CORPUS HISTORIQUE ETAMPOIS
 
 Dom Basile Fleureau 
Des Choses memorables arrivées à Estampes
sous le Regne de Robert le Pieux.
 
Antiquitez d’Estampes I, 14
1668
     
Environs d'Etampes au milieu du XVIIIe siècle (Cassini, 1756)

Étampes et ses environs immédiats sur la carte des Cassini de 1756, à peine un siècle après Fleureau.

     La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
     
Les Antiquitez de la Ville et du Duché d’Estampes
Paris, Coignard, 1683
Premiere Partie, Chapitre XIV,
pp. 23-24.
Des Choses memorables arrivées à Estampes
sous le Regne de Robert le Pieux.
 
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PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE XIV.
Des Choses memorables arrivées à Estampes
sous le Regne de Robert le Pieux.

Troisiéme Race des Rois de France.
 
Description d’Estampes les Nouvelles, ou le Chastel.

  LA ville d’Estampes les nouvelles, autrement le Chastel, est située sur le penchant d’une Colline qui s’étend du Septentrion vers le Midy: de-là vient la netteté des rues; parce que les eaux qui tombent du Ciel en emportent facilement les immondices dans la riviere, qui la traverse par le bas. Elle est ceinte de Fossez revêtus de Pierres, excepté du côté de la Prairie: & de bonnes Murailles garnies de tours: le tout soûtenu de Remparts de terre fort larges. Une de ses portes, anciennement appelée la porte de la Barre, aujourd’huy de Saint Martin, a son issuë vers la Province de Beausse, soûs le Gouvernement de laquelle elle est, avec tout son Baillage. Celle de Saint Pierre repond au Gâtinois, qui est separé de la Beausse par la riviere de Juisne, qui passe entre le Faux-bourg qui porte le nom de ce Saint à cause de son Eglise qui y est  située: Les autres ont leur issuë vers l’Hurepois, dont on met les confins au bourg d’Estrechy, en sorte neanmoins qu’il renferme la ville de Dourdan. Toutes ces portes sont ornées chacune de deux tours, qui en deffendent l’entrée, & de beaux portaux. La figure de la ville d’Estampes est quarrée longue tirant sur la Piramidale, dont la base est du côté de Paris, sa longueur s’étend de la porte Saint Jacques à celle de Saint Martin: & sa largeur se prend de la porte du Château à celle de Saint Pierre.
Depuis l’an 988. jusques à 1032.

Etampes vers 1756 (carte de Cassini)

       Nous n’avons pas des preuves suffisantes pour justifier que le Roy Robert a été le Fondateur d’Estampes les Nouvelles; il est vray qu’un titre de Henri premier son fils nous donne sujet de conjecturer que ce lieu étoit déjà considerable, lorsque ce Pieux Prince y fit bâtir l’Eglise de Nôtre Dame; dautant qu’il porte que Henri prend en sa Protection & Sauve Garde les personnes des Chanoines de cette Eglise, & leurs biens que feu son Seigneur & Pere, le Roy Robert, avoit consenty, & même procuré qu’un nommé Archambault, & plusieurs autres leur eussent donnez pour la dotation & augmentation de leur Eglise: Mais nous en avons d’assez authentiques, pour faire voir qu’il l’a beaucoup [p.24] amplifiée: Car du Tillet a remarqué en ses memoires, que le Château d’Estampes est un ouvrage de ce Roy, dés le vivant duquel cette nouvelle Ville a esté appellée Estampes le Châtel, par le Moine Helgaud, Religieux de Fleuri, autrement Saint Benoist sur Loire, qui a décrit la vie & les actions les plus remarquables de ce pieux Roy, qu’il assure avoir fait bâtir un Monstier [lisez: Moustier] à Melun le Châtel, en l’honneur de la sainte Vierge Marie, avec une autre Eglise dans le même Château: comme il en avoit fait bâtir un autre à Estampes le Châtel, en l’honneur de la même sainte Vierge, avec une autre Eglise, dequoy je parleray cy-après plus amplement: Et parce que Sa Majesté se plaisoit à Estampes, & y venoit souvent pour y joüir de la bonté de l’air & de la beauté du Païs, qui étoit plus couvert qu’il n’est presentement: plusieurs Seigneurs de sa suite voulurent y avoir des logemens, comme il est arrivé à Fontaine-Bleau, où nos Rois ayant témoigné par les superbes édifices qu’ils y ont fait bâtir en divers temps, que ce sejour leur étoit agreable, les Princes & les Seigneurs de leur suite y ont fait bâtir des Hôtels pour s’y loger, & pour  y pouvoir sejourner plus commodement.
Robert II selon un camée du 17e siècle (© BNF)
Robert II le Pieux


