Le moulin Sablon
Renseignements disponibles
Le moulin Sablon à louer en 1888
Date
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Renseignements
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Sources
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1046
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Le moulin est cité comme limite de la paroisse
Notre-Dame (non encore amputée de celle de Saint-Basile):
“depuis le moulin
de Segain jusqu’au vieux bâtiment de Brunehaut”. Ce moulin marque alors la limite d’avec la paroisse
Saint-Martin (elle-même non encore amputée de la
paroisse Saint-Gilles).
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Charte de Henri Ier, édition Gineste (ici):
a molendino Sewanni usque ad terram
que pertinet ad uetus edificium Brunichildis; Maxime de Montrond,
Essai historiques sur la ville d’Étampes, 1836,
p. 200, a lu incorrectement le manuscrit: à molendino
Senauni, ce qu’il rend, p. 72, par “moulin
Senaune” (d’où sans doute, avec une coquille,
le moulin Séronne, FG-ELP 113)
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1183
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Fait partie du domaine royal.
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SV&SH 67 (sans référence)
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1191
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Peut-être cité implicitement sous Philippe
Auguste comme moulin à fouler le drap, lorsque le roi
accorde à deux chapelains une rente “sur
nos moulins à fouler d’Étampes”; mais rien n’indique spécialement dans la charte
royale que notre moulin soit spécialement concerné
contrairement à ce qu’affirment péremptoirement presque
tous les auteurs. |
Charte de Philippe Auguste (in redditibus molendinorum
nostrorum fullanoriorum apud Stampas), éditée
par Fleureau 406; interprétation du moins retenue par
Marquis 143; Billot 32; FG-ETL 113; SV&SH
67.
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1237
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Lors de la séparation des paroisses Notre-Dame
et Saint-Basile, le moulin est cité comme point de repère
d’un secteur restant à Notre-Dame: “tout ce qui est contenu depuis le moulin de la rue aux
Vignes jusqu’aux moulins neufs”, c’est à
dire la rivière depuis le moulin Sablon jusqu’au moulin
du Port vraisemblablement. |
Charte de Gautier Cornu archevêque de Sens, édition
Gineste (ici): Quiquid
continetur a molendino de rua Vineis usque
ad molendinos novos.
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XVe siècle
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Moulin à farine.
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SV&SH 67 (sans référence)
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1474
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Louis XI échange une chasse dans le
Gâtinais, qui appartenait jusqu’alors à la commanderie
des Hospitaliers d’Étampes et Chalou-la-Reine, contre une
rente annuelle de cinquante livres parisis, à prendre sur
les revenus de trois moulins sis sur la rivière d’Etampes
et appelés les moulins de Dernetau (Darnatal), du
Sablon et de Chauffour. |
Maxime de Montrond, Essais historiques
sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin,
1837, p. 31, alléguant une charte de Louis XI au Trésor
des Chartes.
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1500
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Le censier de Notre-Dame d’Étampes localise
trois censitaires du chapitre rue Saint-Antoine, l’un “devant le moullin du Sablon” et les
deux autres “près le moullin du Sablon”.
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Censier de Notre-Dame, édition Gineste n°144,
145 et 146
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Vers
1590
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Mention:
“La rue de la Vigne derriere le college,
qui commence depuis le pont Quesneau et va jusqu’au moulin à
Sablon sur la rue de la Foullerie”.
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Étienne
Chardon, Traicté des noms et surnoms des
rues de la ville et fauxbourgs d’Estampes, vers 1590, édition
Gineste (ici).
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XVIIe et XVIIIe s.
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Fait partie du domaine royal
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Marquis 142
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vers 1668
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Cité allusivement comme l’un des trois moulins
de la rivière forcée, moulin à farine, royal,
mais banal seulement pour les boulangers et les grainetiers.
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Fleureau 28: “On a conduit
par artifice la riviere dans la ville: Son cours naturel la portant
dans la prairie. Elle fait moudre trois moulins, dont l’un appartient
d’ancienneté, & de leur fondation à Messieurs
du Chapitre de Nôtre Dame: & les deux autres au Roy, lesquels
sont banniers pour les Boulangers, & Grenetiers seulement.” Billot 32; FG-ETL 113
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1716
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Le 19 mai, un certain
“Loüis le Qui[...] meunsier de la parroisse de Saint Bazile d’Estampes” est témoin
du baptême du fils de Jean Philipeaux meunier à Champigny. On
ne sait pas s’il tenait le Moulin Notre-Dame ou bien le moulin Sablon.
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Registre paroissial de
Saint-Martin de Champigny (la fin du nom est dans le pli de la page sur
le microfilm numérisé et mis en ligne par les AD91).
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1741
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Le 8 octobre, le fils du
meunier parain de la fille d’un garde-moulin: “La fils du meunier Le huit octobre mil sept cent quarente un a
été batisée par moy curé soussigné Marie
Françoise Cantienne née d’hyer de Guillaume Cantien Fargis,
garde-moulin et de Cantienne L’ausmonier son épouse. La parain Nicolas
Bonté fils de Nicolas Bonté meusnier, la mareinne
qui a donné le nom Françoise Gambrel fille de Jean Gambrel
laboureur à Guillerval, lesquels ont signés avec nous. — [Signé:] Nicolas Bonté — Françoise Gambrelle — David curé.”
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Registre paroissial de Saint-Gilles
d’Étampes (dont
un scan ci-dessus; saisie de B. G., 2016)
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1741
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Le 22 octobre, la fille
du meunier aussi marraine: “Le vingt deux octobre mil sept cent quarente un a été
batisée Marie Catherine née d’hyer d’Estienne Veron maistre
cordonnier et de Marie Vaury son épouse. Le parain Antoine Poerier
fils de Jean Poerier maistre charpentier, la maraine qui a donné le
nom Marie Catherine Bonté fille de Nicolas Bonté meusnier
du moulin Sablon, lesquels ont signé avec nous. — [Signé:] M. Catherine Bonté — Antoine Poirier — David curé.”
