| Le moulin Darnatal Renseignements disponibles 
                                                                         
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                             
       
 
 
                                            
                                            
                                            | Date 
 | Renseignements 
 | Sources 
 |  
                                            | ?  avant    1031 
 | Le   moulin    aurait    existé      du temps du roi Robert... 
 | Marquis     177,   sans   référence;     SV&SH 
 68; cette affirmation     semble   reposer   seulement sur une interprétation 
     erronée     de la  charte de  1046 de Henri Ier qui en réalité 
 ne   mentionne     pas le moulin Darnatal. 
 |  
                                           | ?  avant 
 | ...   ou  bien   de  son   successeur... (Henri Ier) 
 | SV&SH      68,   sans   référence; cette affirmation       semble reposer   seulement sur une interprétation
     erronée       de la charte de  1046 de Henri Ier qui en réalité
 ne   mentionne      pas le moulin Darnatal.. 
 |  
                                          | 
 | En   fait   on  n’a   sur   ces   époques   que des probabilités. 
 | B.G. 
 |  
                                           | 1120 
 | Le   roi   Louis    VI  donne    à   la maladrerie Saint-Lazare
 d’Étampes,     entre    autres  une   rente en nature   d’un muid
de blé, mesure    de Paris,    à  tirer   tous les 1ers octobre
   de son moulin de  Darnatal:               “un muid
 parisien de blé    à   la fête de saint       Rémi,
 à savoir au  moulin sis   au Darne Étal (apud       Darnum
 Stallum)”. 
 | Louis    VI,   édition        Fleureau,  p. 454 (FG-ELP    46), réédition
Gineste (ici):
            & modium frumenti parisiaci, in festo sancti Remigii,
scilicet              in Molendino apud Darnum Stallum sito. 
 |  
                                          | 1147 
 | Le   fils   et  successeur      de  Louis  VI, Louis VII, confirme 
la donation   de son   père:              “un 
muid de blé   à  la fête  de saint Rémi,      
  à savoir au   moulin sis  à Darnatal”. 
 | Louis    VII,   édition        Fleureau,  p. 455, réédition
  Gineste   (ici): 
               Modium            frumenti in festo S. Remigii, in molendino 
   videlicet apud Darnum   stallum        sito. 
 |  
                                          | 1237 
 | Le   20  février,         séparation    des paroisses 
de Notre-Dame   et Saint-Basile. Est    notamment    attribué    à 
Notre-Dame:                “tout ce  qui  est compris 
entre    d’une   part la maison de Racicot     et la maison du  mégissier
  Obert,  non  comprises les dites maisons,     et d’autre part  Darnatal,
 des deux   côtés    de la rue”. | Gautier     Cornu,    archevêque       de Sens, édition 
et traduction  Gineste   (ici):               et           quidquid continetur
  a domo Racicot et a domo  Oberti alutarii, ita   quod     dicte   domus
excludantur  usque ad Darnatal  ab utraque parte. 
 |  
                                           | 1474 
 | Louis    XI  échange           une chasse dans le Gâtinais,
 qui appartenait      jusqu’alors à          la  commanderie des Hospitaliers
 d’Étampes      et Chalou-la-Reine,      contre      une rente annuelle
 de cinquante livres     parisis, à prendre     sur les    revenus
 de trois moulins sis  sur   la rivière d’Étampes    et appelés
     les  moulins  de              Dernetau   (Darnatal), du Sablon
     et de             Chauffour. 
 | Maxime     de  Montrond,                  Essais      historiques
  sur la ville   d’Étampes.     Tome   2, Étampes,    Fortin,
  1837, p.  31, alléguant   une  charte   de Louis XI au Trésor
    des  Chartes;  Marquis 104;   Genthon  1988. 
 |  
                                   | 1500 
 | Le censier
   de  chapitre     de  Notre-Dame  mentionne deux voisins du moulin: “Cantian Dupré, pour sa maison où
        il demeure, assise    près le moullin de Darnatal,
tenent       d’une  part à Jehan    Tybault, aboutissant d’un bout
sur la rue    de  Darnatal.   — Jehan Tybault,
sergent, pour    la  maison assise  devant le moullin    de Darnatal
où demeure de present Colin    Fortier gendre
dudict Tybault, aboutissant        sur ladicte rue.” 
 | Censier 
 du  chapitre     de  Notre-Dame   pour 1500, édition Gineste (à
   venir en 2011)    §§  178-179. 
 |  
                                           | 1590    env. 
 | “La   rue   de  Darnatal     est   celle   qui descend depuis
les Quatres-Coings   [sic]   et  passe par  devant   le  grand  moullin”. 
 | Étienne         Chardon,                 Traicté
   des noms et surnoms des    rues     de la ville    et fauxbourgs d’Estampes,
 vers   1590, édition        Gineste (ici). 
 |  
                                           | 1644 
 | Mention     du              “moulin Darnatal
 ou moulin de Darnatal”. 
 | FG-ELP     46  alléguant         Archives diocésaines
 d’Évry  cote   3. 
 |  
                                         | 1654 
 | Sébastien          Riou   signalé    comme meunier
du moulin de la Trinité,       que   nousretrouvons   en 1669   au
moulin de Darnatal. Il y a pour successeur        René Fourneron 
 dès    1661. 
 | Charles     Forteau,                 Bulletin      de la société 
historique    et  archéologique   de Cobeil     d’Étampes et 
du Hurepoix    19 (1913), p. 20, d’après   le   registre  paroissial 
de Saint-Marin    d’Étampes. 
 |  
                                         | N.B. 
 | J’ai    exploré        les   années   1669-1675
du registre paroissial    de Notre-Dame   (en    ligne);   après cette
 date il est très    lisible. Qui   veut  se  charger  de l’explorer? 
 | B.G. 
 |  
                                         | 1669 
 | Le   2  juin,    baptême        d’un  fils du meunier: “Le
second jour de  juin  mil  six  cent soixante   et   neuf  a esté
baptisé par  moy  curé    soubsigné       Louis
 fils de Sebastien   Riou  meusnier du   Grand Moulin et de Martine
     Ingé  son  épouse.  Le parrain   Denis Mahée maistre
 praticien    à   Estampes,  la maraine Elisabet   David femme de
Nicolas  Drapier maistre    chirurguen   à Estampes,  la parain a
nommé.  — [Signé:]     Elisabeth  David — Mahee —  Guerton
[paraphe].” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1669 
 | Le   22  juin,    Riou   est   témoin    d’un mariage. 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                              | 1678 
 | Le 18 juillet, 
  mention        et   signature de Sébastien Riou comme parrain. 
 | Registre paroissial
      de   Notre-Dame    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                              | 1682 
 | “Le vingt
troizeme      aout     de  la susditte année [1682] a eté baptisé
     Pierre   fils    d’Etienne  Caillet meusnier et de Marie Albron epoux
 et   epouze. Le  parain    Pierre Lenoir  jardinier qui l’a nomer, la maraine
   Cantienne Colleau  fille    qui a declaré  ne savoir signer. —
[Signé:]      Pierre Lenoir  —  Dond….” 
 | Registre paroissial
      de   Notre-Dame    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                              | 1683 
 | Le 3 mars, 
mention      et   signature     de François Riou fils de Sébastien 
Riou     comme    parrain. 
 | Registre paroissial
      de   Notre-Dame    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                              | 1683 
 | 24 juillet,
 mention      et   signature    comme parrain de “Sebastien
 Riou                marchand meusnier en cette ville”
 [ailleurs      donc que dans la paroisse      Notre-Dame], la marraine étant 
              “Marie Gibier      femme de Jean Conti 
  marchand meusnier qui a déclaré de savoir      signer”. 
 | Registre paroissial
      de   Notre-Dame    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                              | 1684 
 | “Le dernier
 jour   d’aout       mil  six cens quatre vingt quatre a eté baptisé 
   Louise  François         fille d’Etienne Caillet garçon meusnier
   et  de Marie Herbron  époux       et épouze. Le parain Louis
   Herbron,  la maraine Louise Joussé       qui a declaré 
ne   savoir signer.  [Signé:]  Louis Herbron   —  Roland curé.” 
 | Registre paroissial
      de   Notre-Dame    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                | 1695 
 | Le 17 septembre, inventaire après 
décès (NB : lacune du registre en ligne)
 Inventaire après-décès du meunier de Notre-Dame
(2E   66/127)
 P Blain meunier ND + S F environ 1350 17/9/95 : 1 cheval, 1 charrue
  Ag Au 10 coffre pas armoire
 
