| Le moulin Baildar, alias Matran Renseignements disponibles 
                                                                         
                                                                        
                                               
       
 
 
                                  
                                  
                                  | Date 
 | Renseignements 
 | Sources 
 |  
                 | 1735 
 | “Au    moulin à chamois au dessûs du precedent [=moulin à papier du sieur Charbonel], la vanne montante a 15 pouces ½ de hauteur sur 31 pouces
  de largeur. La vanne de decharge a 17 pouces ½ de hauteur sur 28
pouces  de largeur. — Il est
à  propos de rehausser la vanne montante  du dit moulin à la
hauteur de 20 pouces, de la retrecir à 23  pouces, et la vanne de
decharge sera de 19 pouces de hauteur sans qu’il puisse  tourner les eaux
bandées.” 
 | Archives nationales R4/952
  (photographies  de Karine Berthier, texte saisi par BG, 2012, ici) 
 |  
                                      | vers  1738 
 | Construction 
     de  ce  moulin    qui  aurait d’abord servi au traitement des peaux. 
 | SV&SH
    60  (sans    référence) 
 |  
                                 | 1777 
 | Le 29 avril,
   mariage     à Saint-Gilles du frère du meunier, “L’an mil
 sept  cent soixante     dix  sept, le vingt   neuf avril, après la
 publication  des trois   bans  par  trois dimanches   consecutifs, au prosne
 de nos messes  paroissiales,     sçavoir  les treize,   vingt et
vingt  sept present  mois, tant pour     l’époux quepour l’épouse,
   sans qu’il se soit trouvé     aucun empeschement, soit civil soit
 canonique,   n’y [sic] opposition quelconque,    les fiançailles
 prealablement celebrés   [sic] en  la   maniere accoutumée,
 ont êté mariés   et ont reçus  de nous, après
 avoir pris leurs consentement mutuels,   la benediction  nuptiale, pour
François  Hardy, maitre tailleur d’habits,   fils majeur  de François
Hardy mesureur  de grains, et de deffunte  Marie  Michelle  Le Vassor ses
pere et mere, le dit époux  de fait et de droit  de cette  paroisse
d’une part. — et Michelle Haitre,  fille majeure  de deffunt  Louis  Haitre,
en son vivant mesureur de grains  et de Marie Bellanger  ses pere et  mere,
la ditte épouse de fait et de droit de cette paroisse   d’autre  part.
— et ont assisté au dit mariage du côté   de l’époux
 François Hardy son pere; de             Jean   Baptiste Hardy
 son frère.  — du côté de l’épouse   Marie Bellanger
 famme de Louis  Gilles Haitre son frere, de Jean Paumier  son cousin. —
lesquels  temoins  nous ont certifiés des ages, domiciles,   liberté
et catholicité   des parties, ainsi qu’au désir   de l’ordonnance,
et ont signés   avec nous ainsi que plusieurs autres   parents et
amis à l’exception   de Marie Bellanger qui a declaré   ne
le sçavoir. — [Signé:]   Marie Michelle Haitre — Pierre François
  Hardy — Hardy — Jean Baptiste   Hardy — Etienne Hardy — François
Hardy   — Hardy Clere — Louis Gille   Haitre — Jean Paumier — Antoine Paumier
— Louis   Sulpice Billard — Louis   Paumier — Meslan — Jeanne Haitre — Genevieve
Haitre   — J. Heirne — Marie   Suzanne Hardy — Marie Louise Peroteaus — Doches
curé.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                  | 1778 
 | Le moulin
  appartient      à                 Jean-Baptiste  Hardy. 
