CORPUS  HISTORIQUE  ÉTAMPOIS
 
Marie Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal
Sur des Religieuses fuyant le siège d’Étampes
quatre lettres, fin mai 1652
   
Antoine Le Maistre (copie d'un tableau perdu de Philippe de Champaigne) Antoine Le Maistre (1608-1658)
neveu de l’abbesse.
Mère Marie Angélique peinte par Philipippe de Champaigne en 1654 Mère Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal
Portrait de Jean-François de Gondi (1584-1654), evêque puis archevêque de Paris (1622-1654) Jean-François de Gondi (1584-1654)
archevêque de Paris

 
     Voici un épisode du siège d’Étampes de 1652 qui à ma connaissance n’avait pas encore été signalé: le 25 mai vers 20 h 25, vingt-cinq religieuses de la congrégation de Notre-Dame d’Étampes et douze de leurs pensionnaires, fuyant au hasard les horreurs du siège et de la guerre civile, se retrouvent devant la porte du couvent de Port-Royal des Champs.
Bernard Gineste, novembre 2008
 
      
Marie Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal
Sur des Religieuses fuyant le siège d’Étampes
quatre lettres, fin mai 1652
 
 
       Voici un épisode inédit à ma connaissance du siège d’Étampes de 1652, où l’on voit trente-sept fugitives échouer à Port-Royal, le 25 mai à 20 h 25. Il nous faut dire ici juste un mot, d’une part du couvent qui les accueillit alors, et d’autre part des circonstances qui amenèrent ces religieuses étampoises à fuir leur couvent.

     1. Le couvent de Port-Royal, dans l’actuelle commune de Magny-les-Hameaux (Yvelines), est surtout connu comme un des centres les plus importants du jansénisme. Ce fut l’un des symboles de la contestation politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux réformes ecclésiastiques qui suivirent le concile de Trente.
Les persécutions ouvertes cependant ne commencèrent que deux ans après notre affaire, en 1654.

     Avant cela le prestige de Port-Royal était si grand dans certains milieux qu’on y faisait des retraites spirituelles, et que certains personnages en vue quittèrent même le monde pour s’y faire ermites, à l’imitation des pères du désert égyptien, dont on rééditait les vies et les maximes.

     Parmi eux, et des moindres, se trouvaient trois frères Le Maistre,
Antoine (1608-1658) et Simon, suivis depuis peu par Louis-Isaac (1613-1684), dit Le Maistre de Sacy, futur auteur d’une célèbre traduction de la Bible. Ils étaient fils d’Isaac Le Maistre et de Catherine Arnauld, elle-même fille aînée de l’avocat Antoine Arnauld, et donc sœur de l’abbesse de Port-Royal, Jacqueline-Marie Arnauld, en religion mère Marie-Angélique de Sainte-Madeleine, qui était leur tante. C’est à Antoine Le Maistre que l’abbesse envoie trois de nos lettres.

     En 1652, le couvent de Port-Royal fut épargné par les troubles de la Fronde, qui notamment ravagèrent toute l’Île-de-France. Le couvent était alors en reconstruction, parce que les premières habitations, mal conçues dans un terrain humide, avait été endeuillées par une assez forte mortalité, de sorte qu’une partie des religieuses séjournaient pendant les travaux à Port-Royal de Paris.

     Au milieu de ces troubles, le duc de Luynes faisait son affaire personnelle d’assurer sa protection du couvent. Il le faisait garder et y dressa même des fortifications. Les ermites en furent armés. Nombre de religieuses fuyant au hasard la barbarie des soudards qui n’épargnaient rien ni personne, y cherchèrent alors refuge. Pour son abbesse, c’était accessoirement l’occasion de se faire mieux connaître, et de détromper une opinion publique parfois défavorable.  On soupçonnait en effet chez ces religieuses ce qu’on appellerait aujourd’hui une dérive sectaire, et un ascétisme exagéré.

     Contre la règle et vu la rigueur des temps, l’abbesse reçut ces fugitives dans l’enceinte de son couvent, où naguère, épisode célèbre, elle avait même refusé de recevoir ses parents. Elle s’en ouvre à l’évêque de Paris, pour s’excuser de cette infraction à la règle, que coniquement parlant, il était seul fondé à autoriser.

