Corpus Historique Étampois
 
Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller
Comptes de la paroisse Notre-Dame d’Étampes, 1513-1515
première édition intégrale, 2012
   
AME 178
 
     Voici un gros document  du début de la Renaissance, précieux pour l’histoire d’Étampes en particulier, et intéressant aussi l’histoire de l’art en général, dont n’avaient été édités jusqu’à présent qu’une analyse et des extraits. Il nous fait connaître entre autres la vie ordinaire de la paroisse Notre-Dame d’Étampes au début du XVIe siècle, et les divers chantiers qui étaient alors en cours dans cette église collégiale.
    
Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller
Compte de la paroisse Notre-Dame d’Étampes, 1513-1515
édition de Bernard Gineste, 2011

AME 178
Incipit des comptes de la paroisse Notre-Dame d’Étampes pour 1513-1515
Préface
 

PRÉFACE
TEXTE: 1) Recettes. 2) Dépenses. ICONOGRAPHIE: 1) initiales ornées.
2) restes in situ. 3) clocher de plomb.
LES GENS: 1) par statuts. 2) par prénoms. 3) par patronymes.
REALIA ANALYSE de Legrand
BIBLIOGRAPHIE

Inititiale de la page 37

1. Description du registre

     Les archives municipales de la ville d’Étampes conservent, entre autres trésors, un petit registre contenant les comptes de la paroisse Notre-Dame d’Étampes pour la période allant du 1 juin 1513 au 11 juin 1515.

     Il est constitué matériellement de trois cahiers de papier de 28 cm sur 19 cousus à une couverture de parchemin épais à rabas. Ces trois cahiers sont constitués de 34 feuilles de papier pliées en deux, le premier et le troisième de 11 feuilles et donc de 44 pages, le second de 12 feuilles soit de 48 pages.

     Chacne de ces feuilles de papier porte le même filigrane constitué d’une roue dentée à six rais et six dents, accompagnée de trois fleurs accostées des initiales GG. C’est le type qu’on appelle la roue du supplice, par allusion au martyre de Sainte Catherine, l’une des principales saintes patronnes des meuniers (1). Il est difficile de préciser son origine: il a sûrement été diffusé à partir de la Champagne. Ce n’est pas en tout cas un papier de fabrication locale.

     Tous les folios ont été soigneusement préparés: on a tracé au crayon sur chaque page un tableau de 24 cases permettant de remplir chacune de 23 lignes, la ligne supérieure débordant sur les deux marges pour y porter des titres courants éventuels. En fait seules 123 des 136 pages ainsi préparées ont été utilisées. L’écriture en est belle et soignée, ce qui indique que nous sommes en présence non pas de la minute mais de la grosse, qui a probablement été rédigée par le chanoine Jean Reigner, dont la signature finale paraît de la même main que le corps du texte.

     Le texte en a été agrémenté de vingt-sept initiales ornées. Six d’entre elles sont simplement de grosses majuscules enjolivées sans figurations spéciales. Six sont ornées à gauche d’un visage de profil, croqué non sans habileté, et une septième de deux de ces visages, dont l’un a été dessiné tête bêche. Deux enfin de ces initiales ornées, au commencement de chaque des deux parties du compte, recettes puis dépenses, sont de véritables enluminures polychromes, représentant à chaque fois un dragon ailé accroché tant par la gueule que par la queue à un tronc ébranché, le premier pour former la lettre C de Compte, et le second pour former le D de Dépenses. Le nombre de ces initiales ornées va décroissant puisqu’on en trouve onze dans le premier cahier et quatre dans le deuxième, le troisième cahier en étant totalement dépourvu.
Filigrane troyen du papier utilisé

     (1) Le Dictionnaire des filigranes de référence de Charles-Moïse Briquet en connaît cinq variantes (n°13494 à 13498). Notre papier en présente une sixième qui se rapproche surtout, pour la forme des fleurs et et des lettres, du type catalogué par Briquet sous le n°13495, qui est le plus courant, en usage précisément de 1506 à 1534, largement diffusé, notamment à Chartres en 1524, mais aussi du pays lyonnais à la Bretagne, et du Berry à la Normandie
     La langue de ce compte est correcte et son orthographe généralement régulière (2). On n’y relève que quelques fautes d’étourderie, usuelles dans les grosses où le rédacteur s’attache avant tout à la clarté de l’écriture et de la présentation au point parfois de relâcher son attention sur les autres matières. Il n’est sur 123 pages qu’un ou deux mots dont la lecture soit réellement problématique.

     Ce registre a été rédigé pour mettre au net les comptes de la paroisse depuis le 11 juin 1513 jusqu’au 11 juin 1515. Ces comptes ont été présentés le 12 juin 1515 au chantre et au chapitre. Ils y ont donné leur approbation, signifiée en latin et rédigée par la même main que le reste de l’ouvrage. Clairement on a fait usage d’un document préliminaire qui n’a pas été conservé mais dont on fait état à plusieurs reprises et auquel on renvoie pour le menu de certains comptes, à savoir le papier journal des proviseurs de la paroisse. Les calculs sont faits avec soin, et des sommes partielles portées régulièrement en petites caractères en bas de page.

     La première partie, intitulée Recepte (pp.1-50), se subdivise en douze sections clairement identifiées, de longueur assez variable: [§ I.1.] Recepte des arrerages du temps passé [§ I.2.] Cens deubs le jour saint Remy [§ I.3] Autre cens receuz en la ditte esglise le jour monsieur sainct Denis [§ I.4.] Autre recepte des vantes intervenuz à cause des dittes censives [§ I.5] Autre recepte des rentes declairées ès articles qui ensuivent [§ I.6.] Autre rentes non receuz parce que que les detenteurs des lieux dient et maintiennent n’en debvoir riens, lesquelx sont declairés cy après [§ I.7] Autre recepte des distribucions gangnés en cueur durant le dit temps [§ I.8.] Autre recepte des oblacions faictes en argent pandent le dit temps, tant des revenus des reliques, du luminaire Nostre Dame, du proffit de la vente de la bougée, de l’ouverture du grant tronc, ensemble des revenus des jours du Vendredi Saint, Pasques, lundi et mardi ensuivant [§ I.9.] Autre recepte à cause des batons des confraries de la ditte esglise [§ I.10.] Autre recepte à cause des diz batons et confraries, pour l’année finissent mil cinq cent et quinze [§ I.11.] Autre recepte pour vente de cyre, que autres revenus declarez cy après durant les dittes deux années [§ I.12.] Autre recepte des dons et laiz faiz et donnés par testament de derniere voulenté à ceste dite fabrice durant les dictes deux années.

     La première partie, intitulée Recepte (pp.51-123), se subdivise en seulement trois sections également clairement identifiées et de longueur non moins variable: [§ II.1.] Despence ordinaire de ce present compte faicte par les ditz proviseurs sur le revenu de la dite recepte [§ II.2.] Autre despence ordinaire, tant pour la fundacion de plusieurs messes à cause des rentes donnés à ceste dite fabrice que pour les gaiges des officiers [§ II.3.] Autre despence extraordinaire et muable.

     Enfin vient l’approbation du compte, portée comme on l’a dit en latin (p.123), et signée de quatre membres du chapitre, dont le rédacteur du registre lui-même.
     (2) Contrairement à l’appréciation qu’en a faite Maxime Legrand en 1907, par simple manque d’expérience semble-t-il.


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2. Histoire du document

     Après sa première utilisation, ce registre a fait l’objet de diverses annotations qui permettent de retracer en partie son histoire ultérieure jusqu’à nos jours. On peut se demander tout d’abord par qui il a été conservé. Il semble qu’originellement toutes les archives de l’église étaient entre les mains du chapitre, y compris les documents qui intéressaient plus particulièrement la communauté du clergé de l’église, et ceux qui avaient rapport avec la paroisse proprement dite. Ce qui semble le confirmer, c’est qu’il porte les traces d’une utilisation en temps que preuve, lors d’un ou plusieurs procès opposant le chapitre à la dite paroisse.

     On y relève dans ce sens deux séries distinctes d’annotations marginales anciennes. Un premier annotateur, dont la main est clairement reconnaissable tout du long, y a relevé plusieurs passages, marqués parfois par des accolades au crayon rouge, prouvant à ses yeux que certaines charges étaient à la charge de la paroisse et non pas du chapitre. Un deuxième annotateur, beaucoup plus méthodique, a commencé par coter ce registre comme la preuve n°33 de son dossier. On remarquera qu’il critique au passage une note marginale du premier annotateur, moins soigneux (n°120). Il relève avec soin tout ce qui lui paraît établir des droits du chapitre. Par exemple, il note au paragraphe que nous avons numéroté sous le n°38: 1e preuve que la fabrique n’a jamais eüst part que dans la bourse de communauté du chapitre. Il annote tous les paragraphes suivant jusqu’au n°45 comme autant de preuves: 2e, 3e, etc. Il annote ainsi le n°53: Ouverture des troncs en presence des chanoines. Etc.

      Ce procès semble avoir pris place au milieu du XVIIe siècle et s’être terminé en 1668 par un arrêt du Parlement de Paris. Notre infatigable ami Frédéric Gatineau (3) en a trouvé trace aux Archives départementales de l’Essonne sous la cote G 657: Extrait des registres de parlement entre les curés marguilliers et habitants de la paroisse de l’église Notre Dame d’Étampes demandeurs aux fin des requestes par eux présentés tendant a ce qu’ils soient reçu opposant a l’exécution de l’arrêt de 1667, etc. Cette datation s’accorde avec le style de l’écriture de nos annotateurs.

     Notons de plus qu’à une date difficile à déterminer, le registre a été paginé en chiffres arabes, mais de manière fautive après la page 27, ce numéro de page ayant été porté deux fois par mégarde, et ce jusqu’à la page réelle 124, paginée 123, les pages vierges 125 à 134 n’ayant pas été quant à elles paginées.

     Qu’est devenu ensuite ce registre? Il réapparaît vers 1855 en possession de l’érudit étampois Eugène Dramard. On ne sait comment il se l’est procuré. Deux possibilités se présentent. La première est que ce registre soit retourné aux Archives de Notre-Dame. Lors de la révolution, tout le fonds d’archive de la collégiale a été confisqué et paraît d’abord avoir séjourné aux Archives départementales de Seine-et-Oise, à Versailles. Mais lors de la Restauration, le clergé local a demandé et obtenu qu’il lui soit restitué, ce qui a été une catastrophe archivistique. En effet, lors de la nouvelle confiscation qui eut lieu en 1905, pratiquement tout ce fonds, qui n’avait plus aucun intérêt pratique pour ses détenteurs, avait été détruit, égaré ou dispersé. Il est possible que notre registre soit arrivé de cette manière entre les mains éclairées d’Eugène Dramard. Une deuxième possibilité n’est pas à négliger: il a pu être conservé par un notaire qui avait en charge les intérêts de la paroisse et rester dans son étude pendant près d’un siècle. En effet Eugène Dramard, lui-même magistrat, était en effet le fils d’un notaire fixé à Étampes, Hêtre Dramard, qui y avait fait suffisamment fortune pour s’y rendre propriétaire de deux moulins, ceux de Coquerive et de la Fosse-Gombier. Il avait donc également trouver ce registre dans quelque ancien dossier de l’étude paternelle.

     Quoi qu’il en soit, Eugène Dramard se mit en peine de repaginer et de parapher l’ensemble du document le 27 novembre 1855. Bizarrement il qualifie chaque folio de rôle. Pour finir, il le conserva dans une collection de notes qui furent remises, après son départ de la ville d’Étampes, aux Archives de la ville, où les trouva Maxime Legrand au début du siècle suivant.

     (3) Dans sa précieuse base de données inédite, Exonna sancta.
3. Analyse de Maxime Legrand

     En 1902, Maxime Legrand a déjà signalé ce document (4), dont il a ensuite donné une analyse approfondie accompagnée de larges extraits, publiée en 1907 dans les Annales de la Société historique du Gâtinais. Nous en donnons le texte en Annexe à notre propre édition intégrale, tout d’abord pour rendre un sincère hommage au travail pionnier de notre prédécesseur, dont bien des remarques gardent leur intérêt.

     (4) Dans la deuxième édition du premier tome de sa monumentale Étampes pittoresque. La première édition de 1897 ne connaissait pas encore ce document.
     Cette analyse a ensuite été utilisée et citée par plusieurs auteurs dont au moins Louis-Eugène Lefèvre en 1912 et 1913, Eugène Lefèvre-Pontalis en 1924, Marie-Pasquine Subes en 1999 et Élise Bailleul en 2010. Elle n’a pas attiré en revanche semble-t-il l’attention des auteurs du tome II du Pays d’Étampes. Tout le monde s’est contenté jusqu’à présent de l’analyse et des extraits qu’a donnés de ces Comptes Legrand en 1907, comptes que Julia Fritsch qualifie en 1999 de bien connus (5).
     (5) Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix, Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, note 864, p. 291.
4. Intérêt et particularités de cette édition en ligne

     Cependant, leur présente édition intégrale donnera encore du grain à moudre, c’est-à-dire de nouveaux élements, et des données plus assurées, nous l’espérons à de nombreux chercheurs dans différents domaines: en histoire locale, en histoire de l’art, en histoire des institutions, en histoire des mentalités et en histoire des familles.

     Pour l’instant, nous ne l’accompagnons pas d’une synthèse, qui serait encore prématurée, tant de données de ce document restant encore recouper avec celles d’autres sources, et à éclairer de commentaires autorisés, notamment en histoire de l’art.


      En revanche nous avons doté le texte établi par nos soins d’une numérotation qui permettra plus commodément aux chercheurs de l’utiliser et de le citer (6). Il est en effet assez long et comprend deux parties, l’une consacrée aux Recettes, de 89 articles, et l’autre aux Dépenses, de 169 articles.

     Nous l’avons aussi enrichi de notes marginales, soit critiques ou explicatives. Il va sans dire que ces notes sont susceptibles d’être corrigées ou augmentées en fonctions des remarques qu’on voudra bien nous adresser.

     (6) Pour citer en ligne un paragraphe de ce texte il suffit d’ajouter à l’adresse de la page le dièse (#) suivi du numéro du paragraphe:
     http/www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515#001 pour le § 1.
     http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515#254 pour le § 254.
     Viennent ensuite plusieurs Annexes que nous avons conçues comme des outils de travail.

     1° C’est d’abord la reproduction des initiales ornées les plus intéressantes de ce manuscrit. On y remarquera notamment deux dragons figurant les lettres C de Comptes et D de dépenses, dont s’est inspiré l’artiste contemporain Gaëtan Ader pour réaliser le logo de notre association le Corpus Étampois.

     2° Vienne ensuite quelques photographies de ce qui reste dans l’église Notre-Dame des chantiers alors en cours: la statue du Dieu du Tombeau, seul vestige des trois groupes qui ornait jadis la chapelle du Sépulcre, actuelle sacristie; la fresque de l’Ecce Homme ornant la porte de cette sacristie, dont notre document nous révèle qu’elle est due à un certain Henri Divrequins; l’ossuaire aujourd’hui vidé, qui se trouvait sous la dite chapelle du Sépulcre. On y a joint la photographie d’un croquis le l’église Notre-Dame où figure le clocher de plomb alors en réfection, qui a été fondu lors de la Révolution.

     3° Nous donnons ensuite trois listes des personnes et institutions mentionnées par ces comptes. On y trouvera premièrement un classement par ordre intitutionnel (membres de l’église Notre-Dame d’Étampes, membres d’autres communautés ecclésiastiques, membres de la société civile, gens de métier). Deuxièmement un classement par ordre alphabétique des prénoms, selon l’usage du temps (et pour ceux dont le prénom est inconnus, par patronymes puis pas statut familial:
Enfants, fille, fils, femme, veuve, héritiers ou ayant cause). Troisièmemement, un classement par ordre alphabétique des patronymes plus conforme à l’usage contemporain.

     3° Nous donnons encore après cela un index des matières et notions, que nous avons essayer de rendre quasiment exhaustif et qui pourra servir autant à explorer le texte qu’à cerner le sens exact de certains termes récurrents.
     Ainsi par exemple, en étudiant toutes les occurences du mot image (ymaige), on est obligé de constater qu’il est alors masculin, et signifie uniquement “statue”.
     Pareillement, le mot histoire (ystoire) signifie toujours
peinture.
     De même il faut se demander à chaque fois s’il faut lire réparer, ou reparer.
     Etc.

     4° Enfin, nous rééditons ici lanalyse de ce document donnée par Maxime Legrand en 1907.
C’est aussi l’occasion d’y signaler quelques erreurs, à l’intention des historiens de l’art et d’Étampes, pour éviter qu’elles ne soient indéfiniment reproduites, comme il n’arrive que trop souvent. Legrand ne disposait pas des nombreux outils de travail qui sont maintenant à la disposition de tous les chercheurs (6). Les sages, et aussi ceux qui travaillent, savent que le seul moyen de ne pas commettre d’erreurs est de ne rien faire. On trouvera sans nul doute aussi quelques erreurs encore dans mon propre travail: merci à toute personne qui pourrait nous adresser des remarques visant à l’améliorer, au bénéfice de tous.

Bernard Gineste, 30 septembre 2012
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     (6) Bien qu’il n’édite que moins d’un tiers du texte en question, on peut relever cursivement une trentaine d’erreurs de lecture dans ses extraits, dont certaines sont assez fâcheuses. Ainsi, il ne reconnaît pas des mots comme ogives (augives, lu: anguiers), verrière (lu: verrie), couvrir (lu: voussoirs), la parpaye (le règlement final, lu: l’aparprye), communauté (lu: caisse), sans parler de plusieurs noms de personnes quelque peu écorchés. Une autre erreur l’entraîne à mal construire une phrase relative aux firmaments des verrières qui ne sont que leurs étais. Enfin il a fait croire à ses lecteurs qu’il a existé un peintre appelé Henri dit Requin, voir Henri Requin, alors que le texte mentionne plutôt un certain maistre Hanry Divrequins.



Comptes de la paroisse Notre-Dame pour 1513-1515

AME 178


[Titre]
     [p.1 de couverture]
     12 juillet 1515 — n°2 — Fabrique — Fabrique — [Autres inscriptions effacées, visible par transparence, peut-être sans rapport avec le contenu de ce cahier:] compte… — CC — Magloire
     [p.2 de couverture]
     [Ancienne annotation (1re main):] Repara(ti)on  de la chapelle du Sepulchre, page 68, 69, &c, jusqu’à la fin
     [p.1 (paginée 1 / 1er role)]
     [Ancienne cote (1re main):] Premier (paraphe)
     [Ancienne cote d’archive (2e main):] “Premiere feuille. Pr(euv)e trente trois (paraphe) / trois (paraphe)”]
     [Ancienne datation (en haut à gauche): “De 1513 au 12 juillet 1515”]
     (1) (a) (b) Compte de Jehan Guycha[r]t prebstre, chanoine de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes, Jehan Paris le jeune, drappier, Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs de la fabrice (c) d’icelle esglise, des receptes, tant des cens, rentes, dons, laiz (d), que autres revenus et esmolumens appartenens à la dite fabrice, et des mises sur ce faictes par les ditz proviseurs à cause du dit office pour deux années, commancent le jour monsieur sainct Barnabé apostre (e) l’an de grace mil cinq cens et treize et finissent au dit jour mil cinq cens et quatozre (f), et pour l’année commancent le dit jour sainct Barnabé au dit an mil cinq cens et quatozre et finissent le dit jour mil cinq cens et quinze, ad (g) ce commis par messieurs les chantre (h) et chanoines d’icelle esglise les ans et jours dessus diz.

     (2) Et premièrement. [p.2]
     (a) page 1 paginée: 1 / 1er role. — (b) Annotation ancienne (1re main): “Un chanoine et les deux marguilliers, pour 2 années, commancée à la saint Barnabé 1513 et finie en 1515.” — (c) La fabrique d’une église paroissiale est cette paroisse même en temps que personne morale representée par des administrateurs qualifiés proviseurs, tant clercs que laïcs, ces derniers étant les marguilliers. — (d) Legs. — (e) Le 11 juin. — (f) Le rédacteur de ce compte comme les Étampois de l’époque, a visiblement du mal à distinguer le son R du son Z, qui sont fréquemment interverti. On trouve par exemple sous sa plume, à côté de quatorze, quatozre, quatrorre et quatore. — (g) Ancienne graphie de à, spécialement conservée dans le tour ad ce. — (h) Cette dignité, la plus haute du chapitre depuis que le roi de France s’est réservé le titre d’abbé laïc de la collégiale Notre-Dame d’Étampes, est alors tenue par Noël Hue, cf. § 88.

I. Première partie: Recettes

     (3) [§ I.1.] Recepte des arrerages du temps passé.

     (4) (a) Les proviseurs dessus diz doivent par la redicion de leurs comptes precedant de l’an finissent le jour et feste monsieur sainct Barnabé apostre l’an mil cinq cens et treize la somme de vingt et six livres quattre solz neuf deniers parisis un denier tournois, parce qu’il avoint plus recepte que mise, comme appart (b) par la conclusion d’iceluy compte. Pour ce icy doivent — XXVI ££ IIII s IX d. p. I d. t.
     (a) Annotation ancienne (1re main): “Les proviseurs dessus dits doivent par la reddition de leur compte précédent de l’an finissant les jour et fete monsieur saint Barnabé.” — (b) Comme il appert.
     (5) De la vefve et heritiers feu Jehan Laslier en son vivant cousturier, pour les arreraiges qu’ilz debvoient à cause de trente solz parisis de rente par chacun an assis sur leur leur [sic] maison, court, jardin et appartenances, [p.3] (a) seant près la porte Sainct Pierre au Parré Nostre Dame du dit Estampes (b), tenant d’une part à Jehan du Bec à cause de sa femme (c) et d’autre part à la vefve et heritiers feu Jehan Moreau verrier, [aboutissant] d’un bout à la grant rue du Parré, et doibvent la dite vefve et heritiers pour les ditz arreraiges la somme de seize livres parisis comme plus à plain est declairé au dit compte precedent, de laquelle somme a esté receu la somme de huit livres douze solz parisis, et partant la dite vefve et heritiers doibvent anguores (d) pour les dits arreraiges la somme de sept livres huit solz parisis. Pour ce, icy receu — VIII £ XII s. p. (e) [p.4] (f)
     (a) Page paginée: paginée 3 / 2e rôle. — (b) Le Perray Notre-Dame est la section de l’actuelle rue de la République qui va de la Rivière d’Étampes jusqu’à la Juine. — (c) Cette expression signifie qu’il est le gendre du précédent tenancier. — (d) Encore. — (e) Somme partielle de bas de page, en petits caractères: “Somme: XXXIIII £ XVI s. IX d. p. I t.” — (f) Page paginée: 4.
     (6) [§ I.2.] Cens deubs le jour saint Remy (a).
     (a) Le 1er octobre.
     (7) (a) De Jehan Chandoux (b) et Robert Boudet, pour une tenue (c) de jardin appellé d’encienneté (d) Boutarvillier (e), qui fut maistre Jehan Durant et paravant maistre Jehan Cheron, assis sur la riviere de Challou (f), tenant d’une part au dit Jehan Chandoux et d’autre à Jehan Forest à cause de sa femme, aboutissant d’un bout sur le dit Chandoux et Forest et d’autre bout sur la dite riviere de Challou, et doibvent chacun an  seize deniers obole parisis de chef cens (g). Pour ce [raturé: icy XVI d. ob. p.] a esté receu pour les dites deux années la somme deux solz neuf deniers parisis. Pour ce icy — (h) — II s. IX d. [p.5] (i)
   
     (a) Annotation ancienne (1ère main): “Jean Chandoux et Robert Boudet.” — (b) Le patronyme de ce personnage lui vient de ce qu’un de ses ascendants venait de la ferme du même nom, aujourd’hui Champdoux. — (c) Tenue à cens. — (d) Aussi loin qu’on s’en souvienne. — (e) Boutervilliers, commune du canton. Un des tenanciers précédents de ce jardin, ou clui qui l’a donné à la paroisse, avec quelque lien avec cette localité. — (f) On voit clairement par le censier de 1500 que ce qui s’appelle alors la Rivière de Chalo, c’est le cours forcé de la Chalouette aujourd’hui appelé Rivière d’Étampes. — (g) Le cens est la redevance que l’on doit à celui de qui l’on tient un bien à fief. Mais comme on peut soi-même donner à fief un bien que l’on tient d’un autre, on distingue le chef cens, originel, du surcens qui peut s’y superposer. A chaque mutation de tenancier, soit héritage ou vente, sont dues des redevancessouvent plus lucratives que le cens lui-même: elles vont toujours au premier seigneur, détenteur du chef cens. — (h) En petits caractères: “Somme par soy.” — (i) Page 5 paginée: 5 / 3e rôle.
     (8) (a) [§ I.3] Autre cens receuz en la ditte esglise le jour monsieur sainct Denis (b) à cause de la censive (c) qui fut feu Nicolas le Bourgeoys et depuis Jehanne la Baudequine (d) et Pierre Richier; la moitié d’icelle delaissée à la dite fabrice par la ditte Jehanne la Baudequine à la charge que la dite fabrice sera tenue faire dire et payer chacun an ung gros anniversaire au cueur (e) de la dite esglise, de vingt solz parisis, cellebré le dernier jour du moys d’aoust; l’autre moytié de la dite censive aquise par Jehan Baudequin et messire Cancian Lesné du dit Pierre Richier ès noms et comme proviseurs de la dite fabrice, de laquelle a esté receu par le menu, durant les dites deux années, la somme de six livres dix huit solz quattre deniers parisis. Pour ce icy — (f) — VI £ XVIII s. IIII d. [p.6]
     (a) Annotation ancienne (1ère main): “Nicolas Lebourgeois, Jeanne la Baudequine et Pierre Richer.” — (b) Le 9 octobre. — (c) Les censives sont de petites seigneuries constituées parfois que quelques maisons et jardins seulement. — (d) Cette expression signifie qu’elle est veuve d’un certain Baudequin. — (e) Chœur, où se trouve l’autel principal de chaque église. — (f) En petits caractères: “Somme par soy.”
 
     (9) [§ I.4.] Autre recepte des vantes intervenuz à cause des dittes censives.

     (10) De Pierre Vedye, pour les ventes d’une piece de pré qu’il a aquis de Estienne Bonasse, assis près la Filliere (a), tenant d’une part à Gillet le Coup et d’autre aux ayans cause feu Peroton de Cabanins, aboutissant sur la vielle Filliere et d’autre sur Jehan Guy le jeune, bonnetier. Pour ce a esté receu la somme de — XXIIII s.
     (a) Le ruisseau de la Filière, qui passe pour avoir été l’ancien lit de la Chalouette avant son détournement vers le centre-ville au niveau des Portereaux, était alors un des bras du Juineteau, dont le cours désormais presque entièrement souterrain, a été bouleversé par le percement de la Nationale 20 vers 1962 (Gatineau, Étampes en lieux et place, 2003, p. 56). Plus loin la dénomination Vieille Filière indique que le cours de ces petits ruisseau a connu plus d’un remaniement.
     (11) De Anthoine Millet, pour [raturé: l’achat] les ventes d’un quartier de vigne qu’il a aquis de Collin Prieur, assise au chantier des Poullies (a), tenant d’une part à François Thierry et d’autre Cancian Allart, aboutissant d’un bout à Symon Blezeau et d’autre sur le chemin. Pour ce, receu la somme de sept solz quattre deniers parisis. Pour ce icy —  VII s. IIII d. (b) (c) [p.7] (d)
     (a) Un champtier de ce nom est cité en 1549 par le terrier de Valnay près du moulin Fouleret au quartier Saint-Martin (Gatineau, op. cit., p. 102). — (b) En petits caractères: “Somme: XXXI IIII d.” — (c) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XXXI IIII d.” — (d) Page 7 paginée: “4e rôle”.
     (12) [§ I.5] Autre recepte des rentes declairées ès articles qui ensuivent.

     (13) De maistre Guillaume Texier à cause de sa femme, maistre Guillaume Bolinem (a) comme tuteur et curateur des enfans feuz Harsin Hamelin, la vefve Lubin Vedye, la vefve Mahiet Guerin et Jehan Laurens dit des Buzains (b) comme ayant la garde de ces enfans, trente et deux solz parisis de rente assis sur leur maison, court, jardin et appartenances d’icelle, où enciennement souloint estre (c) les estuves (d), assis en la paroisse Sainct Bazille du dit Estampes, où pend de present pour enseigne le Porc Epy (e), tenant d’une part à la rue Plisson (f) et d’autre part à Robert Boudet, aboutissant d’un bout sur la rue par laquelle on va du dit lieu à la riviere de Challou et rue au Conte (g), et d’autre bout sur Jehan Guettard, boucher, à cause [p.8] (h) de sa femme, la ditte rente payable à deux termes, c’est assavoir Nativité sainct Jehan Baptiste (i) et Nativité Nostre Seigneur (j), par esgal porcion qui est pour les dites deux années la somme de troys livres quattre solz parisis. Pour ce icy— III £ IIII s.
     (a) Ou peut-être Bolinein. Nous avons mention en 1538 d’un Simon Bolynen sergent royal au bailliage d’Étampes (Audren 1538 éd. Gineste, 13v, 14r, 15v). — (b) Ce surnom vise sans doute à le distinguer d’un autre Jean Laurent, prévôt d’Étampes d’au moins 1480 à 1497, et mort en 1512, date à laquelle on mentionne ses enfants mineurs eux-mêmes sous tutelle (Archives municipales AA 1). — (c) Souloient être signifier simplement “était autrefois”, le verbe souloir (latin solere, cf. insolite), “avoir coutume”, utilisé surtout à l’imparfait, ne constituant qu’une sorte d’auxiliaire. — (d) Sauna et bain publics. — (e) Le porc-épic était l’emblême du roi Louis XII, dont la présence est attestée à Étampes en 1488, 1502, 1503, 1513 et 1514. L’auberge est encore citée en 1599 (AD91 5 Mi 11, selon Gatineau, op. cit., p. 100). — (f) On voit que cette rue, qui existe toujours, est beaucoup ancienne que le Nicolas Plisson lieutenant du bailliage au XVIIe siècle dont Léon Marquis pensait qu’elle tirait son nom. — (g) Cette rue, qui existe encore, est citée déjà en 1327 dans l’acte de séparation des paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile (vicus Comitis). — (h) Page 8 paginée: 8. — (i) Le 24 juin. — (j) Le 25 décembre.
     (14) De Oudinet Hatte (a), neuf solz parisis de rente assis sur sa maison, court, jardin et appartenances d’icelle, assire [sic (assise)] (b) en la parroisse Sainct Gille d’Estampes, qui fut feu Jehan Hatte son père et Jehan Rogier son oncle (c), et paravant à Parrin Dantelu, tenant d’une part à Pierre Homo et aux appartenances de l’hostel du Daulphin (d), et d’autre part à Macé Jubert, cordonnier, aboutissant d’un bout sur la rue pavée [raturé: e] tandant à la porte Sainct Martin (e) et d’autre aux murs de la ville, ung chemin entre deux, payable chacun an [p.9] (f) au jour et feste de Toussaintz (g). Pour ce a esté receu pour les dites deux années la somme de dix huit solz parisis. Pour ce icy — XVIII s. p.      (a) Sa stèle mortuaire est encore à l’église Saint-Gilles, la date de sa mort étant effacée: “Oudin Hatte, en son vivant marchant bourgeois d’Estampes”. — (b) Nouvel exemple remarquable de la confusion des sons R et Z dans le français parlé à Étampes vers 1515. — (c) Mentionnés tous deux parmi les habitants de la Franchise en novembre 1471 par le commissaire royal Martin de Bellefare (éd. Gineste §§ 25 et 71). — (d) Située au n°164 de la rue Saint-Jacques, supprimée seulement vers 1850. Cf. Léon Marquis, Les Rues d’Étampes, 1881, p. 113: “On voit toujours ses magnifiques caves sous des bâtiments et jusque sous le jardin”; Gatineau, op. cit., p. 46. — (e) Alors située au bout de la rue d’Enfer (bien avant le percement de la rue Neuve-Saint-Gilles). — (f) Page 9  9 / 5e rôle. — (g) Le 1er novembre.
     (15) De Macé Jubert, cordonnier, douze deniers parisis de rente assis sur sa maison, court, jardin et appartenances d’icelle assis en la dite parroisse Sainct Gille, qui fut Symon Lelong et paravant Jehan Rogier, tenant d’une part à Oudinet Hatte et d’autre à la vefve Denys Mahan, aboutissant d’un bout sur la dite rue pavée et d’autre bout au dit Hatte, payable chacun an au jour de Toussaintz. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de deux solz parisis. Pour ce icy — II s. p.

      (16) De Estienne de Montery (a), recepveur des aydes du roy nostre sire (b) au dit Estampes [p.10] (c), troys solz parisis de rente assis sur son jardin du Parré Nostre Dame d’Estampes qui fut feuz André Beaucouche et paravant Jehan le Templier, tenant d’une part à la vefve et hoirs feu Anthoine Picheton et d’autre à certaine riviere ou ruisseau faisant separation des heritaiges de Guillaume Paris et du dit jardin, aboutissant d’un bout sur la rue du dit Parré et d’autre aux [hoirs]  feu Anthoine Picheton, payable chacun an le jour sainct Remy. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de six solz parisis. Pour ce — VI s. p.
     (a) Receveur des tailles vers 1505, remplacé pendant quelque temps, avait recouvré cette fonction et fait uun prcès à ce successeur éphémère (Archives nationales Z.1a 33, folio 213v° et 214v°, cité par Dupieux, Institutions, p. 207). — (b) Les aides dues au roi sont des impôts indirects étendus à tout le royaume depuis 1362. — (c) Page 10 paginée 10.
     (17) De la vefve feu Macé Doulcet et Loys le Prebstre à cause de sa femme, douze solz parisis de rente assis sur leur maison, court, jardin, appentilz et autres appartenances d’icelle, assis au Parré Nostre Dame, tenant d’une part à la vefve et heritiers feu Pierre Michelet, ung ruisseau entre deux, et d’autre [p.11] (a) à Estienne Doulcet et ces [sic] enfans, aboutissant d’un bout sur la rue du Parré et d’autre bout sur  Ajon (b) Jouan, aussi ung ruisseau entre deux, payable chacun an à deux termes, c’est assavoir Nativité sainct Jean Baptiste et Nativité Nostre Seigneur par esgal porcion. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de vingt et quattre solz parisis. Pour ce — XXIIII s. p.
     (a) Page 11 paginée: 11 / 6e rôle. — (b) C’est probablement une forme altérée du vieux préniom Azon.
     (18) De Vincent Bellesme demourant à Champigny (a), huit solz parisis de rente assis sur deux pieces de terre cituées près Villemartin et la Chesne (b), l’une des dites pieces contenant ung arpent et demy de terre ou environ, tenant d’une part à la terre du curé de Champigny et d’autre part aux terres du sieur de Villemartin, aboutissant par le bout d’embas à la riviere et par le bout d’en haut au dit sieur de Villemartin, l’autre pièce contenant ung quartier ou environ [p.12] (c) assire [sic (assise)] au dit lieu, tenant d’une part au dit curé de Champigny et d’autre part aux ayans cause feuz Guillome de la Porte, aboutissant etc. [sic], payable chacun an le jour sainct Remy. Pour ce, pour les dites deux années, seize solz parisis. Pour ce — XVI s. p.
     (a) Aujourd’hui hameau de la commune de Morigny-Champigny. — (b) Ce sont deux fiefs situés dans la commune actuelle de Morigny-Champigny. — (c) Page 12 paginée: 12.
     (19) De Jehan de Lieuvin dit des Mailletz et Jehan Aillery, de Sainct Martin, au lieu de Ambroise Lepere et Robert Hemart, troys solz parisis de rente assis sur troys quartiers de pré ou environ seant sur la grant chaussée, que soulloit tenir Pierre Bernard, tenant d’une part aux hoirs ou ayans cause feuz Jehan Favereux et d’autre part aux hoirs feu Pernet Mercier, aboutissant d’un bout au pré de l’hospital Sainct Jehan (a) et d’autre bout au dit Robert Hemart, payable chacun an le jour sainct Remy, la dite rente rachetable de six livres tournoys que le dit Jehan de Lieuvin a payées aus diz proviseurs [p.13] aveques les arreraiges qui en estoint deubz, moyennant les lectres de transport faictes par mes dicts sieurs aus dit de Lieuvin sur le dit Aillery ou autres destenteurs de la dite piece de pré ou partie d’icelle, dattées du XXVe jour du moys de novembre l’an de grace mil cinq cens et quatorze, et partant ne conviendra plus tenir compte de la dite somme. Pour ce icy, pour la dite année escheue les jours sainct Remy derniers passez ès ans dessus dits, la somme de six livres tournois pour le sort principal de la dite rente qui est en somme toute cent seize solz parisis. Pour ce icy — CXVI s. p.
     (a) Ce pré avait été donné à cet établissement par le roi Philippe Ier dès 1085.
     (20) De Martin Bourdon, pratician en court laye (a) au dit Estampes, et Estienne Bruyant, marechal, soixante et quattre solz parisis de rente assis sur leurs maisons cituées en la parroisse Nostre Dame [p.14] (b) en la rue de la Cordonnerie qui fut feuz messire Sainxe Buisson prebstre, par luy delaissée à la dite fabrice, à la charge que icelle fabrice sera tenue payer vingt solz parisis à la communauté d’icelle esglise pour la fondacion par luy faicte d’une messe double cellebrée au cueur de la dite esglise chacun an le landemain de la feste aux Mors (c), ensemble douze solz parisis de cens payable chacun an à la dite communauté Nostre Dame, tenant d’une part la totalité d’icelles aux hoirs et ayans cause feuz Ambroise Serveau et d’autre part à certaine ruelle tandent de la dite rue au Ronneau (d), aboutissant d’un bout sur la dite vefve et heritiers du dit Serveau et à la vefve Colin Tubeuf et d’autre bout sur la dite rue de la Cordonnerie, payable chacun an à deux termes par esgal porcion aux jours sainct Remy et Pasques (e). Pour ce, pour les dites deux années, la somme de six livres huit solz parisis. Pour ce —VI £ VIII s. p. [p.15] (f)
     (a) On appelait ainsi tous ceux qui connaissaient la manière de procéder en justice séculière (laye: laïque), sans pour autant avoir de charge de procureur ni d’avocat ou de greffier. — (b) Page 14 paginée: 14. — (c) La fête aux Morts tombe le 2 novembre. — (d) Selon Legrand, p. 80, note 4, qui ne cite pas sa source, le Ronneau était celle des tourelles des murs d’Étampes à laquelle aboutissait l’actuelle rue du Ronneau. — (e) Le jour de Pâques était tombé le 19 avril 1514 et le 11 avril 1515. Pour Guichard, l’année 1513 a duré jusqu’au jusqu’au 19 avril 1514, l’année 1514 a duré du 20 avril 1514 au 11 avril 1515, et l’année 1515 n’a commencé que le 12 avril 1515. — (f) Page 15 paginée: 15 / 8e rôle.
     (21) De Pierre Hue, drappier, vingt solz parisis de rente assis sur les prés de Guiofosse (a) et de la rue des Preds qui furent feu Marion Riotte fille de feu Ferry Hue, par elle delaissez et ordonnez par laiz testamentaire à icelle fabrice pour la fondacion de quattre messes basses que la dite fabrice sera tenue faire dire et cellebrer chacun an en la dite esglise pour le salut de son ame ès jours et festes Nostre Dame, s’est [sic] assavoir Assumption, Nativité, Purification et Annonciacion (b), icelle somme payable chacun an au jour et feste sainct Remy. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de quarante solz parisis. Pour ce icy — XL s. p.
     (a) Il s’agit apparemment de Gérofosse, lieu-dit Giroufosse en 1781 (AD91  81H 5 d’après Gatineau, op. cit., p. 61). — (b) L’Assomption tombe le 15 août, la Nativité de la Vierge le 8 septembre, la Purification  le 2 février, l’Annonciation le 25 mars. Ces fêtes sont ici données dans l’ordre liturgique, l’année commençant alors après la Pâques (comme plus loin pour les fêtes des confréries, § 56); on précise ici quelles sont ces quatre fêtre car il en est en fait cinq (cf. § 43)
     (22) De Jehan Chandelier, espicier (a), dix solz parisis de rente assis sur sa maison où il demeure de present, qui fut feu Allès vefve de feu Symon Serveau, ladite somme delaissée par elle à ceste dite [p.16] (b) fabrice par laiz testamentaire, moyennant que la dite fabrice cera [sic] tenue payer cinq  solz parisis au curé chevecier de cest[e] esglise à cause de son anniversaire, dicte par le dit curé chacun an le quatriesme jour du moys de mars; la dite maison tenant d’une part aux hoirs Laurens le Marrilier à cause de sa femme fille de feu Jehan Brulé (c) et d’autre à la vefve feu Estienne Lesné, aboutissant d’un bout sur la rue de la Regreterie (d) près la Halle et d’autre bout sur les hoirs feu Jehan Regnier l’esné, payable chacun [an] le quattriesme jour du dit mys de mars. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de vingt solz parisis. Pour ce — XX s.
     (a) Un épicier est alors une sorte de droguiste.— (b) Page 16 paginée: 16. — (c) On notera au passage que cet ancien patronyme étampois est sans doute à l’origine de la dénomination de l’ancienne Porte Brûlée qui barrait la rue Saint-Martin au niveau de l’actuelle rue de la Porte-Brûlée (Gatineau, op. cit., p. 25) — (d) C’est la place Notre-Dame.
     (23) De Jehan de Livernete (a), boucher, soixante solz parisis de rente assis sur sa maison, court, jardin et appartenances d’icelle, assise au Carrefour Doré (b) en la parroisse Sainct Bazille du dit Estampes, [p.17] (c) qui fut Jehanne la Baudequine et depuis à Symon Guettart, la dite rente donnée à ceste dite fabrice par le dit feu Symon Guettart, à la charge de payer au curé chevecier de cest[e] esglise la somme de cinq solz parisis pour ung obiit (d) et vigilles à neuf leçons (e) que le dit curé chevecier est tenu dire et cellebrer chacun an le premier samedi du moys d’apvril; aussi que la dite fabrice sera tenue faire dire et cellebrer tous les premiers samedis de chacun moys, exepté le premier samedi du dit moys d’apvril que le dit curé chevecier est tenu dire à notte (f) ce dit jour seullement; les unzes autres sameditz devant ditz les dis proviseurs sont tenus faire dire et cellebrer unze messes basses qui est pour chacun jour de samedi une messe ditte à l’autel Nostre Dame à l’intencion de l’ame du dit feu Symon Guettart et sa feue femme; tenant icelle maison d’une part à maistre [p.18] (g) de Villette et d’autre à Jehan Asselin, aboutissant d’un bout à la rue pavée (h) et d’autre bout sur les hoirs ou ayans cause feu Jehan Richefemme, payable chacun an le jour de l’Annunciacion Nostre Dame en mars. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de six livres parisis. Pour ce — VI £ p.
     (a) Legrand lit par erreur de Linerote (p. 81). — (b) En face de l’actuel Hôtel-de-Ville rue Aristide Briand (Gatineau, op. cit., p. 27). — (c) Page 17 paginée: 17 / 9e role. — (d) Un obit est une messe qui se dit à chaque anniversaire de la mort d’un fidèle, dont le nom est porté dans un calendrier liturgique précédé de la mention: obiit, “Est mort (ce jour)…”. — (e) On appelle Vigiles des morts les matines et laudes de l’office des morts qu’on chante lors du service qu’on célèbre pour eux, et leçons des lectures de passages de l’Écriture dans un cadre liturgique. — (f) Une messe à note est célébrée en présence d’un chœur, le célébrant étant assisté de deux autres prêtres jouant les rôles du diacre et du sous-diacre, à la différence de la messe basse. — (g) Page 18 paginée: 18. — (h) Cette rue pavée est constituée par l’enfilade des actuelles rues de la Juiverie, Aristide-Briant, Saint-Antoine et Paul-Doumer, axe qualifié grant rue par le censier de 1500.
     (24) De Estienne Archambault, seize solz parisis de rente assis sur sa maison, court, jardin par derrière et autres appartenances [d’]icelle, assise en la rue qui tend à la porte Evezart en la parroisse Nostre Dame du dit Estampes (a), qui fut feu Jehan Archambault son pere, lequel chargea la dite maison de la dite rente et donna icelle rente à ceste dite fabrice, à la charge de faire dire et cellebrer chacun an une messe basse (b) de requiem (c) pour le salut de son ame à l’autel Nostre Dame le landemain de la Tiphanie (d) [p.19] septiesme jour de janvier, icelle maison tenant d’une part aux hoirs ou ayans cause feu Jehan Petit dit de Bourbon et d’autre part à l’hostel du Barillet appartenant à Anne Sedille vefve de feu Benoist Martin, aboutissant d’un bout sur la dite rue pavée et d’autre bout à la Riviere Neufve, payable chacun an ce dit jour septiesme janvier. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de trente et deux solz parisis. Pour ce icy — XXXII s.
     (a) C’est l’actuelle rue Évezard (noter l’altération du R intervocalique qui s’est ici conservé, à partir de Evrard, puis Everard). — (b) Messe basse: dite sans être chantée par le chœur, sans que l’officiant soit assisté de deux autres prêtres jouant le rôle du diacre et du sous-diacre. — (c) Messe de requiem: du nom d’une prière où se répète la formule Requiem æternam dona eis, Domine, “Donne-leur le repos éternel, Seigneur”. — (d) Typhanie, altération de Théophanie, ancien nom de l’Épiphanie ou fête des Rois.
     (25) De Jaquet Payan, cordonnier, seize solz parisis de rente assise sur la maison qui fut Jehan Mestivier le jeune, Julian Aleaume et Noel Gentilz à cause de leurs femmes filles de feu Jehan Piegelé, cordonnier, tenant icelle à Jehan Brochant d’une part et d’autre part à la vefve et heritiers feu Colin Jenlin, aboutissant d’un bout sur la rue du Puis de la Chesne (a), en [p.20] (b) laquelle rue la dite maison est assise, et d’autre bout sur la rue de la Coustellerie (c), payable chacun an le jour et feste de Nativité Nostre Dame en septembre. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de trente et deux solz. Pour ce — XXXII s.
     (a) Actuelle rue Émile-Léauté. — (b) Page 20 paginée: 20. — (c) Actuelle rue de la Tannerie.
     (26) De la vefve et hoirs feu Jehan Lalier, cousturier, trente et six solz parisis de rente assis sur leur maison, court, jardin et appartenances d’icelle, assise en la parroisse Nostre Dame du dit Estampes, près la porte Sainct Pere, qui fut Jehan Moreau, verrier, leur pere, tenant d’une part à eulx mesmes, et d’autre part à Jehan du Bec à cause de sa femme, aboutissant d’un bout sur la rue pavée du dit Parré Nostre Dame, et d’autre bout sur le dit Jehan du Bec à cause que dessus, payable à deux termes par esgal porcion, c’est assavoir [p.21] (a) Nativité sainct Jehan Baptiste et Nativité Nostre Seigneur. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de troys livres douze solz parisis. Pour ce —III £ XII s. p.
     (a) Page 21 paginée: 21 / 11e rôle.
     (27) De Guillaume Papillon et Jehan Genest, vingt et cinq solz parisis de rente assignés sur une piece de vigne contenant ung quartier et demy ou environ, assise au chantier du Cloux du Noyer (a) en la parroisse de Bruyeres les Scellées, qui fut feu Jehan Cohier, boucher demourant au Parré Nostre Dame du dit Estampes, lequel donna ceste dite rente à la fabrice de ceste dite esglise, à la charge que la dite fabrice sera tenue faire dire et celebrer chacun an en la dite esglise par le curé chevecier d’icelle une anniversaire et vigilles acoustumées avecques deux messes basses de requiem qui ce [sic] diront à l’autel Nostre Dame pour le salut de ame [sic] le [espace de deux ou trois mots], tenant icelle piece de vigne d’une part à [p.22] (b) Jehan Morin l’esné et d’autre à Jehan Morin le jeune, aboutissant d’un bout sur le dit Morin l’esné et d’autre sur Macé Boutet, payable chacun an le jour de la Commemoracion des Mors (c). Pour ce, pour les dites deux années, la somme de cinquante solz parisis. Pour ce — L s. p.
     (a) Selon Gatineau, Petites lumières sur Brières, 2003, p.51, ce “clos du Noyer” est appelé alternativement La Fontaine au XVIIIe siècle (AD91 39J 42) et figure encore aux cadastres de 1824 et actuel. — (b) Page 22 paginée: 22. — (c) Le 2 novembre.
     (28) De la vefve et heritiers feu Jehan Hamoys, huit solz parisis de rente assignés par le dit deffunct Jehan Hamoys sur deux arpens de terre cituées et assis au carrefour de Puiseletz (a), tenant etc. [sic], de laquelle rente n’est enguores passé lettres, parce que la dite vefve a promis assigner la dite rente sur autres heritaiges, à la charge de faire dire et cellebrer une messe basse chacun an le jour du trespas du dit deffunct Hamouys pour le salut de son ame, qui est le huitiesme jour d’aoust. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de seize solz. Pour ce — XVI s. (b) (c) [p.23]      (a) Puiselet-le-Marais, commune touchant à celle de Morigny-Champigny, où doivent se trouver ces deux arpents. — (b) En petits caractères: “Some: XXXVI £ XVI s.” — (c) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XXXVI £ XVI s.”
     (29) [§ I.6.] Autre rentes [sic] non receuz parce que que les detenteurs des lieux dient et maintiennent n’en debvoir riens, lesquelx sont declairés cy après.

