Le moulin de la Pirouette
Renseignements disponibles
On note en vert et avec trois astérisques
(***) les mentions de papetiers dont on ne sait pas pour
l’instant avec certitude s’ils tenaient le moulin Badran supérieur (aujourd’hui moulin Paysan), ou bien le moulin de la Pirouette, ou encore le moulin de la Trinité, qui paraissent
avoir été tous les trois des moulins papetiers à
des dates qui restent à fixer.
Date
|
Renseignements
|
Sources
|
1549
|
Le 13 janvier,
le papetier règne le cens de deux pièces de terre qu’il
tient dans la censive de Valnay, dont l’une lui vient de son défunt
père Jean Hesmes et l’autre de sa défunte belle-mère
Agnès Charpentier, mère de son épouse: “Du dict jour
[XIIIe janvier Vc XLIX] — Pierre Hemes pappetier
marchant demourant à Sainct Martin d’Estampes
a cogneu et confessé par devant le dict Texier notaire royal devant
nommé qu’il tient et advoue tenir ou dict tiltre [f°239v°]
de cens annuel et perpetuel, portant lotz, ventes, saisines, defaulx et
amendes quand le cas y eschet, de noble homme Maurice Chandellier seigneur
de Valenay, Court Musnier et Courteheuse, à cause des dictes
seigneuries, les heritages qui ensuivent. — [Vallenay] Sçavoir ung quartier et demy de pré
assis à Valenay qui fut à deffunct Jehan Hemes son pere,
tenant d’une part et d’autre au dict seigneur de Valenay, d’un bout sur
la riviere, le chemin entre deulx, et d’autre bout à Pierre Fontaine
et autres, à la charge de dix huict deniers tournois de cens payables
par [f°240r°] chacun an ce dict jour sainct Denis envers le dict
seigneur. Pour ce: XVIII d. t. — [Moullain à
Tan] Item ung quartier de terre assis près le molin à tan,
qui fut à deffuncte Agnès Charpentier mere de la femme du
dict advouant, et fut à feu Simon Corbillon, tenant d’une part à
Cancien Thouzé, d’autre part à Pierre Hemard, d’un bout sur
messire Simon Legendre et d’autre bout au chemin, à la charge de
deux deniers tournois de cens payables par chacun an ce dict jour de sainct
Denis envers le dict seigneur. Pour ce: II d. t. —
Lequel cens de la nature que dessus le dict advouant chacun an le dict jour
[f°240v°] a promis payer et confirmer par chacun an au dict jour
envers le dict seigneur et ses dictz successeurs à tousjours, à
tout le moings tant et si longuement qu’il sera detenteur, proprietaire et
possesseur des dictz heritages, lesquelz quant à ce il a obligez,
affectez et ypothecquez. Lequel en demeure etc. obligeant etc. promectant
etc. Ce fut faict et passé ès presences de Hervé Thuillier,
Medard Le Coup et autres, tesmoings à ce appellez et requis les an
et jour devant dictz. — [Signé:] Texier
[paraphe].”
|
AME AA 405, f°239r°-f°240v°.
Texte signalé
par Martin en 2009 (p. 18), déchiffré et saisi par Bernard
Gineste en 2012.
|
1561
|
Le 2 septembre 1561, achat à Chartres par le
papetier étampois Jean Haismes de chiffons: “Fut présent en sa personne Jehan Pingegues, papetier,
demourant à Sainct-Morice (2), lequel
congneu et confessa avoir promis, et par ces présentes promet à
Jehan Haismes, marchant papetier demourant à Estampes,
à ce présent, etc…, de luy bailler et livrer et vendre toute
la marchandise de drappeaulx convenable à faire papier qu’il pourra
achepter et admasser du jour d’huy jusques à ung an prochainement
venant, et ce pour et moyennant la somme de trente solz chacun cent de
drappeaulx fin et chacun cent de groys (3)
drappeau la somme de quinze solz tournois. Et sera tenu ledict vendeur
de bailler de cinq cens de fin ung cent de groys. Toute laquelle marchandise
ledict achepteur sera tenu la prendre et recepvoir en la maison dudict
vendeur, et payer à la raison су-dessus et au prorata de la livraison
qu’il en sera faicte. Car, etc.. Obligeans l’un l’autre... Présens...”.
|
Jusselin,
réédition Gineste (ici); Martin
18 alléguant Gineste.
(2)
Saint-Maurice-lès-Chartres, ancienne paroisse commençant
à l’issue de la porte Drouaise de Chartres (note de Jusselin).
(3) Pour gros
(note de Jusselin).
|
1583
|
Mention du papetier Jean Olivier par le terrier
de Valnay.
|
Martin
18 alléguant AD91 136J 16
|
vers 1590
|
Mention du moulin pour localiser une voie qui touche
aussi au moulin de l’Hospice: “Rue des Grais, du
pont le moullin Mazeaux jusque et proche le moulin de la Pirouette”.
|
Étienne
Chardon, Traicté des noms et surnoms des rues
de la ville et fauxbourgs d’Estampes, vers 1590, éd. Gineste
(ici), p. 17.
|
1652
|
Mention d’un Toussaint Olivier marchand
papetier.
|
Martin
18 alléguant AD91 2E 48/114 |
1661
|
Mention d’un moulin à papier qui selon Forteau
serait celui de la Pirouette: “Le 3 mars 1661, inhumation de Toussaint Chevrier, demeurant
proche le pont qui est proche le moulin à papier.”
|
Forteau
22, d’après les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
??
|
Selon Forteau, “certains actes citent Jérôme
Ollivier, papetier, et des compagnons papetiers, ainsi que Matide
Bonnivet, marchand papetier; Jacques Rousseau, demeurant au moulin
à papier.”
|
Forteau
22, d’après les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
??
|
A une date indéterminée entre 1640 et
1701 sont cités à Étampes comme censitaires
à la fois un Nicolas Allais, papetier et un Mathieu Bominet,
marchand papetier (a). Par ailleurs, à une date indéterminée
entre 1676 et 1707 est aussi cité un Mathieu Bonnivet, papetier
qui est évidemment le même que le précédent,
l’une de ces deux graphies ayant été mal déchiffrée
par les archivistes de Seine-et-Oise, certainement la première
(b).
|
(a)
Il sont alors censitaires à Valnay ou à Courtmeunier ou
dans quelque autre fief des Valory, cf. Gustave DESJARDINS et Martin
BERTRANDY-LACABANE, Inventaire sommaire des archives
départementales antérieures à 1790. Seine-et-Oise.
