse, sans profession, 36 ans — Emile Marchon, son fils, 18 ans — Marguerite Marchon, sa fille, 13 ans Léontine Buisson, domestique, 27 ans.
Recensement de 1896, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1898
Le meunier résidant au carrefour Sablon est Paul Marchon (qui tient aussi à cette date le moulin Badran, tandis que Valentin Marchon tient celui de Gérofosse et G. Marchon celui de Vaujouan)
État des moulin de 1898, édition Gineste (ici)
1901
Le recensement de 1901 trouve au Moulin Sablon: Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 50 ans — Hélène Augé, son épouse, sans profession, 41 ans — Emile Marchon, son enfant, 23 ans — Marguerite Marchon, son enfant, 18 ans Augustine Paris, sa mère [ou plutôt sa grand-mère?], 94 ans Angèle Dubois, domestique, 20 ans.
Recensement de 1901, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
vers 1901
Le moulin est photographié par Louis-Didier des Gachons.
Carte L.-D. des G. n°175 première version (scannée par Jean-Michel Rousseau, ci-dessus)
vers 1902
Le moulin est à nouveau photographié par Louis-Didier des Gachons.
Carte L.-D. des G. n°175 deuxième version (scannée par Jean-Michel Rousseau, ci-dessus).
1906
Le moulin apparaît sur une carte postale Neurdein.
Carte ND n°16 (Neurdein), scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus).
1906
Le recensement de 1906 trouve au Moulin Sablon: Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], né à Etampes en 1850 — Hélène Auger, son épouse, sans profession, née à Etampes en 1859 Emile Marchon, leur fils, meunier chez son père, né à Etampes en 1877 Cécile Duquemel, domestique, née à Longjumeau en 1887.
Recensement de 1906, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1911-1920
L’Annuaire de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes, n’en cite aucun au carrefour du Moulin-Sablon de 1911 à 1916; mais seulement à partir de 1920. Ce qui paraît indiquer une période de cessation de l’activité meunière.
Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, 1911, p. 454; 1912, p. 476; 1913, p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478; 1920, p. 478.
1913
Le moulin apparaît sur une carte postale Lévy.
Carte LL n°13 (Lévy), scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus).
1918
Annonce en octobre 1918. “Mouture à façon de tout produit farineux. Moulin Sablons, Etampes (S.-et-O.). Millérioux, propriétaire-directeur.
Abeille d’Étampes (26 octobre 1918), p. 4 (dont un scan ci-dessus)
1920-1936
L’Annuaire de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes,Millerioux, carrefour du Moulin-Sablon” de 1920 à 1936.

Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1920-1921, Versailles, Cerf, 1920, p. 478; 1922, p. 497; 1923, p. 497; 1928, Versailles, S.R.I.P., 1928, p. 659; 1929, p. 329; 1930, p. 346; 1932, p. 44; 1933, p. 44; Étampes, S.R.I.P., 1934, p. 44; 1935, p. 41; 1936-1937, p. 41.
1921
Le recensement de 1921 trouve dans le moulin: Constant Millerioux, meunier, né en 1867 à Crésancy; son épouse Julia, née en 1868 à Paris; leur fils Maurice Millerioux, meunier du même moulin, né en 1895 à Boulogne-sur-Seine.
Archives municipales: Dénombrement de la population de 1921, Carrefour du Moulin-Sablon.
Vers 1930
Le moulin apparaît, crépi, sur une carte postale La Cigogne
Carte La Cigogne (scannée par Jean-Michel Rousseau, ci-dessus)
1935
“Du point de vue des achats, le premier meunier d’Étampes est Millérioux (2.495 quintaux).
Wingler, “Étampes en 1935”, in Corpus Étampois (cliquez ici).
1937
Millérioux propriétaire du moulin.
Abeille d’Étampes ?? (? 1937), p.? (texte photographié par SV&SH 67)
1937
Incendie au Moulin Sablon. — le Moulin Sablon est presque complètement détruit par le feu. Grâce au dévouement magnifique des sapeurs-pompiers d’étampes, sous la conduite de leur chef éminent M. Girard, l’aile droite du moulin, qui comprend les appartements, a pu être épargnée en partie. La cause du sinistre est pour l’instant, inconnue*. On sait seulement que le feu a pris dans l’extrême coin gauche du moulin, dans la partie supérieure du bâtiment. C’est M. Legendre, boucher, rue Paul-Doumer qui, le premier, a donné l’alarme jeudi, vers 5 heures du matin. Une demi-heure plus tard, le moulin n’était plus qu’un brasier au milieu duquel nos braves sapeurs-pompiers rivalisaient d’ardeur et de bravoure. C’est miracle que les maisons avoisinantes n’aient pas été atteintes. Seule la boucherie Meyer et l’immeuble situé 26 bis rue Saint-Antoine ont eu à souffrir du sinistre. Dans ce dernier immeubles, des flammèches ont pénétré par une fenêtre lucarne dans une chambre du 2e étage et ont mis le feu à des hardes que les pompiers ont pu à temps évacuer. Ajoutons que dans son affolement bien compréhensible, M. Millérioux, propriétaire du moulin, a fait appel bien inutilement aux pompiers de Versailles qui en ont été quittes pour le dérangement. Il n’y a, fort heureusement, aucun accident de personne à déplorer; seuls les dégâts matériels sont très importants et seront chiffrés ultérieurement; le feu a trouvé en effet dans ce bâtiment de construction ancienne, où le bois dominait, un aliment facile. Pour terminer, disons que nous avons remarqué sur les lieux dès le début, M. le Procureur de la République d’Étampes; M. Camus, M. Viviani, M. Liger, M. le colonel d’aviation Patanchon qui avait été alerté et qui envoya une pompe et son équipe pour apporter leur aide à nos sapeurs. M. l’adjudant de gendarmerie Jolly assurait en personne le service d’ordre avec sa souriante fermeté.” Abeille d’Étampes ?? (? 1937), p.?; FG-ETL 113 (vers 1936); SV&SH 67 (avec une protographie de l’article de l’Abeille)
     * Note sur le contexte (B.G.). Les années précédentes ont eu lieu plusieurs incendies criminels ou tentatives, cf. Clément Wingler, “Étampes en 1935”, in Corpus Étampois (cliquez ici), et notamment du moulin Darnatal en 1935:
4 janvier [1935]
      Tentative d’incendie criminel de la maison du Dr. Camus, maire d’Étampes; maison sise rue Saint-Antoine.
 5 janvier
      Tentative d’incendie criminel du Grand Moulin de la rue Darnatal, exploité par la Société Meunière de l’Ile-de-France. Le 14 mai suivant, les enquêteurs arrêteront le garde-moulin, Victor Dubois, 24 ans, déjà suspecté dans une affaire semblable en 1933.
6 janvier
      Incendie criminel de la bonneterie Morin, rue Saint-Antoine. L’engin incendiaire est identique à celui découvert, deux jours plus tôt, au domicile du Dr Camus.
 