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Registre paroissial de Saint-Gilles
d’Étampes (dont un scan ci-dessus; saisie de B. G., 2016)
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1753
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Appartient au prince d’Orléans
comme duc d’Étampes.
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Marquis 143
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1774
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Le 8 septembre, décès
de la fille du meunier: “L’an mil sept cent soixante
et quatorze le premier octobre a été par moy prêtre curé
baptisé François Isidore né d'hier fils en legitime
mariage de Jean François Tournemine, meunier au moulin Sablon
et de Jeanne Marguerite Deveaux ses pere et mere.Le parain François
Isidore Tournemine cousin germain de l'enfant, la maraine Anne Angiboust,
tous deux de la paroisse Saint Martin de cette ville qui ont signé,
le pere absent. — [Signé:] F. I. Tournemine
— Anne Angiboust — T. Haillard curé.”
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AD91 4A 1105 (dont un scan ci-dessus; saisie de B.G., 2020)
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1781
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Le 8 septembre, décès
de la fille du meunier: “L’an mil sept cent quatre
vingt un, le neuf septembre, a été par moy prêtre
curé soussigné inhumée dans le cimetiere de cette
paroisse le corps de Izidore fille de Aimable Bonté meunier
et de feu Marie Genevieve Bouché ses pere et mere, de cette paroisse,
decedée d’hier agée de cinq ans, la ditte inhumation faitte
en presences des soussignés. — [Signé:] Blin — Malizard — Quinton —
Aimable Bonté —
Haillard curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
Signature d’Aimable Bonté en 1781
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1781
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Le 9 décembre,
décès d’Aimable Bonté curieusement seulement qualifié
garçon meunier: “L’an mil sept cent quatre
vingt un, le dix decembre, a été inhumé par moi pretre
curé soussigné inhumé dans le cimetiere de cette paroisse
le corps de Aimable Bonté garçon meunier decedé
d’hier sur cette paroisse agé de quarante huit ans et muni des saints
sacrements de penitence et d’extreme onction. La dite inhumation faite en
presence de Jacques Bonté son frere, de Philippe Chevalier et autres
soussigné. — [Signé:]
Jacque Bonté —
Haillard curé —
Pierre Gambrelle — Louis
Bonté [?] — Bonhomme
Devarenne vic, de St Basile.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1782
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Le 26 avril, naissance
du fils d’un garçon meunier (soit de ce moulin ou bien du moulin
Notre-Dame): “L’an mil sept cent quatre
vingt deux le vingt sept avril a été par moy curé
soussigné baptisé Jean Noël né d’hier fils en
legitime mariage de Jacques Alaye garçon meunier
et de Margueritte Jouanest son épouse de cette paroisse. Le parain,
Noël Chauvet de la paroisse Saint Martin de cette ville, la maraine
Jeanne Moulin de cette paroisse, qui ont tous deux déclarée
ne sçavoir signée, le pere absent. — [Signé:] Haillard curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1782
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Le 15 juin, naissance
d’un fils du meunier: “L’an mil sept cent quatre
vingt deux le seizieme jour de juin a été par moy soussigné
pretre vicaire baptizé Pierre Theodore fils en legitime mariage de
Pierre Theodore Rousseau meunier au moulin Sablon et
de Marie Françoise Julie Chevalier ses pere et mere, né de
la veille sur cette paroisse. Le parain Pierre Innocent Gerome oncle de l’enfant
de la paroisse saint Martin, la maraine Michel [sic] Chevalier tante de
l’enfant, de la paroisse Saint Gille de cette ville, qui ont tous deux
signée, le pere absent. — [Signé:]
P. I. Gerosme — Michelle Chevallier — Bonhomme vic.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1783
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Le 25 août, naissance
d’une fille du meunier: “L’an mil sept cent quatre
vingt trois, le vingt six aoust, a été par moy vicaire
soussigné baptisée Louise Justine née d’hier fille
en legitime mariage de Pierre Theodore Rousseau marchand meunier
et de Marie Françoise Chevallier son épouse, de cette paroissse.
Le parain, Louis Chevallier oncle de l’enfant, la maraine Marie Madelaine
Rousseau tante de l’enfant épouse deffeu [sic] Jean Sebastien Aubin,
tous deux de la paroisse Saint Gilles de cette ville, qui ont signer [sic],
le pere absent. — [Signé:] M. M. Rousseau — L. Chevallier — Buffy vic.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1784
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Le 26 avril, naissance
du fils d’un (garçon?) meunier (soit de ce moulin ou bien du moulin
Notre-Dame): “L’an mil sept cent quatre
vingt quatre le jeudy vingt trois septembre a été par moy
soussigné pretre curé baptizée Thereze Alexandrine
née d’hier fils à [sic] legitime mariage de Jacques Alaye
meunier et de Margueritte Jouanest son épouse de cette paroisse.
Le parain, Louis Alexandre Boucheny de cette paroisse, la maraine Thereze
Vallée de la paroisse Notre Dame de cette ville, qui ont tous deux
signée, le pere absent. — [Signé:]
Therese Vallée — L. A. Boucheny — Haillard curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1791
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Le moulin Sablon est figuré sur un plan du
Registre des Mutations.
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AME (image ci-dessus reproduite)
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1792
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Le 21 juillet se porte
parrain à Saint-Basile: “Theodore Rousseau fils mineur du sieur
Theodore Rousseau marchand meunier de cette paroisse”.
