Le moulin de Coquerive
Renseignements disponibles
Date
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Renseignements
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Sources
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1791
[sic]-1834
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Pièces
relatives au moulin de Coquerive sur la Rivière d’Étampes
(sic), conservées aux Archives municipales d’Étampes
(non encore consultées).
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Archives
municipales d’Étampes 3O D.23 (Qui pourrait se charger dépouiller
ces pièces signalées par l’inventaire de Clément
Wingler?) S’agit-il, avant 1814 d’un simple projet?
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1810
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D’après l’état
des moulins de 1810, Boivin Bonté, futur meunier du moulin de Coquerive
est déjà propriétaire et tenancier d’un moulin non
identifié. On voit de fait qu’en 1816 il habite encore n°2 rue
de Saclas. Est-il déjà meunier du moulin de Coquerive?
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État des moulins
en 1810, édition Gineste (ici)
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1813
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Le 22 juillet, décès
d’un fils du meunier âgé de trois mois: “Du vendredi [(appel
de croix:) vingt] trois juillet mil huit cent treize, deux heures de relevée.
— Acte de décès de Louis Romain Boivin, âgé
de trois mois, décédé d’hier à quatre heures
du soir, fils légitime de Louis Jacques Boivin, marchand meunier,
et de Marie Cécile Bonté son épouse, domiciliés
de cette ville. — Sur la déclaration faite par le père du
décédé âgé de trente quatre ans, et Charles
Dupré, imprimeur, domicilié de cette ville, âgé
de vingt sept ans, qui ont signé lecture faite. — [Signé:]
Boivin-Bonté — Dupré fils — Constaté suivant la loi
par moi maire d’Etampes, chevalier de la légion d’honneur, faisant
fonction d’officier public de l’état civil soussigné. [Signé:]
Romanet.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1814
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? Création du moulin de Coquerive aussi appelé
du Perray.
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Marquis 184, FG-ELP 41 et 94 (sans référence)
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1814
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Il a été établi par un
certain Jacques Bouthemart sur le ru de Coquerive après
autorisation préfectorale.
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FG-ELP 41, alléguant apparemment AD91 7S 51; SV&SH
71 (sans référence).
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1814
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Les vannes et le déversoir
sont réglés régis par un arrêté préfectoral
en date du 18 août 1814, qui sera toujours en vigueur en 1838.
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État des moulins
en 1838, édition Gineste (ici)
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1816
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Le
moulin, qui est loué par Bouthemard à Boivin
Bonté, casse trois cents sacs de grains par mois.
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État
des moulins en 1816, édition Gineste (ici)
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1816
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Le 7 avril, décès
d’un fils du meunier neuf jours après sa naissance: “Du mardi neuf
avril mil huit cent seize, une heure de relevée. — Acte de décès
de Narcisse Eugène Boivin, âgé de neuf jours, décédé
d’avant hier à six heures du soir, fils légitime de sieur
Louis Jacques Boivin, marchand meunier, et de Marie Cécile
Bonté son épouse, domiciliés de cette ville, rue
de Saclas N°2. — Sur la déclaration faite par le père
de l’enfant, âgé de trente six ans, et Germain Marcille, ancien
cultivateur, âgé de soixante quatre ans, domiciliés
de cette ville, qui ont signé lecture faite. — [Signé:] Boivin
Bonté — G. Marcille — Tulliéres.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1820
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Notice sur Bouthemard: “A
Saclas, 2 lieues d’Étampes. Un homme ingénieux, M. Bouthemard,
qui est propriétaire de plusieurs usines, a trouvé le moyen
de faire établir, sur un seul tournant, une scie à refendre
le bois à 16 lames, une filature de laine, une batte à plâtre
pour engrais, et un moulin à farine. On peut à volonté
mettre les trois premières en activité pendant le jour, et
le moulin à farine, qui exige toute la force de l’eau et moins de
soins, pendant la nuit.”
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Sébastien Bottin,
«Arrondissement d’Étampes», in Almanach du commerce
de Paris, des départemens de la France, et des principales villes
du monde (...). Année 1820 [1260 p.], Paris, Bureau de l’Almanach
du commerce, 1820, p. 987 (rééd. Gineste, ici).
