Jean Guichard, Jean Paris et 
         Robert Chassecuiller                                 
                       
       
                         
      Compte de la paroisse Notre-Dame d’Étampes,
1513-1515
                         
      
                         
      édition de Bernard Gineste, 2011
                                                         
                                                          
                                                          
                                      
                                       
                           
                                                          
                         
      Incipit des comptes
  de la paroisse Notre-Dame d’Étampes pour 1513-1515 
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                   1. Description du registre 
                    
                                                                 
                                           
                
 Les archives municipales de la ville d’Étampes conservent, entre
autres trésors, un petit registre contenant les comptes de la paroisse
Notre-Dame d’Étampes  pour la période allant du 1 juin 1513
au 11 juin 1515.  
                            
                            Il 
  est  constitué matériellement de trois  cahiers de papier 
de  28 cm sur 19 cousus à une couverture de parchemin  épais 
à   rabas. Ces trois cahiers sont constitués  de 34 feuilles 
de papier   pliées en deux, le premier et le troisième  de 11
feuilles  et  donc de 44 pages, le second de 12 feuilles soit de 48 pages. 
                    
                            
                          Chacne 
   de ces feuilles de papier porte le même  filigrane constitué 
   d’une roue dentée à six rais et six dents, accompagnée 
   de trois fleurs accostées des initiales GG. C’est le type qu’on 
appelle   la roue du supplice, par allusion  au martyre  de Sainte Catherine, 
l’une   des principales saintes patronnes des  meuniers (1).             Il est difficile de préciser    son origine: il a 
 sûrement été diffusé  à partir de la Champagne. 
Ce n’est pas en tout cas un papier de fabrication    locale.         
                            
                            Tous 
   les folios ont été soigneusement  préparés: 
 on  a tracé au crayon sur chaque page un tableau  de 24 cases permettant 
   de remplir chacune de 23 lignes, la ligne supérieure  débordant 
   sur les deux marges pour y porter des titres courants éventuels. 
        En fait seules 123 des 136 pages ainsi préparées ont 
  été utilisées. L’écriture en est belle et soignée, 
    ce qui indique que nous sommes en présence non pas de la minute 
 mais   de la grosse, qui a probablement été rédigée 
   par le chanoine Jean Reigner, dont la signature finale paraît de 
la   même main que le corps du texte. 
                 
                        Le
  texte en a été agrémenté  de vingt-sept  initiales
  ornées. Six d’entre elles sont simplement de grosses majuscules
 enjolivées  sans figurations spéciales. Six sont ornées
 à gauche  d’un visage de profil, croqué non sans habileté,
 et une septième  de deux de ces visages, dont l’un a été
 dessiné tête  bêche. Deux enfin de ces initiales ornées,
 au commencement de chaque des deux parties du compte, recettes puis
             dépenses,  sont de véritables  enluminures
 polychromes, représentant à chaque fois un dragon  ailé
 accroché tant par la gueule que par la queue à un tronc ébranché,
 le premier pour former la lettre C de Compte,  et le second pour
former  le D de Dépenses. Le nombre de ces  initiales ornées
 va décroissant puisqu’on en trouve onze dans  le premier cahier et
 quatre dans le deuxième, le troisième cahier en étant
 totalement dépourvu. 
             
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     (1) Le Dictionnaire des filigranes 
   de référence de Charles-Moïse  Briquet  en connaît 
   cinq variantes (n°13494 à 13498). Notre papier  en présente 
   une sixième qui se rapproche surtout, pour la forme  des fleurs 
et et des lettres, du type catalogué par Briquet sous le n°13495, 
   qui est le plus courant, en usage précisément de 1506 à 1534, largement diffusé, 
    notamment à Chartres  en 1524, mais aussi du pays lyonnais à 
    la Bretagne, et du Berry à  la Normandie 
                    
                 
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                      La 
 langue de ce compte  est correcte et son orthographe  généralement 
 régulière (2). On n’y relève 
  que quelques fautes  d’étourderie, usuelles dans les grosses où 
  le rédacteur  s’attache avant tout à la clarté de l’écriture
  et de  la présentation au point parfois de relâcher son attention
   sur  les autres matières. Il n’est sur 123 pages qu’un ou deux
mots    dont  la lecture soit réellement problématique. 
                 
               Ce registre 
a  été   rédigé  pour mettre au net les comptes 
de la paroisse depuis   le 11 juin 1513 jusqu’au  11 juin 1515. Ces comptes 
ont été   présentés le  12 juin 1515 au chantre 
et au chapitre. Ils y  ont donné leur approbation,  signifiée 
en latin et rédigée   par la même main  que le reste de
l’ouvrage. Clairement on a fait usage  d’un document préliminaire 
qui n’a pas été conservé   mais dont on fait état 
  à plusieurs reprises et auquel on renvoie  pour le menu de 
 certains  comptes, à savoir le papier journal  des proviseurs 
 de la paroisse.  Les calculs sont faits avec soin, et des sommes partielles 
 portées  régulièrement en petites caractères 
en bas de page. 
                 
               La première 
   partie, intitulée Recepte  (pp.1-50), se subdivise en douze 
   sections clairement identifiées, de longueur assez variable: [§     I.1.] Recepte   des arrerages  du temps passé — [§ 
   I.2.] Cens deubs  le  jour saint Remy — [§ 
   I.3] Autre    cens receuz  en  la ditte esglise le jour monsieur 
   sainct Denis — [§  I.4.] Autre    recepte 
    des vantes intervenuz à cause  des dittes censives — [§ 
   I.5] Autre    recepte  des rentes declairées ès 
   articles qui ensuivent — [§  I.6.] Autre rentes non
    receuz parce que que les detenteurs  des lieux dient et maintiennent 
n’en     debvoir riens, lesquelx sont declairés  cy après 
               — [§ I.7] Autre     recepte des distribucions gangnés 
    en cueur durant le
  dit temps        — [§ I.8.] Autre    recepte 
   des oblacions faictes en argent  pandent le dit temps,   tant des revenus 
   des reliques, du luminaire Nostre Dame, du 
 proffit     de la vente de la bougée, de l’ouverture du grant  tronc, ensemble 
des revenus  des jours   du Vendredi Saint, Pasques, lundi et  mardi ensuivant 
        — [§ I.9.] Autre
        recepte à cause des batons des confraries de la ditte esglise 
          — [§ I.10.] Autre recepte à 
cause des diz batons         et confraries, pour l’année  finissent 
mil cinq cent  et   quinze          — [§ I.11.] 
           Autre    recepte 
pour vente de cyre, que autres revenus    declarez cy après durant les 
dittes deux années —   
   [§ I.12.] Autre 
    recepte des dons et laiz faiz et donnés par testament de derniere 
   voulenté à ceste dite fabrice durant les dictes deux années. 
                 
               La première 
   partie, intitulée Recepte  (pp.51-123), se subdivise en seulement
   trois sections également clairement  identifiées et de longueur
   non moins variable: [§ II.1.] Despence
    ordinaire  de ce present compte faicte par les    ditz proviseurs sur
le   revenu  de la dite recepte             —             [§
II.2.] Autre   despence ordinaire,   tant pour la fundacion
de plusieurs messes à  cause  des rentes donnés   à
ceste dite fabrice que pour les  gaiges des officiers             — [§
  II.3.] Autre despence extraordinaire    et muable.                         
         
               Enfin vient l’approbation du
 compte,   portée comme  on l’a dit en latin (p.123), et signée
 de quatre   membres du chapitre,  dont le rédacteur du registre lui-même. 
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                   (2) Contrairement à  l’appréciation
qu’en a faite Maxime Legrand  en 1907, par simple manque  d’expérience
semble-t-il. 
                   
                   
                   
                 
                 
                    
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                2.
  Histoire du document 
                    
                                                                 Après  sa première utilisation,
  ce registre  a fait l’objet de diverses annotations  qui permettent de
retracer   en partie  son histoire ultérieure jusqu’à  nos
jours. On peut  se demander  tout d’abord par qui il a été
 conservé.   Il semble qu’originellement  toutes les archives de l’église
 étaient   entre les mains du chapitre, y compris les documents qui
intéressaient    plus particulièrement  la communauté
du clergé de l’église,   et ceux qui avaient  rapport avec
la paroisse proprement dite. Ce qui semble   le confirmer, c’est  qu’il porte
les traces d’une utilisation en temps que   preuve, lors d’un ou plusieurs
procès opposant le chapitre à   la dite paroisse. 
                    
                          On y relève 
 dans   ce sens deux séries distinctes  d’annotations marginales anciennes. 
   Un premier annotateur, dont la main est  clairement reconnaissable tout 
 du  long, y a relevé plusieurs passages,  marqués parfois par
 des  accolades au crayon rouge, prouvant à  ses yeux que certaines 
 charges  étaient à la charge de la paroisse  et non pas du 
chapitre.  Un deuxième annotateur, beaucoup plus méthodique, 
 a commencé  par coter ce registre comme la preuve n°33 de son 
dossier.  On remarquera  qu’il critique au passage une note marginale du premier
annotateur,  moins  soigneux (n°120). Il relève avec soin tout
ce qui lui paraît   établir des droits du chapitre. Par exemple,
il note au paragraphe   que nous avons numéroté sous le n°38:
            1e preuve que     la fabrique n’a jamais  eüst part que
dans la bourse de communauté       du chapitre. Il annote tous
les paragraphes suivant jusqu’au n°45   comme autant de preuves:    
        2e, 3e, etc. Il annote ainsi le n°53:         Ouverture 
des    troncs en presence des  chanoines. Etc. 
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                     Ce
  procès semble  avoir pris place au milieu du XVIIe siècle
et  s’être terminé  en 1668 par un arrêt  du Parlement
de Paris. Notre infatigable ami Frédéric Gatineau (3)  en a trouvé trace aux Archives départementales 
  de l’Essonne  sous la cote G 657: Extrait des registres de parlement 
entre   les curés  marguilliers et habitants de la paroisse de l’église 
   Notre Dame d’Étampes  demandeurs aux fin des requestes par eux présentés
   tendant a ce qu’ils soient reçu opposant a l’exécution de
 l’arrêt   de 1667, etc. Cette datation s’accorde avec le style
de l’écriture   de nos annotateurs. 
                    
                          Notons de plus qu’à 
   une date difficile à  déterminer, le registre a été 
   paginé en chiffres  arabes, mais de manière fautive après 
   la page 27, ce numéro  de page ayant été porté 
   deux fois par mégarde,  et ce jusqu’à la page réelle 
   124, paginée 123, les pages  vierges 125 à 134 n’ayant pas 
  été quant à elles  paginées.  
                    
                          Qu’est devenu ensuite
   ce registre? Il réapparaît  vers 1855 en possession de l’érudit 
   étampois Eugène Dramard. On ne sait comment il se l’est procuré.
   Deux possibilités se présentent. La première est
que    ce registre soit retourné  aux Archives de Notre-Dame. Lors
de la   révolution, tout le fonds d’archive  de la collégiale 
a été   confisqué et paraît  d’abord avoir séjourné 
aux   Archives départementales de Seine-et-Oise, à Versailles. 
Mais   lors de la Restauration, le clergé  local a demandé et
obtenu   qu’il lui soit restitué, ce qui a  été une catastrophe
  archivistique. En effet, lors de la nouvelle  confiscation qui eut lieu
en  1905, pratiquement tout ce fonds, qui n’avait  plus aucun intérêt
  pratique pour ses détenteurs, avait  été détruit,
  égaré ou dispersé.  Il est possible que notre registre
  soit arrivé de cette manière  entre les mains éclairées
  d’Eugène Dramard. Une deuxième  possibilité n’est
pas   à négliger: il a pu être  conservé par un
notaire   qui avait en charge les intérêts  de la paroisse et
rester dans  son étude pendant près d’un siècle.  En
effet Eugène  Dramard, lui-même magistrat, était en 
effet le fils d’un notaire  fixé à Étampes, Hêtre
 Dramard, qui y avait fait  suffisamment fortune pour s’y rendre propriétaire
 de deux moulins,  ceux de Coquerive et de la Fosse-Gombier. Il avait donc
également trouver ce registre dans quelque ancien dossier de l’étude
paternelle. 
                    
                          Quoi qu’il en soit,
  Eugène  Dramard se mit en peine de repaginer et de parapher l’ensemble
  du document  le 27 novembre 1855. Bizarrement il qualifie chaque folio
de               rôle.                              
                               Pour finir, il le conserva
dans  une collection de notes qui furent  remises, après son départ
 de la ville d’Étampes, aux  Archives de la ville, où les trouva
  Maxime Legrand au début  du siècle suivant. 
                    
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         (3) Dans sa précieuse
  base de données inédite, Exonna sancta. 
                 
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                   3. Analyse de Maxime Legrand 
         
                                                                        
                        
                 En 1902, 
   Maxime Legrand a déjà signalé ce document (4), dont il a  ensuite donné une analyse approfondie
  accompagnée de larges extraits,  publiée en 1907 dans les
            Annales de la Société
 historique du Gâtinais. Nous en donnons
le texte en Annexe à notre propre édition  intégrale,
tout d’abord pour rendre     un sincère hommage au travail pionnier
de notre prédécesseur,     dont bien des remarques gardent
leur intérêt.  
                 
                                                                        
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                 (4)
  Dans la deuxième édition du premier tome de sa monumentale
               Étampes pittoresque. La première édition
  de 1897 ne connaissait pas encore ce document. 
                 
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                     Cette
 analyse  a ensuite été utilisée et citée par
plusieurs  auteurs dont au moins Louis-Eugène Lefèvre en 1912
et 1913,  Eugène Lefèvre-Pontalis en 1924, Marie-Pasquine  Subes en 1999 et Élise
Bailleul en 2010. Elle n’a pas attiré en revanche
semble-t-il l’attention  des auteurs du tome II du Pays d’Étampes.
Tout le monde s’est  contenté jusqu’à présent de l’analyse
et des extraits  qu’a donnés de ces Comptes Legrand en 1907,
comptes que Julia Fritsch  qualifie en 1999 de bien connus (5). 
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                 (5)
                Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix,
 Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, note 864, p. 291. 
                 
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                4. Intérêt
  et particularités de cette édition en ligne  
      
          Cependant, leur présente édition intégrale
 donnera encore du grain à moudre, c’est-à-dire de nouveaux
élements, et des données plus assurées, nous l’espérons
à de nombreux chercheurs dans différents domaines: en histoire
locale, en histoire de l’art, en histoire des institutions, en histoire des
mentalités  et en histoire des familles. 
      
          Pour l’instant, nous ne l’accompagnons pas d’une 
synthèse,  qui serait encore prématurée, tant de données 
de ce document restant encore recouper avec celles d’autres sources, et à
 éclairer de commentaires autorisés, notamment en histoire
de  l’art. 
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                      En
revanche   nous avons doté le texte établi
  par nos soins d’une numérotation qui permettra plus commodément
 aux chercheurs de l’utiliser et de le citer (6).
 Il est en effet assez long et comprend deux parties, l’une consacrée
  aux Recettes, de 89 articles, et l’autre aux Dépenses, de 169 articles.               
                 
         Nous l’avons aussi enrichi de notes marginales, soit
  critiques ou explicatives. Il va sans dire que ces notes sont susceptibles
  d’être corrigées ou augmentées  en fonctions des remarques
 qu’on voudra bien nous adresser. 
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                 (6)
  Pour citer en ligne un paragraphe de ce texte il suffit d’ajouter à
  l’adresse de la page le dièse (#) suivi du numéro
du   paragraphe: 
         http/www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515#001
  pour le § 1. 
         http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515#254
  pour le § 254. 
                 
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                     Viennent
  ensuite plusieurs Annexes que nous avons conçues comme des outils
 de travail. 
                 
         1° C’est d’abord la reproduction des initiales ornées les plus intéressantes
  de ce manuscrit. On y remarquera notamment deux dragons figurant les lettres
  C de Comptes et D de dépenses, dont s’est inspiré l’artiste
  contemporain Gaëtan Ader pour réaliser le logo de notre association
  le Corpus Étampois. 
                 
         2° Vienne ensuite quelques photographies de ce
 qui  reste dans l’église Notre-Dame des chantiers alors en cours:
la statue  du Dieu du Tombeau, seul vestige des trois groupes qui ornait
jadis la chapelle  du Sépulcre, actuelle sacristie; la fresque de
l’Ecce Homme ornant  la porte de cette sacristie, dont notre document nous
révèle  qu’elle est due à un certain Henri Divrequins;
l’ossuaire aujourd’hui  vidé, qui se trouvait sous la dite chapelle
du Sépulcre. On  y a joint la photographie d’un croquis le l’église
Notre-Dame où  figure le clocher de plomb alors en réfection,
qui a été  fondu lors de la Révolution. 
                 
         3° Nous donnons ensuite trois listes des personnes
  et institutions mentionnées par ces comptes. On y trouvera premièrement
  un classement par ordre intitutionnel (membres de
 l’église Notre-Dame d’Étampes, membres d’autres communautés
 ecclésiastiques, membres de la société civile, gens
de métier). Deuxièmement un classement par
ordre alphabétique des prénoms, selon l’usage du temps
(et pour ceux dont le prénom est inconnus, par patronymes puis pas
statut familial:             Enfants, fille, fils,
femme, veuve, héritiers ou ayant cause). Troisièmemement, un
            classement par ordre alphabétique
des patronymes  plus conforme à l’usage contemporain. 
                 
         3° Nous donnons encore après cela un index des matières et notions, que nous avons
  essayer de rendre quasiment exhaustif et qui pourra servir autant à
  explorer le texte qu’à cerner le sens exact de certains termes récurrents.
               
         Ainsi par exemple, en étudiant toutes les
occurences   du mot image (ymaige), on est obligé de constater
qu’il est   alors masculin, et signifie uniquement “statue”.  
         Pareillement, le mot histoire (ystoire) signifie
toujours               “peinture”. 
         De même il faut se demander à chaque 
fois  s’il faut lire réparer, ou reparer. 
         Etc. 
                 
         4° Enfin, nous rééditons ici l’analyse de ce document donnée par Maxime Legrand
  en 1907. C’est aussi  l’occasion d’y signaler quelques
  erreurs,    à l’intention des historiens  de l’art et d’Étampes,
  pour éviter   qu’elles ne soient indéfiniment  reproduites,
  comme il n’arrive que   trop souvent. Legrand ne disposait pas  des nombreux
  outils de travail qui   sont maintenant à la disposition  de tous
 les chercheurs (6). Les
 sages, et aussi ceux qui  travaillent, savent que  le seul moyen de ne pas
 commettre d’erreurs est de  ne rien faire.             On trouvera sans nul doute aussi  quelques erreurs encore dans
 mon propre travail: merci à toute personne qui pourrait nous adresser
 des remarques visant à l’améliorer, au bénéfice
 de tous. 
                 
                                                                 
  
            Bernard Gineste, 30 septembre 
   2012 
                 
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         (6) Bien qu’il   n’édite
  que moins d’un tiers du texte en question, on peut relever   cursivement
 une trentaine d’erreurs de lecture dans ses extraits, dont certaines   sont
 assez fâcheuses. Ainsi, il ne reconnaît pas des mots comme 
             ogives (augives, lu: anguiers),       
                     verrière   (lu: verrie),      
      couvrir   (lu:             voussoirs),             la
 parpaye   (le règlement  final, lu:             l’aparprye),
                           communauté               (lu:
               caisse), sans parler de plusieurs   noms de personnes
 quelque   peu écorchés.                                  Une
 autre  erreur l’entraîne   à mal construire  une phrase relative
 aux              firmaments des verrières    qui ne sont que
 leurs              étais. Enfin il a fait croire à
ses  lecteurs qu’il a existé un peintre appelé Henri dit Requin,
 voir Henri Requin, alors que le texte mentionne plutôt un certain
              maistre     Hanry  Divrequins. 
                 
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      Comptes de la 
   paroisse Notre-Dame pour 1513-1515 
              
                                       
                         
       
                
                
                 
                        
                         
      
                                   
                                             
                   [Titre] 
                    | 
                        [p.1 de couverture]  
            12 juillet 1515 — n°2 — Fabrique — Fabrique
 —  [Autres  inscriptions effacées, visible par transparence,  peut-être 
      sans rapport avec le contenu de ce cahier:] compte… — CC — Magloire 
                              [p.2 de
 couverture] 
                              [Ancienne annotation (1re main):] Repara(ti)on  
   de la chapelle     du Sepulchre, page 68, 69, &c, jusqu’à la 
 fin 
                                          [p.1 (paginée 1 / 1er role)] 
                                          [Ancienne
   cote (1re main):] Premier (paraphe) 
                        [Ancienne cote d’archive (2e
main):]    “Premiere   feuille.    Pr(euv)e trente trois (paraphe) / trois
(paraphe)”] 
                        [Ancienne datation (en haut à
    gauche):      “De 1513 au 12 juillet 1515”] 
                    | 
                  
                 
                                   
  (1)     (a) (b) Compte    de Jehan Guycha[r]t prebstre, chanoine 
   de l’esglise collegial Nostre Dame    d’Estampes, Jehan Paris le jeune, 
 drappier,   Robert Chassecuilier, proviseurs    et gouverneurs de la fabrice 
 (c) d’icelle esglise,   des receptes, tant des
 cens,   rentes, dons, laiz (d),   que autres 
 revenus  et  esmolumens appartenens  à la dite fabrice, et  des mises 
 sur ce  faictes  par les ditz proviseurs  à cause du dit office  
pour deux  années,  commancent le jour  monsieur sainct Barnabé 
   apostre  (e)  l’an de grace mil cinq cens 
et  treize  et finissent  au dit jour mil cinq  cens et quatozre (f), et  pour l’année  commancent le dit jour 
      sainct Barnabé au dit an  mil cinq cens et quatozre et finissent 
    le  dit jour mil cinq cens et quinze,  ad (g) 
    ce  commis par messieurs les chantre (h) 
et   chanoines  d’icelle esglise les ans et jours   dessus diz.  
                                            
                                    
        (2) Et premièrement. [p.2] 
                                | 
                                      (a) page
 1 paginée: 1 /  1er role. — (b) Annotation
 ancienne     (1re  main): “Un chanoine   et les deux marguilliers, pour
2  années,    commancée à   la saint Barnabé
1513  et finie en 1515.” — (c)  La fabrique
d’une    église  paroissiale    est cette paroisse même  en
temps que personne    morale representée     par des administrateurs
 qualifiés  proviseurs,    tant clercs que    laïcs,  ces derniers
 étant  les marguilliers. — (d) Legs.
—  (e) Le 11    juin. — (f)   Le rédacteur     de ce  compte  comme
les Étampois de l’époque,   a visiblement    du  mal à
 distinguer le son R du son Z, qui sont  fréquemment     interverti.
 On trouve par exemple sous sa plume, à côté      de
            quatorze,              quatozre,             quatrorre
et              quatore.  — (g) Ancienne
graphie   de              à,    spécialement conservée
 dans   le  tour ad ce. — (h) Cette dignité,
     la plus haute du chapitre    depuis que le roi de France s’est réservé
     le titre d’abbé    laïc de la collégiale Notre-Dame
 d’Étampes,     est  alors   tenue par Noël Hue, cf. § 88.
              
                                | 
                              
                               
                                                                
                     
       
                  
                         
      I. Première
        partie: Recettes 
                       
                        
                         
      
                                   
                                             
                                    (3) [§     I.1.] Recepte    des arrerages du temps passé. 
                                | 
                                                
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  (4) (a) Les proviseurs dessus 
    diz doivent par     la redicion de leurs comptes precedant de l’an finissent 
   le jour et feste     monsieur sainct Barnabé apostre l’an mil cinq 
   cens et treize la  somme   de vingt et six livres quattre solz neuf deniers 
   parisis un denier  tournois,   parce qu’il avoint plus recepte que mise, 
  comme appart (b) par la conclusion d’iceluy     compte. Pour ce icy doivent — 
  XXVI ££ IIII s IX d. p. I d.  t. 
                                | 
                                      (a) Annotation
 ancienne (1re main):   “Les proviseurs       dessus dits doivent par la
reddition  de leur compte   précédent       de l’an finissant
les jour  et fete monsieur   saint Barnabé.” —  (b)  Comme il appert. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (5) De la
vefve  et heritiers   feu Jehan Laslier en son vivant cousturier, pour les
arreraiges  qu’ilz debvoient  à cause de trente solz parisis de rente
par chacun  an assis sur leur  leur [sic] maison, court, jardin et appartenances,
            [p.3] (a) seant près la     porte Sainct Pierre au Parré
 Nostre Dame du dit Estampes (b), tenant d’une part à         Jehan du Bec à cause
 de sa femme (c) et d’autre part à     la vefve et     heritiers feu Jehan
 Moreau verrier, [aboutissant] d’un  bout   à la   grant  rue du Parré,
 et doibvent la dite vefve  et heritiers   pour les  ditz  arreraiges la
somme  de seize livres parisis  comme plus à   plain  est  declairé
 au dit compte precedent,  de laquelle somme a  esté   receu la somme
 de huit livres douze solz  parisis, et partant  la dite vefve   et heritiers
 doibvent anguores (d) pour les dits
 arreraiges la somme de sept livres huit solz parisis.      Pour ce, icy
receu  — VIII £ XII s. p. (e) [p.4] (f) 
                                | 
                                      (a) Page
 paginée: paginée   3 / 2e rôle.   — (b) Le Perray Notre-Dame      est la  section
 de l’actuelle rue de la République qui va de la   Rivière
    d’Étampes jusqu’à la Juine. — (c)
   Cette expression   signifie  qu’il est le gendre   du précédent
   tenancier. — (d)   Encore. — (e)  Somme partielle   de  bas de  page, en petits
 caractères: “Somme: XXXIIII £ XVI   s. IX d.  p. I t.” — (f)  Page paginée:     4. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (6) [§ I.2.] Cens deubs  le jour saint Remy (a). 
                                | 
                                      (a) Le
 1er octobre. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (7) (a) De Jehan Chandoux (b) et Robert Boudet, pour 
         une tenue (c) de jardin appellé d’encienneté (d) Boutarvillier (e), qui fut maistre Jehan 
         Durant et paravant maistre Jehan Cheron, assis sur la riviere de 
Challou        (f), tenant       d’une part au dit Jehan Chandoux et d’autre à 
Jehan Forest à       cause de sa femme, aboutissant d’un bout sur le
dit Chandoux et Forest    et   d’autre bout sur la dite riviere de Challou, 
et doibvent chacun an       seize deniers obole parisis de chef cens 
(g). Pour ce 
[raturé:    icy XVI d. ob. p.] a esté receu pour les dites deux
années   la somme deux solz neuf deniers parisis. Pour ce icy — (h) — II s. IX d. [p.5]    (i) 
                                    
                                | 
                                      (a) Annotation
 ancienne (1ère   main): “Jean Chandoux et Robert Boudet.” — (b)   Le patronyme  de  ce  personnage lui vient de
 ce qu’un de ses ascendants  venait de la ferme   du même nom, aujourd’hui
 Champdoux. — (c)  Tenue à  cens. — (d) Aussi loin qu’on    s’en  souvienne. — (e) Boutervilliers,   commune   du canton. Un des tenanciers
précédents de ce jardin,   ou clui qui l’a donné à
la paroisse, avec quelque lien avec    cette localité. — (f) On voit clairement     par le censier de 1500
que ce qui s’appelle alors la Rivière de  Chalo,   c’est le cours forcé
de la Chalouette aujourd’hui appelé    Rivière   d’Étampes.
— (g) Le              cens  est   la
redevance que l’on doit à celui de qui l’on tient un bien  à
  fief. Mais comme on peut soi-même  donner à fief un  bien
que  l’on tient d’un autre, on distingue le              chef cens,
originel,  du surcens    qui peut s’y  superposer. A chaque mutation
de tenancier,  soit héritage   ou vente,  sont dues des redevancessouvent 
   plus lucratives  que le cens lui-même:     elles vont toujours au 
 premier  seigneur, détenteur  du chef cens.  — (h)   En petits caractères:     “Somme  par 
 soy.” — (i)  Page 5 paginée:     5 / 
3e rôle. 
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  (8) (a) [§ I.3] Autre     cens receuz en  la ditte esglise le jour monsieur 
   sainct Denis     (b) à     cause de la  censive (c)  qui fut feu Nicolas 
   le Bourgeoys et depuis Jehanne la Baudequine     (d) et Pierre     Richier; 
    la moitié d’icelle delaissée à la dite fabrice  
 par  la  ditte Jehanne la Baudequine à la charge que la dite fabrice 
    sera tenue  faire dire et payer chacun an ung gros anniversaire au cueur 
                (e) de la dite esglise, 
      de vingt solz parisis,  cellebré le dernier jour du moys d’aoust; 
     l’autre moytié de  la dite censive aquise par Jehan Baudequin 
et   messire  Cancian Lesné  du dit Pierre Richier ès noms et
comme   proviseurs  de la dite fabrice,  de laquelle a esté receu par
le menu,  durant les dites deux années,  la somme de six livres dix
huit solz  quattre deniers parisis. Pour ce icy  — (f) — VI £ XVIII s. 
 IIII d. [p.6] 
                                | 
                                      (a) Annotation
 ancienne (1ère   main): “Nicolas     Lebourgeois, Jeanne la Baudequine
 et Pierre Richer.”  — (b) Le 9 octobre. — (c)   Les censives     sont de petites seigneuries 
  constituées parfois   que quelques maisons     et jardins seulement. 
  — (d)   Cette expression    signifie  qu’elle 
  est veuve d’un certain Baudequin. —  (e) Chœur, 
  où   se  trouve l’autel principal  de chaque église. — (f) En petits caractères:      “Somme par soy.” 
                      
                                | 
                              
                             
                                   
  (9) [§ I.4.] Autre     recepte  des vantes intervenuz à cause 
   des dittes censives. 
                                | 
                                
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  (10) De Pierre
  Vedye, pour   les ventes d’une     piece de pré qu’il a aquis de
Estienne  Bonasse,   assis près     la Filliere (a), tenant d’une part à
 Gillet le    Coup et d’autre aux ayans     cause feu Peroton de Cabanins,
 aboutissant   sur la vielle Filliere et d’autre     sur Jehan Guy le jeune,
 bonnetier.  Pour ce a esté receu la somme   de  — XXIIII s. 
                                | 
                                      (a) Le
 ruisseau de la Filière,   qui passe pour       avoir été
 l’ancien lit de la Chalouette   avant son détournement       vers
le centre-ville au niveau des Portereaux,   était alors un  des  
 bras du Juineteau, dont le cours désormais   presque entièrement
      souterrain, a été bouleversé   par le percement
 de  la   Nationale 20 vers 1962 (Gatineau,             Étampes
  en lieux et place,     2003, p. 56). Plus loin la dénomination
   Vieille Filière indique    que le cours de ces petits ruisseau
a  connu  plus d’un remaniement. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (11) De Anthoine
  Millet,   pour [raturé:     l’achat] les ventes d’un quartier de
vigne qu’il   a aquis de Collin Prieur,     assise au chantier des Poullies
(a), tenant
d’une part à    François   Thierry et d’autre   Cancian Allart,
aboutissant d’un  bout à Symon   Blezeau et d’autre sur  le chemin.
Pour ce, receu la  somme de sept solz quattre  deniers parisis.  Pour ce
icy —  VII s. IIII d. (b) (c) [p.7] (d) 
                                | 
                                      (a) Un
 champtier de ce nom est  cité en 1549       par le terrier de Valnay
 près du moulin Fouleret au quartier Saint-Martin      (Gatineau,
            op.  cit., p. 102). — (b)
 En petits caractères:      “Somme: XXXI IIII d.” — (c) Somme de bas   de  page en  caractères
minuscules:  “XXXI IIII d.” — (d) Page 7 paginée:
     “4e rôle”. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (12) [§ I.5] Autre     recepte des rentes declairées ès 
   articles qui ensuivent. 
                                | 
                                
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  (13)     De maistre Guillaume Texier à
 cause    de sa femme, maistre Guillaume     Bolinem (a)   comme tuteur et curateur 
   des enfans feuz Harsin Hamelin, la   vefve Lubin Vedye,  la vefve Mahiet 
  Guerin et Jehan Laurens dit des Buzains   (b) comme ayant  la garde 
  de ces enfans,    trente et deux solz parisis  de rente assis sur  leur 
maison,   court, jardin   et appartenances d’icelle, où enciennement 
  souloint  estre (c) les  estuves (d),  assis en la paroisse   Sainct Bazille du dit Estampes, où 
  pend de present  pour enseigne   le Porc Epy (e), tenant d’une part à 
 la rue Plisson  (f) et d’autre  part à      Robert Boudet, aboutissant d’un 
bout sur la rue par laquelle  on va du   dit   lieu à la riviere de 
Challou et rue au Conte (g), et d’autre bout sur       Jehan Guettard, boucher, à 
cause              [p.8] (h) de sa femme, la ditte    rente payable à deux termes, 
c’est  assavoir Nativité sainct    Jehan Baptiste (i) et Nativité Nostre 
  Seigneur (j),  par esgal porcion qui est pour les dites deux années 
 la somme de troys  livres quattre solz parisis. Pour ce icy— III £ 
IIII s. 
                                | 
                                      (a) Ou
 peut-être Bolinein.   Nous avons       mention en 1538 d’un
Simon Bolynen sergent royal au bailliage   d’Étampes       (Audren
1538 éd. Gineste, 13v, 14r, 15v). —  (b)
Ce surnom vise   sans  doute à le  distinguer   d’un autre Jean Laurent,
 prévôt     d’Étampes   d’au moins   1480 à 1497,
 et mort en 1512, date à    laquelle   on mentionne   ses enfants
mineurs  eux-mêmes sous tutelle (Archives     municipales  AA 1). —
(c) Souloient  être     signifier
simplement  “était autrefois”, le verbe             souloir
  (latin               solere, cf. insolite),  “avoir coutume”, utilisé
       surtout à l’imparfait, ne constituant  qu’une sorte d’auxiliaire.
     — (d) Sauna et bain   publics. — (e) Le porc-épic     était l’emblême
     du roi Louis XII, dont la présence  est   attestée à
     Étampes en 1488, 1502, 1503, 1513 et  1514.   L’auberge est encore
     citée en 1599 (AD91 5 Mi 11, selon Gatineau,                op.
     cit., p. 100). — (f) On voit que  cette
       rue, qui existe toujours, est beaucoup ancienne que le Nicolas Plisson
     lieutenant   du bailliage au XVIIe siècle dont Léon Marquis
      pensait qu’elle   tirait son nom. — (g)
 Cette    rue, qui   existe  encore, est citée déjà
en  1327 dans   l’acte de  séparation  des paroisses de Notre-Dame
et de Saint-Basile    (vicus   Comitis). — (h)
 Page 8 paginée:        8. — (i) Le 24
 juin.              — (j)  Le 25 décembre. 
                                | 
                              
                             
                               |     
  (14) De Oudinet
  Hatte (a),
 neuf solz parisis de        rente assis sur sa maison, court, jardin et
appartenances   d’icelle,   assire     [sic (assise)] (b) en la parroisse Sainct
Gille d’Estampes,  qui fut feu Jehan Hatte         son père et Jehan
Rogier son oncle  (c), et paravant  à       Parrin Dantelu,   tenant d’une
part à Pierre Homo et  aux appartenances       de l’hostel du  Daulphin
(d),  et d’autre
part à  Macé Jubert, cordonnier, aboutissant        d’un  bout
sur la rue pavée [raturé: e] tandant à     la   porte
Sainct Martin (e) et d’autre aux murs de la ville, ung chemin entre deux, payable
        chacun an [p.9] (f) au jour et feste de Toussaintz (g). Pour ce a esté
        receu pour les dites deux années la somme de dix huit solz
parisis.        Pour ce icy — XVIII s. p. | 
                                      (a) Sa
 stèle mortuaire est  encore à l’église Saint-Gilles,
 la date de sa mort étant   effacée: “Oudin Hatte, en son vivant
 marchant bourgeois d’Estampes”.   — (b) Nouvel
 exemple   remarquable  de la confusion   des sons R et Z dans le français
 parlé   à  Étampes   vers 1515. — (c) Mentionnés     tous  deux parmi les habitants
 de la Franchise en novembre 1471 par le commissaire      royal Martin de
Bellefare (éd. Gineste §§ 25 et 71).  — (d) Située   au  n°164 de la rue  Saint-Jacques,
supprimée seulement vers 1850.   Cf. Léon Marquis,  Les Rues
d’Étampes, 1881, p. 113: “On voit    toujours ses magnifiques  caves
sous des bâtiments et jusque sous le   jardin”; Gatineau, op.  cit.,
p. 46. — (e) Alors située     au bout
de la rue d’Enfer (bien avant le percement de la rue Neuve-Saint-Gilles).
  — (f) Page 9   9  /  5e rôle. —
(g) Le 1er novembre. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (15) De Macé
  Jubert,   cordonnier,     douze deniers parisis de rente assis sur sa maison,
 court,    jardin et appartenances    d’icelle assis en la dite parroisse
Sainct Gille,    qui fut Symon Lelong  et  paravant Jehan Rogier, tenant
d’une part à    Oudinet Hatte et d’autre    à la vefve Denys
Mahan, aboutissant d’un  bout sur la dite rue pavée    et d’autre
bout au dit Hatte, payable  chacun  an au jour de Toussaintz.  Pour  ce,
pour les dites deux années,  la somme de deux solz parisis.  Pour
 ce icy — II s. p. 
                                | 
                                
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  (16) De Estienne
  de Montery        (a), recepveur       des aydes du roy nostre sire (b) au dit Estampes [p.10] (c), troys solz parisis
de rente assis sur son jardin du Parré      Nostre Dame d’Estampes
qui fut feuz André Beaucouche et paravant    Jehan  le Templier, tenant
   d’une part à la vefve et hoirs feu Anthoine    Picheton  et d’autre
   à certaine riviere ou ruisseau faisant separation    des heritaiges
    de Guillaume Paris et du dit jardin, aboutissant d’un bout    sur la
rue    du dit Parré et d’autre aux [hoirs]  feu Anthoine   Picheton,
   payable chacun an le jour sainct Remy. Pour ce, pour les dites  deux années,
   la somme de six solz parisis. Pour ce — VI s. p. 
                                | 
                                      (a) Receveur
 des tailles vers 1505,  remplacé       pendant quelque temps, avait
 recouvré cette fonction et fait uun    prcès  à ce
successeur  éphémère   (Archives    nationales  Z.1a
33, folio 213v°  et 214v°, cité   par Dupieux,           
    Institutions,   p. 207). — (b)  Les
            aides    dues au  roi sont des impôts   indirects
étendus  à tout   le royaume depuis 1362. — (c)   Page 10 paginée     10. | 
                              
                             
                                   
  (17) De la
 vefve feu Macé   Doulcet     et Loys le Prebstre à cause de
 sa femme, douze solz parisis   de rente    assis sur leur maison, court,
jardin, appentilz et autres appartenances     d’icelle,  assis au Parré
Nostre Dame, tenant d’une part à    la vefve et  heritiers feu Pierre
Michelet, ung ruisseau entre deux, et  d’autre               [p.11] (a) à Estienne Doulcet
  et ces [sic] enfans, aboutissant d’un  bout sur la rue du Parré
et   d’autre bout sur  Ajon (b) Jouan,
aussi   ung ruisseau entre deux, payable      chacun an à deux termes,
c’est  assavoir  Nativité sainct   Jean   Baptiste et Nativité
Nostre  Seigneur par  esgal porcion. Pour   ce,  pour les dites deux années,
 la somme de vingt  et quattre solz   parisis.   Pour ce — XXIIII s. p. 
                                | 
                                      (a) Page
 11 paginée: 11  / 6e rôle. — (b)
 C’est probablement    une forme altérée   du vieux préniom
 Azon. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (18) De Vincent
  Bellesme   demourant à     Champigny (a), huit solz parisis de
 rente assis sur   deux pieces de terre cituées près Villemartin
 et la Chesne  (b), l’une des dites pieces contenant ung arpent et demy de terre
 ou environ, tenant d’une part à la terre du curé de Champigny
 et d’autre part aux terres du sieur de Villemartin, aboutissant par le bout
 d’embas à la riviere et par le bout d’en haut au dit sieur de Villemartin,
 l’autre pièce contenant ung quartier ou environ [p.12] (c) assire [sic (assise)] 
 au dit lieu, tenant d’une part au dit curé de Champigny et d’autre 
 part aux ayans cause feuz Guillome de la Porte, aboutissant etc. [sic], payable
 chacun an le jour sainct Remy. Pour ce, pour les dites deux années, 
 seize solz parisis. Pour ce — XVI s. p. 
                                | 
                                      (a) Aujourd’hui
 hameau de la commune   de Morigny-Champigny.   — (b)
 Ce sont deux  fiefs   situés dans   la commune actuelle de Morigny-Champigny. 
 — (c)   Page 12 paginée:     12. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (19) De Jehan
  de Lieuvin   dit des Mailletz     et Jehan Aillery, de Sainct Martin, au
 lieu de  Ambroise   Lepere et Robert     Hemart, troys solz parisis de rente
 assis sur troys   quartiers de pré     ou environ seant sur la grant
 chaussée,   que  soulloit tenir Pierre     Bernard, tenant d’une
part  aux hoirs ou ayans   cause  feuz Jehan Favereux    et d’autre part
aux hoirs  feu Pernet Mercier,   aboutissant  d’un bout au  pré  
de l’hospital  Sainct Jehan (a) et d’autre bout au dit    Robert Hemart,  payable chacun an
le jour sainct Remy, la dite rente rachetable    de six livres  tournoys
que le dit Jehan de Lieuvin a payées aus  diz  proviseurs        
                [p.13] aveques les arreraiges   qui en estoint deubz, moyennant les lectres
 de transport faictes par mes   dicts sieurs aus dit de Lieuvin sur le dit
Aillery  ou autres destenteurs   de la dite piece de pré ou partie
d’icelle, dattées du XXVe   jour du moys de novembre l’an de grace
mil cinq cens et quatorze, et partant   ne conviendra plus tenir compte de
la dite somme. Pour ce icy, pour la dite   année escheue les jours 
   sainct Remy derniers passez ès ans  dessus dits, la somme de six 
 livres  tournois pour le sort principal de la  dite rente qui est en somme 
 toute cent seize solz parisis. Pour ce icy — CXVI s. p. 
                                | 
                                      (a) Ce
 pré avait été   donné       à cet établissement
 par le roi Philippe  Ier dès  1085. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (20) De Martin
  Bourdon,   pratician en court     laye (a)  au   dit Estampes, et Estienne Bruyant,
 marechal, soixante et quattre solz  parisis   de rente assis sur leurs maisons
 cituées en la parroisse  Nostre Dame               [p.14] (b) en la rue de la Cordonnerie
 qui fut feuz messire Sainxe Buisson      prebstre, par luy delaissée
 à la dite fabrice, à  la   charge que icelle fabrice sera
tenue  payer vingt solz parisis à  la   communauté d’icelle
esglise  pour la fondacion par luy faicte d’une   messe double cellebrée
au  cueur de la dite esglise chacun an le landemain   de la feste aux Mors
(c), ensemble douze solz   parisis de cens payable 
   chacun an à la dite communauté Nostre   Dame, tenant d’une 
  part la totalité d’icelles aux hoirs et ayans cause  feuz Ambroise 
  Serveau et d’autre part à certaine ruelle tandent de  la dite rue 
 au Ronneau (d), aboutissant d’un bout sur la dite vefve et heritiers du dit 
   Serveau et à la vefve Colin Tubeuf et d’autre bout sur la dite rue
   de la Cordonnerie, payable chacun an à deux termes par esgal porcion
   aux jours sainct Remy et Pasques (e). Pour
 ce, pour les dites deux années,  la somme de six livres huit solz
parisis. Pour ce —VI £ VIII s. p.             [p.15] (f) 
                                | 
                                      (a) On
 appelait ainsi tous ceux   qui connaissaient la manière de procéder
 en justice séculière   (laye:       laïque), sans
 pour autant avoir de charge de procureur   ni d’avocat     ou  de greffier.
 — (b)  Page   14 paginée:       14.
—  (c) La fête     aux   Morts tombe 
 le  2 novembre. — (d) Selon  Legrand,   p.
 80,   note 4, qui ne cite pas sa source, le Ronneau   était
  celle     des tourelles des murs d’Étampes à  laquelle aboutissait
   l’actuelle  rue du Ronneau. — (e) Le jour
de   Pâques  était tombé  le 19 avril 1514 et le 11 avril
 1515.  Pour Guichard,  l’année 1513  a duré jusqu’au jusqu’au
 19 avril  1514, l’année  1514 a duré  du 20 avril 1514 au
11  avril 1515,  et l’année 1515  n’a commencé  que le 12 avril
 1515. — (f) Page 15 paginée:      15
/ 8e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (21) De Pierre
  Hue, drappier,   vingt solz     parisis de rente assis sur les prés
 de Guiofosse  (a) et de la  rue des Preds      qui furent feu Marion Riotte fille
 de feu Ferry Hue, par elle  delaissez     et ordonnez par laiz testamentaire
 à icelle fabrice pour  la fondacion      de quattre messes basses
que la dite fabrice sera tenue faire  dire et   cellebrer   chacun an en
la dite esglise pour le salut de son ame ès    jours et   festes Nostre
Dame, s’est [sic] assavoir Assumption, Nativité,     Purification
  et Annonciacion (b), icelle somme payable chacun an au jour  et feste sainct Remy.
     Pour ce, pour les dites deux années, la  somme de quarante solz
 parisis.    Pour ce icy — XL s. p. 
                                | 
                                      (a) Il
 s’agit apparemment de             Gérofosse,         lieu-dit
             Giroufosse en 1781 (AD91  81H 5 d’après 
 Gatineau,      op. cit., p. 61). — (b) L’Assomption
         tombe le 15 août, la Nativité de la Vierge le
 8  septembre,      la Purification  le 2 février, l’Annonciation
       le  25 mars. Ces fêtes sont ici données dans l’ordre
liturgique,          l’année commençant alors après
la Pâques    (comme   plus loin pour les fêtes des confréries,
§ 56);    on précise   ici quelles sont ces quatre fêtre
car il en est    en fait cinq (cf. §  43) 
                                | 
                              
                             
                                   
  (22) De Jehan
  Chandelier,   espicier (a),  dix solz parisis de     rente assis sur sa maison où 
  il demeure de  present, qui fut feu  Allès   vefve de feu Symon Serveau,
  ladite somme  delaissée par elle à   ceste dite         
   [p.16] (b) fabrice par laiz testamentaire,
    moyennant que la dite fabrice     cera [sic] tenue payer cinq  solz
   parisis  au curé chevecier    de cest[e] esglise à cause
de   son anniversaire,  dicte par le dit   curé chacun an le quatriesme
   jour du moys de mars;  la dite maison   tenant d’une part aux hoirs Laurens
   le Marrilier à cause de sa femme   fille de feu Jehan Brulé
   (c) et d’autre
   à la vefve feu Estienne Lesné, aboutissant     d’un bout
sur   la rue de la Regreterie (d) près la Halle et d’autre bout     sur les hoirs feu Jehan 
   Regnier l’esné, payable chacun [an] le quattriesme    jour du dit 
  mys de mars. Pour ce, pour les dites deux années, la  somme  de vingt
  solz parisis. Pour ce — XX s. 
                                | 
                                      (a) Un
 épicier est alors   une sorte de droguiste.—   (b) Page 16 paginée:       16. — (c) On notera au  passage   que cet   ancien patronyme
   étampois est sans doute à  l’origine   de  la dénomination
   de l’ancienne Porte Brûlée  qui barrait    la rue Saint-Martin
   au niveau de l’actuelle rue de la Porte-Brûlée       (Gatineau,
               op. cit., p. 25) — (d)
C’est   la place   Notre-Dame. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (23) De Jehan
  de Livernete   (a), boucher,   soixante solz     parisis de rente assis sur sa
maison,  court, jardin et   appartenances d’icelle,    assise au Carrefour
Doré (b) en la parroisse Sainct    Bazille du dit  Estampes, [p.17] (c) qui fut Jehanne la Baudequine
  et depuis à Symon Guettart,       la dite rente donnée à
 ceste dite fabrice par le dit feu    Symon  Guettart, à la charge
de payer au curé chevecier de   cest[e]  esglise la somme de cinq
solz parisis pour ung obiit (d) et vigilles à       neuf leçons (e) que le dit curé
   chevecier est tenu dire et cellebrer      chacun an le premier samedi
du  moys  d’apvril; aussi que la dite fabrice     sera tenue faire dire et
cellebrer  tous  les premiers samedis de chacun   moys,  exepté le
premier samedi  du dit  moys d’apvril que le dit curé    chevecier
est tenu dire à  notte  (f) ce dit jour seullement; les unzes autres    sameditz devant
ditz les dis proviseurs sont tenus faire dire et cellebrer    unze messes
basses qui est pour chacun jour de samedi une messe ditte à    l’autel
Nostre Dame à l’intencion  de l’ame du dit feu Symon Guettart    et
sa feue femme; tenant icelle maison  d’une part à maistre        
    [p.18]
(g) de Villette
et d’autre à Jehan  Asselin, aboutissant d’un bout à la rue
pavée (h) et d’autre bout sur les hoirs ou ayans    cause feu Jehan Richefemme,
payable chacun an le jour de l’Annunciacion  Nostre  Dame en mars. Pour ce,
pour les dites deux années, la somme  de six  livres parisis. Pour
ce — VI £ p. 
                                | 
                                   
   (a)  Legrand lit par erreur de 
  Linerote       (p. 81). — (b) En face de
   l’actuel    Hôtel-de-Ville   rue Aristide Briand (Gatineau, op. 
  cit.,  p.  27).              —  (c) Page 
  17 paginée:     17 / 9e role.  — (d) 
 Un             obit    est  une messe qui se  dit à chaque 
anniversaire  de la mort d’un fidèle,    dont le  nom est porté 
dans un calendrier  liturgique précédé       de la mention: 
                        obiit, “Est mort (ce jour)…”. — (e) On appelle              Vigiles    des morts 
    les matines et laudes de l’office  des morts qu’on chante lors   du service 
    qu’on célèbre pour  eux, et leçons des lectures 
 de   passages de l’Écriture dans  un cadre liturgique.          
              — (f) Une messe   à 
 note   est célébrée en présence  d’un chœur, 
   le célébrant   étant assisté de deux  autres 
 prêtres   jouant les rôles   du diacre et du sous-diacre,  à 
 la différence   de la messe   basse. — (g) Page 18 paginée:     18. — (h) Cette rue   pavée   est constituée 
 par l’enfilade des actuelles rues   de la Juiverie,   Aristide-Briant,  Saint-Antoine
 et Paul-Doumer, axe qualifié               grant rue par le
 censier  de 1500. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (24) De Estienne
  Archambault,   seize solz     parisis de rente assis sur sa maison, court,
 jardin  par derrière     et autres appartenances [d’]icelle, assise
 en la rue qui tend à  la   porte Evezart en la parroisse Nostre Dame
 du dit Estampes  (a), qui fut  feu Jehan Archambault son pere, lequel chargea la dite
maison de la dite rente et donna icelle rente à ceste dite fabrice, 
 à la charge de faire dire et cellebrer chacun an une messe basse (b) de requiem (c) pour le salut de son
    ame à l’autel Nostre Dame le landemain de la Tiphanie (d) [p.19] septiesme jour de
     janvier, icelle maison tenant d’une part aux hoirs ou ayans cause feu
 Jehan    Petit dit de Bourbon et d’autre part à l’hostel du Barillet
 appartenant    à Anne Sedille vefve de feu Benoist Martin, aboutissant
 d’un bout   sur la dite rue pavée et d’autre bout à la Riviere
 Neufve,  payable chacun an ce dit jour septiesme janvier. Pour ce, pour
les  dites deux années, la somme de trente et deux solz parisis. Pour
ce  icy — XXXII s. 
                                | 
                                   
   (a)  C’est l’actuelle rue Évezard 
  (noter l’altération       du R intervocalique  qui s’est ici conservé, 
  à partir de               Evrard,   puis Everard). 
—  (b) Messe basse:     dite sans être 
  chantée    par le chœur, sans que l’officiant  soit   assisté 
  de deux autres   prêtres jouant le rôle du  diacre   et du sous-diacre.
  — (c) Messe de  requiem:   du nom d’une
  prière    où se répète  la formule        
    Requiem  æternam    dona eis, Domine, “Donne-leur  le  repos
  éternel, Seigneur”.              — (d)
              Typhanie,     altération    de Théophanie,
  ancien nom de l’Épiphanie     ou fête des Rois.  
                                | 
                              
                             
                                   
  (25) De Jaquet
  Payan, cordonnier,   seize     solz parisis de rente assise sur la maison
 qui fut  Jehan Mestivier   le  jeune,   Julian Aleaume et Noel Gentilz à
 cause de  leurs femmes    filles  de  feu Jehan Piegelé, cordonnier,
 tenant icelle  à    Jehan Brochant    d’une part et d’autre part
à  la vefve et heritiers     feu Colin Jenlin,    aboutissant d’un
bout sur la rue du Puis de la Chesne    (a), en [p.20] (b) laquelle rue la dite        maison est
assise, et d’autre bout  sur la rue de la Coustellerie (c), payable chacun an le
        jour et feste de Nativité  Nostre Dame en septembre. Pour
ce,   pour     les dites deux années,  la somme de trente et deux
solz. Pour  ce  —  XXXII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Actuelle rue Émile-Léauté. 
     — (b) Page 20 paginée:     20. — 
(c) Actuelle rue   de  la Tannerie. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (26) De la
 vefve et hoirs   feu Jehan Lalier,     cousturier, trente et six solz parisis
 de rente assis   sur leur maison,  court,   jardin et appartenances d’icelle,
 assise en la   parroisse Nostre Dame du dit  Estampes, près la porte
 Sainct Pere,   qui fut Jehan Moreau,  verrier,   leur pere, tenant d’une
part à eulx  mesmes, et d’autre part à   Jehan du Bec à
cause de sa femme,   aboutissant d’un bout sur la rue   pavée du dit
Parré Nostre  Dame, et d’autre bout sur le dit  Jehan du Bec à
cause que dessus,  payable à deux termes par esgal porcion, c’est
assavoir [p.21] (a) Nativité sainct     Jehan Baptiste et Nativité
Nostre   Seigneur. Pour ce, pour les  dites   deux années, la somme
de troys  livres douze solz parisis.  Pour ce  —III £ XII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)   Page 21 paginée: 21 / 11e 
  rôle. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (27) De Guillaume
  Papillon   et Jehan Genest,     vingt et cinq solz parisis de rente assignés 
   sur une piece de vigne    contenant ung quartier et demy ou environ, assise 
   au chantier du Cloux du   Noyer (a) en  la parroisse de Bruyeres les Scellées, 
 qui fut feu     Jehan Cohier,  boucher demourant au Parré Nostre Dame
 du dit Estampes,     lequel donna  ceste dite rente à la fabrice de
 ceste dite esglise,    à la charge  que la dite fabrice sera tenue 
 faire dire et celebrer    chacun an en la dite  esglise par le curé 
 chevecier d’icelle une  anniversaire   et vigilles  acoustumées avecques 
 deux messes basses  de requiem qui    ce [sic] diront  à l’autel Nostre
 Dame pour le salut  de ame [sic]   le  [espace de  deux ou trois mots],
 tenant icelle piece de vigne  d’une  part à              [p.22] (b) Jehan Morin l’esné
  et d’autre à Jehan Morin le      jeune, aboutissant d’un bout sur
 le dit Morin l’esné et d’autre   sur   Macé Boutet, payable
 chacun an le jour de la Commemoracion des  Mors   (c).  Pour ce,  pour les
 dites deux années, la somme de cinquante solz parisis.   Pour  ce
— L s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Selon Gatineau, Petites lumières 
  sur       Brières, 2003, p.51, ce “clos du Noyer” est appelé 
   alternativement                 La Fontaine au XVIIIe siècle 
   (AD91 39J 42) et   figure  encore aux cadastres de 1824  et actuel. — (b) Page 22 paginée:     22. — (c) Le 2 novembre. 
                                | 
                              
                             
                               |     
  (28) De la
 vefve et heritiers   feu Jehan Hamoys, huit solz parisis de rente assignés
  par le dit  deffunct Jehan Hamoys sur deux arpens de terre cituées
 et assis au  carrefour de Puiseletz      (a), tenant      etc. [sic], de laquelle   rente n’est enguores     passé
 lettres, parce que la dite vefve a  promis assigner la dite   rente  sur
autres heritaiges, à la charge  de faire dire et cellebrer   une messe
basse chacun an le jour du trespas  du dit deffunct Hamouys pour   le salut
de son ame, qui est le huitiesme jour d’aoust. Pour ce, pour les   dites
deux années, la somme de seize solz. Pour ce — XVI s. (b) (c) [p.23] | 
                                   
   (a)  Puiselet-le-Marais, commune touchant 
  à       celle de Morigny-Champigny,  où doivent se trouver 
 ces deux arpents.    — (b) En petits caractères: 
     “Some:    XXXVI £ XVI s.” — (c) Somme 
  de bas   de   page en caractères minuscules: “XXXVI £ XVI s.” 
                                | 
                              
                             
                                   