    (30) Des hoirs feu Jehan Pigneau et les hoirs feu Pernet Lenoir à cause de sa femme fille du dit Jehan Pigneau, huit solz parisis de rente assignées sur leurs maisons et appartenances d’icelles, assises au dessoubz du puys de la Chesne en la rue dessandent du dit puis au carrefour de Darnatal, tenant d’une part à Noel Boutet, et d’autre à la vefve et heritiers feu Jehan Lesné marechal, aboutissant d’un bout sur la dite rue et d’autre sur le dit Boutet, payable aux termes de de [sic] Nativité sainct Jehan Baptiste et Nativité Nostre Seigneur par esgal porcion, de laquelle somme le boursier de la communauté (a) d’icelle esglise prend la moitié d’icelle somme, dont n’a este aucune chose receu. [p.24] (b) Pour ce, ici, neant. — Neant.
     (a) Dramard lit ici “conte” l’abbréviation utilisée pour “communauté” car il note en marge: “mots passés: messe au conte”, se référant implicitement au “boursier de la messe au Conte” mentionné au § 38; mais il se trompe, car on trouve bien également mention au § 91 du “petit boursier de la communauté de ceste dite esglise”. Cf. le § 94, où Legrand a lu de son côté cette même abbréviation “boîte”. — (b) Page 24 paginée: 24.
     (31) Du petit boursier, pour la rente d’un estal assis en la boucherie de Sainct Gille d’Estampes, qui soulloit valoir six solz, non receuz parce qu’il est sans detenteur. Pour ce icy neant. — Neant.

     (32) De la vefve et heritiers ou ayans cause feuz Jehan Challou, en son vivant heritier de feu Jehan Fourré, troys solz parisis de rente assignés sur certains heritaiges tant en masures, jardins et preds que autres appartenances, assis au villaige et terrouer de Bonnes (a), qui furent Perrin et Hervé les Fourrés (b), assis devant l’houstel qui fut Girard de Mallescot en son vivant sieur du dit lieu de Bonnes (c), tenant d’une part aux hoirs ou ayans cause feu Jehan Maillart et d’autre part à Olivier Fosse (d), aboutissant [p.25] (e) d’un bout sur le chemin qui tend de l’hostel (f) du dit sieur de Bonnes à l’esglise, l’un des dits jardins seant au dit lieu de Bonnes en la rue Chevalliere, tenant d’une part à Cancian Laurens et d’autre part à Jehan Gaultier et aux ayans cause des dessus dits, aboutissant d’un bout sur le chemin des predz et d’autre sur la riviere; l’autre piece, tant pré que jardin, assis au dit lieu, tenant d’une part au dit Cancian Laurens ou ayans cause de luy, et d’autre part aux heritiers ou ayans cause de feu messire Jehan Hamouys en son vivant curé d’Estrechi à cause de l’eritaige par luy aquis de Perrette la Trachete autrement appelée la Chandeliere, et generalement sur tous et chacuns les heritaiges que soulloint tenir les dits Perrin et Jehan (g) les Fourrés, payable chacun an le jour de Noel, non receu. Pour ce, icy — Neant. [p.26] (h)
     (a) Cette localité a pris au XVIIe siècle le nom de Chamarande. — (b) C’est-à-dire que tous deux s’appellent Fourré. — (c) Selon Fleureau, op. cit., p. 42, “la seigneurie de Bonnes a autrefois appartenu à Jean de Montagu, seigneur de Marcoussis, qui la donna à Pierre de Mareschot escuyer son neveu”. Jean de Montaigu étant mort en 1409, on doit constater que les renseignements de nos chanoines ne sont pas de première fraîcheur sur ce bien qui leur a échappé pendant les désordres de la guerre de Cents ans. L’abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, 2e édition, t. 4, pp. 181-182, constate qu’au mileu du XVe siècle “cette terre fut possédée par Jacques de Châtillon qui l’avoient eu en partage. Il vivoit encore en 1495 (Histoire des Grands officiers, t. 6, p. 121). En 1515, le seigneur de Bonnes, qualifié Maître d’Hôtel du Roi, porta au Parlement des Lettres du Roi sur le fait des Armagnacs, datées de Chambord le 29 avril. Il vivoit encore en 1528 (Registre du Parlement, 2 mai 1515)”; c’était apparemment un certain Robert de la Marthonie, d’une famille de parlementaires d’origine bordelaise. — (d) La première lettre de ce patronyme est de lecture incertaine. — (e) Page 25 paginée: 25 / 13e rôle. — (f) Maison seigneuriale. — (g) Dramard note ici en marge “C’est Hervé”, mais cette correction de s’impose pas puisqu’un Jean Fourré a bien tenu ces héritages comme on le voit au début du même paragraphe. — (h) Page 26 paginée: 26.
     (33) Des ayans cause de feu Cancian Bouquet, douze solz parisis de rente assignés sur une piece de pré assis au dessoubz de Bedegon, dont le petit boursier de cest[e] esglise prend la moytié, et l’autre moytié demeure à ceste dite fabrice, non receuz. Pour ce icy — Neant.

     (34) Des hoirs feu Thevenin Lhuislier, deux solz parisis de rente assignés sur demy arpent et demy quartier de vigne assise au chantier de Cousture Gaste (a) au terrouer de Villesauvaige (b), payable chacun an le jour de Nostre Dame de Chandeleur, non receuz, pour ce que les detenteurs des lieux maintiennent les cellestins de Marcoussis (c) avoir baillé la dite piece de vigne pour le cens seullement. Pour ce icy neant. — Neant.
     (a) Comme le note Legrand, p. 82, ce doit être le Pied Gache de nos jours. — (b) Hameau d’Étampes, sur la route d’Orléans.— (c) Ces religieux avaient depuis 1409 une importante censive à Villesauvage et en ville, cf. § 36, qui leur avait été léguée par Jean de Montaigu, seigneur de Marcoussis.
     (35) De Pierre Rigault, sept solz parisis de rente assignés sur cinq arpens de terre assis [p.27] (a) au carrefour de la Commune (b), qui furent aux hoirs Jehan de Saincte Geneviefve et depuis les a tenuz Perrin Martin, tenant d’une part aux heritaiges que souloit tenir Estienne Prevost et Jehan Soumelier, payable chacun an le jour de Nostre Dame de Chandeleur (c), non receuz. Pour ce icy — Neant
     (a) Page 27 paginé: 27; pagination raturée apparemment par Dramard qui porte: 14e rôle. — (b) D’après certains indices, il s’agit du carrefour situé au-dessus du château entre l’ancien chemin de Dourdan, qui longeait le dit château. — (c) Le 2 février.
     (36) De Jehan Boulé, quattre solz parisis de rente assignés sur certains heritaiges, jardins assis aux Groissonnieres (a), tenu à cens des cellestins de Marcoussis, payable chacun an le [inachevé] [p.28] (b)
     (a) Orthographe à noter, car on trouve plus tard plutôt Groissonneries. C’est le secteur des actuelles rues Édouard-Beliard, Dom-Fleureau et Cyrille-Brossard (Gatineau, op. cit., p. 64). — (b) Page 27 paginé: 27; puis, par dessus: 28.
     (37) [§ I.7] Autre recepte des distribucions gangnés en cueur (a) durant le dit temps.
     (a) Il s’agit de la rétribution accordée à ceux quii assitent à l’office dans le chœur.
     (38) (a) De messire Jehan Raclardi (b), prebstre, chappellain (c) et boursier de la messe au Conte et communauté d’icelle esglise pour les distribucions de la messe au Conte deubz à ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour monsieur saint Mathieu (d) l’an mil cinq cens et treize, ont vallu la somme de six livres parisis et valloit la livre trente solz parisis chacune livre. Pour ce a esté receu la somme de neuf livres parisis. Pour ce icy — IX £ p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “1e preuve que la fabrique n’a jamais eüst part que dans la bourse de communauté du chapitre”. — (b) Il s’agit visiblement d’un arrière-grand-oncle du Jean Raclardy prêtre et capucin étampois qui s’est illustré au XVIIe siècle comme auteur mystique à succès, sous le nom de religion de Martial d’Étampes. — (c) Outre les onze chanoines il y eut à Notre-Dame jusqu’à plus d’une une vingtaine de chapelains, qui étaient moins avantagés que les chanoines, et souvent en conflit avec eux. — (d) Le 21 septembre.
     (39) (a) Du dit Raclardi, boursier, chappellain, comme dessus, pour les distribucions de la dite messe au Conte deubz à ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour monsieur [p.29] (b) sainct Mathieu l’an mil cinq cens et quatorze, lesquelles ont vallu la somme de six livres parisis, et valloit chacune livre quarante six solz huit deniers parisis. Pour ce a été receu la somme de quatorze livres parisis. Pour ce icy — XIIII £ p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “2e (sous-entendu: preuve)”. — (b) Page 29 paginée: 28 / 15e rôle.
     (40) (a) Du dit messire Jehan Raclardi, prebstre, pour ses distribucions cothidiennes ou communauté deubz à ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour sainct Remy en l’an mil cinq cens et treize, a esté receu la somme de seize livres parisis. Pour ce icy — XVI  £ p.      (a) Annotation ancienne (2e main): “3e (sous-entendu: preuve)”.
    (41) (a) Du dit messire Jehan Raclardy, prebstre et boursier, pour les distribucions et communauté deubz à ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour sainct Remy en l’an mil cinq cens et quatorze, a esté receu la somme de seize livres [p.28] (b) parisis, et valloit la livre dix huit solz parisis. Pour ce a esté receu la somme de quatorze livres huit solz parisis. Pour ce — XIIII £ VIII s. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “4 (sous-entendu: 4e preuve). — (b) Page 28 paginée: 29.
     (42) (a) Du dit boursier, pour les cens des vignes de dessus les fossés de la ville d’Estampes que tiennent plusieurs personnages à rente de la communauté d’icelle esglise, pour lesquelles la dite fabrice a droit de prandre par chacun an sur la dite communauté la somme de seize deniers parisis, qui est pour les dites deux années la somme de deux solz huit deniers parisis. Pour ce — II s. VIII d. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “5 (sous-entendu: 5e preuve)”.
     (43) (a) Du dit boursier, pour les distribucions des vigilles des cinq festes Nostre Dame (b), pour chacune vigille quattre deniers parisis, qui est en somme pour les dites deux années la somme de troys solz quattre deniers. Pour ce — III s. IIII d. [p.29] (b)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “6 (sous-entendu: 6e preuve)”. — (b) On a vu plus haut (§ 21) mention de quatre de ces fêtes: l’Assomption, qui tombe le 15 août, la Nativité de la Vierge le 8 septembre, la Purification  le 2 février, l’Annonciation le 25 mars. La cinquième est la Visitation qui tombe le 31 mai. — (c) Page 29 paginée 30/16e role.
     (44) (a) Du dit boursier, pour le salut Nostre Dame fundé (b) par feuz maistre Jehan Hue (c) docteur [en] theologie (d) le jour Nostre Dame en mars (e), pour lequel la dite fabrice a droit de prandre pour distribucion six solz cinq deniers parisis, qui est pour les dites deux années la somme de douze solz dix deniers parisis — XII s. X d. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “7 (sous-entendu: 7e preuve). — (b) En 1477, d’après une inscription lue et citée par Fleureau, Antiquitez, 1681, p. 189. — (c) Mort vers 1482. — (d) Et non “docteur théologien” comme le lit Legrand (p.83). — (e) C’est la fête de l’Annonciation, le 25 mars.
     (45) (a) Du dit boursier, pour les distribucions deubz à ceste dite fabrice de plusieurs messes recommandées et services des trespassés faiz au cueur d’icelle esglise à l’intencion de plusieurs personnaiges pandent (b) le dit temps, pour lesquelles n’a esté receu que la somme de sept solz parisis parce que le dit boursier mettoit les dites distribucions au tronc de la dite esglise en l’absence des dits proviseurs. Pour ce n’a esté reçu par les dits proviseurs durant les dites deux années que la somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s. (c) [p.30] (c)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “8 (sous-entendu: 8e preuve)”. — (b) Pendant. — (c) En petis caractères: “Somme: LIIII £ XIII s. X d.” — (d) Page 30 paginée: 31.
     (46) [§ I.8.] Autre recepte des oblacions faictes en argent pandent le dit temps, tant des revenus des reliques, du luminaire (a) Nostre Dame, du proffit de la vente de la bougée (b), de l’ouverture du grant tronc, ensemble des revenus des jours du Vendredi Saint, Pasques, lundi et mardi ensuivant (c).
     (a) Singulier collectif: l’ensemble des torches et des cierges, cf. § 139: “tout le luminaire de la dite esglise de toute l’année”. — (b) La bougie, singulier collectif, il s’agit sans doute de bougie bénites que les fidèles ramènent chez eux. — (c) Le mardi de Pâques est consacré à Étampes au culte des Corps Saints.
     (47) Le revenu des reliques et pardons (a), ensemble des offertes faictes entour la chasse des glorieux Corps Saintz (b), que autrement, pour l’année commancent le jour monsieur sainct Barnabé apostre (c) en l’an mil cinq cens et treize et finissent au dit jour l’an mil cinq cens et quatorze, ont vallu en somme toute la somme de quattre vingtz quinze livres cinq solz sept deniers obole parisis, comme apart par le menu au papier journal des dits proviseurs. Pour ce icy — IIII.XX.XV £ V s. VII d. ob. p. [p.31] (d)
     (a) Les pardons, aussi appelés indulgences, sont des rémission de péchés proposées aux fidèles moyennant quelque exercice religieux, souvent en lien avec le culte des reliques, qui s’accompagnent de dons. — (b) Les Corps Saints sont à Étampes les reliques des trois martyrs du IIIe siècle, les frères et sœur Can, Cantien et Cantianille ou Cantienne. Ils sont conservés dans une châsse dont Basile Fleureau nous a conservé une description, Antiquitez, pp. 363-367, en ligne ici. — (c) Le 11 juin. — (d) Page 31 paginée: 32 / 17e role.
    (48) Le revenu du luminaire pour l’année que dessus, declairé par le menu au papier journal des dits proviseurs (a), a vallu la somme de vingt et huit livres treize solz troys deniers parisis. Pour ce icy — XXVIII £ XIII s. III d. p.
     (a) Le journal des proviseurs de la paroisse n’a pas été conservé.
     (49) Le proffit et revenu de la vente de la bougée vendue au proffit de la dite esglise l’année que dessus declairée par le menu au papier des dits proviseurs a vallu la somme de douze livres troys deniers parisis. Pour ce — XII £ III d. p.

     (50) Le revenu des dictes reliques et pardons tant à la dite chasse que au Sepulchre et par tout l’esglise, comme est dit cy devant, pour l’année commancent le jour monsieur sainct Barnabé apostre l’an mil cinq cens et quatorre et finissent à semblable jour l’an mil cinq cens et quinze, ont vallu en somme toute la [p.32] (a)  somme de cent sept livres deux solz huit deniers parisis ung tournois. Pour ce icy — CVII £ II s. VIII d. p.  I t.
     (a) Page 32 paginée: 33.
     (51) Le revenu du luminaire pour l’an que dessus, declaré par le menu au papier journal des dits proviseurs, a vallu la somme de trente cinq  livres cinq solz dix deniers obole parisis. Pour ce icy — XXXV £ V s. X d. ob. p.

     (52) Le proffit et revenu de la vente de la bougée vendue au proffit de la dite esglise en l’année que dessus, declaré par le menu au papier journal des dits proviseurs, a vallu la somme de vingt et deux livres quatre solz huit deniers parisis. Pour ce icy — XXII £ IIII s. VIII d. p.

     (53) (a) L’ouverture du grant tronc ouvert le jeudi absolu (b) treiziesme jour du moys d’apvril l’an de grace mil cinq cens et treize (c) [p.35] (d) ès presences  de maistre Jehan Regnier, maistre Adrian de Queux, messire Jehan Asselin, messire Toussaintz Jourdain prebstres et plusieurs autres, auquel fut trouvé en plusieurs especes de monnoye la somme de quattre livres troys solz parisis. Pour ce — IIII £ III s.p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Ouverture des troncs en presence des chanoines.” — (b) Ancienne désignation du Jeudi Saint précédant le dimanche de Pâques. — (c) Comme on est avant Pâques, on est toujours selon la façon de compter d’alors en 1513, mais en fait, selon la manière de compter d’aujourd’hui, en 1514. — (d) Page 35 paginée: 34 / 18e role.
    (54) (a) L’ouverture du dit tronc ouvert le jeudi absolu cinquiesme jour du dit moys d’apvril l’an de grace mil cinq cens et quatorre (b) ès presences de maistre Jehan Regnier, monsieur Dantelu, chanoynes d’icelle esglise avecques plusieurs autres, ouquel fut trouvé en plusieurs especes de monnoye cent solz huit deniers parisis deux tournois. Pour ce — C s. VIII d. p. II t. (c) [p.34] (d)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Item (c’est-à-dire: Ouverture des troncs en presence des chanoines).” — (b) Comme on est avant Pâques, on est toujours selon la façon de compter d’alors en 1514, mais en fait, selon la manière de compter d’aujourd’hui, en 1515. — (c) Somme de bas de page en petits caractères: “Somme: III.CCC.IX £ XVI s. p. III t.” — (d) Page 34 paginée: 35.
     (55) [§ I.9.] Autre recepte à cause des batons des confraries de la ditte esglise.

     (56) De plusieurs personnaiges cy après declarez qui ont tenu les bastons des confraries ceste presente année mil cinq cens et XIIII, c’est assavoir (a) du Saint Sacrement (b), saint Jehan Baptiste (c), sainte Anne (d), sainct Loys (e), sainct Fiacre (f), Nativité Nostre Dame (g), sainct Crespin (h), sainct Sebastien (i); les Corps Sainctz (j), pour chacun d’iceulx est deu par le battonnier à ceste dite fabrice la somme de cinq solz parisis, desquelz n’a esté receu ceste presente année que la somme de vingt solz parisis (k), c’est assavoir: de Jehan du Bec pour le baston de sainct Jehan Baptiste, cinq solz; de Anthoine Paris pour le baston de Nativité Nostre Dame, cinq solz; de Jaquet Payan pour le baston de sainct Sebastian, cinq solz;  de Cancian Vedye, pour le baston saincte Anne, cinq solz. Pour ce icy — (l) — XX s. [p.35] (m)
     (a) On remarquera que comme dans le cas des fêtes de Marie (cf. § 21), les saints sont ici cités dans l’ordre du calendrier liturgique après la saint Barnabé (11 juin). — (b) Pour la procession de la Fête-Dieu 60 jours après Pâque. — (c) La nativité de saint Jean-Baptiste est fêté le 24 juin. — (d) Fêtée le 26 juillet. — (e) Fêté le 25 août. — (f) Saint patron des jardiniers, fêté le 3 septembre. — (g) Fêtée le 8 septembre. — (h) Saint patron des cordonniers, fêté le 25 octobre. — (i) Fêté le 20 janvier. — (j) Pour la procession du mardi suivant Pâques. Voir la note 47b. — (k) On ne sait comment interpréter cet insuccès des neuf confréries de l’église dont quatre seulement trouvent un bâtonnier, soit refroidissement de la dévotion bourgeoise, ou bien pauvreté relative d’une paroisse qui n’a pas encore retrouvé tout à fait sa prospérité d’avant la guerre de Cent Ans. — (l) En petits caractères: “Somme par soy”. — (m) Page 35 paginée: 36 / 19e role.
     (57) [§ I.10.] Autre recepte à cause des diz batons et [sic (de)] confraries, pour l’année finissent mil cinq cent et quinze.

     (58) De Robin Boudet, pour le baston des Corps Sainctz, cinq solz; [raturé: de Robin Boudet] de Crespin Chandelier, cinq solz parisis; de Guillaume Hamel, couroyeur, pour le baston sainct Sebastian, cinq solz parisis; de Jaquet Payan, pour le baston saincte Anne, cinq solz, et les autres devant ditz non receuz. Pour ce ici receu la somme de — (a) — XX s. [p.36] (b)
     (a) En petits caractères:“Somme par soy”. — (b) Page 36 paginée: 37.
     (59) [§ I.11.] Autre recepte pour vente de cyre, que (a) autres revenus declarez cy après durant les dittes deux années.
     (a) Comprenez: ainsi que.
     (60) De Macé Baudequin (a), pour vente de six vingt deux livres et demye de cyre à vingt et une livre tournois pour cent. Vault icelle cyre la somme de vingt livres unze solz sept deniers pitte parisis. Pour ce icy receu — XX £ XI s. VII d. pite p.
     (a) Cité le 17 décembre 1521 comme échevin par un arrêt du Parlement au sujet du Port.
     (61) Du dit Macé Baudequin, pour vente de cinquante et neuf livres de cyre à luy baillée à deux foys au pris de vingt et une livre tournois pour cent. Vault icelle cyre la somme de neuf livres dix huit solz parisis. Pour ce receu — IX £ XVIII s. parisis

     (62) Du dit Macé Baudequin, pour vente de cinquante livres de cyre à luy vendue au dit [p.37] (a) pris. Vault icelle cyre huit livres huit solz parisis. Pour ce a esté receu — VIII £ VIII s.
     (a) Page 37 paginée: 38 / 20e rôle.
     (63) Du dit Baudequin, pour vente de cinquante sept livres et demye de cyre à luy vendue au dit pris que dessus. Vault icelle cyre neuf livres treize solz parisis. Pour ce receu — IX £ XIII s. p.

     (64) Du dit Baudequin, pour vente de quarteron (a) et demy de cyre à luy vendue au dit pris. Vault icelle cyre la somme de six livres six solz parisis. Pour ce receu — VI £ VI s. p.
     (a) Un quarteron constitue le quart d’une livre.
     (65) Du dit Baudequin, pour vente de trente et troys livres de cyre à luy vendue au dit pris. Vault icelle cyre la somme de cent dix huit deniers parisis deux tournois. Pour ce receu — CX s. VIII d. p. II t. [p.38] (a)
     (a) Page 38 paginée: 39.
     (66) Du dit Macé Baudequin, pour vente de trente et deux livres et demye de cyre à luy vendue au pris dessus dit. Pour ce, cent neuf solz deux deniers parisis. Pour ce icy receu — [raturé: VI £ XVI s.] CIX s. II d.

     (67) De Jehan Barbault (a), pour vente de quarante livres de cyre à luy vendue au dit pris de vingt et une livre tournois pour cent. Vaut icelle cyre la somme de six livres quatorre solz quattre deniers parisis ung tournois. Pour ce receu — VI £ IIII s. IIII d. p.I t.
     (a) Son nom a été lu erronément par Legrand Barbarret (p.86).
     (68) De Jehan Chandelier, pour vente de quattre vingtz neuf livres et demye de cyre à luy vendue au dit pris. Vault icelle cyre la somme de quatorre livres dix huit solz trois deniers parisis. Pour ce receu — XIIII £ XVIII s. [raturé:V]III d. p. [p.39] (a)
     (a) Page 39 paginée: 40 / 21e role.
     (69) De Jehan Dubec, pour vente de trois quarterons cinq livres de cyre à luy vendue au dit pris que dessus. Vault icelle cyre la somme de treize livres huit solz huit deniers parisis un tournois. Pour ce receu — XIII £ VIII s. VIII d.

     (70) Du dit Jehan du Bec, pour vente de quarante livres de cyre à luy vendue au pris dessus dit. Vault icelle cyre la somme de six livres quatorze solz quattre deniers parisis ung tournoys. Pour ce icy — VI £ XIIII s. IIII d. p. et I t.

     (71) Du dit Macé Baudequin, pour vente de cinquante et quattre livres et demye de cyre à luy vendue au dit pris de vingt et une livre tournois pour le cent. Vaut icelle cyre la somme de neuf livres troys solz parisis et deux tournoys. Pour ce icy — IX £ III s. p. et II t. [p.40] (a)
     (a) Page 40 paginée: 41.
     (72) De maistre Jehan Guychart, prebstre, tant en son nom que comme grant boursier de ceste dite esglise, pour deux sacz et deux boisseaulx de plattre. Pour ce, quatre solz huit deniers parisis. Item, pour deux enffetaulx (a), douze deniers parisis. Item, pour ung cent troys quarterons de thuille, cinq solz parisis. Item pour  trois septiers de chau, sept solz parisis. Item, pour vente de certaine quantité de viel plattre (b) trouvé en tour la dite esglise, quatre solz huit deniers parisis deux tournois. Itm, pour viel boys, huit solz parisis. Item, pour six cens de thuille par luy prinse en la dite esglise, seize solz quatre deniers parisis. Somme toute, quarante six solz huit deniers parisis deux tournoys. Pour ce icy — XLVI s. VIII d. p. II t.
     (a) Un enfaîteau est une tuile en demi-canal, qui sert à couvrir le faîte d’une maison (Littré). — (b) Le plâtre usagé était susceptible d’être réutilisé, cf. § 133.
     (73) De monsieur l’aumonnier de Anne, defuntte, jadis royne de France (a), par les mains du dit maistre Jehan Guichart, pour don [p.41] (b) et aulmosne faicte à ceste dite fabrice, a esté receu la somme de quattre livres parisis. Pour ce — IIII £ p.
     (a) Morte à Blois le 9 janvier 1514; son corps transita entre autres par Étampes où eut lieu un service funéraire à Notre-Dame le 30 février (Fleureau, op. cit, pp. 210-211; Marquis, op. cit., pp. 10-11). — (b) Page 41 paginée: 42 / 22e role.
     (74) Des procureurs et eschevins (a) de ceste dite ville d’Estampes, pour la comporicion [sic] (b) faicte avecques eulx pour le droit de certain luminaire par eux apposé en faisant certain service pour et à l’intencion du salut de l’ame de la dite royne, duquel a esté receu par les dits eschevins, par les mains du dit maistre Jehan Guichart, la somme de vingt solz parisis. Pour ce — XX s. p.
     (a) Ces deux termes paraissent ici synonymes. — (b) Exemple remarquable d’hypercorrection, l’auteur connaissant sa tendance à prononcer et écrire Z les R intervocaliques, porte ici un R au lieu d’un Z.
     (75) Du procureur des Quinze Vingtz de Paris (a), pour don par luy faict à ceste dicte fabrice pour et à cause d’avoir mis et apposé le tronc des pardons de leur dite maison des Quinze XX en ceste dite esglise, a esté receu, par les mains du dit maistre [p.42] (b) Jehan Guychart, par chacun an huit solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de [raturé: vingt solz parisis] seize solz parisis. Pour ce icy — XVI s.
     (a) L’hospice des Quinze-Vingts passe pour avoir été été fondé par saint Louis vers 1260; il abritait au départ comme son nom l’indique trois cents malades, et spécialement des aveugles. — (b) Page 42 paginée: 43.
     (76) De Jehan Dantelu l’esné, chanoyne de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (a), a esté receu la somme de quattre livre seize solz parisis pour le viel crucifix qui soulloit estre en ceste dite esglise (b). Pour ce —IIII £ XVI s.
     (a) Ce chanoine, probablement fils d’un, était administrateur de la léproserie Saint-Lazare (ou Saint-Ladre) et c’est sans-doute à ce titre qu’il était seigneur de la ferme de Saint-Ladre, autrefois derrière le hameau de Chesnay, dépendance de cette léproserie. — (b) On peut penser que ce cette sculpture, remplacée par le nouveau sépulchre qu’on bâtit alors, va être recyclé à la chapelle de la Léproserie, où se trouvait un autel seigneurial. On voit plus loin qu’il s’agit en fait d’un groupe de trois sculptures comprenant, outre Jésus en croix, les deux témoins de son supplice, Jean l’Apôtre et la Vierge, cf. § 184.
     (77) De Cancian Ruelle, laboureur demourant à Marrolles (a), a esté receu par chacun an ung septier [de] blé par luy donné à ceste dite fabrice, vallant chacun septier sept solz quatre deniers. Pour ce, pour les dites deux années, la somme de quatorre solz huit deniers parisis. Pour ce — XIIII s. VIII d. p. (b) [p.43] (c)
     (a) Sans doute Maroles-en-Beauce. — (b) Ici prend fin le premier cahier. Il est porté en bas à droite, verticalement: “De Pierre Godin” (pour maquer la suite dans le second cahier). — (c) Page 43 paginée: 44 / 23e role.
     (78) De Pierre Godin, pour vingt et deux tombellezés (a) de pierres par luy prinses entour icelle esglise, a esté receu la somme de vingt et quattre solz parisis. Pour ce icy — XXIIII s.
     (a) Il faut sans doute lire tombellerées, terme bien attesté au sens de charge d’un tombereau. Mais le masculin apparent est fort curieux.
     (79) Pour don faict à la chappelle du Sepulchre par plusieurs personnaiges et par plusieurs foys (a), a esté receu, par les mains du dit maistre Jehan Guichart, la somme de sept livres unze solz deux deniers parisis. Pour ce ici — VII £ XI s. II d.
     (a) Le détail de ces dons était certainement consigné dans le “papier journal des dits proviseurs” mentionné aux §§ 47, 48, 21 et 52.
     (80) De messire Helye Constancien, prebstre, par les mains du dit maistre Jehan Guychart, a esté receu la somme de six solz parisis pour vente de pessay (a) prins par le dit Constancian prebstre. Pour ce ici — VI s. p.
     (a) Lisez: péçoi, “débris”.
     (81) De Jehan de Lieuvin dit des Mailletz, pour [p.44] (a) quattre vingtz livres de viel plomb estant en la dite esglise à luy baillé au pris de six deniers parisis la livre, a esté receu la somme de quarante et troys solz parisis. Pour ce — XLIII s.
     (a) Page 44 paginée: 45.
     (82) De Jehan Godin, serrurier, pour quarante cinq livres de plomb vendu au dit pris. Pour ce receu la somme de vingt et deux solz six deniers parisis. Pour ce — XXII s. VI d. p.

     (83) De Cancian Baudé, proviseur de l’esglise Saincte Croix (a), pour vingt cinq livres et demy de plomb à luy vendu au dit pris, a esté receu la somme de dix sept solz troys deniers parisis. Pour ce — XVII s. III d. p.
     (a) Cette église collégiale détruite lors de la Révolution se dressait rue Sainte-Croix à l’emplacement de l’actuel parfumeur Marionneau, sur le territoire de la paroisse Notre-Dame et entretenait avec elle une certaine rivalité.
     (84) De Charlot de Conihon (a), potier d’etin, pour vingt livres de plomb estamé (b) ja pieça (c) à luy baillé, a esté receu la somme [p.45] (d) de treize solz quattre deniers parisis. Pour ce — XIII s. IIII d.
     (a) Patronyme que Legrand a lu erronément, p. 87, Courbon. C’est le plus ancien potier d’étain connu à Étampes. — (b) Le plomb étamé est couvert d’une couche d’étain qui le protège de la corrosion. — (c) Jà piéça: “déjà depuis longtemps”. — (d) Page 45 paginée: 46 / 24e role.
      (85) De Jehan Paris, pour vente de vingt livres de plomb à luy baillé. Pour ce a esté receu la somme de [raturé: V] dix solz parisis. Pour ce — X s. p.
 
     (86) De Jehan le Fevre, verrier, pour la vente de trente six livres de plomb à luy baillé au dit pris et à plusieurs foys. Pour ce a esté receu la somme de trente et troys solz parisis. Pour ce — XXXIII s.

     (87) De messire Jehan Asselin, prebstre, chapellain de la dite esglise, pour reste de la chevissance (a) du diner de la reception de sa dite chappelle, messieurs de chappitre ont donné icelle somme de trente sept solz huit deniers à ceste dite fabrice. Pour ce ici — XXXVII s. VIII d. (b) [p.46] (c)
     (a) Fourniture. — (b) Somme de bas de page en caractères minuscules, raturée: “VII.XX.VII £ XVI s.VII d. p. III t.” — (c) Page 46 paginée: 47.
     (88) De monsieur maistre Noel Hue, chantre de ceste dite esglise, certaine quantité de pierre en maniere de gouttieres, carreau et thuille par luy prins en la dite esglise, a esté payé la somme de trente sept sols parisis six deniers parisis un tournois, c’est assavoir: pour quattre cens et demy quarteron de carreaux plombé, neuf solz parisis unze deniers tournois; pour troys grans pierres de gouttiere, seize solz; pour deux cens et demy de thuille, cinq solz dix deniers parisis; pour quatorze corbillées de thuilleau, six solz parisis. Pour ce — XXXVII s. VI d. p. I t. (a) [ p.47] (b)
     (a) Bas de page en caractères minuscules: “VII.XX £ XIIII s. I et pitte p. IIII t.” — (b) Page 47 paginée: 48 / 25e role.
     (89) [§ I.12.] Autre recepte des dons et laiz faiz et donnés par testament de derniere voulenté à ceste dite fabrice durant les dictes deux années.
     De Jehan Fouldrier, d’Ormoy la Riviere — IIII d.
     De feu Guillaume Venard, du dit Ormoy — IIII d.
     De feu Colin du Camel, Sainct Bazille — IIII s.
     De feu Jehanne femme de Jehan Grenier, Sainct Pere — IIII d.
     De Berthelot Lamoureux, Sainct Pere de Mereville — VIII d.
     De feu Anne femme Pierre Godin, Nostre Dame — XIIII s.
     De feu Jehanne femme de Gabriel Petit, Nostre Dame — IIII s.
     De feu Pierre Lyon, Sainct Bazille — VIII d
     De feu Loys Raclardi, Sainct Pere — VIII d.
     De feu Regnault Bouchart, Sainct Bazille — IIII d
     De feu Marie femme Jehan du Bec, Nostre Dame — VIII s.
     De feu Marie femme Jehan Guettart, Nostre Dame — IIII s.
     De feu Ysabeau femme de Pierre Peronnet, Ormoy — IIII d.
     De feu Jehan Riviere, Sainct Basille — XII d.
     De feu Pasquier le Coup, Saint Mars — VIII d.
     De feu Symonne femme feu Estienne Forest, Nostre Dame — III s.
     De feu Pasquiere femme Regnault de Laroche, Sainct Gille — IIII s. (
a) [p.48] (b)
     De feu Vincente femme de Geffroy Colliau, d’Ormoy — II d.
     De feu Françoys Voire, Sainct Bazile — VIII s.
     De feu Jehan Symon, de Morigny — XII d.
     De feu Jehan Testart, Sainct Pere — XII d.
     De feu Françoys Daumont, sainct Germain — IIII d
     De feu Jehan Bellemer, Sainct Bazille XX d.
     De feu Estiennete femme Gervays de la Porte, Sainct Germain — XII d.
     De feu Jehan Rondeau, Sainct Bazille — II s.
     De feu Blaise de Livernette, saint Bazille — VIII d.
     De feu Robin le Conte, Saint Bazille — VIII s.
     De feu Jehan Gouvet, Nostre Dame — II s.
     De feu Jehanne femme Pierre Georges, Sainct Bazille — XVIII s.
     De feu Pierre de la Porte, Nostre Dame — IIII s.
     De feu Portune femme Jehan Durant, Sainct Bazille — XVI d.
     De feu Guillaume Comminel, Sainct Bazille — XII d.
     De feu Perrine femme Pierre Legendre, Sainct Martin — IIII s.
     De feu Thomas Lelong et sa femme, Sainct Germain — IIII d.
     De feu Jehanne femme de Mathieu Baillotin, Sainct Pere — II d.
     De feu Robert Boyvin serviteur de monsieur le capitaine — VI s.
     De feu Jehan Richeux, d’Ormoy — II d.
     De feu Katherine femme Mathurin Renson, Sainct Gille — II s.
     De feu Loys Boucquart, Sainct Pere — II d.
     De feu Estienne Martin, Sainct Germain — IIII d. (
c) [p.49] (d)
     De feu François Charron, Sainct Bazille — XIIII s.
     De feu Robin Regnault, Sainct Martin — VIII d.
     De feu Jehan Regnier, Sainct Bazille — IX s.
     De feu Berthelot Mainfroy, Nostre Dame — IIII s.
     De feu Clement Pauquet, Sainct Pere — XII d.
     De feu Martin Mellant, Sainct Gille — IIII s.
     De feu Pierre Foveau, Sainct Pere — IIII d.
     De feu Jaquete femme Regnault Bouchart, Sainct Basile — II s.
     De feu Gilbart Dugat, Sainct Fallier — IIII d.
     De feu Françoise femme Jehan Allant, Sainct Basile — XII d.
     De feu Guillaume Septier, Nostre Dame — VIII s.
     De feu Andrée femme Pierre Lamore, Sainct Bazille — IIII d.
     De feu Jehan Poytrine, Sainct Bazille — XII d.
     De feu Marion fille Michelet Riviere, Sainct Germain — IIII d.
     De feu Symone femme Pierre Theniere, Sainct Pere — IIII d.
     De feu Françoys Michelet, d’Ormoy — VIII d.
     De feu Agnès femme Pierre Regnart, Sainct Martin — VIII d.
     De feu Pierre Guilloteau, Sainct Germain — IIII d.
     De feu Thomas le Marechal, Sainct Bazille — IIII d.
     De feu Jehan Touchart, Nostre Dame — XII d.
     De feu Cancianne femme Pierre Huguet [raturé: Nostre Dame] Sainct Martin — XXVIII s.
     De feu Philipot Plesse, de Champigni — IIII d.
     De feu Denise femme Pierre Plisson, Sainct Bazille — VIII d. (
e) [p.50] (f)
     De unq quidam d’Autrouy — XII d.
     De feu Guillaume Marchant, Sainct Martin — IIII d.
     De feu Bauges de Villecardet
(g), huissier du roy nostre sire, sieur de la Barre — XIIII s.
     De feu Marguerite femme Jean Boulinier, Sainct Pere — XII d.
     (a) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XLVI s. IIII d.” — (b) Page 48 paginée: 49. — (c) Somme de bas de page en caractères minuscules: “LXI s. IIII d.” — (d) Page 49 paginée: 50 / 26e role. — (e) Somme de bas de page en caractères minuscules: “LXXVIII s. IIII d.” — (f) Page 50 paginée: 51. — (g) Cf. Fleureau, Antiquitez, p. 46: “Champigny, village, & paroisse [...] Le Roy Loüis XI. confisca cette seigneurie sur Guyon du Rié, auquel il l’avoit auparavant donnée; parce qu’il avoit suivy le party du Duc de Bourgogne contre Sa Majesté, qui l’a donna [sic] en l’an 1472. à Baugeois de Vvicardel, Gentil-homme du païs de Vimeu prés d’Abbeville, pour recompenser en quelque façon des biens dont le même Duc de Bourgogne l’avoit dépouïllé; parce qu’il avoit quitté son party, pour s’attacher au service du Roy. Baugeois s’habitua à Villemartin, & fut pere de quatre garçons, & de deux filles.”
     (90) Somme total de la recepte de ce present compte, est six cens sept livres unze solz IX d. picte III d. t. (a) [p.51] (b)
     (a) Bas de page en caractères minuscules: Une phrase non déchiffrée. — (b) Page 51 paginée: 52 / 27e role.

II. Première partie: dépenses

AME 178


     (91) [§ II.1.] Despence ordinaire de ce present compte faicte par les ditz proviseurs sur le revenu de la dite recepte

     (92) Et premierement

     (93) (a) Au grant boursier de la dicte esglise Nostre Dame du dit Estampes pour la pencion que messires les chantre et chanoynes d’icelle esglise ont droit de prandre chacun an à cause de leur grant bourse, tant sur le revenu du t[r]onc, cyre que sur les autres revenuz et esmolumens de la dite fabrice, la somme de sept livres parisis chacun an à deux termes par esgal porcion, c’est assavoir Nativité sainct Jehan Baptiste et Nativité Nostre Seigneur qui est pour les dites deux années la somme de quatorze livres parisis. Pour ce — XIIII £ p. [p.52] (b)
     (a) Annotations anciennes, l’une dans la marge de gauche, valant pour tout le paragraphe bordée d’une accolade au crayon rouge: “hic” (“ici”); l’autre (2e main) dans la marge de droite: “Rente des sept livres parisis düe et payée par la fabrique à la grande bourse du chapitre qu’il adroit de prendre sur le revenu du tronc, cire et autres revenus et emolumens de la ditte fabrique.” — (b) Page 52 paginé: 53.
     (94) Au petit boursier de la communauté de ceste dite esglise, pour plusieurs annivesaires dictes et cellebrées au cueur de la dite esglise, à cause desquelles ceste dite fabrice souloit payer à mes dits seigneurs, à cause de leur dicte communauté (a), la somme par eulx moderée à cause de la pouvreté de ceste dite fabrice à la somme de soixante et cinq solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de six livres dix solz parisis. Pour ce — VI £ X s.
     (a) L’abréviation de ce mot a donné du fil à retordre à Legrand qui suggère de manière désespérée “boîte”. Rappelons que Dramard de son côté avait lu la même abbréviation, au § 30, “conte” en supposant avant cela deux mots sautés par un copiste.
     (95) Au dit boursier, pour le cens de la terre que tient Vincent Bellesme à rente d’icelle fabrice, assire [sic (assise)] à Villemartin, declaré [raturé: par le menu] cy devant à sa recepte des rentes, laquelle doibt par chacun an à la dite communauté quattre solz deux deniers parisis, qui est pour les dites deux années la somme de huit solz quattre deniers parisis. Pour ce — VIII s. IIII s. [p.53] (a)
     (a) Page 53 paginée: 54 / 28e role.
     (96) (a) Au dit boursier à cause de la messe au Comte, pour le cens d’une piece de pré assis sur la grant chaussée que tient de present à rente de ceste fabrice Jehan Aillery et Jehan de Lieuvin dit Desmailletz, laquelle rente le dit Desmailletz a rachetée moyennant la somme de six livres tournois, et par le consentement de messieurs de chappitre (b), à la charge de payer par luy, ou ceulx qui sont detenteurs du dit pré, la somme de neuf deniers parisis de chief cens envers nostre dite bourse, payable le jour sainct Denis, comme plus à plain est declaré au chappitre des rentes cy devant, et partant n’en sera plus tenue la dite fabrice. Pour ce icy, pour les dites deux années — XVIII d.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Consentement donné aux marguilliers par le chapitre pour recevoir le remboursement d’une rente düe à la fabrique.” — (b) Ce sont les chanoines, qui seuls ont voix au chapitre de Notre-Dame.
     (97) Au dit boursier, pour les cens des maisons que tiennent de present à rente de ceste dite fabrice Martin Bourdon [p.54] (a) et Estienne Bruyant, plus à plain declairé en l’article des dites rentes, et doibvent par chacun an pour le dit cens douze solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de vingt et quattre solz parisis — XXIIII s.
     (a) Page 54 paginée: 55.
     (98) Au dit boursier, pour une messe double dicte et celebrée chacun an au cueur de la dite esglise, fundée par feu messire Xaince (a) Buisson, lequel donna à ceste dite fabrice les dites deux maisons, à la charge du dit cens et de ung solz parisis pour la dite messe, qui est pour les dites deux années la somme de quarante solz parisis — XL s.
     (a) Étourderie pour Sainxe (à prononcer Saince, forme française de Sanche), comme porté plus justement au § 20, et non “Xavier”, comme le lit Legrand, d’autant que ce prénom n’existe pas encore alors en France. Voyez l’inversion analogue à l’article suivant, sencive pour “censive”.
     (99) Au dit boursier, pour l’anniversaire de feu Jehanne Aubezée en son vivant femme de feu Jehan Baudequin, laquelle donna à ceste dite fabrice la moitié de la sencive [sic] qui fut Nicolas Lebourgeoys, à la charge [p.55] (a) de payer à la communauté pour son dit anniversaire chacun an la somme de vingt solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de quarante solz parisis. Pour ce — XL s.
     (a) Page 55 paginée: 56 / 29e rôle.
     (100) Au recepveur ordinaire du roy nostre sire au dit Estampes, pour le cens des maisons que tiennent de present à rente de ceste dite fabrice Loys le Prebstre et la vefve feu Macé Doulcet, plus à plain declaré en l’article des dites rentes, et doibvent par chacun an ung denier oboble parisis, qui est pour les dites deux années la somme de trois deniers parisis — III d. p. (a) (b) [p.56] (c)
     (a) En petits caractères: “Somme: XXVI £ IIII s. I d.” — (b) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XXVI £ IIII s. I d.” — (c) Page 56 paginée: 57.
     (101) [§ II.2.] Autre despence ordinaire, tant pour la fundacion de plusieurs messes à cause des rentes donnés à ceste dite fabrice que pour les gaiges des officiers.

