Le moulin Paysan, alias Badran supérieur
Renseignements disponibles
Date
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Renseignements
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Sources
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1406
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Mention du
moulin Badran.
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Martin 2009
alléguant AD91 42H 1.
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1500
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Le censier de
chapitre de Notre-Dame mentionne deux maisons proche du moulin: “Cancian Araut, pour sa maison assise à Estampes les Vieilles
près le moullin Badran, tenant à... — Luy, pour sa maison assise audit lieu,
tenant d’une part à Jehan Carnevillier, aboutissant sur la grant
rue Sainct Martin.”
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Censier du chapitre
de Notre-Dame pour 1500, édition Gineste (à venir en
2011).
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1579
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Le 19 juillet, contrat de mariage
chez le notaire étampois d'un certain Antoine Badran avec une certaine
Catherine Raquillet.
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AD91 2E 53/4 (Voir si la minute
est conservée: 2E 66/22)
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??
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Aurait été
un moulin à fouler les draps.
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SV&SH
60 sans référence.
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1606
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Le moulin
appartient au prieuré de Saint-Martin d’Étampes.
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SV&SH
60 sans référence.
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1735
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“Au moulin à papier du sieur de Laplace situé
au dessûs du dit moulin à chamoix, la vanne montante a 29
pouces de hauteur sur 20 pouces de largeur. —
La vanne de decharge 29 pouces de hauteur sur
19 pouces de largeur. — La deuxieme vanne de decharge a 37 pouces de hauteur sur 15
pouces de largeur. [p.4]
— Pour ce que ce moulin
soit proportionné au precedent, la sol graviere et le chenet doivent
etre rabaissés de 9 pouces et la vanne montante ne doit avoir que
20 pouces de hauteur, et les deux vannes de decharge reduittes à
19 pouces de hauteur sans qu’il puisse tournéer les eaux bandées.
Il sera fait un deversoir à la berge de la dite riviere.”
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Archives nationales R4/952
(photographies de Karine Berthier, texte saisi par BG, 2012, ici)
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1760
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Le moulin
est qualifié “moulin à
papier.”
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FG-ELP
15 alléguant “un acte”;
SV&SH 60 (“au XVIIIe... un certain temps”) sans référence.
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1778
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Claude
Dureuil, chirugien-major de l’Hôtel-Dieu, est propriétaire
de l’un des moulins Badran.
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Marquis 103,
sans référence; Bodin-Magot 34 (sans référence,
avec une coquille,1718)
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1786
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Naissance à
Saint-Martin d’Étampes du futur meunier: “L’an mil sept cens
quatre vingt six le lundi quatrieme jour de decembre a été
baptisé par moi prêtre curé de Dimancheville et
vicaire de cette paroisse soussigné Nicolas François
né d’aujourd’hui de legitime mariage de Joseph Doucet marchand
farinier et de Marguerite Rose Bonté de cette paroisse ; le parein
Nicolas Bonté marchand farinier demeurant sur cette paroisse,
la marenne Scolastique Briere femme de Charles Leconte marchand aubergiste
demeurant paroisse Saint Basile de cette ville qui ont signés.
— [Signé:] Nicolas Bonté — Femme Leconte — G. Aubri vic.
St M. d’Etampes.”
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Registre paroissial
de saint-Martin d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1801
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Le moulin
de Badran, qui pour meunier et pour contribuable Dhuilly, a deux roues, et peut produire 71,50 quintaux de farine par jour pour les marchandes et les
négociants. Lors de son enquête sur les moulins d’Étampes
semble avoir eu une relation particulière avec deux meuniers dont
celui-ci, car il écrit dans une note informe: “Les citoyens Boivin Chevalier et Dhuilly sur l’invitation
du citoyen maire se sont determinés seulement à declarer
la quantité de farine que chacun de [sic] est susceptible de
faire par 24 heures. Ils croyent [sic] devoir observer qu’il y auroit
de certitude pour connoitre la farine que les autres roues sont susceptible
de faire pendant le même tems, d’adresser une circulaire que chaque
meunier liroit par laquelle ils seroient invités comme ils l’ont
été verbalement a faire la même declaration qui ne
peut être faite avec exactitude que par les jouissans de chaque
roue. — Le citoyen Boivin Chevalier declare
que sa roue journellement sans accident 7 sac de farine du poids de 32
— Le citoyen Dhuilly declare que ses 2
paires en font 12 par 24 heures et aussi sans interruption.”
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État
des moulins, édition de 1801 (ici).
