| Le moulin de l’Ouche Renseignements disponibles
                                                                        
                                                                        
                                                  
      
                           
                                                                        
                                              
                                                             
                                                                        
      
                                                            
                                                                        
                                       
                                                             
                                                                        
                                                                      
                                                             
                                                                        
                                                                        
                             
                                                            
                                                                        
                                                                        
                                                              
                                                            
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                     
                       On 
       remarquera d’étranges incohérences dans données 
  relatives     à l’origine de ce moulin. Elles restent à éclaircir 
      par des recherches complémentaires.
 
 
                           
                           
                           | Date 
 | Renseignements 
 | Sources 
 |  
                   | 1795 
 | Le 19 décembre 
1795   (28 frimaire an IV), naissance d’un fils de Louis Drot, futur deuxième 
   meunier de ce moulin: “Aujourd’huy vingt neuf frimaire de l’an quatre de
  la republique françoise une et indivisible à cinq heures du
  soir par devant moy Jean Charles Tessier agent municipal de la commune d’Angerville
   chef lieu de canton departement de Seine et Oise elu pour recevoir les
actes   destinés à constater les naisances, les mariages et
les decès   des citoyens, est comparu en la salle publique de l’administration
municipalle   d’Angerville le citoyen Louis Drot cultivateur en cette commune,
lequel assisté  des citoyens Jacques Thomas Denis, meusnier ….. agé
 de vingt cinq ans et Marguerite Payen veuve Penot agée de quarante
 neuf ans domicilliés  de cette dite commune, a déclaré
 à moy Tessier que Marie  Marguerite Penot son épouse en légitime
 mariage a acouché  hyer vingt huit du present mois à dix heures
 du matin en sa maison  scituée à Angerville d’un enfant male
 qu’il m’a presenté  et auquel il a donné le nom de Louis Cancien
 Denis. Après cettte  declaration que les citoyens et citoyenne dessus
 nommés ont certiffié  conforme à la verité,
et  la presentation qui m’a été  faite de l’enfant denommé,
 j’ay redigé en vertu des pouvoirs  qui me sont delegués le
present acte que le pere et les tesmoins ont  signé avec moy……. —
[Signé:] J. T. Denis [paraphe] — Malie(?)  Penot — Drot — M. Payen
— Tessier [paraphe].”[p.114] 
 | Registre d’État
   civil    d’Angerville (saisie
    par   B. G., 2011) 
 |  
                           | 1796 
 | Le
 25  février        Jean-Baptiste  Lépais demande l’autorisation 
  d’établir     un  nouveau  moulin entre le  moulin à Tan et
  le moulin de Chauffour 
 | SV&SH 
    63  (sans    référence) 
 |  
                          | 1796 
 | Bien que l’accent
  soit   rarement   porté sur le nom de Lépais, écrit 
               Lepais,   il faut le rétablir sans hésiter, 
    car dans la liasse relative   à ce moulin conservée aux 
Archives    municipales, on trouve entre  autres l’orthographe Laipaix, qui 
en garantit    la prononciation. 
 | B.G. (Archives     municipales d’Étampes 3O D17) 
 |  
                           | 1796 
 | Le dit Jean-Baptiste 
   Lépais    alors âgé d’environ 29 ans, est le fils d’un
   brasseur parisien,    Pierre Lepais, et d’une certaine Marie Françoise    Hamouy, vraisemblablement 
   d’origine étampoise. 
 | Son acte de décès 
       au registre d’État  Civil de 1849   (saisie de B.G. 2011, ci-dessous) 
 |  
                   | 1797 
 | Le 19 février, 
naissance    d’une fille du futur deuxième meunier, Louis Drot, alors 
cultivateur    à Angerville: “Aujourd’huy deux ventose de l’an cinq 
de la republique    une et indivisible, une heure de relevée, par devant
moy Jean Charles    Tessier, agent municipal et officier public de la commune
d’Angerville,  chef  lieu de canton, departement de Seine et Oise, elû
pour recevoir  les  actes destinés à, les naissances, les mariages
et les décès  des citoyens, est comparu en la salle publique
de l’administration municipale  d’Angerville le citoyen Louis Drot, cultivateur,
assisté de Theodor  Drot de la commune d’Allainville, agé de
dix sept ans, representé  par Amant Prevost secretaire de la dite
administration et la citoyenne Marie  Louise Rosalie Rabourdin agée
de quinze ans representée par  Florence Bourdeau femme du dit citoyen
Prevost, le dit Prevost et sa femme  d’age competant, tous de cette commune,
lequel a déclaré à  moy Tessier que Marie Marguerite