  (29) [§ I.6.] Autre rentes [sic] non 
        receuz parce que que les detenteurs des lieux dient et maintiennent 
   n’en     debvoir riens, lesquelx sont declairés cy après. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                    (30) Des hoirs  feu Jehan 
   Pigneau et les     hoirs feu Pernet Lenoir à cause de sa femme 
fille   du dit Jehan  Pigneau,   huit solz parisis de rente assignées 
sur   leurs maisons  et appartenances   d’icelles, assises au dessoubz du 
puys  de la Chesne en  la rue dessandent  du dit puis au carrefour de Darnatal, 
  tenant d’une part  à Noel Boutet,   et d’autre à la vefve 
et  heritiers feu Jehan  Lesné marechal,   aboutissant d’un bout sur 
la  dite rue et d’autre  sur le dit Boutet, payable   aux termes de de [sic] 
 Nativité sainct  Jehan Baptiste et Nativité   Nostre Seigneur 
 par esgal porcion, de  laquelle somme le boursier de la communauté 
   (a) d’icelle esglise prend la moitié 
  d’icelle  somme, dont n’a este aucune chose receu. [p.24] (b) Pour ce, ici, neant. 
  — Neant. 
                                | 
                                   
   (a)  Dramard lit ici “conte” l’abbréviation 
        utilisée pour “communauté”  car il note en marge: 
   “mots     passés: messe au conte”,  se référant 
   implicitement     au “boursier de la messe au Conte”  mentionné 
au   § 38; mais   il se trompe, car on trouve bien  également 
mention   au § 91 du  “petit boursier de la communauté  de ceste 
dite esglise”.  Cf. le §  94, où Legrand a lu de son côté 
  cette  même  abbréviation   “boîte”. — (b) Page  24 paginée:     24. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (31) Du petit
  boursier,   pour la rente d’un     estal assis en la boucherie de Sainct
 Gille d’Estampes,   qui soulloit valoir     six solz, non receuz parce qu’il
 est sans detenteur.   Pour ce icy neant.   —  Neant. 
                                | 
                                
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  (32) De la
 vefve et heritiers   ou ayans cause     feuz Jehan Challou, en son vivant
 heritier de feu Jehan   Fourré,  troys   solz parisis de rente assignés
 sur certains   heritaiges tant  en masures,   jardins et preds que autres
 appartenances,   assis au villaige  et terrouer  de Bonnes (a), qui furent Perrin et 
 Hervé les    Fourrés (b), assis devant l’houstel     qui fut Girard
de Mallescot en son   vivant  sieur du dit lieu de Bonnes  (c), tenant  d’une part aux
  hoirs ou ayans   cause feu Jehan Maillart  et d’autre part  à Olivier
  Fosse (d),
 aboutissant             [p.25]  (e) d’un bout  sur le chemin
  qui tend de l’hostel (f) du dit sieur de Bonnes à l’esglise,  l’un des dits jardins
  seant au dit lieu de Bonnes en la rue Chevalliere,  tenant d’une part à
  Cancian Laurens et d’autre part à Jehan  Gaultier et aux ayans cause
    des dessus dits, aboutissant d’un bout sur le chemin des predz et d’autre
    sur la riviere; l’autre piece, tant pré  que jardin, assis au
 dit   lieu, tenant d’une part au dit Cancian Laurens  ou ayans cause de
luy,  et  d’autre part aux heritiers ou ayans cause de feu messire Jehan
Hamouys   en  son vivant curé d’Estrechi à cause de l’eritaige
par luy    aquis  de Perrette la Trachete autrement appelée  la Chandeliere,
  et  generalement  sur tous et chacuns les heritaiges que soulloint tenir
 les dits  Perrin et  Jehan (g) les  Fourrés, payable chacun an le jour de Noel, non
receu.  Pour ce, icy  — Neant. [p.26] (h) 
                                | 
                                   
   (a)  Cette localité a pris au 
XVIIe  siècle       le nom de Chamarande. — (b)  C’est-à-dire        que tous deux s’appellent 
            Fourré.  — (c) Selon 
Fleureau,                op. cit.,    p. 42, “la seigneurie de Bonnes 
a autrefois   appartenu à Jean de   Montagu, seigneur de Marcoussis, 
qui la donna  à Pierre de Mareschot   escuyer son neveu”. Jean de Montaigu
étant  mort en 1409, on doit  constater que les renseignements de
nos chanoines ne  sont pas de première  fraîcheur sur ce bien
qui leur a échappé     pendant les désordres de la guerre
de Cents ans. L’abbé Lebeuf,                Histoire de la ville
et de tout le diocèse de Paris,      2e édition, t. 4,
pp. 181-182, constate qu’au mileu du XVe siècle      “cette terre
fut possédée par Jacques de Châtillon   qui   l’avoient 
eu en partage. Il vivoit encore en 1495 (Histoire des  Grands   officiers, 
t. 6, p. 121). En 1515, le seigneur de Bonnes, qualifié      Maître 
d’Hôtel du Roi, porta au Parlement des Lettres du Roi    sur le fait 
des Armagnacs, datées de Chambord le 29 avril. Il vivoit    encore 
en 1528 (Registre du Parlement, 2 mai 1515)”; c’était     apparemment 
un certain Robert de la Marthonie, d’une famille de parlementaires     d’origine 
bordelaise. — (d) La première     lettre 
de ce patronyme est de lecture incertaine. — (e) 
Page 25 paginée:     25 / 13e rôle.  — (f) Maison seigneuriale. — (g) 
Dramard note   ici   en marge “C’est Hervé”,   mais cette correction 
de s’impose pas   puisqu’un   Jean Fourré a  bien tenu ces héritages 
comme on  le voit au début  du même   paragraphe. — (h) Page 26 paginée:     26. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (33) Des
ayans   cause de   feu Cancian Bouquet,     douze solz parisis de rente assignés
  sur   une piece de pré    assis au dessoubz de Bedegon, dont le
petit  boursier    de cest[e] esglise   prend la moytié, et l’autre
moytié  demeure    à ceste  dite fabrice, non receuz. Pour
ce icy — Neant. 
                                | 
                                
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  (34) Des
hoirs   feu Thevenin   Lhuislier, deux solz parisis de rente assignés
sur  demy  arpent et   demy quartier de vigne assise au chantier de Cousture
Gaste  (a)
au terrouer  de Villesauvaige      (b), payable      chacun an le jour de Nostre
Dame de Chandeleur,  non receuz, pour ce que    les  detenteurs des lieux
maintiennent les cellestins  de Marcoussis (c) avoir baillé la dite piece de
vigne pour le cens seullement.  Pour ce icy neant. — Neant. 
                                | 
                                   
   (a)  Comme le note Legrand, p. 82, ce 
 doit être       le Pied Gache de nos jours. — (b)   Hameau d’Étampes,     sur la route d’Orléans.— 
  (c) Ces religieux   avaient  depuis 1409 une 
  importante    censive à Villesauvage et en ville,  cf.  § 36, 
  qui leur avait    été léguée par  Jean  de Montaigu,
  seigneur  de  Marcoussis. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (35) De Pierre
  Rigault,   sept solz parisis     de rente assignés sur cinq arpens
 de terre  assis             [p.27] (a) au carrefour de la Commune    (b), 
    qui furent aux hoirs Jehan de Saincte    Geneviefve et depuis les a tenuz 
   Perrin  Martin, tenant d’une part aux heritaiges    que souloit tenir Estienne
   Prevost  et Jehan Soumelier, payable chacun an  le jour de Nostre Dame
de   Chandeleur  (c), non receuz.  Pour ce icy — Neant 
                                | 
                                   
   (a)  Page 27 paginé: 27; pagination 
  raturée       apparemment par Dramard  qui porte: 14e rôle. 
 — (b) D’après  certains indices, il s’agit
  du    carrefour situé au-dessus du château  entre l’ancien 
chemin    de Dourdan, qui longeait le dit château. — (c)    Le 2 février. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (36) De Jehan
  Boulé,   quattre solz     parisis de rente assignés sur certains
 heritaiges,   jardins assis   aux  Groissonnieres (a), tenu à cens
des cellestins de   Marcoussis, payable chacun     an le [inachevé]
            [p.28] (b) 
                                | 
                                   
   (a) Orthographe à noter, car on
  trouve plus     tard plutôt Groissonneries. C’est le secteur 
  des actuelles   rues  Édouard-Beliard,  Dom-Fleureau et Cyrille-Brossard 
  (Gatineau,   op. cit., p. 64). — (b) Page 27
  paginé:       27; puis, par dessus: 28. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (37) [§ I.7] Autre 
        recepte des distribucions gangnés en cueur (a) durant le dit temps. 
                                | 
                                   
   (a)  Il s’agit de la rétribution 
  accordée       à ceux quii assitent  à l’office dans 
  le chœur. | 
                              
                             
                                   
  (38) (a) De messire Jehan Raclardi 
    (b), prebstre, chappellain (c) et boursier de la messe 
         au Conte et communauté d’icelle esglise pour les distribucions 
     de   la messe au Conte deubz à ceste dite fabrice pour l’année 
      escheue   le jour monsieur saint Mathieu (d) l’an mil cinq cens et 
   treize, ont vallu    la somme de six livres   parisis et valloit la livre 
   trente solz parisis   chacune livre. Pour ce a  esté receu la somme 
   de neuf livres parisis.   Pour ce icy — IX £  p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “1e
  preuve que      la fabrique n’a jamais  eüst part que dans la bourse
  de communauté       du chapitre”. — (b)
  Il s’agit visiblement       d’un arrière-grand-oncle du Jean Raclardy
  prêtre et capucin      étampois qui s’est illustré
au   XVIIe siècle comme   auteur   mystique à succès,
sous   le nom de religion de Martial   d’Étampes. — (c) Outre les onze   chanoines    il y eut à 
  Notre-Dame jusqu’à plus d’une une vingtaine   de  chapelains,  qui 
  étaient moins avantagés que les chanoines,     et souvent 
en   conflit avec eux. — (d) Le  21 septembre. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (39) (a) Du dit Raclardi, boursier, 
    chappellain,     comme dessus, pour les distribucions de la dite messe 
 au  Conte  deubz à    ceste dite fabrice pour l’année escheue 
 le  jour monsieur              [p.29] (b) sainct Mathieu l’an mil cinq cens et quatorze, lesquelles ont
      vallu la somme de six livres parisis, et valloit chacune livre quarante
    six  solz huit deniers parisis. Pour ce a été receu la
somme     de quatorze livres parisis. Pour ce icy — XIIII £ p. 
                                | 
                                   
   (a)   Annotation ancienne (2e main): 
“2e  (sous-entendu:       preuve)”. — (b) Page 
29  paginée:      28 / 15e rôle. 
                                | 
                              
                             
                               |     
  (40) (a) Du dit messire Jehan 
    Raclardi, prebstre,     pour ses distribucions cothidiennes ou communauté 
    deubz à    ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour 
   sainct  Remy en l’an   mil cinq cens et treize, a esté receu la 
somme   de seize  livres parisis.    Pour ce icy — XVI  £ p. | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “3e
  (sous-entendu:       preuve)”. 
                                | 
                              
                             
                                    (41) (a) Du dit messire Jehan 
    Raclardy, prebstre     et boursier, pour les distribucions et communauté 
    deubz à    ceste dite fabrice pour l’année escheue le jour 
   sainct  Remy en l’an   mil cinq cens et quatorze, a esté receu la
  somme de seize  livres              [p.28] (b) parisis, et valloit la livre dix huit 
  solz parisis. Pour ce a esté receu la somme de quatorze livres huit 
  solz parisis. Pour ce — XIIII £ VIII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “4
  (sous-entendu:       4e preuve). — (b) Page
 28 paginée:        29. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (42) (a) Du dit boursier, pour 
    les cens des vignes de dessus les fossés de la ville d’Estampes 
 que   tiennent plusieurs     personnages à rente de la communauté 
   d’icelle  esglise, pour    lesquelles la dite fabrice a droit de prandre 
  par chacun an  sur la dite   communauté la somme de seize deniers 
 parisis, qui est pour les dites   deux années la somme de deux solz 
 huit deniers parisis. Pour ce —  II s. VIII d. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “5
  (sous-entendu:       5e preuve)”. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (43) (a) Du dit boursier, pour 
    les distribucions     des vigilles des cinq festes Nostre Dame (b),    pour chacune vigille quattre deniers  parisis, 
   qui est en somme pour les   dites deux années  la somme de troys 
 solz  quattre deniers. Pour ce   — III s. IIII d. [p.29] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “6
  (sous-entendu:       6e preuve)”. — (b) On
a  vu plus  haut (§    21) mention de quatre de ces fêtes: l’Assomption,
   qui tombe    le 15 août, la Nativité de la Vierge
le   8 septembre,      la Purification  le 2 février,
l’Annonciation        le  25 mars. La cinquième est la Visitation
qui tombe  le   31  mai. — (c) Page 29 paginée
    30/16e    role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (44) (a) Du dit boursier, pour 
    le salut Nostre     Dame fundé (b) par feuz maistre Jehan Hue (c) docteur [en] theologie 
    (d) le jour
    Nostre Dame     en mars (e),   pour lequel la dite fabrice a droit de prandre pour distribucion
       six solz   cinq deniers parisis, qui est pour les dites deux années
      la somme  de douze solz dix deniers parisis — XII s. X d. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “7
  (sous-entendu:       7e preuve). — (b) En
1477,   d’après       une inscription lue et citée par Fleureau, 
            Antiquitez,    1681,     p. 189. — (c) Mort vers  1482. —  (d) 
Et non “docteur     théologien” comme  le    lit Legrand (p.83). — 
(e) C’est la fête         de l’Annonciation, 
le 25 mars. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (45) (a) Du dit boursier, pour 
    les distribucions     deubz à ceste dite fabrice de plusieurs messes
   recommandées      et services des trespassés faiz au cueur
  d’icelle esglise à      l’intencion de plusieurs personnaiges pandent
  (b) le dit
 temps, pour lesquelles       n’a esté receu que la somme de sept
solz  parisis parce que le  dit    boursier mettoit les dites distribucions
au tronc de la dite esglise  en  l’absence  des dits proviseurs. Pour ce
n’a esté reçu par  les  dits proviseurs   durant les dites
deux années que la somme de  sept  solz parisis. Pour   ce — VII s.
(c) [p.30] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “8
  (sous-entendu:       8e preuve)”. — (b) Pendant.
  — (c) En petis caractères:    “Somme:
  LIIII £    XIII s. X d.” — (d) Page
30   paginée:       31. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (46) [§ I.8.] Autre     recepte des oblacions faictes en argent pandent 
   le dit temps,    tant des revenus des reliques, du luminaire 
 (a) Nostre 
Dame, du proffit      de la vente de la bougée (b), de l’ouverture du grant 
  tronc, ensemble    des revenus des jours   du Vendredi Saint, Pasques, lundi
 et  mardi ensuivant    (c). 
                                | 
                                   
   (a)  Singulier collectif: l’ensemble 
des  torches et      des cierges, cf. §  139: “tout le luminaire de la
dite  esglise de   toute   l’année”. — (b) 
 La bougie,  singulier    collectif, il s’agit sans doute de bougie bénites 
  que les fidèles    ramènent chez eux. — (c) Le mardi de   Pâques   est consacré 
  à Étampes au culte des              Corps  Saints. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (47) Le revenu
  des reliques   et pardons (a), ensemble des offertes faictes entour la chasse des glorieux 
    Corps Saintz (b), que autrement, pour     l’année commancent le jour monsieur 
    sainct Barnabé apostre     (c) en l’an     mil cinq cens et treize et
finissent au dit jour l’an  mil cinq cens et   quatorze,  ont vallu en somme
toute la somme de quattre vingtz  quinze livres   cinq solz  sept deniers 
   obole parisis, comme apart par le menu  au papier   journal des  dits proviseurs.
   Pour ce icy — IIII.XX.XV £ V  s. VII  d. ob. p.             [p.31] (d) 
                                | 
                                   
   (a)  Les pardons, aussi appelés 
              indulgences,       sont des rémission  de péchés 
  proposées aux    fidèles  moyennant quelque  exercice religieux, 
  souvent en lien avec   le culte des reliques, qui s’accompagnent  de dons. 
  — (b) Les Corps   Saints  sont à 
  Étampes    les reliques des trois martyrs du  IIIe siècle, 
  les frères    et sœur Can, Cantien et Cantianille   ou Cantienne. 
 Ils sont  conservés    dans une châsse dont Basile   Fleureau 
 nous a conservé  une   description,             Antiquitez, 
 pp.  363-367,             en  ligne ici.              — (c) Le 11 juin. — (d) 
 Page 31 paginée:     32 / 17e role. 
                                | 
                              
                             
                                    (48) Le revenu  du luminaire 
   pour l’année     que dessus, declairé par le menu au papier 
   journal des dits proviseurs     (a), a vallu     la somme de vingt et huit 
 livres  treize solz troys   deniers parisis. Pour     ce icy — XXVIII £ 
 XIII s. III  d. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Le journal des proviseurs 
 de la paroisse       n’a pas été  conservé. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (49) Le proffit
  et revenu   de la vente de     la bougée vendue au proffit de la
dite esglise   l’année que    dessus declairée par le menu
au papier des dits  proviseurs a vallu    la somme de douze livres troys
deniers parisis. Pour ce  — XII £ III   d. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (50) Le revenu
  des dictes   reliques et pardons     tant à la dite chasse que au
 Sepulchre  et   par tout l’esglise, comme    est dit cy devant, pour l’année 
 commancent    le jour monsieur sainct    Barnabé apostre l’an mil 
cinq cens et  quatorre  et finissent à    semblable jour l’an mil cinq
cens et quinze,  ont vallu  en somme toute la               [p.32] (a)  somme de cent sept
livres deux   solz huit deniers parisis       ung tournois. Pour ce icy —
CVII £  II s. VIII d. p.  I t. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 32 paginée: 33. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (51) Le revenu
  du luminaire   pour l’an que     dessus, declaré par le menu au
papier  journal  des  dits proviseurs,     a vallu la somme de trente cinq 
livres cinq solz   dix deniers obole     parisis. Pour ce icy — XXXV £
V s. X d. ob. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (52) Le proffit
  et revenu   de la vente de     la bougée vendue au proffit de la
dite esglise   en l’année    que dessus, declaré par le menu
au papier journal    des dits proviseurs,     a vallu la somme de vingt et
deux livres quatre   solz  huit deniers parisis.     Pour ce icy — XXII £
 IIII s. VIII d.  p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (53) (a) L’ouverture du grant 
    tronc ouvert le     jeudi absolu (b) treiziesme 
   jour du moys d’apvril    l’an de grace mil cinq cens et treize (c)              [p.35] (d) 
   ès presences  de    maistre Jehan Regnier,   maistre Adrian 
 de  Queux, messire Jehan Asselin,   messire  Toussaintz Jourdain   prebstres 
  et plusieurs autres, auquel fut  trouvé  en plusieurs especes   de
  monnoye la somme de quattre livres  troys solz parisis.  Pour ce — IIII 
  £ III s.p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Ouverture
  des      troncs en presence des  chanoines.” — (b)
     Ancienne désignation    du Jeudi Saint précédant
 le   dimanche de Pâques. — (c) Comme
on  est     avant  Pâques, on est toujours selon la façon de
compter   d’alors    en  1513, mais en fait, selon la manière de compter
d’aujourd’hui,        en 1514. — (d) Page 35
paginée:      34 / 18e role. 
                                | 
                              
                             
                                    (54) (a) L’ouverture du dit tronc 
    ouvert le jeudi absolu cinquiesme jour du dit moys d’apvril l’an de grace 
    mil cinq cens et quatorre (b) ès presences de maistre Jehan Regnier, monsieur Dantelu, 
         chanoynes d’icelle esglise avecques plusieurs autres, ouquel fut 
trouvé         en plusieurs especes de monnoye cent solz huit deniers 
parisis deux   tournois.      Pour ce — C s. VIII d. p. II t. (c) [p.34] (d) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Item
  (c’est-à-dire:       Ouverture  des troncs en presence des chanoines).”
  — (b) Comme on est   avant  Pâques, on
  est toujours    selon la façon de compter d’alors   en  1514, mais
  en fait, selon   la manière de compter d’aujourd’hui,   en 1515.
—  (c) Somme de bas   de  page en petits caractères:
     “Somme: III.CCC.IX £ XVI s. p.  III t.” — (d)    Page 34 paginée:     35. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (55) [§ I.9.] Autre     recepte à cause des batons des confraries 
   de la ditte esglise. 
                                | 
                                
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  (56) De plusieurs
  personnaiges   cy après     declarez qui ont tenu les bastons des
 confraries  ceste   presente année     mil cinq cens et XIIII, c’est
 assavoir (a)   du Saint  Sacrement (b),   saint Jehan Baptiste               (c),  sainte
 Anne (d), sainct   Loys (e), sainct Fiacre (f), Nativité Nostre Dame (g), sainct  Crespin (h), sainct
       Sebastien (i); les Corps Sainctz (j),  pour chacun
       d’iceulx est deu par le battonnier à ceste dite fabrice  la
somme      de cinq solz parisis, desquelz n’a esté receu ceste presente
 année      que la somme de vingt solz parisis (k), c’est assavoir: de
Jehan du Bec pour      le baston de sainct Jehan Baptiste, cinq solz; de
Anthoine Paris pour  le   baston de Nativité Nostre Dame, cinq solz;
de Jaquet Payan pour  le   baston de sainct Sebastian, cinq solz; 
de Cancian Vedye, pour  le baston saincte Anne, cinq solz. Pour ce icy —
(l) — XX s.
                        [p.35] (m) 
                                | 
                                   
   (a)  On remarquera que comme dans le 
cas  des fêtes     de Marie (cf. § 21), les saints sont ici cités 
  dans l’ordre   du  calendrier liturgique après la saint Barnabé 
  (11 juin).   — (b) Pour la procession de la 
 Fête-Dieu    60 jours  après Pâque. — (c) La   nativité  de saint Jean-Baptiste est 
 fêté le 24 juin.   — (d) Fêtée 
 le 26 juillet. — (e)  Fêté le 25
 août. — (f)  Saint patron des jardiniers, 
 fêté     le 3 septembre. — (g) 
 Fêtée  le   8 septembre. — (h) 
 Saint patron des cordonniers,     fêté le 25 octobre. — (i)  Fêté     le 20 janvier. — (j) Pour la procession du   mardi  suivant Pâques. 
 Voir la note  47b. — (k)  On ne sait comment 
   interpréter cet insuccès  des neuf confréries  de 
l’église     dont quatre seulement trouvent un bâtonnier,  soit 
refroidissement   de  la dévotion bourgeoise, ou bien pauvreté 
 relative d’une   paroisse  qui n’a pas encore retrouvé tout à 
 fait sa prospérité     d’avant la guerre de Cent Ans. — (l) En petits  caractères:   “Somme par 
 soy”. — (m)   Page 35 paginée:   36 /
 19e role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (57) [§ I.10.] Autre recepte à cause des diz batons 
        et [sic (de)] confraries, pour l’année  finissent mil cinq 
cent     et   quinze. 
                                | 
                                
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  (58) De Robin
  Boudet, pour   le baston des     Corps Sainctz, cinq solz; [raturé:
  de Robin Boudet]   de Crespin  Chandelier,   cinq solz parisis; de
Guillaume  Hamel, couroyeur,   pour  le baston sainct   Sebastian, cinq solz
parisis;  de Jaquet Payan,  pour le  baston saincte Anne,   cinq solz, et
les autres devant  ditz non  receuz. Pour ce ici receu la somme   de — (a) —  XX s. [p.36] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  En petits caractères:“Somme par 
  soy”.    — (b)  Page 36 paginée:   
 37. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (59) [§ I.11.] Autre     recepte pour vente de cyre, que (a) autres revenus     declarez cy après 
   durant les dittes deux années. 
                                | 
                                   
   (a)  Comprenez: ainsi que. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (60) De Macé
  Baudequin   (a), pour vente  de six vingt     deux livres et demye de cyre à
  vingt et une livre  tournois pour   cent.  Vault icelle cyre la somme de
 vingt  livres unze solz  sept deniers   pitte parisis. Pour ce icy receu
— XX £  XI s. VII d.  pite p. 
                                | 
                                   
   (a)  Cité le 17 décembre 
  1521 comme échevin par un arrêt  du Parlement au sujet du Port. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (61) Du dit
  Macé   Baudequin, pour     vente de cinquante et neuf livres de
cyre  à  luy  baillée  à   deux foys au pris de vingt
et une  livre tournois    pour cent. Vault  icelle   cyre la somme de neuf
livres  dix huit solz parisis.    Pour ce receu  — IX £  XVIII s. parisis 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (62) Du dit
  Macé   Baudequin, pour     vente de cinquante livres de cyre à
 luy  vendue   au dit [p.37] (a) pris. Vault icelle cyre     huit livres huit solz parisis. Pour 
   ce a esté receu — VIII £     VIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 37 paginée: 38 / 20e 
 rôle. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (63) Du dit
  Baudequin, pour vente de cinquante     sept livres et demye de cyre à
 luy vendue au dit pris que dessus.    Vault icelle cyre neuf livres treize
 solz parisis.   Pour ce receu — IX £    XIII s. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (64) Du dit
  Baudequin, pour vente de quarteron     (a)
et demy  de cyre à luy vendue au   dit pris. Vault icelle cyre la
somme de six  livres six solz parisis. Pour   ce receu — VI £ VI s.
p. 
                                | 
                                   
   (a)  Un quarteron constitue le quart 
d’une  livre. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (65) Du dit
  Baudequin, pour vente de trente     et troys livres de cyre à luy
 vendue  au dit pris. Vault icelle  cyre   la somme de cent dix huit deniers
 parisis deux tournois. Pour ce receu  —  CX s. VIII d. p. II t. [p.38] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 38 paginée: 39. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (66) Du dit
  Macé   Baudequin, pour     vente de trente et deux livres et demye
 de cyre  à   luy vendue au   pris  dessus dit. Pour ce, cent neuf
solz deux deniers  parisis.  Pour ce  icy receu  — [raturé: VI £
XVI s.] CIX  s. II d. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (67) De Jehan
  Barbault (a),  pour vente de quarante     livres de cyre à luy vendue
 au dit pris de vingt et une livre tournois     pour cent. Vaut icelle cyre
 la somme de six livres quatorre solz quattre    deniers parisis ung tournois.
 Pour ce receu — VI £ IIII s. IIII d.   p.I t. 
                                | 
                                   
   (a)  Son nom a été lu erronément
        par Legrand Barbarret  (p.86). 
                                | 
                              
                             
                                   
  (68) De Jehan
  Chandelier,   pour vente de     quattre vingtz neuf livres et demye de
cyre  à  luy  vendue au dit   pris.  Vault icelle cyre la somme de
quatorre  livres dix  huit solz trois   deniers  parisis. Pour ce receu —
XIIII £  XVIII s. [raturé:V]III    d. p.             [p.39] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 39 paginée: 40 / 21e 
 role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (69) De Jehan
  Dubec, pour   vente de trois     quarterons cinq livres de cyre à
 luy vendue  au   dit pris que dessus.     Vault icelle cyre la somme de
treize  livres huit   solz huit deniers parisis     un tournois. Pour ce
receu — XIII £ VIII  s. VIII d. 
                                | 
                                
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  (70) Du dit
  Jehan du Bec,   pour vente de     quarante livres de cyre à luy
vendue  au  pris dessus   dit. Vault  icelle   cyre la somme de six livres
quatorze  solz quattre  deniers  parisis  ung tournoys.   Pour ce icy — VI
£ XIIII s. IIII d. p.  et  I t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                   
  (71) Du dit
  Macé   Baudequin, pour     vente de cinquante et quattre livres
et  demye  de cyre   à luy vendue     au dit pris de vingt et une
livre  tournois pour  le cent. Vaut icelle cyre    la somme de neuf livres
troys  solz parisis et deux  tournoys. Pour ce icy    — IX £ III s.
p. et II t. [p.40] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 40 paginée: 41. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (72) De maistre
  Jehan Guychart,   prebstre,     tant en son nom que comme grant boursier
 de ceste  dite esglise,   pour deux    sacz et deux boisseaulx de plattre.
 Pour ce, quatre  solz huit   deniers  parisis.   Item, pour deux enffetaulx
 (a),   douze  deniers   parisis. Item, pour
ung cent troys  quarterons de thuille,   cinq  solz parisis.   Item pour 
 trois septiers de chau, sept solz parisis.   Item, pour vente   de certaine
 quantité de viel plattre (b)   trouvé
 en tour la dite esglise,  quatre  solz huit deniers parisis   deux tournois.
 Itm, pour viel boys, huit  solz  parisis. Item, pour six cens   de thuille
 par luy prinse en la dite esglise,  seize solz quatre deniers parisis. 
Somme  toute, quarante six solz huit deniers  parisis deux tournoys. Pour
ce icy  — XLVI s. VIII d. p. II t.  
                                | 
                                   
   (a)  Un enfaîteau est une 
              tuile en     demi-canal, qui sert à couvrir le faîte 
  d’une maison (Littré).   — (b) Le
  plâtre     usagé était   susceptible d’être réutilisé,
      cf. § 133. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (73) De monsieur
  l’aumonnier   de Anne, defuntte,     jadis royne de France (a), par les mains du dit 
    maistre Jehan Guichart, pour don [p.41] (b) et aulmosne faicte à     ceste 
  dite fabrice, a esté   receu la somme de quattre livres parisis. 
    Pour ce — IIII £ p. 
                                | 
                                   
   (a)  Morte à Blois le 9 janvier 
  1514; son corps      transita entre autres  par Étampes où 
 eut lieu un service    funéraire  à  Notre-Dame le 30 février 
  (Fleureau, op.   cit, pp. 210-211;  Marquis,  op. cit., pp. 10-11). 
 — (b) Page 41 paginée:    42 / 22e role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (74) Des
procureurs   et eschevins (a) de ceste dite ville d’Estampes, pour la comporicion [sic] (b) faicte avecques eulx 
    pour le droit de certain luminaire par eux apposé en faisant certain 
    service pour et à l’intencion du salut de l’ame de la dite royne, 
   duquel a esté receu par les dits eschevins, par les mains du dit 
 maistre  Jehan Guichart, la somme de vingt solz parisis. Pour ce — XX s. 
p. 
                                | 
                                   
   (a)  Ces deux termes paraissent ici synonymes.
  — (b) Exemple remarquable    d’hypercorrection, 
  l’auteur    connaissant sa tendance à prononcer et   écrire 
  Z les R intervocaliques,    porte ici un R au lieu d’un Z. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (75) Du procureur
  des Quinze   Vingtz de Paris (a), pour don par luy faict à ceste dicte fabrice pour et 
    à cause d’avoir mis et apposé le tronc des pardons de leur 
   dite maison des Quinze XX en ceste dite esglise, a esté receu, par
   les mains du dit maistre             [p.42] (b) Jehan Guychart, par chacun an huit solz 
   parisis, qui est pour       les dites deux années la somme de [raturé: 
   vingt solz  parisis]   seize solz parisis. Pour ce icy — XVI s. 
                                | 
                                   
   (a)  L’hospice des Quinze-Vingts passe 
  pour avoir été été  fondé par saint Louis vers
  1260; il abritait au départ  comme son nom l’indique trois cents
malades,  et spécialement des aveugles. — (b)
Page  42 paginée:    43. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (76) De Jehan
  Dantelu l’esné,   chanoyne     de ceste dite esglise et sieur de
Saint Ladre  (a), a esté  receu        la somme de quattre livre seize
solz parisis pour le viel crucifix qui    soulloit   estre en ceste dite
esglise (b).
Pour ce —IIII £ XVI s. 
                                | 
                                   
   (a)  Ce chanoine, probablement fils d’un,
  était       administrateur de la léproserie  Saint-Lazare 
(ou  Saint-Ladre)   et   c’est sans-doute à ce titre qu’il  était 
  seigneur de la  ferme   de Saint-Ladre, autrefois derrière  le hameau 
  de Chesnay,  dépendance    de cette léproserie. — (b) On peut penser  que   ce cette sculpture, remplacée 
   par le nouveau sépulchre  qu’on   bâtit alors, va être 
   recyclé à la chapelle  de la  Léproserie, où 
  se trouvait un autel seigneurial. On voit plus  loin qu’il s’agit en fait 
  d’un groupe de trois sculptures comprenant,  outre  Jésus en croix, 
  les deux témoins de son supplice, Jean  l’Apôtre  et la Vierge, 
  cf. § 184. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (77) De Cancian
  Ruelle,   laboureur demourant     à Marrolles (a), a esté receu 
   par chacun an ung septier [de] blé     par luy donné à 
  ceste  dite fabrice, vallant chacun septier     sept solz quatre deniers. 
  Pour ce, pour  les dites deux années,  la   somme de quatorre solz 
  huit deniers parisis.  Pour ce — XIIII s. VIII  d.  p. (b)             [p.43] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Sans doute Maroles-en-Beauce. — 
(b) Ici prend  fin   le premier cahier. Il est 
porté     en bas à droite, verticalement:     “De Pierre Godin” 
(pour maquer     la suite dans le second cahier). — (c) Page    43 paginée:    44 / 23e role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (78) De Pierre
  Godin, pour   vingt et deux     tombellezés (a) de pierres par luy prinses
  entour icelle   esglise, a esté     receu la somme de vingt et quattre
 solz  parisis.   Pour ce icy — XXIIII  s. 
                                | 
                                   
   (a)  Il faut sans doute lire tombellerées, 
        terme bien attesté  au sens de charge d’un tombereau. Mais 
le   masculin     apparent est fort curieux. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (79) Pour
don  faict à   la chappelle     du Sepulchre par plusieurs personnaiges
 et par  plusieurs   foys (a), a  esté receu,     par les mains du dit maistre Jehan
 Guichart,  la somme  de sept livres unze    solz deux deniers parisis. Pour
 ce ici — VII  £  XI s. II d. 
                                | 
                                   
   (a)  Le détail de ces dons était 
  certainement       consigné dans  le “papier journal des dits proviseurs” 
  mentionné       aux §§  47, 48, 21 et 52. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (80) De messire
  Helye Constancien,   prebstre,     par les mains du dit maistre Jehan Guychart,
  a esté   receu la somme     de six solz parisis pour vente de pessay
  (a) prins
par  le dit Constancian        prebstre. Pour ce ici — VI s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Lisez: péçoi, 
  “débris”. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (81) De Jehan
  de Lieuvin   dit des Mailletz,     pour [p.44]  (a) quattre  vingtz livres de viel plomb
 estant en la dite esglise        à luy baillé  au pris de
six  deniers parisis la livre,   a  esté   receu la somme de  quarante
et troys solz parisis. Pour  ce — XLIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 44 paginée: 45. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (82) De Jehan
  Godin, serrurier,   pour quarante     cinq livres de plomb vendu au dit
pris. Pour  ce receu  la somme de vingt    et deux solz six deniers parisis.
Pour ce — XXII  s.  VI d. p. 
                                | 
                                
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  (83) De Cancian
  Baudé,   proviseur     de l’esglise Saincte Croix (a), pour vingt cinq livres
  et demy de plomb à luy vendu     au dit pris, a esté receu
 la somme  de dix sept solz troys deniers     parisis. Pour ce — XVII s.
III  d. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Cette église collégiale 
  détruite       lors de la Révolution  se dressait rue Sainte-Croix 
  à l’emplacement      de l’actuel parfumeur  Marionneau, sur le territoire 
  de la paroisse Notre-Dame      et entretenait avec  elle une certaine rivalité. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (84) De Charlot
  de Conihon   (a), potier   d’etin, pour     vingt livres de plomb estamé
 (b) ja   pieça  (c)    à luy baillé,   a esté
  receu la somme [p.45] (d) de treize solz quattre    deniers parisis. Pour ce — XIII s.
 IIII     d. 
                                | 
                                   
   (a)  Patronyme que Legrand a lu erronément, 
        p. 87, Courbon. C’est  le plus ancien potier d’étain 
 connu      à Étampes. — (b) Le 
 plomb  étamé    est couvert d’une couche d’étain qui 
 le protège   de la corrosion.  — (c) 
            Jà    piéça:    “déjà 
 depuis longtemps”. — (d)    Page 45  paginée: 
    46 / 24e role. 
                                | 
                              
                             
                                    
  (85) De Jehan
  Paris, pour   vente de vingt      livres de plomb à luy baillé.
 Pour  ce  a esté receu     la somme de [raturé: V] dix solz
 parisis.  Pour ce — X s. p. 
                                | 
                                 
                                | 
                              
                             
                                   
  (86) De Jehan
  le Fevre,   verrier, pour la     vente de trente six livres de plomb à
 luy  baillé   au dit  pris   et à plusieurs foys. Pour ce
a  esté  receu la  somme de trente   et troys solz parisis. Pour ce
—  XXXIII s. 
                                | 
                                
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  (87) De messire
  Jehan Asselin,   prebstre,     chapellain de la dite esglise, pour reste
 de la chevissance   (a) du diner   de la reception     de sa dite chappelle, messieurs
 de chappitre ont donné   icelle somme     de trente sept solz huit
 deniers à ceste dite fabrice.   Pour ce ici    — XXXVII s. VIII d.
 (b) [p.46] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Fourniture. — (b)    Somme de  bas   de page en caractères 
  minuscules, raturée:   “VII.XX.VII  £   XVI s.VII d. p. III 
 t.” — (c)   Page 46  paginée:    47. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (88) De monsieur
  maistre   Noel Hue, chantre     de ceste dite esglise, certaine quantité
 de  pierre en maniere de   gouttieres,  carreau et thuille par luy prins
en la  dite esglise, a esté   payé  la somme de trente sept
sols parisis   six deniers parisis un  tournois, c’est  assavoir: pour quattre 
 cens et demy  quarteron de carreaux  plombé, neuf solz parisis unze 
 deniers tournois;  pour troys grans pierres de gouttiere,  seize solz; pour 
 deux cens et demy  de thuille, cinq solz dix deniers parisis;  pour quatorze 
 corbillées   de thuilleau, six solz parisis. Pour ce —  XXXVII s. 
VI d. p. I t. (a) [ p.47] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Bas de page en caractères 
 minuscules: “VII.XX £ XIIII s. I et pitte p. IIII t.” — (b)    Page 47  paginée:    48 / 25e role. 
                                | 
                              
                             
                                   
  (89) [§ I.12.] Autre recepte des dons et laiz faiz et donnés par
testament de derniere voulenté à ceste dite fabrice durant les
dictes deux années. 
                        De Jehan Fouldrier, d’Ormoy la
 Riviere     —  IIII   d. 
                        De feu Guillaume Venard, du dit 
 Ormoy    —  IIII   d. 
                        De feu Colin du Camel, Sainct 
Bazille     —  IIII   s. 
                        De feu Jehanne femme de Jehan 
Grenier,     Sainct    Pere  — IIII d. 
                        De Berthelot Lamoureux, Sainct
 Pere   de  Mereville     — VIII d. 
                        De feu Anne femme Pierre Godin, 
 Nostre    Dame   —  XIIII  s.  
                        De feu Jehanne femme de Gabriel 
 Petit,    Nostre    Dame  — IIII s. 
                        De feu Pierre Lyon, Sainct Bazille
   —  VIII   d 
                        De feu Loys Raclardi, Sainct
Pere   —  VIII   d. 
                        De feu Regnault Bouchart, Sainct
  Bazille     —  IIII   d 
                        De feu Marie femme Jehan du Bec,
  Nostre    Dame   —  VIII s. 
                        De feu Marie femme Jehan Guettart,
   Nostre    Dame   — IIII s. 
                        De feu Ysabeau femme de Pierre
 Peronnet,      Ormoy    — IIII d. 
                        De feu Jehan Riviere, Sainct
Basille     —  XII   d. 
                        De feu Pasquier le Coup, Saint
 Mars   —  VIII   d. 
                        De feu Symonne femme feu Estienne 
  Forest,     Nostre    Dame — III s. 
                        De feu Pasquiere femme Regnault 
 de  Laroche,     Sainct   Gille — IIII s. (a) [p.48] (b) 
                        De feu Vincente femme de Geffroy
  Colliau,     d’Ormoy    — II d. 
                        De feu Françoys Voire, 
Sainct    Bazile    —  VIII  s. 
                        De feu Jehan Symon, de Morigny
 —  XII   d. 
                        De feu Jehan Testart, Sainct
Pere   —  XII   d. 
                        De feu Françoys Daumont, 
 sainct    Germain     — IIII d 
                        De feu Jehan Bellemer, Sainct 
Bazille     XX  d. 
                        De feu Estiennete femme Gervays 
 de  la  Porte,    Sainct  Germain — XII d. 
                        De feu Jehan Rondeau, Sainct
Bazille     —  II  s. 
                        De feu Blaise de Livernette,
saint    Bazille     —  VIII  d. 
                        De feu Robin le Conte, Saint
Bazille     —  VIII   s. 
                        De feu Jehan Gouvet, Nostre Dame
  —  II  s. 
                        De feu Jehanne femme Pierre Georges,
    Sainct    Bazille   — XVIII s. 
                        De feu Pierre de la Porte, Nostre 
  Dame   —  IIII   s. 
                        De feu Portune femme Jehan Durant,
   Sainct    Bazille    — XVI d. 
                        De feu Guillaume Comminel, Sainct 
  Bazille     —  XII   d. 
                        De feu Perrine femme Pierre Legendre, 
    Sainct    Martin  — IIII s. 
                        De feu Thomas Lelong et sa femme, 
  Sainct    Germain    — IIII d. 
                        De feu Jehanne femme de Mathieu 
 Baillotin,      Sainct   Pere — II d. 
                        De feu Robert Boyvin serviteur
 de  monsieur     le  capitaine  — VI s. 
                        De feu Jehan Richeux, d’Ormoy 
—  II  d. 
                        De feu Katherine femme Mathurin 
 Renson,     Sainct    Gille — II s. 
                        De feu Loys Boucquart, Sainct 
Pere   —  II  d. 
                        De feu Estienne Martin, Sainct
 Germain     —  IIII   d.  (c) [p.49] (d) 
                        De feu François Charron, 
 Sainct    Bazille     — XIIII s. 
                        De feu Robin Regnault, Sainct 
Martin    —  VIII   d. 
                        De feu Jehan Regnier, Sainct
Bazille     —  IX  s. 
                        De feu Berthelot Mainfroy, Nostre 
  Dame   —  IIII   s. 
                        De feu Clement Pauquet, Sainct
 Pere   —  XII   d. 
                        De feu Martin Mellant, Sainct 
Gille    —  IIII   s. 
                        De feu Pierre Foveau, Sainct
Pere   —  IIII   d. 
                        De feu Jaquete femme Regnault 
Bouchart,      Sainct    Basile — II s. 
                        De feu Gilbart Dugat, Sainct
Fallier     —  IIII   d. 
                        De feu Françoise femme 
Jehan    Allant,     Sainct   Basile — XII d. 
                        De feu Guillaume Septier, Nostre
  Dame   —  VIII   s. 
                        De feu Andrée femme Pierre 
  Lamore,     Sainct    Bazille — IIII d. 
                        De feu Jehan Poytrine, Sainct 
Bazille     —  XII   d. 
                        De feu Marion fille Michelet Riviere,
       Sainct   Germain — IIII d. 
                        De feu Symone femme Pierre Theniere,
    Sainct    Pere   — IIII d. 
                        De feu Françoys Michelet,
  d’Ormoy     —  VIII   d. 
                        De feu Agnès femme Pierre
  Regnart,     Sainct    Martin — VIII d. 
                        De feu Pierre Guilloteau, Sainct
  Germain     —  IIII   d. 
                        De feu Thomas le Marechal, Sainct 
  Bazille     —  IIII   d. 
                        De feu Jehan Touchart, Nostre 
Dame   —  XII   d. 
                        De feu Cancianne femme Pierre 
Huguet    [raturé:      Nostre Dame] Sainct Martin — XXVIII s. 
                        De feu Philipot Plesse, de Champigni
    —  IIII   d. 
                        De feu Denise femme Pierre Plisson, 
   Sainct    Bazille   — VIII d. (e) [p.50] (f) 
                        De unq quidam d’Autrouy — XII 
d. 
                        De feu Guillaume Marchant, Sainct 
  Martin    —  IIII   d. 
                        De feu Bauges de Villecardet
             (g), huissier du
roy nostre sire, sieur de          la Barre — XIIII
s. 
                        De feu Marguerite femme Jean
Boulinier,      Sainct    Pere — XII d. 
                                | 
                                   
   (a)  Somme de bas de page en caractères 
  minuscules:       “XLVI s. IIII d.” — (b) Page
  48  paginée:       49. — (c) Somme de
   bas   de page en caractères    minuscules: “LXI s. IIII d.” — (d) Page 49   paginée:    50 / 26e role. —
(e) Somme     de  bas de page en caractères
  minuscules: “LXXVIII s. IIII d.” —  (f) Page
  50  paginée:    51. — (g) Cf. Fleureau,
                  Antiquitez,    p. 46: “Champigny, village, &
paroisse      [...] Le Roy Loüis XI.   confisca cette seigneurie sur
Guyon du Rié,     auquel il l’avoit   auparavant donnée; parce
qu’il avoit suivy le  party   du Duc de Bourgogne  contre Sa Majesté,
qui l’a donna [sic]  en l’an   1472. à Baugeois   de Vvicardel, Gentil-homme
 du païs  de Vimeu  prés  d’Abbeville,   pour recompenser en
quelque   façon  des biens  dont le même Duc  de Bourgogne l’avoit
dépouïllé;      parce qu’il avoit quitté  son party,
pour s’attacher au service   du   Roy. Baugeois s’habitua à  Villemartin,
& fut pere de quatre   garçons,    & de deux filles.” 
                                | 
                              
                             
                                   
  (90) Somme
 total de la recepte   de ce present     compte, est six cens sept livres
unze solz IX d. picte  III d. t. (a) [p.51] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Bas de page en caractères 
 minuscules: Une phrase non déchiffrée. — (b) Page 51  paginée:    52 / 27e role. 
                                | 
                              
                               
                                                                
                     
       
                          
                         
      II. Première
        partie: dépenses 
                       
                          
                         
       
           
            
                 
                 
                         
      
                                   
             
                                   (91) [§ II.1.] Despence  ordinaire de ce present compte faicte par les
        ditz proviseurs sur le revenu  de la dite recepte 
                                       | 
                           
                           | 
                         
                        
                                   (92) Et premierement 
                                       | 
                           
                           | 
                         
                        
                                   (93) (a) Au grant boursier de 
         la dicte esglise Nostre Dame du dit Estampes pour la pencion que 
messires         les chantre et chanoynes d’icelle esglise ont droit de prandre 
chacun     an   à cause de leur grant bourse, tant sur le revenu du 
t[r]onc,    cyre  que sur les autres revenuz et esmolumens de la dite fabrice, 
la somme    de sept livres parisis chacun an à deux termes par esgal 
porcion,   c’est assavoir Nativité sainct Jehan Baptiste et Nativité 
 Nostre  Seigneur qui est pour les dites deux années la somme de quatorze 
 livres  parisis. Pour ce — XIIII £ p. [p.52] (b) 
                                       | 
                            
      (a) Annotations anciennes, l’une 
  dans la marge de gauche, valant pour tout le paragraphe bordée d’une 
  accolade  au crayon rouge: “hic” (“ici”); l’autre (2e main) dans la marge 
  de droite:  “Rente des sept livres parisis düe et payée par 
la  fabrique à   la grande bourse du chapitre qu’il adroit de prendre 
 sur le revenu du tronc,   cire et autres revenus et emolumens de la ditte 
 fabrique.” — (b) Page 52  paginé:   53. 
                           | 
                         
                        
                                   (94) Au petit    boursier 
     de la communauté de ceste dite esglise, pour plusieurs  annivesaires 
       dictes et cellebrées au cueur de la dite esglise, à 
cause     desquelles  ceste dite fabrice souloit payer à mes dits seigneurs,
      à cause  de leur dicte communauté (a), la somme par eulx moderée 
       à cause de la pouvreté  de ceste dite fabrice à 
  la   somme  de soixante et cinq solz parisis,  qui est pour les dites deux 
  années     la somme de six livres dix solz  parisis. Pour ce — VI 
 £ X s. 
                                       | 
                            
      (a) L’abréviation de ce
  mot a donné  du fil à retordre à Legrand qui suggère 
  de manière        désespérée “boîte”. 
Rappelons  que Dramard   de   son  côté avait lu la même 
abbréviation,  au  §   30,  “conte” en supposant avant cela deux 
mots sautés  par  un copiste. 
                           | 
                         
                        
                                   (95) Au dit    boursier, 
     pour le cens de la terre que tient Vincent Bellesme à  rente 
 d’icelle    fabrice, assire [sic (assise)] à Villemartin, declaré 
     [raturé:  par le menu] cy devant à sa recepte des rentes, 
    laquelle doibt par  chacun an à la dite communauté quattre 
   solz  deux deniers parisis,  qui est pour les dites deux années 
la   somme de huit solz quattre deniers  parisis. Pour ce — VIII s. IIII s.
            [p.53] (a) 
                                       | 
                            
      (a)  Page 53 paginée: 
54  / 28e role. 
                           | 
                         
                        
                                   (96) (a) Au dit boursier à 
         cause de la messe au Comte, pour le cens d’une piece de pré 
  assis      sur la grant chaussée que tient de present à rente 
  de ceste      fabrice Jehan Aillery et Jehan de Lieuvin dit Desmailletz, 
 laquelle rente      le dit Desmailletz a rachetée moyennant la somme 
 de six livres  tournois,    et par le consentement de messieurs de chappitre 
 (b), à 
 la charge de payer par luy, ou ceulx qui sont detenteurs du dit pré, 
 la somme de neuf deniers parisis de chief cens envers nostre dite bourse, 
 payable le jour sainct Denis, comme plus à plain est declaré 
 au chappitre       des rentes cy devant, et partant n’en sera plus tenue 
la dite fabrice.    Pour   ce icy, pour les dites deux années — XVIII 
 d. 
                                       | 
                            
      (a) Annotation ancienne (2e main):
  “Consentement   donné aux marguilliers par le chapitre pour recevoir
  le remboursement    d’une rente düe à la fabrique.” — (b)  Ce sont   les   chanoines, qui seuls ont voix
  au chapitre de Notre-Dame. 
                           | 
                         
                        
                                   (97) Au dit    boursier, 
     pour les cens des maisons que tiennent de present à rente    de
  ceste   dite fabrice Martin Bourdon [p.54] (a) et Estienne Bruyant, plus à plain 
     declairé en l’article des dites rentes, et doibvent par chacun 
 an   pour le dit cens douze solz parisis, qui est pour les dites deux années 
     la somme de vingt et quattre solz parisis — XXIIII s. 
                                       | 
                            
      (a) Page 54 paginée: 55. 
                           | 
                         
                        
                                   (98) Au dit    boursier, 
     pour une messe double dicte et celebrée chacun an au cueur   
de   la  dite esglise, fundée par feu messire Xaince (a) Buisson, lequel donna 
         à ceste dite fabrice les dites deux maisons, à la charge
      du   dit cens et de ung solz parisis pour la dite messe, qui est pour
  les    dites   deux années la somme de quarante solz parisis — XL
 s. 
                                       | 
                            
      (a) Étourderie pour Sainxe 
   (à     prononcer Saince, forme française  de Sanche), 
   comme     porté plus justement au § 20, et non “Xavier”, comme 
   le lit   Legrand,  d’autant que ce  prénom n’existe pas encore alors
   en France.   Voyez  l’inversion analogue  à l’article suivant, 
           sencive    pour  “censive”. 
                           | 
                         
                        
                                   (99) Au dit    boursier, 
     pour l’anniversaire de feu Jehanne Aubezée en son vivant    femme 
    de feu Jehan Baudequin, laquelle donna à ceste dite fabrice   la
  moitié   de la sencive [sic] qui fut Nicolas Lebourgeoys, à 
    la charge [p.55] (a) de payer à la   communauté pour son dit anniversaire 
      chacun an la somme de vingt   solz parisis, qui est pour les dites deux
  années    la somme de quarante   solz parisis. Pour ce — XL s. 
                                       | 
                            
      (a) Page 55 paginée: 56
  / 29e rôle. 
                           | 
                         
                        
                                   (100) Au  recepveur   ordinaire 
     du roy nostre sire au dit Estampes, pour le cens des  maisons que   tiennent
     de present à rente de ceste dite fabrice Loys  le Prebstre  
et   la   vefve feu Macé Doulcet, plus à plain declaré 
  en  l’article  des dites rentes, et doibvent par chacun an ung denier oboble 
     parisis,  qui est pour les dites deux années la somme de trois 
 deniers    parisis   — III d. p. (a) (b) [p.56] (c) 
                                       | 
                            
      (a) En petits caractères: 
  “Somme:   XXVI £     IIII s. I d.” — (b) 
  Somme de  bas   de page   en caractères minuscules: “XXVI £ 
 IIII s. I d.” — (c) Page 56  paginée: 
   57. 
                           | 
                         
                        
                                   (101) [§ II.2.] Autre  despence ordinaire, tant pour la fundacion de
plusieurs messes à cause  des rentes donnés à ceste
dite fabrice que pour les gaiges des officiers. 
                                       | 
                           
                           | 
                         
                        
                                   (102) A maistre    Jehan 
     Guychart, prebstre, chanoine et l’un des proviseurs de ceste dite  esglise, 
      pour avoir par luy esté cellebré vingt messes basses, 
 desquelles     la dite fabrice est chargée chacun an, c’est asavoir 
 quatre  messes     celebrées celon les offices des jours des quatre 
 festes Nostre  Dame,   Assumpcion, Nativité, Purificacion et Annunciacion, 
 pour le  salut  de l’ame de feu Marion Riotte, et unze messes de requiem 
celebrées      les premiers samediz des moys exepté le premier 
samedi du moys  d’apvril,     fundées par feu Symon Guettart, et deux 
autres messes  de requiem   fundées  par feu Jehan Cohier, et une 
           [p.57] (a) autre messe de requiem     pour l’ame de feu messire Françoys 
 Gumbault (b)  le deuxiesme jour de      septembre, et une autre messe pour 
le salut  de l’ame de feu   Jehan Archambault, en son vivant garde du revenu 
des reliques de ceste dite   esglise, cellebrée chacun an le septiesme 
jour de janvier, et une  autre messe celebrée pour le salut de l’ame 
de feu Jehan Hamouys  nouvellement fondée, icelle dicte le huitiesme 
jour d’aoust, pour lesquelles a esté baillé et distribué 
au dit maistre Jehan Guychart, pour avoir celebrées les dites messes 
dessus dites la somme de quarante solz parisis, qui est pour les dites deux 
années la somme de quatre livres parisis. Pour ce — IIII £ p. 
                                       | 
                            
      (a) Page 57 paginée: 58
  / 30e rôle.  —   (b) Et non        
     Guinbault     (Legrand, p. 91). Il s’agit d’un notaire dont nous
  avons conservé    un acte d’accensement relatif  à 
deux   maisons proches de Notre-Dame,       en date du 20 juillet 1480 et 
que j’ai   déjà édité       (ici). 
                           | 
                         
                             
                                       (103) Au curé   chevecier
    de ceste   dite esglise, pour l’obiit de feu Symon Guettart celebré
     le premier   samedi du moys d’apvril, distribué au dit curé
   la  somme             [p.58] (a) de six solz parisis, qui est pour les dites deux années
        la somme de douze solz parisis. Pour ce — XII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 58 paginée: 59. 
                                | 
                              
                             
                                         (104) Au   dit   curé 
    chevecier, pour  rente à luy deue par la dite  fabrice   à
    cause de la fundacion à luy faicte par feu Jehanne  Aubezée 
     en son vivant femme de feu Jehan Baudequin, qui est de cinq  solz parisis 
    assignés sur la maison du dit feu Symon Guettart, tenant  d’une 
 part   aux hoirs feu Pierre Piegelé, qui est pour les dites deux 
années   la somme de dix solz parisis. Pour ce — X s. 
                                | 
                                
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                                         (105) Au   dit   curé 
    chevecier, pour l’obiit de feu Jehan Cohier, quattre solz  parisis   par
   an,  qui est pour les dites deux années la somme de huit solz 
parisis.    Pour ce — VIII s. 
                                | 
                                
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                                         (106) Au   dit   curé 
    chevecier, pour l’obiit [p.59] (a) de Alès en son vivant femme de      feu Symon Serveau 
   (b), cinq 
 solz  parisis par  an, qui est pour les dites deux années      la 
somme de dix solz parisis.  Pour ce — X s. 
                                | 
                                   
   (a)   Page 59 paginée: 60 / 31e 
  role. —     (b) Mentionné     déjà
    comme défunt en 1480 par un acte d’accensement    déjà
    édité (ici): “feu Symonnet    Serveau”. 
                                | 
                              
                             
                                         (107) A  messire    Jehan 
   Charron,  prebstre, tresorier de la dite esglise Nostre Dame, pour   avoir 
   porté  et raporté par chacun jour tant des festes que   des
   dymanches de tout  l’an, luy a esté payé pour les dites 
 deux  années la somme de trente deux solz parisis. Pour ce — XXXII 
  s. 
                                | 
                                
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                                         (108) A  Estienne    Archambault, 
    pour avoir gardé les reliques de la dite  esglise les    dymanches 
   et festes de toute l’année, luy a esté  baillé   
la   somme de quarante huit solz parisis, qui est pour les  dites deux années 
      la somme de quattre livres seize solz parisis.  Pour ce — IIII £ 
   XVI    s. p. [p.60] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 60 paginée: 61. 
                                | 
                              