 | Marquis
 103               (sans référence);
Martin   17 |  
                                 | 1778 
 | Le 27 
juillet        1778,   naissance et baptême à Saint-Gilles d’un
fils du   meunier:    “Aujourd’hui   vingt sept juillet mil sept cent soixante
 dix   huit a êté    par   nous curé soussigné
baptisé    François Jean   Baptiste,   né de ce jour,
fils de Jean   Baptiste Hardi, mesureur   de grains,   et de Marie
Margueritte Vincent   son épouse. Le parain   François  Hardi
oncle de l’enfant,  la mareine Catherine Vincent tante   de l’enfant,  lesquels
ont signés   avec nous. — [Signé:]  Marie   Catherine Vincent
 — François   Hardy — Doches curé.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                 | 1779 
 | Le 17 juillet 
   baptême        à saint-Gilles d’une fille du meunier: 
 “Aujourd’huy  dix sept  juillet      mil sept cent soixante dix neuf a ete 
 par nous, prestre  curé  soussigné,      baptisé Marie 
 Margueritte, née  d’hier,  fille de Jean  Baptiste    Hardi, marchand 
 de bled, et de  Marie Margueritte  Vincent son épouse.    Le parain
 Pierre Charles  Vezard, la mareine  Marie Suzanne  Hardy quiont signés 
   avec nous.  — [Signé:] Marie Suzane Hardy  — Pierre Charles Vezard 
 — Doches curé.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                 | 1781 
 | Le 7 novembre,
    baptême       à Saint-Gilles d’une fille du meunier: “Aujourd’huy
 sept novembre      mil sept    cent quatre vingt un a êté par
nous,  prestre curé       de cette paroisse soussigné, baptisé
 Marie Louise Julie,       née   d’hier, fille de Jean Baptiste
Hardy  marchand de bled       et de Marie  Margueritte Vincent son épouse.
 Le parain François       Hardy grand  pere de l’enfant, la maraine
Margueritte  Cheneviere femme    de   Charles Vincent  grand mere de l’enfant,
lesquels ont  déclarés       ne sçavoir  signer, de
ce requis suivant  l’ordonnance. — [Signé:]       Doches curé.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                 | 1783 
 | Le 22 janvier,
    naissance      et  baptême à Saint-Gilles d’une fille du meunier:  “Aujourd’huy      vingt deux janvier mil sept cent quatre vingt
   trois a été     baptisée,   par nous prêtre
vicaire   de cette paroisse soussigné,     Catherine   Victoire, née
  d’hyer du legitime mariage de Jean  Baptiste   Hardy   marchand de bled,
  et de Marie Marguerite Vincent. Le parain Pierre  François   Hardy
  oncle paternel de l’enfant, la mareine Louise Catherine  Constance femme
  Louis Lelievre, qui ont signé avec nous. — [Signé:]  L. C.
 Constance  — P. F. Hardy — Hardy vicaire.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                 | 1784 
 | Le 28 février, 
       naissance    et baptême à Saint-Gilles d’un fils du meunier:   “Aujourd’huy  
vingt  huit février mil sept cent quatre vingt quatre   a êté
      baptisé, par nous prestre curé de cette   paroisse soussigné,
      Jean Baptiste, né de ce jour du legitime   mariage de Jean
 Baptiste     Hardy marchand de bled, et de Marie Margueritte   Vincent
 son épouse.     Le parain Pierre Minier assisté de sa  mere
 qui a signé,  la   maraine Marie Victoire Emelie Dupety, assisté
   de sa sœur ainée    qui a signé, et la mere du parain, le
 parain   et la maraine aiant  declarés   ne le sçavoir. —
[Signé:]    Dosne femme Mignier  — Dupety — Doches   curé.” 
 | Registre
 paroissial      de  Saint-Gilles   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 
 |  
                                      | 1786 
 | Le 
moulin    est   équipé        d’une meunerie. 
 | SV&SH
    60  (sans    référence) 
 |  
                  | 1787 
 | Le 30 mars 1787, reconnaissance
   de dette par une boulanger de Saint-Martin au meunier: “Cautionnement rapporté le 4 aoust 1787. — 30 mars 1787. — Par devant Louis Alexis
   Goupy notaire royal garde nottes et garde scel à Estampes soussigné
               — Fut presente Françoise Elizabeth
   Moullé veuve de deffunt Jean Baptiste Themin boullanger demeurante
   à Estampes fauxbourg et paroisse Saint Martin, — Laquelle s’est par ces presentes renduë et constituée
   caution et repondante du sieur Antoine Louis Themin son fils marchand
boullanger    demeurante au dit Estampes [raturé : susdits fauxbourg
et] paroisse   de Saint [(le mot suivant écrit sur:) Martin] Bazile,
envers sieur               Jean Baptiste Hardy marchand meunier et farinier
demeurant   mêmes faubourg et paroisse Saint Martin de cette ville
à ce  present et acceptant pour raison et jusqu’à concurrence
de la somme  de huit cens quatre vingt huit livres, duës au dit sieur
Hardy pour fournitures de marchandises de farines faittes au dit Themin du
passé jusqu’à ce jour, laquelle somme de huit cens quatre vingt
huit livres, que la ditte veuve Themin reconnoit être bien et legitimement
düe au dit sieur Hardy, icelle veuve Themin promet et s’oblige en son
propre et privé nom payer au dit sieur Hardy en sa demeure en cette
ville ou au porteur des presentes à la première requisition
du dit sieur Hardy, à peine de tous dépens, dommages et intérets,
 le tout sans préjudice et indépendamment d’autres dûs
 au dit sieur hardy, suivant les titres qu’il a entre les mains à
l’encontre  du dit Antoine Louis Themin et sa femme, et sans innover ny prejudicier
à  iceux, dans lesquelles autres créances et dûs le dit
sieur Hardy  demeure consors, et dont acte, promettant et obligeant et renonçant.