     (102) A maistre Jehan Guychart, prebstre, chanoine et l’un des proviseurs de ceste dite esglise, pour avoir par luy esté cellebré vingt messes basses, desquelles la dite fabrice est chargée chacun an, c’est asavoir quatre messes celebrées celon les offices des jours des quatre festes Nostre Dame, Assumpcion, Nativité, Purificacion et Annunciacion, pour le salut de l’ame de feu Marion Riotte, et unze messes de requiem celebrées les premiers samediz des moys exepté le premier samedi du moys d’apvril, fundées par feu Symon Guettart, et deux autres messes de requiem fundées par feu Jehan Cohier, et une [p.57] (a) autre messe de requiem pour l’ame de feu messire Françoys Gumbault (b) le deuxiesme jour de septembre, et une autre messe pour le salut de l’ame de feu Jehan Archambault, en son vivant garde du revenu des reliques de ceste dite esglise, cellebrée chacun an le septiesme jour de janvier, et une autre messe celebrée pour le salut de l’ame de feu Jehan Hamouys nouvellement fondée, icelle dicte le huitiesme jour d’aoust, pour lesquelles a esté baillé et distribué au dit maistre Jehan Guychart, pour avoir celebrées les dites messes dessus dites la somme de quarante solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de quatre livres parisis. Pour ce — IIII £ p.
     (a) Page 57 paginée: 58 / 30e rôle. — (b) Et non Guinbault (Legrand, p. 91). Il s’agit d’un notaire dont nous avons conservé un acte d’accensement relatif  à deux maisons proches de Notre-Dame, en date du 20 juillet 1480 et que j’ai déjà édité (ici).
     (103) Au curé chevecier de ceste dite esglise, pour l’obiit de feu Symon Guettart celebré le premier samedi du moys d’apvril, distribué au dit curé la somme [p.58] (a) de six solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de douze solz parisis. Pour ce — XII s.
     (a) Page 58 paginée: 59.
     (104) Au dit curé chevecier, pour  rente à luy deue par la dite fabrice à cause de la fundacion à luy faicte par feu Jehanne Aubezée en son vivant femme de feu Jehan Baudequin, qui est de cinq solz parisis assignés sur la maison du dit feu Symon Guettart, tenant d’une part aux hoirs feu Pierre Piegelé, qui est pour les dites deux années la somme de dix solz parisis. Pour ce — X s.

     (105) Au dit curé chevecier, pour l’obiit de feu Jehan Cohier, quattre solz parisis par an, qui est pour les dites deux années la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII s.

     (106) Au dit curé chevecier, pour l’obiit [p.59] (a) de Alès en son vivant femme de feu Symon Serveau (b), cinq solz parisis par an, qui est pour les dites deux années la somme de dix solz parisis. Pour ce — X s.
     (a) Page 59 paginée: 60 / 31e role. —  (b) Mentionné déjà comme défunt en 1480 par un acte d’accensement déjà édité (ici): “feu Symonnet Serveau”.
     (107) A messire Jehan Charron, prebstre, tresorier de la dite esglise Nostre Dame, pour avoir porté et raporté par chacun jour tant des festes que des dymanches de tout l’an, luy a esté payé pour les dites deux années la somme de trente deux solz parisis. Pour ce — XXXII s.

     (108) A Estienne Archambault, pour avoir gardé les reliques de la dite esglise les dymanches et festes de toute l’année, luy a esté baillé la somme de quarante huit solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de quattre livres seize solz parisis. Pour ce — IIII £ XVI s. p. [p.60] (a)
     (a) Page 60 paginée: 61.
     (109) Au predicateur qui a presché le karesme, pour les collacions (a) par luy faictes le mardy de Pasques à la procession des glorieux Corps Sainctz (b), luy a esté baillé la somme de huit solz parisis pour chacune année, qui est pour les dites deux années la somme de seize solz parisis. Pour ce — XVI s.
     (a) Le mot a ici son premier sens  (depuis le XIIIe siècle) d’entretien et de conférences du soir dans les monastères ou chapitres, et non pas le sens postérieur, par extension, de repas léger en temps de jeûne. — (b) Voir la note 47b.
     (110) A Guyon Hureau, poillier (a), pour avoir netoyé l’aigle (b), bacins (c), chandeliers, oreçaulx (d) et aultres extencilles (e) de la dite esglise, luy a esté payé par chacun an la somme de vingt et quattre solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de [raturé: quattre] deux livres huit solz parisis. Pour ce — [gratté: II]II £ VIII s.
     (a) Le poillier ou poêlier est celui qui fabrique et vend tous les ustensiles de terre, de tôle ou de fer-blanc qui servent à chauffer ou à éclairer. — (b) Pupitre d’église en forme d’aigle aux ailes éployées. —  (c) Bassin: plat où l’on reçoit les offrandes à la messe. — (d) Mot rare. Un Inventaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres daté du 10 janvier 1399, Annales archéologiques 7 (1847), p. 89 ou Revue de l’Art chrétien 37 (1887), p. 63, cite parmi l’argenterie “un orseau ou bénitier d’argent”, et parmi les reliquaires “un orseau de cuivre”; un autre, en 1562 cite “ung orseau d’argent comprenant le fon de cuivre” (ibid. p.69). Le Mystère de Saint Rémi, du début du XVIe siècle use du mot orseau (vers 7176) au sens de “bénitier”. Le Lexique de l’ancien français de Godefroy connaît l’orçuel, “vase, cruche, bénitier”, et le Dictionnaire breton-français de Le Gonidec donne pour orsel ou orzel “burette, vase à petit gouleau, fiole”. — (e) Ustensiles.
     (111) (a) A Jehan Paris le jeune, drappier, et l’un des proviseurs de ceste dite esglise, pour avoir faict depparer et reparer (b) [p.61] (c) les aulbes et amys (d) et blanchi le linge de ladicte esglise, ensemble pour avoir rabillé et remis à point les ornemens d’icelle durant les dites deux années, pour quoy lui a esté payé la somme de quattre livres seize solz parisis. Pour ce icy — IIII £ XVI s. p.
     (a) Annotation ancienne (1re main), la fin du paragraphe étant marquée par une accolade au crayon rouge: “Blanchissage et entretien des ornemens.” L’auteur de cette note voit visiblement dans ce passage la preuve que ces frais sont à la charge de la paroisse et non du chapitre. — (b) Lisez reparer et non réparer, comme le fait Legrand qui par là s’interdit de comprendre le verbe depparer, qu’il marque d’un point d’interrogation, p. 92: l’artisan a simplement décousu les ornements qui n’auraient pas supporté le lavage du linge. — (c) Page 61 paginée: 62 / 32e rôle. — (d) Comprenez “les aubes et les amicts” (et non pas “réparer les aulbes, remyz et blanchi le linge”, comme le comprend Legrand, p. 92, ce qui n’a pas de sens). L’amict est le rectangle de toile fine muni de deux cordons que le prêtre doit passer autour du cou avant de revêtir son aube.
     (112) A luy, pour la despence de ceulx qui vacquerent entour la saincte chasse le lundi et mardi des feriers de Pasques, ensemble au predicateur et à ceulx qui garderent les reliques et pardons de la dite esglise les dits jours. Pour ce a esté payé pour la dite despence pour les dites deulx années la somme de cent seize solz parisis. Pour ce — CXVI s. p.

     (113) (a) A Macé Baudequin, pour la façon de tout le luminaire de la dite esglise de toute l’année, pour lequel [p.62] (a) luy a esté ordonné estre payé chacun an la somme de soixante et quattre solz parisis, en ce comprins sa vacquacion d’alumer et estindre les cierges de la perche du cueur (pour lequel luminaire les dits proviseurs sont tenuz luy baillés [sic (bailler)] et administrer chacun an la quantité de troys cens soixante dix neuf livres ung quarteron de cyre, comme plus à plain est declaré au conte de l’an mil cinq cens et unze, selon les festes et sollempnités èsquelles on a acoustumé faire le dit luminaire, et aussi est tenu le dit Baudequin faire iceluy luminaire à ces [sic] despens et fournir les battons et lumingnons des torches et luminaires aussi de fournir de boys) et peine à fondre la cyre de la dite esglise, qui est pour les dites deux années la somme de six livres huit solz parisis. Pour ce — VI £ VIII s.
     (a) Annotation ancienne (1re main), tout le paragraphe étant marqué par une accolade au crayon rouge: “Luminaire.” — (b) Page 62 paginée: 63.
     (114) A messire Toussaintz Jourdain, prebstre, [p.63] (a) marrilier de la dite esglise, pour la grosse sonnerie du lundi et mardi des feriers de Pasques, (b) aussi pour avoir nettoyé l’esglise toutes les festes Nostre Dame et aultres festes sollempnelles de tout l’an, ensemble pour avoir houssé les basses voultes d’icelle esglise, et aussi que pour sa vacquacion de faire sonner la petite orloge d’icelle esglise; avecques ce, pour avoir alumé chacun jour les lampes de la dite esglise (b); pour lesquels choses luy a esté ordonné estre payé chacun an la somme de quattre livres cinq solz parisis, qui est pour les dites deux années la somme de huit livres dix solz parisis. Pour ce — VIII £ X s.
     (a) Page 63 paginée: 64 / 33e role. — (b) La phrase “aussi pour avoir nettoyé… les lampes de la dite esglise” est marquée par une première accolade à l’encre, puis par une deuxième accolade au crayon rouge.
     (115) (a) A Jehan Paris le jeune, proviseur, pour avoir payé la distribucion des cierges le jour de Nostre Dame de Chandeleur, à messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s, beneficiez (a) et habitués (b) de la dite esglise (c) [p.64] (d), pour laquelle distribucion a esté payé l’année que on dit mil cinq cens et treize la somme de cinquante et ung solz six deniers parisis, et pour l’an cinq cens et quatorze a esté distribué la somme de cinquante et sept solz huit deniers parisis deux deniers tournois, qui est  en somme toute pour les dites deux années la somme de cent neuf solz deux deniers parisis deux deniers tournois. Pour ce — CIX s. II d. p. II t.
     (a) Bénéficiés: tous les clercs pourvus d’un bénéfice, c’est-à-dire d’une fonction cléricale à laquelle est attachée un revenu foncier. — (b) Est prêtre habitué tout ecclésiastique attaché au service d’une paroisse sans y avoir de charge fixe. — (c) La phrase “A Jehan Paris … habitués de la dite esglise” est marquée par une première accolade à l’encre, puis par une deuxième accolade au crayon rouge, avec ces mots (1re main): “Cierge de la chandeleur”. — (d) Page 64 paginée: 65.
     (116) A luy pour avoir fourny de gresse durant les dites deux années, pour oindre et engressés [sic] les torillons (a) des cloches d’icelle esglise. Pour ce luy a esté pay[é] la somme de quarante et huit solz parisis. Pour ce — XLVIII s.
     (a) Toreillons, “pivots”, selon le Lexique de l’ancien français de Godefroy.
     (117) (a) A luy, pour avoir fourny d’huille les lampes de la dite esglise durant [p.65] (b) les dites deux années, icelle declarée par le menu au papier journal des dits proviseurs, montent en somme toute la somme de dix sept livres quinze solz cinq deniers parisis. Pour ce — XVII £ XV s. V d. (c) (d) [p.66] (e)
     (a) Annotation ancienne (1ère main): “Huile des lampes”. — (b) Page 65 paginée: 66 / 34e role. — (c) En petits caractères: “Somme: LXVIII £ XIIII s. VII d. II t.” — (d) Somme de bas de page  en caractères minuscules: “ LXVIII £ (raturé: XII) XIIII s. VII d. II t.” — (e) Page 66 paginée: 67.
     (118) [§ II.3.] Autre despence extraordinaire et muable.

     (119) A Guillaume Charles dit Gorron, tailleur en pierre, pour la parpoye (a) du pavé de la dite esglise par luy faict et fourny de pierre à ces [sic] despens au pris de vingt quattre solz parisis pour chacune toyse de pavé neuf et de six solz parisis de pavé viel à reperer et rasseoir; ensemble pour avoir faict les austelz saint Pierre, sainct Denys, sainct Fiacre, sainct Leonard, sainct Michel, et marches des entrées du cueur; que aultres reparacions de son dit mestier; montent en somme toute à la somme de sept vingtz six livres neuf solz et deux deniers tournois, qui vallent en parisis la somme de cent dix sept livres troys solz quattre deniers parisis; de laquelle somme a esté articulé et couché [p.67] (b) par le conte precedent finissent l’an mil cinq cens et treize la somme de soixante et six livres neuf solz parisis un denier tournois; et partant ne reste à compter que la dite somme de cinquante livres quatorre solz troys deniers parisis. Pour ce — CXIIII s. III d. p.
     (a) Parpaie, “paiement complet” (et non parprye, malgré le sic de Legrand, p. 95). — (b) Page 67 paginée: 68 / 35e rôle.
     (120) (a) (b) Au dit Guillaume Charles, pour les ouvraiges par luy faiz en la chappelle du Sepulchre auparavant son trespas, tant en pilliers, augives (c), archeletz, estimés par maistres jurez du mestier, estimés à la somme de vingt et cinq livres quinze solz tournois, avecques la somme de trente solz tournois baillés à son adveu à Allin Texier, charpentier, pour avoir taillé les cintres de la dite chappelle, qui est en somme toute la somme de vingt et sept livres sept solz tournois qui vallent à parisis la somme de vingt et une livre seize solz parisis. Pour ce — XXI £ XVI s. p. [p.68] (d)
     (a) Annotation ancienne (1ère main): “Reparation de la chapelle du Sepulchre, jusqu’à la fin du compte.” — (b) Annotation ancienne (2e main), le paragraphe étant doté d’une accolade au crayon rouge: “Cette note est fausse ainsi qu’il est facile de s’en convaincre en suivant les articles du dit compte.” — (c) C’est-à-dire “ogives”, et non pas anguiers ni augiers (Legrand, pp. 98 et 107), qui n’a pas de sens. — (d) Page 68 paginée: 69.
     (121) Au dit Guillaume Charles, pour avoir par luy baillé vingt huit quartiers de pierre employez partie à l’autel sainct Michel et partie à l’autel sainct Leonard. Pour ce lui a esté payé la somme de vingt solz parisis. Pour ce — XX s. p.

     (122) A Jehan Bargerat, tailleur en pierre, Michau Morry maçon, Anthoine Portas et autres, pour leurs peines et vacacions d’avoir mesuré et toysé le dit pavé tant viel que neuf, leur a esté payé la somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s. p.

     (123) (a) A Nicolas Arnoul et Marsault Le Noir, tailleurs en pierre, pour avoir par eulx faict l’houvraige du Sepulchre delaissé à faire par le trespas du dit feu Guillaume Charles, pour lequel ouvraige parfaire leur a esté payé, de marché faict (b) avecques eulx, la somme [p.69] (c) de vingt livres parisis. Pour ce — XX £ par.
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge. — (b) De marché fait: en application du contrat passé. — (c) Page 69 paginée: 70 / 36e rôle.
     (124) (a) A Marsault Lenoir, tailleur en pierre, pour avoir par luy faict à ces [sic] despens troys pilliers de pierre de grès et pierre franche (b) estant entour la chappelle du Sepulchre, ensemble pour plusieurs autres journées faictes tant par luy que par ces [sic] serviteurs aux affaires à la dite esglise, oultre son dit marché. Pour ce luy a esté payé la somme de cinquante livres quinze solz tournois vallant à parisis la somme de quarante livres douze solz parisis. Pour ce — XL £ XII s.      (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge. — (b) Pierre franche: “parfaite dans son espèce, qui n’a ni la mollesse du moellon, ni la dureté du caillou” (Littré).

     (125) Au dit Marsault Lenoir et autres jurés du dit mestier, pour le vin du marché dessus dit (a), que pour leur vaccacion, leur a esté payé la somme de quattre solz huit deniers parisis deux tournois. Pour ce — IIII s. VIII d. p. II t. [p.70] (b)
     (a) Le marché mentionné au § 123 a été conclu comme de coutume par un pot pris entre les contractants. — (b) Page 70 paginée: 71.
     (126) (a) A Jehan Tiremont et Jaquet Millot, carriers, pour avoir par eulx fourny et baillé la quantité de troys cens et demy de quartiers de pierre, avecques ung quarteron de petitz quartiers à paver, le tout employé en la dite chappelle du Sepulchre, tant au portal d’icelle que ès pilliers, augives (b), frameretz (c), que autres reparacions necessaires faictes en la dicte chappelle, pour quoy leur a esté payé, de marché faict, la somme de vingt et troys livres deux solz six deniers tournois, qui vallent à parisis la somme de dix huit livres dix solz parisis. Pour ce — XVIII £ X s. p.
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge. — (b) C’est-à-dire “ogives”, et non pas anguiers ni augiers (Legrand, pp. 98 et 107), qui n’a pas de sens. — (c) C’est-à-dire, comme le note Legrand, p. 98, les formerets, que Littré définit: “arc saillant ou nervure d’une voûte gothique”.
     (127) (a) A Martin le Large et Bertrand Patau, chauffourniers et marchans de chau, pour vente de dix sept muys quattre septiers de chau, baillée tant par eulx que par Martin Bourdon, ensemble comprins ung [p.71] (b) muy de autre chau prins en l’hostel de monsieur de Sainct Ladre (c), le tout montent à la quantité dessus dite, pour laquelle chau a esté payé à plusieurs foys la somme de vingt et troys livres seize solz huit deniers parisis. La dicte chau employée ès reparacions de la dite esglise, tant à paver partie d’icelle esglise que à faire partie des autelz d’icelle en la dite chappelle du Sepulchre, que ès pilliers nouvellement faiz entour icelle, ensemble plusieurs autres reparacions faictes au hault de la dite esglise, tant sur les voultes couvrir (d), que autres reparacions necessaires. Pour ce — XXIII £ XVI s.VIII d.
     (a) Paragraphe marqué au début d’une accolade à l’encre (p.70) et à la fin (p.71) d’une accolade au crayon rouge, avec le suivant. — (b) Page 71 paginée: 72 / 37e role. — (c) C’est le chanoine Jean Dantelu l’aîné, administrateur de la léproserie Saint-Lazare, cf. § 76. — (d) Verbe erronément lu voussoir par Legrand, p. 98.
     (128) (a) A Jehan Huguet dit Guignette et autres voituriers, pour avoir fourny de sablon à estindre la dite chau (b), a esté payé à plusieurs foys la somme de quarante neuf solz parisis deux tournois — XLIX s. p. II t. [p.72] (c)
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge. — (b) Éteindre la chau, c’est usuellement mettre la chau vive en contact avec de l’eau pour former de l’hydrate de chau (Littré). — (c) Page 72 paginée: 73.
     (129) (a) A Jehan Guillart et Loys Thibault, pour l’achat de certaine quantité de pierre menue par eulx baillée pour parfaire les pilliers et autres ouvraiges entour la chappelle du dit Sepulchre, pour lesquelles a esté payé la somme de quattorze solz parisis. Pour ce — XIIII s.
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge.
     (130) (a) A Anthoine Portas, plattrier, pour avoir scellé et pendu les portes des appentilz nouvellement faiz en la dite esglise, ensemble pour avoir crepi et enduit et recepé (b) les paretz (c) et pilliers, où sont de present les bangz devant la chappelle Sainct Leonard, et pour avoir faict l’autel de la chappelle Saint Barthelemy, cymenté les parez d’icelle; aussi pour avoir ataché et recloué plusieurs paneaux au clocher de plomb (d), rompus par les oraiges et grans vens, pour quoy luy a esté payé la somme de vingt et quattre solz parisis — XXIIII s. p. [p.73] (e)
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge, avec cette annotation ancienne (2e main): “Reparation du clocher de plomb”. — (b) Receper, terme au départ de viticulture, “couper le cep au ras du sol pour faire venir des branches plus fortes”, est employé figurativement en maçonnerie, au sens semble-t-il de rafraîchir une paroi quelque peu vermoulue, emploi encore connu de Littré, “receper des murailles”, qui cependant, contre son usage, n’en donne pas d’explication claire. — (c) Parois. — (d) Ce clocher de plomb a été fondu en 1792 sur ordre du terroriste Couturier. — (e) Page 73 paginée: 74 / 38e role.
     (131) A luy pour avoir cymenté entour la dite esglise, tant sur le pignon de devers la halle que partout entour la dite esglise, tant ès trous, jointz, gouttieres que sur les plates formes des carneaux (a) et clochereaux d’entour le grant clocher de pierre, qu’ès autre lieux necessaires, pour lesquels ouvraiges luy a esté payé la somme de quattre livres parisis. Pour ce — IIII £ p.
     (a) Créneaux.
     (132) (a) Au dit Portas, pour avoir scellé et cramponné les chassis et treillis de fer à fil d’arechal (b) qui est entour la vittre de la Transfiguracion près les appentilz, ensemble pour avoir scellé plusieurs pattes de fer entour les bangs de la dite esglise, que aus dites reparacions par luy faictes. Pour ce luy a esté payé la somme de vingt quattre solz parisis. Pour ce — XXIIII s. p. [p.74] (c)
     (a) Paragraphe marqué d’une accolade au crayon rouge, étant aussi souligné au crayon rouge les mots “les bangs de la dite esglise”. — (b) Aréchal, du latin aurichalcum, est un ancien nom du laiton qui s’est longtemps conservé dans l’expression figée fil d’archal, encore en usage du temps de Littré. — (c) Page 74 paginée: 75.
     (133) Au dit Portas, pour avoir crepi et enduit les vouttes et parez de la chappelles [sic] du dit Sepulchre, ensemble pour sa vacacion d’avoir faict cuire et batu certaine quantité de viel plattre (a) employé aus dites affaires d’icelle esglise, pour lesquelz luy a esté payé la somme de vingt et quattre solz parisis — XXIIII s. p.
     (a) Battre le plâtre, c’est le réduire en poudre.
     (134) (a) Au dit Portas, pour avoir pavé la dite chappelle du dit Sepulchre, pendus les portes d’icelle; avoir faict ung huys pour faire vuider le peuple d’icelle; pour avoir maçonné le Roch des Enfers du dit Sepulchre; pour avoir scellé les ymaiges et monumens d’icelle; pour avoir recepé le pignon de devers les appentilz; pour avoir par luy couvert la Viz Clere (b) et refaict le devant d’icelle d’ardoyse; pour avoir descouvert et recouvert les noucez [p.75] (c) d’entour le clocher de plomb; que pour sa vacacion de plusieurs journées qu’il a vacquées, luy et ces [sic] gens, à lever la charpenterie et asseoir le plomb des nouez (d) d’iceluy clocher; pour lesquelz ouvraiges et autres reparacions par luy faictes en la dite esglise, que à l’entour d’icelle, luy a esté payé la somme de cent douze solz parisis. Pour ce — CXII s. p.
     (a) Début du paragraphe (p.74) marqué d’une accolade au crayon rouge, avec cette annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb” (p.75). — (b) La première lettre est mal formée et semblerait à première vue un R, mais plus loin, au § 170, on lit clairement non Riz mais Viz Claire. Legrand suggère, p. 100, qu’il s’agirait de l’escalier hors œuvre qui va de l’ossuaire au comble; de fait c’est le premier sens attesté du mot vis en ancien français. — (c) Page 75 paginée: 76 / 39e role. — (d) Noue: angle rentrant formé par deux combles inclinés en sens opposé (Legrand, p. 100, n. 2).
     (135) A Jehan Girardin, serrurier, pour avoir par luy ralongé et reblanchi les verges de fer qui portent les custodes (a) du cueur et les fermetures d’icelles, ensemble pour avoir par luy faict une clef des appentilz pour Jehan Hamel foussoyeur, pour prandre et raporter les cercueurs et poilles (b), pour lesquelles choses luy a esté payé la somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s.p. [p.76] (c)      (a) Tentures ornant les côtés du maître-autel. — (b) Les cercueurs et poilles: les cercueils et les poêles, qui sont les draps dont on les couvre, et dont quelquefois, par honneur, les coins sont  tenus par certaines personnes pendant la marche du convoi. — (c) Page 76 paginée: 77.
     (136) A luy, pour la ferrure d’un chassis double mys au tresor d’icelle esglise. Pour ce a esté payé la somme de — IIII s. p.

     (137) A luy pour avoir faict troys clous pour le crucifix (a) et une viz pour tenir iceluy par derriere. Pour luy a esté payé la somme de cinq solz. — V s. p.
     (a) Il s’agit des trois clous traditionnel fixant le Christ à sa croix, un pour chaque main et le troisième traversant les deux pieds, qui sont représentés aussi à côté du Christ souffrant de la cloche de Jean de Berrry en date de 1401.
     (138) A luy, pour avoir faict ung tour ou archelet de fer pour tenir le fils d’arechal pour garder la verriere de la Transfiguracion joignant les appentilz, parce qu’elle estoit dommaigée de ceulx qui joust [sic (jouent) (a)] à la paume sur iceulx appentilz (b). Pour ce luy a esté payé la somme de quinze solz parisis. Pour ce —XV s. p.
     (a) Un e avec tilde a été lu machinalement s par l’auteur de la grosse. — (b) On voit que les dégâts occasionnés au vitraux par jeu ne sont pas des nouveautés post-révolutionnaires. C’est aussi la première attestation à ma connaissance du jeu de paume à Étampes.
     (139) A luy, pour avoir defferré et referré les serrures des guychaiz (a) des portes [p.77] (b) tant de devers la halle que du cousté du cloistre (c), et icelles serrures regarniz de gardes et faict clefz à ce propices, ensemble pour avoir [fait] deux gons à tenir un vallet (d) pour fermer le guychet de devers le cloistre, et pour deux verges de fer mises à la verrieres du tresor d’icelle eglise. Pour ce luy a esté payé la somme de dix solz parisis. Pour ce — X s. p.
     (a) Un guichet est au départ une petite porte pratiquée dans une grande. — (b) Page 77 paginée: 78 / 40e rôle. — (c) On distingue ici deux portes, l’une tournée vers la place Notre-Dame, devers la halle, et l’autre vers le quartier où résidaient les chanoines, entre les rues Évezard et de l’Hôtel-Dieu, aujourd’hui Baugin, devers le cloistre. — (d) Il s’agit ici d’un système de fermeture automatique usant d’un jeu de contrepoids.
     (140) (a) A luy, pour unze pattes de fer pour sceller et atacher les bangs d’icelle esglise. Pour ce luy a esté payé — II s. IIII d.
     (a) Ce paragraphe avec la fin du suivant et le début du précédent est marqué d’une accolade au crayon rouge.
     (141) A luy, pour avoir faict troys chevilles de fer à tenir le chevron de dessus le pepitre (a) du cueur, ouquel fut mis et apposé partie du luminaire de feu Anne en son vivant royne de France (b), que Dieu absole (c), le corps d’icelle reposant [p.78] (d) en la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de — XVI d.
     (a) Pupitre. — (b) Cf. § 73. — (c) Que puisse Dieu absoudre de ses éventuels péchés. — (d) Page 78 paginée: 79.
     (142) (a) A luy, pour avoir referré la fenestre du clocher de plomb. Pour ce luy a esté payé la somme de — II s.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.”
     (143) A luy pour avoir faict quattre pattes de fer à celler et atachés [sic] les contretables (a) des autelz saint Sébastien et saint Anthoine. Pour [ce] luy a esté payé la somme de — XVI d.
     (a) Contre-retable: fond du lambris où l’on place un tableau sur l’autel et contre lequel le tabernacle et les gradins sont adossés.
     (144) A luy, pour deux frettes (a) ou aneaulx de fer à mectre au treau (b) ou engin auquel on monte les boys, pierres, chau, thuille, et autres besongnes (c) sur les vouttes d’icelle[raturé:s] esglise. Pour ce — III s. p.
     (a) Lien de fer garnissant le moyeu d’une roue pour empêcher qu’il ne se fende. — (b) Treuil. — (c) Besogne: ce dont on a besoin.
     (145) A luy, pour une croix et ung [p.79] (a) diademe de fer en façon de souleil et rayons mis à l’ymaige (b) sainct Jehan Baptiste estant sur l’autel sainct Sebastian. Pour ce a esté payé la somme de — V s. X d.
     (a) Page 79 paginée: 80 / 41e role. — (b) Ymaige: statue. Ce mot est traité par l’auteur comme masculin, cf. 183
     (146) (a) A luy pour avoir faict deux treillis de fer estant de present entour les deux verrieres du Sepulchre dont il a fourny la plus grant partie du fer, l’autre partie prinse en la dite esglise; aussi pour avoir faict deux cercles de fer ou archeletz croysés mis entour icelles verrieres, auquelz est ataché le fil d’arechal pour garder icelles verrieres; ensemble pour avoir faict quattre barreaux de fer à tenir les dites verrieres, et firmamens (b) d’entour icelles; aussi pour lien de fer à tenir deux pieces de boys ensemble mis au clochier de plomb; pour lesquelz ouvraiges luy a esté payé la somme de huit livres seize solz parisis. Pour ce — VIII £ XVI s. p. [p.80] (c)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Ce mot a ici le sens extrêmement rare et peut-être unique en français d’appui ou étai (du latin classique firmamentum, qui a pris dans le latin biblique le sens figuré  de firmament); il est donc ici coordonné à barreaux de fers et non pas à verrières (contre Legrand, p. 101 qui comprend: verrières et firmamens). — (c) Page 80 paginée: 81.
     (147) A luy, pour avoir faict une cheville de fer  à tenir l’un des cierges de devant l’autel Nostre Dame. Pour ce luy a esté payé — XX d.p.

     (148) A luy, pour seize gougeons (a) de fer pour gougeonner les ymaiges et pierres des monumens du dit Sepulchre. Pour ce luy a esté payé la somme de —VIII s. VI d.
     (a) Goujon: Cheville de fer à pointe perdue et morceau de bois qui servent à unir deux pièce de charonnerie ou de charpente.
     (149) A luy, pour avoir rabillé l’un des huis du cueur (a), celui du cousté de devers le tresor, et en iceluy avoir faict nouvelle serrure. Pour ce luy a esté payé la somme de vingt solz parisis — XX s. p.
     (a) Rhabiller l’une des portes du chœur: la remettre en état, ce qui, comme le note Littré, est le sens propre et originel de ce verbe.
     (150) (a) A luy, pour avoir faict quarante et troys chevilles de fer pour cheviller les liens et boys du clocher de plomb. Pour ce luy a esté payé la somme de quatorre solz parisis — XIIII s. p. [p.81] (b)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Page 81 paginée: 82 / 42e rôle.
     (151) A luy, pour avoir faict treize vingtz claviectes (a) et unze verges de fer, le tout employé ès verrieres d’icelle esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de huit solz parisis — VIII s. p.      (a) Claviectes: une clavette (étymologiquement, petite clé) est d’une manière générale, selon Littré, une “petite cheville plate  qui passe au travers d’une plus grosse pour l’arrêter.”
     (152) A luy, pour avoir ferré les porte [sic] et huys de la chappelle du dit Sepulchre. Pour ce luy a esté payé la somme de quarante et quattre solz parisis — XLIIII s.

     (153) A luy, pour avoir ferré ung banc estant dedans la chappelle du dit Sepulchre. Pour ce luy a esté payé la somme de six solz parisis — VI s. p.

     (154) A luy, pour avoir faict une clef à la porte des appentilz de ceste dite esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de douze deniers parisis — XII d. p. [p.82] (a)
     (a) Page 82 paginée: 83.
     (155) A Allin Texier, charpentier, pour avoir equarry quattre tronches (a) de noyer, dont l’on a faict les ymaiges du Crucifix, Nostre Dame, sainct Jehan et Mont Calvaire. Pour ce luy a esté payé la somme de dix huit solz parisis. Pour ce — XVIII s. p.
     (a) Tronche, “grosse souche, tronc coupé, bûche, poutre”, et non pas tranche, Legrand pp. 101, 108 et 111, qui n’a pas de sens.
     (156) (a) A luy, pour la façon de deux hures (b) neufves mises à deux des petites cloches du clocher de plomb, ensemble pour avoir refait deux pieces du baffray (c). Pour ce luy a esté payé la somme de cinquante et six solz parisis — LVI s. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.”  — (b) Le sens de ce mot non commenté par Legrand, p. 101, est donné par J. E. Bertrand, Description des arts et métiers, Paris, Imprimerie de la Société Typographique, 1776, t. 6, p. 282: “C’est un morceau de bois qui porte une sonnette ou une cloche, et qui roule sur des tourillons”. — (c) Beffroy: toute charpente destinée à porter une cloche.
     (157) A luy, pour plusieurs journées tant de luy que de ces [sic] serviteurs qui ont vacqué à reparer la charpenterie de la haulte nef en plusieurs lieux, tant à mettre des liens que autres pieces de boys necessaires à porter le comble [p.83] (a) à la dite esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de cent solz parisis. Pour ce — C s. p.
     (a) Page 83 paginée: 84 / 43e role.
     (158) (a) A luy, pour avoir estayé la muraille de la chappelle du Sepulchre et pour avoir faict deux treteaulx servans à eschaffaudés [sic] tant ès paintres que maçons et autres ouvriers, et pour avoir couppé le ponteau (b) et esquille (c) du petit clocher de plomb, iceluy estayé (d), et refait la platte forme du dit clocher. Pour ce luy a esté payé la somme de quarante solz parisis — XL s. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Ponteau: petit pont, passerelle. —(c) Aiguille, c’est-à-dire flèche du clocher. — (d) C’est-à-dire étayé, et non pas estage, comme le lit Legrand, p. 102, qui n’a guère de sens.
     (159) (a) A luy, pour avoir levé les chevrons et nouzetz (b) d’entour le clocher de plomb, remis plusieurs chevrons neufz avecques plusieurs autres grosses pieces de bois par luy mises ès dites nouretz (b) d’entour le dit clocher; ensemble pour avoir defaict le baffray et rouet (c) [p.84] (d) d’en hault du dit clocher; que pour plusieurs autres ouvraiges de son dit mestier par luy faiz entour la charpenterie d’icelle esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de six livres huit solz parisis. Pour ce — VI £ VIII s. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Item” (c’est-à-dire: “Clocher de plomb”). — (b) Nouzet ou nouret: terme non élucidé; il s’agit d’après le § 162 de pièces de bois. — (c) Selon Noël Chomet (Supplement au Dictionnaire œconomique,  t.2, 1742, p. 705), on appelle rouet  “la grande ou petite enrayure, ronde ou à pans, d’une flèche de clocher de bois”. Ajoutons qu’en charpenterie on appelle enrayure, selon Littré, “des pièces de bois qui aboutissent à une espèce de centre et s’éloignent en forme de rayon, soit dans les planchers plats, ou dans les combles”. — (d) Page 84 paginée: 85.
     (160) A luy, pour ung ponteau de boys quarré et autres boys à ce requis à la dite besongne par luy fourny. Pour ce luy a esté payé la somme de douze solz parisis. Pour ce — XII s. p.

    (161) (a) A Berthelot Mainfray, pour une piece de boys mise au dit clocher de plomb pour porter deux des petites cloches d’iceluy. Pour ce luy a esté payé la somme de troys solz troys deniers parisis. Pour ce — III s. III d. [p.85] (b)
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Page 85 paginée: 86 / 44e rôle.
     (162) (a) A Jehan le Roy, marchant de boys, pour avoir par luy fourny et amené en la dite esglise deux nouretz, dix chevrons, dix solliveaux (a) et autres pieces de boys à faire des liens; ensemble pour cinq cens troys quarterons de latte renforcée, le tout employé ès charpenteriez d’icelle esglise, tant au dit clocher de plomb que nouretz et au dites affaires d’entour iceluy. Pour quoy luy  a esté payé la somme de six livres dix huit solz parisis. Pour ce — VI £ XVIII s.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Un soliveau est une petite solive, autrement dit une pièce de charpente qui soutient les planchers et qui porte elle-même sur les murs, ou sur des poutres.
     (163) A Gillet le Coupt, pour l’achat de cinq coulombes (a) de boys employées ès dites affaires et reparacions. Pour luy a esté payé la somme de huit solz huit deniers parisis deux tournois. Pour ce — VIII s. VIII d. II t.
     (a) Colombe: grosse solive posée à plomb pour faire des édifices de charpente.
     (164) A Jehan Paris le jeune, pour ung gros solliveau et deux coulombes employés ès dits ouvraiges. Pour ce — IIII s. [p.86] (a)
     (a) Page 86 paginée: 87.
    (165) A Michel du Hault charpentier, pour une piece de boys employée ès dits ouvraiges. Pour ce luy a esté pay[é] la somme de — II s. IIII d. I t.

     (166) A la vefve Michau Hurtault, pour plusieurs solliveaulx, et coulombes de boys quarré (a) necessaire ès dites reparacions, pour lequel a esté payé l’estimacion de gens ad ce congnoissans (b) la somme de quatorre solz six deniers parisis — XIIII s. VI d.
     (a) quarré, c’est-à-dire carré (et non pas quarri, Legrand, p. 10). — (b) Gens ad ce congnoissans: se connaissant à cela, experts.
     (167) A Jehan le Fevre, painctre, pour l’achat d’un demy tref (a) de longueur d’environ dix huit piedz, employé au dit clocher de plomb, pour lequel luy a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII s.   
     (a) Poutre, ou solive.
     (168) A Pierre Lesné, cloutier, pour deux milliers et ung cent de grant clou à latte renforcée. Pour ce luy a esté payé [p.87] (a) la somme de unze solz troys deniers tournois; pour ung quarteron de clou à chanlatte (b), douze deniers tournois; pour quattre cloux à coulombe, quatre deniers tournois; pour huit cens et demy de clou à teste, quatorze solz deux deniers tournois; pour quattre cens de clou à plomb; le tout employé ès dites reparacions, pour seize solz six deniers tournois, montant les dites sommes, mises à parisis, la somme de trente quattre solz quattre deniers parisis quatre tournois. Pour ce — XXXIIII s. IIII d. p. IIII d. t.
     (a) Page 87 paginée: 88 / 45e rôle. — (b) Chanlatte: latte de bois refendue en biseau, de section trapézoïdale, fixée sur le pied des chevrons d’une charpente, qui  reçoit le premier rang des tuiles.
      (169) Pour plusieurs journées de manouvriers, lesquelz ont vacqué durant des dites deux années, tant à abaisser les terres d’entour le Sepulchre que pour curer le charnier de desoubz la dite chappelle (a), ensemble pour avoir nettoyé plusieurs immondices, la quave sainct Barthelemy (b), aussi que pour avoir servy et aydé aux charpentiers [p.88] (c) et couvreux à faire les ouvraiges tant ès voultes que au dit clocher de plomb, ensemble à vacquer tant aux affaires d’entour le hault icelle esglise que du bas, quasi par l’espasse d’un an, tant entour ceulx qui ont pavé l’esglise que ceulx qui ont pavé la dite chapelle du Sepulchre, et aultres plusieurs affaires necessaires à la dite esglise, declaré par le menu au papier journal des dits proviseurs, montent en somme toute à la somme de unze livres seize solz cinq deniers obole et pite parisis. Pour ce — XI £ XVI s. V d. ob. pite p.
     (a) C’est le charnier qui se trouve sous l’actuelle sacristie. — (b) Non localisée, elle se trouvait sans doute sous la chapelle Saint-Barthélémy. — (c) Page 88 paginée: 89.
     (170) A Michau Morry, maçon, le petit Thanny et autres maçons en pierre menue, pour avoir despecé et refait de même maçonnerie le pignon de la dite chappelle du Sepulchre du costé de devers la viz claire (a), aussi le pan de devers l’hostel monsieur de Saint-Ladre (b), ensemble la maçonnerie de dessus le portail de la dite chappelle. Pour ce leur a esté payé la somme de trente quattre solz huit deniers parisis. Pour ce — XXXIIII s. VIII d.
      (a) Voyez le § 134.
     (b) Il doit s’agit d’une des maisons du quartier canonial, cf. § 170, considérée comme la maison seigneuriale de Jean Dantelu, chanoine mais aussi, sans doute du fait qu’il était administrateur de la léproserie Saint-Lazare, seigneur de Saint-Ladre, ferme sur qui se situait, à partir d’Étampes derrière le Chesnay.
     (171) Au dit Michau Morry, pour avoir par luy prins à fouller les fundemens des troys pilliers de la dite chappelle du dit Sepulchre plus parfont (a) de douze piedz que le dit Michau n’estoit tenu faire par son dit marché, ensemble pour avoir estayé et asseuré les terres pour faire asseureté (b) les dits fundemens. Pour ce luy a esté payé la somme de quarante huit solz parisis. Pour ce — XVIII s.
     (a) Plus profond.
     (b) Lisez: à sûreté, c’est à dire en toute sécurité.
     (172) Pour achat de plattre acheté à plusieurs foys durant les dites deux années, iceluy employé tant à la chappelle du Sepulchre que en la chappelle Sainct Barthelemy, aussi ès chappelles [p.90] (a) Sainct Estienne, Sainct Denis, Sainct Pierre, Sainct Fiacre, Sainct Leonard, Sainct Michel, que à reparer les murailles et receper les murailles de devers le cloistre où souloint estre les vielz cieges, où de present sont les bangs, et autres reparacions necessaires; pour lequel a esté payé la somme de cent cinq solz quattre deniers parisis. Pour ce — CV s. IIII d.
     (a) Page 90 paginée: 91.
     (173) A Nicolas le Vieux tailleur en pierres, pour avoir pavé à cymant soubz les esgoulz des appentilz tant vielz que neufz. Pour ce luy a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII s. p.

     (174) Pour achat de cymant, pour iceulx esgoulz pavés [sic (paver)], parce que celuy qui estoit en l’esglise n’a peu fournir à paver iceulx esgoulz. Pour ce a esté payé à Jehan Norman la somme de — II s. VIII d. (a) (b) [p.91] (c)
     (a) Bas de page en caractères minuscules: “II.C.LX £ VI s. V d. obole picte p. I t.” — (b) Fin du deuxième cahier. En bas à droite, verticalement: “A Jehan le Fevre” (pour marquer la continuité avec le 3e cahier). — (c) Page  91 paginée: 92 / 47e rôle.
     (175) A Jehan le Fevre, painctre et verrier, pour trente troys piedz de verre blanc mis en œuvre employée en l’une des verrieres de la haulte nef du costé de devers les halles avecques les bordures à icelle requises. Pour ce luy a esté payé la somme de quattre livres dix neuf solz parisis. Pour ce — IIII£ XIX s. p.

     (176) A luy, pour la façon d’un treillis de fil d’arechal, iceluy mis à la verriere de la Transfiguracion près les appentilz neufz, aussi pour avoir dessendu la dite verriere, et icelle remise en plomb avecques plusieurs laurenges (a) et pieces de coulleur qui estoient rompus. Pour ce luy a esté payé la somme de vingt solz parisis. Pour ce — XX s. p.
     (a) Losanges.
     (177) A luy, la façon d’un panneau de verre blanc mis à la fenestre du tresor [p.92] (a) de la dite esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s. p.
     (a) Page 92 paginée: 93.
     (178) A luy, pour sa peine et vacquacion d’avoir trellissé de fil d’arechal les deux verrieres de la dite chappelle du Sepulchre. Pour ce luy a esté payé la somme de trente deux solz parisis — XXXII s.

