|
Du Couvent
de la tres-sainte Trinité, au Faux-bourg saint Martin.
|
|
|
|
Le couvent des Trinitaires
à Étampes a visiblement ouvert ses archives à Dom
Fleureau. Il ne fait cependant que signaler la date et le sujet des actes
les plus anciens qu’il y a trouvés, qui ne lui ont pas paru d’un
intérêt suffisant pour être donnés in-extenso.
C’est naturellement fort dommage pour la micro-histoire étampoise.
Mais c’est déjà ça. L’histoire
de cet établissement, et de ceux qui lui ont succédé,
a été continuée par Léon Marquis (Annexe 2) et par Léon Guibourgé (Annexe 3). Par ailleurs, il semble que ce chapitre ait été inachevé par Fleureau, et que son éditeur posthume n’ait d’ailleurs pas compris toutes les notes qu’il avait laissées. On remarquera notamment que Fleureau ne l’a pas harmonisé avec le chapitre XV, où il dit avec plus de fondements que l’Aumonerie des Bretons est en fait à identifier avec l’Hôpital Saint-Antoine (siège ultérieur du Couvent des Barnabites, puis du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire, aujourd’hui collège Jean-Étienne Guettard). Tout ce qu’il dit ici au sujet de l’Aumônerie Saint-Antoine est donc entièrement hors sujet, et aurait dû être placé au chapitre XV. La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer. |
DEUXIÈME PARTIE, CHAPITRE XXII. Du Couvent de la tres-sainte Trinité, au Faux-bourg saint Martin.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
NOTES
Les Sarrasins
ennemis jurez de la Foy Chrétienne. Fleureau accable
aussi les Juifs de cette dénomination, pages 378-379: “Comme nos Rois
ont mérité le glorieux nom de Tres-Chrétien entre
les autres Princes Chrétiens, aussi ont-ils eu beaucoup d’aversion
pour les Juifs, qui en sont les ennemis jurés, ne les souffrant
qu’à peine dans leur Royaume”.
Robert Gaguin
en sa Cronique.
Robert Gaguin, né vers 1434 et mort
en 1501, était un religieux trinitaire: ce qui explique sans doute
l’intérêt marqué par ses Chroniques pour
les origines de son ordre. Docteur en Sorbonne, il fut l’un des premiers
humanistes parisiens, et le maître d’Érasme. Son œuvre historique
et annalistique a souvent été réédité
au début du XVIe siècle (voyez notre bibliographie).
Il semble que Fleureau ait connu ses Annales par leur dernière édition, dans une compilation publiée en 1577 à Francfort-sur-le-Main, qui contenait aussi la Vie de saint Louis par Guillaume de Nangis et la Vie de Robert par Helgaud, deux autres ouvrages dont précisément Fleureau fait usage pour composer ses Antiquitez d’Étampes. Voici ce qu’écrit de cet historiographe le Comte d’Argenson dans ses Réflexions sur les historiens françois et sur les qualités nécessaires pour composer l’histoire (1761): “Robert Gaguin, moine Mathurin, a écrit toute notre histoire depuis son commencement jusqu’en 1499. Il avoit été employé dans les affaires du gouvernement. Son style est bon pour le temps, mais les Moines étoient crédules sur les contes du peuple; il donne pour constantes toutes les fables de nos vieux auteurs”. Une Aumonerie, surnommée des Bretons. Sauf erreur de ma part, on ne sait pas pas grand chose de cet établissement avant qu’il n’ait été remplacé en ce lieu, selon Fleureau, par le couvent des Mathurins, à une date comprise entre entre 1197 et 1209. Dans la suite est également appelée Aumonerie des Bretons le lieu qui est donné aux Barnabites, comme l’a noté Fleureau au chapitre XV de la deuxième partie, pages 424-425: “Le titre le plus ancien qui fait mention de cet Hôpital, est un Concordat fait l’an 1210, entre les Chanoines de Nôtre Dame, & ceux de sainte Croix, par lequel la paisible possession, & l’administration de la maison de saint Antoine, dite l’Aumônerie des Breton, est adjugée au Chapitre de Nôtre Dame.” Tout ceci n’est pas très clair. Il faut sans doute en conclure avec Frédéric Gatineau (voyez notre Annexe 4) que l’Aumônerie dont les locaux avait été cédés aux Trinitaires fut elle-même alors transférée rue Saint-Antoine, ou bien que cet établissement avait deux sièges à Étampes, dont l’un fut attribué avant 1209 aux Trinitaires, et