Henri Ier selon un camée du 17e siècle (© BNF)
Henri Ier d’après un camée des années 1630.
   
 

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NOTES  (Bernard Gineste, octobre 2005)

     1) Étampes les Nouvelles. Cette dénomination pourrait donner à croire que l’actuel centre ville, du côté de Notre-Dame, est moins ancien que le Quartier de Saint-Martin, régulièrement appelé, au Moyen Age, Étampes les Vieilles. C’est d’ailleurs ce qu’en concluait Dom Fleureau, comme la plupart des érudits étampois à sa suite. En réalité, la dénomination «Étampes les Nouvelles» n’apparaît que dans un seul document latin de la fin du XIe siècle. C’est vraisemblablement une fantaisie de scribe, qui a voulu ainsi appeler l’actuel Centre-Ville pour le distinguer du deuxième noyau urbain qu’on appelait alors en latin «Étampes les Vieilles».

     Or précisément cette dernière expression latine Stampae Vetulae, reposait elle-même sur une mauvaise rétroversion en latin du véritable toponyme. En effet j’ai démontré en 2004 (Cahier d’Étampes-Histoire n°6, pp. 72-75) que le quartier Saint-Martin s’appelait alors en réalité Etampes Les Veys, c’est-à-dire, en ancien français, «Les gués d’Étampes», parce qu’on y on franchissait originellement la Louette et la Chalouette sur la route de Paris à Orléans; et non pas
Etampes Les Viez «Les Vieilles Étampes». Mais après la construction d’un pont en lieu et place de ces gués, vraisemblablement à l’époque carolingienne, le sens originel du toponyme se perdit très vite, ici comme ailleurs (par exemple au Vieux Rouen, au Vieil Amiens et à Pithiviers-le-Vieil).

     De fait, en 2005, l’équipe de Xavier Peixoto, de l’INRAP, a découvert des vestiges gallo-romains autant à Saint-Martin que du côté de Notre-Dame. Le secteur de Notre-Dame notamment a été fortifié dès le premier siècle de notre ère, et ce n’est donc certainement pas Robert le Pieux qui a fortifié le premier cet endroit. Ce secteur ne s’est certainement pas non plus urbanisé d’un seul coup sous les prédécesseurs directs de Robert, comme le supposait encore en 2003 Michel Martin: il y a eu là au moins un noyau de peuplement depuis fort longtemps, et peut-être
depuis l’époque même de Jules César, puisque c’est à cet endroit précis que la grande voie de Paris à Orléans croisait celle qui va de Sens à Chartres, c’est-à-dire du pays des puissants Sénons à celui des rebelles Carnutes. Il n’y a donc aucune raison objective d’imaginer quelque interruption notable dans l’occupation de ce secteur entre le premier et le dixième siècle, ni accélération rapide à un moment précis, puisqu’au contraire Étampes est mentionnée comme chef-lieu de pays dès l’époque mérovingienne, et encore sous Charlemagne.

      2) Henri premier
. Fleureau fait ici allusion à la charte de 1046 dont il donnera une édition princeps aux pages 292-294 dans son chapitre consacré aux origines de la collégiale Notre-Dame. C’est là un document capital pour l’histoire d’Étampes, dont Michel Martin a tenté d’analyser les principales données en 2003 (Le Pays d’Étampes, tome 1, p. 187), et que j'ai depuis réédité en ligne, Bernard GINESTE, «Henri Ier: Charte en faveur de Notre-Dame d’Étampes (1046)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-11-henri1notredame1046.html, 2006.

