CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Corpus Étampois
Le moulin Darnatal
compilation
     
Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Le moulin Darnatal le 20 décembre 2010 (cliché Bernard Gineste)

     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir du moulin Darnatal, à savoir tous les renseignements, les documents et les références bibliographiques ou archivistiques qu’on voudra bien nous adresser. Il est évident qu’il reste énormément de données à compiler sur ce moulin millénaire. On mentionnera le nom de tous les contributeurs qui n’auront pas demandé à rester anonymes.

Remariage du meunier en 1695
Acte du second mariage du meunier Pierre Blain en 1695

Les trois moulins du Centre-Ville sur un plan annexé au Registre des mutations de 1791
Les moulins Sablon, Notre-Dame et Darnatal vers 1791 (Registre des mutations, AME, cliché B. G.)

Le moulin Darnatal sur le plan du cadastre de 1827
Le moulin Darnatal sur le plan du cadastre de 1827

Vannes du moulin Darnatal en 1831 (AD91 7S 43)
Vannes du moulin Darnatal en 1831 (AD91 7S 43)


Plan des environs de 1840 (Archives municipales)
Plan des environs de 1840: le moulin est aux numéros 20 et 22 (Archives municipales)

Plan des environs de 1840 (Archives municipales)
Plan du même cahier: l’entrée de la cour du moulin est dans la rue au Comte (Archives municipales)

Plan de 1854 (AD91)
Plan de 1854 (AD91 7S 43, clichés Gineste, à refaire)

Plan de 1854 (AD91)
Plan de 1854 (AD91 7S 43)

Plan de 1854 (AD91)
Plan de 1854 (AD9 7S 431)

Plan de 1854 (AD91)
Plan des environs de 1860 (AD91, cote à retrouver, cliché Frédéric Gatineau)

Adudication du moulin Darnatal en 1888 (Abeille d'Etampes) Adudication du moulin Darnatal en 1888 (Abeille d'Etampes)
Adjudication du moulin Darnatal en 1888 parmi d’autres biens de la famille Darblay à Étampes
(Abeille d’Étampes 77/7, p. 4 et 77/26, p. 4: le moulin reste en vente plusieurs mois)


REQUÊTES DU CORPUS
 
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
     
— Les données des registres paroissiaux de Notre-Dame d’Étampes (en ligne) sur les meuniers et garçons meuniers du Grand Moulin. Il est bien certain que cette source sera très riche: en prenant au hasard les années 1669 à 1676, j’y ai trouvé les noms de deux meuniers successifs, d’un garde-moulin et peut-être d’un garçon meunier, avec d’intéressantes données sur leur environnement familial et social. Il faut juste prendre le temps de tout lire! Avis aux amateurs.
     — Tout autre renseignement ou document sur le moulin Darnatal, y compris sur son histoire récente de résidence.
     — Toute autre référence bibliographique ou archivistique sur ce moulin.
 
Le moulin Darnatal en 1906 (carte postale Neurdein n°61)
Le moulin Darnatal en 1906 (carte postale Neurdein n°61)

Facture de Ceral Oats (1944)

Ceral Oats (1): Facture adressée à Ets Gérard & Cie Epicerie en Gros à Martigny les Bains (mars 1944)

Lettre de change de Ceral Oats (1944)
Ceral Oats (2): Lettre de change avec timbres fiscaux adressée à Ets Gérard & Cie Epicerie en Gros à Martigny les Bains

Récépissé Ceral Oats (1944)
Ceral Oats (3): Récépissé Petite Vitesse



Les moulins Darnatal, de l'Île-Maubelle et de Coquerive vus du ciel vers 1965 (cliché Combier)
Les moulins Darnatal, de l’Île-Maubelle et de Coquerive vu du ciel vers 1965 (cliché Combier)

Le moulin Darnatal vu du ciel vers 1965 (cliché Combier)
Le moulin Darnatal vu du ciel vers 1965 (cliché Combier)

Le moulin Darnatal en 2003 (cliché Frédéric Gatineau)
Le moulin Darnatal en 2003 (cliché Frédéric Gatineau)

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Le moulin Darnatal le 20 décembre 2010 (clichés Bernard Gineste)

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Rue de la République (autrefois rue Darnatal)

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Le moulin vue du pont, rue de la République

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Rue au Comte

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Vue depuis le pont.

Le moulin Darnatal en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Le moulin vu de la rue de l’Île-Maubelle, en aval


Le moulin Darnatal
Renseignements disponibles


Date
Renseignements
Sources
? avant 1031
Le moulin aurait existé du temps du roi Robert...
Marquis 177, sans référence; SV&SH 68; cette affirmation semble reposer seulement sur une interprétation erronée de la charte de 1046 de Henri Ier qui en réalité ne mentionne pas le moulin Darnatal.
? avant
... ou bien de son successeur... (Henri Ier)
SV&SH 68, sans référence; cette affirmation semble reposer seulement sur une interprétation erronée de la charte de 1046 de Henri Ier qui en réalité ne mentionne pas le moulin Darnatal..