Penot sa femme a acouché le jour d’hyer en sa maison à Angerville
d’un enfant femelle qu’il m’a presenté  et auquel il a donné
le nom de Louise Marguerite. D’après cette  declaration que les citoyen
et citoyenne susnommés ont certiffié  conforme à la
vérité et la representation qu’il m’a  faite de l’enfant dénommé,
j’ay rédigé en vertu  des pouvoirs qui me sont delegués
le present acte que les tesmoins  ont signé avec nous. — Theodore
Drot — M. L. R. — Drot — F. Bourdeau  — Rabourdin — Prevot — Tessier [paraphe].” 
 | Registre d’État
   civil    d’Angerville (saisie
    par   B. G., 2011) 
 |  
                        | 1797 
 | Un arrêté 
   de  l’administration  centrale de Seine et Oise du 4 vendémaire 
an   VI (25  septembre 1797)  règle le déversoir et les vannes 
 du  moulin.  Il fera foi encore  en 1838. 
 | État des
moulins      en    1838, édition Gineste (ici). 
 |  
                               | 1797-1867 
 | Pièces
    relatives      au moulin de l’Ouche sur la Louette. 
 | Archives  municipales d’Étampes 3O D17 (inventaire Wingler). 
 |  
                                      | ?  1798 
 | Autorisation       d’établir ce moulin donnée le 
    22 février. 
 | SV&SH 
    63  (sans    référence) 
 |  
                   | 1799 
 | Le 20 août 1799 
(3  fructidor  an VII), naissance d’une fille: “Le trois fructidor de l’an 
sept  de la republique  une et indivisible, par devant moy Charles Tessier 
agent  municipal de la commune d’Angerville elu pour recevoir les actes destinés
  à constater les naissances et les décès des citoyens,
  est comparu le citoyen Louis Drot marchand cultivateur au dit Angerville,
  assisté d’Alexandre Dominique Hureau agé de ??? ans representé
  par Pierre François Hureau son pere agé de trente neuf ans,
  et Françoise Antoinette Rose Courtois, agée de neuf ans representée 
  par Andrée Gaselin sa grande mère agée de cinquante 
 six ans, lequel m’a declaré que Margueritte Penot sa femme a acouché 
  cejourd’huy onze heures du matin d’un enfant qu’il m’a presenté et
  auquel il a donné les noms de Frederique Alexandre. D’après 
  cette declaration que les citoyens susnommés ont certiffié 
 être conforme à la verité, et la representation qu’il 
 m’ai faite de l’enfant denommé, j’ay en vertu des pouvoirs qui me 
sont delegué redigé le present acte que les tesmoins et le dit
Drot ont signé avec nous. — [Signé:] A. Gasselin — Drot — F.
A. R. Courtois — Alexandre — Hureau — Tessier [paraphe].” 
 | Registre d’État
   civil    d’Angerville (saisie
    de   B. G., 2011). 
 |  
                            | 1800 
 | Le 12 avril
1800,    naissance      d’un fils du meunier, Louis Drot: “Du lundi treize avril mil huit cent sept
  , heure de midi. — Acte      de naissance Charles Auguste né d’hier
 à   neuf heures du   soir  fils legitime de Louis Drot meunier
 et de Marie   Margueritte    Penot  son epouse demeurant en cette ville
 rue de l’Ouche.   — Témoins      Jean Jacques Penot cultivateur
 agé de quarante huit   ans demeurant      dans la commune de Dampierre
 departement d’Eure-et-Loir, cousin   de l’enfant     et Etienne Germain
Modeste  Penot, vitrier agé de trente   quatre   ans,  cousin de l’enfant
domicilié  de cette ville. — Constaté      suivant  la loi
par moi maire d’Etampes  à la requisition du pere    et   des temoins
 susnommés, qui,  lecture faire de l’acte, ont signé      
avec nous.  —  [Signé:]  L. Drot — J. J. Penot — Penot Et.  
—  Romanet.” 
 | Registre d’État 
     civil   d’Étampes  (saisie   de  B. G., 2011). 
 |  
                           | 1801 
 | Mention d’un
            moulin      de  Lépais,  à une seule roue,
dont le propriétaire      exploitant est Lépais.  Mais
il doit s’agir dans l’état      des moulins de 1801, d’une inexactitude
 (?): on aura recopié un   état  antérieur sans le mettre
 à jour (?). 
 | État des 
 moulins     en    1801, édition Gineste (ici) 
 |  
                   | 1801 
 | Le 22 novembre 1800 (1er
  frimaire  an IX), naissance à Angerville d’une fille du meunier:
“Du  premier  frimaire de l’an neuf de la republique françoise une
et indivisible.   — Acte de naisance de Louise Constance fille née
lejourd’huy à   cinq heures après midy, fille du citoyen Louis
Drot marchand de   grains demeurant en cette commune [(appel de croix:)
et de Marguerite   Penot son épouse] le sexe de l’enfant a été
 reconnu  être femelle en presence de Cezard Marteau aubergiste à
 Angerville  agé de trente ans et de Victoire Penot agée de
vingt trois ans de la commune d’Artenay, departement du Loiret — Sur la requisition
 à  nous faitepar le dit citoyen Louis Drot pere de l’enfant denommé 
 conformement  à l’article trois titre trois de la loy du vingt septembre 
 1792, a  le dit Drot et les tesmoins signés avec nous Charles Tessier 
 adjoint  au maire de la commune d’Angerville faisant fonctions d’officier 
 public de  l’état civil des citoyens, les jour, mois et an que dessus. 
 — [Signé:]  Drot — Victoire Penot — C. Marteau — Tessier [paraphe].” 
 | Registre d’État
   civil    d’Angerville (saisie
    de   B. G., 2011). Il semble donc que Louis Drot
  et sa  femme Marguerite Penot partageaient leur temps entre Étampes
  et Angerville. 
 |  
                   | 1802 
 | Le 14 août (26
thermidor    an X), naissance à Angerville d’un fils du meunier à
Angerville:    “Le vingt six thermidor de l’an dix de la republique françoise 
une    et indivisible. — Acte de naisance de [un mot raturé illisible] 
[(appel   de croix:) Louis Harmant] Deziré, né cejourd’huy, 
