CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Corpus Étampois
Le moulin de l’Ouche
compilation
     
Le moulin de l'Ouche en mars 1915 (dessin d'un caporal GVC)
Le moulin de l’Ouche en mars 1915 (dessin d’un caporal GVC)

     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir du moulin de l’Ouche, à savoir tous les renseignements, les documents et les références bibliographiques ou archivistiques qu’on voudra bien nous adresser. On mentionnera le nom de tous les contributeurs qui n’auront pas demandé à rester anonymes.

Le moulin de l'Ouche en 1815 (AME)
Le moulin de l’Ouche en 1815, avant le détournement de la Louette de 1842 (AME)

Le moulin de l'Ouche en 1815 (AME)
Le moulin de l’Ouche en 1815, avant le détournement de la Louette de 1842
(AME)

Le moulin de l'Ouche vers 1820 (AME)
Le moulin du côté de l’Ouche, vers 1820; de l’autre côté de la rivière, les champs (AME)

A  gauche, propriété d’un membre de la famille D’Ivry, autre famille de meuniers alliée à celle de Drot

Le moulin de l'Ouche vers 1820 (AME)
Entrée du moulin de l
Ouche tenu par Drot, rue de Chauffour,
face au moulin du même nom de Chauffour tenu par Aubin, vers 1820 (AME)



Le moulin de l'Ouche sur le plan du cadastre de 1827
Moulin de l’Ouche sur le plan du cadastre de 1827 (toujours avant le détournement de la rivière)

REQUÊTES DU CORPUS
 
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
     
— Cotes exactes des sources utilisées par les auteurs de l’ouvrage La Juine et ses moulins, 2009, p. 63.
     — Cote, date et nouvelle photographie du plan reproduit par le même ouvrage.
     — Cote et date du plan photographié aux AD91 par Frédéric Gatineau, vraisemblablement datant des environs de 1870 (cliché ci-dessous).
     — Photo et/ou transcription et/ou résumé de la source alléguée par Frédéric Gatineau (AD91 7S 51).
     — Analyse des Pièces relatives au moulin de l’Ouche sur la Louette. 1797-1867 conservées aux Archives municipales d’Étampes (3O D17).
     — Tout renseignement disponible sur cette entreprise de couverture Octave Thomas (années 1940 et 1950).
     — Tout autre renseignement ou document sur le moulin de l’Ouche.
     — Toute autre référence bibliographique ou archivistique sur ce moulin.
 
Naissance de Philéas Vassal au moulin de l'Ouche (15 juillet 1828)
Naissance de Philéas Vassal au moulin de l'Ouche (15 juillet 1828)
Naissance au moulin de l’Ouche de Philéas Vassal, fils du meunier  (15 juillet 1828)

Plan conservé aux Archives départementales de l'Essonne (cote et date à déterminer (cliché Frédéric Gatineau)
Moulin de l’Ouche, vers 1870, après le détournement (AD91, cliché de Frédéric Gatineau)
On note que les propriétaires du moulin sont alors les héritiers Vassal, y compris sans doute Philéas

Vente au moulin de l'Ouche (1888)
Vente au moulin de l'Ouche (1888)
Vente au moulin de l’Ouche, le 21 octobre 1888, du matériel de la fabrique de lampes Thibaud (rue des Belles-Croix)

Le moulin de l'Ouche en mars 1915 (dessin d'un caporal GVC)
Le moulin de l’Ouche en mars 1915 (dessin d’un caporal GVC)

Le moulin de l'Ouche vers 1930: entreprise de couverture D Thomas
Le moulin de l’Ouche vers 1947: Entreprise générale de couverture Octave Thomas

Voyez la page spéciale que nous avons consacrée à ce cliché
commenté par Claude Bosc et Jean-Jacques Renard.


Réclame dans le Bulletin Municipal (1964-1968)
Réclame dans le Bulletin Municipal (1964-1968)


Réclame dans le Bulletin Municipal (1969)
Réclame dans le Bulletin Municipal (1969)


Réclame dans le Bulletin Municipal (1975-1976)
Réclame dans le Bulletin Municipal (1975-1976)


Le moulin de l'Ouche en 2003 (cliche de Frédéric Gatineau)
Le moulin de l’Ouche en 2003 (cliche de Frédéric Gatineau)

Le moulin de l'Ouche en 2005 (cliché B.G.)
Le moulin de l’Ouche en 2005 (cliché B.G.)

Le moulin de l'Ouche en 2005 (cliché B.G.)
Le moulin de l’Ouche en 2005 (cliché B.G.)

Le moulin de l'Ouche en 2005 (cliché B.G.)
Le moulin de l’Ouche en 2005 (cliché B.G.)

Lavoir du moulin de l'Ouche en 2010 (cliché B.G.)
Le lavoir du moulin de l’Ouche en 2010 (cliché B.G.)

Lavoir du moulin de l'Ouche en 2010 (cliché B.G.)
Le moulin de l’Ouche côté cour en 2010 (cliché B.G.)

Le moulin de l'Ouche le 19 décembre 2010 (cliché B.G.)
Le 19 décembre 2010.

Le moulin de l'Ouche le 19 décembre 2010 (cliché B.G.)
Le 19 décembre 2010.


Le moulin de l’Ouche
Renseignements disponibles

     On remarquera d’étranges incohérences dans données relatives à l’origine de ce moulin. Elles restent à éclaircir par des recherches complémentaires.