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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Terreur
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Devient domaine national
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Marquis 143
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1795
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Le 27 avril,
naissance de deux fils jumeaux de Germain Huet demeurant au
moulin: “Aujourd’hui huit floreal
l’an troisieme de la republique française une et indivisible
[27 avril 1795], en la maison commune et par devant moi officier public
sousigné, — est comparu le citoyen
Germain Huet domicilier [sic] de cette commune, demeurant au moulin
Sablon, lequel m’a declaré que cejourd’hui en son domicile lui
est nés de sa legitime mariage [sic] d’entre lui et la citoyenne
[raturé : Marie] [ajouté en fin de texte par appel
de croix: Anne] Agath Oré son epouse, deux garçons qu’il
m’a presenté, auxquels il a eté donné les prenoms,
sçavoir au premier né, Louis Désiré, et au
second Germain Theodore, en presence du dit pere et du citoyen Louis Bourdeau
megissier en cette commune rue Propagande [nom révolutionnaire de
la rue de la Foulerie, aujourd’hui Paul-Doumer] section du Midy, et de la
citoyenne Marie Catherine Fauvet femme Branchery domiciliés de cette
commune carefour du Moulin Sablon section du Nord, qui ont signé avec
moy. — [Signé:] Anne — Louis Bourdeau — Germain Huet — Marie Catherine Fauvet femme Branchery — Petit officier public.”
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Registre d’état
civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1795
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Le 1er mai, décès
du premier jumeau: “Aujourd’hui
treize floreal l’an troisieme de la republique française
une et indivisible [2 mai 1795], en la maison commune et par devant
moi officier public sousigné, — est comparu
le citoyen Antoine Vrament domicilier [sic] de cette commune, section
du Nord, au Perray, lequelle [sic] m’a declaré que le jour d’hier
en son domicile était decedé Germain Theodore Huet
âgé de cinq jours, fils du citoyen Germain Huet demeurant
au Moulin Sablon et de la citoyenne Agath Oré sa femme.
— D’après laquelle declaration moi officier
public me suis transporté au susdit domicile et après m’etre
assuré du dit decès j’ai redigé le present acte
en presence du dit Vrament declarant et du citoyen Germain Huet pere de
l’enfant, et du citoyen Eloi des Fonts, qui ont signé avec moy
excepté le dit Vrament. — [Signé:] Petit off. pub. — Eloy des Fonts — Germain Huet.”
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Registre d’état
civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1795
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Le mai, décès
du second jumeau: Le
1er mai, décès du premier jumeau: “Aujourd’hui quatorze floreal l’an troisieme
de la republique française une et indivisible [3 mai 1795],
en la maison commune et par devant moi officier public sousigné,
— est comparu le citoyen Antoine Vrament
domicilier [sic] de cette commune au Perray, section du Nord, lequel
m’a declaré qu’en son domicile le jour d’hier était
decedé Louis Désiré Huet, âgé de six
jours, fils de Germain Huet demeurant au Moulin Sablon et de la citoyenne
Agath Oré sa femme. — D’après
laquelle declaration moi officier public me suis transporté au
susdit domicile et après m’etre assuré du dit decès
j’ai redigé le present acte en presence du dit Vrament declarant,
du citoyen Germain Huet pere de l’enfant, et du citoyen Eloi des Fonts,
qui ont signé avec moy excepté le dit Vrament.
— [Signé:]
Petit off. pub. — Eloy des Fonts — Germain Huet.”
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Registre d’état
civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1796
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Le 9 mars, décès
de celle qui semble être une tante du meunier “Aujourd’huy vingt huit ventose l’an quatre de la republique française
une et indivisible [10 mars 1796], en la maison
commune et par devant moy officier public sousigné – Est comparu
le citoyen Jean Huet (1) demeurant en cette
commune carrefour du Moulin Sablon, lequel m’a déclaré
que le jour d’hier, maison du citoyen Baudry ainé etait decedée
Marie Anne Huet, agée de quatre vingt deux ans, celibataire,
native de Fraine en Gatinois [Fresne-sur-Marne]. — D’après laquelle declaration moy
officier public me suis transporté au susdit domicile et après
m’etre assuré du décès, j’ay redigé le presant
acte en presence du dit Jean Huet frère de la décédée,
declarant, et du citoyen Nicolas Larché temoin, qui ont signé
excepté le declarant qui a dit ne le savoir. — [Signé:] Larcher — Petit off., pub.”
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Registre d’état
civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
(1) ce Jean Huet doit être le père du
meunier, Germain Huet. Sa soeur serait née à Fresnes-sur-Marne
vers 1714.
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1796
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Acheté le 16 prairial an IV [4 juin 1796] par
Théodore Rousseau moyennant 240.874 francs
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Marquis 143 (alléguant le manuscrit des Moulins
aux archives départementales).
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1797
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Le 18 janvier, naissance
d’un troisième fils de Germain Huet: “Aujourd’huy cinq pluviose
l’an cinq de la republique française une et indivisible [24
janvier 1797], en la maison commune et par devant
moy officier public — Est comparut [sic] le citoyen
Germain Huet demeurant au moulin Sablon, lequel m’a declaré que
le vingt-neuf nivose dernier [18 janvier 1797] en
son domicile luy est né un garson [sic], de son legitime mariage
d’entre luy et la citoyenne Anne Agath Haure son epouse, qu’il m’a presenté,
auquel il a eté donné les prenoms de Denis Theodor. — En presence du dit Germain Huet pere de
l’enfant, declarant, et du citoyen Denis Huet, demeurant à Orleans,
oncle de l’enfant, et de la citoyenne Jullienne Saillart épouse
du citoyen Denis Besnard demeurant à Vaujuin hameau de cette commune
(1), témoins qui ont signé avec
moy. — [Signé:] Huet
— J. Saillard —
Denis Huet — Petit officier
public.”
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Registre d’état
civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
(1) Il s’agit du meunier du moulin de Vaujouan.
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1798
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Théodore Rousseau accuse le citoyen
Paillard (meunier de quel moulin?) d’avoir fait disparaître
un repère: “Il y a lieu de présumer
qu’il n’a commis ce délit qu’avec la prétention
d’accroître sa chute aux dépens des riverains”. Paillard répond que le répère était
sur “un mur absolument mauvais, que ce mur
s’étant écroulé, il n’a pu l’éviter”.
