Marie Angélique Arnauld, abbesse de
Port-Royal
Sur des Religieuses
fuyant le siège d’Étampes
quatre lettres, fin mai 1652
Voici un épisode inédit à ma connaissance du siège
d’Étampes de 1652, où l’on voit trente-sept fugitives échouer
à Port-Royal, le 25 mai à 20 h 25. Il nous faut dire ici juste
un mot, d’une part du couvent qui les accueillit alors, et d’autre part
des circonstances qui amenèrent ces religieuses étampoises
à fuir leur couvent.
1. Le couvent de Port-Royal, dans l’actuelle
commune de Magny-les-Hameaux (Yvelines), est surtout connu comme un des centres
les plus importants du jansénisme. Ce fut l’un des symboles de la contestation
politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux
réformes ecclésiastiques qui suivirent le concile de Trente.
Les persécutions ouvertes cependant
ne commencèrent que deux ans après notre affaire, en 1654.
Avant cela le prestige de Port-Royal était si
grand dans certains milieux qu’on y faisait des retraites spirituelles,
et que certains personnages en vue quittèrent même le monde
pour s’y faire ermites, à l’imitation des pères du désert
égyptien, dont on rééditait les vies et les maximes.
Parmi eux, et des moindres, se trouvaient trois frères
Le Maistre, Antoine (1608-1658) et Simon, suivis
depuis peu par Louis-Isaac (1613-1684), dit Le Maistre de Sacy, futur auteur
d’une célèbre traduction de la Bible. Ils étaient fils
d’Isaac Le Maistre et de Catherine Arnauld, elle-même fille aînée
de l’avocat Antoine Arnauld, et donc sœur de l’abbesse de Port-Royal, Jacqueline-Marie
Arnauld, en religion mère Marie-Angélique de Sainte-Madeleine,
qui était leur tante. C’est à Antoine Le Maistre que l’abbesse
envoie trois de nos lettres.
En 1652, le couvent de Port-Royal fut épargné
par les troubles de la Fronde, qui notamment ravagèrent toute l’Île-de-France.
Le couvent était alors en reconstruction, parce que les premières
habitations, mal conçues dans un terrain humide, avait été
endeuillées par une assez forte mortalité, de sorte qu’une
partie des religieuses séjournaient pendant les travaux à Port-Royal
de Paris.
Au milieu de ces troubles, le duc de Luynes faisait
son affaire personnelle d’assurer sa protection du couvent. Il le faisait
garder et y dressa même des fortifications. Les ermites en furent armés.
Nombre de religieuses fuyant au hasard la barbarie des soudards qui n’épargnaient
rien ni personne, y cherchèrent alors refuge. Pour son abbesse, c’était
accessoirement l’occasion de se faire mieux connaître, et de détromper
une opinion publique parfois défavorable. On soupçonnait
en effet chez ces religieuses ce qu’on appellerait aujourd’hui une dérive
sectaire, et un ascétisme exagéré.
Contre la règle et vu la rigueur des temps,
l’abbesse reçut ces fugitives dans l’enceinte de son couvent, où
naguère, épisode célèbre, elle avait même
refusé de recevoir ses parents. Elle s’en ouvre à l’évêque
de Paris, pour s’excuser de cette infraction à la règle, que
coniquement parlant, il était seul fondé à autoriser.
2. Le siège
d’Étampes
La ville a été prise par l’armée
des rebelles le 23 avril 1652 vers 22 heures. Vers la fin de mai le roi
gagna Melun dans le dessein de commander depuis là le siège
d’Étampes. L’armée des frondeurs se prépara alors au
siège en édifiant à la hâte des palissades et
des fausses braies, des barricades et des demi-lunes, rasant les maisons
trop proches des murs, et jusqu’aux murs du cimetière, où
l’on détruisit alors la chapelle de Saint-Jacques de Bézegond.
Le comte de Tavannes fit alors même mettre le feu dans les faubourgs
pour dégager la place.
C’est apparemment le samedi 25 mai au matin que les
religieuses de la Congrégation, dont le monastère était
au carrefour des Religieuses, au nombre de vingt-cinq, et accompagnées
de douze de leurs jeunes pensionnaires, fuirent la ville. C’était le
parti le plus raisonnable après les horreurs qui avaient déjà
eu lieu ici et là en France pendant ces troubles, où le sac
et le viol étaient monnaie courante.