 | AD91 2E 66/127 (texte signalé par 
Michel  Martin 
 |  
                | 1695 
 | Le 29 septembre, mariage 
en  seconde noce du meunier à Saint-Basile: Le lundi vingtneufiesme 
de  septembre de l’année mil six cens quatre vingt quinze après
  les trois publications de bans faictes par trois dimanches consecutifs
au   prosne des messes de parroisse entre Pierre Blin veuf meusnier du
Grand   Moulin Darnatal de la parroisse de Nostre Dame d’Estampes et
Marie Le   Long veuve de Noël Clarmond (?) soubsignez. — [Signé:] P. Blin —
  R. Thibault — R. Joüan [célébrant]
              — Marie Lelarge — Germain Manoriau — Alexis Jousset.” 
 | Registre paroissial    
de  Saint-Basile    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                | 1699 
 | Le 4 novembre le meunier 
Pierre  Blin parain d’une fille d’un meunier de la paroisse Saint-Basile, 
Germain  Banouard: “Le méme jour quatriéme 
novembre  mil six cens quatre vingts dix neuf a eté batizée 
Marie-Anne  fille de Germain Baoüard maitre meûnier  et d’Anne Fargis ses pere et mere, et née du jour d’hier.
             Le parain Pierre Blin maitre meûnier: la mareine Anne Roux, laquelle a donné le nom — [Signé:]
              Pierre Blin — Le Maitre.” 
 | Registre paroissial    
de  Saint-Basile    d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                  | 1703 
 | “Le 27e mars 1703 a été
   baptisée   Cantienne née d’hier,   fille d’Alexis
          Boucher meunier et de Cantienne Boullonne sa femme.       
Ont    été parein   Barthelemi Pesard de la paroisse d’Etrechi,
la    mareine Marie Bouillon qui a dit ne sçavoir signer — [Signé:] B. Pesard — Collard vicaire.” 
 | Registre   paroissial
     de Saint-Martin   d’Étampes (saisie de Bernard Gineste,   2011) 
 |  
                                         | 1714 
 | “Le   douziéme         avril    mil  sept cens quatorze
a été   baptisée    Marie     Madeleine,    née
 le dixiéme  du même mois,    fille d’Alex[raturé:andre]is
       Boucher meunier du  Grand  Moulin et de Cantienne Bouillon son
épouse.          Le parrain,    le sieur Louis Briet, receveur du
domaine d’Étampes,        la  marraine    qui a donné le nom,
Marie Madeleine Perrier,  fille   du   sieur  Charles  Perrier marchand drappier.
Ainsi signé:  Madeleine    Perrier,     Briet,  Le Maistre curé
chevecier avec paraphes.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1714 
 | Le   11  avril,    naissance      d’une   fille du garde-moulin:
“Le onze avril   mil  sept cens    quatorze est    né   et a été
baptisé     Caterine    fille de             René     Genest
  garde moulin     au Grand Moulin   en cette paroisse et de Barbe  
Desmaux  sa   femme.     Le parrain Henry Desmaux    oncle maternelle de
l’enfant,   garçon        boulanger, et la marraine    qui a donné
le nom Caterine   Vallée        veuve de deffunt Jean   Vassort boulanger
à Saint Gilles,  laquelle      a  signé, le dit  parrain a
déclaré ne savoir  signer     de ce interpellé.    Ainsi
signé: Catherine Vallée,     Lambert   pretre.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1714 
 | Le   4  mai, la femme du meunier marraine:
            “Le quatriéme          may mil
sept cens quatorze est né      et a été baptisé
         par moy prêtre vicaire      sousiné Jean Alexis fils
de Jean     Ferrret     maistre serrurier      et d’Anne Dumazy sa femme.
Le parrain qui   a  donné     le nom   Guillaume   Fouré maistre
taillandier, et   la  marraine Cantienne       Bouillon   femme d’Alexis
Boucher meunier du  Grand  Moulin, laquelle     a déclaré
  ne savoir signer de  ce interpellée.   Ainsi   signé: Guillaume
  Fouré, Lambert  pretre vicaire avec  paraphes.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1714 
 | Le   21  jui,               , la femme
du meunier marraine:                “Le vingt    
    et un juin mil sept   cens quatorze a été   baptisé
   par    moy prêtre   vicaire sousiné Gilles né  le
jour  precedent      fils de  Gilles Dumazy maistre boulanger et d’Anne 
Laure sa  femme. Le parrain     qui a donné le nom Pierre Grenier
maistre vannier,  et la marraine     Cantienne Bouillon femme d’Alexis
Boucher meunier du  Grand Moulin,     laquelle a déclaré
ne savoir signer de  ce interpellée.      Ainsi signé: P. Grenier,
Lambert pretre  vicaire avec paraphe.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 
 |  
                                         | 1714 
 | Le   3  juillet,     le  meunier     parrain:  “Le 3e juillet
mil sept cens quatorze    a été       baptisée     
par my pretre chanoine viccaire    de Saint Basille   sousigné   
en l’absence      de messieurs les   curé et vicaire   de cette église
   Anne fille      du legitime   mariage de feu Nicolas   Fargis et Anne
Pernet   ses pere et mere.     Le   parrain             Alexis Boucher
  maistre meunier, la  marraine   Louise Lépicier     qui a declaré
  ne savoir signer.   Ainsi   signé:             Alexis Boucher,
      E. Perthuis p.   chan.  Avec paraphe.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1714 
 | Le   6  août,       mariage     de  la sœur du meunier: “Le     sixiéme  jour d’aoust
mil sept cent quatorze apres       les rois publications     faites en  cette
   paroisse et en celle de Saint      Basile du mariage projetté 
   entre  Antoine Laurançon  maistre    paindepicier fils de deffunt
 Jean     Laurançon  vivant  aussi marchand    paindepicier et de
feüe    Marie     du Pety ses pere   et mere de la paroisse   du dit
Saint Basile    de cetteville     d’une part,  et Marie  Boucher fille  
de feû   Alexis Boucher vivant     meunier  et de deffunte 
Simonne   Meunier  ses pere et mere, maintenant    de cette  paroisse où
elle  est revenuë    etablir son domicile depuis    neuf mois dans la
maison  d’Alexis Boucher    son frere cy devant son   tuteur apres
avoir fait  precedemment à  Étampes sa plus longue demeure
  tant en la paroisse  de Saint Basile  qu’en  celle cy, ainsi que nous en
avons   été  certifiés   par  le dit Boucher
et autre d’autre   part, vû  le certificat   du  sieur curé
de Saint Basile, j’ay reçû    des parties   les promesses et
engagement de leur mariage, fait les ceremonies    et celebré    le
mariage en cette église, presence du dit Alexis    Boucher  meunier
 du Grand Moulin, de Pierre et Jean Laurançon  freres  de l’épouse,
  de Pierre du Pety, de Louis Robert, et autres,  qui  ont  tous signé,
  à l’exception de Robert qui a declaré    ne  savoir signer
de ce  enquis. [Ainsi signé:] Antoine Laurançon,     Marie
Boucher,  P.  Laurançon,  Du Pety,             Alexis Boucher, 
 Marie    Madeleine du Pety,  Robert Damon, le Maistre curé chevecier, 
 avec   paraphes.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1714 (de ce moulin?)
 
 | Le   24  octobre,     un  graçon      meunier parrain (mais
exerce-t-il   au Grand Moulin,     ou au Petit?): “Le  vingt    quatre octobre
mil sept   cens quatorze a été      baptisée      par
moy prêtre   vicaire sousiné Marie   Anne   née le jour
    précédent     fille de Jacques Dubois   jardinier   en
cette paroisse     et d’Anne Fuffroy    sa femme. Le parrain            
 Jérôme   Dubois garçon        meunier  oncle
paternel de l’enfant, la marraine   Marie Rousseau    fille    de deffunt
 Jean Rousseau vivant aussi jardinier,  lesquels ont   declaré   
 ne  sçavoir signer de ce interpellés.    Ainsi signé:
 Lambert    prêtre vicaire avec paraphe.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1715 (de ce moulin?)
 
 | Le   26  février        mariage    de ce garçon
meunier (mais  exerce-t-il      au  Grand  Moulin,
ou au Petit?):  “Le vingt six   fevrier    mil sept
 cens quinze apres trois    publications  de bans faites  les trois  dimanches
  precedens  en cette   église à la messe  paroissialle  entre
            Jerôme      Dubois garçon meûnier,
    fils de Fiacre Dubois et de  deffunte    Claudine Berger ses pere et
mere    d’une part, et Marie Rousseau  fille de  deffunt  Jean Rousseau et
de Marie    Cartier sa femme ses pere  et mere d’autre  part,  tous deux
de cette paroisse,    sans  qu’il se soit  trouvé aucune  opposition
 ni empechement et  vu  le certificat  de  publication de bans du sieur Goupil
 de la paroisse  de Saint Martin de  cette ville, dans laquelle le dit époux
 demeure  depuis deux mois,  j’ay sousigné pretre vicaire reçû
 des dites parties  la promesse et consentement de mariage et iceluy celebré
  en l’église   avec les ceremonies   accoutumées, presence
de Jaques  Duboix, jardinier    frere du dit époux,  le pere n’ayant
pu assister à cause d’infirmités,    de Jerome  Belette laboureur
à Boüillet son parrain, Jaques  Bordier  jardinier,  Marie Cartier
beau pere et mere de l’épouse, Jean Cartier  ayeul, Cantien  Rousseau,
Pierre Cartier, Claude Melun, Pierre Maurice marguillier  de cette  église,
    et autres qui tous à l’exception des dits  Bellette,  Rousseau,
 Maurice   et Melun ont declaré ne savoir signer  de ce interpellé. 
  Ainsi  signé: Bellette, Cantien Rousseau,  C. Melun, Maurice, Maurice, 
   Marguerite  Bourdeau, Jean Setté (?), Lambert prêtre vicaire 
   avec paraphe.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011) 
 |  
                                         | 1715 
 | Le   20  mai,   mariage     du  frère    utérin
du meunier: “Le  vingtiéme     may  mil   sept  cens quinze  apres
 trois publications  faites en cette   paroisse,   les   trois  derniers
dimanches    du mariage  projetté   entre Barthellemy      Pesant
 fils de deffunt Bartellemy     Pesant et de   deffunte Simonne Meusnier
     sa femme  ses pere et mere,  et Jaquette    Marin fille de André
  Marin   et de deffunte Anne Paris sa femme  ses   pere et mere, tous deux
 de cette   paroisse, sans qu’il se soit trouvez   aucune   empêchement
 ni opposition,   j’ay pretre curé chevecier   sousiné   reçu
  des dites  parties les promesse et consentement   de mariage et  yceluy
celebré     à l’autel de la paroisse  avec les ceremonies 
accoutumées,    presence d’Alexandre Boucher  meunier du Grand
Moulin  frere uterin    et tuteur de l’époux,  et d’Antoine Laurançon
paindepicier   son beau frere à cause  de Marie Boucher sa femme,
du dit André    Marin pere de l’épouse  et François
Marin son frere, et autres     qui ont siné à  l’exeption du
dit François Marin pere     de l’épouse qui a  declaré
ne scavoir signer. Ainsi signer:    Pesant, Jacquette Marin,            
             Alexis Boucher, Antoine Laurançon,      André
 Marin, Jean Le Cou, Marie Boucher, A. Chaudé, C.  Galard,     R.
Vrament,  Le Maistre curé chevecier avec paraphe.” 
 | Registre      paroissial      de  Notre-Dame   d’Étampes
(saisie de Bernard Gineste,     2011). On   notera   que Barthélémy
  Pesant père,    époux    de Simone   Meusnier, est signalé
            comme meunier   du moulin de la Trinité en 1690 par Charles   Forteau, Bulletin 
         de la société   historique et archéologique 
de   Cobeil     d’Étampes et du Hurepoix   19 (1913), p. 20, d’après 
     le  registre  paroissial de Saint-Marin d’Étampes,  ce qui doit 
  constituer     une erreur,  par confusion entre le père et  le fils. 
 