     (179) A luy, pour avoir reparé la verriere des tixiers (a); celle de maistre Jehan Hue; celle de Sainct Michel, celle de la Magdeleine, icelle remise en plomb neuf, nettoyée et garnye de plusieurs laurenges et pieces de coulleur, et pour une petite forme blanche au dessus de ceste dite verriere, en avoir levé ung panneau et remis des laurenges en icelle; à celle de sainct Sebastian, pour plusieurs laurenges et pieces de coulleur mises en icelle; à celle du hault de la dite chappelle, [p.93] (b) pour plusieurs laurenges mises en icelle; à celle au dessus l’autel sainct Estienne au cueur de la dite esglise; ensemble pour avoir lavés les six anges du cueur et recollés les ailles d’iceulx. Pour ce luy a esté payé la somme de soixante et quattre solz parisis. Pour ce — LXIIII s.
     (a) Les tixiers, texiers, tessiers ou tissiers sont les tisserands, dont le saint patron variait selon les lieux, entre les saints Bonaventure, Onuphre, Séverin, Lié, Barnabé, Blaise, Érasme, Sévère, Roch, voire sainte Anastasie. — (b) Page 93 paginée: 94 / 48e role.
     (180) Pour l’achat de dix sept livres de fils d’arechal, iceluy aporté par Cancian du Pré, employé à treillisser tant la victre de la Transfiguracion près les apentilz que le[s] deux verrieres de la dite chappelle du dit Sepulchre. Pour lequel a esté payé la somme de quarante troys solz quattre deniers parisis. Pour ce icy — XLIII s. IIII d.

     (181) A maistre Hanry Divrequins (a), painctre, pour avoir par luy estoffé (b) à huille les deux treillis de fer de la dite chappelle [p.94] (c) du Sepulchre, pour icelles garder de rouller (d), pour lesquelles luy a esté payé la somme de vingt silz [sic (six)] solz parisis. Pour ce — XXVI s.
     (a) Legrand, p. 97 note 2 et p. 106, lit “Dirrequins” et comprend “dit Requin”; il s’agit sans doute plutôt d’une altération par métathèse de Diverquins, patronyme qui doit avoir eu pour forme initiale, à ce qu’il nous semble, de Verquin (Pas-de-Calais). — (b) Étoffer a le sens général de “garnir”, mais il est curieusement toujours utilisé par notre auteur lorsqu’on semble se servir de pinceaux. — (c) Page 94 paginée: 95. — (d) Rouiller.
     (182) A luy, pour avoir estoffé les ymaiges de Nostre Dame et son Enfant fourny d’or et autres coulleurs. Pour ce luy a esté payé la somme de vingt huit solz parisis. Pour ce — XXVIII s.

     (183) Au dit maistre Henry, pour avoir painct l’ymaige sainct Jehan Baptiste estant près l’autel de la fabrice et l’ymaige Nostre Dame estant à l’autel de la cure; ensemble avoir repaint l’ymaige Nostre Dame du benoistier, et pour avoir doré les barbes sainct Jehan et couronnes des dits ymaiges (a), aussi pour avoir lavé l’ymaige de sainct Barthelemy, que autres ouvraiges de [p.95] (b) son dit mestier par luy faiz en la dite esglise. Pour ce luy a esté payé la somme de quatorre solz parisis. Pour ce — XIIII s.
     (a) Dans les quatre cas où le contexte permet d’en décider, le mot image, qui signifie alors “scuplture”,  est clairement traité comme un masculin (§§ 198, 244, 250; cas plus douteux au § 196). Ailleurs, où on ne peut rien déduire des adjectifs dits ou susdits, qui sont toujours en abrégé dans le texte, j’ai donc également porté le masculin.— (b) Page 95 paginée: 96 / 49e role.
     (184) A luy, pour avoir estoffé et repainct le viel crucifix, ensemble Nostre Dame et sainct Jehan, lesquelz ont estés vendus à monsieur de Sainct Ladre, comme plus à plain sera veu au chappitre de la recepte (a). Pour ce a esté payé au dit maistre Henry la somme de quarante et quattre solz parisis. Pour ce icy — XLIIII s. p.
     (a) Cf. § 76.
     (185) A luy, pour avoir painct et estoffé l’ymaige et entrepié (a) sainct Jehan Baptiste estant à l’autel sainct Sebastian, pour lesquelz ouvraiges debvoit avoir de marché faict la somme de soixante solz tournois, de laquelle somme le sire Jehan Dallier l’esné [p.96] (b) a payé et donné la somme de trente solz tournois, et par ce n’a esté payé de l’argent de la dite fabrice que la somme de vingt et quattre solz parisis. Pour ce — XXIIII s.
     (a) Entrepié: piédestal, socle. — (b) Page 96 paginée: 97.
     (186) A luy, pour avoir estoffé l’ymaige d’un Ecce Homo (a), lequel est ancores en sa maison (b), pour lequel luy a esté payé la somme de trente et deux solz parisis. Pour ce — XXXII s.
     (a) Ecce Homo, représentation du Christ souffrant couronné d’épines, tel qu’il fut présenté lors de sa Passion par Ponce Pilate à la foule, avec ces mots: Ecce homo, “Voici l’homme”. — (b) Comme cela est redit au § 244.
     (187) A luy, pour avoir estoffé l’ymaiyge saincte Marguerite, les deux clefz des voultes de la dite chapelle du Sepulchre avecques les deux prophetes servans de cul de lampes dessoubz les augives d’icelle chappelle, ensemble pour avoir blanchi (a) les ymaiges du dit Sepulchre et les Enfers de diverses coulleurs. Pour ce luy a esté payé la somme de huit livres seize solz parisis. Pour ce — VIII £ XVI s. p. [p.97] (b)
     (a) Blanchir paraît avoir ici le sens de donner de l’éclat. — (b) Page 97 paginée: 98 / 50e rôle.
     (188) A luy, pour avoir estoffé le portal de la chappelle du dit Sepulchre, ensemble les ystoires qui sont au dessus d’iceluy, pour lequel luy a esté payé la somme de dix livres seize solz parisis. Pour ce — X £ XVI s.

     (189) A Jumain Gumbault, pour l’achat d’une tronche de noyer de laquelle l’on a fait l’ymaige de sainct Jehan entour de crucifix, pour laquelle il a esté payé, tant pour icelle que pour l’amenaige, la somme de dix sept solz quattre deniers parisis — XVII s. IIII d.

     (190) A Guillaume du Camel, pour une piece de boys de laquelle fut fait le croison (a) de la croix du crucifix, pour laquelle piece a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII s. [p.98] (b)
     (a) Le croison (et non la croison, Legrand, p. 108), aujourd’hui croisillon, est la traverse de la croix. — (b) Page 98 paginée: 99.
     (191) A Ytier Haneron (a), pour une grant piece de boys en façon d’un epaullier (b) de laquelle l’on a faict la couverture du monument du dit Sepulchre de la Resurrection, estant en la dite chappelle, et avoit icelle piece environ six piedz de long et quattre grans dois d’espès et environ deux piedz de large, pour laquelle a esté payé la somme de quattre solz huit deniers parisis deux tournois. Pour ce icy — IIII s. VIII d. II t.
     (a) Peut-être le fils du Pierre Haneron cité par le censier de 1500 comme tuillier demeurant à Toureau et détenant une maison derrière Notre-Dame. — (b) Espalier, forme d’un arbre qui a été taillé pour ne se développer que sur un seul plan.
     (192) Pour despence faicte à plusieurs foys en faisant la fonte du viel luminaire et bougée de la dite esglise, en quoy faisant l’on est tenu payer les despens de Macé Baudequin et autres servans ad ce, et aussi le dit Baudequin est tenu fournir de boys toustes foys qu’il †arinne† (a) fondre le dit luminaire et bougée. Pour ce a esté payé la somme de s [sic (non raturé)] dix huit solz parisis. Pour ce — XVIII s. (b) [p.99] (c)
     (a) Mot de lecture incertaine. — (b) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XLII £ X s. VIII d.” — (c) Page 99 paginée: 100 / 51e role.
     (193) A plusieurs personnaiges qui ayderent à monter les ymaiges du Crucifix, Nostre Dame, sainct Jehan et Mont de Calvaire. Pour ce a esté payé la somme de six solz parisis. Pour ce — VI s.

     (194) A Jehan Champenoys, tailleur d’ymaiges, pour la parpoye (a) des ymaiges de crucifix, Nostre Dame, sainct Jehan et Mont de Calvaire par luy faiz en la dite esglise, luy a esté payé ou sera la somme [raturé: de] couchée au conte precedent, la somme de huit livres quatorre solz parisis. Pour ce — VIII £ XIIII s.
     (a) Règlement final.
     (195) (a) Au dit Champenoys, par l’ordonnance de messieurs (b), luy a esté payé la somme de cinquante et six solz parisis, pour plusieurs journées par luy faictes à vacquer à chercher boys convenable à faire les dits ymaiges dessus dits, que [p.100] (c) pour la perte qu’il disoit avoir eue en faisant la dite besongne. Pour ce luy a esté payé la somme de — LVI s.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Gratification faite à un ouvrier en consequence de l’ordonnance du chapitre.” — (b) Messieurs de chapitre, les chanoines. — (c) Page 100 paginée: 101.
     (196) (a) Aux maistres cordonniers de la ville d’Estampes, pour l’achat de certaine quantité de pierre de Tonnerre (b), qu’ils avoint eue par permission de justice à cause de l’absence du dit Jehan Champenoys (c), de laquelle pierre ont estées faictes les ymaiges (d) saincte Barbe et saincte Appoline, le trepié sainct Jehan Baptiste et autres quantité de pierre non mise en œuvre, estant de present en ladite esglise, pour laquelle leur a esté payé la somme de quattre livres dix sept solz six deniers tournois, et au dit Champenoys soixante et dix solz tournois. Pour ce, en somme toute, la somme de six livres quatorze solz parisis. Pour ce — VI £ XIIII s. [p.101] (e)
     (a) Annotation ancienne (1re main): “De pierre de Tonnerre.” — (b) Selon Achille-Joseph Delesse, la pierre de Tonnerre (Yonne) “appartient au troisième étage jurassique. C’est un calcaire compact, homogène, qui se laisse scier facilement et qui s’emploie pour carreaux ou pour dalles” et “aussi beaucoup pour marches d’escalier”; elle est “très-propre à l’architecture et surtout à la sculpture dans les monuments: elle se laisse facilement découper en ornements délicats. On en fait un grand usage à Paris, mais elle s’expédie aussi dans toute la France”; mais il faut noter qu’elle sert aussi, entre autres, “à corroyer dans la tannerie” (Exposition universelle de 1855: Rapports du jury mixte international, t. 2, p.114). — (c) Visiblement, les voituriers qui venaient livrer la pierre commandée Jean de Champenois, ne le trouvant pas Étampes, obtinrent du tribunal du prévôt de la vendre à des cordonniers qui en avaient l’usage. — (d) C’est ici le seul passage où image paraisse au féminin, et encore le féminin a pu être entraîné ad sensum par la mention de saincte Barbe et saincte Appoline. — (e) Page 101 paginée: 102 / 52e role.
     (197) A Martin des Prez, menuisier, pour douze toyses  de bancs tant à coffre que autrement, iceux mis et apposés en la dite esglise du costé du cloistre, marrellerie (a) et sainct Christofle, pour lesquelz a esté payé au dit des Prez la somme de quatorze livres parisis. Pour ce — XIIII £ p.
     (a) C’est le local réservé aux marriliers, c’està-dire aux marguilliers.
     (198) Au dit des Prez, pour avoir esquarry la croix du crucifix et faict les diademes d’iceulx ymaiges Nostre Dame et sainct Jehan, ensemble pour l’huys ou fenestre des appentilz du costé  de devers le cloistre. Pour ce luy a esté payé la somme de seize solz parisis — XVI s.

     (199) Au dit des Predz, pour les bancz à coffre de la chappelle du Sepulchre, ensemble pour les huis du portail d’icelle chappelle, que pour six espaulles, huit ais (a) et autre boys par luy fourny [p.102] (b) aux affaires de la dite esglise, pour lesquelles chose luy a esté payé la somme de huit livres seize solz parisis — VIII £ XVI d.
     (a) Planches de bois. — (b) Page 102 paginée 103.
     (200) Au dit Desprez, pour la façon de la cloison de boys qu’il a prins à faire au millieu de la dite chappelle à ces [sic] despens, ouvrée des deux coustés et alégée à pilliers et colombettes montent le long de l’ardoubleau (a) d’icelle chappelle à feullage, ou autre ouvraige à ce convenable, moyennant le pris et somme de trente livres tournois, de marché faict avecques luy, et a esté dit, promis et acordé par le dit Desprez que la dite besongne faicte et visitée par les maistres de son dit mestier ou autres gens à ce congnoissans n’est prisée par les dits visiteurs (b) la dite somme de XXX livres tournois de valleur, iceluy Desprez a promis desflaquer (c) et rabattre de la dite somme de XXX £ [p.103] (d) au pris de dix livres pour douze, pour lequel ouvraige luy a esté baillé sur et tans moings de la dite somme, la somme de unze livres quattre solz parisis — XI £ IIII s.
     (a) Un arc doubleau ou arcdoubleau est arc perpendiculaire à l’axe de la voûte qui s’appuie contre la face intérieure des murs et par là double cette voûte. — (b) Ceux qui sont commis à visiter, contrôler, examiner. — (c) Comprenez, par métahèse: défalquer. — (d) Page 103 paginée 104 / 53e role.
     (201) Pour avoir faict porter et raporter de Paris en ceste ville d’Estampes deux charubles (a) benistes, sainctures (b) et amiz (c). Pour ce a esté payé la somme de deux solz quattre deniers et ung tournois. Pour ce — II s. IIII d. p. I t.
     (a) La chasuble est un vêtement ample et sans manche que le prêtre doit obligatoire porter par dessus l’aube et l’étole lorsqu’il célèbre la messe. — (b) La ceinture bénie est un ornement liturgique également de rigueur pour dire la messe. — (c) L’amict est un linge béni que l’officiant doit mettre sur ses épaules.
     (202) Pour l’achat de douze sainctures benistes achatées à Paris. Pour ce a esté payé — VI s.

     (203) A certain escripvain, pour avoir fait en lectre d’or et d’argent le tiltre des bulles (a) et pardons (b) envoyés par messire Estienne Asselin, qui sont de douze cardinaux. Pour ce luy a esté payé la somme de quattre solz huit deniers parisis II t. — IIII s. VIII d p. II t. [p.104] (c)
     (a) Documents émis par la cour papale et signés de cardinaux, accordant des indulgences, c’est-à-dire des rémissions de péchés moyennant des exercices religieux et des donations, scellés du sceau papal en plomb appelé bulle. — (b) Le mot est ici clairement synonyme d’indulgence. — (c) Page 104 paginée: 105.
     (204) Pour l’achat de quarante troys aulnes et demye de roulleaux tant rouges, vers que jaulnes, pour faire des custodes entour l’autel du cueur, avecques un tapis pour couvrir le maistre autel. Pour ce a esté payé la somme de six livres dix sept solz huit deniers parisis. Pour ce — VI £ XVII s. VIII d.
     (a) Tentures ornant les côtés du maître-autel dans le chœur.
     (205) Pour l’achat de quattre livres de boucles de cuyvre renforcées pour mettre ès dites custodes. Pour ce a esté payé la somme de dix solz parisis et II tournois —X s. p. II t.

     (206) Pour l’achat de soixante et quattre aulnes de ribein (a), tant jaulne que vert employé ès dites custodes. Pour ce a esté payé la somme de douze solz dix deniers parisis. Pour ce — XII s. X d. [p.105] (b)
     (a) Ruban. — (b) Page 105 paginée: 106 / 54e rôle.
     (207) Pour l’achat d’une livre cinq onces de franges de laine pour mettre ès dites custodes. Pour ce a esté payé la somme de dix solz cinq deniers parisis. Pour ce — X s. Vd.

     (208) Pour l’achat de certaine quantité de fil tant rouge, vert que jaulne, à coudre les dites custodes, pour lequel a esté payé la somme de treize deniers parisis —XIII d.

     (209) Pour six journées d’une cousturiere à faire les dites custodes, pour chacun jour douze deniers parisis, qui est en somme toute, pour les dites six journées, la somme de six solz parisis. Pour ce — VI s.

     (210) Pour l’achat d’un messel en papier pour servir à l’autel du cueur, ensemble une peau de mouton pour faire une housse au dit messel. Pour ce a esté payé la somme de quarante et deux solz (a) [p.106] (b) parisis. Pour ce — XLII s.
     (a) Somme de bas de page en caractères minuscules: “LXIIII £ II t.” — (b) Page 106 paginée 107.
     (211) Pour la peine d’avoir fait la dite housse et mettre des cygnes (a) au dit messel, ensemble les neuf oraisons de la messe au Conte, qui contiennent une pagée (b), icelles [raturé: miss] mises en parchemin, et pour avoir mis huit petits cloux au dit messel. Pour ce a esté payé troys solz troys deniers parisis — III s. III d.
     (a) Il s’agit sans doute de signets. D’après le Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey, édition de 2006, le mot signets, diminutif de signe, désigne dès 1377 “de petits rubans pour marquer les pages d’un missel”. — (b) Le Lexique de l’ancien français de Godefroy atteste le mot pagee au sens tout simplement de page.
      (212) Aux porteurs de sacz (a), pour avoir par eux aporté de Paris les dits roulleaux, tapiz, boucles, franges, messel et autres choses dessus dites, leur a esté payé la somme de deux solz parisis — II s.
     (a) Il doit s’agit en fait plutôt de charretiers que de portefaix.
     (213) A Jehanne vefve de feu Pierre Foveau, pour avoir par elle tint trente [p.107] (a) cinq aulnes de thoille en noir qui souloit estre entour le cueur de ceste dite esglise. Pour ce lui a esté payé la somme de seize solz parisis — XVI s.
     (a) Page 107 paginée: 108 / 55e rôle.
     (214) Pour l’achat de cinq milliers de thuille prins partie à Toureau (a) et partie à la Batte (b), icelle employée sur les appentiz d’entour la haulte nef et autres lieux pour reparer environ la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de huit livres deux solz parisis. Pour ce — VIII £ II s.
     (a) Ferme de Saint-Hilaire. Le censier de 1500 cite un certain Pierre Haneron tuillier demeurant à Toureau et détenant une maison derrière Notre-Dame. Legrand écrit en 1907, p.104, n. 1, qu’on y fabriquait encore des tuilles et des briques “encore tout récemment”, ce qui n’a cessé que “depuis quelques années”. Jean-Marc Warembourg vient de publier une belle page sur cette ferme-tuilerie (ici). — (b) Peut-être le lieu-dit étampois Les Battes (cf. Gatineau, op. cit., p. 17) cité Bastes en 1610 (AD91 E 3786) et Les Batres au plan d’intendance de 1785 (AD91 E 3845).
     (215) Pour l’achat de dix huit nouettes (a) employées près le grant clocher de pierre. Pour ce a esté payé la somme de quattre deniers parisis et I tournois — II s. IIII d p. I t.
     (a) Sorte de tuiles bordées d’une arête (Littré).
     (216) (a) Pour l’achat de huit cens unze livres [p.108] (b) et demye de plomb neuf en table, employé ès deux nouez du clocher de plomb, chacun cent valent soixante solz parisis, qui est en somme toute la somme de vingt cinq livres deux solz deux deniers parisis. Pour ce — XXV £ II s. II d.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb.” — (b) Page 108 paginée 109.
     (217) (a) Pour avoir faict amener le dit plomb de Paris en ceste ville d’Estampes, pour lequel a esté payé la somme de treize solz parisis trois deniers tournois. Pour ce — XIII s. p. III d. t.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Item” (c’est-à-dire: “Clocher de plomb”).
     (218) (a) Pour l’achat de quattre livres de soudure à souder les dites nouez. Pour ce a esté payé la somme de six solz parisis — VI s.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Item” (c’est-à-dire: “Clocher de plomb”).
     (219) A Manuel le Duc, pour avoir soudé les dites nouez du clocher de plomb, aussi pour avoir descouvert et recouvert [p.109] (a) plusieurs paneaulx et pilliers du dit clocher de plomb que les charpentiers avoint descouvert pour y mectre du boys neuf. Pour ce a esté payé la somme de vingt neuf solz parisis. Pour ce — XXIX s.
     (a) Page 109 paginée: 110 / 56e rôle.
     (220) A Jehan Martin (a), menuysier, pour l’achat de deux aiz de noyer à faire les ailles de deux anges du Sepulchre. Pour ce a esté payé la somme de quattre solz parisis. Pour ce — IIII s.
     (a) Mentionné le 25 juillet 1484 comme témoin d’un Constat d’empêchement de culte à Saint-Jacques de Bédegon (édition Gineste, ici)
     (221) Au Tourneur (a), pour deux croix faictes pour les deux ymaiges tant du Dieu de Resurrection que de Dieu qui fait la fraction des Enfers. Pour ce a esté payé la somme de troys solz quattre deniers parisis. Pour ce — III s. IIII d.
     (a) Une notice du censier de Louis Lelong en date du 12 juillet  1515 (n°41b) mentionne comme voisine au champtier étampois du Fourneau une certaine “Nicole, vefve de feu Jehan Fessart dit le Tourneux”.
    (222) A Jehan Barbault, pour deux feuilles [p.110] (a) de fer blanc pour faire les banieres des dite croix. Pour ce a esté payé la somme de — II s.
     (a) Page 110 paginée: 111.
     (223) Au dit Jehan Barbault, pour huit bottes de join (a), pour les lampes de la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de — II s. VIII d.
     (a) Je ne sais pas ce dont il s’agit, car je vois mal que joint (?) ait pu signifier “mêche”.
     (224) Pour l’achat de quattre sacz de charbon pour le jour de Noel à chauffer les marrilier, tresorier et enfens de cueur. Pour ce a esté payé la somme de — XII d. p. I t.

     (225) Au dit Jehan Barbault, pour l’achat de aulne et demy de quartier de futaine (a) blanche, employée à faire des croix aux contreautelz (b) en faisant le service de Anne jadis royne de France, que Dieu absole (c). Pour ce a esté payé la somme de quattre solz parisis. Pour ce — IIII s. p. [p.111] (d)
     (a) Tissu mixte dont la trame est de coton et la chaîne en fil par exemple de lin ou de chanvre. — (b) Autels secondaires, opposés au grand autel. — (c) Cf. §§ 73 et 141. — (d) Page 111 paginée: 112 / 57e role.
     (226) Pour avoir faict sonner les pardons le jour de Pasques. Pour ce a esté payé la somme de deux solz quattre deniers parisis ung tournois. Pour ce — II s. IIII d. p. I t.

     (227) A messire Toussaintz Jourdain, pour avoir houssé toutes les voultes et paretz de la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de trente et six solz parisis. Pour ce — XXXVI s.

     (228) A Pierre Tourné, charron, pour l’achat de deux cymeres (a), l’une à braz, et l’autre à monter la pierre à l’angin servans ès tailleurs et maçon de la dite esglise. Pour ce luy a esté pay[é] la somme de quattre solz parisis. Pour ce — IIII s.
     (a) Cymere, c’est-à-dire “chimère”: terme non élucidé, dont pour l’instant aucun dictionnaire n’a livré le sens technique; cet engin paraît avoir servi à transporter des pierres.
     (229) A la vefve Jehan Chevallier, cordier, pour plusieurs cordes mises en plusieurs lieux, [p.112] (a) tant à tendre le Sepulchre l’année precedente, que à messire Toussaintz pour alonger ces [sic] cordes à carrilloner; ensemble pour quattre toyses de corde employée au varlet (b) fermant le guichet de la porte de devers le cloistre, pour ce que les vens (c) gastoint le luminaire et morfondoint le peuple. Pour ce a esté payé la somme de quatorze solz parisis. Pour ce icy — XIIII s.
     (a) Page 112 paginée 113. —  (b) Valet: système de fermeture automatique par l’opération d’un poids suspendu à une corde. — (c) Les courants d’air.
     (230) Pour l’achat d’une jalle (a) à eau et deux jallotz à porter et mettre le mortier des maçons qui ont besongné en la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de troys solz parisis. Pour ce — III s. p.
     (a) Jalle: espèce de baquet, ou de grande jatte (c’est-à-dire de vase rond, tout d’une pièce et sans rebord). — (b) Jallots: petites jalles.
     (231) A Guyon Hureau, pour avoir soudé le petit lutrain de l’aigle, ensemble le petit se[r]pent estant entre les jambes d’icelle (a). Pour ce a esté payé la somme de [p.113] (b) cinq solz parisis. Pour ce icy — VI s.
     (a) On remarque que le mot aigle est ici tenu pour féminin.
     (b) Page 113 paginée: 114 / 58e role.
     (232) A Pierre Didier, lodier (a), pour avoir rabillé et rempli de bourre le lodier (b) du lit estant à la chambre du tresorier (c). Pour ce a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce icy — VIII s.
     (a) D’après le contexte ce mot désigne un matelassier, vendeur ou fabricant de lodiers. Appellation cependant curieuse, car le Lexique de Godefroy ne connaît pour ce mot qu’on sens péjoratif, “ribaud”, c’est-à-dire “vaurien” et même “voyou”. — (b) Lodier: matelas. — (c) C’est alors messire Jean Charron (n°107)
     (233) A Hemart Martin, de Morigny, pour avoir amené du lieu de Saincte Mesme près Dourdan, un engin de boys avecques les chables (a) et autres choses requises au dit angin, pour dessendre les ymaiges et boys du Sepulchre. Pour ce luy a esté payé la somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s.
     (a) Câbles.
     (234) A Michel du Hault, charpentier, pour le louaige du dit angin, ensemble pour sa vaccacion tant de luy que de son serviteur (a) [p.114] (b) pour ayder à dessendre les dits ymaiges et boys. Pour ce luy a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce icy — VIII s.
     (a) Somme de bas de page en caractères minuscules: “XLII £ XIIII s. I d. I t.” — (b) Page 114 paginée: 115.
     (235) Pour la despence tant du dit Michel du Hault et de son dit varlet, Martin des Pretz, Anthoine Portas (a) et son filz et plusieurs aultres qui ayderent à dessendre les dits ymaiges et boys. Pour ce a esté payé la somme de huit solz parisis. Pour ce icy — VIII s.
     (a) Maçon.
     (236) A Robert Chassecuillier, procureur du roy aux aydes nagueres procureur et eschevin de ceste ville d’Estampes (a), pour l’achat de millier et demy d’ardoyse prinse ches Guillaume du Camel (b), pour les affaires de la dite esglise, pour laquelle ardoyse a esté payé au dit Chassecuillier la somme de quattre livres dix solz tournois. Pour ce icy — IIII £ X s. [p.115] (c)
     (a) Il a été échevin du 1er octobre 1510 au 30 septembre 1512, selon Pierre Plisson, Rapsodie, éd. Forteau, Annales du Gâtinais (1919) p. 28. — (b) Vers la même époque, Guillaume Ducamel, tabellion et futur procureur du roi, construit son hôtel au n°10 de la rue Louis-Moreau. — (c) Page 115 paginée: 116 / 59e rôle.
     (237) (a) Pour despence faicte à Paris par Jehan Paris et Claude Chantereau, ta[i]lleur d’ymaiges, lesquelz furent au dit lieu de Paris veoir et visiter les Sepulchres du dit lieu pour mieux conduire l’affaire de la dite chappelle du dit Sepulchre, ensemble pour avoir achetté et faict charger en charroy certaine quantité de pierre de Sainct Leu (b) ad ce requise, aussi que pour avoir faict getter en table huit cens unze livres et demye de plomb, pour faire les nouzetz du clocher de plomb; pour laquelle despence, tant de eux que pour les louaiges de leurs chevaulx, a esté payé la somme de quarante solz parisis. Pour ce icy — X s. p.
     (a) Annotation ancienne (2e main): “Clocher de plomb”.
     (b) Pierre grasse provenant des carrières de Saint-Leu-d’Esserent (Oise).
     (238) Pour l’achat de deux pierres de Sainct Leu contenant environ cinq piedz, l’une de Guillaume Charles dit Gorron et l’autre de Mathurin Mignan, pour [p.116] (a) reparer les ymaiges du dit Sepulchre, pour lesquelles a esté payé la somme de quattre solz quattre deniers parisis et ung tournois. Pour ce — IIII s. IIII d. p. I t.
     (a) Page 116 paginée: 117.
      (239) P[o]ur l’achat de quattre tonneaulx de pierre de Sainct Leu contenant cinquante et six piez en quarré, pour laquelle pierre a esté payé la somme de cinquante et six solz parisis. Pour ce icy — LVI s.

     (240) Pour avoir chargé icelles pierres a esté payé la somme de cinq solz parisis troys tournois. Pour ce icy — V s. p. III t.

     (241) Pour quattre voitures de chevaulx qui amenerent les dites pierres de la ville de Paris jusques en ceste dite ville d’Estampes, pour chacune voiture [p.117] (a) a esté payé la somme de vingt et huit solz parisis, qui est en somme toute, pour les quattre voitures, la somme de cent douze solz parisis. Pour ce — CXII s.
     (a) Page 117 paginée: 118 / 60e role.
     (242) Pour l’achat de dix tonneaulx de pierre de Sainct Leu prinses à Paris, chacun tonneau vallent quatorze solz parisis, contenant quatorre piez en carré, chacun tonneau à douze deniers parisis pour pié, qui est en somme toute sept livres parisis. Pour ce — VII £

     (243) Pour l’amenaige des dites pierres, a esté payé à plusieurs chartiers (a), et à plusieurs foys, icelles amenées de Paris au dit Estampes, la somme de huit livres dix solz parisis. Pour ce icy —VIII £ X s. [p.118] (b)
     (a) Charretiers. — (b) Page 118 paginée: 119.
     (244) A Jehan Paris le jeune, proviseur, pour avoir esté de ceste ville d’Estampes [raturé: à Pa] à Corbeil, et de là à Paris, acheter et faire charger les dites pierres, desquelles on a faict plusieurs reparacions en la dite chappelle du Sepulchre, comme à faire le portail d’icelle, l’ymaige Nostre Dame, saincte Marguerite, les deux clefs fermans les vouttes d’icelle chappelle, le Dieu du Tombeau (a), les deux monumens, ensemble deux ymaiges de Ecce Homo, l’un des dits ymaiges estant sur iceluy portail, l’autre sur [sic (chez) (b)] le painctre; avecques plusieurs ystoires (c) et ouvraiges reparées d’icelle pierre; pour lequel voyage a esté payé, tant pour les despens d’homme et cheval que pour le louaige d’iceluy, a esté payé la somme de quatore solz parisis. Pour ce icy — XIIII s.
     (a) Cette sculpture du “Dieu du Tombeau” est la seule qui ait été conservée, et encore largement restaurée (voyez le cliché). — (b) Distraction du copiste. Legrand porte “chez le painctre (?)”, p. 97. La statue est bien de fait chez Dirrequin, cf. § 186, comme le note Legrand. — (c) Le mot signifie ici, comme toujours chez notre auteur, “sculpture”.
     (245) A maistre Jehan Guychar, prebstre, pour ung voyage, d’avoir esté de ceste ville [p.119] (a) d’Estampes à Paris, passifier et acorder entre maistre Philipes Canaye, curé chevecier de ceste dite esglise, pour raison des procès que le dit curé et messire Cancian Chastillon son vicaire avoint intentés par devant monsieur le prevost de Paris à l’encontre de la fabrice de ceste dite esglise, pour raison du luminaire des obseques de feu messire Jehan le Vasseur en son vivant chantre de la dite esglise, ensemble des obseques de feu Estienne Villain, et autres procès par luy intentés par devant le dit prevost de Paris; lesquelz, par taxacion faicte par le dit [raturé: prevost] Guychart avecques le dit Canaye, ont estés absoubz les dits proviseurs des demandes et conclusions faictes par les dits Canaye et son vicaire, et sans despens; pour laquelle taxacion et despens faicte à la poursuitte d’icelle, a esté payé la somme de vingt et huit solz parisis. Pour ce — XXVIII s. [p.120] (b)
     (a) Page 119 paginée: 120 / 61e role. — (b) Page 120 paginée: 121.
     (246) Pour l’achat de demye aulne de samil (a) rouge à faire des sanguins (b) pour essuier les calices de la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de dix solz parisis. Pour ce icy — X s.

     (a) Samit: étoffe de soie sergée (Godefroy, Lexique de l’ancien français). — (b) Sanguin: étoffe de couleur de sang (Godefroy, Lexique de l’ancien français).
     (247) A Michel de Lerie, pour avoir remis à point les deux psaultiers du cueur, et pour avoir mis un cuir neuf sur l’un des dits psaultiers; ensemble pour avoir remis à point le messel qui est en papier derrenierement acheté, et le petit antiphonier (a) du millieu. Pour ce, luy a esté payé la somme de ving[t] et six solz parisis. Pour ce icy — XXVI s. p.
     (a) Antiphonaire, livre où se trouvent notés les antiennes et tous les chants de l’office.
     (248) A la vefve feu Jehan Chevalier, cordier, pour l’achat de seize toyses de corde. Pour ce a esté payé la somme de deux solz huit deniers parisis. Pour ce —II s. VIII d. [p.121] (a)
     (a) Page 121 paginée: 122 / 62e role.
     (249) Pour avoir faict sonner les pardons le jour de Pasques ceste presente année mil cinq cens et XV, a esté payé la somme de deux solz parisis. Pour ce — II s.

     (250) A Claude Chantereau, tailleur d’ymaiges, pour avoir par luy ouvré de son mestier l’espace de quinze moys ou environ, au pris de troys solz tournois pour chacun jour ouvrable, à prendre des Pasques en l’an mil cinq cens et quatorze, jusques au jour sainct Jehan Baptiste au dit an, et du dit jour sainct Jehan Baptiste jusques à ung an après ensuyvant, escheant au dit jour sainct Jehan Baptiste l’an mil cinq cens et quinze, au pris de troys solz parisis pour chacun jour ouvrable; les dits jours au pris que dessus, qu’il a operé de son dit mestier, montent à la somme de quarante livres seize solz parisis; durant lequel temps il a faict les ymaiges qui sont de present en la chappelle et portail de [p.122] (a) Sepulchre, que autres ymaiges par luy reparés en la dite esglise. Pour ce icy — XL £ XVI s.
     (a) Page 122 paginée: 123 / Dernier (paraphe, sans doute de Dramard).
     (251) Pour avoir minutté et grossoyé (a) ce present compte, et pour la despence faicte par messieurs les auditteurs de ce present compte. Pour ce — CX s.

     (a) Minuter un acte, c’est en rédiger la minute, c’est-à-dire l’original signé des parties qui demeurera chez le notaire; le grossoyer, c’est en faire la grosse, c’est-à-dire, en ce qui concerne du moins les procès-verbaux, une copie destinée à l’une des parties.
     (252) Somme IIII.C.IIII.XX.XII ££ XIIII s. X d. ob. picte III t.
 
     (253) Somme total de la recepte de ce present compte, est six [raturé: vings] cens sept livres unze solz neuf deniers picte III d. t. et la mise tant ordinaire que extraordinaire est cinq cens quatre vings sept livres treize solz dix deniers obole picte. Deduction faicte, les proviseurs doivent dix neuf livres dix sept solz dix deniers obole trois deniers tournois, dont en est tenu Jehan Paris seul.
     [Signé:] Regnier [paraphe]

     (254) (a) Presens compotus visus, auditus, clausus et approbatus per nos cantorem et capitulum ecclesie collegiate Beate Marie Stampensis, die duodecima mensis Julii anno Domini millesimo quingentesimo decimo quinto (a).
     [Signé:] Natalis (
b) Hue [paraphe] — Fr. Dallier [paraphe] — Paris [paraphe] — Regnier [paraphe] — Dantelu [paraphe] (c) (d) (e)
     (a) Traduction (B.G.): “Le présent compte vu, entendu, clos et approuvé par nous, chantre et chapitre de l’église collégiale de Notre-Dame d’Étampes, le 12e jour du mois de juillet l’an du Seigneur 1515.” — (b) C’est-à-dire Noël en latin. — (c) Somme finale en bas de page en caractères minuscules: “LXXVII £ XIIII s. p. IIII t.” — (d) Ancienne cote d’archive (2e main): “Dernier feuillet / Pr(euv)e trente trois (paraphe)”. — (e) Note de Dramard: “Le present registre contenant soixante deux rôles a été coté et décrit le vingt sept novembre 1855. [signé:] Dramard”. Ce terme curieusement impropre de “rôle” montre bien que c’est lui qui a ainsi surchargé la pagination de notre compte.
 

AME 178


Préface
Texte: I. Recettes
Texte: II.  Dépenses Initiales ornées
Index des fonctions
Index des prénoms
Index des patronymes
Analyse de Legrand


ANNEXE 01
Initiales ornées


Page 1
Page 1: lettre C

Logo du Corpus Etampois
Logo du Corpus Etampois dessiné par Gaëtan Ader (2011)

Page 6
Page 6: lettre C

Page 12
Page 12: lettre A

Page 29
Page 29: lettre A

Page 37
Page 37: lettre A

Page 59
Page 59: lettre A

Page 89
Page 89: lettre A

Pages 90-91
Pages 90-91: lettre D

Page 90
Page 91: lettre D

Logo du Corpus Etampois

Page 101
Page 101: lettre A

Page 118
Page 118: lettre A

Page 254
Page 254: Approbation des comptes par le chapitre de Notre-Dame

Mention d'Henri Divrequins
Maistre Hanry Divrequins (ou peut-être Dirrequins)

Première mention de la vis claire
pour avoir par luy couvert la viz clere

Deuxième mention de la vis claire
de devers la viz claire

Le Dieu du Tombeau
Le Dieu du Tombeau, seule sculpture conservée des trois groupes érigées en 1514

Porte d'entrée de la chapelle du Sépulcre, aujourd'hui sacristie
Peinture au-dessus du portail de l’ancienne chapelle du Sépulcre, par maître Henri Divrequins


Ancien ossuaire
Ancien ossuaire sous l’actuelle sacristie
, ancienne chapelle du Sépulcre

Notre-Dame sur un plan de dîmage du XVIIe siècle (AD95)
Notre-Dame sur un plan de dîmage du XVIIe siècle (AD95)
A gauche le grand clocher de pierre, au centre le clocher de plomb.



ANNEXE 02
Liste des corps constitués, des charges, métiers et titres mentionnés par ces Comptes

1. L’église Notre-Dame

1.1. La communauté
1) Définition: messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s, beneficiez et habitués de la dite esglise (115)
2) Mentions: la dite communauté Nostre Dame (20), la communauté d’icelle esglise (20) (30) (38) (42), la communauté de ceste dite esglise (94), la dite communauté (42) 94) bis, la communauté (99) — Notez aussi deux occurrences du mot communauté pris au sens concret en temps que synonyme de distribucions (40) (41)
1.2. Le chapitre 1) Définition: messieurs les chantre et chanoines d’icelle esglise (1), messires les chantre et chanoynes d’icelle esglise (93), messieurs les chantre, chanoynes... de la dite esglise (115)
2) Mentions collectives: nos cantorem et capitulum ecclesie collegiate Beate Marie Stampensis (254), Messieurs de chapitre (87), messieurs (195) mes dicts sieurs (19)
1.3. La fabrique
Mentions: la fabrice de ceste dite esglise (27) (245), la fabrice d’icelle esglise (1), cest dite fabrice (22) (23) (24) (33) (38 (39) (40) (41) (45) (56) (73) (75) (77) (87) (89) (94) bis (97) (98) (99) (100) (101), la dite fabrice (1) (8) ter, (20) (21) (22) (23) (27) (42) (44) (93) (96) (102) (104) (185), ceste fabrice (96), icelle fabrice (20) (21) (94), la fabrice (183) — La fabrique a son propre autel paroissial: l’autel de la fabrice (183) et se voit intenter un procès par son curé et son vicaire: pour raison des procès que le dit curé et messire Cancian Chastillon son vicaire avoint intentés par devant monsieur le prevost de Paris à l’encontre de la fabrice de ceste dite esglise (245)
1.4. Le chantre
1) Ancien chantre: feu messire Jehan le Vasseur en son vivant chantre de la dite esglise (145)
2) Chantre en exercice: monsieur maistre Noel Hue, chantre de ceste dite esglise (88), per nos cantorem et capitulum ecclesie collegiate Beate Marie Stampensis... [Signé:] Natalis Hue [paraphe] (254)
1.5. Les chanoines
1) Collectivement: messieurs les chantre et chanoines d’icelle esglise (1), messires les chantre et chanoynes d’icelle esglise (93), messieurs les chantre, chanoynes... de la dite esglise (115), nos cantorem et capitulum ecclesie collegiate Beate Marie Stampensis (254), Messieurs de chapitre (87), messieurs (195) mes dicts sieurs (19)
2) Jean DanteluJehan Dantelu l’esné, chanoyne de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (76), maistre Jehan Regnier, monsieur Dantelu, chanoynes d’icelle esglise (54), per nos cantorem et capitulum ... [Signé:] ... Dantelu [paraphe] ... (254), monsieur de Sainct Ladre (107) (170) (184) On mentionne son hôtel particulier, sans doute seigneurial: l’hostel de monsieur de Sainct Ladre (127) (170)
3) Jean Guichard: Jehan Guycha[r]t prebstre, chanoine de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes (1), maistre Jehan Guychart, prebstre, chanoine et l’un des proviseurs de ceste dite esglise (102), maistre Jehan Guychart, prebstre, tant en son nom que comme grant boursier de ceste dite esglise (77), du dit maistre Jehan Guichart (73) (74) (79), maistre Jehan Guychar [sic], prebstre (245), le dit Guychart (245) — Voir aussi: Grand boursier, infra
4) Jean Régnier: maistre Jehan Regnier, monsieur Dantelu, chanoynes d’icelle esglise (54), per nos cantorem et capitulum... [Signé:] ... Regnier [paraphe] ... (254), maistre Jehan Regnier (53), [Signé:] Regnier [paraphe] (253)
5) François Dallier: per nos cantorem et capitulum... [Signé:] ... Fr. Dallier [paraphe] ... (254)
6) XX Paris: per nos cantorem et capitulum... [Signé:] ... Paris [paraphe] (254)
1.6. Indéterminé: chanoine ou chapelain
Adrien Dequeux: maistre Jehan Regnier [chanoine], maistre Adrian de Queux, messire Jehan Asselin [chapelain], messire Toussaintz Jourdain [marguillier] prebstres (53) — L’ordre hiérachique des mentions ne permet pas me préciser si Adrien Le Queux est chanoine comme Jean Régnier ou chapelain comme Jean Asselin.
1.7. Les chapelains
1) Collectivement: messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s, beneficiez et habitués de la dite esglise (115)
2) Jean Raclardi: messire Jehan Raclardi, prebstre, chappellain et boursier de la messe au Conte et communauté d’icelle esglise (38), du dit Raclardi, boursier, chappellain (39) — Voir aussi: Petit boursier, infra
3) Jean Asselinmessire Jehan Asselin, prebstre, chapellain de la dite esglise (87), maistre Jehan Regnier, maistre Adrian de Queux, messire Jehan Asselin, messire Toussaintz Jourdain prebstres (53), messire Estienne Asselin (203) — Peut-être le même qui habite: au Carrefour Doré...  Jehan Asselin (23)
(chapelles)
La question des chapelles et des différents autels est difficile, les données éparses et la terminologie flottante.
A)
Chapelles citées expressément (auxquelles sont sont doute affectés à chacune un desservant):
1) chapelle du Sépulcre: (76) (79) (120) (124) (126) X2 (127) (129) (133) (134) X2 (152) (153) (158) (169) (170) X2 (171) (172) (178) (180) (181) (187) X2 (188) (191) (199) X2 (200) X2 (237) (244) X2 (250)

