Le moulin Braban
Renseignements disponibles
N.B. On donne ici quelques actes d’intérêt
généalogique qui peut-être seront ultérieurement
déplacés vers la notice d’autres moulins, lorsque
sera établie la généalogie des meuniers du
pays étampois.
Date
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Renseignements
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Sources
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Les
mentions anciennes de ce moulin font défaut, selon Michel
Martin.
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Martin 17.
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1572
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Le 24 novembre, baptême
à Saint-Martin de Martine, fille d’Etienne Brebant et et Jeanne
Forest (4965)
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B. G. 2012
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1576
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Le XXVIIIesme du dit
moys [de janvier fut baptisé Françoys filz de Estiene Brebant
et de Jehanne Forest sa mere. Les parins Françoys Canyveau et Jehan
Roullier, la marine Margueritte Guernette (?). [Signé:] C. Hemery
pbre [paraphe] (image 5029)
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Registre paroissial de Saint-Martin
d’Étampes (saisie B. G. 2012)
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1577
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Le 23 mars, vente d’un bien déterminé
certain Joseph Braban à un certain Jean Prieur, enregistrée
chez le notaire étampois André Hobier.
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AD91 2E 53/4 (Voir si la minute est conservée:
2E 66/22)
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1610
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“Le moulin Braban. En 1610, est cité Cantien
Piot, meunier, époux de Justine Brabant. Il est tout
probable que cet établissement tirait son nom de la famille
de cette dernière.” |
Forteau 1913,
p. 20, sans plus de précision, sur la base apparemment
des registres paroissiaux. Il est possible que Forteau ait mal lu le
prénom, Justine étant peu courant dans le
secteur, il doit s’agit plutôt de Martine (B.G.).
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1612
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Il faut
aussi signaler un Estienne Brebant, parrain
à Saint-Basile le 11 octobre 1612. Il n’est pas qualifié,
mais la marraine est quant à elle la femme d’un boulanger.
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B. G. 2011
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XVIIIe
siècle
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Établissement
du moulin.
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FG-ELP 23, sans
référence.
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1735
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“Au moulin à papier du sieur Charbonel situé
au dessûs du precedent [= moulin Peroüette
à papier], la vanne montante a 26 pouces de
hauteur sur 19 pouces de largeur. —
La vanne de decharge 26 pouces de hauteur sur
25 pouces de largeur. — La deuxieme vanne de decharge a 27 pouces ½ de hauteur
sur 16 pouces de largeur. —
L’on trouve la sol graviere de la vanne montante trop haute de 1 pouce ½.
La dite vanne sera [p.4] reduitte à 20 pouces de hauteur, et les deux vannes de
decharge seront reduittes à 19 pouces de hauteur. Il sera fait un
deversoir à la berge et l’on ne doit point tourner les eaux bandées.”
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Archives nationales R4/952 (photographies
de Karine Berthier, texte saisi par BG, 2012, ici)
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?
Avant Angiboust, Ollivier?
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Sur
ces plans on note que la voisine est une certaine veuve Olivier
dont la maison touche celle où réside maintenant
Angiboust. S’agit-il de la veuve de l’ancien tenancier du moulin?
En effet sa maison est plus proche du moulin que celle d’Angiboust.
Il s’agit comme l’a montré Michel Martin d’une famille de papetier
attestée à Saint-Martin depuis le XVIe siècle:
en 1583, le terrier de Valnay enregistre un Jehan Olivier papetier;
en 1652 mention d’un Toussaint Olivier marchand papetier, en 1675,
récemment décédé, Cantien Olivier, papetier.
De son côté, Charles Forteau, dont les données
n’ont pas été exploitées par Michel Martin, semble
penser que cette famille est plutôt liée au moulin de la
Pirouette: “Certains actes citent
Jérôme Ollivier, papetier, et des compagnons papetiers,
ainsi que Matide Bonnivet, md papetier; Jacques Rousseau, demeurant
au moulin à papier; en 1668, Cantien Ollivier, m(archan)d papetier,
demeurant au moulin de la Piroitte.”
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B.G. 2011, cf.
Martin 18 alléguant pour 1583 le Terrier de Valnay (Archives
municipales d’Étampes, non coté); pour1652, AD91 E
48/114; pour 1675, AD91 2E 66/100; et Forteau 1913, p. 22 sans
références précises.
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1750
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C’est un moulin à papier.
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SV&SH
60, sans référence.
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1750
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Mention
d’Angiboust dans la paroisse Saint-Martin, où il se porte
parrain le mercredi 22 juillet de la fille du jardinier
Jean-François Baron: “le parain Eloy Angiboust qui a
signé et la maraine Geneviève Barois qui a aussi signé”.
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Registre paroissial
de Saint-Martin d’Étampes (saisie B. G. 2011). Remarque:
cet acte a été trouvé par hasard en sondant
les années 1749 et 1750; il faudrait explorer tout le registre.
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1757
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Le moulin à papier est transformé en
meunerie.
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SV&SH
60, sans référence.
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1757
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Angiboust premier meunier du moulin.
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FG-ELP 23,
sans référence.
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1758
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Le 24 janvier,
mariage à Saint-Basile d’Éloi Angiboust: “Aujourd’hui
mardi vingt quatre janvier mil sept cent cinquante huit, après
la publication des trois bans de mariage en cette église, et
en celle de Saint Martin de cette ville, sans opposition quelconque,
les fiançailles préalablement faites la veille, et les
parties s’étant préalablement disposées à
la reception du sacrement de mariage par les sacremens de pénitence
et d’eucharistie, j’ai vicaire soussigné procédé
à la célébration de mariage de Eloi
Angiboust fils majeur de defunt Marin Angiboust vivant meunier, et
de Marie Denise ses pere et mere de la paroisse de Saint Martin d’Etampes
d’une part; et d’Anne Blavet fille mineure de Martin Blavet marchand aubergiste
et d’Anne Lamy ses pere et mere de cette paroisse d’autre part; et ce
par la reception de leur consentement mutuel pour le dit mariage, et ensuite
par la benediction nuptiale que je leur ai donnée à la
messe et par toutes les cérémonies requises et accoutumées
en pareil cas, le tout du coté du marié en presence de
la mere qui a declaré ne sçavoir signer, de son beau pere
et d’autres parens qui ont signé, et du coté de la mariée
de son pere et de sa mere, de frere et sœur et d’autres parens qui ont
pareillement signé, et de part et d’autre d’amis et temoins à
ce requis qui ont avec nous signé ce present acte. — [Signé:]
Eloy Angiboust — Anne Blavet — Berville — Blavet [paraphe] — Blavet [paraphe]
— Nicolas Berville — Jean Berville — Blavet — J. Dellie (?) — Dellie (?)