En fait on n’a sur ces époques que des probabilités.
B.G.
1120
Le roi Louis VI donne à la maladrerie Saint-Lazare d’Étampes, entre autres une rente en nature d’un muid de blé, mesure de Paris, à tirer tous les 1ers octobre de son moulin de Darnatal: “un muid parisien de blé à la fête de saint Rémi, à savoir au moulin sis au Darne Étal (apud Darnum Stallum)”.
Louis VI, édition Fleureau, p. 454 (FG-ELP 46), réédition Gineste (ici): & modium frumenti parisiaci, in festo sancti Remigii, scilicet in Molendino apud Darnum Stallum sito.
1147
Le fils et successeur de Louis VI, Louis VII, confirme la donation de son père: “un muid de blé à la fête de saint Rémi, à savoir au moulin sis à Darnatal”.
Louis VII, édition Fleureau, p. 455, réédition Gineste (ici): Modium frumenti in festo S. Remigii, in molendino videlicet apud Darnum stallum sito.
1237
Le 20 février, séparation des paroisses de Notre-Dame et Saint-Basile. Est notamment attribué à Notre-Dame: “tout ce qui est compris entre d’une part la maison de Racicot et la maison du mégissier Obert, non comprises les dites maisons, et d’autre part Darnatal, des deux côtés de la rue”. Gautier Cornu, archevêque de Sens, édition et traduction Gineste (ici): et quidquid continetur a domo Racicot et a domo Oberti alutarii, ita quod dicte domus excludantur usque ad Darnatal ab utraque parte.
1474
Louis XI échange une chasse dans le Gâtinais, qui appartenait jusqu’alors à la commanderie des Hospitaliers d’Étampes et Chalou-la-Reine, contre une rente annuelle de cinquante livres parisis, à prendre sur les revenus de trois moulins sis sur la rivière d’Étampes et appelés les moulins de Dernetau (Darnatal), du Sablon et de Chauffour.
Maxime de Montrond, Essais historiques sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin, 1837, p. 31, alléguant une charte de Louis XI au Trésor des Chartes; Marquis 104; Genthon 1988.
1500
Le censier de chapitre de Notre-Dame mentionne deux voisins du moulin: Cantian Dupré, pour sa maison où il demeure, assise près le moullin de Darnatal, tenent d’une part à Jehan Tybault, aboutissant d’un bout sur la rue de Darnatal.  — Jehan Tybault, sergent, pour la maison assise devant le moullin de Darnatal où demeure de present Colin Fortier gendre dudict Tybault, aboutissant sur ladicte rue.
Censier du chapitre de Notre-Dame pour 1500, édition Gineste (à venir en 2011) §§ 178-179.
1590 env.
“La rue de Darnatal est celle qui descend depuis les Quatres-Coings [sic] et passe par devant le grand moullin”.
Étienne Chardon, Traicté des noms et surnoms des rues de la ville et fauxbourgs d’Estampes, vers 1590, édition Gineste (ici).
1644
Mention du “moulin Darnatal ou moulin de Darnatal”.
FG-ELP 46 alléguant Archives diocésaines d’Évry cote 3.
1654
Sébastien Riou signalé comme meunier du moulin de la Trinité, que nousretrouvons en 1669 au moulin de Darnatal. Il y a pour successeur René Fourneron dès 1661.
Charles Forteau, Bulletin de la société historique et archéologique de Cobeil d’Étampes et du Hurepoix 19 (1913), p. 20, d’après le registre paroissial de Saint-Marin d’Étampes.
N.B.
J’ai exploré les années 1669-1675 du registre paroissial de Notre-Dame (en ligne); après cette date il est très lisible. Qui veut se charger de l’explorer?
B.G.
1669
Le 2 juin, baptême d’un fils du meunier: “Le second jour de juin mil six cent soixante et neuf a esté baptisé par moy curé soubsigné  Louis fils de Sebastien Riou meusnier du Grand Moulin et de Martine Ingé son épouse. Le parrain Denis Mahée maistre praticien à Estampes, la maraine Elisabet David femme de Nicolas Drapier maistre chirurguen à Estampes, la parain a nommé. — [Signé:] Elisabeth David — Mahee — Guerton [paraphe].”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1669
Le 22 juin, Riou est témoin d’un mariage.
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1678
Le 18 juillet, mention et signature de Sébastien Riou comme parrain.
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1682
“Le vingt troizeme aout de la susditte année [1682] a eté baptisé Pierre fils d’Etienne Caillet meusnier et de Marie Albron epoux et epouze. Le parain Pierre Lenoir jardinier qui l’a nomer, la maraine Cantienne Colleau fille qui a declaré ne savoir signer. — [Signé:] Pierre Lenoir — Dond….”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1683
Le 3 mars, mention et signature de François Riou fils de Sébastien Riou comme parrain.
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1683
24 juillet, mention et signature comme parrain de “Sebastien Riou marchand meusnier en cette ville” [ailleurs donc que dans la paroisse Notre-Dame], la marraine étant “Marie Gibier femme de Jean Conti marchand meusnier qui a déclaré de savoir signer”.
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1684
“Le dernier jour d’aout mil six cens quatre vingt quatre a eté baptisé Louise François fille d’Etienne Caillet garçon meusnier et de Marie Herbron époux et épouze. Le parain Louis Herbron, la maraine Louise Joussé qui a declaré ne savoir signer. [Signé:] Louis Herbron — Roland curé.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1695
Le 17 septembre, inventaire après décès
(NB : lacune du registre en ligne)
Inventaire après-décès du meunier de Notre-Dame (2E 66/127)
P Blain meunier ND + S F environ 1350 17/9/95 : 1 cheval, 1 charrue Ag Au 10 coffre pas armoire
AD91 2E 66/127 (texte signalé par Michel Martin
1695
Le 29 septembre, mariage en seconde noce du meunier à Saint-Basile: Le lundi vingtneufiesme de septembre de l’année mil six cens quatre vingt quinze après les trois publications de bans faictes par trois dimanches consecutifs au prosne des messes de parroisse entre Pierre Blin veuf meusnier du Grand Moulin Darnatal de la parroisse de Nostre Dame d’Estampes et Marie Le Long veuve de Noël Clarmond (?) soubsignez. — [Signé:] P. Blin — R. Thibault — R. Joüan [célébrant] — Marie Lelarge — Germain Manoriau — Alexis Jousset.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
1699
Le 4 novembre le meunier Pierre Blin parain d’une fille d’un meunier de la paroisse Saint-Basile, Germain Banouard: “Le méme jour quatriéme novembre mil six cens quatre vingts dix neuf a eté batizée Marie-Anne fille de Germain Baoüard maitre meûnier et d’Anne Fargis ses pere et mere, et née du jour d’hier. Le parain Pierre Blin maitre meûnier: la mareine Anne Roux, laquelle a donné le nom [Signé:] Pierre Blin Le Maitre.”
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
Signature de Pierre Blin en 1699
1703
“Le 27e mars 1703 a été baptisée Cantienne née d’hier, fille d’Alexis Boucher meunier et de Cantienne Boullonne sa femme. Ont été parein Barthelemi Pesard de la paroisse d’Etrechi, la mareine Marie Bouillon qui a dit ne sçavoir signer [Signé:] B. Pesard Collard vicaire.”
Registre paroissial de Saint-Martin d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
“Le douziéme avril mil sept cens quatorze a été baptisée Marie Madeleine, née le dixiéme du même mois, fille d’Alex[raturé:andre]is Boucher meunier du Grand Moulin et de Cantienne Bouillon son épouse. Le parrain, le sieur Louis Briet, receveur du domaine d’Étampes, la marraine qui a donné le nom, Marie Madeleine Perrier, fille du sieur Charles Perrier marchand drappier. Ainsi signé: Madeleine Perrier, Briet, Le Maistre curé chevecier avec paraphes.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
Le 11 avril, naissance d’une fille du garde-moulin: “Le onze avril mil sept cens quatorze est né et a été baptisé Caterine fille de René Genest garde moulin au Grand Moulin en cette paroisse et de Barbe Desmaux sa femme. Le parrain Henry Desmaux oncle maternelle de l’enfant, garçon boulanger, et la marraine qui a donné le nom Caterine Vallée veuve de deffunt Jean Vassort boulanger à Saint Gilles, laquelle a signé, le dit parrain a déclaré ne savoir signer de ce interpellé. Ainsi signé: Catherine Vallée, Lambert pretre.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
Le 4 mai, la femme du meunier marraine: “Le quatriéme may mil sept cens quatorze est né et a été baptisé par moy prêtre vicaire sousiné Jean Alexis fils de Jean Ferrret maistre serrurier et d’Anne Dumazy sa femme. Le parrain qui a donné le nom Guillaume Fouré maistre taillandier, et la marraine Cantienne Bouillon femme d’Alexis Boucher meunier du Grand Moulin, laquelle a déclaré ne savoir signer de ce interpellée. Ainsi signé: Guillaume Fouré, Lambert pretre vicaire avec paraphes.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
Le 21 jui, , la femme du meunier marraine: “Le vingt et un juin mil sept cens quatorze a été baptisé par moy prêtre vicaire sousiné Gilles né le jour precedent fils de Gilles Dumazy maistre boulanger et d’Anne Laure sa femme. Le parrain qui a donné le nom Pierre Grenier maistre vannier, et la marraine Cantienne Bouillon femme d’Alexis Boucher meunier du Grand Moulin, laquelle a déclaré ne savoir signer de ce interpellée. Ainsi signé: P. Grenier, Lambert pretre vicaire avec paraphe.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)

1714
Le 3 juillet, le meunier parrain: “Le 3e juillet mil sept cens quatorze a été baptisée par my pretre chanoine viccaire de Saint Basille sousigné en l’absence de messieurs les curé et vicaire de cette église Anne fille du legitime mariage de feu Nicolas Fargis et Anne Pernet ses pere et mere. Le parrain Alexis Boucher maistre meunier, la marraine Louise Lépicier qui a declaré ne savoir signer. Ainsi signé: Alexis Boucher, E. Perthuis p. chan. Avec paraphe.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
Le 6 août, mariage de la sœur du meunier: “Le sixiéme jour d’aoust mil sept cent quatorze apres les rois publications faites en cette paroisse et en celle de Saint Basile du mariage projetté entre Antoine Laurançon maistre paindepicier fils de deffunt Jean Laurançon vivant aussi marchand paindepicier et de feüe Marie du Pety ses pere et mere de la paroisse du dit Saint Basile de cetteville d’une part, et Marie Boucher fille de feû Alexis Boucher vivant meunier et de deffunte Simonne Meunier ses pere et mere, maintenant de cette paroisse où elle est revenuë etablir son domicile depuis neuf mois dans la maison d’Alexis Boucher son frere cy devant son tuteur apres avoir fait precedemment à Étampes sa plus longue demeure tant en la paroisse de Saint Basile qu’en celle cy, ainsi que nous en avons été certifiés par le dit Boucher et autre d’autre part, vû le certificat du sieur curé de Saint Basile, j’ay reçû des parties les promesses et engagement de leur mariage, fait les ceremonies et celebré le mariage en cette église, presence du dit Alexis Boucher meunier du Grand Moulin, de Pierre et Jean Laurançon freres de l’épouse, de Pierre du Pety, de Louis Robert, et autres, qui ont tous signé, à l’exception de Robert qui a declaré ne savoir signer de ce enquis. [Ainsi signé:] Antoine Laurançon, Marie Boucher, P. Laurançon, Du Pety, Alexis Boucher, Marie Madeleine du Pety, Robert Damon, le Maistre curé chevecier, avec paraphes.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1714
(de ce moulin?)
Le 24 octobre, un graçon meunier parrain (mais exerce-t-il au Grand Moulin, ou au Petit?): “Le vingt quatre octobre mil sept cens quatorze a été baptisée par moy prêtre vicaire sousiné Marie Anne née le jour précédent fille de Jacques Dubois jardinier en cette paroisse et d’Anne Fuffroy sa femme. Le parrain Jérôme Dubois garçon meunier oncle paternel de l’enfant, la marraine Marie Rousseau fille de deffunt Jean Rousseau vivant aussi jardinier, lesquels ont declaré ne sçavoir signer de ce interpellés. Ainsi signé: Lambert prêtre vicaire avec paraphe.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1715
(de ce moulin?)
Le 26 février mariage de ce garçon meunier (mais exerce-t-il au Grand Moulin, ou au Petit?): “Le vingt six fevrier mil sept cens quinze apres trois publications de bans faites les trois dimanches precedens en cette église à la messe paroissialle entre Jerôme Dubois garçon meûnier, fils de Fiacre Dubois et de deffunte Claudine Berger ses pere et mere d’une part, et Marie Rousseau fille de deffunt Jean Rousseau et de Marie Cartier sa femme ses pere et mere d’autre part, tous deux de cette paroisse, sans qu’il se soit trouvé aucune opposition ni empechement et vu le certificat de publication de bans du sieur Goupil de la paroisse de Saint Martin de cette ville, dans laquelle le dit époux demeure depuis deux mois, j’ay sousigné pretre vicaire reçû des dites parties la promesse et consentement de mariage et iceluy celebré en l’église avec les ceremonies accoutumées, presence de Jaques Duboix, jardinier frere du dit époux, le pere n’ayant pu assister à cause d’infirmités, de Jerome Belette laboureur à Boüillet son parrain, Jaques Bordier jardinier, Marie Cartier beau pere et mere de l’épouse, Jean Cartier ayeul, Cantien Rousseau, Pierre Cartier, Claude Melun, Pierre Maurice marguillier de cette église, et autres qui tous à l’exception des dits Bellette, Rousseau, Maurice et Melun ont declaré ne savoir signer de ce interpellé. Ainsi signé: Bellette, Cantien Rousseau, C. Melun, Maurice, Maurice, Marguerite Bourdeau, Jean Setté (?), Lambert prêtre vicaire avec paraphe.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
1715
Le 20 mai, mariage du frère utérin du meunier: “Le vingtiéme may mil sept cens quinze apres trois publications faites en cette paroisse, les trois derniers dimanches du mariage projetté entre Barthellemy Pesant fils de deffunt Bartellemy Pesant et de deffunte Simonne Meusnier sa femme ses pere et mere, et Jaquette Marin fille de André Marin et de deffunte Anne Paris sa femme ses pere et mere, tous deux de cette paroisse, sans qu’il se soit trouvez aucune empêchement ni opposition, j’ay pretre curé chevecier sousiné reçu des dites parties les promesse et consentement de mariage et yceluy celebré à l’autel de la paroisse avec les ceremonies accoutumées, presence d’Alexandre Boucher meunier du Grand Moulin frere uterin et tuteur de l’époux, et d’Antoine Laurançon paindepicier son beau frere à cause de Marie Boucher sa femme, du dit André Marin pere de l’épouse et François Marin son frere, et autres qui ont siné à l’exeption du dit François Marin pere de l’épouse qui a declaré ne scavoir signer. Ainsi signer: Pesant, Jacquette Marin, Alexis Boucher, Antoine Laurançon, André Marin, Jean Le Cou, Marie Boucher, A. Chaudé, C. Galard, R. Vrament, Le Maistre curé chevecier avec paraphe.”
Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). On notera que Barthélémy Pesant père, époux de Simone Meusnier, est signalé comme meunier du moulin de la Trinité en 1690 par Charles Forteau, Bulletin de la société historique et archéologique de Cobeil d’Étampes et du Hurepoix 19 (1913), p. 20, d’après le registre paroissial de Saint-Marin d’Étampes, ce qui doit constituer une erreur, par confusion entre le père et le fils.

