Le moulin Martin alias Badran inférieur
Renseignements disponibles
Ce
premier dossier est un peu sommaire et sera complété ultérieurement,
notamment pour tout ce qui concerne la période où le moulin
fut utilisé pour loger les prisonniers allemands..
Date
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Renseignements
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Sources
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XVIIIe s.
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Établissement
du moulin Badran inférieur.
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FG-ELP 15
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1768
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Mention du moulin.
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FG-ELP 15 alléguant
aux Archives municipales d’Étampes des “Huit registres d’impôt non cotés datés de
1759 à 1789.” |
1778
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Claude Dureuil,
chirugien-major de l’Hôtel-Dieu, est propriétaire
de l’un des moulins Badran.
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Marquis 103, sans
référence.
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? 1786
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? Construction du
moulin.
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SV&SH 60 sans
référence.
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1801
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Le moulin de Badran,
qui pour meunier et pour contribuable Dhuilly,
a deux roues, et peut produire 71,50 quintaux de
farine par jour pour les marchands et les négociants.
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État des
moulins, édition de 1801 (ici).
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1810
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Selon les renseignements
fournis par le maire au sous-préfet en vue de la constitution du
tribunal de commerce de Dourdan, Jacques Deslouis emploie deux ouvriers.
La valeur de sa production annuelle est de 18.000 franc (elle est aussi
prise en compte pour établir celle du propriétaire, qui tient
personnellement le moulin
supérieur, soit 18.000+18.000=36.000 franc), son capital de 30.000
franc, son revenu annuel de 3.000 franc. L’origine de sa fortune est ancienne
(il avait d’abord été porté “nouvelle”, ce qui
a été ensuite raturé). Il a 60 ans et 1 enfant. Il
est très actif et laborieux. Il peut se déplacer facilement à
Dourdan. A la question “Ses lumieres s’étendent-elles au delà de
sa profession? A-t-il reçu une education qui lui permette de
bien énoncer et de bien rediger ses idées?”, le maire ne répond pas (il répond seulement oui
dans 8 cas sur 22).
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État des
moulins, édition de 1810 (ici).
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1816
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Le moulin, appartenant
à Deslouis père, est tenu par Deslouis fils
et casse 450 sacs de grains par mois. Le revenu de 3000 francs (contre 2.640
pour le moulin supérieur) porté par la matrice primitive est
alors porté à 2587 francs (à
égalité avec le moulin suférieur).
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État des
moulins, édition de 1816 (ici).
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1817
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Le recensement de 1817 trouve
au n°2 de la rue Reverseleux: “Jacques Louis
Deslouis, meunier, 35 ans — Joséphinje
Flore Flizet, sa femme, 25 ans — Louis Adolphe Deslouis,
5 mois — Jean Chaudé,
garçon meunier, 19 ans — Julie Girault, domestique, 25 ans”.
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Recensement de 1817 conservé
aux Archives municipales d’Étampes (saisie
Bernard Gineste, 2011)
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? 1819
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? “Sans doute reconstruit” à cette
date.
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SV&SH 60 sans
référence.
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1822
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??
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État des
moulins, édition de 1822 (ici).
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1825
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Entièrement
détruit par un incendie mais réédifié la
même année.
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SV&SH 60 sans
référence.
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1830
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Le moulin Badran
(apparemment en comptant ses deux roues) appartenant à Pasquier
produit 400 sacs de farine par mois.
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État des
moulins, édition de 1830 (ici).
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1831
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Mention globale
du moulin Badran, qui a deux roues et emploie quatre ouvriers comme
appartenant à M. Pasquier.
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État des
moulins, édition de 1831 (ici).
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1834
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Le moulin Caroline
est mentionné comme ayant deux roues.
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État des
moulins, édition de 1834 (ici).
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1836
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Le recensement de 1836
trouve an n°5 de la rue Badran: “Caroline
François Pasquier, meunière, 40
ans — Pelagie Jousse, domestique,
46 ans — Therese Girard, domestique,
17 ans”. On remarquera qu’il n’y a pas alors de n°7.