     2. Le siège d’Étampes

     La ville a été prise par l’armée des rebelles le 23 avril 1652 vers 22 heures. Vers la fin de mai le roi gagna Melun dans le dessein de commander depuis là le siège d’Étampes. L’armée des frondeurs se prépara alors au siège en édifiant à la hâte des palissades et des fausses braies, des barricades et des demi-lunes, rasant les maisons trop proches des murs, et jusqu’aux murs du cimetière, où l’on détruisit alors la chapelle de Saint-Jacques de Bézegond. Le comte de Tavannes fit alors même mettre le feu dans les faubourgs pour dégager la place.
     
     C’est apparemment le samedi 25 mai au matin que les religieuses de la Congrégation, dont le monastère était au carrefour des Religieuses, au nombre de vingt-cinq, et accompagnées de douze de leurs jeunes pensionnaires, fuirent la ville. C’était le parti le plus raisonnable après les horreurs qui avaient déjà eu lieu ici et là en France pendant ces troubles, où le sac et le viol étaient monnaie courante.

     De fait dès le lendemain, dimanche 26, on apprit que l’armée royale était à Étréchy. Tavannes fit incendier à nouveau les faubourg. Le 27 au matin, le vicomte de Turenne fit ouvrir une tranchée en contre-haut de la ville depuis l’actuelle 
avenue de Paris jusqu’à l’actuelle rue Saint-Jean. Le mardi 28 il fit mettre une batterie au niveau de l’église Saint-Gilles. Le 29, le roi est au camp. A partir du 1er juin, selon Fleureau, Turenne cantonne ses troupes dans le faubourg Saint-Martin, ce qui mettait le site du couvent des religieuses de la Congrégation en plein dans la ligne de front.

     A ce que nous apprend l’abbesse de Port-Royal, c’est le comte de Nemours, l’un des généraux rebelles, qui
fit conduire avec un garde les relgieuses à travers ses troupes. Après 45 km d’errance, elle arrivèrent au soir, apparemment par hasard, devant les portes du couvent des religieuses de Port-Royal, qui étaient alors à l’office de complies. Le lendemain elles furent prises en charge par leurs familles.

Bernard Gineste, novembre 2008
Mère Marie-Angélique, gravure d'après Philippe de Champaigne
L’abbesse de Port-Royal




Antoine Le Maistre (copie d'un tableau perdu de Philippe de Champaigne)
Antoine Le Maistre (1608-1658)
neveu de l’abbesse.









Marie Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal
Sur des Religieuses fuyant le siège d’Étampes
lettres de la fin mai 1652


Lettre CCCCXXXV.
     A M. le Maître. Elle lui parle d’un defaut qu’elle pretendoit avoir, & des Religieuses étrangeres qui venoient à Port-Royal à cause de la guerre.
23. Mai.

     Vous vous plaignez, mon cher Frere*, de ce que je ne vous ai repondu que par un petit billet à une grande Lettre; & je me plains souvent à Dieu de ce qu’il ne me fait pas la grace de retenir ma plume & ma langue, pour ne dire que les choses necessaires, étant dans un continuel scrupule des superfluités que je fais de paroles & d’écriture. J’ai tiré le don de sagesse en cette Fête; je vous supplie très humblement de prier Dieu qu’il me la donne par sa très sainte misericorde, afin qu’elle me conduise en toutes choses, & que la [p.119] charité que vous avez pour moi vous fasse desirer que je me corrige de la principale imperfection des Filles, & sur-tout de moi qui suis très grande parleuse. Cela me fait souvent rougir de honte, quand je fais reflexion sur la vanité, & l’inconsideration de mes paroles; & cependant je ne m’en corrige point. Je vous supplie encore une fois, & par vous, s’il vous plaît, mon très cher neveu de Saci, de demander à Dieu la correction de cette grande imperfection, qui m’affaiblit beaucoup l’ame & encore le corps.  
     * Frère est à entendre ici au sens spirituel, Antoine Le Maistre n’était du point de vue séculier que son neveu, fils de sa sœur aînée.
     Dieu veut bien que je vous dise pour vous rejouir en lui, que nous eumes ceans le jour de la Pentecôte des Religieuses de douze Monasteres, en comptant celles que nous avions deja. Nous étions cent à table, qui est tout ce qui peut tenir au Refectoire, & tout fut servi en un instant sans le moindre bruit. Nous en aurons encore davantage Dimanche. Madame l’Abbesse du Pont y sera*. On donnera l’habit à Mademoiselle Paschal** & à une autre, Dieu aidant. Ce grand monde surcharge nos Sœurs les Officieres, mais elles le portent avec une grande douceur; & Dieu ordonne tout cela pour detromper ces pauvres Religieuses qui sont toutes étonnées de trouver ceans des Images, des benîtiers, d’entendre dire des Litanies, de voir tout le monde communier, & de nous voir gaies & dans la liberté des enfans de Dieu, elles qui nous croyoient dans d’étranges erreurs & comme des sauvages & des hebetées.
     * Anne Marie de Chevreuse (1624-1652), abbesse de Pont-aux-Dames, fille de Claude, duc de Chevreuse et prince de Joinville et de Marie de Rohan Guémené.
     ** Il s’agit de Jacqueline Pascal (1625-1661), sœur de Blaise Pascal (1623-1662), qui lui-même ne connaîtra sa conversion mystique qu’en 1654