1753
Contestation entre le chapitre de Notre-Dame, propriétaire du moulin Notre-Dame, et les meuniers des moulins Sablon et Darnatal, qui appartenaient au prince d’Orléans en temps que duc d’Étampes.
??
1771
Le meunier, Faiteau, est mené à une affaire trouble de recherche de trésor et de sorcellerie à la Forêt-Sainte-Croix, résumée par Michel Martin.
Archi-V n°2 (novembre 2011), p. 39, alléguant la cote AD91 B 1320.
1775
Mention d’un gué du Grand Moulin sur la Rivière d’Étampes près du Pont Darnatal.
FG-ELP 63 alléguant aux Archives Municipales d’Étampes des Registres d’impots non cotés, datés de 1759 à 1789.
1786
Le 6 août naissance à Saint-Martin du futur meunier du moulin Darnatal; son père est alors meunier à Saint-Martin et son oncle à Morigny: “Cejourd’huy sept aoust a eté baptisé par moy soussigné prêtre vicaire de cette paroisse, Nicolas Gerosme, né d’hier du legitime mariage de Louis Gerosme marchand meusnier, et de Marie Catherine Charpentier, le parain Nicolas Gerosme fils de Louis Gerosme marchand meusnier [(appel de croix: Morigny)] et la maraine Marie Catherine Rousseau fille de deffunt Jerôme Rousseau vivant marchand meunier qui ont signé. Marie Catherine Rousseau. Jerosme Duperche vic(aire) avec paraphe.”
Registre paroissial de Saint-Martin d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1787
Le meunier, Pierre-Innocent Gérosme est autorisé à établir une deuxième roue.
Marquis 177, se référant apparement aux “Archives départementales” de Seine-et-Oise (aujourd’hui soit celles des Yvelines, ou de l’Essonne.); SV&SH 68
1788
Le 5 août, Pierre-Innocent Gérosme meunier, parrain à Saint-Martin de  son neveu Étienne Gérôme (futur acheteur du moulin, ou homonyme?): “L’an mil sept cent quatre vingt huit le mardy cinquiême jour du moi aoust à été baptizé par moy prêtre curé de Saint Michel en Gatinois, Etienne Innocent né d’hier du legitime mariage de Estienne Gerosme marchand farinier de cette paroisse et de demoiselle Marie Magdelaine Maugars. Le parrein à été Pierre Innocent Gerosme marchand farinier paroisse Nôtre Dame oncle paternel de l’enfant et la marainne dame Jeanne Margueritte Maugars femme de Rodolphe Darblay marchand de grain paroisse Saint Gille tante maternel de l’enfant qui ont signé. — [Signé:]  Gerosme l(‘aî)né — M. Maugars — Charpentier curé de saint Michel — Legrand [paraphe] curé”.
Registre paroissial de Saint-Martin d’Étampes (saisie B. G. 2011)
vers 1791
Un plan très schématique de la ville, annexé au Registre des mutations, représente le moulin Darnatal avec deux roues, alors que les moulins Sablon et Notre-Dame n’en ont qu’une.
Archives municipales, dont un cliché ci-dessus.
1794
27 messidor an II (15 juillet 1794) le moulin a deux roues
Marquis 179 (alléguant “un manuscrit de l’époque”)
1795
Le 12 janvier, le frère de Gérome reconnaît discrètement le fils que lui donne une domestique: “Aujourd’hui vingt trois nivose l’an trois de la republique une et indivisible, [(appel de croix:) moy Jacques Duché officier public soussigné] m’étant transporté vu l’urgence en la maison du citoyen Nicolas Gerosme ancien épicier à Paris demeurant en cette commune rue de l’égalité section du nord, le dit citoyen Gerosme m’a declaré que ce jourd’huy en son domicille Marie Margueritte Foret agée de vingt deux ans environs demeurante chez le declarant, est accouchée à huit heures du matin d’un enfant male qu’il m’a presenté et auquel il a donné le prenom de Nicolas Ingenu , presence du citoyen Denis Prospere Filleau officier de santé domicilié de cette commune section du nord, et de Marie Françoise Bruere femme de François gatineau journalier domicilié meme section, lequel enfant le dit Nicolas Gerome m’a declaré reconoitre et adopter pour fils, et a ainsi que les temoins signé avec moy le jour et an cy dessus, sept heures du soir. — [Signé:] N. Gerome — M. F. Bruere —Filleau — Duché off. p.”