 Ce fait et passé à Estampes en l’étude le trente mars
 mil sept cens quatre vingt sept, en presence des sieurs Claude Antoine Mauneau
 marchand bourrelier, et Eloy Caré maître menuisier, tous deux
 demeurant au dit Estampes temoins qui ont avec le dit sieur Hardy signé
 et a la ditte veuve Themin declaré ne savoir ecrire ny signer de
ce  enquise suivant l’ordonnance.             — Approuvé
 la rature de trois mots comme inutiles. [Signé:] Jean Baptiste Hardy — Caré — Mauneau [paraphe] — Goupy [paraphe].
               — [En bas à droite, en petit
caractères:]   Reçu de monsieur Hardy, huit livres dix sols,
pour contrats et droits   des presentes. [Paraphe]. — [Dans la marge gauche,   verticalement:] Contrôlé
à Estampes le trente mars 1787.   Reçu six livres quinze sols.
[Signé:] Lavallery.”
 
 | AD91 2E 48/208 (cote signalée
   par Michel Martin; saisie de Bernard Gineste, 2012) 
 
   Signature du meunier en 1787
 
 |  
                                      | 1790 
 | Cité
     moulin                Beldard. 
 | FG-ELP 
  15  alléguant         Archives municipales 1G 2 
 |  
                                   | 1796-1864 
 | Pièces
      relatives      au moulin Baildar sur la Chalouette. 
 | Archives municipales d’Étampes,              3O D9   (inventaire de Clément Wingler). |  
                         | 1797 
 | Le 4 juillet, Jean-Baptiste 
      Hardy meunier au moulin de Baildar assiste à la sépulture 
    de  son frère Étienne aussi meunier (apparemment au moulin 
   inférieur  de la Trinité, dont la veuve Hardy est meunière 
   en 1801): “Aujourd’huy  seize messidor l’an cinq de la republique française 
   une et indivisible  [4 juillet 1797], en la maison commune et par devant 
  moy officier public soussigné. — Est comparu Eloy Desfonds demeurant 
  cloitre Notre Dame lequel m’a declaré que le jour d’hier, faubourg 
  du midy, etait decedé Etienne Hardy meunier, natif de cette commune 
  agé de trente sept ans et demy, époux de Marie Scolastique 
 Vincent.             — D’après
  laquelle declaration moy officier public me suis transporté audit
 domicile et après m’etre assuré du dit decés j’ay dressé 
  le present acte en presence du dit Eloy Desfonds declarant, de Pierre François 
  Hardy tailleur place Saint Gilles, de Jean Baptiste Hardy au moulin Baildard
     faubourg du midy, freres du decedé, et de Etienne Hardy fils
du   decedé,   témoins qui ont signé avec moy. — [Signé:]
  Etienne Hardy  fils — Hardy aisné — J. B.te Hardy — Desfonds — ???
  adj.” 