     Nous craignions de mourir de faim ici, & nous ne nous appercevons pas qu’on aie [p.120] peine a avoir tout ce qu’il faut: tout y va à l’ordinaire, & il semble que ce soit mieux que ci-devant, parce qu’on s’attend à moins. Toutes les Filles nouvelles venues, & celles qui vont & viennent, sont toutes étonnées. Il faut ruminer tout cela dans son cœur*, car ce sont vraiment des effets de la bonté de Dieu, mais il n’en faut point ou très peu parler, quoique votre zele vous puisse faire penser: moins nous en parlerons, plus il sera utile à la verité.
     * Allusion au comportement de la Vierge dans l’Évangile de Luc (II, 19, 52)


    Je vous supplie, mon cher Frere, ne renversez plus l’ordre que Dieu a établi, en mettant les servantes de Dieu devant les serviteurs; & en élevant trop les vierges, prenez garde à ne leur pas donner occasion de devenir folles. Le vent de la vanité éteint les lampes, aussi bien que le defaut d’huile**. Je suis, &c.



     ** Allusion à la parabole évangélique des vierges sages et des vierges folles qui attendant l’époux: seules les sages songent à se munir d’huile pour alimenter leurs lampes (Matthieu XXV, 1-13).
LETTRE CCCCXXXVL.
     Au même. Au sujet d’un Couvent entier de Religieuses qui vint à Port-Royal.
26. Mai.

     Je ne vous puis dire qu’un mot. Nous eumes hier au soir à huit heures vingt-cinq Religieuses & douze Pensionnaires de la Congregation de Notre Dame d’Etampes, qui fuyoient de peur du siege*. Un Garde de M. [de] Nemours** les conduisit heureusement, ayant passé par le milieu de l’armée. Ces pauvres Filles avoient fait quatorze lieues***, n’avoient point mangé du jour, & ne savoient où loger. Nous etions fort empêchées pour les loger & les refectionner, n’ayant point de lits; mais en très peu de tems, nos Sœurs les ayant vu au sortir de Complies apporterent toutes, [p.120] l’une son oreiller, l’autre sa couverture, son matelas, sa paillasse, en sorte que toutes eurent de quoi se coucher. La cuisine fut aussi-tôt faite, & par une providence de Dieu il étoit resté beaucoup d’œufs à dîner & on en fit des omelettes, en sorte qu’elles souperent très bien, graces à Dieu. Ces alarmes sont aussi agreables, que celles des cavaliers sont terribles.

    Nous esperions d’avoir l’honneur de voir Madame l’Abbesse du Pont à la ceremonie & au sermon, mais sa sagesse la retenue [sic], parce qu’étant renfermée elle a refusé à quelques-unes de ses Religieuses d’aller voir leurs parents malades, & pour cela elle n’a pas voulu sortir. Nous continuons à prier Dieu que ses saints Anges vous environnent, & que leurs escadrons celestes vous defendent contre tous ceux qui vous voudroient nuire. Demandez à Dieu pour nous, comme nous faisons pour vous, qu’il nous donne son saint Esprit.


    * Apparemment au matin du samedi 25 mai 1652, à la nouvelle de l’approche de l’armée royale, qui arriva de fait à Étréchy le dimanche 26 (Fleureau, Antiquitez, p. 275).
     ** Charles Amédée de Savoie-Nemours (1624-1652) commandait l’armée des princes avec le duc de Beaufort, son beau-frère, mais par suite d’un désaccord ils se battirent en duel, et Nemours fut tué à Paris le 30 juillet.
     *** Soit environ 45,5 km (la lieue de Paris avant 1672 valait 3,248 km).
 