1950 env.
Le moulin apparaît sur une carte postale Rameau. On y remarque que les combles ont disparu, n’ayant pas été reconstruits.
Carte postale Rameau sans numéro (scannée par Jean-Michel Rousseau)
? 1958
Un certain Gaston Dubreucq, conducteur de moulins, habite rue Paul-Doumer: travaille-t-il au moulin Sablon? (On notera qu’un certain  Georges Dubreucq employé à la meunerie Poisson à Morigny-Champigny  est  cité comme membre d’un réseau de résistance dans cette commune).
Annuaire Le Familial (ici); cf. pour Georges, G. Moneyron, Morigny-Champigny [site web], ici, en ligne en 2001.
1969
Cliché du moulin, toujours sans combles.
Bulletin municipal
1970 env.
Démolition du moulin Sablon.
FG-ETL 113
1975
Aménagement d’un square sur le site du moulin Sablon: “Le square du Moulin du Sablon. On parle de soirées musicales.
Bulletin municipal n°19 (juin 1975), p. 22, avec un clichédu nouveau square; n°22 (décembre 1976), pp. 27 et 29 (2 clichés, l’un de 1969, l’autre de 1975, le même que le précédent).
2005
Le square du moulin Sablon est rebaptisé square du Dr Jacques Calley (1913-2005), membre du conseil municipal dès 1953, conseiller général d’Étampes à trois reprises (1958-1976), administrateur de l’établissement public de santé Barthlémy-Durand, créateur de la Maison de retraite du Petit-Saint-Mars. En février, “les travaux entrepris dans le square du Moulin du Sablon sont en phase d’achèvement. Le Conseil a validé la proposition de le dénommer square Docteur Jacques-Calley.
Étampes-Info 636 (18 février 2005) (ici), p. 7. On trouvera une Nécrologie de Jacques Calley in Étampes-Info 631 (14 janvier 2005) (ici), p. 5.
2010
Le déversoir d’origine reste visible.
SV&SH 67

     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., 19 janvier 2011.
2e édition 30 avril 2011


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2003-2011
Frédéric Gatineau
Renseignements tirés de son précieux Étampes sen lieux et places généreusement en ligne sur le présent Corpus Étampois dès 2003, et clichés mis à la disposition du Corpus.
2003-2011 Jean-Michel Rousseau
Repérage et scan de clichés anciens.
2011
Bernard Gineste
Clichés, quelques recherches et synthèse provisoire.

et vous?



BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     COLLECTIF, «Le moulin Sablon (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsablon.html, depuis 2010.

Sources médiévales éditées

     Basile FLEUREAU, Antiquitez d’Estampes, Paris, Coignard, 1681, p. 406 (charte de Philippe Auguste en date de 1191).

     Bernard GINESTE [éd.], «Gautier Cornu, archevêque de Sens: Division des paroisses Notre-Dame et Saint-Basile d’Étampes (20 février 1237)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-13-gautiercornu1237division.html, 2008.

Autres sources
 
     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, pp. 96 et 143

     
Claudette BODIN & Marie-José MAGOT, «Les métiers de l’eau au fil des siècles», in Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, p. 45.

     Claudine BILLOT, «L’essor économique: les moulins» [Moyen Âge et Ancien Régime], in Julia FRITSCH & Dominique HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix [316 p], Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 32-34 et notes 16-22 p. 276.

     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 113 et 121.

     COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.), La Juine et ses moulins. La rivière et l’homme, sans lieu d’édition, La Juine et ses moulins, 2009, p. 67.

     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques États des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html, 2011.

Références d’archives

     Archives nationales: à rechercher.

     Archives départementales de
l’Essonne 7S 43: ... moulin Sablon (1824-1873)....

     Archives municipales d’Étampes 3O D15 (cote citée par BODIN MAGOT 1994, p. 45).

     Archives municipales d’Étampes 3O D16: Pièces relatives au moulin Sablon sur la Rivière d’Étampes 1807-1862 (inventaire de Clément Wingler).
 

Site de la FFAM

     FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins), Le monde des moulins [site officiel], http://www.moulinsdefrance.org/, en ligne en 2011.

Autres moulins d’Étampes

     COLLECTIF, «Les moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html, depuis 2010.

 
 
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