                             
                                         (109) Au   predicateur  
qui  a presché le karesme, pour les collacions (a) par luy 
   faictes le mardy  de Pasques à la     procession des glorieux Corps 
   Sainctz (b), luy a esté 
 baillé la somme de huit solz parisis     pour chacune année, 
qui  est pour les dites deux années la   somme de seize solz parisis. 
Pour  ce — XVI s. 
                                | 
                                   
   (a) Le mot a ici son premier sens  (depuis 
  le      XIIIe siècle) d’entretien et de conférences 
 du soir     dans les monastères ou chapitres, et non pas le sens postérieur,
       par extension, de repas léger en temps de jeûne. — (b) Voir la note 47b.               
                                | 
                              
                             
                                         (110) A  Guyon    Hureau, 
   poillier  (a), pour avoir  netoyé l’aigle (b), 
        bacins (c), chandeliers,  oreçaulx 
     (d) et 
aultres     extencilles  (e) de la dite  esglise, luy a esté  payé par chacun 
     an la somme de vingt et  quattre solz parisis, qui est pour les dites 
 deux    années la somme de [raturé: quattre]  deux livres huit
 solz    parisis. Pour ce — [gratté:  II]II £ VIII  s. 
                                | 
                                   
   (a)  Le poillier ou poêlier 
  est       celui qui fabrique et vend  tous les ustensiles de terre, de tôle
      ou  de fer-blanc qui servent à  chauffer ou à éclairer.
     — (b) Pupitre  d’église   en forme
  d’aigle   aux ailes éployées. —  (c)               Bassin: plat où l’on 
  reçoit les offrandes   à la messe. — (d) Mot rare. Un             Inventaire    de
l’abbaye de Saint-Père de Chartres daté  du 10 janvier 1399, 
                Annales archéologiques 7 (1847), p. 89 ou Revue 
    de l’Art chrétien 37 (1887), p. 63, cite parmi l’argenterie 
 “un   orseau ou bénitier d’argent”, et parmi les reliquaires “un orseau
    de cuivre”; un autre, en 1562 cite “ung orseau d’argent comprenant le
fon    de cuivre” (ibid. p.69). Le Mystère   de Saint Rémi, 
     du début du XVIe siècle use du   mot orseau (vers 
  7176)    au sens de “bénitier”. Le Lexique   de l’ancien français 
     de Godefroy connaît l’orçuel,   “vase, cruche, bénitier”, 
     et le Dictionnaire breton-français   de Le Gonidec donne 
  pour    orsel ou orzel “burette, vase à  petit gouleau, 
  fiole”.               — (e) Ustensiles. 
                                | 
                              
                             
                                         (111) (a) A Jehan Paris le jeune, 
         drappier, et l’un des proviseurs de ceste dite esglise, pour avoir 
  faict      depparer et reparer (b) [p.61] (c) les aulbes et amys (d) et blanchi le linge de
ladicte esglise, ensemble pour avoir rabillé et remis à point
les ornemens d’icelle durant les dites deux années, pour quoy lui
a esté payé la somme de quattre livres seize solz parisis. Pour
ce icy — IIII £ XVI s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (1re main), 
la  fin du paragraphe       étant marquée  par une accolade 
au crayon rouge: “Blanchissage       et entretien des ornemens.”  L’auteur 
de cette note voit visiblement  dans     ce passage la preuve que ces  frais 
 sont à la charge de la  paroisse     et non du chapitre. — (b) Lisez              reparer    et non réparer, 
  comme le fait  Legrand qui par là s’interdit    de comprendre le 
verbe              depparer,  qu’il  marque d’un point d’interrogation, 
   p. 92: l’artisan a simplement  décousu  les ornements qui n’auraient 
     pas supporté le lavage  du linge. —  (c) 
  Page 61  paginée:   62 / 32e rôle.  — (d) Comprenez   “les  aubes et les amicts”  (et non 
  pas “réparer les aulbes, remyz  et blanchi  le linge”, comme  le 
comprend  Legrand, p. 92, ce qui n’a pas de  sens). L’amict  est  le
rectangle  de toile fine muni de deux cordons  que le prêtre doit 
 passer autour  du cou avant de revêtir son              aube. 
                                | 
                              
                             
                                         (112) A  luy,    pour la 
   despence  de ceulx qui vacquerent entour la saincte chasse  le lundi  
 et  mardi des feriers  de Pasques, ensemble au predicateur et à ceulx
     qui garderent les reliques  et pardons de la dite esglise les dits jours.
      Pour ce a esté payé  pour la dite despence pour les dites
    deulx  années la somme de cent  seize solz parisis. Pour ce —
CXVI     s. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (113) (a) A Macé Baudequin, 
         pour la façon de tout le luminaire de la dite esglise de toute
     l’année,    pour lequel [p.62]     (a) luy a esté     ordonné    estre payé chacun 
 an la somme de soixante et quattre    solz parisis,    en ce comprins sa 
vacquacion d’alumer et estindre les cierges   de la perche    du cueur (pour 
lequel luminaire les dits proviseurs  sont  tenuz luy baillés    [sic 
(bailler)] et administrer chacun an  la quantité   de troys cens  
 soixante dix neuf livres ung quarteron   de cyre, comme plus   à plain
   est declaré au conte de l’an   mil cinq cens et unze,   selon les
festes    et sollempnités èsquelles   on a acoustumé 
  faire le dit   luminaire, et aussi est tenu le dit   Baudequin faire iceluy 
  luminaire à   ces [sic] despens et fournir   les battons et lumingnons 
  des torches et luminaires   aussi de fournir  de boys) et peine à 
fondre  la cyre de la dite esglise,   qui est pour les dites deux années 
la  somme de six livres huit solz   parisis.   Pour ce — VI £ VIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (1re main), 
tout  le paragraphe       étant marqué  par une accolade au 
crayon  rouge: “Luminaire.”    — (b) Page 62 
 paginée:    63. 
                                | 
                              
                             
                                         (114) A  messire    Toussaintz 
    Jourdain, prebstre, [p.63] (a) marrilier de la dite esglise, pour la   grosse sonnerie du lundi 
       et mardi des feriers de Pasques, (b) aussi pour avoir nettoyé   l’esglise 
      toutes les festes Nostre Dame et aultres festes sollempnelles   de tout
   l’an,    ensemble pour avoir houssé les basses voultes d’icelle 
  esglise, et   aussi que pour sa vacquacion de faire sonner la petite orloge 
    d’icelle esglise;   avecques ce, pour avoir alumé chacun jour les
   lampes de la dite esglise   (b); pour lesquels  choses luy a esté ordonné estre
      payé chacun an la somme  de quattre livres cinq solz parisis,
 qui    est pour les dites deux années  la somme de huit livres dix
 solz  parisis.   Pour ce — VIII £ X s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 63 paginée: 64 / 33e 
 role. — (b) La phrase   “aussi  pour avoir nettoyé…
     les lampes de la dite esglise” est marquée     par une première
     accolade à l’encre, puis par une deuxième     accolade
au   crayon  rouge. 
                                | 
                              
                             
                                         (115) (a) A Jehan Paris le jeune, 
         proviseur, pour avoir payé la distribucion des cierges le 
jour     de   Nostre Dame de Chandeleur, à messieurs les chantre, chanoynes,
    chappelai[n]s,    beneficiez (a) et habitués
                (b) de la dite esglise
    (c) [p.64] (d), pour laquelle distribucion
        a esté payé l’année que on dit mil cinq cens
et   treize     la somme de cinquante et ung solz six deniers parisis, et
pour   l’an cinq    cens et quatorze a esté distribué la somme
de  cinquante et   sept solz huit deniers parisis deux deniers tournois,
qui est  en somme   toute pour les dites deux années la somme
de cent neuf solz deux deniers    parisis deux deniers tournois. Pour ce
— CIX s. II d. p. II t. 
                                | 
                                   
   (a)  Bénéficiés: 
  tous les clercs pourvus d’un bénéfice, c’est-à-dire 
 d’une fonction cléricale à laquelle est attachée un 
revenu foncier. — (b) Est prêtre      
       habitué  tout ecclésiastique attaché 
au service d’une paroisse sans y avoir de charge fixe. — (c)  La phrase “A Jehan   Paris … habitués de
la dite esglise” est marquée  par une première  accolade à
l’encre, puis par une deuxième     accolade au crayon  rouge, avec
ces mots (1re main): “Cierge de la chandeleur”.    — (d) Page 64  paginée:   65. 
                                | 
                              
                             
                                         (116) A  luy    pour avoir 
   fourny  de gresse durant les dites deux années, pour oindre   et 
 engressés   [sic] les torillons (a) des cloches d’icelle   esglise. Pour 
 ce   luy a esté pay[é]  la somme de quarante  et huit solz 
parisis.   Pour ce — XLVIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Toreillons, “pivots”, selon le 
           Lexique   de l’ancien français  de Godefroy. 
                                | 
                              
                             
                                         (117) (a) A luy, pour avoir fourny 
         d’huille les lampes de la dite esglise durant [p.65] (b) les dites deux années, 
         icelle declarée par le menu au papier journal des dits proviseurs, 
         montent en somme toute la somme de dix sept livres quinze solz cinq 
   deniers      parisis. Pour ce — XVII £ XV s. V d. (c) (d) [p.66] (e) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (1ère 
 main): “Huile      des lampes”. — (b) Page 65
  paginée:      66 / 34e role. — (c) En
 petits   caractères:     “Somme: LXVIII £ XIIII s. VII d. II
 t.” — (d)   Somme de  bas   de page  en
 caractères  minuscules: “ LXVIII £  (raturé:    XII) 
XIIII s. VII d. II t.” — (e)  Page 66  paginée: 
   67. 
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                                         (118) [§ II.3.] Autre despence extraordinaire  et muable. 
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                                         (119) A  Guillaume    Charles 
    dit Gorron, tailleur en pierre, pour la parpoye (a) du pavé de la 
         dite esglise par luy faict et fourny de pierre à ces [sic] 
 despens        au pris de vingt quattre solz parisis pour chacune toyse de
 pavé      neuf  et de six solz parisis de pavé viel à 
 reperer et rasseoir;       ensemble pour avoir faict les austelz saint 
 Pierre, sainct Denys,    sainct   Fiacre, sainct Leonard, sainct Michel, 
et marches des entrées    du cueur;  que aultres reparacions de son 
dit mestier; montent en somme   toute  à la somme de sept vingtz six 
livres neuf solz et deux deniers   tournois,  qui vallent en parisis la somme 
de cent dix sept livres troys  solz quattre  deniers parisis; de laquelle 
somme a esté articulé   et  couché             [p.67] (b) par le conte precedent 
  finissent l’an mil cinq cens et treize       la somme de soixante et six 
 livres neuf solz parisis un denier tournois;       et partant ne reste à 
 compter que la dite somme de cinquante livres      quatorre solz troys deniers 
 parisis. Pour ce — CXIIII s. III d. p. 
                                | 
                                   
   (a)              Parpaie, “paiement 
  complet”       (et non parprye, malgré  le sic de Legrand,
  p. 95).   — (b) Page 67  paginée: 
 68  / 35e rôle. 
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                                         (120) (a) (b) Au dit Guillaume Charles, 
         pour les ouvraiges par luy faiz en la chappelle du Sepulchre auparavant 
       son  trespas, tant en pilliers, augives (c), archeletz, estimés 
   par maistres       jurez du mestier, estimés à la somme de
  vingt et cinq livres      quinze solz tournois, avecques la somme de trente
  solz tournois baillés      à son adveu à Allin Texier,
  charpentier, pour avoir taillé      les cintres de la dite chappelle,
  qui est en somme toute la somme de vingt     et sept livres sept solz tournois
  qui vallent à parisis la somme   de  vingt et une livre seize solz
  parisis. Pour ce — XXI £ XVI s. p.              [p.68] (d) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (1ère 
 main): “Reparation      de la chapelle du Sepulchre, jusqu’à la fin 
 du compte.” — (b) Annotation    ancienne  (2e 
 main), le paragraphe    étant doté d’une accolade    au crayon 
  rouge: “Cette note   est fausse ainsi qu’il est facile de s’en  convaincre 
  en suivant les articles    du dit compte.” — (c) 
 C’est-à-dire     “ogives”, et non pas anguiers ni augiers 
 (Legrand, pp. 98     et 107), qui n’a pas  de sens. — (d) Page   68  paginée:   69. 
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                                         (121) Au   dit   Guillaume 
   Charles,  pour avoir par luy baillé vingt huit quartiers      de 
 pierre  employez partie à l’autel sainct Michel et partie à 
      l’autel  sainct Leonard.  Pour ce lui a esté payé la somme
    de  vingt  solz parisis. Pour  ce — XX s. p. 
                                | 
                                
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                                         (122) A  Jehan    Bargerat, 
   tailleur en pierre, Michau Morry maçon, Anthoine  Portas   et autres, 
   pour leurs peines et vacacions d’avoir mesuré et toysé  
 le  dit pavé tant viel que neuf, leur a esté  payé la
  somme de sept solz parisis. Pour ce — VII s. p. 
                                | 
                                
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                                         (123) (a) A Nicolas Arnoul et Marsault
Le Noir, tailleurs en pierre, pour avoir par eulx faict l’houvraige du Sepulchre
delaissé à faire par le trespas du dit feu Guillaume Charles,
pour lequel ouvraige parfaire leur a esté payé, de marché
faict (b) avecques
eulx, la somme [p.69] (c) de vingt livres parisis. Pour ce — XX £ par. 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge. — (b) De marché
     fait:    en application du contrat passé. — (c)    Page 69  paginée:   70 / 36e rôle. 
                                | 
                              
                             
                               |           (124) (a) A Marsault Lenoir, tailleur 
         en pierre, pour avoir par luy faict à ces [sic] despens troys 
    pilliers     de pierre de grès et pierre franche (b)     estant entour la chappelle du Sepulchre, ensemble 
    pour plusieurs autres   journées faictes tant par luy que par ces
   [sic] serviteurs aux affaires   à la dite esglise, oultre son dit
  marché. Pour ce luy a esté   payé la somme de cinquante
  livres quinze solz tournois vallant à   parisis la somme de quarante
  livres douze solz parisis. Pour ce — XL £   XII s.              
         | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge. — (b) Pierre   franche:
   “parfaite   dans son espèce, qui n’a ni la mollesse du   moellon,
  ni la  dureté   du caillou” (Littré). 
                                
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                                         (125) Au   dit   Marsault 
   Lenoir  et autres jurés du dit mestier, pour le vin   du marché 
     dessus  dit (a), que pour   leur vaccacion, 
   leur  a esté payé la somme de quattre solz  huit deniers 
parisis   deux  tournois. Pour ce — IIII s. VIII d. p. II t. [p.70] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Le marché mentionné 
  au § 123      a été conclu comme de coutume par un pot 
  pris entre les  contractants. — (b)  Page 70
  paginée:    71. 
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                                         (126) (a) A Jehan Tiremont et Jaquet
Millot, carriers, pour avoir par eulx fourny et baillé la quantité 
         de troys cens et demy de quartiers de pierre, avecques ung quarteron 
    de   petitz  quartiers à paver, le tout employé en la dite 
   chappelle   du Sepulchre, tant au portal d’icelle que ès pilliers, 
   augives (b), frameretz (c), que autres reparacions 
   necessaires faictes en la dicte chappelle, pour quoy leur a esté 
 payé,    de marché faict, la somme de vingt et troys livres 
 deux solz six  deniers  tournois, qui vallent à parisis la somme de
 dix huit livres  dix solz  parisis. Pour ce — XVIII £ X s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge. — (b) C’est-à-dire 
      “ogives”,    et non pas anguiers ni augiers (Legrand, 
pp.  98   et 107),   qui n’a pas  de sens. — (c) 
 C’est-à-dire,        comme le note Legrand, p. 98, les formerets, 
 que Littré    définit:    “arc saillant ou nervure d’une voûte 
 gothique”. 
                                | 
                              
                             
                                         (127) (a) A Martin le Large et 
         Bertrand Patau, chauffourniers et marchans de chau, pour vente de 
 dix    sept    muys quattre septiers de chau, baillée tant par eulx 
 que  par  Martin    Bourdon, ensemble comprins ung [p.71] (b) muy de autre chau prins 
   en l’hostel de monsieur de Sainct Ladre    (c), le tout    montent à
la quantité  dessus dite,  pour laquelle chau a esté    payé
à plusieurs  foys la  somme de vingt et troys livres seize    solz
huit deniers parisis.  La dicte  chau employée ès reparacions
   de la dite esglise,  tant à  paver partie d’icelle esglise que
à    faire partie  des autelz d’icelle  en la dite chappelle du Sepulchre,
que  ès  pilliers   nouvellement faiz entour icelle, ensemble plusieurs
autres  reparacions  faictes au hault de la dite esglise, tant sur les voultes
            couvrir             (d), que autres reparacions    necessaires. 
   Pour ce — XXIII £  XVI s.VIII d. 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué au début 
  d’une       accolade à l’encre (p.70) et à la fin (p.71) d’une
  accolade       au crayon rouge, avec le suivant. — (b)  Page  71  paginée:   72 / 37e role. — (c)  C’est  le  chanoine   Jean Dantelu l’aîné, 
  administrateur de  la léproserie     Saint-Lazare, cf. § 76. 
 — (d) Verbe erronément    lu voussoir 
  par Legrand, p. 98. 
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                                         (128) (a) A Jehan Huguet dit Guignette 
         et autres voituriers, pour avoir fourny de sablon à estindre 
   la   dite   chau (b), a  esté payé à plusieurs foys la somme 
      de quarante neuf   solz parisis deux tournois — XLIX s. p. II t. [p.72] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge. — (b) Éteindre 
      la chau,   c’est usuellement mettre la chau vive en contact avec 
 de l’eau    pour former   de l’hydrate de chau (Littré). — (c)  Page 72  paginée:   73. 
                                | 
                              
                             
                                         (129) (a) A Jehan Guillart et Loys
Thibault, pour l’achat de certaine quantité de pierre menue par eulx
baillée pour parfaire les pilliers et autres ouvraiges entour la chappelle
du dit Sepulchre, pour lesquelles a esté payé la somme de quattorze
solz parisis. Pour ce — XIIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge. 
                                | 
                              
                             
                                         (130) (a) A Anthoine Portas, plattrier, 
         pour avoir scellé et pendu les portes des appentilz nouvellement 
       faiz  en la dite esglise, ensemble pour avoir crepi et enduit et recepé 
        (b) 
les    paretz    (c) et pilliers,    où sont de present les bangz devant la 
    chappelle Sainct Leonard,  et  pour avoir faict l’autel de la chappelle 
  Saint  Barthelemy, cymenté    les parez d’icelle; aussi pour avoir 
  ataché  et recloué plusieurs   paneaux au clocher de plomb 
 (d), rompus 
 par les oraiges  et grans vens, pour quoy luy a esté   payé 
 la somme de vingt  et quattre solz parisis — XXIIII s. p. [p.73] (e) 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge, avec cette annotation  ancienne (2e main): “Reparation
  du clocher      de plomb”. — (b)         
   Receper,       terme    au départ de viticulture, “couper
le cep au ras du sol   pour    faire    venir des branches plus fortes”, est
employé figurativement     en  maçonnerie,  au sens semble-t-il 
de rafraîchir une paroi   quelque    peu vermoulue,  emploi encore connu
de Littré, “receper   des murailles”,    qui cependant,  contre son
usage, n’en donne pas d’explication   claire. — (c)
Parois. — (d)  Ce clocher    de  plomb a été
fondu   en 1792 sur ordre du terroriste   Couturier.                 — (e) Page 73  paginée:      74 / 38e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (131) A  luy    pour avoir 
   cymenté  entour la dite esglise, tant sur le pignon  de   devers 
 la  halle que partout  entour la dite esglise, tant ès trous,   jointz, 
   gouttieres que sur les plates formes des carneaux (a) et clochereaux d’entour 
        le grant clocher de pierre, qu’ès  autre lieux necessaires, 
 pour     lesquels  ouvraiges luy a esté payé  la somme de quattre
   livres   parisis.  Pour ce — IIII £ p. 
                                | 
                                   
   (a)  Créneaux. 
                                | 
                              
                             
                                         (132) (a) Au dit Portas, pour avoir
scellé et cramponné les chassis et treillis de fer à 
         fil d’arechal (b) qui est entour la vittre de la Transfiguracion près les 
         appentilz, ensemble pour avoir scellé plusieurs pattes de 
fer    entour     les bangs de la dite esglise, que aus dites reparacions 
par luy   faictes.    Pour ce luy a esté payé la somme de vingt 
 quattre   solz parisis.    Pour ce — XXIIII s. p. [p.74] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Paragraphe marqué d’une accolade
  au crayon       rouge, étant aussi  souligné au crayon rouge
  les mots “les     bangs de la dite esglise”. — (b)
              Aréchal,        du latin aurichalcum,
est   un ancien nom du laiton qui s’est longtemps       conservé dans
l’expression   figée fil d’archal,  encore      en usage du
temps de Littré.   — (c)    Page 74 
paginée:   75. 
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                                         (133) Au   dit   Portas, 
   pour  avoir crepi et enduit les vouttes et parez de la chappelles     
[sic]   du dit Sepulchre, ensemble pour sa vacacion d’avoir faict cuire 
et   batu   certaine quantité de viel plattre (a) employé aus dites 
    affaires   d’icelle esglise, pour lesquelz  luy a esté payé 
  la  somme   de vingt et quattre solz parisis —  XXIIII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)              Battre le plâtre, 
  c’est       le réduire en poudre. 
                                | 
                              
                             
                                         (134) (a) Au dit Portas, pour avoir
pavé la dite chappelle du dit Sepulchre, pendus les portes d’icelle; 
         avoir faict ung huys pour faire vuider le peuple d’icelle; pour avoir
      maçonné le Roch des Enfers du dit Sepulchre; pour avoir
   scellé   les ymaiges et monumens d’icelle; pour avoir recepé 
    le pignon de  devers les appentilz; pour avoir par luy couvert la Viz 
 Clere  (b) 
et  refaict  le devant   d’icelle d’ardoyse; pour avoir descouvert et recouvert 
  les noucez              [p.75] (c) d’entour le clocher de plomb; que pour sa vacacion de plusieurs 
    journées qu’il a vacquées,    luy et ces [sic] gens, à 
    lever la charpenterie et asseoir le plomb    des nouez (d) d’iceluy clocher;  pour 
    lesquelz ouvraiges et autres reparacions    par luy faictes en la dite 
 esglise,   que à l’entour d’icelle, luy  a  esté payé 
 la somme  de cent douze solz parisis. Pour ce —  CXII  s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Début du paragraphe (p.74) 
  marqué       d’une accolade au crayon rouge, avec cette annotation 
  ancienne (2e main):       “Clocher de plomb” (p.75). — (b) La première lettre est mal formée 
  et semblerait à première vue un R, mais plus loin, 
au  § 170, on lit clairement non Riz mais Viz Claire. Legrand
 suggère, p.  100, qu’il s’agirait de l’escalier hors œuvre qui va
  de l’ossuaire   au comble; de fait c’est le premier sens attesté 
 du mot vis en ancien français. — (c) 
   Page 75  paginée:      76 / 39e role. — (d) 
              Noue:     angle    rentrant formé par deux combles 
  inclinés en sens opposé        (Legrand, p. 100, n. 2). 
                                | 
                              
                             
                               |           (135) A  Jehan    Girardin, 
   serrurier, pour avoir par luy ralongé et reblanchi  les  verges 
 de  fer qui portent les custodes (a) du cueur et les fermetures  d’icelles, 
 ensemble pour avoir par   luy faict une clef des appentilz pour  Jehan Hamel 
 foussoyeur, pour prandre   et raporter les cercueurs et poilles  (b), pour lesquelles  choses 
  luy a esté   payé la somme de sept solz parisis. Pour  ce 
— VII s.p. [p.76] (c) | 
                                   
   (a)  Tentures ornant les côtés 
  du maître-autel.    — (b) Les cercueurs 
      et poilles:    les cercueils et les poêles, 
    qui  sont les draps dont   on les couvre, et dont quelquefois, par honneur, 
    les coins sont   tenus  par certaines personnes pendant la marche 
 du convoi. — (c) Page 76  paginée:  
77. 
                                | 
                              
                             
                                         (136) A  luy,    pour la 
   ferrure  d’un chassis double mys au tresor d’icelle esglise.  Pour    ce
  a esté  payé la somme de — IIII s. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (137) A  luy    pour avoir 
   faict  troys clous pour le crucifix (a) et une viz pour tenir      iceluy par 
   derriere. Pour luy a esté  payé la somme de cinq     solz. 
  — V s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Il s’agit des trois clous traditionnel 
  fixant       le Christ à sa croix,  un pour chaque main et le troisième 
       traversant les deux pieds, qui  sont représentés aussi 
  à     côté du Christ  souffrant de la cloche de Jean 
 de Berrry en   date de 1401. 
                                | 
                              
                             
                                         (138) A  luy,    pour avoir 
   faict ung tour ou archelet de fer pour tenir le fils d’arechal      pour 
  garder la verriere de la Transfiguracion joignant les appentilz,  parce 
   qu’elle estoit dommaigée de ceulx qui joust [sic (jouent)      
       (a)] à la paume sur iceulx appentilz 
     (b). Pour 
   ce  luy a esté payé la somme de quinze solz  parisis. Pour 
  ce —XV  s. p. 
                                | 
                                   
   (a) Un e avec tilde a été 
  lu machinalement      s par l’auteur de la grosse.  — (b)  On voit  que les  dégâts  occasionnés 
  au vitraux par jeu  ne sont  pas des  nouveautés post-révolutionnaires. 
  C’est aussi  la première  attestation à ma connaissance du 
             jeu de paume  à Étampes. 
                                | 
                              
                             
                                         (139) A  luy,    pour avoir 
   defferré et referré les serrures des guychaiz   (a) des portes          
    [p.77] (b) tant de devers la halle    que du cousté 
   du cloistre (c), et icelles serrures  regarniz de gardes   et faict clefz à 
    ce propices, ensemble pour avoir  [fait] deux gons   à tenir un 
 vallet   (d)  pour fermer   le guychet de devers le  cloistre, et pour deux 
  verges de  fer mises à   la verrieres du tresor  d’icelle eglise. 
Pour   ce luy  a esté payé   la somme de dix solz  parisis. 
Pour ce  — X s.  p. 
                                | 
                                   
   (a)  Un guichet est au départ 
une  petite porte       pratiquée dans une  grande. — (b)    Page 77  paginée:   78 / 40e rôle. 
  — (c) On distingue     ici deux portes, l’une 
  tournée   vers la place Notre-Dame,             devers     la 
halle,  et l’autre   vers le quartier où résidaient les 
   chanoines, entre    les rues Évezard et de l’Hôtel-Dieu, 
  aujourd’hui  Baugin,               devers le cloistre. — (d)   Il s’agit   ici  d’un système de fermeture 
automatique usant d’un  jeu de contrepoids. 
                                | 
                              
                             
                                         (140) (a) A luy, pour unze pattes 
         de fer pour sceller et atacher les bangs d’icelle esglise. Pour ce
  luy    a  esté payé — II s. IIII d. 
                                | 
                                   
   (a)  Ce paragraphe avec la fin du suivant 
  et le début       du précédent  est marqué d’une
  accolade au crayon    rouge. 
                                | 
                              
                             
                                         (141) A  luy,    pour avoir 
   faict troys chevilles de fer à tenir le chevron  de dessus    le 
 pepitre  (a)  du cueur,  ouquel fut mis et apposé partie du luminaire 
     de feu  Anne en son  vivant royne de France (b), que Dieu absole (c), le corps d’icelle reposant 
                  [p.78] (d) en la dite esglise. Pour ce a esté  payé la somme 
      de — XVI d. 
                                | 
                                   
   (a)  Pupitre. — (b) Cf.    §    73. — (c) 
  Que puisse    Dieu  absoudre    de ses éventuels péchés. 
  — (d)    Page 78  paginée:   79. 
                                | 
                              
                             
                                         (142) (a) A luy, pour avoir referré 
         la fenestre du clocher de plomb. Pour ce luy a esté payé 
      la   somme de — II s. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.” 
                                | 
                              
                             
                                         (143) A  luy    pour avoir 
   faict  quattre pattes de fer à celler et atachés      [sic] 
   les contretables  (a) des autelz  saint Sébastien et saint Anthoine. Pour [ce] 
        luy a esté payé  la somme de — XVI d. 
                                | 
                                   
   (a)              Contre-retable: 
  fond du lambris       où l’on place un  tableau sur l’autel et contre 
  lequel le tabernacle       et les gradins sont adossés. 
                                | 
                              
                             
                                         (144) A  luy,    pour deux 
   frettes  (a)  ou aneaulx  de fer à mectre au treau (b) ou engin auquel on monte 
        les boys, pierres, chau, thuille, et  autres besongnes (c) sur les vouttes d’icelle[raturé:s] 
        esglise. Pour ce —  III s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Lien de fer garnissant le moyeu 
d’une  roue pour       empêcher qu’il ne se  fende. — (b)   Treuil. — (c) Besogne: 
      ce dont on   a besoin. 
                                | 
                              
                             
                                         (145) A  luy,    pour une 
   croix  et ung [p.79] (a) diademe de fer en façon de souleil et rayons mis à 
         l’ymaige (b)  sainct Jehan Baptiste estant sur l’autel sainct Sebastian. Pour
ce a esté  payé la somme de — V s. X d. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 79 paginée: 80 / 41e 
 role. — (b) Ymaige:     statue. Ce mot 
 est traité    par l’auteur comme masculin, cf. 183 
                                | 
                              
                             
                                         (146) (a) A luy pour avoir faict 
         deux treillis de fer estant de present entour les deux verrieres 
du   Sepulchre      dont il a fourny la plus grant partie du fer, l’autre 
partie   prinse en   la   dite esglise; aussi pour avoir faict deux cercles 
de fer   ou archeletz   croysés   mis entour icelles verrieres, auquelz 
est   ataché  le fil d’arechal  pour garder icelles verrieres; ensemble 
  pour avoir faict  quattre barreaux  de fer à tenir les dites verrieres, 
   et firmamens  (b) d’entour  icelles;  aussi pour lien de fer à tenir deux 
   pieces de boys ensemble  mis au  clochier de plomb; pour lesquelz ouvraiges 
   luy a esté payé   la somme de huit livres seize solz parisis. 
   Pour ce — VIII £ XVI s.   p. [p.80] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Ce mot  a  ici   le sens
  extrêmement    rare et peut-être unique en français 
   d’appui ou              étai  (du latin classique 
            firmamentum,     qui a pris dans le latin biblique  le 
sens figuré  de firmament);       il est donc ici coordonné 
   à barreaux de fers et non pas   à    verrières (contre 
   Legrand, p. 101 qui comprend: verrières       et firmamens). 
  — (c) Page 80  paginée:     81. 
                                | 
                              
                             
                                         (147) A  luy,     pour avoir 
   faict une cheville de fer  à tenir l’un des  cierges    de 
devant   l’autel Nostre Dame. Pour ce luy a esté payé  — XX 
  d.p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (148) A  luy,    pour seize 
   gougeons (a)  de fer pour gougeonner les ymaiges et pierres des monumens du
     dit Sepulchre.  Pour ce luy a esté payé la somme de —VIII
  s.   VI d. 
                                | 
                                   
   (a)              Goujon: Cheville 
  de fer à       pointe perdue et morceau  de bois qui servent à 
  unir deux pièce       de charonnerie ou de charpente. 
                                | 
                              
                             
                                         (149) A  luy,    pour avoir 
   rabillé l’un des huis du cueur (a), celui du cousté      de devers 
   le tresor, et en iceluy avoir faict nouvelle serrure. Pour ce   luy  a 
esté   payé la somme de vingt solz parisis — XX s. p. 
                                | 
                                   
   (a)              Rhabiller l’une des
  portes du chœur: la remettre en état,  ce qui, comme le note
Littré,  est le sens propre et originel de ce  verbe. 
                                | 
                              
                             
                                         (150) (a) A luy, pour avoir faict 
         quarante et troys chevilles de fer pour cheviller les liens et boys 
   du   clocher   de plomb. Pour ce luy a esté payé la somme 
 de  quatorre   solz   parisis — XIIII s. p. [p.81] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Page 81  paginée: 
    82 / 42e rôle. 
                                | 
                              
                             
                               |           (151) A  luy,    pour avoir 
   faict treize vingtz claviectes (a) et unze verges de fer,    le tout employé 
  ès    verrieres  d’icelle esglise. Pour ce  luy  a esté payé 
  la   somme de huit solz parisis — VIII s. p. | 
                                   
   (a)              Claviectes: une
              clavette       (étymologiquement,           
              petite clé) est  d’une     manière générale,
   selon Littré, une  “petite    cheville plate  qui passe au
travers   d’une plus grosse pour  l’arrêter.” | 
                              
                             
                                         (152) A  luy,    pour avoir 
   ferré les porte [sic] et huys de la chappelle du  dit Sepulchre. 
   Pour ce luy a esté payé la somme de quarante  et quattre 
solz    parisis — XLIIII s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (153) A  luy,    pour avoir 
   ferré ung banc estant dedans la chappelle du dit  Sepulchre.   
Pour   ce luy a esté payé la somme de six solz parisis — VI 
 s.  p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (154) A  luy,    pour avoir 
   faict une clef à la porte des appentilz de ceste  dite  esglise. 
  Pour ce luy a esté payé la somme de douze deniers    parisis 
  —  XII d. p. [p.82] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 82 paginée: 83. 
                                | 
                              
                             
                                         (155) A  Allin    Texier, 
   charpentier,  pour avoir equarry quattre tronches (a) de noyer, dont l’on a
faict les ymaiges  du Crucifix, Nostre Dame, sainct Jehan et Mont Calvaire. 
        Pour ce luy a esté  payé la somme de dix huit solz parisis.
        Pour ce — XVIII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)              Tronche, “grosse 
  souche, tronc       coupé, bûche,  poutre”, et non pas tranche, 
  Legrand     pp.  101, 108 et 111, qui n’a pas de sens. 
                                | 
                              
                             
                                         (156) (a) A luy, pour la façon 
         de deux hures (b) neufves mises à deux des petites cloches du clocher de 
         plomb, ensemble pour avoir refait deux pieces du baffray (c). Pour ce luy a esté 
         payé la somme de cinquante et six solz parisis — LVI s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”                   — (b) Le
sens   de  ce  mot non commenté par Legrand, p. 101, est donné 
par   J.  E.  Bertrand,             Description des arts et métiers, 
  Paris,  Imprimerie    de la Société Typographique, 1776, t.
  6, p. 282: “C’est      un morceau de bois qui porte une sonnette ou
 une cloche, et qui roule  sur    des tourillons”. — (c)             Beffroy:      toute charpente 
 destinée à porter une cloche. 
                                | 
                              
                             
                                         (157) A  luy,    pour plusieurs 
    journées tant de luy que de ces [sic] serviteurs    qui  ont vacqué 
    à reparer la charpenterie de la haulte nef    en plusieurs  lieux, 
   tant  à mettre des liens que autres pieces de   boys necessaires 
  à porter le comble [p.83] 
   (a) à la 
dite   esglise.  Pour ce luy a esté payé   la somme de cent 
solz parisis.  Pour  ce — C s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 83 paginée: 84 / 43e 
 role. 
                                | 
                              
                             
                                         (158) (a) A luy, pour avoir estayé 
         la muraille de la chappelle du Sepulchre et pour avoir faict deux 
 treteaulx        servans à eschaffaudés [sic] tant ès 
 paintres que    maçons   et autres ouvriers, et pour avoir couppé 
 le ponteau    (b) et esquille    (c) du petit    clocher de plomb, iceluy estayé (d), et refait la platte 
  forme du dit clocher.    Pour ce luy a esté   payé la somme 
  de quarante solz parisis    — XL s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Ponteau:     petit
  pont, passerelle.    —(c) Aiguille, 
    c’est-à-dire    flèche du clocher. — (d) C’est-à-dire                    étayé, 
  et non pas estage, comme      le  lit Legrand, p. 102, qui n’a guère 
  de sens. 
                                | 
                              
                             
                                         (159) (a) A luy, pour avoir levé 
         les chevrons et nouzetz (b) d’entour 
 le   clocher     de plomb, remis plusieurs chevrons neufz avecques plusieurs 
  autres  grosses     pieces de bois par luy mises ès dites nouretz 
 (b) d’entour le dit clocher; ensemble pour avoir
 defaict       le baffray et rouet (c) [p.84] (d) d’en hault du dit clocher; que pour plusieurs
autres ouvraiges       de son dit mestier par luy faiz entour la charpenterie
d’icelle esglise.      Pour ce luy a esté payé la somme de
six livres huit solz   parisis.    Pour ce — VI £ VIII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Item”
  (c’est-à-dire:       “Clocher  de plomb”). — (b) Nouzet        ou nouret: terme non 
  élucidé; il s’agit d’après        le § 162 de 
pièces  de bois. — (c)    Selon Noël 
   Chomet (Supplement au Dictionnaire œconomique,     t.2, 
 1742,  p. 705), on appelle rouet  “la grande ou  petite  enrayure, 
 ronde  ou à pans, d’une flèche de clocher  de bois”.  Ajoutons 
  qu’en  charpenterie on appelle enrayure, selon  Littré,  “des
  pièces  de bois qui aboutissent à une  espèce de 
centre   et s’éloignent  en forme de rayon, soit dans les planchers 
 plats,  ou dans les combles”.             — (d) 
Page  84  paginée:   85. 
                                | 
                              
                             
                                         (160) A  luy,    pour ung 
   ponteau  de boys quarré et autres boys à ce   requis    à
   la dite besongne par luy fourny. Pour ce luy a esté  payé 
    la somme de douze solz parisis. Pour ce — XII s. p. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                        (161) (a) A Berthelot Mainfray,
         pour une piece de boys mise au dit clocher de plomb pour porter
deux     des    petites cloches d’iceluy. Pour ce luy a esté payé
 la   somme   de troys solz troys deniers parisis. Pour ce — III s. III d.
             [p.85] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Page 85  paginée: 
    86 / 44e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (162) (a) A Jehan le Roy, marchant 
         de boys, pour avoir par luy fourny et amené en la dite esglise 
     deux    nouretz, dix chevrons, dix solliveaux (a) et autres pieces de boys
à faire    des liens; ensemble pour cinq cens troys quarterons de
latte renforcée,    le tout employé ès charpenteriez 
     d’icelle esglise, tant au   dit clocher de plomb que nouretz et au dites 
    affaires d’entour iceluy. Pour   quoy luy  a esté payé 
    la somme de six livres dix huit  solz parisis. Pour ce — VI £ XVIII 
    s. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Un soliveau   
 est  une petite               solive, autrement dit une pièce 
de  charpente     qui soutient les planchers et qui porte elle-même 
sur  les murs, ou     sur des poutres. 
                                | 
                              
                             
                                         (163) A  Gillet    le Coupt, 
    pour l’achat de cinq coulombes (a) de boys employées    ès 
 dites   affaires et reparacions.    Pour luy a esté payé  
 la somme de  huit solz huit deniers   parisis  deux tournois. Pour ce — VIII
   s. VIII d. II t. 
                                | 
                                   
   (a)              Colombe: grosse 
  solive posée       à plomb pour  faire des édifices 
 de charpente. 
                                | 
                              
                             
                                         (164) A  Jehan    Paris le
jeune,  pour ung gros solliveau et deux coulombes employés      ès
dits ouvraiges. Pour ce — IIII s. [p.86] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 86 paginée: 87. 
                                | 
                              
                             
                                        (165) A  Michel    du Hault
   charpentier, pour une piece de boys employée ès   dits 
 ouvraiges.   Pour ce luy a esté pay[é] la somme de — II  s.
IIII   d. I  t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (166) A  la   vefve Michau 
   Hurtault, pour plusieurs solliveaulx, et coulombes de boys   quarré 
     (a) necessaire 
     ès dites reparacions, pour lequel a esté   payé 
l’estimacion     de gens ad ce congnoissans (b) la somme de quatorre 
  solz six deniers parisis — XIIII s. VI   d. 
                                | 
                                   
   (a)              quarré, 
  c’est-à-dire                   carré  (et non pas 
           quarri,   Legrand,  p.   10). — (b)
            Gens   ad  ce congnoissans:     se connaissant à
cela, experts. 
                                | 
                              
                             
                                         (167) A  Jehan    le Fevre, 
   painctre, pour l’achat d’un demy tref (a) de longueur d’environ      dix huit piedz,
employé au dit clocher de plomb, pour lequel luy    a  esté 
   payé la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII   s.    
    
                                | 
                                   
   (a)  Poutre, ou solive. 
                                | 
                              
                             
                                         (168) A  Pierre    Lesné, 
    cloutier, pour deux milliers et ung cent de grant  clou à    latte 
   renforcée.  Pour ce luy a esté payé              
            [p.87] (a) la somme de unze solz      troys deniers tournois; pour ung quarteron
  de clou à chanlatte   (b), douze  deniers tournois;     pour quattre cloux à coulombe,
  quatre deniers  tournois; pour huit    cens et demy de clou à teste,
  quatorze solz  deux deniers tournois;    pour quattre cens de clou à
  plomb; le tout employé ès    dites reparacions, pour seize
 solz six deniers tournois, montant les dites    sommes, mises à parisis,
  la somme de trente quattre solz quattre  deniers  parisis quatre tournois.
  Pour ce — XXXIIII s. IIII d. p. IIII d.  t. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 87 paginée: 88 / 45e 
 rôle. — (b) Chanlatte:     latte 
 de bois refendue    en biseau, de section trapézoïdale,  fixée 
   sur le pied   des chevrons d’une charpente, qui  reçoit  le 
 premier   rang  des tuiles. 
                                | 
                              
                             
                                           (169) Pour     plusieurs 
   journées de manouvriers, lesquelz ont vacqué durant     des
   dites deux années, tant à abaisser les terres d’entour 
  le  Sepulchre que pour curer le charnier de desoubz la dite chappelle (a), ensemble pour avoir
        nettoyé plusieurs immondices, la quave sainct Barthelemy (b), aussi que pour avoir
        servy et aydé aux charpentiers [p.88] (c) et couvreux à
  faire les ouvraiges        tant ès voultes que au dit clocher de
plomb,  ensemble à    vacquer    tant aux affaires d’entour le hault
icelle  esglise que du bas,    quasi par   l’espasse d’un an, tant entour
ceulx qui  ont pavé l’esglise    que ceulx   qui ont pavé la
dite chapelle  du Sepulchre, et aultres    plusieurs affaires  necessaires
à la dite  esglise, declaré   par le menu au papier  journal
des dits proviseurs,  montent en somme toute   à la somme de unze
livres seize solz cinq  deniers obole et pite parisis.   Pour ce — XI £
 XVI s. V d. ob. pite  p. 
                                | 
                                   
   (a)  C’est le charnier qui se trouve 
sous  l’actuelle       sacristie. — (b) Non localisée,
     elle se trouvait sans doute sous la chapelle Saint-Barthélémy. 
     — (c) Page 88  paginée:   89. 
                                | 
                              
                             
                                         (170) A  Michau    Morry, 
   maçon,  le petit Thanny et autres maçons en  pierre  menue, 
    pour avoir despecé  et refait de même maçonnerie 
  le pignon  de la dite chappelle du Sepulchre du costé de devers la
    viz claire (a),  aussi le pan 
  de devers  l’hostel monsieur de Saint-Ladre (b), ensemble la maçonnerie
        de dessus le portail de la dite  chappelle. Pour ce leur a esté
     payé   la somme de trente quattre  solz huit deniers parisis.
Pour     ce — XXXIIII  s. VIII d. 
                                | 
                                   
    (a)  Voyez le § 134. 
          (b)  Il doit s’agit 
  d’une des maisons du quartier canonial, cf. § 170, considérée 
   comme la maison seigneuriale de Jean Dantelu, chanoine mais aussi, sans 
 doute  du fait qu’il était       administrateur de la léproserie 
 Saint-Lazare,  seigneur de Saint-Ladre,       ferme sur qui se situait, à
 partir d’Étampes  derrière       le Chesnay. 
                                | 
                              
                             
                                         (171) Au   dit   Michau Morry,
 pour avoir par luy prins à fouller les fundemens   des   troys pilliers
 de la dite chappelle du dit Sepulchre plus parfont  (a) de douze   piedz que le dit Michau n’estoit 
  tenu faire par son dit marché,   ensemble   pour avoir  estayé 
  et asseuré les terres pour faire   asseureté   (b) les dits   fundemens. 
  Pour ce luy a esté payé la somme de quarante huit   solz parisis.
  Pour ce — XVIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Plus profond. 
          (b)  Lisez: à 
  sûreté, c’est       à dire en toute  sécurité. 
                                | 
                              
                             
                                         (172) Pour     achat de plattre
 acheté à plusieurs foys durant les dites    deux années, 
    iceluy employé tant à la chappelle du   Sepulchre que en 
 la  chappelle  Sainct Barthelemy, aussi ès chappelles [p.90] (a) Sainct Estienne, Sainct 
         Denis, Sainct Pierre, Sainct Fiacre, Sainct Leonard, Sainct Michel, 
   que    à  reparer les murailles et receper les murailles de devers 
   le cloistre    où  souloint estre les vielz cieges, où de 
 present   sont les    bangs, et autres reparacions necessaires; pour lequel 
 a esté   payé    la somme de cent cinq solz quattre deniers 
 parisis. Pour ce  — CV s. IIII   d. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 90 paginée: 91. 
                                | 
                              
                             
                                         (173) A  Nicolas    le Vieux 
    tailleur en pierres, pour avoir pavé à  cymant soubz   
les   esgoulz  des appentilz tant vielz que neufz. Pour ce luy a esté 
   payé  la somme de huit solz parisis. Pour ce — VIII s. p. 
                                | 
                                
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                                         (174) Pour     achat de cymant,
 pour iceulx esgoulz pavés [sic (paver)], parce   que  celuy qui estoit
 en l’esglise n’a peu fournir à paver iceulx   esgoulz.  Pour ce a
esté  payé à Jehan Norman la somme   de — II  s. VIII
d. (a) (b) [p.91] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Bas de page en caractères 
 minuscules: “II.C.LX £ VI s.  V d. obole picte p. I t.” — (b) Fin du  deuxième   cahier. En bas à 
  droite, verticalement: “A Jehan  le Fevre” (pour   marquer la continuité 
  avec le 3e cahier). — (c) Page  91   
paginée:  92 / 47e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (175) A  Jehan    le Fevre, 
   painctre et verrier, pour trente troys piedz de verre blanc mis    en œuvre
   employée en l’une des verrieres de la haulte nef du costé 
    de devers les halles avecques les bordures à icelle requises. Pour
      ce luy a esté payé la somme de quattre livres dix neuf
 solz     parisis. Pour ce — IIII£ XIX s. p. 
                                | 
                                
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                                         (176) A  luy,    pour la 
   façon  d’un treillis de fil d’arechal, iceluy mis à    la 
 verriere  de la Transfiguracion  près les appentilz neufz, aussi 
  pour avoir  dessendu la dite verriere,  et icelle remise en plomb avecques 
    plusieurs  laurenges (a) et pieces de coulleur  qui estoient rompus. Pour ce luy a esté
       payé la somme de vingt  solz parisis. Pour ce — XX s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Losanges. 
                                | 
                              
                             
                                         (177) A  luy,    la façon 
    d’un panneau de verre blanc mis à la fenestre  du   tresor [p.92] (a) de la dite esglise. Pour
ce luy a esté payé la     somme de sept solz parisis. Pour
ce — VII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 92 paginée: 93. 
                                | 
                              
                             
                                         (178) A  luy,    pour sa 
   peine  et vacquacion d’avoir trellissé de fil d’arechal   les  
deux   verrieres  de la dite chappelle du Sepulchre. Pour ce luy a esté 
      payé la somme de trente deux solz parisis — XXXII s. 
                                | 
                                
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                                         (179) A  luy,    pour avoir 
   reparé la verriere des tixiers (a); celle de maistre Jehan      Hue; celle 
   de Sainct Michel, celle de la Magdeleine, icelle remise en  plomb   neuf, 
   nettoyée et garnye de plusieurs laurenges et pieces de coulleur, 
   et pour une petite forme blanche au dessus de ceste dite verriere,  en 
avoir    levé ung panneau et remis des laurenges en icelle; à 
 celle   de sainct Sebastian, pour plusieurs laurenges et pieces de coulleur 
 mises   en icelle; à celle du hault de la dite chappelle,        
    [p.93] (b) pour plusieurs laurenges
     mises en icelle; à celle  au dessus l’autel sainct Estienne au
 cueur    de la dite esglise; ensemble  pour avoir lavés les six anges
 du cueur   et recollés les  ailles d’iceulx. Pour ce luy a esté
  payé   la somme de soixante  et quattre solz parisis. Pour ce —
LXIIII   s. 
                                | 
                                   
   (a)  Les tixiers, texiers, 
              tessiers       ou tissiers sont  les tisserands, 
  dont le saint patron  variait     selon les lieux, entre  les saints Bonaventure, 
  Onuphre, Séverin,      Lié, Barnabé,  Blaise, Érasme, 
  Sévère,      Roch, voire sainte Anastasie. — (b) Page  93   paginée:   94 / 48e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (180) Pour     l’achat de 
   dix  sept livres de fils d’arechal, iceluy aporté par   Cancian 
 du  Pré,  employé à treillisser tant la victre   de 
la Transfiguracion  près les apentilz que le[s] deux verrieres de 
la dite chappelle du  dit Sepulchre. Pour lequel a esté payé 
  la somme de quarante  troys solz quattre deniers parisis. Pour ce icy — 
XLIII   s. IIII d. 
                                | 
                                
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                                         (181) A  maistre    Hanry 
   Divrequins  (a), painctre,  pour avoir par luy estoffé (b) à huille les deux
treillis de  fer de la dite chappelle [p.94] (c) du Sepulchre, pour icelles garder de 
        rouller (d),   pour lesquelles luy  a esté payé la somme de 
      vingt silz [sic   (six)] solz parisis.  Pour ce — XXVI s. 
                                | 
                                   
   (a)  Legrand, p. 97 note 2 et p. 106, 
 lit “Dirrequins” et comprend “dit       Requin”; il s’agit sans doute plutôt 
  d’une altération par métathèse de Diverquins, patronyme
  qui doit avoir eu pour forme initiale, à ce qu’il nous semble, de
  Verquin (Pas-de-Calais). — (b)    Étoffer
      a le sens général de “garnir”, mais il  est  curieusement
  toujours    utilisé par notre auteur lorsqu’on semble    se servir
  de pinceaux. — (c) Page 94  paginée:
      95. — (d) Rouiller. 
                                | 
                              
                             
                                         (182) A  luy,    pour avoir 
   estoffé les ymaiges de Nostre Dame et son Enfant  fourny    d’or 
 et  autres coulleurs. Pour ce luy a esté payé  la somme   de
 vingt  huit solz parisis. Pour ce — XXVIII s. 
                                | 
                                
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                                         (183) Au   dit   maistre 
   Henry,  pour avoir painct l’ymaige sainct Jehan Baptiste estant    près 
    l’autel  de la fabrice et l’ymaige Nostre Dame estant à    l’autel 
   de  la cure;  ensemble avoir repaint l’ymaige Nostre Dame du benoistier, 
     et pour avoir doré les barbes sainct Jehan et couronnes des dits 
    ymaiges   (a), aussi  pour avoir lavé  l’ymaige de sainct Barthelemy, 
    que autres ouvraiges  de             [p.95] (b) son dit mestier par luy faiz en la dite 
    esglise. Pour ce luy  a esté payé la somme de quatorre solz
    parisis. Pour ce — XIIII  s. 
                                | 
                                   
   (a)  Dans les quatre cas où le 
 contexte permet       d’en décider, le mot             image, 
 qui signifie alors      “scuplture”,  est clairement traité comme
 un masculin (§§      198, 244, 250; cas plus douteux au §
196). Ailleurs, où on   ne   peut rien déduire des adjectifs 
dits ou susdits, qui sont toujours      en abrégé dans le texte, 
 j’ai donc également porté      le masculin.— (b) Page 95  paginée:      96 / 49e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (184) A  luy,    pour avoir 
   estoffé et repainct le viel crucifix, ensemble Nostre  Dame  et 
sainct   Jehan, lesquelz ont estés vendus à monsieur  de Sainct 
 Ladre,   comme plus à plain sera veu au chappitre de la recepte  (a). Pour ce  a esté
   payé au dit maistre Henry la somme de quarante et quattre  solz
parisis.   Pour ce icy — XLIIII s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Cf. § 76. 
            