Date
Renseignements
Sources
1795
Le 19 décembre 1795 (28 frimaire an IV), naissance d’un fils de Louis Drot, futur deuxième meunier de ce moulin: “Aujourd’huy vingt neuf frimaire de l’an quatre de la republique françoise une et indivisible à cinq heures du soir par devant moy Jean Charles Tessier agent municipal de la commune d’Angerville chef lieu de canton departement de Seine et Oise elu pour recevoir les actes destinés à constater les naisances, les mariages et les decès des citoyens, est comparu en la salle publique de l’administration municipalle d’Angerville le citoyen Louis Drot cultivateur en cette commune, lequel assisté des citoyens Jacques Thomas Denis, meusnier ….. agé de vingt cinq ans et Marguerite Payen veuve Penot agée de quarante neuf ans domicilliés de cette dite commune, a déclaré à moy Tessier que Marie Marguerite Penot son épouse en légitime mariage a acouché hyer vingt huit du present mois à dix heures du matin en sa maison scituée à Angerville d’un enfant male qu’il m’a presenté et auquel il a donné le nom de Louis Cancien Denis. Après cettte declaration que les citoyens et citoyenne dessus nommés ont certiffié conforme à la verité, et la presentation qui m’a été faite de l’enfant denommé, j’ay redigé en vertu des pouvoirs qui me sont delegués le present acte que le pere et les tesmoins ont signé avec moy……. — [Signé:] J. T. Denis [paraphe] — Malie(?) Penot — Drot — M. Payen — Tessier [paraphe].”[p.114]
Registre d’État civil d’Angerville (saisie par B. G., 2011)
1796
Le 25 février Jean-Baptiste Lépais demande l’autorisation d’établir un nouveau moulin entre le moulin à Tan et le moulin de Chauffour
SV&SH 63 (sans référence)
1796
Bien que l’accent soit rarement porté sur le nom de Lépais, écrit Lepais, il faut le rétablir sans hésiter, car dans la liasse relative à ce moulin conservée aux Archives municipales, on trouve entre autres l’orthographe Laipaix, qui en garantit la prononciation.
B.G. (Archives municipales d’Étampes 3O D17)
1796
Le dit Jean-Baptiste Lépais alors âgé d’environ 29 ans, est le fils d’un brasseur parisien, Pierre Lepais, et d’une certaine Marie Françoise Hamouy, vraisemblablement d’origine étampoise.
Son acte de décès au registre d’État Civil de 1849 (saisie de B.G. 2011, ci-dessous)
1797
Le 19 février, naissance d’une fille du futur deuxième meunier, Louis Drot, alors cultivateur à Angerville: “Aujourd’huy deux ventose de l’an cinq de la republique une et indivisible, une heure de relevée, par devant moy Jean Charles Tessier, agent municipal et officier public de la commune d’Angerville, chef lieu de canton, departement de Seine et Oise, elû pour recevoir les actes destinés à, les naissances, les mariages et les décès des citoyens, est comparu en la salle publique de l’administration municipale d’Angerville le citoyen Louis Drot, cultivateur, assisté de Theodor Drot de la commune d’Allainville, agé de dix sept ans, representé par Amant Prevost secretaire de la dite administration et la citoyenne Marie Louise Rosalie Rabourdin agée de quinze ans representée par Florence Bourdeau femme du dit citoyen Prevost, le dit Prevost et sa femme d’age competant, tous de cette commune, lequel a déclaré à moy Tessier que Marie Marguerite Penot sa femme a acouché le jour d’hyer en sa maison à Angerville d’un enfant femelle qu’il m’a presenté et auquel il a donné le nom de Louise Marguerite. D’après cette declaration que les citoyen et citoyenne susnommés ont certiffié conforme à la vérité et la representation qu’il m’a faite de l’enfant dénommé, j’ay rédigé en vertu des pouvoirs qui me sont delegués le present acte que les tesmoins ont signé avec nous. — Theodore Drot — M. L. R. — Drot — F. Bourdeau — Rabourdin — Prevot — Tessier [paraphe].”
Registre d’État civil d’Angerville (saisie par B. G., 2011)
1797
Un arrêté de l’administration centrale de Seine et Oise du 4 vendémaire an VI (25 septembre 1797) règle le déversoir et les vannes du moulin. Il fera foi encore en 1838.
État des moulins en 1838, édition Gineste (ici).
1797-1867
Pièces relatives au moulin de l’Ouche sur la Louette.
Archives municipales d’Étampes 3O D17 (inventaire Wingler).
? 1798
Autorisation d’établir ce moulin donnée le 22 février.
SV&SH 63 (sans référence)
1799
Le 20 août 1799 (3 fructidor an VII), naissance d’une fille: “Le trois fructidor de l’an sept de la republique une et indivisible, par devant moy Charles Tessier agent municipal de la commune d’Angerville elu pour recevoir les actes destinés à constater les naissances et les décès des citoyens, est comparu le citoyen Louis Drot marchand cultivateur au dit Angerville, assisté d’Alexandre Dominique Hureau agé de ??? ans representé par Pierre François Hureau son pere agé de trente neuf ans, et Françoise Antoinette Rose Courtois, agée de neuf ans representée par Andrée Gaselin sa grande mère agée de cinquante six ans, lequel m’a declaré que Margueritte Penot sa femme a acouché cejourd’huy onze heures du matin d’un enfant qu’il m’a presenté et auquel il a donné les noms de Frederique Alexandre. D’après cette declaration que les citoyens susnommés ont certiffié être conforme à la verité, et la representation qu’il m’ai faite de l’enfant denommé, j’ay en vertu des pouvoirs qui me sont delegué redigé le present acte que les tesmoins et le dit Drot ont signé avec nous. — [Signé:] A. Gasselin — Drot — F. A. R. Courtois — Alexandre — Hureau — Tessier [paraphe].”
Registre d’État civil d’Angerville (saisie de B. G., 2011).
1800
Le 12 avril 1800, naissance d’un fils du meunier, Louis Drot: Du lundi treize avril mil huit cent sept , heure de midi. — Acte de naissance Charles Auguste né d’hier à neuf heures du soir fils legitime de Louis Drot meunier et de Marie Margueritte Penot son epouse demeurant en cette ville rue de l’Ouche. — Témoins Jean Jacques Penot cultivateur agé de quarante huit ans demeurant dans la commune de Dampierre departement d’Eure-et-Loir, cousin de l’enfant et Etienne Germain Modeste Penot, vitrier agé de trente quatre ans, cousin de l’enfant domicilié de cette ville. — Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la requisition du pere et des temoins susnommés, qui, lecture faire de l’acte, ont signé avec nous. —  [Signé:] L. Drot — J. J. Penot — Penot Et. — Romanet.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie de B. G., 2011).
1801