 | Registre d’État
     civil     d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
                  | 1800 
 | Le 29 juin, mariage de 
la  fille  du meunier avec le fils d’un meunier de Saint-Chéron: “Aujourd’hui dix messidor an huit de la république française
   [dimanche 29 juin 1800], au lieu désigné pour la réunion
   des citoyens et destiné à la célébration des
  décadis, par devant nous maire provisoire d’Etampes assisté
  de notre secrétaire a été fait le présent acte
  de mariage. — Entre
Alexis   Joseph Laperche âgé de vingt deux ans né à
Bryères   le Chatel, arrondissement de Corbeil, fils de Alexis Joseph
Laperche, meunier   farinier, et de Margueritte Hautefeuille, demeurant au
moulin de Miregaudon   commune de Saint Cheron du ci-devant district de Dourdan. — Et Marie-Louise-Julie Hardy, âgée
  de dix-huit ans, née et demeurante en cette commune, fille mineure
  de Jean Baptiste Hardy meunier, et de Marie Margueritte Vincent. — Les témoins du côté
   de l’épouse sont 1° avec son pere sus-dénommé,
 Jean  Baptiste Laperche, son cousin germain laboureur au Val Saint Germain
 à  Sainte Julienne, 2° Paul François Brisset son ami,
tailleur  demeurant  à Etampes, tous deux majeurs. — Les témoins du côté
 de l’épouse sont,  outre son dit pere qui a déclaré
consentir le mariage de sa  fille mineure, 1° Pierre François
Hardy tailleur, 2° François  Hardy mesureur, tous deux ses oncles,
majeurs, domiciliés de cette  commune. — Les actes préliminaires  du present
mariage sont ceux 1° de naissance des contractans, savoir celui du contractant,
en date du six juin mil sept cents soixante dix huit extrait des registres
de la commmune de Bryeres le Chatel, et celui de la contractante en date
du sept nomvembre mil sept cent quatre vingt un, extrait des registres de
la commune de la ci-devant paroisse de Saint-Gilles de cette commune. — 2° l’acte de publication et promesse
 de mariage des dits contractans fait, publié et affiché, aux
 termes de la loi, tant en cette commune, que dans celle de Saint Cheron,
en date des quatre et cinq du present mois, et auxquels il n’est survenu
à ma connaissance aucune opposition ni empêchement au dit mariage,
ainsi qu’il résulte du certificat du citoyen Fournier maire de la
dite commune de Saint Cheron. — Les contractans ont fait à haute et intelligible voix
la déclaration suivante, savoir le contractant: Je déclare
prendre Marie-Louise-Julie Hardy en mariage. — Et la contractante: Je déclare  prendre Alexis Joseph
Laperche en mariage. - D’après lesquelles déclarations  nous
avons déclaré au nom de la loi, que les susdits, Alexis  Joseph
Laperche et Marie Louise Julie Hardy étaient unis en mariage. — Et ont les dits époux et témoins
  sus-désignés signé avec nous et notre secrétaire. — [Signé:] A. J. Laperche — M. L. J. Hardy — A. J. Laperche — Hardy — J. B. Laperche — J. Bte Hardy — F. Hardy —
   Brisel (?) — Petit
maire — Petit s.” 
 | Registre d’État 
  civil      d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2012). 
 |  
                                   | 1801 
 | Le moulin 
  appelé        tantôt              Baildar et tantôt 
              Matran     est   tenu par Jean-Baptiste   Hardy, 
  propriétaire exploitant.     Il   n’a qu’une roue et peut produire 
   22,75 quintaux de farine par jour    pour  les négociants et les 
 marchands. 
 | État 
   des   moulins     de  1801, édition Gineste (ici) 
 |  
                                 | 1806 
 | Le 28 avril,
   mariage     de  Jean-Baptiste   Hardy fils: “Du lundi vingt huit avril
mil   huit cent    six,  une heure après   midi. — Acte de mariage
de Jean   Baptiste Hardy,    mineur,  domicilié de  cette ville, y
né   paroisse Saint-Basile    le vingt  huit février   mil
sept cent quatre   vingt quatre du legitime    mariage  de Jean Baptiste
  Hardy, meunier   farinier en cette ville    et de Marie  Margueritte
Vincent   son épouse   — et de Anne Angelique    Hamouy, domiciliée
  en cette   ville chez   son pere, y née  paroisse  de Saint Basile
 le vingt neuf  juillet  mil sept cent quatre vingt  sept du  legitime mariage
 de Jean Baptiste  Hamouy,   meunier farinier, et de deffunte  Anne Bonté
 son épouse  décédée     en cette  ville le vingt
 six messidor an treize.  — Les actes préliminaires      sont 1°
 ceux sus-datés  de naissance  des contractans, 2°     celui aussi
 sus-daté de décès   de la mere de la contractante,
     3° ceux de publication des promesses du  dit mariage faits en cette
    ville  les treize et vingt de ce mois sans opposition,  4° les pere
  et  mere du contractant, et le pere de la contractante presents  et consentant
    au mariage de leurs dits enfans mineurs. — Les époux   ont declaré
     prendre en mariage l’un Anne Angelique Hamouy, l’autre   Jean Baptiste
  Hardy.   — en présence du côté de l’époux  
de   Pierre François   Hardy tailleur son oncle âgé de
cinquante     six ans domicilié   de cette ville, et de Jean Joseph
Mellotier  marchand   à Orleans,  son beau-frere âgé
de trente deux  ans. — du  côté  de l’épouse, de Louis
Antoine Gabriel  Hamouy, proprietaire,  son oncle,   âgé de
soixante trois ans,  et de Romain Pierre Guettard,  meunier   farinier, son
cousin germain, âgé    de trente un ans, domiciliés 
 de cette ville. — Après quoi,    moi maire de la ville d’Etampes,
lecture   faite des actes sus datés    dûment en forme, du chapitre
six de  la loi du vingt six ventose an   onze et du present, j’ai prononcé
au  nom de la loi que les dits  époux  étaient unis en mariage.