Archives civiles, série E, n°2948-3993, Versailles,
Cerf et fils, 1880, pp. 337a et 337b. — (b) Il est alors censitaire du Bourgneuf,
ibid., p. 260b
|
1665
|
Mention du
moulin.
|
SV&SH 60 (sans référence:
“première mention”)
|
1668
|
Selon Forteau,
“en 1668, Cantien Ollivier, marchand papetier,
demeurant au moulin de la Piroitte.” |
Forteau 22, d’après
les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
1669
|
Le 17 juin,
mariage d’un compagnon papetier du moulin: “Mariage. — L’an
mil six cent soixante et neuf le dixseptiesmejour de juin ont été
mariez Adam Gervais compagnon pappetier demeurant
au moulin de la Pirouette chez Cantien Ollivier agé de
vingt cinq ans ou environ, fils de deffunct Caspar Gervais en son vivant
maistre cordonnier demeurant à Paris et de Emée Guereau
ses pere et mere, et à present ladite Guereau femme de François
Chapperon maistre savetier demeurant à Paris, et Jeanne Moireau
agée de trente ans ou environ, fille de Julien Moireau veigneron
demeurant en l’enclos de Saint Martin et de Nouelle Boivin ses pere et
mere, present le dit Moireau pere de la dite [raturé: fille] Moireau,
Pierre Paris veigneron frere accause de Marie Moireau sa femme, Pierre
marchand maistre tailleur demeurant dans la paroisse de Saint Bazille cousin
germain du costé paternel et Jean Boivin [raturé: maistre]
tonnelier demeurant au dit Estampes, tesmoingts, la dite Moireau et le
dit Paris et Boivin ont declaré ne sçavoir ny escrire ny
signer, de ce interpellez suivant l’ordonnance, et quand aux dits Gervais,
Moireau et Marchand, ont signé avec moy les presentes. — [Signé:]
Adan Gervaix — J. Moireau — P. Marchant — L. Fizillié curé.”
|
Registre paroissial de Saint-Martin
(texte repéré et photographié
par Jean-Marc Warembourg, saisi par Bernard Gineste, 2011)
|
1673
|
Selon Forteau,
“1673. Pierre Mazotte, md papetier.
Il n’est mentionné qu’une seule fois dans les registres [sic].” On ne voit pas d’où
Forteau tire qu’il tiendrait le moulin de la Pirouette, mais l’indication
qui suit, donnée par Michel Martin, semble confirmer cette
hypothèse.
|
Forteau 22, d’après
les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes. On remarque
que l’allégation de Forteau est inexacte, puisque sa mort
est également mentionnée en 1705.
|
1675
|
Le garçon
papetier Pierre Mazotte, originaire de Dreux,
épouse Noëlle Legendre veuve du papetier
Cantien Olivier qui vient de décéder.
|
Martin 18 alléguant
AD91 2E 66/100
|
*** années
1670
|
Mention d’un Nicolas Aligon marchand papetier.
|
Martin
18 alléguant AD91 2E 66/71
|
1705
|
“Le premier
jour de juillet 1705 a esté inhumé dans le cimetiere
[de Saint-Martin] Pierre Mazot papetier aagé
de soixante-deux ans ou environ, muni des sacrements de l’Eglise.
[Signé:] Charpentier, curé”.
|
B.G. 2009, dans ma réédition
de Jusselin 1936, (ici), où je m’étais amusé à
explorer au hasard les années 1705-1708 du registre paroissial
de Saint-Martin.
|
1705-1707
|
Cancien Olivier n’est sans doute pas mort sans descendance
(de fait on retrouver un Pierre Olivier papetier entre entre 1754 et 1759, voir infra): Le 15 août 1705
est baptisée Genevieve Olivier fille de Pierre Olivier et de
Marie Charpentier et le 27 septembre 1707 un autre fille, Michelle.
Ce Pierre Olivier paraît un manouvrier qui déclare 14 juin
1706 la mort chez lui du petit Adrien Tournier, fils d’un cartonnier de
Paris qui était en nourrice chez lui. Surtout, le 3 septembre
1705 est baptisé un François fils de Cantien Olivier (2e
du nom?) et de Anne Legrain (le parrain est alors un François Barré);
etc.
|
B.G.
2009, dans ma réédition de Jusselin 1936, (ici), où
je m’étais amusé à explorer au hasard les années
1705-1708 du registre paroissial de Saint-Martin.
|
*** 1706
|
Mort d’un jeune garçon papetier originaire
du Limousin.
|
Martin
18 sans référence et sans le nom de l’intéressé
(source probable: les registres paroissiaux de Saint-Martin). |
*** 1708
|
“Le 15 septembre
1708 a été inhumé Jean Peletier âgé
de un mois fils de Nicolas Peletier garçon papetier qui a
signé avec moi. — [Signé:]
N. Peletier.”— Le 18
octobre de la même année est inhumé “Nicolas
Pelletier âgé de trois ans et demi en présence
de Nicolas Pelletier et Marie d’Alençon ses père et
mère.
— [Signé:] N. Peletier. Basserot, curé.” — Le
19 décembre de la même année est baptisé
“Antoine fils de Nicolas Pelletier, papettier
et de Marie Dalençon.”
— Le 22 du même mois a
été inhumé “Antoine Peletier
âgé de trois jours en présence de Nicolas Peletier
son père qui a signé avec moy. — [Signé:]
N. Peletier. Basserot curé.”
|
B.G.
2009, dans ma réédition de Jusselin 1936, (ici), où
je m’étais amusé à explorer au hasard les années
1705-1708 du registre paroissial de Saint-Martin.
|
*** 1710
|
René Bihier, originaire du diocèse de
Chartres et travaillant depuis trois ans à Saint-Martin, épouse
Agnès Barbier fille de maître papetier.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin). Il faut sans doute lire plutôt
Bichet (cf. infra René Bichette.)
|
*** 1711
|
Le papetier Henri Rose épouse Élisabeth
Goubier fille d’un papetier parisien, mais meurt peu après.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin).
|
*** 1715
|
Le 19 juin, le garçon papetier Antoine Androdias,
dont le père est papetier à Clermont-Ferrand, épouse
la veuve de Henri Rose.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin).
|
*** 1719
|
Décès d’Antoine Androdias âgé
de 32 ans, après avoir vu décéder ses deux jumeaux.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin).
|
*** ??
|
Élisabeth Goubier se marie en troisième
noces avec un papetier de Besançon, qui meurt à son
tour.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin).
|
*** 1728
|
René Bichette se porte parrain à Saint-Martin.
|
Registre
paroissial de Saint-Martin.
|
*** 1728
|
Marguerite Papillon, fille de papetier, dotée
de 500 livres, épouse Can Coupereau, jardinier de la paroisse
de Saint-Basile.
|
Martin
18 alléguant AD91 2E66/209 |
*** 1730
|
Selon Forteau, “1730. 6 Novembre, inhumation de Laurent Retourné,
garde-moulin chez Henri Louis Charbonneau, écrasé par
le moulinet, âgé de 32 ans.” Mais s’agit-il
nécessairement du moulin de la Pirouette? |
Forteau
22, d’après les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
*** 1733
|
La veuve Bichet se marie à Guillaume Charbonneau,
un garçon papetier poitevin qui meurt en 1735 âgé
de 40 ans.
|
Martin
18 sans référence (source probable: les registres paroissiaux
de Saint-Martin).
|
1735
|
“Au dessûs du dit moulin est le moulin Peroüette à
papier. La vanne montante à 20 pouces de hauteur sur 18 pouces de
largeur. La vanne de decharge a 23 pouces ½ de hauteur sur 25 pouces
de largeur. — L’on trouve la sol graviere et le chenet de la vanne montante
trop hautte de 7 pouces ½ et la dite vanne de decharge sera rabaissée
de 5 pouces ½, en observant de ne point tourner les eaux bandées,
et qu’il faut faire un deversoir à la berge du dit moulin.”