 |  
                                           | 1753 
 | Contestation        entre    le  chapitre    de Notre-Dame,  propriétaire
 du moulin     Notre-Dame,      et les meuniers    des moulins Sablon et
Darnatal,   qui    appartenaient  au   prince d’Orléans    en temps
que duc d’Étampes. 
 | ?? 
 |  
                 | 1771 
 | Le meunier, Faiteau, 
  est mené à une affaire trouble de recherche de trésor 
  et de sorcellerie à la Forêt-Sainte-Croix, résumée 
  par Michel Martin. 
 | Archi-V n°2
(novembre   2011), p. 39, alléguant la cote AD91 B 1320. 
 |  
                                           | 1775 
 | Mention     d’un   gué      du  Grand Moulin sur la Rivière
 d’Étampes      près  du   Pont   Darnatal. 
 | FG-ELP     63  alléguant         aux Archives Municipales
 d’Étampes  des   Registres  d’impots non    cotés,     datés
 de 1759 à     1789. 
 |  
                                     | 1786 
 | Le
6  août      naissance      à  Saint-Martin du futur meunier
du  moulin Darnatal;      son père      est alors  meunier à
Saint-Martin  et son oncle     à Morigny:    “Cejourd’huy   sept aoust
a eté  baptisé      par moy soussigné    prêtre
  vicaire de  cette paroisse,  Nicolas    Gerosme, né d’hier    du
legitime  mariage  de Louis Gerosme  marchand    meusnier, et de Marie Catherine
   Charpentier,   le parain Nicolas  Gerosme    fils de Louis Gerosme marchand
meusnier   [(appel  de croix: Morigny)]   et   la maraine Marie Catherine
Rousseau fille   de deffunt  Jerôme   Rousseau   vivant marchand meunier
qui ont signé.    Marie  Catherine   Rousseau.   Jerosme Duperche
vic(aire) avec paraphe.” 
 | Registre
   paroissial      de  Saint-Martin   d’Étampes (saisie Bernard Gineste
   2011) 
 |  
                                           | 1787 
 | Le   meunier,                 Pierre-Innocent      Gérosme
 est autorisé      à   établir une deuxième 
   roue. 
 | Marquis     177,   se  référant       apparement
 aux “Archives     départementales”     de
 Seine-et-Oise (aujourd’hui     soit celles  des   Yvelines, ou de l’Essonne.);
    SV&SH  68 
 |  
                                           | 1788 
 | Le   5  août,       Pierre-Innocent      Gérosme
meunier, parrain   à  Saint-Martin       de  son neveu     Étienne
 Gérôme    (futur acheteur       du moulin, ou homonyme?): 
   “L’an mil sept cent  quatre  vingt huit le   mardy   cinquiême jour
 du  moi aoust à  été  baptizé      par moy prêtre
  curé   de Saint Michel en  Gatinois, Etienne    Innocent  né
 d’hier du legitime    mariage de Estienne Gerosme marchand    farinier 
de  cette paroisse et de demoiselle   Marie Magdelaine Maugars.   Le parrein
 à été                          Pierre   Innocent
Gerosme   marchand  farinier  paroisse Nôtre  Dame oncle paternel
  de l’enfant   et la  marainne  dame Jeanne Margueritte  Maugars femme de
Rodolphe    Darblay   marchand  de grain paroisse Saint Gille tante maternel
de l’enfant    qui   ont signé.    — [Signé:]   Gerosme
l(‘aî)né      — M. Maugars   — Charpentier  curé  de
saint Michel — Legrand [paraphe]       curé”. 
 | Registre      paroissial      de  Saint-Martin   d’Étampes
 (saisie B. G. 2011) 
 |  
                                           | vers    1791 
 | Un   plan   très       schématique     de la ville,
 annexé   au Registre   des mutations,       représente   le
  moulin Darnatal   avec deux roues,   alors que les    moulins   Sablon
et  Notre-Dame     n’en   ont qu’une. 
 | Archives      municipales,       dont               un cliché      ci-dessus. 
 |  
                                                       | 1794 
 | 27   messidor     an  II (15 juillet 1794) le moulin a deux  roues 
 | Marquis     179   (alléguant                    “un manuscrit      de l’époque”) 
 |  
                                      | 1795 
 | Le 
12  janvier,     le  frère      de Gérome reconnaît discrètement 
      le  fils que lui donne     une domestique: “Aujourd’hui vingt trois 
nivose      l’an  trois de la republique     une et indivisible, [(appel de
croix:)    moy  Jacques  Duché officier    public soussigné] 
m’étant      transporté  vu l’urgence en   la maison du citoyen 
Nicolas Gerosme      ancien épicier  à Paris   demeurant en 
cette commune rue   de   l’égalité  section du nord,   le dit 
citoyen Gerosme m’a  declaré   que ce jourd’huy  en son domicille 
 Marie Margueritte Foret  agée  de vingt deux ans environs demeurante 
  chez le declarant, est  accouchée   à huit heures du matin 
d’un   enfant male qu’il  m’a presenté   et auquel il a donné 
le prenom    de Nicolas  Ingenu , presence du  citoyen Denis Prospere Filleau 
officier  de  santé  domicilié  de cette commune section du 
nord, et de  Marie Françoise  Bruere femme  de François gatineau 
journalier   domicilié meme  section, lequel  enfant le dit Nicolas 
Gerome m’a declaré   reconoitre  et adopter pour  fils, et a ainsi 
que les temoins signé  avec moy le jour et an cy dessus, sept heures 
du soir. — [Signé:]  N. Gerome — M. F. Bruere —Filleau — Duché 
off. p.” 
 | 
 |  
                                           | 1795 
 | Le   25  août      1795   (9  fructidor  an III), “Pierre  Innocent      Gerosme   meunier,   âgé
   de trente huit ans”,  assiste à   Morigny
 au  mariage d’une fille de Jacques         Huet avec Baron,  futur meunier
  du  moulin d’En-Bas, en compagnie             “de
  Pierre  Théodore   Rousseau meunier, âgé        de
quarante   ans,   d’Etienne Gerosme  meunier  âgé   
de   trente   sept ans, de  Nicolas Gerosme bourgeois  (...) ,  tous quatre
   témoins      oncles de la future”. | Registre      d’État        civil   de Morigny (saisie
B. G. 2011) 
 |  
                                             | 1796 
 | 4  pluviôse        an  IV  (24  janvier 1796) la veuve
  Gérosme,   propriétaire          demande   à la
 commune la permission  de poursuivre  Berchère,          tenancier
   du moulin de l’Île-Maubelle,  pour l’exhaussement    sans     ses
 ordres du  moulin de l’Île-Maubelle  et du lavoir de l’Hospice. 
 | Marquis     179   (sans    référence) 
 |  
                                           | 1796 
 | Le   26  prairial     an  IV  (14   juin  1796) le moulin, confisqué
 à    Louis-Philippe       d’Orléans,      est vendu comme
bien  national    à Étienne       Gérosme   
  avec  une maison   à côté et   75   perches de prés,
     moyennant   159.635 francs. 
 | Marquis     177   alléguant         vaguement “les Archives     départementales”                   (c’est-à-dire     à cette date  aux    Archives
départementales   de Seine-et-Oise,     aujourd’hui dispatchées
       entre celles des Yvelines,   et celles    de l’Essonne.); SV&SH
68 
 |  
                                       | 1797 
 | Le
 12  février        1797   (24  pluviose an V), mariage de Nicolas
Gérosme,  frère        de Pierre,   en présence de plusieurs
meuniers  alliés  (Claude      Béchu,   Simon Rodolphe Darblay,
Jean Sébastien  Noël    Aubin,  Jacques Huet):   “Aujourd’huy
vingt quatre pluviose l’an cinq de   la republique  française   une
et indivisible en la maison commune   et par devant moy officier public 
 soussigné a été     fait le present acte de mariage
entre   le citoyen Nicolas Gerosme ancien     marchand épicier  à
Paris,   natif de cette commune et y  demeurant   rue de l’Égalité,
 fils   majeur de feux Louis Gerosme et de  Marie Catherine Charpentier ses
 pere et  mere d’une part — et la citoyenne   Marie Magdelaine Mongas [lisez
 tout du long: Maugars (B.G.)], native de  cette commune y demeurante rue
Darnatale    [sic],  fille de deffunt Charles  Augustin Mongas, et de Françoise 
   Belanger ses pere et mere, veuve  de Etienne Jerôme d’autre part. 
 —  Les témoins de coté  de l’époux sont les citoyens 
 Claude  Louis Pettit juge de paix de cette commune oncle du futur à 
 cause de Helaine Gerosme son épouse,  Claude Bechu oncle de l’époux 