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1820
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Le 1er septembre, Deslouis, nouveau propriétaire
du moulin, donne son avis lors de l’enquête publique de commodo
et incommodo pour la création du moulin de la Fosse Gombier:
“Aujourd’hui premier septembre mil huit cent vingt cinq, dix heures
du matin, — nous Pierre Louis Marie de Tullières maire
de la ville d’Etampes, arrondissement d’Etampes, département
de Seine-et-Oise, chevalier de l’ordre royal et militaire de saint Louis
et de celui de Notre Dame du mont Carmel et de saint Lazare, pour l’exécution
de la lettre de monsieur le sous préfet de cet arronndissement en
date du vingt quatre aout dernier, et à notre avis en date du vingt
six suivant, publié et affiché dans toute la commune, sommes
transportés de l’hôtel de la mairie à l’endroit où
le sieur Etienne Constance Gouvet, boulanger, domicilié à
Etampes, rue du Peray, est dans l’intention de faire construire un moulin
à blé, c’est à dire sur le bras gauche du Juineteau,
au dessus de la fosse des Gombiers, auquel lieu le dit sieur Gouvet se dit
etre proprietaire de l’une des deux berges et ayant droit d’appui sur l’autre.
— Visite faite de la localité en presence de plusieurs proprietaires
riverains et parties intéressées, nous avons annoncé
que, conformement à l’instruction du dix neuf thermidor an six et
à l’arrêté reglementaire de monsieur le prefet du vingt
cinq floreal an neuf, la demande du [p.2] sieur
Gouvet ayant reçu la publicité pendant les delais requis,
il ne reste plus, l’inspection des lieux etant faite, qu’à proceder
à l’information de commodo et incommodo, pour ce à quoi
parvenir, nous avons annoncé que nous allions nous retirer et
rentrer en l’hôtel de la mairie. — Et de suite, transporté
en en notre cabinet etant au dit hôtel, nous avons procedé
à la reception des dires, déclarations et observations,
ainsi qu’il suit: — (...) Par le sieur Pierre Jacques Louis Deslouis marchand
meunier, âgé de quarante quatre ans, domicilié à
Etampes rue du Peray N° [blanc], proprietaire [p.4] du moulin de Coquerive,
inferieur à celui projetté, a été dit qu’il
en met aucun empechement à la construction du moulin dont il s’agit,
et a signé avec nous, après lecture faite; ainsi signé
Deslouis et Tullières. (...)”
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Archives
municipales d’Étampes 3O D.27 (saisie B. G. 2011); texte
intégral reproduit dans notre notice du moulin de la Fosse Gombier.
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1821
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Le 31 janvier 1821,
mariage à Saclas de “Marie-Madeleine Bouthemard née à
Gommerville, département d’Eure-et-Loir le quatorze brumaire an
huit, fille de M. Jacques Bouthemard propriétaire négociant
demeurant à Saclas et de defunte dame Marie Louise Delanoue son
épouse, la demoiselle Bouthemard demeurant avec son pere.”
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Registre d’État
Civil de Saclas (saisie B.G., 2011)
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1822
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Le
meunier semble toujours être Boivin Bonté.
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État
des moulins en 1822, édition Gineste (ici)
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1828
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Décès
de Jacques Deslouis le 19 novembre 1828: “Du mercredi dix-neuf novembre mil huit cent vingt huit, dix
heures du matin. — Acte de décès de Sr Jacques Louis Deslouis,
marchand meunier, âgé de quarante sept ans, natif
d’Auvers, commune de cet arrondissement, époux de dame Flore
Joséphine Flizet, décédé d’hier à
cinq heures du soir en son domicile en cette ville, rue du Perray N°9.
— Les témoins ont été les sieurs Etienne Thévenot,
propriétaire âgé de soixante cinq ans, oncle
du décédé, à cause de veuve Louise Angiboust
son épouse, et Pierre Cantien Paris, marchand de vin, âgé
de cinquante cinq ans, son beau-frère à cause de dame
Rôse Flizet son épouse, domiciliés de cette ville,
qui ont signé avec nous adjoint de Mr le Maire spécialement
délégué, après lecture faite et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Et.
Thevenot. — Paris. — Duilhiet.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1830
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Le
moulin produit 250 sacs de farine par mois pour Paris.
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État
des moulins en 1830, édition Gineste (ici)
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1830 env.
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Le moulin est figuré
sur un plan conservé aux Archives municipales.
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AME 3O C9; Bodin-Magot
32 figure 14 (fac-similé noir et blanc); SV&SH 71 figure 14 (photographie couleur).
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1831
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Le moulin, comme celui
de la Fosse Gombier, est propriété de la veuve Deslouis,
et emploie deux ouvriers.