|
Archives nationales R4/952 (photographies
de Karine Berthier, texte saisi par BG, 2012, ici)
|
*** 1740
|
Selon Forteau, “Le 30 octobre 1740, Pierre Nicolas Delaplace (?) et
Gabriel Charbonneau, fabricants de papier à Etampes, présentent
au corps municipal une requête à l’effet de faire enregistrer
au greffe un arrêt du Conseil d’Etat du Roi portant règlement
sur différentes sortes de papier, en date du 27 janvier 1739.” Mais
s’agit-il nécessairement du moulin de la Pirouette? |
Forteau
22, d’après les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
*** ??
|
A une date indéterminée entre 1738 et
1759 est aussi mentionné comme censitaire un René
Bichette, marchand papetier (a). Cet entrepreneur de Saint-Martin
d’Étampes est mentionné également comme mari
d’Agnès Barbier en 1740, et détenant, outre une autre
papeterie à Langlier près de Montargis dans le Loiret,
un moulin à papier à Sainte-Suzanne en Mayenne. Dans
ce dernier village où il y eut jusqu’à 16 moulins, on
trouve mentionnés: le dit René Bichette en 1740 et 1742;
un Mathieu Bichette en 1750 et 1771, marié à Suzanne
Provost, puis à Anne Persigan; un Mathieu Bichette en 1779
et 1782, marié à Anne Provost; un Pierre Vallée
marié à une Julienne Bichette en 1786; un François
Baguenier marié à Suzanne Bichette en 1786 et 1792; un
Magloire Bichette marié à Jacquine Leroux en 1806 et
1808 (b).
|
(a)
Il est alors censitaire du Bourgneuf, cf. Gustave DESJARDINS et Martin BERTRANDY-LACABANE,
Inventaire sommaire des archives départementales
antérieures à 1790. Seine-et-Oise. Archives civiles,
série E, n°2948-3993, Versailles, Cerf et fils, 1880,
p. 265a. — (b) Alphonse-Victor ANGOT, Ferdinand
GAUGAIN, «Papeteries de Sainte-Suzanne (Mayenne)», in
Dictionnaire historique, topographique et biographique
de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [4 volumes], tome IV, pages
834 sqq.
|
1744
|
Location
des fossés du moulin de la Pirouette pour la coupe de l’herbe
|
Martin 17 alléguant
AD91 2E 6/224
|
1752
|
Ce
moulin à papier est transformé sans autorisation en
moulin à farine, ce qui manque de peu d’entraîner sa démolition
|
SV&SH 60 (sans référence)
|
*** ??
|
A une date indéterminée entre 1754
et 1759 est encore cité à Étampes un Pierre
Olivier, papetier (a), qui est sans doute de la même famille
qu’un Pierre Olivier, chanoine de Notre-Dame d’Étampes selon
Clément Wingler de 1731 à 1739, inhumé devant l’autel
de Saint-Louis en Notre-Dame le 26 avril 1739 (b).
|
(a)
Il est alors censitaire du fief de Foresta, ou bien du prieuré
de Saint-Pierre, Inventaire-Sommaire, p. 322b. On
notera que d’après les registres paroissiaux on appelait parfois
papetier de simples garçons papetiers, s’il faut se fier au
cas de Nicolas Peletier en 1708. — (b) Clément
WINGLER, Notre-Dame sous l’Ancien Régime, Étampes,
Archives Municipales d’Étampes, 1998, p. 35.
|
1773
|
Reconstruction
du moulin
|
Martin 17 alléguant
AD91 2E 66/253
|
1777
|
Le meunier Étienne Conty rebâtit
le moulin qui menaçait ruine.
|
Marquis 104
(sans référence); Bodin Magot 39; FR-ELP 97
|
1786
|
Selon Forteau,
Selon Forteau, “Plus tard, le moulin
de la Pirouette, redevenu moulin à farine, fut exploité
par les Conty. M. Etienne Conty est cité en 1786 «M.
Conty de la Pirouette»”.
|
Forteau 22, d’après
les registres paroissiaux de Saint-Martin d’Étampes.
|
1796-1862
|
Pièces relatives
au moulin de la Pirouette sur la Chalouette, 1796-1862. |
Archives municipales
d’Étampes 3O D11 (inventaire de
Clément Wingler) |
1801
|
Le contribuable
et meunier est Conty. Le moulin, qui n’a qu’une
roue en-dessous, peut produire 35,75 quintaux
de farine par jour pour les marchands et négociants.
|
État des moulins
de 1801, édition Gineste (ici)
|
1806
|
Naissance du
fils aîné de Gresland, apparemment ailleurs qu’à
Étampes.
|
|
1810
|
D’après
le rapport du maire en vue de la constitution du tribunal de commerce
de Dourdan, le manufacturier, Greland, emploie deux
ouvriers. La valeur de sa production annuelle s’élève
à 18.000 francs, son capital à 60.000 francs, son revenue
annuel à 6.000 francs. Il a 24 ans et deux enfants. Il est actif
et laborieux et peut se déplacer facilement à Dourdan. A la question: “Ses lumières s’étendent-elles au delà
de sa profession? A-t-il reçu une éducation qui lui
permette de bien énoncer et de bien rédiger ses idées?” le maire préfère ne pas répondre (Il répond
seulement: “Oui”, pour 8 meuniers sur 22).
|
État des moulins
de 1810, édition Gineste (ici)
|
1812
|
Le 7 janvier,
naissance du fils cadet de Gresland: “Du mercredi huit janvier mil
huit cent douze, onze heures du matin. — Acte de naissance de Gabriel
Constantin, né d’hier à midi, fils légitime de
M. Jean Baptiste Augustin Constantin Gresland, marchand meunier,
et de dame Marie Louise Rosalie Rabourdin son épouse, domiciliés
de cette ville rue de la Pirouette N°6. Témoins Jacques Étienne
Gibaudan marchand frippier agé de quarante un ans, et Paul François
Brisset, tailleur d’habits agé de quarante sept ans, domiciliés
de cette ville. — Sur la réquisition faite par lepere de l’enfant
qui a signé avec les témoins après lecture faite.
— [Signé:] Gresland — Gibaudan — Brisset. — Constaté suivant
la loi par moi maire d’Étampes chevalier de la legion d’honneur
faisant fonctions d’officier public de l’état civil. — Romanet.”
|
Registe d’État civil
d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1816
|
Le propriétaire
est Étienne Conty, et le meunier Gresland.
Le moulin casse 500 sacs de grains par mois.
|
État des moulins
de 1816, édition Gineste (ici)
|
1817
|
Le recensement de
1817 trouve au moulin la Pirouette: “Jean
Baptiste Augustin Constant Gresland, négociant meunier, 46 ans — Marie Louise Rosalie Rabourdin, sa femme, 35 ans — Auguste Edouard Gresland, leur fils,
11 ans —Rose Thérèse
Gresland, leur fille, 9 ans — Constantin Gabriel Gresland, leur fils, 5 ans”.
|
Recensement de 1817 conservé
aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste,
2011)
|
1822
|
Le meunier
est toujours Jean Baptiste
Augustin Constantin Gresland.
