| ANNEXENOTICE SUR LES ANCIENNES PAPETERIES
  ÉTAMPOISES
 
 simple esquisse, par Bernard 
 Gineste
 
 
 
               
                 
                   | 1) Sur 
les   moulins à papier d’Étampes 
 Il  faut bien dire que, sauf erreur de ma part,
nous   ne savons pas grand chose des anciens moulins à papier d’Étampes. 
  Léon Marquis, du temps duquel ils avaient disparu, ne nous a guère 
  laissé de renseignements à ce sujet.
 
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                   | Après  avoir simplement mentionné leur existence, il 
 nous dit qu’il y avait trois moulins à papier sur la Chalouette, 
 dans le faubourg Saint-Martin,  mais sans citer ses sources, qu’il appelle 
  vaguement des manuscrits particuliers  (1). Il renvoie  aussi au 
  témoignage de Jean-Étienne Guettard dans un célèbre 
   article de ce savant sur l’ostéocole, qui a été publié 
   en 1754, et dont on trouvera bon peut-être de trouver ici un extrait: 
 | (1) Les rues d’Étampes, 
  1881, pp. 93-94.
 
 
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                   | Cet  espace du bord de la Louette, c’est-à-dire,
celui   qui est compris  entre la porte de Chaufour où moulin qui
porte ce   nom et qui n’est  pas éloigné  de cette porte, &
un moulin               [p.272] à tan  qui est plus haut sur cette même rivière,
  cet espace, dis-je,  est l’endroit où j’ai encore vû l’ostéocole
  en plus grande  quantité: on en trouve de plus de l’autre côté
  de la ville, & presque vis-à-vis & le long du chemin qui
conduit  à la porte d’Orléans,  dans un endroit qui regarde
les moulins  à papier établis sur une autre branche de la Chalouette,
&  sur les bords des fossés de la ville qui sont de ce côté
  (2). 
 | (2) Histoire de l’Académie royale des sciences 
   avec les mémoires de mathématique et de physique tirés 
   des registres de cette Académie, année 1754, pp. 269-310 
   (avec deux planches de figures), spécialement pp. 271-272. 
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                   | Frédéric 
   Gatineau, grand dépouilleur d’archives devant l’Éternel, 
nous  livre le nom de deux de ces moulins à papier, dans son ouvrage 
de toponymie étampoise paru en 2003, tout d’abord à l’article «Badran supérieur (moulin)»: Situé au  n°7  de  la  rue   Badran,     il  est 
    aussi  appelé moulin  Caroline    au 19e  siècle    (selon 
  Léon Marquis).     Dans  un acte  de 1760, il  est qualifié 
  “moulin à   papier”.     Le moulin a été       déclassé 
   en  1938  (3). 
 | (3) Étampes en lieux et places, 2003, 
   p. 15. 
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                 | Le
même   auteur encore à l’article «Mathurins (moulin      des)»: Ce     moulin    sur   la  Chalouette 
   était   situé  près   de   l’enclos   du Couvent 
  des Mathurins. Il était    d’abord “moulin 
       à    foulon”    en 1504, puis 
il   est cité   comme  moulin    à    papier au 18e siècle 
               (4). 
 | (4) Étampes en lieux et places, 2003, 
   p. 81, alléguant la cote AD91 7S 49. 
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                 | 2) Sur la famille étampoise 
  Haismes, Haymes, Esme, Edme 
 Reste à identifier le papetier étampois 
  dont le nom est transcrit, à Chartres, en 1561, Haismes, graphie
              a priori énigmatique, quoiqu’elle ait survécu
  de nos jours (Haysmes, Aysmes, Haimes, Haymes). Ce n’est
  peut-être qu’une graphie fantaisiste de Esme, car je trouve,
  parmi les censitaires du Bourgneuf, entre 1676 et 1707, un certain Arnoul
  Esme (5), qui est peut-être de la même famille, et il existe
  encore aujourd’hui un patronyme
  observant cette graphie (Esmes, Hesmes).
 
 | (5)  Gustave DESJARDINS et Martin BERTRANDY-LACABANE, 
              Inventaire sommaire des archives départementales antérieures
  à 1790. Seine-et-Oise. Archives civiles, série E, n°2948-3993,
  Versailles, Cerf et fils, 1880, p. 261a. 
 |  
                 | Esme 
  était au départ un prénom, d’ailleurs représenté 
              en temps que tel à Étampes, où il est porté en 1592 
  par un certain Esme Banouard, boucher  (6). Ce devait d’ailleurs  être une simple variante orthographique de Edme 
ou Edmes,  où le d devait être également 
purement graphique,  car nous retrouvons à la même période 
un autre personnage  appelé tantôt Maître Edmes Banezeau, en 1529, et tantôt Maître Esme Vanezeau, en
1538 (7). Par suite ce patronyme a pu être 
 écrit également Edme. De fait, pour le patronyme également 
  ces deux graphies sont attestées à Étampes, où 
  nous trouvons aussi vers 1734
  un Charles Edme, maître serrurier (8).
  Ainsi donc notre Jehan Haismes, marchant
  papetier demourant à Estampes en 1561 paraît bien appartenir
  à la même famille que le Maître Charles Edme
ou               Esme de 1529-1538, et que l’Arnoul Esme de
1676-1707. 
 Mais il est plus 
 certain qu’il appartient à la même famille qu’un certain   
         Pierre Haymes, maître tailleur d’habits cité 
à Étampes en 1598 (9), parce que non seulement nous avons là la même orthographe
que dans notre document chartrain, mais encore une profession liée
au même secteur d’activité.
 