                                | 
                              
                             
                                         (185) A  luy,    pour avoir 
   painct et estoffé l’ymaige et entrepié (a) sainct Jehan Baptiste 
         estant à l’autel sainct Sebastian, pour lesquelz ouvraiges 
 debvoit        avoir de marché faict la somme de soixante solz tournois, 
 de  laquelle      somme le sire Jehan Dallier l’esné [p.96] (b) a payé et donné 
      la somme    de trente solz tournois, et par ce n’a esté payé 
      de l’argent    de la dite fabrice que la somme de vingt et quattre solz
    parisis.  Pour ce   — XXIIII s. 
                                | 
                                   
   (a)              Entrepié: 
  piédestal,       socle. — (b) Page 96
   paginée:   97. 
                                | 
                              
                             
                                         (186) A  luy,    pour avoir 
   estoffé l’ymaige d’un Ecce Homo (a), lequel est ancores en sa maison (b), pour lequel luy a esté 
    payé la somme de trente      et deux solz parisis. Pour ce — XXXII 
   s. 
                                | 
                                   
   (a)  Ecce Homo, représentation 
 du Christ souffrant       couronné d’épines,  tel qu’il fut 
 présenté    lors   de sa Passion par Ponce Pilate à 
la foule, avec ces mots:  Ecce  homo,  “Voici l’homme”. — (b) Comme  cela    est redit au § 244. 
                                | 
                              
                             
                                         (187) A  luy,    pour avoir 
   estoffé l’ymaiyge saincte Marguerite, les deux clefz des   voultes 
   de la dite chapelle du Sepulchre avecques les deux prophetes   servans 
  de cul de lampes dessoubz les augives d’icelle chappelle, ensemble   pour 
  avoir  blanchi (a)  les ymaiges du dit Sepulchre et les Enfers de diverses coulleurs. 
     Pour ce  luy a esté payé la somme de huit livres seize 
solz     parisis.  Pour ce — VIII £ XVI s. p. [p.97] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Blanchir paraît avoir 
  ici le sens      de donner de l’éclat. — (b) 
  Page 97   paginée:   98 / 50e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (188) A  luy,    pour avoir 
   estoffé le portal de la chappelle du dit Sepulchre,  ensemble  
 les  ystoires qui sont au dessus d’iceluy, pour lequel luy a esté 
   payé   la somme de dix livres seize solz parisis. Pour ce — X £ 
    XVI s. 
                                | 
                                
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                                         (189) A  Jumain    Gumbault, 
    pour l’achat d’une tronche de noyer de laquelle l’on  a fait l’ymaige 
  de sainct  Jehan entour de crucifix, pour laquelle il a  esté payé, 
     tant  pour icelle que pour l’amenaige, la somme  de dix sept solz quattre 
    deniers  parisis — XVII s. IIII d. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (190) A  Guillaume    du 
   Camel,  pour une piece de boys de laquelle fut fait le croison  (a) de la croix  du crucifix, 
       pour laquelle piece a esté payé la somme de  huit solz 
  parisis.     Pour ce — VIII s. [p.98] (b) 
                                | 
                                   
   (a)              Le croison (et 
  non la croison,       Legrand, p. 108),  aujourd’hui croisillon, 
  est la traverse de  la   croix. — (b) Page 
98   paginée:   99. 
                                | 
                              
                             
                                         (191) A  Ytier    Haneron 
   (a),   pour 
   une grant piece  de boys en façon d’un epaullier (b) de laquelle l’on a faict 
      la couverture du monument du dit Sepulchre de la Resurrection, estant 
  en   la dite chappelle, et avoit icelle piece environ six piedz de long 
et  quattre    grans dois d’espès et environ deux piedz de large, pour
 laquelle  a  esté payé la somme de quattre solz huit deniers
  parisis deux  tournois. Pour ce icy — IIII s. VIII d. II t. 
                                | 
                                   
   (a)  Peut-être le fils du Pierre 
  Haneron cité       par le censier de 1500  comme tuillier demeurant 
  à Toureau et  détenant     une maison derrière  Notre-Dame. 
  — (b)  Espalier,    forme d’un arbre qui a 
été   taillé pour ne se développer     que sur 
un seul plan.  
                                | 
                              
                             
                                         (192) Pour     despence faicte
 à plusieurs foys en faisant la fonte du viel luminaire     et bougée
 de la dite esglise, en quoy faisant l’on est tenu payer     les despens
de Macé  Baudequin et autres servans ad ce, et aussi   le  dit Baudequin
est tenu fournir  de boys toustes foys qu’il †arinne† (a) fondre le dit luminaire     et bougée.   Pour ce a esté
payé la somme de s [sic   (non  raturé)]   dix huit solz parisis.
Pour ce — XVIII s. (b) [p.99] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Mot de lecture incertaine. — (b) Somme  de  bas  de page en caractères minuscules: 
     “XLII £ X s. VIII  d.” — (c) Page 
 99    paginée:  100 / 51e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (193) A  plusieurs    personnaiges 
    qui ayderent à monter les ymaiges du Crucifix,  Nostre    Dame, 
 sainct   Jehan et Mont de Calvaire. Pour ce a esté payé   
la somme  de six solz parisis. Pour ce — VI s. 
                                | 
                                
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                                         (194) A  Jehan    Champenoys, 
    tailleur d’ymaiges, pour la parpoye (a) des ymaiges de crucifix,      Nostre 
   Dame,  sainct Jehan et Mont de Calvaire par luy faiz en la dite   esglise, 
     luy a esté  payé ou sera la somme [raturé:   de] 
 couchée   au conte precedent, la somme de huit livres quatorre  solz 
 parisis. Pour  ce  — VIII £ XIIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Règlement final. 
                                | 
                              
                             
                                         (195) (a) Au dit Champenoys, par 
         l’ordonnance de messieurs (b), luy a esté payé la somme 
 de cinquante et six solz parisis, pour plusieurs journées par luy 
faictes à vacquer à chercher boys convenable à faire 
les dits ymaiges dessus dits, que             [p.100] (c) pour la perte qu’il disoit
avoir eue en faisant la dite besongne.         Pour ce luy a esté payé
la somme de — LVI s. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Gratification
        faite à un ouvrier  en consequence de l’ordonnance du chapitre.”
     — (b) Messieurs    de chapitre, les chanoines.
     — (c) Page  100   paginée:  101. 
                                | 
                              
                             
                                         (196) (a) Aux maistres cordonniers 
         de la ville d’Estampes, pour l’achat de certaine quantité 
de   pierre      de Tonnerre (b), qu’ils avoint eue par permission de justice à cause de
l’absence du dit Jehan Champenoys (c), de laquelle pierre ont estées 
         faictes les ymaiges (d) saincte Barbe et saincte Appoline, le trepié sainct Jehan 
         Baptiste et autres quantité de pierre non mise en œuvre, estant
      de   present en ladite esglise, pour laquelle leur a esté payé
       la  somme de quattre livres dix sept solz six deniers tournois, et
au   dit    Champenoys  soixante et dix solz tournois. Pour ce, en somme
toute,   la somme   de six livres  quatorze solz parisis. Pour ce — VI £
XIIII   s.             [p.101] (e) 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (1re main): 
“De  pierre de      Tonnerre.” — (b) Selon  Achille-Joseph
   Delesse, la pierre de Tonnerre (Yonne) “appartient au troisième
   étage  jurassique. C’est un calcaire compact, homogène,
qui     se laisse scier  facilement et qui s’emploie pour carreaux ou pour
dalles”      et “aussi beaucoup  pour marches d’escalier”; elle est “très-propre
     à l’architecture  et surtout à la sculpture dans les monuments:
     elle se laisse facilement  découper en ornements délicats.
    On en fait un grand usage à  Paris, mais elle s’expédie
aussi    dans toute la France”; mais  il faut noter qu’elle sert aussi, entre
autres,    “à corroyer dans la  tannerie” (Exposition universelle
de 1855:    Rapports du jury mixte international,  t. 2, p.114). — (c) Visiblement,     les voituriers qui venaient livrer
   la pierre commandée Jean de Champenois,    ne le trouvant pas Étampes,
   obtinrent du tribunal du prévôt    de la vendre à
des    cordonniers qui en avaient l’usage. — (d)
C’est    ici   le seul passage où image paraisse au féminin,
et encore    le  féminin a pu être entraîné ad
sensum par la   mention  de saincte Barbe et saincte Appoline. — (e)  Page  101   paginée:  102 / 52e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (197) A  Martin    des Prez, 
    menuisier, pour douze toyses  de bancs tant à  coffre    que
   autrement,  iceux mis et apposés en la dite esglise du costé 
      du cloistre,  marrellerie (a) et sainct Christofle, pour lesquelz a esté payé 
       au dit des Prez la somme de quatorze livres parisis. Pour ce — XIIII 
  £     p. 
                                | 
                                   
   (a)  C’est le local réservé 
  aux marriliers,       c’està-dire  aux marguilliers. 
                                | 
                              
                             
                                         (198) Au   dit   des Prez, 
   pour  avoir esquarry la croix du crucifix et faict les diademes      d’iceulx 
   ymaiges  Nostre Dame et sainct Jehan, ensemble pour l’huys ou   fenestre 
    des appentilz  du costé  de devers le cloistre. Pour   ce 
luy   a  esté payé  la somme de seize solz parisis — XVI s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (199) Au   dit   des Predz, 
   pour les bancz à coffre de la chappelle du Sepulchre,    ensemble 
   pour les huis du portail d’icelle chappelle, que pour six espaulles,  
 huit  ais (a) et autre boys par luy fourny [p.102] (b) aux affaires de la dite esglise, pour 
    lesquelles chose luy a   esté payé la somme de huit livres 
   seize solz parisis — VIII   £ XVI d. 
                                | 
                                   
   (a)  Planches de bois. — (b)    Page  102   paginée  103. 
                                | 
                              
                             
                                         (200) Au   dit   Desprez, 
   pour  la façon de la cloison de boys qu’il a prins  à   faire
   au millieu  de la dite chappelle à ces [sic] despens,  ouvrée 
     des deux coustés  et alégée à  pilliers et
  colombettes   montent le long de l’ardoubleau (a) d’icelle chappelle à 
   feullage, ou autre ouvraige à    ce convenable, moyennant le pris 
  et somme de trente livres tournois, de  marché  faict avecques luy, 
  et a esté dit, promis et acordé  par le dit Desprez que la 
 dite besongne faicte et visitée par les maistres de son dit mestier 
 ou autres gens à ce congnoissans n’est prisée  par les dits 
 visiteurs (b) la dite somme 
 de XXX livres tournois de valleur, iceluy  Desprez  a promis desflaquer 
           (c) et rabattre de 
 la dite somme de XXX £             [p.103] (d) au pris de dix livres pour douze, pour 
 lequel ouvraige luy a  esté baillé sur et tans moings de la 
 dite somme, la somme  de  unze livres quattre solz parisis — XI £ IIII
 s. 
                                | 
                                   
   (a)  Un arc doubleau ou arcdoubleau 
  est arc perpendiculaire à  l’axe de la voûte qui s’appuie contre
        la face intérieure des  murs et par là double cette
voûte.     — (b) Ceux  qui  sont commis
à visiter,     contrôler, examiner. — (c) Comprenez,     par métahèse: défalquer. 
— (d) Page  103   paginée  104 / 53e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (201) Pour     avoir faict 
   porter  et raporter de Paris en ceste ville d’Estampes deux   charubles 
    (a) benistes, 
     sainctures  (b) et amiz  (c). Pour ce  a esté   payé la somme de deux solz quattre
  deniers et ung tournois.  Pour   ce — II s. IIII d. p. I t. 
                                | 
                                   
   (a)  La chasuble est un vêtement 
  ample      et sans manche que le prêtre  doit obligatoire porter par
  dessus   l’aube   et l’étole lorsqu’il célèbre  la
messe.  — (b) La  ceinture   bénie 
est  un ornement  liturgique également de  rigueur pour  dire la messe. 
  — (c) L’amict   est  un linge béni
   que  l’officiant doit mettre sur ses épaules. 
                                | 
                              
                             
                                         (202) Pour     l’achat de 
   douze  sainctures benistes achatées à Paris. Pour    ce a
 esté   payé — VI s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (203) A  certain    escripvain, 
    pour avoir fait en lectre d’or et d’argent le tiltre  des bulles    (a) et pardons    (b) envoyés    par 
   messire  Estienne Asselin, qui sont de   douze cardinaux. Pour ce luy 
a   esté payé la somme de quattre   solz huit deniers parisis 
 II t. — IIII s. VIII d p. II t. [p.104] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Documents émis par la cour 
  papale et signés       de cardinaux, accordant  des indulgences, 
c’est-à-dire  des rémissions       de péchés 
moyennant des exercices  religieux et des donations,       scellés 
du sceau  papal en plomb  appelé bulle. — (b) 
Le mot   est  ici  clairement synonyme d’indulgence.    — (c)  Page  104   paginée: 105. 
                                | 
                              
                             
                                         (204) Pour     l’achat de 
   quarante  troys aulnes et demye de roulleaux tant rouges, vers     que 
jaulnes,   pour faire  des custodes entour l’autel du cueur, avecques   un 
 tapis pour   couvrir le maistre  autel. Pour ce a esté payé 
  la  somme  de six livres dix sept solz huit deniers parisis. Pour ce — VI
 £  XVII s. VIII d. 
                                | 
                                   
   (a)  Tentures ornant les côtés 
  du maître-autel       dans le chœur. 
                                | 
                              
                             
                                         (205) Pour     l’achat de 
   quattre  livres de boucles de cuyvre renforcées pour  mettre   ès
   dites  custodes. Pour ce a esté payé la somme de  dix solz
  parisis et II tournois —X s. p. II t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (206) Pour     l’achat de 
   soixante  et quattre aulnes de ribein (a), tant jaulne que vert     employé 
   ès dites custodes.  Pour ce a esté payé     la somme 
   de douze solz dix deniers parisis.  Pour ce — XII s. X d. [p.105] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Ruban. — (b)   Page     105   paginée: 106 / 54e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (207) Pour     l’achat d’une 
    livre cinq onces de franges de laine pour mettre ès     dites custodes.
    Pour ce a esté payé la somme de dix solz   cinq  deniers
 parisis.   Pour ce — X s. Vd. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (208) Pour     l’achat de 
   certaine  quantité de fil tant rouge, vert que jaulne,    à 
   coudre les dites  custodes, pour lequel a esté payé    la 
 somme  de treize deniers  parisis —XIII d. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (209)   Pour six journées 
    d’une cousturiere à faire    les dites custodes,   pour chacun 
jour   douze  deniers parisis, qui est en   somme toute, pour les   dites 
six journées,    la somme de six solz  parisis. Pour ce — VI s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (210) Pour     l’achat d’un 
   messel en papier pour servir à l’autel du cueur, ensemble     une 
  peau de mouton pour faire une housse au dit messel. Pour ce a esté 
       payé la somme de quarante et deux solz (a) [p.106] (b) parisis. Pour ce — XLII 
        s. 
                                | 
                                   
   (a)  Somme de bas de page en caractères 
  minuscules:       “LXIIII £  II t.” — (b) 
  Page  106    paginée 107. 
                                | 
                              
                             
                                         (211) Pour     la peine d’avoir
 fait la dite housse et mettre des cygnes (a) au dit messel,     ensemble les neuf  oraisons de la messe au
Conte, qui contiennent une pagée (b),      icelles [raturé: miss] mises en parchemin, et pour
avoir mis huit     petits cloux au dit messel. Pour ce a esté payé
troys solz    troys deniers parisis — III s. III d. 
                                | 
                                   
   (a) Il s’agit sans doute de signets.
  D’après le Dictionnaire historique de la langue française
  d’Alain Rey, édition de 2006, le mot signets, diminutif de
             signe, désigne dès 1377 “de petits rubans
  pour marquer les pages d’un missel”. — (b)
Le              Lexique de l’ancien français de Godefroy atteste
  le mot pagee au sens tout simplement de page. 
                                | 
                              
                             
                                           (212) Aux    porteurs  de 
   sacz (a), 
  pour avoir par eux aporté de Paris les dits roulleaux,     tapiz, 
 boucles,  franges, messel et autres choses dessus dites, leur a  esté 
   payé  la somme de deux solz parisis — II s. 
                                | 
                                   
   (a)  Il doit s’agit en fait plutôt 
  de charretiers       que de portefaix. 
                                | 
                              
                             
                                         (213) A  Jehanne    vefve 
   de  feu Pierre Foveau, pour avoir par elle tint trente [p.107] (a) cinq aulnes de thoille 
         en noir qui souloit estre entour le cueur de ceste dite esglise. 
Pour     ce   lui a esté payé la somme de seize solz parisis 
— XVI   s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 107 paginée: 108 / 55e
  rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (214) Pour     l’achat de 
   cinq  milliers de thuille prins partie à Toureau (a) et partie à la 
         Batte (b),    icelle employée sur les appentiz d’entour la haulte 
     nef et autres   lieux pour reparer environ la dite esglise. Pour ce a
 esté    payé   la somme de huit livres deux solz parisis. Pour
 ce — VIII  £  II s. 
                                | 
                                   
   (a)  Ferme de Saint-Hilaire. Le censier 
  de 1500 cite       un certain Pierre Haneron  tuillier demeurant à 
  Toureau et détenant       une maison derrière  Notre-Dame. 
 Legrand écrit en 1907,   p.104,    n. 1, qu’on y fabriquait  encore 
 des tuilles et des briques “encore   tout   récemment”, ce qui n’a 
 cessé que “depuis quelques années”.      Jean-Marc Warembourg 
 vient de publier une belle page sur cette ferme-tuilerie      (ici). 
     — (b) Peut-être     le lieu-dit étampois 
                 Les Battes (cf. Gatineau, op. cit.,     p. 
17)    cité             Bastes en 1610 (AD91 E 3786) et Les 
Batres        au plan d’intendance de 1785 (AD91 E 3845). 
                                | 
                              
                             
                                         (215) Pour     l’achat de 
   dix  huit nouettes (a) employées près le grant clocher de pierre. Pour 
         ce a esté payé la somme de quattre deniers parisis 
et   I  tournois    — II s. IIII d p. I t. 
                                | 
                                   
   (a)  Sorte de tuiles bordées d’une
  arête       (Littré). 
                                | 
                              
                             
                                         (216) (a) Pour l’achat de huit 
         cens unze livres [p.108] (b) et demye de plomb neuf en table, employé ès deux 
         nouez du clocher de plomb, chacun cent valent soixante solz parisis, 
    qui    est en somme toute la somme de vingt cinq livres deux solz deux 
 deniers     parisis.   Pour ce — XXV £ II s. II d. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb.”    — (b) Page  108   paginée 
  109. 
                                | 
                              
                             
                                         (217) (a) Pour avoir faict amener 
         le dit plomb de Paris en ceste ville d’Estampes, pour lequel a esté 
         payé la somme de treize solz parisis trois deniers tournois. 
   Pour     ce — XIII s. p. III d. t.  
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Item”
  (c’est-à-dire:       “Clocher  de plomb”). 
                                | 
                              
                             
                                         (218) (a) Pour l’achat de quattre 
         livres de soudure à souder les dites nouez. Pour ce a esté 
        payé la somme de six solz parisis — VI s. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Item”
  (c’est-à-dire:       “Clocher  de plomb”). 
                                | 
                              
                             
                                         (219) A  Manuel    le Duc, 
   pour  avoir soudé les dites nouez du clocher de plomb, aussi   
pour   avoir descouvert et recouvert [p.109] (a) plusieurs paneaulx et 
     pilliers du dit clocher de plomb que les  charpentiers avoint descouvert 
    pour  y mectre du boys neuf. Pour ce a esté  payé la somme 
   de vingt  neuf solz parisis. Pour ce — XXIX s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 109 paginée: 110 / 56e
  rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (220) A  Jehan    Martin
            (a),    menuysier,
 pour l’achat de deux aiz de noyer à faire  les   ailles    de deux
anges  du Sepulchre. Pour ce a esté payé  la  somme    de quattre
solz parisis. Pour ce — IIII s. 
                                | 
                                   
   (a) Mentionné
le 25 juillet 1484 comme témoin
d’un Constat d’empêchement 
de culte à Saint-Jacques de Bédegon (édition
Gineste, ici) 
                                | 
                              
                             
                                         (221) Au   Tourneur   (a), pour deux  croix faictes 
    pour les deux ymaiges tant du Dieu   de Resurrection que de Dieu qui fait
   la  fraction des Enfers. Pour ce a esté  payé la somme de
 troys  solz quattre deniers parisis. Pour ce — III  s. IIII d. 
                                | 
                                   
   (a) Une notice du censier de Louis Lelong 
  en date du 12 juillet  1515 (n°41b) mentionne comme voisine au 
champtier  étampois du Fourneau   une certaine “Nicole, vefve de feu 
Jehan Fessart  dit le Tourneux”. 
                                | 
                              
                             
                                        (222) A Jehan    Barbault,
   pour deux feuilles             [p.110] (a) de fer blanc pour faire   les banieres des dite croix. Pour ce
    a esté payé la somme   de — II s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 110 paginée: 111. 
                                | 
                              
                             
                                         (223) Au   dit   Jehan Barbault, 
    pour huit bottes de join (a), pour les lampes de la dite esglise.   Pour ce a esté 
   payé  la somme de — II s. VIII d. 
                                | 
                                   
   (a)  Je ne sais pas ce dont il s’agit, 
  car je vois       mal que joint (?) ait  pu signifier “mêche”. 
                                | 
                              
                             
                                         (224) Pour     l’achat de 
   quattre  sacz de charbon pour le jour de Noel à chauffer     les 
 marrilier,  tresorier  et enfens de cueur. Pour ce a esté payé 
     la somme  de — XII d.  p. I t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (225) Au   dit   Jehan Barbault, 
    pour l’achat de aulne et demy de quartier de futaine   (a) blanche,   employée 
      à faire des croix aux contreautelz (b) en faisant le service 
       de Anne jadis royne de France, que Dieu absole (c). Pour ce a esté 
       payé la somme de quattre solz parisis. Pour ce — IIII s. p. 
            [p.111] (d) 
                                | 
                                   
   (a)  Tissu mixte dont la trame est de 
 coton et la chaîne en fil par exemple  de lin ou de chanvre. — (b) Autels   secondaires,  opposés au grand 
  autel. — (c) Cf.  §§    73 et 141. 
  — (d) Page  111   paginée: 112 / 57e 
 role. 
                                | 
                              
                             
                                         (226) Pour     avoir faict 
   sonner  les pardons le jour de Pasques. Pour ce a esté     payé 
   la somme  de deux solz quattre deniers parisis ung tournois.    Pour ce 
 —  II s. IIII d.  p. I t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (227) A  messire    Toussaintz 
    Jourdain, pour avoir houssé toutes les voultes  et paretz    de 
 la  dite  esglise. Pour ce a esté payé la somme  de trente 
   et  six solz  parisis. Pour ce — XXXVI s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (228) A  Pierre    Tourné, 
    charron, pour l’achat de deux cymeres (a), l’une à braz,      et l’autre 
   à  monter la pierre à l’angin servans ès     tailleurs 
   et maçon  de la dite esglise. Pour ce luy a esté    pay[é] 
   la somme de quattre  solz parisis. Pour ce — IIII s. 
                                | 
                                   
   (a)              Cymere, c’est-à-dire 
        “chimère”: terme non  élucidé, dont pour l’instant 
      aucun  dictionnaire n’a livré  le sens technique; cet engin paraît
       avoir servi à transporter  des pierres. 
                                | 
                              
                             
                                         (229) A  la   vefve Jehan 
   Chevallier,  cordier, pour plusieurs cordes mises en plusieurs     lieux, 
   [p.112] (a)  tant à tendre  le Sepulchre
l’année precedente,     que à  messire Toussaintz pour  alonger
ces [sic] cordes à carrilloner;     ensemble  pour quattre toyses
de corde employée au varlet (b) fermant le guichet de       la porte
de devers le cloistre, pour ce  que les vens (c)
gastoint le luminaire et morfondoint le peuple.       Pour ce a esté
 payé la somme de quatorze solz parisis.   Pour    ce icy — XIIII
s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 112 paginée 113. —  
  (b) Valet:     système de fermeture 
  automatique par l’opération d’un poids     suspendu à une 
corde.  — (c) Les  courants  d’air. 
                                | 
                              
                             
                                         (230) Pour     l’achat d’une 
    jalle (a)   à  eau et deux jallotz à porter et mettre le 
mortier      des  maçons  qui ont besongné en la dite esglise. 
Pour ce   a  esté  payé  la somme de troys solz parisis. Pour 
ce — III   s.  p. 
                                | 
                                   
   (a)              Jalle: espèce 
  de baquet,       ou de grande jatte (c’est-à-dire  de vase rond, 
tout  d’une pièce       et sans rebord). — (b) 
              Jallots:     petites jalles. 
                                | 
                              
                             
                                         (231) A  Guyon    Hureau, 
   pour  avoir soudé le petit lutrain de l’aigle, ensemble   le   petit
   se[r]pent  estant entre les jambes d’icelle (a). Pour ce a esté     payé  la somme  de [p.113] (b) cinq solz parisis. Pour
 ce icy — VI s. 
                                | 
                                   
   (a)  On remarque que le mot aigle
  est ici tenu pour féminin. 
         (b)  Page 113 paginée:
  114 / 58e role. 
                                | 
                              
                             
                                         (232) A  Pierre    Didier, 
   lodier  (a),   pour avoir  rabillé et rempli de bourre le lodier (b) du lit estant à
        la chambre du tresorier (c). Pour ce a esté payé la somme de huit  solz parisis.
        Pour ce icy — VIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  D’après le contexte ce mot 
  désigne       un matelassier, vendeur ou fabricant de lodiers. 
  Appellation cependant      curieuse, car le Lexique  de Godefroy 
ne  connaît pour ce  mot    qu’on sens péjoratif, “ribaud”, 
c’est-à-dire  “vaurien”  et   même “voyou”. — (b) Lodier:        matelas. — (c) C’est   alors messire Jean     Charron (n°107) 
                                | 
                              
                             
                                         (233) A  Hemart    Martin, 
   de  Morigny, pour avoir amené du lieu de Saincte  Mesme près 
      Dourdan,  un engin de boys avecques les chables (a) et autres choses requises 
        au dit angin,  pour dessendre les ymaiges et boys du Sepulchre. Pour 
   ce   luy  a esté  payé la somme de sept solz parisis. Pour 
  ce —  VII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Câbles. 
                                | 
                              
                             
                                         (234) A  Michel    du Hault, 
    charpentier, pour le louaige du dit angin, ensemble pour sa vaccacion 
  tant  de luy que de son serviteur (a) [p.114] (b) pour ayder à dessendre les dits 
    ymaiges et boys. Pour  ce luy a esté payé la somme de huit 
   solz parisis. Pour ce icy  — VIII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Somme de bas de page en caractères 
  minuscules:       “XLII £  XIIII s. I d. I t.” — (b)   Page  114   paginée: 115. 
                                | 
                              
                             
                                         (235) Pour     la despence 
   tant  du dit Michel du Hault et de son dit varlet, Martin des    Pretz, 
 Anthoine  Portas (a) et son filz et plusieurs  aultres qui ayderent à dessendre
        les dits ymaiges et boys. Pour ce  a esté payé la somme
    de   huit solz parisis. Pour ce icy — VIII  s. 
                                | 
                                   
   (a)  Maçon. 
                                | 
                              
                             
                                         (236) A  Robert    Chassecuillier, 
    procureur du roy aux aydes nagueres procureur et eschevin    de ceste 
ville   d’Estampes (a), pour l’achat de millier et demy d’ardoyse  prinse ches Guillaume 
      du Camel (b),  pour les affaires de la dite esglise,  pour laquelle ardoyse 
     a esté  payé au dit Chassecuillier la somme de quattre 
livres     dix solz tournois.  Pour ce icy — IIII £ X s. [p.115] (c) 
                                | 
                                   
   (a)  Il a été échevin 
  du 1er octobre 1510 au 30 septembre  1512, selon Pierre Plisson, Rapsodie, 
  éd. Forteau, Annales  du Gâtinais (1919) p. 28. — (b) Vers  la  même  époque, Guillaume 
     Ducamel, tabellion et futur procureur    du roi, construit  son hôtel 
     au n°10 de la rue Louis-Moreau. — (c) 
  Page    115   paginée: 116 / 59e rôle. 
                                | 
                              
                             
                                         (237) (a) Pour despence faicte 
         à Paris par Jehan Paris et Claude Chantereau, ta[i]lleur d’ymaiges,
         lesquelz furent au dit lieu de Paris veoir et visiter les Sepulchres
    du   dit  lieu pour mieux conduire l’affaire de la dite chappelle du
dit    Sepulchre,     ensemble pour avoir achetté et faict charger
en charroy    certaine   quantité  de pierre de Sainct Leu (b) ad ce requise, aussi  que pour avoir
  faict getter en table huit cens unze livres et demye de plomb, pour faire
   les nouzetz du clocher de plomb; pour laquelle despence, tant de eux que
  pour les louaiges de leurs chevaulx, a esté payé   la somme
 de  quarante solz parisis.  Pour ce icy — X s. p. 
                                | 
                                   
   (a)  Annotation ancienne (2e main): “Clocher
  de plomb”. 
        (b)  Pierre grasse provenant
 des carrières de Saint-Leu-d’Esserent (Oise). 
                                | 
                              
                             
                                         (238) Pour     l’achat de 
   deux  pierres de Sainct Leu contenant environ cinq piedz, l’une     de 
Guillaume   Charles  dit Gorron et l’autre de Mathurin Mignan, pour [p.116] (a) reparer les ymaiges du
dit Sepulchre, pour lesquelles a esté payé la somme de quattre 
         solz quattre deniers parisis et ung tournois. Pour ce — IIII s. IIII
    d.   p.  I t. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 116 paginée: 117. 
                                | 
                              
                             
                                           (239) P[o]ur      l’achat 
   de quattre tonneaulx de pierre de Sainct Leu contenant cinquante     et 
 six  piez en quarré, pour laquelle pierre a esté payé 
      la somme de cinquante et six solz parisis. Pour ce icy — LVI s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (240) Pour     avoir chargé 
    icelles pierres a esté payé la somme   de  cinq solz parisis 
   troys  tournois. Pour ce icy — V s. p. III t. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (241) Pour     quattre voitures 
    de chevaulx qui amenerent les dites pierres de la ville     de Paris jusques
   en ceste dite ville d’Estampes, pour chacune voiture             [p.117] (a) a esté payé
        la somme de vingt et huit solz  parisis, qui est en somme toute,
pour    les    quattre voitures, la somme de  cent douze solz parisis. Pour
ce —  CXII s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 117 paginée: 118 / 60e
  role. 
                                | 
                              
                             
                                         (242) Pour     l’achat de 
   dix  tonneaulx de pierre de Sainct Leu prinses à Paris,     chacun 
   tonneau vallent quatorze solz parisis, contenant quatorre piez en   carré, 
   chacun tonneau à douze deniers parisis pour pié,    qui est
   en somme toute sept livres parisis. Pour ce — VII £ 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (243) Pour     l’amenaige 
   des  dites pierres, a esté payé à plusieurs     chartiers 
               (a), et  à 
   plusieurs foys, icelles amenées de Paris     au dit Estampes,  la
  somme de huit livres dix solz parisis. Pour ce icy   —VIII  £ X s.
             [p.118] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Charretiers. — (b)     Page 118 paginée:   119. 
                                | 
                              
                             
                                         (244) A  Jehan    Paris le
jeune,  proviseur, pour avoir esté de ceste ville  d’Estampes    [raturé:
 à Pa] à Corbeil, et de là  à   Paris, acheter
et  faire charger les dites pierres, desquelles  on a faict   plusieurs reparacions
 en la dite chappelle du Sepulchre, comme  à  faire le portail d’icelle,
 l’ymaige Nostre Dame, saincte Marguerite,  les  deux clefs fermans les vouttes
 d’icelle chappelle, le Dieu du Tombeau (a),  les  deux monumens, ensemble deux ymaiges de Ecce Homo, l’un
des dits ymaiges   estant sur iceluy portail, l’autre sur [sic (chez) (b)] le painctre; avecques
     plusieurs ystoires (c) et ouvraiges reparées  d’icelle pierre; pour lequel voyage
     a esté payé, tant pour les despens d’homme et cheval que
  pour   le louaige d’iceluy, a esté payé la somme de quatore
  solz parisis.  Pour ce icy — XIIII s. 
                                | 
                                   
   (a) Cette sculpture du “Dieu du Tombeau”
  est la seule qui ait été conservée, et encore largement
  restaurée (voyez le cliché). — (b)  Distraction du copiste. Legrand porte “chez le
        painctre (?)”, p. 97. La statue est bien de fait chez Dirrequin,
      cf. § 186, comme le note Legrand. — (c)
     Le mot   signifie  ici, comme toujours chez notre auteur, “sculpture”. 
                                | 
                              
                             
                                         (245) A  maistre    Jehan 
   Guychar,  prebstre, pour ung voyage, d’avoir esté  de ceste  ville 
                [p.119] (a) d’Estampes à Paris, passifier et acorder entre maistre 
        Philipes Canaye, curé chevecier  de ceste dite esglise, pour 
  raison      des procès que le dit curé  et messire Cancian 
 Chastillon     son vicaire avoint intentés par devant  monsieur le 
 prevost de Paris     à l’encontre de la fabrice de ceste dite  esglise, 
 pour raison du   luminaire des obseques de feu messire Jehan le Vasseur 
en son vivant chantre   de la dite esglise, ensemble des obseques de feu Estienne
 Villain, et autres   procès par luy intentés par devant le
dit  prevost  de Paris;   lesquelz, par taxacion faicte par le dit [raturé:
 prevost]  Guychart   avecques le dit Canaye, ont estés absoubz les
dits  proviseurs  des   demandes et conclusions faictes par les dits Canaye
et son  vicaire,  et sans  despens; pour laquelle taxacion et despens faicte
à la poursuitte   d’icelle, a esté payé la somme de
vingt et huit solz parisis.   Pour ce — XXVIII s. [p.120] (b) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 119 paginée: 120 / 61e
  role. — (b) Page  120   paginée: 121. 
                                | 
                              
                             
                                         (246) Pour     l’achat de 
   demye  aulne de samil (a) rouge à faire des sanguins (b) pour essuier les calices 
         de la dite esglise. Pour ce a esté payé la somme de 
 dix    solz    parisis. Pour ce icy — X s. 
                                
                                | 
                                   
   (a)              Samit: étoffe 
  de soie       sergée (Godefroy,             Lexique de l’ancien 
  français).    — (b) Sanguin: 
      étoffe de  couleur  de sang (Godefroy, Lexique de l’ancien 
 français). 
                                | 
                              
                             
                                         (247) A  Michel    de Lerie, 
    pour avoir remis à point les deux psaultiers du cueur,   et pour 
  avoir  mis un cuir neuf sur l’un des dits psaultiers; ensemble pour   avoir 
  remis à point le messel qui est en papier derrenierement   acheté, 
     et le petit antiphonier (a) du millieu. Pour ce, luy a esté   payé la  somme 
  de ving[t] et six solz parisis. Pour ce icy — XXVI s.  p. 
                                | 
                                   
   (a)  Antiphonaire, livre où se 
 trouvent notés       les antiennes et tous  les chants de l’office. 
                                | 
                              
                             
                                         (248) A  la   vefve feu Jehan
 Chevalier, cordier, pour l’achat de seize toyses de  corde.   Pour ce a
esté  payé la somme de deux solz huit deniers  parisis.   
Pour ce —II s. VIII  d. [p.121] (a) 
                                | 
                                   
   (a)  Page 121 paginée: 122 / 62e
  role. 
                                | 
                              
                             
                                         (249) Pour     avoir faict 
   sonner  les pardons le jour de Pasques ceste presente année    
mil   cinq cens et XV, a esté payé la somme de deux solz parisis. 
        Pour ce — II s. 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (250) A  Claude    Chantereau, 
    tailleur d’ymaiges, pour avoir par luy ouvré  de son  mestier 
l’espace    de quinze moys ou environ, au pris de troys solz  tournois  pour
chacun  jour  ouvrable, à prendre des Pasques en l’an  mil cinq  cens
et quatorze,    jusques au jour sainct Jehan Baptiste au dit  an, et du 
dit jour sainct   Jehan  Baptiste jusques à ung an après  ensuyvant,
   escheant   au dit jour sainct Jehan Baptiste l’an mil cinq cens  et quinze,
  au pris   de troys solz parisis pour chacun jour ouvrable; les dits jours
 au  pris  que dessus, qu’il a operé de son dit mestier, montent à
  la  somme de quarante livres seize solz parisis; durant lequel temps il
a faict  les ymaiges qui sont de present en la chappelle et portail de  
                      [p.122] (a) Sepulchre, que autres   ymaiges par luy reparés en la
 dite esglise. Pour ce icy — XL £   XVI s. 
                                | 
                                   
   (a)  Page 122 paginée: 123 / Dernier
  (paraphe,       sans doute de Dramard). 
                                | 
                              
                             
                                         (251) Pour     avoir minutté 
    et grossoyé (a) ce present compte, et  pour la despence     faicte par messieurs 
   les auditteurs de ce present compte.  Pour ce — CX  s. 
                                
                                | 
                                   
   (a)              Minuter un acte, 
  c’est en rédiger la minute,  c’est-à-dire l’original 
  signé des parties qui demeurera chez  le notaire; le grossoyer, 
  c’est en faire la grosse, c’est-à-dire,  en ce qui concerne 
  du moins les procès-verbaux, une copie destinée  à 
l’une  des parties. 
                                | 
                              
                             
                                         (252) Somme      IIII.C.IIII.XX.XII 
    ££ XIIII s. X d. ob. picte III t. 
                                | 
                                  
                                | 
                              
                             
                                         (253) Somme      total de 
   la recepte de ce present compte, est six [raturé: vings]     cens 
  sept livres unze solz neuf deniers picte III d. t. et la mise tant   ordinaire 
     que extraordinaire est cinq cens quatre vings sept livres treize   solz 
   dix   deniers obole picte. Deduction faicte, les proviseurs doivent  dix 
  neuf livres   dix sept solz dix deniers obole trois deniers tournois,  dont
  en est tenu  Jehan Paris seul. 
                        [Signé:] Regnier [paraphe] 
                                | 
                                
                                | 
                              
                             
                                         (254) (a) Presens compotus visus, 
         auditus, clausus et approbatus per nos cantorem et capitulum ecclesie 
     collegiate    Beate Marie Stampensis, die duodecima mensis Julii anno 
 Domini    millesimo   quingentesimo decimo quinto (a).  
                        [Signé:] Natalis (b) Hue [paraphe] — Fr. Dallier
[paraphe] — Paris [paraphe] — Regnier [paraphe] — Dantelu [paraphe] (c) (d) (e) 
                                | 
                                   
   (a)  Traduction (B.G.): “Le présent 
  compte vu, entendu, clos et approuvé  par nous, chantre et chapitre 
  de l’église       collégiale de Notre-Dame  d’Étampes, 
  le 12e jour du mois    de   juillet l’an du Seigneur 1515.” — (b)  C’est-à-dire                  Noël 
  en latin. — (c)  Somme   finale   en bas de 
 page en caractères  minuscules: “LXXVII £  XIIII  s. p. IIII 
 t.” — (d) Ancienne     cote d’archive (2e main): 
  “Dernier  feuillet / Pr(euv)e trente trois  (paraphe)”.  — (e)  Note  de  Dramard:  “Le present registre  contenant 
  soixante deux rôles  a été    coté et  décrit 
  le vingt sept novembre  1855. [signé:]   Dramard”. Ce  terme curieusement 
  impropre de “rôle”  montre bien que  c’est lui qui  a ainsi surchargé 
  la pagination de  notre compte. 
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      ANNEXE 01
             Initiales ornées
             
             
              
             
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       Logo du  Corpus Etampois dessiné par Gaëtan Ader 
(2011)
             
               
             
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       Page 254: Approbation des comptes par le chapitre de Notre-Dame
           
           
          
    Maistre Hanry Divrequins (ou peut-être Dirrequins)
           
           
          
    pour avoir par luy couvert la viz clere
          
            
          
    de devers la viz claire
               
                                         
      
                                         
       
          
    Le Dieu du Tombeau, seule sculpture conservée des trois groupes
 érigées  en 1514
          
            
      
    Peinture au-dessus du portail de l’ancienne chapelle du Sépulcre,
  par maître Henri Divrequins
          
           
       
    Ancien ossuaire sous l’actuelle sacristie, ancienne chapelle du
 Sépulcre
           
           
          
    Notre-Dame sur un plan de dîmage du XVIIe siècle (AD95) 
    A gauche le grand clocher de pierre, au centre le clocher de plomb.
          
          
               
           | 
           
           
                          
                                                                        
                                                      
        ANNEXE 02 
                         Liste des corps 
 constitués,      des charges, métiers et titres mentionnés 
 par ces Comptes 
                  
                       
                                                                        
                                                      
      
                        
                          
                            1. L’église 
  Notre-Dame 
                             | 
                             
                             | 
                           
                          
                           1.1.
  La  communauté 
                                        | 
                           1)
             Définition:                   messieurs les
chantre, chanoynes, chappelai[n]s,   beneficiez       et habitués
de la dite esglise (115) 
                          2) Mentions: la
 dite   communauté    Nostre  Dame (20),
             la   communauté d’icelle   esglise (20) (30) (38)
 (42), la communauté   de ceste dite esglise   (94), la
dite  communauté (42) 94)  bis, la communauté  
(99) — Notez aussi  deux occurrences du mot communauté
   pris au sens concret en  temps que synonyme de distribucions (40)
 (41) 
                                        | 
                          
                         
                            | 1.2. 
  Le  chapitre | 
                            1) 
             Définition:                  messieurs les chantre et chanoines      d’icelle esglise (1), messires   les    chantre et chanoynes d’icelle esglise (93), messieurs      les chantre, chanoynes... de la dite esglise      (115) 
                          2) Mentions collectives:
                nos cantorem et capitulum  ecclesie
    collegiate Beate Marie Stampensis (254), Messieurs
    de chapitre (87), messieurs (195) mes
    dicts sieurs  (19)               | 
                           
                          
                            1.3. 
  La  fabrique 
                                        | 
                            Mentions:
                   la fabrice de ceste dite esglise (27) (245), la fabrice d’icelle esglise (1), cest dite
       fabrice (22) (23) (24) (33) (38 (39) (40) (41) (45) (56) (73)
(75)     (77)   (87) (89) (94) bis (97) (98) (99) (100) (101), la   dite fabrice (1) (8) ter, (20) (21) (22) (23) (27)
    (42) (44) (93) (96)   (102) (104) (185), ceste fabrice (96),
                icelle fabrice   (20) (21) (94), la fabrice
(183)               — La fabrique   a son propre autel
paroissial:               l’autel de la fabrice (183) et se voit 
intenter un procès   par son curé et son vicaire: pour raison
  des procès que   le dit curé  et messire Cancian Chastillon
  son vicaire avoint intentés   par devant  monsieur le prevost de
Paris    à l’encontre de la fabrice   de ceste dite  esglise (245) 
                                         | 
                           
                          
                            1.4. 
  Le  chantre 
                             | 
                            1) 
             Ancien      chantre:             feu messire Jehan le   Vasseur   en son vivant chantre de la dite 
 esglise (145) 
               2) Chantre en exercice: monsieur  maistre Noel Hue, chantre  de ceste dite esglise
       (88), per nos cantorem et capitulum ecclesie collegiate 
         Beate Marie Stampensis... [Signé:] Natalis Hue [paraphe]
                   (254) 
                             | 
                           
                          
                            1.5. 
  Les   chanoines 
                             | 
                            1) 
             Collectivement:                  messieurs les chantre et chanoines      d’icelle esglise (1), messires   les    chantre et chanoynes d’icelle esglise (93), messieurs      les chantre, chanoynes... de la dite esglise      (115),             nos cantorem et capitulum  ecclesie  collegiate     Beate Marie
Stampensis (254), Messieurs   de   chapitre
(87), messieurs (195) mes    dicts  sieurs
(19) 
                          2) Jean     Dantelu: Jehan    Dantelu l’esné, 
chanoyne  de ceste   dite  esglise et sieur de Saint   Ladre (76), maistre 
Jehan Regnier,   monsieur  Dantelu,   chanoynes d’icelle  esglise (54),             per  nos cantorem et capitulum  ... [Signé:]  ...             Dantelu              [paraphe] ...             
            (254),              monsieur de Sainct
    Ladre  (107) (170) (184) — On mentionne  son hôtel particulier,  sans doute seigneurial:
                l’hostel de monsieur  de Sainct Ladre (127)
 (170) 
                          3) Jean     Guichard:               Jehan Guycha[r]t prebstre, 
chanoine de l’esglise    collegial   Nostre Dame d’Estampes (1), maistre      Jehan   Guychart, prebstre, chanoine et l’un des
 proviseurs de ceste dite   esglise   (102), maistre  Jehan Guychart,   prebstre,   tant en son nom que
comme grant boursier de ceste  dite esglise   (77), du dit  maistre Jehan   Guichart
  (73) (74) (79), maistre  Jehan Guychar  [sic],
   prebstre (245),             le dit Guychart (245)      
      — Voir aussi: Grand boursier, infra 
                          4) Jean     Régnier:               maistre Jehan 
Regnier, monsieur Dantelu,       chanoynes d’icelle   esglise (54), per     nos cantorem et capitulum...               [Signé:]   ... Regnier             [paraphe]
 ... (254), maistre Jehan Regnier (53), [Signé:]                 Regnier [paraphe] (253) 
                          5) François       Dallier: per nos cantorem et capitulum... 
            [Signé:] 
... Fr. Dallier [paraphe] ... (254) 
                          6) XX    Paris:                per nos cantorem et capitulum... 
            [Signé:] 
... Paris [paraphe] (254) 
                                         | 
                           
                          
                          1.6. Indéterminé:
       chanoine ou chapelain 
                           | 
                          Adrien Dequeux: 
                maistre   Jehan Regnier [chanoine], 
     maistre Adrian de  Queux, messire Jehan Asselin [chapelain], messire   Toussaintz Jourdain [marguillier]  prebstres  (53) — 
    L’ordre hiérachique des mentions ne permet pas me préciser 
   si Adrien Le Queux est chanoine comme Jean Régnier ou chapelain 
comme    Jean Asselin. 
                           | 
                         
                        
                       1.7. Les chapelains 
                        | 
                       1) Collectivement: 
                 messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s,   beneficiez 
      et habitués de la dite esglise (115) 
                          2) Jean Raclardi: 
            messire      Jehan  Raclardi, prebstre, chappellain et boursier 
de la messe   au Conte      et communauté  d’icelle esglise (38), 
            du dit Raclardi, boursier,      chappellain  (39) — Voir aussi: Petit boursier,                 infra 
                          3) Jean Asselin: messire
        Jehan Asselin, prebstre,  chapellain de la dite esglise (87), maistre Jehan Regnier,
        maistre Adrian de Queux, messire Jehan Asselin, messire  Toussaintz
       Jourdain  prebstres (53), messire
     Estienne  Asselin (203) — Peut-être
     le même  qui habite: au Carrefour Doré...  Jehan Asselin (23) 
                        | 
                      
                     
                           (chapelles) 
                                        | 
                           La question des 
 chapelles     et des différents autels est difficile, les données 
 éparses     et la terminologie flottante. 
                       A) Chapelles
citées      expressément (auxquelles sont sont doute affectés 
à      chacune un desservant):  
           1) chapelle du Sépulcre: (76) (79) (120) (124) (126) 
  X2  (127)  (129) (133) (134) X2 (152) (153) (158) (169) (170) X2 (171) (172)
  (178) (180)  (181) (187) X2 (188) (191) (199) X2 (200) X2 (237) (244) X2
 (250)              
           2) chapelle Saint-Léonard (130) et l’autel  sainct Leonard (121) 
                       3) chapelle Saint-Etienne
   (172)   et l’autel sainct Estienne au cueur de la dite esglise
(179) 
                       4) chapelle Saint-Denis
  (172) 
                       5) chapelle Saint-Pierre 
  (172) 
                       6) chapelle Saint-Fiacre 
   (172) 
           7) chapelle Saint-Michel (172), l’autel sainct Michel
   (121),               la verriere (...) de Sainct Michel
(179) 
                       8) chapelle Saint-Barthélémy 
     (172) et l’autel de la chappelle Saint Barthelemy  (130) 
                       B)   Chapelles  probables 
                       9) Chapelle Saint-Sébastien: autel
   Saint   Sébastien (143) (145) (185),
            la   verriere   (...) de sainct Sebastian (179) 
                       10) Chapelle Saint-Antoine:
                autel  Saint-Antoine (143) 
           11) Chapelle sainte-Marie-Madeleine: la verriere (...) 
 de  la  Magdeleine  (179) 
                                   —  Pour mémoire, voici les autres autels cités: l’autel
    Nostre  Dame (23) (24) (27) (147) — l’autel du
cueur    (204)  (210) — le maistre autel (204) — l’autel de la fabrice (183) — l’autel
    de la cure (183)                      
                 | 
                          
                         
                            | 1.8. 
  Le  curé    chevecier               | 
                            Philippe
      Canaye:              maistre  Philipes Canaye, curé chevecier
       de ceste dite esglise (245), le dit
Canaye (245), les dits Canaye et son 
vicaire (245), au curé chevecier de
cest[e] esglise (22)        (23), le curé chevecier d’icelle  (27),                au curé  chevecier  de ceste dite
esglise (103) au dit curé  chevecier (104) (105) (106), au dit curé (22) (23) bis,
     le dit curé (245) 
                                         | 
                           
                          
                           1.9. Le vicaire 
 du  curé 
                                        | 
                           Cancien Châtillon: 
                   le dit curé  et messire Cancian Chastillon  son
   vicaire    (245), les dits Canaye et son
 vicaire  (245) 
                                        | 
                          
                                                             
                            1.10.
   Le  trésorier 
                             | 
                            Jean
    Charron:                messire  Jehan Charron,  prebstre, tresorier
    de la dite esglise   Nostre Dame (107), quattre
     sacz de charbon  pour le jour de Noel à chauffer les marrilier,
  tresorier   et enfens  de cueur (224),              le  lodier [matelas] du lit estant à 
      la chambre du tresorier (232) 
                                         | 
                           
                          
                            1.11.
   Le  grand   boursier 
                             | 
                            Titre:
                   grant boursier de   la dicte
esglise       Nostre Dame du dit Estampes (93)  
                          Jean Guichard: Jehan
Guycha[r]t      prebstre,  chanoine de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes 
 (1),                maistre   Jehan Guychart, prebstre,
     chanoine et l’un des proviseurs  de ceste dite esglise (102), maistre  Jehan Guychart, prebstre,  tant en son nom que comme
     grant boursier de ceste  dite esglise (72), du dit  maistre Jehan Guichart
(73) (74) (79), maistre    Jehan Guychar [sic],
 prebstre (245),                  le dit Guychart (245),  
           au grant boursier      de   la dicte esglise Nostre Dame du
dit  Estampes (93) 
                                         | 
                           
                          
                            1.12.
   Le  petit   boursier 
                             | 
                            Titre:
                   boursier de la messe   au Conte
   et   communauté d’icelle esglise (38) 
                          Jean Raclardi:              messire Jehan Raclardi, prebstre, chappellain 
     et boursier de la messe   au Conte et communauté d’icelle esglise 
     (38), du  dit Raclardi, boursier,  chappellain (39), au  petit   boursier de la communauté de ceste dite esglise
(94),             le boursier de la communauté
 d’icelle esglise (30), le petit boursier de ceste esglise (33),
             le petit boursier (31), le dit boursier (42) (43)
 (44) (45) bis (95) (96) (97) (98) (99)               | 
                           
                          
                           1.13. Le marguillier 
                            | 
                            Titre:               marrilier
     de la dite esglise (114), marrilier (224) 
                          Toussaint Jourdain: messire 
    Toussaintz     Jourdain prebstre marrilier de la dite esglise
    (114), messire  Toussaintz Jourdain prebstre
    (53), messire  Toussaintz  Jourdain (227),
               messire Toussaintz (229). Il
            fait    nettoie, allume, sonner l’horloge    et les cloches (114),   allonge la corde à    carillonner (229), housse
 toutes les voûtes   et  parois de l’église    (227). Il semble
 résider comme le   trésorier dans l’église,    dans
la             marrellerie (197).   On dépense de fait quattre 
 sacz  de charbon pour le jour de Noel   à chauffer les marrilier, 
tresorier     et enfens de cueur (224) 
                            | 
                          
                         
                            1.14.
   Les   benéficiés   et habitués 
                           | 
                            Collectivement:
                   messieurs les chantre, chanoynes, chappelai[n]s,  
beneficiez        et habitués de la dite esglise (115) 
                                         | 
                           
                          
                          1.15. Prêtres
   de  statut   indéterminés 
                           | 
                          1) Feu Saince 
 Buisson:                  feuz messire Sainxe Buisson   prebstre 
 (20) 
              2) Hélie Constancien: De messire  Helye Constancien
     prebstre...  le dit Constancian  prebstre
     (80 
                           | 
                         
                        
                           1.16. Les officiers 
                                        | 
                           Un    terme   vague: gaiges des officiers
 (101) 
                                        | 
                          
                         
                          1.17. Les proviseurs 
                           | 
                          1) Anciens
proviseurs:                     Jehan Baudequin et messire Cancian
Lesné  ...   noms     et comme proviseurs de la dite fabrice () 
              2) Proviseurs en exercice: Jehan Guycha[r]t prebstre, 
  chanoine     de l’esglise collegial Nostre Dame d’Estampes, Jehan Paris 
le  jeune, drappier,      Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs 
de la fabrice d’icelle   esglise  (1), maistre   Jehan Guychart, prebstre, 
  chanoine et l’un   des proviseurs  de ceste dite esglise (102), Jehan   Paris  le jeune,   drappier, et l’un des
   proviseurs de ceste dite esglise (111), Jehan
   Paris le jeune,   proviseur (115) (244), les
   ditz proviseurs à cause du dit office     (1), les proviseurs
   dessus  diz (4), les dits proviseurs  (19)   (23) (45) bis
(47)    (48) (49) (51) (113) (117)  (169)   (245),
            les   proviseurs (253) — le
 papier  journal des   dits proviseurs (47) (48) (49) (51) (117) (169) 
                           | 
                         
                        
                           1.18. Le fossoyeur 
                                        | 
                           Jean Hamel:
               une    clef des appentilz pour Jehan Hamel foussoyeur,
pour    prandre   et raporter    les cercueurs et poilles (135) 
                                        | 
                          
                         
                          1.19. Les gardes 
 des   reliques 
                           | 
                          1) Ancien garde:
                 feu Jehan Archambault, en son
vivant      garde du revenu des reliques   de ceste dite esglise
(102) 
                          2) Garde en exercice: à Estienne  Archambault,  pour avoir gardé les reliques
       de la dite esglise les  dymanches et festes de toute l’année
       (108) 
                          3) Autres gardes: le lundi  et mardi des feriers  de Pasques...  et à
       ceulx  qui garderent les reliques  et pardons de la dite esglise les
  dits     jours (112) 
                           | 
                         
                        
                           1.20. Les bâtonniers
       des confréries 
                                        | 
                           1) bâtonnier: battonier (56) 
        2) en 1513-1514:  
                          — 
            Jehan     du  Bec pour le baston de sainct Jehan Baptiste 
           (56) 
                          — 
            Anthoine       Paris  pour le baston de Nativité Nostre 
Dame (56) 
                          — 
            Jaquet      Payan   pour le baston de sainct Sebastian 
(56) 
                          — 
            Cancian      Vedye  pour le baston saincte Anne (56) 
                          3) en 1514-1515:  
                          — 
            Robin      Boudet  pour le baston des  Corps Sainctz (58) 
                          — 
            Crespin      Chandelier  [bâton non précisé] 
(58) 
                          — 
            Guillaume        Hamel couroyeur pour le baston sainct  Sebastian 
(58) 
                          — 
            Jaquet      Payan  pour le baston saincte Anne (58) 
                                        | 
                          
                         
                1.21. Les enfants de chœur 
                 | 
                Collectivement:
              les (...) enfens de cueur (224) 
                 | 
               
              
                           1.22. Les paroissiens 
    de  Notre-Dame 
                                        | 
                           1) Collectivement: 
      Le peuple (134) (229) 
                          2) Paroissiens: la vefve  et heritiers feu Jehan Laslier (5), Jehan du Bec à cause
       de sa femme (5) la vefve et   heritiers feu Jehan Moreau (5), feu Anne femme Pierre Godin (89), feu Jehanne
femme de Gabriel Petit (89), feu Marie femme Jehan du Bec (89),  feu Marie femme Jehan Guettart (89),  feu Jehan Gouvet (89),  feu Pierre de la Porte (89),  feu Berthelot Mainfroy (89),  feu Jehan Touchart (89) 
                          3) Paroissiens possibles (cas plus douteux): Jehan Chandoux (7) ter,              Robert
     Boudet (7), [feu?] maistre Jehan    Durant (7),
  [feu]   maistre Jehan Cheron (7),             Jehan
  Forest   à  cause de sa femme  (7) 
                                                     | 
                          
                         
                            2.                Autres communautés 
  ecclésiastiques 
                             | 
                             
                             | 
                           
                          
                           2.1. Cardinaux 
                                        | 
                           Cardinaux
expéditeurs        d’indulgences: douze cardinaux (203) 
                                        | 
                          
                         
                            2.2. 
  L’aumônier     de la reine 
                                         | 
                            L’aumônier 
       de la défunte reine Anne de Bretagne: monsieur 
l’aumonnier      de Anne, defuntte,  jadis royne de France (73) 
                                         | 
                           
                          
                          2.3. Les Quinze-Vingt
    de  Paris 
                           | 
                          Mentions: 
             Quinze Vingtz de Paris... leur dite maison      des Quinze (75) 
                          Un procureur: Du
procureur       des  Quinze Vingtz de Paris, pour
don par luy  faict    à  ceste dicte fabrice pour et  à cause
d’avoir mis  et apposé     le tronc des pardons de leur dite maison
des Quinze XX (75) 
                           | 
                         
                        
                           2.4. Un prédicateur 
      de passage 
                                        | 
                           Prédicateur 
    du  carême  de 1514: Au predicateur  qui  a presché
     le karesme, pour  les collacions par luy faictes le mardy  de Pasques
 à     la  procession  des glorieux Corps Sainctz (109),    au predicateur  (112) 
                                        | 
                          
                         
                          2.5. Maladrerie
 Saint-Lazare       d’Étampes 
                           | 
                          Mentions: 
             Sainct      Ladre (76) (127) bis (170) (184) 
                          Administrateur: Jehan  Dantelu l’esné, 
    chanoyne    de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (76), l’hostel 
    de monsieur  de Sainct Ladre (127) (170), monsieur de Sainct Ladre
     (184) 
                           | 
                         
                        
                          2.6. Collégiale 
    Sainte-Croix d’Étampes 
                
                           | 
                          1) Mention: 
              l’esglise     Saincte Croix (83) 
                          2)              Un proviseur: Cancian
 Baudé,  proviseur  de l’esglise       Saincte Croix (83) 
                           | 
                         
                          
                            2.7. 
  Religieux 
                                         | 
                            Les 
   célestins    de Marcoussis: les cellestins de Marcoussis 
   (34) (36)  
                                         | 
                           
                          
                            2.8. 
  Paroisse     Saint-Martin d’Étampes 
                
                            | 
                            1) 
             Mentions:      Sainct Martin (19) (89) 5 fois 
              2) Paroissiens: Jehan  de Lieuvin dit des Mailletz
   (19),                Jehan  Aillery (19),  Ambroise Lepere
  (19),             Robert    Hemart (19),              feu Perrine femme    Pierre Legendre  (89), feu Robin Regnault    (89), feu 
  Agnès femme Pierre Regnart    (89), feu 
  Cancianne femme Pierre Huguet     (89), feu   Guillaume Marchant (89) 
                                         | 
                           
                          
                          2.9. Paroisse
Saint-Gilles                    d’Étampes 
                
                           | 
                          1) Mentions:
               en    la  parroisse Sainct Gille d’Estampes (14), en
   la dite parroisse  Sainct   Gille (15), Sainct Gilles (31)
(89)    ter 
                          2) Paroissiens: Oudinet  Hatte (14) (15) feu
Jehan Hatte   son père (14) Jehan Rogier son oncle (14) (15), [feu] Parrin Dantelu (14), Macé Jubert cordonnier (14) (15), [feu?] Symon Lelong (15) la vefve Denys Mahan (15), feu Pasquiere femme Regnault de Laroche 
       (89), feu Katherine femme Mathurin Renson 
     (89),             feu Martin Mellant (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.10. Paroisse 
            Saint-Basile d’Étampes 
                           | 
                          1) Mentions:
               en    la  paroisse Sainct Bazille du dit Estampes (13),
               en la parroisse   Sainct  Bazille du dit Estampes (23),
               Sainct Bazille (89) 17 fois,              Sainct
 Basille  (89) quatre fois 
                          2) Paroissiens: feu Colin du Camel (89), feu Pierre Lyon (89), feu
       Regnault Bouchart (89), feu Jehan Riviere  (89), feu Françoys Voire (89), feu Jehan Bellemer (89), feu Jehan Rondeau (89), feu Blaise de Livernette (89), feu Robin le Conte (89), feu Jehanne femme Pierre Georges (89), feu Portune femme Jehan Durant (89), feu Guillaume Comminel (89), feu François Charron (89), feu Jehan Regnier (89), feu Jaquete femme Regnault Bouchart (89), feu Françoise femme Jehan Allant (89), feu Andrée femme
       Pierre Lamore (89),              feu    Jehan Poytrine (89),             feu   Thomas le Marechal (89), feu Denise femme Pierre Plisson  (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.11. Paroisse 
            Saint-Pierre d’Étampes 
                           | 
                          1) Mentions:
               Sainct     Pere (89) ter 
              2) Paroissiens: feu Jehanne
 femme    de  Jehan  Grenier (89), feu  Loys  Raclardi (89), feu   Jehan  Testart (89), feu   Jehanne  femme de Mathieu Baillotin (89), feu Loys Boucquart (89), feu Clement Pauquet (89), feu Pierre Foveau (89), feu Symone femme Pierre
    Theniere (89), feu
  Marguerite  femme Jean Boulinier (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.12. Paroisse 
            Saint-Germain de Morigny 
                           | 
                          1) Mentions:
               Sainct     Germain (89) 6 fois, de Morigny (89)
   (223) 
              2) Paroissiens: feu Jehan Symon (89), feu    Françoys Daumont (89), feu Estiennete femme Gervays    de la Porte (89),  feu Thomas Lelong et sa femme (89),  feu Estienne Martin (89), feu Marion fille Michelet Riviere (89), feu Pierre Guilloteau (89), Hemart 
        Martin (223) 
                           | 
                         
