Le moulin Darnatal
Renseignements disponibles
Date
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Renseignements
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Sources
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? avant 1031
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Le moulin aurait existé du temps du roi Robert...
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Marquis 177, sans référence; SV&SH
68; cette affirmation semble reposer seulement sur une interprétation
erronée de la charte de 1046 de Henri Ier qui en réalité
ne mentionne pas le moulin Darnatal.
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? avant
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... ou bien de son successeur... (Henri Ier)
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SV&SH 68, sans référence; cette affirmation semble reposer seulement sur une interprétation
erronée de la charte de 1046 de Henri Ier qui en réalité
ne mentionne pas le moulin Darnatal..
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En fait on n’a sur ces époques que des probabilités.
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B.G.
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1120
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Le roi Louis VI donne à la maladrerie Saint-Lazare
d’Étampes, entre autres une rente en nature d’un muid
de blé, mesure de Paris, à tirer tous les 1ers octobre
de son moulin de Darnatal: “un muid
parisien de blé à la fête de saint Rémi,
à savoir au moulin sis au Darne Étal (apud Darnum
Stallum)”.
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Louis VI, édition Fleureau, p. 454 (FG-ELP 46), réédition
Gineste (ici):
& modium frumenti parisiaci, in festo sancti Remigii,
scilicet in Molendino apud Darnum Stallum sito.
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1147
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Le fils et successeur de Louis VI, Louis VII, confirme
la donation de son père: “un
muid de blé à la fête de saint Rémi,
à savoir au moulin sis à Darnatal”.
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Louis VII, édition Fleureau, p. 455, réédition
Gineste (ici):
Modium frumenti in festo S. Remigii, in molendino
videlicet apud Darnum stallum sito.
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1237
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Le 20 février, séparation des paroisses
de Notre-Dame et Saint-Basile. Est notamment attribué à
Notre-Dame: “tout ce qui est compris
entre d’une part la maison de Racicot et la maison du mégissier
Obert, non comprises les dites maisons, et d’autre part Darnatal,
des deux côtés de la rue”. |
Gautier Cornu, archevêque de Sens, édition
et traduction Gineste (ici): et quidquid continetur
a domo Racicot et a domo Oberti alutarii, ita quod dicte domus
excludantur usque ad Darnatal ab utraque parte.
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1474
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Louis XI échange une chasse dans le Gâtinais,
qui appartenait jusqu’alors à la commanderie des Hospitaliers
d’Étampes et Chalou-la-Reine, contre une rente annuelle
de cinquante livres parisis, à prendre sur les revenus
de trois moulins sis sur la rivière d’Étampes et appelés
les moulins de Dernetau (Darnatal), du Sablon
et de Chauffour.
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Maxime de Montrond, Essais historiques
sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin,
1837, p. 31, alléguant une charte de Louis XI au Trésor
des Chartes; Marquis 104; Genthon 1988.
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1500
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Le censier
de chapitre de Notre-Dame mentionne deux voisins du moulin: “Cantian Dupré, pour sa maison où
il demeure, assise près le moullin de Darnatal,
tenent d’une part à Jehan Tybault, aboutissant d’un bout
sur la rue de Darnatal. — Jehan Tybault,
sergent, pour la maison assise devant le moullin de Darnatal
où demeure de present Colin Fortier gendre
dudict Tybault, aboutissant sur ladicte rue.”
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Censier
du chapitre de Notre-Dame pour 1500, édition Gineste (à
venir en 2011) §§ 178-179.
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1590 env.
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“La rue de Darnatal est celle qui descend depuis
les Quatres-Coings [sic] et passe par devant le grand moullin”.
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Étienne Chardon, Traicté
des noms et surnoms des rues de la ville et fauxbourgs d’Estampes,
vers 1590, édition Gineste (ici).
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1644
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Mention du “moulin Darnatal
ou moulin de Darnatal”.
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FG-ELP 46 alléguant Archives diocésaines
d’Évry cote 3.
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1654
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Sébastien Riou signalé comme meunier
du moulin de la Trinité, que nousretrouvons en 1669 au
moulin de Darnatal. Il y a pour successeur René Fourneron
dès 1661.
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Charles Forteau, Bulletin de la société
historique et archéologique de Cobeil d’Étampes et
du Hurepoix 19 (1913), p. 20, d’après le registre paroissial
de Saint-Marin d’Étampes.
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N.B.
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J’ai exploré les années 1669-1675
du registre paroissial de Notre-Dame (en ligne); après cette
date il est très lisible. Qui veut se charger de l’explorer?
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B.G.
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1669
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Le 2 juin, baptême d’un fils du meunier: “Le
second jour de juin mil six cent soixante et neuf a esté
baptisé par moy curé soubsigné Louis
fils de Sebastien Riou meusnier du Grand Moulin et de Martine
Ingé son épouse. Le parrain Denis Mahée maistre
praticien à Estampes, la maraine Elisabet David femme de
Nicolas Drapier maistre chirurguen à Estampes, la parain a
nommé. — [Signé:] Elisabeth David — Mahee — Guerton
[paraphe].”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1669
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Le 22 juin, Riou est témoin d’un mariage.
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1678
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Le 18 juillet,
mention et signature de Sébastien Riou comme parrain.
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1682
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“Le vingt
troizeme aout de la susditte année [1682] a eté baptisé
Pierre fils d’Etienne Caillet meusnier et de Marie Albron epoux
et epouze. Le parain Pierre Lenoir jardinier qui l’a nomer, la maraine
Cantienne Colleau fille qui a declaré ne savoir signer. —
[Signé:] Pierre Lenoir — Dond….”
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1683
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Le 3 mars,
mention et signature de François Riou fils de Sébastien
Riou comme parrain.
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1683
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24 juillet,
mention et signature comme parrain de “Sebastien
Riou marchand meusnier en cette ville”
[ailleurs donc que dans la paroisse Notre-Dame], la marraine étant
“Marie Gibier femme de Jean Conti
marchand meusnier qui a déclaré de savoir signer”.
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1684
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“Le dernier
jour d’aout mil six cens quatre vingt quatre a eté baptisé
Louise François fille d’Etienne Caillet garçon meusnier
et de Marie Herbron époux et épouze. Le parain Louis
Herbron, la maraine Louise Joussé qui a declaré
ne savoir signer. [Signé:] Louis Herbron — Roland curé.”
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Registre paroissial
de Notre-Dame d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1695
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Le 17 septembre, inventaire après
décès
(NB : lacune du registre en ligne)
Inventaire après-décès du meunier de Notre-Dame
(2E 66/127)
P Blain meunier ND + S F environ 1350 17/9/95 : 1 cheval, 1 charrue
Ag Au 10 coffre pas armoire
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AD91 2E 66/127 (texte signalé par
Michel Martin
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1695
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Le 29 septembre, mariage
en seconde noce du meunier à Saint-Basile: Le lundi vingtneufiesme
de septembre de l’année mil six cens quatre vingt quinze après
les trois publications de bans faictes par trois dimanches consecutifs
au prosne des messes de parroisse entre Pierre Blin veuf meusnier du
Grand Moulin Darnatal de la parroisse de Nostre Dame d’Estampes et
Marie Le Long veuve de Noël Clarmond (?) soubsignez. — [Signé:] P. Blin —
R. Thibault — R. Joüan [célébrant]
— Marie Lelarge — Germain Manoriau — Alexis Jousset.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1699
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Le 4 novembre le meunier
Pierre Blin parain d’une fille d’un meunier de la paroisse Saint-Basile,
Germain Banouard: “Le méme jour quatriéme
novembre mil six cens quatre vingts dix neuf a eté batizée
Marie-Anne fille de Germain Baoüard maitre meûnier et d’Anne Fargis ses pere et mere, et née du jour d’hier.
Le parain Pierre Blin maitre meûnier: la mareine Anne Roux, laquelle a donné le nom — [Signé:]
Pierre Blin — Le Maitre.”
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Registre paroissial
de Saint-Basile d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
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1703
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“Le 27e mars 1703 a été
baptisée Cantienne née d’hier, fille d’Alexis
Boucher meunier et de Cantienne Boullonne sa femme.
Ont été parein Barthelemi Pesard de la paroisse d’Etrechi,
la mareine Marie Bouillon qui a dit ne sçavoir signer — [Signé:] B. Pesard — Collard vicaire.”
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Registre paroissial
de Saint-Martin d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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“Le douziéme avril mil sept cens quatorze
a été baptisée Marie Madeleine, née
le dixiéme du même mois, fille d’Alex[raturé:andre]is
Boucher meunier du Grand Moulin et de Cantienne Bouillon son
épouse. Le parrain, le sieur Louis Briet, receveur du
domaine d’Étampes, la marraine qui a donné le nom,
Marie Madeleine Perrier, fille du sieur Charles Perrier marchand drappier.