 | (6)  Esme Banouard, boucher est à
  cette date censitaire du fief étampois de Longchamp, ibid.,
  p. 306b, probablement le fils de Christofle Banouard, boucher ou
de              Loys Banouard, boucher ou de Jehan Banouard, boucher,
  ou de Quentin Banouard, boucher, mentionnés en 1580, ibid.,
  pp. 305a, 306a, 306 a, 306b. (7) M(aître) 
 Edmes  Banezeau, censitaire de Longchamps en 1529, ibid., p. 291a;
             M(aître)  Esmes Vanezeau, ibid., p. 296b;
 dans l’un des deux cas les archivistes  de Seine-et-Oise ont dû mal
 déchiffrer l’initiale. On trouve  aussi un Edme Angevin censitaire
 du Bourgneuf entre 1676 et 1717,             ibid., p. 260a.
 (8) Il est alors censitaire 
  du fief du Bourgneuf, ibid., p. 263b.
 (9) Il est alors censitaire
  du Bourgneuf, ibid., p. 321a.
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                   | 3) Sur
 d’autres  papetiers étampois 
 J’avoue n’avoir pas poussé très loin 
 mes  propres recherches, et j’ai seulement relevé quelques mentions 
 de papetiers étampois dans l’Inventaire-Sommaire qu’ont fait 
 au siècle avant-dernier les archivistes de Seine-et-Oise des archives 
 des marquis de Valory, aujourd’hui conservées à Chamarande, 
 où elles attendent les chercheurs; j’ai seulement exploré par
 ailleurs les registres paroisiaux de Saint-Martin, au hasard, dans les années
 1705-1708.
 
 A une date indéterminée 
  entre 1640 et 1701 sont cités à Étampes comme censitaires 
 à la fois un Nicolas Allais, papetier et un Mathieu Bominet, 
 marchand papetier (10). Par ailleurs, à une date indéterminée entre 1676 et 1707 est aussi 
  cité un Mathieu Bonnivet, papetier qui est évidemment 
  le même que le précédent, l’une de ces deux graphies 
 ayant été mal déchiffrée par les archivistes 
de Seine-et-Oise, certainement la première (11).
 
 Le premier jour de juillet 1705 a esté inhumé 
 dans le cimetiere [de Saint-Martin] Pierre Mazot papetier aagé 
 de soixante-deux ans ou environ, muni des sacrements de l’Eglise. [signé:] Charpentier, curé (12).
 On notera que selon Gatineau le moulin Mazeaux est 
un  des anciens nom du moulin Bressault. Mazeaux, dit-il, était 
 le nom de son propriétaire en 1525. On trouve cité “moulin 
Maseaux” en 1549 (Archives municipales, terrier de Valnay), “moulin Maziau” 
en 1583 (AD91 136J 16) et “Maziaulx” en 1593 (Archives diocésaines 
5)             (13)
 
 Le 20 octobre 1705, se marient à Saint-Martin 
             Pierre Leturé, veuf, garçon papetier, et Catherine 
 Bary. Le premier témoin à signer est François Barré.
 
 Le 15 septembre 1708 a été inhume 
Jean  peletier âgé de un mois fils de Nicolas Peletier garçon 
 papetier qui a signé avec moi. N. Peletier.
 Le 18 octobre de la même année est inhumé 
             Nicolas Pelletier âgé de trois ans et demi en 
 présence de Nicolas Pelletier et Marie d’Alençon ses père 
 et mère. N. Peletier. Basserot, curé.
 Le 19 décembre de la même année
 est baptisé Antoine fils de Nicolas Pelletier, papettier et de
Marie Dalençon.
 Le 22 du même mois a été inhumé 
             Antoine Peletier âgé de trois jours en présence 
 de Nicolas Peletier son père qui a signé avec my. N. Peletier. 
 Basserot curé.
 
 | (10) Il sont alors
censitaires   à Valnay ou à Courtmeunier ou dans quelque autre
fief des Valory,              ibid., pp. 337a et 337b.
 