— Guyon tem. — Auger — Gueroult — Sureau 1er vic.”
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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XVIIIe
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Deux
plans terriers du moulin du moulin Brebant sont dressés
alors que le meunier est Angiboust. Le moulin et ses dépendances,
qui s’ouvrent sur la rue Saint-Nicolas (aujourd’hui rue Braban),
sont à cheval sur les censives du prieur de Saint-Martin et
du prieur des Mathurins. La maison du meunier touche celle de la
veuve Ollivier, plus proche qu’elle du moulin, que touche aussi son
jardin: c’est peut-être la veuve du meunier précédent.
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B.G. 2001 grâce
à FG-ELP 23 alléguant Archives municipales 6 Fi 11
(aujourd’hui cote 6 Fi 6/1-2), dont photographies par B.G. et
transcriptions ci-dessus.
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1768
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Naissance
d’une fille du meunier Éloi Angiboust le 3 août:
“Ce jourd’huy trois aoust a esté baptisée par moy
pretre bachelier en theologie et curé de cette paroisse Louise,
née de ce jour du légitime mariage d’Eloy Angiboust,
meunier, et de Anne Blavet. Le parain Claude Geroult, et la
maraine Louise Angiboust, qui ont signé. — [Signé:] Louise
Angiboust — Gueroult — E. L. Richard curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Martin d’Étampes (saisie B. G. 2011) Remarque:
cet acte a été trouvé par hasard, il faudrait
explorer tout le registre.
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Vers 1770
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Angiboust rachète le moulin.
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FG-ELP 23,
sans référence.
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Il s’agit apparemment d’Eloi Angiboust frère
de Jacques Angiboust alors meunier au moulin des Clercs à
Boissy-la-Rivière.
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B.G.
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1772
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Naissance à Boissy-la-Rivère de Jacques
Angiboust: “Aujourd’hui vingt avril 1772
a eté par moy curé soussigné baptisé
Jaques ???? ?? né d’hier en legitime mariage de Jaques
Angiboust et de Helene Blavet son epouse. Le parain qui a nommé
Eloi Angiboust et la maraine……………… de la paroisse
de Saint Martin d’Estampes qui ont signé avec nous. — [Signé:]
Angiboust. — ??? — Voltigem curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Martin d’Étampes (saisie partielle B. G.
2011, le scan mis en ligne par les AD91 étant illisible).
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1772
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Mariage de Nicolas Bonté à Boissy-la-Rivière:
“Aujourd’hui 30e juin 1772 j’ay curé soussigné
marié et donné la benediction nuptiale à Nicolas
Bonté garçon meunier fils majeur des deffunts Aimable
Bonté vivant aussi meunier et de Marie Malaine (?) de la
paroisse de Roinville-sous-Dourdan diocèse de Chartres,
le dit Nicolas Bonté de la paroisse de S. Martin lès
Etampes domicilié ……… et à Marie Catherine Thomas fille
mineure de deffunt Jean Thomas vivant manouvrier et de Michelle Cretté
ses pere et mere de cette paroisse. Les bancs du dit mariage precedement
publiés au prône des messes de paroisse tant en cette
paroisse qu’en celle de Saint Martin lès Etampes les dimanches
et fête 21, 24 et 28 juin presents …… sans empechement civil
ou canonique à moy connû, ainsi qu’au sieur curé
de Saint Martin d’Etampes comme il appert par son certificat en datte
du 29 du dit mois, signé Richard curé. Les fiancés….faittes
au ceremonies accoutumées …. la sainte messe. [En] presence
et du consentement de la part de l’epoux, de Jacques Bonté et
Aimable Bonté ses freres et de Madeleine Bonté fille
mineure sa sœur, de sieur Eloi Angiboust marchand meunier, et
de la part de la dite Catherine Thomas epouse de Michelle Cretté
sa mere, de André Cretté son oncle, de Paul Lelong son
oncle et de plusieurs autres parents et ??? qui ont declaré ne
sçavoir signer, de ce fait…….. Le marié et la mariée
ont déclaé ne sçavoir signer. [Signé:]
Paul Lelong. — André Cretté. — Eloy Angiboust. — Aimable
Bonté. — Jacques Bonté. — ???. — Voltigem curé.
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Registre d’État-Civil
(saisie partielle B. G. 2011, le scan mis en ligne par les
AD91 peu lisible).
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1773
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Abolition
du prieuré de Saint-Martin dont la censive est intégrée
à celle de Sainte-Croix d’Étampes, mais la prise
de possession ne devient effective qu’en 1781.
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Forteau 1912,
p. 24 alléguant Maxime Legrand, Annnales du Gâtinais
(1901), p. 278. |
1776
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Le 21
juillet 1776, baptême à Saint-Martin d’un fils du
meunier: “Ce jourd’huy dimanche vingt un juillet mil sept cent soixante
seize a êté baptisé par moy pretre curé
soussigné LouisVictor né de ce jour du legitime mariage
d’Eloy Angibout marchand meunier farinier et d’Anne Blavet
son épouse de cette aproisse. Le parain Jean Eloy Marin Guiboust
marchand meunier en cette paroisse, la maraine Heleine Blavet femme
de Jacques Angiboust marchand meusnierparoissedeBoissi la Riviere,
qui ont signés. — [Signé:] Henele Blavet — Jean Eloy Marin
Guibout — Heleine Angibous — Legrand [paraphe] curé.”