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État des moulins
en 1831, édition Gineste (ici)
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1831
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Le 7 mars, naissance d'un fils
du futur propriétaire du moulin: “Du lundi sept
mars mil huit cent trente un, dix heures du matin. — Acte de naissance d'Eugène Dramard, du sexe masculin,
né d'hier à minuit et demi, chez ses père et mère,
fils en légitime mariage de Me Hêtre Dramard, licencié
en droit, notaire, âgé de trente-six ans et de dame Margueritte
Eugénie Godin, son épouse, âgée de trente un an,
domiciliés de cette ville, rue Saint-Jacques N° [blanc] — Les témoins ont été les sieurs Etienne Philémon
Bourgeois, marchand tapissier, âgé de cinquante neuf ans, grand
oncle de l'enfant, et Louis Joseph Kréchel, propriétaire, cousin
de l'enfant à cause de dame Marie Eugénie Bruère son
épouse, âgé de quarante deux ans, domiciliés de
cette ville. — Sur la
représentation de l'enfant et sur la déclaration du père
d'icelui qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous adjoint
de monsieur le maire, spécialement délégué, après
lecture faire. — [Signé:]
Bourgeois — Dramard [paraphe] — Krechel — Chapeau [sage-femme] — Goupy [adjoint].”
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Registre d’État Civil
d’Étampes (saisie B.G., 2012). Cet enfant sera avocat puis magistrat,
ainsi qu'un érudit local à Étampes puis en Picardie.
Signature de Dramard en 1831
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1831-1834
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Le futur propriétaire,
Hêtre Dramard, est conseiller municipal pour la première fois
de 1831 à 1834 sous le troisième mandat du maire Jean-Gilles
Boivin-Chevallier (il le sera une sconde fois de 1852 à 1855).
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Liste des édiles municipaux
affichée à l'Hôtel-de-Ville (ici).
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1833
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Le 13 mars, quelques
jours après la mort de son père, vente par le meunier Jean
François Gatineau et ses co-héritiers d’une pièce
de terre à Angerville: “Par devant Maître Trefonel, notaire à la résidence
d’Angerville,
département de Seine et Oise, soussigné, en présence
des témoins ci-après nommés, — Ont comparu — M.
Jean François Armand Gatineau, aîné , marchand
meunier farinier demeurant à Etampes, agissant tant en son
nom personnel que comme se faisant & portant fort de Madame Séverine Aglaé
Bottin, son épouse par laquelle il s’oblige de faire agréer et ratifier
ces présentes, s’il en est requis, & de la faire obliger solidairement avec
lui à la garantie qui sera ci-après stipulée, pour
faire laquelle ratification il autorise son épouse — M. Pierre
Frederic Joseph Jousset, propriétaire et charpentier, demeurant à
Angerville, & dame Victoire Julie Clémentine Gatineau, son épouse
à cause d’elle, qu’il autorise — M. Adolphe Prosper Gatineau, âgé de
vingt ans passés, garçon boucher, demeurant à Paris,
rue Saint André des Arts — M. Hyppolite Apolinaire Gatineau, âgé
de dix huit ans passés, garçon boulanger, demeurant à
Boulogne près Paris — Demoiselle Louise Joséphine Gatineau,
âgée de seize ans passé, sans profession, demeurant
à Angerville — Ces trois derniers émancipés d’âge sur la déclaration
faite par M. Jean François Gatineau, leur père, en son vivant
propriétaire à Angerville, par acte reçu par Mr le
juge de paix du canton de Méréville, le douze janvier dernier,
enregistré, les dits mineurs ayant leur domicile de droit à
Angerville — & tous trois procédant sous l’autorisation & assistance
de M. Gatineau aîné, leur frère et curateur à
leur émancipation, nommé à cette fonction, qu’il a acceptée par
délibération du conseil de leur famille, tenu & présidé
par M. le Juge de paix du canton de Méréville qui en a dressé
acte assisté de son greffier, le vingt huit février dernier,
enregistré — & encore M. Gatineau aîné, & M.