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Recensement de 1836, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1838
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Le moulin Badran
inférieur, tout comme le moulin Badran supérieur, a une
rue, emploie deux ouvriers, fait de blé farine et appartient à
Caroline Pasquier. Le déversoir
et les vannes du moulin supérieur sont réglés
par arrêté prefectoral du 22 septembre 1815, approuvé
par le ministre de l’Intérieur le 26 aout 1816, tandis
que le moulin inférieur n’a
pas de déversoir, les vannes étant réglées
par arrêt de la Table de Marbre du 21 octobre 1779.
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État des
moulins, édition de 1838 (ici).
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1852
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Les deux moulins
Badran et celui de la Trinité sont propriété de
Doucet Pasquier, qui réside rue
du Haut-Pavé.
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État des
moulins, édition de 1852 (ici).
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1853
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Mise en vente des
deux moulins Badran et des biens afférents: “Annonces. — Etude
de Me Decolange, avoué à Etampes rue Saint-Antoine, n°17.
— Vente sur licitation entre majeurs et mineure, en l’audience des criées
du Tribunal de première instance séant à Etampes,
1° deux moulins appelés les moulins Badran situés à
Etampes, 2° une ferme située commune d’Avrainville, près
d’Arpajon; 3° et diverses maisons, pièces de terre, pré,
aunaie, vigne, le tout situé commune et terroir d’Étampes,
en quinze lots. — L’adjudication aura lieu le mardi vingt-quatre janvier
mil huit cent cinquante-quatre, onze heures du matin. — On fait savoir
à tous qu’il appartiendra que, en exécution 1° de la grosse
en forme exécutoire, signée, scellée et enregistrée,
d’un jugement contradictoirement rendu par le tribunal de première
instance séant à Etampes, le trente août mil huit
cent cinquante-trois, enregistré et signifié; — 2°et
de la grosse aussi en forme exécutoire, signée, scellée
et enregistrée, d’un deuxième jugement rendu contradictoirement
par le Tribunal civil de première instance séant à
Étampes, le vingt-neuf novembre mil huit cent cinquante-trois, enregistrée
et signifiée; — il sera, aux requête, poursuite et diligence
de madame Thérèse-Hortense Pasquier, épouse de
monsieur Nicolas-François Doucet, ancien meunier, propriétaire,
avec lequel elle demeure à Etampes, rue du Haut-Pavé, et
ce dernier comme l’assistant et autorisant; ladite dame au nom et comme
héritière pour moitié de madame Caroline Pasquier,
dame Lemet; ayant pour avoué Me Decolange; en présence, ou
eux dûment appelés, de 1° monsieur Pierre
Poingeau, ancien meunier, demeurant à Etampes, rue Badran, agissant
tant en son nom personnel, à cause des droits qu’il peut avoir
dans la succession de sa femme, que comme tuteur naturel et légal
de Pauline-Caroline Roingeau, sa fille mineure, issue de son mariage avec
la dame Constance-Emilie Pasquier, son épouse, décédée;
— 2° Monsieur Emile-Alexandre Roingeau fils, meunier,
demeurant à Etampes;— 3° Madame Emélie Roingeau,
épouse de monsieur Napoléon Lesage, meunier, avec lequel
elle demeure à Étampes, rue Badran, et ce dernier comme assistant
et autorisant son épouse; — Les dits sieur Roingeau fils, dame
Lesage et mineure Roingeau, seuls héritiers, chacun pour un tiers,
de madame Roingeau sus-nommée, leur mère; — Ayant pour avoué
Me Buchère; — 4° Et monsieur François-Martin Levol,
propriétaire à Dourdan (Seine-et-Oise), subrogé-tuteur
de ladite mineure Pauline-Caroline Roingeau, nommé à cette
fonction par délibération du conseil de famille de ladite
mineure, en date du vingt-un novembre mil huit cent cinquante-trois, enregistrée,
et qu’il a acceptée suivant délibération du vingt-huit
du même mois, aussi enregistrée; — procédé
les jour, lieu et heure ci-dessus indiqués, à la vente des