 à cause de Marie Cantienne Gerosme.  — Les témoins du côté 
   de l’épouse sont les citoyens     Simon Rodolphe Darblay demeurant 
 à   Chagrenon commune d’Auvers  beau   frere de l’épouse, Jean
 Sebastien  Noel Aubin, neveux de l’époux.     — Les actes preliminaires 
 du present  sont 1° ceux de naissances des    deux contractans, celuy 
 de l’époux  du six aout mil sept cent cinquante     neuf extrait des
 registres des batesmes  de la cy devant paroisse Saint   Martin  d’icelle 
 commune, celuy de l’épouse     du trente juillet mil   sept cent 
soixante extrait des registres de naissances     de la ci devant   paroisse 
Saint  Gilles de cette commune. — 2° l’acte   de  décès 
  du vingt  neuf frimaire an cinq extrait des registres    de la municipalité 
    de  Paris deuxieme arrondissement, de Etienne   Gerosme   deffunt mary 
 de  l’épouse.   — 3° L’acte de publication   et promesse   de 
mariage  du vingt un present   mois duement publié   et affiché 
  à  la porte de cette   commune auxquels il n’est   survenut [sic] 
à   ma   connaissance aucun   empechemens ni oppositions   au present 
mariage. — Les    dits contractans ont  fait à haute et   intelligible 
voix la declaration    suivante, sçavoir  le contractant:   je declare 
prendre Marie Magdelaine    Mongas en mariage —  et la contractante:   je 
declare prandre Nicolas Gerosme    en mariage. — D’après  lesquels 
  [sic] declarations moy officier public   susdit et sousigné  ai declaré
  au nom de la loi que Nicolas  Gerosme et Marie Magdelaine  Mongas sont
unies   [sic] en mariage. — Le tout  fait en presence des deux époux,
des  temoins susdits, du citoyen Jacques  Huet de la commune de Morigny frere
de l’époux à cause de Marie  Rousseau sa femme, témoins
 qui ont signé avec moy. — [Signé:]   N. Gerosme — M. M. Maugars
 — Bechu — Gillot [paraphe]   — Darblay Maugars —  Huet — Jean Sebastien
Noel  Aubin — [signature illisible]    off. pub.” 
 | Registre
    d’État        civil     d’Étampes (saisie Bernard Gineste
  2011) 
 |  
                                      | 1798 
 | Le 
19  mars,    naissance      d’une    fille de Nicolas Gérôme: 
“Aujourd’huy     deux germinal      l’an six    de la republique française 
une et   indivisible  [=22  mars    1798] en  la  maison commune et par devant
 moy   officier public  sousigné.      — Est  comparut  le citoyen
Denis  Prospere Filleau officier de santé,      lequel  m’a declaré
   que le vingt neuf ventose dernier [=19 mars    1798]  rue  Darnatale section
  du  nord au domicile du citoyen Nicolas   Gerosme  marchand  farinier
             etait  née une fille du legitime mariage  d’entre
 le dit  Gerosme et la citoyenne  Marie Magdeleine Maugars qu’il m’a presenté
     à laquelle il a  donné le prenom d’Iphigenie  — en presence
    du dit Denis Prospere Filleau  le pere  presence (?) du pere declarant,
     de Alexandre Conty agé  de dix ans cousin de l’enfant, et de
Magdeleine       Gerosme agée de onze  ans sœur de l’enfant, de Louis
Alexis Authouard       concierge de cette commune,  temoins qui ont signé
avec nous.  —  [Signé:]   M. Gerosme — A.  Conty — Authouard — Filleau
—   [signature  illisible]   off.p.” 
 | Registre 
   d’État        civil      d’Étampes (saisie Bernard Gineste 
  2011) 
 |  
                                                       | 1798 
 | Le   9  août     1798 (22 thermidor 
        an  VII), accusation d’Alexandre Salomon Berchère, 
       leur  adversaire,        “les fortunes  colossales des frères 
  Nicolas     et Pierre  [Gérosme]        (...) sont  une insulte à
  la  pénurie   du Trésor   Public     dans laquelle  elles
ont  puisé  le suc   le plus nourricier   qui  les    alimente  aujourd’hui”. 
 | Bodin    Magot    48 
 |  
                                      | 1799 
 | Le 
19  avril    (30   germinal     an  VII), mort de la fille de Nicolas: “Aujourd’huy
  premier    floreal an  sept   de  la republique françoise [=20 avril],
  en la   maison commune  et par  devant  moi administrateur municipal soussigné
     pour l’absence    de l’officier   public. — Est comparu le citoyen Nicolas
     Gerosme meunier     domicilié   de cette commune rue Darnatal
    section du nord, lequel    m’a declaré  que le jour d’hier sept
 heures   du soir au domicile du   citoyen Levassor tailleur   susditte 
 rüe     et section est décédée     Iphigenie 
 Gerosme agée     d’un an un mois, native de cette commune    fille
de lui   declarant et   de  la citoyenne Marie Madeleine Maugars sa femme.
  — D’après   laquelle    declaration je me suis transporté
au dit   domicile où   après   m’être assuré du
dit décès   j’ai fait  et dressé   le present acte en
presence du déclarant   pere du décédé,   de
la citoyenne Marie Madeleine Rousseau,   veuve du citoyen [raturé
  : Sebastien] Jean Sebastien Aubin, meunier,   et André Thomas cultivateur,
  tous deux domiciliés de cette  citte commune faux boug et section
 du midy, témoins majeurs qui ont  signé ainsy que le declarant
  avec moi. Rayé un mot nul. — [Signé:]    N. Gerosme — M.
M.   Rousseau veuve Aubin — Filleau — Thomas.” 
 | Registre 
   d’État        civil      d’Étampes (saisie Bernard Gineste 
  2011) 
 |  
                                           | 1801 
 | Le               Grand     Moulin,       qui   a pour exploitant
 et contribuable               Hautefeuille     Deshayes,   a  deux
  roues   en-dessous   et peut produire 91 quintaux    de farine par jour
   pour les  marchands     et négociants. 
 | État       des   moulins     de  1801, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1807 
 | Le   moulin    presque     ruiné      doit être rebâti
 est  réaligné. 
 | FG-ELP     46  alléguant         AD91 7S 43; SV&SH
68. 
 |  
                                           | 1807 
 | C’est    à     cette    occasion    que le moulin aurait
 été   divisé     en deux. 
 | SV&SH      68,   sans   référence. 
 |  
                                           | 1807 
 | Étienne          Gérosme      est toujours
 propriétaire du moulin,    concuremment      avec Louis-Pierre
     Chevalier. Ils demandent   l’autorisation  de   le démolir
 et de   le   réédifier,   et en même    temps de refaire
 le pont Darnatal,     demande acceptée   par l’ingénieur 
    des ponts-et-chaussées      sous les motifs  suivants: “La maîtrise veut
 régler        la  hauteur     de  l’eau, afin d’empêcher que
 la rue Basse ne   soit     inondée     lors  de la fonte des neiges,
 grandes pluies  et orages…     On a baissé     les déversoirs,
 parce que l’eau   montait souvent    jusque sur le pavé      de la
 rue Basse… La rue   Darnatal est très-étroite    dans toute
     sa longueur, au   moint même qu’il peut à peine    y psser
 deux   voitures.  Cette  rue, qui conduit au faubourg Saint-Pierre    et
à la   route de la   Ferté, est très-passagère,
   et par suite   très-embarassée     au droit du moulin darnatal,
    par rapport  à celles qui chargent   et  déchargent en
cet  endroit.   L’ingénieur   pense que c’est   le moment  de profiter
de la reconstruction   du moulin pour   faire mettre   toutes les maisons
 d’une même côté   de la   rue dans   l’alignement, chose
facile,  puisque les propriétaires     du   moulin   sont d’accord
à ce sujet…
 “Ce reculement doit 
 être      de  1m  90  dans   toute  la longueur des bâtiments 
 du moulin. L’ingénieur         propose   aux  propriétaires 
 une indemnité de 1.000 francs.
 “… A l’un des côtés
        du  pont   Darnatal,    il existe une petite place vague où
 était        autrefois   un abreuvoir,    aujourd’hui servant d’égout
 pour   recevoir     les eaux   de Guinette, des   rues de la Cordonnerie,
 darnatal   et du Petit-Marché-Notre-Dame…
 “Le pont demandé 
   sera   en  outre    d’une    grande   utilité pour la commune et 
 les  propriétaires        voisins    du pont   de l’Isle-Maubelle…”
 