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Registre paroissial
de Saint-Martin d’Étampes (saisie B. G. 2011).
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1776
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Le 12 septembre, naissance à Boissy-le-Sec
d’Etienne Jacques Angiboust: “Aujourd’huy douze septembre mil
sept cent soixante seize par nous curé soussigné baptisé
Etienne Jacques né d’aujourd’hui en legitime mariage de Jacques
Angiboult meunier au moulin des Clercs de cette paroisse et de Heleine
Blavet son epouse. Le parain qui a nommé le dit enfant Etienne
Etienne Branchery fils de deffunt Pierre Branchery vivant meunier, la
maraine Anne Angiboust fille de Eloy Angiboust aussi meunier,
qui ont signé avec nous. — [Signé:] Anne Angiboust. — E.
Branchery. — Voltigem curé.”
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Registre des
baptêmes de Boissy-la-Rivière (saisie B. G. 2011).
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1779
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Mariage
de la fille du meunier: “1779. — 25 janvier, Mariage célébré
par Auguste Félix Charpentier, curé de Saint-Michel
en ce diocèse, entre Théodore Charpentier, avocat,
fils de deffunt Alexis Théodore Charpentier, marchand de bled,
et de Marie Angélique Villemain, et Anne Angiboust, fille d’Eloy
Angiboust, meusnier [nous corrigeons ici Forteau qui a lu menuisier
(B.G.)]; en présence de François Clozier, correspondant
de l’Académie des sciences de Paris, demeurant à Saint-Basile,
ami.”
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Forteau 1912,
p. 46, d’après le registre paroissial de Saint-Martin.
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1779
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Le 17
decembre 1779 Eloi Angiboust parrain à
Saint-Gilles de sa petite fille Anne Geneviève Charpentier,
fille de sa fille Anne Angiboust et du marchand Alexis Theodore Charpentier.
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Registre paroissial
de Saint-Gilles d’Étampes (saisie B. G. 2011).
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1784
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Le 14 février,
le meunier parrain à Saint-Basile d’une fille de Pierre-Denis
Lelong et de Margueritte-Henriettte Durand: “Le
parain Eloy Angiboud de la paroisse Saint-Martin
de cette ville, la maraine Louise Angiboud de la paroisse de Saint George
d’Auvert [sic], tous deux cousin et cousine de l’enfant, qui ont signé,
le pere absent”.
|
Registre paroissial de
Saint-Basile d’Étampes (saisie B. G. 2011).
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1784
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Le 7 décembre,
le meunier présent à Saint-Basile lors de la sépulture
de sa belle-mère: “L’an mil
sept cent quatre vingt quatre le sept decembre a été par
moy curé soussigné inhumée dans le cimetiere de
cette paroisse le corps de Anne lamy épouse de deffeu [sic] Martin
Blavet maître paveur, decedée d’hier agée d’environ
de quatre vingt trois ans, munie des saints sacrements, la ditte inhumation
faitte en presence d’André Martin et Jean Louis Blavet ses fils,
de Eloy et Jacques Angiboust ses gendres et autres soussignée. — [Signé:] Blavet — L. Blavet — E. Angiboust — Charpentier — Haillard curé.”
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Registre paroissial de Saint-Basile
d’Étampes (saisie B. G. 2011).
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1785
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Le moulin Braban appartient à Éloi Angiboust.
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Marquis 103, sans
référence. On notera qu’en 1807, le meunier est
Jacques Étienne Angiboust fils et successeur de Jacques
Angiboust et non Éloi. Ceci demande à être éclairci.
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1795
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Naissance d’un fils d’Éloi Angiboust le 16
novembre: “Aujourd’huy vingt
sept brumaire l’an quatre de la Republique française une et invivisible
[18 novembre 1795] à la maison commune par devant moy officier public
sousigné. — Est comparu le citoyen Eloy Angibout demeurant
en cette commune section du Midy, lequel m’a declaréque le vingt cinq
du present mois [16 novembre] lui est né en son domicile un garson
de son legitime mariage d’entre luy et la citoyenne Perine Felicitée
Leguay son epouse, qu’il m’a presenté, et auquel il a eté
donné les prenoms de Eloy Felix Alexis. — En presence dudit Eloy
Angibout pere de l’enfant declarant, du citoyen Theodore Alexis Charpentier
demeurant rue des Cordelliers, et la citoyenne Marie Sevestre femme de Pierre
Leguay Leguay [sic] temoins qui ont signé avec moy. — [Signé:]
Angiboust. — M. F. Sevestre. — (Illisible). — Charpentier.”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011).
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1797
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Naissance d’un fils d’Éloi Angiboust le 18
juillet: “Aujourd’huy cinq thermidor l’an cinq de la Republique
française une et indivisible [23 juillet 1797] en la maison
commune et par devant moy officier public sousigné est
comparut le citoyen Eloy Angibout marchand farinier
demeurant faubourg du Midy lequel m’a declaré que le trente
messidor dernier [18 juillet] en son domicile luy est né un
garson de son legitime mariage d’entre luy et Perine Felicitée
Leguay sa femme qu’il m’a presenté auquel il a eté
donné les prenoms de Stanislas Edouard. — En presence du
dit Eloy Angibout pere de l’enfant declarant, Stanislas Leguay de
la commmune d’Angerville oncle de l’enfant et Rose Anne Angiboust
demeurante faubourg du Midy tante de l’enfant, temoins qui ont signé
avec moy. — [Signé:] Anne Rose Angiboust. — Eloy Angiboust.
— Stanislas Leguay. — [Illisible].”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011).
|
an V-1874
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Pièces
conservées sur le moulin Bratan [sic] aux Archives départementales
de l’Essonne.
|
7S 49 (inventaire des
AD91).