 (11) Il est alors censitaire 
  du Bourgneuf, ibid., p. 260b.
 
 (12) Paroisse de Saint-Martin, 
 registre de 1705 à 1712.
 (13) Étampes
 en lieux et places, p. 82.
 
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                | A une
 date  indéterminée entre 1738 et 1759 est aussi mentionné
 comme censitaire un René Bichette, marchand papetier (14).  Cet entrepreneur de Saint-Martin d’Étampes 
 est mentionné également comme mari d’Agnès Barbier en
 1740, et détenant, outre une autre papeterie à Langlier près de Montargis dans 
 le Loiret, un moulin à papier à Sainte-Suzanne en Mayenne. 
Dans ce dernier village où il y eut jusqu’à 16 moulins, on trouve
mentionnés: le dit René Bichette en 1740 et 1742; un Mathieu
Bichette en 1750 et 1771, marié à Suzanne Provost, puis à
Anne Persigan; un Mathieu Bichette en 1779 et 1782, marié à
Anne Provost; un Pierre Vallée marié à une Julienne
Bichette en 1786; un François Baguenier marié à Suzanne
Bichette en 1786 et 1792; un Magloire Bichette marié à Jacquine
Leroux en 1806 et 1808 (15). 
 Enfin, à une date indéterminée 
  entre 1754 et 1759 est encore cité à Étampes un Pierre 
  Olivier, papetier (16), qui est sans doute
  de la même famille qu’un Pierre Olivier, chanoine de Notre-Dame d’Étampes selon Clément Wingler
   de 1731 à 1739, inhumé  devant l’autel de Saint-Louis en
Notre-Dame  le  26 avril 1739 (17).
 Cette famille Olivier est bien de Saint-Martin.
 Le 15 août 1705 y est baptisée Genevieve 
 Olivier fille de Pierre Olivier et de Marie Charpentier et le 27 septembre 
 1707 un autre fille, Michelle. Ce Pierre Olivier paraît un manouvrier 
 qui déclare 14 juin 1706 la mort chez lui du petit Adrien Tournier, 
 fils d’un cartonnier de Paris qui était en nourrice chez lui; le 3
 septembre 1705 y est baptisé François fils de Cantien Olivier
 et de Anne Legrain (le parrain est alors un François Barré); 
 etc.
 
 | (14) Il est alors censitaire du Bourgneuf, ibid.,
  p. 265a. 
 (15) Alphonse-Victor 
ANGOT,  Ferdinand GAUGAIN, «Papeteries de Sainte-Suzanne (Mayenne)»,
 in             Dictionnaire historique, topographique et biographique
de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [4 volumes], tome IV, pages 834 
 sqq.
 
 (16) Il est alors
censitaire   du fief de Foresta, ou bien du prieuré de saint-Pierre,
            Inventaire-Sommaire,   p. 322b. On notera que d’après
les registres paroissiaux on appelait  parfois papetier de simples
            garçons papetiers, s’il faut se fier au cas de
Nicolas Peletier en 1708.
 
 (17) Clément
 WINGLER,              Notre-Dame sous  l’Ancien Régime,
  Étampes,  Archives Municipales d’Étampes, 1998, p. 35.
 |  
                | 4) Le travail qui reste 
 à faire 
 C’est tout  ce
que  j’ai pu trouver pour l’instant sur les moulins à papier et les
papetiers  étampois.  Mais d’autres sans doute pousseront plus loin
leurs recherches,  et il est  à espérer notamment que le tome
2 du Pays d’Étampes,   dont on espère la publication
pour cette année 2009, abordera   cette question importante pour l’histoire
économique du pays d’Étampes.
 
 Outre les registres paroissiaux qu’il faudrait dépouiller 
 dans toute leur étendue, il faudrait explorer les archives notariales 
 conservées aux archives départementales: c’est un champ d’investigation 
 considérable.
 
 Ceux qui seraient intéressés par les 
 aspects  techniques de la fabrication du papier à l’époque considérée 
 consulteront avec grand fruit l’article «Papetier» de l’Encyclopédie  ou Dictionnaire raisonné des
arts et des métiers de Diderot  et d’Alembert, en cliquant ici. Il a été 
  publié en 1780
 
 
 B.G., février 2009, 
  en attendant mieux.
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              | BIBLIOGRAPHIE
 
 Éditions
 Maurice JUSSELIN
    (archiviste du département d’Eure-et-Loir, 1882-1964), «Achats
    de chiffons à Chartres par un papetier d’Étampes en 1561»,
    in Bibliothèque de l’École
    des Chartes 97 (1936), pp. 459-460.
 
 Bernard GINESTE
[éd.],             «Maurice Jusselin: Achat de chiffons à
Chartres   par un papetier d’Étampes en 1561 (Bibliothèque
de l’École   des Chartes, 1936)»,            in Corpus
Étampois,           http://www.corpusetampois.com/che-16-jusselin1936papetier1561.html, 
                            2009.
 