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1808
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Le 11 juillet,
mariage à 28 ans de Doucet, déjà meunier, avec
la fille du meunier François Pasquier: “Du lundy onze juillet
mil huit cent huit, deux heures après midi — Acte de mariage
de sieur Nicolas François Doucet marchand meunier farinier
domicilié de cette ville y étant né paroisse Saint
Martin le quatre decembre mil sept cent quatre vingt six de legitime
mariage de Joseph Doucet marchand farinier domicilié à
Chithenay près Blois département de Loir et Cher, et de
Margueritte Rose Bonté décédée en cette
ville le dix floréal an treize [30 avril 1805], — et de Thereze
Hortance Pasquier, mineure domiciliée de cette ville, née
à Vierville departement d’Eure et Loir le vingt trois fevrier mil
sept cent quatre vingt dix du legitime mariage de sieur François
Pasquier marchand meunier et de Anne Madeleine Elisabeth Jousse son
epouse ses pere et mere domiciliés de cette ville. — Les actes preliminaires
sont 1° ceux de naissance sus dattés des contractans — 2°
celui aussi susdaté de décès de la mere du contractant
— 3° ceux de publications et de promesses du dit mariage faits en cette
ville les dix neuf et vingt sept juin dernier sans opposition ni empechement
— 4° le consentement au dit mariage donné par le pere du contractant,
par acte passé devant maître Risouett (?) et son confrere
notaires imperiaux à la residence de Blois le vingt sept mai dernier,
dument enregistré et legalisé. — Le pere et la mere de la
contractante presens et consentans au dit mariage — Les époux ont
déclaré prendre en mariage, l’un Thereze Hortance Pasquier,
l’autre Nicolas François Doucet — en presence du coté de
l’époux de Antoine Nicolas Bonté propriétaire agé
de soixante un ans oncle de l’epoux et de Jean Baptiste Hamouy agé
de trente trois ans coussin [sic] germain de l’époux, domiciliés
de cette ville ; du coté de l’épouse de Michel Pasquier
marchand de farine agé de quarante huit ans oncle de l’épouse,
de Jacques Etienne Gibaudant marchand fripier agé de trente huit
ans domiciliés de cette ville. — Après quoi moi Joseph Romanet
maire de la ville d’Etampes, lecture faite des actes susdatés dument
en forme, du chapitre six de la loi du vingt six ventose an onze, et du
present, j’ai prononcé au nom de la loi que les dits époux
etoient unis en mariage. — Et ont les époux, les pere et mere de
l’épouse et les témoins susnommés signés avec
nous. — [Signé:] Nicolas François Doucet — Therese Hortance
Pasquier — P. Pasquier jeune — Antoine Nicolas Bonte perre — Fr. Pasquier
— M. pasqueir — C. N. ?. Peigné — ??? Hardy — Et. Gibaudan
— Romanet.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1810
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Selon les
renseignements fournis par le maire au sous-préfet en vue de la
constitution du tribunal de commerce de Dourdan, François Pasquier
emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle est de 18.000
franc (mais il a été ajouté: 36.000 francs, en incluant
sans doute par là la valeur du moulin Badran inférieur, également de
18.000 francs, qui lui appartient aussi bien que tenu par Jacques Deslouis),
son capital de 36.000 franc, son revenu annuel de 3.600 franc. L'origine
de sa fortune est ancienne. Il a 45 ans et 3 enfants. Il est actif et laborieux.
Il peut se déplacer facilement à Dourdan. A la question “Ses lumieres s’étendent-elles
au delà de sa profession? A-t-il reçu une education
qui lui permette de bien énoncer et de bien rediger ses idées?”, le maire ne répond pas (il répond seulement oui
dans 8 cas sur 22).
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État
des moulins, édition de 1810 (ici).
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1811
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Le 19 février,
naissance de la deuxième fille du meunier, Caroline Pasquier,
qui donnera plus tard l’un de ses noms au moulin, celui de moulin
Caroline: “Du mercredi vingt fevrier mil huit cent onze, deux heures
après midi. — Acte de naissance de Caroline Adèle née
d’hier à onze heures du matin fille en légitime de Nicolas
François Doucet negociant et de Thérèse Hortense
Pasquier son épouse domiciliés de cette ville rue de la
Digue n°3. — Les témoins François Canivet maitre en
chirurgie agé de cinquante sept ans et de Jacques Philippe Loiseau
cordonnier agé de trente cinq ans, domiciliés de cette ville.
— Sur la requisition faite par le pere de l’enfant qui a signé avec
les temoins après lecture faite. — [Signé:] N. F . Doucet
Pasquier — Loiseau — Canivet — Constaté suivant la loi par moi
maire d’Etampes chevalier de l’empire membre de la legion d’honneur faisant
fonctions d’officier public de l’état civil soussigné. —
Romanet.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1813
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Le 11 août,
mariage d’une sœur du meunier: “Du mercredi
onze aout mil huit cent treize, deux heures de relevée. — Acte
de mariage de sieur Louis François Limet, negociant, domicilié
a Auvers, canton de la Ferté Aleps, arrondissement d’Etampes,
né a Etrechy, commune du dit arrondissement, le dix neuf mars
mil sept cent quatre vingt huit, du legitime mariage de sieur Jean François
Limet, maire de la dite commune d’Etrechy y demeurant, et de demoiselle
Marie Louise Lemaire son epouse. — et de demoiselle Françoise
Caroline Pasquier, domiciliée de cette ville, née à
Rouinville [sic], canton nord de Dourdan, arrondissement de Rambouillet
le vingt un messidor an trois, (neuf juillet mil sept cent quatre vingt
quinze), du legitime mariage de sieur François Pasquier, negociant,
et de demoiselle Anne Madeleine Elisabeth Jousse son epouse, domiciliés
de cette ville. — Les actes preliminaires sont 1° ceux susdatés
de naissances des contractans 2° les publications des promesses du
dit mariage faites tant en cette ville qu’en la commune d’Auvers les premier
et huit aout present mois, sans opposition ni empechement, ainsi qu’il resulte
du certificat du maire de la dite commune d’Auvers en date de ce jour.
— Les pères et mères des futurs presens et consentans au dit
mariage. — Les futurs ont declaré prendre en mariage l’un demoiselle
Françoise Caroline Pasquier, l’autre sieur Louis François Limet.
— En presence du coté du futur de sieur François Marie Limet
negociant, agé de vingt trois ans, domicilié à Paris
département de la Seine, rue Vivienne n° dix neuf et Lucien Hypolite
Limet marchand, agé de vingt un an domicilié à paris
même rue, et même numero, tous deux freres du futur. — Du coté
de la future les sieurs Michel Pasquier marchand de bled agé de cinquante
cinq ans, son oncle, et François Doucet, négociant agé
de vingt six ans son beau frere, à cause de demoiselle Therese Hortense
Pasquier, domiciliés en cette ville. — Apres quoi nous maire d’Etampes,
chevalier de la légion d’honneur, faisant fonction d’officier public
d’état civil, soussigné, lecture faite des actes susdatés,
dument en forme, du chapitre six, titre cinq du code napoléon,
nous avons prononcé au nom de la loi que les futurs étaient
unis en mariage. — Et ont les futurs, leurs peres et meres et les temoins
ci-dessus dénommés et qualifiés avec nous signé.