immeubles dont la désignation suit. — Désignation: — Immeubles
situés commune et terroir d’Etampes. — Premier lot. —
Deux moulins à eau appelés les moulins de Badran, situés
à Etampes, faubourg Saint-Martin, sur la rivière de la
Chalouette, composés de bâtiments d’exploitation et d’habitation,
et autres bâtiments accessoires, cour, vastes jardins plantés
d’arbres fruitiers et d’agrément, avec les droits de pente, chutes
d’eau et autre s qui s’y rattachent; ils peuvent former deux moulins
distincts qui se trouvent aujourd’hui en communication au moyen de portes
percées dans le mur séparatif, et qui les desservent tant
au rez-de-chaussée qu’au trois étages. — Le moulin supérieur
a son habitation dans un bâtiment [p.2] composé de plusieurs
pièces au rez-de-chaussée et au premier étage; le
moulin inférieur a également un bâtiment d’habitation
avec rez-de-chaussée et premier étage. Les deux moulins
ont des cours et des jardins distincts et séparés par
des clôtures en maçonnerie; magasins considérables
dans les deux établissements, écuries, remises, lavoirs,
etc. — Chaque moulin possède aussi ses chutes d’eau divisées,
et renferme des roues motrices et des mécanismes distincts et
qui fonctionnent séparément. — Tous les bâtiments
sont couverts en tuiles, à l’exception d’une faible partie en ardoises.
— Ces deux usines convertissent en farine environs treize cent cinquante
hectolitres de blé par mois. — Le tout tenant du midi à
la maison ci-après désignée et à plusieurs,
du nord à la rue Reverseleux, du couchant à la rue Badran,
et du levant la rue des Tessiers. — Sur la mise à prix : 120,000
fr. — Deuxième lot. — Une maison située à
Etampes, rue de Reverseleux, n°22; elle consiste, au rez-de-chaussée,
en plusieurs chambres et cuisine, trois chambres au premier étage,
grenier au-dessus, couvert en tuiles, corridors et escalier desservant
toute la maison, cave, cour dans laquelle est un appentis servant de bûcher,
lieux d’aisances, jardin planté d’arbres fruitiers et d’agrément
entouré de murs de tous les côtés; il a une porte
d’entrée sur la rue de Reverseleux; la petite porte qui communique
au jardin du moulin sera bouchée aux frais communs des propriétaires
contigus, et les murs de clôture mitoyens avec le premier lot. —
Le tout tenant par devant à la rue de Reverseleux, par derrière
le premier lot, d’un côté Chauvet, et d’autre le premier lot.
— Sur la mise à prix: 1600 fr. — Troisième lot. — Une
mason située à Etampes, rue du Pont-Reverseleux, n°6,
consistant, au rez-de-chaussée, en une chambre à feu ayant
vue et entrée sur la rue et sur la cour, grenier au-dessus couvert
en tuiles, petite cour à côté dans laquelle existe
une buanderie; le tout tient à la rue, par derrière au premier
lot, d’un côté à la veuve Chauvet, et d’autre à
Boivin. — Sur la mise à prix de: 600 fr. — Quatrième
lot. — Une maison, Cour-de-l’Ile, n°1er, en regard du pont d’Orléans,
au faubourg Saint-Martin d’Étampes, consistant, au rez-de-chaussée,
en une chambre à feu ayant vue et entrée sur la rue, grenier
au-dessus, petit appentis à côté ayant entrée
sur la rue, le tout couvert en tuiles, cave sous la maison dont l’entrée
est dans le jardin ci-après. — Jardin derrière ces bâtiments
ayant entrée par la rue de l’Ile, planté de treilles. —
le tout tient par devant la rue de l’Ile, par derrière les héritiers
de madame Limet, d’un côté sur la rivière Chalouette,
d’autre sur le cinquième lot. — Sur la mise à prix de:
800 fr.— Cinquième lot. — Une maison située
à ‘Etampes, rue du faubourg saint-Martin, cour de l’Ile, n°3,
près le pont d’orléans, consistant en une chambre au rez-de-chaussée,
ayant vue et entrée sur la rue, cabinet derrière, allée
courante à côté de la chambre, écurie par
derrière, grenier sur le tout, la couverture est en tuiles, jardin
à la suite. — Le tout tient par devant à la rue ou cour
de l’Ile, par derrière au premier lot, d’un côté au
quatrième lot, et d’autre à la veuve Langevin. — Sur la
mise à prix de: 700 fr. — Sixième lot.