Ainsi signé: Madeleine Perrier, Briet, Le Maistre curé
chevecier avec paraphes.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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Le 11 avril, naissance d’une fille du garde-moulin:
“Le onze avril mil sept cens quatorze est né et a été
baptisé Caterine fille de René Genest
garde moulin au Grand Moulin en cette paroisse et de Barbe
Desmaux sa femme. Le parrain Henry Desmaux oncle maternelle de
l’enfant, garçon boulanger, et la marraine qui a donné
le nom Caterine Vallée veuve de deffunt Jean Vassort boulanger
à Saint Gilles, laquelle a signé, le dit parrain a
déclaré ne savoir signer de ce interpellé. Ainsi
signé: Catherine Vallée, Lambert pretre.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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Le 4 mai, la femme du meunier marraine:
“Le quatriéme may mil
sept cens quatorze est né et a été baptisé
par moy prêtre vicaire sousiné Jean Alexis fils
de Jean Ferrret maistre serrurier et d’Anne Dumazy sa femme.
Le parrain qui a donné le nom Guillaume Fouré maistre
taillandier, et la marraine Cantienne Bouillon femme d’Alexis
Boucher meunier du Grand Moulin, laquelle a déclaré
ne savoir signer de ce interpellée. Ainsi signé: Guillaume
Fouré, Lambert pretre vicaire avec paraphes.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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Le 21 jui, , la femme
du meunier marraine: “Le vingt
et un juin mil sept cens quatorze a été baptisé
par moy prêtre vicaire sousiné Gilles né le
jour precedent fils de Gilles Dumazy maistre boulanger et d’Anne
Laure sa femme. Le parrain qui a donné le nom Pierre Grenier
maistre vannier, et la marraine Cantienne Bouillon femme d’Alexis
Boucher meunier du Grand Moulin, laquelle a déclaré
ne savoir signer de ce interpellée. Ainsi signé: P. Grenier,
Lambert pretre vicaire avec paraphe.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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Le 3 juillet, le meunier parrain: “Le 3e juillet
mil sept cens quatorze a été baptisée
par my pretre chanoine viccaire de Saint Basille sousigné
en l’absence de messieurs les curé et vicaire de cette église
Anne fille du legitime mariage de feu Nicolas Fargis et Anne
Pernet ses pere et mere. Le parrain Alexis Boucher
maistre meunier, la marraine Louise Lépicier qui a declaré
ne savoir signer. Ainsi signé: Alexis Boucher,
E. Perthuis p. chan. Avec paraphe.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
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Le 6 août, mariage de la sœur du meunier: “Le sixiéme jour d’aoust
mil sept cent quatorze apres les rois publications faites en cette
paroisse et en celle de Saint Basile du mariage projetté
entre Antoine Laurançon maistre paindepicier fils de deffunt
Jean Laurançon vivant aussi marchand paindepicier et de
feüe Marie du Pety ses pere et mere de la paroisse du dit
Saint Basile de cetteville d’une part, et Marie Boucher fille
de feû Alexis Boucher vivant meunier et de deffunte
Simonne Meunier ses pere et mere, maintenant de cette paroisse où
elle est revenuë etablir son domicile depuis neuf mois dans la
maison d’Alexis Boucher son frere cy devant son tuteur apres
avoir fait precedemment à Étampes sa plus longue demeure
tant en la paroisse de Saint Basile qu’en celle cy, ainsi que nous en
avons été certifiés par le dit Boucher
et autre d’autre part, vû le certificat du sieur curé
de Saint Basile, j’ay reçû des parties les promesses et
engagement de leur mariage, fait les ceremonies et celebré le
mariage en cette église, presence du dit Alexis Boucher meunier
du Grand Moulin, de Pierre et Jean Laurançon freres de l’épouse,
de Pierre du Pety, de Louis Robert, et autres, qui ont tous signé,
à l’exception de Robert qui a declaré ne savoir signer
de ce enquis. [Ainsi signé:] Antoine Laurançon, Marie
Boucher, P. Laurançon, Du Pety, Alexis Boucher,
Marie Madeleine du Pety, Robert Damon, le Maistre curé chevecier,
avec paraphes.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1714
(de ce moulin?)
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Le 24 octobre, un graçon meunier parrain (mais
exerce-t-il au Grand Moulin, ou au Petit?): “Le vingt quatre octobre
mil sept cens quatorze a été baptisée par
moy prêtre vicaire sousiné Marie Anne née le jour
précédent fille de Jacques Dubois jardinier en
cette paroisse et d’Anne Fuffroy sa femme. Le parrain
Jérôme Dubois garçon meunier oncle
paternel de l’enfant, la marraine Marie Rousseau fille de deffunt
Jean Rousseau vivant aussi jardinier, lesquels ont declaré
ne sçavoir signer de ce interpellés. Ainsi signé:
Lambert prêtre vicaire avec paraphe.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1715
(de ce moulin?)
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Le 26 février mariage de ce garçon
meunier (mais exerce-t-il au Grand Moulin,
ou au Petit?): “Le vingt six fevrier mil sept
cens quinze apres trois publications de bans faites les trois dimanches
precedens en cette église à la messe paroissialle entre
Jerôme Dubois garçon meûnier,
fils de Fiacre Dubois et de deffunte Claudine Berger ses pere et
mere d’une part, et Marie Rousseau fille de deffunt Jean Rousseau et
de Marie Cartier sa femme ses pere et mere d’autre part, tous deux
de cette paroisse, sans qu’il se soit trouvé aucune opposition
ni empechement et vu le certificat de publication de bans du sieur Goupil
de la paroisse de Saint Martin de cette ville, dans laquelle le dit époux
demeure depuis deux mois, j’ay sousigné pretre vicaire reçû
des dites parties la promesse et consentement de mariage et iceluy celebré
en l’église avec les ceremonies accoutumées, presence
de Jaques Duboix, jardinier frere du dit époux, le pere n’ayant
pu assister à cause d’infirmités, de Jerome Belette laboureur
à Boüillet son parrain, Jaques Bordier jardinier, Marie Cartier
beau pere et mere de l’épouse, Jean Cartier ayeul, Cantien Rousseau,
Pierre Cartier, Claude Melun, Pierre Maurice marguillier de cette église,
et autres qui tous à l’exception des dits Bellette, Rousseau,
Maurice et Melun ont declaré ne savoir signer de ce interpellé.
Ainsi signé: Bellette, Cantien Rousseau, C. Melun, Maurice, Maurice,
Marguerite Bourdeau, Jean Setté (?), Lambert prêtre vicaire
avec paraphe.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011)
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1715
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Le 20 mai, mariage du frère utérin
du meunier: “Le vingtiéme may mil sept cens quinze apres
trois publications faites en cette paroisse, les trois derniers
dimanches du mariage projetté entre Barthellemy Pesant
fils de deffunt Bartellemy Pesant et de deffunte Simonne Meusnier
sa femme ses pere et mere, et Jaquette Marin fille de André
Marin et de deffunte Anne Paris sa femme ses pere et mere, tous deux
de cette paroisse, sans qu’il se soit trouvez aucune empêchement
ni opposition, j’ay pretre curé chevecier sousiné reçu
des dites parties les promesse et consentement de mariage et yceluy
celebré à l’autel de la paroisse avec les ceremonies
accoutumées, presence d’Alexandre Boucher meunier du Grand
Moulin frere uterin et tuteur de l’époux, et d’Antoine Laurançon
paindepicier son beau frere à cause de Marie Boucher sa femme,
du dit André Marin pere de l’épouse et François
Marin son frere, et autres qui ont siné à l’exeption du
dit François Marin pere de l’épouse qui a declaré
ne scavoir signer. Ainsi signer: Pesant, Jacquette Marin,
Alexis Boucher, Antoine Laurançon, André
Marin, Jean Le Cou, Marie Boucher, A. Chaudé, C. Galard, R.
Vrament, Le Maistre curé chevecier avec paraphe.”
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Registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste, 2011). On notera que Barthélémy
Pesant père, époux de Simone Meusnier, est signalé
comme meunier du moulin de la Trinité en 1690 par Charles Forteau, Bulletin
de la société historique et archéologique
de Cobeil d’Étampes et du Hurepoix 19 (1913), p. 20, d’après
le registre paroissial de Saint-Marin d’Étampes, ce qui doit
constituer une erreur, par confusion entre le père et le fils.
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1753
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Contestation entre le chapitre de Notre-Dame, propriétaire
du moulin Notre-Dame, et les meuniers des moulins Sablon et
Darnatal, qui appartenaient au prince d’Orléans en temps
que duc d’Étampes.
|
??