|
État des moulins
de 1822, édition Gineste (ici)
|
1823
|
Le 10 juillet,
décès d’Étienne Conty: “Du vendredi onze juillet
mil huit cent vingt trois, dix heures du matin. — Acte de décès
de monsieur Etienne Conty, propriétaire, ancien
négociant, âgé de quatre vingt trois ans environ,
natif de Boissy la Rivière, commune de cette arrondissement,
veuf de dame Marie Catherine Rousseau, décédé d’hier
à quatre heures du matin, en son domicile en cette ville, rue
Saint Jacques N°143. — Les témoins ont été les
sieurs Étienne Christophe Gillet, âgé de quarante
sept ans, gendre du décédé à cause de dame
Émilie Conty son épouse, domicilié à Meung
sur Loire, et Auguste Adolphe Darblay, maître de Poste à
la Croix de Berny, âgé de trente huit ans, aussi gendre
du décédé à cause de dame Louise Conty son
épouse, domicilié à Antony, lesquels ont signé
avec nous maire après lecture faite, et le décès
constaté. — [Signé:] Gillet Conty — A. Darblay — Tullieres.”
|
Registe d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1826
|
Décès
de Gresland le 18 octobre: “Du mercredi dix-huit octobre mil huit
cent vingt-six, quatre heures de relevée. — Acte de décès
de sieur Jean Baptiste Augustin Constantin Gresland,
négociant, âgé de cinquante sept ans, né
à Bretonville, commune de Boinville le Gaillard, departement de
Seine et Oise, époux de dame Marie Louise Rosalie Rabourdin, décédé
ce jour à trois heures de relevée, en son domicile en
cette ville rue de la Pirouette, N°10. — Les témoins ont
été les sieurs Charles François Gresland, propriétaire,
âgé de cinquante trois ans, frère du décédé,
et Stanislas Honoré Isambert, aussi propriétaire, âge
de quarante sept ans, neveu du décédé à
cause de feu dame Henriette Adélaïde Pasquier son épouse,
domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous maire,
après lecture faite, et le décès constaté
par nous soussigné. — [Signé:] Gresland — Isambert — Boisin
Chevallier.”
|
Registe d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1827
|
Le moulin
est représenté sur le plan du cadatre.
|
AD91 (dont l’image ci-dessus
extraite du scan des AD91)
|
1830
|
Le moulin
est tenu par la veuve Gresland et produit 300 sacs
de farine par mois pour Paris.
|
État des moulins
de 1830, édition Gineste (ici)
|
1830
|
Constantin
Gresland, frère cadet du meunier, alors âgé de
18 ans, est mêlé à la folle équipée
des Étampois républicains qui se portent à Saint-Arnoult-en-Yvelines
en août 1830 lorsqu’ils entendent dire que le roi Charles X,
en réalité en fuite, y prépare un retour en force
à Paris: “Dans le même moment,
je rencontrai [à Dourdan] Constantin Gresland qui ne savait
où dîner et coucher; un grand orage se préparait;
sur ma demande, M. Leduc, quincaillier sur la place de Dourdan, nous
offrit l’hospitalité et nous fit partager son dîner.
— Le lendemain
au matin, après avoir passé quelques heures dans les cafés,
les cabaret et les maisons particulières, nos camarades se mirent
en route, mais l’orage éclata et ils furent trempés dedans,
dehors, dessus et dessous. — Nous envoyâmes chercher des chevaux et une voiture de poste,
et Constantin Gresland et moi arrivâmes à Étampes
après les autres, sans doute, mais heureux d’avoir trouvé
asile à Dourdan.”. |
Anonyme (A. D.), «La
campagne de Saint-Arnoult. Souvenir de la Révolution de 1830»,
in L’Abeille d’Étampes 65/42 (samedi 14 octobre 1876),
pp. 1-2, réédition Gineste (ici).
|
1831
|
Le déversoir
et les vannes du moulin sont réglés un arrêté
préfectoral en date du 23 août 1831.
|
État des moulins
de 1838, édition Gineste (ici)
|
1831
|
Le moulin,
qui emploie deux ouvriers, est toujours tenu par la veuve Gresland,
qui tient aussi le deuxième moulin de la Trinité.
|
État des moulins
de 1831, édition Gineste (ici)
|
1834
|
Le moulin
est propriété de la veuve Grelan [sic], et
son fils en est locataire. Avec son tournant unique
et ses deux ouvriers, il produit pour Paris 550 sacs de farine par mois.
|
État des moulins
de 1834, édition Gineste (ici)
|
1835
|
??
|
État des moulins
de 1835, édition Gineste (ici)
|
1836
|
Le recensement de
1836 trouve au n°10 de la rue de la Pirouette: “1° Auguste Edouard Gresland, meunier, 30 ans; 2°Adélaïde
Elisa Isambert, sa femme, 26 ans; 3°Elisa
Gresland, leur fille, 5 ans; 4°Véronique
Dorger, domestique, 22 ans”. On notera que le garde moulin et sa famille
sont logés au n°8: “1° François
Harmant, cultivateur, 38 ans; 2° Julie Françoise
Renard, sa femme, 40 ans; 3° Romain Harmant, leur
fils, 14 ans; 4° Philéas Harmant, leur
fils, 7 ans; 5° Hyacinthe Harmant, leur fils, 4
ans; 6° Eulalie Harmant, leur fille; 7° Jean François Caillaux, garde moulin, 38 ans; 8°
Désiré (sic) Vassor, sa femme, 38 ans; 9° Jules François Caillaux, leur fils, 13 ans; 10° Felix Caillaux, leur fils, 7 ans”.
|
AD91 6M 118 (saisi de Bernard Gineste,
2011)
|
1838
|
Le moulin
de la Pirouette, sur la Chalouette, propriété d’Auguste
Édouard Gresland, fait de blé farine, mu par une
seule roue et occupant deux hommes. Son déversoir et ses vannes
sont toujours réglés par l’arrêté préfectoral
du 23 août 1831.
|
État des moulins
de 1838, édition Gineste (ici)
|
1841
|
Le recensement de 1841 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Auguste Gresland, 35 ans,
meunier; 2° sa femme Adélaïde Elisa Isambert, 31 ans; 4°
son fils Auguste Gresland, 3 ans; 4° sa fille Elisa Gresland, 10 ans;
5° Marie Anne Duché, domestique, 26 ans Il trouve aussi au n°8:
1°François Caillot, 42 ans, garde-moulin; 2° sa femme Désirée
Vassort, 42 ans; 3° son fils Jules Caillot, 18 ans; 4° son fils Félix
Caillot, 13 ans; 5° son fils Paulin Caillot, 4 ans; 6° son fils Edouard
Caillot, 9 mois.
|
AD91 6M 118 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1842
|
Le 6 mai,
décès d’un fils de Gresland: “Du mardi six mai mil
huit cent quarante deux, onze heures du matin. — Acte de décès
de Auguste Gresland, âgé de quatre ans,décédé
d’hier à deux heures de relevée, chez son père
et mère, fils en légitime mariage de Auguste Edouard
Gresland, propriétaire âgé de trente six ans,
et de Adélaïde Isambert, son épouse, âgée
de trente deux ans, domiciliés de cette ville, rue de la Pirouette
N°10. — Les témoins ont été les sieurs Honoré
Stanislas Isambert, propriétaire, âgé de soixante
deux ans, aïeul maternel de l’enfant, de Charles Delanoue, premier
adjoint de cette mairie, et juge suppléant du tribunal de première
instance séant à Étampes, âgé de
trente neuf ans, cousin du décédé, domiciliés
de cette ville, qui ont signé avec nous François Charles
Cresté, maire de la ville d’Étampes, officier de la légion
d’honneur, après lecture faite du présent, et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Isambert
— Delanoue [paraphe] — C. Cresté.”