                        
                          2.13. Paroisse 
            [Saint-Martin de] Champigny 
                           | 
                          1) Mentions:
               Champigny (18) bis, Champigni     (89) 
              2) Curé: terre du curé 
     de  Champigny (18) au dit curé de Champigny (18) 
              3) Paroissien:  feu Philipot 
 Plesse      (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.14. Paroisse 
            Saint-Phallier  
                           | 
                          1) Mention: 
              Sainct Fallier (89) 
               2) Paroissiens:  feu Gilbart Dugat (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.15. Paroisse 
Saint-Étienne       d’Étréchy 
                           | 
                          1) Mention: 
              Estrechi (32) 
               2) Curé: feu messire Jehan
 Hamouys      en  son vivant curé d’Estrechi (32) 
                           | 
                         
                        
                          2.16. Paroisse 
de  Brières-les-Scellés 
                           | 
                          1) Mention:la
     parroisse   de Bruyeres les Scellées (27) 
              2) Paroissiens (probables): Guillaume      Papillon (27), Jehan Genest (27),             Jehan     Morin l’esné... le 
  dit Morin l’esné (27), Jehan Morin 
le    jeune (27), Macé Boutet     (27) 
                           | 
                         
                        
                          2.17. Paroisse 
de  Bonnes    [Chamarande] 
                           | 
                          1) Mentions:
               villaige et terrouer de Bonnes
  (32),             le   dit lieu de Bonnes
(32)  bis,             Bonnes (32) 
                          2) Paroissiens [certains
    douteux,    ne résidant pas nécessairement dans la paroisse,
    appartenant    tous semble-t-il à une génération
précédente]:                   vefve et heritiers ou ayans
cause  feuz Jehan Challou,   en   son vivant heritier de feu Jehan Fourré
(32),  [feux] Perrin et Hervé les 
Fourrés... les       dits  Perrin et Jehan les Fourrés       (32), [feu] Girard de
Mallescot en son vivant      sieur du dit lieu de Bonnes... 
du dit sieur de Bonnes (32), hoirs ou ayans cause feu Jehan       Maillart  (32),
[feu?] Olivier  Fosse (32), [feu?] Cancian
Laurens... au dit Cancian Laurens       ou ayans cause de luy (32), [feu?] Jehan    Gaultier   (32), ayans cause
 des dessus dits (32), heritiers   ou ayans
cause de feu messire Jehan Hamouys  en    son vivant curé d’Estrechi
              (32), Perrette la Trachete autrement
  appelée la Chandelier (32) 
                           | 
                         
                        
                          2.18. Paroisse 
            Notre-Dame de Marolles-en-Hurepoix 
                
                                       | 
                          1) Mention: 
              Marrolles     (77) 
              2) Paroissien: Cancian  Ruelle laboureur demourant
    à   Marrolles (77) 
                                       | 
                         
                        
                          2.19. Paroisse 
            Saint-Mars [Chalo] 
                           | 
                          1) Mention: 
              Saint Mars (89) 
              2) Paroissien: feu Pasquier
 le  Coup     (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.20. Paroisse 
Saint-Étienne       d’Ormoy-la-Rivière 
                           | 
                          1) Mentions:
               Ormoy     la Riviere (89),Ormoy (89) 6 fois. 
                          2) Paroissiens: Jehan
    Fouldrier    (89), feu Guillaume Venard (89),
               feu Ysabeau femme de Pierre
  Peronnet (89),                feu Vincente femme de Geffroy    Colliau (89), feu Jehan   Richeux (89), feu Françoys  
Michelet (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.21. Paroisse 
            Saint-Pierre de Méréville 
                           | 
                          1) Mention: 
              Sainct     Pere de Mereville (89) 
               2) Paroissien: Berthelot
Lamoureux        (89) 
                           | 
                         
                        
                          2.22. Paroisse 
            Saint-Pierre d’Autruy 
                           | 
                          1) Mention: 
              Autrouy (89) 
              2) Paroissien: ung quidam
d’Autrouy        (89) 
                           | 
                         
                         
                            3. La société civile 
                                         | 
                             
                                         | 
                           
                          
                           3.1. Le roi et
 la  reine 
                            | 
                           1) Le roi
  [Louis    XII  décède le 1er janvier 1515 François
Ier  est sacré     le 25]: du roy nostre sire (16) (89) (100),
            du  roy (236) 
                           2) La défunte 
reine    Anne   de  Bretagne:             feu Anne en son vivant royne 
de  France, que Dieu absole (141), Anne jadis royne de France, que
Dieu absole (225),    
        Anne, defuntte, jadis royne de France (73), la dite royne (74)  
                            | 
                          
                         
                           3.2. Les seigneurs 
                            | 
                           1)              de  Saint-Ladre: Jehan  Dantelu l’esné,
     chanoyne  de ceste dite esglise et sieur de Saint Ladre (76) 
                           2) de Villemartin: 
             du    sieur   de Villemartin (18) bis,  
                           3) de la Barre:
            feu    Bauges    de Villecardet
huissier du roy nostre   sire,    sieur de   la Barre (89) 
                           4) de Bonnes [aujourd’hui
     Chamarande]:               Girard de Mallescot en son vivant  sieur
  du   dit lieu de Bonnes   (32), du dit sieur de Bonnes (32) 
                            | 
                          
                         
                           3.3. Les officiers
   royaux 
                            | 
                           1) Le capitaine
   d’Étampes:                 monsieur
  le  capitaine (89) 
               2) [Lieutenant particulier du bailliage]: maître  de Villette (23) 
               2) Receveur du Domaine: au recepveur   ordinaire du roy nostre sire au dit Estampes
       (100) 
               3) Receveurs des Aides: Estienne
     de  Montery,  recepveur  des aydes du roy nostre sire au dit Estampes (16) 
                           4) Procureur du roi
aux   aides:                  Robert  Chassecuillier,  procureur du
roy  aux aydes nagueres      procureur et eschevin  de ceste ville d’Estampes (236) 
               5) [Tabellion] Guillaume
Ducamel:                   Guillaume  du Camel (190) (236) [Il
vend, sans doute     parce  que son hôtel particulier est alors en
chantier, une pièce     de  bois (190) puis environ 1500 ardoises
(236). 
                           6) Huissier du roi:
              feu Bauges de Villecardet, huissier      du roy nostre sire, sieur de   la Barre
  (89) | 
                          
                         
                           3.4. Les officiers
   municipaux 
                            | 
                           1) Échevins: 
                  des procureurs  et eschevins de ceste dite ville d’Estampes (74) 
                2) Ancien échevin: Robert      Chassecuillier,    procureur du roy aux aydes nagueres 
procureur et eschevin      de ceste ville   d’Estampes (236) 
              3) Survivance toponymique du terme de Commune: au carrefour de la Commune (35)  
                            | 
                          
                                                                        
                     
                    3.4. Tenanciers 
                     | 
                    detenteur(s)/destenteurs: (19) (29) (31) (34) (96) 
                     | 
                   
                  
                            4. Gens de métiers 
                                         | 
                             
                                         | 
                           
                          
                            4.1. 
  Bonnetiers     (10) 
                             | 
                            Jean
    Guy   le  jeune:             Jehan Guy le jeune bonnetier (10)              
                             | 
                           
                          
                            4.2. 
  Bouchers     (13) (23) (27) 
                             | 
                            1) 
             Feu Jean Cohier: feu 
Jean Cohier feu boucher demourant au Parré 
             [Perray]  Nostre Dame (27)  
               2) Jean Guettard: Jehan Guettard boucher (13) 
               3) Jean de Livernette: Jehan
   de  Livernete boucher ...
             au Carrefour Doré en la parroisse   Sainct Bazille (23) 
               4) Étal sans preneur: 
            un    estal    assis en la boucherie de Sainct Gille d’Estampes... 
sans detenteur    (31) 
                            | 
                           
                          
                            4.3. 
  Carriers     (126) 
                             | 
                            1) 
             Jean     Tiremont: Jehan 
 Tiremont et Jaquet Millot    carriers (126) 
               2) Jaquet Millot: id. (126) 
                            | 
                           
                          
                            4.4. 
  Charpentiers     (120) (155) (165) (169) (234) 
               et couvreurs (169) 
                             | 
                            1) 
             Collectivement: charpentiers et       couvreux (169) 
                           2) Alain Texier: Allin Texier charpentier (120) (155) 
       luy (156) (157) (158) (159) (160) tant de 
 luy    que  de ces [ses] serviteurs (157)  
               3) Michel Duhaut: Michel      du Hault charpentier (165)
   (234) tant  de luy que de son serviteur
   (234) du dit Michel du Hault et de son dit varlet
   (235) 
                             | 
                           
                          
                            4.5. 
  Charron     (228) 
                             | 
                            Pierre
     Tourné: Pierre  Tourné
    charron (228) 
                             | 
                           
                          
                           4.6. Charretiers
  (243) 
                           alias Voituriers 
(128)    (241) 
                            | 
                           1) Collectivement: 
                  pour quattre voitures  de chevaulx 
     qui amenerent les dites pierres de la ville de Paris (...) pour chacune 
   voiture   (...) pour les  quattre voitures (241) pour l’amenaige 
   des  dites  pierres, a esté payé à plusieurs chartiers, 
   et  à  plusieurs foys, icelles amenées de Paris (243), 
              A Jehan Huguet dit Guignette   et 
autres    voituriers, pour avoir   fourny de sablon (128) 
                2) Jean Huguet dit Guignette: id. (128) 
                            | 
                          
                         
                            4.7. 
  Chauffourniers      et marchands de chau (127) 
                             | 
                            1) 
             Martin      Lelarge:              Martin le Large et     Bertrand Patau,  chauffourniers et marchans 
 de chau (127)              
               2) Bertrand Patau: id. (127) 
                             | 
                           
                          
                            4.8. 
  Cloutier     (168) 
                             | 
                            Pierre
     Laîné: Pierre  Lesné
      cloutier (168) 
                             | 
                           
                          
                            4.9. 
  Cordier     (229)  (248) 
                             | 
                            Feu 
   Jean   Chevallier  puis sa veuve: la vefve 
  Jehan Chevallier   cordier (229) (248) 
                             | 
                           
                          
                            4.10.
   Cordonniers     (14) (25) (196) 
                             | 
                            1) 
             Maîtres      jurés:             Aux maistres cordonniers       de la ville d’Estampes 
 (196) 
                           2) Feu Jean Piégelé:
                  feu  Jehan Piegelé cordonnier (25) 
                           3) Jacquet       Payen son successeur: Jaquet  Payan cordonnier...
 aboutissant  d’un     bout sur la rue du Puis de la Chesne [Émile-Léauté]... et d’autre bout sur la rue de la Coustellerie [de la Tannerie] 
       (25) 
                           4) Macé 
     Jubert: Macé Jubert cordonnier [rue Saint-Gilles] (14) (15) 
                                         | 
                           
                          
                            4.11.
   Corroyeur 
                             | 
                            Guillaume 
      Hamel: Guillaume  Hamel couroyeur (58) 
                             | 
                           
                          
                            4.12.
   Couturier     (5) (26) 
                             | 
                            1) 
             Feu    Jean   Lalier: la 
 vefve  et heritiers   feu Jehan   Laslier en son vivant cousturier (5)              la vefve et hoirs feu
Jehan Lalier   cousturier (26) 
               2) Une coutière anonyme: six   journées    d’une cousturiere (209) 
                            | 
                           
                          
                            4.13.
   Drappier     (1) 
                             | 
                            1) 
             Jean     Paris  le jeune: Jehan 
 Paris le jeune drappier      (1) (11)             proviseur de Notre-Dame (1)    (111)  (115) (244) (253), nettoie 
 des  linges de l’église (111),  paie  certaines  personnes (112) paie
 distribution  de cierge (115), fournit  de  la graisse  (117) et de l’huile
 (117) fournit solliveau et colombe (164)   visite les Sépulchres 
de Paris et achète de la pierre de Saint-Leu   et du plomb (237) va
à Corbeil puis Paris pour acheter les pierres   (244) 
                           2) Pierre Hue: Pierre  Hue drappier (21) 
                            | 
                           
                          
                            4.14.
   Écrivain     (203) 
                             | 
                            Anonyme:
                   certain  escripvain... fait
en   lectre     d’or et d’argent le tiltre des bulles et  pardons   (203) 
                            | 
                           
                          
                            4.15.
   Épiciers     [droguiste] (22) 
                             | 
                            Jean
    Chandelier: Jehan  Chandelier espicier... sur la rue de la Regreterie près    la Halle [place Notre-Dame]
    (22), il achète 89,5 livres de cire
   (68) 
                            | 
                           
                                     
                            4.16.
   [Hôteliers] 
                             | 
                            [Anne
   Sédille     veuve de Benoît Martin (24) (?)] 
                             | 
                           
                          
                            4.17.
   Laboureurs     (77) 
                             | 
                            Cancien 
     Ruelle:               Cancian  Ruelle, 
laboureur     demourant   à Marrolles (77) 
                             | 
                           
                          
                            4.18.
   Lodier    (matelassier)  (232) 
                             | 
                            Pierre
     Didier: A Pierre  Didier, lodier, pour avoir  rabillé   et rempli de bourre le lodier du lit estant à     la chambre du tresorier (232) 
                             | 
                           
                          
                            4.19.
   Maçons     (122) (158) (228) (230) 
                            Maîtres jurés du métier (120) 
   (125) 
                           | 
                            1) 
             Collectivement:                   deux treteaulx   servans à     eschaffaudés     
        [sic] tant 
ès paintres que maçons   et autres ouvriers    
(158);              Michau  Morry, maçon,  le 
 petit  Thanny  et autres maçons en pierre menue (170), 
              deux cymeres, l’angin 
   servans ès tailleurs et maçon  de la dite esglise 
   (228) 
                           2) Michau Morry: Michau Morry maçon (122) Michau  Morry, maçon,  le petit Thanny et autres maçons 
       en pierre menue (170) au dit Michau Morry
       (171) le dit Michau (171), 
                           3) XX Thanny dit le petit Thanny: Michau  Morry, maçon,  le petit Thanny et autres maçons
       en pierre menue (170) | 
                           
                          
                            4.20.
   Manouvriers     (169)  Ouvriers (maçons et autres) (158) 
                             | 
                              
                             | 
                           
                          
                            4.21.
   Marchands     de bois (162) 
                             | 
                            Jean
    Leroy: Jehan le Roy marchant   de
boys (162) 
                             | 
                           
                          
                            4.22.
   Maréchaux     (20) (30) 
                             | 
                            1) 
             feu    Jean   Laîné:             au  dessoubz    du puys de la Chesne en la rue dessandent du 
 dit puis au carrefour  de Darnatal...    la vefve et heritiers feu Jehan 
Lesné marechal (30) 
                           2) Étienne Bruyant: 
                 Estienne Bruyant marechal... en la parroisse Nostre Dame 
           en la rue de la Cordonnerie (20) 
                            | 
                           
                          
                            4.23.
   Menuisiers     (197)              
               maistres de [ce] mestier, 
              autres gens à ce congnoissans, 
              visiteurs (200) 
                             | 
                            1) 
             Maîtres      jurés:  la dite besongne faicte      [par Martin  des Prez  menuisier] et visitée
par les maistres de son dit mestier ou autres gens à ce congnoissans...
par les dits visiteurs (200) 
                           2) Martin Després: 
             Martin  des Prez  menuisier (197),             le dit  des Prez (198) (200) 200) bis, iceluy Desprez (200), au dit  des Predz (199) luy (198)
(199) (200) bis,  
               3) Jean Martin: Jehan
  Martin    menuysier (220) 
               4) [Jean Fessard dit] Le Tourneur: Au   Tourneur pour deux  croix faictes 
pour les deux ymaiges              [sculptures] tant du Dieu de Resurrection  que de Dieu qui fait la  fraction 
      des Enfers (221) 
                             | 
                           
                          
                            4.24.
   Peintres     (158) (167) (175) (181) 
                             | 
                            1) 
             Collectivement:                   Collectivement: deux treteaulx    servans   à eschaffaudés 
             [sic]    tant ès   paintres 
 que maçons   et autres ouvriers (158) 
                           2) Jean Lefebvre: Jehan
        le Fevre painctre (167) Jehan
 le   Fevre    painctre et verrier (175), Jehan  le Fevre verrier (86), luy
       (176) (177) (178) (179)  
               3) Henri Dirrequins: maistre  Hanry Dirrequins
  painctre (181) au dit  maistre Henry (183)      (184), le painctre (244),
              luy (181) (184) (185) (186) bis
  (187) bis (188) bis 
                             | 
                           
                          
                            4.25.
   Plâtriers     (130) 
                             | 
                            Antoine 
     Portas   (130) (131) (132) (133) (134) (235) et ses gens (134) et 
 son    fils (235)  [Antoine Portas (122)?] 
                             | 
                           
                          
                            4.26.
   Poelier     (110) 
                             | 
                            Guyon 
    Hureau: Guyon  Hureau poillier (110) 
                             | 
                           
                          
                            4.27.
   Porteurs     de sacs (212) 
                             | 
                            Collectivement: Aux porteurs   de sacz,  pour avoir par
       eux aporté de Paris les dits roulleaux, tapiz, boucles,  franges,
      messel et autres choses dessus dites (212) 
                            | 
                           
                          
                            4.28.
   Potiers     d’étain (84) 
                             | 
                            Charlot 
     de  Conihon: Charlot  de Conihon potier d’etin (84) 
                             | 
                           
                          
                            4.29.
   Serrurier     (82) (135) 
                             | 
                            1) 
             Jean     Godin:   (82),  
              2) Jean Girardin: (135) (136) (137) (138) (139) (140)
 (141)    (142)    (143) (144) (145) (146) (147) (148) (149) (150) (152)
(153)  (154) 
                             | 
                           
                          
                            4.30.
   Serviteurs     (89) (124) (157) (234) 
              valet (235) 
                             | 
                            1) 
             Serviteur      du bailli: Robert 
 Boyvin serviteur de monsieur      le capitaine (89) 
                          2) Serviteurs du tailleur 
  de  pierres    Marsault Lenoir: Marsault Lenoir,
   tailleur     en pierre... tant par luy que par ces [sic] serviteur
 (124) 
                          3) Serviteurs du charpentier Alain Texier: Allin  Texier, charpentier
       (155) luy (156) luy... tant
      de luy que de ces [sic] serviteurs (157)  
              4) Serviteur ou valet du charpentier 
     Michel  Duhaut: Michel  du Hault  charpentier...  tant  de luy 
 que    de son serviteur             (234) du dit Michel du Hault et
 de son   dit varlet  (235) 
              5) Gens du plâtrier Antoine Portas: Anthoine
 Portas    plattrier   (130) Au dit Portas...   luy et ces [sic]              gens (134) 
                           | 
                           
                          
                            4.31.
   Tailleur     d’images (sculpteur) (194) (237) (250) 
                             | 
                            1) 
             Jean     Champenois:   (194) (195) (196) 
              2) Claude Chantereau: (237) (250) 
                             | 
                           
                          
                            4.32.
   Tailleurs     en pierre (119) (122) (123) (173) 
              Tailleurs (228) 
                          maîtres   jurés 
  du  métier    (120) 
                           | 
                            1) 
             Collectivement:                  l’angin servans ès 
 tailleurs et maçon  de   la   dite esglise (228) 
                          2) Maîtres jurés:
                   maistres   jurez du mestier (120), au dit  Marsault
       Lenoir  et autres jurés du dit mestier (125) 
                          3) Guillaume Charles: 
              Guillaume       Charles  dit Gorron tailleur en pierre (119),                 le dit feu Guillaume Charles  (123),               le dit Guillaume  Charles (120) (121), Guillaume Charles  dit Gorron (238) 
              4) Jean Bagerat: Jehan  Bargerat tailleur en pierre (122) 
              5) Nicolas Arnoul: Nicolas Arnoul et Marsault Le
Noir,    tailleurs     en pierre (123)  
              6) Marsault Lenoir: Marsault
    Lenoir,    tailleur   en pierre...tant par luy que par ces [sic] serviteurs
    (124), au dit  Marsault Lenoir  et autres
   jurés du dit mestier    (125), Nicolas
   Arnoul et Marsault Le Noir, tailleurs    en pierre (123) 
              7) Nicolas Levieux: Nicolas  le Vieux  tailleur en
 pierres (173) 
                             | 
                           
                          
                            4.33.
   [Teinturiers] 
                             | 
                            Jeanne 
   veuve    de  Pierre Foveau: A Jehanne  vefve
   de  feu   Pierre  Foveau, pour avoir par elle tint trente     
       cinq   aulnes  de thoille   en noir    (213) 
                             | 
                           
                          
                            4.34.
   Verriers     (5) (26) (86) 
                             | 
                            1) 
             feu    Jean   Moreau: la 
 vefve et  heritiers   feu Jehan   Moreau verrier (5), [feu]               Jehan Moreau 
 verrier, leur pere  (26),  
                           2) Jean Lefebvre:
             Jehan  le Fevre verrier (86), Jehan
 le Fevre painctre et verrier (175), Jehan  le Fevre painctre (167),
            luy (176) (177) (178) (179) 
                             | 
                           
                               
                             
       
                       
         
              
              
                                                                        
                                                              
        ANNEXE 03 
                       Liste des personnages 
   mentionnés      par ordre orthographique des prénoms 
                       Les autres étant classés
par   ordre    orthographique    des patronymes, et les anonymes par statut
familial 
                                                 
                     
                                                                        
                                                                         
     
      
                      
                        
                          Adrien Dequeux  (53) 
                                 Agnès XX, feue, femme de Pierre
   Regnard     (89) 
                                 Ajon Jouan (17) 
                                 Alain Texier   (120) (155) (156)
(157)    (158)    (159)    (160) 
                                 Alais XX, feue, veuve de feu Simon
 Serveau     (22)   (106) 
                                 Ambroise Lepère, feu (?) (19) 
                     Ambroise Serveau, feu (20) 
                                 André Beaucouche, feu (16) 
                                       | 
                          
 Andrée        XX, feue, femme de Pierre  Lamore  (89) 
                                  Anne, feue, reine de France (73) 
(74)   (141)    (225) 
                      Anne Sedille, veuve  de Benoît Martin (24) 
                      Anne XX, feue, femme de Pierre Godin (89) 
                                  Antoine Millet (11) 
                      Antoine Paris (56) 
                      Antoine Picheton, feu (16) 
                      Antoine Portas (122) (130) (131) (132) (133) (134)
et  son   fils   (235) 
                                       | 
                         
                        
                          Bauges de Villecardet, feu, huissier 
du roi, sieur  de la Barre (89) 
                                 Benoît Martin, feu, dont 
  la  veuve    est  Anne Sédille (24) 
                                 Berthelot Lamoureux, feu, de Méréville
        (89) 
                                       | 
                           Berthelot 
    Mainfroy,    feu (89) (161) 
                                  Bertrand Patau (127) 
                                  Blaise de Livernette, feu (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Cancien    Allard (11) 
                     Cancian Baudé (83) 
                     Cancian Bouquet, feu  (33) 
                     Cancien Châtillon (245) 
                     Cancien Dupré (180) 
                     Cancien Laîné (8) 
                     Cancien Laurent, feu (?), de Bonnes-Chamarande (32) 
                     Cancien Ruelle, de Marolles (77) 
                     Cancien Védie (56) 
                                 Cancienne XX, feue, femme de Pierre 
 Huguet    (89) 
                                       | 
                          
 Catherine        XX, feue, femme de Mathurin  Renson  (89) 
                                  Charlot de Conihon (84) 
                                  Claude Chantereau (237) (250) 
                                  Clément Pauquet, feu (89) 
                                  Colin Ducamel, feu (89) 
                      Colin Jenlin, feu (25) 
                      Colin Prieur (11) 
                      Colin Tubeuf, feu (20) 
                                  Crespin Chandelier (56) 
                                       | 
                         
                        
                          Denis    Mahan, feu (15) 
                                       | 
                          Denise
      XX,   feue, femme de Pierre Plisson (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Étienne Archambault, fils 
de feu Jean Archambault (24) (108) 
                     Étienne Asselin (203) 
                     Étienne Bonasse (10) 
                     Étienne Bruyant (20) (97) 
                     Étienne de Montery  (16)              
                     Étienne Doulcet (17)           | 
                           Étienne
       Forest,  feu, dont était  veuve feue Simone (89) 
                Étienne Laîné, feu (22) 
                      Étienne Martin, feu, de Morigny (89) 
                      Étienne Prévôt, feu (?) (35) 
                      Étienne Vilain, feu (245) 
                                  Étiennette XX, feue, femme
 de  Gervais     Delaporte,  de Morigny (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Ferry Hue, feu, père de feu 
Marion Hue dit  Riotte (21)  
                                 François Charron, feu (89) 
                     François Daumont, feu, de Morigny (89) 
                     François Dallier (254) 
                     François Gombault, feu (102) 
                                       | 
                           François 
       Michelet, feu, d’Ormoy-la-Rivière (89) 
                      François Thierry (11) 
                      François Voire, feu (89) 
                                  Françoise XX, feue, femme 
de  Jean   Allant    (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Gabriel Petit, dont  était 
veuve feue Jeanne (89) 
                                 Geffroy Collliau, dont était 
 veuve    feue   Vincente,  d’Ormoy-la-Rivière (89) 
                                 Gervais Delaporte, dont était
  veuve    feue   Étiennette, de Morigny (89) 
                                 Gilbert Dugat, feu, de Saint-Phallier 
  (89) 
                                 Gillet Lecoup (10)  (163) 
                                 Girard de Mallescot, feu, seigneur
 de  Bonnes-Chamarande      (32) 
                                 Guillaume Bolinem (13) 
                     Guillaume Charles dit Gorron, feu (mort vers 1514) (119) 
  (120)    (121)    (238) 
                     Guillaume Communel, feu (89) 
                                       | 
                           Guillaume 
    Delaporte,    feu, de  Champigny (18) 
                      Guillaume Ducamel (190) (236) 
                      Guillaume Hamel  (58) 
                      Guillaume Marchand, feu, de Saint-Martin d’Étampes,
    donation     testamentaire  vers 1514 (89) 
                      Guillaume Papillon, à Brières-les-Scellés ? 
         (27) 
                      Guillaume Paris (16) 
                      Guillaume Septier, feu, de Notre-Dame d’Étampes, 
  donation     testamentaire   vers 1514 (89) 
                      Guillaume Texier, maître (13)  
                      Guillaume Vénard, feu, d’Ormoy-la-Rivière,
   donation     testamentaire   vers1514 (89) 
                                  Guyon Hureau, poêlier, nettoie 
  des   objets    métalliques (110)  soude le lutrin (231) 
                                       | 
                         
                        
                          Harsin Hamelin, feu (13) 
                                 Hélie Constancien (80) 
                                 Hémard Martin, de Morigny
(233) 
                                       | 
                          
 Henri      Dirrequins    (181) (182) (183) (184) (185) (186) (187) (188) 
                                  Hervé Fourré, feu, 
de  Bonnes-Chamarande       (32) 
                                       | 
                         
                        
                          Isabeau,    feu, femme de Pierre Peronnet, d’Ormoy-la-Rivière,
      donation testamentaire    vers 1514 (89) 
                                       | 
                           
                                       | 
                         
                        
                          Jacquet Millot, carrier, fournit 
pierres et pavés  (126) 
                     Jacquet Payen, cordonnier (25) bâtonnier de saint
  Sébastien        (56) puis de sainte Anne (58) 
                                 Jacquette XX, feue, femme de Regnault 
  Bouchard,      de Saint-Basile d’Étampes,  donation testamentaire 
 vers 1514 (89) 
                                 Jean Aillery, de Saint-Martin (19)
 (96) 
                     Jean Allant, dont la femme feue Françoise, de 
Saint-Basile       d’Étampes,   fait une donation testamentaire vers 
1514 (89) 
                     Jean Archambault, feu, garde du revenu des reliques, 
père       d’Étienne    Archambault (24) (102) 
                     Jean Asselin (23) 
                     Jean Asselin, messire, prêtre, chapelain (53)
(86) 
                     Jean Barbault, acheteur de cire (67) vend deux feuilles
  de  fer   blanc    (222)  des joints ( ?) de lampes (223) du
charbon    (224)   de la  futaine   (225) 
                     Jean Bargerat, tailleur en pierre mesure et toise le 
pavé       de  la  chapelle du Sépulchre (122) 
                     Jean Baudequin, feu, précédent proviseur 
 de  la  fabrique     (8), dont était veuve feue Jeanne Aubezée
  (99)  (104) 
                     Jean Bellemère, feu, de Saint-Basile d’Étampes,
     une   donation   testamentaire vers 1514 (89) 
                     Jean Boulé (36) 
                     Jean Boulinier, dont la femme feue Marguerite, de Saint-Pierre 
     d’Étampes,     fait une donation testamentaire vers 1514 (89) 
                     Jean Brochant (25) 
                     Jean Brûlé, feu, beau-père de feu
 Laurent     Lemarillier     (22) 
                     Jean Challou, feu, à Bonnes-Chamarande, héritier 
     de  feu   Jean Fourré (32) 
                     Jean Champenois, tailleur d’images (sculpteur), nouveau
  calvaire     (194)    en cherche le bois (195) absent un temps (affaire
de  la pierre  de   tonnerre)    (196) 
                     Jean Chandelier, épicier (21), acheteur de cire 
 (67) 
                     Jean Chandoux (7) 
                     Jean Charron, messire, prêtre, trésorier
 de  Notre-Dame      (107) 
                     Jean Chéron, maître, feu ? (7) 
                     Jean Chevalier, feu, cordier, dont la veuve vend des 
cordes    (229)    (248) 
                     Jehan Cohier, feu, boucher au Perray Notre-Dame (27) 
(102)    (105) 
                     Jean Dallier l’aîné, sire, paie une part
 de  la  peinture     de  la sculpture de saint Jean Baptiste (185) 
                     Jean Dantelu l’aîné, monsieur, chanoine 
de  Notre-Dame,       sieur  de saint-Ladre (54) (76) 
                     Jean de Lieuvin dit Desmaillets (19) a racheté
 une   rente    (96)   acheteur  de plomb (81) signature (254) monsieur de
 Saint-Ladre   fournit   de  la chaux  de son hôtel (127) achète
 l’ancien calvaire   repeint     (184) 
                     Jean de Livernette, boucher (23) 
                     Jean de Sainte-Geneviève, feu (35) 
                            [Jean] de Villette, maître 
     (23) 
                                 Jean Dubec (5) (26) bâtonnier
      de  saint Jean Baptiste (56), acheteur  de cire (69) (70), feu Marie
 sa   femme,   de Notre-Dame d’Étampes, donation  testamentaire vers1514
    (89) 
                     Jean Durand, maître, feu (?) (7) 
                     Jean Durand, dont la femme feue Portune, de Saint-Basile 
  d’Étampes,        fait une donation testamentaire vers 1514 (89) 
                     Jean Favereux, feu (19) 
                 [Jean Fessart] dit Le Tourneur (cf. censier de Louis Lelong
  éd.      Gineste  n°41b) (221) 
                     Jean Forest (7) 
                     Jean Fouldrier, feu, d’Ormoy-la-Rivière, donation 
  testamentaire        vers1514 (89) 
                     Jean Gautier, feu (?), à Bonnes-Chamarande (32) 
                     Jean Girardin, serrurier, travaux (135) (136) (137)
(138)    (139)    (140)    (141)  (142) (143) (144) (145) (146) (147) (148)
(149)   (150) (151)    (152)   (153) (154) 
                     Jean Godin, serrurier, acheteur de plomb (82) 
                     Jehan Gounet (Gouvet? Gonnet?), feu, de Notre-Dame d’Étampes, 
        donation  testamentaire vers 1514 (89) 
                     Jean Genest, à Brières-les-Scellés ? 
     (27) 
                     Jean Grenier, de Saint-Pierre d’Étampes, dont 
la  femme    fait   une donation  testamentaire vers1514 (89) 
                     Jean Guettard, boucher (13) et feue Marie sa femme,
de  Notre-Dame      d’Étampes,   donation testamentaire vers1514 (89) 
                     Jean Guichard, prêtre, chanoine de Notre-Dame, 
grand    boursier     (1)  (72) (74) (75) (79) (80) (102) va à Paris 
transiger    avec le   curé   et son vicaire en procès contre 
la fabrique    (245) 
                                      | 
                           
   Jean   Guillart,     fournit de la pierre menue (129) 
                 Jean Guy le jeune, bonnetier (10) 
                Jean Hamel, fossoyeur (135) 
                 Jean Hamouys, feu (28) (102) 
                      Jehan Hamouys, feu, curé d’Étréchy,
   à     Bonnes-Chamarande   (32) 
                      Jean Hattes, père d’Oudinet Hattes et beau-frère
      de  Jean   Roger (14) 
                      Jean Hue, feu maître (44) sa verrière
(179) 
                      Jean Huguet dit Guignette, voiturier, fournit du sablon 
  (128) 
                      Jean Laîné, feu, maréchal (30) 
                      Jean Lalier, couturier, feu (5) (26) 
                      Jean Laurent dit des Buzains (13) 
                     Jean Lefèvre, verrier, acheteur de plomb 
(86)   peintre,     fournit   une poutre (167) peintre et verrier, fournit 
verre   et bordures    (175) travaux   (176) (177) (178) (179) 
                      Jean Leroy, marchand de bois fournit du bois de charpenterie
     (162) 
                      Jean Levasseur, chnatre précédent dont
 les   obsèques       donnent lieu à un procès (245) 
                      Jean Maillard, feu, à Bonnes-Chamarande (32) 
                      Jean Letemplier, feu (16) 
                      Jean Martin, menuisier vend deux ais de noyers (219) 
                      Jean Métivier le jeune, feu (?), gendre de feu 
 Jean   Piégelé,      cordonnier (25) 
                      Jean Moreau, feu,  verrier,  beau-père de feu Jean Lalier, couturier  (5)
     (26) 
                      Jean Morin l’aîné, à Brières-les-Scellés ? 
         (27) 
                      Jean Morin le jeune, à Brières-les-Scellés ? 
         (27) 
                      Jean Normand, vend du ciment (174) 
                      Jean Paris, acheteur de plomb (85) 
                      Jean Paris le jeune, drappier (1), proviseur de Notre-Dame, 
    nettoie    des  linges de l’église (111), paie certaines personnes 
    (112) paie    distribution  de cierge (115), fournit de la graisse (117) 
   et de l’huile   (117) fournit solliveau et colombe (164) visite les Sépulchre 
    de Paris  et achète de la pierre de Saint-Leu et du plomb (237) 
 va   à  Corbeil puis Paris pour acheter les pierres (244) 
                      Jean Petit dit de Bourbon, feu (24) seul à devoir
   payer    le  débit   du compte (253) signature (254) 
                      Jean Piégelé, cordonnier, feu, beau-père 
     de  Jehan   Métivier le jeune, Julien Aleaume et Noël Gentil 
    (25) 
                      Jean Pigneau, feu, beau-père de feu Pernet Lenoir
   (30) 
                 Jean Poitrine, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
 donation     testamentaire    vers 1514 (89) 
                      Jean Raclardi, prebstre, chappellain de Notre-Dame, 
boursier     de  la  Messe   au Comte et de la Communauté (38) (39) 
(40) (41)   (42)  (43)  (44) (45) 
                      Jean Régnier l’aîné, feu (22) 
                      Jean Régnier, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
    donation     testamentaire vers 1514 (89) 
                      Jean Régnier, maître, chanoine de Notre-Dame 
   (53)   (54)   signature  (254) 
                      Jean Richefemme, feu (23) 
                      Jean Richeux, feu, d’Ormoy-la-Rivière, donation
  testamentaire        vers 1514 (89) 
                      Jean Rivière, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
    donation     testamentaire vers 1514 (89) 
                      Jean Roger, oncle d’Oudinet Hattes et donc beau-frère
     de  son   père  Jean Hattes, feu ? (14) (15) 
                      Jean Rondeau, feu, de Saint-Basile d’Étampes,
 donation     testamentaire     vers 1514 (89) 
                      Jean Simon, feu, de Morigny, donation testamentaire 
vers   1514   (89) 
                      Jean Soumelier, feu ? (35) 
                      Jean Têtard, feu, de Saint-Pierre d’Étampes, 
   donation     testamentaire  vers 1514 (89) 
                      Jean Tiremont, carrier, fournit pierres et pavés 
  (126) 
                      Jean Touchard, feu, de Notre-Dame d’Étampes, 
donation     testamentaire     vers 1514 (89) 
                                  Jeanne, feue, femme de Jean Grenier, 
  de  Saint-Pierre     d’Étampes,  donation testamentaire vers1514 
(89) 
                                  Jeanne, feue, femme de Gabriel Petit,
   de  Notre-Dame    d’Étampes,  donation testamentaire vers1514 (89) 
                      Jeanne Aubezée, feue, veuve de Jean Baudequin
 (la   Baudequine)      (8)  (23) (99) (104) 
                      Jehanne XX, feue, femme de Pierre Georges, de Saint-Basile
    d’Étampes,      donation testamentaire vers 1514 (89) 
                      Jeanne XX, feue (?), femme de Mathieu Baillotin, de 
Saint-Pierre       d’Étampes,   donation testamentaire vers 1514 (89) 
                                  Julien Aleaume, feu (?), gendre
de  feu   Jean   Piégelé,   cordonnier  (25) 
                                  Jumain Gombault, fournit un gros 
bois   de  noyer    (189) 
                                       | 
                         
                        
                          Laurens Lemarrilier, feu, gendre 
de feu Jean Brûlé  (22) 
                                 Louis Boucquard, feu, de Saint-Pierre 
  d’Étampes,      donation testamentaire  vers 1514 (89) 
                                 Louis Leprêtre (17) (100) 
                                       | 
                           Louis 
  Raclardi,      de Saint-Pierre d’Étampes,  donation testamentaire 
 vers1514 (89) 
                      Louis Thibault, fournit de la pierre menue (129) 
                                  Lubin Védie, feu (13) 
                                       | 
                         
                        
                          Macé Baudequin, acheteur de
cire (60) (61)  (62) (63) (64) (65) (66)        (71) fournit et organise l’éclairage
(113)  avec d’autres (192) 
                                 Marion Hue (dit) Riotte, feue, fille
  de  feu   Ferry   Hue (21) (102) 
                            Macé Boutet, à Brières-les-Scellés
        (27) 
                     Macé Doulcet, feu (17) (100) 
                     Macé Jubert, cordonnier (14) (15) 
                                 Mahiet Guérin, feu (13) 
                                 Manuel Leduc, soude du plomb (219) 
                                 Marguerite XX, feue, femme de Jean
 Boulinier,      de  Saint-Pierre d’Étampes,  donation testamentaire
 vers 1514 (89) 
                                 Marie XX, feue, femme de Jean Dubec,
  de  Notre-Dame     d’Étampes, donation  testamentaire vers1514 (89) 
                                 Marie XX, feue, femme de Jean Guettard, 
   de  Notre-Dame    d’Étampes,  donation testamentaire vers1514 (89) 
                                 Marion Rivière, feue, fille
 de  Michelet     Rivière,  de Saint-Germain  de Morigny fait une
donation   testamentaire     vers 1514 (89) 
                                Marsault Lenoir, tailleur en pierre, 
 finit    la  chapelle   du Sépulchre  (123) avec ses serviteurs (124), 
 juré     (125) 
                                       | 
                          Martin
      Bourdon,   praticien en cour laie  (20) (97) fournit de la chau (127) 
                      Martin Després, menuisier, travaux (197) (198) 
 (199)    (200)    (235) 
                      Martin Lelarge, chaufournier et marchand de chau (127) 
                                 Martin Mellant (Mellaut ?),
        feu, de Saint-Gilles d’Étampes,  donation testamentaire vers
  1514     (89) 
                            Mathieu Baillotin, dont
 la  femme    feue   Jeanne, de Saint-Pierre d’Étampes,  fait une
donation   testamentaire      vers 1514 (89) 
                                  Mathurin Mignan, procure une pierre
  de  Saint-Leu     (238) 
                      Mathurin Renson, dont la femme feue Catherine, de Saint-Gilles
      d’Étampes,    fait une donation testamentaire vers 1514 (89) 
                                  Michau Hurtaut, feu, dont la veuve 
 fournit     du  bois  de charpente (166) 
                      Michau Morry, maçon, mesure et toise le pavé
    de  la  chapelle   du Sépulchre (122), maçon en pierre
menue,     travaux   (170) (171) 
                                  Michel De Lerie, répare deux
  psautiers      (247) 
                      Michel Duhaut, charpentier fournit une pièce 
bois   (165),    loue   l’engin, son serviteur (234) 
                                  Michelet Rivière, dont la 
fille    feue   Marion   Rivière, de  Saint-Germain de Morigny fait 
une donation    testamentaire    vers 1514 (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Nicolas Arnoul, tailleur en pierre, 
finit la chapelle  du Sépulchre        (123) 
                     Nicolas Lebourgeois, feu (8) (99) 
                     Nicolas Levieux, tailleur en pierre, pave à ciment
   les   égouts     (173) 
                                       | 
                          
 Noël        Boutet (30) 
                      Noël Gentil, feu (?), gendre de feu Jean Piégelé,
        cordonnier  (25) 
                      Noël Hue, monsieur, chantre de Notre-Dame (1)
(88)   (254) 
                                       | 
                         
                        
                          Oudinet Hattes, fils de Jean Hattes 
et neveu de Jean Roger (14) (15) 
                                       | 
                           
                                       | 
                         
                        
                          Pasquier Lecoup, feu, de Saint-Mars, 
donation testamentaire  vers1514 (89) 
                                 Pâquière, feue, femme
 de  Regnault     Delaroche,  de Saint-Gilles  d’Étampes, donation
testamentaire   vers    1514 (89) 
                                 Pernet Mercier, feu (19) 
                                 Péroton de Cabanins, feu (10) 
                                 Perrette la Trachète alias 
la  Chandelière,       feue, à  Bonnes-Chamarande ? (32) 
                                 Perrin Dantelu, feu (?) (14) 
                     Perrin Fourré, feu, à Bonnes-Chamarande
 (32) 
                     Perrin Martin, feu ? (35) 
                                 Perrine XX, feue, femme de Pierre 
Legendre,      de  Saint-Martin  d’Étampes,  donation testamentaire 
vers 1514  (89) 
                                 Philippe Canaye curé chevecier 
  en  procès     contre la fabrique  (245) 
                                 Philippot Plesse, feu, de Champigny,
  donation     testamentaire  vers 1514  (89) 
                                 Pierre Bernard, feu ? (19) 
                     Pierre Delaporte, feu, de Notre-Dame d’Étampes, 
 donation     testamentaire    vers 1514 (89) 
                     Pierre Didier, lodier, bourre le matelas du trésorier 
    (232) 
                     Pierre Foveau, feu, de Saint-Pierre d’Étampes,
 donation     testamentaire     vers 1514 (89). Sa veuve teint en noir des
 toiles (214) 
                     Pierre Georges, dont feu la femme Jeanne, de Saint-Basile
   d’Étampes,       fait une donation testamentaire vers 1514 (89) 
                     Pierre Godin, acheteur de pierres (78) feue Anne sa
femme,    de  Notre-Dame     d’Étampes, donation testamentaire vers1514
(89) 
                     Pierre Guilloteau, feu, de Saint-Germain de Morigny, 
donation     testamentaire     vers 1514 (89) 
                     Pierre Homo (14) 
                            Pierre Hue, drapier (21) 
                            Pierre Huguet, dont la femme
feue   Cancienne,      de Saint-Martin d’Étampes, fait une donation
testamentaire   vers   1514   (89) 
                           | 
                          Pierre 
  Laîné,      cloutier, fournit diverses catégories  de
  clous (168) 
                      Pierre Lamore, dont la femme feue Andrée, de 
Saint-Basile       d’Étampes,   fait une donation testamentaire vers 
1514 (89) 
                      Pierre Legendre, dont feue la femme Perrine, de Saint-Martin
     d’Étampes,     fait une donation testamentaire vers 1514 (89) 
                      Pierre Lyon, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
donation     testamentaire     vers1514 (89) 
                      Pierre Michelet, feu (17) 
                      Pierre Peronnet, d’Ormoy-la-Rivière, dont feue 
 la  femme    Isabeau    est donation testamentaire vers1514 (89) 
                      Pierre Piégelé, feu (104) 
                      Pierre Plisson, dont la femme feue Denise, de Saint-Basile
    d’Étampes,      donation testamentaire vers 1514 (89) 
                      Pierre Regnard, dont la femme feue Agnès, de 
Saint-Martin       d’Étampes,   fait une donation testamentaire vers 
1514 (89) 
                      Pierre Richer (8) 
                      Pierre Rigault (35) 
                      Pierre Thénière, dont la femme feue Simonne,
    de  Saint-Pierre     d’Étampes, fait une donation testamentaire
 vers   1514  (89) 
                      Pierre Tourné, charron, vent  deux cymères 
     (228) 
                      Pierre Védie (10) 
                                  Portune XX, feue, femme de Jean
Durand,     de  Saint-Basile   d’Étampes,  donation testamentaire
vers 1514  (89) 
                                  Regnault Bouchard, de Saint-Basile 
 d’Étampes,       donation testamentaire  vers1514 (89) et dont la 
femme feue Jacquette   XX,    de Saint-Basile d’Étampes,  fait aussi 
ensuite une donation   testamentaire    vers 1514 (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Regnault    Delaroche, dont la femme feue Simone,
     Saint-Gilles  d’Étampes, fait    une donation testamentaire vers
   1514  (89) 
                                 Robert Boivin, serviteur de monsieur
  le  Capitaine     d’Étampes, donation  testamentaire vers 1514 (89) 
                     Robert Boudet (7) (13) 
                     Robert Chassecuilier (1) procureur du roi aux aides, 
naguère        procureur  et échevin d’Étampes, achète 
1500 ardoises        chez Guillaume  Ducamel (236) 
                                       | 
                           Robert
   Hémard,      feu ? (19) 
                                  Robin Boudet bâtonnier des 
Corps    Saints    (56) 
                      Robin Lecomte, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
 donation     testamentaire    vers 1514 (89) 
                     Robin Regnault, feu, de Saint-Martin d’Étampes, 
 donation     testamentaire    vers 1514 (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Saince    Buisson, feu messire, prêtre
(20) (98) 
                            Simon Bezeau (11) 
                     Simon Guettard, feu (23) (102) (104) 
                 Simon Lelong, feu (?) (15) 
                            Simon Serveau, feu, dont 
 était       veuve feu Alais (22) (106) 
                           | 
                          Simone
      XX,   feue, veuve d’Étienne Forest, de Notre-Dame d’Étampes,
       donation   testamentaire vers 1514 (89) 
                    Simone XX, femme de Pierre Thénière, de 
Saint-Pierre       d’Étampes,   donation testamentaire vers 1514 (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Thévenin    Lhuilier, feu, à Villesauvage
      (34) 
                                 Thomas Lelong, de Saint-Germain de
 Morigny,     fait   avec sa femme une donation  testamentaire vers 1514
(89) 
                     Thomas Lemaréchal, feu, de Saint-Basile d’Étampes, 
      donation    testamentaire vers 1514 (89) 
                                       | 
                          
 Toussaint        Jourdain, messire, prêtre  (53) marguillier,
sonne,  nettoie, allume       (114) housse toutes les voutes et  parois de
l’église  (227) 
                                       | 
                         
                        
                          Vincent    Bellême, de Champigny (18) à
      Villemartin (95) 
                                       | 
                          Vincente
       XX,  feue, femme de Geffroy Colliau,  d’Ormoy-la-Rivière, fait
   une    donation  testamentaire vers 1514 (89) 
                                       | 
                         
                        
                          Ytier Haneron, fournit une pièce 
de bois (191) 
                                       | 
                           
                                       | 
                         
                        
                          Prénoms        inconnus 
                                       | 
                           
                                       | 
                         
                        
                          XX Chandelier, un des époux 
décédé  de feu Perrete la Trachète alias la Chandelière, 
à Bonnes-Chamarande ?         (32) 
                XX Portas, fils et aide d’Antoine Portas, plâtrier
(235) 
                                       | 
                           XX
 Thanny,     dit   le  Petit Thanny, maçon  en pierre menue, travaux
 (170) 
                      XX Trachet, un des époux décédé 
    de  feu   Perrete  la Trachète alias la Chandelière, à
     Bonnes-Chamarande ?     (32) 
                                       | 
                         
                        
                          Personnages        mentionnés par leur seul statut familial 
                                       | 
                           
                                       | 
                         
                        
                          Enfants    d’Étienne Doulcet, ce dernier
     en vie (17) 
                                       | 
                          Enfants (mineurs)
  de  feu   Harsin   Hamelin (13) 
                                       | 
                         
                        
                          Fille (feu ?) de feu Jean Brûlé 
 femme de feu Laurent        Lemarillier (22) 
                     Fille de feu Jean Moreau, verrier, veuve Jean Lalier,
 couturier      (5)   (26) 
                     Fille n°1 de feu Jean Piégelé, cordonnier, 
    épouse      de Jehan Métivier le jeune (25) 
                                       | 
                           Fille 
  n°2     de  feu Jean Piégelé,  cordonnier, épouse 
  de Julien    Aleaume  (25) 
                      Fille n°3 de feu Jean Piégelé, cordonnier,
     épouse     de Noël Gentil (25) 
                      Fille de feu Jean Pigneau, veuve de feu Pernet Lenoir 
 (30) 
                                       | 
                         
                        
                             Fils d’Antoine Portas, plâtrier
  (235) 
                                          | 
                              
                                          | 
                            
                           
                          Femme de maître Guillaume Texier
(13) 
                     Femme de Jean Dubec (5) 
                     Femme de Jean Forest (7) 
                     Femme de Jean Guettard, boucher (13) 
                                       | 
                           Femme 
  de  Louis    Leprêtre  (17) 
                      Femme, feu ?, de Thomas Lelong, de Saint-Germain 
 de  Morigny,     donation   testamentaire avec son mari vers 1514 (89) 
                      Femme, feu, de Simon Guettard (23) 
                                       | 
                         
                        
                          Veuve    Ambroise Serveau (20) 
                     Veuve Antoine Picheton (16) 
                     Veuve de feu Colin Jenlin (25) 
                     Veuve Colin Tubeuf (20) 
                     Veuve Denis Mahan (15) 
                     Veuve Étienne Laîné (22) 
                     Veuve de Jean Chevalier, cordier, vend des cordes (229)
  (248) 
                     Veuve Jean Challou, à Bonnes-Chamarande (32) 
                     Veuve Jean Hamouys (28) 
                                       | 
                          Veuve
  Jean   Laîné,    maréchal  (30) 
                      Veuve Jean Moreau (5) 
                      Veuve Lubin Védie (13) 
                      Veuve Macé Doulcet (17) (100) 
                      Veuve Mahiet Guérin (13) 
                      Veuve Michau Hurtaut, fournit du bois de charpente
(166) 
                      Veuve de Pierre Foveau, teint en noir des toiles (214) 
                      Veuve Pierre Michelet (17) 
                                       | 
                         
                        
                          Héritiers    Ambroise Serveau (20) 
                     Héritiers Antoine Picheton (16) 
                                Héritiers 
ou  ayant    cause    de Cancien Laurent à Bonnes-Chamarande
   (32) 
                     Héritiers de feu Colin Jenlin (25) 
                     Héritiers de feu Jean Challou, à Bonnes-Chamarande 
      (32) 
                     Héritiers (autrefois) de Jean de Sainte-Geneviève
      (35) 
                     Héritiers ou ayant cause de Jean Gautier à 
  Bonnes-Chamarande        (32) 
                     Héritiers de Jean Hamouys (28) 
                     Héritiers ou ayant cause de feu messire Jehan 
Hamouys     curé      d’Étréchy, à Bonnes-Chamarande 
(32) 
                     Héritiers feu Jean Laîné, maréchal
     (30) 
                     Héritiers de Jean Lalier, couturier (5) (26) 
                     Héritiers feu Pierre Piégelé (104) 
                     Héritiers feu Thévenin Lhuilier, à
  Villesauvage       (34) 
                    Ayant cause de feu Cancian Bouquet  (33) 
                                                    | 
                          Héritiers 
 ou  ayant    cause   de feu Jean Maillard,  à Bonnes-Chamarande (32) 
                     Héritiers Jean Moreau (5) 
                     Héritiers ou ayant cause de feu Jean Petit dit
 de  Bourbon     (24) 
                     Héritiers de feu Jean Pigneau (30) 
                     Héritiers feu Jean Régnier l’aîné 
    (22) 
                     Héritiers ou ayant cause de feu Jean Richefemme 
 (23) 
                     Héritiers de Laurent Lemarrilier (22) 
                     Héritiers de feu Pernet Lenoir (30) 
                     Héritiers feu Pernet Mercier (19) 
                     Héritiers Pierre Michelet (17) 
                     Ayant-cause de feu Guillaume Delaporte, à Champigny 
   (18) 
                     Ayant-cause de feu Jean Favereux (19) 
                     Ayant-cause de feu Péroton de Cabanins (10) 
                                       | 
                         
                               
                                                                 
                     
       
                     
                               
                     
                         
        ANNEXE 04 
                        Liste des personnages
    mentionnés     par ordre orthographique des patronymes 
                       
                       
                       
                                                                        
                                                                        
                                                                      
      
                                   
                                     
                                             Aillery, Jean
        (19) (96) 
                       Aleaume, feu (?) Julien, gendre de feu 
Jean   Piégelé,      cordonnier  (25) 
                             Allant, feue la femme de feu François
    (89) 
                       Allard, Cancien (11) 
                       Archambault, Étienne (fils de feu Jean Archambault) (24) (108) 
                              Archambault, feu Jean Archambault (père d’Étienne Archambault)
        (24) 
                                               | 
                                       Arnoul, Nicolas
        (123) 
                         Asselin, messire      Étienne (203) 
                        Asselin, Jean (23) 
                        Asselin, messire      Jean (53) (86) 
                        Aubezée, feue Jeanne, veuve de feu
Jean   Baudequin      dite la Baudequine (8)  (23) (99) (104) 
                                               | 
                                      
                                     
                                            Baillotin, feue
Jeanne femme de Mathieu    (89) 
                       Barbault,      Jean (67) (222) (223) (224)
(225) 
                        Bargerat,     Jean (122) 
                       Baudé,      Cancian (83) 
                       Baudequin, feu      Jean  (8), dont était
   veuve    feue   Jeanne Aubezée (99) (104) 
                       Baudequine, feue       Jeanne Aubezée
 veuve    de  Jean   Baudequin dite la  (8)  (23) (99) (104) 
                       Baudequin, Macé (60) (61)  (62) (63) (64) (65) (66) (71) (113)  (192) 
                        Beaucouche, feu     André (16) 
                       Bellême, 
           Vincent, de Champigny (18) (95) 
                        Bellemère, feu      Jean (89) 
                       Bernard, feu (?)      Pierre (19) 
                       Bezeau,      Simon (11) 
                       Boivin,
  feu               Robert      (89) 
                       Bolinem, maître      Guillaume (13) 
                       Bonasse,      Étienne (10) 
                       Bouchard, feue Jacquette femme de Regnault
(89) 
                                               | 
                                           Boucquard, feu      Louis (89) 
                       Boudet,       Robert (7) (13) 
                             Boudet,       Robin  (56) 
                         Boulé,     Jean (36) 
                        Boulinier, feue Marguerite femme de      Jean
  (89) 
                        Bouquet, feu      Cancian (33) 
                        Bourbon, de, v. Petit dit de Bourbon 
                        Bourdon, Martin  (20) (97) (127) 
                        Boutet,      Macé, de Brières-les-Scellés
         (27) 
                              Boutet, 
                 Noël (30) 
                         Brochant,      Jean (25) 
                          Brûlé, feu      Jean, beau-père
      de  feu Laurent Lemarillier  (22) 
                         Bruyant,      Étienne (20) (97) 
                              Buisson,
      feu   messire Saince (20) (98) 
                         Buzains, des, v. Laurent dit des Buzains 
                                               | 
                                      