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1799
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Naissance d’une fille d’Éloi Angiboust le
4 novembre: “Aujourd’huy vingt quatre brumaire an huit de la
Republique françoise [15 novembre 1799], en la maison commune
et par devant moi administrateur municipal soussigné faisant
fonction d’officier public. — Est comparu le citoyen Eloi Angibout,
marchand farinier domicilié de cette commune, fauxbourg
et section du Midy, lequel m’a declaré que le treize de ce
mois [4 novembre], midy, en son domicile et du legitime mariage d’entre
lui et la citoyenne Perine Felicité Leguay sa femme, est née
une fille qu’il m’a presentée et à la quelle il a été
donné le prenom de Adelle Victorine Felicitée. — Le present
acte a été fait en presence du pere de l’enfant declarant,
des citoyens Charles François Blanchet ???, Pierre Louis Marie
Guyot domiciliés de cette commune, section du Midy, temoins majeurs,
et encore des citoyens Theodore Alexis Charpentier aussy domicilié
de cette commune, susditte section, cousin germain de l’enfant, et la
citoyenne Adelaide Victorine Leguay tante de l’enfant domiciliée
à Angerville, temoins qui ont signé avec moi. — [Signé:]
Blanchet Angiboust. — Guyot Juine. — A. V. Leguay. — Charpentier. — Angiboust
Leguay. — (Illisible).”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011).
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1800-1863
|
Pièces relatives au moulin Braban sur la Chalouette.
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Archives municipales
d’Étampes 3O D10 (inventaire
Wingler).
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1801
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Le moulin est tenu par Angiboust. Il n’a
qu’une roue.
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État
des moulins de 1801, édition Gineste (ici)
|
1807
|
Décès de Jacques Angiboust: “Du samedi
vingt quatre janvier mil huit cent sept cinq heures après
midi. — Acte de decès de Jacques Angiboust, propriétaire,
epoux de Helene Blavet, decedé d’hier à quatre heures
après midi agé de soixante dix sept ans demeurant
en cette ville rue Saint Jacques N°61. — Sur la declaration faite
par Jacques Etienne Angiboust, meunier agé de trente
un ans et Louis Calixte Angiboust, horloger agé de vingt deux
ans, tous deux fils du decedé domiciliés de cette ville.
— J’ai maire d’Etampes constaté le décès et
redigé le present acte que les declarans lecture faite ont signé
avec moi. — [Signé:] J. Etienne Angiboust. — Romanet. — C.
L. Angiboust”.
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011). On notera que lors du mariage de Louis Calixte
le 10 juin1811.
Signature de Jacques-Etienne Angiboust, 1807
|
1811
|
10 juin, mariage de Louis Calixte Angiboust.
|
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1813
|
14 septembre, mariage d’Étienne Jacques Angiboust:
“Du mardi quatorze septembre mil huit cent treize heure de midi.
— Acte de mariage de sieur Etienne Jacques Angiboust, marchand grainetier,
domicilié de cette ville, né à Boissy-la-Rivière,
canton de Saclas, de cet arrondissement, fils legitime de sieur
Jacques Angiboust, en son vivant meunier, décédé
à Etampes le vingt trois janvier mil huit cent sept, et de feue
Heleine Blavet son epouse, décédée audit lieu le
dix neuf septembre mil huit cent dix. — Et de demoiselle Anne Melanie
Sepet, domiciliée de cette ville, née à Paris,
departement de la Seine, le vingt neuf janvier mil sept cent quatre
vingt treize, fille legitime de Jean Sepet, et de Anne Girard son
epouse, domiciliés au dit Etampes. — Les actes preliminaires
etant 1° ceux des actes de naissances des contractans. 2° ceux
aussi des actes de decès des père et mère du
contractant 3° les publications des promesses dudit mariage faite
en cette ville les vingt neuf aout dernier et cinq septembre present
mois, sans opposition ni empechement. — Le futur et les temoins ci
après denommés ont declaré que c’est par
erreur, si dans l’extrait de l’acte de naissance des futurs, le nom
de famille est ecrit Angiboult, que le veritable nom est et s’ecrit Angiboust.
— Les père et mère de la future presens et consentans
audit mariage. — Les futurs ont declaré prendre en mariage l’un
demoiselle Melanie Sepet, l’autre sieur Etienne Jacques Angiboust. —
En presence du coté du futur des sieurs Jacques Louis Deslouis,
meunier, agé de soixante sept ans son beau frère, à
cause de Helene Angiboust, son epouse, et Louis Calixte Angiboust,
horloger, agé de vingt huit ans, son frère. — Du coté
de la future, des sieurs Pierre Martin Benard, dentiste, agé
de cinquante huit ans, et Esprit Parfait Delanoue, clerc de notaire,
agé de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville. — Après
quoi nous maire de la ville d’Etampes, chevalier de la legion d’honneur,
faisant fonctions d’officier public de l’etat civil soussigné,
lecture faite des actes susdatés dument en forme, du chapitre
six, titre cinq du code Napoleon et du present, nous avons prononcé
au nom de la loi que lesdits futurs etaient unis en mariage. — Et
ont toutes les parties comparantes signé. — [Signé:]
E. J. Angiboust. — A. M. Sepet. — J. Sepet. —J ??? Bréant. — A.
Girard. — Deslouis. — L. C. Angiboust. — Benard. — Delanoue. — E.
Thevenot. — Elisbet Girard. — Romanet maire.
|
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1816
|
Le moulin, appartenant à Charpentier, est tenu
par Chenu et casse 500 sacs de grain par mois. Le montant de
son son loyer de référence pour les impôts est abaissé
de 4000 francs à 2875 francs.
|
État
des moulins de 1816, édition Gineste (ici)
|
1817
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Le recensement de
1817 trouve n°2 de la rue Braban: “François Chenu,
négiciant meunier, 57 ans — Jean François Chenu,
son fils en demi-solde, 27 ans — Félicitée Chenu, domestique,
30 ans — Parfait Ruelle, domestique, 27 ans”.
|
Recensement de 1817 conservé
aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste,
2011).