Mention d’un moulin de Lépais, à une seule roue, dont le propriétaire exploitant est Lépais. Mais il doit s’agir dans l’état des moulins de 1801, d’une inexactitude (?): on aura recopié un état antérieur sans le mettre à jour (?).
État des moulins en 1801, édition Gineste (ici)
1801
Le 22 novembre 1800 (1er frimaire an IX), naissance à Angerville d’une fille du meunier: “Du premier frimaire de l’an neuf de la republique françoise une et indivisible. — Acte de naisance de Louise Constance fille née lejourd’huy à cinq heures après midy, fille du citoyen Louis Drot marchand de grains demeurant en cette commune [(appel de croix:) et de Marguerite Penot son épouse] le sexe de l’enfant a été reconnu être femelle en presence de Cezard Marteau aubergiste à Angerville agé de trente ans et de Victoire Penot agée de vingt trois ans de la commune d’Artenay, departement du Loiret — Sur la requisition à nous faitepar le dit citoyen Louis Drot pere de l’enfant denommé conformement à l’article trois titre trois de la loy du vingt septembre 1792, a le dit Drot et les tesmoins signés avec nous Charles Tessier adjoint au maire de la commune d’Angerville faisant fonctions d’officier public de l’état civil des citoyens, les jour, mois et an que dessus. — [Signé:] Drot — Victoire Penot — C. Marteau — Tessier [paraphe].”
Registre d’État civil d’Angerville (saisie de B. G., 2011). Il semble donc que Louis Drot et sa femme Marguerite Penot partageaient leur temps entre Étampes et Angerville.
1802
Le 14 août (26 thermidor an X), naissance à Angerville d’un fils du meunier à Angerville: “Le vingt six thermidor de l’an dix de la republique françoise une et indivisible. — Acte de naisance de [un mot raturé illisible] [(appel de croix:) Louis Harmant] Deziré, né cejourd’huy, quatre heures du matin, fis de Louis Drot marchand de grains demeurant en cette commune et de Marguerite Penot son épouse ses pere et mere. Les sexe de l’enfant a été reconnu mâle en presence du citoyen Louis Michel Laigneau aubergiste et cultivateur au dit Angerville agé de trente sept ans representant  Jean Baptiste Desiré Laigneau son fils agé de quatorze ans. — La citoyenne Marie Charlotte Courtois agée de quarante deux ans épouse du citoyen François Pierre Hureau represente Rose Caroline Hureau sa fille agée de douze ans demeurant au dit Angerville — et à la requisition du dit citoyen Drot pere de l’enfant denommé le present acte a été dressé conformement à la loy du 20 septembre 1792 vieux styl — Le dit Drot a signé avec nous et les dits tesmoins. Constaté par moy Jean Charles Tessier adjoint au maire de la commune d’Angerville faisant fonctions d’officier public de l’état civil des citoyens, les jour et an que dessus. Aprouvé un mot rayé nul au present. — [Signé:] Drot — Laigneau — M. C. Y. Courtois — L. Laigneau — Caroline Hureau. — Tessier [paraphe]”.
Registre d’État civil d’Angerville (saisie de B. G., 2011). Ce fils, Louis Harmant Désiré Drot, finira rentier, demeurant et mourant à Saint-Michel-sur-Orge le 3 mai 1886, âgé de 84 ans.
? 1805
Autorisation (selon Marquis), bien qu’il soit “sur la chute usurpée du moulin de Chauffour”.
Marquis 104, alléguant le Manuscrit des moulins aux Archives départementales.
? 1805
(?) Établissement effectif du moulin par Lépais.
FG-ELP 90 alléguant AD91 7S 51
1805
Primitivement désigné comme moulin Lépais ou Lépaix.
Marquis 104 (Lépais); Bodin-Magot 33; FG-ELP 75 et 90 (sans référence); confirmé par l’état des moulins de 1801 (ci-dessus).
1806
“Un conflit opposant la veuve Aubin, propriétaire du moulin [de Chauffour], et le citoyen Drot, acquéreur du moulin de l’Ouche, à propos de la hauteur de la chute, ira jusqu’au conseil d’État en 1806.”
FG-ELP 32 alléguant AD91 7S 51.
1809
Le 9 avril, naissance d’une fille de Louis Drot: “Du lundi dix avril mil huit cent neuf, neuf heures du matin. — Acte de naissance de Rosalie Modeste née d’hier à dix heures du matin, fille legitime du sieur Louis Drot marchand meunier et de Marie Margueritte Penot son epouse, domiciliés de cette ville rue de Chaufour. — Témoins Jean Jacques Beurlier charpentier agé de trente huit ans et de Gabriel Chevrier vigneron agé de cinquante cinq ans et domiciliés de cette ville. — Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la requisition des témoins susnommés et sur l’attestation du sieur François Canuel chirurgien, attendu l’absence du pere de l’enfant, lesquels, après lecture faite ont signé avec moi. — [Signé:] Canuel — Beurlier — Chevrié — Romanet.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie par B. G., 2011)
1810
En août-septembre 1810, le maire d’Étampes communique au sous-préfet un certain nombre de renseignements sur les entrepreneurs de la ville: Drot-Penot emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle est de 3.600 franc. Son capital est de 40.000 francs. Son revenu annuel est de 4.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a 48 ans et 6 enfants. Il est actif et laborieux. Il peut se déplacer facilement à Dourdan s’il y est désigné comme l’un des 60 membres du tribunal de commerce. A la question: Ses lumieres s’étendent-elles au delà de sa profession? A-t-il reçu une education qui lui permette de bien énoncer et de bien rediger ses idées?”, le maire répond: Oui.
État des moulins en 1810, édition Gineste (ici)
1813
Drot demande l’autorisation d’établir un nouveau moulin sur le Juineteau, entre le moulin de Vauroux et celui de la Fosse Gombier. Elle ne lui sera finalement pas accordée (voyez notre notice sur ce projet).
Cf. Inventaire des AME par Clément Wingler (1992): “3O D28. Pièces relatives à l’établissement du moulin Drot sur le Juineteau, 1815 [à corriger en 1813-1815]”. Cf Plan du Juineteau de 1830, Archives municipales 3O C9, éd. Gineste (ici).
1814
Le 1er février, décès de la femme du meunier.
Cf. infra.
1816
Drot Penot, propriétaire et exploitant du moulin de l’Ouche, casse 150 sacs de grains par mois.
État des moulins en 1816, édition Gineste (ici)
1816
L’existence de ce moulin est encore l’objet d’une polémique avec les propriétaires des deux moulins entre lesquels il a été bâti.
SV&SH 63 (sans référence)
1817
Le recensement de 1817 trouve au n°6 de la rue de Chauffour: Louis Drot, veuf Penot, négociant meunier, 47 ans Louis Drot, son fils, 21 ans Rose Margueritte Drot, sa fille, 20 ans Louis Drot, son fils, 14 ans Flore Drot, sa fille, 11 ans Auguste Drot, son fils, 9 ans Lodeste Rosalie Drot, sa fille, 8 ans Margueritte Payen veuve Penot, 70 ans Léonide Rosalie Griveau, petite-fille de la veuve Penot, 15 ans”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d'Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