     3) Du Tillet .... Helgaud. Helgaud, abbé de Fleury, c’est-à-dire de Saint-Benoît-sur-Loire, contemporain et ami de Robert II le Pieux, a écrit une Vie de ce prince, dont le manuscrit original est actuellement conservé au Vatican. Fleureau la connaît apparemment par l’édition qu’en a donnée François Duchesne en 1641 dans le quatrième tome du Recueil des Historiens français, commencé par son père André Duchesne, mort l’année précédente.
     En revanche l’historien qu’il l’allègue, à savoir Jean du Tillet, est mort en 1570, c’est-à-dire avant même l’édition princeps de 1577. Il faut donc croire qu’il avait eu accès soit au manuscrit lui-même alors qu’il était encore conservé à Fleury, ou bien à une copie manuscrite qui en avait été faite par quelque humaniste.
La bibliothèque de Fleury fut en partie détruite par les calvinistes en 1564. Daniel, bailli de Saint-Benoît, sauva alors bon nombre de manuscrits, dont il s’appropria quelques-uns. Il céda notamment celui de la Vita Roberti à Paul Peteau (juriste, humaniste et collectionneur mort en 1614), manuscrit que son fils Alexandre, lui-même bibliophile, revendit en 1650 avec le reste de sa bibliothèque à la reine Christine de Suède; cette dernière, comme on sait, légua la sienne à celle du Vatican, quand elle y mourut, en 1682.
     
Actuellement l’édition de référence, critique et bilingue, est celle qu’en ont donnée en 1965 Robert-Henri Bautier et Gillette Labory aux éditions du CNRS, sur la base de ce manuscrit original, examiné avec une grande minutie. Cette édition est excellente, sinon définitive, en ce qui concerne du moins l’établissement du texte lui-même, puisquelle nous fait même connaître les repentirs de lauteur.

Bernard Gineste
Source: Basile Fleureau, Les Antiquitez de la ville et du Duché d’Estampes, pp. 23-24. Saisie: Bernard Gineste, juillet 2004-octobre 2005.
   
BIBLIOGRAPHIE

Éditions

 
     Édition princeps, posthume: Dom Basile FLEUREAU (religieux barnabite, 1612-1674), Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec lhistoire de labbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [in-4°; XIV+622+VIII p. (N.B: les pages 121-128 sont numérotées par erreur 127-134); publication posthume par Dom Remy de Montmeslier d’un texte rédigé en réalité vers 1668], Paris, J.-B. Coignard, 1683.

     
Réédition en fac-similé: Dom Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec lhistoire de labbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [23 cm sur 16], Marseille, Lafittes reprints, 1997.

     
Réédition numérique en ligne (en cours depuis 2001): Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Les Antiquitez d’Estampes (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-fleureau.html, 2001-2005.

     Ce chapitre: Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Des Choses memorables arrivées à Estampes sous le Regne de Robert le Pieux (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b14.html, 2005.

Quelques édition des Mémoires de du Tillet allégués par Fleureau

     Jean (ou Jehan) du TILLET, sieur de La Bussière (c.1505-1570) [juriste, historien; à ne pas confondre avec son frère Jean Du Tillet, évêque de Saint-Brieuc, puis de Meaux, mort le 18 décembre 1570], Les Mémoires de Jean Du Tillet [in-12], Paris & Troyes, Philippe Deschamp, 1578.

     Jean (ou Jehan) du TILLET, Les mémoires et recherches de Jean Du Tillet,... contenans plusieurs choses memorables pour l’intelligence de l’estat des affaires de France [in-f°; 272 p.; pièces liminaires], Rouan, Philippe de Tours, 1578.

     Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière, protonotaire & secretaire du roy, greffier de son Parlement. Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères. En ceste dernière édition ont été adjoustez les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane et plusieurs autres de la cour de Parlement concernant les dits privilèges (Par L. S. D. F. D. G.) [2 tomes en 1 volume in-4°; portraits; le tome II portant la date de 1601], Paris, Houzé & J. et P. Mettayer & B. Macé, 1602.

     Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison, ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet,... Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les Roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. I. du Tillet, évesque de Meaux, frères. En outre les Mémoires dudit sieur sur les privilèges de l’Eglise Gallicane, et plusieurs autres de la Cour de Parlement, concernant lesdits privilèges. En ceste dernière édition a esté ajouté les Inventaires sur chaque maison des rois et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [3 parties & 2 tomes en 1 volume in-4°; le tome II porte la date de 1606; portraits], Paris, P. Mettayer & B. Macé, 1607.

     Jean du TILLET, Recueil des roys de France,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière,... plus une chronique abbrégée... par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères; en outre les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane... En ceste dernière édition a esté adjousté: les inventaires sur chasque maison des roys et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [4 parties en 2 volumes in-4°; la 1re partie seule constitue une édition séparée; les autres, datées de 1606, appartiennent aux éditions précédentes], Paris, P. Mettayer, 1618.


Éditions, extraits, traductions et études de la Vie de Robert par Helgaud de Fleury

     Robertus GAGUINI (Robert Gaguin, religieux trinitaire, docteur en Sorbonne, un des premiers humanistes parisiens, maître d’Érasme, c.1434-1501)
[auteur principal], Humbertus VELLEIUS (Humbert Vellay) [continuateur] & Johannes WOLFIUS (Johann WOLF, juriste) [préfacier], Roberti Gaguini rerum gallicarum Annales, cum Huberti Velleii supplemento, in quibus Francorum origo vetustissima et res gestae regumque gallicorum omnium ex ordine vitae... usque ad Henricum II describuntur, cum praefatione... Jo. Wolfii [in-f°; 336 p.; index; le titre courant porte: «Huberti Velleii in R. Gaguini Appendix, Ludovicus duodecimus & Franciscus primus»; ce recueil contient, avec la l’Histoire de France par Gaguin, la Vie de saint Louis par Guillaume de Nangis et la Vie de Robert par Helgaud], Francofurti ad Moenum (Francfort-sur-le-Main), ex officina typographica A. Wecheli (André Wechel), 1577.

    
Petrus PITHOEUS (Pierre PITHOU, Jurisconsulte, historien, humaniste & érudit, 1539-1596) [éd.], Annalium et historiae Francorum ab anno Christi DCCVIII. ad annum DCCCCXC. scriptores coaetanei XII. Nunc primum in lucem editi ex bibliotheca P. Pithoei [2 tomes en 1 volume in-8°; réunit: «Annales sive Gesta Francorum ab anno incarnationis Domini DCXIIII ad annum DCCCLXXXIII...» (extrait des Annales Fuldenses), «Frodoardi... Chronicon...», «Continuatio ex alio Chronico quod Willelmi Nangii... videtur, et ad annum usque MCCCI producitur», «Quae sequuntur sunt Odoranni monachi S. Petri Vivi Senonensis...», «Abbonis De obsidione Lutetiae Parisiorum a Normannis libri duo» (en vers), et vingt autres dont la liste figure dans le Repertorium fontium historiae Medii Aevi, 1962, vol. 1, p. 562], Parisiis [Paris], apud Claudium Chappelet [Claude Chappelet (1565-1648)], M.D.LXXXVIII [1588], tome 1, pp. 59-79.
     2e édition: Annalium, etc. Nunc autem in Germania denuo impressi [in-8°; XVI+572+LII p.; même contenu que l’édition de Paris de 1588], Francofurti, apud Andreae Wecheli heredes (héritiers d’André Wechel), Claudium Marnium (Claude de Marne) & Joann. Aubrium (Jean Aubry), MDXCIIII [1594]
, tome 1, pp. 59-79.
     3e édition:
Historiæ Francorum ab anno Christi 900 ad ann. 1285 scriptores veteres xi. In quibus Glaber, Helgaudus, Sugerius abbas, M. Rigordus, Guillermus Brito, Guillermus de Nandis & anonyni alij, extrema stirpis Carolinae et Capetiorum regum res gestas usque ad Philippum, D. Ludovici filium regem, explicantes. Ex bibliotheca P. Pithoei nunc primum in lucem dati [in-f°; II+504+XXXVI], Francofurti, de Marne & Aubry, 1596, tome 1, pp. 59-79.