l’autre fut placé en 1210 sous l’autorité du chapitre de Notre-Dame. Mais une autre hypothèse serait ici beaucoup simple et naturelle. Nous serions ici en présence d’une étourderie de Fleureau. En effet nous n’avons ici que sa parole pour identifier le site du couvent des Trinitaires avec celui de l’Aumônerie des Bretons, tandis que lorsqu’il place l’Aumônerie des Bretons sur le site de l’Hôpital Saint-Antoine, c’est-à-dire sur le site ultérieur du couvent des barnabites, puis du collège Geoffroy-Saint-Hilaire, actuel collège Jean-Étienne Guettard, il fait référence à une charte de 1210 dont nous avons conservé le texte, et qui identifie effectivement d’une manière explicite cette Aumônerie des Bretons avec l’Hôpital Saint-Antoine. Un des quatre Moulins d’Estampes, qui ont par privilege special droit de chasse à une bête. Fleureau a déjà mentionné le fait au chapitre 22 de la première partie, intitulé Du revenu du Domaine d’Estampes: “Quant aux moulins, personne ne peut chasser les bleds, & autres grains pour moudre à son moulin, au dedans du Bailliage d’Estampes, que les fermiers du Duc d’Estampes, à moins qu’il ne leur soit abonné: ou qu’il n’ait privilege special, comme ont Messieurs du Chapitre de Nôtre Dame, le Ministre de l’Hospital de la sainte Trinité, le Maître de l’Hôtel-Dieu, & les possesseurs du moulin, situé au fauxbourg de S. Pierre, au dessus du Pont aux Lievres, qui ont, sçavoir les trois premiers, droit de chasser à une bête, & le dernier à deux, dont l’une est marquée pour chasser aux champs” (p.74). Une evaluation du... domaine... l’an 1543. Fleureau y a déjà fait allusion page 399, au chapitre 12. Cette évaluation du domaine royal en date de 1543 se doit trouver quelque part assez facilement et il serait intéressant d’en faire une saisie dans le présent Corpus. Quelqu’un saurait-il où la trouver? L’opinion de quelques-uns, qui ont attribué la fondation de cette aumônerie à la Reine Brunehaut. Il est bien dommage que Fleureau ne nous fasse pas connaître le nom de ses prédécesseurs en matière d’historiographie étampoise, ici et ailleurs. Ancienne denomination de ce Moulin... Chantereine, à Cantu Reginæ. Il est curieux que Fleureau écrive vers 1668 que Moulin de Chantereine était l’ancienne dénomination du Moulin de la Trinité, car nous voyons qu’il s’appelle encore Chantereine au milieu du XVIIIe siècle, ne serait-ce par le titre de cet arrêt: Ordonnance de M. le maître particulier des eaux et forêts qui ordonne que tous propriétaires ou détenteurs des héritages riverains du bras de la rivière d’Etampes appelé des Bordes, depuis le moulin de l’Orme jusqu’au moulin de Chantereine, seront tenus de faire le curage à vif fond de ladite rivière, et d’ôter tout ce qui pourrait nuire au libre cours des eaux [in-4°; acte daté de Paris, 23.10.1756], Paris, P. Prault, 1759. Ou plûtost Champreine, à Campo Reginæ. Fleureau est ici un peu trop elliptique. On ne sait pas si cette deuxième rétroversion latine, “du Champ de la reine”, était attestée par l’une des sources latines qu’il a consultées, ou bien s’il s’agit d’une simple conjecture, et dans ce dernier cas, si elle est de son fait, ou bien de ceux dont il rapporte l’opinion sans les citer nommément. Quoi qu’il en soit, le toponyme Chantereine et notamment Moulin de Chantereine est si bien attesté un peu partout en France, qu’il est impossible d’y voir une altération d’un ancien français “Champ-la-Reine” (et non d’ailleurs “Champ-Reine” qui d’après la grammaire de l’ancien français aurait alors signifié “Champ d’une personne appelée ou surnommée Reine”). Comme le note Frédéric Gatineau (voyez notre Annexe 4), “le nom de Chantereine désigne habituellement un lieu ou chantent les grenouilles. Les batraciens n’ont jamais manqué sur ces bords de la Juine.” Quelqu’une des Reynes, qui ont dépuis jouy d’Estampes en douaire. Fleureau les a toutes citées dans sa première partie. Il s’agit de Blanche de Castille veuve de Louis VIII (1240-1252), de Marguerite de Provence veuve de saint Louis IX (1272-1295), d’Anne de Bretagne (1513-1514) et