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Bodin Magot 45 alléguant Archives municipales
3O D15.
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1801
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Le moulin est tenu par Rousseau à la
fois propriétaire et exploitant. Avec sa roue unique, il
peut produire jusqu’à 42,25 quintaux (4225 kg) de farine
par jour pour les marchands et les négociants.
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État des moulin de 1801, édition Gineste
(ici)
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1807-1862
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Pièces relatives au moulin Sablon sur la Rivière
d’Étampes 1807-1862.
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Archives municipales d’Étampes 3O D16 (non encore consultées)
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1810
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A l’occasion
d’une enquête en vue de la constitution du tribunal de commerce
de Dourdan le maire nous donne les renseignements suivants, visiblement
sur Rousseau fils. Rousseau emploie trois ouvriers.
La valeur de sa production annuelle s’élève à
18.000 francs, son capital à 30.000 francs, son revenu annuel
à 3.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a 21
ans et est encore célibataire. Il est très actif et laborieux.
A la question: “Ses lumières s’étendent-elles
au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation
qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger
ses idées?” le maire ne répond
“Oui”, ce qu’il
ne fait que pour huit meuniers sur vingt-deux, préférant
ne pas répondre dans les autres cas.
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État
des moulin de 1810, édition Gineste (ici)
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1816
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Le propriétaire est toujours Rousseau père,
mais le meunier exploitant est Rousseau fils.
Le moulin casse 750 sacs par mois.
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État des moulin de 1816, édition Gineste
(ici)
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1817
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Le recensement de 1817
trouve n°1 du carrefour du Moulin-Sablon: “Jerosme Theodore Rousseau,
négociant, 31 ans — Catherine Apoline Fauvet, son épouse,
26 ans — Paulin
Théodore Rousseau, leurs fils, 5 ans — Mélanie Argant, domestique,
18 ans”.
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Recensement de 1817 conservé
aux Archives municipales d’Étampes (saisie
Bernard Gineste, 2011).
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1822
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Le loyer du moulin de Théodore Rousseau
pris en compte pour l’établissement du droit proportionnel
est rectifié: il passe de 5000 francs à 6468 francs.
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État des moulin de 1822, édition Gineste
(ici)
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1830
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On compte deux moulins Sablon, c’est-à-dire
qu’il a désormais deux roues. Il produit 320 sacs de farine
par mois pour Paris.
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État des moulin de 1830, édition Gineste
(ici)
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1836
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Le recensement
de 1866 trouve au n°3 du carrefour du Moulin Sablon: “Jérôme Theodore Rousseau, meunier, 50 ans
— Catherine Appoline Fauvet, sa
femme, 45 ans — Théodore Paulin Rousseau,
leur fils, 24 ans — Julie Pauline Rousseau, leur
fille, 18 ans — Adélaïde
Julie Bailly, domestique, 20 ans — Amable Turban, domestique, 20 ans — Pierre Imbault, garde moulin, 23 ans”.
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Recensement
de 1836, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1838
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Le moulin de Théodore Jerosme
Rousseau, avec ses deux roues, occupe quatre hommes. Le maire
note que “le deversoir et les vannes sont reglés
par des titres fort anciens que le proprietaire n’a pas représentés”.
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État des moulin de 1838, édition Gineste
(ici)
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1841
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Le recensement
de 1841. Je n’y ai pas repéré pour l’heure
le moulin Sablon.
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Recensement de
1841, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (exploré
pour l’instant sans résultat par Bernard Gineste 2011).
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1845
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Le recensement
de 1845 trouve au Moulin Sablon: “Louis Narcisse
Claude Baron, meunier, 65 ans — Isidore Spire
Genet, son épouse, 52 ans
— Louis Auguste
Baron, leur fils, 27 ans — Honorine Chevallier, domestique, 23 ans”.
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Recensement de
1845, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1848-1849
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Pendant les événements
de 1848, le 18 juillet, Baron-Genet est maire provisoire de la ville
d’Étampes. On lit encore
par exemple le 27 avril 1849 dans le registre de l’état-civil:
“Louis Narcisse Claude Baron, membre
du conseil remplissant la fonction de maire de la ville d’Etampes”.
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Marquis 82 (ici)
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1851
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Le recensement
de 1851 trouve au Moulin Sablon: “Louis Narcisse
Claude Baron, négociant, 70
ans — Isidore
Spire Genet, femme, 57 ans — Louis Auguste Baron, 32 ans — Rose Elodie Blondeau, femme, 22 ans — Olive Rouillon, domestique, 24 ans”.
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Recensement de
1851, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1852
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Le moulin est propriété de Théodore
Jérosme Rousseau, qui habite rue Saint-Jacques.
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État des moulin de 1852, édition Gineste
(ici)
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1855
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Le recensement
de 1855 trouve au Moulin Sablon: “Louis Narcisse
Claude Baron, meunier, chef de ménage,
75 ans — Isidore Spire Genet femme Baron,
sa femme, 62 ans — Jeanne Elodie Blondeau femme Baron, leur
belle fille, 26 ans — Pierre Auguste Baron, fils
de la précédente, 6 ans — Victoire
Rouillon, domestique, 19 ans”.