quatre heures   du matin, fis de Louis Drot marchand de grains demeurant 
en cette commune   et de Marguerite Penot son épouse ses pere et
mere. Les sexe de l’enfant   a été reconnu mâle en presence
du citoyen Louis Michel   Laigneau aubergiste et cultivateur au dit Angerville
agé de trente   sept ans representant  Jean Baptiste Desiré
Laigneau son fils   agé de quatorze ans. — La citoyenne Marie Charlotte
Courtois agée   de quarante deux ans épouse du citoyen François
Pierre Hureau   represente Rose Caroline Hureau sa fille agée de douze
ans demeurant   au dit Angerville — et à la requisition du dit citoyen
Drot pere de  l’enfant denommé le present acte a été
dressé   conformement à la loy du 20 septembre 1792 vieux styl
— Le dit Drot   a signé avec nous et les dits tesmoins. Constaté
par moy Jean   Charles Tessier adjoint au maire de la commune d’Angerville
faisant fonctions   d’officier public de l’état civil des citoyens,
les jour et an que   dessus. Aprouvé un mot rayé nul au present.
— [Signé:]   Drot — Laigneau — M. C. Y. Courtois — L. Laigneau — Caroline
Hureau. — Tessier   [paraphe]”. 
 | Registre d’État
   civil    d’Angerville (saisie
    de   B. G., 2011). Ce fils, Louis Harmant Désiré Drot,
finira   rentier,  demeurant et mourant à Saint-Michel-sur-Orge le
3 mai 1886,   âgé  de 84 ans. 
 |  
                              | ? 1805 
 | Autorisation 
 (selon    Marquis),     bien qu’il soit “sur la chute 
 usurpée    du  moulin   de Chauffour”. 
 | Marquis 104, 
 alléguant        le Manuscrit des moulins aux Archives départementales. 
 |  
                                  | ?  1805 
 | (?)   Établissement       effectif du moulin par Lépais. 
 | FG-ELP     90  alléguant    AD91 7S 51 
 |  
                                  | 1805 
 | Primitivement        désigné  comme moulin Lépais 
  ou Lépaix. 
 | Marquis     104   (Lépais);   Bodin-Magot 33; FG-ELP 75 
  et 90 (sans référence);      confirmé par l’état 
  des moulins de 1801 (ci-dessus). 
 |  
                              | 1806 
 | “Un conflit
 opposant     la  veuve   Aubin, propriétaire du moulin [de Chauffour],
 et le  citoyen                Drot,   acquéreur du moulin
de  l’Ouche,  à    propos de la hauteur de la  chute, ira jusqu’au
conseil  d’État    en   1806.” 
 | FG-ELP 32
alléguant         AD91 7S 51. 
 |  
                            | 1809 
 | Le 9 avril, 
              naissance d’une fille de Louis Drot: 
  “Du lundi dix avril      mil huit cent neuf, neuf heures du matin. — Acte 
  de naissance de Rosalie     Modeste née d’hier à dix heures 
  du matin, fille legitime  du   sieur Louis Drot marchand meunier 
et  de Marie Margueritte Penot  son   epouse, domiciliés de cette ville
             rue de Chaufour. — Témoins   Jean Jacques Beurlier
 charpentier agé de trente huit ans et de Gabriel   Chevrier vigneron
 agé de cinquante cinq ans et domiciliés de  cette ville. —
Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à  la requisition
des témoins susnommés et sur l’attestation du  sieur François
Canuel chirurgien, attendu l’absence du pere de l’enfant,  lesquels, après
lecture faite ont signé avec moi. — [Signé:]  Canuel — Beurlier
— Chevrié — Romanet.” 
 | Registre d’État 
     civil   d’Étampes  (saisie   par  B. G., 2011) 
 |  
                        | 1810 
 | En août-septembre
    1810,   le maire d’Étampes communique au sous-préfet un
certain    nombre   de renseignements sur les entrepreneurs de la ville:
            Drot-Penot    emploie   deux ouvriers. La valeur de sa
production annuelle est de 3.600    franc. Son   capital est de 40.000 francs.
Son revenu annuel est de 4.000    francs. L’origine   de sa fortune est ancienne.
Il a 48 ans et 6 enfants.    Il est actif et laborieux.   Il peut se déplacer
 facilement à    Dourdan s’il y est désigné   comme
l’un  des 60 membres du  tribunal  de commerce. A la question: “Ses lumieres s’étendent-elles au
   delà de sa profession?    A-t-il reçu une education qui
lui  permette   de bien énoncer    et de bien rediger ses idées?”, le maire répond: “Oui”. 
 | État des
moulins      en    1810, édition Gineste (ici) 
 |  
                            | 1813 
 | Drot
demande     l’autorisation     d’établir un nouveau moulin sur le
Juineteau,   entre  le moulin de   Vauroux  et celui de la Fosse Gombier.
Elle ne lui  sera finalement  pas accordée (voyez notre notice sur ce projet). 
 | Cf. Inventaire
     des   AME  par Clément Wingler (1992): “3O D28. Pièces
relatives      à  l’établissement du moulin Drot sur le Juineteau,
1815    [à corriger en 1813-1815]”. Cf             Plan  du Juineteau
   de 1830, Archives municipales 3O C9, éd. Gineste  (ici). 
 |  
             | 1814 
 | Le 1er février, décès 
de la femme du meunier. 
 | Cf. infra. 
 |  
                              | 1816 
 | Drot Penot, 
    propriétaire       et exploitant du moulin de l’Ouche, casse  150
   sacs   de grains par mois. 
 | État
 des   moulins     en   1816, édition Gineste (ici) 
 |  
                           | 1816 
 | L’existence 
     de  ce  moulin   est encore l’objet d’une polémique avec les propriétaires
        des  deux moulins entre lesquels il a été bâti. 
 | SV&SH      63  (sans référence) 
 |  
             | 1817 
 | Le recensement de 1817 trouve 
 au n°6 de la rue de Chauffour: “Louis Drot, 
veuf Penot, négociant meunier, 47 ans              — Louis
Drot, son fils, 21 ans — Rose Margueritte Drot, sa fille, 20 ans — Louis Drot, son