2) chapelle Saint-Léonard (130) et
l’autel sainct Leonard (121)
3) chapelle Saint-Etienne (172) et l’autel sainct Estienne au cueur de la dite esglise (179)
4) chapelle Saint-Denis (172)
5) chapelle Saint-Pierre (172)
6) chapelle Saint-Fiacre (172)
7) chapelle Saint-Michel (172), l’autel sainct Michel (121), la verriere (...) de Sainct Michel (179)
8) chapelle Saint-Barthélémy (172) et l’autel de la chappelle Saint Barthelemy  (130)
B) Chapelles probables
9) Chapelle Saint-Sébastien: autel Saint Sébastien (143)
(145) (185), la verriere (...) de sainct Sebastian (179)
10) Chapelle Saint-Antoine: autel Saint-Antoine (143)
11) Chapelle sainte-Marie-Madeleine: la verriere (...) de la Magdeleine (179)
Pour mémoire, voici les autres autels cités: l’autel Nostre Dame (23) (24) (27) (147) — l’autel du cueur (204) (210) — le maistre autel (204) — l’autel de la fabrice (183) — l’autel de la cure (183)
1.8. Le curé chevecier Philippe Canaye: maistre Philipes Canaye, curé chevecier de ceste dite esglise (245), le dit Canaye (245), les dits Canaye et son vicaire (245), au curé chevecier de cest[e] esglise (22) (23), le curé chevecier d’icelle (27), au curé chevecier de ceste dite esglise (103) au dit curé chevecier (104) (105) (106), au dit curé (22) (23) bis, le dit curé (245)
1.9. Le vicaire du curé
Cancien Châtillon: le dit curé et messire Cancian Chastillon son vicaire (245), les dits Canaye et son vicaire (245)
1.10. Le trésorier
Jean Charron: messire Jehan Charron, prebstre, tresorier de la dite esglise Nostre Dame (107), quattre sacz de charbon pour le jour de Noel à chauffer les marrilier, tresorier et enfens de cueur (224),  le lodier [matelas] du lit estant à la chambre du tresorier (232)
1.11. Le grand boursier
Titre: grant boursier de la dicte esglise Nostre Dame du dit Estampes (93)
Jean Guichard: Jehan Guycha[r]t prebstre, chanoine de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes (1), maistre Jehan Guychart, prebstre, chanoine et l’un des proviseurs de ceste dite esglise (102), maistre Jehan Guychart, prebstre, tant en son nom que comme grant boursier de ceste dite esglise (72), du dit maistre Jehan Guichart (73) (74) (79), maistre Jehan Guychar [sic], prebstre (245), le dit Guychart (245), au grant boursier de la dicte esglise Nostre Dame du dit Estampes (93)
1.12. Le petit boursier
Titre: boursier de la messe au Conte et communauté d’icelle esglise (38)
Jean Raclardi: messire Jehan Raclardi, prebstre, chappellain et boursier de la messe au Conte et communauté d’icelle esglise (38), du dit Raclardi, boursier, chappellain (39), au petit boursier de la communauté de ceste dite esglise (94), le boursier de la communauté d’icelle esglise (30), le petit boursier de ceste esglise (33), le petit boursier (31), le dit boursier (42) (43) (44) (45) bis (95) (96) (97) (98) (99)
1.13. Le marguillier
Titre: marrilier de la dite esglise (114), marrilier (224)
Toussaint Jourdain: messire Toussaintz Jourdain prebstre marrilier de la dite esglise (114), messire Toussaintz Jourdain prebstre (53), messire Toussaintz Jourdain (227), messire Toussaintz (229). Il fait nettoie, allume, sonner l’horloge et les cloches (114), allonge la corde à carillonner (229), housse toutes les voûtes et parois de l’église (227). Il semble résider comme le trésorier dans l’église, dans la marrellerie (197). On dépense de fait quattre sacz de charbon pour le jour de Noel à chauffer les marrilier, tresorier et enfens de cueur (224)
1.14. Les benéficiés et habitués
Collectivement: messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s, beneficiez et habitués de la dite esglise (115)
1.15. Prêtres de statut indéterminés
1) Feu Saince Buisson: feuz messire Sainxe Buisson prebstre (20)
2) Hélie Constancien: De messire Helye Constancien prebstre...
le dit Constancian prebstre (80
1.16. Les officiers
Un terme vague: gaiges des officiers (101)
1.17. Les proviseurs
1) Anciens proviseurs: Jehan Baudequin et messire Cancian Lesné ... noms et comme proviseurs de la dite fabrice ()
2) Proviseurs en exercice: Jehan Guycha[r]t prebstre, chanoine de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes, Jehan Paris le jeune, drappier, Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs de la fabrice d’icelle esglise (1), maistre Jehan Guychart, prebstre, chanoine et l’un des proviseurs de ceste dite esglise
(102), Jehan Paris le jeune, drappier, et l’un des proviseurs de ceste dite esglise (111), Jehan Paris le jeune, proviseur (115) (244), les ditz proviseurs à cause du dit office (1), les proviseurs dessus diz (4), les dits proviseurs (19) (23) (45) bis (47) (48) (49) (51) (113) (117) (169) (245), les proviseurs (253) — le papier journal des dits proviseurs (47) (48) (49) (51) (117) (169)
1.18. Le fossoyeur
Jean Hamel: une clef des appentilz pour Jehan Hamel foussoyeur, pour prandre et raporter les cercueurs et poilles (135)
1.19. Les gardes des reliques
1) Ancien garde: feu Jehan Archambault, en son vivant garde du revenu des reliques de ceste dite esglise (102)
2) Garde en exercice: à Estienne Archambault, pour avoir gardé les reliques de la dite esglise les dymanches et festes de toute l’année (108)
3) Autres gardes: le lundi et mardi des feriers de Pasques...  et à ceulx qui garderent les reliques et pardons de la dite esglise les dits jours (112)
1.20. Les bâtonniers des confréries
1) bâtonnier: battonier (56)
2) en 1513-1514:

Jehan du Bec pour le baston de sainct Jehan Baptiste (56)
Anthoine Paris pour le baston de Nativité Nostre Dame (56)
Jaquet Payan pour le baston de sainct Sebastian (56)
Cancian Vedye pour le baston saincte Anne (56)
3) en 1514-1515:
Robin Boudet pour le baston des Corps Sainctz (58)
Crespin Chandelier [bâton non précisé] (58)
Guillaume Hamel couroyeur pour le baston sainct Sebastian (58)
Jaquet Payan pour le baston saincte Anne (58)
1.21. Les enfants de chœur
Collectivement: les (...) enfens de cueur (224)
1.22. Les paroissiens de Notre-Dame
1) Collectivement: Le peuple (134) (229)
2) Paroissiens: la vefve et heritiers feu Jehan Laslier (5), Jehan du Bec à cause de sa femme (5) la vefve et heritiers feu Jehan Moreau (5), feu Anne femme Pierre Godin (89), feu Jehanne femme de Gabriel Petit (89), feu Marie femme Jehan du Bec (89), feu Marie femme Jehan Guettart (89), feu Jehan Gouvet (89), feu Pierre de la Porte (89), feu Berthelot Mainfroy (89), feu Jehan Touchart (89)
3) Paroissiens possibles (cas plus douteux):
Jehan Chandoux (7) ter, Robert Boudet (7), [feu?] maistre Jehan Durant (7), [feu] maistre Jehan Cheron (7), Jehan Forest à cause de sa femme (7)
2. Autres communautés ecclésiastiques

2.1. Cardinaux
Cardinaux expéditeurs d’indulgences: douze cardinaux (203)
2.2. L’aumônier de la reine
L’aumônier de la défunte reine Anne de Bretagnemonsieur l’aumonnier de Anne, defuntte, jadis royne de France (73)
2.3. Les Quinze-Vingt de Paris
Mentions: Quinze Vingtz de Paris... leur dite maison des Quinze (75)
Un procureur: Du procureur des Quinze Vingtz de Paris, pour don par luy faict à ceste dicte fabrice pour et à cause d’avoir mis et apposé le tronc des pardons de leur dite maison des Quinze XX (75)
2.4. Un prédicateur de passage
Prédicateur du carême de 1514Au predicateur qui a presché le karesme, pour les collacions par luy faictes le mardy de Pasques à la procession des glorieux Corps Sainctz (109), au predicateur (112)
2.5. Maladrerie Saint-Lazare d’Étampes
Mentions: Sainct Ladre (76) (127) bis (170) (184)
Administrateur: Jehan Dantelu l’esné, chanoyne de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (76), l’hostel de monsieur de Sainct Ladre (127) (170), monsieur de Sainct Ladre (184)
2.6. Collégiale Sainte-Croix d’Étampes

1) Mention: l’esglise Saincte Croix (83)
2) Un proviseur: Cancian Baudé, proviseur de l’esglise Saincte Croix (83)
2.7. Religieux
Les célestins de Marcoussis: les cellestins de Marcoussis (34) (36)
2.8. Paroisse Saint-Martin d’Étampes

1) Mentions: Sainct Martin (19) (89) 5 fois
2) Paroissiens: Jehan de Lieuvin dit des Mailletz (19), Jehan Aillery (19), Ambroise Lepere (19), Robert Hemart (19),
feu Perrine femme Pierre Legendre (89), feu Robin Regnault (89), feu Agnès femme Pierre Regnart (89), feu Cancianne femme Pierre Huguet  (89), feu Guillaume Marchant (89)
2.9. Paroisse Saint-Gilles d’Étampes

1) Mentions: en la parroisse Sainct Gille d’Estampes (14), en la dite parroisse Sainct Gille (15), Sainct Gilles (31) (89) ter
2) Paroissiens: Oudinet Hatte (14) (15) feu Jehan Hatte son père (14) Jehan Rogier son oncle (14) (15), [feu] Parrin Dantelu (14), Macé Jubert cordonnier (14) (15), [feu?] Symon Lelong (15) la vefve Denys Mahan (15), feu Pasquiere femme Regnault de Laroche (89), feu Katherine femme Mathurin Renson (89), feu Martin Mellant (89)
2.10. Paroisse Saint-Basile d’Étampes
1) Mentions: en la paroisse Sainct Bazille du dit Estampes (13), en la parroisse Sainct Bazille du dit Estampes (23), Sainct Bazille (89) 17 fois, Sainct Basille (89) quatre fois
2) Paroissiens: feu Colin du Camel (89), feu Pierre Lyon (89), feu Regnault Bouchart (89), feu Jehan Riviere (89), feu Françoys Voire (89), feu Jehan Bellemer (89), feu Jehan Rondeau (89), feu Blaise de Livernette (89), feu Robin le Conte (89), feu Jehanne femme Pierre Georges (89), feu Portune femme Jehan Durant (89), feu Guillaume Comminel (89), feu François Charron (89), feu Jehan Regnier (89), feu Jaquete femme Regnault Bouchart (89), feu Françoise femme Jehan Allant (89), feu Andrée femme Pierre Lamore (89), feu Jehan Poytrine (89), feu Thomas le Marechal (89), feu Denise femme Pierre Plisson (89)
2.11. Paroisse Saint-Pierre d’Étampes
1) Mentions: Sainct Pere (89) ter
2) Paroissiens:
feu Jehanne femme de Jehan Grenier (89), feu Loys Raclardi (89), feu Jehan Testart (89), feu Jehanne femme de Mathieu Baillotin (89), feu Loys Boucquart (89), feu Clement Pauquet (89), feu Pierre Foveau (89), feu Symone femme Pierre Theniere (89), feu Marguerite femme Jean Boulinier (89)
2.12. Paroisse Saint-Germain de Morigny
1) Mentions: Sainct Germain (89) 6 fois, de Morigny (89) (223)
2) Paroissiens: feu Jehan Symon
(89), feu Françoys Daumont (89), feu Estiennete femme Gervays de la Porte (89), feu Thomas Lelong et sa femme (89), feu Estienne Martin (89), feu Marion fille Michelet Riviere (89), feu Pierre Guilloteau (89), Hemart Martin (223)
2.13. Paroisse [Saint-Martin de] Champigny
1) Mentions: Champigny (18) bis, Champigni (89)
2) Curé:
terre du curé de Champigny (18) au dit curé de Champigny (18)
3) Paroissien:
feu Philipot Plesse (89)
2.14. Paroisse Saint-Phallier
1) Mention: Sainct Fallier (89)
2)
Paroissiens: feu Gilbart Dugat (89)
2.15. Paroisse Saint-Étienne d’Étréchy
1) Mention: Estrechi (32)
2)
Curé: feu messire Jehan Hamouys en son vivant curé d’Estrechi (32)
2.16. Paroisse de Brières-les-Scellés
1) Mention:la parroisse de Bruyeres les Scellées (27)
2) Paroissiens (probables):
Guillaume Papillon (27), Jehan Genest (27), Jehan Morin l’esné... le dit Morin l’esné (27), Jehan Morin le jeune (27), Macé Boutet (27)
2.17. Paroisse de Bonnes [Chamarande]
1) Mentions: villaige et terrouer de Bonnes (32), le dit lieu de Bonnes (32) bis, Bonnes (32)
2) Paroissiens [certains douteux, ne résidant pas nécessairement dans la paroisse, appartenant tous semble-t-il à une génération précédente]: vefve et heritiers ou ayans cause feuz Jehan Challou, en son vivant heritier de feu Jehan Fourré (32),  [feux] Perrin et Hervé les Fourrés... les dits Perrin et Jehan les Fourrés (32), [feu] Girard de Mallescot en son vivant sieur du dit lieu de Bonnes...  du dit sieur de Bonnes (32), hoirs ou ayans cause feu Jehan Maillart (32), [feu?] Olivier Fosse (32), [feu?] Cancian Laurens... au dit Cancian Laurens ou ayans cause de luy (32), [feu?] Jehan Gaultier (32), ayans cause des dessus dits (32), heritiers ou ayans cause de feu messire Jehan Hamouys en son vivant curé d’Estrechi (32), Perrette la Trachete autrement appelée la Chandelier (32)
2.18. Paroisse Notre-Dame de Marolles-en-Hurepoix

1) Mention: Marrolles (77)
2) Paroissien: Cancian Ruelle laboureur demourant à Marrolles (77)
2.19. Paroisse Saint-Mars [Chalo]
1) Mention: Saint Mars (89)
2) Paroissien:
feu Pasquier le Coup (89)
2.20. Paroisse Saint-Étienne d’Ormoy-la-Rivière
1) Mentions: Ormoy la Riviere (89),Ormoy (89) 6 fois.
2) Paroissiens: Jehan Fouldrier (89), feu Guillaume Venard (89), feu Ysabeau femme de Pierre Peronnet (89), feu Vincente femme de Geffroy Colliau (89), feu Jehan Richeux (89), feu Françoys Michelet (89)
2.21. Paroisse Saint-Pierre de Méréville
1) Mention: Sainct Pere de Mereville (89)
2) Paroissien:
Berthelot Lamoureux (89)
2.22. Paroisse Saint-Pierre d’Autruy
1) Mention: Autrouy (89)
2) Paroissien:
ung quidam d’Autrouy (89)
3. La société civile

3.1. Le roi et la reine
1) Le roi [Louis XII décède le 1er janvier 1515 François Ier est sacré le 25]: du roy nostre sire (16) (89) (100), du roy (236)
2) La défunte reine Anne de Bretagne: feu Anne en son vivant royne de France, que Dieu absole (141), Anne jadis royne de France, que Dieu absole (225), Anne, defuntte, jadis royne de France (73), la dite royne (74)
3.2. Les seigneurs
1) de Saint-Ladre: Jehan Dantelu l’esné, chanoyne de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (76)
2) de Villemartin: du sieur de Villemartin (18) bis,
3) de la Barre: feu Bauges de Villecardet huissier du roy nostre sire, sieur de la Barre (89)
4) de Bonnes [aujourd’hui Chamarande]: Girard de Mallescot en son vivant sieur du dit lieu de Bonnes (32), du dit sieur de Bonnes (32)
3.3. Les officiers royaux
1) Le capitaine d’Étampes: monsieur le capitaine (89)
2) [Lieutenant particulier du bailliage]:
maître de Villette (23)
2)
Receveur du Domaine: au recepveur ordinaire du roy nostre sire au dit Estampes (100)
3) Receveurs des Aides:
Estienne de Montery, recepveur des aydes du roy nostre sire au dit Estampes (16)
4) Procureur du roi aux aides: Robert Chassecuillier, procureur du roy aux aydes nagueres procureur et eschevin de ceste ville d’Estampes (236)
5) [Tabellion]
Guillaume Ducamel: Guillaume du Camel (190) (236) [Il vend, sans doute parce que son hôtel particulier est alors en chantier, une pièce de bois (190) puis environ 1500 ardoises (236).
6) Huissier du roi: feu Bauges de Villecardet, huissier du roy nostre sire, sieur de la Barre (89)
3.4. Les officiers municipaux
1) Échevins: des procureurs et eschevins de ceste dite ville d’Estampes (74)
2) Ancien échevin:
Robert Chassecuillier, procureur du roy aux aydes nagueres procureur et eschevin de ceste ville d’Estampes (236)
3) Survivance toponymique du terme de Commune
au carrefour de la Commune (35)
3.4. Tenanciers
detenteur(s)/destenteurs: (19) (29) (31) (34) (96)
4. Gens de métiers

4.1. Bonnetiers (10)
Jean Guy le jeune: Jehan Guy le jeune bonnetier (10)
4.2. Bouchers (13) (23) (27)
1) Feu Jean Cohier: feu Jean Cohier feu boucher demourant au Parré [Perray] Nostre Dame (27)
2) Jean Guettard: Jehan Guettard boucher
 (13)
3) Jean de Livernette:
Jehan de Livernete boucher ... au Carrefour Doré en la parroisse Sainct Bazille (23)
4)
Étal sans preneur: un estal assis en la boucherie de Sainct Gille d’Estampes... sans detenteur (31)
4.3. Carriers (126)
1) Jean TiremontJehan Tiremont et Jaquet Millot carriers (126)
2) Jaquet Millot:
id. (126)
4.4. Charpentiers (120) (155) (165) (169) (234)
et couvreurs (169)
1) Collectivement: charpentiers et couvreux (169)
2) Alain Texier: Allin Texier charpentier (120) (155) luy (156) (157) (158) (159) (160) tant de luy que de ces [ses] serviteurs (157)
3) Michel Duhaut: Michel du Hault charpentier (165) (234) tant de luy que de son serviteur (234) du dit Michel du Hault et de son dit varlet (235)
4.5. Charron (228)
Pierre TournéPierre Tourné charron (228)
4.6. Charretiers (243)
alias
Voituriers (128) (241)
1) Collectivement: pour quattre voitures de chevaulx qui amenerent les dites pierres de la ville de Paris (...) pour chacune voiture (...) pour les quattre voitures (241) pour l’amenaige des dites pierres, a esté payé à plusieurs chartiers, et à plusieurs foys, icelles amenées de Paris (243), A Jehan Huguet dit Guignette et autres voituriers, pour avoir fourny de sablon (128)
2) Jean Huguet dit Guignette: id. (128)
4.7. Chauffourniers et marchands de chau (127)
1) Martin Lelarge: Martin le Large et Bertrand Patau, chauffourniers et marchans de chau (127)
2) Bertrand Patau:
id. (127)
4.8. Cloutier (168)
Pierre LaînéPierre Lesné cloutier (168)
4.9. Cordier (229) (248)
Feu Jean Chevallier puis sa veuve: la vefve Jehan Chevallier cordier (229) (248)
4.10. Cordonniers (14) (25) (196)
1) Maîtres jurés: Aux maistres cordonniers de la ville d’Estampes (196)
2) Feu Jean Piégelé: feu Jehan Piegelé cordonnier (25)
3) Jacquet Payen son successeur: Jaquet Payan cordonnier... aboutissant d’un bout sur la rue du Puis de la Chesne [Émile-Léauté]... et d’autre bout sur la rue de la Coustellerie [de la Tannerie] (25)
4) Macé JubertMacé Jubert cordonnier [rue Saint-Gilles] (14) (15)
4.11. Corroyeur
Guillaume HamelGuillaume Hamel couroyeur (58)
4.12. Couturier (5) (26)
1) Feu Jean Lalierla vefve et heritiers feu Jehan Laslier en son vivant cousturier (5) la vefve et hoirs feu Jehan Lalier cousturier (26)
2) Une coutière anonyme:
six journées d’une cousturiere (209)
4.13. Drappier (1)
1) Jean Paris le jeune: Jehan Paris le jeune drappier (1) (11) proviseur de Notre-Dame (1) (111) (115) (244) (253), nettoie des linges de l’église (111), paie certaines personnes (112) paie distribution de cierge (115), fournit de la graisse (117) et de l’huile (117) fournit solliveau et colombe (164) visite les Sépulchres de Paris et achète de la pierre de Saint-Leu et du plomb (237) va à Corbeil puis Paris pour acheter les pierres (244)
2) Pierre Hue: Pierre Hue drappier (21)
4.14. Écrivain (203)
Anonyme: certain escripvain... fait en lectre d’or et d’argent le tiltre des bulles et pardons (203)
4.15. Épiciers [droguiste] (22)
Jean ChandelierJehan Chandelier espicier... sur la rue de la Regreterie près la Halle [place Notre-Dame] (22), il achète 89,5 livres de cire (68)
4.16. [Hôteliers]
[Anne Sédille veuve de Benoît Martin (24) (?)]
4.17. Laboureurs (77)
Cancien Ruelle: Cancian Ruelle, laboureur demourant à Marrolles (77)
4.18. Lodier (matelassier) (232)
Pierre DidierA Pierre Didier, lodier, pour avoir rabillé et rempli de bourre le lodier du lit estant à la chambre du tresorier (232)
4.19. Maçons (122) (158) (228) (230)
Maîtres jurés du métier (120) (125)

1) Collectivement: deux treteaulx servans à eschaffaudés [sic] tant ès paintres que maçons et autres ouvriers (158); Michau Morry, maçon, le petit Thanny et autres maçons en pierre menue (170), deux cymeres, l’angin servans ès tailleurs et maçon de la dite esglise (228)
2) Michau Morry: Michau Morry maçon (122) Michau Morry, maçon, le petit Thanny et autres maçons en pierre menue (170) au dit Michau Morry (171) le dit Michau (171),
3) XX Thanny dit le petit ThannyMichau Morry, maçon, le petit Thanny et autres maçons en pierre menue (170)
4.20. Manouvriers (169) Ouvriers (maçons et autres) (158)
 
4.21. Marchands de bois (162)
Jean LeroyJehan le Roy marchant de boys (162)
4.22. Maréchaux (20) (30)
1) feu Jean Laîné: au dessoubz du puys de la Chesne en la rue dessandent du dit puis au carrefour de Darnatal... la vefve et heritiers feu Jehan Lesné marechal (30)
2) Étienne Bruyant: Estienne Bruyant marechal... en la parroisse Nostre Dame en la rue de la Cordonnerie (20)
4.23. Menuisiers (197)
maistres de [ce] mestier,
autres gens à ce congnoissans,
visiteurs (200)
1) Maîtres jurésla dite besongne faicte [par Martin des Prez menuisier] et visitée par les maistres de son dit mestier ou autres gens à ce congnoissans... par les dits visiteurs (200)
2) Martin Després: Martin des Prez menuisier (197), le dit des Prez (198) (200) 200) bis, iceluy Desprez (200), au dit des Predz (199) luy (198) (199) (200) bis,
3) Jean Martin
Jehan Martin menuysier (220)
4) [Jean Fessard dit] Le Tourneur:
Au Tourneur pour deux croix faictes pour les deux ymaiges [sculptures] tant du Dieu de Resurrection que de Dieu qui fait la fraction des Enfers (221)
4.24. Peintres (158) (167) (175) (181)
1) Collectivement: Collectivement: deux treteaulx servans à eschaffaudés [sic] tant ès paintres que maçons et autres ouvriers (158)
2) Jean LefebvreJehan le Fevre painctre (167) Jehan le Fevre painctre et verrier (175), Jehan le Fevre verrier (86), luy (176) (177) (178) (179)
3) Henri Dirrequinsmaistre Hanry Dirrequins painctre
(181) au dit maistre Henry (183) (184), le painctre (244), luy (181) (184) (185) (186) bis (187) bis (188) bis
4.25. Plâtriers (130)
Antoine Portas (130) (131) (132) (133) (134) (235) et ses gens (134) et son fils (235) [Antoine Portas (122)?]
4.26. Poelier (110)
Guyon HureauGuyon Hureau poillier (110)
4.27. Porteurs de sacs (212)
Collectivement: Aux porteurs de sacz, pour avoir par eux aporté de Paris les dits roulleaux, tapiz, boucles, franges, messel et autres choses dessus dites (212)
4.28. Potiers d’étain (84)
Charlot de ConihonCharlot de Conihon potier d’etin (84)
4.29. Serrurier (82) (135)
1) Jean Godin:  (82),
2) Jean Girardin: (135) (136) (137) (138) (139) (140) (141) (142) (143) (144) (145) (146) (147) (148) (149) (150) (152) (153) (154)
4.30. Serviteurs (89) (124) (157) (234)
valet (235)
1) Serviteur du bailli: Robert Boyvin serviteur de monsieur le capitaine (89)
2) Serviteurs du tailleur de pierres Marsault Lenoir: Marsault Lenoir, tailleur en pierre... tant par luy que par ces [sic] serviteur (124)
3) Serviteurs du charpentier Alain Texier: Allin Texier, charpentier (155) luy (156) luy... tant de luy que de ces [sic] serviteurs (157)
4) Serviteur ou valet du
charpentier Michel Duhaut: Michel du Hault charpentier... tant de luy que de son serviteur (234) du dit Michel du Hault et de son dit varlet (235)
5) Gens du plâtrier Antoine Portas: Anthoine Portas plattrier (130) Au dit Portas...
luy et ces [sic] gens (134)
4.31. Tailleur d’images (sculpteur) (194) (237) (250)
1) Jean Champenois: (194) (195) (196)
2) Claude Chantereau: (237) (250)
4.32. Tailleurs en pierre (119) (122) (123) (173)
Tailleurs (228)
maîtres jurés du métier (120)
1) Collectivement: l’angin servans ès tailleurs et maçon de la dite esglise (228)
2) Maîtres jurés: maistres jurez du mestier (120), au dit Marsault Lenoir et autres jurés du dit mestier (125)
3) Guillaume Charles: Guillaume Charles dit Gorron tailleur en pierre (119), le dit feu Guillaume Charles (123), le dit Guillaume Charles (120) (121), Guillaume Charles dit Gorron (238)
4) Jean Bagerat: Jehan Bargerat tailleur en pierre
(122)
5) Nicolas Arnoul: Nicolas Arnoul et Marsault Le Noir, tailleurs en pierre
(123)
6) Marsault Lenoir
Marsault Lenoir, tailleur en pierre...tant par luy que par ces [sic] serviteurs (124), au dit Marsault Lenoir et autres jurés du dit mestier (125), Nicolas Arnoul et Marsault Le Noir, tailleurs en pierre (123)
7) Nicolas Levieux: Nicolas le Vieux tailleur en pierres
(173)
4.33. [Teinturiers]
Jeanne veuve de Pierre Foveau: A Jehanne vefve de feu Pierre Foveau, pour avoir par elle tint trente cinq aulnes de thoille en noir (213)
4.34. Verriers (5) (26) (86)
1) feu Jean Moreaula vefve et heritiers feu Jehan Moreau verrier (5), [feu] Jehan Moreau verrier, leur pere (26),
2) Jean Lefebvre: Jehan le Fevre verrier (86), Jehan le Fevre painctre et verrier (175), Jehan le Fevre painctre (167), luy (176) (177) (178) (179)




ANNEXE 03
Liste des personnages mentionnés par ordre orthographique des prénoms
Les autres étant classés par ordre orthographique des patronymes, et les anonymes par statut familial


Adrien Dequeux (53)
Agnès XX, feue, femme de Pierre Regnard (89)
Ajon Jouan (17)
Alain Texier (120) (155) (156) (157) (158) (159) (160)
Alais XX, feue, veuve de feu Simon Serveau (22) (106)
Ambroise Lepère, feu (?) (19)
Ambroise Serveau, feu (20)
André Beaucouche, feu (16)
Andrée XX, feue, femme de Pierre Lamore (89)
Anne, feue, reine de France (73) (74) (141) (225)
Anne Sedille, veuve de Benoît Martin (24)
Anne XX, feue, femme de Pierre Godin (89)
Antoine Millet (11)
Antoine Paris (56)
Antoine Picheton, feu (16)
Antoine Portas (122) (130) (131) (132) (133) (134) et son fils (235)
Bauges de Villecardet, feu, huissier du roi, sieur de la Barre (89)
Benoît Martin, feu, dont  la veuve est Anne Sédille (24)
Berthelot Lamoureux, feu, de Méréville (89)
Berthelot Mainfroy, feu (89) (161)
Bertrand Patau (127)
Blaise de Livernette, feu (89)
Cancien Allard (11)
Cancian Baudé (83)
Cancian Bouquet, feu  (33)
Cancien Châtillon (245)
Cancien Dupré (180)
Cancien Laîné (8)
Cancien Laurent, feu (?), de Bonnes-Chamarande (32)
Cancien Ruelle, de Marolles (77)
Cancien Védie (56)
Cancienne XX, feue, femme de Pierre Huguet (89)
Catherine XX, feue, femme de Mathurin Renson (89)
Charlot de Conihon (84)
Claude Chantereau (237) (250)
Clément Pauquet, feu (89)
Colin Ducamel, feu (89)
Colin Jenlin, feu (25)
Colin Prieur (11)
Colin Tubeuf, feu (20)
Crespin Chandelier (56)
Denis Mahan, feu (15)
Denise XX, feue, femme de Pierre Plisson (89)
Étienne Archambault, fils de feu Jean Archambault (24) (108)
Étienne Asselin (203)
Étienne Bonasse (10)
Étienne Bruyant (20) (97)
Étienne de Montery (16)
Étienne Doulcet (17)
Étienne Forest, feu, dont était veuve feue Simone (89)
Étienne Laîné, feu (22)
Étienne Martin, feu, de Morigny (89)
Étienne Prévôt, feu (?) (35)
Étienne Vilain, feu (245)
Étiennette XX, feue, femme de Gervais Delaporte, de Morigny (89)
Ferry Hue, feu, père de feu Marion Hue dit Riotte (21)
François Charron, feu (89)
François Daumont, feu, de Morigny (89)
François Dallier (254)
François Gombault, feu (102)
François Michelet, feu, d’Ormoy-la-Rivière (89)
François Thierry (11)
François Voire, feu (89)
Françoise XX, feue, femme de Jean Allant (89)
Gabriel Petit, dont était veuve feue Jeanne (89)
Geffroy Collliau, dont était veuve feue Vincente, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Gervais Delaporte, dont était veuve feue Étiennette, de Morigny (89)
Gilbert Dugat, feu, de Saint-Phallier (89)
Gillet Lecoup (10)  (163)
Girard de Mallescot, feu, seigneur de Bonnes-Chamarande (32)
Guillaume Bolinem (13)
Guillaume Charles dit Gorron, feu (mort vers 1514) (119) (120) (121)  (238)
Guillaume Communel, feu (89)
Guillaume Delaporte, feu, de Champigny (18)
Guillaume Ducamel (190) (236)
Guillaume Hamel (58)
Guillaume Marchand, feu, de Saint-Martin d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Guillaume Papillon, à Brières-les-Scellés ? (27)
Guillaume Paris (16)
Guillaume Septier, feu, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Guillaume Texier, maître (13)
Guillaume Vénard, feu, d’Ormoy-la-Rivière, donation testamentaire vers1514 (89)
Guyon Hureau, poêlier, nettoie des objets métalliques (110) soude le lutrin (231)
Harsin Hamelin, feu (13)
Hélie Constancien (80)
Hémard Martin, de Morigny (233)
Henri Dirrequins (181) (182) (183) (184) (185) (186) (187) (188)
Hervé Fourré, feu, de Bonnes-Chamarande (32)
Isabeau, feu, femme de Pierre Peronnet, d’Ormoy-la-Rivière, donation testamentaire vers 1514 (89)

Jacquet Millot, carrier, fournit pierres et pavés (126)
Jacquet Payen, cordonnier (25) bâtonnier de saint Sébastien (56) puis de sainte Anne (58)
Jacquette XX, feue, femme de Regnault Bouchard, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Aillery, de Saint-Martin (19) (96)
Jean Allant, dont la femme feue Françoise, de Saint-Basile d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Archambault, feu, garde du revenu des reliques, père d’Étienne Archambault (24) (102)
Jean Asselin (23)
Jean Asselin, messire, prêtre, chapelain (53) (86)
Jean Barbault, acheteur de cire (67) vend deux feuilles de fer blanc (222) des joints ( ?) de lampes (223) du charbon (224) de la futaine (225)
Jean Bargerat, tailleur en pierre mesure et toise le pavé de la chapelle du Sépulchre (122)
Jean Baudequin, feu, précédent proviseur de la fabrique (8), dont était veuve feue Jeanne Aubezée (99) (104)
Jean Bellemère, feu, de Saint-Basile d’Étampes, une donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Boulé (36)
Jean Boulinier, dont la femme feue Marguerite, de Saint-Pierre d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Brochant (25)
Jean Brûlé, feu, beau-père de feu Laurent Lemarillier (22)
Jean Challou, feu, à Bonnes-Chamarande, héritier de feu Jean Fourré (32)
Jean Champenois, tailleur d’images (sculpteur), nouveau calvaire (194) en cherche le bois (195) absent un temps (affaire de la pierre de tonnerre) (196)
Jean Chandelier, épicier (21), acheteur de cire (67)
Jean Chandoux (7)
Jean Charron, messire, prêtre, trésorier de Notre-Dame (107)
Jean Chéron, maître, feu ? (7)
Jean Chevalier, feu, cordier, dont la veuve vend des cordes (229) (248)
Jehan Cohier, feu, boucher au Perray Notre-Dame (27) (102) (105)
Jean Dallier l’aîné, sire, paie une part de la peinture de la sculpture de saint Jean Baptiste (185)
Jean Dantelu l’aîné, monsieur, chanoine de Notre-Dame, sieur de saint-Ladre (54) (76)
Jean de Lieuvin dit Desmaillets (19) a racheté une rente (96) acheteur de plomb (81) signature (254) monsieur de Saint-Ladre fournit de la chaux de son hôtel (127) achète l’ancien calvaire repeint (184)
Jean de Livernette, boucher (23)
Jean de Sainte-Geneviève, feu (35)
[Jean] de Villette, maître (23)
Jean Dubec (5) (26) bâtonnier de saint Jean Baptiste (56), acheteur de cire (69) (70), feu Marie sa femme, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Jean Durand, maître, feu (?) (7)
Jean Durand, dont la femme feue Portune, de Saint-Basile d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Favereux, feu (19)
[Jean Fessart] dit Le Tourneur (cf. censier de Louis Lelong éd. Gineste n°41b) (221)
Jean Forest (7)
Jean Fouldrier, feu, d’Ormoy-la-Rivière, donation testamentaire vers1514 (89)
Jean Gautier, feu (?), à Bonnes-Chamarande (32)
Jean Girardin, serrurier, travaux (135) (136) (137) (138) (139) (140) (141) (142) (143) (144) (145) (146) (147) (148) (149) (150) (151) (152) (153) (154)
Jean Godin, serrurier, acheteur de plomb (82)
Jehan Gounet (Gouvet? Gonnet?), feu, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Genest, à Brières-les-Scellés ? (27)
Jean Grenier, de Saint-Pierre d’Étampes, dont la femme fait une donation testamentaire vers1514 (89)
Jean Guettard, boucher (13) et feue Marie sa femme, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Jean Guichard, prêtre, chanoine de Notre-Dame, grand boursier (1) (72) (74) (75) (79) (80) (102) va à Paris transiger avec le curé et son vicaire en procès contre la fabrique (245)
Jean Guillart, fournit de la pierre menue (129)
Jean Guy le jeune, bonnetier (10)
Jean Hamel, fossoyeur (135)
Jean Hamouys, feu (28) (102)
Jehan Hamouys, feu, curé d’Étréchy, à Bonnes-Chamarande (32)
Jean Hattes, père d’Oudinet Hattes et beau-frère de Jean Roger (14)
Jean Hue, feu maître (44) sa verrière (179)
Jean Huguet dit Guignette, voiturier, fournit du sablon (128)
Jean Laîné, feu, maréchal (30)
Jean Lalier, couturier, feu (5) (26)
Jean Laurent dit des Buzains (13)
 Jean Lefèvre, verrier, acheteur de plomb (86) peintre, fournit une poutre (167) peintre et verrier, fournit verre et bordures (175) travaux (176) (177) (178) (179)
Jean Leroy, marchand de bois fournit du bois de charpenterie (162)
Jean Levasseur, chnatre précédent dont les obsèques donnent lieu à un procès (245)
Jean Maillard, feu, à Bonnes-Chamarande (32)
Jean Letemplier, feu (16)
Jean Martin, menuisier vend deux ais de noyers (219)
Jean Métivier le jeune, feu (?), gendre de feu Jean Piégelé, cordonnier (25)
Jean Moreau,
feu, verrier, beau-père de feu Jean Lalier, couturier (5) (26)
Jean Morin l’aîné, à Brières-les-Scellés ? (27)
Jean Morin le jeune, à Brières-les-Scellés ? (27)
Jean Normand, vend du ciment (174)
Jean Paris, acheteur de plomb (85)
Jean Paris le jeune, drappier (1), proviseur de Notre-Dame, nettoie des linges de l’église (111), paie certaines personnes (112) paie distribution de cierge (115), fournit de la graisse (117) et de l’huile (117) fournit solliveau et colombe (164) visite les Sépulchre de Paris et achète de la pierre de Saint-Leu et du plomb (237) va à Corbeil puis Paris pour acheter les pierres (244)
Jean Petit dit de Bourbon, feu (24) seul à devoir payer le débit du compte (253) signature (254)
Jean Piégelé, cordonnier, feu, beau-père de Jehan Métivier le jeune, Julien Aleaume et Noël Gentil (25)
Jean Pigneau, feu, beau-père de feu Pernet Lenoir (30)
 Jean Poitrine, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Raclardi, prebstre, chappellain de Notre-Dame, boursier de la Messe au Comte et de la Communauté (38) (39) (40) (41) (42) (43) (44) (45)
Jean Régnier l’aîné, feu (22)
Jean Régnier, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Régnier, maître, chanoine de Notre-Dame (53) (54) signature (254)
Jean Richefemme, feu (23)
Jean Richeux, feu, d’Ormoy-la-Rivière, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Rivière, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Roger, oncle d’Oudinet Hattes et donc beau-frère de son père Jean Hattes, feu ? (14) (15)
Jean Rondeau, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Simon, feu, de Morigny, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Soumelier, feu ? (35)
Jean Têtard, feu, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jean Tiremont, carrier, fournit pierres et pavés (126)
Jean Touchard, feu, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jeanne, feue, femme de Jean Grenier, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Jeanne, feue, femme de Gabriel Petit, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Jeanne Aubezée, feue, veuve de Jean Baudequin (la Baudequine) (8) (23) (99) (104)
Jehanne XX, feue, femme de Pierre Georges, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Jeanne XX, feue (?), femme de Mathieu Baillotin, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Julien Aleaume, feu (?), gendre de feu Jean Piégelé, cordonnier (25)
Jumain Gombault, fournit un gros bois de noyer (189)
Laurens Lemarrilier, feu, gendre de feu Jean Brûlé (22)
Louis Boucquard, feu, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Louis Leprêtre (17) (100)
Louis Raclardi, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Louis Thibault, fournit de la pierre menue (129)
Lubin Védie, feu (13)
Macé Baudequin, acheteur de cire (60) (61) (62) (63) (64) (65) (66) (71) fournit et organise l’éclairage (113) avec d’autres (192)
Marion Hue (dit) Riotte, feue, fille de feu Ferry Hue (21) (102)
Macé Boutet, à Brières-les-Scellés (27)
Macé Doulcet, feu (17) (100)
Macé Jubert, cordonnier (14) (15)
Mahiet Guérin, feu (13)
Manuel Leduc, soude du plomb (219)
Marguerite XX, feue, femme de Jean Boulinier, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Marie XX, feue, femme de Jean Dubec, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Marie XX, feue, femme de Jean Guettard, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Marion Rivière, feue, fille de Michelet Rivière, de Saint-Germain de Morigny fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Marsault Lenoir, tailleur en pierre, finit la chapelle du Sépulchre (123) avec ses serviteurs (124), juré (125)
Martin Bourdon, praticien en cour laie (20) (97) fournit de la chau (127)
Martin Després, menuisier, travaux (197) (198) (199) (200) (235)
Martin Lelarge, chaufournier et marchand de chau (127)
Martin Mellant (Mellaut ?), feu, de Saint-Gilles d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Mathieu Baillotin, dont la femme feue Jeanne, de Saint-Pierre d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Mathurin Mignan, procure une pierre de Saint-Leu (238)
Mathurin Renson, dont la femme feue Catherine, de Saint-Gilles d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Michau Hurtaut, feu, dont la veuve fournit du bois de charpente (166)
Michau Morry, maçon, mesure et toise le pavé de la chapelle du Sépulchre (122), maçon en pierre menue, travaux (170) (171)
Michel De Lerie, répare deux psautiers (247)
Michel Duhaut, charpentier fournit une pièce bois (165), loue l’engin, son serviteur (234)
Michelet Rivière, dont la fille feue Marion Rivière, de Saint-Germain de Morigny fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Nicolas Arnoul, tailleur en pierre, finit la chapelle du Sépulchre (123)
Nicolas Lebourgeois, feu (8) (99)
Nicolas Levieux, tailleur en pierre, pave à ciment les égouts (173)
Noël Boutet (30)
Noël Gentil, feu (?), gendre de feu Jean Piégelé, cordonnier (25)
Noël Hue, monsieur, chantre de Notre-Dame (1) (88) (254)
Oudinet Hattes, fils de Jean Hattes et neveu de Jean Roger (14) (15)

Pasquier Lecoup, feu, de Saint-Mars, donation testamentaire vers1514 (89)
Pâquière, feue, femme de Regnault Delaroche, de Saint-Gilles d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Pernet Mercier, feu (19)
Péroton de Cabanins, feu (10)
Perrette la Trachète alias la Chandelière, feue, à Bonnes-Chamarande ? (32)
Perrin Dantelu, feu (?) (14)
Perrin Fourré, feu, à Bonnes-Chamarande (32)
Perrin Martin, feu ? (35)
Perrine XX, feue, femme de Pierre Legendre, de Saint-Martin d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Philippe Canaye curé chevecier en procès contre la fabrique (245)
Philippot Plesse, feu, de Champigny, donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Bernard, feu ? (19)
Pierre Delaporte, feu, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Didier, lodier, bourre le matelas du trésorier (232)
Pierre Foveau, feu, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89). Sa veuve teint en noir des toiles (214)
Pierre Georges, dont feu la femme Jeanne, de Saint-Basile d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Godin, acheteur de pierres (78) feue Anne sa femme, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Pierre Guilloteau, feu, de Saint-Germain de Morigny, donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Homo (14)
Pierre Hue, drapier (21)
Pierre Huguet, dont la femme feue Cancienne, de Saint-Martin d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Laîné, cloutier, fournit diverses catégories de clous (168)
Pierre Lamore, dont la femme feue Andrée, de Saint-Basile d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Legendre, dont feue la femme Perrine, de Saint-Martin d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Lyon, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89)
Pierre Michelet, feu (17)
Pierre Peronnet, d’Ormoy-la-Rivière, dont feue la femme Isabeau est donation testamentaire vers1514 (89)
Pierre Piégelé, feu (104)
Pierre Plisson, dont la femme feue Denise, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Regnard, dont la femme feue Agnès, de Saint-Martin d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Richer (8)
Pierre Rigault (35)
Pierre Thénière, dont la femme feue Simonne, de Saint-Pierre d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Pierre Tourné, charron, vent  deux cymères (228)
Pierre Védie (10)
Portune XX, feue, femme de Jean Durand, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Regnault Bouchard, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers1514 (89) et dont la femme feue Jacquette XX, de Saint-Basile d’Étampes, fait aussi ensuite une donation testamentaire vers 1514 (89)
Regnault Delaroche, dont la femme feue Simone, Saint-Gilles d’Étampes, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Robert Boivin, serviteur de monsieur le Capitaine d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Robert Boudet (7) (13)
Robert Chassecuilier (1) procureur du roi aux aides, naguère procureur et échevin d’Étampes, achète 1500 ardoises chez Guillaume Ducamel (236)
Robert Hémard, feu ? (19)
Robin Boudet bâtonnier des Corps Saints (56)
Robin Lecomte, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Robin Regnault, feu, de Saint-Martin d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Saince Buisson, feu messire, prêtre (20) (98)
Simon Bezeau (11)
Simon Guettard, feu (23) (102) (104)
Simon Lelong, feu (?) (15)
Simon Serveau, feu, dont était veuve feu Alais (22) (106)
Simone XX, feue, veuve d’Étienne Forest, de Notre-Dame d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Simone XX, femme de Pierre Thénière, de Saint-Pierre d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Thévenin Lhuilier, feu, à Villesauvage (34)
Thomas Lelong, de Saint-Germain de Morigny, fait avec sa femme une donation testamentaire vers 1514 (89)
Thomas Lemaréchal, feu, de Saint-Basile d’Étampes, donation testamentaire vers 1514 (89)
Toussaint Jourdain, messire, prêtre (53) marguillier, sonne, nettoie, allume (114) housse toutes les voutes et parois de l’église (227)
Vincent Bellême, de Champigny (18) à Villemartin (95)
Vincente XX, feue, femme de Geffroy Colliau, d’Ormoy-la-Rivière, fait une donation testamentaire vers 1514 (89)
Ytier Haneron, fournit une pièce de bois (191)

Prénoms inconnus

XX Chandelier, un des époux décédé de feu Perrete la Trachète alias la Chandelière, à Bonnes-Chamarande ? (32)
XX Portas, fils et aide d’Antoine Portas, plâtrier (235)
XX Thanny, dit le Petit Thanny, maçon en pierre menue, travaux (170)
XX Trachet, un des époux décédé de feu Perrete la Trachète alias la Chandelière, à Bonnes-Chamarande ? (32)
Personnages mentionnés par leur seul statut familial

Enfants d’Étienne Doulcet, ce dernier en vie (17)
Enfants (mineurs) de feu Harsin Hamelin (13)
Fille (feu ?) de feu Jean Brûlé femme de feu Laurent Lemarillier (22)
Fille de feu Jean Moreau, verrier, veuve Jean Lalier, couturier (5) (26)
Fille n°1 de feu Jean Piégelé, cordonnier, épouse de Jehan Métivier le jeune (25)
Fille n°2 de feu Jean Piégelé, cordonnier, épouse de Julien Aleaume (25)
Fille n°3 de feu Jean Piégelé, cordonnier, épouse de Noël Gentil (25)
Fille de feu Jean Pigneau, veuve de feu Pernet Lenoir (30)
Fils d’Antoine Portas, plâtrier (235)