de Claude de France (1515-1524). Bataille... de Theodoric... & de Clotaire II. Fleureau a raconté cette bataille au chapitre X de la première partie. Il semble que les premiers érudits qui s’intéressèrent à l’histoire d’Étampes aient voulu y voir un peu partout des traces de l’époque mérovingienne, et notamment de cette fameuse bataille. Cette tradition s’est longtemps perpétuée en s’appuyant sur des étymologies toponymiques tout à fait fantaisistes. Ainsi par exemple, la Croix de Vau-Millesent, ou Millesent (dont l’une des variantes, plus connue, est Mélisende) représente évidemment un anthroponyme féminin assez répandu aux XIe et XIIe siècle, a été interprété: Croix de Vomit-le Sang. La maison, dite le Palais Royal, assise devant les Etaux, & la Tour de saint Martin. Par les Étaux il faut entendre la boucherie de Saint-Martin. Quant à la Tour de saint Martin, il s’agit évidemment de son campanile. Ce qui s’appelle vers 1668 le Palais Royal est sans doute la grande ferme qui s’est appelée ultérieurement la Grande Maison (ci-contre photographiée vers 1907 par Paul Allorge), près de laquelle se trouvait encore un Puits du Palais. Acquis du Chapitre de sainte Croix d’Estampes dés l’année 1208. Le chapitre de Sainte-Croix d’Étampes était lui même alors de fondation récente, puisque constitué précisément en 1183. Guillaume d’Arbouville, demeurant à Chantalouë, Paroisse d’Angerville la Gaste. Ces deux lieux relevaient à la fois du bailliage d’Étampes et du diosèse de Chartres. Mais Arbouville est aujourd’hui un hameau de la commune de Rouvray-Saint-Denis (canton de Janville, arrondissement de Chartres, Eure-et-Loir), tandis qu’Angerville est une commune du canton de Méréville (arrondissement d’Étampes, Essonne). aux Religieux Celestins, de Daimbert. Il faut lire: “aux célestins d’Ambert”. Ambert est aujourd’hui un hameau de la commune de Chanteau (canton de Fleury-les-Aubrais, arrondissement d’Orléans, Loiret), à 21 km au nord-nord-est d’Orléans et à 55 km au sud d’Étampes. Voir notre bibliographie. à cause du Prieuré de Mont-Bionne prés de la ville de Sens, autrefois membre de l’Abbaye de saint Victor les-Paris. Il semble, sauf erreur de ma part, que Fleureau fasse erreur en parlant ici de Sens (qui est bien loin d’Étampes, et encore plus d’Ambert). Il existait jadis en effet sur l’actuel territoire de Saint-Jean-de-Braye (jouxtant à l’est Orléans) un Bionne qu’on voit encore sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle, et qui a donné son nom à l’actuel Boigny-sur-Bionne. Cela correspondrait mieux à un prieuré des célestins d’Ambert, puisqu’on serait alors à moins de 20 km de ce monastère. La source de Fleureau devait plutôt dire, me semble-t-il, que le prieuré de Bionne des célestins d’Ambert avait hérité de biens dans le diocèse de Sens, à savoir à Étampes, dont il a dû se débarasser parce que la gestion de biens si éloignés ne devait pas aller sans incommodité. Autrefois membre de l’Abbaye de saint Victor les-Paris. On notera que l’abbaye de Saint-Victor de Paris était propriétaire depuis 1147 de l’un des Moulins du Roy dont il parle ensuite, et comme Fleureau l’a lui-même signalé page 118, preuve à l’appui, p. 119. Il semble qu’il poursuive ici la confusion que je viens de signaler. Moulins du Roy. Il s’agit du Moulin Branleux d’En-haut et du Moulin Branleux d’En-Bas, de part et d’autre du Pont sous lequel passe la Louette. Voyez le plan de Marquis dont nous reproduisons ci-contre un extrait, et ce qu’a écrit Frédéric Gatineau sur ce secteur, en Annexe 4. Aulu.
Il s’agit apparemment d’Orlu (actuellement commune du canton d’Auneau,
arrondissement de Chartres, Eure-et-Loir), d’après les Cartes du
Bailliage d’Étampes qu’on données Léon Marquis et
Paul Dupieux. Toponyme non mentionné sur la carte de Nicolas Sanson
de 1660. Orlu sur la carte d’Alexis-Hubert Jaillot, vers 1690. Orlut sur la carte de Cassini. Dans une notice des premières
années du XIIe siècle, il est question d’un lieu-dit Lomlu,
qui doit être déjà Orlu. L’évolution du toponyme
paraît donc avoir été: Lomlu, Aulu, Orlu.