& Madame Jousset, comme se faisant &
portant fort, des trois enfants Gatineau derniers nommés attendu
leur minorité par lesquels ils s’obligent de faire agréer et ratifier
ces présentes, au fur & à mesure qu’ils parviendront à
leur majorité, & aux frais des dits mineurs. — Lesquels ont
par ces présentes vendus avec les garanties ordinaires & de
droit & de toutes ........ [?], solidairement
entre eux pour les faits qui leur seraient commun, & individuellement
pour ceux qui leur seraient personnels, néanmoins les maris &
femmes solidairement entre eux — A M. Henry Thomas Huard, couvreur, demeurant à Angerville,
et à Madame Marie Françoise
Mercier, son épouse, qu’il autorise, au présent, acquéreurs & ce acceptant
— Un morceau de terrain de la contenance de un are cinquante trois centiares,
dans les ousches d’Angerville vers le nord, derrière le jardin et la maison
des acquéreurs, à prendre dans une pièce de quarante
ares quatre vingt quatre centiares, le bout joignant les acquéreurs,
& M. M. Debray et Revoir, chacun pour partie, d’autre bout au surplus
de la pièce des vendeurs & par eux reservés, d’un côté vers
le midi, en partie à M. Ponpon Massenet,
et autre partie à M. Denis Pillet; & dautre côté
à M. Revoir Dantier. — Il est expliqué que les arbres existant
sur le morceau de terrain sus désigné font partie de la présente
vente. Les parties observent que pour donner un aperçu de la situation
des lieux et mieux concevoir les points de délimitation du morceau
de terrain désigné, il convient en établir ici le
plan visuel, calqué sur celui quelles ont fait dresser en leur présence
par un arpenteur choisi à cet effet. Il a été satisfait
à cette opération comme suit: — Plan visuel (voir ci-joint)
— Il est expliqué que le plain ci-dessus a été calqué
sur celui remis par les parties, qui annoncent l’avoir fait établir
avec la proportion qu’il présente dans les points de délimitation; conséquemment
on devra y avoir égard pour les éclaircissement qu’il fournit. — Les acquéreurs
ne pourront établir sur le restant de la pièce des vendeurs
, aucun droit dégout, de condition expresse. — Etat de l’objet vendu — Ainsi que
le morceau de terrain sus vendus se poursuit & comporte, sont par
les vendeurs être obligé de fournir une contenance plus forte
que celle ci devant énoncée.— Propriété — La
totalité de la pièce de laquelle le morceau de terrain sus
vendu fait partie, appartient aux vendeurs du chef de M. Gatineau aîné,
de Madame Jousset & des mineurs Gatineau,
en qualité d’héritiers chacun pour un sixième de feu Jean François
Gatineau, en son vivant propriétaire à Angerville, et de
feue Dame Marie Thérèse Victoire Cintract, leurs père et mère, décédés
au dit lieu; & encore comme cessionnaire pour le dernier sixième,
de tous les droits qui appartenaient dans les mêmes successions à
dame Aline Elisa Gatineau, épouse de M. Alexis Julien Frovent, cultivateur,
demeurant à Orvilliers, canton de Houdan (Seine & Oise) aux
termes d’un
acte passé devant Maître Trefonel, notaire soussigné,
le trois de ce mois. — M. & Mme Gatineau, en étaient propriétaires
au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite pendant leur communauté,
de M. Joseph Joachim Legros, propriétaire et marchand de grains
à Angerville et dame Marie Françoise Quentine Sedillot
son épouse, suivant procès verbal d’adjudication reçu
par Maître Guillaumon notaire à Angerville, le trente octobre
mil huit cent quatorze, enregistré, moyennant, avec une pièce,
un prix dont M. Gatineau s’est libéré par suite d’un ordre ouvert &
clos au greffe du tribunal civil d’Etampes, ainsi qu’il résulte d’une quittance passée
devant Maître Clément, notaire à Angerville, le deux
juillet mil huit cent vingt, enregistré. — M. Legros en était
propriétaire, comme en ayant fait l’acquisition de M. M. Granger Erignon
& Broutin du Pavillon, propriétaires, demeurant à Orléans,
suivant procès verbal d’adjudication, reçu par ledit Maître Guillaumon,
le treize septembre mil huit cent douze, enregistré. — Il est enregistré
pour une propriété plus ancienne a ce dernier procès
verbal. — Pour
par les acquéreurs faire & disposer du morceau de terrain a
eux présentement vendu en tous droits de propriété,
pleine jouissance & possession, comme bon leur semblera à compter
de ce jour. — Cette vente est faite à la charge par les acquéreurs
qui s’y oblige
solidairement: — 1° de payer les droits & frais des présentes —
2° d’acquitter
les contributions foncières à partir de ce jour. — Prix —
Et en outre moyennant la somme de cinquante cinq francs que les acquéreurs
s’obligent
solidairement entre eux, à payer aux vendeurs, ce acceptant, en
l’étude
du notaire soussigné, le vingt quatre juin prochain, sans intérêt.