Femme de maître Guillaume Texier (13)
Femme de Jean Dubec (5)
Femme de Jean Forest (7)
Femme de Jean Guettard, boucher (13)
Femme de Louis Leprêtre (17)
Femme, feu ?, de Thomas Lelong, de Saint-Germain de Morigny, donation testamentaire avec son mari vers 1514 (89)
Femme, feu, de Simon Guettard (23)
Veuve Ambroise Serveau (20)
Veuve Antoine Picheton (16)
Veuve de feu Colin Jenlin (25)
Veuve Colin Tubeuf (20)
Veuve Denis Mahan (15)
Veuve Étienne Laîné (22)
Veuve de Jean Chevalier, cordier, vend des cordes (229) (248)
Veuve Jean Challou, à Bonnes-Chamarande (32)
Veuve Jean Hamouys (28)
Veuve Jean Laîné, maréchal (30)
Veuve Jean Moreau (5)
Veuve Lubin Védie (13)
Veuve Macé Doulcet (17) (100)
Veuve Mahiet Guérin (13)
Veuve Michau Hurtaut, fournit du bois de charpente (166)
Veuve de Pierre Foveau, teint en noir des toiles (214)
Veuve Pierre Michelet (17)
Héritiers Ambroise Serveau (20)
Héritiers Antoine Picheton (16)
Héritiers ou ayant cause de Cancien Laurent à Bonnes-Chamarande (32)
Héritiers de feu Colin Jenlin (25)
Héritiers de feu Jean Challou, à Bonnes-Chamarande (32)
Héritiers (autrefois) de Jean de Sainte-Geneviève (35)
Héritiers ou ayant cause de Jean Gautier à Bonnes-Chamarande (32)
Héritiers de Jean Hamouys (28)
Héritiers ou ayant cause de feu messire Jehan Hamouys curé d’Étréchy, à Bonnes-Chamarande (32)
Héritiers feu Jean Laîné, maréchal (30)
Héritiers de Jean Lalier, couturier (5) (26)
Héritiers feu Pierre Piégelé (104)
Héritiers feu Thévenin Lhuilier, à Villesauvage (34)
Ayant cause de feu Cancian Bouquet  (33)
Héritiers ou ayant cause de feu Jean Maillard, à Bonnes-Chamarande (32)
Héritiers Jean Moreau (5)
Héritiers ou ayant cause de feu Jean Petit dit de Bourbon (24)
Héritiers de feu Jean Pigneau (30)
Héritiers feu Jean Régnier l’aîné (22)
Héritiers ou ayant cause de feu Jean Richefemme (23)
Héritiers de Laurent Lemarrilier (22)
Héritiers de feu Pernet Lenoir (30)
Héritiers feu Pernet Mercier (19)
Héritiers Pierre Michelet (17)
Ayant-cause de feu Guillaume Delaporte, à Champigny (18)
Ayant-cause de feu Jean Favereux (19)
Ayant-cause de feu Péroton de Cabanins (10)



ANNEXE 04
Liste des personnages mentionnés par ordre orthographique des patronymes


Aillery, Jean (19) (96)
Aleaume, feu (?) Julien, gendre de feu Jean Piégelé, cordonnier (25)
Allant, feue la femme de feu François (89)
AllardCancien (11)
Archambault, Étienne (fils de feu Jean Archambault) (24) (108)
Archambault, feu Jean Archambault (père d’Étienne Archambault) (24)
ArnoulNicolas (123)
Asselin, messire Étienne (203)
Asselin, Jean (23)
Asselin, messire Jean (53) (86)
Aubezée, feue Jeanne, veuve de feu Jean Baudequin dite la Baudequine (8) (23) (99) (104)
Baillotin, feue Jeanne femme de Mathieu (89)
Barbault, Jean (67) (222) (223) (224) (225)
Bargerat, Jean (122)
Baudé, Cancian (83)
Baudequin, feu Jean (8), dont était veuve feue Jeanne Aubezée (99) (104)
Baudequine, feue Jeanne Aubezée veuve de Jean Baudequin dite la  (8) (23) (99) (104)
BaudequinMacé (60) (61) (62) (63) (64) (65) (66) (71) (113) (192)
Beaucouche, feu André (16)
Bellême, Vincent, de Champigny (18) (95)
Bellemère, feu Jean (89)
Bernard, feu (?)  Pierre (19)
Bezeau Simon (11)
Boivin, feu Robert (89)
Bolinem, maître Guillaume (13)
Bonasse,  Étienne (10)
Bouchard, feue Jacquette femme de Regnault (89)
Boucquard, feu Louis (89)
Boudet
Robert (7) (13)
Boudet
Robin (56)
Boulé, Jean (36)
Boulinier, feue Marguerite femme de Jean (89)
Bouquet, feu  Cancian (33)
Bourbon, de, v. Petit dit de Bourbon
Bourdon, Martin (20) (97) (127)
Boutet, Macé, de Brières-les-Scellés (27)
Boutet, Noël (30)
Brochant,  Jean (25)
Brûlé, feu Jean, beau-père de feu Laurent Lemarillier (22)
Bruyant,  Étienne (20) (97)
Buisson, feu messire Saince (20) (98)
Buzains, des, v. Laurent dit des Buzains
Cabanins, feu Péroton de (10)
Canaye,  Philippe, curé chevecier (245)
Challou, feu Jean, de Bonnes-Chamarande, héritier de feu Jean Fourré (32)
Champenois, Jean (194) (195) (196)
Chandelier, feue Perrette veuve Chandelier dite la Chandelière et dite aussi la Trachère, veuve Trachet, de Bonnes-Chamarande (32)
Chandelier, Crespin (56)
Chandelier, Jean (21) (67)
Chandoux,  Jean (7)
Chantereau, Claude (237) (250)
Charles dit Gorron, feu Guillaume (238)
Charron, feu François (89)
Charron, messire Jean (107)
Chassecuilier Robert (236)
Châtillon,  Cancien (245)
Chéron, feu (?) maître Jean (7)
Chevalier, la veuve de feu Jean (229) (248)
Cohier, feu Jehan (27) (102) (105)
Colliau, feue Vincente femme de Geffroy, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Communel, feu Guillaume (89)
Conihon, Charlot de (84)
Constancien, messire Hélie (80)
Dallier, François (254)
Dallier l’aîné, sire Jean (185)
Dantelu l’aîné, monsieur Jean, chanoine, sieur de saint-Ladre (54) (76)
Dantelu, feu (?) Perrin (14)
Daumont, feu François, de Morigny (89)
Debourbon, v. Petit dit de Bourbon
De Cabanins, v. Cabanins, de
Deconihon, v. Conihon, de
Delaporte, feue Étiennette femme de Gervais, de Morigny (89)
Delaporte, feu Guillaume, de Champigny (18)
Delaporte, feu Pierre (89)
Delaroche, feue
Pâquière femme de Regnault (89)
De Lerie, Michel (247)
De Lieuvin, v. Lieuvin, de
Delivernette, feu Blaise (89)
Delivernette, Jean (23)
Demallescot, v. Mallescot, de
Demontery, v. Montery, de
Dequeux, maître Adrien, prêtre (53)
De Sainte-Geneviève, feu Jean (35)
Desbuzains, Laurent dit, v. Laurent dit des Buzains (13)
Desmaillets, de Lieuvin dit, v. Lieuvin
Després,  Martin (197) (198) (199) (200) (235)
Didier, Pierre (232)
Dirrequins, Henri (181) (182) (183) (184) (185) (186) (187) (188)
Doulcet,  Étienne (17)
Doulcet, feu Macé (17) (100)
Dubec, Jean (5) (26) (56) (69) (70), et feue Marie sa femme (89)
Ducamel, feu Colin (89)
Ducamel, Guillaume (190) (236)
Dugat, feu Gilbert, de Saint-Phallier (89)
Duhaut, Michel (165) (234)
Dupré,  Cancien (180)
Durand, maître, feu (?) Jean (7)
Durand, feue Portune femme de Jean (89)
Favereux, feu Jean (19)
[Fessart dit] Le Tourneur, Jean (cf. censier de Louis Lelong éd. Gineste n°41b) (221)
Forest, Simone veuve d’Étienne (89)
Forest, Jean (7)
Fouldrier, feu Jean, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Fourré, feu Hervé, de Bonnes-Chamarande (32)
Fourré, feu Jean, de Bonnes-Chamarande, héritier de feu Jean Challou (32)
Fourré, feu Perrin, de Bonnes-Chamarande (32)
Foveau, feu Pierre (89) et sa veuve (214)

Gautier, feu (?) Jean, de Bonnes-Chamarande (32)
Genest, Jean, de Brières-les-Scellés (27)
Gentil, feu (?) Noël, gendre de feu Jean Piégelé (25)
Georges, feue Jehanne femme de Pierre (89)
Girardin,  Jean (135) (136) (137) (138) (139) (140) (141) (142) (143) (144) (145) (146) (147) (148) (149) (150) (151) (152) (153) (154)
Godin, Jean (82)
Godin,  Pierre (78) et feue Anne sa femme (89)
Gombault, feu François (102)
Gombault, Jumain (189)
Gorron, feu Guillaume Charles dit (238)
Gouvet, feu Jean (89)
Grenier, feue Jeanne femme de Jean (89)
Guérin, feu Mahiet (13)
Guettard, Jean (13) et feue Marie sa femme (89)
Guettard, feu Simon (23) (102) (104)
Guichard, Jean (1) (72) (74) (75) (79) (80) (102) (245)
Guignette, Huguet dit, v. Huguet dit Guignette
Guillart,  Jean (129)
Guilloteau, feu Pierre de Morigny (89)
Guy le jeune, Jean (10)
Hamel, Guillaume (58)
Hamel, Jean (135)
Hamelin, feu Harsin (13)
Hamouys, feu Jean (28) (102)
Hamouys, feu Jehan, curé d’Étréchy, à Bonnes-Chamarande (32)
HaneronYtier (191)
Hattes, Jean, père d’Oudinet Hattes et beau-frère de Jean Roger (14)
Hattes, Oudinet, fils de Jean Hattes et neveu de Jean Roger (14) (15)
Hémard, feu (?) Robert (19)
Homo, Pierre (14)
Hue, feu Ferry (père de feu Marion Hue dit Riotte) (21) (102)
Hue, feu maître Jean (44) (179)
Hue, Marion, dite Riotte (fille de feu Ferry Hue) (21) (102)
Hue, monsieur Noël, chantre (1) (88) (254)
Hue, Pierre (21)
Huguet, feue Cancienne femme de Pierre (89)
Huguet dit Guignette, Jean (128)
Hureau, Guyon (110) (231)
Hurtaut, la veuve de feu Michau (166)
Jenlin, feu Colin (25)
Jouan,  Ajon (17)
Jourdain, messire Toussaint (53) (114) (227)
Jubert, Macé (14) (15)
Laîné, messire Cancien (8)
Laîné, feu Étienne (22)
Laîné, feu Jean (30)
Laîné, Pierre (168)
Lalier, feu Jean, gendre de feu Jean Moreau (5) (26)
Lamore, feue Andrée femme de Pierre (89)
Lamoureux, feu Berthelot, de Méréville (89)
Laurent, feu (?) Cancien, de Bonnes-Chamarande (32)
Laurent dit des Buzains, Jean (13)
Lebourgeois, feu Nicolas (8) (99)
Lecomte, feu Robin (89)
Lecoup, Gillet (163)
Lecoup, feu Pasquier, de Saint-Mars (89)
Leduc,  Manuel (219)
Lefèvre,  Jean (86) (167) (175) (176) (177) (178) (179)
Legendre, feue Perrine femme de Pierre (89)
Lelarge,  Martin (127)
Lelong, feu (?) Simon (15)
Lelong, feu Thomas, et sa femme, de Morigny (89)
Lemaréchal, feu Thomas (89)
Lemarillier, feu Laurent, gendre de feu Jean Brûlé (22)
Lenoir,  Marsault (123) (124) (125)
Lepère, feu (?)  Ambroise (19)
Leprêtre,  Louis (17) (100)
Leroy, Jean (162)
Lesné, voir Laîné
Letemplier, feu Jean (16)
Letourneur, v. Fessard dit Le Tourneur
Levasseur, Jean, chantre précédent (245)
Levassor, v. Levasseur
Levieux, Nicolas (173)
Lhuilier, feu Thévenin, de Villesauvage (34)
Lieuvin dit Desmaillets, Jean de (19) (96) (81) (254) (127) (184)
Livernette, de, voir Delivernette
Lyon, feu Pierre (89)
Mahan, feu Denis (15)
Maillard, feu Jean, de Bonnes-Chamarande (32)
Mainfroy, feu Berthelot (89) (161)
Mallescot, feu Girard de, seigneur de Bonnes-Chamarande (32)
Marchand, feu Guillaume (89)
Martin, Anne Sedille veuve de Benoît (24)
Martin, Étienne, de Morigny (89)
Martin, Hémard, de Morigny (233)
Martin, Jean (220)
Martin, feu (?) Perrin (35)
Mellant (Mellaut?), feu Martin (89)
Mellaut (Mellant?), feu Martin (89)
Mercier, feu Pernet (19)
Métivier le jeune, feu (?) Jean, gendre de feu Jean Piégelé (25)
Michelet, feu François, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Michelet, feu Pierre (17)
Mignan,  Mathurin (238)
Millet, Antoine (11)
Millot
Jacquet (126)
Montery, Étienne de (16)
Moreau, feu Jean, beau-père de feu Jean Lalier (5) (26)
Morin l’aîné, Jean, de Brières-les-Scellés (27)
Morin le jeune, Jean, de Brières-les-Scellés (27)
Morry, Michau (122) (170) (171)
Normand, Jean (174)

Papillon, Guillaume, de Brières-les-Scellés (27)
Paris, Antoine (56)
Paris, Guillaume (16)
Paris, Jean (85)
Paris le jeune, Jean (1) (111) (112) (115) (117) (117) (164) (237) (244)
Patau, Bertrand (127)
Pauquet, feu  Clément (89)
Payen,  Jacquet (25) (56) (58)
Peronnet,
feue Isabeau femme de Pierre, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Petitfeue Jeanne femme de Gabriel (89)
Petit dit de Bourbon, feu Jean (24) (253) (254)
Picheton, feu Antoine (16)
Piégelé, feu Jean, beau-père de Jehan Métivier le jeune, Julien Aleaume et Noël Gentil (25)
Piégelé, feu Pierre (104)
Pigneau, feu Jean, beau-père de feu Pernet Lenoir (30)
Plesse, feu Philippot, de Champigny (89)
Plisson, feue Denise femme de Pierre (89)
Poitrine, feu Jean (89)
Portas,  Antoine (122) (130) (131) (132) (133) (134) (235)
Portas, fils d’Antoine et son aide (235)
Prévôt, feu (?)  Étienne (35)
Prieur, Colin (11)
Raclardi, Jean, prebstre (38) (39) (40) (41) (42) (43) (44) (45)
Raclardi, Louis (89)
Regnard, feue Agnès femme de Pierre (89)
Regnault, feu  Robin (89)
Régnier l’aîné, feu Jean (22)
Régnier, feu Jean (89) (le même?)
Régnier, maître Jean, chanoine (53) (54) (254)
Renson, feue Catherine femme de Mathurin (89)
Richefemme, feu Jean (23)
Richer, Pierre (8)
Richeux, feu Jean, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Rigault, Pierre (35)
Rivière, feu Jean (89)
Rivière, feue Marion, fille de Michelet Rivière, de Morigny (89)
Rivière, Michelet, père de feue Marion Rivière, de Morigny (89)
Roger, Jean, oncle d’Oudinet Hattes (14) (15)
Rondeau, feu Jean (89)
Ruelle, Cancien, de Marolles (77)
Sainte-Geneviève, voir De Sainte-Geneviève
Sedille,
Anne, veuve de Benoît Martin (24)
Septier, feu Guillaume (89)
Serveau, feu Ambroise (20)
Serveau, Alais veuve de feu Simon (22) (106)
Simon, feu Jean, de Morigny (89)
Soumelier, feu (?) Jean (35)
Têtard, feu Jean (89)
Texier, Alain (120) (155) (156) (157) (158) (159) (160)
Texier, maître Guillaume (13)
Thanny, dit le Petit Thanny (170)
Thénière, feue Simonne femme de Pierre (89)
Thibault, Louis (129)
Thierry,  François (11)
Tiremont, Jean (126)
Touchard, feu  Jean (89)
Tourné, Pierre (228)
Trachet, feue Perrette veuve Trachet dite la Trachète et dite aussi la Chandelière, veuve Chandelier, de Bonnes-Chamarande (32)
Tubeuf, feu Colin (20)
Védie, Cancien (56)
Védie, feu Lubin (13)
Védie, Pierre (10)
Vénard, feu Guillaume, d’Ormoy-la-Rivière (89)
Vilain, feu Étienne (245)
Villecardet, feu Bauges de (89)
Villette, maître [Jean] de (23)
Voire, feu François (89)

 

Préface
Texte: I. Recettes
Texte: II. Dépenses Initiales ornées
Index des fonctions
Index des prénoms
Index des patronymes
Analyse de Legrand

Realia

abaisser (169), absence (196), absoudre (141) (225) (245), accorder [pacifier et] (245), achat (11) (129) (163) (167) (172) (174) (180) (189) (196) (202) (204) (205) (206) (207) (208) (201) (214) (215) (216) (218) (220) (224) (225) (228) (230) (236) (238) (239) (242) (246) (248), acheter (172) (202) (237) (244) (247), administrer (113), affaire(s) (124) (133) (162) (163) (169) X2 (199) (236) (237), aider (169) (193) (234) (235), aides du roi (16) (236), aigle (110) (231), aiguille [esquille] (158), ailes [d’anges] (179) (220), ais [planche] (199) (220), alléger (200), allonger (229) v., rallonger, allumer (113) (114), âme (21) (23) (24) (27) (28) (74) (102) X4, amenage (189) (243), amener (162) (217) (233) (241) (243), amict (111) (201), ange (179) (220), anneau de fer (144), anniversaire (8) (22) (27) (99) X2, antiphonaire (247), appartenances (5) (13) (14) X2 (15) (17) (23) (24) (26) (30) (32), appentis (17) (130) (132) (134) (135) (138) X2 (154) (173) (176) (180) (198) (214), apporter (180) (212), apposer (74) (75) (141) (197), arc doubleau (200), archal, voir fil d’archal, archelet (120) (138) (146), ardoise (134) (236), argent (46) (203), arpent (18) (28) (34) (35), arrérages (4) X2 (5) X2 (19), article (12) (97) (100), articuler (119), assigner (27) (28) X2 (30) (32) (33) (34) (35) (36) (104), asseoir (134), assis (5) (7) (10) (11) (13) X2 (14) X2 (15) X2 (16) (17) X2 (18) X2 (19) (20) (21) (22) (23) X2 (24) X2 (25) X2 (26) X2 (27) (28) (30) (31) (32) X3 (33) (34) (35) (36) (95) (96), assurer (171), assureter (171), attacher (130) (140) (143) (146), aube (111), auditeurs (251), aumône (73), aune (204) (206) (213) (225) (246), autel (23) (24) (27) (119) (121) X2 (127) (130) (143) (145) (147) (179) (183) X2 (185) (204) X2 (210) [v. contre-autel], aveu (120), bailler (34) (61) (81) (84) (85) (86) (102) (108) (109) (113) (120) (121) (126) (127) (129) (200), banc (130) (132) (140) (153) (172) (197) (199), bannière (222), barbe (183), barreaux de fer (146), bas (169) v. en-bas, basse (messe) (21) (23) (24) (27) (28) (102), basses voûtes (114), bassins (110), bâton (55) (56) X5 (57) (58) X3 (113), battre [cuire et] (133), beffroi (156) (159), bénit (201) (202), besogne (144) (160) (195) (200), besogner (230), blanc (175) (177) (179) (222) (225), blanchir (111) (187) v. reblanchir, blé (77), bois (72) (113) (144) (146) (150) (157) (159) (160) X2 (161) (162) X2 (163) (165) (166) (190) (191) (192) (195) (199) (200) (219) (233) X2 (234) (235), boisseau (72), bordure (175), botte de joint (223), boucherie (31), boucle (205) (212), bougie (46) (49) (52) (192) X2, bourre [remplir de] (232), bourse (93) (96), bras [chimère à] (228), bulle [papale] (203), câble (233), calice (246), carême (109), carillonner (229), carré [quarré] (160) (166) (239), carré (pieds en) (239) (242), carreau (88) X2, carrefour (23) (28) (30) (35), cave (169), célébrer (8) (20) (21) (23) X3 (24) (27) (28) (94) (98) (102) X6 (103), ceinture (201) (202), cens (1) (6) (7) (8) (20) (34) (36) (42) (95) (96) X2 (97) X2 (98) (100), censive (8) X2 (9) (99), cercles de fer (146), cercueils et poêles (135), chambre du trésorier (232), champtier (11) (27) (34), chandelier (110), chanlatte (168), chapelle [du Sépulcre] (76) (79) (120) (124) (126) X2 (127) (129) (133) (134) X2 (152) (153) (158) (169) (170) X2 (171) (172) (178) (180) (181) (187) X2 (188) (191) (199) X2 (200) X2 (237) (244) X2 (250) , chapelle [autre] (87) (130) (172), chapitre de (au) (96), charbon (224), charge [à la] (8) (20) (23) (24) (27) (28) (96) (98) (99), charger (24) (237) (244), charnier (169), charpenterie [charpente] (134) (157) (159) (162), charpentier (120) (155) (165) (169) (219) (234), charretiers (243), charron (228), charroi (237), châsse (47) (50) (112), chassis (132) (136), chauffer (224), chaussée (19) (96) [v. grand chaussée], chasuble bénite (201), chaufournier (127), chaux (72) (127) X5 (128) (144), chef cens (7) (96), chemin (11) (14) (32) X2, cheval (237) (241) (244), cheville de fer (141) (147) (150), cheviller (150), chevissance (87), chevron (141) (159) X2 (162), chimère [cymere] (228), chœur (8) (20) (37) (45) (94) (98) (113) (119) (135) (141) (149) (179) X2 (204) (210) (213) (224) (247), chose (30) (114) (135) (199) (212) (233), cierges (113) (115) (147), ciment (173) (174), cimenter (130) (131), cire (59) (60) X2 (61) X2 (62) X2 (63) X2 (64) X2 (65) X2 (66) (67) X2 (68) (69) X2 (70) X2 (71) X2 (93) (113) X2, claire [vis] (134) (170), clavette (151), clef [au sens propre] (135) (139) (154), clef de voûte (187) (244), cloche (116) (156) (161), clocher (130) (131) (134) X2 (142) (146) (150) (156) (158) X2 (159) X2 (161) (162) (167) (169) (215) (216) (219) X2 (237), clochereau (131), cloison (200), cloître (139) X2 (172) (197) (198) (229), clos [cloux] (27), clou (137) (168) X5 [grand clou à latte renforcée... clou à chanlatte... clou à colombe... clou à tête... clou à plomb] (211) [petit clou] (v. reclouer), cloutier (168), coffre [banc à] (197) (199), collation [conférence, sermon] (109), colombe (163) (164) (166) (168), colombette (200), comble (157), commémoration (27), communauté [parfois au sens concret de distribution] (20) X2 (30) (38) (40) (41) (42) X2 (94) X2 (95) (99), commune (35), composition (74), compotus (254), compte (1) (4) X2 (5) (19) (90) (91) (113) (119) (194) (254) X compter (119) X2, conclusions [demandes et] (245), conduire l’affaire (237), confrérie (55) (56) (57), consentement (96), contenir (18) X2 (27) (211) (238) (239) (242), contre-autel (225), contre-retable (143), convenable (195) (200), corbeillée (88), corde (229) X3 (248), cordier (228) (248), corps (141), corps saints (47) (56) (58) (109), côté de devers les halles [du] (175), côté de devers le cloître [du] (198), côté du cloître [du] (139) (197), côté de devers la vis claire [du] (170), coté de devers le trésor [du] (149), côtés [des deux] (200), coucher [sur le papier] (119) (194), coudre (208), couleur (182) (187), couleur [pièce de] (176) (179) X2, cour (5) (13) (14) (15) (17) (23) (24) (26), couper (158), cour laie (20), couronne (183), couturier (5) (26), couturière (209), couverture (191), couvreur [couvreux] (169), couvrir (127) (134) (204) [v. découvrir, recouvrir], cramponner (132), créneaux (131), crépir et enduire (130) (133), croisés [archelets] (146), croison de la croix du crucifix (190), croix (145) (190) (198) (221) (222) (225), croix du crucifix (190) (198), crucifix (76) (137) (155) (184) (189) (190) (193) (194) (198), cuir neuf (247), cuire et battre (133), cuivre (205), cul de lampe (187), curateur (13), cure (183), curé (145), curer (169), custodes (135) (204) (205) (206) (207) (208) (209), découvrir (219) [et recouvrir] (134) (219), déduction (253), défalquer (200), déferrer et referrer (139), délaisser (8) (20) (21) (22) (123), demandes et conclusions (245), demeurer (22) (27), déparer et reparer (111), dépens (113) (119) (124) (192) (200) (244) (245) X2, dépense (91) (101) (112) X2 (118) (192) (235) 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(242) X2, pieds en carré (239) (242), pierre (78) (88) X2 (119) X2 (121) (122) (123) (124) X3 (126) (129) (131) (144) (148) (170) (173) (196) X3 (215) (228) (237) (238) (239) X2 (240) (241) (242) (243) (244) X2, pierre en manière de gouttière (88), pierre de gouttière (88), pierre de Saint-Leu (237) (238) (242), pierre de Tonnerre (196), pignon (131) (134) (170), pilier (120) (124) (126) (127) (129)(130) (171) (200) (219), plate-forme (131) (158), plâtre (72) X2 (133), plâtrier (130), plomb (81) (82) (83) (84) (85) (86) (130) (134) X2 (142) (146) (150) (156) (158) (159) (161) (162) (167) (168) (169) (176) (179) (216) X2 (217) (219) X2 (237) X2, plomb étamé (84), plomb neuf en table (216), plombé [carreau] (88), plus à plein est déclaré (5) (96) (97) (100) (113), plus à plein sera vu (184), plusieurs (42) (45) X2 (53) X (54) X2 (56) (79) X2 (86) (94) (101) (124) (127) X (128) (130) (132) (134) (157) X2 (159) X3 (166) (169) X3 (172) (176) (179) X3 (192) (193) (195) (219) (229) X2 (235) (243) X2 (244) X2, poêles [cercueils et] (135), ponteau (158) (160), portail (126) (170) (188) (199) (244) X2 (250), porte (5) (14) (18) (24) (26) (89) X2 (130) (134) (139) (152) (154) (229), porter (107) (135) (157) (161) (201) (230), porter et mettre (230), porter et rapporter (107) (201), porteurs de sacs (212), portion (93), poursuite (245), pré (10) (19) X3 (21) X2 (32) X3 (33) (96) X2, prêcher (109), prédicateur (109) (112), prendre (72) (78) (80) (88) (93) (135), près (5) (10) (18) (22) (26) (132) (176) (180) (183) (215) (233), présent (56) X2 (90) (91) (249) (251) X2 (253) (254), présences (ès) (53) (54), présent (de) (13) (22) (96) (97) (100) (130) (146) (172) (196) (250), priser (200), prix (61) (62) (63) (64) (65) (66) (67) (68) (69) (70) (71) (81) (82) (83) (86) (119) (200) X2 (250) X3, procès (145) X2, procession (109), profit (46) (49) X2 (52), profond [parfond] (171), promettre (28) (200) X2, propice (139), proviseur (1) X (4) (8) (19) (23) (45) X2 (47) (48) (49) (51) (52) (83) (91) (102) (111), (113) (115) (117) (169) (244) (245) (253), psautier (247) X2, puits (25) (30) X2, pupitre (141), quantité (72) (88) (113) (126) (127) (129) (133) (196) X2 (208) (237), quarré, v. carré, quarteron (64) (69) (72) (88) (113) (126) (162) (168), quartier (11) (18) (19) (27) (34) (121) (126) X2 (225), quasi (169), quave, v. cave, rabattre (200), rachetable [rente] (19), racheter (96), rapporter [porter et] (107) (201), rapporter [prendre et] (135), rallonger (135), rasseoir [repérer et] (119), rayons [soleil et] (145), reblanchir (135), receper (130) (134) (172), réception (87), recette (1) (3) (4) (9) (12) (37) (46) (55) (89) (90) (91) (95) (184) (253), recevoir (5) X2, (7) (8) (10) (11) X2 (14) (29) (30) (31) (32) (33) (34) (35) (38) (39) (40) (41) X2 (45) (56) (58) X2 (60) (61) (62) (63) (64) (65) (66) (67) (68) (69) (73) (74) (75) (76) (77) (79) (80) (81) (82) (83) (84) (85) (86), reclouer (130), recoller (179), recouvrir [découvrir et] (134) (219), refaire (134) (156) (158) (170, referrer (142), [déferrer et] (139), reliques (46) (47) (50) (102) (108) (112) [v. corps saints], regarnir (139), remettre (159) (175) (179) X2, remettre à point (111) (247) X2, remplir de bourre (232), renforcée [latte] (162) (168) (205), rente [v. rachetable] (1) (5) (12) (13) X2 (14) (15) (16) (17) (18) (19) X3 (20) (21) (22) (23) X2 (24) X3 (25) (26) (27) X2 (28) X3 (29) (30) (31) (32) (33) (34) (35) (36) (42) (95) X2 (96) X3 (97) X2 (100) X2 (101) (104), reparer / réparer (111) (157) (172) (179) (214) (238) (244) (250), réparation (119) (126) (127) X4 (132) (134) (163) (166) (168) (172) (244), repeindre (183) (184), repérer et rasseoir (119), reposer (141), requiem (24) (27) (102) X3, requis (160) (175) (233) (237), revenu (1) (46) X2 (47) (48) (49) (50) (51) (52) (59) (91) (93) X2 (102), rhabiller (111) (149) (232), rivière (7) X2 (13) (16) (18) (24) (32) (91), rompu (130) (176), rouet (159), rouge (204) (208) (246), rouiller (181), rouleau (204) (212), ruban (206), rue [v. rue pavée et grand rue] (13) X3 (16) (17) (20) X3 (21) (22) (24) (25) X2 (30) X2 (32), rue pavée (14) (15) (23) (24) (26), ruelle (20), ruisseau (16) (17) X2, sablon (128), sac (72) (212) (224), salut [de l’âme] (21) (24) (27) (28) (74) (102) X2, salut Notre-Dame (44), samit rouge (246), sanguins [étoffes pour essuyer les calices] (246), sceller (130) (132) X2 (134) (140) (143), séparation (16), serpent [entre les jambes de l’aigle du lutrin] (231), serrure (139) X2 (149), serrurier (135), servant (192), service [religieux] (45) (74) (225), servir (158) (169) (187) (192) (210) (228), serviteur (89) (124) (157) (234), setier (72) (77) X2, signe [cygne, signet] (211), soleil et rayons (145), solennelle (114), solennité (113), soliveau (162) (164) (166), sonner [faire] (114) (226) (249), sonnerie (114), sort principal (19), souder (218) (219) (231), soudure (218), souloir (13) (19) (31) (32) (35) (76) (94) (172) (213), sous (173) v. dessous, sur et tant moins (200), table [plomb neuf en, faire jeter du plomb en] (216) (237), tailler les cintres (120), tailleur d’images (194) (250), tailleurs et maçons (228), tailleur en pierre (119) (122) (123) (124) (173), tapis (204) (212), taxation (245) X2, teindre (213), tendre (229), tenir (95) (96) X2 (97) (100) (137) (146) X2 (147), tenue (7), termes (13) (17) (20) (26), terre (18) X4 (28) (35) (95) (169) (171), terroir (32) (34), testament de dernière volonté (89), tête (168), titre des bulles et pardons (203), toile (213), toise (119) (197) (229) (248), toiser (122), tombellerée (78), tonneau [de pierre] (239) (242) X3, torche (113), toreillons (116), tour (138), transport [lettres de] (19), tref (167), treillis (132) (146) (176) (181), treillisser (178) (180), trépas (28) (120) (123), trépassés (45), trépied [piédestal] (196) v. entrepied, trésor (136) (139) (149) (177), trésorier(107 (224) (224), tréteau (158), treuil (144), tronc (45) (46) (53) (54) (75) (93), tronche de noyer (155) (189), trou (131), tuile (72) X2 (88) X2 (144), tuilleau (88), tuteur (13), ustensiles [extencilles] (110), vacation (113) (114) (122) (125) (133) (134) (178) (234), valet [personne]  (235), valet [engin] (139) (229), valoir (31) (38) X2 (39) X2 (41) (47) (48) (49) (50) (51) (52) (60) (61) (62) (63) (64) (65) (67) (68) (69) (70) (71) (77) (119) (120) (124) (126) (139) (200) (216) (242), vaquer (112) (134) (157) (169) X2 (195), vendu (49) (52) (62) (63) (64) (65) (66) (67) (68) (69) (70) (71) (82) (83) (184), vent (130) (229), vente (9) (10) (11) (46) (49) (52) (59) (60) (61) (62) (63) (64) (65) (66) (67) (68) (69) (70) (71) (72) (80) (85) (86) (127), verges de fer (135) (139) (151), verre blanc (175) (177), verrier (5) (26) (86) (175), verrière (138) (139) (146) X4 (151) (175) (176) X2 (178) (179) X2 (180), vert (204) (206) (208), vicaire (145) X2, vider (134), vieux (10) (72) X2 (76) (81) (119) (122) (133) (173) (184) (192), vieux appentis (173), vieux bois (72), vieux crucifix (76) (184), vieux luminaire et bougie (192), vieux [pavé] (119) (122), vieux plâtre (72) (133), vieux plomb (81), vieux sièges (172), vigiles (23) (27) (43) X2, vigne (11) (27) X2 (34) X2 (42), village (32), ville (14) (42) (74), vin (125), vis (137), vis claire (la) (134) (170), visiter (200) (237), visiteur (200), vitre (132) (180), voiture (241) X3, voiturier (128), voûtes (114) (127) (133) (144) (169) (187) (227) [basses] (114) [clefs de] (187), voyage (244) (245)

ANNEXE 05
L’édition partielle de Legrand (1907)


     Notre intention, en reproduisant ici l’édition partielle qu’avait donnée dès 1907 Maxime Legrand de ce texte important, est d’abord de rendre un sincère hommage au travail pionnier de notre prédécesseur, dont bien des remarques gardent leur intérêt; et accessoirement, de neutraliser les quelques erreurs qui se sont glissées dans ce texte qui a fait référence depuis un siècle.

Bernard Gineste,  30 septembre 2012





Maxime Legrand
COMPTE DE RECETTES ET DÉPENSES DE LA FABRIQUE
DE L’ÉGLISE COLLÉGIALE NOTRE-DAME D’ÉTAMPES

1513-1515
 
L'ossuaire vu par René Ravault en 1902
La porte de la sacristie vue par René Ravault en 1902
Gravures de René Ravault père (1897)

L’ÉGLISE Notre- Dame d’Étampes, l’antique «Notre-Dame du For», alias «du Fort», siège d’une importante collégiale et vieux souvenir que nous a légué le XIe siècle, a depuis longtemps excité la curiosité des archéologues et mis en verve plus d’un savant. L’irrégularité singulière de son plan, la finesse et la pureté de style de son clocher à flèche élancée, la richesse d’ornementation de son portail méridional malheureusement mutilé, la bizarrerie de sa fortification surmontée de larges créneaux, la sobriété pleine d’élégance de ses chapiteaux, etc., etc., tout, en un mot, concourt à faire de ce vieux monument un incomparable sujet d’étude. Aussi les apologistes ne lui ont-ils pas manqué. Depuis l’abbé Ménard, ébauchant son histoire dans l’Almanach d’Étampes de 1791, jusqu’à notre collègue E. Lefèvre, disséquant point par point l’architecture de la «porte du [p.73] Marché» (1) en passant par MM. Anthyme Saint-Paul (2), de Montrond (3), Léon Marquis (4), l’abbé Alliot (5), Raguenet (6), Sanoner (7), Magne (8), G. Fleury (9), etc., tous, Étampois ou étrangers, ont été séduits par l’ensemble et captivés par les détails.

     Peu à peu les points obscurs s’éclaircissent, les problèmes se résolvent, les pseudo-bizarreries s’expliquent, et de l’étude consciencieuse de toutes ces monographies se dégagera — nous l’espérons du moins — un travail d’ensemble des plus instructifs. C’est avec le désir de contribuer à cette histoire générale de l’un de nos plus beaux monuments religieux de la ville d’Étampes, que nous entreprenons l’analyse d’un vieux manuscrit, recueilli jadis par M. E. Dramard, conseiller honoraire à la Cour de Limoges, et conservé par lui dans l’importante collection de Notes qu’il a réunies, avec la patience d’un bénédictin, pour être remises à sa ville natale (
10).

     Si le document présente quelque intérêt, c’est à lui
[p.74] qu’en reviendra tout l’honneur. Il commencera d’ailleurs une série de publications qui viendront dignement continuer l’œuvre entreprise par M. Dramard pour la glorification de son pays d’origine.

     «Compte de Jehan Guychart prebstre, chanoine de l’esglise collégial Nostre Dame d’Estampes, Jehan Paris le Jeune, drappier, Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs de la fabrice d’icelle esglise, des receptes, tant des cens, rentes, dons, laiz, que autres revenus et esmolumens appartenens à lad. fabrice, et des mises sur ce faictes par lesditz proviseurs à cause dudit office pour deux années commancent le jour monsr Sainct Barnabé, apostre, l’an de grace mil cinq cens et treize et finissent audit jour mil cinq cens et quatorze, et pour l’année comancent led. jour sainct Barnabé aud. an mil cinq cens et quatorze et finissent ledit jour mil cinq cens et quinze, ad ce commis par Mess.rs les chantre et chanoines d’icelle esglise les ans et jours dessusd.
     
«Et premièrement....»
     (1) Le portail royal d’Étampes (Étampes, Lecesne-Allien, 1906; in-12 de
56 p.).
     (2) Gazette archéologique, 1884, pp. 211 et suiv.
     (3) Essais historiques sur la ville d’Étampes, I, pp. 55 et suiv.
     (4) Les rues d’Étampes, p. 263.
     (5) Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes, Paris, Picard, et Orléans, Herluison, 1888 (publié sous les auspices de la Société historique et archéologique du Gâtinais).
     (6) Petits édifices historiques, 103e numéro.
     (7) Revue de l’art chrétien, t. XIV, 3e et 4e livraisons, 1903.
     (8) Rapport au maire d’Étampes sur la restauration de Notre-Dame,  ms. du 17 octobre 1842.
     (9) Gabriel Fleury, Étude sur les portails imagés du XIIe siècle, leur iconographie et leur symbolisme (Mamers, G. Fleury et A. Dangin, 1904, in-4°).
     (10) Fils d’un notaire fixé à Étampes, M. Dramard, au cours de sa longue et honorable carrière dans la magistrature, a conservé pour son pays [p.74] d’origine une rare affection, qui s’est traduite par l’étude approfondie de son histoire et la publication de travaux généralement estimés. Sa Notice historique sur l’origine de la ville d’Étampes, publiée par lui en 1855, étude remarquable qui devait former, croyons-nous, une partie de la Géographie primitive du Pagus Stampensis et de notre arrondissement, sa Disette de 1789 à 1792 jusqu’à la loi du Maximum en particulier, sont autant de dossiers mis en œuvre, autant de notes utilement employées. Ces publications nous font regretter que le savant magistrat n’ait pu consacrer plus de temps à ses Notices historiques sur la région étampoise, ébauchées à un moment dans l’Abeille d’Étampes. Tous ces matériaux ainsi péniblement rassemblés ont pour nous une valeur considérable et rendront d’immenses services aux chercheurs, tout comme ces notes si précieuses que le patient et intelligent labeur de notre collègue Ch. Forteau a su extraire des Registres paroissiaux.
     Ainsi commence le registre en question, antique cahier de papier jauni, filigrané (1), recouvert en porte-feuille d’un parchemin ridé, sur lequel on lit encore [p.75] ces mots, à demi-effacés: Fabrique…, Comptes…, et la date du 12 Juillet 1515 (n° 2).

     Il se compose de 68 feuillets, dont 62 écrits verso et recto, avec une erreur de pagination, la page 27 ayant été omise par le copiste au recto du 14e rôle et inscrite à tort au verso de ce même feuillet.

     Divisé en deux chapitres principaux, «Receptes» et
«Despences», subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, il est admirablement calligraphié et possède des lettres initiales curieusement enjolivées à la plume ou rehaussées à l’enluminure. Certaines portent des figures humaines capricieusement accostées d’enroulis savants ou de traits hardis; d’autres des animaux; témoins les deux initiales des mots «Compte» et «Despence» qui sont formées d’un dragon affectant les postures les plus invraisemblables.
     (1) Le filigrane représente un motif composé de trois étoiles appendues à une sorte de rosace [Il s’agit en fait d’une roue dentée, dite du supplice, ou de Sainte-Catherine, accompagnée de trois fleurs accostées des initiales G.G., filigrane déjà connu par ailleurs, qui n’a rien de spécifiquement étampois (B.G.)].
     Une mention mise en fin du registre, et ainsi conçue «Pour avoir minutté et grossoyé ce présent compte et pour la despence faicte par Mess.rs les auditteurs de ce présent compte», nous apprend qu’il a coûté «CX solz» à à établir, et la signature «Régnier» qui s’étale au bas du «total de la recepte», accompagnée d’un paragraphe [lisez paraphe] compliqué, nous révèle le nom de son auteur (1).
     (1) Nous retrouvons ce Régnier assistant à l’ouverture du grand tronc, c’était sans doute un chanoine ou un chapelain.
     Parfois au cours des articles, le copiste, excellent calligraphe, mais peut-être peu versé dans les termes de métier répandus çà et là, a écorché des mots qui deviennent pour nous inintelligibles, travesti des [p.75] noms propres à ce point qu’ils sont méconnaissables, et commis des fautes d’ortographe [sic] si grossières qu’on se demande s’il a compris le brouillon sur lequel il a grossoyé son cahier (*).

     Au point de vue matériel, cependant, l’œuvre est soignée, claire et relativement facile à déchiffrer pour un manuscrit de cette époque.

     (*) Cette appréciation me paraît des plus exagérées, et le nombre de fautes commises par l’auteur de cette grosse n’est pas si important que le laisse à entendre Legrand, loin de là. Il semble plutôt que Legrand était mal familiarisé avec l’orthographe du XVIe siècle, qui n’a rien d’arbitraire, et qu’il ait eu du mal à déchiffrer un grand nombre de mots, par défaut de méthode et surtout d’expérience.
     L’intérêt de ce document réside moins pour nous dans l’énoncé des revenus et des charges de notre Collégiale,  image vivante de la vie matérielle d’une église au XVIe siècle, — que dans la mention tout à fait spéciale de recettes particulières à cette paroisse et relatives à ses dévotions locales chapellenies fondées par tel personnage ou telle corporation, culte des Corps-Saints, pèlerinages, processions, etc…; sources curieuses d’émoluments, fondations pieuses accompagnées de noms connus…, la première partie du manuscrit nous réserve de ces surprises. Ici certaines censives nous expliqueront l’origine de quelque appellation qui s’est conservée jusqu’à nous ou fixeront la place d’un établissement disparu. Là, nous retrouverons le souvenir de la «Messe au Comte» ou la mention des funérailles fameuses d’Anne de Bretagne, etc.

     Mais il y a plus.

     Le chapitre «Despences» est de beaucoup pour nous le plus intéressant. Outre les dépenses ordinaires se renouvelant chaque année et composant pour ainsi dire le passif général de la collégiale, un sous-chapitre intitulé Despence extraordinaire et muable, contient de précieux renseignements sur une importante modification opérée dans la partie
[p.76] du monument servant actuellement de sacristie.

     Portail Renaissance ouvert dans un mur ancien, remplissage d’une longue baie ogivale, peintures à fresque, voûtes refaites avec doubleaux et diagonaux prismatiques à arêtes aiguës, tout cela évidemment devait remonter au XVIe siècle. Toutefois on ne savait pas à quelle date précise les travaux s’étaient accomplis. On savait assurément qu’une chapelle dite «du Sépulchre», établie au-dessus de «l’Ossuaire», avait existé en cet endroit, remplaçant l’ancienne chapellenie de Sainte Marguerite, et que le grand «Christ au tombeau», actuellement relégué le long du mur du portail nord, avait été sorti récemment de cette chapelle. Là se bornait notre science.

     Grâce au Registre de «Comptes de Jehan Guichart», nous apprendrons que cette chapelle a été, de 1513 à 1515, remaniée, restaurée, embellie; nous connaîtrons les noms des ouvriers qui ont fait le travail, tant le gros œuvre que les menus ouvrages, celui des fournisseurs de matériaux ou de mobilier, et le prix payé à chacun d’eux.

     C’est à ce titre surtout que ce vieux registre est précieux pour nous. Au cours de la lecture, nous y cueillerons, de-ci de-là, une note inédite, un détail curieux, un renseignement utile. Cette perspective seule peut nous faire affronter l’aridité des chiffres et la monotonie des formules.
[p.77]



CHAPITRE PREMIER

     La partie relative aux émoluments ou à «l’actif» du Compte se divise en douze paragraphes dont nous nous contenterons, pour la plupart, de citer les titres, les articles ne présentant qu’un intérêt général se retrouvant dans tous les écrits similaires.



§ I. — Recepte des arrérages du temps passé.

     C’est la nouvelle prise de possession des «proviseurs» qui, en rendant leurs comptes le jour de Saint Barnabé (11 juin), font état de la somme de «26 1. 4 s., neuf d. parisis et cinq deniers tournois».

     A cette somme ils ajoutent comme première recette «8 livres 12 solz parisis» qu’ils encaissent de la veuve et des héritiers Laslier comme partie d’arrérages d’une rente de 36 sols parisis qu’ils devaient sur «une maison, court, jardin et appartenances séant près la porte Saint-Pierre au Parré (
1) Notre-Dame».
     (1) Le Perray ou parré, ancienne voie romaine, chaussée empierrée traversant la vallée, de la rue de la Boucherie à l’église Notre-Dame, enjambant les rivières et ruisseaux et formant la rue principale du quartier Saint-Pierre.
§ II. — Cens deubs le jour Saint Rémy.