|
Registe d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1846
|
Le recensement de 1846 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Auguste Gresland, 41 ans,
négociant; 2° sa femme Adélaïde Isambert, 36 ans; 3°
Geneviève Touzé, 23 ans, cuisinière.
|
AD91 6M 119 (saisie de Bernard Gineste, 2016)
|
1850
|
Auguste-Édouard
Gresland adjoint du maire Théodore-Alexis Charpentier,
nommé en même temps que lui le 7 février 1850.
|
Marquis 81
|
1851
|
Le recensement de 1851 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Auguste Édouard Gresland,
meunier, 45 ans; 2° Adélaïde Elisa Isambert femme Gresland,
41 ans; 3° Aurélie Genty, 23 ans, domestique; 4° Hyppolitte
[sic] Carnevillier, apprenti meunier, 14 ans.
|
AD91 6M 120 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1851
|
Auguste-Édouard
Gresland adjoint révoqué en même temps que
le maire Théodore-Alexis Charpentier en novembre 1851.
|
Marquis 81
|
1852
|
Le moulin
de la Pirouette, comme celui de la Trinité, est tenu et/ou possédé
par la veuve Gresland qui réside rue Saint-Jacques.
|
État des moulins
de 1852, édition Gineste (ici)
|
1852
|
En 1852 Constantin
Gresland racheta une filature de coton à Maromme (Seine-Maritime,
près Rouen) et la reconvertit en corderie de mèches
à bougies, en ajoutant une machine à vapeur aux deux roues
hydrauliques existantes.
|
Base Mérimée
(ici)
|
apr. 1852
|
Plus tard
le nom de la veuve Gresland a été raturé au crayon,
et on ajouté à la place les noms de Gabriel Constantin
Gresland et d’Eugène Baron. Dans la colonne adresse
on a ajouté: à Paris [pour qui? sans nul doute pour
Gabriel Constantin Gresland, qui s’était marié à
Paris le 26 août 1833 à
Rose Céleste Denizet].
|
Addition au crayon et
non datée à l’État des moulins de 1852, édition
Gineste (ici) [cf. Généalogie Delaporte
Arnal (voyez notre Annexe)].
|
1853
|
Au Cimetière de
Notre-Dame ancien la première (à corriger: la plus
récente) sépulture conservée de la famille Gresland,
qui a tenu le moulin de la Pirouette, date de 1853. Le monument aujourd’hui
[2003] assez abîmé est surmonté d’un décor
d’urne funéraire joliment drapée.
|
FG-ELP 35b (n°45)
|
1856
|
Le recensement de 1856 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Auguste Édouard Gresland,
meunier, 50 ans; 2° Adélaïde Elisa Isambert femme Gresland,
46 ans; 3° Henriette Louise Joséphine Babault, 19 ans, domestique.
|
AD91 6M 121 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1861
|
Le recensement de 1861 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Auguste Édouard Gresland,
meunier, 55 ans; 2° Joséphine Euphrasie Brégeault, domestique,
29 ans.
|
AD91 6M 121 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1866
|
En 1866, Constantin
Gresland construisit de plus en pleine campagne, à Notre-Dame-de-Bondeville
(Seine-Maritime, près Rouen) une nouvelle filature spécialisée
dans la fabrication de mèches à bougie, surnommée
“l’usine des champs”, qui a survécu jusqu’en 1997, date
à laquelle mon frère Laurent Gineste y a acheté
un superbe bobinoir (B.G.).
|
Base Mérimée
(ici)
|
1866
|
Le recensement de 1866 trouve
au n°10 (il n’y a pas de n°12 ni 14): 1° Auguste Édouard
Gresland, 60 ans, meunier; Euphrasie Joséphine Bregeault, 34 ans,
domestique.
|
AD91 6M 122 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1872
|
Le recensement de 1872 s’arrête
au n°8 de la rue de Pirouette. Pas de n°10, ni de n°12, ni de
n°14.
|
AD91 6M 122 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1876
|
Le recensement de 1876 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: 1° Jean François Caillaux,
78 ans, portefaix; 2° Alexandrine Catherine Lelong, 62 ans. Il trouve
au n°12: 1° Hippolyte Augustin Courtois,
25 ans, meunier; 2° Amélie Lemaire, 23 ans (Le n°14 n’est pas mentionné).
|
AD91 6M 123 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1877
|
Le 12 novembre,
naissance au moulin d’un fils du meunier: “Du lundi douze novembre mil
huit cent soixante dix sept, deux heures de relevée. — Acte
de naissance de René Hippolyte Augustin André Courtois,
du sexe masculin, né ce jour à huit heures du matin, chez
ses père et mère, fils de Hippolyte Augustin Courtois,
meunier, âgé de vingt six ans, et de Marie Louise Amélie
Lemaire, son épouse, âgée de vingt quatre ans, domiciliés
de cette ville rue de la Pirouette. — Les témoins ont été
les sieurs Philippe Auguste Delisle, pharmacien, membre du conseil municipal
de cette ville, âgé de quarante deux ans, et Cusma Aufroy,
entrepreneur de peinture, âgé de trente un ans, domiciliés
en cette ville. — Sur la présentation de l’enfant, et sur la
déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins,
signé avec nous Etienne Auguste Decolange, adjoint délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite. — [Signé:]
Courtois — Cusma Aufroy — Delisle —
Decolange. — [(En marge:) Décédé le 5 janvier 1961
à Noisy-le-Grand, Le 9 mars 1962. (Signé:) M. L.]”
|
Registre d’état civil
d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2011).
|
1879
|
À vendre ou à
louer à l’amiable, une maison propre au commerce, sise à
Étampes, rue Basse-de-la-Foulerie, n°12, ayant boutique et magasin,
pouvant servir au commerce des cuirs, épicerie, graineterie, etc. — Facilités de paiement. —
S’adresser à M. Courtois, meunier à Étampes.
|
Abeille d’Étampes du 4 janvier
1879.
|
1881
|
L’ancien
moulin de la Pirouette, rue de la Pirouette est un simple moulin
à eau tenu par Courtois (qui tient aussi
alors le moulin de l’Ouche). Avec ses trois paires de meules, il produit
huit sacs de farine par jour.
|
Marquis 96 et 103-104
|
1881
|
Le recensement de 1881 trouve
au n°10 de la rue de la Pirouette: (Mme) Lelong veuve Cailleaux, 67 ans,
rentière vivant seule; il ne trouve personne au n°12. Il trouve
au n°14: 1° Hippolyte Courtois, 30
ans, meunier, chef de famille; 2° sa femme Amélie
Lemaire, 28 ans, sans profession; 3° son fils
André Courtois, 2 ans; 4° Henri Beaufrère, 20 ans,
garde moulin; 5° Louise Guery, 17 ans, cuisinière.
|
AD91 6M 123 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1881
|
Le moulin
est encore parfois appelé Gresland.
|
Marquis 103; FG-ELP 64
et 97.
|
1886
|
Le recensement de 1886 ne
trouve personne au n°10 de la rue de la Pirouette, ni au n°14; il
trouve au n°12: Catherine Lelong, 71 ans, rempailleuse employée
par Cailloux. En revanche il trouve au n°7 la famille qui s’occupe du
moulin: 1° Gustave Nicolas, 41 ans, garde-moulin,
père; 2° Eugénie Nicolas, 40 ans, sans profession, mère; et leurs enfants: 3° Zémys Nicolas, 13 ans; 4° Gustave Nicolas, 9 ans; 5° Marie Nicolas, 7 ans; 6°
Alfred Nicolas, 5 ans; Eugène, 2 ans. |
AD91 6M 124 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1891
|
Le recensement de 1891 ne
trouve personne au n°10 de la rue de la Pirouette; il trouve au n°12:
Catherine veuve Lelong, 76 ans, sans profession;, il trouve au n°14.