     Andreas DU CHESNE (alias André DUCHESNE, DUCHÊNE, CHESNIUS, DUCHESNIUS, QUERNEUS, QUERCETANUS, 1584-1640; surnommé le Père de l’Histoire française) [éd.] & Fransciscus DU CHESNE (François, son fils & continuateur, 1616-1693) [Duchesne envisageait un recueil de 34 volumes mais la mort l’arrêta avant que ne parût le 3e; son fils alla jusqu’au tome 5; l’ensemble fut ensuite entièrement recommencé par Dom Bouquet et les Mauristes], Historiae Francorum scriptores coaetanei... quorum plurimi nunc primum ex variis codicibus mss. in lucem prodeunt, alii verò auctiores et emendatiores; cum epistolis regum, reginarum, pontificum, ducum, comitum, abbatum et aliis veteribus rerum Francicarum monumentis opera ac studio Andreae Du Chesne [tom. I-II; «Auteurs de l’Histoire des Francs contemporains des faits… dont la plupart sont édités pour la première fois à partir de divers ouvrages manuscrits, tandis que les autres le sont plus au long et plus correctement; avec les lettres des rois, des reines, des évêques, des ducs, des comtes, des abbés et les autres anciens monuments des affaires de la France, par les soins et le travail d’André Duchesne»] — Historiae, etc., opera ac studio filii post patrem Francisci Du Chesne [tom. III-V] [5 vol. in-f°; «Auteurs, etc., par les soins et le travail du fils d’André Duchesne, François, après la mort de son père»], Lutetiae Parisiorum [Paris], sumptibus S. Cramoisy [Sébastien Cramoisy], 1636-1649, tome IV (1641), pp. 59 sqq.

     Jean-Baptiste de LA CURNE DE SAINTE-PALAYE (1697-1781), «Mémoire sur la vie et les œuvres
du moine Helgaud, sur l’epitome de la Vie du roi Robert et sur trois fragments imprimés à la suite de cet epitome dans la Collection des Historiens de la France», in Mémoires insérés dans les Recueils de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres X (1731), pp. 553-562.

     UN MAURISTE [religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Maur], «Helgaud, Moine de Fleuri» in Histoire littéraire de la France, où l’on traite de l’origine et du progrès, de la décadence et du rétablissement des sciences parmi les Gaulois et parmi les François.... Tome VII,, Qui comprend le onzième siècle de l’Eglise, Osmont-Huard,
1746. Dont une réédition au XIXe siècle sous la direction de Paulin PARIS [27 cm; XCIX+716 p.; cette édition contient de nouvelles notes en fin de volume mais aucune relative à Helgaud], Paris, V. Palmé, 1867. Dont une réédition numérique en mode texte par la la BNF, 1995, mise en ligne sur son site Gallica, http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-28031 (en ligne en 2005), pp. 405-409.

     Jean-Baptiste HAUDIQUIER, Charles HAUDIQUIER, Étienne HOUSSEAU, Jacques PRÉCIEUX & Germain POIRIER (bénédictins de l’ordre de Saint-Maur) [éditeurs], «Helgaldi Floriae. Epitoma Vitae Roberti Regis Fr.», in ID., Rerum Gallicarum et Francicarum Scriptores. Tomus decimus (Novæ Collectionis Historicorum Franciæ tomus decimus) – Recueil des Historiens des Gaules et de la France. Tome dixième, contenant ce qui s’est passé depuis le commencement du règne de Hugues-Capet jusqu’à celui du roi Henri I, fils de Robert le Pieux, par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur [in-8°; CLXVI+768; sommaire: pp. CLXIV-VI], Paris, Imprimerie Royale, 1760. Dont une réédition: Léopold DELISLE (membre de l’Institut, 1826-1910) [éd.], Recueil des historiens des Gaules et de la France. Tome dixième, édité par des bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Nouvelle édition publiée sous la direction de M. Léopold Delisle [mêmes texte & pagination], Paris, Victor Palmé, 1874. Dont une réédition en microfiches: Doetinchem, Microlibrary Slangenburg Abbey. [Dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-50128, 1995 (en ligne en 2005)], pp. 96-117.