1795
Le 25 août 1795 (9 fructidor an III), Pierre Innocent Gerosme meunier, âgé de trente huit ans”, assiste à Morigny au mariage d’une fille de Jacques Huet avec Baron, futur meunier du moulin d’En-Bas, en compagnie “de Pierre Théodore Rousseau meunier, âgé de quarante ans, d’Etienne Gerosme meunier âgé de trente sept ans, de Nicolas Gerosme bourgeois (...) , tous quatre témoins oncles de la future”. Registre d’État civil de Morigny (saisie B. G. 2011)
1796
4 pluviôse an IV (24 janvier 1796) la veuve Gérosme, propriétaire demande à la commune la permission de poursuivre Berchère, tenancier du moulin de l’Île-Maubelle, pour l’exhaussement sans ses ordres du moulin de l’Île-Maubelle et du lavoir de l’Hospice.
Marquis 179 (sans référence)
1796
Le 26 prairial an IV (14 juin 1796) le moulin, confisqué à Louis-Philippe d’Orléans, est vendu comme bien national à Étienne Gérosme avec une maison à côté et 75 perches de prés, moyennant 159.635 francs.
Marquis 177 alléguant vaguement “les Archives départementales” (c’est-à-dire à cette date aux Archives départementales de Seine-et-Oise, aujourd’hui dispatchées entre celles des Yvelines, et celles de l’Essonne.); SV&SH 68
1797
Le 12 février 1797 (24 pluviose an V), mariage de Nicolas Gérosme, frère de Pierre, en présence de plusieurs meuniers alliés (Claude Béchu, Simon Rodolphe Darblay, Jean Sébastien Noël Aubin, Jacques Huet): “Aujourd’huy vingt quatre pluviose l’an cinq de la republique française une et indivisible en la maison commune et par devant moy officier public soussigné a été fait le present acte de mariage entre le citoyen Nicolas Gerosme ancien marchand épicier à Paris, natif de cette commune et y demeurant rue de l’Égalité, fils majeur de feux Louis Gerosme et de Marie Catherine Charpentier ses pere et mere d’une part — et la citoyenne Marie Magdelaine Mongas [lisez tout du long: Maugars (B.G.)], native de cette commune y demeurante rue Darnatale [sic], fille de deffunt Charles Augustin Mongas, et de Françoise Belanger ses pere et mere, veuve de Etienne Jerôme d’autre part. — Les témoins de coté de l’époux sont les citoyens Claude Louis Pettit juge de paix de cette commune oncle du futur à cause de Helaine Gerosme son épouse, Claude Bechu oncle de l’époux à cause de Marie Cantienne Gerosme. — Les témoins du côté de l’épouse sont les citoyens Simon Rodolphe Darblay demeurant à Chagrenon commune d’Auvers beau frere de l’épouse, Jean Sebastien Noel Aubin, neveux de l’époux. — Les actes preliminaires du present sont 1° ceux de naissances des deux contractans, celuy de l’époux du six aout mil sept cent cinquante neuf extrait des registres des batesmes de la cy devant paroisse Saint Martin d’icelle commune, celuy de l’épouse du trente juillet mil sept cent soixante extrait des registres de naissances de la ci devant paroisse Saint Gilles de cette commune. — 2° l’acte de décès du vingt neuf frimaire an cinq extrait des registres de la municipalité de Paris deuxieme arrondissement, de Etienne Gerosme deffunt mary de l’épouse. — 3° L’acte de publication et promesse de mariage du vingt un present mois duement publié et affiché à la porte de cette commune auxquels il n’est survenut [sic] à ma connaissance aucun empechemens ni oppositions au present mariage. — Les dits contractans ont fait à haute et intelligible voix la declaration suivante, sçavoir le contractant: je declare prendre Marie Magdelaine Mongas en mariage — et la contractante: je declare prandre Nicolas Gerosme en mariage. — D’après lesquels [sic] declarations moy officier public susdit et sousigné ai declaré au nom de la loi que Nicolas Gerosme et Marie Magdelaine Mongas sont unies [sic] en mariage. — Le tout fait en presence des deux époux, des temoins susdits, du citoyen Jacques Huet de la commune de Morigny frere de l’époux à cause de Marie Rousseau sa femme, témoins qui ont signé avec moy. — [Signé:] N. Gerosme — M. M. Maugars — Bechu — Gillot [paraphe] — Darblay Maugars — Huet — Jean Sebastien Noel Aubin — [signature illisible] off. pub.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1798
Le 19 mars, naissance d’une fille de Nicolas Gérôme: “Aujourd’huy deux germinal l’an six de la republique française une et indivisible [=22 mars 1798] en la maison commune et par devant moy officier public sousigné. — Est comparut le citoyen Denis Prospere Filleau officier de santé, lequel m’a declaré que le vingt neuf ventose dernier [=19 mars 1798] rue Darnatale section du nord au domicile du citoyen Nicolas Gerosme marchand farinier etait née une fille du legitime mariage d’entre le dit Gerosme et la citoyenne Marie Magdeleine Maugars qu’il m’a presenté à laquelle il a donné le prenom d’Iphigenie — en presence du dit Denis Prospere Filleau le pere  presence (?) du pere declarant, de Alexandre Conty agé de dix ans cousin de l’enfant, et de Magdeleine Gerosme agée de onze ans sœur de l’enfant, de Louis Alexis Authouard concierge de cette commune, temoins qui ont signé avec nous. — [Signé:] M. Gerosme — A. Conty — Authouard — Filleau —  [signature illisible] off.p.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1798
Le 9 août 1798 (22 thermidor an VII), accusation d’Alexandre Salomon Berchère, leur adversaire, “les fortunes colossales des frères Nicolas et Pierre [Gérosme] (...) sont une insulte à la pénurie du Trésor Public dans laquelle elles ont puisé le suc le plus nourricier qui les alimente aujourd’hui”.
Bodin Magot 48
1799
Le 19 avril (30 germinal an VII), mort de la fille de Nicolas: “Aujourd’huy premier floreal an sept de la republique françoise [=20 avril], en la maison commune et par devant moi administrateur municipal soussigné pour l’absence de l’officier public. — Est comparu le citoyen Nicolas Gerosme meunier domicilié de cette commune rue Darnatal section du nord, lequel m’a declaré que le jour d’hier sept heures du soir au domicile du citoyen Levassor tailleur susditte  rüe et section est décédée Iphigenie Gerosme agée d’un an un mois, native de cette commune fille de lui declarant et de la citoyenne Marie Madeleine Maugars sa femme. — D’après laquelle declaration je me suis transporté au dit domicile où après m’être assuré du dit décès j’ai fait et dressé le present acte en presence du déclarant pere du décédé, de la citoyenne Marie Madeleine Rousseau, veuve du citoyen [raturé : Sebastien] Jean Sebastien Aubin, meunier, et André Thomas cultivateur, tous deux domiciliés de cette citte commune faux boug et section du midy, témoins majeurs qui ont signé ainsy que le declarant avec moi. Rayé un mot nul. — [Signé:] N. Gerosme — M. M. Rousseau veuve Aubin — Filleau — Thomas.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1801
Le Grand Moulin, qui a pour exploitant et contribuable Hautefeuille Deshayes, a deux roues en-dessous et peut produire 91 quintaux de farine par jour pour les marchands et négociants.
État des moulins de 1801, édition Gineste (ici)
1807
Le moulin presque ruiné doit être rebâti est réaligné.
FG-ELP 46 alléguant AD91 7S 43; SV&SH 68.
1807
C’est à cette occasion que le moulin aurait été divisé en deux.
SV&SH 68, sans référence.
1807
Étienne Gérosme est toujours propriétaire du moulin, concuremment avec Louis-Pierre Chevalier. Ils demandent l’autorisation de le démolir et de le réédifier, et en même temps de refaire le pont Darnatal, demande acceptée par l’ingénieur des ponts-et-chaussées sous les motifs suivants:
     “La maîtrise veut régler la hauteur de l’eau, afin d’empêcher que la rue Basse ne soit inondée lors de la fonte des neiges, grandes pluies et orages… On a baissé les déversoirs, parce que l’eau montait souvent jusque sur le pavé de la rue Basse… La rue Darnatal est très-étroite dans toute sa longueur, au moint même qu’il peut à peine y psser deux voitures. Cette rue, qui conduit au faubourg Saint-Pierre et à la route de la Ferté, est très-passagère, et par suite très-embarassée au droit du moulin darnatal, par rapport à celles qui chargent et déchargent en cet endroit. L’ingénieur pense que c’est le moment de profiter de la reconstruction du moulin pour faire mettre toutes les maisons d’une même côté de la rue dans l’alignement, chose facile, puisque les propriétaires du moulin sont d’accord à ce sujet…
     “Ce reculement doit être de 1m 90 dans toute la longueur des bâtiments du moulin. L’ingénieur propose aux propriétaires une indemnité de 1.000 francs.
     “… A l’un des côtés du pont Darnatal, il existe une petite place vague où était autrefois un abreuvoir, aujourd’hui servant d’égout pour recevoir les eaux de Guinette, des rues de la Cordonnerie, darnatal et du Petit-Marché-Notre-Dame…
     “Le pont demandé sera en outre d’une grande utilité pour la commune et les propriétaires voisins du pont de l’Isle-Maubelle…”
Marquis 177-178 alléguant le “Manuscrit des moulins” qu’il situe ailleurs aux “Archives départementales” (c’est-à-dire à cette date aux Archives départementales de Seine-et-Oise, document qui peut se trouver aujourd’hui soit aux Archives départementales des Yvelines, ou à celles de l’Essonne.)
1807