1° Gustave Nicolas, 45 ans,
garde-moulin, chef de famille; 2° son épouse
Eugénie, 45 ans, couturière; 3° son
fils Gustave Nicolas, 14 ans, apprenti; 4° sa
fille Marie, 12 ans; 5° son fils Alfred, 11 ans; 6° son fils Eugène,
6 ans; 7° son fils Adolphe, 3 ans.
|
AD91 6M 124 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1896
|
Le recensement de 1896 ne
trouve personne au n°10 de la rue de la Pirouette; il trouve au n°12:
Catherine Lelong veuve Vailloux, 81 ans, sans profession;, il trouve deux
ménages au n°14. Premièrement: 1°
Louis Poussard, 39 ans, menuisier [sic], chef de famille; 2° sa mère
Zoé Langlois veuve Poussard, 75 ans, sans profession; 3° sa domestique Alice Menault, 18 ans. Deuxièmement:
1° Alcide Gagneux, 42 ans,
meunier, chef de famille; 2° son épouse Ernestine
Poussard, 34 ans, sans profession.
|
AD91 6M 125 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1898
|
Le meunier
Poussard habite au 14 rue de la Pirouette.
|
État des moulins
de 1898, édition Gineste (ici)
|
1901
|
Le recensement de 1901 ne
trouve personne au n°10 de la rue de la Pirouette; il trouve au n°12:
Catherine Lelong veuve Vailloux, 81 ans, sans profession;, il trouve deux
ménages au n°14: 1° Louis Poussard,
39 ans, menuisier [sic], chef de famille; 2° sa mère Zoé
Langlois veuve Poussard, 75 ans, sans profession; 3° sa domestique Alice Menault, 18 ans.
|
AD91 6M 125 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1906
|
|
Abeille d’Étampes du 3 février
1906
|
1906
|
Le recensement de 1906 ne
trouve personne au n°12 de la rue de la Pirouette, mais il trouve deux
ménages au n°14. Premièrement: 1° Paul Caille, né
à Étampes en 1851, garde-moulin employé par la veuve
Julien; 2° son épouse Maria Nabot, née à Étampes en 1857, sans profession; 3° sa fille Clémence
Caille épouse Gandolfi, née à Étampes en 1882, sans profession;
4° sa petite-fille Paulette Gandolfi, née à Paris en 1902;
5° s petite-fille Christiane Clémence Gandolfi née à Étampes en 1905; deuxièmement: 1° Lucien
Varin, né en 1870 à La Chapelle-Saint-Ursin (Cher), journalier,
chef de famille; 2° son épouse Mathilde Rousseau, né en
à Ferté Emil [sic] (Cher); 3° sa fille Lucienne Varin née
en 1894 à Orléans; 4° son fils Robert Varin né en
1896 à Orléans.
|
AD91 6M 126 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1911
|
Le recensement de 1911 ne
trouve personne au n°12 de la rue de la Pirouette. Il passe directement
du n°8 au n°14. Il trouve trois ménages à ce n°14
de la rue de la Pirouette. Premièrement: 1° Joseph Édouard
Dupont, né à Paris en 1875, imprimeur à la Semeuse,
chef de famille; 2° son épouse Blanche née à Vouziers
en 1867; 3° sa fille Blanche Dupont née à Paris en 1905.
Deuxièmement: 1° Joseph Chambat, né au Passage en 1848,
charpentier chez Berthelot, chef de famille; 2° son épouse Hélène,
née à Étampes en 1856. Troisièmement: 1° Gaston
Hergot, né à Auxerre en 1878, typographe à La Semeuse,
chef de famille; 2° son épouse Léontine, née à
Amboise en 1880; 3° sa fille Suzanne Hergot née à Étampes
en 1904; 4° son fils André Hergot à Avaine en 1905; 5°
sa fille Marielle née à Étampes en 1908.
|
AD91 6M 127 (saisi de Bernard Gineste, 2016)
|
1913
|
Dans un tableau que
fait le directeur de l’Abeille d’Étampes de la reconversion
récente de sept moulins étampois: “Le Moulin de la Pirouette, sur le chemin qui
va du Petit Saint Mars à la rue de la Pirouette, abrite depuis
le début de cette année une fabrique qui, sous la direction
de M. Vautravers, fait les articles en celluloïd, des carters
pour vélos, des bacs pour accumulateurs, des vernis spéciaux.
Cette industrie était presque entièrement allemande. La voici
francisée. Le personnel employé ne comprend qu’une huitaine
d’ouvriers et ouvrières, mais il pourra se développer si
la fabrique peut développer elle-même ses affaires et s’assurer
la régularité et l’abondance de l’eau pour sa force motrice.”
|
L’Abeille d’Étampes
102/20 (17 mai 1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier).
|
1918
|
Le moulin
est converti en fabrique de celluloïd Guichard et Reboutier,
puis en fabrique de lunettes.
|
FG-ELP 97 (sans références)
|
1921
|
Un enfant broyé par
la roue du moulin. — “Étampes. — Fatale
imprudence. — Un terrible accident, survenu samedi matin, a plongé
dans le désespoir une honorable famille d’artisans, installés
depuis quelques mois à Saint-Martin, au moulin de la Pirouette, où
ils fabriquent des verres d’optique. — Le petit Roger Sirdey, âgé
de 7 ans, jouait dans le jardin qui longe la rivière; soudain, l’idée
lui vint d’approcher de la roue du moulin, en mouvement. — Ne va pas jouer
là! lui dit sa sœur qui était occupée dans le jardin.
— L’enfant, hélas! n’écouta pas cette défense et, se
suspendant à une barre de fer horizontale servant de garde-fou, il
se balança mollement, cherchant à atteindre du pied les énormes
palettes. — Il y parvint malheureusement, mais, sous la douleur ressentie,
il lâcha la barre et tomba dans la rivière; le terrible drame
se déroula alors rapidement; la roue happa le petit corps et ne le
rendit que broyé, un pied sectionné, bras et jambes brisés,
poitrine défoncée. —De sa fenêtre, une voisine, Mme Royer,
avait aperçu l’horrible accident. Elle cria: — Arrêtez! le petit
Roger vient de passer sous la roue... — Le grand-père entendit ce cri
et donna l’ordre d’arrêter; ce fut fait instantanément; l’ouvrier
Narat se jeta alors à l’eau et en retira le corps ensanglanté.
— Roger vécut encore une demi-heure, durant laquelle il appela son
papa, sa maman, sa sœurette... Les malheureux, affolés, téléphonèrent
à M. Sergent, garagiste, pour qu’il amenât d’urgence un médecin;
mais, aucun n’était à son domicile; d’ailleurs, il eût
été impossible de sauver le petit enfant et quand le docteur
Camus, enfin rejoint, arriva au moulin de la Pirouette, il était mort.
— Les obsèques de Roger Sirdey auront lieu mardi après-midi.