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1771
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Le meunier, Faiteau,
est mené à une affaire trouble de recherche de trésor
et de sorcellerie à la Forêt-Sainte-Croix, résumée
par Michel Martin.
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Archi-V n°2
(novembre 2011), p. 39, alléguant la cote AD91 B 1320.
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1775
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Mention d’un gué du Grand Moulin sur la Rivière
d’Étampes près du Pont Darnatal.
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FG-ELP 63 alléguant aux Archives Municipales
d’Étampes des Registres d’impots non cotés, datés
de 1759 à 1789.
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1786
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Le
6 août naissance à Saint-Martin du futur meunier
du moulin Darnatal; son père est alors meunier à
Saint-Martin et son oncle à Morigny: “Cejourd’huy sept aoust
a eté baptisé par moy soussigné prêtre
vicaire de cette paroisse, Nicolas Gerosme, né d’hier du
legitime mariage de Louis Gerosme marchand meusnier, et de Marie Catherine
Charpentier, le parain Nicolas Gerosme fils de Louis Gerosme marchand
meusnier [(appel de croix: Morigny)] et la maraine Marie Catherine
Rousseau fille de deffunt Jerôme Rousseau vivant marchand meunier
qui ont signé. Marie Catherine Rousseau. Jerosme Duperche
vic(aire) avec paraphe.”
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Registre
paroissial de Saint-Martin d’Étampes (saisie Bernard Gineste
2011)
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1787
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Le meunier, Pierre-Innocent Gérosme
est autorisé à établir une deuxième
roue.
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Marquis 177, se référant apparement
aux “Archives départementales” de
Seine-et-Oise (aujourd’hui soit celles des Yvelines, ou de l’Essonne.);
SV&SH 68
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1788
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Le 5 août, Pierre-Innocent Gérosme
meunier, parrain à Saint-Martin de son neveu Étienne
Gérôme (futur acheteur du moulin, ou homonyme?):
“L’an mil sept cent quatre vingt huit le mardy cinquiême jour
du moi aoust à été baptizé par moy prêtre
curé de Saint Michel en Gatinois, Etienne Innocent né
d’hier du legitime mariage de Estienne Gerosme marchand farinier
de cette paroisse et de demoiselle Marie Magdelaine Maugars. Le parrein
à été Pierre Innocent
Gerosme marchand farinier paroisse Nôtre Dame oncle paternel
de l’enfant et la marainne dame Jeanne Margueritte Maugars femme de
Rodolphe Darblay marchand de grain paroisse Saint Gille tante maternel
de l’enfant qui ont signé. — [Signé:] Gerosme
l(‘aî)né — M. Maugars — Charpentier curé de
saint Michel — Legrand [paraphe] curé”.
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Registre paroissial de Saint-Martin d’Étampes
(saisie B. G. 2011)
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vers 1791
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Un plan très schématique de la ville,
annexé au Registre des mutations, représente le
moulin Darnatal avec deux roues, alors que les moulins Sablon
et Notre-Dame n’en ont qu’une.
|
Archives municipales, dont un cliché ci-dessus.
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1794
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27 messidor an II (15 juillet 1794) le moulin a deux roues
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Marquis 179 (alléguant “un manuscrit de l’époque”)
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1795
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Le
12 janvier, le frère de Gérome reconnaît discrètement
le fils que lui donne une domestique: “Aujourd’hui vingt trois
nivose l’an trois de la republique une et indivisible, [(appel de
croix:) moy Jacques Duché officier public soussigné]
m’étant transporté vu l’urgence en la maison du citoyen
Nicolas Gerosme ancien épicier à Paris demeurant en
cette commune rue de l’égalité section du nord, le dit
citoyen Gerosme m’a declaré que ce jourd’huy en son domicille
Marie Margueritte Foret agée de vingt deux ans environs demeurante
chez le declarant, est accouchée à huit heures du matin
d’un enfant male qu’il m’a presenté et auquel il a donné
le prenom de Nicolas Ingenu , presence du citoyen Denis Prospere Filleau
officier de santé domicilié de cette commune section du
nord, et de Marie Françoise Bruere femme de François gatineau
journalier domicilié meme section, lequel enfant le dit Nicolas
Gerome m’a declaré reconoitre et adopter pour fils, et a ainsi
que les temoins signé avec moy le jour et an cy dessus, sept heures
du soir. — [Signé:] N. Gerome — M. F. Bruere —Filleau — Duché
off. p.”
|
|
1795
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Le 25 août 1795 (9 fructidor an III), “Pierre Innocent Gerosme meunier, âgé
de trente huit ans”, assiste à Morigny
au mariage d’une fille de Jacques Huet avec Baron, futur meunier
du moulin d’En-Bas, en compagnie “de
Pierre Théodore Rousseau meunier, âgé de
quarante ans, d’Etienne Gerosme meunier âgé
de trente sept ans, de Nicolas Gerosme bourgeois (...) , tous quatre
témoins oncles de la future”. |
Registre d’État civil de Morigny (saisie
B. G. 2011)
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1796
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4 pluviôse an IV (24 janvier 1796) la veuve
Gérosme, propriétaire demande à la
commune la permission de poursuivre Berchère, tenancier
du moulin de l’Île-Maubelle, pour l’exhaussement sans ses
ordres du moulin de l’Île-Maubelle et du lavoir de l’Hospice.
|
Marquis 179 (sans référence)
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1796
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Le 26 prairial an IV (14 juin 1796) le moulin, confisqué
à Louis-Philippe d’Orléans, est vendu comme
bien national à Étienne Gérosme
avec une maison à côté et 75 perches de prés,
moyennant 159.635 francs.
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Marquis 177 alléguant vaguement “les Archives départementales” (c’est-à-dire à cette date aux Archives
départementales de Seine-et-Oise, aujourd’hui dispatchées
entre celles des Yvelines, et celles de l’Essonne.); SV&SH
68
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1797
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Le
12 février 1797 (24 pluviose an V), mariage de Nicolas
Gérosme, frère de Pierre, en présence de plusieurs
meuniers alliés (Claude Béchu, Simon Rodolphe Darblay,
Jean Sébastien Noël Aubin, Jacques Huet): “Aujourd’huy
vingt quatre pluviose l’an cinq de la republique française une
et indivisible en la maison commune et par devant moy officier public
soussigné a été fait le present acte de mariage
entre le citoyen Nicolas Gerosme ancien marchand épicier à
Paris, natif de cette commune et y demeurant rue de l’Égalité,
fils majeur de feux Louis Gerosme et de Marie Catherine Charpentier ses
pere et mere d’une part — et la citoyenne Marie Magdelaine Mongas [lisez
tout du long: Maugars (B.G.)], native de cette commune y demeurante rue
Darnatale [sic], fille de deffunt Charles Augustin Mongas, et de Françoise
Belanger ses pere et mere, veuve de Etienne Jerôme d’autre part.
— Les témoins de coté de l’époux sont les citoyens
Claude Louis Pettit juge de paix de cette commune oncle du futur à
cause de Helaine Gerosme son épouse, Claude Bechu oncle de l’époux
à cause de Marie Cantienne Gerosme. — Les témoins du côté
de l’épouse sont les citoyens Simon Rodolphe Darblay demeurant
à Chagrenon commune d’Auvers beau frere de l’épouse, Jean
Sebastien Noel Aubin, neveux de l’époux. — Les actes preliminaires
du present sont 1° ceux de naissances des deux contractans, celuy
de l’époux du six aout mil sept cent cinquante neuf extrait des
registres des batesmes de la cy devant paroisse Saint Martin d’icelle
commune, celuy de l’épouse du trente juillet mil sept cent
soixante extrait des registres de naissances de la ci devant paroisse
Saint Gilles de cette commune. — 2° l’acte de décès
du vingt neuf frimaire an cinq extrait des registres de la municipalité
de Paris deuxieme arrondissement, de Etienne Gerosme deffunt mary
de l’épouse. — 3° L’acte de publication et promesse de
mariage du vingt un present mois duement publié et affiché
à la porte de cette commune auxquels il n’est survenut [sic]
à ma connaissance aucun empechemens ni oppositions au present
mariage. — Les dits contractans ont fait à haute et intelligible
voix la declaration suivante, sçavoir le contractant: je declare
prendre Marie Magdelaine Mongas en mariage — et la contractante: je
declare prandre Nicolas Gerosme en mariage. — D’après lesquels
[sic] declarations moy officier public susdit et sousigné ai declaré
au nom de la loi que Nicolas Gerosme et Marie Magdelaine Mongas sont
unies [sic] en mariage. — Le tout fait en presence des deux époux,
des temoins susdits, du citoyen Jacques Huet de la commune de Morigny frere
de l’époux à cause de Marie Rousseau sa femme, témoins
qui ont signé avec moy. — [Signé:] N. Gerosme — M. M. Maugars
— Bechu — Gillot [paraphe] — Darblay Maugars — Huet — Jean Sebastien
Noel Aubin — [signature illisible] off. pub.”