                                     
                                           Cabanins, feu Péroton
     de (10) 
                       Canaye,      Philippe, curé chevecier 
    (245) 
                       Challou, feu      Jean, de Bonnes-Chamarande, 
 héritier       de feu  Jean Fourré (32) 
                       Champenois,      Jean (194) (195) (196) 
                        Chandelier, feue Perrette veuve Chandelier 
dite   la  Chandelière    et dite aussi la Trachère, veuve Trachet,
  de   Bonnes-Chamarande (32) 
                       Chandelier, Crespin (56) 
                       Chandelier,      Jean (21) (67) 
                       Chandoux,      Jean (7) 
                        Chantereau,       Claude (237) (250) 
                       Charles dit Gorron, feu      Guillaume 
 (238) 
                                               | 
                                       Charron,    feu      François (89) 
                        Charron, messire      Jean (107) 
                              Chassecuilier,      Robert (236) 
                        Châtillon,      Cancien  (245) 
                        Chéron, feu (?) maître Jean (7) 
                        Chevalier, la veuve de feu      Jean (229) 
(248) 
                        Cohier, feu      Jehan (27) (102) (105) 
                        Colliau, feue Vincente femme de      Geffroy,
  d’Ormoy-la-Rivière       (89) 
                        Communel, feu      Guillaume (89) 
                        Conihon,       Charlot de (84) 
                              Constancien,
        messire      Hélie (80) 
                                               | 
                                      
                                     
                                       Dallier,      François
        (254) 
                       Dallier l’aîné, sire      Jean 
(185) 
                        Dantelu l’aîné, monsieur    
 Jean,    chanoine,     sieur  de saint-Ladre (54) (76) 
                       Dantelu, feu (?) Perrin (14) 
                       Daumont, feu      François, de Morigny 
 (89) 
                       Debourbon, v. Petit dit de Bourbon 
                       De Cabanins, v. Cabanins, de 
                       Deconihon, v. Conihon, de 
                       Delaporte, feue Étiennette femme
 de  Gervais,     de  Morigny (89) 
                        Delaporte, feu Guillaume, de  Champigny (18) 
                        Delaporte, feu      Pierre (89) 
                       Delaroche, feue       Pâquière femme de Regnault      (89) 
                       De Lerie,       Michel 
 (247) 
                       De Lieuvin, v. Lieuvin, de 
                       Delivernette, feu       Blaise (89) 
                        Delivernette,      Jean (23) 
                       Demallescot, v. Mallescot, de 
                       Demontery,      v. Montery, de            
                                        | 
                                       Dequeux,    maître Adrien, prêtre  (53) 
                          De Sainte-Geneviève, feu      Jean
 (35) 
                        Desbuzains, Laurent dit, v. Laurent dit des
 Buzains     (13) 
                        Desmaillets, de Lieuvin dit, v. Lieuvin 
                        Després,       Martin (197) (198)
  (199)    (200)    (235) 
                         Didier, Pierre (232) 
                              Dirrequins, 
                    Henri  (181) (182) (183) (184) (185) (186) (187) (188) 
                         Doulcet,       Étienne (17) 
                        Doulcet, feu      Macé (17) (100) 
                          Dubec, Jean (5) (26) (56) (69) (70), et
feue   Marie    sa  femme  (89) 
                        Ducamel, feu Colin (89) 
                               Ducamel, Guillaume (190) (236) 
                        Dugat, feu      Gilbert, de Saint-Phallier 
(89) 
                               Duhaut, Michel (165) (234) 
                        Dupré,      Cancien (180) 
                          Durand, maître, feu (?) Jean (7) 
                           Durand,      feue Portune femme de Jean 
(89) 
                                               | 
                                      
                                                          
                                       Favereux, feu  
   Jean (19) 
                    [Fessart dit] Le Tourneur, Jean (cf. censier
  de  Louis    Lelong  éd. Gineste n°41b) (221) 
                       Forest, Simone veuve d’Étienne (89) 
                       Forest, Jean (7) 
                         Fouldrier, feu      Jean, d’Ormoy-la-Rivière 
     (89) 
                                               | 
                                       Fourré, feu       Hervé, de Bonnes-Chamarande (32) 
                        Fourré, feu      Jean, de Bonnes-Chamarande,
     héritier    de feu  Jean Challou (32) 
                        Fourré, feu      Perrin, de Bonnes-Chamarande 
     (32) 
                         Foveau, feu      Pierre (89) et sa veuve
(214) 
                        
                                                | 
                                      
                                     
                                       Gautier, feu (?)
             Jean, de Bonnes-Chamarande (32) 
                        Genest,      Jean, de Brières-les-Scellés
       (27) 
                       Gentil, feu (?) Noël, gendre de feu 
       Jean   Piégelé  (25) 
                       Georges, feue Jehanne femme de Pierre
(89) 
                         Girardin,      Jean (135) (136) (137)
 (138)    (139)    (140)   (141)  (142) (143) (144) (145) (146) (147) (148)
 (149)  (150)  (151)    (152)  (153) (154) 
                         Godin, Jean (82) 
                        Godin,      Pierre (78) et feue Anne
sa  femme    (89) 
                            Gombault, feu François (102) 
                       Gombault, Jumain (189) 
                       Gorron, feu      Guillaume Charles dit (238) 
                                               | 
                                       Gouvet,    feu      Jean (89) 
                                    Grenier, feue Jeanne femme de
Jean   (89) 
                             Guérin, feu Mahiet (13) 
                        Guettard, Jean (13) et feue Marie sa femme 
(89) 
                              Guettard, 
      feu                   Simon (23) (102) (104) 
                          Guichard, Jean (1)  (72) (74) (75) (79)
(80)   (102)    (245) 
                        Guignette,       Huguet dit, v. Huguet dit 
Guignette 
                        Guillart,      Jean (129) 
                              Guilloteau, feu Pierre de Morigny (89) 
                         Guy le jeune,     Jean (10) 
                                               | 
                                      
                                     
                                             Hamel,       Guillaume (58) 
                       Hamel,     Jean (135) 
                       Hamelin, 
  feu               Harsin (13) 
                        Hamouys, feu  Jean (28) (102) 
                         Hamouys, feu       Jehan, curé d’Étréchy,
        à Bonnes-Chamarande  (32) 
                       Haneron, Ytier (191) 
                        Hattes,       Jean, père d’Oudinet
Hattes    et  beau-frère    de Jean  Roger (14) 
                       Hattes,
                    Oudinet,    fils de Jean Hattes et neveu de Jean Roger
     (14) (15) 
                       Hémard, 
     feu   (?)             Robert (19) 
                       Homo, Pierre (14) 
                                               | 
                                       Hue, feu Ferry (père de feu
        Marion Hue dit  Riotte) (21) (102) 
                         Hue, feu maître       Jean (44) (179) 
                              Hue, Marion, dite  Riotte (fille de feu Ferry Hue) (21) (102) 
                              Hue,
                monsieur       Noël, chantre     (1) (88) (254) 
                           Hue, Pierre (21) 
                        Huguet,      feue Cancienne femme de Pierre
 (89) 
                                Huguet dit Guignette, Jean (128) 
                        Hureau, Guyon (110) (231) 
                        Hurtaut, la veuve de feu       Michau (166) | 
                                      
                                     
                                       Jenlin, feu       Colin (25) 
                        Jouan,     Ajon (17) 
                                               | 
                                       Jourdain, messire  Toussaint  (53) (114) (227) 
                        Jubert,      Macé (14) (15) 
                                               | 
                                      
                                     
                                       Laîné, messire      Cancien (8) 
                       Laîné, feu       Étienne
 (22) 
                        Laîné, feu       Jean (30) 
                        Laîné, Pierre (168) 
                       Lalier, feu       Jean, gendre de feu
Jean   Moreau    (5)   (26) 
                       Lamore,  feue Andrée femme de Pierre 
 (89) 
                        Lamoureux, feu      Berthelot, de Méréville
        (89) 
                       Laurent, feu (?)      Cancien, de Bonnes-Chamarande 
    (32) 
                        Laurent dit des Buzains,       Jean (13) 
                       Lebourgeois, 
    feu                    Nicolas (8) (99) 
                       Lecomte, 
  feu                     Robin (89) 
                       Lecoup, Gillet (163) 
                       Lecoup,
  feu               Pasquier, de Saint-Mars (89) 
                       Leduc,      Manuel (219) 
                        Lefèvre,  Jean (86) (167) 
(175)    (176)    (177)  (178) (179) 
                        Legendre, feue Perrine femme de       Pierre 
 (89) 
                        Lelarge,       Martin (127) 
                       Lelong,
  feu   (?)               Simon (15) 
                                               | 
                                       Lelong, feu Thomas,
        et sa femme, de Morigny (89) 
                              
Lemaréchal,         feu      Thomas (89) 
                        Lemarillier, feu Laurent, gendre de feu Jean 
 Brûlé         (22) 
                         Lenoir,     Marsault  (123) (124) (125) 
                        Lepère, feu (?)     Ambroise 
(19) 
                          Leprêtre,      Louis (17) (100) 
                         Leroy,       Jean (162) 
                        Lesné, voir Laîné 
                        Letemplier, feu       Jean (16) 
                        Letourneur, v. Fessard dit Le Tourneur 
                         Levasseur,      Jean, chantre précédent 
      (245) 
                        Levassor, v. Levasseur 
                              
Levieux,                   Nicolas    (173) 
                              Lhuilier, 
      feu              Thévenin, de Villesauvage  (34) 
                        Lieuvin dit Desmaillets, Jean de (19) (96) 
(81)   (254)    (127)   (184) 
                        Livernette,      de, voir Delivernette 
                         Lyon, feu       Pierre (89) 
                                               | 
                                      
                                     
                                       Mahan, feu Denis (15) 
                       Maillard, feu       Jean, de Bonnes-Chamarande
  (32) 
                       Mainfroy, feu   Berthelot (89) (161) 
                       Mallescot, feu      Girard de, seigneur
 de  Bonnes-Chamarande      (32) 
                       Marchand, feu       Guillaume (89) 
                        Martin, Anne Sedille veuve  de Benoît 
    (24) 
                       Martin,       Étienne, de Morigny (89) 
                       Martin,
                   Hémard, de Morigny (233) 
                             Martin, Jean (220) 
                       Martin, feu (?) Perrin (35) 
                       Mellant (Mellaut?), feu      Martin (89) 
                         Mellaut (Mellant?), feu      Martin (89) 
                                               | 
                                       Mercier,    feu      Pernet (19) 
                        Métivier le jeune, feu (?) Jean, gendre 
  de  feu         Jean Piégelé (25) 
                        Michelet, feu  François, d’Ormoy-la-Rivière
        (89) 
                              Michelet, feu Pierre (17) 
                         Mignan,       Mathurin (238) 
                        Millet, Antoine (11) 
                        Millot, Jacquet                 (126) 
                        Montery,      Étienne de  (16) 
                         Moreau, feu       Jean, beau-père
de  feu   Jean   Lalier    (5) (26) 
                          Morin l’aîné,       Jean, de
 Brières-les-Scellés         (27) 
                          Morin le jeune,       Jean, de Brières-les-Scellés 
         (27) 
                               Morry, Michau (122) (170) (171) 
                                               | 
                                      
                                     
                                       Normand,       Jean
        (174) 
                        | 
                                        
                                               | 
                                      
                                                          
                                       Papillon,      
Guillaume, de Brières-les-Scellés  (27) 
                       Paris, Antoine (56) 
                        Paris, Guillaume (16) 
                       Paris, Jean (85) 
                         Paris le jeune,       Jean (1) (111) (112)
 (115)    (117)    (117)  (164) (237) (244) 
                       Patau,       Bertrand (127) 
                       Pauquet, feu       Clément (89) 
                       Payen,      Jacquet  (25) (56) (58) 
                       Peronnet,              feue Isabeau femme de Pierre,
    d’Ormoy-la-Rivière     (89) 
                       Petit, feue Jeanne femme de Gabriel (89) 
                        Petit dit de Bourbon, feu       Jean (24)
(253)    (254)                             | 
                                       Picheton,    feu      Antoine (16) 
                         Piégelé, feu       Jean, beau-père 
       de Jehan  Métivier le jeune, Julien Aleaume et Noël Gentil 
    (25)          
                        Piégelé, feu       Pierre (104) 
                        Pigneau, feu       Jean, beau-père
de  feu   Pernet    Lenoir  (30) 
                        Plesse, feu      Philippot, de Champigny 
(89) 
                              Plisson,
                   feue Denise femme
  de   Pierre (89) 
                             Poitrine, feu Jean (89) 
                        Portas,      Antoine (122) (130) (131)
 (132)    (133)    (134)  (235) 
                        Portas, fils d’Antoine et son aide (235) 
                        Prévôt, feu (?)       Étienne 
      (35) 
                        Prieur, Colin (11) 
                                               | 
                                      
                                     
                                            Raclardi,       Jean,
     prebstre (38) (39)    (40) (41) (42) (43) (44) (45) 
                        Raclardi, Louis (89) 
                       Regnard, feue Agnès femme de       Pierre
   (89) 
                       Regnault,
   feu      Robin (89) 
                        Régnier l’aîné, feu  
    Jean   (22) 
                          Régnier, feu       Jean (89) (le
même?) 
                               Régnier, maître Jean,
chanoine     (53)   (54)  (254) 
                       Renson, feue Catherine femme de Mathurin  (89) 
                       Richefemme, feu       Jean (23) 
                                               | 
                                          Richer,       Pierre (8) 
                          Richeux, feu       Jean, d’Ormoy-la-Rivière 
     (89) 
                               Rigault, Pierre  (35) 
                          Rivière, feu       Jean (89) 
                        Rivière, feue Marion, fille de Michelet 
  Rivière,      de  Morigny (89) 
                        Rivière, Michelet, père de feue
  Marion    Rivière,   de  Morigny (89) 
                          Roger,       Jean, oncle d’Oudinet Hattes
 (14)   (15) 
                          Rondeau, feu       Jean (89) 
                        Ruelle,      Cancien, de Marolles (77) 
                                               | 
                                      
                                     
                                           Sainte-Geneviève, voir De Sainte-Geneviève 
                        Sedille, Anne, veuve  de Benoît Martin (24) 
                       Septier, feu       Guillaume (89) 
                        Serveau, feu     Ambroise (20) 
                                               | 
                                          Serveau,    Alais veuve de feu Simon (22) (106) 
                              Simon, feu Jean, de Morigny (89) 
                         Soumelier, feu (?) Jean (35) 
                                               | 
                                      
                                     
                                           Têtard,
        feu       Jean (89) 
                        Texier,     Alain (120) (155) (156) (157)
(158)    (159)     (160) 
                       Texier, maître       Guillaume (13) 
                       Thanny, dit le Petit Thanny (170) 
                              Thénière,
                    feue Simonne femme
    de   Pierre (89) 
                       Thibault, Louis (129) 
                       Thierry,       François (11) 
                                               | 
                                                Tiremont, Jean (126) 
                         Touchard, feu       Jean (89) 
                         Tourné, Pierre (228) 
                        Trachet, feue Perrette veuve Trachet dite
la  Trachète       et dite aussi la Chandelière, veuve Chandelier, 
 de  Bonnes-Chamarande       (32) 
                        Tubeuf, feu       Colin (20) 
                                               | 
                                      
                                     
                                       Védie, Cancien
        (56) 
                        Védie, feu       Lubin (13) 
                              Védie, Pierre (10) 
                       Vénard, feu       Guillaume, d’Ormoy-la-Rivière
        (89) 
                                               | 
                                       Vilain,    feu       Étienne (245) 
                                    Villecardet,        feu Bauges de (89) 
                            Villette, maître 
[Jean]    de  (23) 
                              Voire, feu François (89) 
                                               | 
                                      
                               
                                                                 
                     
       
                                  
                         
                          
                         
      
        
                          | 
                       
                                                   
                                      
      
           
                               
                                          
                                            
                                                    
                                                            
 
                                                            
           
                                                             
                    
                                                             
                              
                  abaisser
  (169), absence (196), absoudre (141) (225) (245), accorder
  [pacifier et] (245), achat (11) (129) (163) (167) (172) (174) (180) (189)
  (196) (202) (204) (205) (206) (207) (208) (201) (214) (215) (216) (218)
(220)  (224) (225) (228) (230) (236) (238) (239) (242) (246) (248), acheter
  (172) (202) (237) (244) (247), administrer (113), affaire(s)
  (124) (133) (162) (163) (169) X2 (199) (236) (237), aider (169)
(193)   (234) (235), aides du roi (16) (236), aigle (110) (231),
                    aiguille   [esquille] (158), ailes [d’anges]
(179) (220), ais [planche]   (199) (220), alléger (200),
                    allonger (229) v., rallonger,                
      allumer (113) (114), âme (21) (23)   (24) (27)
(28) (74) (102) X4, amenage (189) (243), amener (162)  (217)
(233) (241) (243), amict (111) (201), ange (179) (220),   
                  anneau de fer (144), anniversaire (8) (22)
 (27) (99) X2, antiphonaire (247), appartenances (5) (13) (14)
 X2 (15) (17) (23) (24) (26) (30) (32), appentis (17) (130) (132) (134)
 (135) (138) X2 (154) (173) (176) (180) (198) (214), apporter  (180)
 (212), apposer (74) (75) (141) (197), arc doubleau (200),
                     archal,  voir fil d’archal, archelet (120)
 (138) (146), ardoise (134)  (236), argent (46) (203), arpent
 (18) (28) (34) (35), arrérages  (4) X2 (5) X2 (19), article
 (12) (97) (100), articuler (119),                      assigner
 (27) (28) X2 (30) (32) (33) (34) (35)  (36) (104), asseoir (134),
assis (5) (7) (10) (11) (13) X2 (14) X2  (15) X2 (16) (17) X2 (18) X2 (19)
(20) (21) (22) (23) X2 (24) X2 (25) X2 (26) X2 (27) (28) (30) (31) (32) X3
(33) (34) (35) (36) (95) (96), assurer  (171), assureter (171),
                    attacher (130) (140) (143) (146), aube
 (111), auditeurs (251), aumône (73), aune (204)
  (206) (213) (225) (246), autel (23) (24) (27) (119) (121) X2 (127)
  (130) (143) (145) (147) (179) (183) X2 (185) (204) X2 (210) [v. contre-autel],
                      aveu (120), bailler
  (34) (61) (81) (84) (85) (86) (102) (108) (109) (113) (120) (121) (126)
(127)  (129) (200), banc (130) (132) (140) (153) (172) (197) (199),
                    bannière  (222), barbe (183), barreaux
 de fer (146), bas (169)  v. en-bas, basse (messe) (21)
(23) (24) (27) (28) (102), basses  voûtes (114), bassins
(110),                     bâton (55) (56)  X5 (57) (58) X3
(113),                     battre [cuire et] (133), beffroi
(156)  (159), bénit (201) (202),                     besogne 
(144) (160) (195) (200),                     besogner (230), blanc 
(175) (177) (179) (222) (225),                     blanchir (111) (187)
v. reblanchir,                     blé (77), bois (72)
(113) (144) (146) (150) (157) (159) (160) X2 (161) (162) X2 (163) (165) (166)
(190) (191) (192) (195) (199) (200) (219) (233) X2 (234) (235), boisseau 
(72),                     bordure (175), botte de joint (223), 
                    boucherie  (31), boucle (205) (212), bougie 
(46) (49) (52) (192) X2, bourre  [remplir de] (232), bourse 
(93) (96), bras [chimère à] (228), bulle [papale] 
(203), câble (233), calice 
(246), carême (109), carillonner (229), carré 
[quarré] (160) (166) (239), carré (pieds en) (239) (242), 
                    carreau (88) X2, carrefour (23) (28) (30) 
(35), cave (169), célébrer (8) (20) (21) (23) 
X3 (24) (27) (28) (94) (98) (102) X6 (103), ceinture (201) (202), 
                   cens (1) (6) (7) (8) (20) (34) (36) (42) (95) (96)
X2 (97) X2 (98) (100), censive (8) X2 (9) (99), cercles de fer
(146), cercueils et poêles (135), chambre du trésorier
 (232), champtier (11) (27) (34), chandelier (110), chanlatte
 (168), chapelle                     [du
Sépulcre] (76) (79) (120) (124) (126) X2  (127)  (129) (133) (134)
X2 (152) (153) (158) (169) (170) X2 (171) (172)  (178) (180)  (181) (187)
X2 (188) (191) (199) X2 (200) X2 (237) (244) X2 (250)            , chapelle                     [autre] (87) (130) (172), chapitre de (au) (96), charbon (224), charge
  [à la] (8) (20) (23) (24) (27) (28) (96) (98) (99), charger
  (24) (237) (244), charnier (169), charpenterie [charpente]
 (134) (157) (159) (162), charpentier (120) (155) (165) (169) (219)
 (234),                     charretiers (243), charron (228),
                     charroi (237),                     châsse
 (47) (50) (112), chassis (132) (136), chauffer (224), chaussée
 (19) (96) [v. grand chaussée], chasuble bénite (201),
                     chaufournier  (127), chaux (72) (127)
X5  (128) (144), chef cens (7) (96),                      chemin
 (11) (14) (32) X2, cheval (237) (241) (244), cheville de fer
 (141) (147) (150), cheviller (150),                     chevissance
 (87), chevron (141) (159) X2  (162), chimère [cymere]
 (228), chœur (8) (20) (37) (45)  (94) (98) (113) (119) (135) (141)
 (149) (179) X2 (204) (210) (213) (224) (247),                     chose
 (30) (114) (135) (199) (212) (233), cierges (113) (115) (147), ciment
 (173) (174), cimenter (130) (131),                     cire
 (59) (60) X2 (61) X2 (62) X2 (63) X2 (64) X2 (65) X2 (66) (67) X2 (68) (69)
 X2 (70) X2 (71) X2 (93) (113) X2, claire [vis] (134) (170), clavette
 (151), clef [au sens propre] (135) (139) (154), clef de voûte
 (187) (244), cloche (116) (156) (161), clocher (130) (131)
(134) X2 (142) (146) (150) (156) (158) X2 (159) X2 (161) (162) (167) (169)
(215) (216) (219) X2 (237),                     clochereau (131),
                    cloison (200),                     cloître
 (139) X2 (172) (197) (198) (229),                     clos [cloux]
 (27), clou (137) (168) X5 [grand                     clou
à  latte renforcée... clou à chanlatte... clou
à  colombe... clou à tête...                 
   clou  à plomb] (211) [petit                     clou]
(v. reclouer),                      cloutier (168), coffre
[banc à] (197) (199), collation [conférence, sermon]
(109), colombe  (163) (164) (166) (168), colombette (200),
                    comble (157), commémoration  (27),
                    communauté [parfois au sens concret de
distribution] (20) X2 (30) (38) (40) (41) (42) X2 (94) X2 (95) (99), commune
(35),                     composition (74), compotus (254),
                    compte  (1) (4) X2 (5) (19) (90) (91) (113) (119)
(194) (254) X compter (119)  X2, conclusions [demandes et]
(245), conduire l’affaire (237),                      confrérie
(55) (56) (57), consentement  (96), contenir (18) X2 (27) (211)
(238) (239) (242), contre-autel  (225), contre-retable (143),
                    convenable  (195) (200), corbeillée
 (88), corde (229) X3 (248),                      cordier (228)
(248), corps  (141), corps  saints (47) (56) (58) (109), côté
de devers les halles  [du] (175), côté de devers le cloître
 [du] (198),                      côté du cloître
[du] (139) (197),                     côté  de devers la
vis claire [du] (170), coté de devers le trésor
 [du] (149), côtés [des deux] (200), coucher [sur
 le papier] (119) (194), coudre (208),                     couleur
(182) (187),                     couleur [pièce de] (176) (179)
X2, cour  (5) (13) (14) (15) (17) (23) (24) (26), couper (158),
                    cour laie  (20),                     couronne
(183),                     couturier (5) (26), couturière
 (209),                     couverture (191), couvreur [couvreux]
(169),                     couvrir  (127) (134) (204) [v. découvrir,
recouvrir], cramponner (132),                      créneaux
(131), crépir et enduire  (130) (133), croisés
[archelets] (146), croison de la croix  du crucifix (190), croix
(145) (190) (198) (221) (222) (225),                     croix du crucifix
(190) (198), crucifix (76) (137) (155) (184) (189) (190) (193) (194)
(198), cuir neuf (247),                     cuire et battre
(133), cuivre (205), cul de lampe (187),
                    curateur  (13), cure
(183), curé (145),                     curer (169),
                    custodes                                         
                    (135) (204) (205) (206) (207) (208) (209), découvrir (219) [et recouvrir] (134) (219),
                      déduction (253), défalquer
  (200), déferrer et referrer (139), délaisser
 (8) (20) (21) (22) (123), demandes et conclusions (245), demeurer
  (22) (27), déparer et reparer (111), dépens
(113)  (119) (124) (192) (200) (244) (245) X2, dépense (91)
(101) (112) X2 (118) (192) (235) (237) X2 (251), dernièrement
(247),                     descendre (176) (233) (234) (235), dessous
  (30) (33) (169) (187) v. sous, dessus [au-dessus] (42) (141) (170)
  (179) X2 (188), dessus [ci-dessus] (1) (4) (19) (32) (39) (48) (49)
  (51) (52) (63) (66) (69) (70) (102) (125) (127) (195) (212) (250), détenteur
  (19) (29) (31) (34) (96), devers (v. aussi du côté),
                     devers la halle (131) (139), devers les halles
  (175), devers le cloître (139) (172) (178) (229), devers
 les appentis (134), devers le trésor (149), devers
la  vis claire (170), devers l’hôtel  monsieur de Saint-Ladre
  (170), devoir (4) X2 (5) X2 (7) (95) (97) (100) (253), diadème
  (145) (198), dîner (87), dire [v. dire à note]
  (21) (22) (23) X4 (24) (27) (28) (98), dire à notes (23),
                    distribuer  (102) (103) (115), distribution
 (37) (38) (39) (40) (41) (43) (44)  (45) X2 (115) X2, divers (187),
                     doigt [d’épaisseur] (191),           
         dommage (138), don (1) (73) (75) (79) (89),      
              donner (23) (24) (27) (77) (87) (89) (98) (99) (101)
(185),                     dorer (183), double (chassis)
(136),                     doubleau,  v. arc doubleau, droit (74) (93), eau [jalle à] (230),                  
   échafauder 
 (158), écrivain (203), église (1) X3 (8) X2 (20)
 X2 (21) (22) (23) (27) X2 (30) (32) (33) (38) (42) (45) X2 (49) (50) (52)
 (54) (55) (72) X3 (75) (76) X2 (78) (81) (83) (86) (87) (88) X2 (93) X2
(94)  X2 (98) (102) X2 (103) (107) (108) (110) (111) X2 (112) (113) X2 (114)
X5  (115) (116) (117) (119) (124) (127) X3 (130) (131) X2 (132) (133) (134)
(136)  (139) (140) (141) (144) (146) (151) (154) (157) (159) (162) X2 (169)
X3 (174)  (177) (179) (183) (192) (194) (196) (197) (199) (213) (214) (223)
(227) (228)  (230) (236) (245) X3 (246) (250), égout (173)
(174) X2, émolument  (1) (93),                     employer 
(121) (126) (127) (133) (151)  (162) (163) (164)  (165) (167) (168) (172)
(175) (180) (206) (214) (215)  (216) (225) (229), en-bas (18),   
                 enduire et receper [crépir  et] (130),   
                 enfaîteau (72), enfants de  chœur (224),
                    engin (144) (228) (233) X2 (234), engraisser
 [graisser] (116), enseigne (13), entour (47) (78) (112) (124)
 (127) (129) (131) X3 (132) X4 (146) X3 (159) X3 (162) (169) X3 (189) (204)
 (213) (214),                     entrée du chœur (119), entrepied
  [piédestal] (185) v. trépied, envoyer
  (203), épais [d’] (d’épaisseur)
  (191), épaule (199), épaulier v. espalier, équarrir (155)
  (198), espace [de temps] (169) (250), espalier (191), espèces
  de monnaies (53) (54), esquille v. aiguille, essuyer les
calices   (246), estimation (166), estimer (120) X2, étain
  [potier d’] (84), étal (31), étamé [plomb]
  (84), étayer (158) X2 (171), éteindre (128)
[allumer  et] (113), étoffer [peindre, colorer] (181) (182)
(184) (185)  (186) (187) (188), étoffer  à huile
(181), étuves  (13), extraordinaire (118) (253), fabrique  (1) X2 (8) X3 (20) X2 (21) X2 (22)
X2 (23) X2 (24) (27) X2 (33) (38) (39)  (40) (41) (42) (44) (45) (56) (73)
(75) (77) (87) (89) (93) (94) (95) (96)  X2 (97) (98) (99) (100) (101) (102)
(104) (183) (185) (245), façon
[confection] (113) (145) (156)  (176) (177) (191) (200), fenêtre
(142) (177) (198), fer  (132) X2 (135) (138) (139) (140) (141) (143)
(144) (145) (146) X5 (147) (148)  (150) (151) (181) (222), fer blanc
(222), férie de Pâques  (112) (114), fermer (139),
                    fermetures (135), ferrer (151) (152) (153)
v. déferrer et referrer, ferrure (136), fête 
(4) (14) (20) (21) X2 (25) (43) (102) (107) (108) (113) (114) X2, feuillage
 (200), feuille (222), fil (208), fil d’archal (132)
(138) (146) (176) (178) (180), firmaments (146), fondation
(20) (21) (101) (104), fondements [fondations] (171) X2, fonder
(44) (98) (102) X2, fondre (113), fonte (192), forme
(179),                     formerets (126), fossés de la
ville (42), fossoyeur (135), fouler (171), fournir
 (113) X2 (116) (117) (119) (126) (128) (146) (160) (162) (174) (182) (192)
 (199),                     fraction des Enfers (221), franche
[pierre]  (124), frange (207) (212), frette (144), futaine
(225),                      gages (101),
                    gagner (37), garde (13) (139), garder
  (108) (112) (138) (146), garnir (179) v. regarnir, gâter
  (229), gens (134) (166) (200), gens à ce connaissant
  (166) (200), glorieux (109), gond (139), goujon de fer
  (148), goujonner (148), gouttière (88) X2 (131), graisse
  (116), grand (5) (19) (46) (53) (72) (88) (93) X2 (96) (130) (131)
  (146) (168) (191) X2 (215), grand bourse (93), grand boursier
  (72) (93), grand chaussée (19) (96), grand clocher de
pierre   (131) (215), grand clou (168), grand doigt (191),
                    grand  partie du fer [la plus] (146), grand
pièce de bois (191),                      grand pierre
(88), grand rue (5), grand  tronc (46) (53), grand vent
(130), grès [pierre de]  (124),                     grosse
sonnerie (114), grossoyer [minuter  et] (251),               
     guichet (139) X2 (229), halle
(22) (131) (139) (175), haut (18)   (127) (157) (159) (165) (169)
(175) (179) (214) (234) (235), haute nef   (157) (175) (214), héritage
(16) (28) (32) X3 (35) (36), histoire   [peinture] (188) (244), homme
[dépens d’] (244), hôpital   (19), horloge [la petite]
(114), hôtel (14) (24) (32)   X2 (127) (170), housse
(210) (211), housser [les voûtes]   (114) (227), huile
(117) (181), huile [étoffer à]   (181), huis
(134) (149) (152) (198) (199), huissier (89),                    
                    hure  (156), image
 [sculpture] (134) (145) (148) (155) (182) (183) X5 (185) (186) (187) (189)
 (193) (194) X2 (195) (196) (198) (221) (223) (234) (235) (237) (238) (244)
 X3 (250) X3, immondices (169),                     intenter
 [procès] (145), intention (23), jalle
 à eau (230), jallot (230),                    
                    jambes  [de l’aigle du lutrin] (231), jardin
 (7) (13) (14) (15) (16) X2 (17)  (23) (24) (26) (32) X3 (36), jaune
 (204) (206) (208), jeter en  table [du plomb] (237), joindre
 (138), joint (131) (223),                      jouer à
la paume (138), journées   (124) (134) (157) (169) (195)
(209) X2, juré (120) (125),                     justice
 [permission de] (196), laine (207),
                     lampes  (114) (117) (223), lampe (cul de)
 (187), large [de] (191),                      latte renforcée
(162) (168)  v. chanlatte,                      laver (179) (183),
                    leçons (23),                     legs
 [lais] (1) (21) (22) (89), legs testamentaire  (21) (22), lendemain
 (20) (24), lettres  d’or et d’argent (203), lettres [acte] (28) (89), lettres de transport
 (19), lever (134) (159) (179),                     lien (146)
(150) (157) (162),                      lieu (13) (18) (19) (29) (32)
X3 (34) (131) (157)  (214) (229)  (233) (237) X2, linge (111), lit
[du trésorier]  (232),                      livre [comme unité
de poids] (61) (62) (63) (65) (66)  (67) (68) (69) (70) (71) (81) X2 (82)
(83) (84) (85) (86) (113) (180) (205)  (207) (216) (218) (237), lodier
[matelas] (232),                     lodier [matelassier]  (232),
                    long (191) (200),                     longueur
(167), losange [laurenge]  (176) (179) X4,                     louage
(234) (237) (244), luminaire (46) (48)  (51) (74) (113) X5 (141) (192)
X2 (229) (245), lumignons (113),                     lutrin  de
l’aigle (231), maçon (122)
 (158) (170) X2 (228) (230),                      maçonner
(134), maçonnerie   (170) X2, maison (5) (13) (14) (15)
(17) (20) (22) X2 (23) X2 (24)   X3 (25) X2 (26) (30) (75) (97) (98) (100)
(104) (186), maître autel   (204), maître [titre
de certaines personnes] (7) X2 (13) X2  (23) (44) (53) X2 (54) (72) (73)
(74) (75) (79) (80) (88) (102) X2 (179) (181) (183) (184) (245) X2, maître
cordonnier (196), maître   juré (120), maîtres
de son dit métier [de  menuisier] (200), manouvrier (169),
                    marché (123) (124)  (125) (126) (171) (185)
(200), marches (119), marguillerie (197),                 
   marguilliers (224), masure (32), menue [pierre] (129)
(170), menu [par le] (8) (47) (48) (49) (51) (52) (95[raturé])
(117) (169), menuiser (197) (220), messe [v. messe au Comte,
messe basse, messe double, messe recommandée] (98) (101) (102), messe
au Comte (38) (39) (96) (211), messe basse (21) (23) (28) (102)
X2, messe basse de requiem (24) (27), messe de requiem (102)
X3, messe double (20) (98), messe pour le salut de l’âme
de (102) X3, messe recommandée (45),                  
  mesurer (122),                     métier (119) (120)
(125) (159) (183) (200) (250) X2, mettre en œuvre (196),         
           milieu (200) (247), millier (168) (214) (236), minuter
et grossoyer (251), mise (1) (4) (253), missel [messel]
(210) X2 (211) X2 (212) (247), modérer (94), moitié 
(8) (30) (99),                     monnaies [espèces de] (53) 
(54), monter  [au sens concret] (144) (193) (200) (228), monter 
[en somme, en quantité]  (117) (119) (127) (168) (169) (250), monument 
(134) (148) (191) (244),                      morfondre (229), mortier 
(230), mouton  [peau de] (210), muable (118), muraille 
(158) (172), murs  de la ville (14), nécessaire
  (126) (127) (131) (157) (166) (169) (172), nef [haute] (157) (175)
  (214), nettoyer (110) (114) (169) (179), neuf (24) (119)
(122)   (156) (159) (173) (176) (179) (216) (219) (247), noir (213),
notes   [dire] (23), noucés (134), noués (134)
(216)  (218) (219), nouette (215), nouret [ou nouzet] (159)
X2 (162)  X2 (237), nouveau (149), nouvellement (102) (127)
(130), noyer   (27) (155) (189) (220), obit
(23) (103)   (105) (106), oblations (46), obsèques (145)
X2, œuvre   (175) (196), offertes (47), office des jours
(102), ogive   [augive] (120) (126) (187), oindre (116), once
(207), opérer   (250), or (182) (203), orage
(130), oraison (211),                     orceau  (110), ordinaire
(91) (100) (101)  (253), ordonner (113) (114),                   
  ornement (111),                     ouverture (46) (53) (54),
                     ouvrable [jour] 250) X2, ouvrage (120)
(123) X2 (129) (131) (134) (146) (159) (164) (165) (169) (183) (185), ouvré
 (200),                     ouvrer (250), ouvrier (158), pacifier  et accorder (145), pagée 
(211), pan (170),                                          panneau 
(130) (177) (179) (219), papier [missel  en] (210) (247), papier 
journal des proviseurs (47) (48) (49) (51) (52) (117), parchemin 
(211), pardons (47) (50) (75) (112) (203) (226) (249), parfaire 
(123) (129), paroi (paret) (130) X2 (133) (227), parpaie [paiement 
complet] (119) (194), patte de fer (132) (140) (142), paume (jouer 
à la) (138), pauvreté  (94), pavé (119
X3 (122), paver (126) (127) (134) (169)  X2 (173) (174) X2, payable 
(13) (14) (15) (16) (17) (18) (19) (20)  X2 (21) (22) (23) (24) (25) (26) 
(27) (30) (32) (34) (35) (36) (96), payer  (8) (19) (20) (22) (23) 
(88) (94) (96) (99) (107) (110) (111) (112) (113)  (114) (115) X2 (116) (121) 
(122) (123) (124) (125) (126) (127) (128) (129)  (130) (131) (132) (133) (134)
(135) (136) (137) (138) (139) (140) (141) (142)  (143) (145) (146) (147)
(148) (149) (150) (151) (152) (153) (154) (155) (156)  (157) (158) (159)
(160) (161) (162) (163) (165) (166) (167) (168) (170) (171)  (172) (173)
(174) (175) (176) (177) (178) (179) (180) (181) (182) (183) (184)  (185)
X2 (186) (187) (188) (189) (190) (191) (192) X2 (193) (194) (195) (196) 
(197) (198) (199) (201) (202) (203) (204) (205) (206) (207) (208) (210) (211)
 (212) (213) (214) (215) (217) (218) (319) (220) (221) (222) (223) (224)
(225)  (226) (227) (228) (229) (230) (231) (232) (233) (234) (235) (236)
(237) (238)  (239) (240) (241) (243) (244) X2 (245) (246) (247) (248) (249),
                    peau de  mouton (210), péçoi
[débris] (80), peine  (113) (122) (178) (211), peindre
(183) (185) v. repeindre, peintre  (158) (167) (175) (181) (244),
                    pendre (133) [sceller et] (130), pension
 (93), perche du chœur [cierges de la] (113), permission de justice
 (196),                     perte (195), petits clous (211),
                    petite horloge  [la] (114), petit serpent
(231), peuple (134) (229), pièce  (10) (18) X3 (19)
(27) X2 (32) (33) (34) (96) (146) (156) (157) (159) (161)  (162) (165) (176)
(179) X2 (190) X2 (191) X2, pied (167) (171) (175)  (191) X2 (238)
(239) (242) X2, pieds en carré (239) (242),               
     pierre (78) (88) X2 (119) X2 (121) (122) (123) (124) X3 (126)
(129) (131) (144) (148) (170) (173) (196) X3 (215) (228) (237) (238) (239)
X2 (240) (241) (242) (243) (244) X2, pierre en manière de gouttière
(88), pierre de gouttière (88), pierre  de Saint-Leu
(237) (238) (242),                     pierre de Tonnerre (196), pignon
(131) (134) (170), pilier  (120) (124) (126) (127) (129)(130) (171)
(200) (219), plate-forme (131) (158), plâtre (72) X2
(133),                     plâtrier (130),                 
   plomb (81) (82) (83) (84) (85) (86) (130) (134) X2 (142) (146)
(150) (156) (158) (159) (161) (162) (167) (168) (169) (176) (179) (216) X2
(217) (219) X2 (237) X2,                     plomb étamé
(84),                     plomb neuf en table (216), plombé
[carreau] (88),                     plus à plein est déclaré
  (5) (96) (97) (100) (113), plus à plein sera vu (184), plusieurs
  (42) (45) X2 (53) X (54) X2 (56) (79) X2 (86) (94) (101) (124) (127) X
(128)   (130) (132) (134) (157) X2 (159) X3 (166) (169) X3 (172) (176) (179)
X3 (192)  (193) (195) (219) (229) X2 (235) (243) X2 (244) X2, poêles
[cercueils  et] (135), ponteau (158) (160), portail (126) (170)
(188) (199)  (244) X2 (250), porte (5) (14) (18) (24) (26) (89) X2
(130) (134) (139) (152) (154) (229), porter (107) (135) (157) (161)
(201) (230),                     porter et mettre (230), porter
et rapporter  (107) (201), porteurs de sacs (212), portion
(93), poursuite  (245), pré (10) (19) X3 (21) X2 (32)
X3 (33) (96) X2, prêcher  (109), prédicateur (109)
(112), prendre (72) (78) (80)  (88) (93) (135), près
(5) (10) (18) (22) (26) (132) (176) (180)  (183) (215) (233), présent
(56) X2 (90) (91) (249) (251) X2  (253) (254), présences (ès)
(53) (54), présent  (de) (13) (22) (96) (97) (100) (130) (146)
(172) (196) (250), priser  (200), prix (61) (62) (63) (64)
(65) (66) (67) (68) (69) (70) (71)  (81) (82) (83) (86) (119) (200) X2 (250)
X3, procès (145) X2,                      procession
(109), profit (46) (49) X2 (52),                     profond  [parfond]
(171), promettre (28) (200) X2, propice (139), proviseur
 (1) X (4) (8) (19) (23) (45) X2 (47) (48) (49) (51) (52) (83) (91) (102)
(111), (113) (115) (117) (169) (244) (245) (253), psautier (247) X2,
                    puits (25) (30) X2, pupitre (141), quantité (72) (88) (113) (126) (127) (129)
 (133) (196) X2 (208) (237), quarré, v. carré, quarteron
 (64) (69) (72) (88) (113) (126) (162) (168), quartier (11) (18) (19)
 (27) (34) (121) (126) X2 (225), quasi (169), quave, v. cave,
                     rabattre (200),
                    rachetable  [rente] (19), racheter (96),
                    rapporter [porter et] (107)  (201), rapporter
 [prendre et] (135), rallonger (135), rasseoir  [repérer
 et] (119), rayons [soleil et] (145), reblanchir  (135),
                     receper (130) (134) (172), réception
 (87), recette  (1) (3) (4) (9) (12) (37) (46) (55) (89) (90) (91)
(95) (184) (253), recevoir  (5) X2, (7) (8) (10) (11) X2 (14) (29)
(30) (31) (32) (33) (34) (35) (38)  (39) (40) (41) X2 (45) (56) (58) X2 (60)
(61) (62) (63) (64) (65) (66) (67)  (68) (69) (73) (74) (75) (76) (77) (79)
(80) (81) (82) (83) (84) (85) (86),                      reclouer
(130),                     recoller (179), recouvrir  [découvrir 
et] (134) (219), refaire (134) (156) (158) (170,              
       referrer (142), [déferrer et] (139), reliques 
 (46) (47) (50) (102) (108) (112) [v. corps saints], regarnir (139), 
                     remettre (159) (175) (179) X2, remettre à 
 point (111) (247) X2, remplir de bourre (232), renforcée 
 [latte] (162) (168) (205), rente [v. rachetable] (1) (5) (12) 
(13) X2 (14) (15) (16) (17) (18) (19) X3 (20) (21) (22) (23) X2 (24) X3 (25) 
(26) (27) X2 (28) X3 (29) (30) (31) (32) (33) (34) (35) (36) (42) (95) X2 
(96) X3 (97) X2 (100) X2 (101) (104), reparer / réparer (111) 
(157) (172) (179) (214) (238) (244) (250), réparation (119) 
(126) (127) X4 (132) (134) (163) (166) (168) (172) (244), repeindre 
(183) (184), repérer et rasseoir (119), 
                    reposer (141), requiem (24) (27) (102) X3,
                    requis (160) (175) (233) (237), revenu (1)
(46) X2 (47) (48) (49) (50) (51) (52) (59) (91) (93) X2 (102), rhabiller 
(111) (149) (232), rivière (7) X2 (13) (16) (18) (24) (32) (91),
                    rompu (130) (176), rouet (159), rouge
  (204) (208) (246), rouiller (181), rouleau (204) (212), ruban (206), rue [v.
  rue pavée et grand rue] (13) X3 (16) (17) (20) X3 (21) (22) (24)
(25)  X2 (30) X2 (32), rue pavée (14) (15) (23) (24) (26), ruelle
  (20), ruisseau (16) (17) X2, sablon
  (128), sac (72) (212) (224), salut [de l’âme] (21)
(24)   (27) (28) (74) (102) X2, salut Notre-Dame (44), samit rouge
  (246), sanguins [étoffes pour essuyer les calices] (246),
                    sceller  (130) (132) X2 (134) (140) (143), séparation
 (16), serpent  [entre les jambes de l’aigle du lutrin] (231), serrure
 (139) X2 (149),                      serrurier (135), servant
 (192), service  [religieux] (45) (74) (225), servir (158)
(169)  (187) (192) (210) (228),                     serviteur (89)
(124) (157) (234), setier (72) (77) X2,                     signe
[cygne, signet] (211), soleil et rayons (145), solennelle (114),
                    solennité (113),                     soliveau
 (162) (164) (166), sonner [faire] (114) (226) (249), sonnerie
 (114), sort principal (19), souder (218) (219) (231), soudure
 (218), souloir (13) (19) (31) (32) (35) (76) (94) (172) (213), sous
 (173) v. dessous, sur et tant moins (200), table [plomb neuf en, faire jeter du plomb en]
 (216) (237), tailler les cintres (120), tailleur d’images
(194)  (250), tailleurs et maçons (228), tailleur en pierre
 (119) (122) (123) (124) (173), tapis (204) (212), taxation
 (245) X2, teindre (213), tendre (229), tenir (95) (96)
  X2 (97) (100) (137) (146) X2 (147), tenue (7), termes (13)
 (17) (20) (26), terre (18) X4 (28) (35) (95) (169) (171), terroir
  (32) (34), testament de dernière volonté (89), tête
  (168), titre des bulles et pardons (203), toile (213), toise
  (119) (197) (229) (248), toiser (122), tombellerée
(78),                      tonneau [de pierre] (239) (242) X3, torche
  (113), toreillons (116), tour (138), transport [lettres
 de] (19), tref (167), treillis (132) (146) (176) (181),
                     treillisser (178) (180), trépas
(28) (120) (123), trépassés (45), trépied
[piédestal] (196) v. entrepied, trésor (136) (139) (149)
(177), trésorier(107 (224) (224), tréteau (158),
                    treuil (144), tronc (45) (46) (53) (54)
(75) (93), tronche de noyer (155) (189), trou (131), tuile
(72) X2 (88) X2 (144), tuilleau (88), tuteur (13), ustensiles [extencilles] (110), vacation (113) (114) (122) (125) (133) (134)
(178) (234), valet [personne]  (235),                     valet
[engin] (139) (229), valoir (31) (38) X2 (39) X2 (41) (47) (48) (49)
(50) (51) (52) (60) (61) (62) (63) (64) (65) (67) (68) (69) (70) (71) (77)
(119) (120) (124) (126) (139) (200) (216) (242), vaquer (112) (134)
(157) (169) X2 (195),                     vendu (49) (52) (62) (63)
(64) (65) (66) (67) (68) (69) (70) (71) (82) (83) (184), vent (130)
(229), vente (9) (10) (11) (46) (49) (52) (59) (60) (61) (62) (63)
(64) (65) (66) (67) (68) (69) (70) (71) (72) (80) (85) (86) (127), verges
de fer (135) (139) (151), verre blanc (175) (177), verrier
(5) (26) (86) (175), verrière (138) (139) (146) X4 (151) (175)
(176) X2 (178) (179) X2 (180), vert (204) (206) (208), vicaire
(145) X2, vider (134), vieux (10) (72) X2 (76) (81) (119) (122)
(133) (173) (184) (192), vieux appentis (173), vieux bois (72),
                    vieux crucifix (76) (184), vieux luminaire
et bougie (192), vieux [pavé] (119) (122), vieux plâtre
(72) (133), vieux plomb (81),                     vieux sièges
(172), vigiles (23) (27) (43) X2, vigne (11) (27) X2 (34) X2
(42), village (32),                     ville (14) (42) (74),
                    vin (125), vis (137), vis claire
(la) (134) (170), visiter (200) (237), visiteur (200), vitre
 (132) (180), voiture (241) X3, voiturier (128), voûtes
 (114) (127) (133) (144) (169) (187) (227) [basses] (114) [clefs de] (187),
                     voyage (244) (245) 
                       
                     
                   
                 
               
             
             
           
           
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      ANNEXE 
   05 
                         L’édition
     partielle     de Legrand (1907) 
                         
                              
                                                                        
                                                                        
                                              
      
                           
                             
                                   
   Notre      intention, en reproduisant ici l’édition partielle 
  qu’avait donnée      dès 1907 Maxime Legrand de ce texte important,
  est d’abord de rendre     un sincère hommage au travail pionnier
de  notre prédécesseur,      dont bien des remarques gardent
leur  intérêt; et accessoirement,  de neutraliser les quelques
erreurs  qui se sont glissées dans ce texte  qui a fait référence 
  depuis un siècle.  
                             
                                                 
                                           
            Bernard Gineste,  30 septembre
    2012 
                                
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      Maxime Legrand 
                       COMPTE DE RECETTES ET DÉPENSES 
      DE  LA FABRIQUE  
                 DE L’ÉGLISE COLLÉGIALE NOTRE-DAME D’ÉTAMPES 
           
                         1513-1515 
            
                                      
      
          Gravures de René Ravault 
père  (1897) 
                                
                        
                         
      
                         
                           
                                L’ÉGLISE        Notre- Dame d’Étampes, l’antique
«Notre-Dame   du For»,        alias «du Fort»,
siège d’une  importante  collégiale        et vieux souvenir
que nous a légué  le XIe  siècle,      a  depuis longtemps
excité la curiosité  des archéologues         et mis
en verve plus d’un savant. L’irrégularité  singulière
        de son plan, la finesse et la pureté de style de son clocher
  à      flèche élancée, la richesse d’ornementation
  de son    portail  méridional malheureusement mutilé, la
bizarrerie     de  sa fortification  surmontée de larges créneaux,
la sobriété       pleine  d’élégance de ses chapiteaux,
 etc., etc., tout,   en   un mot, concourt à faire de ce vieux monument
 un incomparable   sujet   d’étude.  Aussi les apologistes ne lui
ont-ils  pas manqué.     Depuis l’abbé  Ménard, ébauchant
 son histoire dans   l’Almanach   d’Étampes de  1791, jusqu’à
 notre collègue   E. Lefèvre,   disséquant  point par
 point l’architecture de   la «porte du             [p.73] Marché» 
    (1) en passant
    par MM. Anthyme Saint-Paul     (2), de Montrond    (3), Léon     Marquis 
 (4),  l’abbé 
 Alliot (5), 
 Raguenet (6),  Sanoner (7),  Magne (8),  G. Fleury (9), etc., tous, Étampois       ou étrangers, ont été
  séduits par l’ensemble       et captivés par les détails.
        
                              
                        Peu à peu les points obscurs 
   s’éclaircissent,       les problèmes se résolvent, 
 les  pseudo-bizarreries s’expliquent,       et de l’étude consciencieuse 
   de toutes ces monographies se dégagera       — nous l’espérons 
   du moins — un travail d’ensemble des plus instructifs.       C’est avec 
 le  désir de contribuer à cette histoire générale 
         de l’un de nos plus beaux monuments religieux de la ville d’Étampes, 
    que    nous entreprenons l’analyse d’un vieux manuscrit, recueilli jadis 
   par M.   E. Dramard, conseiller honoraire à la Cour de Limoges, 
et   conservé    par lui dans l’importante collection de Notes 
 qu’il  a réunies,    avec la patience d’un bénédictin, 
 pour  être remises  à  sa ville natale (10).  
                              
                        Si le document présente
 quelque     intérêt,     c’est à lui [p.74] qu’en reviendra
tout l’honneur. Il commencera d’ailleurs une série  de publications
qui viendront dignement continuer l’œuvre entreprise par M. Dramard pour
la glorification de son pays d’origine.  
                             
                                   
  «Compte      de Jehan Guychart prebstre, chanoine  de l’esglise collégial
   Nostre      Dame d’Estampes, Jehan Paris le Jeune,  drappier, Robert Chassecuilier,
      proviseurs  et gouverneurs de la fabrice d’icelle  esglise, des receptes,
      tant des cens,  rentes, dons, laiz, que autres revenus  et esmolumens
  appartenens    à  lad. fabrice, et des mises sur ce faictes  par
lesditz  proviseurs    à  cause dudit office pour deux années
 commancent  le jour   monsr Sainct  Barnabé, apostre, l’an de grace
            mil  cinq  cens et   treize et  finissent audit jour mil
cinq cens et quatorze,   et   pour l’année  comancent led. jour
sainct Barnabé aud.  an             mil    cinq cens et quatorze
 et finissent ledit jour              mil cinq cens et quinze,  ad
ce  commis par Mess.rs les  chantre et chanoines d’icelle esglise les ans
 et jours  dessusd.              
                        «Et premièrement....»  
                             | 
                                        
                                           
                   (1) Le portail royal d’Étampes (Étampes, 
         Lecesne-Allien, 1906; in-12 de  
                   56 p.).  
                        (2)
                Gazette      archéologique,  1884, pp. 211
 et  suiv.  
                        (3)
                Essais      historiques  sur la ville d’Étampes,
  I, pp. 55 et suiv.  
                        (4)
                Les    rues   d’Étampes, p. 263.  
                        (5)
                Cartulaire       de Notre-Dame d’Étampes, Paris,
  Picard, et Orléans,   Herluison,    1888 (publié sous les
auspices  de la Société   historique    et archéologique
du Gâtinais).         
                        (6)
                Petits      édifices  historiques, 103e numéro.
          
                        (7)
                Revue     de  l’art chrétien, t. XIV, 3e et
4e  livraisons, 1903.  
                        (8)
                Rapport      au  maire d’Étampes sur la restauration
   de Notre-Dame,      ms. du 17 octobre 1842.  
                        (9)
  Gabriel     Fleury,                 Étude sur les portails  imagés
    du  XIIe siècle,   leur iconographie et leur symbolisme  (Mamers,
     G. Fleury et A. Dangin,   1904, in-4°).  
                        (10) 
  Fils   d’un   notaire  fixé à Étampes,  M. Dramard, 
 au cours   de sa   longue et  honorable carrière dans la magistrature, 
   a conservé      pour son  pays [p.74] 
  d’origine une rare  affection,    qui  s’est traduite par l’étude 
 approfondie de son histoire  et la   publication   de travaux généralement 
  estimés.  Sa               Notice   historique   sur l’origine 
 de la ville d’Étampes,   publiée   par lui en  1855,  étude
  remarquable qui devait former,  croyons-nous,   une partie  de la  Géographie
  primitive du Pagus  Stampensis   et de notre arrondissement,  sa Disette
  de 1789 à  1792 jusqu’à    la loi du Maximum en particulier,
   sont autant  de dossiers mis en œuvre,    autant de notes utilement employées.
    Ces publications nous font  regretter  que le savant magistrat n’ait
pu   consacrer  plus de temps à  ses Notices  historiques sur la
région     étampoise,  ébauchées    à
un moment dans     l’Abeille d’Étampes.  Tous ces matériaux
    ainsi   péniblement  rassemblés ont pour nous une valeur
considérable       et rendront  d’immenses services aux chercheurs,
tout comme ces notes   si   précieuses    que le patient et intelligent
labeur de notre collègue    Ch. Forteau    a su extraire des Registres
paroissiaux.                              
                              
                              | 
                            
                                      
                                            Ainsi commence le registre
en question, antique  cahier de papier jauni,       filigrané (1), recouvert en porte-feuille 
 d’un parchemin ridé, sur lequel on lit encore [p.75] ces mots, à 
 demi-effacés: Fabrique…, Comptes…,       et la date du 12 
 Juillet 1515 (n° 2).  
                              
                        Il se compose de 68 feuillets,
 dont   62  écrits     verso et recto, avec une erreur de pagination,
 la page  27 ayant été     omise par le copiste au recto du
14e rôle   et inscrite à tort     au verso de ce même
feuillet.              
                              
                        Divisé en deux chapitres 
 principaux,       «Receptes»   et «Despences», subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, 
        il est admirablement calligraphié et possède des lettres 
     initiales   curieusement enjolivées à la plume ou rehaussées 
     à   l’enluminure. Certaines portent des figures humaines capricieusement 
     accostées   d’enroulis savants ou de traits hardis; d’autres des
   animaux;  témoins    les deux initiales des mots «Compte» 
   et «Despence»      qui sont formées d’un dragon affectant 
   les postures les plus invraisemblables.                  
                                              | 
                                           
                                           
                   (1) Le filigrane représente un motif composé 
         de trois étoiles appendues à une sorte de rosace [Il s’agit en fait d’une roue dentée, dite du supplice,
        ou de Sainte-Catherine, accompagnée de trois fleurs accostées
        des initiales G.G., filigrane déjà connu par ailleurs,
   qui    n’a rien de spécifiquement étampois (B.G.)]. 
                             
                              | 
                            
                           
                                            Une mention mise en fin du
registre, et ainsi conçue  «Pour       avoir minutté
et grossoyé  ce présent compte  et  pour     la despence faicte
par Mess.rs les  auditteurs de ce présent   compte»,     nous
apprend qu’il a  coûté «CX solz»   à   à
  établir,  et la signature «Régnier»    qui s’étale
  au bas  du «total de la recepte», accompagnée      d’un
paragraphe    [lisez paraphe] compliqué, nous révèle
     le nom  de son   auteur (1).                
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                   (1) Nous retrouvons ce Régnier assistant  à 
        l’ouverture du grand tronc, c’était sans doute un chanoine 
 ou   un   chapelain. 
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       Parfois au cours des articles, le copiste, excellent  calligraphe, 
mais     peut-être   peu versé dans les termes de métier 
 répandus     çà   et là, a écorché 
 des  mots qui  deviennent   pour nous  inintelligibles, travesti des [p.75] noms propres à 
  ce point qu’ils   sont méconnaissables,    et commis des fautes d’ortographe
              [sic] si grossières   qu’on se demande    s’il a compris le brouillon
sur lequel il a grossoyé   son cahier (*).
             