— Douze ares soixante-seize centiares d’aunaie, terroir d’Etampes, champtier
du Gué-de-l’Avocat; tenant des deux longs à Caquet, d’un
bout monsieur de Saint-périer, d’autre la rivière. — Sur
la mise à prix de: 200 fr. — Septième lot.
— Trois ares dix-neuf centiares de pré-aunaie, sis au terroir d’Etampes,
en la prairie de Vauroux; tenant d’un long nord à monsieur de Bonnevaux,
d’autre long à Pierre Carnevilliers, d’un bout mondit sieur de
Bonnevaux, d’autre la rivière de Juineteau. — Sur la mise à
prix de: 90 fr. — Huitième lot. — Soixante-seize ares soixante
centiares de pré, situé en la prairie d’Etampes, au bas
du Petit-Saint-Mars, champtier de la Fontaine-du-Saule; tenant d’un long
monsieur Charpentier, d’autre levant le représentant Gudin et par
hache plusieurs, d’un bout à une sente, d’autre bout à plusieurs.
— Sur la mise à prix de: 1,800 fr. — Neuvième lot.
— Neuf ares cinquante-huit centiares de terre et vigne, au terroir d’Etampes,
lieu dit les Ridelles; tenant d’un long Narcisse Destouches, d’autre
Poussard, d’un bout à plusieurs, d’autre le chemin de Saint-Hilaire.
— Section A, numéros 2246, 2247. — Sur la mise à prix
de: 200 fr. — Dixième lot. — Six ares trente-huit centiares
de terre et vigne, terroir de saint-Martin d’Etampes, champtier des Cheveriaux;
tenant d’un côté Poussard, d’autre Bourdeau-Grégy,
d’un bout un meurger, d’autre le chemin de Pierre fitte. — Sur la mise
à prix de: 180 fr. — Onzième lot. — Trois ares
dix-neuf centiares de terre, au mêm eterroir, champtier des Preneuses;
tenant des deux longs Etienne Caquet, d’un bout monsieur de Saint-Périer,
d’autre bout la rivière de Chalouette. — Sur la mise à
prix de: 00 fr. — Douzième lot. — Trois ares dix-neuf centiares de terre, audit terroir, champtier
des Hautes-Glaces; tenant d’un long la veuve Girault, d’autre Henri
Armant ou son acquéreur, d’un bout Chauvet; d’autre bout Caille.
— Sur la mise à prix de: 50 fr. — Treizième lot.