Validation par le Conseil d’État d’un échange entre la ville d’Étampes et les propriétaires du moulin:: “Art. 81. Commune d’Étampes (Seine-et-Oise). Le maire de la ville d’Étampes, département de Seine-et-Oise, est autorisée à céder à titre d’échange, au sieur Louis-Pierre Chevalier et Madeleine-Thérèse Gérosme, son épouse, tant en leur nom, que comme se portant forts pour Etienne-Innocent Gérosme, leur frère, un terrain communal contenant 16 centiares 1/2, estimé, par procès-verbal du 17 février 1807, à la somme de 1,200 francs, et à recevoir en contre-échange, dudit Sieur Chevalier Gérosme, son épouse, et Gérosme, leur frère, sans soulte ni retour, un pré et deux terres labourables contenant ensemble 78 ares 1 centiare, estimés, par le même procès-verbal, à la somme de 1,400 francs. — Lesdits sieurs Chevalier et Gérosme, sa femme, et Gérosme, son frère, seront chargés des frais du présent échange, et se conformeront, en outre, à la délibération du conseil mumcipal de ladite ville, en date du 34février 1807, dont expédition sera jointe à la présente loi (1) [(1) Voyez à la fin du présent projet] [...] [pp. 583-584] [...] Extrait d’une délibération du Conseil municipal de la ville d’Étampes, en date du 24 février 1807. — Article 81 du projet. — Nous, maire de la ville d’Étampes, etc., tous les riverains et propriétaires voisins du moulin du sieur Chevallier, présents au procés-verbal de commodo et incommodo, que nous entendions rédiger en leur présence, recevoir leurs dires et observations relativement à l’échange projeté entre le sieur Chevallier Gerosme et la ville, par l’effet duquel l’abreuvoir qui existait autrefois se trouverait supprimé; la place qui en fait partie serait vendue, cédée et abandonnée en toute propriété audit sieur Chevallier, à la charge par lui de construire à ses frais et entretenir à toujours une arcade suffisante à l’écoulement des eaux de la rue d’Arnatal, arcade dont les dimensions seront déterminées par un homme de l’art, choisi par nous; de faire pareillement construire et entretenir à ses frais un puisoir commun et un escalier commode garni d’une rampe de fer, pour faciliter les voisins à puiser de l’eau dans la rivière: ledit escalier conduisant au puisoir, et l’arcade servant à l’égoût des eaux, seront toujours à la charge du sieur Chevallier Gérosme et de ses ayans-cause, propriétaires du moulin d’Arnatal, que ledit sieur Chevallier cède en contre-échange [p.111] à la ville une pièce de pré et deux pièces de terre labourable, évaluées ensemble à la somme de soixante-cinq fr., franche d’impositions d’après le bail, etc. — Pour extrait conforme, — Le secrétaire général du Conseil d’Etat, — J.-G. Loché.”
Archives parlementaires, recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises de 1800 à 1860, série 2, tome 9, Paris, P. Dupont, 1867, pp.582 et 584 (projet de loi du 31 août 1807); édition antérieure: Corps législatif: Rapports et discours. Volume V, Paris, lmprimerie nationale, 1807, pp. 110-111.
1810
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État des moulins de 1810, édition Gineste (ici)
1813
Le 8 octobre 1813, mariage d’Étienne Gérôme à Saint-Quentin (Aisne): “Cejourd’hui huit octobre mil huit cent treize, huit heures du soir, en l’hotel de la mairie; — Acte de mariage du sieur Etienne Innocent Gerosme, propriétaire, agé de vingt cinq ans et deux mois, né à Étampes, département de Seine et Oise, le quatre aoust mil sept cent quatre vingt huit, y domicilié, fils majeur de feu Etienne Gerosme et de defunte Marie Madeleine Maugars, son épouse, d’une part; et de demoiselle Marie Anne Cecile Carpentier, agée d’environ vingt trois ans, née en cette ville le vingt et un novembre mil sept cent quatre vingt six, fille majeure du sieur Nicolas Carpentier, négociant, et de Madeleine Véronique Testart, domiciliés en cette dite ville, présens et consentans, d’autre part: — les actes préliminaires sont 1° les actes de publications des promesses de mariage faites en cette ville et en celle d’Étampes les dimanches vingt six septembre et trois octobre presente année, affichées aux termes de la loi; 2° les extraits mortuaires des pere et mere du futur époux en date des trente frimaire an cinq et dix huit brumaire an quatorze de la Republique; 3° et les actes de naissance des futurs époux, le tout en forme: de tous lesquels actes il a été fait lecture par moi, officier public de l’état civil; ainsi que du chapitre six du titre du mariage contenant les droits et devoirs respectifs des époux, aux termes de la loi. — Lesdits époux présens ont déclaré prendre en mariage, l’un, Marie Anne Cécile Carpentier, et l’autre Etienne Innocent Gerosme. L’époux a en outre déclaré par serment que le lieu du décès et celui du dernier domicile de ses ayeuls et ayeules paternels et maternels lui sont inconnus. — Étaient présents du côté de l’époux, Quentin Valentin Cordier, agé de quarante sept ans, Joseph Gabriel Lehoult, agé de quarante et un ans; — et du côté de l’épouse, Charles François Patte, agé de trente sept ans, et Louis Pierre Charles Dominique Grégoire, agé de quarante six ans, tous quatre témoins, négocians domiciliés en cette susdite ville, amis des époux, lesquels ont certifié par serment la dernière déclaration de l’époux et ont affirmé que, quoi qu’ils le connaissent, ils ignorent le lieu du décès et celui du dernier domicile de ses ayeuls et ayeules paternels et maternels. — Après quoi, et attendu qu’il n’existe en mes mains aucune opposition au present mariage, moi, Jean Baptiste Dupuis, officier public de l’état civil, ai prononcé, au nom de la loi, que les dits Etienne Innocent Gerosme et Marie Anne Cécile Carpentier sont unis en mariage. — Les pere et mere de l’épouse, les deux époux et les témoins ont signé avec moi, lecture faire. — [Signé:] E. Gerosme — Cécile Carpentier — N. Carpentier — Q. Cordier —Madeleine Testart — Lehoult — Grégoire — Ch. Patte – Dupuis [paraphe]”. Registre d’État civil de Saint-Quentin (saisie B. G. 2011)
1816
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État des moulins de 1816, édition Gineste (ici)
1822
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État des moulins de 1822, édition Gineste (ici)
1822
Le 4 février, mariage du futur propriétaire Aimé Stanislas Darblay avec Pauline Mainfroy: “Du lundi quatre février mil huit cent vingt deux, neuf heures du matin. — Acte de mariage de monsieur Aimé Stanislas Darblay, négociant, âgé de vingt sept ans, domicilié à Auvers, commune de cet arrondissement, né en la dite commune le six frimaire an trois, vingt six novembre mil sept cent quatre vingt quatorze, fils majeur et en légitime mariage de monsieur Simon Rodolphe Darblay, propriétaire, et de dame Margueritte Jeane Maugars son épouse, domiciliés de droit à Etréchy, commune de ce canton, et de fait à Étampes. — Et de demoiselle Pauline Mainfroy, âgée de dix sept ans, onze mois, domiciliée à Étampes, née à Morigny commune de ce canton, le vingt deux pluviose an douze, douze février mil huit cent quatre, fille mineure et en légitime mariage de monsieur François Joseph Mainfroy, négociant, et de dame Anne Marie Théodore Huet son épouse, domiciliés à Étampes. — Nous Pierre Louis Marie de Tullières maire d’Étampes, chevalier de saint Louis et de Notre Dame du Mont Carmel et de saint Lazare. — Vu les actes de naissance des futurs, les actes de publications du dit mariage faits en cette ville, en la commune d’Auvers et en celle d’Etréchy les dimanches vingt et vingt sept janvier dernier sans opposition — après avoir donné lecture aux susdits comparants, assistés des quatre témoins cy après nommés et soussignés, des pièces sus-énoncées, relatives à leur état et aux formalités de mariage, toutes les dites pièces en bonne forme, düment signées et paraphées au désir de la loi, pour être déposées au greffe du tribunal, ainsi que du chapitre six du titre du mariage, sur les droits et devoirs respectifs des époux — avons reçu la déclaration de monsieur Aimé Stanislas Darblay, qu’il prend pour époux demoiselle Pauline Mainfroy et de la part de demoiselle Pauline Mainfroy qu’elle prend pour époux le sieur Aimé Stanislas Darblay. — En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que monsieur Aimé Stanislas Darblay et demoiselle Pauline Mainfroy sont unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en présence des pères et mère de l’époux, du sieur Sébastien Pochonnet propriétaire, âgé de soixante huit ans, oncle de l’époux à cause de dame Eléonore Maugars son épouse, domiciliés à Paris rue de ??? N°36, monsieur Auguste Rodolphe Darbay, maître de poste et ??? d? grains?, âgé de trente sept ans, domicilié à Berny, commune d’Anthony, département de la Seine, frère de l’époux, monsieur Louis Narcisse Baron, négociant âgé de quarante huit ans, oncle de l’épouse, à cause de dame Marie Catherine Huet son épouse, domicilié à Morigny, commune du canton d’Étampes, de monsieur Theodore Huet negociant âgé de trente sept ans, oncle de l’épouse, domicilié à Étampes, qui ont signé avec nous maire après lecture faite. — [Signé:] Pauline Mainfroy — Darblay — Darblay Maugars — L. M. Maugars — Mainfroy — A. M. T. Huet — J. B. Pochonnet — Darblay — TH. Huet — Baron Huet — Chauvet — Mainfroy — Penot — Paquiet (?) — Tullières.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1829
Décès d’Étienne Gérôme à Provins (Seine-et-Marne): “Du six septembre mil huit cent vingt-neuf, dix heures du matin.— Acte de décès de Etienne Innocent Gerosme, propriétaire, époux de Marie Anne Cécile Carpentier, demeurant à Saint-Quentin (Aisne), décédé le jour d’hier à cinq heures du soir âgé de trente-neuf ans, né à Étampes, département de Seine et Oise fils de défunt Etiennne Gérosme et de défunte Marie Madeleine Mangars [sic] son épouse. — Constaté, suivant la loi, par nous, Pierre Louis Bourquelot, adjoint délégué par m. le maire, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil, sur la déclaration à nous faite par M. Louis Joseph Nicolas Sarazin, négociant, demeurant à Saint-Quentin, âgé de trente-deux ans, neveu du décédé, et par M. Jean Baptiste Charles Simon Chevalier de la Mortière, marchand de  demeurant à Provins, âgé de cinquante-neuf ans, ami. Et, lecture faite du present acte, les déclarans ont signé avec nous. — [Signé:] Simon Ch. De la Mortière — Sarazin — Bourquelot adj.”
Registre d’État civil de Saint-Quentin (saisie B. G. 2011)
1830
Les deux Grands Moulins produisent ensemble 500 sans de farine par mois pour Paris.
État des moulins de 1830, édition Gineste (ici)
1831
Le premier Grand Moulin, propriété de Chevallier-Gérôme, emploie deux ouvriers, et de même le deuxième Grand Moulin, propriété de Mainfroy-Huet.
État des moulins de 1831, édition Gineste (ici)
1834
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État des moulins de 1834, édition Gineste (ici)
1835
Le Grand Moulin a deux roues.
État des moulins de 1835, édition Gineste (ici)
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°20 de la rue Darnatal: Louis Pierre Chevallier, membre du conseil municipal, propriétaire, 57 ans Madeleine Gérosme, sa femme, 48 ans Louise Eléonore Chevallier, leur fille, 20 ans Alcide Chevallier, leur fils, 16 ans Marie Françoise Pavard, domestique, 19 ans Jacques Chauvet, garde moulin, 18 ans Louis Mercier, garde moulin, 23 ans”. On trouve trois autres gardes-moulin dans la rue de Darnatal, dont deux sans doute travaillent à ce moulin.