                              
                      Au point de vue matériel,
 cependant,      l’œuvre    est soignée, claire et relativement facile
 à  déchiffrer       pour un manuscrit de cette époque.
              
                             | 
                                                    
                                                                        
                                                                        
                                     
                 (*)
        Cette appréciation me paraît des
  plus exagérées,       et le nombre de fautes commises par
l’auteur  de cette grosse n’est pas   si   important que le laisse à
entendre  Legrand, loin de là.   Il  semble plutôt que Legrand
était  mal familiarisé avec   l’orthographe du XVIe siècle,
qui n’a  rien d’arbitraire, et qu’il  ait eu du mal à déchiffrer
un grand nombre de mots, par défaut   de méthode et surtout
d’expérience. 
                             
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                                          L’intérêt de ce
document réside  moins pour nous    dans     l’énoncé
des revenus et des charges de  notre Collégiale, — image vivante de la vie matérielle 
         d’une église au XVIe siècle, — que dans la mention 
tout     à    fait spéciale de recettes particulières 
à     cette paroisse    et relatives à ses dévotions 
locales chapellenies     fondées    par tel personnage ou telle corporation, 
 culte des Corps-Saints,     pèlerinages,    processions, etc…; sources 
 curieuses d’émoluments,     fondations  pieuses  accompagnées 
 de noms connus…, la première     partie du  manuscrit  nous réserve 
 de ces surprises. Ici certaines     censives nous  expliqueront  l’origine 
 de quelque appellation qui s’est   conservée   jusqu’à  nous 
 ou fixeront la place d’un établissement   disparu.   Là, nous 
  retrouverons le souvenir de la «Messe au  Comte»   ou la mention 
  des funérailles fameuses d’Anne de Bretagne,  etc.              
                              
                        Mais il y a plus.  
                              
                        Le chapitre «Despences» 
   est   de  beaucoup   pour nous le plus intéressant. Outre les dépenses
       ordinaires   se renouvelant chaque année et composant pour
ainsi      dire  le passif   général de la collégiale,
un sous-chapitre        intitulé   Despence extraordinaire et muable,
contient   de   précieux  renseignements   sur une importante modification
opérée      dans  la partie                        
   [p.76]  du monument
servant    actuellement     de sacristie.  
                              
                        Portail Renaissance ouvert dans 
 un  mur   ancien,     remplissage d’une longue baie ogivale, peintures à
   fresque,   voûtes     refaites avec doubleaux et diagonaux prismatiques
   à   arêtes   aiguës,  tout cela évidemment devait
   remonter  au XVIe siècle.   Toutefois  on ne savait pas à
 quelle  date  précise les travaux   s’étaient  accomplis.
On  savait  assurément  qu’une chapelle  dite «du Sépulchre»,
    établie au-dessus de «l’Ossuaire»,   avait existé
    en cet endroit, remplaçant l’ancienne chapellenie   de Sainte
Marguerite,     et que le grand «Christ au tombeau», actuellement
 relégué     le long du mur du portail nord, avait été
 sorti récemment     de cette chapelle. Là se bornait notre
science.               
                              
                        Grâce au Registre de «Comptes 
      de  Jehan  Guichart», nous apprendrons que cette chapelle a été, 
         de 1513 à 1515, remaniée, restaurée, embellie; 
   nous     connaîtrons les noms des ouvriers qui ont fait le travail, 
   tant le   gros œuvre que les menus ouvrages, celui des fournisseurs de 
matériaux       ou de mobilier, et le prix payé à chacun 
d’eux.  
                              
                        C’est à ce titre surtout 
 que   ce  vieux    registre  est précieux pour nous. Au cours de la
 lecture,    nous y  cueillerons,   de-ci de-là, une note inédite, 
 un détail    curieux, un   renseignement utile. Cette perspective 
seule peut nous faire    affronter l’aridité   des chiffres et la monotonie
des formules.                               [p.77] 
                              | 
                              
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                CHAPITRE PREMIER  
                             
                          
                        La partie relative aux émoluments
      ou  à   «l’actif» du Compte se divise en douze paragraphes 
       dont nous  nous contenterons, pour la plupart, de citer les titres, 
 les    articles  ne présentant qu’un intérêt général 
     se retrouvant dans tous les écrits similaires.  
                              
                                                                 
                                           
            
  
                                                                 
                                           
              § I. — Recepte
        des arrérages du temps passé.              
                             
                                          
                        C’est la nouvelle prise de possession 
    des   «proviseurs»    qui, en rendant leurs comptes le jour 
  de  Saint   Barnabé (11 juin),   font état de la somme de 
«26    1.  4 s., neuf d. parisis et cinq   deniers tournois». 
             
                              
                        A cette somme ils ajoutent comme
  première        recette «8 livres 12 solz parisis» qu’ils
  encaissent de  la   veuve   et des héritiers Laslier comme partie
 d’arrérages   d’une  rente   de 36 sols parisis qu’ils devaient sur
 «une maison,  court, jardin et  appartenances séant près
 la porte Saint-Pierre  au             Parré   (1) Notre-Dame». 
            
                              | 
                                        
                                           
                    (1) Le Perray ou parré, ancienne voie romaine, 
         chaussée empierrée traversant la vallée, de 
la   rue    de  la Boucherie à l’église Notre-Dame, enjambant 
les   rivières      et ruisseaux et formant la rue principale du quartier 
   Saint-Pierre.                
                              
                              | 
                            
                           
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               § II. — Cens
        deubs le jour Saint Rémy.  
                             
                                          
                         Il y est fait mention d’un Jehan 
  Chandoux     pour   une tenue de jardin appelé… Boutarvilliers…, 
assis  sur la   rivière    de Challou (2). [p.79] 
                             
                             
                                                                 
                                           
              § III. — Autre
        cens receuz en laditte esglise le jour mons.gr Saint  Denis, à
    cause    de la censive qui fut feu Nicolas le Bourgeoys et depuis  Jehane
    la Baudequine    et Pierre Richier, etc.  
                             
                                          
                         Moitié de cette censive 
 est   abandonnée       par ladite «Jehanne la Baudequine», 
 à  la charge d’un     anniversaire  de vingt solz parisis célébré 
   au chœur     de ladite église  le dernier jour d’août. L’autre 
   moitié     acquise par Jehan Baudequin  et Cancien Lesné, 
 de  Pierre Richier,    comme proviseurs de la fabrique.         
                              | 
                                                    
                                           
                 (2) 
        La ferme actuelle de Champdoux, située  dans la plaine, 
    entre   Étampes et Boutervilliers, était avant  la Révolution
        un bien de l’église Notre-Dame. Elle domine, non la vallée
       de Chalouette mais la vallée de Louette. Le jardin  était
     sans   doute situé dans la vallée. [Legrand      ne semble pas avoir compris que ce jardin
appellé               Boutervilliers       est à Étampes
même,  et que ce qui s’appelle alors   la                 Rivière
de Chalou,   c’est le cours forcé       des eaux de la Chalouette
 et de la Louette  réunies, aujourd’hui    appelé   Rivière
  d’Étampes,  comme on le voit par la   Déclaration   des hôtes
 de Notre-Dame  en 1500 (B.G.)]. 
                              
                              | 
                            
                                      
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             § IV. Autre recepte 
        des vantes intervenus à cause des dittes  censives.  
                             
                                          
                         Mention d’un pré près
                La    Filière   tenant d’un long les hoirs
de   «feu  Peroton de   Cabanins (?)»             [Cette  lecture est  exacte (B.G.)] pour  lequel
Pierre Veydie verse «XXIIII  solz»   et d’autres biens au chantier
des Poulies.  
                                       | 
                              
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             § V. — Autre recepte 
        des rentes déclairées et articles  qui s’ensuivent. 
                             
                                          
                         Sous cette rubrique, divers
articles     offrent     d’intéressants  détails sur des biens
dont ils    fixent la  position   et donnent une série  de noms dont
plusieurs    existent encore.               
                              
                         Les procureurs reçoivent
  ainsi    trente-deux     sols parisis de rente assis sur une maison, cour,
  jardin   et appartenances            
                              
                         … où anciennement souloint
   estre    les   estuves,  assis en la paroisse Sainct Bazille dud.
  Estampes,    où   pend de présent  pour enseigne le Porc-Epy,
  tenant    d’une part   à la rue Plisson  
                    et d’autre part à Robert Boudet, aboutissant d’un
  bout   sur   la                                          [p.79]  rue par laquelle 
     on va dud. lieu   à la rivière de Challou et  rue au Comte 
    (1), et 
d’autre    bout sur   Jehan Guettard (2), boucher.  
                              
                      …. De Estienne de Montery, recepveur
   des   Aydes    du Roy nost.e s.e aud. Estampes, trois solz parisis de
rente    assis   sur son   jardin du Parré Notre Dame d’Estampes qui
fut feuz   André   Beaucouché   et paravant Jean le Templier… 
                       
                          … De Vincent Bellesme, demourant
   à     Champigny,   huit solz parisis de rente assis sur deux pièces 
   de   terre  situées   près Villemartin et la Chesne 
  (3)…  
                              | 
                                                    
                                           
                   (1) La rue au Comte qui existe encore à Étampes 
        est située au bout de la promenade des prés, derrière 
        la tourelle des fortifications dite «tourelle de Jehan le Bâtard». 
        La rivière d’Étampes formée de la Louette et 
de   la   Chalouette  passe parallèlement à très peu 
de distance,     au Pont Doré, et tout près de cette rue Plisson 
 qui, située     au bout de la rue de La Roche Platte, se continue 
par la rue du Pont-Danjouan.      On peut donc facilement  rétablir 
l’emplacement de ces premiers   bains   à l’enseigne du  Porc-Épic. 
               
                               
                      (2)
 Famille     étampoise    d’où sortit  Jean-Étienne
Guittard                [sic   (simple coquille)],
le célèbre     naturaliste.                       
                                
                         (3) 
  Il  existe    au  quartier Notre-Dame une rue du  «Puits de la Chaîne», 
       souvenir  évident de cette censive. Un peu plus loin on voit 
 figurer      une maison  sise «au dessoubs du puys de la Chesne, 
 en la   rue   descendant dudits puits au carrefour Darnatal».  La Chesne
  est   un fief  de Morigny-Champigny,  près Villemartin.  Un chanoine
  a porté     ce nom de La Chesne. 
                              
                           | 
                            
                           
                                 
       …  De Jehan de Lieuvin dict des Mailletz et Jehan  Aillery de Sainct
  Martin     au lieu de Ambroyse Lepère et Robert Hemart…  … cent
seize   solz  parisis…                 
                              
                         … De Martin Bourdon, praticien 
 en  courtlaye [Le manuscrit distingue pourtant clairement:      court laye (B.G.)] aud.  Estampes, et Estienne Bruyant, mareschal,      soixante
  et quatre solz parisis  assis sur leurs maisons situées    en  la
 paroisse Notre Dame en la rue  de la Cordonnerie…,  tenant… et d’autre 
   part à certaine ruelle tendant  de lad. rue              au
Ronneau  (             4).  
                              | 
                                                    
                                           
                 (4)
  Le Ronneau était une des Tourelles       de  la fortification
  d’Étampes, sises sur le Port, près   la   rue et porte Evezard,
  au bout de la ruelle qui porte encore le nom de  cet   ouvrage.       
               
                              
                              | 
                            
                           
                                          …. De Pierre Hue, drappier, vingt
solzs parisis  de rente, assis sur    les    prez de Ginofosse [Erreur de lecture pour:  Guiofosse      (B.G.)]
et de la rue des prez (5), qui furent feu Marion        Riotte, fille de feu Ferry Hue,
par elle delaissez et ordonnez par lais     testamentaire  à icelle
fabrice pour la fondacion  de quatre messes     basses…            
  [p.81] 
                              | 
                                        
                                           
                   (5) Gérofosse, faubourg Saint-Pierre,
        et  Promenade des Prés. 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        … De Jehan Chandelier, espicier, dix solz parisis  de rente assis
sur    sa   maison où il demeure de present, qui fut feu  Alles vefve
de   feu Symon  Sureau             [Errreur   de lecture pour: Serveau (B.G.)]…, ladite maison…    aboutissant  d’un bout sur  la rue de la
            Regreterie  près la halle   (1).              
                              
                         … De Jehan de Linerote [Erreur de lecture: Livernete (B.G.)], boucher, soixante
        solz  de rente assis sur sa maison, court, jardin et appartenances
 d’icelle       assis  au Carrefour doré (2), en la paroisse sainct
   Bazille dud. Estampes,  qui fut Jehanne la Baudequine, et depuis à
   Symon Guettard, lad. rente  donnée à ceste fabricce par
ledit    feu Symon Guettard…              
                              
                         Et ainsi de suite.  
                                       | 
                                                    
                                           
                   (1) Rue de la Regraterie, près la Boucherie. 
         Tout cela est situé dans le bas de la rue Sainte-Croix vers 
  la   rivière.           
                                
                         (2) 
  Carrefour      Doré,  près la place  de l’hôtel de Ville,
  là     où était  jadis la collégiale  de Sainte-Croix
                [Le Carrefour Doré était
  bien plutôt      l’actuelle rue Aristide-Briand (B.G.)].        
       
                              
                           | 
                            
                           
                                     
        Dans un article, il est fait mention de la rue qui a tend à 
 la   Porte    Evezard, de la rue du Puits-de-la-Chesne»;  en d’autres, 
  de  celle  de  la Coustellerie (3), du «Champtier du clos  du Noyer, en la paroisse de Bruyères-les-Scellés», 
        le  tout concernant des biens donnés à charge d’anniversaires 
        par  des familles étampoises. On y relève, parmi les 
 donateurs,       les noms de Estienne Archambault, Jean Petit, dit de 
Bourbon,  Jean    Lalier, «cousturier» Jacques Payen, cordonnier; 
Guillaume   Papillon,    Jehan Genest, Jean Hamoy (Hamouy), etc., etc.  
                              
                          Le paragraphe suivant est intitulé: 
                                        | 
                                                       
                                           
                 (3) 
        Actuellement rue de la Tannerie. 
                              
                              | 
                            
                           
                             |               
                                           
              § VI. — Autre
        rentes non receuz parce que les détenteurs des biens dient
et   maintiennent     n’en debvoir rien, lesquels sont déclaré.
                
                             
                                          
                        Parmi ces rentes prescrites,
on  en  trouve    d’établies    sur une maison… «au dessoubs
du             Puys  de la            [p.82] Chesne    en  la rue descendant 
 dudict puis au carrefour   de Darnatal…»;  sur   un «estal  assis
 en la boucherie de Saint   Gilles», sur une  «masure   jardin
  et prez» sis à   Bonnes (1),   et de biens tenants   aux ayants
cause   «de feu messire Jehan Hamoys   en son vivant curé  
d’Estrechy».   Il est question encore du  «Carrefour de la Commune»,
  de jardins   assis «aux Groisonneries  et d’un chantier dit de Cousture-Gaste
   au  terroir de Villesauvage»,   qui doit être le Pied-Gache
    de nos jours.               
                              | 
                              
                                           
                 (1) 
        Chamarande, canton de La Ferté-Alais,  arrondissement d’Étampes. 
                              
                              | 
                            
                           
                             |               
                                           
             § VII. — Autre
        recepte des distributions gangnés  au cueur durant ce dit
temps.                      
                             
                                          
                        Ici se place un détail 
curieux     concernant      le produit de cette «Messe au Comte», 
fondée     par  
                   Louis II d’Évreux, comte d’Étampes, et dont
  la  célébration       avait encore lieu lors de la Révolution, 
   «devant le soleil     levant  ou environ et la première toujours». 
                
                              
                        De Messire Jehan Raclardi, presbtre 
   chappelain      et boursier de la Messe au Comte et communauté d’icelle
   esglise   pour   les distribucions de la Messe au Conte dubz à
ceste    fabrice   pour l’année  eschevé le jour Mons.gr sainct
Mathieu,    en l’an   mil cinq cens et treize,  ont vallu la somme de six
livres parisis    et valloit    la livre trente sols parisis, chacune livre
pour ce a esté    receu  la  somme de neuf livres parisis; pour ce,
ci. … IX l. p.  
                              
                        L’article suivant relate le versement 
    dudit    Raclardi   s’élevant, pour l’année 1514, à 
   six livres    parisis,  chaque livre valant «quarante six solz huit 
   deniers parisis».                             [p.83] 
                              
                      Les autres sommes que verse le
«boursier»          concernent la communauté et diverses
distributions, entre autres       celles  des «vigilles des cinq festes
Nostre Dame», à      raison de  quatre deniers parisis pour
chaque vigile, ce qui donne pour    les  deux années  «troys
solz quattre den. parisis».                
                              
                        Enfin, dernier article du paragraphe, 
    on  encaisse:           
                              
                        … Dudit boursier pour le salut
 No.e   Dame   fondé    par Maistre Jehan Hue, docteur théologien
                [Lisez en fait: docteur (en) theologie
   [B.G.] (                           1), le jour No.e Dame en
 mars, pour lequel    lad. fabrice a droit    de prandre pour distribucion 
 six solz cinq    deniers parisis, qui est   pour lesd. deux années
la somme  de douze    solz six deniers parisis,    pour ce XII s. X d. p.
             
                              
                        Avec les deux paragraphes qui 
suivent,     nous   entrons   plus avant dans la partie spéciale, concernant
 le   revenu   des reliques   de nos saints martyrs saint Can, saint Cancien
 et   sainte Cancianille  (         2),   et les  recettes relatives au port
 des bâtons de confrérie.                              
                              | 
                                        
                                           
                   (1) Jean Hue, docteur en théologie, né 
         à Étampes, fut enterré devant le maître
  autel de   Notre-Dame,     ainsi qu’il résulte d’un marbre que l’on
  voyait autrefois   dans le   chœur et sur lequel, d’après Dom Fleureau,
  on lisait cette   épitaphe:            
                         Maistre Jehan Hue, docteur en
 théologie         et doyen de la Faculté de théologie,
 chanoine de Paris    et   de  Rheims, et grand doyen de Sens, l’an 1477,
fonda en cette église       le  grand couvre feu, ou salut par personnages,
 en la feste de la Visitation        de Notre-Dame et de Sainte Elisabeth
et son anniversaire. Dieu lui rétribue.        Amen. (Léon
 Marquis, Les Rues d’Étampes,        p. 286).  
                         (2) 
  V.                Étampes     pittoresque, la Ville, pp. 
218  et  suiv. 
                             
                              | 
                            
                           
                                   
        Sur ce dernier point, la liste des associations  religieuses existant
    alors    et le taux des droits payés par ceux qui  réclamaient
    l’honneur    de porter les bâtons dans les processions,  sont pour
   nous d’un intérêt    indiscutable. [p.84]  
                              | 
                              
                              | 
                            
                           
                             |               
                                           
               § VIII. — Autre
        recepte des oblacions faictes en argent pandant ledit  temps tant
des    revenus    des reliques, dit luminaire Notre-Dame, du proffit  de
la vente    de la bougie,    de l’ouverture du grant tronc, ensemble des
revenus  du   vendredi saint,  Pasques,  lundi et mardi ensuivant.  
                             
                                          
                        «Le revenu des reliques 
et  pardons,     ensemble    des offertes faictes autour la chasse des glorieux
  Corps Saincts     que autrement»   de la saint Barnabé1513
à  même     date 1514 a été    de «quatre
vingt quinze  livres cinq    solz sept deniers oboles parisis».   
       
                              
                        Pendant la même année, 
   le  revenu    du  luminaire a été de «vingt huit livres
    treize  solz    troys  deniers parisis» et le «proffit et
revenu    de la  vente   de la bougie»  de «douze livres troys
deniers   parisis». 
                     
                        Au cours de l’exercice 1514-1515, 
  «le      revenu   desdictes reliques et pardons, tant à la 
lad.  châsse      que au              Sépulchre et partout 
 l’esglise»,     s’est élevé à «cent sept 
 livres deux solz huit     deniers parisis ung tournois».         
                              
                        Cette même année,
 le  revenu    du  luminaire   s’est élevé à «trente 
  cinq livres    cinq solz dix   deniers obole parisis» et celui de 
la  vente de la  bougie   à a  vingt deux livres quatre solz huit deniers
 parisis».                
                              
                        Et plus loin:  
                              
                        L’ouverture du grand tronc ouvert 
  le  jeudi    absolu   treiz.e jour du moys d’apvril l’an de grace mil cinq 
  cens  et treize,    es présence  de maistre Jehan Regnier, maistre 
  Adrian  de Queux, messire   Jehan Asselin,  messire Toussainct Jourdain, 
 prestre,  et plusieurs autres,   a donné  «en plusieurs espéces
    de monnoye la somme de   quattre livres troys solz parisis».  
                              
                        L’année suivante, ledit
 tronc    ouvert    «le   jeudi absolu cinquième jour d’apvril
 es présence       de maistre   [p.85]
 Jehan Regnier et Dantelu.       chanoines, etc...» contenait «cent
  solz huit deniers parisis       deux tournois».              
                              
                        Passons aux bâtons de Confréries: 
                                                                 
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               § IX. Autre
recepte à cause des bâtons des confrairies  de la ditte esglise.
                     
                             
                                          
                         De plusieurs personnages ci
après       déclarez    qui ont tenu les battons des confrairies
ceste présente       année    mil cinq cens et XIII, c’est
assavoir du Sainct Sacrement,       Sainct Jean-Baptiste,    Saincte Anne,
Sainct Loys, Saint Fiacre, Nativité       Notre Dame, Sainct    Crespin,
Sainct Sébastien, les Corps Saincts,       pour chacun d’iceulx
   est deu par le battonnier à ceste dite   fabrice    la somme de
cinq solz   parisis, desquels n’a esté receu   ceste présente
   année    que la somme de vingt solz parisis,   c’est assavoir de
Jehan    du Bec, pour   le baston sainct Jehan-Baptiste,   cinq solz; de
Anthoine Pâris,   pour   le baston de Nativité   N. D., cinq
solz; de Jacques Payan, pour  le  baston de sainct Sébastian,    cinq
solz, et Cancian Vedye, pour le baston  saincte Anne, cinq solz.  
                                       | 
                              
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             § X. Autre recepte
        à cause des diz batons et confrairies  
                pour  V année finissant mil cinq cent et quinze. 
              
                             
                                          
                        Cette année-là
le  bâton       des   Corps Saints, adjugé à Robin Boudet, 
 celui de saint     Sébastien    à Guillaume Hamel, corroyeur, 
 celui de sainte    Anne à Jacques    Payen, ont rapporté leurs 
 «cinq solz»,     ainsi qu’un autre    qui n’est pas nommé 
 et qui a été     octroyé à    Crespin Chandelier. 
 Les autres, dit le compte,     n’ont pas été    reçus. 
              
                              
                        Le paragraphe suivant a trait 
à     la  vente    de la cire et à d’autres menues recettes, 
vente de  plomb,    de tuiles    et autres débris. Dans ces recettes 
«extraordinaires»                                     
           [p.86] figurent
celles qui furent réalisées  à l’occasion        des
funérailles d’Anne de Bretagne.  
                              | 
                              
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               § XI. Autre
recepte pour vente de cyre que autres revenus  
                            déclarés
   cy  apres    durant  les dittes deux années.  
                             
                                          
                         De Macé Baudequin, pour 
 vente    de  six   vingt  deux livres et demye de cyre, à vingt une 
 livre  tourn.   pour   cent, vault icelle cyre la somme de vingt livres, 
unze solz,  sept  deniers   pitte parisis pour ce, cy receu……… XX 1. XI s. 
VII d. pite  par.               
                               
                         Dud. Macé Baudequin (
                        1),   pour  vente de cinquante  et neuf livres de cyre à
     luy baillée   à  deux foys au prix de vingt et une livres
   tournois  pour cent, etc.,   etc.  
                              
                        La vente de la cire se serait 
élevée,          d’après les divers articles toujours 
au nom de Macé  Baudequin,        de Jehan Chandelier, de Jehan Barbarret 
            [Erreur    de  lecture pour: Barbault (B.G.)] 
Lisez  en f] et de Jehan Dubec,   à  581 livres  et demi et aurait 
produit  132 livres 4 sols 3 deniers   tournois.               
                              | 
                                                    
                                           
                   (1) Un arrêt du Parlement de Paris en date 
du 17 décemhre 1521, rendu au sujet du port d’Étampes entre
 les habitants de cette ville et le Commandeur de Saint Jacques de l’Épée, 
         fait mention de Macé Baudequin et de Jean Guettard parmi les
   échevins      en charge. P. Pinson, Recherches sur la navigation 
   d’Étampes   à   Corbeil depuis le XVe siècle, 
dans   le Bulletin de la  Société   historique et archéologique 
   de Corbeil, Étampes  et Hurepoix,   1893. 
                              
                              | 
                            
                           
                                 
       Divers  articles indiquent ensuite une vente de «deux sacs et
 deux     boisseaux  de plattre» pour «quatre solz huit deniers
 parisis»,     de  «deux enffetaux pour douze deniers parisis,
 d’«ung cent   troys    quarterons de thuille» pour cinq sols,
 d’une certaine quantité       de «viel plattre trouvé
 autour lad. esglise» pour  quatre     sols huit deniers, etc., etc.
              
                              
                         Un peu plus loin nous lisons: 
                              
                         De Mons.r l’aumosnier de Anne, 
 défuntte,         jadis Royne de France, par les mains dud. maistre 
 Jehan Guichart, pour     don                     [p.87] et aulmosne faicte 
 à cested. fabrice, a esté receu        la somme  de quattre 
 livres parisis.  
                              
                         Des procureurs et eschevins
de  cested.     ville    d’Estampes  pour la composicion faicte avecques
eulx  pour le droit    de certain    luminaire  par eux apposé en
faisant  certain service    pour et à    l’intention  du salut de
l’âme  de lad. Royne,  duquel  a esté   receu par lesd.  eschevins
par les  mains dud. maistre  Jehan  Guichart, la  somme de vingt solz  parisis
(1).  
                              
                         Un article nous apprend ensuite
  que   la  maison    des  Quinze-Vingts de Paris avait un tronc à
Notre  Dame  et que pour    cette  concession les procureurs de cette maison
ont  laissé   à    la fabrique  par an «huit solz parisis».
               
                                       | 
                                                    
                                           
                   (1) En février 1514 le corps d’Anne de Bretagne, 
         morte à Blois le 9 janvier précédent, fut l’objet 
      de   funérailles pompeuses de Blois à Saint-Denis, dans 
  les    villes   de Saint-Lié, Cléry, Orléans, Artenay, 
  Janville,    Angerville,   Montlhéry et Paris (Léon Marquis, 
                Les rues    d’Étampes).   C’est le 30 février 
  que le corps passa par   Étampes où   eurent lieu des cérémonies 
   funèbres   relatées  par nos historiens. 
                              
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                        Plus loin nous voyons qu’à 
  l’occasion      de  dons faits par «plusieurs personnages et par plusieurs
  fois  à     la chapelle du Sépulchre», Jean
Guichard    a encaissé    7  livres n sous 2 deniers parisis.    
         
                              
                        Enfin, après mention de
 plusieurs      sommes    provenant de ventes faites à Jean de Lieuvin,
 dit des   Mailletz,   de   «viel plomb» à Charlot de
Courbon              [Erreur de lecture pour: Conihon
(B.G.)],  potier d’étain,  de «plomb estamé»;
à Jean  Lefebvre, verrier, d’un  autre lot de plomb; à Jean
Godin, serrurier,  de 45 livres de même  métal, etc., Jean Guichard
accuse avoir  reçu de Cantien Ruelle,  laboureur à Marolles,
«par chacun  an un septier de blé  par luy donné à
cested. fabrice  vallant chacun septier sept  sols quattre deniers parisis
et de divers, le  prix de vente de débris  tels que pierre
        [p.88] «en
manière  de gouttières», carreaux de plomb,  tuiles,
etc.  
                              
                        Enfin, pour terminer lé
 chapitre     des   recettes,   voici la longue nomenclature des dons et
legs  ainsi intitulée:                   
                                      | 
                              
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             § XII. — Autre
        recepte des dons et lais faiz et donnés par testament   
                de dernière volonté à ceste dite fabrice 
  durant    les   dictes deux années.              
                             
                                          
                        Au nombre des soixante neuf donateurs 
    figurent     des étrangers à la paroisse. Certains sont 
d’Ormoy,    de Saint-Père-Méreville,     de Saint-Mars, de Morigny,
de   Saint-Germain-lès-Estampes, de Saint-Phallier,     de Champigny.
Nous  y voyons même «ung quidam  
                   d’Autrouy» inscrit pour 12 deniers.  
                              
                        Beaucoup appartiennent à 
 la  paroisse     Saint-Basile.   Parmi les principaux  bienfaiteurs, 
 on remarque Jean     Guettard, de Notre-Dame,   pour 4 sous tournois, Jean 
 Dubec pour 8, Francoys     Charrron, de Saint- Basile,   pour 14, «Cancienne, 
   femme de Pierre    Huguet», de Saint-Martin,   pour 28, Denise, femme
   de Pierre Plisson    (Saint-Basile), pour 8 deniers,  et «Bauges 
de   Villecardet, huissier    du Roy nostre sire», sieur  de la Barre 
(                  1),   pour 24 sous tournois,     etc., etc.  
                              
                        Les divers articles de ce chapitre
   premier     se  résument  finalement en une recette de 607 livres
  11 sous 9  deniers    tournois, dont font état les procureurs et
proviseurs   de  la fabrique.                        [p.89] 
                              | 
                                        
                                           
                   (1) Baugeois de Vuicardel, gentilhomme du pays de Vimeu,
reçut de Louis XI en 1472 la seigneurie de Champigny et habita Villemartin;
cf. D. Fleureau, Les Antiquitez de la ville et du duché  d’Estampes,
p. 46. 
                              
                              | 
                            
                           
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                            CHAPITRE II  
                             
                          
                        Trois paragraphes subdivisent 
ce  chapitre     deux   pour les dépenses ordinaires, un pour les dépenses
    extraordinaires.            
                              
                        Les deux premiers sont surtout
 relatifs     aux   pensions   des chanoines, à l’entretien des ornements,
 au  paiement     du personnel   «supérieur», si l’on
peut  s’exprimer  ainsi,   au service   des Corps Saints, au luminaire, puis
à  l’acquit  des messes  et obits   fondés et au gage du personnel
«secondaire».                     
                              
                        C’est le passif ordinaire de
notre    Collégiale.              
                              
                        Nous y voyons figurer, d’abord, 
 le  «grand       boursier» et le «petit boursier», 
 chacun  dans leurs   attributions    et pour leur part de l’administration 
 du temporel  de l’église,   le   «prédicateur», 
 le «gardien  des reliques»,     le «fournisseur de la cyre»,
 le préposé  à     la «grosse sonnerie…» 
et autres fonctionnaires, avec leurs  appointements.    Dans le second, nous 
 trouvons le prix des «obits   chantés»,    des messes 
basses et des obits simples, pieuses   fondations qui ont eu leur    contre-partie 
 dans le premier chapitre. Analysons-les   rapidement.              
                             
                                                                 
                                           
                             
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               § I. — Despence
        ordinaire de ce présent compte,  
                            faicte par lesditz  proviseurs
    sur   le  revenu de la dite recepte.  
                                          
                             
                        Et premièrement: 
                              
                        Au grant boursier de ladicte
esglise     Nostre    Dame   dud. Estampes pour la pencion que Mess.res les
chantre   et  chanoyne    d’icelle                   [p.90] Esglise ont droit
de prandre chacun     an à cause de leur     grant  bourse tant sur
le revenu du tronc,    cyre, que sur les autres revenuz     et esmolumens
 de lad. fabrice, la  somme  de sept livres parisis chacun  an   à
deux termes par esgal  porcion,  c’est assavoir Nativité  Sainct 
 Jehan Baptiste et Nativité    Nostre S.r, qui est pour lesd.  deux
années  la somme de quatorze   livres parisis, pour  ce XIIII 1. 
p.  
                              
                        Au petit boursier de la Communauté 
      de  cested.  esglise, pour plusieurs anniversaires dictes et cellebrées
        au cueur  de lad. esglise à cause desquelles cested. fabrice
  souloit      payer à  Mesd. Srs à cause de leurd. (boîte?)
              [Erreur de lecture pour: Communauté
   (B.G.)]      la somme de cent cinq solz  parisis, lad. somme par
 eux  modérée      à la somme de soixante  cinq solz
par, qui est pour lesd. deux  années    la somme de six livres   
    dix sols parisis, pour ce VI l. X s. p.              
                              
                        Aud. boursier, pour le cens de
 la  terre    que   tient   Vincent Bellesme à rente d’icelle fabrice 
 assise  à     Villemartin…   huit solz quattre deniers parisis.  
                              
                        Audit boursier, à cause
 de  la  Messe    au  Conte,  pour le cens d’une pièce de prez assis
 sur  la  grand chaussée,     que tient de présent à
rente  de ceste fabrice Jehan Aillery     et Jehan de Lieuvin dit des Mailletz, 
 laquelle rente ledit des Mailletz   a  racheptée moyennant la somme 
 de six livres tournois. à la  charge  de payer. neuf deniers parisis 
 de chief cens.              
                              
                        Audit boursier, pour une messe
 double    dicte    et  celebrée chacun an au cueur de lad. esglise
 fundée    par   feu Mess.e Xavier [Erreur de
 lecture pour: Xaince   (étourderie   du copiste pour: Sainxe, à
 prononcer Saince,  forme française   de Sanche) (B.G.)] Buisson,
 lequel donna à cested. fabrice  lesd. deux maisons à la  
                   charge dud. cens et de vingt sols parisis pour lad. messe… 
               
                              
                        Au recepveur ordinaire du Roy 
nostre    Se  aud.   Estampes,  pour le cens des maisons que tiennent de présent
     à   rente de  cested. fabrice Loys le presbtre et la vefve feu
 Macé    Doulcet…   par chacun an ung denier obole parisis, qui est
 pour lesd. deux    années    la somme de troys deniers parisis, pour
 ce III d. p.  
                              
                        Le paragraphe suivant est spécialement 
        consacré  aux fondations et aux gages des officiers.  
                                                 [p.91] 
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             § II. Autre despence 
        ordinaire tant pour la  fondation de plusieurs messes à cause 
   des    rentes données à  ceste fabrice que pour les gaiges 
  des officiers.                  
                             
                                          
                         En première ligne figurent
   vingt    messes    basses dont l’honoraire a été payé
   à    Jean Guichart,    dont quatre «celebrées selon
 les  offices  des  jours des quatre    festes Nostre Dame: assumpcion, nativité,
    purification  et annunciation»    pour feue Marion Riotte; onze
messes    de requiem  célébrées    les premiers
samedis    de chaque mois, «excepté  le premier samedy    du
moys d’apvril    fondées par feu Symon Guettard»,  deux autres
   par «feu    Jehan Cohier», une pour «l’ame de messire
Francoys    Guinbault                [Errreur de lecture
pour: Gumbault (B.G.)]»,     et une autre enfin pour Jean Archambault,
 «en son        vivant              garde   du revenu des reliques
de ceste  dite esglise,  etc., etc.».         
                              
                         Pour ces vingt messes basses,
 Jean   Guichart     a reçu  «quarante solz parisis, qui est
pour lesd.   deux années     la somme  de quattre livres parisis». 
 Chaque   messe basse coûtait     donc à  la fabrique sur les 
 rentes reçues  par elle «deux     solz».         
                              
                         Pour l’obit de Simon
Guettard,      célébré     le premier samedi d’avril,
le curé      chévecier touche «six     solz par an»,
et le même      reçoit pour l’obit de Jean  Cohier   «quattre
sols»   par   an. Il lui est alloué une rente de  cinq sols,
que lui a faite   Jeanne   Aubezé, femme de feu Jean Baudequin,  et
pour l’obit   «d’Aleis,   en son vivant femme de feu Symon Serveau,
 cinq sols par   an».  
                              
                         Messire Jean Charron, prêtre,
    trésorier      de l’église, reçoit pour avoir «porté
    et raporté      par chacun [p.92] jour tant des festes que des
dymanches    de tout l’an…   seize   sols parisis».  
                              
                         Continuons: 
                              
                         «A Estienne Archambault» 
    pour   avoir   gardé les reliques de lad. esglise les dymanches
     et   festes  de toute  l’année luy a esté baillé
 la   somme   de quarante  huit solz parisis qui est pour  
                    lesd. deux années. quattre livres seize solz parisis.
                 
                              
                         Au prédicateur qui a
presché        le  karesme  pour les collacions par luy faictes le
mardy de Pasques   à      la procession  des glorieux Corps Saints,
luy a esté   baillé      la somme de huit  solz parisis pour
chacune année.                
                              
                                                                 
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       A  Guyon Hureau, poillier, pour avoir nétoyé  l’aigle,
  bacins,      chandeliers, orecault (?) [Erreur de
lecture  pour:     oreçaulx (B.G.)] Il faut lire oreçaul
et aultres   extensilles    de lad.  esglise, luy a été payé
 par  chacun an la somme   de vingt  et quatre solz parisis.  
                             
                                  A Jehan Paris, le jeune,
   drappier     et l’un des proviseurs  de cested. esgle, pour avoir faict
 depparer  (?)   et  réparer              [Erreur
 de lecture   pour:  Depparer (déparer) et reparer (enlever puis remettre
 les parements,      qui ne supporteraient pas le blanchissement) (B.G.)] 
  les aulbes    remyz  et blanchi le linge [Erreur de
  lecture et de   compréhension  de la phrase: Pour avoir fait  depparer er reparer les aulbes 
              et amys (amicts), et blanchi le linge (B.G.)] … ensemble pour avoir rabillé 
   et remis à  point les ornemens d’icelle durant lesd. deux années 
   quattre livres seize sols parisis.  
                             
                                  A luy, pour la despence 
  de  ceux   qui  vacquèrent  entour la Saincte châsse le lundy 
  et  le mardy   des  féries de Pasques, ensemble au prédicateur
   et à   cculx  qui gardoient les reliques et pardons. lesd.jours.
 pour   lesd. deux   années…  cent seize sols parisis.        
                                                | 
                              
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       A  Macé Baudequin, pour la façon de  tout le luminaire
       de lad. esgl. de toute l’année pour lequel luy a  esté
  ordonné      estre payé chacun an la somme de soixante  et
 quattre solz parisis,      en ce compris la vacquacion d’alumer et esteindre
  les cierges  de   la perche du cueur, pour lequel luminaire lesd. proviseurs
   sont tenus  luy   bailler et administrer chacun an la quantité
de   trois  cens soixante   dix neuf livres ung quarteron de cyre… et aussi
est   tenu led.  Baudequin  faire iceluy luminaire à ces despens et
fournir   les battons  et lumignons   des torches et luminaire, aussi de
fournir de   boys et peine à fondre   la cyre... pourles deux années,
la   somme de six livres huict solz  parisis. [p.93] 
                              
                        A messire Toussainct Jourdain,
 presbtre     marrillier     (sic) de lad. esglise, pour la grosse sonnerie
 du lundi     et mardi des   fériés  de Pâques, aussi
 pour avoir     nettoyé   l’esglise toutes les festes  Nostre Dame
et aultres festes     solennelles de   tout l’an, ensemble pour avoir  houssé 
 les basses     voultes d’icelle   esglise, et aussi que pour sa vacquacion 
  de faire    sonner la petite orloge   d’icelle esglise, avecques 
ce pour avoir  alumé   chacun jour les lampes   de lad. esglise, pour 
 lesquelles choses  luy a esté  ordonné   estre payé 
chacun an la somme de quattre livres cinq  sols.  
                              
                        … A Jehan Paris le jeune, proviseur,
    pour   avoir    payé la distribucion des cierges le jour de Nostre
    dame de  Chandeleur    à Mess.rs les Chantre, Chanoynes, Chappellains
    bénéficiez      et habitués de lad. esglise pour...
   l’année qu’on dit mil    cinq  cent et treize. cinquante et ung
solz   six deniers parisis, et pour   l’an mil  cinq cens et quatorze...
cinquante   et sept sols huict deniers paris  deux deniers tourns.  
                                  ...A luy, pour avoir
 fourny    de  gresse   durant lesd.  deux années, pour oindre et
engraisser    les torillons   du clocher d’icelle  esglise quarante et huict
solz parisis.                   
                                  …A luy, pour avoir
fourny    d’huille     les lampes de  lad. esglise durant lesd. deux années, 
   icelle déclarée       par le menu au papier journal 
  desd. proviseurs dix sept livres   quinze  sols cinq deniers parisis.  
                              
                         Ce dernier article clôt 
   la  série     des dépenses ordinaires. Il nous fournit pour 
   le paragraphe premier     un total de vingt-six livres quatre sous un denier,
   et pour le second de   soixante-huit livres quatorze sous sept deniers
tournois.                
                              
                        Le total général
 des   dépenses       de ce chapitre est donc de quatre-vingt-quatorze
 livres,   dix-huit sous,     huit  deniers tournois. C’est ainsi que nous
 apparaît   au XVIe siècle       la vie économique de
notre belle paroisse.                                            
                  [p.94] 
                              
                        Il est curieux, assurément,
   de  passer    en  revue ces alinéas où, jour par jour, sont
   énumérés       le prix des services rendus, la valeur
   des cérémonies et   le   coût de l’entretien du culte.
   Plus curieux peut-être encore,     sont les articles qui vont suivre
   et nous initier au prix de la main-d’œuvre     et des matériaux,
 tant  à l’occasion des travaux d’entretien     que du travail neuf
 exécuté  dans la chapelle dite «du     Sépulchre»,
 dont nous avons,   ailleurs, constaté le   caractère  Renaissance
 fortement accusé  (1).                     
                              | 
                                                    
                                            
                   (1) Étampes pittoresque, la ville, 2e 
        édition,  pp. 216, 221 et suiv. Cette chapelle était 
 jadis      au titre de Sainte-Marguerite.         
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        Dans cette troisième partie vont successivement  défiler
     sous   nos yeux le tailleur de pierre qui répare le dallage,
 les    autels,   les marches, etc.; le maçon qui élève
les    piliers,  refait les murs les carriers, chaufourniers, qui fournissent
 les    matériaux;   les voituriers qui les transportent; les charpentiers,
    serruriers, plombiers,   marchands de bois, verriers, peintres, «ymaigiers»,
    cordiers,   menuisiers, tourneurs, manouvriers, qui exécutent
les    divers travaux   de leur art, et les marchands qui vendent les étoffes
   nécessaires    aux ornements.  
                              
                         C’est au cours des nombreux
articles     qu’elle     renferme,  que nous allons voir énumérer
les  réparations       à  ce clocher de plomb, dont
la flèche  s’élevait      jadis au-dessus  de la partie centrale
de la nef, et  qui disparut à      la Révolution,  condamné
par Couturier  (2), l’aménagement        du «Sépulcre», 
 et diverses réparations ou   améliorations     qui nous fixeront 
sur des détails de l’église,   aujourd’hui    disparus.    
        [p.95] 
                              | 
                                                    
                                           
                    (2) Léon Marquis, Les rues d’Étampes, 
         p. 276. 
                                
                                
                              
                              | 
                            
                           
                               § 
III.   Autre    despence   extraordinaire et muable.  
                              
                         Au premier article, solde d’un 
 compte    dû: 
                              
                         … «A Guillaume Charles,
 dit   Gorron,     tailleur   en pierre, pour la parprye (sic) [Erreur     de lecture  pour: la parpaie (paiement complet)
   (B.G.)] du
pavé    de lad. esglise au prix de  vingt  quattre solz paris pour
chacune toyse   de pavé neuf     et dix solz  paris  de pavé
vieil à   réparer et rasseoir,     ensemble pour avoir  faict
les auttels Sainct   Pierre, Sainct Denys, Sainct     Francoys, Sainct Léonard,
 Sainct   Michel et marches des entrées     du cueur, que autre réparacion
   de sond. Mestier»  L  1.   XIIII s. II d. p.  
                              
                         Ce Guillaume Charles était
   mort   quand    le  présent compte fut dressé, ainsi que
nous   l’apprend   l’article     deux, qui, sur le toisé de Jean Bargerat,
   ou Bergerat,   tailleur  en   pierre, Michau Morry, maçon, Antoine
   Portas et autres   «maistres     jurez du mestier», évalue
   les «ouvraiges   par luy faicts     en la chappelle du Sépulchre
   auparavant  son trespas»,   la fourniture  de «vingt-huit
quartiers    de pierres,   employées   partie à  l’autel Sainct
Michel  et  partie à   l’autel Sainct  I.éonard»,  à
une  somme,  sur laquelle   on alloue à  «Allin Tixier (1), charpentier, pour avoir
   taillé   les cintres de lad. chappelle,   trente sous tournois». 
                              | 
                                                    
                                           
                   (1) Sans doute Alain Tessier. Ce nom de Tessier  est 
        encore commun à Étampes. 
                                
                              
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       «Nicolas  Arnoul et Marsault Lenoir, tailleurs  en pierre»,
     parfont,  suivant marché, «l’houvraige du sépulchre
    délaissé  à faire par le trespas dudit Guill.e Charles».
     Puis Marsault  Lenoir fait «à ses despens, troys pilliers
  de  pierre de grès  et pierre franche estant en tour de ladite chappelle
    du Sépulchre»,   et pour ce reçoit, «ensemble
  pour  plusieurs autres [p.96] journées faictes, tant par luy que par ces serviteurs
aux affaires  de ladite esglise, oultre sondit marché… cinquante livres,
    quinze sols tourn., vallant à Paris la somme de quarante livres
 unze   sols parisis.»        
                              
                        Il est en outre payé:  
                              
                         … Aud. Marsault Lenoir et autres 
  jurés       dud.  mestier pour le vin du marché desd. que 
pour  leurs vacacions,       IIII s. VIII d. p. 2 t.  
                              
                         Ce travail était-il œuvre 
  complètement        nouvelle, ou n’était-ce qu’une réparation 
  faite à     quelque   chose de préexistant? La chose est bien
  possible, car  le   mot de «réparation»   revient souvent
  sous la plume  du   scribe, ainsi que nous allons nous en apercevoir. 
 Toutefois,  la modification     — si modification il y a — s’est trouvée 
  si profonde qu’elle a  entraîné   d’importants travaux. Si 
le calvaire  existait dès  avant 1513, l’aménagement   de la 
chapelle, dont  nous voyons les restes aujourd’hui, en a notablement   changé 
 la physionomie.  D’ailleurs,  un article que nous relevons en  fin du compte 
  nous donne sur ce point de  curieux renseignements:  
                              
                         Pour despence faicte à
 Paris    par   Jehan   Pâris  et Claude Chantereau, tailleurs d’ymaiges,
 lesquels     furent aud.  lieu de Paris  veoir et visiter les sépulchres
 dud.    lieu pour mieux  conduire l’affaire  de lad. chappelle dud. Sépulchre, 
      ensemble pour avoir achetté  et faict charger en charroy certaine 
     quantité  de pierre de Sainct Leu ad ce requise, aussi que pour 
  aveoir   faict getter en table huit cens unze livres et demye de plomb, 
pour  faire   les nouzets du clocher de plomb, pour laquelle despence tant 
de eulx  que  pour les louaiges  de leurs chevaulx, a esté payée 
 la somme  de quarante sols parisis,  pour ce ci, XL s. p.        
                            [p.97] 
                              
                         Et plus loin: 
                               | 
                              
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       …  A Jehan Pâris le jeune, proviseur, pour  avoir esté
 de   ceste    ville d’Estampes à Corbeil et delà  à
Paris   acheter   et faire charger lesd. pierres desquelles on a faict  plusieurs
    réparacions    en lad. chappelle du Sépulchre comme à
    faire le portail    d’icelle, l’Ymaige N.re Dame, Saincte Marguerite
    (1), les
             deux   clefs fermant    les voultes d’icelle chapelle,
             le dieu du tombeau,   les deux    monumens, ensemble
  deux ymaiges de Ecce Homo, l’une  desd. ymaiges    estant sur iceluy
  portail, l’autre chez le painctre (2) (?) [Ce point
d’interrogation de Legrand doit porter sur la préposition        
    chez, car le copiste a porté par étourderie:   
          sur le painctre (B.G.)] avecques plusieurs ystoires
  et ouvraiges reparées d’icelle pierre, pour lequel voyage a esté
  payé tant pour des despences d’homme et cheval que pour le louaige
  d’iceluy, la somme de quatorce sols parisis.              
                              
                        De cette pierre de Saint-Leu, 
il  en  a  été      acheté deux «contenant environ
  cinq  pieds,  l’une de  
                   Guill.e Charles dit Gorron, et l’autre de Mathurin Mignau, 
  pour   réparer     les ymaiges dud. sépulchre». 
  Elles   ont été    payées  «quattre solz quattre 
  deniers   parisis et ung tournois».    Quatre  «tonneaulx contenant 
  cinquante   et six pieds quarré…   ont coûté  cinquante 
  six solz  parisis»; et «dix  tonneaulx… prises à  Paris, 
  chacun tonneau vallant quatorze solz parisis,  contenant quatorze piez 
en  carré,  chacun tonneau à douze deniers  parisis...» 
ont  valu «en  somme sept livres parisis…»  
                              
                        Pour avoir chargé icelles
  pierres     a  esté   payé... cinq solz parisis troys tournois...
                                  [p.98]
             
                              
                        Pour quattre voittures de chevaulx
   qui   amenèrent     lesd. Pier[res] de la ville de Paris jusques
 en  cested.   ville d’Estampes,     pour chacune voiture vingt et huit solz
 parisis.               
                              
                        On a de plus payé aux
charretiers,       pour   «l’amenage de ces pierres, en plusieurs fois...
«huit      livres   dix sols parisis».  
                              
                        Nous voici déjà 
fixés       sur   certains détails du «Sépulchre»; 
en réunissant,        maintenant, les articles qui s’y rapportent, 
nous nous rendrons compte     de   l’importance des travaux qui s’accomplirent
 en cet endroit. Reprenons     donc   la suite du manuscrit, en laissant
provisoirement  de côté     les   alinéas se rapportant
à d’autres  travaux.  
                              
                        …A Jehan Tiremont et Jacquet
Millot    carriers,      pour  avoir par eulx fourny et baillé la
quantité    de troys     cens et  demy de quartiers de pierres avecques
ung quarteron    de petits  quartiers    à  paver, le tout employé
en lad.  chaple  du Sépulchre      tant au portail d’icelle que es
pilliers  anguiers  (?) [Erreur de lecture pour: augives
(ogives)  (B.G.)],      framerets (formerets) que autres réparacions 
nécessaires   faites   en lad. chappelle pourquoy leur a esté 
payé de marché      faict... vingt et troys livres deux solz 
six deniers tournois qui vallent      à Paris la somme de dix huit 
livres dix solz parisis.        
                                  ... A Marsault le Large 
  et  Bertrand     Patau, chauffourniers  et marchans de chau, pour vente 
de  dix  sept muys   quattre  septiers de chau  baillée tant par eulx 
 que par  Martin Bourdon,   compris  ung muy de autre  chau prins en l’hostel
   de Mons.r  de Sainct Ladre,   le tout  montant à  la quantité
   dessud. pour laquelle chau  a esté  payé à  plusieurs
   fois la somme de vingt et troys livres seize  solzs huit deniers  parisis,
   ladite chau employée es réparations  de lad. esglise  tant
  à paver partie d’icelle esglise que à  faire partie des
  autelz d’icelle  en lad. chappelle du Sépulchre  que es pilliers
  nouvellement  faiz en tour d’icelle, ensemble plusieurs aultres  réparacions
  faictes  au hault de lad. esglise tant sur les voultes,  voussoirs [Erreur de lecture pour: couvrir (B.G.],
    que aultres réparacions  nécessaires              [p.99] 
                                  ... A Jehan Huguet
dit   Guynette     et  autres voituriers,  pour avoir fourny de sablon à
  esteindre  lad.   chau,  a esté payé  à plusieurs
foys   quarante  neuf solz  parisis  deux tournoys.                                          | 
                                                       
                                           
             
                                
                      (1)
 A  côté       de la porte de la sacristie  et dans une niche
 on  voit encore de nos  jours     une statuette de sainte Marguerite,  qui
 pourrait  bien dater de  l’époque.                    
                                
                         (2) 
  Plus   loin                 [Lisez en fait: plus haut
 (B.G.)],    un   article nous apprend, en effet,  que ladite statue
 se trouvait encore    chez   maistre Hanry dit Requin lors de  la reddition
 du compte. 
                              
                           | 
                            
                           
                                   
        Après mention de paiements opérés,  savoir:
à         Jean Guillard et Louis Thibaut, pour achat de pierre neuve,
 destinée         à parfaire les piliers et autres ouvrages
de ladite  chapelle;     à    Antoine Portas, plâtrier, pour
le scellement des  portes     des «appentils    nouvellement faicts»
dans l’église,     le crépi, l’enduit    des piliers devant
la chapelle Saint-Léonard,      l’autel de Saint-Barthélémy,
   comme aussi «pour  avoir   ataché et recloué plusieurs
 paneaux  au clocher de  plomb rompus  par les oraiges et grans vens»;
 au même, pour avoir «cymenté   entour lad. église
 tant sur le pignon devers             la halle que  partout en tour...
tant es trous, jointz, gouttières, que sur les plates formes  des
            carneaux  (1) et clochereaux,
 d’entour le grant  clocher de pierre qu’es  autres lieux...», ainsi
 que pour «avoir  scellé et cramponné  les châssis
 et treillis de fil d’archal  qui est entour la vittre de  la Transfiguration,
 près les appentils»,  et autres menus ouvrages,  il est alloué:
              
                              | 
                                                    
                                           
             
                                
                      (1)
 Sans   doute    les   créneaux de la fortification [Ce                sans    doute  est à supprimer 
  (B.G.)]. 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        …Aud. Portas, pour avoir crépi et enduit  les vouttes et pavez
    de   la chappelle dud. Sépulchre, ensemble pour  sa vacacion d’avoir
    faict    cuire et batre certaine quantité de viel  plattre employé
      ausd.  affaires d’icelle esglise vingt quattre sols  parisis.  
                   
                         … Aud Portas, pour avoir pavé 
    lad.   Chappelle...   pendus les portes d’icelle, avoir faict un huys 
    pour   faire vuider  le peuple  d’icelle, pour avoir maçonné 
    le             roch   des Enfers  dudit sépulchre, pour 
avoir             scellé les ymaiges et monument d’icelle, 
    pour             [p.100]  avoir recepé le pignon de devers les appentilz, pour avoir
par luy  couvert la vis clère (1) 
et refaict le devant d’icelle d’ardoyse, pour avoir descouvert  et recouvert 
    les nouez (2) d’entour le clocher  de plomb, 
   que pour sa vacacion de plusieurs journées qu’il  a vacquées
       luy et ses gens à lever la charpenterie et asseoir  le plomb
 des    nouez   d’iceluy clocher... et autres réparacions… cent  douze
 solz    parisis.                
                              | 
                                                    
                                           
                   (1) Il s’agit ici sans doute de la tourelle d’escalier 
         qui, montant de l’Ossuaire aux combles, est appuyée à 
   l’angle      rentrant de l’extrémité du transept occupée 
   par la   chapelle  du sépulcre. Cette vis claire est en effet
   un escalier   en colimaçon,  ajouré, à la partie supérieure,
       d’une fenêtre dans chaque face externe de la tourelle polygonale
    qui   le contient.                
                                
                         (2) 
  Noue,    angle    rentrant formé par deux combles inclinés 
 en sens  opposé.     Lame de plomb ou de zinc servant de rigole à 
  la  noue. Tuile creuse     placée dans l’angle des combles,  etc. 
                
                              
                   | 
                            
                           
                                   
        Le serrurier Jean Girardin, qui a «ralongé  et reblanchi
    les    verges de fer qui portent les custodes du cueur et les fermetures
    d’icelles»,    fait une clef des appentils pour J. Hamel le fossoyeur
    afin de rentrer les   «cercueurs et poilles», fait la serrure
    d’un «châssis     double huys au trésor (3)»,    plus «troys clous pour le crucifix
    et une vis pour tenir iceluy par    derrière», ainsi qu’un
  «tour  ou archelet de fer pour  tenir  le fil d’archal, pour garder
  la verrie [Erreur  de lecture  pour: verriere (B.G.]
  de la             transfiguracion, joignant   les appentils,  par
 ce qu’elle   estoit dommaigée de ceulx qui joust   à la
paulme sur   iceulx appentilz», déferré   et referré
 les serrures  des «guychais» des portes, tant   de devers la
halle  que du côté du cloître; mis deux verges  de fer
à   la verrière du             trésor, ce serrurier,
 disons-nous, touche  seize  deniers pour «avoir faict troys chevilles
                [p.101]   de fer à tenir   le chevron de dessus le pepitre
du cueur, ouquel   fut  mis et apposé   partie du luminaire de feu
Anne en son vivant   royne de France, que Dieu   absolve, le corps d’icelle
 reposant en ladite   église  (1).»
              