1818
26 janvier 1818, mariage d’une fille du meunier : “Du lundi vingt six janvier mil huit cent dix huit, trois heures de relevé. — Acte de mariage de sieur Pierre Prosper Maximilien Hamouy, négociant en farine, domicilié de cette ville, né à Paris département de la Seine, le premier messidor  an deux, dix neuf juin mil sept cent quatre vingt quatorze, âgé de vingt trois ans six mois, fils majeur et en légitime mariage de feu Marc Antoine Hamouy, en son vivant brasseur, décédé en la dite ville de Paris, douzième arrondissement, le vingt sept pluviose an huit, sept février mil huit cent, et de dame Jeanne Cantienne Divry sa veuve et aujourd’hui épouse de sieur Pierre Marquis rentier domicilié à Paris rue de l’Odéon N°29 — et de demoiselle Louise Marguerite Drot domiciliée de cette ville, née à Angerville, commune de cet arrondissement, le premier ventose an cinq, dix-neuf févier mil sept cent quatre vingt dix sept, âgée de vingt ans onze mois, fille mineure et en légitime mariage de sieur Louis Drot négociant en farine domicilié de cette ville et de feue Marie Margueritte Penot son épouse décédée en cette ville le premier fevrier mil huit cent quatorze. — Les actes préliminaires sont 1° ceux sus-datés de naissance des contractans, 2° ceux aussi sus-datés de décès du père du contracatnt et de la mère de la contractante. 3° les publications de promesse du dit mariage faits en cette ville les onze et dix huit  janvier présent mois sans opposition ni empèchement. — Le futur et la mère du futur ont déclaré conformement à l’avis du conseil d’État du trente mars mil huit cent huit que c’est par erreur que si dans l’extrait de son acte de naissance ci déposé les prénoms du mère [sic (père)] du futur son[t] écrit Marie Antoine [(raturé:) et les prénoms de la mère du dit futur], que les dits prénoms sont et s’écrivent Marc Antoine, que c’est également par erreur que dans l’extrait de l’acte de décès du père du futur également ci représenté les prénoms de a mère du dit futur y sont écrits Jeanne Catherine, que les vrais prénoms de la mère du dit futur sont et s’écrivent Jeanne Cantienne. — La mère du futur dument autorisée par Mr Pierre Marquis cy present et le père de la future consentent au dit mariage. — Les futurs ont déclaré prendre en mariage l’un demoiselle Louise Margueritte Drot et l’autre sieur Pierre Prosper Maximilien Hamouy. — En présence du coté du futur du sieur Marc Antoine Hamouy, propriétaire, âge de quarante sept ans, son oncle, et Romain Pierre Guettard commissaire priseur, âgé de quarante quatre ans, oncle du futur, à cause de dame Marie Louise Adelaide Hamouy son épouse, domiciliés d’icelle ville. — Du coté de la future, des sieurs Jean Baptiste Hamouy négociant en farine, âgé de quarante trois ans, et [(raturé:) Marc Antoine] Gabriel Marc Antoine Cantien Hamouy négociant le premier cousin, le second frère du futur, domiciliés de cette ville. — Après quoi nous Pierre Louis Marie de Tullières, maire d’Étampes, chevalier de saint Louis, et de saint Lazare, faisant fonctions d’officier public de l’état civil, soussigné, lecture faite des actes sus-dits dument en forme, du chapitre six titre cinq du code civil des François et du présent, nous avons prononcé au nom de la loi que les dits futurs étaient unis en mariage. — Et ont les futurs, la mère et le beau père du futur, le père de la future et tous les témoins signé. — [Signé:] L. M. Drot — P. Hamouy jeune — J. C. Divry— Marquis — L. Drot — Hamouy — Guettard Hamouy — Hamouy ?? fils — Hamouy fils — E. Hamouy  —J. C. Divry — J. Marquis — Tullières [paraphe].”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1820
29 août, mariage d’Arsène Vassal le futur meunier: “Du mardi vingt-neuf aoust mil huit cent vingt, deux heures de relevée. — Acte de mariage de sieur Pierre Arsène Vassal, marchand meunier, âgé de vingt huit ans revolus, domicilié à Mareille sur Maudre, canton de Meulin, département de Seine et Oise, [né] le vingt cinq septembre mil sept cent quatre vingt onze, fils majeur et en legitime mariage de feu Philippe Vassal, en son vivant marchand meunier, decedé en la dite commune de Mareille le vingt neuf nivose, an dix (dix neuf janvier mil huit cent douze); et de dame Henriette Gerard, son épouse sa veuve domiciliée en la dite commune; — et de demoiselle Adelaide Adèle Ruelle domiciliée à Etampes, née en la dite ville le treize fevrier mil sept cent quatre vingt seize (vingt quatre ventose an quatre), âgée de vingt quatre ans, fille majeure et en legitime mariage de feu sieur François Ruelle décédé à Lailly, canton de Baugency, departement du Moiret, le premier novembre mil huit cent treize, et de dame Anne Genevieve Hautefeuille, son épouse sa veuve domiciliée à Etampes. — Nous Pierre Louis Marie Detullières maire d’Etampes chevalier de St Louis et de S. Lazare. — vue les actes de naissance des futurs, les actes de décès du pere du futur et du père de la future, les actes de publication du dit mariage fait tant en cette ville qu’en la commune de Mareille sur Maudre les seize et vint trois juillet deniers, sans opposition. — après avoir donné lecture aux parties comparantes, assistées de quatre temoins ci après nommés et sous-signés, des pièces sus énoncés [sic] relatives à leur etat et aux formalités du mariage, toutes les dites pièces en bonne forme dument signées et paraphées, au desir de la loi, pour être deposées au greffe du tribunal, ainsi que du chapitre six du titre du mariage, sur les droits et devoirs respectifs des époux; — avoir reçu la déclaration du sieur Pierre Arsène Vassal qu’il prend pour épouse demoiselle Adelaide Ruelle; et de la part de demoiselle Adelaide Adèle Ruelle qu’elle prend pour époux le sieur Pierre Arsène Vassal; — en conséquence, nous avons declaré au nom de la loi que le sieur Pierre Arsène Vassal et demoiselle Adélaide Adèle Ruelle sont unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en presence de la mère du futur, et de la mère de la future, et de MM. Cantien Honoré Hautefeuille, cultivateur, âgé de cinquante trois ans, domicilié à Villeneuve sur Auvers, commune de cet arrondissement, oncle de la future; Louis Dominique Ruelle cultivateur âgé de trente six ans, domicilié à Bonvilliers, commune de Morigny, de ce canton, oncle de la future à cause de Marie Madeleine Hautefeuille son épouse; Philippe Vassal, meunier âgé de trente ans, domicilié à Mareille sur Maudre, frere du futur; et Jacques Gabriel Benoist, maire de la commune de Saint Denis, departement de la Seine, âgé de trente cinq ans, domicilié en la dite ville de Saint Denis, cousin du futur, qui ont signés [sic] avec les époux et nous maire après lecture faite; approuvé la rature de quatre mots rayés nuls. — [Signé:] Adèle Ruelle — Vassal — H. Gerard — Hautefeuille — Hautefeuille — Benoist — Ruelle — Ruelle — Vassal — Ruelle — Tulliere.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1822