Rue de Darnatal n°1: “Germain Charles Allard, journalier, 56 ans — Marie Paulien Colleau, sa fille [corriger sans doute: sa femme], 50 ans Pierre Ruelle, gendre des précédents, garde moulin, 26 ans — Julie Adélaïde Allard, sa femme, 19 ans — Julie Desroziers veuve Brux, chaudronnière, 23 ans”.

Rue Darnatal n°19: “Gabriel Vezard, portefaix, 30 ans — Louise Vramant, sa femme, 25 ans — Denis Vezard, leur fils, 1 an Pierre Louis Remond, garde moulin, 27 ans — Hélène Honorine Vincent, sa femme, 24 ans — Julie Remond, leur fille, 1 an”.

Rue Darnatal n°21: “Jean Louis Vassor, tailleur d’habits, 69 ans — Marie Ripelle, sa femme, 70 ans Jean Jarry, garde moulin, 48 ans — Justine Vassor, sa femme, 47 ans — Agathe Chevallier veuve Chatelain, journalière, 36 ans — Michel Chatelain son fils, 13 ans — Jean Louis Vassor, tailleur d’habits, 41 ans — Julie Caroline Bellemère, sa femme, 39 ans — Eugénie Agathe Vassor, leur fille, 14 ans— Augustine Vassor, leur fille, 10 ans — Louise Vassor, leur fille, 8 ans — Celine Elise Vassor, leur fille, 4 ans— Sophie Vassor, leur fille, 1 an”.

Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°3 de la rue Saint-Jacques: François Joseph Mainfroy, propriétaire, administrateur de l’hospice, 57 ans Augustine Catherine Huet, sa femme, 58 ans Charles Lambert, domestique, 27 ans Julie Lambert, domestique, 23 ans”. (Ils ont pour voisins, au n°5, Marc Antoine Hamouy, également propriétaire et administrateur de l’hospice, conseiller municipal, 65 ans, sa femme Caroline Ansoubz, 55 ans)
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1838
Parmi les moulins Darnatal, qui tous deux font de blé farine, chacun mu par une roue et emmployant deux hommes, on distingue le moulin supérieur, propriété de Louis-Pierre Chevallier-Gérôme, et le moulin inférieur, propriété de François Joseph Mainfroy
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici)
1838
Mention du moulin supérieur et du moulin inférieur.
FG-ELP allléguant AD91 7S 26.
1851
Le 28 septembre, décès de François Joseph Mainfroy: “Le lundi vingt neuf septembre mil huit cent cinquante, heure de midi. — Acte de décès de monsieur François Joseph Mainfroy, propriétaire agé de soixante douze ans, décédé d’hier à cinq heures de relevée, en son domicile en cette ville rue Saint Jacques numéro trois, époux de dame Anne Marie Théodore Huet, fils en légitime mariage de feu Pierre Joseph Mainfroy en son vivant propriétaire et de feu Angélique Carré son épouse, tous deux décédés à Étampes. — Les témoins ont été Mathieu Charles Huet propriétaire âgé de quarante trois ans, neveu du décédé, et Xavier Alexandre René Gibaudan employé à cette mairie âgé de quarante un ans, domiciliés decette ville qui ont signé avec nous Auguste Edouard Gresland premier adjoint spécialement délégué par le maire d’Étampes après lecture faite du present et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] C. Huet — Gibaudan — Gresland.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernrad Gineste 2011)
1852
Le moulin d’Arnatal a pour propriétaire Aimé Stanislas Darblay, résidant à Corbeil.
État des moulins de 1852, édition Gineste (ici)
1794-1878
(Darblay)
Notice sur Darblay: “Aimé Stanislas Darblay, dit Darblay le Jeune, est né le 25.11.1794 à Auvers-Saint-Georges (91). Il est Maître de la Poste à chevaux d’Etrechy (91), Maire de Saint-Germain-les-Corbeil, négociant en grains et farines et fabricant de papier. Le 04.02.1822, à Étampes, il épouse Pauline Mainfroy, née le 12.12.1804 à Morigny-Champigny (91). Il est membre du Conseil d’Escompte de la Banque de France VIème Siège du 08.02.1849 au 26.01.1854 puis Censeur de la Banque de France Ier Siège du 26.01.1854 à sa mort. En 1867, il achète la Papeterie d’Essonne. Pauline décède le 13.06.1876 et Aimé le 12.11.1878, tous deux à Saint-Germain-les-Corbeil (91), au château. Notice de la Généalogie Darblay mis en ligne par la Section généalogique de l’Association artistique de la Banque de France (ici).
1852-1876
(Darblay)
Notice sur Darblay: “Député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Auvers (Seine-et-Oise), le 25 novembre 1794, mort au château de Saint-Germain-sous-Corbeil (Seine-et-Oise), le 12 novembre 1878, frère du précédent, servit comme volontaire pendant les Cent-Jours. Ayant succédé en 1816 à son père comme maître de poste, il fut bientôt révoqué à cause de ses opinions bonapartistes, et se consacra exclusivement désormais au commerce des grains où il réalisa une fortune considérable. Le système Darblay pour la fabrication des farines, et les diverses améliorations que son auteur apporta dans cette industrie, lui valurent une grande notoriété. Conseiller d’arrondissement de Corbeil, ses antécédents et son influence le désignèrent comme le candidat du gouvernement au Corps législatif lors des élections du 29 février 1852: il fut élu député de la 2e circonscription de Seine-et-Oise, par 17,812 voix sur 21,904 votants et 36,546 inscrits. Il prit part au rétablissement de l’Empire, fut de la majorité dynastique et vota, pendant toute la durée du règne, en faveur du gouvernement impérial, qui le nomma maire de Saint-Germain-sous-Corbeil, censeur de la Banque de France et du Crédit foncier, membre de la Chambre de Commerce de Paris, président du comité agricole de Seine-et-Oise, et officier, puis commandeur de la Légion d’honneur. Comme député il obtint sa réélection: le 22 juin 1857, par 16,247 voix (28,033 votants, 35,413 inscrits), contre 11,363 à M. de Selve; le 31 mai 1863, par 21,307 voix (30,206 votants, 36,395 inscrits), contre 4,235 à M. Bos, 3,399 à M. de Selve, et 1,105 à M. de Jouvencel, et le 24 mai 1869, par 17,170 voix (32,271 votants, 37,647 inscrits), contre 14,699 à M. Bos. Rentré dans la vie privée après le 4 septembre 1870, il tenta de reparaître sur la scène politique en se portant candidat aux élections sénatoriales de 1876; mais il ne fut pas élu.
Biographie extraite du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny) , reproduite sur le site de l’Assemblée Nationale dans sa  Base de données des députés français depuis 1789 (ici). Bizarrement la même page le fait naître le 26 novembre 1794 à Étréchy.