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Recensement de
1855, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1861
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Le recensement
de 1861 trouve au Moulin Sablon: “Louis Narcisse
Claude Baron, négociant, 79
ans — Isidore
Spire Genet femme Baron, sa femme, 67 ans — Louis Auguste Baron, leur fils, 42 ans — Jeanne Elodie Blondeau
femme Baron, sa femme, 32 ans — Pierre Auguste Baron,
leur petit-fils, 11 ans — Anne Thirté, domestique, 24 ans”.
|
Recensement de
1861, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1863
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Le 6 février,
décès du meunier au moulin: “Du samedi sept février mil huit
cent soixante trois, deux heures de relevée. — Acte de décès de Louis Narcisse Claude Baron,
négociant, âgé de quatre vingt un ans, membre
du conseil d’arrondissement et du conseil municipal de cette ville, décédé
hier à une heure du matin en son domicile en cette ville carrefour
du Moulin Sablon, natif d’Etampes, époux de Isidore Spire Genet,
domicilié de cette ville carrefour susdit, fils en légitime
mariage de feu Claude Baron, et de Marie Anne Angélique Blin, son
épouse, tous deux décédés en cette ville. — Les témoins ont été les sieurs Louis
Auguste Baron, meunier, âgé de quarante quatre ans,
fils du décédé, et Edouard Béliard, propriétaire,
âgé de trente ans, petit neveu du décédé,
domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin
Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes après lecture faite du présent
et le décès constaté par nous soussigné.
— [Signé:] E. Béliard — Auguste Baron — Fréd. Barré
adj.”
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Registre d’état
civil d’Étampes
(saisie Bernard Gineste, 2011)
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1865-1870
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L’Annuaire
du département de Seine-et-Oise cite Baron dans ses
listes de meuniers de 1865 à 1870.
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Liste éditée
ici.
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1866
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Le recensement
de 1866 trouve au Moulin Sablon: “Spire Isidore
Genet, rentière, 72 ans — Louis Auguste Baron, meunier, 47 ans ½ — Jeanne Elodie Blondeau,
meunière, 37 ans — Pierre Auguste Baron,
16 ans — Rose Berché, domestique, 22 ans”.
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Recensement de
1866, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1868
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Le moulin apparaît
sur un plan fait à l’occasion du projet déposée
par son voisin Gresland, de creuser deux bassins alimentés
par la rivère, légèrement en aval du moulin.
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AD91, cote à
retrouver, cliché de Frédéric Gatineau,
reproduit ci-dessus.
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1869
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“Tribunal de commerce
d’Étampes. — Faillite Baron-Blondeau — Clôture et affirmation des créances.
— Messieurs
les créanciers de la faillite de la dame Auguste Baron, meunière
à Étampes, qui n’ont pas encore fait vérifier
leurs créances, sont invités à se trouver au Palais
de Justice, à Étampes, le samedi dix-huit janvier mil
huit cent soixante-neuf, heure de midi, à l’effet de faire vérifier
et admettre leurs créances, et d’en affirmer la sincérité. — Cette réunion
sera la dernière, et ceux desdits créanciers qui ne se
présenteront pas, ne pourront plus se faire admettre qu’à
leurs frais. — Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
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Abeille d’Étampes
58/2 (samedi 9 janvier 1869), p. 3.
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1869
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“Tribunal de commerce
d’Étampes. — Faillite Baron — Déclaration de faillite. — Le sieur Auguste Baron, meunier à Étampes,
a été déclaré en état de faillite
par jugement du tribunal de commerce d’Étampes, du deux février
mil huit cent soixante-neuf. — La cessation des paiement a été fixée
au sept août mil huit cent soixante-huit. — Ont été nommé: — Juge-commissaire: M. Tessier, juge; — Syndic provisoire: Me Breuil, avoué
à Étampes. — Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
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Abeille d’Étampes
58/6 (samedi 6 février 1869), p. 3.
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1869
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“Etude de Me Voisembert,
commissaire-priseur à Étampes, successeur de M. Magnant.
— Vente aux enchères
de Farines, dependant de la faillite de Mme Baron, meunière
à Étampes, au moulin Sablon, le samedi 13 février
1869, à deux heures de relevée, par le ministère
de Me Voisembert, commissaire-priseur à Étampes. — Désignation:
30 sacs de farine de première qualité; Et 17 sacs de farine
de deuxième qualité. — Au comptant. — 10 pour cent en sus des enchères.”
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Abeille d’Étampes
58/7 (samedi 13 février 1869), p. 4.
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1869
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“Tribunal de commerce
d’Étampes. — Faillite Auguste Baron — Production des titres. — Messieurs les créanciers présumés de la
faillite du sieur Auguste Baron, meunier à Étampes,
sont invités à produire, dans le délai de vingt
jours à compter d’aujourd’hui, conformément à l’article
492 du Code de commerce, soit entre les mains de Me Breuil, avoué,
syndic définitif de ladite faillite, soit au greffe, leurs titres
de créances, accompagnés d’un bordereau indicatif des sommes
réclamées. — Le greffier en chef du Tribunal, L. Paillard.”
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Abeille d’Étampes
58/9 (samedi 27 février 1869), p. 3.
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1869
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“Tribunal de commerce
d’Étampes. — Faillite Auguste Baron — Vérification et affirmation des créances. — Messieurs les créanciers de la
faillite du sieur Auguste Baron, meunier à Étampes,
sont convoqués pour le lundi vingt-deux mars mil huit cent soixante
neuf, onze heures du matin, au Palais de Justice, à Étampes,
à l’effet de vérifier leurs créances et d’en
affirmer la sincérité entre les mains de M. le Juge commissaire.
— Le greffier
en chef du Tribunal, L. Paillard.”
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Abeille d’Étampes
58/11 (samedi 13 mars), p. 3.
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1869-1870
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Entre le 29
janvier 1869 et le 28 février 1870, Jules Marchon et sa femme
quittent le moulin Martin et s’installent au moulin Sablon.
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Cf. notre page
sur le moulin Martin.
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1870
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Le 28 février,
naissance au moulin Sablon du deuxième fils du meunier, l’aîné
étant décédé en bas-âge au moulin
précédent: “Du lundi vingt huit février mil huit
cent soixante dix, une heure de relevée. — Acte de naissance de Pierre Louis Valentin
Marchon, du sexe masculin, né avant hier à quatre heures
du matin, chez ses père et mère, fils de Louis Jules
Marchon, meunier, âgé de trente cinq ans et de Pauline
Charlotte Adèle Boudou son épouse, âgée de
vingt trois ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin
Sablon. — Les témoins
ont été les sieurs Anatole Dulit, marchand boulanger âgé
de trente deux ans, et François Dominique Gilbon, propriétaire,
âgé de trente cinq ans, domiciliés de cette ville. — Sur la présentation de l’enfant
et sur la déclaration du père d’icelui qui a, ainsi que
les témoins, signé avec nous Albin Nicolas Pommeret des
Varennes maire de la ville d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:] J. Marchon — Gilbon fils — A. Dulit — Pommeret des Varennes.”