Fleureau a déjà mentionné ce village dans son Denombrement
des Paroisses, Hameaux, & Iustices subalternes du Bailliage d’Estampes,
avec le nom des Seigneurs, pour lesquels on les exerce (chapitre
18 de la première partie, p.33): “Aulu,
village, & Paroisse, dont les Religieux de la Sainte Trinité
de la Redemption des Captifs d’Estampes sont Seigneurs, est de la Prevôté
dudit Estampes”.
Orlu (en bas à gauche), dans le doyenné de Rochefort, diocèse de Chartres (carte de Jaillot, vers 1690) Bernard Gineste, 15 mai
2007
Toute critique ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
Éditions Réédition en fac-similé: Dom Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [23 cm sur 16; XIV+622+VIII p.], Marseille, Lafittes reprints, 1997. Réédition numérique en ligne (en cours depuis 2001): Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Les Antiquitez d’Estampes (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-fleureau.html, 2001-2007. Ce chapitre: Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Du Couvent de la tres-sainte Trinité, au Faux-bourg saint Martin (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-c22.html, 2007. Sur
la Chronique de Robert Gaguin alléguées par Fleureau
Robertus GAGUINUS (Robert Gaguin, religieux trinitaire, docteur en Sorbonne, un des premiers humanistes parisiens, maître d’Érasme, c.1434-1501), De Origine et gestis Francorum compendium [in-f°], Parisiis (Paris), P. Le Dru, 1499 (sic pour 1495). Robertus GAGUINUS, Roberti Gaguini Compendium de Origine et gestis Francorum [in-f°; 58 ff. (environs 18 p.)], Lugduni (Lyon), J. Trechsel 1497 [dont 1 microfilm: Cambridge (Massachusetts, USA), Omnisys («French books before 1601» 134.4), vers 1990; dont une édition numérique en mode image par la BNF, 1995]. Parisiis (Paris), Durandus Gerlier [impr. Thielmanus Keruer] Petit, 1497 [dont 1 microfilm: Cambridge (Massachusetts, USA), Omnisys («French books before 1601» 131.4), vers 1990; dont une édition numérique en mode image par la BNF, 1995]. Parisiis (Paris), Andreas Bocard, 1497 [dont 1 microfilm: Cambridge (Massachusetts, USA), Omnisys («French books before 1601» 131.3), vers 1990; dont une édition numérique en mode image par la BNF, 1995]. Robertus GAGUINUS, Compendium Roberti Gaguini super Francorum gestis, ab ipso recognitum et auctum [in-f°; CLXIX ff. ; figures], Parisiis (Paris), Durandus Gerlier & & Joannes Parvus (Jean Petit) [impr. Thielmanus Keruer], 1500. [in-f°; XVI+CCCXII ff.; illustrations], Parisis (Paris), Joannes Parvus (impr. Keruer), 1507. [in-8°; sign. a-aa; 312 ff.; caractères romains à longues lignes; figure gravée sur bois et coloriée au titre], Parisis (Paris), Joannes Parvus (impr. Bertholdus Rembolt), 1511. Robert GAGUIN, Les Croniques de France, excellens faits et virtueux gestes des très illustres, très chrestiens, magnanimes et victorieux roys de France. Nouvellement imprimees à Paris. Avesques plusieurs incidences survenues durant les règnes des très chrestiens roys de france, tant es royaulmes dytallie/ Dalmaigne/ Dangleterre... Avecques la Cronique frère Robert Gaguin, contenue a la cronique martinienne [3 tomes en 2 volumes in-f°; en caractères gothiques: Le premier (-tiers) volume des grans croniques de France]; t.1: VI+199 ff., Paris, Guillaume Eustace, 1514. imprimé, monographie Pierre DESREY [traducteur et continuateur], Robert GAGUIN [premier auteur], Les Grandes croniques, excellens faitz et vertueux gestes des très illustres, très chrestiens, magnanimes et victorieux roys de France,... composées en latin par révérend père en Dieu et religieuse personne maistre Robert Gaguin,... et depuis en l’an christifère mil cinq cens et quatorze songneusement réduictes et translatées à la lettre de latin en nostre vulgaire françoys... ensemble aussi plusieurs additions des choses advenues ès temps et règnes des très chrestiens roys de France Charles VIII... et Loys. XII... [in-f°; sign. A-B; 253 ff.; caractères gothiques à longues