— [Signé:] F. C. Pasquier— Limet — Limet — M. L. Lemaire femme
Limet — Pasquier jeune — Jousse femme Pasquier — Pasquier— F. Doucet —
? Limet — ? Limet — ? Hamouy — Pasquier femme Doucet — ? Ser?? —
Romanet maire.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1816
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Le moulin,
appartenant à Pasquier jeune, et tenu par lui-même,
casse 450 sacs de grains par mois. Le revenu de 2640 francs (contre 3.000
franc pour le moulin inférieur) porté par la matrice primitive
est alors porté à 2587 francs (à égalité
avec le moulin inférieur).
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État
des moulins, édition de 1816 (ici).
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1817
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Le recensement de 1817
trouve au n°5 de la rue Badran: “François
Pasquier, négociant meunier, 51 ans —
Madeleine Jousse, sa femme, 45 ans — Constance Pasquier,
leur fille, 17 ans — Joseph Aubin, garçon meunier, 17
ans — Elisabeth Beaumont, domestique, 20 ans”.
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Recensement de 1817 conservé
aux Archives municipales d'Étampes (saisie
Bernard Gineste, 2011)
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1822
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??
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État
des moulins, édition de 1822 (ici).
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1830
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Le moulin
Badran (apparemment en comptant ses deux roues) appartenant à
Pasquier produit 400 sacs de farine par mois.
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État
des moulins, édition de 1830 (ici). |
1831
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Mention globale
du moulin Badran, qui a deux roues et emploie quatre ouvriers comme
appartenant à M. Pasquier.
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État
des moulins, édition de 1831 (ici).
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1834
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Mention globale
des deux moulins avec pour propriétaire Limet: les
deux tournants et les quatre ouvriers produisent pour Paris 1000 sacs
de farine par mois.
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État
des moulins, édition de 1834 (ici).
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1838
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Le moulin
Badran supérieur, tout comme le moulin Badran inférieur,
a une rue, emploie deux ouvriers, fait de blé farine et appartient
à Caroline Pasquier. Le déversoir et les vannes du moulin supérieur
sont réglés par arrêté prefectoral
du 22 septembre 1815, approuvé par le ministre de l’Intérieur
le 26 aout 1816, tandis que le moulin inférieur
n’a pas de déversoir, les
vannes étant réglées par arrêt de la Table
de Marbre du 21 octobre 1779.
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État
des moulins, édition de 1838 (ici). |
1852
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Les deux moulins
Badran et celui de la Trinité sont propriété de
Doucet Pasquier, qui réside
rue du Haut-Pavé.
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État
des moulins, édition de 1852 (ici).
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1853
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Mise en vente
des deux moulins Badran et des biens afférents: “Annonces. — Etude de Me Decolange, avoué à Etampes
rue Saint-Antoine, n°17. — Vente sur licitation entre majeurs
et mineure, en l’audience des criées du Tribunal de première
instance séant à Etampes, 1° deux moulins appelés
les moulins Badran situés à Etampes, 2° une ferme
située commune d’Avrainville, près d’Arpajon; 3°
et diverses maisons, pièces de terre, pré, aunaie, vigne,
le tout situé commune et terroir d’Étampes, en quinze
lots. — L’adjudication aura lieu le mardi vingt-quatre janvier mil huit
cent cinquante-quatre, onze heures du matin. — On fait savoir à
tous qu’il appartiendra que, en exécution 1° de la grosse en
forme exécutoire, signée, scellée et enregistrée,
d’un jugement contradictoirement rendu par le tribunal de première
instance séant à Etampes, le trente août mil huit
cent cinquante-trois, enregistré et signifié; — 2°et
de la grosse aussi en forme exécutoire, signée, scellée
et enregistrée, d’un deuxième jugement rendu contradictoirement
par le Tribunal civil de première instance séant à
Étampes, le vingt-neuf novembre mil huit cent cinquante-trois,
enregistrée et signifiée; — il sera, aux requête,
poursuite et diligence de madame Thérèse-Hortense Pasquier,
épouse de monsieur Nicolas-François Doucet, ancien meunier,
propriétaire, avec lequel elle demeure à Etampes, rue
du Haut-Pavé, et ce dernier comme l’assistant et autorisant; ladite
dame au nom et comme héritière pour moitié de madame
Caroline Pasquier, dame Lemet; ayant pour avoué Me Decolange;
en présence, ou eux dûment appelés, de 1° monsieur
Pierre Poingeau, ancien meunier, demeurant à
Etampes, rue Badran, agissant tant en son nom personnel, à cause
des droits qu’il peut avoir dans la succession de sa femme, que comme tuteur
naturel et légal de Pauline-Caroline Roingeau, sa fille mineure,
issue de son mariage avec la dame Constance-Emilie Pasquier, son épouse,
décédée; — 2° Monsieur Emile-Alexandre
Roingeau fils, meunier, demeurant à Etampes;— 3° Madame
Emélie Roingeau, épouse de monsieur Napoléon
Lesage, meunier, avec lequel elle demeure à Étampes,
rue Badran, et ce dernier comme assistant et autorisant son épouse;
— Les dits sieur Roingeau fils, dame Lesage et mineure Roingeau, seuls
héritiers, chacun pour un tiers, de madame Roingeau sus-nommée,
leur mère; — Ayant pour avoué Me Buchère; — 4°
Et monsieur François-Martin Levol, propriétaire à
Dourdan (Seine-et-Oise), subrogé-tuteur de ladite mineure Pauline-Caroline
Roingeau, nommé à cette fonction par délibération
du conseil de famille de ladite mineure, en date du vingt-un novembre
mil huit cent cinquante-trois, enregistrée, et qu’il a acceptée
suivant délibération du vingt-huit du même mois,
aussi enregistrée; — procédé les jour, lieu et heure
ci-dessus indiqués, à la vente des immeubles dont la désignation
suit. — Désignation: — Immeubles situés commune et terroir
d’Etampes. — Premier lot. — Deux moulins à eau appelés
les moulins de Badran, situés à Etampes, faubourg Saint-Martin,
sur la rivière de la Chalouette, composés de bâtiments
d’exploitation et d’habitation, et autres bâtiments accessoires,
cour, vastes jardins plantés d’arbres fruitiers et d’agrément,
avec les droits de pente, chutes d’eau et autre s qui s’y rattachent;
ils peuvent former deux moulins distincts qui se trouvent aujourd’hui
en communication au moyen de portes percées dans le mur séparatif,
et qui les desservent tant au rez-de-chaussée qu’au trois étages.