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Registre d’état
civil d’Étampes
(saisie Bernard Gineste, 2011)
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1872
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Le 29 mai,
naissance au moulin de la première fille du meunier: “Du vendredi vingt six janvier mil huit cent soixante douze,
heure de midi. —
Acte de naissance de Geneviève Charlotte Adèle Marchon,
du sexe féminin, née hier à neuf heures du soir,
chez ses père et mère, fille en légitime mariage
de Jules Louis Marchon, meunier, âgé de trente sept
ans, et de Pauline Charlotte Adèle Boudon, son épouse,
âgée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville
carrefour du Moulin Sablon. — Les témoins ont été les sieurs François
Dominique Gilbon, propriétaire, agé de trente sept ans,
et Ludovic Florimond Fortin, libraire, agé de trente cinq ans,
domiciliés de cette ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:] J.
Marchon — Gilbon fils — Fortin
— Bouvard. — [(En marge:) Par acte en date du 19 avril 1898 célébré
à la mairie de Paris 17e arrondissement, Marchon Geneviève
Charlotte Adèle a contracté mariage avec Emile Auguste
Ameleau (?). — Pour
mention, le greffier (signature illisible)] — [(En marge:) Décédée
le trois juin 1959 à Limeil-Brevannes.]”
|
Registre d’état
civil d’Étampes
(saisie Bernard Gineste, 2011)
|
1872
|
Le recensement
de 1872 trouve au Moulin Sablon: “Jules Marchon, meunier, 37 ans — Pauline Boudon,
sa femme, 26 ans — Juliette Marchon, leur fille,
7 ans — Pierre Marchon,
leur fils, 2 ans —
Genevieve Marchon, leur fille, 4 mois — [prénom illisible] Villette, domestique, 22 ans”.
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Recensement de
1872, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1872
|
Le 6 juin,
décès au moulin du deuxième fils du meunier:
“Du samedi huit juin mil huit cent
soixante douze, quatre heures de relevée. — Acte de décès de Pierre
Louis Valentin Marchon, âgé de vingt sept mois, décédé
ce jour à une heure du matin, chez ses père et mère,
natif d’Etampes, fils de Jules Louis Marchon, meunier, âgé
de trente sept ans et de Pauline Charlotte Adèle Boudou son épouse
âgée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville
carrefour du Moulin sablon. — Les témoins ont été le père de l’enfant
décédé et Louis Josephe Florentin Hermel afficheur
public, âgé de quarante deux ans, domicilé de cette
ville, qui ont signé avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et le
décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] Hermal — J. Marchon — Bouvard adj.”
|
Registre d’état
civil d’Étampes
(saisie Bernard Gineste, 2011)
|
1874
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Le 29 mai,
naissance au moulin de la deuxième fille du meunier: “Du samedi trente mai mil huit cent soixante quatorze, onze
heures du matin. — Acte de naissance de Marie Louise Pauline Charlotte Marchon,
du sexe féminin, née hier à neuf heures du soir,
chez ses père et mère, fille de Jules Louis Marchon,
meunier, âgé de trente huit ans, et de Pauline Charlotte
Adèle Boudon, son épouse, âgée de vingt sept
ans, domiciliés de cette ville carrefour du Moulin Sablon numéro
six. — Les témoins
ont été les sieurs Cyr Augustin Charpentier grainetier,
âgé de quarante quatre ans et François Dominique
Gilbon propriétaire, agé de trente neuf ans, domiciliés
de cette ville. — Sur
la présentation de l’enfant, et sur la déclaration du
père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Etienne Auguste Decolange, adjoint délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:] J.
Marchon — Charpentier
Baudron — D. Gilbon — Decolange. — [(En marge:) Décédée
à Paris le 22.11.57 (paraphe)]”
|
Registre d’état
civil d’Étampes
(saisie Bernard Gineste, 2011)
|
XIXe
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Le moulin est figuré sur un plan
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Plan photographié donné par SV&SH
67 (sans référence)
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1876
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Le recensement
de 1876 trouve au moulin Sablon:
“Jules Louis Marchon, meunier, 41 ans — Pauline Marie
Boudon, sa femme, 30 ans — Juliette Marie
Valentine Marchon, sa fille, 11 ans —
Octavie André,
domestique, 18 ans — Maria
Chenier, domestique, 19 ans”.
|
Recensement de
1876, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (exploration
Bernard Gineste 2011).
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1881
|
Le moulin situé rue Basse-de-la-Foulerie (rue
Paul-Doumer), tenue par le meunier Denis, produit avec
ses quatre paires de meules, neuf sac de farine par jour.
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Marquis 96.