fils, 14 ans — Flore Drot, sa fille, 11 ans  — Auguste Drot, son fils, 9 ans — Lodeste Rosalie Drot, sa fille, 8 ans — Margueritte Payen
veuve Penot, 70 ans             — Léonide Rosalie Griveau, petite-fille de la veuve Penot,
15 ans”. 
 | Recensement de 1817 conservé 
aux Archives municipales d'Étampes (saisie Bernard
Gineste, 2011) 
 |  
                     | 1818 
 | 26 janvier 1818, mariage
   d’une  fille du meunier : “Du lundi vingt six janvier mil huit cent dix
 huit,  trois  heures de relevé. — Acte de mariage de sieur Pierre
Prosper  Maximilien  Hamouy, négociant en farine, domicilié
de cette  ville, né  à Paris département de la Seine,
le premier  messidor  an deux, dix neuf juin mil sept cent quatre vingt
quatorze,  âgé  de vingt trois ans six mois, fils majeur et
en légitime  mariage de  feu Marc Antoine Hamouy, en son vivant brasseur,
décédé   en la dite ville de Paris, douzième
arrondissement, le vingt sept  pluviose an huit, sept février mil
huit cent, et de dame Jeanne Cantienne  Divry sa veuve et aujourd’hui épouse
de sieur Pierre Marquis rentier  domicilié à Paris rue de l’Odéon
N°29 — et de demoiselle  Louise Marguerite Drot domiciliée de
cette ville, née à  Angerville, commune de cet arrondissement,
le premier ventose an cinq, dix-neuf  févier mil sept cent quatre
vingt dix sept, âgée de vingt  ans onze mois, fille mineure
et en légitime mariage de sieur Louis  Drot négociant en
farine domicilié de cette ville et de  feue Marie Margueritte
Penot son épouse décédée  en cette ville le premier
fevrier mil huit cent quatorze. — Les actes préliminaires   sont 1°
ceux sus-datés de naissance des contractans, 2° ceux   aussi sus-datés
de décès du père du contracatnt   et de la mère
de la contractante. 3° les publications de promesse   du dit mariage
faits en cette ville les onze et dix huit  janvier présent  
mois sans opposition ni empèchement. — Le futur et la mère
 du futur ont déclaré conformement à l’avis du conseil
 d’État du trente mars mil huit cent huit que c’est par erreur que
si dans l’extrait de son acte de naissance ci déposé les prénoms
 du mère [sic (père)] du futur son[t] écrit Marie Antoine
 [(raturé:) et les prénoms de la mère du dit futur],
que les dits prénoms sont et s’écrivent Marc Antoine, que c’est
 également par erreur que dans l’extrait de l’acte de décès
 du père du futur également ci représenté les
prénoms de a mère du dit futur y sont écrits Jeanne Catherine,
que les vrais prénoms de la mère du dit futur sont et s’écrivent
Jeanne Cantienne. — La mère du futur dument autorisée par Mr
Pierre Marquis cy present et le père de la future consentent au dit
mariage. — Les futurs ont déclaré prendre en mariage l’un demoiselle
Louise Margueritte Drot et l’autre sieur Pierre Prosper Maximilien Hamouy.
— En présence du coté du futur du sieur Marc Antoine Hamouy,
propriétaire, âge de quarante sept ans, son oncle, et Romain
Pierre Guettard commissaire priseur, âgé de quarante quatre
ans, oncle du futur, à cause de dame Marie Louise Adelaide Hamouy
son épouse, domiciliés d’icelle ville. — Du coté de
la future, des sieurs Jean Baptiste Hamouy négociant en farine, âgé
de quarante trois ans, et [(raturé:) Marc Antoine] Gabriel Marc Antoine
Cantien Hamouy négociant le premier cousin, le second frère
du futur, domiciliés de cette ville. — Après quoi nous Pierre
Louis Marie de Tullières, maire d’Étampes,  chevalier de saint
Louis, et de saint Lazare, faisant fonctions d’officier  public de l’état
civil, soussigné, lecture faite des actes sus-dits dument en forme,
du chapitre six titre cinq du code civil des François  et du présent,
nous avons prononcé au nom de la loi que les  dits futurs étaient
unis en mariage. — Et ont les futurs, la mère  et le beau père
du futur, le père de la future et tous les témoins signé.
— [Signé:] L. M. Drot — P. Hamouy jeune — J. C. Divry— Marquis — L.
Drot — Hamouy — Guettard Hamouy — Hamouy ?? fils — Hamouy fils — E. Hamouy 
—J. C. Divry — J. Marquis — Tullières [paraphe].” 
 | Registre d’État
  civil     d’Étampes (saisie B. G. 2011). 
 |  
                        | 1820 
 | 29 août, mariage 
   d’Arsène   Vassal le futur meunier: “Du mardi vingt-neuf aoust mil
   huit cent vingt,  deux heures de relevée. — Acte de mariage de
sieur    Pierre Arsène   Vassal, marchand meunier, âgé 
de  vingt  huit ans revolus,  domicilié à Mareille sur Maudre, 
 canton  de Meulin, département  de Seine et Oise, [né] le vingt
 cinq  septembre mil sept cent quatre  vingt onze, fils majeur et en legitime
 mariage  de feu Philippe Vassal, en  son vivant marchand meunier, decedé
 en  la dite commune de Mareille  le vingt neuf nivose, an dix (dix neuf
janvier    mil huit cent douze); et de  dame Henriette Gerard, son épouse
sa   veuve domiciliée en la  dite commune; — et de demoiselle Adelaide
 Adèle Ruelle domiciliée  à Etampes, née en la
 dite ville le treize fevrier mil sept cent quatre vingt seize (vingt quatre
 ventose an quatre), âgée de vingt quatre ans, fille majeure
et en legitime mariage de feu sieur François   Ruelle décédé
   à Lailly, canton de Baugency, departement  du Moiret, le premier
 novembre  mil huit cent treize, et de             dame Anne Genevieve
 Hautefeuille,  son épouse  sa veuve domiciliée à Etampes.
 — Nous  Pierre Louis Marie  Detullières maire d’Etampes chevalier
de  St Louis  et de S. Lazare.  — vue les actes de naissance des futurs,
les actes  de décès   du pere du futur et du père  de
la future, les  actes de publication   du dit mariage fait tant en cette