     Jean-Baptiste MIGNE [éd.], «Helgaudi Vita Roberti regis Francorum» [reprise de l’édition des Duchesne], in ID., Patrologiae Latinae cursus completus (221 vol. in-4°, 1844-1864)
, t. 143, col. 1267 sqq.

     François GUIZOT [traducteur], Siège de Paris par les Normands (Bella Parisiacae urbis), poème d’Abbon.— Chronique de Flodoard.— Chronique de Raoul Glaber.— Vie du roi Robert par Helgaud.— Poème d’Adalbéron sur le règne de Robert [in-8°; 464 p.], Paris, J.-L.-J. Brière [«Collection de mémoires relatifs à l’histoire de France» 6], 1824 [dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-91454, en ligne en 2005], pp. 359-414.

     Édmond POGNON (né en 1911) [éd.], L’An mille. Œuvres de Liutprand, Raoul Glaber, Adémar de Chabannes, Adalberon, Helgaud, réunies, traduites et présentées par Edmond Pognon [in-8° (22,5 cm sur 14,5); XLV+305 p.], Paris, Gallimard [«Mémoires du passé pour servir au temps présent» 6], 1947.

     Robert-Henri BAUTIER & Gillette LABORY [du CNRS], Helgaud de Fleury. Epitoma vitae Regis Rotberti Pii . Vie de Robert Le Pieux. Texte édité , traduit et annoté  [25 cm; 165 p. & 4 p. de planches; texte latin et traduction en regard; bibliographie pp. 54-55; index; préface de Charles-Edmond Perrin], Paris, CNRS (Centre national de la recherche scientifique) [«Sources d’histoire médiévale» 1], 1965.

     Claude CAROZZI, «La vie du roi Robert par Helgaud de Fleury: historiographie et hagiographie», in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest 87/2 (1980), pp. 219-235.

     AUTEUR NON PRÉCISÉ [il s’agit probablement d’une reprise de la traduction très approximative de François GUIZOT?], Le roi de l’an mil. Textes et documents sur Robert le Pieux [21 cm; 97 p.; contient le «Poème au roi Robert» d’Adalbéron de Laon & la «Vie du roi Robert» d’Helgaud de Fleury], Clermont-Ferrand, Paleo [«Sources de l’histoire de France»], 2001 [ISBN 2-913944-40-X; 16 €].

     Bernard GINESTE [éd.],
«Helgaud de Fleury: Vie du roi Robert (traduction Guizot de 1824)», in Corpus Étampois, mise en ligne imminente, 2005.

Sur Étampes vers l’an mil

     Michel MARTIN, «Séquences d’urbanisation du IVe au XIIIe siècle» & «Essor d’Étampes à la période carolingienne», in Jacques GÉLIS [directeur de la collection], Michel MARTIN & Frédéric BEAUDOIN [directeurs du premier tome], Le pays d’Étampes. Regards sur un passé. Tome 1: Des origines à la ville royale [17 cm sur 24; 215 p.], Étampes, Étampes-Histoire, 2003, pp. 69-78 & 81-91.

     Bernard GINESTE, «Les Vieilles Étampes», in ID., «Trois énigmes toponymiques», in Cahier d’Étampes-Histoire 6 (2004), pp. 72-75.

Sur les fortifications et le plan d’Étampes

     Bernard GINESTE [éd.], «Étienne Chardon: Traité des noms et surnoms des rues de la ville et faubourgs d’Étampes (vers 1590)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-16-chardon1590traicte.html, 2008.

     Bernard GINESTE [éd.], «Paul Dupieux: La Défense militaire d’Etampes au XVIe siècle (1930)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-dupieux1930defense.html, 2005.


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