De fait dès le lendemain, dimanche 26, on apprit
que l’armée royale était à Étréchy. Tavannes
fit incendier à nouveau les faubourg. Le 27 au matin, le vicomte
de Turenne fit ouvrir une tranchée en contre-haut de la ville depuis
l’actuelle avenue de Paris jusqu’à l’actuelle rue Saint-Jean. Le mardi 28 il fit
mettre une batterie au niveau de l’église Saint-Gilles. Le 29, le
roi est au camp. A partir du 1er juin, selon Fleureau, Turenne cantonne ses
troupes dans le faubourg Saint-Martin, ce qui mettait le site du couvent
des religieuses de la Congrégation en plein dans la ligne de front.
A ce que nous apprend l’abbesse de Port-Royal, c’est
le comte de Nemours, l’un des généraux rebelles, qui fit conduire avec un garde les relgieuses à travers ses
troupes. Après 45 km d’errance, elle arrivèrent au soir, apparemment
par hasard, devant les portes du couvent des religieuses de Port-Royal,
qui étaient alors à l’office de complies. Le lendemain elles furent prises en charge par leurs familles.
Bernard Gineste, novembre
2008
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L’abbesse de Port-Royal
Antoine Le Maistre (1608-1658)
neveu de l’abbesse.
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Marie Angélique Arnauld, abbesse de
Port-Royal
Sur des Religieuses
fuyant le siège d’Étampes
lettres de la fin mai 1652
Lettre CCCCXXXV.
A M. le Maître.
Elle lui parle d’un defaut qu’elle pretendoit avoir, & des Religieuses
étrangeres qui venoient à Port-Royal à cause de la guerre.
23. Mai.
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Vous vous plaignez,
mon cher Frere*, de ce que je ne vous ai repondu
que par un petit billet à une grande Lettre; & je me plains souvent
à Dieu de ce qu’il ne me fait pas la grace de retenir ma plume &
ma langue, pour ne dire que les choses necessaires, étant dans un
continuel scrupule des superfluités que je fais de paroles & d’écriture.
J’ai tiré le don de sagesse en cette Fête; je vous supplie
très humblement de prier Dieu qu’il me la donne par sa très
sainte misericorde, afin qu’elle me conduise en toutes choses, & que
la [p.119]
charité que vous avez pour moi vous fasse desirer que je me corrige
de la principale imperfection des Filles, & sur-tout de moi qui suis
très grande parleuse. Cela me fait souvent rougir de honte, quand
je fais reflexion sur la vanité, & l’inconsideration de mes paroles;
& cependant je ne m’en corrige point. Je vous supplie encore une fois,
& par vous, s’il vous plaît, mon très cher neveu de Saci,
de demander à Dieu la correction de cette grande imperfection, qui
m’affaiblit beaucoup l’ame & encore le corps.
|
*
Frère est à entendre ici au sens spirituel,
Antoine Le Maistre n’était du point de vue séculier que son
neveu, fils de sa sœur aînée.
|
Dieu
veut bien que je vous dise pour vous rejouir en lui, que nous eumes ceans
le jour de la Pentecôte des Religieuses de douze Monasteres, en comptant
celles que nous avions deja. Nous étions cent à table, qui
est tout ce qui peut tenir au Refectoire, & tout fut servi en un instant
sans le moindre bruit. Nous en aurons encore davantage Dimanche. Madame l’Abbesse
du Pont y sera*. On donnera l’habit à
Mademoiselle Paschal** & à
une autre, Dieu aidant. Ce grand monde surcharge nos Sœurs les Officieres,
mais elles le portent avec une grande douceur; & Dieu ordonne tout cela
pour detromper ces pauvres Religieuses qui sont toutes étonnées
de trouver ceans des Images, des benîtiers, d’entendre dire des Litanies,
de voir tout le monde communier, & de nous voir gaies & dans la liberté
des enfans de Dieu, elles qui nous croyoient dans d’étranges erreurs
& comme des sauvages & des hebetées.
|
*
Anne Marie de Chevreuse (1624-1652), abbesse de Pont-aux-Dames, fille de
Claude, duc de Chevreuse et prince de Joinville et de Marie de Rohan Guémené.