 ville qu’en la commune  de Mareille sur   Maudre les seize et vint trois
juillet  deniers, sans opposition.  — après   avoir donné lecture
aux parties comparantes, assistées  de  quatre temoins ci après
nommés et sous-signés, des  pièces sus énoncés
[sic] relatives à leur etat  et aux formalités du mariage,
toutes les dites pièces en bonne  forme dument signées et paraphées,
 au desir de la loi, pour  être deposées au greffe du tribunal,
 ainsi que du chapitre six  du titre du mariage, sur les droits et devoirs
 respectifs des époux;  — avoir reçu la déclaration
du  sieur Pierre Arsène Vassal  qu’il prend pour épouse demoiselle
 Adelaide Ruelle; et de la part de demoiselle Adelaide Adèle Ruelle
 qu’elle prend pour époux le sieur Pierre Arsène Vassal; —
en  conséquence, nous avons declaré au nom de la loi que le
sieur  Pierre Arsène Vassal et demoiselle Adélaide Adèle
Ruelle  sont unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en presence de la
mère  du futur, et de la mère de la future, et de MM. Cantien
Honoré  Hautefeuille, cultivateur, âgé de cinquante trois
ans, domicilié  à Villeneuve sur Auvers, commune de cet arrondissement,
oncle de la  future; Louis Dominique Ruelle cultivateur âgé
de trente six  ans, domicilié à Bonvilliers, commune de Morigny,
de ce canton,  oncle de la future à cause de Marie Madeleine Hautefeuille
son épouse;  Philippe Vassal, meunier âgé de trente ans,
domicilié  à Mareille sur Maudre, frere du futur; et Jacques
Gabriel Benoist,  maire de la commune de Saint Denis, departement de la Seine,
âgé  de trente cinq ans, domicilié en la dite ville de
Saint Denis, cousin  du futur, qui ont signés [sic] avec les époux
et nous maire  après lecture faite; approuvé la rature de quatre
mots rayés  nuls. — [Signé:] Adèle Ruelle — Vassal —
H. Gerard — Hautefeuille    — Hautefeuille — Benoist — Ruelle — Ruelle —
Vassal — Ruelle — Tulliere.” 
 | Registre d’État 
   civil   d’Étampes (saisie B. G. 2011). 
 |  
                              | 1822 
 | Le meunier 
est   désormais                  Arsène Vassal (natif  de               Mareil sur Mauldre, 
  aujourd’hui  dans  les Yvelines). Louis Drot est 
cité  quant à    lui comme meunier    de Gérofosse. Son
gendre Divry  Drot tient un   autre moulin qui reste à identifier. 
 | État
 des   moulins     en   1822, édition Gineste (ici); cf.
        son acte de naissance du 21 juin 1870, donné ci-dessous. |  
                                  | 1828 
 | Le 15
juillet,     naissance     de  Philéas Vassal, fils du meunier du
moulin de l’Ouche,    Pierre-Arsène       Vassal, qualifié
négociant en farine:               “Du mardy
quinze juillet mil huit  cent     vingt huit, heure de     midy. — Acte de
naissance de Philéas Vassal,     de sexe masculin,  né  ce
jour à huit heure du matin, chez   ses   père et  mère,
 fils en légitime  mariage de M.               Pierre  Arsène
 Vassal, négociant   en farine   agé de trente-sept  ans,
et  de Mme Adelaïde  Adèle  Ruelle   son épouse agée
 de trente-deux ans,  domiciliés  de  cette ville rue de Chaufour.
Les  témoins ont  été  M.  Louis Antoine Florat receveur
des   Bureaux de l’Hospice   et de Bienfaisance    agé de quarante-deux
  ans et de Charles Benjamin  Chauvet secrétaire    de la mairie agé 
  de soixante ans, tous  domiciliés de cette    ville. — Sur la présentation 
  de l’enfant  et sur la déclaration    du père d’icelui, qui 
a  ainsi  que  les témoins signé    avec nous le maire de la 
ville  d’Etampes   après lecture faire. —  [Signé:]  Chauvet. 
— Vassal.  — Florat   ??? — Boivin Chevallier.” 
 | Registre 
 d’État        Civil   d’Étampes  (saisie de B.G. 2010); FG-ELP 37 
 |  
                        | 1830, octobre 
 | Le moulin tenu par 
             Vassal     produit 75 sacs de farine par mois pour Paris. 
 | État des
moulins      en    1830, édition Gineste (ici). 
 |  
                        | 1831 
 | La propriétaire 
   du  moulin,  qui emploie deux ouvriers, est la dame veuve Ruelle. 
  (Il s’agit visiblement  de la belle-mère d’Arsène Vassal, 
            Anne  Genevieve Hautefeuille, qui    doit détenir   le moulin pour moitié) 
 | État des
moulins      en    1831, édition Gineste (ici). Cette
      donnée est énigmatique 
 |  
                        | 1834 
 | Le propriétaire 
   est   toujours             Vassal. Le moulin avec son tournant unique
   et   son unique ouvrier, produit 290 sacs de farine par mois pour Paris. 
 | État
 des   moulins     en   1834, édition Gineste (ici). 
 |  
                        | 1835 
 | Le moulin est mentionné
      sous le nom de Drot, sans doute par habitude. 
 | État des
moulins      en    1835, édition Gineste (ici). 
 |  
               | 1836 
 | Le recensement de 1836 trouve 
 au n°15 de la rue de Chauffour: “Pierre Arsène 
 Vassal, meunier, 44 ans              — Adèle
Adélaïde Ruelle, sa femme, 40 ans — Arsène Vassal, leur fils, 14 ans             — Philéas Vassal, leur fils, 8 ans — Robert Robert,
 domestique, 19 ans”. 
 | Recensement de 1836, réédition 
 numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales 
 de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011). 
 |  
            | 1837 
 | Décès    de  Jean-Baptiste
  Drot père probable du meunier précédent: “Du lundi
vingt    février  mil huit cent trente sept, trois heures   de relevée.
   — Acte de décès  de Jean-Baptiste Drot, propriétaire,
    âgé de soixante-cinq  ans, natif d’Allainville-aux-Bois,
canton    de Dourdan, décédé  d’hier à six heures