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1822
|
Le moulin semble tenu par Angiboust fils.
Le montant de son loyer de référence est augmenté
de 2875 franc à 4000 francs?
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État
des moulins de 1822, édition Gineste (ici)
|
1824
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Décès le 14 janvier d’Éloi Angiboust
père résidant 69 rue Saint-Martin: “De mercredi quatorze
janvier mil huit cent vingt quatre dix heures du matin. — Acte
de décès de M. Eloy Angiboust, propriétaire,
âgé de cinquante deux ans, né à Étampes,
paroisse Saint Martin, veuf de dame Perrine Felicité Leguay,
décédé d’hier en son domicile en cette ville
rue Saint Martin N°69. — Les témoins ont été
les sieurs Theodore Alexis Charpentier, âgé de
quarante ans, neveu et beau frere du décédé à
cause de feue dame Adélaïde Victoire Leguay, son épouse,
et Jean Louis Blavet, marchand chaudronnier, âgé de cinquante
cinq ans, cousin du décédé, domiciliés
de cette ville, qui ont signé avec nous maire, après
lecture faite et le décès constaté. — [Signé:]
Angiboust. — Charpentier. — L. Blavet. — Tullières.”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011)
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1830
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Le moulin est tenu par Angiboust et produit
300 sacs de farine par mois pour Paris.
|
État
des moulins de 1830, édition Gineste (ici)
|
1834
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Le
jour de Noël, décès de la fille du meunier
Éloi-Félix Angiboust,
âgée de douze ans:
“Du vendredi vingt six decembre mil huit cent trente quatre, onze
heures du matin. — Acte de décès de Julie Angiboust, âgée
de douze ans, native d’Etampes, décédée d’hier
à six heures du soir, chez ses père et mère,
fille en légitime mariage de Eloi Felix Angiboust,
meunier, et de Aglaé Charbonneau, son épouse,
domiciliés en cette ville, rue Braban. — Les témoins
ont été les sieurs Augustin Paviot, agé de quarante
quatre ans, et Charles Paul Chauvet, âgé de vingt neuf
ans, tous deux employés à cette mairie, domiciliés
de cette ville, qui ont signé avec nous maire après lecture
faite du present, et le décès consaté par nous
soussigné. — [Signé:] Chauvet Simonneau — C. Cresté
— Paviot.”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011)
|
1835
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Le
20 février, mort d’un fils du meunier âgé
de trois mois: “Du vendredi vingt fevrier mil huit cent trente cinq,
dix heures du matin. — Acte de decès de Théodore Angiboust,
âgé de trois mois, natif d’Etampes, décédé
d’hier à une heure de relevée, rue Saint Jacques N°10,
chez la demoiselle Retourné, où il était en
nourrice, fils en légitime mariage de Eloi Felix
Alexis Angiboust, meunier et de Aglaé Charbonneau, son
épouse, domiciliés à Etampes rue Braban. — Les
témoins ont été le père de l’enfant décédé
âgé de trente neuf ans et Charles Paul Chauvet, chef
de bureau à cette mairie, âgé de vingt neuf ans,
domicilié de cette ville, qui ont signé avec nous premier
adjoint, remplissant les fonctions d’officier public de l’Etat civil
de la dite ville, après lecture faite du présent,
et le décès constaté par nous soussigné.
— [Signé:] Angiboust — C. Brichard — Chauvet Simonneau.”
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Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011)
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1836
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Le recensement
de 1836 trouve au n°7 de la rue Braban: “Théodore
Alexis Charpentier, meunier, 23 ans”, qui y vit alors apparemment seul. Il est aussi indiqué
comme vivant avec son père rue des Cordeliers.
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Recensement de 1836, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1836
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Le recensement
de 1836 trouve au n°15 de la rue des Cordeliers: “Théodore Alexis Charpentier, propriétaire, 52 ans — Théodore Charpentier, son
fils, 23 ans — Adélaïde Gourdet, domestique, 41 ans — Domestique Chenu, domestique, 19 ans”.
Ils ont pour voisins, au n°13, Jean-Baptiste Hamouy, membre du conseil
municipal et propriétaire du moulin Notre-Dame, et au n°17, Charles Georges
Potheau, marchand de laine, également menbre du Conseil municipal,
ainsi que son fils Alfred Antoine Potheau, qui sera plus tard meunier
du moulin Darnatal
et second adjoint.
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Recensement de 1836, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1836
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Le recensement
de 1836 trouve au n°27 de la rue des Cordeliers: “Eloy Angiboust, propriétaire, 40 ans —
Aglaée Charbonneau, sa femme, 40 ans — Edouard Angiboust, leur fils, 15 ans — Sophie Bouchet,
domestqiue, 19 ans”. Ils ont pour voisins, au n°25,
Jules Boivin, meunier du moulin ??, et au n°29, François
Prosper Maximilien Hamouy, propriétaire, et sa femme Louise Margueritte
Drot.
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Recensement de 1836, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1852
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Le moulin appartient à Théodore
Alexis Charpentier qui habite rue Saint-Antoine.
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État
des moulins de 1852 édition Gineste (ici)
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1860
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Théodore-Alexis
Charpentier, propriétaire du moulin Braban, nommé
maire à partir du mois d’août par le décret
impérial du 14 juillet 1860.