Mère Marie-Angélique, gravure d'après Philippe de Champaigne
L’abbesse de Port-Royal
LETTRE CCCCXXXVII.
    A M. de Gondi Archevêque de Paris. Elle lui parle de l’entrée qu’elle avoit donné d’elle-même aux Religieuses d’Etampes, & lui demande une permission generale.
28 Mai.

     Monseigneur. J’ai cru être obligée de vous rendre compte de ce qui nous arriva Samedi entre huit et neuf heures du soir, qui fut que vingt-cinq Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame d’Etampes s’étant retirées de leur Monastere par l’apprehension du siege, pour venir en cette ville, conduites avec escorte d’un Trompette & d’un Garde de M. de Nemours*, [p.122] arriverent ceans comme à la premiere Maison du fauxbourg, ne sachant où se retirer & demandant seulement le couvert pour une nuit. Cela fit une si grande compassion à nos Sœurs & à nous, que croyant, Monseigneur, que si vous eussiez été present, votre grande bonté nous eut non seulement permis, mais, même commandé de les recevoir, nous ne fîmes point de difficulté de le faire, & nous nous crumes obligées de les loger cette nuit-là seulement, leurs parens les étant venus querir dès le lendemain.

     Je crois Monseigneur, que je ne me suis pas trompée dans la pensée que j’ai eue que vous le trouveriez bon. Neanmoins je crois devoir m’en assurer; & je vous supplie très humblement, Monseigneur, de me permettre en une rencontre pareille qui pourra peut-être encore arriver en ce miserable tems, de rendre la même assistance à d’autres qui seroient dans le même besoin. Et, si ce n’est point abuser de votre bonté, je vous supplie encore très humblement, Monseigneur, de nous permettre de donner l’entrée aux Religieuses que nous reconnoîtrons le desirer par un vrai mouvement de pieté, pour se separer du monde & faire quelque retraite. J’espere, Monseigneur, que Dieu aidant, je n’abuserai point de cette grace, si vous daignez avoir la bonté de me l’accorder, & qu’en toutes choses je suivrai vos intentions avec tout le respect & la parfaite soumission que je vous dois, étant, Monseigneur, votre très humble & très obéissante fille & servante, &c. [p.123]



Portrait de Jean-François de Gondi (1584-1654), evêque puis archevêque de Paris (1622-1654)
Jean-François de Gondi (1584-1654)
évêque puis premier archevêque de Paris


     * Charles Amédée de Savoie-Nemours (1624-1652) commandait l’armée des princes avec le duc de Beaufort, son beau-frère, mais par suite d’un désaccord ils se battirent en duel, et Nemours fut tué à Paris le 30 juillet.
LETTRE CCCCXXXVIII.
     A M. le Maître. Sur le Garde de Port-Royal des Champs, & les Religieuses étrangeres.
Mai.

     Nous sommes bien obligées à Dieu de la très particuliere protection qu’il lui plaît de prendre de nous. J’ai grande joie de ce que le Garde que vous avez à cause des gens de guerre est si bien affectionné. Je prie Dieu que la Maison lui serve pour son salut éternel, comme il la sert pour le tems. Je vous recommande une Religieuse de Poissi sœur de M. le Chevalier du Guet, laquelle est ici depuis quatre ou cinq jours pour faire un renouvellement à M. Singlin, Elle a très bon esprit, & pourra un jour servir à sa Maison. N’en parlez qu’à M. de Saci, afin qu’il prie pour elle. Nous sommes assassinées de Religieuses: il en est venu trois cens nous voir. Ma Sœur Angelique en tient registre. Peu en ont profité, mais presque toutes ont été detrompées.
Portrait de Lemaistre de Sacy
Louis-Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
 

Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
           
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
   
Édition

Edition de 1742      Mère MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE, Lettres de la Révérende Mère Marie Angélique de Sainte Magdeleine Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal, Utrecht, Aux depens de la Compagnie, 1742-1744, tome 2 (1742), pp. 118-123.
     Dont une mise en ligne par Google, http://books.google.fr/books?id=pQMGAAAAQAAJ&, en ligne en 2008.