Le meunier est désormais Arsène Vassal (natif de Mareil sur Mauldre, aujourd’hui dans les Yvelines). Louis Drot est cité quant à lui comme meunier de Gérofosse. Son gendre Divry Drot tient un autre moulin qui reste à identifier.
État des moulins en 1822, édition Gineste (ici); cf. son acte de naissance du 21 juin 1870, donné ci-dessous.
1828
Le 15 juillet, naissance de Philéas Vassal, fils du meunier du moulin de l’Ouche, Pierre-Arsène Vassal, qualifié négociant en farine: “Du mardy quinze juillet mil huit cent vingt huit, heure de midy. — Acte de naissance de Philéas Vassal, de sexe masculin, né ce jour à huit heure du matin, chez ses père et mère, fils en légitime mariage de M. Pierre Arsène Vassal, négociant en farine agé de trente-sept ans, et de Mme Adelaïde Adèle Ruelle son épouse agée de trente-deux ans, domiciliés de cette ville rue de Chaufour. Les témoins ont été M. Louis Antoine Florat receveur des Bureaux de l’Hospice  et de Bienfaisance agé de quarante-deux ans et de Charles Benjamin Chauvet secrétaire de la mairie agé de soixante ans, tous domiciliés de cette ville. — Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui, qui a ainsi que les témoins signé avec nous le maire de la ville d’Etampes après lecture faire. — [Signé:] Chauvet. — Vassal. — Florat ??? — Boivin Chevallier.
Registre d’État Civil d’Étampes (saisie de B.G. 2010); FG-ELP 37
1830, octobre
Le moulin tenu par Vassal produit 75 sacs de farine par mois pour Paris.
État des moulins en 1830, édition Gineste (ici).
1831
La propriétaire du moulin, qui emploie deux ouvriers, est la dame veuve Ruelle. (Il s’agit visiblement de la belle-mère d’Arsène Vassal, Anne Genevieve Hautefeuille, qui doit détenir  le moulin pour moitié)
État des moulins en 1831, édition Gineste (ici). Cette donnée est énigmatique
1834
Le propriétaire est toujours Vassal. Le moulin avec son tournant unique et son unique ouvrier, produit 290 sacs de farine par mois pour Paris.
 État des moulins en 1834, édition Gineste (ici).
1835
Le moulin est mentionné sous le nom de Drot, sans doute par habitude.
État des moulins en 1835, édition Gineste (ici).
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°15 de la rue de Chauffour: Pierre Arsène Vassal, meunier, 44 ans Adèle Adélaïde Ruelle, sa femme, 40 ans Arsène Vassal, leur fils, 14 ans Philéas Vassal, leur fils, 8 ans Robert Robert, domestique, 19 ans”.
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1837
Décès de Jean-Baptiste Drot père probable du meunier précédent: “Du lundi vingt février mil huit cent trente sept, trois heures de relevée. — Acte de décès de Jean-Baptiste Drot, propriétaire, âgé de soixante-cinq ans, natif d’Allainville-aux-Bois, canton de Dourdan, décédé d’hier à six heures du soir en son domicile en cette ville, rue du Flacon N°1er, époux de Marie Thérèse Boutroue. — Les témoins ont été les sieurs Marcelin Romain Brougnes, docteur en médecine, âgé de trente ans, gendre du décédé, à cause de Clarisse Louise Drot, son épouse, domicilié à Saclas, commune de cet arrondissement, et Jean-Baptiste Drot, cultivateur, âgé de trente six ans, fils du décédé, domicilié à Roinville-sous-Auneau, arrondissement de Chartres, qui ont signé avec nous premier adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent, le le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] M. Brougnes — Drot — Brichard (paraphe).”
Registre d’État Civil d’Étampes (saisie de B.G. 2010, avec deux corrections en 2015 dont l'une relative au nom de Brougnes, grâce à une contribution de Gewa Thoquet, qui s'est faite l'historienne du village de Saclas, www.lescheminsdupasse.fr)
1838
Le Moulin de l’Ousche (sic), propriété d’Arsène Vassal-Ruelle, mue par une roue et occupant deux hommes, fait de blé farine. Son déversoir et ses vannes sont toujours réglés par l’arrêté de 1797.
État des moulins en 1838, édition Gineste (ici).
1842
“Le moulin de l’Ouche nécessita en 1842 un grand détour du cours d’eau.”  En effet le cours de la Louette ayant été détourné pour franchir le terre-plein du chemin de fer au niveau du viaduc de Chauffour, on dut ensuite faire revenir la rivière en arrière au moyen d’un coude très aigu pour qu’elle continue à faire tourner ce moulin. Marquis 104 et 232, et plan postérieurs
1849
27 avril, décès de l’ancien meunier Jean-Baptiste Lépais âgé de 82 ans: “De vendredi vingt sept avril mil huit cent quarante neuf heure de midy. — Acte de décès de Jean Baptiste Marie Madeleine Lepais, propriétaire agé de quatre vingt deux ans, natif de Paris, décédé d’hier à onze heures du soir en son domicile en cette ville rue de Chauffour [(appel de note:) époux de Jeanne Desroziers agée de soixante dix sept ans. — (signé:) J. Lepais — Alais (paraphe) — Baron-Genet.], fils en legitime mariage de feu Louis Pierre Lepais en son vivant brasseur, et de Marie Françoise Hamouy son épouse, tous deux décédé à Paris, [(raturé:) époux de Jeanne Desroziers] — Les temoins ont été les sieurs Jules Felix Lepais, meunier agé de trente un ans, fils du décédé, et Jean-Pierre Alais, propriétaire âgé de soixante deux ans gendre du décédé à cause de Anne Victoire Lepais son épouse domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Louis Narcisse Claude Baron, membre du conseil remplissant la fonction de maire de la ville d’Etampes, après lecture faite du present et le décès constaté par nous sousssigné. — J. Lepais — Alais (paraphe) — Baron-Genet.”
Registre d’État Civil d’Étampes (saisie de B.G. 2010)
1851