 | Marquis     177-178     alléguant                   le    “Manuscrit   des  moulins” qu’il situe      ailleurs aux 
             “Archives   départementales”  
 (c’est-à-dire    à cette date aux   Archives départementales 
    de Seine-et-Oise,       document qui peut   se trouver aujourd’hui soit 
 aux Archives   départementales       des  Yvelines, ou à celles 
 de l’Essonne.) 
 |  
                                        | 1807 
 | Validation 
     par   le  Conseil     d’État d’un échange entre la ville 
  d’Étampes      et les    propriétaires du moulin:: “Art. 81.
  Commune d’Étampes   (Seine-et-Oise).      Le maire de la ville d’Étampes,
  département  de Seine-et-Oise, est    autorisée à
céder   à titre d’échange,   au  sieur Louis-Pierre 
Chevalier   et Madeleine-Thérèse      Gérosme,  son
épouse,   tant  en leur nom, que comme se portant      forts pour Etienne-Innocent
  Gérosme, leur frère, un terrain      communal contenant 16
 centiares  1/2, estimé, par procès-verbal      du 17 février
 1807, à  la somme de 1,200 francs, et à      recevoir en contre-échange,
  dudit Sieur Chevalier Gérosme,     son épouse, et Gérosme,
  leur frère, sans soulte ni   retour,   un pré et deux terres
  labourables  contenant  ensemble 78  ares 1 centiare,  estimés,
par   le même  procès-verbal,   à la somme  de 1,400
francs.   — Lesdits sieurs  Chevalier et Gérosme,    sa femme,  et
Gérosme,   son frère,  seront chargés des   frais du
présent échange,   et se conformeront,  en outre, à
  la délibération du  conseil mumcipal de ladite  ville, en
date    du 34février 1807, dont  expédition sera jointe  à
la   présente loi (1) [(1)  Voyez à la fin du présent
  projet]               [...] [pp. 583-584] [...]
Extrait   d’une   délibération   du Conseil municipal de la
ville d’Étampes,   en  date du 24 février   1807. — Article
81 du projet. — Nous, maire   de la ville d’Étampes,  etc.,  tous
les riverains et propriétaires voisins        du moulin  du sieur
             Chevallier, présents au   procés-verbal 
     de commodo et incommodo, que nous entendions rédiger   en leur 
 présence,      recevoir leurs dires et observations relativement 
 à l’échange      projeté entre le sieur Chevallier 
   Gerosme et la ville, par    l’effet duquel l’abreuvoir qui existait 
 autrefois  se trouverait supprimé;     la place qui en fait partie 
 serait vendue,  cédée et abandonnée      en toute propriété 
   audit sieur Chevallier, à la charge     par lui de construire à 
   ses frais et entretenir à toujours    une arcade suffisante à 
   l’écoulement des eaux de la rue d’Arnatal,     arcade dont les dimensions
   seront déterminées  par un homme    de l’art, choisi par
nous;   de faire pareillement construire  et entretenir    à ses frais
un  puisoir commun et un escalier commode  garni d’une  rampe  de fer, pour
faciliter   les voisins à puiser de  l’eau dans la  rivière: 
  ledit escalier   conduisant au puisoir, et  l’arcade servant  à l’égoût
    des eaux, seront toujours  à la charge  du sieur Chevallier Gérosme
    et de ses ayans-cause,  propriétaires  du moulin d’Arnatal, que
 ledit   sieur Chevallier cède  en contre-échange  [p.111]
à   la   ville une pièce de  pré et deux pièces 
  de terre   labourable,   évaluées  ensemble à la somme 
 de soixante-cinq   fr., franche  d’impositions d’après  le bail, etc.
 — Pour extrait  conforme, — Le secrétaire général 
du  Conseil d’Etat,  — J.-G. Loché.” 
 | Archives 
    parlementaires,         recueil  complet des débats législatifs 
    et politiques   des    Chambres  françaises  de 1800 à 1860,
    série 2,  tome   9, Paris, P. Dupont, 1867, pp.582  et 584 (projet
    de loi du 31 août     1807); édition  antérieure: Corps  législatif:                Rapports  et discours. 
    Volume V,   Paris, lmprimerie nationale,    1807, pp. 110-111. 
 |  
                                           | 1810 
 | ?? 
 | État       des   moulins     de  1810, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1813 
 | Le   8  octobre     1813,    mariage     d’Étienne Gérôme
  à  Saint-Quentin      (Aisne):  “Cejourd’hui     huit octobre mil
 huit cent treize, huit heures      du soir, en l’hotel de la   mairie; —
Acte de mariage du sieur Etienne      Innocent Gerosme, propriétaire,
      agé  de vingt cinq    ans  et deux mois, né à
Étampes,    département    de  Seine   et Oise, le quatre aoust
mil sept cent   quatre  vingt huit, y domicilié,        fils majeur
de feu Etienne   Gerosme et de  defunte  Marie Madeleine Maugars,       
son épouse,   d’une part; et de demoiselle   Marie Anne Cecile Carpentier,
       agée   d’environ vingt trois ans,  née  en cette ville
le   vingt     et  un novembre mil sept cent quatre  vingt six, fille majeure
du   sieur Nicolas      Carpentier, négociant,  et de Madeleine Véronique
   Testart,    domiciliés  en cette  dite ville, présens et
consentans,    d’autre  part: — les actes  préliminaires sont 1°
les actes de   publications  des promesses de mariage faites en cette ville
et en celle     d’Étampes les dimanches vingt six septembre et trois
octobre presente  année,    affichées  aux termes de la loi;
2° les extraits  mortuaires des   pere et mere du futur époux
en date des trente frimaire  an cinq et   dix huit brumaire an quatorze de
la Republique; 3° et les  actes de naissance   des futurs époux,
le tout en forme: de tous lesquels  actes il a été    fait
lecture  par moi, officier public de  l’état civil; ainsi que   du
chapitre six  du titre du mariage contenant  les droits et devoirs respectifs
   des époux,  aux termes de la loi.  — Lesdits époux présens
    ont déclaré   prendre  en mariage, l’un, Marie Anne Cécile
    Carpentier, et l’autre   Etienne  Innocent Gerosme. L’époux a
en outre    déclaré   par  serment que le lieu du décès
et   celui du dernier domicile     de ses ayeuls et ayeules paternels et
maternels    lui sont inconnus. —  Étaient    présents du côté
   de l’époux,   Quentin Valentin   Cordier, agé de quarante
sept   ans, Joseph Gabriel   Lehoult, agé   de quarante et un ans;
— et du  côté    de l’épouse, Charles  François
Patte, agé de trente    sept  ans, et Louis Pierre Charles  Dominique
Grégoire,  agé   de quarante  six ans, tous quatre témoins,
 négocians  domiciliés    en  cette susdite ville, amis des
époux,  lesquels  ont certifié     par serment la dernière
déclaration  de l’époux et   ont   affirmé que, quoi
qu’ils le connaissent,  ils ignorent le lieu   du décès   et
celui du dernier domicile   de ses ayeuls et  ayeules paternels et maternels.
  — Après quoi, et  attendu qu’il n’existe en mes mains aucune opposition
  au present mariage,   moi, Jean Baptiste Dupuis, officier public de l’état
  civil, ai prononcé,     au nom de la loi, que les dits Etienne Innocent
  Gerosme et Marie Anne   Cécile   Carpentier sont unis en mariage.
—  Les pere et mere de l’épouse,  les  deux époux et les témoins
   ont signé avec moi,  lecture   faire. — [Signé:] E. Gerosme
  — Cécile Carpentier  — N. Carpentier   — Q. Cordier —Madeleine Testart
   — Lehoult — Grégoire  — Ch. Patte –  Dupuis [paraphe]”. | Registre      d’État        civil   de Saint-Quentin (saisie
 B. G. 2011) 
 |  
                                           | 1816 
 | ?? 
 | État       des   moulins     de  1816, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1822 
 | ?? 
 | État       des   moulins     de  1822, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1822 
 | Le   4  février,         mariage    du futur propriétaire
 Aimé    Stanislas Darblay     avec    Pauline  Mainfroy:  “Du lundi
 quatre février    mil huit cent     vingt  deux,  neuf  heures du
matin. — Acte de mariage   de monsieur Aimé     Stanislas    Darblay,
 négociant,  âgé    de vingt sept    ans, domicilié
   à  Auvers, commune  de  cet  arrondissement,    né en la
dite commune   le six  frimaire an  trois,   vingt six novembre    mil sept
cent quatre vingt   quatorze,  fils  majeur  et en  légitime    mariage
de monsieur Simon Rodolphe  Darblay,   propriétaire,   et de   dame
Margueritte Jeane Maugars son épouse,    domiciliés   de  droit
à Etréchy, commune de ce canton,    et de fait à Étampes.
 — Et de demoiselle Pauline Mainfroy, âgée   de dix   sept 
ans,  onze mois, domiciliée à Étampes, née  
à     Morigny  commune de ce canton, le vingt deux pluviose an douze,
 douze  février      mil huit cent quatre, fille mineure et en légitime
   mariage de  monsieur    François Joseph Mainfroy, négociant,
  et  de dame  Anne Marie   Théodore Huet son épouse, domiciliés
   à Étampes.   — Nous Pierre Louis Marie de Tullières
 maire  d’Étampes,   chevalier   de saint Louis et de Notre Dame du
 Mont Carmel et  de saint Lazare.   — Vu  les actes de naissance des futurs,
 les actes de publications du dit  mariage  faits en cette ville, en la commune
 d’Auvers et en celle d’Etréchy     les dimanches vingt et vingt sept
 janvier dernier sans opposition — après      avoir donné lecture
 aux susdits comparants, assistés des   quatre   témoins  cy
 après nommés et soussignés,   des pièces  sus-énoncées,
  relatives à leur état   et aux formalités  de mariage,
 toutes les dites pièces en bonne  forme, düment signées
   et paraphées au désir  de  la loi, pour être déposées
    au greffe du tribunal,  ainsi  que du chapitre six du titre du mariage,
  sur   les droits et devoirs  respectifs   des époux — avons reçu
  la  déclaration de monsieur Aimé  Stanislas Darblay, qu’il
 prend  pour époux demoiselle Pauline Mainfroy  et de la part de demoiselle
   Pauline Mainfroy qu’elle prend pour époux  le sieur Aimé
Stanislas   Darblay. — En conséquence nous avons  déclaré
au nom  de la loi que monsieur Aimé Stanislas  Darblay et demoiselle
Pauline  Mainfroy  sont unis en mariage. — Tout ce que  dessus fait en présence
  des pères  et mère de l’époux,  du sieur Sébastien
   Pochonnet propriétaire,  âgé  de soixante huit ans,
 oncle  de l’époux à cause  de dame Eléonore  Maugars
 son épouse,  domiciliés à  Paris rue de ??? N°36,
  monsieur Auguste Rodolphe Darbay, maître  de poste et ??? d? grains?,
  âgé de trente sept ans, domicilié  à Berny,
commune   d’Anthony, département de la Seine, frère  de l’époux,
  monsieur Louis Narcisse Baron, négociant âgé   de quarante
  huit ans, oncle de l’épouse, à cause de dame Marie  Catherine
  Huet son épouse, domicilié à Morigny, commune  du
canton   d’Étampes, de monsieur Theodore Huet negociant âgé
  de trente  sept ans, oncle de l’épouse, domicilié à 
 Étampes,  qui  ont signé avec nous maire après lecture 
 faite.  — [Signé:]   Pauline Mainfroy — Darblay — Darblay Maugars 
— L. M. Maugars — Mainfroy —  A. M. T. Huet — J. B. Pochonnet — Darblay — 
TH. Huet — Baron Huet — Chauvet   — Mainfroy — Penot — Paquiet (?) — Tullières.” 
 | Registre      d’État        civil   d’Étampes (saisie
 Bernard Gineste  2011) 
 |  
                                           | 1829 
 | Décès           d’Étienne     Gérôme
 à Provins (Seine-et-Marne):           “Du six septembre    mil huit
 cent vingt-neuf, dix heures du matin.—      Acte     de décès
    de             Etienne Innocent  Gerosme,     propriétaire,
    époux    de Marie Anne Cécile     Carpentier,  demeurant
 à    Saint-Quentin   (Aisne),  décédé      
le  jour d’hier à    cinq heures   du soir âgé de  trente-neuf
     ans, né à    Étampes,   département  de
Seine     et Oise fils de défunt    Etiennne Gérosme   et 
de défunte      Marie Madeleine Mangars [sic]   son épouse.
— Constaté,   suivant   la loi, par nous, Pierre Louis  Bourquelot,
adjoint délégué        par m. le maire, faisant  les
fonctions d’officier public de l’état        civil, sur la déclaration
  à nous faite par M. Louis  Joseph      Nicolas Sarazin, négociant,
  demeurant à Saint-Quentin,   âgé      de trente-deux
ans, neveu du décédé,   et par M. Jean     Baptiste
Charles  Simon Chevalier de la Mortière,   marchand de      demeurant
à  Provins, âgé de cinquante-neuf    ans, ami.    Et,
lecture faite  du present acte, les déclarans ont   signé 
   avec nous. — [Signé:] Simon Ch. De la Mortière   — Sarazin
 —  Bourquelot adj.” 
 | Registre      d’État        civil   de Saint-Quentin (saisie
 B. G. 2011) 
 |  
                                           | 1830 
 | Les   deux               Grands      Moulins     produisent
 ensemble 500   sans de  farine par mois pour Paris. 
 | État       des   moulins     de  1830, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1831 
 | Le   premier     Grand    Moulin,     propriété
 de Chevallier-Gérôme,          emploie     deux ouvriers,
 et de même  le deuxième Grand      Moulin,    propriété
     de Mainfroy-Huet. 
 | État       des   moulins     de  1831, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1834 
 | ?? 
 | État       des   moulins     de  1834, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1835 
 | Le               Grand     Moulin      a  deux  roues. 
 | État       des   moulins     de  1835, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                         | 1836 
 | Le recensement
de  1836   trouve     au n°20 de la rue Darnatal: “Louis    Pierre   Chevallier, membre du conseil municipal, 
propriétaire, 57 ans — Madeleine Gérosme, 
sa femme, 48 ans — Louise Eléonore 
Chevallier, leur       fille, 20 ans — Alcide  Chevallier,     leur fils, 16 ans — Marie   Françoise   Pavard, domestique, 
19 ans — Jacques Chauvet, 
garde moulin,  18 ans             — Louis    Mercier,  garde moulin, 
23 ans”. On trouve trois    autres gardes-moulin dans 
la rue de Darnatal,  dont deux sans doute travaillent    à ce moulin. 
 Rue 
     de Darnatal n°1: “Germain 
     Charles Allard, journalier, 56 ans — Marie Paulien 
     Colleau, sa fille [corriger sans doute: sa femme], 50 ans — Pierre Ruelle, gendre des précédents, garde 
     moulin, 26 ans — Julie Adélaïde 
  Allard,   sa femme, 19 ans — Julie Desroziers veuve 
  Brux, chaudronnière,   23 ans”.
 