lignes; figures et planches gravées sur bois], Paris, Galliot Du Pré & Poncet Le Preux, 1514. Pierre DESREY, Robert GAGUIN, Les Croniques de France, execellens [sic] faictz et vertueux gestes des très chrestiens roys et princes qui ont régné au dict pays, depuis l’exidion de Troye la grande jusques au règne du du treschrestien vertueux et magnanime roy Françoys premier de ce nom à présent regnant.... composées en latin par frère Robert Gaguin,... et depuis en l’an mil cinq cens et quatorze translatées de latin en nostre vulgaire françoys [in-f°; sign. AA-BB; 12+CCXLI ff., caractères gothiques, à longues lignes, figures et planches gravées sur bois], Paris, pour Galliot Du Pré, 1515. Paris, Inoncet le Preux, 1516. Pierre DESREY, Robert GAGUIN, La Mer des croniques et mirouer historial de France, jadiz composée en latin par religieuse personne frère Robert Gaguin,... lequel traicte de tous les faictz advenus depuis la destruction de Troye la grant, tant ès royaulme de France que Angleterre, Irlande, Espaigne, Gascoigne, Flandres... Nouvellement translaté de latin en françoys, addicionné de plusieurs addicions jouxte les premiers imprimez jusques en l’an mil cinq cens et XVIII, avecques les généalogies de France [in-f°; sign. AA-BB ; 246 ff.; caractères gothiques; à longues lignes, figures et planches gravées sur bois; titre avec encadrement], Paris, par maistre Nicole de La Barre, 1518. La mer des croniques Et Miroir hystorial de France, iadis compose en latin par religieuse personne frere Robert Gaguin en son uiuant ministre general de lordre de la saincte Trinite. Lequel traicte de tous les faictz aduenuz depuis la destruction de Troye la grant tant es royaulmes de France que Angleterre Irlande, Espaigne Gascongne Flandres et lieux circonuoisins. Nouuellement translate de latin en francois, additionné de plusieurs additions iouxte les premiers imprimez iusques en Lan Mil cinq cens et vingt, auec les genealogies de France [in-f°; sign. AA-BB; 235 ff., caracatères gothiques; à longues lignes, figures et planches gravées sur bois, titre avec encadrements; au verso du titre, prologue du traducteur Pierre Desrey], Paris, Regnault Chaudière, 1520. Paris, Pierre Viart, 1525. Paris, P. Gandoul, 1525. Paris, 1527, Paris, Nicole de la Barre, 1527. [table; 241 ff.; illustrations; déplians], Paris, Philippe Le Noir, 1530. La Mer des cronicques… jusques au moys d’aoust... mil cinq cens XXX... [in-f°; sign. AA-BB; 228 ff.; caractères gothiques; à longues lignes; figures et planches gravées sur bois, titre en rouge et noir, avec encadrement], Paris, Jacques Nyverd, 1530. La mer des Cronicques… Et augmenté de Nouueau iouxte les premiers imprimez, de plusieurs faictz aduenuz esdictz pays depuis le ioyeulx regne et aduenement du tres chrestien Roy de France Francoys premier de ce nom iusque au moys de Mars. Lan de grace Mil cinq centz. XXXVI. Auec les Genealogies… [in-f°; sign. AA-BB, 256 ff.; caractères gothiques; à longues lignes; titre en rouge et en noir avec encadrement], Paris, a lenseigne des deux cochetz, rue sainct Jacques & rue neufue nostre dame a lenseigne sainct Nicolas, 1536. Humbertus VELLEIUS (Humbert VELLAY) [continuateur], Robertus GAGUINUS (Robert GAGUIN) [premier auteur], Habes, candide lector, R. patris Roberti Gaguini quas de Francorum regum gestis scripsit annales, necnon Huberti Velleii, senatorii advocati, consertum aggerem : quo ea quae ille, fato preventus, minime expleverat, ad tempora nostra nectuntur, quae, si benigno legeris oculo, non adspernenda judicabis [in-8°; sign. a, bb, cc; 351 ff. (imprimés recto verso); titre en rouge et noir, avec marque de P. Viard, figure gravée sur bois à la fin; titre çà la fin: «Praeclarissimum hoc de Francorum gestis compendium... castigatum usque ad annum Domini MCCCCCXXI»; titre du supplément dû à Vellay: «Ad Guaguinum agger»; courant du texte de H. Vellay porte: «Rex Ludovicus duodecimus, Rex Franciscus primus»], Parisius (Paris), Petrus Viard, 1521. Lyon, Jean Osmont, 1524. Parisiis (Paris), Ae. Gormontius, 1528. Parisiis (Paris), Joannes Parvus (Jean Petit), 1528. Robert GAGUIN (1434?