— Le moulin supérieur a son habitation dans un bâtiment
[p.2] composé de plusieurs pièces au rez-de-chaussée
et au premier étage; le moulin inférieur a également
un bâtiment d’habitation avec rez-de-chaussée et premier
étage. Les deux moulins ont des cours et des jardins distincts
et séparés par des clôtures en maçonnerie;
magasins considérables dans les deux établissements,
écuries, remises, lavoirs, etc. — Chaque moulin possède
aussi ses chutes d’eau divisées, et renferme des roues motrices
et des mécanismes distincts et qui fonctionnent séparément.
— Tous les bâtiments sont couverts en tuiles, à l’exception
d’une faible partie en ardoises. — Ces deux usines convertissent en farine
environs treize cent cinquante hectolitres de blé par mois. — Le
tout tenant du midi à la maison ci-après désignée
et à plusieurs, du nord à la rue Reverseleux, du couchant
à la rue Badran, et du levant la rue des Tessiers. — Sur la mise
à prix : 120,000 fr. — Deuxième lot. — Une maison
située à Etampes, rue de Reverseleux, n°22; elle consiste,
au rez-de-chaussée, en plusieurs chambres et cuisine, trois chambres
au premier étage, grenier au-dessus, couvert en tuiles, corridors
et escalier desservant toute la maison, cave, cour dans laquelle est
un appentis servant de bûcher, lieux d’aisances, jardin planté
d’arbres fruitiers et d’agrément entouré de murs de tous
les côtés; il a une porte d’entrée sur la rue de
Reverseleux; la petite porte qui communique au jardin du moulin sera bouchée
aux frais communs des propriétaires contigus, et les murs de clôture
mitoyens avec le premier lot. — Le tout tenant par devant à
la rue de Reverseleux, par derrière le premier lot, d’un côté
Chauvet, et d’autre le premier lot. — Sur la mise à prix: 1600 fr.
— Troisième lot. — Une mason située à Etampes,
rue du Pont-Reverseleux, n°6, consistant, au rez-de-chaussée,
en une chambre à feu ayant vue et entrée sur la rue et
sur la cour, grenier au-dessus couvert en tuiles, petite cour à
côté dans laquelle existe une buanderie; le tout tient à
la rue, par derrière au premier lot, d’un côté à
la veuve Chauvet, et d’autre à Boivin. — Sur la mise à prix
de: 600 fr. — Quatrième lot. — Une maison, Cour-de-l’Ile,
n°1er, en regard du pont d’Orléans, au faubourg Saint-Martin
d’Étampes, consistant, au rez-de-chaussée, en une chambre
à feu ayant vue et entrée sur la rue, grenier au-dessus,
petit appentis à côté ayant entrée sur la rue,
le tout couvert en tuiles, cave sous la maison dont l’entrée est
dans le jardin ci-après. — Jardin derrière ces bâtiments
ayant entrée par la rue de l’Ile, planté de treilles.
— le tout tient par devant la rue de l’Ile, par derrière les héritiers
de madame Limet, d’un côté sur la rivière Chalouette,
d’autre sur le cinquième lot. — Sur la mise à prix de:
800 fr.— Cinquième lot. — Une maison située
à ‘Etampes, rue du faubourg saint-Martin, cour de l’Ile, n°3,
près le pont d’orléans, consistant en une chambre au rez-de-chaussée,
ayant vue et entrée sur la rue, cabinet derrière, allée
courante à côté de la chambre, écurie par
derrière, grenier sur le tout, la couverture est en tuiles,
jardin à la suite. — Le tout tient par devant à la rue
ou cour de l’Ile, par derrière au premier lot, d’un côté
au quatrième lot, et d’autre à la veuve Langevin. — Sur
la mise à prix de: 700 fr. — Sixième lot.
— Douze ares soixante-seize centiares d’aunaie, terroir d’Etampes,
champtier du Gué-de-l’Avocat; tenant des deux longs à Caquet,
d’un bout monsieur de Saint-périer, d’autre la rivière.
— Sur la mise à prix de: 200 fr. — Septième lot.
— Trois ares dix-neuf centiares de pré-aunaie, sis au terroir d’Etampes,
en la prairie de Vauroux; tenant d’un long nord à monsieur de
Bonnevaux, d’autre long à Pierre Carnevilliers, d’un bout mondit
sieur de Bonnevaux, d’autre la rivière de Juineteau. — Sur la
mise à prix de: 90 fr. — Huitième lot.
— Soixante-seize ares soixante centiares de pré, situé
en la prairie d’Etampes, au bas du Petit-Saint-Mars, champtier de la
Fontaine-du-Saule; tenant d’un long monsieur Charpentier, d’autre levant
le représentant Gudin et par hache plusieurs, d’un bout à
une sente, d’autre bout à plusieurs. — Sur la mise à prix
de: 1,800 fr. — Neuvième lot. — Neuf ares cinquante-huit
centiares de terre et vigne, au terroir d’Etampes, lieu dit les Ridelles;
tenant d’un long Narcisse Destouches, d’autre Poussard, d’un bout à
plusieurs, d’autre le chemin de Saint-Hilaire. — Section A, numéros
2246, 2247. — Sur la mise à prix de: 200 fr. — Dixième
lot. — Six ares trente-huit centiares de terre et vigne, terroir de
saint-Martin d’Etampes, champtier des Cheveriaux; tenant d’un côté
Poussard, d’autre Bourdeau-Grégy, d’un bout un meurger, d’autre
le chemin de Pierre fitte. — Sur la mise à prix de: 180 fr. — Onzième
lot. — Trois ares dix-neuf centiares de terre, au mêm eterroir,
champtier des Preneuses; tenant des deux longs Etienne Caquet, d’un bout
monsieur de Saint-Périer, d’autre bout la rivière de Chalouette.