29 juin, décès de l’ancien meunier Louis Droit âgé de 82 ans: “Du lundi trente juin mil huit cent cinquante un, deux heures de relevée. — Acte de décès de Louis Drot, rentier, agé de près de quatre vingt trois ans, natif de Roinville, Eure & Loir, décédé d’hier à trois heures de relevée en son domicile en cette ville rue Saint-Jacques numero seize, veuf de Marie Margueritte Penot décédée à Etampes, fils en legitime mariage de feu  Louis Drot en son vivant receveur du prieuré, et de feu Marie Rose Massé son épouse, tous deux décédés en la dite commune de Roinville. — Les témoins ont été les sieurs Louis Achille Blin concierge de cette mairie agé de cinquante un ans et Pierre Prosper Maximilien Hamouy, propriétaire agé de cinquante six ans, gendre du décédé à cause de Louise Margueritte Drot son épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Auguste Edouard Gresland premier adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du present et le décès constaté par nous soussigné. — Blin — Hamouy — Gresland.”
Registre d’État Civil d’Étampes (saisie de B.G. 2011)
1852
Le moulin appartient toujours à Arsène Vassal qui habite rue de Chauffour, c’est-à-dire au moulin.
État des moulins en 1852, édition Gineste (ici).
1870
Le 20 juin 1870, décès de Pierre-Arsène Vassal: “Du mardi vingt un juin mil huit cent soixante dix, trois heures de relevée, acte de décès de Pierre Arsène Vassal, propriétaire, agé de soixante dix huit ans, décédé hier à dix heures du matin, en son domicile en cette ville rue de Chauffour, numéro quinze, né en la commune de Mareil sur Maudre (Seine & Oise) veuf de Adélaïde Adèle Ruelle, décédée à Étampes, fils de feu Philippe Vassal & de feue Henriette Gerard, son épouse, tous deux décédés en la dite commune de Mareil sur Maudre. — Les témoins ont été les sieurs Lucien Antoine Ruelle, propriétaire, âgé de soixante sept ans, cousin du décédé & Michel Bienaimé Duperche, employé à cette mairie agé de cinquante un ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Albin Nicolas Pommeret des varennes, maire de la ville d’Etampes, après lecture faite du present et le decès constaté par nous soussigné. — [Signé:] Ruelle — Duperche — Pommeret des Varennes.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie de B.G., 2011). On note que le décédé est qualifié propriétaire. Était-il encore exploitant?
Vers 1872 Plan figurant le moulin (où l’on observe désormais la déviation de la rivière après la construction du viaduc de Chauffour): les propriétaires sont alors les héritiers Vassal.
Cliché de Frédéric Gatineau (AD91, date et cote à retrouver); mention est faite sur ce plan des héritiers Vassal, mais aussi de la route nationale 20 sur une page suivante, ce qui nous place bien après 1870 (après le décès de Vassal père).
(??) Plan figurant le moulin (où l’on observe la déviation) SV&SH 63 (photographie sans indication d’origine)
1881
(?) Parfois désigné comme moulin Pierre. Gatineau note que la famille Pierre a connu plusieurs génération de meuniers, et que Paul Pierre père était meunier au moulin Chamois tandis que Paul Pierre fils l’était au moulin Branleux d’En-Haut
Marquis 104 & FG-ELP 90 et 96-97 (sans référence). Il s’agit peut-être d’une confusion de Marquis avec le moulin à Peaux dit aussi Chamois.
1881
Le moulin de l’Ouche, situé place de l’Ouche est un moulin à eau qui n’utilise pas la vapeur, qui produit, avec son unique paire de meules, quatre sacs de farine par jours (ce qui constitue à cette date la production la plus faible de tous les moulins étampois, avec celle du moulin de la Digue). A cette date le moulin est tenu par un certain Courtois, tandis que Pierre père tient les moulins de Vauroux et Chamois (c’est-à-dire à Peaux), et Pierre fils le nouveau moulin à vapeur de la rue des Cordeliers, dit moulin Riquois, ou moulin Pierre lui aussi.
Marquis 96
1882
Le 7 mars, faillite du meunier, “Faillites. [...] Étampes. Courtois (Aug.-Hipp.), meunier. Juge. du 7 mars 1882. Syndic.: M. Breuil.
Archives commerciales de la France 9/23 (19 mars 1882), p. 397 (ici).
1883
Le 22 janvier, fondation de la société qui semble alors racheter et occuper le moulin, “Paris. Formation de la Société en nom collectif G. Baubiet et A. Mignot fab. de lampes, r. Charlot, 28, à Paris, avec usine à Étampes. Durée 10 ans. Cap. 109,665 fr. 20 c. Acte du 22 janv. 1883. A. P.
Archives commerciales de la France 10/11 (8 février 1883), p. 179 (ici).
1888
Le 21 octobre a lieu au moulin de l’Ouche, pour une raison indéterminée, la vente de tout le matériel d’une usine de fabrication de lampes (à nepas confondre avec l’entreprise Thibault dont les locaux se trouvaient rue des Belles-Croix). Annonce publiée dans l’Abeille d’Étampes: “Vente aux enchères publiques, en détail ou par lots, du matériel, de l’outillage, des marchandises fabriquées et des matières premières d’une fabrique de lampes à Étampes, au moulin de l’Ouche, quartier Saint-Martin, le dimanche 21 octobre 1888, à midi précis, et jours suivants, s’il y a lieu, par le ministère dudit Me Cavaud, commissaire-priseur à Étampes. — Désignation: Sept découpoirs, un bourriquet, un couteau, 200 outils pour découpures, outils à moulures, machine à air comprimé pour essayage des lampes, cisaille circulaire, machine à couper le laiton, mouton pour estamper et 44 matrices, machine à canneler avec mandrins, machine à border, un tour à polir avec outils accessoires, 6 tours ordinaires avec outils, un tour sans outils, un tour à pédale, poulies et courroies de transmisssion, machine à crémaillère, 2 machines à molleter, une machine à tarauder, 2 forges avec enclumes et outils, 2 machines à arrondir, 7 bigornes, un ventilateur à gaz, 7 établis, 4 étaux, 9 tables, bascule, balance, mandrins, calibres, modèles, four à vernissage, touries, plateaux, bidons, pinceaux, caisses, mannes, paniers, casiers, brouettes, échelles, mottes de tan, compteur à gaz, bureau. — 363 lampes essences, 174 autres sans becs, 284 lampes douilles rondes et cylindriques, 138 bougeoirs, 200 bougies becs essence. — 2 feuilles de zinc, 407 corps de lampes en porcelaine. — 60.000 pièces diverses pour montage des lampes. — Ferraille, vieux matériel, débris de cuivre, et autres différents objets. — Au comptant. Dix pour cent en sus des enchères.”
Abeille d’Étampes 77/41 (13 octobre 1888), p. 4. Sur l’entreprise Thibault, voyez l’étude très intéressante de Jean-Pierre DURAND, «Saint-Martin. Naissance d’un faubourg ouvrier», in Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, pp. 79-102, spécialement p. 88 (l’auteur ne connaît pas la date de la fermeture de l’entreprise).