— Neuf ares
cinquante-sept centiares de terre, même terroir, champtier des
Basses-Coutures, au-dessus du parc Dinant; tenant d’un côté
Jacques Chauvet, d’autre côté Alphonse Chauvet, des deux
bouts des sentes. — Sur la mise à prix de: 250 fr. — Quatorzième
lot. — Huit ares cinquante-un centiaires de terre, sis au terroir
de Saint-martin d’Etampes, chantier des Grands-Bois; tenant d’un bout
plusieurs, d’autre bout le chemin de Boutervilliers. — Sur la mise
à prix de: 250 fr. — Ferme d’Avrainville. — Quinzième lot. — Un corps
de ferme appelé La Prévôté, sise commune
d’Avrainville, près Arpajon, composée, savoir: — §
1er. — Bâtiments. — Les bâtiments nécessaires à
l’exploitation de la ferme de la Prevôté et à l’habitation
du fermier, distribués en cuisine, chambres et cabinets y attenant,
fournils, chambre au-dessus, greniers, granges, écuries, étables,
bergeries, poulaillers, toits à porcs et autres bâtiments
en dépendant, cour et jardin clos de murs, le tout contenant en
superficie quatre-vingt-six ares cinq centiares, et tenant à la
grande route, d’autre côté à l’église et
à la propriété de monsieur Pigalle, d’un bout par
devant à la rue et place devant l’église, et d’autre bout
par derrière sur le sieur Pierre Leroy. — § 2. — Terres
labourables. — La quantité de soixante-seize hectares huit ares
onze centiares de terre labourable, en dix-huit pièces, situées
sur les différents champtiers de la commune d’Avrainville, et
dont la désignation suit. — […] — Sur la mise à prix de:
150,000 fr. — [p.3] S’adresser, pour les renseignements: A Etampes, — 1°
En l’étude de Me Decolange, avoué poursuivant la vente,
rue Saint-Antoine, n°17. — 2° en celle de Me Buchère, avoué
présent à la vente, rue Saint-Jacques, n°5. — 3°
en celle de Me Beslay, notaire, rue Saint-Jacques, n°81. — 4° en
celle de Me Godin, notaire, rue de la Juiverie, n°23. — 5° en celle
de Me Fougeu, notaire, rue Saint-Antoine, n°25. — Fait et dressé
par l’avoué poursuivant soussigné. — A Étampes, le
vingt-trois décembre mil huit cent cinquante-trois. — Signé,
Decolange. — Ensuite est écrit: Enregistré à Étampes,
le vingt-trois décembre mil huit cent cinquante-trois, folio 53,
case 2. Reçu un franc plus dix centime pour le dixième. — Signé,
Perry.”
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Abeille d’Étampes
42/52 (24 décembre 1853), pp. 1-2.
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1856
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n°2 rue Reverseleux Jean Baptiste Félix
Masure garde moulin, 28 ans
Emilie Vaury femme Masure, sa femme, 19 ans
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1865
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Le 30 septembre, naissance
au moulin de la fille du meunier: “Du lundi deux octobre mil huit cent
soixante cinq, onze heures du matin. — Acte de naissance de Juliette
Marie Valentine Marchon, du sexe féminin, née avant-hier
à l’heure de midi, chez ses père et mère, fille de
Jules Louis Marchon, meunier, âgé de trente
ans, et de Pauline Charlotte Adèle Boudou, son épouse, âgée
de dix huit ans, domiciliés de cette ville rue Reverseleux. —
Les témoins ont été les sieurs Louis Anatole Dulit,
boulanger, âgé de vingt huit ans, et Cantien Marin, marchand
tailleur âgé de cinquante un ans, domiciliés de cette
ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement
délégué par le maire d’Etampes, après lecture
faite. — [Signé:] J. Marchon — Dulit Anatole —
Marin — Fred. Barré adj.. — [(En marge:) Par acte en date du
6 décembre 1898 célébré à la la mairie
de Paris 17e arrondissement, Marchon Juliette Marie Valentin a contracté
mariage avec Georges Amédée Alphonse Brousset. Pour mention,
le greffier (signature illisible)].”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
Signature de Jules Marchon en 1865
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1866
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Le 9 octobre, décès
de Doucet âgé de 80 ans: “Du mercredi dix octobre mil
huit cent soixante six, une heure de relevée. — Acte de décès
de Nicolas François Doucet, propriétaire,
âgé de quatre vingts ans, décédé
hier à onze heures du soir, en son domicile en cette ville, rue
du Haut-Pavé, natif d’Etampes, veuf de Thérèse
Hortense Pasquier, décédée à Etampes, fils
de Nicolas Doucet, décédé à Chitenay (Loir
et Cher) et de Marguerite Rose Bonté, décédée
à Étampes. — Les témoins ont été les
sieurs Etienne Auguste Decolange, propriétaire et membre du conseil
municipal, âgé de cinquante six ans, cousin du décédé,
et Pierre Roussilhe, agent de police, aussi âgé de cinquante
six ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec
nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement
délégué par le maire d’Etampes, après lecture
faite du présent et le décès constaté par
nous soussigné. — [Signé:] Decolange — Roussilhe — Fred.