** Il s’agit de Jacqueline Pascal (1625-1661), sœur
de Blaise Pascal (1623-1662), qui lui-même ne connaîtra sa conversion
mystique qu’en 1654
|
Nous craignions de mourir de faim ici, & nous ne nous appercevons pas
qu’on aie [p.120] peine a avoir tout ce qu’il faut: tout y va à l’ordinaire,
& il semble que ce soit mieux que ci-devant, parce qu’on s’attend à
moins. Toutes les Filles nouvelles venues, & celles qui vont & viennent,
sont toutes étonnées. Il faut ruminer tout cela dans son cœur*, car ce sont
vraiment des effets de la bonté de Dieu, mais il n’en faut point ou
très peu parler, quoique votre zele vous puisse faire penser: moins
nous en parlerons, plus il sera utile à la verité.
|
*
Allusion au comportement de la Vierge dans l’Évangile de Luc
(II, 19, 52)
|
Je vous
supplie, mon cher Frere, ne renversez plus l’ordre que Dieu a établi,
en mettant les servantes de Dieu devant les serviteurs; & en élevant
trop les vierges, prenez garde à ne leur pas donner occasion de devenir
folles. Le vent de la vanité éteint les lampes, aussi bien
que le defaut d’huile**. Je suis,
&c.
|
** Allusion à la parabole évangélique
des vierges sages et des vierges folles qui attendant l’époux: seules
les sages songent à se munir d’huile pour alimenter leurs lampes
(Matthieu XXV, 1-13).
|
LETTRE CCCCXXXVL.
Au même.
Au sujet d’un Couvent entier de Religieuses qui vint à Port-Royal.
26. Mai.
|
|
Je ne vous puis dire qu’un mot. Nous eumes hier au soir à huit heures
vingt-cinq Religieuses & douze Pensionnaires de la Congregation de
Notre Dame d’Etampes, qui fuyoient de peur du siege*. Un Garde
de M. [de] Nemours** les conduisit heureusement, ayant passé
par le milieu de l’armée. Ces pauvres Filles avoient fait quatorze
lieues***, n’avoient point mangé
du jour, & ne savoient où loger. Nous etions fort empêchées
pour les loger & les refectionner, n’ayant point de lits; mais en très
peu de tems, nos Sœurs les ayant vu au sortir de Complies apporterent toutes,
[p.120] l’une son oreiller, l’autre sa couverture, son matelas, sa paillasse,
en sorte que toutes eurent de quoi se coucher. La cuisine fut aussi-tôt
faite, & par une providence de Dieu il étoit resté beaucoup
d’œufs à dîner & on en fit des omelettes, en sorte qu’elles
souperent très bien, graces à Dieu. Ces alarmes sont aussi
agreables, que celles des cavaliers sont terribles.
Nous esperions d’avoir
l’honneur de voir Madame l’Abbesse du Pont à la ceremonie & au
sermon, mais sa sagesse la retenue [sic], parce qu’étant renfermée
elle a refusé à quelques-unes de ses Religieuses d’aller voir
leurs parents malades, & pour cela elle n’a pas voulu sortir. Nous continuons
à prier Dieu que ses saints Anges vous environnent, & que leurs
escadrons celestes vous defendent contre tous ceux qui vous voudroient nuire.
Demandez à Dieu pour nous, comme nous faisons pour vous, qu’il nous
donne son saint Esprit.
|
*
Apparemment au matin du samedi 25 mai 1652, à la nouvelle de l’approche
de l’armée royale, qui arriva de fait à Étréchy
le dimanche 26 (Fleureau, Antiquitez, p. 275).
** Charles Amédée de Savoie-Nemours
(1624-1652) commandait l’armée des princes avec le duc de Beaufort,
son beau-frère, mais par suite d’un désaccord ils se battirent
en duel, et Nemours fut tué à Paris le 30 juillet.
*** Soit environ 45,5
km (la lieue de Paris avant 1672 valait 3,248 km).
L’abbesse de Port-Royal |
LETTRE CCCCXXXVII.
A M.
de Gondi Archevêque de Paris. Elle lui parle de l’entrée qu’elle
avoit donné d’elle-même aux Religieuses d’Etampes, & lui
demande une permission generale.
