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De la Commanderie de saint Iacques de l’épée,
& du Couvent des Capucins. |
Dom Fleureau traite ici de la Commanderie
de Saint-Jacques-de-l’Épée, qui devint ultérieurement
le couvent des Capucins. Il a lui-même assisté à l’inauguration
de leur chapelle en 1616. Après la Révolution, on y éleva
les Abattoirs de la Ville d’Étampes.
La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer. |
SECONDE PARTIE, CHAPITRE XX.
De la Commanderie de saint Iacques de l’épée, & du Couvent des Capucins.
Plan du secteur concerné vers 1600 selon Léon Marquis (1881)
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NOTES
Jean Mariana... son Histoire d’Espagne. Jean Mariana (1536-1624), jésuite espagnol, est l’auteur d’une célèbre Histoire d’Espagne en latin, dont il publia d’abord vingt livres à Tolède en 1592, puis trente à Mayence en 1605. Une version espagnole de l’ensemble avait paru entretemps à Tolède dès 1601. Du vivant même de l’auteur on en fit plusieurs éditions, et ce succès de librairie continua longtemps, cette histoire ayant connu plusieurs continations et adaptations jusqu’au milieu du XIXe siècle. Fleureau use pour sa part soit de l’édition latine, ou moins probablement de sa version espagnole. Voyez notre bibliographie. Bull. de Rodriguez page 25. Ce que Fleureau appelle le Bullarium de Rodriguez, est une compilation de bulles papales en faveur des moines mendiants ou non, qui a été éditée en deux volumes in-folio à Salamanque, en 1605, par un franciscain portugais, Manoel Rodrígues; l’ouvrage a été réédité au moins à Venise en 1611 à Venise, à Lyon en 1613, et à Anvers en 1623. Azor. instit. Moral. I. part. lib. 13. cap. 3. Juan Azor (1535-1603), professeur de philosophie puis de théologie dogmatique et morale à Plaisance, Alcala puis Rome, publia en 1600, 1606 et 1611 les trois volumes d’un ouvrage de référence en théologie morale, les Institutions morales dans lesquelles il est brièvement traité de toutes les questions relatives à la conscience des bonnes et mauvaises actions. Voyez notre bibliographie. A l’imitation de Moïse. Allusion à un épisode raconté par le Livre de l’Exode, chapitre XVII, versets 8 à 13, où Moïse prie tandis que Josué combat. Arrest, l’an 1527... comme nous avons déja dit. Il a donné un extrait de cet arrêt au chapitre 37 de la 2e partie, pp.193-198, texte que nous accompagné dans notre édition en ligne d’une traduction française, Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b37.html#annexe2, 2001-2005. Avec un concours indicible de peuple... que j’ay veu. Fleureau, né en 1612 comme il semble d’après les recherches de Charles Forteau, n’avait pourtant que quatre ans en 1616. Ce passage a suscité une controverse chez les biographes de Fleureau, comme on le voit en ce passage de Forteau, tiré d’un article de 1908, mis en ligne par François Jousset sur son excellent site Stampae: «Il est vrai et M. Boulé le constate dans une notice publiée par le Bulletin de Corbeil et d’Etampes (“Dom Basile Fleureau, historien d’Etampes”, 1891. p. 136) que Basile Fleureau déclare dans son livre (p. 451), qu’en 1616, il assista à la dédicace de l’église des Capucins et qu’il y vit “un grand concours de peuple de toutes conditions”. M. Boulé en conclut qu’à cette époque il devait avoir l’âge de raison. Ceci ne nous paraît pas une preuve contre ce que nous avançons; un enfant de quatre ans pouvant parfaitement garder plus tard le souvenir d’un événement marquant qui l’aurait alors fortement impressionné.» Nous publierons ultérieurement tout ce qui a été écrit sur Fleureau. B.G.
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Éditions Réédition en fac-similé: Dom Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [23 cm sur 16; XIV+622+VIII p. (N.B: les pages 121-128 sont numérotées par erreur 127-134); réédition en fac-similé reliée], Marseille, Lafittes reprints, 1997. Réédition numérique en ligne (en cours depuis 2001): Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Les Antiquitez d’Estampes (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-fleureau.html, 2001-2005. Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: De la Commanderie de saint Iacques de l’épée, & du Couvent des Capucins (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-c20.html, 2006. L’Histoire d’Espagne de Mariana
Joannes MARIANA, Historia de Rebus Hispaniae. lib. 30 [2 volumes in-4°; «Histoire de l’Espagne» (en latin)], Moguntiae (Mayence), Wechelus, 1605. Autre édition [2 parties en 1 volume in-f°; «Histoire de l’Espagne» (en latin)], Moguntiae (Mayence), typis B. Lippii, 1605. Réédition: Francofurti, apud C. Marnium, 1606.