Barré adj.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1866
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Dès
le 20 octobre, annonce de vente après décès: “Étude
de Me Hautefeuille, notaire à Étampes. — A vendre par
adjudication par suite de décès, en l’étude et
par le ministère de Me Hautefeuille, notaire à Étampes,
le dimanche 18 novembre 1866, à midi, trois moulins faisant de
blé farine, situés à Étampes, sur le rivière
de Chalouette, savoir: — le Moulin supérieur de Badran, ayant son
entrée sur la rue Badran; — le Moulin inférieur de Badran”,
ayant son entrée rue Reverseleux; — et le grand Moulin de la Trinité;
— ensemble le mécanisme connu sous la dénomination de prisée;
— une maison bourgeoise sise à Étampes, rue du Haut-Pavé,
N°27; — et sept pièces de terres sises terroir de Saint-Martin
d’Étampes. — La maison bourgeoise est libre de toute location;
les autres immeubles sont loués: — Le Moulin supérieur de
Badran, jusqu’au 1er juillet 1872, moyennant 5,750 fr. de loyers annuels;
— Le Moulin inférieur de Badran, jusqu’au 1er juillet 1872,
moyennant 5,250 fr. de loyers annuels; — Le grand Moulin de la Trinité,
jusqu’au 1er septembre 1872, moyennant 5,500 fr. de loyers annuels. —
Et les sept pièces de terre, pour une année expirant le 11
novembre 1867. — Tous ces biens appartiennent à la famille Doucet.
— Il sera accordé toutes facilités pour le paiement des prix.
— S’adresser, pour tous renseignements: à Me Hautefeuille, notaire
à Étampes, dépositaire du cahiers des charges et
des titres de propriété.”
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Abeille d’Étampes
55/42 (20 octobre 1866), p. 3, annonce signalée par Jean-Marc
Warembourg (dont un scan ci-dessus).
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1868
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Le 5 janvier, naissance
au moulin du fils aîné du meunier: “Du lundi six janvier mil
huit cent soixante huit, trois heures de relevé. — Acte de naissance
de Pierre Louis Jules Marchon, du sexe masculin, né hier à
dix heures du matin, chez ses père et mère, fille de Jules
Louis Marchon, meunier, âgé de trente deux ans, et de Pauline
Charlotte Adèle Boudou, son épouse, âgée de
vingt ans, domiciliés de cette ville, rue Reverseleux, numéro
deux. — Les témoins ont été les sieurs Louis Anatole
Dulit, boulanger, âgé de trente ans, et Ludovic Florimond Fortin,
libraire, âgé de trente un ans, domiciliés de cette
ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement
délégué par le maire d’Etampes, après lecture
faite. — [Signé:] A. Dulit — J. Marchon — Fortin — Fred. Barré adj.” |
Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
Signature de Jules Marchon en 1865
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1869
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Le 29 janvier, décès
au moulin en bas-âge du fils aîné du meunier: “Du jeudi premier février mil huit cent soixante neuf, heure
de midi. — Acte de décès
de Pierre Louis Jules Marchon, âgé d’un an, décédé
vendredi vingt neuf dernier à neuf heures du soir chez ses père
et mère, fils de Jules Louis Marchon, meunier âgé
de trente deux ans et de Pauline Charlotte Adèle Boudou, son épouse,
âgée de vingt un an, domiciliés de cette ville, rue Reverseleux,
numéro deux, —
Les témoins ont été le père de l’enfant décédé
et Joseph Zillet, agent de police, âgé de quarante neuf ans,
domicilié de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin frédéric
barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et
le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] Zillet — J. Marchon — Fred. Barré adj.”
|
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1869-1870
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Entre le 29 janvier 1869
et le 28 février 1870, Jules Marchon et sa femme quittent le moulin
Martin et s’installent au moulin Sablon.
|
Cf. notre page sur le
moulin Sablon.