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Clément
Wingler, Liste des maires et échevins d’Étampes
de 1510 à 2002 (ici)
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1861
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Le 12 février,
naissance du fils aîné du futur meunier Marchon-Dupuis,
pour l’heure grainetier: “Du mercredi
treize février mil huit cent soixante un, dix heures du matin. — Acte de naissance de Henri Auguste Marchon,
du sexe masculin, né d’hier à quatre heures de relevée,
chez ses père et mère, fils en légitime mariage
de Gustave Marchon, marchand grainetier, âgé de vingt cinq
ans, et de Clémentine Céline Dupuis, son épouse,
âgée de vingt deux ans, domiciliés de cette ville
rue de la Porte Dorée. — Les témoins ont été
les sieurs Antoine Bourdon, marchand de bois, âgé de quarante
trois ans, et Benoist Berlière, marbrier, âgé de
trente un ans, domiciliés de cette ville. — Sur la présentation
de l’enfant, et sur la déclaration du père d’icelui qui
a, ainsi que les témoins, signé avec nous Faustin Frédéric
Barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:]
Marchon Gustave — Bourdon aîné — Berlière Dulit —
Fred. Barré adj.”
|
Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
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1863
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Le 20 février,
mort d’un fils du meunier âgé de trois mois: “Du
vendredi quatre septembre mil huit cent soixante trois, quatre
heures de relevée. — Acte de decès de Henri Auguste
Marchon, âgé de trente mois, décédé
ce jour à six heures du matin chez ses père et mère, natif d’Etampes, fils de Gustave Marchon, grainetier,
âgé de vingt huit ans, et de Clémentine Céline
Dupuis, son épouse, âgée de vingt cinq ans, domiciliés
de cette ville rue d’Enfer numéro six. — Les témoins ont été les sieurs Jules Marchon,
employé des ponts et chaussées, âgé de vingt
deux ans, oncle paternel de l’enfant, et Léon Poulain, aussi employé des ponts et chaussées, âgé
de vingt neuf ans, domiciliés de cette
ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric barré,
adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes,
après lecture faite du présent, et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Marchon
— L. Poulain — Fréd. Barré adj.”
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Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
|
1865
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Le 3 mai, naissance
d’une fille du futur meunier Marchon-Dupuis, pour l’heure grainetier:
“Du jeudi quatre mai mil huit
cent soixante cinq, heure de midi. — Acte de naissance de Henriette Marchon, du sexe féminin,
née hier à sept heures du soir, chez ses père
et mère, fille de Gustave Marchon, grainetier, âgé
de trente ans, et de Clémentine Céline Dupuis, son épouse,
âgée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville
rue d’Enfer numéro quatorze. — Les témoins ont été
les sieurs Jules Marchon, conducteur des ponts et chaussées, âgé
de vingt quatre ans, oncle paternel de l’enfant, et Camille Martin, docteur
médecin, âgé de cinquante sept ans, domiciliés
de cette ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur
la déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins,
signé avec nous Faustin Frédéric Barré,
adjoint spécialement délégué par le maire
d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:] Marchon —
J. Marchon — C. Martin — Fred. Barré adj.”
|
Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
|
1865
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Théodore-Alexis
Charpentier, nommé maire pour la deuxième fois
par le décret du 26 août 1865.
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Clément
Wingler, Liste des maires et échevins d’Étampes
de 1510 à 2002 (ici)
|
1865-1868
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Entre le 3 mai
1865 et le 5 octobre 1868, installation d’un nouveau meunier, Gustave
Marchon, dit Marchon-Dupuis.
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Cf. supra et
infra.
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1868
|
Le 5 octobre,
naissance d’un fils du meunier Marchon-Dupuis: “Du mardi six octobre mil huit cent soixante huit, onze
heures du matin. — Acte
de naissance de Henri Marchon, du sexe masculin, né hier à
trois heures de relevée, chez ses père et mère, fils
de Gustave Marchon, meunier, âgé de trente trois ans,
et de Clémentine Zélerine (?) Dupuis, son épouse, âgée
de trente ans, domiciliés de cette ville rue Braban numéro
deux. — Les témoins ont été les sieurs Camille
Martin, docteur médecin, âgé de cinquante sept ans,
domiciliés de cette ville, et Pierre Eugène Tacy, employé
à cette mairie, agé de quarante ans, domiciliés de
cette ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement
délégué par le maire d’Etampes, après lecture
faite. — [Signé:] E. Tacy — Marchon —
C. Martin — Fred. Barré adj.”
|
Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
|
1869
|
Décès
de l’ancien meunier: “Du jeudi dix neuf avril mil huit cent
soixante neuf, une heure de relevée. — Acte de décès
de Eloi Felix Alexis Angiboust, propriétaire,
agé de soixante treize ans, décédé
hier à onze heures du matin en son domicile en cette ville,
rue des Cordeliers, numéro vingt sept, natif d’Etampes,
époux de Aglaé Charbonneau, agée de soixante
quatorze ans, domiciliée de cette ville rue et numéro
susdits, fils de feu Eloi Angiboust et de feu Perine Félicité
Leguay son epouse, tous deux décédés en cette
ville. — Les témoins ont été les sieurs Edouard
Angiboust, ingenieur des ponts et chaussées, chevalier de la
légion d’honneur, agé de quarante huit ans, fils du
décédé demeurant à Loriant (Morbihan)
et Gaston Angiboust, rentier, agé de trente deux ans, aussi
fils du décédé, domicilié de cette ville,
qui ont signé avc nous Faustin Frédéric Barré,
adjoint spécialement délégué par le maire
d’Etampes, après lecture faire du present, et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Angiboust
— Fred. Barré — Angiboust.”
|
Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
|
1869
|
Théodore-Alexis
Charpentier, nommé à nouveau maire pour la
troisième fois par le décret du 25 septembre 1869,
mais il est remplacé dans cette fonction, à la chute
de l’Empire, par Alphonse-Philippe-Auguste Brunard, lui aussi meunier,
en août 1870.