du soir   en son domicile en cette ville, rue du  Flacon N°1er, époux
 de  Marie Thérèse Boutroue. —  Les témoins ont été
     les sieurs Marcelin Romain Brougnes,  docteur
en médecine, âgé      de trente ans, gendre du décédé,
 à cause  de  Clarisse  Louise Drot, son épouse, domicilié
 à Saclas,  commune  de cet arrondissement, et Jean-Baptiste Drot,
cultivateur,  âgé    de trente six ans, fils du décédé,
 domicilié   à Roinville-sous-Auneau, arrondissement de Chartres,
 qui ont signé   avec nous premier adjoint spécialement délégué
     par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent,
 le   le décès constaté par nous soussigné. —
[Signé:]    M. Brougnes — Drot — Brichard (paraphe).” 
 | Registre d’État     
Civil     d’Étampes
 (saisie  de B.G. 2010, avec deux corrections en 2015
dont l'une relative au nom de Brougnes, grâce à une contribution de Gewa Thoquet, qui s'est faite l'historienne du village de
Saclas, www.lescheminsdupasse.fr) 
 |  
                        | 1838 
 | Le Moulin de l’Ousche
   (sic),    propriété d’Arsène Vassal-Ruelle,
 mue  par une    roue et occupant deux hommes, fait de blé farine.
Son déversoir     et ses vannes sont toujours réglés
par l’arrêté     de 1797. 
 | État des
moulins      en    1838, édition Gineste (ici). 
 |  
                                  | 1842 
 | “Le moulin 
  de  l’Ouche nécessita en 1842 un grand détour
    du cours d’eau.”         En effet le cours de la Louette ayant été
    détourné        pour franchir le terre-plein du chemin
de   fer  au niveau du viaduc de   Chauffour,    on dut ensuite faire revenir
 la rivière  en arrière   au moyen    d’un coude très
 aigu pour qu’elle continue à faire   tourner   ce moulin. | Marquis
 104   et  232,   et  plan   postérieurs 
 |  
                           | 1849 
 | 27 avril, décès 
       de l’ancien meunier Jean-Baptiste Lépais âgé de 
 82   ans: “De vendredi vingt sept avril mil huit cent quarante neuf heure 
 de midy.   — Acte de décès  de Jean Baptiste Marie Madeleine 
 Lepais,  propriétaire  agé de  quatre vingt deux ans, natif 
 de Paris,  décédé  d’hier  à onze heures du soir
 en son domicile en cette ville rue de  Chauffour  [(appel de note:) époux
  de Jeanne Desroziers agée  de soixante  dix sept ans. — (signé:)
  J. Lepais — Alais (paraphe) — Baron-Genet.],  fils en legitime mariage
de   feu Louis Pierre Lepais en son vivant brasseur,  et de Marie Françoise
  Hamouy son épouse, tous deux décédé  à
  Paris, [(raturé:) époux de Jeanne Desroziers] — Les  temoins
  ont été les sieurs Jules Felix Lepais, meunier agé
 de trente un ans, fils du décédé, et Jean-Pierre Alais,
   propriétaire âgé de soixante deux ans gendre du décédé
    à cause de Anne Victoire Lepais son épouse domiciliés
    de cette ville, qui ont signé avec nous Louis Narcisse Claude
Baron,     membre du conseil remplissant la fonction de maire de la ville
d’Etampes,     après lecture faite du present et le décès
constaté     par nous sousssigné. — J. Lepais — Alais (paraphe)
— Baron-Genet.” 
 | Registre d’État
      Civil  d’Étampes   (saisie de B.G. 2010) 
 |  
                          | 1851 
 | 29 juin, décès 
       de l’ancien meunier Louis Droit âgé de 82 ans: “Du lundi  trente juin mil huit cent cinquante un, deux heures
      de relevée. — Acte de décès de Louis Drot, rentier,
     agé de près de quatre vingt trois ans, natif de Roinville,
    Eure & Loir, décédé  d’hier à trois heures
    de relevée en son domicile en cette ville  rue Saint-Jacques numero
    seize, veuf de Marie Margueritte Penot décédée 
à     Etampes, fils en legitime mariage de feu  Louis Drot en
son  vivant    receveur du prieuré, et de feu Marie Rose Massé
son épouse,     tous deux décédés en la dite
commune de Roinville.   —  Les témoins ont été les sieurs
Louis Achille Blin   concierge  de cette mairie agé de cinquante un
ans et Pierre Prosper   Maximilien  Hamouy, propriétaire agé
de cinquante six ans,  gendre du décédé  à cause
de Louise Margueritte   Drot son épouse, domiciliés  de cette
ville, qui ont signé   avec nous Auguste Edouard Gresland premier
 adjoint spécialement délégué  par le maire d’Etampes,
 après lecture faite du present et le décès     constaté
 par nous soussigné. — Blin — Hamouy — Gresland.” 
 | Registre d’État 
     Civil   d’Étampes   (saisie de B.G. 2011) 
 |  
                        | 1852 
 | Le moulin appartient 
  toujours    à Arsène Vassal qui habite rue de Chauffour, 
  c’est-à-dire    au moulin. 
 | État des
moulins      en    1852, édition Gineste (ici). 
 |  
                                | 1870 
 | Le 20 juin 
 1870,    décès    de Pierre-Arsène   Vassal: 
            “Du mardi    vingt un juin mil huit cent 
   soixante dix, trois    heures de relevée,    acte de décès 
   de Pierre Arsène    Vassal, propriétaire,    agé de
 soixante   dix huit ans, décédé   hier  à  dix
 heures du matin,   en son domicile en cette ville rue   de Chauffour,  numéro
  quinze, né   en la commune de Mareil  sur Maudre (Seine  & Oise)
 veuf de Adélaïde   Adèle  Ruelle, décédée
    à Étampes,   fils de  feu Philippe Vassal & de feue
Henriette    Gerard, son épouse,     tous deux décédés
en la   dite commune de Mareil sur  Maudre.  — Les témoins ont été
    les sieurs Lucien  Antoine Ruelle,  propriétaire, âgé
   de soixante sept  ans, cousin du décédé  & Michel
   Bienaimé  Duperche, employé à cette mairie  agé
   de cinquante  un ans, domiciliés de cette ville, qui ont  signé