1898
Lampes (fabricants de): Brunstein, rue de Chauffour.
Annnuaire de l’Abeille d’Étampes (ici)
1914-1918
Le moulin est aménagé en logements pour les GVC (Gardes-Voies-de-Communication) sous le nom de Quartier Pau.
FG-ELP 90 et 93 (reproduisant une carte postale d’éditeur inconnu)
1915
Un caporal GVC fait en mars 1915 un dessin du moulin publié sous la forme de carte postale.
Carte postale scannée par Jean-Michel Rousseau.
1916
Mort de Philéas Vassal, enterré au cimetière Saint-Martin
FG-ELP 37 alléguant la tombe de l’intéressé.
1923
La rue de l’École est rebaptisée rue Philéas-Vassal en hommage à ce fils du meunier Pierre Vassal et bienfaiteur de la ville, qui a créé par legs testamentaire un prix artistique en faveur d’un jeune artiste étampois.
FG-ELP 37 et 130
1947 env.
Le moulin de lOuche est occupé par l’Entreprise de couverture Octave Thomas, à ce qu’on voit sur une photographie où pose devant cet établissement les Enfants de Guinette lors d’une de leurs exhibitions de gymnastique à l’occasion de la fête du quartie de Saint-Martin sur la place de l’Ouche.
Une photographie non datée scannée par Jean-Michel Rousseau, reproduite ci-dessus et commentée dans une autre page par par Claude Bosc et Jean-Jacques Renard.
1958
On signale toujours “Thomas (Octave), entrepr. de couv., place de l’Ouche”.
Annuaire Le Familial (en ligne ici)
1964-1968
Réclame dans le Bulletin municipal de 1964 à 1968: “Entreprise Générale de Couverture.  Octave Thomas Place de l’Ouche. Tél. 259.  Etampes. (Essonne).
Bulletin municipal 1, 2, 3 (1964), 4 (1966), 5 (1967), 7 (1968), dont un scan ci-dessus.
1969
Réclame dans le Bulletin municipal de 1969: “Entreprise Générale de Couverture.  Octave Thomas Gérard Thomas. Gérant libre. Place de l’Ouche.  - Etampes. Tél.: 259.
Bulletin municipal 9, 10 (1969), dont un scan ci-dessus.
1975-1976
Réclame dans le Bulletin municipal de 1969: “Entreprise Générale de Couverture et Zinguerie.  Gérard Thomas Place de l’Ouche.  - 91 - Etampes. Tél. 494.02.59 Bulletin municipal 19, 20 (1975), 21, 22 (1976), dont un scan ci-dessus.