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1878
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“Étude
de Me Léon Fontaine, avoué à Paris, rue du Quatre-Septembre,
n°2. — Vente au Palais de Justice, à Paris, le 24 août
1878, d’un moulin à eau sis à Étampes, dit : Moulin
Inférieur Badran. — Revenu annuel : 3.200 fr. Mise à prix
: 20.000 fr. — S’adresser: 1° à Me Fontaine, avoué;
2° Beaufour, syndic, rue du Château-d’Eau, 53; 3° Hautefeuille,
notaire à Étampes.”
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Abeille
??/? (?? (1878), p. (dont un fac-simile donné par Bodin Magot
50, saisi par B.G. en 2011).
|
1881
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Le moulin Badran
inférieur sur la Chalouette, rue Badran, a pour meunier Leroux. C’est un simple moulin
à eau qui avec ses deux paires de meules, produit cinq sacs de
farine par jour.
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Marquis
96.
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1881
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Les deux
moulins Badran “ne sont séparés
que par une cloison et forment deux locations distinctes; on les appelle
parfois moulins Caroline.”
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Marquis
103
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1886
|
Le recensement de 1886 trouve
le n°7 de la rue Badran trouve apparemment inhabité, puisqu’il
n’est même pas mentionné.
|
Recensement de 1891, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1890
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Le 1er juin, adjudication:
“Étude de Me Masson, notaire à Étampes, rue Saint-Jacques,
N°42. — Adjudication en l’étude, le dimanche 1er juin 1890,
à une heure, d’un moulin appelé le moulin inférieur
de Badran, sis à Étampes, rue Reverseleux, faubourg Saint-Martin,
propre à toute industrie, comprenant — un grand corps de
bâtiment renfermant le mécanisme. — Habitation séparée,
écurie, remise et autres dépendances. — Grand jardin entouré
de murs. — Contenance: 2100 mètres. — Ce moulin appartient à
M. Leroux. — S’adresser à Me Masson.”
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Coupure de presse
photographiée et reproduite par SV&SH 60 sans indication
d’origine, sans doute l’Abeille d’Étampes ou le Réveil
d’Étampes (texte saisi par B.G. en 2011).
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1891
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Le recensement de 1891 trouve
au n°7 de la rue Badran: “Clément Chauvet,
cultivateur, Chef [de famille], 56 ans — Marie Chauvet, fille, cultivatrice,
17 ans — Marthe Chauvet,
fille, cultivatrice, 15 ans.”
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Recensement de 1891, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1894
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Abeille d’Étampes,
du 3 novembre 1894
|
1896
|
Le recensement de 1896 trouve
au n°7 de la rue Badran apparemment inhabité, puisqu’il n’est
même pas mentionné.
|
Recensement de 1896, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1898
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Le meunier résidant
rue Badran est Paul Marchon mais sans doute seulement pour le
moulin Paysan (Badran supérieur) (Il tient aussi le moulin Sablon,
tandis que Valentin Marchon tient le moulin de Gérofosse et Gustave
Marchon celui de Vaujouan).
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État des
moulins, édition de 1898 (ici).
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1901
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Le recensement de 1901 trouve
au n°7 de la rue Badran apparemment inhabité, puisqu’il n’est
même pas mentionné.