     Il y est fait mention d’un Jehan Chandoux pour une tenue de jardin appelé… Boutarvilliers…, assis sur la rivière de Challou (
2). [p.79]


§ III. — Autre cens receuz en laditte esglise le jour mons.gr Saint Denis, à cause de la censive qui fut feu Nicolas le Bourgeoys et depuis Jehane la Baudequine et Pierre Richier, etc.

     Moitié de cette censive est abandonnée par ladite «Jehanne la Baudequine», à la charge d’un anniversaire de vingt solz parisis célébré au chœur de ladite église le dernier jour d’août. L’autre moitié acquise par Jehan Baudequin et Cancien Lesné, de Pierre Richier, comme proviseurs de la fabrique.

     (2) La ferme actuelle de Champdoux, située dans la plaine, entre Étampes et Boutervilliers, était avant la Révolution un bien de l’église Notre-Dame. Elle domine, non la vallée de Chalouette mais la vallée de Louette. Le jardin était sans doute situé dans la vallée. [Legrand ne semble pas avoir compris que ce jardin appellé Boutervilliers est à Étampes même, et que ce qui s’appelle alors la Rivière de Chalou, c’est le cours forcé des eaux de la Chalouette et de la Louette réunies, aujourd’hui appelé Rivière d’Étampes, comme on le voit par la Déclaration des hôtes de Notre-Dame en 1500 (B.G.)].
§ IV. Autre recepte des vantes intervenus à cause des dittes censives.

     Mention d’un pré près La Filière tenant d’un long les hoirs de «feu Peroton de Cabanins (?)» [Cette lecture est exacte (B.G.)] pour lequel Pierre Veydie verse «XXIIII solz» et d’autres biens au chantier des Poulies.

§ V. — Autre recepte des rentes déclairées et articles qui s’ensuivent.

     Sous cette rubrique, divers articles offrent d’intéressants détails sur des biens dont ils fixent la position et donnent une série de noms dont plusieurs existent encore.

     Les procureurs reçoivent ainsi trente-deux sols parisis de rente assis sur une maison, cour, jardin et appartenances

     … où anciennement souloint estre les estuves, assis en la paroisse Sainct Bazille dud. Estampes, où pend de présent pour enseigne le Porc-Epy, tenant d’une part à la rue Plisson
et d’autre part à Robert Boudet, aboutissant d’un bout sur la
[p.79] rue par laquelle on va dud. lieu à la rivière de Challou et rue au Comte (1), et d’autre bout sur Jehan Guettard (2), boucher.

     …. De Estienne de Montery, recepveur des Aydes du Roy nost.e s.e aud. Estampes, trois solz parisis de rente assis sur son jardin du Parré Notre Dame d’Estampes qui fut feuz André Beaucouché et paravant Jean le Templier…
 
     … De Vincent Bellesme, demourant à Champigny, huit solz parisis de rente assis sur deux pièces de terre situées près Villemartin et la Chesne (
3)…
     (1) La rue au Comte qui existe encore à Étampes est située au bout de la promenade des prés, derrière la tourelle des fortifications dite «tourelle de Jehan le Bâtard». La rivière d’Étampes formée de la Louette et de la Chalouette passe parallèlement à très peu de distance, au Pont Doré, et tout près de cette rue Plisson qui, située au bout de la rue de La Roche Platte, se continue par la rue du Pont-Danjouan. On peut donc facilement rétablir l’emplacement de ces premiers bains à l’enseigne du Porc-Épic.

     (2) Famille étampoise d’où sortit Jean-Étienne Guittard [sic (simple coquille)], le célèbre naturaliste.

     (3) Il existe au quartier Notre-Dame une rue du «Puits de la Chaîne», souvenir évident de cette censive. Un peu plus loin on voit figurer une maison sise «au dessoubs du puys de la Chesne, en la rue descendant dudits puits au carrefour Darnatal». La Chesne est un fief de Morigny-Champigny, près Villemartin. Un chanoine a porté ce nom de La Chesne.
     … De Jehan de Lieuvin dict des Mailletz et Jehan Aillery de Sainct Martin au lieu de Ambroyse Lepère et Robert Hemart… … cent seize solz parisis…

     … De Martin Bourdon, praticien en courtlaye
[Le manuscrit distingue pourtant clairement: court laye (B.G.)] aud. Estampes, et Estienne Bruyant, mareschal, soixante et quatre solz parisis assis sur leurs maisons situées en la paroisse Notre Dame en la rue de la Cordonnerie…, tenant… et d’autre part à certaine ruelle tendant de lad. rue au Ronneau ( 4).
     (4) Le Ronneau était une des Tourelles de la fortification d’Étampes, sises sur le Port, près la rue et porte Evezard, au bout de la ruelle qui porte encore le nom de cet ouvrage.
     …. De Pierre Hue, drappier, vingt solzs parisis de rente, assis sur les prez de Ginofosse [Erreur de lecture pour: Guiofosse (B.G.)] et de la rue des prez (5), qui furent feu Marion Riotte, fille de feu Ferry Hue, par elle delaissez et ordonnez par lais testamentaire à icelle fabrice pour la fondacion de quatre messes basses…  [p.81]
     (5) Gérofosse, faubourg Saint-Pierre, et Promenade des Prés.
     … De Jehan Chandelier, espicier, dix solz parisis de rente assis sur sa maison où il demeure de present, qui fut feu Alles vefve de feu Symon Sureau [Errreur de lecture pour: Serveau (B.G.)]…, ladite maison… aboutissant d’un bout sur la rue de la Regreterie près la halle (1).

     … De Jehan de Linerote [Erreur de lecture: Livernete (B.G.)], boucher, soixante solz de rente assis sur sa maison, court, jardin et appartenances d’icelle assis au Carrefour doré (
2), en la paroisse sainct Bazille dud. Estampes, qui fut Jehanne la Baudequine, et depuis à Symon Guettard, lad. rente donnée à ceste fabricce par ledit feu Symon Guettard…

     Et ainsi de suite.
     (1) Rue de la Regraterie, près la Boucherie. Tout cela est situé dans le bas de la rue Sainte-Croix vers la rivière.

     (2) Carrefour Doré, près la place de l’hôtel de Ville, là où était jadis la collégiale de Sainte-Croix [Le Carrefour Doré était bien plutôt l’actuelle rue Aristide-Briand (B.G.)].
     Dans un article, il est fait mention de la rue qui a tend à la Porte Evezard, de la rue du Puits-de-la-Chesne»; en d’autres, de celle de la Coustellerie (3), du «Champtier du clos du Noyer, en la paroisse de Bruyères-les-Scellés», le tout concernant des biens donnés à charge d’anniversaires par des familles étampoises. On y relève, parmi les donateurs, les noms de Estienne Archambault, Jean Petit, dit de Bourbon, Jean Lalier, «cousturier» Jacques Payen, cordonnier; Guillaume Papillon, Jehan Genest, Jean Hamoy (Hamouy), etc., etc.

     Le paragraphe suivant est intitulé:
     (3) Actuellement rue de la Tannerie.
§ VI. — Autre rentes non receuz parce que les détenteurs des biens dient et maintiennent n’en debvoir rien, lesquels sont déclaré.

     Parmi ces rentes prescrites, on en trouve d’établies sur une maison… «au dessoubs du Puys de la
[p.82] Chesne en la rue descendant dudict puis au carrefour de Darnatal…»; sur un «estal assis en la boucherie de Saint Gilles», sur une «masure jardin et prez» sis à Bonnes (1), et de biens tenants aux ayants cause «de feu messire Jehan Hamoys en son vivant curé d’Estrechy». Il est question encore du «Carrefour de la Commune», de jardins assis «aux Groisonneries et d’un chantier dit de Cousture-Gaste au terroir de Villesauvage», qui doit être le Pied-Gache de nos jours.

     (1) Chamarande, canton de La Ferté-Alais, arrondissement d’Étampes.
§ VII. — Autre recepte des distributions gangnés au cueur durant ce dit temps.

     Ici se place un détail curieux concernant le produit de cette «Messe au Comte», fondée par
Louis II d’Évreux, comte d’Étampes, et dont la célébration avait encore lieu lors de la Révolution, «devant le soleil levant ou environ et la première toujours».

     De Messire Jehan Raclardi, presbtre chappelain et boursier de la Messe au Comte et communauté d’icelle esglise pour les distribucions de la Messe au Conte dubz à ceste fabrice pour l’année eschevé le jour Mons.gr sainct Mathieu, en l’an mil cinq cens et treize, ont vallu la somme de six livres parisis et valloit la livre trente sols parisis, chacune livre pour ce a esté receu la somme de neuf livres parisis; pour ce, ci. … IX l. p.

     L’article suivant relate le versement dudit Raclardi s’élevant, pour l’année 1514, à six livres parisis, chaque livre valant «quarante six solz huit deniers parisis».
[p.83]

     Les autres sommes que verse le «boursier» concernent la communauté et diverses distributions, entre autres celles des «vigilles des cinq festes Nostre Dame», à raison de quatre deniers parisis pour chaque vigile, ce qui donne pour les deux années «troys solz quattre den. parisis».

     Enfin, dernier article du paragraphe, on encaisse:

     … Dudit boursier pour le salut No.e Dame fondé par Maistre Jehan Hue, docteur théologien [Lisez en fait: docteur (en) theologie [B.G.] (
1), le jour No.e Dame en mars, pour lequel lad. fabrice a droit de prandre pour distribucion  six solz cinq deniers parisis, qui est pour lesd. deux années la somme de douze solz six deniers parisis, pour ce XII s. X d. p.

     Avec les deux paragraphes qui suivent, nous entrons plus avant dans la partie spéciale, concernant le revenu des reliques de nos saints martyrs saint Can, saint Cancien et sainte Cancianille (
2), et les recettes relatives au port des bâtons de confrérie.
     (1) Jean Hue, docteur en théologie, né à Étampes, fut enterré devant le maître autel de Notre-Dame, ainsi qu’il résulte d’un marbre que l’on voyait autrefois dans le chœur et sur lequel, d’après Dom Fleureau, on lisait cette épitaphe:
     Maistre Jehan Hue, docteur en théologie et doyen de la Faculté de théologie, chanoine de Paris et de Rheims, et grand doyen de Sens, l’an 1477, fonda en cette église le grand couvre feu, ou salut par personnages, en la feste de la Visitation de Notre-Dame et de Sainte Elisabeth et son anniversaire. Dieu lui rétribue. Amen. (Léon Marquis, Les Rues d’Étampes, p. 286).
     (2) V. Étampes pittoresque, la Ville, pp. 218 et suiv.
     Sur ce dernier point, la liste des associations religieuses existant alors et le taux des droits payés par ceux qui réclamaient l’honneur de porter les bâtons dans les processions, sont pour nous d’un intérêt indiscutable. [p.84]

§ VIII. — Autre recepte des oblacions faictes en argent pandant ledit temps tant des revenus des reliques, dit luminaire Notre-Dame, du proffit de la vente de la bougie, de l’ouverture du grant tronc, ensemble des revenus du vendredi saint, Pasques, lundi et mardi ensuivant.

     «Le revenu des reliques et pardons, ensemble des offertes faictes autour la chasse des glorieux Corps Saincts que autrement» de la saint Barnabé1513 à même date 1514 a été de «quatre vingt quinze livres cinq solz sept deniers oboles parisis».

     Pendant la même année, le revenu du luminaire a été de «vingt huit livres treize solz troys deniers parisis» et le «proffit et revenu de la vente de la bougie» de «douze livres troys deniers parisis».
 
     Au cours de l’exercice 1514-1515, «le revenu desdictes reliques et pardons, tant à la lad. châsse que au Sépulchre et partout l’esglise», s’est élevé à «cent sept livres deux solz huit deniers parisis ung tournois».

     Cette même année, le revenu du luminaire s’est élevé à «trente cinq livres cinq solz dix deniers obole parisis» et celui de la vente de la bougie à a vingt deux livres quatre solz huit deniers parisis».

     Et plus loin:

     L’ouverture du grand tronc ouvert le jeudi absolu treiz.e jour du moys d’apvril l’an de grace mil cinq cens et treize, es présence de maistre Jehan Regnier, maistre Adrian de Queux, messire Jehan Asselin, messire Toussainct Jourdain, prestre, et plusieurs autres, a donné «en plusieurs espéces de monnoye la somme de quattre livres troys solz parisis».

     L’année suivante, ledit tronc ouvert «le jeudi absolu cinquième jour d’apvril es présence de maistre [p.85] Jehan Regnier et Dantelu. chanoines, etc...» contenait «cent solz huit deniers parisis deux tournois».

     Passons aux bâtons de Confréries:

§ IX. Autre recepte à cause des bâtons des confrairies de la ditte esglise.

     De plusieurs personnages ci après déclarez qui ont tenu les battons des confrairies ceste présente année mil cinq cens et XIII, c’est assavoir du Sainct Sacrement, Sainct Jean-Baptiste, Saincte Anne, Sainct Loys, Saint Fiacre, Nativité Notre Dame, Sainct Crespin, Sainct Sébastien, les Corps Saincts, pour chacun d’iceulx est deu par le battonnier à ceste dite fabrice la somme de cinq solz parisis, desquels n’a esté receu ceste présente année que la somme de vingt solz parisis, c’est assavoir de Jehan du Bec, pour le baston sainct Jehan-Baptiste, cinq solz; de Anthoine Pâris, pour le baston de Nativité N. D., cinq solz; de Jacques Payan, pour le baston de sainct Sébastian, cinq solz, et Cancian Vedye, pour le baston saincte Anne, cinq solz.

§ X. Autre recepte à cause des diz batons et confrairies
pour V année finissant mil cinq cent et quinze
.


     Cette année-là le bâton des Corps Saints, adjugé à Robin Boudet, celui de saint Sébastien à Guillaume Hamel, corroyeur, celui de sainte Anne à Jacques Payen, ont rapporté leurs «cinq solz», ainsi qu’un autre qui n’est pas nommé et qui a été octroyé à Crespin Chandelier. Les autres, dit le compte, n’ont pas été reçus.

     Le paragraphe suivant a trait à la vente de la cire et à d’autres menues recettes, vente de plomb, de tuiles et autres débris. Dans ces recettes «extraordinaires»
[p.86] figurent celles qui furent réalisées à l’occasion des funérailles d’Anne de Bretagne.

§ XI. Autre recepte pour vente de cyre que autres revenus
déclarés cy apres durant les dittes deux années.

     De Macé Baudequin, pour vente de six vingt deux livres et demye de cyre, à vingt une livre tourn. pour cent, vault icelle cyre la somme de vingt livres, unze solz, sept deniers pitte parisis pour ce, cy receu……… XX 1. XI s. VII d. pite par.
   
     Dud. Macé Baudequin (
1), pour vente de cinquante et neuf livres de cyre à luy baillée à deux foys au prix de vingt et une livres tournois pour cent, etc., etc.

     La vente de la cire se serait élevée, d’après les divers articles toujours au nom de Macé Baudequin, de Jehan Chandelier, de Jehan Barbarret [Erreur de lecture pour: Barbault (B.G.)] Lisez en f] et de Jehan Dubec, à 581 livres et demi et aurait produit 132 livres 4 sols 3 deniers tournois.
     (1) Un arrêt du Parlement de Paris en date du 17 décemhre 1521, rendu au sujet du port d’Étampes entre les habitants de cette ville et le Commandeur de Saint Jacques de l’Épée, fait mention de Macé Baudequin et de Jean Guettard parmi les échevins en charge. P. Pinson, Recherches sur la navigation d’Étampes à Corbeil depuis le XVe siècle, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, Étampes et Hurepoix, 1893.
     Divers articles indiquent ensuite une vente de «deux sacs et deux boisseaux de plattre» pour «quatre solz huit deniers parisis», de «deux enffetaux pour douze deniers parisis, d’«ung cent troys quarterons de thuille» pour cinq sols, d’une certaine quantité de «viel plattre trouvé autour lad. esglise» pour quatre sols huit deniers, etc., etc.

     Un peu plus loin nous lisons:

     De Mons.r l’aumosnier de Anne, défuntte, jadis Royne de France, par les mains dud. maistre Jehan Guichart, pour don
[p.87] et aulmosne faicte à cested. fabrice, a esté receu la somme de quattre livres parisis.

     Des procureurs et eschevins de cested. ville d’Estampes pour la composicion faicte avecques eulx pour le droit de certain luminaire par eux apposé en faisant certain service pour et à l’intention du salut de l’âme de lad. Royne, duquel a esté receu par lesd. eschevins par les mains dud. maistre Jehan Guichart, la somme de vingt solz parisis (
1).

     Un article nous apprend ensuite que la maison des Quinze-Vingts de Paris avait un tronc à Notre Dame et que pour cette concession les procureurs de cette maison ont laissé à la fabrique par an «huit solz parisis».
     (1) En février 1514 le corps d’Anne de Bretagne, morte à Blois le 9 janvier précédent, fut l’objet de funérailles pompeuses de Blois à Saint-Denis, dans les villes de Saint-Lié, Cléry, Orléans, Artenay, Janville, Angerville, Montlhéry et Paris (Léon Marquis, Les rues d’Étampes). C’est le 30 février que le corps passa par Étampes où eurent lieu des cérémonies funèbres relatées par nos historiens.

     Plus loin nous voyons qu’à l’occasion de dons faits par «plusieurs personnages et par plusieurs fois à la chapelle du Sépulchre», Jean Guichard a encaissé 7 livres n sous 2 deniers parisis.

     Enfin, après mention de plusieurs sommes provenant de ventes faites à Jean de Lieuvin, dit des Mailletz, de «viel plomb» à Charlot de Courbon [Erreur de lecture pour: Conihon (B.G.)], potier d’étain, de «plomb estamé»; à Jean Lefebvre, verrier, d’un autre lot de plomb; à Jean Godin, serrurier, de 45 livres de même métal, etc., Jean Guichard accuse avoir reçu de Cantien Ruelle, laboureur à Marolles, «par chacun an un septier de blé par luy donné à cested. fabrice vallant chacun septier sept sols quattre deniers parisis et de divers, le prix de vente de débris tels que pierre
[p.88] «en manière de gouttières», carreaux de plomb, tuiles, etc.

     Enfin, pour terminer lé chapitre des recettes, voici la longue nomenclature des dons et legs ainsi intitulée:

§ XII. — Autre recepte des dons et lais faiz et donnés par testament
de dernière volonté à ceste dite fabrice durant les dictes deux années
.


     Au nombre des soixante neuf donateurs figurent des étrangers à la paroisse. Certains sont d’Ormoy, de Saint-Père-Méreville, de Saint-Mars, de Morigny, de Saint-Germain-lès-Estampes, de Saint-Phallier, de Champigny. Nous y voyons même «ung quidam
d’Autrouy» inscrit pour 12 deniers.

     Beaucoup appartiennent à la paroisse Saint-Basile. Parmi les principaux  bienfaiteurs, on remarque Jean Guettard, de Notre-Dame, pour 4 sous tournois, Jean Dubec pour 8, Francoys Charrron, de Saint- Basile, pour 14, «Cancienne, femme de Pierre Huguet», de Saint-Martin, pour 28, Denise, femme de Pierre Plisson (Saint-Basile), pour 8 deniers, et «Bauges de Villecardet, huissier du Roy nostre sire», sieur de la Barre (
1), pour 24 sous tournois, etc., etc.

     Les divers articles de ce chapitre premier se résument finalement en une recette de 607 livres 11 sous 9 deniers tournois, dont font état les procureurs et proviseurs de la fabrique.
[p.89]
     (1) Baugeois de Vuicardel, gentilhomme du pays de Vimeu, reçut de Louis XI en 1472 la seigneurie de Champigny et habita Villemartin; cf. D. Fleureau, Les Antiquitez de la ville et du duché d’Estampes, p. 46.


CHAPITRE II

     Trois paragraphes subdivisent ce chapitre deux pour les dépenses ordinaires, un pour les dépenses extraordinaires.

     Les deux premiers sont surtout relatifs aux pensions des chanoines, à l’entretien des ornements, au paiement du personnel «supérieur», si l’on peut s’exprimer ainsi, au service des Corps Saints, au luminaire, puis à l’acquit des messes et obits fondés et au gage du personnel «secondaire».

     C’est le passif ordinaire de notre Collégiale.

     Nous y voyons figurer, d’abord, le «grand boursier» et le «petit boursier», chacun dans leurs attributions et pour leur part de l’administration du temporel de l’église, le «prédicateur», le «gardien des reliques», le «fournisseur de la cyre», le préposé à la «grosse sonnerie…» et autres fonctionnaires, avec leurs appointements. Dans le second, nous trouvons le prix des «obits chantés», des messes basses et des obits simples, pieuses fondations qui ont eu leur contre-partie dans le premier chapitre. Analysons-les rapidement.



§ I. — Despence ordinaire de ce présent compte,
faicte par lesditz proviseurs sur le revenu de la dite recepte.

     Et premièrement:

     Au grant boursier de ladicte esglise Nostre Dame dud. Estampes pour la pencion que Mess.res les chantre et chanoyne d’icelle
[p.90] Esglise ont droit de prandre chacun an à cause de leur grant bourse tant sur le revenu du tronc, cyre, que sur les autres revenuz et esmolumens de lad. fabrice, la somme de sept livres parisis chacun an à deux termes par esgal porcion, c’est assavoir Nativité Sainct Jehan Baptiste et Nativité Nostre S.r, qui est pour lesd. deux années la somme de quatorze livres parisis, pour ce XIIII 1. p.

     Au petit boursier de la Communauté de cested. esglise, pour plusieurs anniversaires dictes et cellebrées au cueur de lad. esglise à cause desquelles cested. fabrice souloit payer à Mesd. Srs à cause de leurd. (boîte?) [Erreur de lecture pour: Communauté (B.G.)] la somme de cent cinq solz parisis, lad. somme par eux modérée à la somme de soixante cinq solz par, qui est pour lesd. deux années la somme de six livres dix sols parisis, pour ce VI l. X s. p.

     Aud. boursier, pour le cens de la terre que tient Vincent Bellesme à rente d’icelle fabrice assise à Villemartin… huit solz quattre deniers parisis.

     Audit boursier, à cause de la Messe au Conte, pour le cens d’une pièce de prez assis sur la grand chaussée, que tient de présent à rente de ceste fabrice Jehan Aillery et Jehan de Lieuvin dit des Mailletz, laquelle rente ledit des Mailletz a racheptée moyennant la somme de six livres tournois. à la charge de payer. neuf deniers parisis de chief cens.

     Audit boursier, pour une messe double dicte et celebrée chacun an au cueur de lad. esglise fundée par feu Mess.e Xavier [Erreur de lecture pour: Xaince (étourderie du copiste pour: Sainxe, à prononcer Saince, forme française de Sanche) (B.G.)] Buisson, lequel donna à cested. fabrice lesd. deux maisons à la
charge dud. cens et de vingt sols parisis pour lad. messe…

     Au recepveur ordinaire du Roy nostre Se aud. Estampes, pour le cens des maisons que tiennent de présent à rente de cested. fabrice Loys le presbtre et la vefve feu Macé Doulcet… par chacun an ung denier obole parisis, qui est pour lesd. deux années la somme de troys deniers parisis, pour ce III d. p.

     Le paragraphe suivant est spécialement consacré aux fondations et aux gages des officiers.
[p.91]

§ II. Autre despence ordinaire tant pour la fondation de plusieurs messes à cause des rentes données à ceste fabrice que pour les gaiges des officiers.

     En première ligne figurent vingt messes basses dont l’honoraire a été payé à Jean Guichart, dont quatre «celebrées selon les offices des jours des quatre festes Nostre Dame: assumpcion, nativité, purification et annunciation» pour feue Marion Riotte; onze messes de requiem célébrées les premiers samedis de chaque mois, «excepté le premier samedy du moys d’apvril fondées par feu Symon Guettard», deux autres par «feu Jehan Cohier», une pour «l’ame de messire Francoys Guinbault [Errreur de lecture pour: Gumbault (B.G.)]», et une autre enfin pour Jean Archambault, «en son vivant garde du revenu des reliques de ceste dite esglise, etc., etc.».

     Pour ces vingt messes basses, Jean Guichart a reçu «quarante solz parisis, qui est pour lesd. deux années la somme de quattre livres parisis». Chaque messe basse coûtait donc à la fabrique sur les rentes reçues par elle «deux solz».

     Pour l’obit de Simon Guettard, célébré le premier samedi d’avril, le curé chévecier touche «six solz par an», et le même reçoit pour l’obit de Jean Cohier «quattre sols» par an. Il lui est alloué une rente de cinq sols, que lui a faite Jeanne Aubezé, femme de feu Jean Baudequin, et pour l’obit «d’Aleis, en son vivant femme de feu Symon Serveau, cinq sols par an».

     Messire Jean Charron, prêtre, trésorier de l’église, reçoit pour avoir «porté et raporté par chacun [p.92] jour tant des festes que des dymanches de tout l’an… seize sols parisis».

     Continuons:

     «A Estienne Archambault» pour avoir gardé les reliques de lad. esglise les dymanches et festes de toute l’année luy a esté baillé la somme de quarante huit solz parisis qui est pour
lesd. deux années. quattre livres seize solz parisis.

     Au prédicateur qui a presché le karesme pour les collacions par luy faictes le mardy de Pasques à la procession des glorieux Corps Saints, luy a esté baillé la somme de huit solz parisis pour chacune année.


     A Guyon Hureau, poillier, pour avoir nétoyé l’aigle, bacins, chandeliers, orecault (?) [Erreur de lecture pour: oreçaulx (B.G.)] Il faut lire oreçaul et aultres extensilles de lad. esglise, luy a été payé par chacun an la somme de vingt et quatre solz parisis.

     A Jehan Paris, le jeune, drappier et l’un des proviseurs de cested. esgle, pour avoir faict depparer (?) et réparer [Erreur de lecture pour: Depparer (déparer) et reparer (enlever puis remettre les parements, qui ne supporteraient pas le blanchissement) (B.G.)] les aulbes remyz et blanchi le linge [Erreur de lecture et de compréhension de la phrase: P
our avoir fait depparer er reparer les aulbes et amys (amicts), et blanchi le linge (B.G.)] … ensemble pour avoir rabillé et remis à point les ornemens d’icelle durant lesd. deux années quattre livres seize sols parisis.

     A luy, pour la despence de ceux qui vacquèrent entour la Saincte châsse le lundy et le mardy des féries de Pasques, ensemble au prédicateur et à cculx qui gardoient les reliques et pardons. lesd.jours. pour lesd. deux années… cent seize sols parisis.

     A Macé Baudequin, pour la façon de tout le luminaire de lad. esgl. de toute l’année pour lequel luy a esté ordonné estre payé chacun an la somme de soixante et quattre solz parisis, en ce compris la vacquacion d’alumer et esteindre les cierges de la perche du cueur, pour lequel luminaire lesd. proviseurs sont tenus luy bailler et administrer chacun an la quantité de trois cens soixante dix neuf livres ung quarteron de cyre… et aussi est tenu led. Baudequin faire iceluy luminaire à ces despens et fournir les battons et lumignons des torches et luminaire, aussi de fournir de boys et peine à fondre la cyre... pourles deux années, la somme de six livres huict solz parisis. [p.93]

     A messire Toussainct Jourdain, presbtre marrillier (sic) de lad. esglise, pour la grosse sonnerie du lundi et mardi des fériés de Pâques, aussi pour avoir nettoyé l’esglise toutes les festes Nostre Dame et aultres festes solennelles de tout l’an, ensemble pour avoir houssé les basses voultes d’icelle esglise, et aussi que pour sa vacquacion de faire sonner la petite orloge d’icelle esglise, avecques ce pour avoir alumé chacun jour les lampes de lad. esglise, pour lesquelles choses luy a esté ordonné estre payé chacun an la somme de quattre livres cinq sols.

     … A Jehan Paris le jeune, proviseur, pour avoir payé la distribucion des cierges le jour de Nostre dame de Chandeleur à Mess.rs les Chantre, Chanoynes, Chappellains bénéficiez et habitués de lad. esglise pour... l’année qu’on dit mil cinq cent et treize. cinquante et ung solz six deniers parisis, et pour l’an mil cinq cens et quatorze... cinquante et sept sols huict deniers paris deux deniers tourns.
     ...A luy, pour avoir fourny de gresse durant lesd. deux années, pour oindre et engraisser les torillons du clocher d’icelle esglise quarante et huict solz parisis.
     …A luy, pour avoir fourny d’huille les lampes de lad. esglise durant lesd. deux années, icelle déclarée par le menu au papier journal desd. proviseurs dix sept livres quinze sols cinq deniers parisis.

      Ce dernier article clôt la série des dépenses ordinaires. Il nous fournit pour le paragraphe premier un total de vingt-six livres quatre sous un denier, et pour le second de soixante-huit livres quatorze sous sept deniers tournois.

     Le total général des dépenses de ce chapitre est donc de quatre-vingt-quatorze livres, dix-huit sous, huit deniers tournois. C’est ainsi que nous apparaît au XVIe siècle la vie économique de notre belle paroisse.
[p.94]

     Il est curieux, assurément, de passer en revue ces alinéas où, jour par jour, sont énumérés le prix des services rendus, la valeur des cérémonies et le coût de l’entretien du culte. Plus curieux peut-être encore, sont les articles qui vont suivre et nous initier au prix de la main-d’œuvre et des matériaux, tant à l’occasion des travaux d’entretien que du travail neuf exécuté dans la chapelle dite «du Sépulchre», dont nous avons, ailleurs, constaté le caractère Renaissance fortement accusé (
1).
     (1) Étampes pittoresque, la ville, 2e édition, pp. 216, 221 et suiv. Cette chapelle était jadis au titre de Sainte-Marguerite.
     Dans cette troisième partie vont successivement défiler sous nos yeux le tailleur de pierre qui répare le dallage, les autels, les marches, etc.; le maçon qui élève les piliers, refait les murs les carriers, chaufourniers, qui fournissent les matériaux; les voituriers qui les transportent; les charpentiers, serruriers, plombiers, marchands de bois, verriers, peintres, «ymaigiers», cordiers, menuisiers, tourneurs, manouvriers, qui exécutent les divers travaux de leur art, et les marchands qui vendent les étoffes nécessaires aux ornements.

     C’est au cours des nombreux articles qu’elle renferme, que nous allons voir énumérer les réparations à ce clocher de plomb, dont la flèche s’élevait jadis au-dessus de la partie centrale de la nef, et qui disparut à la Révolution, condamné par Couturier (
2), l’aménagement du «Sépulcre», et diverses réparations ou améliorations qui nous fixeront sur des détails de l’église, aujourd’hui disparus. [p.95]
     (2) Léon Marquis, Les rues d’Étampes, p. 276.


§ III. Autre despence extraordinaire et muable.

     Au premier article, solde d’un compte dû:

     … «A Guillaume Charles, dit Gorron, tailleur en pierre, pour la parprye (sic) [Erreur de lecture pour: la parpaie (paiement complet) (B.G.)
] du pavé de lad. esglise au prix de vingt quattre solz paris pour chacune toyse de pavé neuf et dix solz paris de pavé vieil à réparer et rasseoir, ensemble pour avoir faict les auttels Sainct Pierre, Sainct Denys, Sainct Francoys, Sainct Léonard, Sainct Michel et marches des entrées du cueur, que autre réparacion de sond. Mestier»  L 1. XIIII s. II d. p.

     Ce Guillaume Charles était mort quand le présent compte fut dressé, ainsi que nous l’apprend l’article deux, qui, sur le toisé de Jean Bargerat, ou Bergerat, tailleur en pierre, Michau Morry, maçon, Antoine Portas et autres «maistres jurez du mestier», évalue les «ouvraiges par luy faicts en la chappelle du Sépulchre auparavant son trespas», la fourniture de «vingt-huit quartiers de pierres, employées partie à l’autel Sainct Michel et partie à l’autel Sainct I.éonard», à une somme, sur laquelle on alloue à «Allin Tixier (
1), charpentier, pour avoir taillé les cintres de lad. chappelle, trente sous tournois».
     (1) Sans doute Alain Tessier. Ce nom de Tessier est encore commun à Étampes.

     «Nicolas Arnoul et Marsault Lenoir, tailleurs en pierre», parfont, suivant marché, «l’houvraige du sépulchre délaissé à faire par le trespas dudit Guill.e Charles». Puis Marsault Lenoir fait «à ses despens, troys pilliers de pierre de grès et pierre franche estant en tour de ladite chappelle du Sépulchre», et pour ce reçoit, «ensemble pour plusieurs autres [p.96] journées faictes, tant par luy que par ces serviteurs aux affaires de ladite esglise, oultre sondit marché… cinquante livres, quinze sols tourn., vallant à Paris la somme de quarante livres unze sols parisis.»

    Il est en outre payé:

     … Aud. Marsault Lenoir et autres jurés dud. mestier pour le vin du marché desd. que pour leurs vacacions, IIII s. VIII d. p. 2 t.

     Ce travail était-il œuvre complètement nouvelle, ou n’était-ce qu’une réparation faite à quelque chose de préexistant? La chose est bien possible, car le mot de «réparation» revient souvent sous la plume du scribe, ainsi que nous allons nous en apercevoir. Toutefois, la modification — si modification il y a — s’est trouvée si profonde qu’elle a entraîné d’importants travaux. Si le calvaire existait dès avant 1513, l’aménagement de la chapelle, dont nous voyons les restes aujourd’hui, en a notablement changé la physionomie. D’ailleurs, un article que nous relevons en fin du compte nous donne sur ce point de curieux renseignements:

     Pour despence faicte à Paris par Jehan Pâris et Claude Chantereau, tailleurs d’ymaiges, lesquels furent aud. lieu de Paris veoir et visiter les sépulchres dud. lieu pour mieux conduire l’affaire de lad. chappelle dud. Sépulchre, ensemble pour avoir achetté et faict charger en charroy certaine quantité de pierre de Sainct Leu ad ce requise, aussi que pour aveoir faict getter en table huit cens unze livres et demye de plomb, pour faire les nouzets du clocher de plomb, pour laquelle despence tant de eulx que pour les louaiges de leurs chevaulx, a esté payée la somme de quarante sols parisis, pour ce ci, XL s. p.
[p.97]

     Et plus loin:

     … A Jehan Pâris le jeune, proviseur, pour avoir esté de ceste ville d’Estampes à Corbeil et delà à Paris acheter et faire charger lesd. pierres desquelles on a faict plusieurs réparacions en lad. chappelle du Sépulchre comme à faire le portail d’icelle, l’Ymaige N.re Dame, Saincte Marguerite (1), les deux clefs fermant les voultes d’icelle chapelle, le dieu du tombeau, les deux monumens, ensemble deux ymaiges de Ecce Homo, l’une desd. ymaiges estant sur iceluy portail, l’autre chez le painctre (2) (?) [Ce point d’interrogation de Legrand doit porter sur la préposition chez, car le copiste a porté par étourderie: sur le painctre (B.G.)] avecques plusieurs ystoires et ouvraiges reparées d’icelle pierre, pour lequel voyage a esté payé tant pour des despences d’homme et cheval que pour le louaige d’iceluy, la somme de quatorce sols parisis.

     De cette pierre de Saint-Leu, il en a été acheté deux «contenant environ cinq pieds, l’une de
Guill.e Charles dit Gorron, et l’autre de Mathurin Mignau, pour réparer les ymaiges dud. sépulchre». Elles ont été payées «quattre solz quattre deniers parisis et ung tournois». Quatre «tonneaulx contenant cinquante et six pieds quarré… ont coûté cinquante six solz parisis»; et «dix tonneaulx… prises à Paris, chacun tonneau vallant quatorze solz parisis, contenant quatorze piez en carré, chacun tonneau à douze deniers parisis...» ont valu «en somme sept livres parisis…»

     Pour avoir chargé icelles pierres a esté payé... cinq solz parisis troys tournois...
[p.98]

     Pour quattre voittures de chevaulx qui amenèrent lesd. Pier[res] de la ville de Paris jusques en cested. ville d’Estampes, pour chacune voiture vingt et huit solz parisis.

     On a de plus payé aux charretiers, pour «l’amenage de ces pierres, en plusieurs fois... «huit livres dix sols parisis».

     Nous voici déjà fixés sur certains détails du «Sépulchre»; en réunissant, maintenant, les articles qui s’y rapportent, nous nous rendrons compte de l’importance des travaux qui s’accomplirent en cet endroit. Reprenons donc la suite du manuscrit, en laissant provisoirement de côté les alinéas se rapportant à d’autres travaux.

     …A Jehan Tiremont et Jacquet Millot carriers, pour avoir par eulx fourny et baillé la quantité de troys cens et demy de quartiers de pierres avecques ung quarteron de petits quartiers à paver, le tout employé en lad. chaple du Sépulchre tant au portail d’icelle que es pilliers anguiers (?) [Erreur de lecture pour: augives (ogives) (B.G.)], framerets (formerets) que autres réparacions nécessaires faites en lad. chappelle pourquoy leur a esté payé de marché faict... vingt et troys livres deux solz six deniers tournois qui vallent à Paris la somme de dix huit livres dix solz parisis.
     ... A Marsault le Large et Bertrand Patau, chauffourniers et marchans de chau, pour vente de dix sept muys quattre septiers de chau baillée tant par eulx que par Martin Bourdon, compris ung muy de autre chau prins en l’hostel de Mons.r de Sainct Ladre, le tout montant à la quantité dessud. pour laquelle chau a esté payé à plusieurs fois la somme de vingt et troys livres seize solzs huit deniers parisis, ladite chau employée es réparations de lad. esglise tant à paver partie d’icelle esglise que à faire partie des autelz d’icelle en lad. chappelle du Sépulchre que es pilliers nouvellement faiz en tour d’icelle, ensemble plusieurs aultres réparacions faictes au hault de lad. esglise tant sur les voultes, voussoirs [Erreur de lecture pour:
couvrir (B.G.], que aultres réparacions nécessaires [p.99]
     ... A Jehan Huguet dit Guynette et autres voituriers, pour avoir fourny de sablon à esteindre lad. chau, a esté payé à plusieurs foys quarante neuf solz parisis deux tournoys.


     (1) A côté de la porte de la sacristie et dans une niche on voit encore de nos jours une statuette de sainte Marguerite, qui pourrait bien dater de l’époque.

     (2) Plus loin [Lisez en fait: plus haut (B.G.)], un article nous apprend, en effet, que ladite statue se trouvait encore chez maistre Hanry dit Requin lors de la reddition du compte.
     Après mention de paiements opérés, savoir: à Jean Guillard et Louis Thibaut, pour achat de pierre neuve, destinée à parfaire les piliers et autres ouvrages de ladite chapelle; à Antoine Portas, plâtrier, pour le scellement des portes des «appentils nouvellement faicts» dans l’église, le crépi, l’enduit des piliers devant la chapelle Saint-Léonard, l’autel de Saint-Barthélémy, comme aussi «pour avoir ataché et recloué plusieurs paneaux au clocher de plomb rompus par les oraiges et grans vens»; au même, pour avoir «cymenté entour lad. église tant sur le pignon devers la halle que partout en tour... tant es trous, jointz, gouttières, que sur les plates formes des carneaux (1) et clochereaux, d’entour le grant clocher de pierre qu’es autres lieux...», ainsi que pour «avoir scellé et cramponné les châssis et treillis de fil d’archal qui est entour la vittre de la Transfiguration, près les appentils», et autres menus ouvrages, il est alloué:


     (1) Sans doute les créneaux de la fortification [Ce sans doute est à supprimer (B.G.)].
     …Aud. Portas, pour avoir crépi et enduit les vouttes et pavez de la chappelle dud. Sépulchre, ensemble pour sa vacacion d’avoir faict cuire et batre certaine quantité de viel plattre employé ausd. affaires d’icelle esglise vingt quattre sols parisis.

     … Aud Portas, pour avoir pavé lad. Chappelle... pendus les portes d’icelle, avoir faict un huys pour faire vuider le peuple d’icelle, pour avoir maçonné le roch des Enfers dudit sépulchre, pour avoir scellé les ymaiges et monument d’icelle, pour [p.100]
avoir recepé le pignon de devers les appentilz, pour avoir par luy couvert la vis clère (1) et refaict le devant d’icelle d’ardoyse, pour avoir descouvert et recouvert les nouez (2) d’entour le clocher de plomb, que pour sa vacacion de plusieurs journées qu’il a vacquées luy et ses gens à lever la charpenterie et asseoir le plomb des nouez d’iceluy clocher... et autres réparacions… cent douze solz parisis.
     (1) Il s’agit ici sans doute de la tourelle d’escalier qui, montant de l’Ossuaire aux combles, est appuyée à l’angle rentrant de l’extrémité du transept occupée par la chapelle du sépulcre. Cette vis claire est en effet un escalier en colimaçon, ajouré, à la partie supérieure, d’une fenêtre dans chaque face externe de la tourelle polygonale qui le contient.

     (2) Noue, angle rentrant formé par deux combles inclinés en sens opposé. Lame de plomb ou de zinc servant de rigole à la noue. Tuile creuse placée dans l’angle des combles, etc.
     Le serrurier Jean Girardin, qui a «ralongé et reblanchi les verges de fer qui portent les custodes du cueur et les fermetures d’icelles», fait une clef des appentils pour J. Hamel le fossoyeur afin de rentrer les «cercueurs et poilles», fait la serrure d’un «châssis double huys au trésor (3)», plus «troys clous pour le crucifix et une vis pour tenir iceluy par derrière», ainsi qu’un «tour ou archelet de fer pour tenir le fil d’archal, pour garder la verrie [Erreur de lecture pour: verriere (B.G.] de la transfiguracion, joignant les appentils, par ce qu’elle estoit dommaigée de ceulx qui joust à la paulme sur iceulx appentilz», déferré et referré les serrures des «guychais» des portes, tant de devers la halle que du côté du cloître; mis deux verges de fer à la verrière du trésor, ce serrurier, disons-nous, touche seize deniers pour «avoir faict troys chevilles [p.101] de fer à tenir le chevron de dessus le pepitre du cueur, ouquel fut mis et apposé partie du luminaire de feu Anne en son vivant royne de France, que Dieu absolve, le corps d’icelle reposant en ladite église (1).»

     Au même, on paye, outre divers menus travaux faits, dans l’église et à la fenetre du clocher de plomb, cinq sous dix deniers pour une croix, ung diadème de fer en facon de soleil et rayons mis à l’ymaige sainct Jean Baptiste, estant sur l’autel sainct Sébastien»; puis «huit livres seize sols parisis pour deux treillis de fer aux verrières du Sépulchre» avec «archelets croysés», et quatre barreaux pour tenir les dites «verrières et firmamens» [Structure de la phrase non comprise:
«ensemble pour avoir faict quattre barreaux de fer à tenir les dites verrieres, et (pour avoir faict) firmamens (étais) d’entour icelles (B.G.)], ensemble deux liens de fer pour tenir deux pièces de bois dans le clocher de plomb. Et le manuscrit d’ajouter:

     … A luy pour seize gougeons de fer pour gougeonner les ymaiges et pierres des monumens dud. sépulchre VII s. VI d. p.
     A luy pour avoir ferré les portes et huys de la chappelle dud. sépulchre, quarante et quattre sols parisis.
     … Pour avoir ferré ung banc estant dans la chappelle…
     Etc., etc.



     (3) Le trésor était un petit réduit, entre deux chapelles, du côté droit, renfermant jadis les reliques des corps saints. Au-dessus de la porte, fermée d’une menuiserie Renaissance fort belle, on lit: HIC: HSTI: ECLĪE: SŪT: SCŌRVM: RELIQVE. V. Étampes pittoresque, La Ville, 2e éd., p. 221. [N.B.: Il faut supposer que Legrand a mal lu le deuxième mot, qui doit être ISTI, et comprendre: Hic isti ecclesie sunt sanctorum reliquie, c’est-à-dire: «C’est ici que cette église détient les reliques des saints.» (B.G.)]




      (1) En fin du compte, un article porte «aud. Jehan Barbault pour l’achat de aulne et demye de quartier de futaine blanche employée à faire des croix aux contreautelz en faisant le service de Anne jadis Royne de France que dieu absolve. quatre solz parisis».
     Au charpentier «Allin Tixier», pour avoir «équarry quattre tranches [Erreur de lecture pour: tronches (poutres) (B.G.)] de noyer dont l’on a faict les ymaiges du crucifix, Notre Dame, sainct Jehan, et Mont Calvaire», il est alloué «dix-huit solz parisis»; pour la façon de «deux hures neufves, [p.102] mises à deux des petites cloches du clocher de plomb, ensemble pour avoirre faict deux pièces du baffroy… cinquante et six solz parisis» pour avoir «estayé la muraille de la chappelle du Sépulchre, et pour avoir faict deux treteaulx servant à eschaffauder tant es peintres que maçons et autres ouvriers, et pour avoir couppé le ponteau et esquille du petit clocher de plomb, iceluy estage [Erreur de lecture pour: estayé (B.G.)] et refaict la platte forme dud. clocher
quarante solz parisis.

      A luy pour avoir levé les chevrons et nouzets d’entour le clocher de plomb remis plusieurs chevrons neufs avecque plusieurs autres grosse pièce de boys par luy mises es nouzetz d’entour le clocher, ensemble pour avoir refaict le baffroy et rouet d’en hault dud. clocher que pour plusieurs autres ouvraiges de sond. mestier par luy faict entour la charpenterie six livres huit solz parisis.