 Rue 
     Darnatal n°19: “Gabriel 
     Vezard, portefaix, 30 ans — Louise Vramant, sa 
 femme,    25 ans — Denis Vezard, leur fils, 1 an 
           — Pierre Louis Remond, garde moulin, 
27 ans — Hélène Honorine Vincent, sa 
femme, 24 ans — Julie Remond, leur fille, 1 an”.
 
 Rue 
     Darnatal n°21: “Jean 
  Louis   Vassor, tailleur d’habits, 69 ans — Marie 
 Ripelle,   sa femme, 70 ans — Jean Jarry, garde 
 moulin, 48   ans — Justine Vassor, sa femme, 47
 ans — Agathe Chevallier veuve Chatelain, journalière, 
 36 ans               — Michel Chatelain son fils, 
13 ans             — Jean Louis Vassor, tailleur d’habits,
   41 ans — Julie Caroline Bellemère, sa femme,
   39 ans —  Eugénie Agathe Vassor, leur fille,
   14 ans— Augustine Vassor, leur fille, 10 ans —   Louise Vassor, leur fille, 8 ans — 
Celine Elise Vassor,  leur fille, 4 ans— Sophie Vassor, 
   leur fille, 1 an”.
 
 
 | Recensement de
1836,    réédition     numérique en mode image mise
en ligne   par les Archives départementales     de l’Essonne (saisie
Bernard  Gineste 2011). 
 |  
                           | 1836 
 | Le recensement
 de  1836   trouve    au n°3 de la rue Saint-Jacques: “François      Joseph Mainfroy, propriétaire, 
  administrateur de l’hospice, 57 ans — Augustine Catherine 
  Huet, sa femme, 58 ans — Charles
  Lambert, domestique, 27 ans — Julie Lambert, domestique, 23 ans”. (Ils 
  ont pour voisins, au n°5, Marc Antoine Hamouy, également    
 propriétaire et administrateur de l’hospice, conseiller municipal, 
      65 ans, sa femme Caroline Ansoubz, 55 ans) 
 | Recensement de
 1836,    réédition    numérique en mode image mise
en  ligne  par  les Archives départementales    de l’Essonne (saisie
Bernard  Gineste  2011). 
 |  
                                           | 1838 
 | Parmi    les               moulins      Darnatal,    qui
 tous deux font de   blé   farine, chacun mu par    une  roue et emmployant
    deux hommes,   on distingue   le moulin supérieur,    
 propriété      de Louis-Pierre   Chevallier-Gérôme,
     et le             moulin   inférieur,     propriété 
 de François                    Joseph   Mainfroy 
 | État       des   moulins     de  1838, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1838 
 | Mention     du  moulin    supérieur      et du moulin inférieur. 
 | FG-ELP     allléguant          AD91  7S 26. 
 |  
                                           | 1851 
 | Le   28  septembre,      décès      de François
 Joseph Mainfroy:    “Le lundi   vingt   neuf septembre mil   huit   cent
cinquante, heure de   midi. — Acte   de décès   de monsieur
                            François    Joseph  Mainfroy, propriétaire 
     agé   de soixante douze   ans,  décédé d’hier 
  à   cinq heures  de relevée,     en son domicile en cette 
ville  rue Saint  Jacques numéro  trois,    époux de dame Anne 
Marie Théodore  Huet, fils en légitime     mariage de feu Pierre 
Joseph Mainfroy en son  vivant propriétaire    et  de feu Angélique 
 Carré son épouse,    tous deux   décédés 
  à Étampes.   — Les témoins    ont été 
 Mathieu Charles  Huet propriétaire   âgé      de quarante 
 trois ans, neveu du  décédé,   et Xavier    Alexandre 
  René Gibaudan employé  à cette   mairie  âgé 
    de quarante un ans, domiciliés  decette   ville  qui ont signé
     avec nous Auguste Edouard Gresland premier   adjoint  spécialement
   délégué  par le maire d’Étampes   après 
 lecture  faite du present et le décès  constaté   par 
 nous soussigné.  — [Signé:] C. Huet — Gibaudan  — Gresland.” 
 | Registre      d’État        civil   d’Étampes (saisie
 Bernrad Gineste  2011) 
 |  
                                           | 1852 
 | Le   moulin                d’Arnatal         a pour propriétaire
               Aimé    Stanislas Darblay, résidant 
       à Corbeil. 
 | État       des   moulins     de  1852, édition Gineste
 (ici) 
 |  
                                           | 1794-1878 (Darblay)
 
 | Notice     sur   Darblay:     “Aimé
 Stanislas Darblay,     dit Darblay  le Jeune,    est né     le 25.11.1794
 à Auvers-Saint-Georges       (91). Il est   Maître de   la
Poste  à chevaux d’Etrechy  (91),     Maire de Saint-Germain-les-Corbeil,
       négociant en grains  et   farines  et fabricant de papier.
Le  04.02.1822,       à Étampes,   il  épouse   Pauline
Mainfroy, née le 12.12.1804       à     Morigny-Champigny 
 (91). Il est membre du Conseil d’Escompte  de   la   Banque  de France VIème
   Siège du 08.02.1849 au 26.01.1854       puis   Censeur de la Banque
 de  France Ier Siège du 26.01.1854   à     sa  mort. En 1867,
 il achète la Papeterie d’Essonne.  Pauline décède 
      le 13.06.1876 et Aimé le 12.11.1878,  tous deux à Saint-Germain-les-Corbeil
           (91), au château.” | Notice     de  la              Généalogie   
    Darblay mis  en   ligne   par  la Section généalogique
 de   l’Association     artistique   de  la Banque de France (ici). 
 |  
                                           | 1852-1876 (Darblay)
 
 | Notice     sur   Darblay:     “Député     au Corps
 législatif   de  1852   à 1870,    né à Auvers
     (Seine-et-Oise),   le  25 novembre   1794, mort   au château de
 Saint-Germain-sous-Corbeil         (Seine-et-Oise),   le 12   novembre 1878,
 frère du précédent,         servit   comme  volontaire
 pendant les Cent-Jours. Ayant succédé         en 1816  à
 son père comme maître de poste, il fut    bientôt   
     révoqué à cause de ses opinions    bonapartistes,
   et   se   consacra exclusivement désormais au commerce    des grains
  où     il réalisa une fortune considérable.     Le
système  Darblay      pour la fabrication des farines, et les   diverses
 améliorations     que    son auteur apporta dans cette industrie,
  lui valurent une grande   notoriété.      Conseiller d’arrondissement
   de Corbeil, ses   antécédents  et   son influence le désignèrent
      comme le candidat du gouvernement       au Corps législatif
lors     des  élections du 29 février       1852: il fut élu
   député  de la 2e circonscription   de   Seine-et-Oise, par
  17,812 voix sur 21,904  votants et 36,546 inscrits.   Il  prit part au
rétablissement    de l’Empire,  fut de la majorité     dynastique
et vota, pendant  toute    la durée  du règne, en faveur  
 du gouvernement impérial,      qui le nomma  maire de Saint-Germain-sous-Corbeil,
    censeur de la Banque     de France et  du Crédit foncier, membre
de la   Chambre de Commerce     de Paris, président  du comité
agricole   de Seine-et-Oise,     et officier, puis commandeur  de la Légion
d’honneur.    Comme député    il obtint sa  réélection:
le 22  juin  1857, par 16,247 voix    (28,033 votants,  35,413 inscrits),
contre 11,363  à  M. de Selve;    le 31 mai 1863, par  21,307 voix
(30,206 votants, 36,395  inscrits),  contre    4,235 à M.  Bos, 3,399
à M. de Selve, et 1,105 à  M.   de Jouvencel, et le  24 mai
1869, par 17,170 voix (32,271 votants, 37,647     inscrits), contre 14,699
 à M. Bos. Rentré dans la vie privée     après
le  4 septembre 1870, il tenta de reparaître  sur la  scène
  politique  en se portant candidat aux élections  sénatoriales
    de 1876;  mais il ne fut pas élu.” 
 | Biographie       extraite                 du Dictionnaire des    parlementaires      français
de 1789 à 1889 (A.Robert  et  G.Cougny) , reproduite      sur
le site de l’Assemblée     Nationale    dans sa              Base de données       des députés
      français  depuis 1789 (ici). Bizarrement la même page le fait naître 
               le 26 novembre 1794 à Étréchy. 
 