|
Registre
d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste
2011)
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1798
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Le
19 mars, naissance d’une fille de Nicolas Gérôme:
“Aujourd’huy deux germinal l’an six de la republique française
une et indivisible [=22 mars 1798] en la maison commune et par devant
moy officier public sousigné. — Est comparut le citoyen
Denis Prospere Filleau officier de santé, lequel m’a declaré
que le vingt neuf ventose dernier [=19 mars 1798] rue Darnatale section
du nord au domicile du citoyen Nicolas Gerosme marchand farinier
etait née une fille du legitime mariage d’entre
le dit Gerosme et la citoyenne Marie Magdeleine Maugars qu’il m’a presenté
à laquelle il a donné le prenom d’Iphigenie — en presence
du dit Denis Prospere Filleau le pere presence (?) du pere declarant,
de Alexandre Conty agé de dix ans cousin de l’enfant, et de
Magdeleine Gerosme agée de onze ans sœur de l’enfant, de Louis
Alexis Authouard concierge de cette commune, temoins qui ont signé
avec nous. — [Signé:] M. Gerosme — A. Conty — Authouard — Filleau
— [signature illisible] off.p.”
|
Registre
d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste
2011)
|
1798
|
Le 9 août 1798 (22 thermidor
an VII), accusation d’Alexandre Salomon Berchère,
leur adversaire, “les fortunes colossales des frères
Nicolas et Pierre [Gérosme] (...) sont une insulte à
la pénurie du Trésor Public dans laquelle elles
ont puisé le suc le plus nourricier qui les alimente aujourd’hui”.
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Bodin Magot 48
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1799
|
Le
19 avril (30 germinal an VII), mort de la fille de Nicolas: “Aujourd’huy
premier floreal an sept de la republique françoise [=20 avril],
en la maison commune et par devant moi administrateur municipal soussigné
pour l’absence de l’officier public. — Est comparu le citoyen Nicolas
Gerosme meunier domicilié de cette commune rue Darnatal
section du nord, lequel m’a declaré que le jour d’hier sept
heures du soir au domicile du citoyen Levassor tailleur susditte
rüe et section est décédée Iphigenie
Gerosme agée d’un an un mois, native de cette commune fille
de lui declarant et de la citoyenne Marie Madeleine Maugars sa femme.
— D’après laquelle declaration je me suis transporté
au dit domicile où après m’être assuré du
dit décès j’ai fait et dressé le present acte en
presence du déclarant pere du décédé, de
la citoyenne Marie Madeleine Rousseau, veuve du citoyen [raturé
: Sebastien] Jean Sebastien Aubin, meunier, et André Thomas cultivateur,
tous deux domiciliés de cette citte commune faux boug et section
du midy, témoins majeurs qui ont signé ainsy que le declarant
avec moi. Rayé un mot nul. — [Signé:] N. Gerosme — M.
M. Rousseau veuve Aubin — Filleau — Thomas.”
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Registre
d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste
2011)
|
1801
|
Le Grand Moulin, qui a pour exploitant
et contribuable Hautefeuille Deshayes, a deux
roues en-dessous et peut produire 91 quintaux de farine par jour
pour les marchands et négociants.
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État des moulins de 1801, édition Gineste
(ici)
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1807
|
Le moulin presque ruiné doit être rebâti
est réaligné.
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FG-ELP 46 alléguant AD91 7S 43; SV&SH
68.
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1807
|
C’est à cette occasion que le moulin aurait
été divisé en deux.
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SV&SH 68, sans référence.
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1807
|
Étienne Gérosme est toujours
propriétaire du moulin, concuremment avec Louis-Pierre
Chevalier. Ils demandent l’autorisation de le démolir
et de le réédifier, et en même temps de refaire
le pont Darnatal, demande acceptée par l’ingénieur
des ponts-et-chaussées sous les motifs suivants:
“La maîtrise veut
régler la hauteur de l’eau, afin d’empêcher que
la rue Basse ne soit inondée lors de la fonte des neiges,
grandes pluies et orages… On a baissé les déversoirs,
parce que l’eau montait souvent jusque sur le pavé de la
rue Basse… La rue Darnatal est très-étroite dans toute
sa longueur, au moint même qu’il peut à peine y psser
deux voitures. Cette rue, qui conduit au faubourg Saint-Pierre et
à la route de la Ferté, est très-passagère,
et par suite très-embarassée au droit du moulin darnatal,
par rapport à celles qui chargent et déchargent en
cet endroit. L’ingénieur pense que c’est le moment de profiter
de la reconstruction du moulin pour faire mettre toutes les maisons
d’une même côté de la rue dans l’alignement, chose
facile, puisque les propriétaires du moulin sont d’accord
à ce sujet…
“Ce reculement doit
être de 1m 90 dans toute la longueur des bâtiments
du moulin. L’ingénieur propose aux propriétaires
une indemnité de 1.000 francs.
“… A l’un des côtés
du pont Darnatal, il existe une petite place vague où
était autrefois un abreuvoir, aujourd’hui servant d’égout
pour recevoir les eaux de Guinette, des rues de la Cordonnerie,
darnatal et du Petit-Marché-Notre-Dame…
“Le pont demandé
sera en outre d’une grande utilité pour la commune et
les propriétaires voisins du pont de l’Isle-Maubelle…”
|
Marquis 177-178 alléguant le “Manuscrit des moulins” qu’il situe ailleurs aux
“Archives départementales”
(c’est-à-dire à cette date aux Archives départementales
de Seine-et-Oise, document qui peut se trouver aujourd’hui soit
aux Archives départementales des Yvelines, ou à celles
de l’Essonne.)
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1807
|
Validation
par le Conseil d’État d’un échange entre la ville
d’Étampes et les propriétaires du moulin:: “Art. 81.
Commune d’Étampes (Seine-et-Oise). Le maire de la ville d’Étampes,
département de Seine-et-Oise, est autorisée à
céder à titre d’échange, au sieur Louis-Pierre
Chevalier et Madeleine-Thérèse Gérosme, son
épouse, tant en leur nom, que comme se portant forts pour Etienne-Innocent
Gérosme, leur frère, un terrain communal contenant 16
centiares 1/2, estimé, par procès-verbal du 17 février
1807, à la somme de 1,200 francs, et à recevoir en contre-échange,
dudit Sieur Chevalier Gérosme, son épouse, et Gérosme,
leur frère, sans soulte ni retour, un pré et deux terres
labourables contenant ensemble 78 ares 1 centiare, estimés,
par le même procès-verbal, à la somme de 1,400
francs. — Lesdits sieurs Chevalier et Gérosme, sa femme, et
Gérosme, son frère, seront chargés des frais du
présent échange, et se conformeront, en outre, à
la délibération du conseil mumcipal de ladite ville, en
date du 34février 1807, dont expédition sera jointe à
la présente loi (1) [(1) Voyez à la fin du présent
projet] [...] [pp. 583-584] [...]
Extrait d’une délibération du Conseil municipal de la
ville d’Étampes, en date du 24 février 1807. — Article
81 du projet. — Nous, maire de la ville d’Étampes, etc., tous
les riverains et propriétaires voisins du moulin du sieur
Chevallier, présents au procés-verbal
de commodo et incommodo, que nous entendions rédiger en leur
présence, recevoir leurs dires et observations relativement
à l’échange projeté entre le sieur Chevallier
Gerosme et la ville, par l’effet duquel l’abreuvoir qui existait
autrefois se trouverait supprimé; la place qui en fait partie
serait vendue, cédée et abandonnée en toute propriété
audit sieur Chevallier, à la charge par lui de construire à
ses frais et entretenir à toujours une arcade suffisante à
l’écoulement des eaux de la rue d’Arnatal, arcade dont les dimensions
seront déterminées par un homme de l’art, choisi par
nous; de faire pareillement construire et entretenir à ses frais
un puisoir commun et un escalier commode garni d’une rampe de fer, pour
faciliter les voisins à puiser de l’eau dans la rivière:
ledit escalier conduisant au puisoir, et l’arcade servant à l’égoût
des eaux, seront toujours à la charge du sieur Chevallier Gérosme
et de ses ayans-cause, propriétaires du moulin d’Arnatal, que
ledit sieur Chevallier cède en contre-échange [p.111]
à la ville une pièce de pré et deux pièces
de terre labourable, évaluées ensemble à la somme
de soixante-cinq fr., franche d’impositions d’après le bail, etc.