28 Mai.
|
|
Monseigneur. J’ai cru être obligée de vous rendre compte de
ce qui nous arriva Samedi entre huit et neuf heures du soir, qui fut que
vingt-cinq Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame d’Etampes
s’étant retirées de leur Monastere par l’apprehension du siege,
pour venir en cette ville, conduites avec escorte d’un Trompette & d’un
Garde de M. de Nemours*, [p.122] arriverent ceans
comme à la premiere Maison du fauxbourg, ne sachant où se
retirer & demandant seulement le couvert pour une nuit. Cela fit une
si grande compassion à nos Sœurs & à nous, que croyant,
Monseigneur, que si vous eussiez été present, votre grande
bonté nous eut non seulement permis, mais, même commandé
de les recevoir, nous ne fîmes point de difficulté de le faire,
& nous nous crumes obligées de les loger cette nuit-là
seulement, leurs parens les étant venus querir dès le lendemain.
Je crois
Monseigneur, que je ne me suis pas trompée dans la pensée
que j’ai eue que vous le trouveriez bon. Neanmoins je crois devoir m’en
assurer; & je vous supplie très humblement, Monseigneur, de me
permettre en une rencontre pareille qui pourra peut-être encore arriver
en ce miserable tems, de rendre la même assistance à d’autres
qui seroient dans le même besoin. Et, si ce n’est point abuser de votre
bonté, je vous supplie encore très humblement, Monseigneur,
de nous permettre de donner l’entrée aux Religieuses que nous reconnoîtrons
le desirer par un vrai mouvement de pieté, pour se separer du monde
& faire quelque retraite. J’espere, Monseigneur, que Dieu aidant, je
n’abuserai point de cette grace, si vous daignez avoir la bonté de
me l’accorder, & qu’en toutes choses je suivrai vos intentions avec
tout le respect & la parfaite soumission que je vous dois, étant,
Monseigneur, votre très humble & très obéissante
fille & servante, &c. [p.123]
|
Jean-François de Gondi (1584-1654)
évêque puis premier archevêque de Paris
* Charles Amédée de Savoie-Nemours
(1624-1652) commandait l’armée des princes avec le duc de Beaufort,
son beau-frère, mais par suite d’un désaccord ils se battirent
en duel, et Nemours fut tué à Paris le 30 juillet.
|
LETTRE CCCCXXXVIII.
A M. le
Maître. Sur le Garde de Port-Royal des Champs, & les Religieuses
étrangeres.
Mai.
Nous sommes
bien obligées à Dieu de la très particuliere protection
qu’il lui plaît de prendre de nous. J’ai grande joie de ce que le Garde
que vous avez à cause des gens de guerre est si bien affectionné.
Je prie Dieu que la Maison lui serve pour son salut éternel, comme
il la sert pour le tems. Je vous recommande une Religieuse de Poissi sœur
de M. le Chevalier du Guet, laquelle est ici depuis quatre ou cinq jours
pour faire un renouvellement à M. Singlin, Elle a très bon esprit,
& pourra un jour servir à sa Maison. N’en parlez qu’à M.
de Saci, afin qu’il prie pour elle. Nous sommes assassinées de Religieuses:
il en est venu trois cens nous voir. Ma Sœur Angelique en tient registre.
Peu en ont profité, mais presque toutes ont été detrompées.
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Louis-Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
|
Toute critique, correction ou contribution sera
la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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BIBLIOGRAPHIE
PROVISOIRE
Édition
Mère MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE,
Lettres de la Révérende Mère Marie Angélique
de Sainte Magdeleine Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal,
Utrecht, Aux depens de la Compagnie, 1742-1744, tome 2 (1742), pp. 118-123.
Dont une mise en ligne par Google, http://books.google.fr/books?id=pQMGAAAAQAAJ&,
en ligne en 2008.
Bernard GINESTE,
«Marie Angélique Arnauld: Sur des religieuses fuyant le
siège d’Étampes (fin mai 1652)»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.
Éditions
de la correspondance de Marie-Angélique Arnauld
Jacqueline-Marie ARNAUD (dite Mère
MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE, 1591-1661), Extraits des
lettres de la mère Marie-Angélique Arnauld, divisés
en deux parties [2 tomes reliés en 1 volume in-12], Leyde, Willem
de Groot, 1734.