   avec nous  Albin Nicolas Pommeret des varennes, maire de la ville  d’Etampes, 
   après  lecture faite du present et le decès constaté 
   par nous soussigné.    — [Signé:] Ruelle — Duperche — Pommeret 
    des Varennes.” 
 | Registre 
d’État        civil d’Étampes  (saisie    de B.G., 2011). On note que le décédé 
   est  qualifié                propriétaire.  Était-il 
  encore exploitant? 
 |  
                                | Vers 1872 | Plan figurant
   le   moulin    (où  l’on observe désormais la déviation 
   de la rivière    après  la construction du viaduc de Chauffour):
     les propriétaires    sont alors  les héritiers Vassal. 
 | Cliché
   de  Frédéric      Gatineau (AD91, date et cote à
retrouver);     mention est faite sur    ce  plan des héritiers Vassal,
mais aussi     de la route nationale      20 sur une page suivante,
ce qui nous   place  bien après 1870 (après    le décès
de  Vassal père). 
 |  
                                  | (??) | Plan    figurant     le  moulin (où l’on observe la déviation) | SV&SH      63  (photographie  sans indication d’origine) 
 |  
                                  | 1881 
 | (?)   Parfois   désigné     comme moulin Pierre. 
  Gatineau  note que la famille  Pierre a connu plusieurs     génération
    de meuniers,  et que  Paul Pierre père était     meunier
 au   moulin Chamois  tandis  que Paul Pierre fils l’était au   moulin
   Branleux d’En-Haut 
 | Marquis     104 &   FG-ELP  90 et 96-97 (sans référence). 
  Il s’agit    peut-être d’une confusion de Marquis avec le moulin à
  Peaux   dit aussi Chamois. 
 |  
                                  | 1881 
 | Le   moulin    de  l’Ouche,  situé place de l’Ouche est 
  un moulin à   eau qui   n’utilise  pas  la vapeur, qui produit, avec
  son unique paire de  meules,   quatre sacs  de farine  par jours (ce qui
 constitue à cette  date la  production la plus faible  de tous les
 moulins étampois,  avec celle  du moulin de la Digue). A  cette date
 le moulin est tenu par un certain             Courtois,     tandis
 que Pierre père tient les moulins de Vauroux et Chamois (c’est-à-dire 
    à Peaux), et Pierre fils le nouveau moulin à vapeur de la
  rue  des Cordeliers, dit moulin Riquois, ou moulin Pierre lui aussi. 
 | Marquis     96 
 |  
                 | 1882 
 | Le 7 mars, faillite du
meunier,               “Faillites. [...] Étampes. — Courtois (Aug.-Hipp.), 
  meunier. — Juge. du 7 mars 1882. — Syndic.: M. Breuil.” 
 | Archives commerciales de
 la  France 9/23 (19 mars 1882), p. 397 (ici). 
 |  
                 | 1883 
 | Le 22 janvier, fondation
 de  la société qui semble alors racheter et occuper le moulin, 
             “Paris. — Formation de la Société 
  en nom collectif G. Baubiet et A. Mignot fab. de lampes, r. Charlot, 
  28, à Paris, avec usine à Étampes. 
              — Durée 
 10 ans. — Cap. 109,665 fr. 
20 c. — Acte du 22 janv. 1883. 
              — A. P.” 
 | Archives commerciales de
 la  France 10/11 (8 février 1883), p. 179 (ici). 
 |  
                                  | 1888 
 | Le   21  octobre     a  lieu au moulin de l’Ouche, pour une raison 
  indéterminée,        la  vente de tout le matériel 
d’une  usine de fabrication de lampes      (à nepas confondre avec 
l’entreprise              Thibault  dont les locaux se trouvaient rue des Belles-Croix). Annonce  publiée
 dans l’Abeille d’Étampes: “Vente aux
enchères        publiques,  en détail ou par lots, du matériel,
de l’outillage,        des marchandises  fabriquées et des matières
premières        d’une fabrique de lampes à Étampes,
au moulin de l’Ouche,      quartier  Saint-Martin,  le dimanche 21 octobre
1888, à midi précis,       et jours suivants,  s’il y a lieu,
par le ministère dudit Me Cavaud,      commissaire-priseur  à
Étampes. — Désignation: Sept     découpoirs, un  bourriquet,
un couteau, 200 outils pour découpures,      outils à  moulures,
machine à air comprimé pour essayage     des lampes, cisaille
circulaire, machine à couper le laiton, mouton     pour estamper et
44 matrices, machine à canneler avec mandrins,  machine   à
border, un tour à polir avec outils accessoires,  6 tours  ordinaires
avec outils, un tour sans outils, un tour à pédale,    poulies
et courroies de transmisssion, machine à crémaillère, 
        2 machines à molleter, une machine à tarauder, 2 forges 
    avec    enclumes et outils, 2 machines à arrondir, 7 bigornes, 
un   ventilateur    à gaz, 7 établis, 4 étaux, 9 tables, 
  bascule, balance,    mandrins, calibres, modèles, four à vernissage,
   touries, plateaux,   bidons, pinceaux, caisses, mannes, paniers, casiers,
   brouettes, échelles,   mottes de tan, compteur à gaz, bureau.
   — 363 lampes essences, 174  autres sans becs, 284 lampes douilles rondes
  et cylindriques, 138 bougeoirs,  200 bougies becs essence. — 2 feuilles
de  zinc, 407 corps de lampes en porcelaine.    — 60.000 pièces diverses
  pour montage des lampes. — Ferraille, vieux    matériel, débris
  de cuivre, et autres différents objets.    — Au comptant. Dix pour
  cent en sus des enchères.” 
 | Abeille       d’Étampes   77/41 (13 octobre 1888), 
  p. 4. Sur l’entreprise    Thibault, voyez l’étude  très      intéressante 
  de Jean-Pierre 
  DURAND, «Saint-Martin. 
   Naissance         d’un faubourg ouvrier», in Étampes,  travail 
  des            hommes, images de la ville, Étampes,          Étampes-Histoire,
1994,       pp.
79-102, spécialement p. 88 (l’auteur ne connaît pas la date
de la fermeture de l’entreprise). 
 