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1881
|
Le recensement
de 1881 trouve au n°5 de la place du Moulin Sablon: “Louis Emile Denize, meunier,
chef [de famille], 33 ans — Hélène
Madeleine Foiret, sa femme, 27 ans — Blanche
Denize, s afille 2 ans — Hélène Marie Denize, sa fille, 1 an — Emilie Berthe Denize, sa fille, 6 mois
— Marie Elisabeth Girault, domestique,
18 ans — Adèle Carré, domestique, 23 ans”. On trouve aussi un garde-moulin aux n°2, avec trois autres
familles: “Auguste Randouin, garde moulin, chef [de famille], 47 ans — Marie Delacour,
sa femme, 53 ans”.
|
Recensement de
1881, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
1886
|
Le recensement
de 1886 trouve au n°5 de la place du Moulin Sablon: “Louis Denise, meunier,
chef [de famille], 37 ans — Hélène
Foiret, sa femme, 32 ans — Blanche
Denise, son enfant, 6 ans — Hélène Denise, son enfant, 4 ans — Emilie Denise, son enfant, 2 ans — Marie Cailleaux, domestique, 19 ans”. On trouve aussi un garde-moulin aux n°2 et 4 de la Rue de
la Foulerie. Au n°2, avec deux autres familles:
“Louis Randouin, garde moulin, chef [de famille], 51 ans — Marie Delacour,
journalière, 57 ans”. Au n°4: “Alexandre Legros, garde moulin,
chef [de famille], 40 ans — Eloïse Huilerie,
couturière, sa femme, 38 ans — Laetitia Legros, son enfant, 6 ans — Arnaud Legros, son enfant, 3 ans — Léon Contrepois, parent, charcutier,
18 ans — Pauline Contrepois,
parente, domestqiue, 15 ans — Paul Contrepois, 12 ans”.
|
Recensement de
1886, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
1888
|
Le moulin Sablon est à louer en janvier 1888: “Étude
de Me Masson, notaire à Étampes. — A louer de suite,
le moulin Sablon. 4 paires de meules. — Mécanisme très
complet. — Près le marché et la gare. — S’adresser
à Me Masson.”
|
Abeille d’Étampes 77/1 p.4 (saisie B.G.
2001).
|
1891
|
Le recensement
de 1896 trouve au Moulin Sablon: “Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 40 ans — Marie Adèle Auger, son épouse, sans profession,
38 ans — Emile Marchon, son fils, 13 ans — Marguerite Marchon, sa fille, 8 ans
— Emilienne Hémery, domestique, 18 ans”.
|
Recensement de
1891, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
1896
|
Le recensement
de 1896 trouve au Moulin Sablon: “Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 45 ans — Hélène Auger, son épouse, sans profession,
36 ans — Emile Marchon, son fils, 18 ans — Marguerite Marchon, sa fille, 13 ans
— Léontine
Buisson, domestique, 27 ans”.
|
Recensement de
1896, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
1898
|
Le meunier
résidant au carrefour Sablon est Paul Marchon (qui
tient aussi à cette date le moulin Badran, tandis que Valentin
Marchon tient celui de Gérofosse et G. Marchon celui de Vaujouan)
|
État
des moulin de 1898, édition Gineste (ici)
|
1901
|
Le recensement
de 1901 trouve au Moulin Sablon: “Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], 50 ans — Hélène Augé, son épouse, sans profession,
41 ans — Emile Marchon, son enfant, 23 ans — Marguerite Marchon, son enfant, 18 ans — Augustine Paris,
sa mère [ou plutôt sa grand-mère?], 94 ans — Angèle Dubois, domestique, 20 ans”.
|
Recensement de
1901, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
vers 1901
|
Le moulin est photographié par Louis-Didier
des Gachons.
|
Carte L.-D. des G. n°175 première version
(scannée par Jean-Michel Rousseau, ci-dessus)
|
vers 1902
|
Le moulin est à nouveau photographié
par Louis-Didier des Gachons.
|
Carte L.-D. des G. n°175 deuxième version
(scannée par Jean-Michel Rousseau, ci-dessus).
|
1906
|
Le moulin apparaît sur une carte postale Neurdein.
|
Carte ND n°16 (Neurdein), scannée par Jean-Michel
Rousseau (ci-dessus).
|
1906
|
Le recensement
de 1906 trouve au Moulin Sablon: “Paul Marchon, meunier, patron, chef [de famille], né à
Etampes en 1850 — Hélène Auger,
son épouse, sans profession, née à Etampes en 1859
— Emile Marchon, leur fils, meunier
chez son père, né à Etampes en 1877 — Cécile Duquemel, domestique, née à Longjumeau en 1887”.
|
Recensement de
1906, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
|
1911-1920
|
L’Annuaire
de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes,
n’en cite aucun au carrefour du Moulin-Sablon de 1911 à 1916;
mais seulement à partir de 1920. Ce qui paraît indiquer
une période de cessation de l’activité meunière.
|
Annuaire
du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf,
1911, p. 454; 1912, p. 476; 1913, p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478;
1920, p. 478.
|
1913
|
Le moulin apparaît sur une carte postale Lévy.
|
Carte LL n°13 (Lévy), scannée par
Jean-Michel Rousseau (ci-dessus).
|
1918
|
Annonce
en octobre 1918. — “Mouture à façon de tout produit farineux. Moulin
Sablons, Etampes (S.-et-O.). Millérioux, propriétaire-directeur.”
|
Abeille d’Étampes
(26 octobre 1918), p. 4 (dont un scan ci-dessus)
|
1920-1936
|
L’Annuaire
de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes, “Millerioux, carrefour du Moulin-Sablon” de 1920
à 1936.
|
Annuaire
du département de Seine-et-Oise pour 1920-1921, Versailles,
Cerf, 1920, p. 478; 1922, p. 497; 1923, p. 497; 1928, Versailles, S.R.I.P., 1928, p. 659; 1929, p. 329; 1930,
p. 346; 1932, p. 44; 1933, p. 44; Étampes,
S.R.I.P., 1934, p. 44; 1935, p. 41; 1936-1937, p. 41. |
1921
|
Le recensement
de 1921 trouve dans le moulin: Constant Millerioux, meunier,
né en 1867 à Crésancy; son épouse Julia,
née en 1868 à Paris; leur fils Maurice Millerioux,
meunier du même moulin, né en 1895 à Boulogne-sur-Seine.
|
Archives
municipales: Dénombrement de la population de 1921, Carrefour
du Moulin-Sablon.
|
Vers 1930
|
Le moulin apparaît, crépi, sur une carte
postale La Cigogne
|
Carte La Cigogne (scannée par Jean-Michel Rousseau,
ci-dessus)
|
1935
|
“Du point de vue des achats, le premier meunier d’Étampes
est Millérioux (2.495 quintaux).”