— Sur la mise à prix de: 00 fr. — Douzième lot. — Trois ares dix-neuf centiares de terre,
audit terroir, champtier des Hautes-Glaces; tenant d’un long la veuve
Girault, d’autre Henri Armant ou son acquéreur, d’un bout Chauvet;
d’autre bout Caille. — Sur la mise à prix de: 50 fr. — Treizième
lot. — Neuf ares cinquante-sept centiares de terre, même terroir,
champtier des Basses-Coutures, au-dessus du parc Dinant; tenant d’un
côté Jacques Chauvet, d’autre côté Alphonse
Chauvet, des deux bouts des sentes. — Sur la mise à prix de: 250
fr. — Quatorzième lot. — Huit ares cinquante-un centiaires
de terre, sis au terroir de Saint-martin d’Etampes, chantier des Grands-Bois;
tenant d’un bout plusieurs, d’autre bout le chemin de Boutervilliers.
— Sur la mise à prix de: 250 fr. — Ferme d’Avrainville. — Quinzième lot. — Un corps
de ferme appelé La Prévôté, sise commune
d’Avrainville, près Arpajon, composée, savoir: — §
1er. — Bâtiments. — Les bâtiments nécessaires à
l’exploitation de la ferme de la Prevôté et à l’habitation
du fermier, distribués en cuisine, chambres et cabinets y attenant,
fournils, chambre au-dessus, greniers, granges, écuries, étables,
bergeries, poulaillers, toits à porcs et autres bâtiments
en dépendant, cour et jardin clos de murs, le tout contenant en
superficie quatre-vingt-six ares cinq centiares, et tenant à la
grande route, d’autre côté à l’église et à
la propriété de monsieur Pigalle, d’un bout par devant
à la rue et place devant l’église, et d’autre bout par
derrière sur le sieur Pierre Leroy. — § 2. — Terres labourables.
— La quantité de soixante-seize hectares huit ares onze centiares
de terre labourable, en dix-huit pièces, situées sur les
différents champtiers de la commune d’Avrainville, et dont la désignation
suit. — […] — Sur la mise à prix de: 150,000 fr. — [p.3] S’adresser,
pour les renseignements: A Etampes, — 1° En l’étude de Me Decolange,
avoué poursuivant la vente, rue Saint-Antoine, n°17. — 2°
en celle de Me Buchère, avoué présent à la
vente, rue Saint-Jacques, n°5. — 3° en celle de Me Beslay, notaire,
rue Saint-Jacques, n°81. — 4° en celle de Me Godin, notaire, rue
de la Juiverie, n°23. — 5° en celle de Me Fougeu, notaire, rue Saint-Antoine,
n°25. — Fait et dressé par l’avoué poursuivant soussigné.
— A Étampes, le vingt-trois décembre mil huit cent cinquante-trois.
— Signé, Decolange. — Ensuite est écrit: Enregistré
à Étampes, le vingt-trois décembre mil huit cent
cinquante-trois, folio 53, case 2. Reçu un franc plus dix centime
pour le dixième. — Signé, Perry.”
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Abeille d’Étampes
42/52 (24 décembre 1853), pp. 1-2.
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1856
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Le recensement de 1856
trouve au n°7 de la rue Badran: “Eugène
Boucher, meunier, 48 ans — Rose Virginie Bonneau
femme Bouché, sa femme, 47 ans — Adelaïde
Rose Devestre, domestique, 42 ans — Ferdinand Henry
Filou, commis marchand de grains 19 ans”. On trouve
au n°2 de la rue Reverseleux “Jean
Baptiste Félix Masure, garde moulin, 28 ans — Emilie Vaury femme Masure, sa femme, 19 ans.”
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Recensement de 1856
conservé aux Archives municipales d'Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1861
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Le recensement de 1856
trouve au n°5 de la rue Badran: “Eugène
Boucher, meunier, 53 ans — Rose Bonneau femme Bouché,
sa femme, 51 ans — Doré ??, garde moulin,
21 ans — Alexandrine Laurent domestique, 22 ans.”
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Recensement de 1861
conservé aux Archives municipales d'Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1866
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Le 9 octobre, décès de Doucet âgé
de 80 ans: “Du mercredi dix octobre mil huit cent soixante six,
une heure de relevée. — Acte de décès de
Nicolas François Doucet, propriétaire,
âgé de quatre vingts ans, décédé
hier à onze heures du soir, en son domicile en cette ville, rue
du Haut-Pavé, natif d’Etampes, veuf de Thérèse
Hortense Pasquier, décédée à Etampes,
fils de Nicolas Doucet, décédé à Chitenay
(Loir et Cher) et de Marguerite Rose Bonté, décédée
à Étampes. — Les témoins ont été
les sieurs Etienne Auguste Decolange, propriétaire et membre
du conseil municipal, âgé de cinquante six ans, cousin
du décédé, et Pierre Roussilhe, agent de police,
aussi âgé de cinquante six ans, domiciliés
de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric
Barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent
et le décès constaté par nous soussigné.