 |  
                                            | 1854 
 | La   préfecture          de  Versailles,   au sujet d’une 
 modification  du moulin Darnatal,  envoie       un réglement    qui 
 précise  notamment à  l’article    6:   “il sera posé 
  près  de l’usine en un point  qui sera  désigné   
  par l’ingénieur,      un repère  définitif  et invariable 
      du modèle   adopté    dans  le département.  Ce 
 repère      dont   le zéro indiquera     seul le niveau légal 
  de la retenue,       devra toujours rester  accessible    soit aux fonctionnaires 
  publics   (...)      soit aux particuliers  qui ont intérêt 
    à   vérifier      la hauteur des eaux (...) Le permissionnaire 
 ou   son   fermier seront responsables     de la conservation du repère 
 définitif,      ainsi que du repère     provisoire jusqu’à 
 la pose du repère      définitif.” 
 | Bodin    Magot    45,   alléguant  Archives municipales
       30D 15. 
 |  
                    | 1866 
 | Le recensement de 1866 
 trouve    au n°22 de la rue Darnatal: “Léon Théodore
Mainfroy, meunier, 27 ans — Jeanne Marie Madeleine Jobez, domestique,   54 ans — Dominique Barrilier,   garde moulin,
40 ans — Placide   Lucas, sa
femme, 30 ans — Lucie  Barrilier,
leur fille, 3 ans”; — Le recensement trouve
  aussi, au n°8 de la rue Darnatal: “Théophile Jouannest, garde moulin,
  48 ans — Adèle
 Langlois, sa femme, lingère, 39 ans — Amandine Jouannest, leur fille, lingère, 15 ans — Arnaud Jouannest, leur fils, 2  ans”.             — Il trouve aussi, au n°11 de
    la rue Darnatal, avec deux autre familles: “Alexis Boucher, garde moulin, 42 ans — Jaqueline Baudet, sa femme, couturière, 39 ans — Virgine Chanteur, couturière,
14 ans”.  — Il trouve aussi, au n°15 de la rue Darnatal: “François Lacoste, garde moulin, 67 ans — Marguerite Blin, sa femme, 64 ans”.  — Il trouve encore, au n°27 de la rue Darnatal, avec cinq autres familles: “Théodore Cormier, garde moulin,
    25 ans — Elisa Gatineau,
    sa femme, 30 ans —  Théodore Cormier, leur fils,
    11 ans”. L’un de ses garde-moulin travaille peut-être plutôt 
   au moulin de l’Île-Maubelle. 
 | AD91 6M 122 = Recensement
de 1866, réédition        numérique en mode image mise
en ligne par les Archives départementales        de l’Essonne (saisie
Bernard Gineste 2011). 
 |  
            | 1876 
 | Le recensement de 1876  trouve
   au n°3 de la rue de la Tannerie: “Alfred Antoine Potheau, meunier, 52 ans, né
hors du département de Seine-et-Oise; Amable Victoire Potheau,  44
ans, née hors du département de Seine-et-Oise; leur trois filles
nées en Seine-et-Oise: Élise, Laurence et Lucie âgées
respectivement de 22, 18 et 15 ans.” 
 | AD91 6M 123 = Recensement de
1866 (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
                                    | 1876 
 | Le 10
 octobre,     prorogation       de la société des frères
 Potheau:    “Étampes.     —  Prorogation au 1er octobre 1885, de
la  société    en nom  collectif                 Potheau
frères,  meuniers.    — Cap.:  150,000 fr.   —  Acte du 10 octobre
1876.” 
 | Archives 
  commerciales       de  la  France 3/90 (9 novembre 1876), p. 1410 (ici). 
 |  
                                           | 1878 
 | Mort    d’Aimé        Stanislas     Darblay au château
 de Saint-Germain-sous-Corbeil      le   12  novembre 1878. 
 | Cf.               supra. 
 |  
                                    | 1881 
 | Le 10
 novembre,      formation      de  la Société des frères
 Potheau:   “Étampes.       — Formation  de la Société
 en nom collectif               Potheau  frères      meuniers.
  — Durée:   6 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 10   nov.   1881.” 
 | Archives 
  commerciales       de  la  France 8/97 (4 décembre 1881), p. 1134 
 (ici). 
 |  
                                           | 1881 
 | On   appelle     le  moulin    Grand-Moulin. 
 | Marquis 
 |  
                                                       | 1881 
 | Le   Grand    Moulin    a selon Marquis pour meunier Pothan [Lisez:
                   Potheau],   comme   d’ailleurs celui de l’Île-Maubelle,
          qui est comme lui est   un moulin   mixte, c’est-à-dire
à        eau  mais  aussi à   vapeur. Avec   ses huit paires
de meules   il   produit  soixante    sacs de farine  par jour. 
 | Marquis     96.   Double coquille de l’auteur,  ou du typographe, pour Potheau, qui ne laisse d’étonner, vu l’importance de
cet établissement connu de tous les Étampois. 
 |  
                                    | 1884 
 | Le 15
 juillet,     formation      de  la Société des frères
 Potheau:  “Étampes.       — Formation  de la Société
 en nom collectif              Potheau  frères      meuniers.
  — Durée:  4 ans. — Cap.: 100,000 fr. — Acte du 15   juill.   1884.” 
 | Archives 
  commerciales       de  la  France 11/68 (24 août 1884), p. 1134 (ici). |  
                                          | 1888 
 | Le   26  mars,    mise   en  vente    du moulin: “Étude    de Me   Dardanne,    notaire  à  Étampes. 
— A vendre, par  adjudication,     en l’étude      et par le  ministère 
de Me  Dardanne, notaire     à Étampes,      le lundi  26 mars
 1888,  à deux heures     précises. — Premièrement,
       les  grands magasins Darblay     connus sous le nom de Grenier d’Abondance,
     situés   à   Étampes,  lieu-dit Enclos-des- Religieuses,
      comprenant grand   bâtiment de  8 étages formant les magasins,
      avec petite  maison,   jardin clos  et pièce d’eau, et autre
maison     avec cour  et jardin, sise  à  Étampes, carrefour
des Religieuses,      appelée la maison  Rouard, le tout contenant
environ 27000 mètres.        — Mise à prix:  75,000 fr. — Deuxièmement.
Et le Grand   Moulin     mû par l’eau et  la vapeur, sis à Étampes,
   rue Darnatal,     avec jolie maison bourgeoise  ayant entrée sur
 la  rue de la Tannerie.     — Mise à prix: 60,000  fr. — Dépendant
   de la Société       Darblay et Béranger. 
—  On  adjugera même sur une seule     enchère.   — S’adresser:
 1°   à M. Chapelot, 1 rue du  Louvre,   à Paris.   — 2°
 à  M. Renoult, 12, rue du Cardinal-Lemoine,     à Paris. 
 — 3° Et  à  Me Dardanne, notaire à Étampes,   
dépositaire      du cahier  des charges et des titres de propriété.” | Abeille     d’Étampes         77/7,  p. 4 (dont un
scan ci-dessus). 
 |  
                                          | 1888 
 | Le   8  juillet,     nouvelle     mise   en vente, avec rabais: 
“Étude  de Me Dardanne,    notaire à     Étampes.   —
Adjudication,  en l’étude   et par le ministère     de Me Dardanne,
  notaire   à Étampes,    le dimanche 8 juillet    1888, à
une   heures. — des grands magasins    Darblay, sis à   Étampes,
 carrefour   des Religieuses, avec    deux maisons d’habitation,   grand
par  cet dépendances,   bordés    par la rivière.  Contenance:
 27000 mètres. — Mise  à    prix baissée 55,000  fr.
— 2° Et du Grand Moulin, sis à    Étampes, rue Darnatal,
 avec belle maison d’habitation, rue de la   Tannerie. — Mise à prix
 baissée: 45,000 fr. — Une seule enchère    adjugera. — S’adresser:
 1° à M. Chapelot, 1 rue du Louvre, à    Paris. — 2°
 Audit Me Dardanne, notaire.” 
 | Abeille     d’Étampes         77/26,  p. 4 (dont 
un scan ci-dessus). 
 |  
                     | 1896 
 | Le recensement de 1896
  trouve    au n°20 de la rue Darnatal: “Julien
  Girard,    garde moulin, chef [de famille], 51 ans — Pauline Girard, son épouse, sans
   profession, 45 ans — Paul
 Girard,  leur enfant, employé,  19 ans — Mariel Girard, leur  enfant, sans profession, 15 ans”. 
 | Recensement de 1896,
 réédition        numérique en mode image mise en ligne
 par les Archives départementales        de l’Essonne (saisie Bernard
 Gineste 2011). 
 |  
                                           | 1898 
 | Le   meunier     est               Potheau,       au n°29
 de la rue   Darnatal  (aujourd’hui     simple section de la rue  de   la
 République). 
 | État       des   moulins     de  1898, édition Gineste
 (ici) 
 |  
               | 1901 
 | Le corps d’une suicidée 
 trouvée contre le barrage du moulin: “Étampes. — M. Cornet, garde-moulin chez M. 
             Potheau, rue Darnatal, a retiré mardi matin de 
la rivière d’Étampes le cadavre d’une femme, arrêté 
 contre la grille du barrage. Après examen de M. le Dr Grenet, le corps
 a été transporté à l’Hospice d’Étampes. 
             — La noyée, née Eugénie 
 O...., femme H...., demeurant à Paris, âgée de 47 ans, 
 a été reconnnue par son frère à qui elle avait, 
 par une lettre écrite la veille, manifesté l’intention de se
 suicider. — La malheureuse ne jouissait plus de ses
 facultés et selon son désir elle a été inhumée 
 à Étampes, son pays natal.” 
 | Abeille d’Étampes 
 91/6 (7 février 1902), p.2 (saisie B.G., 2012) 
 |  
                      | 1901 
 | Le recensement de
1901   trouve   au n°20 de la rue Darnatal: “Julien 
  Girard,   garde moulin, chef [de famille], 57 ans — Pauline Girard, son épouse, sans
   profession 51 ans — Paul
Girard,   leur fils, comptable, 25   ans”. 
 | Recensement de 1901, 
 réédition       numérique en mode image mise en ligne 
 par les Archives départementales       de l’Essonne (saisie Bernard 
 Gineste 2011). 
 |  
               | 1901 
 | “Le Congrès de la
Meunerie. — Cette semaine a eu lieu à
Paris le 13e Congrès  de l’Association de la Meunerie française.
Les délibérations  ont duré cinq jours. Elles ont été
comme d’usage remplies  de discussions intéressantes, notamment à
propos de la mévente  des blés et des relations entre les agriculteurs
et les meuniers . — Parmi les vœux émis
il faut citer des vœux tendant à  l’institution d’une commission extra-parlementaire 
dans laquelle seraient  appelés des représentants de l’agriculture 
et de la meunerie  pour l’étude de la question de blé; à 
l’amélioration  des farines pour l’armée, ce qui favoriserait 
la vente du blé;  à la formation de syndicats mixtes pour les 
cultivateurs, les meuniers  et les boulangers; à l’interdiction des 
latitudes accordées  par l’entrée en franchise des petites quantités
de pain nécessaires  aux besoins ménagers; à la suppression
du double droit frappant  actuellement les meuniers; à la représentation
de l’industrie  de la meunerie dans le conseil supérieur du commerce
et le comité  consultatif des chemins de fer, etc. — Des médailles  d’honneur ont été décernées
au nom de l’Association  nationale de la meunerie. A M. Julien Girard,
contremaître chez M. Léon Potheau, meunier à Étampes,
qui s’est élevé  par son travail à la situation de contremaître
et fait partie  depuis quarante ans du personnel de cette honorable maison;
médaille  d’or, la seule qui ait été accordée,
à M. Louis  Jacquemart, chauffeur-mécanicien, chez M. Charles
Poisson, à  Morigny, où il est depuis trente ans et où
il s’est fait remarquer  par son initiative et son esprit laborieux: une
médaille d’argent. — Le banquet traditionnel a clôturé  le Congrès.” 
 | Abeille d’Étampes 
             90/6 (8 juin 1901), p. 3 (saisie BG 2012) 
 |  
                                           | 1906 
 | Potheau         fait   construire     une remise par l’entrepreneur
 Léauté,         concessionnaire   à     Étampes
 de l’entreprise des Bétons        armés   Hennebique    (BAH);
 l’architecte est monsieur Clément.        Le dossier   de cette construction,
     plans compris, est conservé        à la              
            Cité  de l’Architecture     et du   Patrimoine dans
      le fonds BAH. 
 | Inventaire       du  fonds    BAH   mis   en ligne par la Cité
 de l’Architecture       et du Patrimoine      (ici). Il s’agit du  dossier 076 Ifa 1200/22 (le code 
               d’affaire d’origine étant le 031523). |  
                                           | 1907 
 | Origine       et  mariage du nouveau meunier, Albert Filou.
 Le père de notre      meunier  fut Émile Filou Ier, meunier
 du Moulin Neuf à  Maintenon     (né  vers 1842, mort le 18
novembre 1912 à Boulogne-Billancourt).       De son  union avec Félicie
 Levassor (elle-même née    le   22 novembre  1844 à 
 Marolles en Hurepoix, morte à    96  ans en 1940),  il avait eu six
 enfants, dont trois fils qui tous travaillèrent       dans  la minoterie:
 1) Émile Filou II, né en 1867, qui  fut    minotier  à
 Ham (il eut six enfants dont le dernier, Michel  Filou,    fut plus tard
médecin à Chalo-Saint-Mars); 2) Madeleine  Filou    (1868-1944);
 3) Paul Filou (1871-1966), minotier à Maintenon;  4)   Marie Filou
(1873-?);  5) Marthe Filou (1876-1927); 6) et enfin Albert     Filou
(1878-1932),  qui fut meunier du moulin Darnatal à à Étampes, où il se maria en 1907 à
 Amélie     Véron,  dont il eut deux filles: Suzanne, née
 à Étampes     le 21 février  1909 (dont on a fêté
 le centenaire en   2009), puis Denise. 
 Remarque:
        Albret Filou n’était pas apparenté directement à Ferdinand Filou, qui fut meunier du moulin Bonté à Étampes
        de 1864 à 1868 (meunier dont le père avait été
        cultivateur à Villeconin vers 1837, et le grand-père
 aussi      cultivateur à Sermaise vers 1811).
 