                   
                         Au même, on paye, outre
 divers    menus    travaux   faits, dans l’église et à
la  fenetre   du clocher    de plomb,  cinq  sous dix deniers pour une
croix,  ung diadème     de fer en facon  de soleil  et rayons mis
à  l’ymaige sainct Jean   Baptiste,   estant sur  l’autel sainct Sébastien»; 
 puis «huit   livres   seize sols  parisis pour deux treillis de fer 
 aux verrières   du  Sépulchre»  avec «archelets 
 croysés»,     et quatre barreaux pour tenir  les dites «verrières 
 et firmamens»                 [Structure de la
 phrase non comprise:               «ensemble  
pour avoir faict quattre barreaux de    fer à tenir les dites verrieres, 
   et (pour avoir faict) firmamens    (étais) d’entour icelles (B.G.)], ensemble deux liens de
fer pour tenir deux pièces de bois dans le clocher de plomb. Et le
manuscrit d’ajouter:  
                   
                         … A luy pour seize gougeons
de  fer   pour   gougeonner    les ymaiges et pierres des monumens dud. sépulchre
    VII  s. VI d. p.          
                       A luy pour avoir ferré
les   portes    et  huys   de la chappelle dud. sépulchre, quarante
et quattre  sols    parisis.                 
                       … Pour avoir ferré ung
banc   estant    dans    la chappelle…  
                       Etc., etc.  
                              | 
                                                       
                                           
             
                                
                      (3)
 Le  trésor       était un petit réduit,  entre deux
chapelles,  du côté       droit, renfermant jadis les reliques
 des corps  saints. Au-dessus de  la   porte,  fermée d’une menuiserie
Renaissance   fort belle, on lit:   HIC:  HSTI: ECLĪE: SŪT: SCŌRVM: RELIQVE.
V. Étampes  pittoresque,   La Ville,   2e éd., p. 221.
              [N.B.: Il faut   supposer que  Legrand
a mal lu le deuxième  mot, qui doit être   ISTI, et comprendre:
                Hic isti  ecclesie sunt sanctorum  reliquie, c’est-à-dire:
                «C’est ici que cette église 
   détient  les reliques des saints.» (B.G.)] 
                                
                                
                                
                                
                       (1)
    En  fin   du  compte, un article porte «aud.  Jehan Barbault pour
  l’achat   de  aulne  et demye de quartier de futaine blanche  employée
  à   faire des  croix aux contreautelz en faisant le service  de
Anne   jadis Royne   de France  que dieu absolve. quatre solz parisis». 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        Au charpentier «Allin Tixier», pour  avoir «équarry 
        quattre tranches [Erreur de lecture pour: tronches
        (poutres) (B.G.)] de noyer dont l’on a faict les  ymaiges
du   crucifix,      Notre Dame, sainct Jehan, et Mont Calvaire», il
 est   alloué     «dix-huit solz parisis»; pour la façon
   de «deux     hures neufves,             [p.102]
                            mises à
deux   des petites  cloches du clocher de plomb,     ensemble pour  avoirre
faict   deux pièces  du baffroy… cinquante     et six solz
parisis»    pour avoir «estayé  la muraille   de  la chappelle
du Sépulchre,    et pour avoir faict deux treteaulx   servant  à
eschaffauder tant   es peintres que maçons  et autres   ouvriers,
 et pour avoir couppé   le ponteau et esquille  du petit   clocher
de  plomb, iceluy estage               [Erreur
 de lecture   pour:                         estayé (B.G.)] et refaict la platte forme      dud. clocher
              
                    quarante solz parisis.  
                   
                          A luy pour avoir levé 
   les   chevrons     et nouzets d’entour le clocher de plomb remis plusieurs 
   chevrons   neufs  avecque   plusieurs autres grosse pièce de boys 
  par luy mises   es nouzetz  d’entour   le clocher, ensemble pour avoir refaict
   le baffroy   et rouet  d’en hault dud.  clocher que pour plusieurs
   autres ouvraiges de   sond. mestier   par luy faict  entour la charpenterie
   six livres huit solz   parisis.  
                   
                         Au regard dudit clocher de plomb,
   le  compte    relate  qu’il a été payé à Berthelot 
    Mainfroy,    une somme  de «troys solz troys deniers», pour 
  une  pièce    de bois servant à porter deux des cloches; puis
  à  Jean Le  Roy,  marchand de bois, pour avoir «fourny et
amené     en lad. église  deux  nouretz, dix chevrons, dix solliveaux,
et  autres   pièces de boys  à  faire des liens, ensemble pour
cinq cens   troys quarterons   de latte  renforcée.  six livres dix-huit
 solz  parisis»; à   Gillet  Le Coupt, pour «cinq coulombes
 de  boys employées esd.   affaires   et réparations. huit
solz   huit deniers parisis deux tournoy»     à «Jehan
Paris  le jeune, pour un gros solliveau et deux coulombes...     quattre
solz»;   à«Michel du Haut, charpentier, pour une    pièce
de bois.  deux solz quattre deniers parisis»; à    la «vefve
Michault  Heurtault, pour plusieurs             [p.103]
   solliveaux et coulombes de bois quarri [Erreur de lecture pour: quarré (carré)  
(B.G.)], par l’estimacion de gens à  ce cognoissant,
quatorze sols  six deniers parisis».  
                   
                         Ces divers ouvrages ont employé 
     «deux     milliers et ung cent de grant clou à latte renforcé», 
         payés à Pierre Lesné, cloutier... «onze 
  sous     trois deniers tournois» «ung quarteron de clou à 
  chanlatte     (?)»… douze deniers tournois; quatre clous à 
«coulombe»...       quatre deniers tournois; «huit cens 
et demi de clou à teste»...         quatorze sous deux deniers; 
«quatre cens de clou à plomb»...         seize sous dix 
deniers; ensemble, pour la clouterie, «trente  quattre       solz quattre 
deniers parisis quattre tournois».  
                   
                         Vers la fin du compte, nous
retrouvons      pour   ce  même travail:  
                   
                         … Pour l’achat de huis cens
unze   livres    et  demye   de plomb neuf en table employé es dictes
            nouez...       chacun  cent valent  soixante solz parisis,
vingt cinq livres deux solz     deux  deniers  parisis.               
                       Pour avoir faict amener led. plomb 
  de  Paris    en   ceste ville d’Estampes, treize sols paris troys deniers 
  tournois.               
                       Pour l’achat de quattre livres 
de  soudure     à    souder lesd. nouez, six solz parisis.  
                       A Manuel Le Duc, pour avoir soudé 
     lesd.    nouez. aussi pour avoir descouvert et recouvert plusieurs paneaulx 
     et pilliers    dud. clocher de plomb que les charpentiers avaient descouvert
      pour y mettre    du boys neuf, vingt neuf solz parisis.  
                   
                         Le clocher de pierre ayant eu, 
 lui   aussi,    besoin   de réparations, ainsi que la toiture de l’église,
     nous trouvons   en cet endroit du compte: [p.104]
                
                              | 
                              
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        Pour l’achat de cinq milliers de thuille prise partie à Toureau
     (1) et partie à la Butte, icelle
employée         sur les appentilz d’entour la hautte nef et autres
lieux pour réparer         environ lad. esglise, huit livres deux
solz parisis.  
                       Et pour l’achat de dix huit nouettes 
   (2) employés  près le grant 
clocher   de pierre, pour ce deux solz quattre deniers  parisis.  
                   
                         Un peu plus loin on lit: 
                   
                         A Robert Chassecuilier, procureur
   du  Roy   aux   aydes,  naguères procureur et eschevin de ceste
ville,    pour  l’achat   de millier  et demy d’ardoyse prinse chez Guill.e
du Camel    pour  les affaires de lad. esglise quattre livres dix sols tournois.
              
                       Etc., etc., etc.  
                   
                         Mais revenons au «Sépulchre». 
                
                              | 
                                                       
                                           
                    (1) Toureau, écart de la commune de Saint-Hilaire; 
         on y fabriquait encore tout récemment des tuiles et briques 
  dont     la  terre environnante fournissait la matière. Cette industrie 
   n’existe      plus depuis quelques années.  
                                
                          (2)
   Nouette.     Tuile  munie d’une arête sur son bord. C’est le même
   mot que    nouzet déjà employé  souvent plus haut.
                
                              
                    | 
                            
                           
                                     
        Après les charpentiers, les manouvriers,  qui ont «vacqué 
        durant lesd. deux années tant à  baisser les terres 
   d’autour     du sépulchre que pour curer le charnier  de dessoubz 
  lad. chappelle     (3)»… qui ont… 
 nettoyé plusieurs     immondices, la quave sainct Barthélemy... 
 servi et aidé    les charpentiers et couvreurs... pavé «lad. 
   chappelle du sépulchre»,     etc.; [p.105] 
               à    tous, il a été 
    payé une somme totale de «unze    livres seize solz cinq 
deniers    obole et pite parisis».              
                   
                         Puis, les maçons «en
   pierre».       On a versé:  
                   
                         … A Michau Morry maçon, 
 Le  Petit    Thauny    et autres maçons en pierre menue, pour
  avoir  despecé      et refait  de même maçonnerie le
 pignon de lad. chappelle   du   Sépulchre  du costé de  
                    devers la viz claire; aussi le pavé de devers
l’hostel     mons.  de  Sainct  Ladre, ensemble la maçonnerie de dessus
le portail     de lad.  chappelle,  trente quatre solz huit d. p.  
                       … Aud. Michau Morry pour avoir 
par   luy   prins    à  fouller les fundemens de troys pilliers de 
lad.  chappelle   dud.   Sépulchre.  ensemble pour avoir estayé 
et  asseuré   les   terres pour faire  asseureté les fundemens, 
 quarante huit sols   parisis.                            
                       Pour achat de plattre acheté
   à     plusieurs  foys durant lesd. deux années, iceluy employé 
    tant   à  la chappelle du Sépulchre qu’en la chappelle Saint
    Barthélémy,     aussi es chappelles Sainct Estienne, Sainct
    Denis, Sainct Pierre, Sainct    Fiacre, Sainct Léonard, Sainct
Michel,    qu’à réparer   les murailles... et recéper 
les murailles    de devers le cloistre ou   souloient estre les vielz cierges, 
cent cinq  solz  quattre deniers.  
                       .......... 
                             
                         Viennent maintenant les peintres.
                
                   
                         A Jehan Lefèvre, peintre
  et  verrier,     pour  trente trois pieds de verre blanc mis en œuvre employée
    en   l’une  des  verrières de la haute nef du costé de
            devers       les halles  avec  les bordures à icelle
requises,  
                    quatre livres dix neufs solz parisis.  
                   
                         Au même, pour la garniture 
  en  treillis     de  fer à la verrière de la «Transfiguration 
      près  les appentils neufs», et pour avoir «descendu 
   ladite   verrière   et icelle remise en plomb avecques plusieurs 
 lauzanges    et pièces de  coulleur qui estoient rompus... vingt solz
 parisis».                  
                   
                         Un «panneau de verre blanc», 
      mis   à  la fenêtre du [p.106] 
     Trésor,   lui est payé «sept  solz parisis», 
  et   le treillage en  fer des deux «verrières  de lad. chappelle du Sépulchre» 
     lui est compté «trente  deux solz parisis».  
                   
                         Le fil d’archal, acheté 
 par   Cancien     Dupré,   et qui a servi à «treillisser 
 tant   la vittre     de la Transfiguration.... que les deux verrières 
   de la chappelle»,     a coûté   «quarante trois 
  sous quatre deniers parisis».                  
                   
                         De plus, il a été
  payé: 
                              | 
                                                       
                                           
             
                      (3)
 L’Ossuaire,       auquel  on accédait jadis  de l’extérieur,
 c’est-à-dire       de la  partie du cloître où existait
 un cimetière   entourant    l’église, est un caveau profond
 dans lequel on pénètre       de la chapelle du Sépulcre
 par un escalier de fer assez récent.       Au centre, un lourd pilier
 surmonté  d’un chapiteau sans ornement      supporte la voûte
 d’arêtes à  quatre compartiments.   Lors   des travaux entrepris
 à l’église  Notre-Dame en 1868   pour transformer  en sacristie
 l’ancienne chapelle «du  Sépulchre»,    le charnier 
  était encore comblé sur  une hauteur de huit    mètres.
    On en a retiré une quantité  considérable    d’ossements
    qui ont été transportés  dans le cimetière 
     de   la paroisse (Étampes pittoresque, La Ville,  2e édition, 
        p. 222). [N.B. Élise Bailleul (Art
  et Architecture, p. 89, n. 9) fait justement remarquer que dans cet
autre  ouvrage, publié en 1902, Legrand ne portait pas huit
mais seulement                trois mètres, ce qui lui paraît
 beaucoup  plus vraisemblable. Il doit s’agir ici d’une confusion du typographe,
 entre  3 et 8 dans le manuscrit de Legrand (B.G).] 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        … A luy pour avoir réparé la verrière  des tixiers
        (1), celle de Maistre Jehan Hue,
   celle     de Sainct Michel, celle  de la Magdelaine, icelle remise en
plomb    neuf,   netoyée  et garnye de  plusieurs lauzenges et pièces
   de coulleur   et pour une  petite forme  blanche audessus de cested. verrière,
    en  avoir levé  ung paneau  et remi des lauzenges en icelle; à
     celle de Sainct Sébastien   (2)
pour     plusieurs lauzenges es pièces  de coulleur mises en icelle
 à     celle du hault de lad. chappelle  pour plusieurs lauzenges
mises   en  icelle; à celle d’audessus l’autel  Sainct Estienne, au
cueur  de lad.  esglise, ensemble pour avoir laver [Erreur de lecture pour: lavés (B.G.)] les six anges du cueur et recoller les ailes d’iceulx,
        pour ce, soixante et quattre solz parisis.  
                 
         A Maistre Hanry Dirrequin (dit Requin),    paintre,
      pour avoir par luy estoffé à huille les deux  treillis
  de  fer   de lad. chappelle du Sépulchre pour icelles garder  de
rouiller,   vingt  siz solz parisis.  
                       ... A luy, pour avoir estoffé 
   les   ymaiges     de Notre Dame et son enfant, fourny d’or et autres coulleurs, 
     vingt huit    solz parisis.  
                         Audict maistre Henry, pour avoir 
  painct    l’ymaige    Sainct Jehan Baptiste estant à l’autel de la
  fabrice  et  l’ymaige  Nostre  Dame [p.107] 
 estant à    l’autel  de la Cure, ensemble avoir repainct l’ymaige 
            Nostre  Dame du   benoistier   que pour avoir doré 
 les barbe Sainct Jehan et  couronne  desd.   ymaiges, aussi pour avoir 
 lavé l’ymaige de Sainct  Barthélemy    que autres ouvraiges, 
 quatorze solz parisis.              
                   
                         A luy, pour avoir estoffé 
  et  repainct     le  viel crucifix, ensemble Nostre Dame et Sainct Jehan, 
              lesquels   ont    estés  vendus à Mons. de 
Sainct  Ladre quarante et  quattre    solz parisis.              
                              | 
                                                       
                                           
                    (1) Autrement dit la verrière des Tisserands. 
         Ces derniers formaient à Étampes une importante corporation. 
         Des caves à deux étages ont servi, dit-on, jadis à 
       l’exercice  de cette profession.  
                                
                         (2) 
  On  voit   dans   la sacristie actuelle un petit  motif en grisaille représentant 
      le   martyre de saint Sébastien,  intercalé avec un saint 
    Nicolas    et un autre saint évêque  dans un vitrail moderne. 
                              
                   | 
                            
                           
                                     
        A luy, pour avoir painct et estoffé l’ymaige  (?) et entrepris [Erreur de lecture pour: entrepié (piédestal)
  (B.G.)]   Sainct    Jehan Baptiste estant à
  l’autel Sainct Sébastien,    pour lesquels    ouvraiges debvoit
avoir   de marché faict la somme   de       soixante solz tournois,
de laquelle   somme le sieur Jehan Dallier     l’esné    a payé
et donné   la somme de trente solz  tournois   et par ce   n’a esté
payé   de l’argent de lad. fabrice  que vingt  et quattre   sols parisis.
             
                   
                         A luy, pour avoir estoffé 
  l’ymaige     d’un   Ecce Homo lequel est encore en sa maison trente 
  et deux solz    par.               
                   
                         A luy, pour avoir estoffé 
  l’ymaige     Saincte   Marguerite, les deux clefs de voultes de lad. 
Chappelle  du   Sépulchre    avecques les deux prophètes servans 
de cul  de  lampe dessoubz les  auguiers [Erreur de  lecture pour: augives (ogives) (B.G.)]  d’icelle  chappelle, ensemble pour avoir blanchi les ymaiges
     dud. Sépulchre   et les enfers de divers coulleurs, huit
livres      seize solz par.  
                              | 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        A luy pour avoir estoffé le portail de la  chappelle dud.
  Sépulchre,      ensemble les ystoires qui sont au dessus  d’iceluy
  (1), deux livres seize solz par.  
                   
                       A la fin
 de  l’exercice      1515, la chapelle du «Sépulchre»
 était  donc   achevée,   puisque les peintures y étaient
apposées.     La fresque qui surmonte   le portail serait donc bien
de cette date, et   les  hypothèses faites   à son endroit
trouveraient, ici, un  point  d’appui solide.              
                   
                         Passons aux «ymaigiers». 
                 
                   
                         En poursuivant, nous voyons
donner    à     Germain  Gumbault, pour l’achat «d’une tranche
            [Erreur de lecture pour:
tronche (poutre)       (B.G.)] de noyer de laquelle
l’on a faict      l’ymaige   de sainct Jehan entour le crucifix... dix sept
solz quattre deniers      parisis»; à Guillaume du Camel pour
«une pièce      de boys de laquelle fut faicte la croison [Erreur      de lecture pour: le croison (croisillon) (B.G.)]
de la croix du   crucifix...     huit  solz parisis».              
                   
                         Pour en finir avec le Sépulcre, 
     avant    de  noter [p.109] divers menus 
articles     ayant    un caractère plus général, transcrivons, 
  dans   les pages   qui suivent, les mentions qui s’y rapportent, nous réservant 
     de revenir,   s’il y a lieu, sur nos pas.  
                   
                         A Ytier Haneron, pour une grande 
  pièce       de  boys en façon d’un épaullier de laquelle 
  l’on a faict                 la  couverture  du monument aud. Sépulchre 
  de la  résurrection    estant en lad.  chappelle, et avoit icelle 
  pièce  environ six pieds    de long et quattre  grans dois d’espés 
  et environ  deux pieds de large,   quattre solz huit deniers parisis.  
                   
                         … Aud. (Martin Desprez menuisier)
   pour   les               bancz   à coffre... de la chappelle
   du Sépulchre,     ensemble pour l’huys  du portal dicelle
 chappelle  que pour six espaulles,    huit ais et autres boys  par luy fourny
 aux affaires  de lad. esglise, huit    livres seize solz p. 
                              | 
                                                       
                                           
                   (1) Le portail, dont il est ici question, faisant 
communiquer le croisillon gauche avec la sacristie actuelle — ancienne chapelle 
         du Sépulchre, — est de style Renaissance nettement caractérisé. 
         La baie en anse de panier, qui l’ajoure, est surmontée d’un 
  arc    en   accolade, à moulures de profil aigu, sur les rampants 
 duquel   se contorsionnent   deux chimères, et accostée de 
pilastres   prismatiques à   pinacles fleuronnés; le tout lourdement 
enluminé     de rouge et  de bleu très foncé. A la pointe 
de l’arcature    se dresse actuellement  une statue moderne de la Vierge qui
a dû remplacer    celle de l’Ecce Homo qui, aux termes du présent
compte, était    encore en 1515 chez le «painctre
 Hanry dit  Requin»               [On  notera qu’ici  Legrand  fait passer quelque peu abusivement
dans le texte  sa conjecture étymologique,  car le texte porte en
réalité  seulement               que la statue est «sur 
    (=chez) le painctre»,  § 244, ce peintre étant appelé 
    antérieurement «maistre Hanry Dirrequins  painctre», § 181, puis «maistre Henry», § 183 (B.G.)] . Au-dessus du cintre, quatre 
     écussons très effacés laissent apercevoir des traces 
     de bandes componées,  de billettes, d’hermines, 
       de châteaux, pièces nobles qui se voyaient aux 
armoiries       d’Évreux, d’Eu, de Bretagne, etc., etc.; surmontant 
le tout, une                  [p.108] peinture 
à fresque     nous présente  une scène  qu’on a prise 
à tort pour    la figure du Concile de  1130 et qui n’est  autre, d’après
la judicieuse     opinion de notre distingué  confrère  M.
L.-E. Lefèvre,     que la représentation de  la scène 
 de l’Ecce Homo  dans   la Passion, interprétée  dans 
 le goût  et l’esprit  du    XVIe siècle. Le Christ de la flagellation 
  occupe la  gauche  du tableau,   dans une salle du prétoire; au-dessous 
  et pour bien  préciser,    la légende Ecce Homo, en 
 caractères   gothiques.  Sous    ses pieds, au premier plan, un cachot 
 grillé,  en forme de soupirail,     laisse entrevoir la figure grimaçante 
 du  Barrabas classique; une   sorte  de caniche est couché non loin 
 de  là, près de   la porte  du prétoire. Le centre et
 la  droite de la composition représentent     une vaste cour, entourée
   de colonnades et de tribunes, du haut desquelles    divers personnages,
 soldats,  seigneurs, gens du peuple, contemplent la scène.   Dans
la cour même,  la foule composée de soldats,  de prêtres, 
   de vieillards, se tourne du côté du divin  supplicié. 
  Le personnage principal, vêtu  comme le grand prêtre  juif, 
d’attitude   menaçante,  est précédé  de  la légende
 caractéristique   Crucifigatur. Tout en  haut, Dieu le père,
 porté sur  les nues et entouré d’anges,   domine  l’ensemble
où l’on doit  reconnaître évidemment,   comme  le fait
remarquer M. E. Lefèvre,  tous les personnages de cet   épisode
 de la Passion, depuis Pilate  jusqu’à saint Pierre,   très
probablement.   Ainsi tomberait  la légende de l’entrevue   du pape
Léon X à   Bologne  avec François Ier lors des   préliminaires
du Concordat   de  1516. Statue et fresque de l’Ecce   Homo se compléteraient
 ainsi l’une par l’autre, et leur rapprochement   est à noter. 
                              
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        Aud. Desprez, pour la façon de la cloison  de boys qui
il   a  prins    à faire au millieu de lad. chappelle (1)    à  ces despens, ouvrée des deux
     coustés et alegée    à  pilliers et colombettes
montant     le long de l’ardoubleau (sic)  d’icelle  chappelle  à
feuillage,   ou  autre ouvraige à ce convenable  moyennant  le  prix
et somme de  trente  livres tournois de marché faict  avecques  luy,
 et a esté   dit promis et acordé par led. Desprez  que lad.
 besogne  faicte et  visitée par les maistres de sond. mestier   ou
autres  gens  à   ce cognoissans n’est prisée par lesd. visiteurs,
   lad.  somme  de   XXX livres tournois de valeur, icelui Desprez a promis
 d’eslaguer               [Erreur de lecture pour:
desflaquer  (défalquer)     (B.G.)] et rabattre  de lad. somme
de XXXL au prix de dix livres   pour  douze, unze livres quattre solz parisis.
             
                       .......... 
                         A Jehan Martin, menuysier, pour
  l’achat     de  deux   ais de noyer à faire ailles des deux anges
  du Sépulchre,       quattre solz parisis. [p.110] 
                       Au tourneur [Comprenez       plutôt: Au Tourneur (surnom d’un certain
Jean Fessars) (B.G.)]       pour deux croix faictes pour les deux
 ymaiges tant du Dieu de résurrection       que du Dieu
qui faict la  fraction des Enfers, troys sols quattre      deniers parisis.
             
                       A Jean Barbault, pour deux feuilles
   de  fer   blanc    pour faire les banières desd. croix II s. 
                      
                          Le «tailleur d’ymaiges»
       Claude   Chantereau a les honneurs d’un article spécial, car
 il   était     occupé «à l’année».
              
                   
                         Pour avoir par luy ouvré
  de  son   mestier    l’espace de quinze moys ou environ, au prix de troys
  solz  tourn.   pour chacun    jour ouvrable, à prendre de Pasques
 en l’an  mil cinq   cens et quatorze    jusques au jour Sainct Jehan Baptiste
  aud.  an et dud.   jour Sainct Jehan  Baptiste  jusques à ung an
après   ensuyvant…   montant à  la. somme  de quarante livres
seize solz parisis,  durant   lequel temps il a faict les  ymaiges qui
sont de présent   en la  chappelle et portail  du Sépulchre
 que autres ymaiges  par luy  réparées,  XL 1. XVI s.  
                   
                         Des imagiers nous passons au 
cordier     et  autres    fournisseurs.        
                   
                     .......... 
                         A la vefve Jehan Chevallier, 
cordier,     pour   plusieurs   cordes mises en plusieurs lieux tant à 
tendre   le  sépulchre    l’année précédente que
à    Messe Toussainct, pour   alonger ces cordes à carrillonner, 
ensemble    pour quattre toyses de   corde employée au varlet fermant 
le guichet    de la porte de devers   le cloistre, pour ce que les vens 
gastoint le   luminaire et morfondoint   le  peuple, quatorze sols parisis. 
                   
                       .......... 
                         A Hémart Martin, de Morigny,
    pour   avoir   amené du lieu de Saincte Mesme près Dourdan
   ung engin   de boys   avecques les chables (câbles) et autres choses
   requises aud.  angin              pour dessendre les ymaiges et boys
 du  Sépulchre.                                       
             [p.111] 
                   
                         Enfin:  
                       A Michel du Hault, charpentier,
 pour   le  louaige     dud. angin ensemble pour sa vaquacion tant de luy
que de  son serviteur  pour   ayder à dessendre lesd. ymaiges et boys,
 pour  ce huit solz parisis.          
                       Pour la despence tant dud. Michel
  du  Hault    que   de sond. varlet, Martin Despretz, Anthoine Portas et
son  fils  et plusieurs     autres qui aydères à dessendre
lesd.  ymaiges  et boys, huit    solz parisis.        
                   
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                      (1)
 En  1868   on  entrait   encore de la partie dite  du Sépulchre dans 
 la  sacristie     par une cloison  de bois qu’on a enlevée  pour rendre
  la sacristie     plus grande et la  faire communiquer directement avec
l’église.                   
                              
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        Nous avons vu plus haut le charpentier «Allin  Tixier»
 fournir       quatre tranches [Erreur       de lecture pour: tronches (poutres) (B.G.)]  de noyer pour les ymaiges «du  crucifix Nostre Dame, sainct
      Jehan et  Mont Calvaire» nous trouvons maintenant «six
solz     parisis»   payés à  plusieurs personnaiges
qui   aydèrent   à   monter lesd. Ymaiges (1)» et «huit
  livres quatorze solz parisis» à     «Jehan Champenoys,
  tailleur d’ymaiges, pour l’aparprye (sic)                [Erreur de lecture    pour: la parpaie (paiement
  complet) (B.G.)]» des  mêmes «ymaiges»   et «cinquante
    six sols parisis»  pour «plusieurs journées   par
luy    faictes à vaquer à  chercher boys convenable à
  faire    lesd. ymaiges dessud. que pour la perte qu’il disait avoir eue
en faisant     lad. besongne».                     
                              
                          D’autre part, les «maistres
      cordonniers    de la ville d’Estampes » sont indiqués
comme      ayant reçu    quatre livres dix-sept sous six deniers tournois
 «pour     l’achat de  certaine  quantité de pierre de Tonnerre
 qu’ils avaient     eue par commission  de  justice à cause de l’absence
 de Jehan Champenoys,     de laquelle pierre  ont esté faictes
les  ymaiges saincte Barbe    et saincte                     
 [p.112]             Apolline,   le trépié    sainct Jehan   Baptiste,
et autre quantité   de pierre non mise   en œuvre estant  de present
enlad. esglise»; ce  dit Champenoys ayant   reçu pour  sa partie
«soixante et dix  sols tournois».                           
                              
                         En ce qui concerne le luminaire, 
  dont   nous   avons   vu charger Macé Baudequin, un article nous 
apprend   que pour   «la   fonte du viel luminaire et bougie de lad. 
esglise  en quoy faisant   l’on est   tenu payer les despens de Macé 
Baudequin   et autres servant   ad ce»   (ledit Baudequin étant 
tenu de  fournir le bois nécessaire),     les proviseurs ont payé 
«dix   huit solz parisis».  
                              
                         Les derniers articles se rapportent
    à     de  menues dépenses concernant, pour la plupart,
l’entretien     du  mobilier,    le renouvellement des ornements et du linge
d’église;      nous les passerons    en revue rapidement.  
                                                         | 
                              
                                           
                 (1) 
        Ce qui subsiste de cette composition ne peut  nous donner qu’une idée
        très vague de son importance. Le socle  seul du sépulcre
     parait   ancien, le reste (tombeau et Christ de grandeur  naturelle)
est    en plâtre,   et d’époque relativement récente. 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        Pour avoir faict porter et raporter de Paris en  ceste ville d’Estampes
      deux  chazubles bénites, sainctures et amiz (1), deux solz quattre deniers
        parisis ung tournois.  
                                  ... Pour l’achat de 
douze    sainctures     bénistes  achetées à Paris, VI
s.  
                                  ... A certain escripvain, 
   pour   avoir   faict en lettre  d’or et d’argent le titre des bulles et 
 pardons   envoyées   par Mess.e  Estienne Asselin, qui sont de douze 
 cardinaux,   quattre solz huict  deniers parisis deux tournois.  
                                  ... Pour l’achat de 
quarante     troys    aulnes et demye  de roulleaux tant rouges, vers, que 
jaulnes,  pour   faire   des custodes en tour  l’autel du cueur avecque ung 
tapis pour  couvrir   le  maitre autel, six livres  dix sept solz huit deniers
 parisis.               
                                  Pour l’achat de quattre 
  livres    de  boucles renforcés, dix solz parisis et 2 tournois. 
                                                 [p.113] 
                              | 
                                                       
                                           
                    (1) Chasubles, ceintures et amicts. 
                              
                              | 
                            
                           
                                   
        Pour l’achat de soixante et quatre aulnes de riboin  (sic)
            [Erreur de lecture pour: ribein (ruban)
(B.G.)] tant        jaulne que vert employé esd. custodes,
douze solz six deniers   parisis.                  
                                  Pour l’achat d’une
livre    cinq   onces   de franges  de laine, dix solz cinq deniers paris.
             
                                  Pour l’achat de certaine
   quantité      de fil  tant rouge, vert, que jaulne, à coudre
   lesd. custodes,  treize    deniers parisis.  
                                  Pour six journées
   d’une    cousturière    à faire lesd. custodes, pour chacun
   jour douze    deniers parisis.              
                                  Pour l’achat d’un missel 
      en  papier pour servir  à l’autel du cueur, ensemble pour une 
 peau     de mouton pour faire une  housse aud. missel, quarante et deux solz
 parisis.                  
                                  .......... 
                               Pour l’achat de quattre
 sacs   de  charbon    pour le  jour de Noel à chauffer les marrilliers 
 (marguilliers)     trésoriers    et enfans de cueur, ci XII d. p. 
I ty.  
                                  Pour avoir faict sonner 
  les   pardons    le jour de  Pasques,       dix solz quattre deniers paris 
  ung  tourn.              
                                  A Mess. Toussainct
Jourdain,      pour   avoir houssé  toutes les voultes et pavetz de
lad. esglise,      trente   et six solz parisis.         
                                  .......... 
                               A Guyon Hureau, pour avoir 
  soudé       le petit  lutrain de l’aigle, ensemble le petit serpent 
  estant entre  les    jambes d’icelle,  six solz p.  
                                  .......... 
                                                                 
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        Pour l’achat de demye aulne de samit [Erreur
 de   lecture    pour: samil (B.G.)] (1) rouge à faire
des sanguins pour     essuyer les calices de    lad. esglise, dix solz parisis.
             
                              
                         L’un des derniers articles relate
   un  procès      qui s’était élevé entre Maistre 
   Philippe  Canaye,  «curé-chévecier»    et «Messire 
   Cancien Chastillon  son          [p.114] vicaire. Il s’agissait   du luminaire 
 des obsèques de «feu Messe  Jehan Le Vasseur, en  son vivant 
 chantre de ladicte esglise, ensemble des obsèques de feu  Estienne 
 Villain». Maître Jean Guichart fit à cette occasion  le
 voyage de Paris «pour passifier et accorder», et le compte 
lui  alloue «vingt et huit solz parisis».              
                              
                         Le total des «Despences
 extraordinaires»        s’élevant à la somme de «quatre
 cent quatre vingt      douze livres quatorze sous dix deniers obole pite
troys tournoys»,        les proviseurs concluent de la manière
 suivante  
                              
                         Somme total de la recepte de 
ce  présent        compte est six cens sept livres unze sols neuf
 deniers  picte III  d.   tourn.,   et la mise tant ordinaire que extraordinaire
  est cinq  cens   quatre vings  sept  livres treize sols dix deniers
ob.   picte, déduction   faicte,  lesd. proviseurs doivent dix
neuf   livres dix sept solz dix deniers   ob.  troys deniers tourn. dont
en est  tenu Jehan Paris seul.              
                              
                                                                 
                                           
              (Signé) REGNIER (avec
paraphe).  
                               
                           
                         Au-dessous de cette mention, 
on  lit: 
                              
                         Presens compotus visus auditusque
   claususque      et  approbatus per nos Cantorem et Capellanum ecclesiæ
   collegialis     beatæ  Mariæ  Stampensis   die duodecimo mensis Julii anno Domini millesimo 
   quingentesimo   decimo quinto.                
                              
                                                                 
                                           
              Signé NATALIS HUE, 
        F. DALLIER  
                    PARIS, DANTELU et REGNIER  
                    (avec paraphes).  
                               
                              | 
                                                       
                                           
                    (1) Samit, riche étoffe de soie fabriquée 
         en général par les Vénitiens et usitée 
  en   France    jusqu’au XVIIe siècle. 
                              
                              | 
                            
                           
                                                       
                                           
            
  
                     Telles sont les révélations
     qui   nous   sont faites par ce vieux compte de fabrique du XVIe siècle.
       Nous y  [p.115] trouvons l’explication des plus importants remaniements opérés,
        à l’époque, dans notre collégiale.  
                              
                        Que reste-il aujourd’hui de ces 
 aménagements?         Où est le clocher de plomb, où 
 sont les verrières      de   la Transfiguration, des Tixiers 
             [Lisez:      des tixiers (B.G.)], 
 de Jehan Hue? Où sont les «ymaiges       du Sépulchre», 
 les «ymaiges Notre-Dame, sainct Jehan     et  Mont Calvaire», 
 et autres? 
                              
                        Qui pourrait nous le dire, après 
     tous   les  troubles et les Révolutions?  
                              
                        En faisant le tour de l’église 
    Notre-Dame,      nous ne rencontrons plus aucune des statues «estoffées» 
         par «maître Hanry dit Raquin» [Lisez: Requin, mais notez
        que le texte porte seulement en réalité, magré
  les    guillemets  de Legrand, «maistre Hanry
  Divrequins painctre»
  (B.G.)]. A part, peut-être,  la sainte Marguerite
  dont nous avons      parlé et dont l’enluminure violente  participe
  de la tonalité      générale de l’ornementation  du
 portail, il est bien difficile      de se prononcer sur la provenance de
quelques  débris qui ont survécu.     Dans la sacristie, au-dessus
de l’armoire  devant laquelle le célébrant     revêt
les ornements sacrés,  on remarque trois groupes à     droite,
            Notre-Dame de la Visitation; à  gauche, Notre-Dame
       de Pitié; au centre, la Sainte Trinité sous
   la   forme de Dieu le père coiffé de la tiare couvrant de
 ses  bras  le crucifix surmonté de la colombe symbolique. Tous trois
 sont   également   «peinturlurés», mais leur décor
     est évidemment   une restauration moderne. De même, pour
 la   statue  grossière   de saint Joseph, représenté
    d’une manière  tout   à fait inusitée, ainsi que
pour    celle du saint Vincent    qui lui fait pendant. Pour le reste,
les    grands anges adorateurs du maître    autel ont-ils accompagné
    jadis la «reconstitution du Sépulcre?    C’est bien possible,
                                        [p.116] mais nous n’oserions   l’affirmer.
    En tous cas,  le «Christ au tombeau» qui, déplacé 
        récemment,  est venu échouer contre le mur du cloître, 
        malgré sa transformation très évidente, est là
        pour donner une idée de ce que devait être la scène
      complète,  et pour perpétuer le souvenir de cette «chapelle
      du Sépulchre»,  dont les comptes de 1513 à 1515
nous     ont raconté l’origine.         
                              
                                                                 
                                           
              MAXIME LEGRAND. 
                              
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      Éditions 
                                                          
                                                          
                                                   
                 Original: Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller,
              Compte [cahier de papier couvert en parchemin, 27 cm
sur    19;    123 pages écrites, lettrines de couleur], conservé          aux Archives municipales d’Étampes,
         sous la cote AA 178. 
                        
                            Analyse     avec extraits: Maxime LEGRAND
    (1854-1924), «Compte de recettes et dépenses
    de la fabrique de     l’église collégiale Notre-Dame d’Étampes
    (1513-1515)»,     in Annales de la Société historique
    du Gâtinais     25 (1907), pp. 72-116. 
                     Dont un tiré à part, Maxime LEGRAND, Compte de recettes et
        dépenses de la fabrique de l’église collégiale
  Notre-Dame      d’Étampes (1513-1515) [47   p.], Fontainebleau,      Maurice Bourges, 1907. 
                     Dont une réédition numérique 
      annotée  par Bernard GINESTE, «Maxime 
      Legrand: Comptes  de la paroisse Notre-Dame de 1513-1515 (1907)»,  in        Corpus   Étampois,           http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515.html#legrand,             2012. 
                  
                           Première édition     intégrale
        et critique:     Bernard    GINESTE [éd.],
       «Jean Guichard, Jean Paris et Robert Chassecuiller: Comptes
  de   la  paroisse Notre-Dame d’Étampes (1513-1515)», in
        Corpus    Étampois,           http://www.corpusetampois.com/che-16-guichard1515.html,             2012. 
                                                  
                               
      Sur
  l’ossuaire et la chapelle du Sépulcre, aujourd’hui sacristie de
Notre-Dame   d’Étampes 
           
           
               Louis Prosper BIGAULT DE FOUCHÈRES, «Œuvres
  d’art rappelant le souvenir de saint Bernard à Étampes», in Revue de Champagne et de Brie 6 (1879), pp.59-63
  [la peinture surmontant la porte de l’ancienne chapelle du Sépulcre
  daterait du XIIIe siècle et aurait pour sujet dans sa partie droite
  le concile d’Étampes de 1130]. 
           
         Henri LEPROUST, «Contributions à l’histoire d’Étampes», in Réveil d’Étampes n°? (1897), cité
  par LEGRAND 1902 pour une interprétation de
 la peinture au-dessus du portail de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre:
        «D’après M. Leproust, loc. cit.,
l’ensemble représenterait: à gauche, une scène de la
      Passion, puis, vers la droite, un personnage descendant un escalier.
Un lion est couché vers lui. Au-dessous, un cachot avec un prisonnier
et dans une galerie, des personnages, au milieu desquels on croit reconnaître
François Ier. En haut, Dieu le père, porté par les nuées
et accompagné d’anges». 
           
               Maxime LEGRAND, «Trésor.
  Sacristie. Ossuaire», in «Église
  Notre-Dame d’Étampes», in ID., Étampes pittoresque.
  La Ville [1ère édition], Étampes, L. Humbert-Droz
  & L. Brière, 1897, pp. 221-226 [avec deux gravures de René
  Ravault père, déjà présentes dans la première
  édition: l’ossuaire et la porte de la sacristie, ancienne
  chapelle du Sépulcre, la deuxième retitrée en
1902]. 
           
                               
      
            
              
                     Pages
 150-151: «On retrouve dans l’église
 la place d’autres petites  chapelles adossées aux piliers ou accôtées
             [p.151] aux murailles, ou bien encore dans des réduits ménagés
 devant les portails  condamnés.» 
                 | 
               
              
                     Page 
164-165: «au dessus de 
la porte de la sacristie,  une fresque paraissant dater du XVIe siècle, 
représentant un              Ecce homo et une scène assez
énigmatique   qu’on a prise encore [allusion 
au portail royal]  pour la figure du concile de 1130.» 
                 | 
               
              
                     Pages
 169-171: «Dans
la  grande sacristie nous serons  plus heureux. C’est l’ancienne chapelle
du Sepulcre sous laquelle s’étend un ossuaire auquel on
accédait jadis de l’extérieur.  Un escalier nous y conduit
de la sacristie jusqu’à une sorte de passerelle  posée à
hauteur de voûte, pour donner accès à  un calorifère
            [p.170]  et communiquant  avec
le fond du caveau par une véritable échelle de meunier,  toute
 en fer. Au centre, un lourd pilier supporte les retombées de  la
voûte  divisée en quatre sction par des arêtes très
 peu saillantes. 
          Cet ossuaire a-t-il renfermé les reste mortuaires
  de Jean de Foix et de sa femme, enterrés, dit Fleureau, “dans une petite voûte ou caveau,
  fait exprès entre le grand autel et l’effigie du comte d’Evreux”, (ce qui a fait croire que l’inhumation
  avait eu lieu dans la crypte même), ou bien n’a-t-il contenu que
les   ossements des chanoines ou autres personnages d’abord ensevelis dans
l’église   ou dans le cimetière qui la bordait du côté
du cloître?   Caveau seigneurial ou catacombres populaires, toujours
est-il qu’en 1868,   lors des travaux entrepris pour la réfection
et l’agrandissement de  la sacristie, le charnier était rempli sur
une hauteur d’environ trois  mètres d’une quantité considérable
d’ossements qui ont du être transportés dans le cimetière
de la paroisse.   C’est dans les fouilles nécessitées par la
construction du  nouvel escalier qu’on a découvert les débris
du monument Renaissance   que nous avons remarqués tout à l’heure
dans la crypte. 
          La belle porte qui donne accès dans cette 
nouvelle  sacristie est du XVe siècle 
et a remplacé  une ouverture plus haute du XIIIe siècle, placée 
tout à  côté. Elles est en partie, comme nous l’avons 
dit, couverte d’enluminures et sommée de quatre écussons aujourd’hui 
frustes qui doivent rappeler le souvenir des seigneurs d’Étampes, bienfaiteurs
de l’église ou parents de défunts enterrés dans l’ossuaire
(1)  
         [(1) Dans ce qui subsiste de ces écussons, on 
 retrouve de ci de là l’azur “semé de fleurs de lys sans nombre qui est de France ancien, 
 au bâton componé d’argent et de gueules” pour Evreux, les “chateaux d’or” d’Artois ou de Castille, l’azur “au lion d’or chargé de billettes de même” qui est d’Eu, les “chaînes” de Navarre, les “hermines” de Bretagne; 
 le tout surmonté de couronnes ducales.] 
         [p.171] [...] Le grand 
 Christ au Tombeau qui jadis occupait une partie de la chapelle a été
  placé en dehors près de l’autel de Sainte-Julienne; il est
 sans valeur aucune. 
         Au dessus de la sacristie, dans une grande salle, 
qui  a peut-être aussi servi de lieu de réunions aux chanoines,
 on  retrouve sous les hautes ogives, la construction primitive (XIIe et
XIIIe   siècles), et l’on se rend très bien compte du travail
effectué   au XVe siècle.» 
                 | 
               
                                       
                                    
       
           
               Maxime LEGRAND, «Trésor.
  Sacristie. Ossuaire», in «Église
  Notre-Dame d’Étampes», in ID., Étampes pittoresque.
  La Ville [2e édition], Étampes, Humbert-Droz, 1902, pp.
  221-226 [avec deux gravures de René Ravault père, déjà
  présentes dans la première édition: l’ossuaire
  et la porte de la sacristie, ancienne chapelle du Sépulcre,
  la deuxième retitrée en 1902]. 
         On note ici en vert les additions
  et modifications de la deuxième édition occasionnées
  par la découverte et l’utilisation par Legrand, entre 1897 et 1902,
  des Comptes de la Paroisse, dont il publiera son analyse et ses
extraits   en 1907. 
           
                                 
      
       
         
                     Page 
192:              «On retrouve dans l’église
  la place d’autres petites chapelles adossées aux piliers ou accôtées
  aux murailles, ou bien encore dans des réduits ménagés
  devant les portails condamnés (2). 
         [(2) Dans un compte
  manuscrit des marguilliers de Notre-Dame, de 1513 à 1515, on voit
 cités les autels de Notre-Dame-Saint-Jehan et Mont-Calvaire, Saint-Etienne,
 Saint-Christophe ? [sic] A cette
époque  existaient dans cette église plusieurs couperies [sic
(confréries?)].  L’honneur de porter le bâton de chacune d’elles,
donnait lieu à  des articles de recette curieux; on comptait celle
du Saint-Sacrement, de  Saint-jehan-Baptiste, de Sainte-Anne, de Saint-Loys,
de Saint-Fiacre, de la Nativité-Nostre-Dame, de Saint-Crespin, de
Saint-Sébastien,  des Corps-Saints, etc... etc.]» 
                 | 
               
              
                     Page 
197,  note 1: «Un second 
clocher  tout couvert en plomb existait au milieu de la nef au-dessus du transept.
 De 1513 à 1515 on y fit d’importante réparations. Il paraît
 avoir contenu alors deux petites cloches (Comptes mss. de la fabrique).
Il  fut démoli par Couturier à la Révolution pour en
envoyer  le fer et le plomb à Paris.» 
                 | 
               
              
                     Pages 216: «au dessus de la porte
  de la sacristie, une fresque paraissant dater du XVIe siècle, représentant
  un Ecce homo et une scène assez énigmatique qu’on
a  prise encore à tort [allusion au portail royal] pour
la figure du Concile de 1130, mais qui pourrait bien
représenter l’entrevue du Pape Léon X avec François
Ier [p.217] à Bologne, lors des préliminaires du Concordat
de 1516 (1).» 
          [(1) D’après M. Leproust, loc. cit., l’ensemble
  représenterait: à gauche, une scène de la Passion, 
  puis, vers la droite, un personnage descendant un escalier. Un lion est 
couché  vers lui. Au-dessous, un cachot avec un prisonnier et dans 
une galerie, des  personnages, au milieu desquels on croit reconnaître 
François Ier. En haut, Dieu le père, porté par les nuées 
et accompagné d’anges. Un compte de 1515, porte cette mention: “A
  luy (Maistre Henry dit Requin, paintre), pour avoir estoffé le portail
  de la chappelle dud. sépulchre ensemble, les ystoires qui sont au-dessus
  d’iceluy, pour lequel lui a esté payé la somme de deux livres
  seize sols...”] 
                 | 
               
              
                     Page 
221,  note 2: «En 1515, 
un compte  de Marguilliers cite les verrières de la Transfiguration, “près
  les appentils neufs”, de la Madeleine, de Saint-Michel,
 celle  des Tixiers (sic), de Maistre Jehan Hue, de Saint-Sébastien...
  le tout réparé “nétoyé
 et garny de plusieurs lausanges et pièces de couleurs”
 par “Jehan Lefèvre paintre et verrier”. 
 On cite encore en cet endroit une verrière blanche “du
 costé de devers les halles”, deux à
 la Chapelle du sépulcre, etc. etc.» 
                 | 
               
              
                Pages 221-225: «Dans la grande sacristie nous serons
  plus heureux. C’est l’ancienne chapelle du Sepulcre sous laquelle
 s’étend un ossuaire auquel on accédait jadis de l’extérieur.
  Un escalier nous y conduit de la sacristie jusqu’à une sorte de
passerelle   posée à hauteur de voûte, pour donner accès
à   un calorifère et communiquant avec le fond du caveau par
une véritable   échelle de meunier, [p.222]
toute en  fer. Au centre, un lourd pilier supporte les retombées de
la voûte   divisée en quatre sction par des arêtes très
peu saillantes. 
          «Cet ossuaire a-t-il renfermé les reste mortuaires de Jean
  de Foix et de sa femme, enterrés, dit Fleureau, “dans une petite voûte ou caveau,
  fait exprès entre le grand autel et l’effigie du comte d’Evreux”, (ce qui a fait dire que l’inhumation avait eu lieu dans la crypte
  même), ou bien n’a-t-il contenu que les ossements des chanoines ou
 autres personnages d’abord ensevelis dans l’église ou dans le cimetière
  qui la bordait du côté du cloître? Caveau seigneurial
 ou catacombres populaires, toujours est-il qu’en 1868, lors des travaux
entrepris   pour la réfection et l’agrandissement de la sacristie,
le charnier   était rempli sur une hauteur d’environ trois mètres
d’une quantité  considérable d’ossements qui ont du être
transportés  dans le cimetière de la paroisse. C’est dans les
fouilles nécessitées   par la construction du nouvel escalier
qu’on a découvert les débris   du monument Renaissance que
nous avons remarqués tout à l’heure   dans la crypte. 
          «Remontons. - La belle porte qui donne accès dans cette
nouvelle sacristie est du XVIe siècle
et a remplacé une ouverture plus haute du XIIIe siècle, placée
 tout à côté, actuellement condamnée.
  Elles est en partie, comme nous l’avons dit, couverte d’enluminures et
sommée   de quatre écussons aujourd’hui frustes qui doivent
rappeler le souvenir   des seigneurs d’Étampes, bienfaiteurs de l’église
ou parents   de défunts enterrés dans l’ossuaire (1)               
         [(1) Dans ce qui subsiste de ces écussons, on 
 retrouve de ci de là l’azur “semé de fleurs de lys sans nombre qui est de France ancien, 
 au bâton componé d’argent et de gueules” pour Evreux, les “chateaux d’or” d’Artois ou de Castille, l’azur “au lion d’or chargé de billettes de même” qui est d’Eu, les “chaînes” de Navarre, les “hermines” de Bretagne; 
 le tout surmonté de couronnes ducales.] 
 [p.223] [...] 
          «Le grand Christ au Tombeau qui jadis occupait une partie de la
  chapelle a été placé en dehors près de l’autel
  de Sainte-Julienne; il est sans valeur aucune. 
         «Au dessus de la sacristie, dans une grande salle, qui a peut-être 
 aussi servi de leiu de réunions aux chanoines, on retrouve sous les 
 hautes  ogives, la construction primitive (XIIe et XIIIe siècles), 
 et l’on se rend très bien compte du travail effectué au XVIe siècle. 
         «Ce travail est, tout au long relaté 
 dans un compte de 1513 à 1515 “rendu par Jehan
Guychat prebstre chanoine de l’église Notre-Dame d’Estampes. Jehan
Pâris, le jeune, drapier, Robert Chassecuilier, proviseurs et gouverneurs
de la fabrice (sic) d’icelle église”, compte manuscrit
retrouvé et précisuement recopié et annoté par
notre savant compatriote , M. E. Dramard. 
         «Il en résulte que les “despenses
  extraordinaires et muables”, ont spécialement
consisté   au cours de cette [p.224]
            période, dans des “ouvraiges
  faicts à la chappelle du Sépulchre”,
  en dehors de réfections et entretiens aux autels “sainct
  Pierre, sainct Denys, sainct François, sainct Léonard, sainct
  Michel” et aux “marches
  des entrées du coeur”. 
         «Le tailleur de pierres, Guillaume, di Gorron,
  qui mourut au cours des travaux, figure en ce compte pour “pilliers
  et auguiers (sic)” avec le charpentier “Allin
  Rexier, qui tailla les cintres de la dite chapelle”.
  Jehan Bergerat, tailleur de pierres, Michau Morry, maçon, Anthoine
  Portas, lui succédèrent avec Nicolas Arnoult et Marsault
Lenoir,   aussi tailleurs de pierres, qui terminèrent l’oeuvre. Marsault
Lenoir,   de son côté, reçoit cinquante-cinq livres quinze
sols   tournois, pour “avoir faict à ses despens, troys
pilliers de pierre de grès et pierre franche estant autour de la Chapelle
de sépulchre” et autres travaux. Jehan Ciremont et Jacques
  Niellot, carriers, sont payés pour fournitures faites pour le portail,
  les piliers, augiers et formerets, etc. de cette chapelle, du sépulcre.
  Anthoine Portas, platrier, Jehan Girardin, serrurier, Marsault Lelarge
et   Bertrand Patau, chauffourniers et marchands de chaux, Jehan Huguet,
dit Guynette,  voiturier, Jehan Guillard et Loys Thibault, marchands de pierres,
Berthelot-Mainfroy               [sic], Jehan Leroy, Gillet Lecoupt, marchands  de bois, Michel
Du Hault, charpentier, etc..., etc..., sont ensuite cités  avec Henry,
dit Requin, peintre, Jehan Champenoys, “tailleur
  dymaiges” et quantité d’autres, comme ayant
  collaboré chacun pour sa part, à l’édification de
cette   chapelle, telle que nous la voyons aujourd’hui. 
         «La mention de la construction du portail,
  de sa décoration, ainsi que de celle des culs-de-lampe de la dite
 chapelle, de “l’estoffement des Ymaiges, sainte Marguerite,
  d’un Ecce Homo, des Enfers, de sainte Barbe, de sainte Appoline”,
  etc..., est spécialement curieuse à [p.225] retenir. Pour une fois,
  ce ne sont plus des hypothèses. Une date fixe vient corroborer les
  suppositions et permettre de donner un âge certain à toute
une  partie de l’église.» 
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               Maxime LEGRAND   (1854-1924),
        «Compte de recettes et dépenses
    de la fabrique de     l’église collégiale Notre-Dame d’Étampes
    (1513-1515)»,     in Annales de la Société historique
    du Gâtinais     25 (1907), pp. 72-116. 
           
         Louis-Eugène LEFÈVRE, «La Peinture de l’Ecce Homo», in «Œuvres d’art diverses disparues ou existantes dans les églises
  d’Étampes, et principalement dans l’Église Notre-Dame, sculpture,
  orfèvrerie, cloches, tissus, peintures, vitraux», in Commission des Antiquités et des Arts de
  Seine-et-Oise 32 (1912) [pp. 53-166], pp. 141-146. 
         Tirage à part [in-8°; 114 p.; 100 exemplaires],
  Paris, Picard, 1912, spécialement pp. 87-89. 
      
         Louis-Eugène LEFÈVRE «Le mobilier du chœur de l’église
  Notre-Dame d’Étampes pendant le Moyen Âge», in Annales de la Société historique et archéologique
  du Gâtinais 31 (1913), pp. 9-60. 
      
               Eugène LEFÈVRE-PONTALIS,
        «La pierre de Saint-Leu», in Bulletin
  Monumental (1924), pp. 157-160 (spécialement p. 159 note 3). 
           
         Léon GUIBOURGÉ, «La fresque de l’Ecce Homo, interprétations
  diverses, concile, concordat, passion, auteur et date» [suivi de:] «La chapelle
du Sépulcre: la mise au Tombeau, la Résurrection, l’Enfer,
auteur et date» [suivi de:] «La
  sacristie, peintures, statuettes, reliquaires, l’ossuaire», in «L’église Notre-Dame»,
  in  ID., Étampes, ville royale, Étampes, chez
l’auteur  (imprimerie de la Semeuse), 1957 [réédition en fac-similé:
  Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997], pp. 49-56. 
         Réédition électronique: Bernard
  GINESTE [éd.], «Léon Guibourgé: L’église
  Notre-Dame d’Étampes (1957)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes301notredame.html,
  2004. 
           
         Michel POPOFF (bibliothécaire, historien,
président   de l’Académie internationale d’héraldique),
      collaboration avec Marie-Pasquine Subes (cf
infra), avant   1999, à qui il a communiqué ses interprétations
des  quatre blasons portés au-dessus de la porte de la sacristie,
ancienne  chapelle du Sépulcre, qu’elle a citées tout du long
dans ses  notes 858 à 860, page 291. Il s’agirait des armes: 1) du
roi de France;  2) du comte d’Étampes (c’est-à-dire apparemment
de Louis II  d’Evreux, fondateur de la messe quotidienne dite messe du
Comte); 3) de Claude de France comtesse d’Étampes en 1513-1514;
4) de Jean de Foix (avec une mauvaise interprétation des armes d’Aragon)
comte d’Étampes de 1478 à 1500, avec une curieuse lacune, les
armes de Gaston de Foix, comte d’Étampes de 1500 à 1512, n’étant
pas représentées.        
         On peut penser cependant, me semble-t-il, que le
peintre   aura porté sans plus de recherche, les armes de Jean de
Foix en lieu   et place de celles de son fils. 
           
         Marie-Pasquine SUBES, «La collégiale
  Notre-Dame d’Étampes», in «Les
 peintures murales», in Julia FRITSCH et Dominique
 HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix,
 Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 244-245,
 et notes afférentes 844 à 863, p. 290-291. 
      
               Élise BAILLEUL, «Le
  bâtiment nord de la collégiale Notre-Dame d’Étampes»,
  in ID. [dir.], Art et architecture à Étampes au Moyen
Âge,   Évry, Société historique et archéologique
de  l’Essonne et du Hurepoix [«Mémoires
et  documents» 20], 2010, pp. 85-105.  
           
                         
      Sur le XVIe siècle étampois 
                                                          
                                                         
                                                                 
                          
      
                                                 
                                  
                                                                 
                         
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