— [Signé:] Decolange — Roussilhe — Fred. Barré adj.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1866
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Dès le 20 octobre, annonce de vente après
décès: “Étude de Me Hautefeuille, notaire à
Étampes. — A vendre par adjudication par suite de décès,
en l’étude et par le ministère de Me Hautefeuille, notaire
à Étampes, le dimanche 18 novembre 1866, à midi,
trois moulins faisant de blé farine, situés à
Étampes, sur le rivière de Chalouette, savoir: — le Moulin
supérieur de Badran, ayant son entrée sur la rue Badran;
— le Moulin inférieur de Badran”, ayant son entrée rue
Reverseleux; — et le grand Moulin de la Trinité; — ensemble le
mécanisme connu sous la dénomination de prisée;
— une maison bourgeoise sise à Étampes, rue du Haut-Pavé,
N°27; — et sept pièces de terres sises terroir de Saint-Martin
d’Étampes. — La maison bourgeoise est libre de toute location;
les autres immeubles sont loués: — Le Moulin supérieur
de Badran, jusqu’au 1er juillet 1872, moyennant 5,750 fr. de loyers
annuels; — Le Moulin inférieur de Badran, jusqu’au 1er
juillet 1872, moyennant 5,250 fr. de loyers annuels; — Le grand Moulin
de la Trinité, jusqu’au 1er septembre 1872, moyennant 5,500 fr.
de loyers annuels. — Et les sept pièces de terre, pour une année
expirant le 11 novembre 1867. — Tous ces biens appartiennent à
la famille Doucet. — Il sera accordé toutes facilités
pour le paiement des prix. — S’adresser, pour tous renseignements: à
Me Hautefeuille, notaire à Étampes, dépositaire
du cahiers des charges et des titres de propriété.”
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Abeille d’Étampes 55/42 (20 octobre 1866),
p. 3, annonce signalée par Jean-Marc Warembourg (dont un scan
ci-dessus).
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1870
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Le 23 mars, le
moulin est vendu par M. et Mme Gilquin à M. et Mme Martin.
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Acte de vente,
collection privée.
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1872
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Le samedi 7 décembre,
naissance de deux fils jumeaux du meunier (meunier du moulin Badran inférieur,
ou supérieur?): “Du samedi sept décembre
mil huit cent soixante douze, deux heures de relevée. — Acte
de naissance de Joseph Augustin Rebiffé, du sexe masculin, né
ce jour à quatre heures du matin chez ses père et mère,
fils de Louis Emile Rebiffé, meunier, âgé
de trente-deux ans, et de Agathe Patry son épouse, âgée
de trente ans, domiciliés de cette ville rue Badran. — Les témoins
ont été les sieurs Ernest Charles Houdoin, huissier audiencier
âgé de quarante-neuf ans et Adolphe Moreau, meunier (1), âgé
de trente-trois ans, domiciliés de cette ville. — Sur la représentation
de l'enfant et sur la déclaration du père d'icelui qui a,
ainsi que les témoins, signé avec nous Michel Amable Bouvard,
adjoint délégué par le maire d'Etampes, après
lecture faite. [Signé:] Ernest Houdouin — E. Rebiffé — A.
Moreau — Bouvard adj.” — “Du samedi sept décembre
mil huit cent soixante douze, deux heures de relevée. — Acte de naissance
de Joseph Gabriel Rebiffé, du sexe masculin, né ce jour à
quatre heures du matin chez ses père et mère, fils de Louis
Emile Rebiffé, meunier, âgé de trente-deux ans,
et de Agathe Patry son épouse, âgée de trente ans, domiciliés
de cette ville rue Badran. — Les témoins ont été les
sieurs Ernest Charles Houdoin, huissier audiencier âgé de
quarante-neuf ans et Adolphe Moreau, meunier (1),
âgé de trente-trois ans, domiciliés de cette ville.
— Sur la représentation de l'enfant et sur la déclaration
du père d'icelui qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué par
le maire d'Etampes, après lecture faite. [Signé:] A. Moreau
— E. Rebiffé — Ernest Houdouin — Bouvard adj.”
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Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
(1)
Adolphe Moreau était meunier du moulin ??? (signalé comme
meunier à Étampes par les Annuaires du département
de Seine-et-Oise de 1865 à 1880, mais il ne l'est palus en
1881, puisque Léon Marquis ne le cite pas.)
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1877
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Le 28 octobre, naissance
au moulin d'un fils du meunier: “Du lundi vingt neuf octobre mil huit
cent soixante dix sept, onze heures du matin. — Acte de naissance
de Emile Paul Etienne Marchon, du sexe masculin, né hier à
trois heures trente minutes du soir, chez ses père et mère,
fils de Paul Marchon, meunier, âgé de vingt sept ans,
et de Marie Adèle Hélène Auger, son épouse,
âgée de dix huit ans, domiciliés de cette ville rue
Badran numéro cinq. — Les témoins ont été
les sieurs François Etienne Gagneux, propriétaire, âgé
de soixante quatre ans, bisaïeul maternel de l'enfant, et Gustave Marchon,
aussi propriétaire, âgé de quarante deux ans, [raturé:
grand] oncle paternel du dit enfant, tous deux membres du conseil municipal
et domiciliés de cette ville. — Sur la présentation de
l'enfant, et sur la déclaration du père d'icelle qui a, ainsi
que les témoins, signé avec nous Etienne Auguste Decolange,
adjoint délégué par le maire d'Etampes, après
lecture faite. — [Signé:] P. Marchon — Gagneux —
Marchon — Decolange. — [(En marge:) Décédé
à Etampes le 21 septembre 1956 (signature illisible)]”
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Registre de l'état
civil d'Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1881
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Le moulin
Badran supérieur sur la Chalouette, rue Badran, a pour meunier
Couteau. C’est un simple moulin à eau qui
avec ses deux paires de meules, produit six sacs de farine par jour.
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Marquis 96
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1881
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Les deux moulins Badran “ne sont
séparés que par une cloison et forment deux locations
distinctes; on les appelle parfois moulins Caroline.”
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Marquis 103; FG-ELP 15.
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1881
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Le recensement de 1891
trouve au n°5 apparemment inoccupé puisqu'il n'est pas mentionné,
mais au n°7, confondu apparemment avec le n°5: “Paul Marchon, meunier, chef de famille,
31 ans — Marie Auger, femme,
22 ans — Emile Marchin, fils, 4 ans — Octavie Moufle, domestique, 15 ans”.