 
 | Jean    Walraet,                 “Descendance
 de Marcille   Aubin N°    14336”, in “Arbre   généalogique     Jean Walraet”, in             GeneaNet,              ici, en ligne en 2011 (complété par d’autres
        pages généalogiques). 
 |  
                            | 1909 
 | Le 21 février,
     naissance    de Suzanne Filou, fille du meunier. 
 | Cf. infra 
  année      2009. 
 |  
                            | Vers 1910 
 | On voit la cheminée 
              de la vapeur du moulin sur des cartes postales anciennes. 
 | FG-ELP 46. 
 |  
                                 | 1911-1933 
 | L’Annuaire 
   de  Seine-et-Oise      mentionne parmi les meuniers d’Étampes 
  “Fillou,  rue Darnatal”,  depuis    au moins 1911 jusqu’en 1933 compris. 
 | Annuaire 
  du  département       de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, 
 Cerf,  p. 454; 1912, p. 476;    1913,   p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478; 
 1920-1921,  p. 478; 1922, p.  497;  1923,   p. 497; 1928, Versailles, S.R.I.P., 
 p. 659;  1929, p. 329;  1930,  p.  346; 1932,  p. 44; 1933, 1933, p. 44” 
 |  
                                 | 1934-1936 
 | En 1934 
et  1935,    l’Annuaire      de Seine-et-Oise ne mentionne plus de 
meunier  résidant    rue  Darnatal,    mais en 1936-1937 on trouve 
mentionnée  la “Société       Meunière  de l’Île-de-France,
  rue de la République.” | Annuaire
 du  département         de Seine-et-Oise pour 1934, Étampes,
 S.R.I.P.,  p. 44; 1935,  p.   41;    1936-1937, p. 41. |  
                                           | années        1930 
 | Une   ancienne     paque    indicatrice     toujours présente
 en 2003 plaquée      sur le moulin   indique la   direction de l’autodrome 
 de Montlhéry. 
 | FG-ELP     46. 
 |  
                                           | 1935 
 | Le   7  mars   décision         est  prise de fusionner
 en une seule rue   dite  de  la République     les    anciennes 
rues,  de haut en bas,   de la  Cordonnerie,   Darnatal, du   Perray    et
 de la  Boucherie.  Le moulin  correspond  aux actuels  numéros  
60   à   66. 
 | FG-ELP     108-109. 
 |  
                                           | années        1930 
 | Le   moulin    est   appelé        moulin Céral
entre les deux guerres  parce    qu’on   y fabrique du   flocon     d’avoine
de la marque Ceral Oats. 
 | FG-ELP     46  sans   référence. 
 |  
                                           | 1943 
 | Fin   de  l’activité          meunière. 
 | SV&SH      68,   sans   référence. 
 |  
             | 1944 
 | Facture et lettre de change 
avec timbres fiscaux adressée à Ets Gérard & Cie 
Epicerie en Gros à Martigny les Bains, avec récépissé 
Petite Vitesse 
 | Scans de documents en vente 
sur le site d'enchères en ligne Delcampe en août 2012 (ici) 
 |  
                                           | années        1950 
 | Le   grand    bâtiment        est   transformé en
 logement par les   architectes    Chatelin et  Pourlier. 
 | FG-ELP     28  et  46  sans   référence;    cf.
SV&SH 68. 
 |  
                                           | ?? 
 | “Vingt     logements      dans   un  moulin  d’Étampes
— Un grand chantier s’est ouvert    à   Étampes,       rue
de  la République,  dans un grand moulin  
    désaffecté  où      vont être  aménagés
       une vingtaine de logements.       Francis Duval présente  cette
 réalisation       en troisième       [page] et démontre
  qu’il ne suffit pas de   construire:    il   faut   aussi  aménager.
 (Photos  Rameau).” 
 | SV&SH      68  reproduisant       une  coupure de presse accompagné
 de trois     photographies  de presse       dues  au photographe étampois
 Robert     Rameau (le tout   sans indication       d’origine  ni date). 
 |  
                            | 2009 
 | Centenaire de
 la  fille    du  meunier:  “Une centenaire heureuse
             — Étampes fêtait un anniversaire
 exceptionnel le 21 février      dernier. Celui des 100 ans de Suzanne
 Filou. Née en 1909, à Étampes, cette fille de meunier
 du Grand Moulin, qui trônait jadis     rue de la République,
 a épousé la carrière  d’infirmière    pendant
 33 ans dans un dispensaire parisien. Elle a également vécu
   deux guerres et un siècle d’innovations  technologiques. De fait,
  pour  ses petits-neveux et nièces, Suzanne  Filou est un véritable
    livre ouvert notamment sur l’histoire de  la ville d’Étampes.“Je
 me rappelle    tout. Lorsque j’étais jeune,  j’habitais aux 4 coins
 et j’ai vu la   ville se transformer dans tous les  sens. J’ai connu les
bals et les grandes   fêtes, l’ambiance était  vraiment sympathique”.
 En ce jour   de fête,Suzanne Filou a été  honorée
 de la médaille   de la Ville, pour ce cap franchi en  compagnie de
 ses proches et d’élus.” 
 | Étampes-Info 
       782 (6 mars 2009), p. 5 (en ligne: ici). 
 |  Chacun                    est appelé à contribuer à
cette enquête, les petits ruisseaux faisant     
              les grandes rivières.
 
 
 B.G., 14 avril 2011. 
 
 Toute critique,    correction ou contribution 
                                       sera la bienvenue. Any criticism or 
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