-1501) [premier auteur] & alii (“autres chroniqueurs”), Cest le sommaire historial de france: qui aux lisans est moult solacieux: nouuellement reduict en forme dung promptuaire ou epithome pour contenter et recreer les esperitz de ceulx qui appetent brefuement congnoistre et sans obscurite de langaiges tous et chascun les faitz, gestes et cas memorables aduenuz en ce royaulme et pays adiacens, durant le regne de chacun roy depuis le premier roy de france iusques au Roi Francoys premier de ce nom a present regnant Sans riens obmettre des choses dignes de memoire Selon les tres copieux et veritables volumes de frere Robert Gaguin et aultres fidelles cronicqueurs qui depuis luy ont augmente et escript les gestes et aduantures de france [in-f°; 97 ff. à deux collones en caractères gothiques, planche gravée sur bois, titre en rouge], Paris, Philippe Le Noir, 1523. Humbertus VELLEIUS (Humbert VELLAY) [ continuateur], Johannes WOLFIUS (Johann WOLF) [préfacier], Robertus GAGUINUS (Robert Gaguin) [premier auteur], Roberti Gaguini Rerum gallicarum annales, cum Huberti Velleii supplemento, in quibus Francorum origo vetustissima et res gestae regumque gallicorum omnium ex ordine vitae... usque ad Henricum II describuntur, cum praefatione... Jo. Wolfii,... [in-f° ; sign. a; 336 p.; index; titre courant: «Huberti Velleii in R. Gaguini Appendix, Ludovicus duodecimus» puis «Franciscus primus»; ce recueil contient, avec la l’Histoire de France par Gaguin, la Vie de saint Louis par Guillaume de Nangis et la Vie de Robert par Helgaud], Francofurti ad Moenum, A. Wechelus, 1577. Sur
les Trinitaires, dont Gaguin
COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Robert Gaguin», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Gaguin, en ligne en 2007. Charles MOELLER, «Order of Trinitarians», in The Catholic Encyclopedia, Volume XV, New York, Robert Appleton Company, 1912 [dont une réédition numérique en mode texte par Kevin Knight, in New Advent, 2003, http://www.newadvent.org/cathen/15045d.htm, en ligne en 2007. Franck COLLARD, Un historien au travail à la fin du XVe siècle: Robert Gaguin [26 cm; 368 p.; bibliographie pp. 331-351; index], Genève, Droz [«Travaux d’humanisme et Renaissance» 301], 1996. Franck COLLARD, «Robert Gaguin (1433-1501)», in Histoire littéraire de la France, Paris, de Boccard, t. 43/1, 2005, p. 173-213. TRINITAIRES DE FRANCE, Ordre de la Très Saint Trinité et de la Rédemption des Captifs [site officiel], http://trinitairesdefrance.free.fr/ordre/index.htm, en ligne en 2007. Sur les célestins
d’Ambert
2) Établissements
religieux: K 178. Orléanais et pays chartrain (suite): 1. Célestins
d’Ambert, près d’Orléans, 1134 (3 pièces). Le
site des Archives nationales signale des copies de chartes du XIVe siècle
relatives aux célestins d’Ambert:
1) Ordonnances royales: K 167. 1308-1399. 1. Pièces 1 à 48. [...] Célestins d’Ambert [...]. Source: CENTRE HISTORIQUE DES ARCHIVES NATIONALES, Série K. Monuments historiques. Titre II: Copies de chartes. Réertoire numérique détaillé des articles K 165 à K 222 établi par Albert Lecoy de la Marche, archiviste paléographe, archiviste aux Archives nationales, complété par Michel Goriot, adjoint technique principal, sous la direction de Bruno Galland, conservateur en chef aux Archives nationales [au format pdf], Paris, Archives Nationales, 2000 [mis en ligne, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/InvSAPDF/K-2.pdf], p. 4 & 7.Louis JARRY, «Les armes du prieuré des Célestins d’Ambert», in Bulletin de la Société archéologique et historiques de l’Orléanais, Nouvelle Série, VI, 45 (1975), p. 267. Claude ROLLAND, «La cave des Célestins d’Ambert, rue de la Poterne à Orléans», in Bulletin de la Société archéologique et historiques de l’Orléanais, Nouvelle Série, VI, 45 (1975), p. 277. Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|
|
|