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Recensement de 1881,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1882
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Le 29 mai, naissance
au moulin d'une fille du meunier: “L'an mil huit cent quatre vingt deux,
le onze septembre à dix heures du matin. Par devant nous Louis
Martial Hautefeuille, premier adjoint spécialement délégué
par le maire de la ville d'Etampes, officier de l'état civil de
la dite ville, arrondissement d'Etampes, département de Seine et
Oise, a comparu le sieur Paul Marchon, meunier, âgé
de trente un ans, domicilié de cette ville rue Badran numéro
sept, lequel nous a présenté une enfant du sexe féminin
qu'il nous a dit être née hier à une heure du matin
en son domicile de lui et de Hélène Marie Adèle Auger,
son épouse, âgée de vingt-deux ans, avec laquelle il
demeure et à laquelle enfant il a donné les prénoms
de Marguerite Pauline Emilie. Lesdites déclaration et présentation
faites en présence des sieurs Charles Auguste Dujoncquoy, âgé
de quarante ans, et Georges Eugène Alcide Dujoncquoy, âgé
de vingt neuf ans, tous deux négociant et domiciliés en cette
ville. Et ont le déclarant et les témoins signé le présent
acte avec nous adjoint susnommé après lecture faite. —
[Signé:] Eug. Dujoncquoy — P. Marchon — Aug. Dujoncquoy —
Hautefeuille. — [(En marge:) Décédée le 12 février
1961 à Domléger (Somme). Le 9.9.1961. Le greffier (Signature
illisible)]”
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Registre de l'état
civil d'Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
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1886
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Le recensement de 1886
trouve au n°5 de la rue Badran: “Louis Stanislas
Cuit, journalier, vivant seul, 69 ans — Pierre Cantien Brosses, propriétaire,
vivant seul, 82 ans”.
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Recensement de 1886,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1891
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Le recensement de 1891
trouve au n°5 de la rue Badran le garde moulin qui résidait
en 1886 au n°9, c'est-àdire au moulin Baildar: “Félix Nabot, garde moulin, chef [de famille], 45 ans — Louise Launay, épouse, sans
profession, 44 ans — Gustave Nabot, fils, mécanicien, 22 ans — Théodore Nabot, fils, bijoutier,
16 ans — Hélène
Nabot, enfant, 11 ans”.
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Recensement de 1891,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1896
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Le recensement de 1896
trouve au n°5 de la rue Badran: “Félix
Nabot, garde moulin, 50 ans — Louise Launay, épouse, 49 ans — Théodore
Nabot, enfant, 21 ans — Hélène Nabot, enfant, couturière, 16 ans
— Clara Nabot,
sœur, sans profession, 57 ans”. Le meunier habite au n°6: “Paul Marchon,
meunier, chef [de famille], 35 ans — Hélène Auger, femme, 25 ans — Emile Marchon, enfant, 8 ans — Marguerite Marchon, enfant, 3 ans — Octavie Moufle, domestique, 19 ans”.
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Recensement de 1896,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1898
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Le meunier
résidant rue Badran est toujours Paul Marchon (qui tient
aussi le moulin Sablon, tandis que Valentin Marchon tient le moulin
de Gérofosse et Gustave Marchon celui de Vaujouan).
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État
des moulins, édition de 1898 (ici).
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1901
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Le recensement de 1901
trouve au n°5 de la rue Badran: “Félix
Nabot, garde moulin, 55 ans — Louise Launay, épouse, sans profession,
54 ans”.
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Recensement de 1901,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1906
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Le recensement de 1906
trouve au n°5 de la rue Badran: “Félix
Nabot, garde moulin, employé par Marchon,
chef [de famille], né à Etampes en 1845 — Louise Launay, épouse, sans profession,
née à Etampes en 1846 — Théodore Nabot, rogneur employé par l'imprimerie
La Semeuse, fils, né à Etampes en 1874
— Louise Grazon,
belle fille, sans profession, née à Condé en 1872”.
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Recensement de 1906,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1911-1914
|
L’Annuaire de
Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes, cite
“Marchon (E.), rue de Badran”
de 1911 à 1914; après cette date, à partir de 1916,
l’Annuaire ne mentionne plus de meunier à cette adresse.
|
Annuaire du département
de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, 1911 p. 454; 1912, p.
476; 1913, p. 478; 1914, p. 182; 1916, p. 478.
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1915
|
La ville ayant
besoin de locaux pour abriter des aviateurs autant que des prisonniers
allemands passe une convention avec plusieurs meuniers, dont “madame
Aglaé Colombe Gatineau, propriétaire à
Paris, boulevard Diderot, veuve Léon Antoine
Martin, M. Pierre Saulnier, avocat à la cour d’appel
et madame Claire Martin, son épouse, demeurant ensemble
à Paris, boulevard Saint-Germain 27, propriétaire du moulin
Badran ou moulin supérieur Badran”.
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Archives Municipales,
Délibérations du Conseil municipal, 1915, p.
143 (saisie B.G., source signalée
par FG-ELP 15).
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1920
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“Conseil municipal d’Étampes
— Session de
novembre — 8e
séance —
Séance du mardi 28 décembre 1920 — Sous la présidence de M. Marcel Bouilloux-Lafont
maire d’Etampes —
[...] Moulin Badran. —
Ce moulin était occupé pendant la guerre par des soldats; avant
de servir de casernement il n’était pas en très bon état;
c’est au point, nous dit M. Charron, que son propriétaire voulait
le mettre à bas! Après le passage des troupes, c’est bien pis;
il ne tient plus debout du tout et il se pourrait fort bien qu’un de ces
beaux matins la Juine en emportât ce qui peut être emporté.