—  Et ont les dits époux,  leurs pere  et mere et temoins susnommés
  signé avec nous.  — [Signé:]  Anne Angelique Hamouy — Hamouy
 Bonté — J. Bte Hardy — Gble Hardy —J. J. Mellottée — Hardy
?? — Hamouy — Guettard Hamouy — Nicolas Bonté  — Dupuy — M. M. Vinant
—Hamouy ?? — M. ?Relocque — Romanet.” 
 | Registre
 d’État        civil   d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
                                  | 1806 
 | Signalé 
    au  faubourg        Saint-Martin, moulin 
  Matrant.    A cette date ce nom du moulin n’est 
  ni celui du meunier ni        celui de son propriétaire. 
 | FG-ETL 
81  alléguant          AD91  7S  27. Cette mention a donné à
 penser à    Frédéric     Gatineau qu’il s’agissait
 d’un  situé moulin               entre le
moulin  de Valnay et le moulin   Badran; ceci demande
à   être éclairci. 
 |  
                       | 1808 
 | Après le décès 
     de son beau-père Jean-Baptiste Hamouy, meunier du moulin Notre-Dame, 
     le 10 février, le “sieur Jean-Baptiste Hardy, aussi marchand meunier farinier, 
     et Anne Angélique Hamouy, son épouse” assistent, en compagnie de l’autre héritier, 
                “Jean-Baptiste 
   Hamouy, marchand meunier  farinier demeurant à Etampes au moulin 
 de  la Trinité” à 
   l’inventaire après-décès  du mobilier trouvé 
  au moulin Notre-Dame. 
 | Jean-Marc Warembourg [éd.],              «Inventaire 
    après-décès  du moulin Notre-Dame en 1808 (AD91 2E
  94/3)», in Corpus         
                              Étampois, ici,  
         2011. 
 |  
                                | 1810 
 | D’après 
   un  rapport     établi  par le maire en vue de la constitution du
  tribunal  de commerce     de Dourdan,              Hardy-Hamouy emploie
  deux  ouvriers, la  valeur   de sa production annuelle semonte à
15.500   francs, son capital  à   60.000 francs, son revenue annuel
à   6.000 francs.L’origine  de sa fortune  est ancienne. Il a 26 ans
et ne paraît    pas encore avoir  d’enfant. Il  est actif et laborieux.
Il peut se déplacer    facilement  à Dourdan.             
            A la question:               “Ses  lumières   s’étendent-elles
    au delà de  sa profession? A-t-il reçu   une éducation
    qui lui permette de  bien énoncer et de bien   rédiger
ses  idées?” le maire  ne répond   pas
(Il  répond seulement:             “Oui” pour 8 meuniers    sur 22). 
 | État
  des    moulin    de  1810, édition Gineste (ici) 
 |  
                                | 1814 
 | Le déversoir
      et  les   vannes sont réglés par un arrêté
  préfectoral       en date du 13 septembre 1814, qui sera complété
  en 1824   et   toujours en vigueur en 1838. 
 | État
  des   moulins     de   1838, édition Gineste (ici) 
 |  
                                 | 1815 
 | Le 12 avril,
   décès        de Jean-Baptiste Hardy père: “Du lundi
  douze avril mil huit cent     quinze, heure de midi.— Acte de décès
   de sieur Jean Baptiste     Hardy, propriétaire, âgé
 de  soixante deux ans, veuf   de  Marie Margueritte Vincent, décédé
   avant hier à     trois heures de relevée, domicilié
  en cette ville, rue Saint     Jacques N° [blanc]. — Sur la declaration
  faite par les sieurs             Jean     Baptiste Hardy, meunier,
  agé de vingt-neuf  ans son fils, et  Alexis   Joseph Laperche, meunier,
  domicilié à  Morigny, commune  de ce  canton, son gendre,
à  cause de deffunte Louise  Julie Hardy son épouse,    âgé
  de trente quatre ans, lesquels ont signé lecture   faite. — [Signé:] 
   Laperche [paraphe] — Hardy Hamouy — Mellottée    Hardy — Moncouteau. 