     Bernard GINESTE, «Marie Angélique Arnauld: Sur des religieuses fuyant le siège d’Étampes (fin mai 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.

Éditions de la correspondance de Marie-Angélique Arnauld

     Jacqueline-Marie ARNAUD (dite Mère MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE, 1591-1661), Extraits des lettres de la mère Marie-Angélique Arnauld, divisés en deux parties [2 tomes reliés en 1 volume in-12], Leyde, Willem de Groot, 1734.

     Mère MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE, Lettres de la Révérende Mère Marie Angélique de Sainte Magdeleine Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal [3 volumes in-12; t.1 (1742): III+632 p.; t.2 (1742): 651 p. ; t.3: (1744): I+546 p.; 1041 lettres; la préface du tome 3 annonce qu’on a renoncé au tome 4 qui aurait été constitué seulement de lettres non datées traitant de morale seulement], Utrecht, Aux depens de la Compagnie, 1742, 1742 & 1744.
     Dont une mise en ligne par Google (t.1: http://books.google.fr/books?id=cgMGAAAAQAAJ&; t.2: http://books.google.fr/books?id=pQMGAAAAQAAJ&; t. 3: http://books.google.fr/books?id=wwMGAAAAQAAJ&), en ligne en 2008.

     Bernard GINESTE, «Marie Angélique Arnauld: Deux lettres à la reine de Pologne (misère de Paris et d’Étampes, mai-juin 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.

1652 dans le Corpus Étampois

     Bernard GINESTE, «Marie Angélique Arnauld: Sur des religieuses fuyant le siège d’Étampes (fin mai 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520525arnauld.html, 2008.

     Bernard GINESTE, «Marie Angélique Arnauld: Deux lettres à la reine de Pologne (misère de Paris et d’Étampes, mai-juin 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.

     Bernard GINESTE [éd.], «Petrus Baron: Stemparum Halosis (texte latin de 1654)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-17-baron-halosis.html, janvier 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Pierre Baron: La Prise d’Étampes (édition bilingue annotée de Pinson, 1869)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-17-baron-halosis-bilingue.html, janvier 2004. 

     Bernard GINESTE [éd.], «Pierre Baron: La Prise d’Étampes (traduction Pinson seule)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-17-baron1654prisedetampes.html, janvier 2004. 

     François JOUSSET & Bernard GINESTE [éd.], «René Hémard: La Guerre d’Estampes en 1652 (édition 1884 de Pinson)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-17-renehemard-guerre.html, janvier 2003.   
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Basile Fleureau: Recit veritable de ce qui s’est passé au siege de la Ville d’Estampes en l’année 1652 (édition de 1681)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b44.html, janvier 2003. 2e édition illustrée et annotée: mai 2007.

     André BELLON, «Antoine Pecaudy», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-1652pecaudy-bellon.html, 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Turenne: Lettres relatives au siège d’Étampes (avril-mai 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-turenne1652lettres.html, 2007.

Sur l’auteur, Jacqueline-Marie Arnaud, dite la mère Agélique,abbesse de Port-Royal


     Guillaume DALL (1847-1917), La mère Angélique, abbesse de Port-Royal, d’après sa correspondance [in-16; VIII+319 p.], Paris, Perrin, 1893.

     M.-R. MONLAUR, Angélique Arnauld [in-8°; VIII+406 p.; préface de Mgr de Cabrières], Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1901. 2e édition: 1902.

     Jane PANNIER, Une grande chrétienne. La Mère Angélique [in-16; 208 p.; portrait], Issy-les-Moulineaux, “Je sers”, 1930.

     Perle BUGNION-SECRETAN, La Mère Angélique Arnauld (1591-1661) d’après ses écrits, abbesse et réformatrice de Port-Royal [24 cm; 274 p & 16 p. de planches; bibliographie pp. 241-247], Paris, Cerf [«Histoire»], 1991.

     Fabian GASTELLIER, Angélique Arnauld [24 cm; 505 p.; contient un choix de documents; index], Paris, Fayard, 1998.

     COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Angélique Arnauld», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_Arnauld, en ligne en 2008.

Sur la destinataire, Marie-Louise de Gonzague, reine de Pologne

     COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Marie Louise de Mantoue», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Louise_de_Mantoue, en ligne en 2008.



Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Sources: l’édition de 1742 mise en ligne par Google.
  
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