— Pour extrait conforme, — Le secrétaire général
du Conseil d’Etat, — J.-G. Loché.”
|
Archives
parlementaires, recueil complet des débats législatifs
et politiques des Chambres françaises de 1800 à 1860,
série 2, tome 9, Paris, P. Dupont, 1867, pp.582 et 584 (projet
de loi du 31 août 1807); édition antérieure: Corps législatif: Rapports et discours.
Volume V, Paris, lmprimerie nationale, 1807, pp. 110-111.
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1810
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??
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État des moulins de 1810, édition Gineste
(ici)
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1813
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Le 8 octobre 1813, mariage d’Étienne Gérôme
à Saint-Quentin (Aisne): “Cejourd’hui huit octobre mil
huit cent treize, huit heures du soir, en l’hotel de la mairie; —
Acte de mariage du sieur Etienne Innocent Gerosme, propriétaire,
agé de vingt cinq ans et deux mois, né à
Étampes, département de Seine et Oise, le quatre aoust
mil sept cent quatre vingt huit, y domicilié, fils majeur
de feu Etienne Gerosme et de defunte Marie Madeleine Maugars,
son épouse, d’une part; et de demoiselle Marie Anne Cecile Carpentier,
agée d’environ vingt trois ans, née en cette ville
le vingt et un novembre mil sept cent quatre vingt six, fille majeure
du sieur Nicolas Carpentier, négociant, et de Madeleine Véronique
Testart, domiciliés en cette dite ville, présens et
consentans, d’autre part: — les actes préliminaires sont 1°
les actes de publications des promesses de mariage faites en cette ville
et en celle d’Étampes les dimanches vingt six septembre et trois
octobre presente année, affichées aux termes de la loi;
2° les extraits mortuaires des pere et mere du futur époux
en date des trente frimaire an cinq et dix huit brumaire an quatorze de
la Republique; 3° et les actes de naissance des futurs époux,
le tout en forme: de tous lesquels actes il a été fait
lecture par moi, officier public de l’état civil; ainsi que du
chapitre six du titre du mariage contenant les droits et devoirs respectifs
des époux, aux termes de la loi. — Lesdits époux présens
ont déclaré prendre en mariage, l’un, Marie Anne Cécile
Carpentier, et l’autre Etienne Innocent Gerosme. L’époux a
en outre déclaré par serment que le lieu du décès
et celui du dernier domicile de ses ayeuls et ayeules paternels et
maternels lui sont inconnus. — Étaient présents du côté
de l’époux, Quentin Valentin Cordier, agé de quarante
sept ans, Joseph Gabriel Lehoult, agé de quarante et un ans;
— et du côté de l’épouse, Charles François
Patte, agé de trente sept ans, et Louis Pierre Charles Dominique
Grégoire, agé de quarante six ans, tous quatre témoins,
négocians domiciliés en cette susdite ville, amis des
époux, lesquels ont certifié par serment la dernière
déclaration de l’époux et ont affirmé que, quoi
qu’ils le connaissent, ils ignorent le lieu du décès et
celui du dernier domicile de ses ayeuls et ayeules paternels et maternels.
— Après quoi, et attendu qu’il n’existe en mes mains aucune opposition
au present mariage, moi, Jean Baptiste Dupuis, officier public de l’état
civil, ai prononcé, au nom de la loi, que les dits Etienne Innocent
Gerosme et Marie Anne Cécile Carpentier sont unis en mariage.
— Les pere et mere de l’épouse, les deux époux et les témoins
ont signé avec moi, lecture faire. — [Signé:] E. Gerosme
— Cécile Carpentier — N. Carpentier — Q. Cordier —Madeleine Testart
— Lehoult — Grégoire — Ch. Patte – Dupuis [paraphe]”. |
Registre d’État civil de Saint-Quentin (saisie
B. G. 2011)
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1816
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??
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État des moulins de 1816, édition Gineste
(ici)
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1822
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??
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État des moulins de 1822, édition Gineste
(ici)
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1822
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Le 4 février, mariage du futur propriétaire
Aimé Stanislas Darblay avec Pauline Mainfroy: “Du lundi
quatre février mil huit cent vingt deux, neuf heures du
matin. — Acte de mariage de monsieur Aimé Stanislas Darblay,
négociant, âgé de vingt sept ans, domicilié
à Auvers, commune de cet arrondissement, né en la
dite commune le six frimaire an trois, vingt six novembre mil sept
cent quatre vingt quatorze, fils majeur et en légitime mariage
de monsieur Simon Rodolphe Darblay, propriétaire, et de dame
Margueritte Jeane Maugars son épouse, domiciliés de droit
à Etréchy, commune de ce canton, et de fait à Étampes.
— Et de demoiselle Pauline Mainfroy, âgée de dix sept
ans, onze mois, domiciliée à Étampes, née
à Morigny commune de ce canton, le vingt deux pluviose an douze,
douze février mil huit cent quatre, fille mineure et en légitime
mariage de monsieur François Joseph Mainfroy, négociant,
et de dame Anne Marie Théodore Huet son épouse, domiciliés
à Étampes. — Nous Pierre Louis Marie de Tullières
maire d’Étampes, chevalier de saint Louis et de Notre Dame du
Mont Carmel et de saint Lazare. — Vu les actes de naissance des futurs,
les actes de publications du dit mariage faits en cette ville, en la commune
d’Auvers et en celle d’Etréchy les dimanches vingt et vingt sept
janvier dernier sans opposition — après avoir donné lecture
aux susdits comparants, assistés des quatre témoins cy
après nommés et soussignés, des pièces sus-énoncées,
relatives à leur état et aux formalités de mariage,
toutes les dites pièces en bonne forme, düment signées
et paraphées au désir de la loi, pour être déposées
au greffe du tribunal, ainsi que du chapitre six du titre du mariage,
sur les droits et devoirs respectifs des époux — avons reçu
la déclaration de monsieur Aimé Stanislas Darblay, qu’il
prend pour époux demoiselle Pauline Mainfroy et de la part de demoiselle
Pauline Mainfroy qu’elle prend pour époux le sieur Aimé
Stanislas Darblay. — En conséquence nous avons déclaré
au nom de la loi que monsieur Aimé Stanislas Darblay et demoiselle
Pauline Mainfroy sont unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en présence
des pères et mère de l’époux, du sieur Sébastien
Pochonnet propriétaire, âgé de soixante huit ans,
oncle de l’époux à cause de dame Eléonore Maugars
son épouse, domiciliés à Paris rue de ??? N°36,
monsieur Auguste Rodolphe Darbay, maître de poste et ??? d? grains?,
âgé de trente sept ans, domicilié à Berny,
commune d’Anthony, département de la Seine, frère de l’époux,
monsieur Louis Narcisse Baron, négociant âgé de quarante
huit ans, oncle de l’épouse, à cause de dame Marie Catherine
Huet son épouse, domicilié à Morigny, commune du
canton d’Étampes, de monsieur Theodore Huet negociant âgé
de trente sept ans, oncle de l’épouse, domicilié à
Étampes, qui ont signé avec nous maire après lecture
faite. — [Signé:] Pauline Mainfroy — Darblay — Darblay Maugars
— L. M. Maugars — Mainfroy — A. M. T. Huet — J. B. Pochonnet — Darblay —
TH. Huet — Baron Huet — Chauvet — Mainfroy — Penot — Paquiet (?) — Tullières.”
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Registre d’État civil d’Étampes (saisie
Bernard Gineste 2011)
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1829
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Décès d’Étienne Gérôme
à Provins (Seine-et-Marne): “Du six septembre mil huit
cent vingt-neuf, dix heures du matin.— Acte de décès
de Etienne Innocent Gerosme, propriétaire,
époux de Marie Anne Cécile Carpentier, demeurant
à Saint-Quentin (Aisne), décédé
le jour d’hier à cinq heures du soir âgé de trente-neuf
ans, né à Étampes, département de
Seine et Oise fils de défunt Etiennne Gérosme et
de défunte Marie Madeleine Mangars [sic] son épouse.
— Constaté, suivant la loi, par nous, Pierre Louis Bourquelot,
adjoint délégué par m. le maire, faisant les
fonctions d’officier public de l’état civil, sur la déclaration
à nous faite par M. Louis Joseph Nicolas Sarazin, négociant,
demeurant à Saint-Quentin, âgé de trente-deux
ans, neveu du décédé, et par M. Jean Baptiste
Charles Simon Chevalier de la Mortière, marchand de demeurant
à Provins, âgé de cinquante-neuf ans, ami. Et,
lecture faite du present acte, les déclarans ont signé
avec nous. — [Signé:] Simon Ch. De la Mortière — Sarazin
— Bourquelot adj.”