   — Constaté  suivant la loi par moi maire    d’Etampes chevalier 
de   la legion d’honneur,  faisant fonctions d’officier   public de l’état 
   civil soussigné.  — [Signé:] Romanet.” 
 | Registre
 d’État        civil   d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
                                   | 1816 
 | Le moulin,
   appartenant à Moncouteau, a pour locataire la veuve Léger
 et  casse 250 sacs de grain par mois. Le revenu porté à la
matrice  primitive, de 2000 francs, est porté à 1437 francs. 
 | État 
   des   moulins     de  1816, édition Gineste (ici) 
 |  
                   | 1817 
 | Le recensement de 1817
 trouve   au n°1er de la rue Braban: “Adélaïde Emélie
 Boivin   veuve Léger, meunière,  36 ans — Charles
Chapart,  garçon meunier, 34 ans — Anne Richault, domestique, 29 ans”. 
 | Recensement de 1817 conservé 
    aux Archives municipales d’Étampes (saisie 
   Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                                   | 1822 
 | Le moulin 
  est  tenu par la veuve Léger Boivin. Le loyer de référence 
   pour les impôts est rectifié de 2500 francs à 2155 
francs. 
 | État 
   des   moulins     de  1822, édition Gineste (ici) 
 |  
                                | 1824 
 | Un arrêté préfectoral en date du 19 août 1824 réglant le déversoir
          et les vannes complète celui du 13 septembre 1814: ils seront
     toujours     en vigueur en 1838. 
 | État
  des   moulins     de   1838, édition Gineste (ici) 
 |  
                                      | 1825 
 | Reconstruction. 
 | SV&SH
    60  (sans    référence) 
 |  
                                    | 1827 
 | Figuré
     sur   le  plan   du  cadastre de 1827. 
 | AD91 
 |  
                                | ?? 
 | Figuré
   sur   un  autre    plan non daté, le moulin est tenu ou appartient
   à               Moncouteau. 
 | Archives 
municipales 
 |  
                                   | 1830 
 | Le moulin 
  est   tenu    par               Baticle et produit 150 sacs de farine 
  par  mois  pour Paris. 
 | État 
   des   moulins     de  1830, édition Gineste (ici) 
 |  
                                | 1831 
 | Le moulin
 Baildar     est   tenu   par les héritiers Hardy et emploie
 deux ouvriers. 
 | État
  des   moulins     de   1831, édition Gineste (ici) 
 |  
                    | 1833 
 | Le 23 mai, naissance 
d’un   fils  du meunier: “Du jeudi vingt
   trois mai mil huit cent trente trois, deux heures  de relevée. —
Acte de naissance  de Georges Théophile Baticle, du sexe masculin,
né à  une heure de relevée, chez ses père et
mère, fils en  legitime mariage de Elie Baticle, meunier marchand
de farine, âgé  de trente quatre ans, et de Adèle
Aglaé Cordey, son épouse,  âgée de vingt sept
ans, domiciliés de cette ville rue  Braban n°9. —
Les témoins  ont été les sieurs Charles Benjamin Chauvet,
secrétaire  de cette mairie, âgé de soixante seize ans,
et Jean Baptiste  André Morize, chevalier de la légion d’honneur
et commissaire  de police de cette ville, domiciliés de cette ville,
ce dernier   âgé de quarante six ans. —
Sur la représentation  de l’enfant, et sur la déclaration du
père d’icelui, qui a,  ainsi que les témoins, signé
avec nous premier conseiller municipal,  spécialement délégué,
à cause de l’absence  de monsieur le maire et de l’adjoint. —
[Signé:]  E. Baticle — Chauvet —
Morize — Voizot.” 
 | Registre d’État 
     civil   d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011). 
 
   Signature d’Elie Baticle en 1833
 
 |  
                                | 1834 
 | Le moulin
 a  pour   propriétaire                  Moncouteau, et pour
 locataire                Baticle.  Il produit      350 sacs de farine par mois pour Paris, n’a 
  qu’un tournant  et emploie  deux    ouvriers 
 | État
  des   moulins     de   1834, édition Gineste (ici) 
 |  
                    | 1835 
 | Le 17 septembre, décès
    du fils du meunier: “Du jeudi dix
    sept septembre mil huit cent trente cinq, deux heures de relevée. — Acte
de décès de Georges Théophile Baticle, âgé
    de deux ans, natif d’Etampes, décédé ce jour à
    une heure du matin, chez ses père et mère, fils en legitime
    mariage de Elie Baticle, meunier, et de Adèle Aglaé
   Cordey, son épouse, domiciliés de cette ville rue Braban
n°9. — Les témoins
ont été le père de l’enfant décédé,
    âgé de trente six ans, et Charles Paul Chauvet, employé
    de cette mairie, âgé de vingt neuf ans, domiciliés
 de   cette ville, qui ont signé avec nous
premier     adjoint au maire d’Etampes, après lecture faite du présent,
    et le décès constaté par nous soussigné. —
[Signé:] E. Baticle — Chauvet Simonneau — Brichard [paraphe].” 