 |  
                             | 1898 
 | Lampes (fabricants
    de):               Brunstein,   rue de Chauffour. 
 | Annnuaire de
 l’Abeille       d’Étampes  (ici) 
 |  
                                      | 1914-1918 
 | Le   moulin    est  aménagé en logements pour les 
    GVC (Gardes-Voies-de-Communication)       sous le nom de Quartier Pau. 
 | FG-ELP     90  et  93 (reproduisant une carte postale d’éditeur 
    inconnu) 
 |  
                                  | 1915 
 | Un caporal 
  GVC   fait   en  mars   1915 un dessin du moulin publié sous la forme
  de   carte  postale. 
 | Carte
postale     scannée     par  Jean-Michel  Rousseau. 
 |  
                                  | 1916 
 | Mort de
 Philéas        Vassal,   enterré au cimetière Saint-Martin 
 | FG-ELP 
37  alléguant         la tombe de l’intéressé. 
 |  
                                  | 1923 
 | La rue 
de  l’École        est  rebaptisée rue Philéas-Vassal 
en  hommage à   ce   fils  du  meunier Pierre Vassal et bienfaiteur 
de  la ville, qui a créé         par legs testamentaire un prix
 artistique en faveur d’un jeune artiste      étampois. 
 | FG-ELP 
37  et  130 
 |  
                                  | 1947 env. 
 | Le moulin
  de  l’Ouche est occupé 
  par  l’Entreprise        de couverture Octave Thomas, à 
  ce  qu’on voit sur   une photographie où pose devant cet établissement 
   les Enfants   de Guinette lors d’une de leurs exhibitions de gymnastique 
  à l’occasion   de la fête du quartie de Saint-Martin sur la 
 place de l’Ouche. 
 | Une photographie 
     non   datée    scannée par Jean-Michel Rousseau, reproduite ci-dessus
  et commentée
  dans une autre page par par Claude Bosc et Jean-Jacques Renard. 
 |  
                          | 1958 
 | On signale toujours
   “Thomas     (Octave), entrepr. de couv., place de l’Ouche”. 
 | Annuaire Le 
Familial       (en 
ligne ici) 
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                  | 1964-1968 
 | Réclame dans le 
Bulletin   municipal de 1964 à 1968: “Entreprise 
Générale   de Couverture. — Octave   Thomas. — Place de   l’Ouche. Tél. 259.  — Etampes. (Essonne).” 
 | Bulletin municipal 1,
2,  3  (1964), 4 (1966), 5 (1967), 7 (1968), dont un scan ci-dessus. 
 |  
                  | 1969 
 | Réclame dans le 
Bulletin   municipal de 1969: “Entreprise Générale
   de Couverture. — Octave
   Thomas. — Gérard
   Thomas. Gérant libre. — Place de l’Ouche.  - Etampes.— Tél.: 259.” 
 | Bulletin municipal 9,
10  (1969),  dont un scan ci-dessus. 
 |  
                  | 1975-1976 
 | Réclame dans le 
Bulletin   municipal de 1969: “Entreprise Générale
   de Couverture et Zinguerie. — Gérard Thomas. — Place de l’Ouche.  - 91 - Etampes. — Tél. 494.02.59” | Bulletin municipal 19, 
20  (1975),  21, 22 (1976), dont un scan ci-dessus. 
 
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                                  | 2009 
 | Le moulin
  est   désormais        une simple résidence. 
 | SV&SH
  63 
 |  Chacun           est appelé
   à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
          les grandes rivières.
 
 
 B.G., 1er janvier 2011. 
 
 Toute critique,    correction ou contribution
                               sera la bienvenue. Any criticism or contribution
         welcome.
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