Nous prions les parents dont la douleur est indescriptible, d’accepter nos
condoléances attristées.” |
L’Abeille d’Étampes 110/23 (samedi
4 juin 1921), p. 2 (texte signalé par Mme Dominique Majérus;
saisie de B.G.).
|
id.
|
Résumé.
— “Un enfant happé et broyé par la roue
d’un moulin. — De notre correspondant — Étampes, 29 Mai. — Un accident
des plus pénibles s’est produit, ce matin, au moulin de la Pirouette,
transformé en usine d’optique et de lunetterie. Le fils du directeur
de l’usine, Roger Sirdey, âgé de 7 ans, trompant la surveillance
de sa grand’mère, alla se mettre à cheval sur le garde-fou protecteur
de la roue motrice de l’usine. Le malheureux enfant fut happé par
les palettes de la roue qui le firent tournoyer et le rejettèrent au
loin inanimé. Il succomba une demi-heure après.”
|
Le Petit Journal 59/21319 (30 mai 1921),
p. 2 (saisie de B.G.).
|
1921
|
Le recensement
de 1921 trouve trois ménages habitant au n°12 de la rue de
la Pirouette: 1) Charles Sirdey, patron, opticien, né
en 1882 à Ligny-en-Barrois; son épouse Madeleine née
à Jambles en 1887; leurs enfants Roger et Suzanne, nés à
Paris respectivement en 1915 et 1917; leur nièce Pauline Dubuisson
née en 1904; leur bonne Marie Minet née en 1906 à
Salaumière. — 2) Charles Sirdey, tailleur,
né en 1848 à Fraize et son épouse Mathilde née
en 1855 à Gondreville. — 3) Alexandre Royer,
opticien travaillant pour Sirdey, né en 1883 à Ligny-en-Barrois;
son épouse Stéphanie, née en 1890 à Torre
Pellice; leurs enfants Albert, né en 1912 à Montataire,
et Pierre, née en 1919 à Paris XXe arrondissement.”
|
Archives municipales: Dénombrement
de la population de 1921, Rue de la Pirouette.
|
1925
|
Réclame dans l’Annuaire
d’Étampes pour 1925. — “Optique scientifique — L. Sirdey — Moulin
de la Pirouette, Étampes (S.-et-O.) — Spécialité de verres
dichroïs pour lunettes — Verre prophylactique absorbant les rayons nocifs
pour la vue — Lunettes et pince-nez — Jumelles à prismes et de campagne.
— Appareils photographiques. — Gros et détail — Reg. Com. Étampes
n° 1.700.”
|
Annuaire de 1925, dont un scan par Jean-Michel
Rousseau ci-dessus.
|
1928
|
Récit de l’incendie
du 15 novembre paru dans L’Abeille d’Étampes. — “Le
Feu au Moulin de la Pirouette — Nos moulins étampois n’ont pas de chance. On se souvient
du formidable incendie qui dévora, il y a quelque vingt ans, le moulin
de la Digue où s’était installée l’usine de fabrication
de lampes électriques «la Française»; il n’en reste
plus que des murs calcinés, à côté du Moulin
de la Trinité qui fut à un moment donné une fabrique
de coton hydrophile. — Plus
en avant sur la Chalouette, le moulin de la Pirouette a flambé, jeudi
matin, dans des conditions tout aussi mystérieuses. — L’aurore d’un jour de vent et de pluie
commençait à flamboyer sur Saint-Pierre, quand, au sud-est,
au-dessus de Saint-Martin s’éleva une lueur qui bientôt prit
l’aspect des foyers de grands sinistres. Le feu venait d’éclater dans
la fabrique de M. Sirdey, située au numéro 12, de la rue de
la Pirouette. — Cette fabrique
comprenait deux bâtiments en équerre dont la partie attenant
à la rue servait d’habitation et de magasin. C’est au deuxième
étage de la partie réservée aux ateliers que le feu
a pris. — Vers 5 heures et
demie, réveillé par les aboiements furieux de ses chiens qui
nichaient à l’intérieur des bâtiments, M. Sirdey se leva
et passa de son logement situé au premier dans les ateliers du premier
étage. Avec effroi il se rendit compte que le plancher du premier
étage brûlait. Il n’était plus temps d’enrayer l’incendie,
aussi il fit évacuer promptement toute sa famille et donna l’alarme
dans le quartier. — Étant
remonté au premier étage, il se rendit compte que des matières
enflammées tombaient déjà sur les machines; il coupa
alors le courant de la force motrice et écarta du foyer de l’incendie
les produits chimiques qui pouvaient encore intensifier l’action. Mais, il
n’y avait plus rien à faire; le feu se propageait avec rapidité
dans les planchers et les pans de bois formant la structure du moulin. — La pompe du quartier Saint-Martin fut
mise en batterie la première facilement alimentée par la rivière
qui passe sous les bâtiments; puis ce fut l’auto-pompe sur laquelle
M. le Capitaine Girard fit brancher jusqu’à cinq lances, lesquelles
attaquèrent le feu de toutes parts. —
M. Picq, commissaire de police assisté
de ses agents et des gendarmes organisa un service d’ordre pour éviter
l’embouteillage des curieux et de tous les moyens de secours étampois
rassemblés en cet endroit en raison du grand développement
pris par l’incendie. — Le vent
et la pluie ne tardèrent pas à rendre la tâche des dévoués
sauveteurs encore plus difficile et ce n’est qu’à 16 h. que les pompiers
purent se retirer laissant un piquet de garde pour la nuit. — Le bilan de ce sinistre est très
élevé. On parlait en ville d’un million; le chiffre réel
ne s’en éloigne guère. — De l’immeuble de gauche qui comprenait trois étages il
ne reste plus que des murs calcinés dans lesquels sont enchevêtrés
des ferrailles tordues par le feu. Ce qui a pu être sauvé
des flammes a été détérioré par l’eau.
Toutefois une partie du logement de M. Sirdey a pu être préservé.
— On évalue
à 500.000 francs la perte du matériel et des marchandises;
l’immeuble d’une valeur de 200.000 francs était assuré à
trois compagnies. — Quant
aux causes du sinistre elles sont difficiles à préciser.
Il peut tout aussi bien s’agir d’un court-circuit que du fait que des radiateurs
à gaz étaient tenus allumés nuit et jour pour maintenir
dans certains locaux une température constante de 18 à 20 degrés.
— Dès le
début du sinistre une foule nombreuse a stationné aux abords
du moulin incendié. C’est à 6 heures du matin que le feu était
le plus intense, les flammes qui prenaient une grande hauteur formaient
dans le ciel sombre une lueur visible de tous les points de la ville. — Aucun incident de personne
n’a été heureusement à déplorer et l’on [n’]
a eu qu’à se louer du bon fonctionnement de notre service incendie
et du dévouement de notre vaillante compagnie de sapeurs-pompiers
qui s’est montrée une fois de plus à la hauteur de sa tâche.
— [Légende
de la première photo:] Photo Jolivet. —Ce qu’il restait du bâtiment à
11 heures du matin. — (Ces photographies prises par notre correspondant ont été
gravées, dans l’après-midi, par le « Service-Rapid
» de la Maison Laureys, à Paris). — [Légende de la deuxième photo:] Photo
Jolivet. — Nos pompiers pénètrent
dans la maison en feu.”
|
L’Abeille d’Étampes 117/46
(17 novembre 1928), p. 2 (saisie de Bernard Gineste, 2013).
|
1928
|
Récit de l’incendie
paru dans Le Réveil d’Étampes. — “Incendie du Moulin de la Pirouette.