2009
Le moulin est désormais une simple résidence.
SV&SH 63

     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., 1er janvier 2011.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2003-2010
Frédéric Gatineau
Renseignements tirés de son précieux Étampes en lieux et places généreusement en ligne sur le présent Corpus Étampois dès 2003 et autres clichés généreusement mis à la disposition du Corpus.
2003-2010
Jean-Michel Rousesau
Repérage et scan de cartes postales et de photos de collections particulières étampoises.
2010-2011
Bernard Gineste
Quelques recherches et clichés, synthèse provisoire et mise en page.
2011
Claude Bosc
Commentaire et datation du cliché des alentours de 1947.

et vous?



BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     COLLECTIF, «Le moulin de l’Ouche (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulindelouche.html, 2010-2011.

Autres sources

      Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, pp. 96 et 104.

     Jean-Pierre DURAND, «Saint-Martin. Naissance d’un faubourg ouvrier», in ASSOCIATION ÉTAMPES-HISTOIRE, Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, pp. 79-102, spécialement pp. 88 sur l’usine de frabrication de lampes Thibault (?).
 
     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 75, 90, 93, 96-97 et 130.

     COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.), La Juine et ses moulins. La rivière et l’homme, sans lieu d’édition, La Juine et ses moulins, 2009, p. 63.

     COLLECTIF, «Le moulin Drot projeté en 1815 (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulindrot.html, depuis 2010.

     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques États des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html, 2011.

     Jean-Michel ROUSSEAU, Claude BOSC, Jean-Jacques RENARD & Bernard GINESTE [éd.], «Sur une photo d'après guerre de seize gymnastes place de l'Ouche», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-1947environs16gymnastes.html, 2011.

Références d’archives

     Archives nationales: à rechercher.

     Archives départementales de l’Essonne 7S 51 (cote donnée par GATINEAU 2003, p. 90, pour un dossier de 1805).

     Archives municipales d’Étampes 3O D17: Pièces relatives au moulin de l’Ouche sur la Louette. 1797-1867 (inventaire Wingler).

Site de la FFAM

     FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins), Le monde des moulins [site officiel], http://www.moulinsdefrance.org/, en ligne en 2011.

Autres moulins d’Étampes

     COLLECTIF, «Les moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html, depuis 2010.

 
 
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