— Mais la propriétaire,
Mme Bascle, a exigé de la ville, sa réparation;
et comme il n’avait pas été dressé d’état des
lieux lors de la prise de possession, elle a réclamé la somme
de 34 000 francs. Pour échapper à ce paiement, la ville
a acheté le moulin 20 000 francs et s’est retournée vers
l’Intendance en lui réclamant la réparation du moulin: mais
l’Intendance n’offre que 14 600 francs; c’est trop peu. La ville va-t-elle
donc lui intenter un procès? — M. Lory propose de mettre en vente le moulin, en faisant
bénéficier l’acheteur de l’indemnité offerte par l’Intendance;
la ville rentrerait dans ses 20 000 francs, car il y a un très
beau jardin, attenant au moulin. —
M. Jousset ne croit pas qu’on puisse le vendre à un prix très
élevé. —
Monsieur le Maire redoute des mécomptes si on attente un procès
et il place le Conseil devant les trois propositions suivantes: 1° mettre
en adjudication avec, pour l’acheteur les droits qu’a la ville sur l’Intendance;
2° accepter l’offre de l’Intendance et vendre le moulin tel qu’il est;
3° faire un procès et vendre le moulin si l’occasion se présente.
— Le Conseil, assez
embarrassé, finit par chargé [sic] M. le Maire de faire une
nouvelle démarche auprès de l’Intendance pour obtenir au moins
une somme de 18 000 fr., ce qui n’est pas énorme, vu les dégâts
commis par les soldats et le coût actuel des réparations. [...]”
|
L’Abeille d’Étampes
(1er janvier 1921) (repéré et saisi par Bernard Métivier,
qui note que les comptres-rendus de l'Abeille sont plus précis détaillés
que ceux qui sont portés dans le Registre des délibérations
municipales)
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1922
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“Registre des délibérations
du Conseil municipal — Session
de février — Séance
du 4 avril 1922 — L’an mil
neuf cent vingt deux, le mardi 4 avril, à quatorze heures, le Conseil
municipal dûment convoqué, s’est réuni sous la présidence
de Monsieur Auguste Lescuyer, premier adjoint faisant fonction de Maire
en l’absence de ce dernier. […] Huis-clos. — Question du logement à Etampes— Monsieur le Président indique
à l’assemblée que Messieurs Pavard et Mausset, pères
respectivement de huit et neuf enfants, demeurant à Etampes, rue Saint-Martin,
56, lui ont adressé une pétition dans laquelle ils font part
au Conseil de ce qu’ils sont menacés d’être expulsés
de leur logement pour le 25 décembre; ils demandent à la ville
de vouloir bien leur procurer des logements pour eux et leur nombreuse famille.
— Il indique en
autre que Monsieur Dufayet gardien du moulin Badran, appartenant
à la ville et qui doit prochainement mis en adjudication, lui a écrit
pour l’aviser de ce qu’il ne trouvait pas de logement, et ne quitterait
pas le moulin, invoquant d’ailleurs à son profit le bénéfice
de la prorogation légale de guerre; — Monsieur le Président craint que cette situation
ne vienne mettre obstacle à la vente du moulin; il ajoute que la
question du logement lui paraît insoluble. — Monsieur Léauté préconise l’achat
d’immeubles ou l’aménagement des deux étages. [...]
[p. 184] Acquisition du moulin Badran. — Monsieur le Président expose au Conseil que, dans
le compromis du 30 septembre 1920, préalable à la réalisation
par acte authentique de la vente du moulin Badran par les consorts Bascle
à la ville d’Etampes, il a été stipulé que le
prix de vingt mille francs serait payable aux vendeurs aussitôt les
formalités de transcription et de purge remplies avec intérêts
au taux légal à compter du 1er octobre 1920: le compromis
est revêtu de l’approbation préfectorale en date du 15 mars
1921. Or, par quittance des 31 décembre 1921 et 7 janvier 1922, les
consorts Bascle ont reconnu avoir reçu de la ville
d’Etampes: — 1°). la somme
de vingt mille francs, prix principal de la vente, — 2°). celle de six cent onze francs
10 centimes pour intérêts de ce prix du 15 mai 1921 au 25 décembre
de la même année, date à laquelle la somme était
à leur disposition. —
Monsieur le Président précise qu’il est encore dû aux
consorts Bascle les intérêts du prix du 1er octobre 1920 au
14 mai 1921, soit six cent vingt-quatre francs et demande à l’assemblée
l’autorisation de payer cette somme. — Le Conseil, après en avoir délibéré,
et à l’unanimité: —
Décide que ladite somme de six cent vingt-quatre francs sera
payée aux consorts Bascle sur le reliquat du crédit
de 23 000 francs figurant sous l’article 114 du budget ordinaire de
1921, « Acquisition du moulin Badran inférieur »
reliquat qui sera compris au budget additionnel de 1922 aux restes
à payer. — [En marge:
Vu et approuvé, Versailles, le 28 avril 1922. P. le Préfet,
le secrétaire gal délégué. Signé Connat]
[...]” |
Registre des délibérations
du Conseil municipal. Session de février. Séance du 4 avril
1922, pp. 183-184 (repéré et saisi par Bernard Métivier,
2012)
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1924
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Le 30 mai le moulin
est vendu par MMes Veuve Martin et Veuve Saulnier à
M. et Mme Fournier. |
Acte de vente, collection privée.
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1938
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Le moulin
est déclassé.
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FG-ELP 15
alléguant AD91 7S 49.
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? 1942
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Le moulin
aurait cessé de fonctionner à cette date.
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SV&SH
59 sans référence.
|
??
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Dècès
de Fournier. Le moulin passe à sa fille Estelle
Constance Fournier épouse Jean Sudour,
marchand de volailles au Puiset (Eure-et-Loir). |
cf. infra.
|
??
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Dècès
d’Estelle Constance Fournier épouse Sudour; le
moulin passe à Jeannine Marie Sudour épouse
Bellanger.
|
cf. infra.
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2000
|
Le 15 mars, le
moulin est vendu par madame Jeannine Marie Sudour épouse
Bellanger à Daniel et Marie-Hélène
Percy. |
Acte de vente, collection privée.
|
2003
|
Il reste l’emplacement
et l’axe de la grande roue.
|
FG-ELP 15.
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Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 18 mai 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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