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Registre d’État civil de Saint-Quentin (saisie
B. G. 2011)
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1830
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Les deux Grands Moulins produisent
ensemble 500 sans de farine par mois pour Paris.
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État des moulins de 1830, édition Gineste
(ici)
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1831
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Le premier Grand Moulin, propriété
de Chevallier-Gérôme, emploie deux ouvriers,
et de même le deuxième Grand Moulin, propriété
de Mainfroy-Huet.
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État des moulins de 1831, édition Gineste
(ici)
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1834
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??
|
État des moulins de 1834, édition Gineste
(ici)
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1835
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Le Grand Moulin a deux roues.
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État des moulins de 1835, édition Gineste
(ici)
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1836
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Le recensement
de 1836 trouve au n°20 de la rue Darnatal: “Louis Pierre Chevallier, membre du conseil municipal,
propriétaire, 57 ans — Madeleine Gérosme,
sa femme, 48 ans — Louise Eléonore
Chevallier, leur fille, 20 ans — Alcide Chevallier, leur fils, 16 ans — Marie Françoise Pavard, domestique,
19 ans — Jacques Chauvet,
garde moulin, 18 ans — Louis Mercier, garde moulin,
23 ans”. On trouve trois autres gardes-moulin dans
la rue de Darnatal, dont deux sans doute travaillent à ce moulin.
Rue
de Darnatal n°1: “Germain
Charles Allard, journalier, 56 ans — Marie Paulien
Colleau, sa fille [corriger sans doute: sa femme], 50 ans — Pierre Ruelle, gendre des précédents, garde
moulin, 26 ans — Julie Adélaïde
Allard, sa femme, 19 ans — Julie Desroziers veuve
Brux, chaudronnière, 23 ans”.
Rue
Darnatal n°19: “Gabriel
Vezard, portefaix, 30 ans — Louise Vramant, sa
femme, 25 ans — Denis Vezard, leur fils, 1 an
— Pierre Louis Remond, garde moulin,
27 ans — Hélène Honorine Vincent, sa
femme, 24 ans — Julie Remond, leur fille, 1 an”.
Rue
Darnatal n°21: “Jean
Louis Vassor, tailleur d’habits, 69 ans — Marie
Ripelle, sa femme, 70 ans — Jean Jarry, garde
moulin, 48 ans — Justine Vassor, sa femme, 47
ans — Agathe Chevallier veuve Chatelain, journalière,
36 ans — Michel Chatelain son fils,
13 ans — Jean Louis Vassor, tailleur d’habits,
41 ans — Julie Caroline Bellemère, sa femme,
39 ans — Eugénie Agathe Vassor, leur fille,
14 ans— Augustine Vassor, leur fille, 10 ans — Louise Vassor, leur fille, 8 ans —
Celine Elise Vassor, leur fille, 4 ans— Sophie Vassor,
leur fille, 1 an”.
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Recensement de
1836, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1836
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Le recensement
de 1836 trouve au n°3 de la rue Saint-Jacques: “François Joseph Mainfroy, propriétaire,
administrateur de l’hospice, 57 ans — Augustine Catherine
Huet, sa femme, 58 ans — Charles
Lambert, domestique, 27 ans — Julie Lambert, domestique, 23 ans”. (Ils
ont pour voisins, au n°5, Marc Antoine Hamouy, également
propriétaire et administrateur de l’hospice, conseiller municipal,
65 ans, sa femme Caroline Ansoubz, 55 ans)
|
Recensement de
1836, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1838
|
Parmi les moulins Darnatal, qui
tous deux font de blé farine, chacun mu par une roue et emmployant
deux hommes, on distingue le moulin supérieur,
propriété de Louis-Pierre Chevallier-Gérôme,
et le moulin inférieur, propriété
de François Joseph Mainfroy
|
État des moulins de 1838, édition Gineste
(ici)
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1838
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Mention du moulin supérieur et du moulin inférieur.
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FG-ELP allléguant AD91 7S 26.
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1851
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Le 28 septembre, décès de François
Joseph Mainfroy: “Le lundi vingt neuf septembre mil huit cent
cinquante, heure de midi. — Acte de décès de monsieur
François Joseph Mainfroy, propriétaire
agé de soixante douze ans, décédé d’hier
à cinq heures de relevée, en son domicile en cette
ville rue Saint Jacques numéro trois, époux de dame Anne
Marie Théodore Huet, fils en légitime mariage de feu Pierre
Joseph Mainfroy en son vivant propriétaire et de feu Angélique
Carré son épouse, tous deux décédés
à Étampes. — Les témoins ont été
Mathieu Charles Huet propriétaire âgé de quarante
trois ans, neveu du décédé, et Xavier Alexandre
René Gibaudan employé à cette mairie âgé
de quarante un ans, domiciliés decette ville qui ont signé
avec nous Auguste Edouard Gresland premier adjoint spécialement
délégué par le maire d’Étampes après
lecture faite du present et le décès constaté par
nous soussigné. — [Signé:] C. Huet — Gibaudan — Gresland.”
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Registre d’État civil d’Étampes (saisie
Bernrad Gineste 2011)
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1852
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Le moulin d’Arnatal a pour propriétaire
Aimé Stanislas Darblay, résidant
à Corbeil.
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État des moulins de 1852, édition Gineste
(ici)
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1794-1878
(Darblay)
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Notice sur Darblay: “Aimé
Stanislas Darblay, dit Darblay le Jeune, est né le 25.11.1794
à Auvers-Saint-Georges (91). Il est Maître de la
Poste à chevaux d’Etrechy (91), Maire de Saint-Germain-les-Corbeil,
négociant en grains et farines et fabricant de papier.
Le 04.02.1822, à Étampes, il épouse Pauline
Mainfroy, née le 12.12.1804 à Morigny-Champigny
(91). Il est membre du Conseil d’Escompte de la Banque de France VIème
Siège du 08.02.1849 au 26.01.1854 puis Censeur de la Banque
de France Ier Siège du 26.01.1854 à sa mort. En 1867,
il achète la Papeterie d’Essonne. Pauline décède
le 13.06.1876 et Aimé le 12.11.1878, tous deux à Saint-Germain-les-Corbeil
(91), au château.” |
Notice de la Généalogie
Darblay mis en ligne par la Section généalogique
de l’Association artistique de la Banque de France (ici).
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1852-1876
(Darblay)
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Notice sur Darblay: “Député au Corps
législatif de 1852 à 1870, né à Auvers
(Seine-et-Oise), le 25 novembre 1794, mort au château de
Saint-Germain-sous-Corbeil (Seine-et-Oise), le 12 novembre 1878,
frère du précédent, servit comme volontaire
pendant les Cent-Jours. Ayant succédé en 1816 à
son père comme maître de poste, il fut bientôt
révoqué à cause de ses opinions bonapartistes,
et se consacra exclusivement désormais au commerce des grains
où il réalisa une fortune considérable. Le
système Darblay pour la fabrication des farines, et les diverses
améliorations que son auteur apporta dans cette industrie,
lui valurent une grande notoriété. Conseiller d’arrondissement
de Corbeil, ses antécédents et son influence le désignèrent
comme le candidat du gouvernement au Corps législatif
lors des élections du 29 février 1852: il fut élu
député de la 2e circonscription de Seine-et-Oise, par
17,812 voix sur 21,904 votants et 36,546 inscrits. Il prit part au
rétablissement de l’Empire, fut de la majorité dynastique
et vota, pendant toute la durée du règne, en faveur
du gouvernement impérial, qui le nomma maire de Saint-Germain-sous-Corbeil,
censeur de la Banque de France et du Crédit foncier, membre
de la Chambre de Commerce de Paris, président du comité
agricole de Seine-et-Oise, et officier, puis commandeur de la Légion
d’honneur. Comme député il obtint sa réélection:
le 22 juin 1857, par 16,247 voix (28,033 votants, 35,413 inscrits),
contre 11,363 à M. de Selve; le 31 mai 1863, par 21,307 voix
(30,206 votants, 36,395 inscrits), contre 4,235 à M. Bos, 3,399
à M. de Selve, et 1,105 à M. de Jouvencel, et le 24 mai
1869, par 17,170 voix (32,271 votants, 37,647 inscrits), contre 14,699
à M. Bos. Rentré dans la vie privée après
le 4 septembre 1870, il tenta de reparaître sur la scène
politique en se portant candidat aux élections sénatoriales
de 1876; mais il ne fut pas élu.”