Le Bullarium
de Rodrigues
Emmanuel RODERICUS Lusitanus (le Père portugais Manoel RODRÍGUES, O.M.), Nova collectio et compilatio privilegiorum apostolicorum regularium, mendicantium et non mendicantium... edita a F. Emmanuele Roderico Lusitano [2 tomes en 1 volume in-f° (28 cm sur 21); 1284 p.; «Nouvelle collection et compilation de privilèges apostoliques (ou: bulles papales) des clercs réguliers, mendiants et non mendiants, éditée par le frère portugais Manoel Rodrígue»], Salmanticae (Salamanque), excudebat D. a Cusio, 1605. Rééditions: Venetiis (Venise), apud Societatem minimam, 1611. Lugduni (Lyon), sumptibus H. Cardon, 1613. Antuerpiae (Anvers), 1623. Les Institutions morales de Jean Azor
Joannis AZORIUS (Juan AZOR), Institutionum moralium, in quibus universae questiones ad conscientiam recte aut prave factorum pertinentes breviter tractantur, prima (secunda, tertia) pars, auctore Joanne Azorio [3 volumes in-f°; «Institutions morales dans lesquelles il est brièvement traité de toutes les questions relatives à la conscience des bonnes et mauvaises actions»], Romae 5rome), apud A. Zannettum, 1600, 1606 & 1611. Le tome 1 fut réédité en France dès 1602 (Parisiis, apud M. Sonnium, 1602), et le tome 2 dès 1607 (Lugduni, sumptibus H. Cardon, 1607; Lugduni, apud J. Pillehotte, 1610), et l’ensemble des trois tomes dès 1613 (Lugduni, sumptibus H. Cardon, 1610-1613). L’histoire de cette publication et de ses différentes rééditions a été étudiée en passant par Maria Angeles ETAYO-PINOL, dans sa thèse qui a été mise en ligne par l’ENSSIB (École Nationale Supérieure des Sciences de l’information et des bibliothèques): L’édition espagnole à Lyon aux XVIème et XVIIème siècles, selon le fonds anciens de la bibliothèque municipale de Lyon - Part-Dieu [thèse soutenue en 1991 sous la direction de M. le Professeur Denis Crouzet], http://www.enssib.fr/bibliotheque/documents/theses/etayo-pinol/partie-I.pdf, en ligne en 2006, pp. 410-411.
Une source à explorer sur la commanderie
de Saint-Jacques de l’Épée
Antonius
Franciscus AGUADUS de Cordova [éd.], Bullarium equestris ordinis
S. Iacobi de Spatha per annorum seriem nonnullis donatianum et aliis interjectis
scripturis congestum, regii ordinum senatus jussu compilatum, simul ac
regio diplomate in lucem editum. Opus D. Antonii Francisci Aguado de Cordova,...
directione, D. Alfonsi Antonii Aleman et Rosales,... diligentia, et domni
Iosephi. Lopez Agurleta,... studio ac labore completum. Cui accessit Catalogus
summorum pontificum, ac bullarum seu indultorum quae ab eisdem emanarunt,
necnon rerum notabilium locupletissimus index [in-f°], Matriti
(Madrid), ex typographia Joannis de Ariztia, 1719.
Sur la Commanderie de Saint-Jacques de l’Épée d’Étampes Bernard GINESTE [éd.],
«Léon Guibourgé: La Commanderie Saint-Jacques-de-l’Épée (1957)», in
Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes310commanderie.html, 2004.
Sur les Capucins
d’Étampes
Dom Basile FLEUREAU, «De la Commanderie de saint Iacques de l’épée, & du Couvent des Capucins», in ID., Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [in-4°], Paris, J.-B. Coignard, 1683, pp. 445-447. Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: De la Commanderie de saint Iacques de l’épée, & du Couvent des Capucins (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-c20.html, 2006. Livre des archives des Capucins d’Étampes [registre manuscrit pour les années 1618-1788] & Livre des recettes et dépenses des Capucins d’Étampes [registres manuscrits pour les années 1710-1718 et 1788-1790], manuscrits conservés à Chamarande, aux Archives départementales de l’Essonne, sous les cotes 32H1 & 32H2. ANONYME (?), Procès-verbal de la visite faite par Mgr Louis-Henri de Gondrin, archevêque de Sens, de l’oratoire du couvent des Frères-Capucins de la ville d’Estampes (7 juillet 1672) [in-4°], Sens, L. Pressurot, 1672 [cité par MARQUIS 1881]. ANONYME [«FRÈRE N. de N.»], Lettre d’un savant et saint capucin à un provincial de son ordre, sur le zèle que ses Pères font paraître pour l’indépendance des évêques, à l’occasion de ce qui est arrivé dans leur monastère d’Estampes pendant la visite de Mgr l’archevêque de Sens, le 9 juillet 1672 [in-4°] sans indication de lieu, ni d’éditeur [cité par MARQUIS 1881]. Anne VIVAUX, «Le couvent des Capucins d’Étampes», in Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Étampes et du Hurepoix 22 [51ème année] (1945), pp. 22-39. Léon GUIBOURGÉ,
«Les Capucins», in ID., Étampes, ville royale [in-16 (20
cm); 253 p.; armoiries de la ville en couleurs sur la couverture; préface
d’Henri Lemoine], Étampes, chez l’auteur (imprimerie de la
Semeuse), 1957 [réédition en fac-similé: Péronnas,
Éditions de la Tour Gile, 1997], pp. 131-133.
Bernard GINESTE [éd.], «Léon Guibourgé: Les Capucins (1957)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes311capucins.html, 2004. Jacques GÉLIS,
«Religieux et religieuses à Étampes aux XVIIe et
XVIIIe siècles» (7 illustrations), in ID. [dir.], Église
et Société dans le Pays d’Étampes, Étampes,
Association Étampes-Histoire [«Les Cahiers d’Étampes-Histoire»
7], 2005 [ISSN 1291-7791; 10 € en 2005],
pp. 4-24, spécialement pp. 6-11 & 15-21.
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