|
Wingler, “Étampes
en 1935”, in Corpus Étampois
(cliquez
ici).
|
1937
|
Millérioux propriétaire du moulin.
|
Abeille d’Étampes ?? (? 1937), p.? (texte
photographié par SV&SH 67)
|
1937
|
“Incendie au Moulin Sablon. — le Moulin Sablon
est presque complètement détruit par le feu. Grâce
au dévouement magnifique des sapeurs-pompiers d’étampes,
sous la conduite de leur chef éminent M. Girard, l’aile
droite du moulin, qui comprend les appartements, a pu être
épargnée en partie. — La cause du sinistre est
pour l’instant, inconnue*. On sait seulement que
le feu a pris dans l’extrême coin gauche du moulin, dans
la partie supérieure du bâtiment. C’est M. Legendre,
boucher, rue Paul-Doumer qui, le premier, a donné l’alarme
jeudi, vers 5 heures du matin. Une demi-heure plus tard, le moulin
n’était plus qu’un brasier au milieu duquel nos braves sapeurs-pompiers
rivalisaient d’ardeur et de bravoure. — C’est miracle que les maisons
avoisinantes n’aient pas été atteintes. Seule la
boucherie Meyer et l’immeuble situé 26 bis rue Saint-Antoine
ont eu à souffrir du sinistre. Dans ce dernier immeubles, des
flammèches ont pénétré par une fenêtre
lucarne dans une chambre du 2e étage et ont mis le feu à
des hardes que les pompiers ont pu à temps évacuer.
— Ajoutons que dans
son affolement bien compréhensible, M. Millérioux,
propriétaire du moulin, a fait appel bien inutilement aux
pompiers de Versailles qui en ont été quittes pour le
dérangement. — Il n’y a, fort heureusement, aucun accident de personne
à déplorer; seuls les dégâts matériels
sont très importants et seront chiffrés ultérieurement;
le feu a trouvé en effet dans ce bâtiment de construction
ancienne, où le bois dominait, un aliment facile.
— Pour terminer,
disons que nous avons remarqué sur les lieux dès le
début, M. le Procureur de la République d’Étampes;
M. Camus, M. Viviani, M. Liger, M. le colonel d’aviation Patanchon
qui avait été alerté et qui envoya une pompe
et son équipe pour apporter leur aide à nos sapeurs. M.
l’adjudant de gendarmerie Jolly assurait en personne le service d’ordre
avec sa souriante fermeté.”
|
Abeille d’Étampes ?? (? 1937), p.?;
FG-ETL 113 (vers 1936); SV&SH 67 (avec une protographie
de l’article de l’Abeille)
* Note sur le contexte (B.G.). Les années
précédentes ont eu lieu plusieurs incendies
criminels ou tentatives, cf. Clément Wingler, “Étampes en 1935”, in Corpus Étampois
(cliquez ici), et notamment du moulin
Darnatal en 1935:
4 janvier [1935]
Tentative
d’incendie criminel de la maison du Dr. Camus, maire d’Étampes;
maison sise rue Saint-Antoine.
5 janvier
Tentative
d’incendie criminel du Grand Moulin de la rue Darnatal, exploité
par la Société Meunière de l’Ile-de-France.
Le 14 mai suivant, les enquêteurs arrêteront le
garde-moulin, Victor Dubois, 24 ans, déjà suspecté
dans une affaire semblable en 1933.
6 janvier
Incendie
criminel de la bonneterie Morin, rue Saint-Antoine. L’engin
incendiaire est identique à celui découvert, deux
jours plus tôt, au domicile du Dr Camus.
|
|
1950 env.
|
Le moulin apparaît sur une carte postale Rameau.
On y remarque que les combles ont disparu, n’ayant pas été
reconstruits.
|
Carte postale Rameau sans numéro (scannée
par Jean-Michel Rousseau)
|
? 1958
|
Un certain Gaston Dubreucq, conducteur de moulins,
habite rue Paul-Doumer: travaille-t-il au moulin Sablon? (On notera
qu’un certain Georges Dubreucq employé à la
meunerie Poisson à Morigny-Champigny est cité
comme membre d’un réseau de résistance dans cette commune).
|
Annuaire Le Familial (ici);
cf. pour Georges, G. Moneyron, Morigny-Champigny [site
web], ici, en ligne en 2001.
|
1969
|
Cliché
du moulin, toujours sans combles.
|
Bulletin
municipal
|
1970
env.
|
Démolition
du moulin Sablon.
|
FG-ETL
113
|
1975
|
Aménagement d’un square sur le site du moulin
Sablon: “Le square du Moulin du Sablon. On
parle de soirées musicales”.
|
Bulletin municipal n°19 (juin 1975), p. 22,
avec un clichédu nouveau square; n°22 (décembre
1976), pp. 27 et 29 (2 clichés, l’un de 1969, l’autre de
1975, le même que le précédent). |
2005
|
Le
square du moulin Sablon est rebaptisé square du Dr Jacques
Calley (1913-2005), membre du conseil municipal dès 1953,
conseiller général d’Étampes à trois
reprises (1958-1976), administrateur de l’établissement public
de santé Barthlémy-Durand, créateur de la Maison
de retraite du Petit-Saint-Mars. En février,
“les travaux entrepris dans le square du Moulin du Sablon sont
en phase d’achèvement. Le Conseil a validé la proposition
de le dénommer square Docteur Jacques-Calley.”
|
Étampes-Info
636 (18 février 2005) (ici), p. 7. On trouvera une Nécrologie de Jacques
Calley in Étampes-Info 631 (14 janvier 2005) (ici), p. 5.
|
2010
|
Le déversoir d’origine reste visible.
|
SV&SH 67
|
Chacun est appelé à contribuer à
cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 19 janvier 2011.
2e édition 30 avril 2011
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or
contribution welcome.
|