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Biographie extraite du Dictionnaire des parlementaires français
de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny) , reproduite sur
le site de l’Assemblée Nationale dans sa Base de données des députés
français depuis 1789 (ici). Bizarrement la même page le fait naître
le 26 novembre 1794 à Étréchy.
|
1854
|
La préfecture de Versailles, au sujet d’une
modification du moulin Darnatal, envoie un réglement qui
précise notamment à l’article 6: “il sera posé
près de l’usine en un point qui sera désigné
par l’ingénieur, un repère définitif et invariable
du modèle adopté dans le département. Ce
repère dont le zéro indiquera seul le niveau légal
de la retenue, devra toujours rester accessible soit aux fonctionnaires
publics (...) soit aux particuliers qui ont intérêt
à vérifier la hauteur des eaux (...) Le permissionnaire
ou son fermier seront responsables de la conservation du repère
définitif, ainsi que du repère provisoire jusqu’à
la pose du repère définitif.”
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Bodin Magot 45, alléguant Archives municipales
30D 15.
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1866
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Le recensement de 1866
trouve au n°22 de la rue Darnatal: “Léon Théodore
Mainfroy, meunier, 27 ans — Jeanne Marie Madeleine Jobez, domestique, 54 ans — Dominique Barrilier, garde moulin,
40 ans — Placide Lucas, sa
femme, 30 ans — Lucie Barrilier,
leur fille, 3 ans”; — Le recensement trouve
aussi, au n°8 de la rue Darnatal: “Théophile Jouannest, garde moulin,
48 ans — Adèle
Langlois, sa femme, lingère, 39 ans — Amandine Jouannest, leur fille, lingère, 15 ans — Arnaud Jouannest, leur fils, 2 ans”. — Il trouve aussi, au n°11 de
la rue Darnatal, avec deux autre familles: “Alexis Boucher, garde moulin, 42 ans — Jaqueline Baudet, sa femme, couturière, 39 ans — Virgine Chanteur, couturière,
14 ans”. — Il trouve aussi, au n°15 de la rue Darnatal: “François Lacoste, garde moulin, 67 ans — Marguerite Blin, sa femme, 64 ans”. — Il trouve encore, au n°27 de la rue Darnatal, avec cinq autres familles: “Théodore Cormier, garde moulin,
25 ans — Elisa Gatineau,
sa femme, 30 ans — Théodore Cormier, leur fils,
11 ans”. L’un de ses garde-moulin travaille peut-être plutôt
au moulin de l’Île-Maubelle.
|
AD91 6M 122 = Recensement
de 1866, réédition numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1876
|
Le recensement de 1876 trouve
au n°3 de la rue de la Tannerie: “Alfred Antoine Potheau, meunier, 52 ans, né
hors du département de Seine-et-Oise; Amable Victoire Potheau, 44
ans, née hors du département de Seine-et-Oise; leur trois filles
nées en Seine-et-Oise: Élise, Laurence et Lucie âgées
respectivement de 22, 18 et 15 ans.”
|
AD91 6M 123 = Recensement de
1866 (saisie Bernard Gineste 2011).
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1876
|
Le 10
octobre, prorogation de la société des frères
Potheau: “Étampes. — Prorogation au 1er octobre 1885, de
la société en nom collectif Potheau
frères, meuniers. — Cap.: 150,000 fr. — Acte du 10 octobre
1876.”
|
Archives
commerciales de la France 3/90 (9 novembre 1876), p. 1410 (ici).
|
1878
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Mort d’Aimé Stanislas Darblay au château
de Saint-Germain-sous-Corbeil le 12 novembre 1878.
|
Cf. supra.
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1881
|
Le 10
novembre, formation de la Société des frères
Potheau: “Étampes. — Formation de la Société
en nom collectif Potheau frères meuniers.
— Durée: 6 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 10 nov. 1881.”
|
Archives
commerciales de la France 8/97 (4 décembre 1881), p. 1134
(ici).
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1881
|
On appelle le moulin Grand-Moulin.
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Marquis
|
1881
|
Le Grand Moulin a selon Marquis pour meunier Pothan [Lisez:
Potheau], comme d’ailleurs celui de l’Île-Maubelle,
qui est comme lui est un moulin mixte, c’est-à-dire
à eau mais aussi à vapeur. Avec ses huit paires
de meules il produit soixante sacs de farine par jour.
|
Marquis 96. Double coquille de l’auteur, ou du typographe, pour Potheau, qui ne laisse d’étonner, vu l’importance de
cet établissement connu de tous les Étampois.
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1884
|
Le 15
juillet, formation de la Société des frères
Potheau: “Étampes. — Formation de la Société
en nom collectif Potheau frères meuniers.
— Durée: 4 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 15 juill. 1884.”
|
Archives
commerciales de la France 11/68 (24 août 1884), p. 1134 (ici). |
1888
|
Le 26 mars, mise en vente du moulin: “Étude de Me Dardanne, notaire à Étampes.
— A vendre, par adjudication, en l’étude et par le ministère
de Me Dardanne, notaire à Étampes, le lundi 26 mars
1888, à deux heures précises. — Premièrement,
les grands magasins Darblay connus sous le nom de Grenier d’Abondance,
situés à Étampes, lieu-dit Enclos-des- Religieuses,
comprenant grand bâtiment de 8 étages formant les magasins,
avec petite maison, jardin clos et pièce d’eau, et autre
maison avec cour et jardin, sise à Étampes, carrefour
des Religieuses, appelée la maison Rouard, le tout contenant
environ 27000 mètres. — Mise à prix: 75,000 fr. — Deuxièmement.
Et le Grand Moulin mû par l’eau et la vapeur, sis à Étampes,
rue Darnatal, avec jolie maison bourgeoise ayant entrée sur
la rue de la Tannerie. — Mise à prix: 60,000 fr. — Dépendant
de la Société Darblay et Béranger.
— On adjugera même sur une seule enchère. — S’adresser:
1° à M. Chapelot, 1 rue du Louvre, à Paris. — 2°
à M. Renoult, 12, rue du Cardinal-Lemoine, à Paris.
— 3° Et à Me Dardanne, notaire à Étampes,
dépositaire du cahier des charges et des titres de propriété.” |
Abeille d’Étampes 77/7, p. 4 (dont un
scan ci-dessus).
|
1888
|
Le 8 juillet, nouvelle mise en vente, avec rabais:
“Étude de Me Dardanne, notaire à Étampes. —
Adjudication, en l’étude et par le ministère de Me Dardanne,
notaire à Étampes, le dimanche 8 juillet 1888, à
une heures. — des grands magasins Darblay, sis à Étampes,
carrefour des Religieuses, avec deux maisons d’habitation, grand
par cet dépendances, bordés par la rivière. Contenance:
27000 mètres. — Mise à prix baissée 55,000 fr.
— 2° Et du Grand Moulin, sis à Étampes, rue Darnatal,
avec belle maison d’habitation, rue de la Tannerie. — Mise à prix
baissée: 45,000 fr. — Une seule enchère adjugera. — S’adresser:
1° à M. Chapelot, 1 rue du Louvre, à Paris. — 2°
Audit Me Dardanne, notaire.”
|
Abeille d’Étampes 77/26, p. 4 (dont
un scan ci-dessus).
|
1896
|
Le recensement de 1896
trouve au n°20 de la rue Darnatal: “Julien
Girard, garde moulin, chef [de famille], 51 ans — Pauline Girard, son épouse, sans
profession, 45 ans — Paul
Girard, leur enfant, employé, 19 ans — Mariel Girard, leur enfant, sans profession, 15 ans”.
|
Recensement de 1896,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
|
1898
|
Le meunier est Potheau, au n°29
de la rue Darnatal (aujourd’hui simple section de la rue de la
République).
|
État des moulins de 1898, édition Gineste
(ici)
|
1901
|
Le corps d’une suicidée
trouvée contre le barrage du moulin: “Étampes. — M. Cornet, garde-moulin chez M.
Potheau, rue Darnatal, a retiré mardi matin de
la rivière d’Étampes le cadavre d’une femme, arrêté
contre la grille du barrage. Après examen de M. le Dr Grenet, le corps
a été transporté à l’Hospice d’Étampes.