     Au regard dudit clocher de plomb, le compte relate qu’il a été payé à Berthelot Mainfroy, une somme de «troys solz troys deniers», pour une pièce de bois servant à porter deux des cloches; puis à Jean Le Roy, marchand de bois, pour avoir «fourny et amené en lad. église deux nouretz, dix chevrons, dix solliveaux, et autres pièces de boys à faire des liens, ensemble pour cinq cens troys quarterons de latte renforcée. six livres dix-huit solz parisis»; à Gillet Le Coupt, pour «cinq coulombes de boys employées esd. affaires et réparations. huit solz huit deniers parisis deux tournoy» à «Jehan Paris le jeune, pour un gros solliveau et deux coulombes... quattre solz»; à«Michel du Haut, charpentier, pour une pièce de bois. deux solz quattre deniers parisis»; à la «vefve Michault Heurtault, pour plusieurs [p.103] solliveaux et coulombes de bois quarri
[Erreur de lecture pour: quarré (carré) (B.G.)], par l’estimacion de gens à ce cognoissant, quatorze sols six deniers parisis».

     Ces divers ouvrages ont employé «deux milliers et ung cent de grant clou à latte renforcé», payés à Pierre Lesné, cloutier... «onze sous trois deniers tournois» «ung quarteron de clou à chanlatte (?)»… douze deniers tournois; quatre clous à «coulombe»... quatre deniers tournois; «huit cens et demi de clou à teste»... quatorze sous deux deniers; «quatre cens de clou à plomb»... seize sous dix deniers; ensemble, pour la clouterie, «trente quattre solz quattre deniers parisis quattre tournois».

     Vers la fin du compte, nous retrouvons pour ce même travail:

     … Pour l’achat de huis cens unze livres et demye de plomb neuf en table employé es dictes nouez... chacun cent valent soixante solz parisis, vingt cinq livres deux solz deux deniers parisis.
     Pour avoir faict amener led. plomb de Paris en ceste ville d’Estampes, treize sols paris troys deniers tournois.
     Pour l’achat de quattre livres de soudure à souder lesd. nouez, six solz parisis.
     A Manuel Le Duc, pour avoir soudé lesd. nouez. aussi pour avoir descouvert et recouvert plusieurs paneaulx et pilliers dud. clocher de plomb que les charpentiers avaient descouvert pour y mettre du boys neuf, vingt neuf solz parisis.

     Le clocher de pierre ayant eu, lui aussi, besoin de réparations, ainsi que la toiture de l’église, nous trouvons en cet endroit du compte: [p.104]


     Pour l’achat de cinq milliers de thuille prise partie à Toureau (1) et partie à la Butte, icelle employée sur les appentilz d’entour la hautte nef et autres lieux pour réparer environ lad. esglise, huit livres deux solz parisis.
     Et pour l’achat de dix huit nouettes (2) employés près le grant clocher de pierre, pour ce deux solz quattre deniers parisis.

     Un peu plus loin on lit:

     A Robert Chassecuilier, procureur du Roy aux aydes, naguères procureur et eschevin de ceste ville, pour l’achat de millier et demy d’ardoyse prinse chez Guill.e du Camel pour les affaires de lad. esglise quattre livres dix sols tournois.
     Etc., etc., etc.

     Mais revenons au «Sépulchre».

     (1) Toureau, écart de la commune de Saint-Hilaire; on y fabriquait encore tout récemment des tuiles et briques dont la terre environnante fournissait la matière. Cette industrie n’existe plus depuis quelques années.

     (2) Nouette. Tuile munie d’une arête sur son bord. C’est le même mot que nouzet déjà employé souvent plus haut.
     Après les charpentiers, les manouvriers, qui ont «vacqué durant lesd. deux années tant à baisser les terres d’autour du sépulchre que pour curer le charnier de dessoubz lad. chappelle (3)»… qui ont… nettoyé plusieurs immondices, la quave sainct Barthélemy... servi et aidé les charpentiers et couvreurs... pavé «lad. chappelle du sépulchre», etc.; [p.105] à tous, il a été payé une somme totale de «unze livres seize solz cinq deniers obole et pite parisis».

     Puis, les maçons «en pierre». On a versé:

     … A Michau Morry maçon, Le Petit Thauny et autres maçons en pierre menue, pour avoir despecé et refait de même maçonnerie le pignon de lad. chappelle du Sépulchre du costé de
devers la viz claire; aussi le pavé de devers l’hostel mons. de Sainct Ladre, ensemble la maçonnerie de dessus le portail de lad. chappelle, trente quatre solz huit d. p.
     … Aud. Michau Morry pour avoir par luy prins à fouller les fundemens de troys pilliers de lad. chappelle dud. Sépulchre. ensemble pour avoir estayé et asseuré les terres pour faire asseureté les fundemens, quarante huit sols parisis.
     Pour achat de plattre acheté à plusieurs foys durant lesd. deux années, iceluy employé tant à la chappelle du Sépulchre qu’en la chappelle Saint Barthélémy, aussi es chappelles Sainct Estienne, Sainct Denis, Sainct Pierre, Sainct Fiacre, Sainct Léonard, Sainct Michel, qu’à réparer les murailles... et recéper les murailles de devers le cloistre ou souloient estre les vielz cierges, cent cinq solz quattre deniers.
     ..........

     Viennent maintenant les peintres.

     A Jehan Lefèvre, peintre et verrier, pour trente trois pieds de verre blanc mis en œuvre employée en l’une des verrières de la haute nef du costé de devers les halles avec les bordures à icelle requises,
quatre livres dix neufs solz parisis.

     Au même, pour la garniture en treillis de fer à la verrière de la «Transfiguration près les appentils neufs», et pour avoir «descendu ladite verrière et icelle remise en plomb avecques plusieurs lauzanges et pièces de coulleur qui estoient rompus... vingt solz parisis».

     Un «panneau de verre blanc», mis à la fenêtre du [p.106] Trésor, lui est payé «sept solz parisis», et le treillage en fer des deux
«verrières de lad. chappelle du Sépulchre» lui est compté «trente deux solz parisis».

     Le fil d’archal, acheté par Cancien Dupré, et qui a servi à «treillisser tant la vittre de la Transfiguration.... que les deux verrières de la chappelle», a coûté «quarante trois sous quatre deniers parisis».

     De plus, il a été payé:


     (3) L’Ossuaire, auquel on accédait jadis de l’extérieur, c’est-à-dire de la partie du cloître où existait un cimetière entourant l’église, est un caveau profond dans lequel on pénètre de la chapelle du Sépulcre par un escalier de fer assez récent. Au centre, un lourd pilier surmonté d’un chapiteau sans ornement supporte la voûte d’arêtes à quatre compartiments. Lors des travaux entrepris à l’église Notre-Dame en 1868 pour transformer en sacristie l’ancienne chapelle «du Sépulchre», le charnier était encore comblé sur une hauteur de huit mètres. On en a retiré une quantité considérable d’ossements qui ont été transportés dans le cimetière de la paroisse (Étampes pittoresque, La Ville, 2e édition, p. 222). [N.B. Élise Bailleul (Art et Architecture, p. 89, n. 9) fait justement remarquer que dans cet autre ouvrage, publié en 1902, Legrand ne portait pas huit mais seulement trois mètres, ce qui lui paraît beaucoup plus vraisemblable. Il doit s’agir ici d’une confusion du typographe, entre 3 et 8 dans le manuscrit de Legrand (B.G).]
     … A luy pour avoir réparé la verrière des tixiers (1), celle de Maistre Jehan Hue, celle de Sainct Michel, celle de la Magdelaine, icelle remise en plomb neuf, netoyée et garnye de plusieurs lauzenges et pièces de coulleur et pour une petite forme blanche audessus de cested. verrière, en avoir levé ung paneau et remi des lauzenges en icelle; à celle de Sainct Sébastien (2) pour plusieurs lauzenges es pièces de coulleur mises en icelle à celle du hault de lad. chappelle pour plusieurs lauzenges mises en icelle; à celle d’audessus l’autel Sainct Estienne, au cueur de lad. esglise, ensemble pour avoir laver [Erreur de lecture pour: lavés (B.G.)] les six anges du cueur et recoller les ailes d’iceulx, pour ce, soixante et quattre solz parisis.

     A Maistre Hanry Dirrequin (dit Requin), paintre, pour avoir par luy estoffé à huille les deux treillis de fer de lad. chappelle du Sépulchre pour icelles garder de rouiller, vingt siz solz parisis.
     ... A luy, pour avoir estoffé les ymaiges de Notre Dame et son enfant, fourny d’or et autres coulleurs, vingt huit solz parisis.
     Audict maistre Henry, pour avoir painct l’ymaige Sainct Jehan Baptiste estant à l’autel de la fabrice et l’ymaige Nostre Dame [p.107] estant à l’autel de la Cure, ensemble avoir repainct l’ymaige Nostre Dame du benoistier que pour avoir doré les barbe Sainct Jehan et couronne desd. ymaiges, aussi pour avoir lavé l’ymaige de Sainct Barthélemy que autres ouvraiges, quatorze solz parisis.

     A luy, pour avoir estoffé et repainct le viel crucifix, ensemble Nostre Dame et Sainct Jehan, lesquels ont estés vendus à Mons. de Sainct Ladre quarante et quattre solz parisis.

     (1) Autrement dit la verrière des Tisserands. Ces derniers formaient à Étampes une importante corporation. Des caves à deux étages ont servi, dit-on, jadis à l’exercice de cette profession.

     (2) On voit dans la sacristie actuelle un petit motif en grisaille représentant le martyre de saint Sébastien, intercalé avec un saint Nicolas et un autre saint évêque dans un vitrail moderne.
     A luy, pour avoir painct et estoffé l’ymaige (?) et entrepris [Erreur de lecture pour: entrepié (piédestal) (B.G.)] Sainct Jehan Baptiste estant à l’autel Sainct Sébastien, pour lesquels ouvraiges debvoit avoir de marché faict la somme de soixante solz tournois, de laquelle somme le sieur Jehan Dallier l’esné a payé et donné la somme de trente solz tournois et par ce n’a esté payé de l’argent de lad. fabrice que vingt et quattre sols parisis.

     A luy, pour avoir estoffé l’ymaige d’un Ecce Homo lequel est encore en sa maison trente et deux solz par.

     A luy, pour avoir estoffé l’ymaige Saincte Marguerite, les deux clefs de voultes de lad. Chappelle du Sépulchre avecques les deux prophètes servans de cul de lampe dessoubz les auguiers 
[Erreur de lecture pour: augives (ogives) (B.G.)] d’icelle chappelle, ensemble pour avoir blanchi les ymaiges dud. Sépulchre et les enfers de divers coulleurs, huit livres seize solz par.

     A luy pour avoir estoffé le portail de la chappelle dud. Sépulchre, ensemble les ystoires qui sont au dessus d’iceluy (1), deux livres seize solz par.

     A la fin de l’exercice 1515, la chapelle du «Sépulchre» était donc achevée, puisque les peintures y étaient apposées. La fresque qui surmonte le portail serait donc bien de cette date, et les hypothèses faites à son endroit trouveraient, ici, un point d’appui solide.

     Passons aux «ymaigiers».

     En poursuivant, nous voyons donner à Germain Gumbault, pour l’achat «d’une tranche
[Erreur de lecture pour: tronche (poutre) (B.G.)] de noyer de laquelle l’on a faict l’ymaige de sainct Jehan entour le crucifix... dix sept solz quattre deniers parisis»; à Guillaume du Camel pour «une pièce de boys de laquelle fut faicte la croison [Erreur de lecture pour: le croison (croisillon) (B.G.)] de la croix du crucifix... huit solz parisis».

     Pour en finir avec le Sépulcre, avant de noter [p.109] divers menus articles ayant un caractère plus général, transcrivons, dans les pages qui suivent, les mentions qui s’y rapportent, nous réservant de revenir, s’il y a lieu, sur nos pas.

     A Ytier Haneron, pour une grande pièce de boys en façon d’un épaullier de laquelle l’on a faict la couverture du monument aud. Sépulchre de la résurrection estant en lad. chappelle, et avoit icelle pièce environ six pieds de long et quattre grans dois d’espés et environ deux pieds de large, quattre solz huit deniers parisis.

     … Aud. (Martin Desprez menuisier) pour les bancz à coffre... de la chappelle du Sépulchre, ensemble pour l’huys du portal dicelle chappelle que pour six espaulles, huit ais et autres boys par luy fourny aux affaires de lad. esglise, huit livres seize solz p.

     (1) Le portail, dont il est ici question, faisant communiquer le croisillon gauche avec la sacristie actuelle — ancienne chapelle du Sépulchre, — est de style Renaissance nettement caractérisé. La baie en anse de panier, qui l’ajoure, est surmontée d’un arc en accolade, à moulures de profil aigu, sur les rampants duquel se contorsionnent deux chimères, et accostée de pilastres prismatiques à pinacles fleuronnés; le tout lourdement enluminé de rouge et de bleu très foncé. A la pointe de l’arcature se dresse actuellement une statue moderne de la Vierge qui a dû remplacer celle de l’Ecce Homo qui, aux termes du présent compte, était encore en 1515 chez le «painctre Hanry dit Requin» [On notera qu’ici Legrand fait passer quelque peu abusivement dans le texte sa conjecture étymologique, car le texte porte en réalité seulement que la statue est «sur (=chez) le painctre», § 244, ce peintre étant appelé antérieurement «maistre Hanry Dirrequins painctre», § 181, puis «maistre Henry», § 183 (B.G.)] . Au-dessus du cintre, quatre écussons très effacés laissent apercevoir des traces de bandes componées, de billettes, d’hermines, de châteaux, pièces nobles qui se voyaient aux armoiries d’Évreux, d’Eu, de Bretagne, etc., etc.; surmontant le tout, une [p.108] peinture à fresque nous présente une scène qu’on a prise à tort pour la figure du Concile de 1130 et qui n’est autre, d’après la judicieuse opinion de notre distingué confrère M. L.-E. Lefèvre, que la représentation de la scène de l’Ecce Homo dans la Passion, interprétée dans le goût et l’esprit du XVIe siècle. Le Christ de la flagellation occupe la gauche du tableau, dans une salle du prétoire; au-dessous et pour bien préciser, la légende Ecce Homo, en caractères gothiques. Sous ses pieds, au premier plan, un cachot grillé, en forme de soupirail, laisse entrevoir la figure grimaçante du Barrabas classique; une sorte de caniche est couché non loin de là, près de la porte du prétoire. Le centre et la droite de la composition représentent une vaste cour, entourée de colonnades et de tribunes, du haut desquelles divers personnages, soldats, seigneurs, gens du peuple, contemplent la scène. Dans la cour même, la foule composée de soldats, de prêtres, de vieillards, se tourne du côté du divin supplicié. Le personnage principal, vêtu comme le grand prêtre juif, d’attitude menaçante, est précédé de la légende caractéristique Crucifigatur. Tout en haut, Dieu le père, porté sur les nues et entouré d’anges, domine l’ensemble où l’on doit reconnaître évidemment, comme le fait remarquer M. E. Lefèvre, tous les personnages de cet épisode de la Passion, depuis Pilate jusqu’à saint Pierre, très probablement. Ainsi tomberait la légende de l’entrevue du pape Léon X à Bologne avec François Ier lors des préliminaires du Concordat de 1516. Statue et fresque de l’Ecce Homo se compléteraient ainsi l’une par l’autre, et leur rapprochement est à noter.
     Aud. Desprez, pour la façon de la cloison de boys qui il a prins à faire au millieu de lad. chappelle (1) à ces despens, ouvrée des deux coustés et alegée à pilliers et colombettes montant le long de l’ardoubleau (sic) d’icelle chappelle à feuillage, ou autre ouvraige à ce convenable moyennant le prix et somme de trente livres tournois de marché faict avecques luy, et a esté dit promis et acordé par led. Desprez que lad. besogne faicte et visitée par les maistres de sond. mestier ou autres gens à ce cognoissans n’est prisée par lesd. visiteurs, lad. somme de XXX livres tournois de valeur, icelui Desprez a promis d’eslaguer [Erreur de lecture pour: desflaquer (défalquer) (B.G.)] et rabattre de lad. somme de XXXL au prix de dix livres pour douze, unze livres quattre solz parisis.
     ..........
     A Jehan Martin, menuysier, pour l’achat de deux ais de noyer à faire ailles des deux anges du Sépulchre, quattre solz parisis. [p.110]
     Au tourneur [Comprenez plutôt: Au Tourneur (surnom d’un certain Jean Fessars) (B.G.)] pour deux croix faictes pour les deux ymaiges tant du Dieu de résurrection que du Dieu qui faict la fraction des Enfers, troys sols quattre deniers parisis.
     A Jean Barbault, pour deux feuilles de fer blanc pour faire les banières desd. croix II s.
 
      Le «tailleur d’ymaiges» Claude Chantereau a les honneurs d’un article spécial, car il était occupé «à l’année».

     Pour avoir par luy ouvré de son mestier l’espace de quinze moys ou environ, au prix de troys solz tourn. pour chacun jour ouvrable, à prendre de Pasques en l’an mil cinq cens et quatorze jusques au jour Sainct Jehan Baptiste aud. an et dud. jour Sainct Jehan Baptiste jusques à ung an après ensuyvant… montant à la. somme de quarante livres seize solz parisis, durant lequel temps il a faict les ymaiges qui sont de présent en la chappelle et portail du Sépulchre que autres ymaiges par luy réparées, XL 1. XVI s.

     Des imagiers nous passons au cordier et autres fournisseurs.

     ..........
     A la vefve Jehan Chevallier, cordier, pour plusieurs cordes mises en plusieurs lieux tant à tendre le sépulchre l’année précédente que à Messe Toussainct, pour alonger ces cordes à carrillonner, ensemble pour quattre toyses de corde employée au varlet fermant le guichet de la porte de devers le cloistre, pour ce que les vens gastoint le luminaire et morfondoint le peuple, quatorze sols parisis.
     ..........
     A Hémart Martin, de Morigny, pour avoir amené du lieu de Saincte Mesme près Dourdan ung engin de boys avecques les chables (câbles) et autres choses requises aud. angin pour dessendre les ymaiges et boys du Sépulchre.
[p.111]

     Enfin:
     A Michel du Hault, charpentier, pour le louaige dud. angin ensemble pour sa vaquacion tant de luy que de son serviteur pour ayder à dessendre lesd. ymaiges et boys, pour ce huit solz parisis.
     Pour la despence tant dud. Michel du Hault que de sond. varlet, Martin Despretz, Anthoine Portas et son fils et plusieurs autres qui aydères à dessendre lesd. ymaiges et boys, huit solz parisis.


     (1) En 1868 on entrait encore de la partie dite du Sépulchre dans la sacristie par une cloison de bois qu’on a enlevée pour rendre la sacristie plus grande et la faire communiquer directement avec l’église.
     Nous avons vu plus haut le charpentier «Allin Tixier» fournir quatre tranches [Erreur de lecture pour: tronches (poutres) (B.G.)] de noyer pour les ymaiges «du crucifix Nostre Dame, sainct Jehan et Mont Calvaire» nous trouvons maintenant «six solz parisis» payés à  plusieurs personnaiges qui aydèrent à monter lesd. Ymaiges (1)» et «huit livres quatorze solz parisis» à «Jehan Champenoys, tailleur d’ymaiges, pour l’aparprye (sic) [Erreur de lecture pour: la parpaie (paiement complet) (B.G.)]» des mêmes «ymaiges» et «cinquante six sols parisis» pour «plusieurs journées par luy faictes à vaquer à chercher boys convenable à faire lesd. ymaiges dessud. que pour la perte qu’il disait avoir eue en faisant lad. besongne».

      D’autre part, les «maistres cordonniers de la ville d’Estampes » sont indiqués comme ayant reçu quatre livres dix-sept sous six deniers tournois «pour l’achat de certaine quantité de pierre de Tonnerre qu’ils avaient eue par commission de justice à cause de l’absence de Jehan Champenoys, de laquelle pierre ont esté faictes les ymaiges saincte Barbe et saincte
[p.112] Apolline, le trépié sainct Jehan Baptiste, et autre quantité de pierre non mise en œuvre estant de present enlad. esglise»; ce dit Champenoys ayant reçu pour sa partie «soixante et dix sols tournois».

     En ce qui concerne le luminaire, dont nous avons vu charger Macé Baudequin, un article nous apprend que pour «la fonte du viel luminaire et bougie de lad. esglise en quoy faisant l’on est tenu payer les despens de Macé Baudequin et autres servant ad ce» (ledit Baudequin étant tenu de fournir le bois nécessaire), les proviseurs ont payé «dix huit solz parisis».

     Les derniers articles se rapportent à de menues dépenses concernant, pour la plupart, l’entretien du mobilier, le renouvellement des ornements et du linge d’église; nous les passerons en revue rapidement.

     (1) Ce qui subsiste de cette composition ne peut nous donner qu’une idée très vague de son importance. Le socle seul du sépulcre parait ancien, le reste (tombeau et Christ de grandeur naturelle) est en plâtre, et d’époque relativement récente.
     Pour avoir faict porter et raporter de Paris en ceste ville d’Estampes deux chazubles bénites, sainctures et amiz (1), deux solz quattre deniers parisis ung tournois.
     ... Pour l’achat de douze sainctures bénistes achetées à Paris, VI s.
     ... A certain escripvain, pour avoir faict en lettre d’or et d’argent le titre des bulles et pardons envoyées par Mess.e Estienne Asselin, qui sont de douze cardinaux, quattre solz huict deniers parisis deux tournois.
     ... Pour l’achat de quarante troys aulnes et demye de roulleaux tant rouges, vers, que jaulnes, pour faire des custodes en tour l’autel du cueur avecque ung tapis pour couvrir le maitre autel, six livres dix sept solz huit deniers parisis.
     Pour l’achat de quattre livres de boucles renforcés, dix solz parisis et 2 tournois.
[p.113]
     (1) Chasubles, ceintures et amicts.
     Pour l’achat de soixante et quatre aulnes de riboin (sic) [Erreur de lecture pour: ribein (ruban) (B.G.)] tant jaulne que vert employé esd. custodes, douze solz six deniers parisis.
     Pour l’achat d’une livre cinq onces de franges de laine, dix solz cinq deniers paris.
     Pour l’achat de certaine quantité de fil tant rouge, vert, que jaulne, à coudre lesd. custodes, treize deniers parisis.
     Pour six journées d’une cousturière à faire lesd. custodes, pour chacun jour douze deniers parisis.
     Pour l’achat d’un missel en papier pour servir à l’autel du cueur, ensemble pour une peau de mouton pour faire une housse aud. missel, quarante et deux solz parisis.
     ..........
     Pour l’achat de quattre sacs de charbon pour le jour de Noel à chauffer les marrilliers (marguilliers) trésoriers et enfans de cueur, ci XII d. p. I ty.
     Pour avoir faict sonner les pardons le jour de Pasques, dix solz quattre deniers paris ung tourn.
     A Mess. Toussainct Jourdain, pour avoir houssé toutes les voultes et pavetz de lad. esglise, trente et six solz parisis.
     ..........
     A Guyon Hureau, pour avoir soudé le petit lutrain de l’aigle, ensemble le petit serpent estant entre les jambes d’icelle, six solz p.
     ..........

     Pour l’achat de demye aulne de samit [Erreur de lecture pour: samil (B.G.)] (1) rouge à faire des sanguins pour essuyer les calices de lad. esglise, dix solz parisis.

     L’un des derniers articles relate un procès qui s’était élevé entre Maistre Philippe Canaye, «curé-chévecier» et «Messire Cancien Chastillon son
[p.114] vicaire. Il s’agissait du luminaire des obsèques de «feu Messe Jehan Le Vasseur, en son vivant chantre de ladicte esglise, ensemble des obsèques de feu Estienne Villain». Maître Jean Guichart fit à cette occasion le voyage de Paris «pour passifier et accorder», et le compte lui alloue «vingt et huit solz parisis».

     Le total des «Despences extraordinaires» s’élevant à la somme de «quatre cent quatre vingt douze livres quatorze sous dix deniers obole pite troys tournoys», les proviseurs concluent de la manière suivante

     Somme total de la recepte de ce présent compte est six cens sept livres unze sols neuf deniers picte III d. tourn., et la mise tant ordinaire que extraordinaire est cinq cens quatre vings sept livres treize sols dix deniers ob. picte, déduction faicte, lesd. proviseurs doivent dix neuf livres dix sept solz dix deniers ob. troys deniers tourn. dont en est tenu Jehan Paris seul.

(Signé) REGNIER (avec paraphe).

     Au-dessous de cette mention, on lit:

     Presens compotus visus auditusque claususque et approbatus per nos Cantorem et Capellanum ecclesiæ collegialis beatæ Mari
æ Stampensis die duodecimo mensis Julii anno Domini millesimo quingentesimo decimo quinto.

Signé NATALIS HUE, F. DALLIER
PARIS, DANTELU et REGNIER
(avec paraphes).
     (1) Samit, riche étoffe de soie fabriquée en général par les Vénitiens et usitée en France jusqu’au XVIIe siècle.


     Telles sont les révélations qui nous sont faites par ce vieux compte de fabrique du XVIe siècle. Nous y
[p.115] trouvons l’explication des plus importants remaniements opérés, à l’époque, dans notre collégiale.

     Que reste-il aujourd’hui de ces aménagements? Où est le clocher de plomb, où sont les verrières de la Transfiguration, des Tixiers [Lisez: des tixiers (B.G.)], de Jehan Hue? Où sont les «ymaiges du Sépulchre», les «ymaiges Notre-Dame, sainct Jehan et Mont Calvaire», et autres?

     Qui pourrait nous le dire, après tous les troubles et les Révolutions?

     En faisant le tour de l’église Notre-Dame, nous ne rencontrons plus aucune des statues «estoffées» par «maître Hanry dit Raquin
» [Lisez: Requin, mais notez que le texte porte seulement en réalité, magré les guillemets de Legrand, «maistre Hanry Divrequins painctre» (B.G.)]. A part, peut-être, la sainte Marguerite dont nous avons parlé et dont l’enluminure violente participe de la tonalité générale de l’ornementation du portail, il est bien difficile de se prononcer sur la provenance de quelques débris qui ont survécu. Dans la sacristie, au-dessus de l’armoire devant laquelle le célébrant revêt les ornements sacrés, on remarque trois groupes à droite, Notre-Dame de la Visitation; à gauche, Notre-Dame de Pitié; au centre, la Sainte Trinité sous la forme de Dieu le père coiffé de la tiare couvrant de ses bras le crucifix surmonté de la colombe symbolique. Tous trois sont également «peinturlurés», mais leur décor est évidemment une restauration moderne. De même, pour la statue grossière de saint Joseph, représenté d’une manière tout à fait inusitée, ainsi que pour celle du saint Vincent qui lui fait pendant. Pour le reste, les grands anges adorateurs du maître autel ont-ils accompagné jadis la «reconstitution du Sépulcre? C’est bien possible, [p.116] mais nous n’oserions l’affirmer. En tous cas, le «Christ au tombeau» qui, déplacé récemment, est venu échouer contre le mur du cloître, malgré sa transformation très évidente, est là pour donner une idée de ce que devait être la scène complète, et pour perpétuer le souvenir de cette «chapelle du Sépulchre», dont les comptes de 1513 à 1515 nous ont raconté l’origine.

MAXIME LEGRAND.




PRÉFACE
TEXTE: 1) Recettes. 2) Dépenses. ICONOGRAPHIE: 1) initiales ornées.
2) restes in situ. 3) clocher de plomb.
LES GENS: 1) par statuts. 2) par prénoms. 3) par patronymes.
REALIA ANALYSE de Legrand
BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

Éditions

     Original: Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller, Compte [cahier de papier couvert en parchemin, 27 cm sur 19; 123 pages écrites, lettrines de couleur], conservé aux Archives municipales d’Étampes, sous la cote AA 178.

     
Analyse avec extraits: Maxime LEGRAND (1854-1924), «Compte de recettes et dépenses de la fabrique de l’église collégiale Notre-Dame d’Étampes (1513-1515)», in Annales de la Société historique du Gâtinais 25 (1907), pp. 72-116.
     Dont un tiré à part,
Maxime LEGRAND, Compte de recettes et dépenses de la fabrique de l’église collégiale Notre-Dame d’Étampes (1513-1515) [47 p.], Fontainebleau, Maurice Bourges, 1907.
     Dont une réédition numérique annotée par Bernard GINESTE,
«Maxime Legrand: Comptes de la paroisse Notre-Dame de 1513-1515 (1907)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515.html#legrand, 2012.

     Première édition intégrale et critique: Bernard GINESTE [éd.], «Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller: Comptes de la paroisse Notre-Dame d’Étampes (1513-1515)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515.html, 2012.

Sur l’ossuaire et la chapelle du Sépulcre, aujourd’hui sacristie de Notre-Dame d’Étampes

     Louis Prosper BIGAULT DE FOUCHÈRES, «Œuvres d’art rappelant le souvenir de saint Bernard à Étampes», in Revue de Champagne et de Brie 6 (1879), pp.59-63 [la peinture surmontant la porte de l’ancienne chapelle du Sépulcre daterait du XIIIe siècle et aurait pour sujet dans sa partie droite le concile d’Étampes de 1130].

     Henri LEPROUST,
«Contributions à l’histoire d’Étampes», in Réveil d’Étampes n°? (1897), cité par LEGRAND 1902 pour une interprétation de la peinture au-dessus du portail de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre: «D’après M. Leproust, loc. cit., l’ensemble représenterait: à gauche, une scène de la Passion, puis, vers la droite, un personnage descendant un escalier. Un lion est couché vers lui. Au-dessous, un cachot avec un prisonnier et dans une galerie, des personnages, au milieu desquels on croit reconnaître François Ier. En haut, Dieu le père, porté par les nuées et accompagné d’anges».

     Maxime LEGRAND, «Trésor. Sacristie. Ossuaire», in «Église Notre-Dame d’Étampes», in ID., Étampes pittoresque. La Ville [1ère édition], Étampes, L. Humbert-Droz & L. Brière, 1897, pp. 221-226 [avec deux gravures de René Ravault père, déjà présentes dans la première édition: l’ossuaire et la porte de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre, la deuxième retitrée en 1902].

     Pages 150-151: «On retrouve dans l’église la place d’autres petites chapelles adossées aux piliers ou accôtées [p.151] aux murailles, ou bien encore dans des réduits ménagés devant les portails condamnés.»
     Page 164-165: «au dessus de la porte de la sacristie, une fresque paraissant dater du XVIe siècle, représentant un Ecce homo et une scène assez énigmatique qu’on a prise encore [allusion au portail royal] pour la figure du concile de 1130.»
     Pages 169-171: «Dans la grande sacristie nous serons plus heureux. C’est l’ancienne chapelle du Sepulcre sous laquelle s’étend un ossuaire auquel on accédait jadis de l’extérieur. Un escalier nous y conduit de la sacristie jusqu’à une sorte de passerelle posée à hauteur de voûte, pour donner accès à un calorifère [p.170]  et communiquant avec le fond du caveau par une véritable échelle de meunier, toute en fer. Au centre, un lourd pilier supporte les retombées de la voûte divisée en quatre sction par des arêtes très peu saillantes.
     Cet ossuaire a-t-il renfermé les reste mortuaires de Jean de Foix et de sa femme, enterrés, dit Fleureau,
dans une petite voûte ou caveau, fait exprès entre le grand autel et l’effigie du comte d’Evreux, (ce qui a fait croire que l’inhumation avait eu lieu dans la crypte même), ou bien n’a-t-il contenu que les ossements des chanoines ou autres personnages d’abord ensevelis dans l’église ou dans le cimetière qui la bordait du côté du cloître? Caveau seigneurial ou catacombres populaires, toujours est-il qu’en 1868, lors des travaux entrepris pour la réfection et l’agrandissement de la sacristie, le charnier était rempli sur une hauteur d’environ trois mètres d’une quantité considérable d’ossements qui ont du être transportés dans le cimetière de la paroisse. C’est dans les fouilles nécessitées par la construction du nouvel escalier qu’on a découvert les débris du monument Renaissance que nous avons remarqués tout à l’heure dans la crypte.
     La belle porte qui donne accès dans cette nouvelle sacristie est du XVe siècle et a remplacé une ouverture plus haute du XIIIe siècle, placée tout à côté. Elles est en partie, comme nous l’avons dit, couverte d’enluminures et sommée de quatre écussons aujourd’hui frustes qui doivent rappeler le souvenir des seigneurs d’Étampes, bienfaiteurs de l’église ou parents de défunts enterrés dans l’ossuaire (1)
     [(1) Dans ce qui subsiste de ces écussons, on retrouve de ci de là l’azur 
semé de fleurs de lys sans nombre qui est de France ancien, au bâton componé d’argent et de gueules pour Evreux, les chateaux d’or d’Artois ou de Castille, l’azur au lion d’or chargé de billettes de même qui est d’Eu, les chaînes de Navarre, les hermines de Bretagne; le tout surmonté de couronnes ducales.]
     [p.171] [...] Le grand Christ au Tombeau qui jadis occupait une partie de la chapelle a été placé en dehors près de l’autel de Sainte-Julienne; il est sans valeur aucune.
     Au dessus de la sacristie, dans une grande salle, qui a peut-être aussi servi de lieu de réunions aux chanoines, on retrouve sous les hautes ogives, la construction primitive (XIIe et XIIIe siècles), et l’on se rend très bien compte du travail effectué au XVe siècle.»


     Maxime LEGRAND, «Trésor. Sacristie. Ossuaire», in «Église Notre-Dame d’Étampes», in ID., Étampes pittoresque. La Ville [2e édition], Étampes, Humbert-Droz, 1902, pp. 221-226 [avec deux gravures de René Ravault père, déjà présentes dans la première édition: l’ossuaire et la porte de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre, la deuxième retitrée en 1902].
     On note ici en vert les additions et modifications de la deuxième édition occasionnées par la découverte et l’utilisation par Legrand, entre 1897 et 1902, des Comptes de la Paroisse, dont il publiera son analyse et ses extraits en 1907.

     Page 192: «On retrouve dans l’église la place d’autres petites chapelles adossées aux piliers ou accôtées aux murailles, ou bien encore dans des réduits ménagés devant les portails condamnés (2).
     
[(2) Dans un compte manuscrit des marguilliers de Notre-Dame, de 1513 à 1515, on voit cités les autels de Notre-Dame-Saint-Jehan et Mont-Calvaire, Saint-Etienne, Saint-Christophe ? [sic] A cette époque existaient dans cette église plusieurs couperies [sic (confréries?)]. L’honneur de porter le bâton de chacune d’elles, donnait lieu à des articles de recette curieux; on comptait celle du Saint-Sacrement, de Saint-jehan-Baptiste, de Sainte-Anne, de Saint-Loys, de Saint-Fiacre, de la Nativité-Nostre-Dame, de Saint-Crespin, de Saint-Sébastien, des Corps-Saints, etc... etc.]»
     Page 197, note 1: «Un second clocher tout couvert en plomb existait au milieu de la nef au-dessus du transept. De 1513 à 1515 on y fit d’importante réparations. Il paraît avoir contenu alors deux petites cloches (Comptes mss. de la fabrique). Il fut démoli par Couturier à la Révolution pour en envoyer le fer et le plomb à Paris.»
     Pages 216: «au dessus de la porte de la sacristie, une fresque paraissant dater du XVIe siècle, représentant un Ecce homo et une scène assez énigmatique qu’on a prise encore à tort [allusion au portail royal] pour la figure du Concile de 1130, mais qui pourrait bien représenter l’entrevue du Pape Léon X avec François Ier [p.217] à Bologne, lors des préliminaires du Concordat de 1516 (1).»
     [(1) D’après M. Leproust, loc. cit., l’ensemble représenterait: à gauche, une scène de la Passion, puis, vers la droite, un personnage descendant un escalier. Un lion est couché vers lui. Au-dessous, un cachot avec un prisonnier et dans une galerie, des personnages, au milieu desquels on croit reconnaître François Ier. En haut, Dieu le père, porté par les nuées et accompagné d’anges. Un compte de 1515, porte cette mention:
A luy (Maistre Henry dit Requin, paintre), pour avoir estoffé le portail de la chappelle dud. sépulchre ensemble, les ystoires qui sont au-dessus d’iceluy, pour lequel lui a esté payé la somme de deux livres seize sols...]
     Page 221, note 2: «En 1515, un compte de Marguilliers cite les verrières de la Transfigurationprès les appentils neufs, de la Madeleine, de Saint-Michel, celle des Tixiers (sic), de Maistre Jehan Hue, de Saint-Sébastien... le tout réparé nétoyé et garny de plusieurs lausanges et pièces de couleurs par Jehan Lefèvre paintre et verrier. On cite encore en cet endroit une verrière blanche du costé de devers les halles, deux à la Chapelle du sépulcre, etc. etc.»
     Pages 221-225: «Dans la grande sacristie nous serons plus heureux. C’est l’ancienne chapelle du Sepulcre sous laquelle s’étend un ossuaire auquel on accédait jadis de l’extérieur. Un escalier nous y conduit de la sacristie jusqu’à une sorte de passerelle posée à hauteur de voûte, pour donner accès à un calorifère et communiquant avec le fond du caveau par une véritable échelle de meunier, [p.222] toute en fer. Au centre, un lourd pilier supporte les retombées de la voûte divisée en quatre sction par des arêtes très peu saillantes.
     
«Cet ossuaire a-t-il renfermé les reste mortuaires de Jean de Foix et de sa femme, enterrés, dit Fleureau, dans une petite voûte ou caveau, fait exprès entre le grand autel et l’effigie du comte d’Evreux, (ce qui a fait dire que l’inhumation avait eu lieu dans la crypte même), ou bien n’a-t-il contenu que les ossements des chanoines ou autres personnages d’abord ensevelis dans l’église ou dans le cimetière qui la bordait du côté du cloître? Caveau seigneurial ou catacombres populaires, toujours est-il qu’en 1868, lors des travaux entrepris pour la réfection et l’agrandissement de la sacristie, le charnier était rempli sur une hauteur d’environ trois mètres d’une quantité considérable d’ossements qui ont du être transportés dans le cimetière de la paroisse. C’est dans les fouilles nécessitées par la construction du nouvel escalier qu’on a découvert les débris du monument Renaissance que nous avons remarqués tout à l’heure dans la crypte.
     
«Remontons. - La belle porte qui donne accès dans cette nouvelle sacristie est du XVIe siècle et a remplacé une ouverture plus haute du XIIIe siècle, placée tout à côté, actuellement condamnée. Elles est en partie, comme nous l’avons dit, couverte d’enluminures et sommée de quatre écussons aujourd’hui frustes qui doivent rappeler le souvenir des seigneurs d’Étampes, bienfaiteurs de l’église ou parents de défunts enterrés dans l’ossuaire (1)
     [(1) Dans ce qui subsiste de ces écussons, on retrouve de ci de là l’azur 
semé de fleurs de lys sans nombre qui est de France ancien, au bâton componé d’argent et de gueules pour Evreux, les chateaux d’or d’Artois ou de Castille, l’azur au lion d’or chargé de billettes de même qui est d’Eu, les chaînes de Navarre, les hermines de Bretagne; le tout surmonté de couronnes ducales.] [p.223] [...]
     
«Le grand Christ au Tombeau qui jadis occupait une partie de la chapelle a été placé en dehors près de l’autel de Sainte-Julienne; il est sans valeur aucune.
     
«Au dessus de la sacristie, dans une grande salle, qui a peut-être aussi servi de leiu de réunions aux chanoines, on retrouve sous les hautes ogives, la construction primitive (XIIe et XIIIe siècles), et l’on se rend très bien compte du travail effectué au XVIe siècle.
     
«Ce travail est, tout au long relaté dans un compte de 1513 à 1515 rendu par Jehan Guychat prebstre chanoine de l’église Notre-Dame d’Estampes. Jehan Pâris, le jeune, drapier, Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs de la fabrice (sic) d’icelle église, compte manuscrit retrouvé et précisuement recopié et annoté par notre savant compatriote , M. E. Dramard.
     
«Il en résulte que les despenses extraordinaires et muables, ont spécialement consisté au cours de cette [p.224] période, dans des ouvraiges faicts à la chappelle du Sépulchre, en dehors de réfections et entretiens aux autels sainct Pierre, sainct Denys, sainct François, sainct Léonard, sainct Michel et aux marches des entrées du coeur.
     
«Le tailleur de pierres, Guillaume, di Gorron, qui mourut au cours des travaux, figure en ce compte pour pilliers et auguiers (sic) avec le charpentier Allin Rexier, qui tailla les cintres de la dite chapelle. Jehan Bergerat, tailleur de pierres, Michau Morry, maçon, Anthoine Portas, lui succédèrent avec Nicolas Arnoult et Marsault Lenoir, aussi tailleurs de pierres, qui terminèrent l’oeuvre. Marsault Lenoir, de son côté, reçoit cinquante-cinq livres quinze sols tournois, pour avoir faict à ses despens, troys pilliers de pierre de grès et pierre franche estant autour de la Chapelle de sépulchre et autres travaux. Jehan Ciremont et Jacques Niellot, carriers, sont payés pour fournitures faites pour le portail, les piliers, augiers et formerets, etc. de cette chapelle, du sépulcre. Anthoine Portas, platrier, Jehan Girardin, serrurier, Marsault Lelarge et Bertrand Patau, chauffourniers et marchands de chaux, Jehan Huguet, dit Guynette, voiturier, Jehan Guillard et Loys Thibault, marchands de pierres, Berthelot-Mainfroy [sic], Jehan Leroy, Gillet Lecoupt, marchands de bois, Michel Du Hault, charpentier, etc..., etc..., sont ensuite cités avec Henry, dit Requin, peintre, Jehan Champenoys, tailleur dymaiges et quantité d’autres, comme ayant collaboré chacun pour sa part, à l’édification de cette chapelle, telle que nous la voyons aujourd’hui.
     
«La mention de la construction du portail, de sa décoration, ainsi que de celle des culs-de-lampe de la dite chapelle, de l’estoffement des Ymaiges, sainte Marguerite, d’un Ecce Homo, des Enfers, de sainte Barbe, de sainte Appoline, etc..., est spécialement curieuse à [p.225] retenir. Pour une fois, ce ne sont plus des hypothèses. Une date fixe vient corroborer les suppositions et permettre de donner un âge certain à toute une partie de l’église.»

     Maxime LEGRAND (1854-1924), «Compte de recettes et dépenses de la fabrique de l’église collégiale Notre-Dame d’Étampes (1513-1515)», in Annales de la Société historique du Gâtinais 25 (1907), pp. 72-116.

     Louis-Eugène LEFÈVRE,
«La Peinture de l’Ecce Homo», in «Œuvres d’art diverses disparues ou existantes dans les églises d’Étampes, et principalement dans l’Église Notre-Dame, sculpture, orfèvrerie, cloches, tissus, peintures, vitraux», in Commission des Antiquités et des Arts de Seine-et-Oise 32 (1912) [pp. 53-166], pp. 141-146.
     Tirage à part [in-8°; 114 p.; 100 exemplaires], Paris, Picard, 1912, spécialement
pp. 87-89.

     Louis-Eugène LEFÈVRE
«Le mobilier du chœur de l’église Notre-Dame d’Étampes pendant le Moyen Âge», in Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 31 (1913), pp. 9-60.

     Eugène LEFÈVRE-PONTALIS, «La pierre de Saint-Leu», in Bulletin Monumental (1924), pp. 157-160 (spécialement p. 159 note 3).

     Léon GUIBOURGÉ, 
«La fresque de l’Ecce Homo, interprétations diverses, concile, concordat, passion, auteur et date» [suivi de:] «La chapelle du Sépulcre: la mise au Tombeau, la Résurrection, l’Enfer, auteur et date» [suivi de:] «La sacristie, peintures, statuettes, reliquaires, l’ossuaire», in «L’église Notre-Dame», in  ID., Étampes, ville royale, Étampes, chez l’auteur (imprimerie de la Semeuse), 1957 [réédition en fac-similé: Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997], pp. 49-56.
     Réédition électronique: Bernard GINESTE [éd.], «Léon Guibourgé: L’église Notre-Dame d’Étampes (1957)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes301notredame.html, 2004.

     Michel POPOFF (bibliothécaire, historien, président de l’Académie internationale d’héraldique),
collaboration avec Marie-Pasquine Subes (cf infra), avant 1999, à qui il a communiqué ses interprétations des quatre blasons portés au-dessus de la porte de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre, qu’elle a citées tout du long dans ses notes 858 à 860, page 291. Il s’agirait des armes: 1) du roi de France; 2) du comte d’Étampes (c’est-à-dire apparemment de Louis II d’Evreux, fondateur de la messe quotidienne dite messe du Comte); 3) de Claude de France comtesse d’Étampes en 1513-1514; 4) de Jean de Foix (avec une mauvaise interprétation des armes d’Aragon) comte d’Étampes de 1478 à 1500, avec une curieuse lacune, les armes de Gaston de Foix, comte d’Étampes de 1500 à 1512, n’étant pas représentées.
     On peut penser cependant, me semble-t-il, que le peintre aura porté sans plus de recherche, les armes de Jean de Foix en lieu et place de celles de son fils.

     Marie-Pasquine SUBES, «La collégiale Notre-Dame d’Étampes», in
«Les peintures murales», in Julia FRITSCH et Dominique HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix, Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 244-245, et notes afférentes 844 à 863, p. 290-291.

     Élise BAILLEUL, «Le bâtiment nord de la collégiale Notre-Dame d’Étampes», in ID. [dir.], Art et architecture à Étampes au Moyen Âge, Évry, Société historique et archéologique de l’Essonne et du Hurepoix [«Mémoires et documents» 20], 2010, pp. 85-105.

Sur le XVIe siècle étampois

     COLLECTIF, «Le Seizième siècle étampois (documents mis en ligne par le Corpus Étampois)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-16esiecle.html, depuis 2008.


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