 | Registre d’État 
     civil   d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
                      | 1836 
 | Le recensement de
1836   trouve   an n°9 de la rue Braban: “Elie
Baticle,   meunier, 37 ans — Aglae Cordey,
sa femme, 28 ans — Léon
Baticle, leur fils, 9 ans               — Elie Baticle,   leur fils, 6 ans”. | Recensement de 1836, 
 réédition    numérique en mode image mise en ligne par
 les Archives départementales    de l’Essonne (saisie Bernard Gineste
 2011). 
 |  
                                | 1838 
 | La propriétaire 
       est   la             veuve Moncouteau-Hardy et le locataire 
            Baticle.      Le moulin, mu par 
une roue, fait de blé farine et    emploie deux  hommes.     Le 
déversoir et les vannes sont toujours    réglés     
par les arrêtés préfectoraux    des 13 septembre 1814 
  et   19 août 1824. 
 | État
  des   moulins     de   1838, édition Gineste (ici) 
 |  
                                   | 1852 
 | Le propriétaire
         est   toujours un Moncouteau, qui réside à
Paris.       Vers   la  même  époque le même Moncouteau
paraît       avoir   acquis  le moulin  de Valnay possédé
antérieurement         par de Poillouë   de Saint-Périer
(mais la chose est à         vérifier) 
 | État 
   des   moulins     de  1852, édition Gineste (ici) 
 |  
                                      | XIXe. 
 | Le 
moulin    Baildar     s’appelle      aussi moulin Charpentier, du nom
de son    propriétaire. 
 | Marquis
   103;   FG-ELP    29 
 |  
                                             | 1881 
 | Le   moulin    Baildar     est  tenu par Paul Marchon qui
  tient aussi le  moulin  Braban,  tandis     que  Jules Marchon tient les
 moulins de Valnay   et Notre-Dame,   et Marchon-Dupuis      celui de Vaujouan.
 Avec ses trois   paires de meules   il produit huit sacs    de  farine par
 jour. 
 | Marquis
 96  et  103 
 |  
                                             | 1881 
 | Dessin     de  Léon      Marquis. Comme le notent Claudette 
  Bodin et Marie-José      Magot, “sur    la gravure de ce moulin disparu,
  l’artiste a représenté      la   cage amovible protégeant 
  la roue. Cette construction de bois,      si caractéristique   des 
  moulins, s’efface du paysage étampois       au fur et à mesure 
    du déclin de leur activité.” 
 | Marquis     128   ter   (dont   une version coloriée à 
  une date indéterminée          reproduite par SV&SH 60); commentaire Bodin-Magot         35 
 |  
                     | 1881 
 | Le recensement de 1881
  trouve   au n°9 de la rue Badran: “Félix
  Nabot,   garde moulin, chef [de famille], 36
ans              — Louise Launay,
  femme, 35 ans — Gustave Nabot,   fils, 13 ans — Théodore   Nabot, fils, 7 ans — Hélène   Nabot, fille, 22 ans”. 
 | Recensement de 1881,
 réédition     numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
                     | 1891 
 | Le recensement de 1891
  trouve   le n°9 de la rue Badran apparemment inhabité puisque
 ce numéro   n’est en fait même pas mentionné. L’ancien   garde moulin habite désormais au n°5 c’est-à-dire
  au             moulin Paysan 
  (Badran supérieur) 
 | Recensement de 1891,
 réédition     numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
                     | 1896 
 | Le recensement de 1896
  trouve   le n°9 de la rue Badran apparemment inhabité puisque
 ce numéro   n’est en fait même pas mentionné. 
 | Recensement de 1896,
 réédition     numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
                                      | 1898 
 | Paul
   Marchon       tient    toujours  apparemment le moulin Baildar 
 | Annuaire 
   d’Étampes         de  l’Abeille (en ligne ici) 
 |  
                     | 1901 
 | Le recensement de 1901
  trouve   le n°9 de la rue Badran apparemment inhabité puisque
 ce numéro   n’est en fait même pas mentionné. 