Mère MARIE-ANGÉLIQUE DE SAINTE-MADELEINE,
Lettres de la Révérende Mère Marie Angélique
de Sainte Magdeleine Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal
[3 volumes in-12; t.1 (1742): III+632 p.; t.2 (1742): 651 p. ; t.3: (1744):
I+546 p.; 1041 lettres; la préface du tome 3 annonce qu’on a renoncé
au tome 4 qui aurait été constitué seulement de lettres
non datées traitant de morale seulement], Utrecht, Aux depens de
la Compagnie, 1742, 1742 & 1744.
Dont une mise en ligne par Google (t.1: http://books.google.fr/books?id=cgMGAAAAQAAJ&;
t.2: http://books.google.fr/books?id=pQMGAAAAQAAJ&; t.
3: http://books.google.fr/books?id=wwMGAAAAQAAJ&),
en ligne en 2008.
Bernard GINESTE,
«Marie Angélique Arnauld: Deux lettres à la reine
de Pologne (misère de Paris et d’Étampes,
mai-juin 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.
1652 dans le Corpus Étampois
Bernard GINESTE,
«Marie Angélique Arnauld: Sur des religieuses fuyant le
siège d’Étampes (fin mai 1652)»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520525arnauld.html,
2008.
Bernard GINESTE,
«Marie Angélique Arnauld: Deux lettres à la reine
de Pologne (misère de Paris et d’Étampes,
mai-juin 1652)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-16520628arnauld.html, 2008.
Bernard
GINESTE [éd.], «Petrus
Baron: Stemparum Halosis (texte latin de 1654)»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-17-baron-halosis.html, janvier 2003.
Bernard
GINESTE [éd.], «Pierre
Baron: La Prise d’Étampes (édition
bilingue annotée de Pinson, 1869)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-17-baron-halosis-bilingue.html, janvier 2004.
Bernard GINESTE [éd.],
«Pierre Baron: La Prise
d’Étampes (traduction Pinson seule)», in
Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-17-baron1654prisedetampes.html, janvier 2004.
François
JOUSSET & Bernard GINESTE [éd.], «René
Hémard: La Guerre d’Estampes en 1652 (édition
1884 de Pinson)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-17-renehemard-guerre.html,
janvier 2003.
Bernard GINESTE [éd.],
«Basile Fleureau: Recit veritable de ce
qui s’est passé au siege de la Ville d’Estampes en l’année
1652 (édition de 1681)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b44.html, janvier
2003. 2e édition illustrée et annotée:
mai 2007.
André BELLON,
«Antoine Pecaudy», in Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/che-17-1652pecaudy-bellon.html,
2003.
Sur l’auteur, Jacqueline-Marie Arnaud, dite la mère Agélique,abbesse
de Port-Royal
Guillaume DALL (1847-1917), La mère
Angélique, abbesse de Port-Royal, d’après sa correspondance
[in-16; VIII+319 p.], Paris, Perrin, 1893.
M.-R. MONLAUR, Angélique Arnauld
[in-8°; VIII+406 p.; préface de Mgr de Cabrières], Paris,
Plon-Nourrit et Cie, 1901. 2e édition: 1902.
Jane PANNIER, Une grande chrétienne.
La Mère Angélique [in-16; 208 p.; portrait], Issy-les-Moulineaux,
“Je sers”, 1930.
Perle BUGNION-SECRETAN, La Mère
Angélique Arnauld (1591-1661) d’après ses écrits,
abbesse et réformatrice de Port-Royal [24 cm; 274 p & 16
p. de planches; bibliographie pp. 241-247], Paris, Cerf [«Histoire»],
1991.
Fabian GASTELLIER, Angélique Arnauld
[24 cm; 505 p.; contient un choix de documents; index], Paris, Fayard, 1998.
COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Angélique
Arnauld», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_Arnauld,
en ligne en 2008.
Sur
la destinataire, Marie-Louise de Gonzague, reine de Pologne
COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Marie Louise
de Mantoue», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Louise_de_Mantoue,
en ligne en 2008.
Toute critique, correction ou contribution sera
la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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