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Recensement de 1901, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1906
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Le recensement de 1906 trouve
au n°7 de la rue Badran: “Edmond Jules Fournier, menuisier employé par Berthelot, chef [de famille], né
à Longpont en 1881 — Laurence Lejards, brocheuse employée par l’imprimerie
La Semeuse, née à Saint-Piat en 1885 — Gustave Vrain Lejards, surveillant employé
par Fourier, chef [de famille], né, né à Prunay le
Gillon en 1856 — Agnès Marie Héreau, épouse, journalière, née
à Chatainvilliers en 1857 — Valentine Lejards, fille, copiste employée par l’imprimerie
La Semeuse, née à Saint-Piat en 1883 — Emilie Jeanne Lejards, fille, couturière
employée par Foussadier, née à Etampes en 1891”. — Ce monsieur Fournier emménagera en 1917 au moulin Braban dont il devra
faire tourner la roue pendant toute la durée des hostilités.
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Recensement de 1906, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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Début XXe
s.
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Désigné
comme moulin Martin, parce que propriété d’un dénommé
Martin.
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FG-ELP 15 et 81 alléguant alléguant aux Archives
municipales d’Étampes les Registres des délibérations
municipales..
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1914
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Un détachement
de l’école d’aviation s’y installe. Le site est alors appelé
Quartier Princeveaux.
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FG-ELP 15 alléguant
alléguant aux Archives municipales
d’Étampes les Registres des délibérations municipales.
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Fin 1915-1919
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Le moulin sert de
logement pour les prisonniers de guerre allemands.
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FG-ELP 15 alléguant
alléguant aux Archives municipales
d’Étampes les Registres des délibérations municipales.
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1920
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Conseil municipal d’Étampes — Session de Novembre — 8e séance — Séance du mardi 28 décembre 1920 sous la présidence
de M. Marcel Bouilloux-Lafon maire d’Étampes — Sont présents: MM. Lescuyer, Lory, Gaucher, Berthelot,
Hervé, Marcel Duclos,Lanceleux, Richou, de Rosère, Gagneux,
Durocher, Fugère, Charron, Lacheny, Delton, Randon, David, Grenet;
M. Léauté arrive à cinq heures et demie. — M. Lanceleux reste secrétaire pour la session. [...] Moulin
Badran. — Ce moulin était occupé
pendant la guerre par des soldats; avant de servir de casernement, il n’était
pas en très bon état; c’est au point, nous dit M. Charron,
que son propriétaire voulait le mettre à bas! Après
le passage des troupes, c’est bien pis ; il ne tient plus debout du tout
et il se pourrait fort bien qu’un de ces beaux matins la Juine en emporte
ce qui peut être emporté. — Mais la propriétaire, Mme Bascle, a exigé
de la Ville, sa réparation; et comme il n’avait pas été
dressé d’état des lieux lors de la prise de possession, elle
a réclamé la somme de 34.000 francs. Pour échapper à
ce paiement, la Ville a acheté le moulin 20.000 francs et elle s’est
retournée vers l’intendance en lui réclamant la réparation
du moulin; mais l’Intendance n’offre que 14.600 francs; c’est trop peu. La
Ville va-t-elle donc lui intenter un procès? — M. Lory propose de mettre en vente le moulin, en faisant
bénéficier l’acheteur de l’indemnité offerte par l’intendance;
la Ville rentrerait dans ses 20.000 fracs, car il y a un très beau
jardin, attenant au moulin. — M. Jousset ne croit pas qu’on puisse le vendre à un prix
très élevé. — M. le Maire redoute des mécomptes si on intente un procès
et il place le Conseil devant les trois propositions suivantes: 1° mettre
en adjudication avec, pour 1’acheteur, les droits qu’a la Ville sur l’Intendance;
2° accepter l’offre de l’Intendance et vendre le moulin tel qu’il est;
3° faire un procès et vendre le moulin si l’occasion se présente.
— Le Conseil, assez embarrassé,
finit par charger M. le Maire de faire une nouvelle démarche auprès
de l’Intendance pour obtenir au moins une somme de 18.000 fr., ce qui n’est
pas énorme, vu les dégâts commis par les soldats et le
coût actuel des réparations.
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Abeille d’Étampes 110/1 (1er janvier
1921), p. 1 (saisie de B.G., octobre 2016)
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??
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Transformé
en résidence.
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Quand?
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Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 1er août 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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