— Jeudi matin, 15 courant, vers 5 heures et demie, Mme Sirdey, née
Madeleine Massé, dont le mari avait, après la guerre, installé,
au Moulin de la Pirouette, une fabrique de verres d’optique, était
réveillée par les chiens, aboyant dans la cour d’une façon
anormale. — Au même moment, elle aperçut
une lueur inquiétante, se leva en hâte et constata que des flammes
sortaient par les fenêtres du deuxième et du troisième
étages du principal bâtiment de l’usine. — Elle donna aussitôt l’alarme à son mari.— Celui-ci s’empressa de couper le courant de la force motrice
et faisant une visite rapide, vit que le plafond et le plancher séparant
le deuxième et le troisième étage de la fabrique flambaient.
— Dans l’atelier de polissage, à
l’endroit sans doute où s’était produit le court-circuit, cause
de l’incendie, le plafond avait un trou sous lequel des matériaux
divers étaient tombés. — L’alarme fut
rapidement donnée à ma Mairie, à la remise de l’auto-pompe,
chez les officiers de sapeurs-pompiers, à la gendarmerie, au·
commissariat de police, etc... — L’auto-pompe et une
pompe à bras furent mises en batterie, mais le feu, activé
par un fort vent, eut bientôt fait de détruire toiture, plafond
et planchers. — Les machines des divers ateliers furent
précipitées au rez-de-chaussée par les effondrements
successifs et du bâtiment principal il ne resta plus, entre quatre
murs, qu’un brasier puis un amas de décombres. — Les pompiers, dont les courageux efforts, furent, une fois de
plus, admirables, travaillèrent surtout à protéger,
dans la cour, les ailes de l’immeuble à usage de fabrique. — Ils préservèrent totalement, à gauche,
la forge et le garage dans lequel était remisée une auto Renault
à conduite intérieure. — À droite,
ils arrêtèrent les flammes qui, déjà, avaient
détruit la toiture de la maison d’habitation de M. et Mme Sirdey et
de leur famille, — maison comprenant deux étages. — On put sortir et sauver une partie des meubles. Le reste fut
détérioré par l’eau que les pompes avaient dû
lancer en abondance. — M. Sirdey qui, la veille, était
allé à Paris en auto avec sa femme et avait reçu de
la Société des Jumelles Prismatiques une commande de 700.000
francs, évalue ses pertes à 500.000 francs pour le matériel
et à 200.000 francs pour l’immeuble. — Il était
assuré à trois compagnies différentes. — La fabrique employait 22 personnes, hommes et femmes. — M. Sirdey compte pouvoir les occuper pour leur éviter,
en cette saison, les duretés d’un chômage complet. — Nous ne saurions trop le féliciter de la sollicitude
qu’il montre à l’égard de son personnel.”
|
Supplément au Réveil d’Etampes
du 17 Novembre 1928 (coupure de presse aimablement communiquée par
Mme Dominique Marjérus, petite-fille de Sirdey; saisie de B.G, 2017)
|
1928
|
Récit de l’incendie
paru dans Le Matin. — “Seine-et-Oise — Étampes — L’ancien moulin de la Pirouette, transformé en
fabrique de verres pour jumelles, est détruit par un incendie dû
à un court-circuit. Les pompiers de la ville peuvent préserver
la maison d’habitation, la forge et le garage d’autos. Les dégâts
sont évalués à 700.000 francs.”
|
Le Matin 45/16312 (16 novembre 1928),
p. 5 (saisie de B.G, 2017)
|
1935
|
Un éphémère
journal local, L’Étampois, est imprimé apparemment
dans les locaux du moulin. Ce journal dirigé par Marcel Puyfourcat
a en effet son siège au 12 rue de la Pirouette.
|
Clément Wingler,
Le fonds Adrien Gaignon aux Archives municipales d’Étampes,
sous-série 400 Z (ici).
|
1942
|
“Étude
de Me Poirel, avoué à Étampes. — Vente au Tribunal
d’Étampes, le 17 février 1942 à 13 heures 30,
du Moulin de la Pirouette. — Bâtiment à usage d’imprimerie
et d’habitation. —Dépendances, jardin. Superficie: 7.978
mètres carrés, sur la rivière La Chalouette.
— Mise à prix: 50.000 francs. — Demande d’autorisation préfectorale
avant le 1er février.”
|
Abeille d’Étampes
?? (? février 1942), scan communiqué par Claude Bosc.
|
??
|
Démolition
des bâtiments du moulin.
|
SV&SH 60 (“On ne connaît
pas sa date de cessation d’activité mais les bâtiments
ont été démolis récemment.” [écrit
en 2009])
|
??
|
Le moulin et
ses dépendances ont été entièrement détruits
et la résidence actuelle est un bâtiment entièrement
nouveau.
|
B.G. (bref entretien du
30 mars 2011 avec Marie-José Magot)
|
vers 1992
|
Création
de la Résidence du moulin de la Pirouette.
|
Cf. Etampes-Info
2004 (infra).
|
1994
|
Cliché
Ch. Bodin de la rayère du moulin.
|
Bodin Magot
36 (figure 17)
|
2004
|
“Résidence
de la Pirouette: organisation d’un repas avec la participation
de tous les convives. — Brigitte Le Blein: “C’est notre 2e participation et l’année
dernière, nous avions eu à peu près 100 convives,
c’était vraiment très bien! Cette première nous
motive vraiment pour cette année,d’autant plus que grâce
au prêt de matériel de la Ville, nous pouvons accueillir
tout le monde. L’année dernière, il avait tout de même
fallu aller rechercher des chaises de jardin devant ce succès auquel
nous ne nous attendions pas. Il faut dire que la résidence a 12 ans
et que de nombreuses personnes y sont propriétaires depuis le début
et se connaissent et s’entraident. Ce sera l’occasion de souhaiter la
bienvenue aux nouveaux locataires. S’il arrive à se libérer,
l’un d’eux animera la soirée avec sa guitare. Ce sera une nouvelle
première, mais il ne faudra pas avoir le trac: il y aura du public!”
|
Étampes-Info
n°608 (14 mai 2004), p. 2 (ici).
|
2005
|
“Résidence
de la Pirouette: organisation d’un repas avec participation
libre des convives. — Marie-Josée Magot:
L’année dernière, nous étions tout de même
80 et la soirée avait été vraiment très
appréciée de tous. Dans cette résidence, les gens
travaillent, se croisent et souvent, les jeunes adultes se rencontrent grâce aux enfants
qui, eux, n’ont aucun problème pour nouer des contacts! Après,
c’est parfois plus compliqué! Le grand point fort d’Immeubles
en fête, c’est que son organisation est extrêmement légère.
Il n’y a pas ou peu de logistique et d’investissement et la Ville aide
ceux qui en font la demande. J’incite tous ceux qui en auraient envie
à franchir le pas.”
|
Étampes-Info
n°645 (20 mai 2005), p. 2 (ici).
|
2006
|
Annonce pour
le 30 mai: “Résidence de la Pirouette: organisation
d’un repas, de 19 h à 22 h.”
|
Étampes-Info
n°645 (24 mai 2006), p. 2 (ici).
|
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 30 mars 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|