— La noyée, née Eugénie
O...., femme H...., demeurant à Paris, âgée de 47 ans,
a été reconnnue par son frère à qui elle avait,
par une lettre écrite la veille, manifesté l’intention de se
suicider. — La malheureuse ne jouissait plus de ses
facultés et selon son désir elle a été inhumée
à Étampes, son pays natal.”
|
Abeille d’Étampes
91/6 (7 février 1902), p.2 (saisie B.G., 2012)
|
1901
|
Le recensement de
1901 trouve au n°20 de la rue Darnatal: “Julien
Girard, garde moulin, chef [de famille], 57 ans — Pauline Girard, son épouse, sans
profession 51 ans — Paul
Girard, leur fils, comptable, 25 ans”.
|
Recensement de 1901,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
|
1901
|
“Le Congrès de la
Meunerie. — Cette semaine a eu lieu à
Paris le 13e Congrès de l’Association de la Meunerie française.
Les délibérations ont duré cinq jours. Elles ont été
comme d’usage remplies de discussions intéressantes, notamment à
propos de la mévente des blés et des relations entre les agriculteurs
et les meuniers . — Parmi les vœux émis
il faut citer des vœux tendant à l’institution d’une commission extra-parlementaire
dans laquelle seraient appelés des représentants de l’agriculture
et de la meunerie pour l’étude de la question de blé; à
l’amélioration des farines pour l’armée, ce qui favoriserait
la vente du blé; à la formation de syndicats mixtes pour les
cultivateurs, les meuniers et les boulangers; à l’interdiction des
latitudes accordées par l’entrée en franchise des petites quantités
de pain nécessaires aux besoins ménagers; à la suppression
du double droit frappant actuellement les meuniers; à la représentation
de l’industrie de la meunerie dans le conseil supérieur du commerce
et le comité consultatif des chemins de fer, etc. — Des médailles d’honneur ont été décernées
au nom de l’Association nationale de la meunerie. A M. Julien Girard,
contremaître chez M. Léon Potheau, meunier à Étampes,
qui s’est élevé par son travail à la situation de contremaître
et fait partie depuis quarante ans du personnel de cette honorable maison;
médaille d’or, la seule qui ait été accordée,
à M. Louis Jacquemart, chauffeur-mécanicien, chez M. Charles
Poisson, à Morigny, où il est depuis trente ans et où
il s’est fait remarquer par son initiative et son esprit laborieux: une
médaille d’argent. — Le banquet traditionnel a clôturé le Congrès.”
|
Abeille d’Étampes
90/6 (8 juin 1901), p. 3 (saisie BG 2012)
|
1906
|
Potheau fait construire une remise par l’entrepreneur
Léauté, concessionnaire à Étampes
de l’entreprise des Bétons armés Hennebique (BAH);
l’architecte est monsieur Clément. Le dossier de cette construction,
plans compris, est conservé à la
Cité de l’Architecture et du Patrimoine dans
le fonds BAH.
|
Inventaire du fonds BAH mis en ligne par la Cité
de l’Architecture et du Patrimoine (ici). Il s’agit du dossier 076 Ifa 1200/22 (le code
d’affaire d’origine étant le 031523). |
1907
|
Origine et mariage du nouveau meunier, Albert Filou.
Le père de notre meunier fut Émile Filou Ier, meunier
du Moulin Neuf à Maintenon (né vers 1842, mort le 18
novembre 1912 à Boulogne-Billancourt). De son union avec Félicie
Levassor (elle-même née le 22 novembre 1844 à
Marolles en Hurepoix, morte à 96 ans en 1940), il avait eu six
enfants, dont trois fils qui tous travaillèrent dans la minoterie:
1) Émile Filou II, né en 1867, qui fut minotier à
Ham (il eut six enfants dont le dernier, Michel Filou, fut plus tard
médecin à Chalo-Saint-Mars); 2) Madeleine Filou (1868-1944);
3) Paul Filou (1871-1966), minotier à Maintenon; 4) Marie Filou
(1873-?); 5) Marthe Filou (1876-1927); 6) et enfin Albert Filou
(1878-1932), qui fut meunier du moulin Darnatal à à Étampes, où il se maria en 1907 à
Amélie Véron, dont il eut deux filles: Suzanne, née
à Étampes le 21 février 1909 (dont on a fêté
le centenaire en 2009), puis Denise.
Remarque:
Albret Filou n’était pas apparenté directement à Ferdinand Filou, qui fut meunier du moulin Bonté à Étampes
de 1864 à 1868 (meunier dont le père avait été
cultivateur à Villeconin vers 1837, et le grand-père
aussi cultivateur à Sermaise vers 1811).
|
Jean Walraet, “Descendance
de Marcille Aubin N° 14336”, in “Arbre généalogique Jean Walraet”, in GeneaNet, ici, en ligne en 2011 (complété par d’autres
pages généalogiques).
|
1909
|
Le 21 février,
naissance de Suzanne Filou, fille du meunier.
|
Cf. infra
année 2009.
|
Vers 1910
|
On voit la cheminée
de la vapeur du moulin sur des cartes postales anciennes.
|
FG-ELP 46.
|
1911-1933
|
L’Annuaire
de Seine-et-Oise mentionne parmi les meuniers d’Étampes
“Fillou, rue Darnatal”, depuis au moins 1911 jusqu’en 1933 compris.
|
Annuaire
du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles,
Cerf, p. 454; 1912, p. 476; 1913, p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478;
1920-1921, p. 478; 1922, p. 497; 1923, p. 497; 1928, Versailles, S.R.I.P.,
p. 659; 1929, p. 329; 1930, p. 346; 1932, p. 44; 1933, 1933, p. 44”
|
1934-1936
|
En 1934
et 1935, l’Annuaire de Seine-et-Oise ne mentionne plus de
meunier résidant rue Darnatal, mais en 1936-1937 on trouve
mentionnée la “Société Meunière de l’Île-de-France,
rue de la République.” |
Annuaire
du département de Seine-et-Oise pour 1934, Étampes,
S.R.I.P., p. 44; 1935, p. 41; 1936-1937, p. 41. |
années 1930
|
Une ancienne paque indicatrice toujours présente
en 2003 plaquée sur le moulin indique la direction de l’autodrome
de Montlhéry.
|
FG-ELP 46.
|
1935
|
Le 7 mars décision est prise de fusionner
en une seule rue dite de la République les anciennes
rues, de haut en bas, de la Cordonnerie, Darnatal, du Perray et
de la Boucherie. Le moulin correspond aux actuels numéros
60 à 66.
|
FG-ELP 108-109.
|
années 1930
|
Le moulin est appelé moulin Céral
entre les deux guerres parce qu’on y fabrique du flocon d’avoine
de la marque Ceral Oats.
|
FG-ELP 46 sans référence.
|
1943
|
Fin de l’activité meunière.
|
SV&SH 68, sans référence.
|
1944
|
Facture et lettre de change
avec timbres fiscaux adressée à Ets Gérard & Cie
Epicerie en Gros à Martigny les Bains, avec récépissé
Petite Vitesse
|
Scans de documents en vente
sur le site d'enchères en ligne Delcampe en août 2012 (ici)
|
années 1950
|
Le grand bâtiment est transformé en
logement par les architectes Chatelin et Pourlier.
|
FG-ELP 28 et 46 sans référence; cf.
SV&SH 68.
|
??
|
“Vingt logements dans un moulin d’Étampes
— Un grand chantier s’est ouvert à Étampes, rue
de la République, dans un grand moulin
désaffecté où vont être aménagés
une vingtaine de logements. Francis Duval présente cette
réalisation en troisième [page] et démontre
qu’il ne suffit pas de construire: il faut aussi aménager.
(Photos Rameau).”
|
SV&SH 68 reproduisant une coupure de presse accompagné
de trois photographies de presse dues au photographe étampois
Robert Rameau (le tout sans indication d’origine ni date).
|
2009
|
Centenaire de
la fille du meunier: “Une centenaire heureuse
— Étampes fêtait un anniversaire
exceptionnel le 21 février dernier. Celui des 100 ans de Suzanne
Filou. Née en 1909, à Étampes, cette fille de meunier
du Grand Moulin, qui trônait jadis rue de la République,
a épousé la carrière d’infirmière pendant
33 ans dans un dispensaire parisien. Elle a également vécu
deux guerres et un siècle d’innovations technologiques. De fait,
pour ses petits-neveux et nièces, Suzanne Filou est un véritable
livre ouvert notamment sur l’histoire de la ville d’Étampes.“Je
me rappelle tout. Lorsque j’étais jeune, j’habitais aux 4 coins
et j’ai vu la ville se transformer dans tous les sens. J’ai connu les
bals et les grandes fêtes, l’ambiance était vraiment sympathique”.
En ce jour de fête,Suzanne Filou a été honorée
de la médaille de la Ville, pour ce cap franchi en compagnie de
ses proches et d’élus.”
|
Étampes-Info
782 (6 mars 2009), p. 5 (en ligne: ici).
|
Chacun est appelé à contribuer à
cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 14 avril 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or
contribution welcome.
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