 
 Sur les moulins 
  à papier et les papetiers sous l’Ancien Régime
 On consultera utilement
  l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des arts et des
 métiers de Diderot et d’Alembert, au tome 24 paru en 1780, aux articles «Papeterie» (pp. 434-435, cliquez ici) et surtout «Papetier» 
  (pp. 435-443, cliquez ici).
 
 Alphonse-Victor
  ANGOT, Ferdinand GAUGAIN (abbés), «Papeteries de Sainte-Suzanne»,
  in ID., Dictionnaire historique, topographique et biographique de la
Mayenne,  Laval, Goupil, 1900-1910 [4 volumes], tome IV (1910), page
834.
 
 Møller NICOLAISEN, Tycho Brahes Papirmølle 
  paa Hven: udgravningen 1933-34 og forsøg til rekonstruktion [27
  cm; 72 p.; illustrations; préface de Elis Strömgren; sur le
moulin  à papier suédois de Tycho Brahe (1546-1601)], København 
  (Copenhague), Gyldendalske Boghandel nordisk Forlag, 1946.
 
 Marie-Hélène REYNAUD, Les
Moulins   à papier d’Annonay à l’ère pré-industrielle. 
 Les Montgolfier et Vidalon [22 cm; 317 p.; illustrations; bibliographie 
 pp. 285-302; thèse de 3e cycle d’Histoire soutenue à Lyon II
 en 1980], Annonay, Éditions du Vivarais, 1981.
 
 Paolo CEVINI, Edifici da carta genovesi: 
secoli   XVI-XIX [24 cm; 254 p.; illustrations; notes bibliographiques; 
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1995.
 
 Peter BOWER [éd.], The Oxford papers. 
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 British Association of paper historians [«Studies in British paper 
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 René DUBOS, Les moulins à
papier   de Maromme. L’histoire de la fabrication du papier dans la vallée 
 du Cailly du XVème siècle au XIXème siècle 
 [31 cm; 239 p.; illustrations; bibliographie pp. 232-234], Luneray, Bertout 
 [«La mémoire normande»], 1996.
 
 Michel MAISONNEUVE [auteur] & Philippe
CAUDRON   [photographe], Fontaine de Vaucluse. Vallis Clausa, le moulin
à   papier [24 cm; 16 p. non paginées; illustrations],
Septèmes-les-Vallons,   PEC, 1996.
 Dont des versions anglaise (Fontaine de
Vaucluse.   Vallis Clausa, the paper mill) et allemande (Fontaine
de Vaucluse.   Vallis Clausa, die Papiermühle).
 
 Élie COTTIER, Histoire d’un vieux 
métier.   Le papier d’Auvergne est fait à la main comme au moyen
âge   [21 cm; 100 p.; illustrations], Clermont-Ferrand, Mont-Louis 
& Lyon,  Cosmogone, 1998.
 
 Louis DUPORT, & Denis PEAUCELLE, Puymoyen 
  (Charente). Vallée des Eaux-Claires: les sites préhistoriques 
  et les moulins à papier [20 cm; 22 p.; illustrations; bibliographie 
  pp. 18-19], Angoulême, Service patrimoine d’Angoulême & 
Paris,  Villes et pays d’art & d’histoire [«Patrimoine de l’Angoumois»], 
  1998.
 
 J. Georg OLIGMÜLLER & Sabine SCHACHTNER 
  [auteurs], Rolf BAUCHE, Annette SCHRICK & Armin SCHULTE [collaborateurs], 
        Papier, vom Handwerk zur Massenproduktion [27 cm; 196 p.; photographies
  & fac-similés; bibliographie pp. 182-188; index], Köln
(Cologne),   Dumont [«Schriften / Landschaftsverband Rheinland, Rheinisches
Industriemuseum   » 21], 2001.
 
 Jacques DUVAL, Moulins à papier de
 Bretagne  du XVIe au XIX siècle. Les papetiers et leurs filigranes
 en Pays de  Fougères [24 cm; 314 p.; illustrations; en appendice,
 choix de  documents; bibliographie pp. 305-309; glossaire; index], Paris,
 L’Harmattan  [«Logiques historiques»], 2006.
 
 Alexandre NICOLAÏ (1864-1952), Histoire 
  des moulins à papier du sud-ouest de la France: 1300-1800. Périgord, 
  Agenais, Angoumois, Soule, Béarn [24 cm; 2 tomes (281 p.; 162 
 p.); illustrations], Monein, Éditions PyréMonde, 2006.
 
 COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Papeteries de
 Sainte-Suzanne  (Mayenne)», in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Papeteries_de_Sainte-Suzanne_(Mayenne),
  en ligne en 2009 [d’après ANGOT 1910].
 
 
 
                                                
        
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