 | Recensement de 1901,
 réédition     numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
                     | 1906 
 | Le recensement de 1901
  trouve   le n°9 de la rue Badran apparemment inhabité puisque
 ce numéro   n’est en fait même pas mentionné. 
 | Recensement de 1906,
 réédition     numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
                                      | fin  XIXe   ou  début       XXe 
 | Le 
moulin    cesse    son   activité 
 | SV&SH
    60  (sans    référence) 
 |  
                                      | 1915 
 | La 
ville,    ayant    besoin   de locaux pour abriter tant des aviateurs que 
des prisonniers    allemands,    passe une convention 
avec plusieurs   meuniers, dont    “M. Tournant Robert, ancien notaire 
et madame   Marchon son  épouse,   demeurant à Étampes 
et M.               Émile Paul Étienne   Marchon, meunier,
 demeurant  à Longjumeau, propriétaire[s]   du moulin Baildard”. 
 | Archives 
   Municipales,      Délibérations du Conseil municipal,  
   1915, p. 143             (saisie B.G., source signalée 
   par  FG-ELP 15). 
 |  
             | 1922 
 | Le moulin, qui paraît 
désormais appartenir à la Municipalité, sert de garde-meuble: 
“Conseil Municipal d’Etampes. —  30e séance — Séance 
extraordinaire du 24 octobre 1922 —  sous la présidence de M. 
Lescuyer, premier adjoint. —  Sont présents: MM. Léauté, 
adjoint, Gauché, Berthelot, Hervé, Duclos, Richou, Gagneux, 
Durocher, Fugère, Charon, Lacheny, Delton, Bloch et Quillout.—  
le procès-verbal de la dernière séance est adopté 
sans observation. — […] Logement des expulsés. —  Au moment 
de la mise en application des dispositions de la loi sur les loyers relatives 
aux expulsions, le Moulin Baïldar [sic], rue Braban, a été 
mis à la disposition des gens qui n’avaient plus d’abris pour leurs 
meubles. A ce titre, il avait été convenu que les bénéficiaires 
de cette mesure verseraient à la ville une location de 10 fr. par mois;
d’autre part que ces «entrepôts» ne devaient être 
que provisoires. — Voilà déjà 5 mois qu’ils existent 
et personne ne parle de payer quoi que ce soit. — —  En ont-ils les moyens?
demande M. Fugère. — Dix francs par mois pour être à l’abri,
c’est le moins qu’on puisse leur demander, bien que M. Charon assure que
ces gens sont si mal logés «qu’ils peuvent passer leur café 
au lait sous les portes sans ouvrir». — La question se complique par 
le fait de la responsabilité qu’encourt la ville au point de vue incendie, 
et aussi par la disparition qui pourrait se faire dans l’immeuble en raison 
du froid de tout ce qui est combustible. — M. le Maire avisera. […]” 
 | Abeille d’Etampes 111/42 
(28 octobre 1922), p. 1 (saisie de Bernard Gineste, 2013). |  
            | 1922 
 |   
 | L’Abeille d’Étampes du 4 novembre
1922, p. 2. 
 |  
                                      | 1930 
 | La 
            municipalité           toujours est  propriétaire 
du moulin 
 | SV&SH
    60  (sans    référence) 
 |  
                                      | 1958 
 | Le 
n°9     de  la  rue   Badran    serait occupé par un certain L. 
Bocquet,     apiculteur.  Mais 9 est peut-être une coquille pour 
6, car on   trouve  un apiculteur  plus tôt au n°6. 
 | Annuaire 
               Le    Familial       (en 
ligne ici) 
 |  
                                  | ?? 
 | Le moulin
  se  trouvait     au  n°9    de la rue Badran. Il a disparu. Un    pavillon  a été    construit à son
emplacement 
 | FG-ELP     15;               SV&SH
60 
 |  
                                             | 2010 
 | Cette    maison    qui   l’a   remplacé a été
  construite avec    les pierres    de  la prison.   Seul subsiste le déversoir
  de l’ancien    moulin. 
 | Marie-Hélène            Percy (communication orale
  décembre 2010) 
 |  Chacun
                 est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
                 les grandes rivières.
 
 
 B.G., 18 décembre 2010.Deuxième édition le 16 mars 2011.
 
 
 
 Toute critique,    correction ou contribution 
                                  sera la bienvenue. Any criticism or contribution 
            welcome.
 |