1854
La préfecture de Versailles, au sujet d’une modification du moulin Darnatal, envoie un réglement qui précise notamment à l’article 6: “il sera posé près de l’usine en un point qui sera désigné par l’ingénieur, un repère définitif et invariable du modèle adopté dans le département. Ce repère dont le zéro indiquera seul le niveau légal de la retenue, devra toujours rester accessible soit aux fonctionnaires publics (...) soit aux particuliers qui ont intérêt à vérifier la hauteur des eaux (...) Le permissionnaire ou son fermier seront responsables de la conservation du repère définitif, ainsi que du repère provisoire jusqu’à la pose du repère définitif.”
Bodin Magot 45, alléguant Archives municipales 30D 15.
1866
Le recensement de 1866 trouve au n°22 de la rue Darnatal: Léon Théodore Mainfroy, meunier, 27 ans Jeanne Marie Madeleine Jobez, domestique, 54 ans Dominique Barrilier, garde moulin, 40 ans Placide Lucas, sa femme, 30 ans Lucie Barrilier, leur fille, 3 ans”; Le recensement trouve aussi, au n°8 de la rue Darnatal: Théophile Jouannest, garde moulin, 48 ans  Adèle Langlois, sa femme, lingère, 39 ans  Amandine Jouannest, leur fille, lingère, 15 ans Arnaud Jouannest, leur fils, 2 ans”. Il trouve aussi, au n°11 de la rue Darnatal, avec deux autre familles: Alexis Boucher, garde moulin, 42 ans  Jaqueline Baudet, sa femme, couturière, 39 ans  Virgine Chanteur, couturière, 14 ans”. Il trouve aussi, au n°15 de la rue Darnatal: François Lacoste, garde moulin, 67 ans  Marguerite Blin, sa femme, 64 ans”. Il trouve encore, au n°27 de la rue Darnatal, avec cinq autres familles: Théodore Cormier, garde moulin, 25 ans  Elisa Gatineau, sa femme, 30 ans  Théodore Cormier, leur fils, 11 ans”. L’un de ses garde-moulin travaille peut-être plutôt au moulin de l’Île-Maubelle.
AD91 6M 122 = Recensement de 1866, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1876
Le recensement de 1876 trouve au n°3 de la rue de la Tannerie: Alfred Antoine Potheau, meunier, 52 ans, né hors du département de Seine-et-Oise; Amable Victoire Potheau,  44 ans, née hors du département de Seine-et-Oise; leur trois filles nées en Seine-et-Oise: Élise, Laurence et Lucie âgées respectivement de 22, 18 et 15 ans.
AD91 6M 123 = Recensement de 1866 (saisie Bernard Gineste 2011).
1876
Le 10 octobre, prorogation de la société des frères Potheau: “Étampes. — Prorogation au 1er octobre 1885, de la société en nom collectif Potheau frères, meuniers. — Cap.: 150,000 fr. — Acte du 10 octobre 1876.”
Archives commerciales de la France 3/90 (9 novembre 1876), p. 1410 (ici).
1878
Mort d’Aimé Stanislas Darblay au château de Saint-Germain-sous-Corbeil le 12 novembre 1878.
Cf. supra.
1881
Le 10 novembre, formation de la Société des frères Potheau: “Étampes. — Formation de la Société en nom collectif Potheau frères meuniers. — Durée: 6 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 10 nov. 1881.”
Archives commerciales de la France 8/97 (4 décembre 1881), p. 1134 (ici).
1881
On appelle le moulin Grand-Moulin.
Marquis
1881
Le Grand Moulin a selon Marquis pour meunier Pothan [Lisez: Potheau], comme d’ailleurs celui de l’Île-Maubelle, qui est comme lui est un moulin mixte, c’est-à-dire à eau mais aussi à vapeur. Avec ses huit paires de meules il produit soixante sacs de farine par jour.
Marquis 96. Double coquille de lauteur, ou du typographe, pour Potheau, qui ne laisse détonner, vu limportance de cet établissement connu de tous les Étampois.
1884
Le 15 juillet, formation de la Société des frères Potheau: “Étampes. — Formation de la Société en nom collectif Potheau frères meuniers. — Durée: 4 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 15 juill. 1884.”
Archives commerciales de la France 11/68 (24 août 1884), p. 1134 (ici).
1888
Le 26 mars, mise en vente du moulin: “Étude de Me Dardanne, notaire à Étampes. — A vendre, par adjudication, en l’étude et par le ministère de Me Dardanne, notaire à Étampes, le lundi 26 mars 1888, à deux heures précises. — Premièrement, les grands magasins Darblay connus sous le nom de Grenier d’Abondance, situés à Étampes, lieu-dit Enclos-des- Religieuses, comprenant grand bâtiment de 8 étages formant les magasins, avec petite maison, jardin clos et pièce d’eau, et autre maison avec cour et jardin, sise à Étampes, carrefour des Religieuses, appelée la maison Rouard, le tout contenant environ 27000 mètres. — Mise à prix: 75,000 fr. — Deuxièmement. Et le Grand Moulin mû par l’eau et la vapeur, sis à Étampes, rue Darnatal, avec jolie maison bourgeoise ayant entrée sur la rue de la Tannerie. — Mise à prix: 60,000 fr. — Dépendant de la Société Darblay et Béranger. — On adjugera même sur une seule enchère. — S’adresser: 1° à M. Chapelot, 1 rue du Louvre, à Paris. — 2° à M. Renoult, 12, rue du Cardinal-Lemoine, à Paris. — 3° Et à Me Dardanne, notaire à Étampes, dépositaire du cahier des charges et des titres de propriété. Abeille d’Étampes 77/7, p. 4 (dont un scan ci-dessus).
1888
Le 8 juillet, nouvelle mise en vente, avec rabais: “Étude de Me Dardanne, notaire à Étampes. — Adjudication, en l’étude et par le ministère de Me Dardanne, notaire à Étampes, le dimanche 8 juillet 1888, à une heures. — des grands magasins Darblay, sis à Étampes, carrefour des Religieuses, avec deux maisons d’habitation, grand par cet dépendances, bordés par la rivière. Contenance: 27000 mètres. — Mise à prix baissée 55,000 fr. — 2° Et du Grand Moulin, sis à Étampes, rue Darnatal, avec belle maison d’habitation, rue de la Tannerie. — Mise à prix baissée: 45,000 fr. — Une seule enchère adjugera. — S’adresser: 1° à M. Chapelot, 1 rue du Louvre, à Paris. — 2° Audit Me Dardanne, notaire.
Abeille d’Étampes 77/26, p. 4 (dont un scan ci-dessus).
1896
Le recensement de 1896 trouve au n°20 de la rue Darnatal: Julien Girard, garde moulin, chef [de famille], 51 ans  Pauline Girard, son épouse, sans profession, 45 ans Paul Girard, leur enfant, employé, 19 ans Mariel Girard, leur enfant, sans profession, 15 ans”.
Recensement de 1896, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1898
Le meunier est Potheau, au n°29 de la rue Darnatal (aujourd’hui simple section de la rue de la République).
État des moulins de 1898, édition Gineste (ici)
1901
Le corps d’une suicidée trouvée contre le barrage du moulin: “Étampes.  M. Cornet, garde-moulin chez M. Potheau, rue Darnatal, a retiré mardi matin de la rivière d’Étampes le cadavre d’une femme, arrêté contre la grille du barrage. Après examen de M. le Dr Grenet, le corps a été transporté à l’Hospice d’Étampes. — La noyée, née Eugénie O...., femme H...., demeurant à Paris, âgée de 47 ans, a été reconnnue par son frère à qui elle avait, par une lettre écrite la veille, manifesté l’intention de se suicider. — La malheureuse ne jouissait plus de ses facultés et selon son désir elle a été inhumée à Étampes, son pays natal.
Abeille d’Étampes 91/6 (7 février 1902), p.2 (saisie B.G., 2012)
1901
Le recensement de 1901 trouve au n°20 de la rue Darnatal: Julien Girard, garde moulin, chef [de famille], 57 ans  Pauline Girard, son épouse, sans profession 51 ans Paul Girard, leur fils, comptable, 25 ans”.
Recensement de 1901, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1901
“Le Congrès de la Meunerie. — Cette semaine a eu lieu à Paris le 13e Congrès de l’Association de la Meunerie française. Les délibérations ont duré cinq jours. Elles ont été comme d’usage remplies de discussions intéressantes, notamment à propos de la mévente des blés et des relations entre les agriculteurs et les meuniers . — Parmi les vœux émis il faut citer des vœux tendant à l’institution d’une commission extra-parlementaire dans laquelle seraient appelés des représentants de l’agriculture et de la meunerie pour l’étude de la question de blé; à l’amélioration des farines pour l’armée, ce qui favoriserait la vente du blé; à la formation de syndicats mixtes pour les cultivateurs, les meuniers et les boulangers; à l’interdiction des latitudes accordées par l’entrée en franchise des petites quantités de pain nécessaires aux besoins ménagers; à la suppression du double droit frappant actuellement les meuniers; à la représentation de l’industrie de la meunerie dans le conseil supérieur du commerce et le comité consultatif des chemins de fer, etc. — Des médailles d’honneur ont été décernées au nom de l’Association nationale de la meunerie. A M. Julien Girard, contremaître chez M. Léon Potheau, meunier à Étampes, qui s’est élevé par son travail à la situation de contremaître et fait partie depuis quarante ans du personnel de cette honorable maison; médaille d’or, la seule qui ait été accordée, à M. Louis Jacquemart, chauffeur-mécanicien, chez M. Charles Poisson, à Morigny, où il est depuis trente ans et où il s’est fait remarquer par son initiative et son esprit laborieux: une médaille d’argent.  Le banquet traditionnel a clôturé le Congrès.
Abeille d’Étampes 90/6 (8 juin 1901), p. 3 (saisie BG 2012)
1906
Potheau fait construire une remise par l’entrepreneur Léauté, concessionnaire à Étampes de l’entreprise des Bétons armés Hennebique (BAH); l’architecte est monsieur Clément. Le dossier de cette construction, plans compris, est conservé à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine dans le fonds BAH.
Inventaire du fonds BAH mis en ligne par la Cité de l’Architecture et du Patrimoine (ici). Il s’agit du dossier 076 Ifa 1200/22 (le code d’affaire d’origine étant le 031523).
1907
Origine et mariage du nouveau meunier, Albert Filou. Le père de notre meunier fut Émile Filou Ier, meunier du Moulin Neuf à Maintenon (né vers 1842, mort le 18 novembre 1912 à Boulogne-Billancourt). De son union avec Félicie Levassor (elle-même née le 22 novembre 1844 à  Marolles en Hurepoix, morte à 96 ans en 1940), il avait eu six enfants, dont trois fils qui tous travaillèrent dans la minoterie: 1) Émile Filou II, né en 1867, qui fut minotier à Ham (il eut six enfants dont le dernier, Michel Filou, fut plus tard médecin à Chalo-Saint-Mars); 2) Madeleine Filou (1868-1944); 3) Paul Filou (1871-1966), minotier à Maintenon; 4) Marie Filou (1873-?); 5) Marthe Filou (1876-1927); 6) et enfin Albert Filou (1878-1932), qui fut meunier du moulin Darnatal à à Étampes, où il se maria en 1907 à Amélie Véron, dont il eut deux filles: Suzanne, née à Étampes le 21 février 1909 (dont on a fêté le centenaire en 2009), puis Denise.