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Clément
Wingler, Liste des maires et échevins d’Étampes
de 1510 à 2002 (ici);
cf. notre page sur le moulin
Brunard. |
1870
|
Le 24 avril,
décès du frère du meunier: “Du lundi vingt cinq avril mil huit cent soixante
dix, dix heures du matin. — Acte de decès de Jules Marchon, employé
des ponts et chaussées, âgé de vingt neuf ans, décédé
hier [(appel de croix:) à neuf heures du matin] en son domicile
en cette ville rue Saint Martin, numéro vingt quatre, né
à Etampes, célibataire, fils de Alexis
Amable Marchon, propriétaire âgé de soixante sept
ans, et de Louise Augustine Paris, son épouse, âgée
de soixante quatre ans, domiciliés de cette ville rue et numéro
susdits. — Les
témoins ont été les sieurs Gustave Marchon,
meunier, âgé de trente cinq ans, frère du décédé,
et Camille Martin, docteur en médecine,
âgé de soixante un ans, domiciliés
de cette ville, qui ont signé avec nous Albin Nicolas Pommeret
des Varennes, maire de la vile d’Etampes, après lecture faite
du présent, et le décès constaté par nous
soussigné. — [Signé:] Marchon Gustave — C. Martin — Pommeret
des Varennes.”
|
Registre d’État-Civil
d’Étampes (saisie B. G. 2011)
|
1881
|
Le moulin, situé au n°7 de la rue Braban derrière
l’église Saint-Martin en dessous du moulin Baildar, est alors
tenu par le meunier Paul Marchon qui tient aussi
le moulin voisin Baildar (alors Jules Marchon tient les moulins Notre-Dame
et de Valnay, et Marchon-Dupuis celui de Vaujouan). Avec son unique
paire de meules, il produit cinq sacs de farine.
|
Marquis
96 et 103
|
1882-1883
|
Théodore-Alexis Charpentier succède
en 1882 à Dosithée Bourdeau et devient maire pour
la quatrième fois.
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Clément
Wingler, Liste des maires et échevins d’Étampes
de 1510 à 2002 (ici)
|
1883
|
Le
3 décembre, mort de Théodore Alexis Charpentier,
propriétaire du moulin et maire: “L’an mil huit cent quatre
vingt trois le trois décembre à onze heures du matin
par devant nous Louis Martin Hautefeuille premier adjoint [(raturé:)
faisant fonction de maire par suite du décès de monsieur
Charpentier maire] [ajouté par appel de croix:] faisant fonction
de maire (signé:) Huet — Labbé — Hautefeuille], officier
de l’État civil de la ville d’Etampes, arrondissement d’Etampes,
departement de Seine et Oise, sont comparus Charles Huet, propriétaire
âgé de quarante neuf ans et Rémy Labbé,
aussi propriétaire, membre du conseil municipal, lesquels
nous ont déclaré que Théodore Alexis Charpentier,
propriétaire, maire de la ville d’Etampes, chevalier de la
légion d’honneur, ancien député, ancien membre
du conseil général de Seine et Oise, âgé
de soixante dix ans, né à Etampes et y demeurant rue
Saint Antoine numero vingt huit, fils de Théodore Alexis Charpentier
et de Adélaïde Victoire Leguay son épouse, veuf
de Julie Appoline Rousseau, tous trois décédés en
cette ville, est décédé en sa demeure hier à
deux heures du soir, et aprés nous être assuré du
décès nous avons dressé le présent acte
que les comparants ont signé avec nous adjoint sus-nommé
après lecture faite. — [Signé:] Huet Ch. — Labbé
— Hautefeuille [paraphe] — Approuvé la rature de douze mots.
—Signé:] Huet — Labbé — Hautefeuille [paraphe].”
|
Registre d’État-Civil
(saisie B. G. 2011)
|
1890
|
La
machinerie vétuste nécessite une importante remise
à neuf.
|
SV&SH
60, sans référence.
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1891
|
Le recensement
de 1896 trouve les n°5 et 7 de la rue Braban apparemment inhabités
car ces numéros ne sont même pas mentionnés. Le
meunier habite au n°6: “Paul Marchon,
meunier, chef [de famille], 35 ans — Hélène Auger, femme, 25 ans — Emile Marchon, enfant, 8 ans — Marguerite Marchon, enfant, 3 ans — Octavie Moufle, domestique, 19 ans”.
|
Recensement de 1891, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
|
1896
|
Le recensement
de 1896 trouve au n°5 de la rue Braban: “Léonidas
Dufayet, domestique, chef [de famille], 29 ans
— Mathilde Sergent,
épouse, 24 ans — Maurice Dufayet, enfant, 3 ans”;
n°7 non mentionné.
|
Recensement de 1896, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
|
1899
|
“Étude de Me Prat-Marca,
notaire à Étampes — A vendre ou à louer, le moulin Braban, situé
à Étampes,
rue Braban — Vastes bâtiments — Belle chute d’eau — S’adresser pour tous
renseignements: à Me Prat-Marca, notaire.”
|
Abeille d’Étampes du
10 juin 1899, p. 3 (saisie Bernard Gineste 2014)
|
1901
|
Le recensement
de 1901 trouve au n°5 de la rue Braban: “Paul
Duchemin f(abricant) de sacs en papier,
chef [de famille], 47 ans — Reine Duchemin, épouse, sans profession, 33 ans — Georgette Duchemin, enfant, 11 ans — Georges Duchemin, 6 ans”; n°7 non mentionné.
|
Recensement de 1901, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1906
|
|
Abeille d’Étampes du 20 janvier
1906, p. 4.
|
1906
|
Le recensement
de 1906 trouve au n°5 de la rue Braban: “Paul
Duchemin, étuis en papier, patron,
chef [de famille], né à Ivry en 1854 — Reine Coffard, épouse, sans profession,
née à Paris en 1867 — Georgette Duchemin, fille, née à Paris en 1890
— René
Duchemin à Paris en 1896”; n°7 non mentionné.
|
Recensement de 1906, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
|
1913
|
Dans un tableau que fait
le directeur de l’Abeille d’Étampes de la reconversion récente
de sept moulins étampois: “Au Moulin Braban, chez M. Nabot, nous trouvons une dizaine
d’ouvriers employés à faire des pièces pour réparations
de chambres à air d’automobiles et des rondelles de caoutchouc
pour le bouchage des bouteilles de bierre [sic]. Cette petite usine travaille
activement.”
|
L’Abeille d’Étampes
102/20 (17 mai 1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier).
|
1915
|
La ville
ayant besoin de locaux pour abriter des aviateurs autant que des
prisonniers allemands passe une convention avec plusieurs meuniers,
dont “madame Marie Thérèse Barnier, sans
profession, demeurant au château de Vauvert, commune d’Ormoy-la-Rivière,
veuve de Théodore Alexis Charpentier, [pour]
un moulin appelé moulin Braban sis à
Étampes, rue Braban, et ses dépendances, moyennant
huit cens francs par an”.
|
Archives Municipales,
Délibérations du Conseil municipal, 1915, p.
143 (saisie B.G., source signalée par FG-ELP 15).
|
1917
|
Le 24 mars,
le garde-moulin déménage: “Les soussignés: — Monsieur
Edmond Jules Fournier (1), menuisier, demeurant
à Étampes rue Badran n°7, d’une part, — Et monsieur
Auguste Lescuyer, notaire à la résidence d’Étampes,
y demeurant, rue Saint-Antoine 25, adjoint au maire de la ville d’Étampes,
agissant au nom de ladite ville d’Étampes, en sa dite qualité
d’adjoint, faisant fonctions de maire en l’absence de ce magistrat
actuellement mobilisé et en mission d’autre part, — préalablement
aux conventions ci-après ont exposé ce qui suit: — Monsieur
Fournier occupe un logement dans un immeuble sis à Étampes,
rue Badran n°7, appartenant à madame Martin. — Il
a la charge et l’obligation de lever et de baisser les vannes et de faire
tourner la roue du moulin. — La ville d’Étampes étant
dans la nécessité d’augmenter les locaux servant au dépôt
des prisonniers de guerre a proposé à M. Fournier de quitter
son logement dans la propriété de madame Martin qui doit
en concéder la jouissance à la ville, pour le réinstaller
dans une maison sise à Étampes, rue de la Pirouette 8. —
M. Fournier ayant accepté, il est passé de la manière
suivante aux conventions objet des présentes. — M. Fournier habitera
gratuitement dans la maison dont s’agit: — Un logement au premier étage
comprenant trois chambres et grenier. — Au rez de chaussée une
pièce à usage de cellier et buanderie. — Poulailler en grillage
dans la cour, cour, lavoir et water closet en commun, partie de jardin,
côté rue de la Pirouette. — Cette occupation aura lieu
pendant toute la durée des hostilités et jusqu’ai départ
des prisonniers de guerre à partir d’aujourd’hui. — M. Fournier
devra entretenir et rendre en bon [p.323] état la partie de maison
et de jardin par lui occupée. — La ville d’Étampes s’engage
à faire à ses frais les déménagements et emménagements
actuels, de même qu’elle fera à son compte, lors de l’expiration
de la jouissance, le déménagement et le réemménagement
de M. Fournier à l’endroit de la ville qu’il aura lieu. — En outre
la ville d’Étampes paiera à M. Fournier une indemnité
à forfait de cent francs qui lui sera versée à sa
demande par la ville. — Les frais des présentes sont à la
charge de la ville d’Étampes. Pour baser la perception des droits
d’enregistrement, la durée du bail présent est évaluée
à un an et le loyer à 200 francs. Pour l’exécution
des présentes, domicile est élu à Étampes en
l’hôtel de la mairie. — Fait en autant d’originaux que de parties intéressées,
à Étampes le vingt-quatre mars mil neuf cent dix-sept. —
Lu et approuvé, Signé: Fournier — Lu et approuvé,
signé: A. Lescuyer.”
|
Archives municipales d’Étampes,
Registre des délibérations municipales, séance
du 9 juillet 1917, pp. 322-323.
(1)
Ce Fournier habite au moulin
Martin (Badran inférieur) depuis au moins 1906.
|
1920
|
Mise en vente — “Études de Me Louis, avoué à Étampes
et de Me de Gandt, notaire à Étampes — Adjudication à
la barre du Tribunal d’Étampes le mardi 16 mars 1920 à 13 heures
— 1° d’une Ferme et de 68 hectares à Bonvilliers, près Étampes.
Mise à prix: 110.000 fr. — 2° Une maison bourgeoise à Étampes.
Mise à prix: 25.000 fr. — 3° Un Moulin à Eau à Étampes
dit «Moulin Brabant [sic]». Mise à prix: 6.000 fr. — S’adresser
à Mes Louis et Masson, avoués, et à Me de Gandt, notaire
à Étampes.
|
Abeille d’Étampes du 13 mars
1920, p. 4 (dont un scan ci-dessus; saisie de Bernard Gineste, 2016).
|
1921
|
Le recensement
de 1921 trouve au n°7 de la rue Braban: Charles Reboutier,
patron, mécanicien, né en 1888 à Paris; son
épouse Cécile, née à Paris en 1895; et
leur trois enfants tous nés à Paris, Henri en 1917, et
Charles et Pierre en 1920.
|
Archives municipales
d’Étampes, Dénombrement de la population de 1921, Rue
Braban.
|
1934
|
Le
moulin est dessiné par Roger Schwardner.
|
Dessin de la
collection d’André Cattiaux, aimablement prêtée
par ce dernier au Corpus Étampois pour être
scannée par Jean-Michel Rousseau au bénéfice
de tous.
|
1940
|
La société Drehmotor qui occupe
le moulin est gênée par les variation de débit
de la rivière attribués à une cressonnière
et à un barrage, ce qui nécessite une intervention
du ministère de l’armée.
|
SV&SH
60 (avec une coquille, “Dreshmotor”), sans référence.
|
1956
|
La même société occupe toujours
le moulin.
|
SV&SH
60, sans référence.
|
??
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Le moulin est transformé en résidence
à une date qui reste à déterminer.
|
|
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 29 janvier 2011 — octobre 2016.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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