Remarque: Albret Filou n’était pas apparenté directement à Ferdinand Filou, qui fut meunier du moulin Bonté à Étampes de 1864 à 1868 (meunier dont le père avait été cultivateur à Villeconin vers 1837, et le grand-père aussi cultivateur à Sermaise vers 1811).

Jean Walraet, “Descendance de Marcille Aubin N° 14336”, in “Arbre généalogique Jean Walraet”, in GeneaNet, ici, en ligne en 2011 (complété par d’autres pages généalogiques).
1909
Le 21 février, naissance de Suzanne Filou, fille du meunier.
Cf. infra année 2009.
Vers 1910
On voit la cheminée de la vapeur du moulin sur des cartes postales anciennes.
FG-ELP 46.
1911-1933
L’Annuaire de Seine-et-Oise mentionne parmi les meuniers d’Étampes “Fillou, rue Darnatal”, depuis au moins 1911 jusqu’en 1933 compris.
Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, p. 454; 1912, p. 476; 1913, p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478; 1920-1921, p. 478; 1922, p. 497; 1923, p. 497; 1928, Versailles, S.R.I.P., p. 659; 1929, p. 329; 1930, p. 346; 1932, p. 44; 1933, 1933, p. 44”
1934-1936
En 1934 et 1935, l’Annuaire de Seine-et-Oise ne mentionne plus de meunier résidant rue Darnatal, mais en 1936-1937 on trouve mentionnée la “Société Meunière de l’Île-de-France, rue de la République.” Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1934, Étampes, S.R.I.P., p. 44; 1935, p. 41; 1936-1937, p. 41.
années 1930
Une ancienne paque indicatrice toujours présente en 2003 plaquée sur le moulin indique la direction de l’autodrome de Montlhéry.
FG-ELP 46.
1935
Le 7 mars décision est prise de fusionner en une seule rue dite de la République les anciennes rues, de haut en bas, de la Cordonnerie, Darnatal, du Perray et de la Boucherie. Le moulin correspond aux actuels numéros 60 à 66.
FG-ELP 108-109.
années 1930
Le moulin est appelé moulin Céral entre les deux guerres parce qu’on y fabrique du flocon d’avoine de la marque Ceral Oats.
FG-ELP 46 sans référence.
1943
Fin de l’activité meunière.
SV&SH 68, sans référence.
1944
Facture et lettre de change avec timbres fiscaux adressée à Ets Gérard & Cie Epicerie en Gros à Martigny les Bains, avec récépissé Petite Vitesse
Scans de documents en vente sur le site d'enchères en ligne Delcampe en août 2012 (ici)
années 1950
Le grand bâtiment est transformé en logement par les architectes Chatelin et Pourlier.
FG-ELP 28 et 46 sans référence; cf. SV&SH 68.
??
“Vingt logements dans un moulin d’Étampes — Un grand chantier s’est ouvert à Étampes, rue de la République, dans un grand moulin désaffecté où vont être aménagés une vingtaine de logements. Francis Duval présente cette réalisation en troisième [page] et démontre qu’il ne suffit pas de construire: il faut aussi aménager. (Photos Rameau).”
SV&SH 68 reproduisant une coupure de presse accompagné de trois photographies de presse dues au photographe étampois Robert Rameau (le tout sans indication d’origine ni date).
2009
Centenaire de la fille du meunier: “Une centenaire heureuse — Étampes fêtait un anniversaire exceptionnel le 21 février dernier. Celui des 100 ans de Suzanne Filou. Née en 1909, à Étampes, cette fille de meunier du Grand Moulin, qui trônait jadis rue de la République, a épousé la carrière d’infirmière pendant 33 ans dans un dispensaire parisien. Elle a également vécu deux guerres et un siècle d’innovations technologiques. De fait, pour ses petits-neveux et nièces, Suzanne Filou est un véritable livre ouvert notamment sur l’histoire de la ville d’Étampes.“Je me rappelle tout. Lorsque j’étais jeune, j’habitais aux 4 coins et j’ai vu la ville se transformer dans tous les sens. J’ai connu les bals et les grandes fêtes, l’ambiance était vraiment sympathique”. En ce jour de fête,Suzanne Filou a été honorée de la médaille de la Ville, pour ce cap franchi en compagnie de ses proches et d’élus.
Étampes-Info 782 (6 mars 2009), p. 5 (en ligne: ici).

     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., 14 avril 2011.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2003-2010
Frédéric Gatineau
Renseignements tirés de son précieux Étampes en lieux et places généreusement en ligne sur le présent Corpus Étampois dès 2003.
2003-2010
Jean-Michel Rousseau
Repérage et scan de clichés anciens.
2011
Marie-Hélène Percy
Recherches aux AD91.
2010-2011
Bernard Gineste
Quelques recherches, synthèse provisoire et mise en page.

et vous?



BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     COLLECTIF, «Le moulin Darnatal (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulindarnatal.html, depuis 2010.

Autres sources

     Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville et du conté d’Estampes, Paris, Coignard, 1683
, pp. 454-455.

     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, pp. 96, 165 et 177-178.

     Muriel GENTHON, Dossier d’inventaire: Moulins, Paris, Service régionale de l’Inventaire général Île-de-France, 1989.

     
Claudette BODIN & Marie-José MAGOT, «Les métiers de l’eau au fil des siècles», in Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, pp. 31-51, spécialement p. 45.

     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 28 (Ceral), 46 (Darnatal), 63 (Grand Moulin), 108 (Rue de la République).

     
Jacques GÉLIS [dir.], Michel MARTIN et alii, Le Pays d’Étampes, tome 1, Étampes, Étampes-Histoire, 2003.

     COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.), La Juine et ses moulins. La rivière et l’homme, sans lieu d’édition, La Juine et ses moulins, 2009, p. 68.

     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques États des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html, 2011.

Références d’archives

     Archives nationales, à rechercher.

     Cité de l’architecture et du patrimoine, Fonds BAH, 076 Ifa 1200/22 ( d’après un inventaire en ligne, ici, pour un dossier de 1906).

     Archives départementales des Yvelines (anciennement de Seine-et-Oise) AD78 1Q 70 ( (cote donnée par BODIN MAGOT 1994 p. 37, pour les procès-verbaux d’adjudication et de vente du moulin Notre-Dame)

     Archives départementales de l’Essonne B 1320 [cote alléguée par Michel Martin, in Archi-V n°2 (novembre 2011), p. 39, au sujet d’une affaire de sorcellerie impliquant le meunier Faiteau].

     Archives départementales de l’Essonne 7S 26 (cote alléguée par GATINEAU 2003, p. 46 pour un dossier de 1838).

     Archives départementales de l’Essonne 7S 43: Etampes: moulin Darnatal (1800-1862) (cote alléguée par GATINEAU 2003, p. 46 pour un dossier de 1807; j’y ai photographié trois plans, clichés donnés ci-dessus, un peu flous, à refaire).

     Archives diocésaines d’Évry, cote 3 (allégué par GATINEAU 2003, p. 46 pour une mention en 1644)

     Archives minicipales d’Étampes 3O D19: Pièces relatives au moulin Notre-Dame sur la Rivière d’Étampes, 1794-1834 (inventaire de Clément Wingler).

     Archives Municipales d’Étampes: Registres d’impôts non cotés, datés de 1759 à 1789 (allégué par GATINEAU 2003, pour un dossier de 1777).

Site de la FFAM

     FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins), Le monde des moulins [site officiel], http://www.moulinsdefrance.org/, en ligne en 2011.

Autres moulins d’Étampes

     COLLECTIF, «Les moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html, depuis 2010.

 
 
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