— Ce paiement devra avoir lieu en bonnes espèces d’argent ayant cours &
non autrement. — Sous la foi de l’entière exécution des présentes
& la réserve du privilège, les vendeurs se dessaisissent
de leurs droits de propriété qu’ils ont & peuvent avoir
sur le morceau de terrain vendu au profit des acquéreurs qu’ils mettent et subrogent
en leurs lieux et place. — Les vendeurs s’obligent aider les acquéreurs
au besoin & font récépissé, de leur frais du
procès verbal d’adjudication du trente octobre mil huit cent quatorze ci-devant
relaté. — Pour l’exécution des présentes, les parties élisent
domicile en l’étude du notaire soussigné. — Dont acte — Fait
& passé à Angerville, en l’étude, l’an mil huit cent trente
trois, le treize mars, en présence des sieurs
Michel Retourné, Charron, & François Alexis Ponpon, cordonnier,
demeurant à Angerville, témoins requis. — Et ont les témoins
signé avec les parties et le notaire, excepté ledit sieur Huard, qui a déclaré ne le savoir de ce interpellé, après
lecture faite. — Rayé aux présentes deux mots comme nuls —
Signatures: Jousset Gatineau — M. F. Mercier — H. Gatineau — A. Gatineau — C. — Gatineau — Gatineau — S. Gatineau — Retourné — Ponpon — Trefonel — Enregistré à Méréville
le vingt cinq mars 1833, Folio 48 n° cases 1 à 4, reçu
trois francs et trente centimes en principal et trente trois centimes pour
le décime, total 3F 63 — Signature: Augarel.”
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Ce contrat de vente
(AD91 2 E46/167) a été
édité a été édité par Gisèle
Lameth à la page «Henri Thomas Huard» de son arbre
généalogique en ligne sur le site GénéaNet,
à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2011.
J’y insère en rouge quelques minimes corrections ou adaptations
graphiques de mon cru.
Voilà un bel exemple de l’utilité
du travail des généalogistes qui saisissent des documents
utils pour l’histoire locale: en l’occurence, celui-ci nous donne un
tableau bien intéressant de la famille du meunier du moulin de
Coquerive en 1833.
Notre meunier est le fils aîné
de Jean François Gatineau, propriétaire à Angerville
(né le 25 janvier 1776 à Lethuin en Eure-et-Loir et décédé
le 27 février 1833 à Angerville à l’âge de
57 ans) et de Marie Victoire Cintract (née le 7 juin 1778 à
Ouarville, Eure-et-Loir, et décédée le 6 février
1827 à Angerville, à l’âge de 48 ans).
Ce ménage laisse cinq enfants:
— Jean François Armand, l’aîné (mort en
1865 à l’âge de 68 ans, cf. infra).
— Victoire Julie Clémentine, mariée à Pierre
Jousset, propriétaire et chapentier à Angerville.
— Adolphe Prosper, garçon boucher à Paris
— Hippolyte Apollinaire, garçon boulanger à Boulogne.
— Louis Joséphine, mineure émancipée.
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1834
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Le propriétaire
est Dramard, et le locataire Gatineau, tant
pour le moulin de Coquerive que pour celui de la Fosse Gombier. Le moulin
qui n’a qu’un tournant et emploie deux ouvriers, produit 400 sacs de farine
par mois pour Paris.
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État des moulins
en 1834, édition Gineste (ici)
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1835
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Le moulin propriété
de Dramard comme celui de la Fosse Gombier, n’a qu’une roue.
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État des moulins
en 1835, édition Gineste (ici)
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1835
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Le 9 octobre,
naissance du futur meunier Tournemine, fils d’un portefaix: “Du vendredi
neuf octobre mil huit cent trente cinq onze heures du matin; — Acte de
naissance de Clément Auguste Tournemine, du sexe masculin, né
d’hier à neuf heures du soir, chez ses père et mère,
fils en légitime mariage de Nicolas Auguste Tournemine, portefaix,
âgé de quarante un ans, et de Marie Geneviève Fortin,
son épouse, âgée de trente six ans, domiciliés
de cette ville, rue des Cordeliers, n°4. — Les témoins ont été
les sieurs Jean Baptiste Godin, mesureurs de grains, âgé de
trente deux ans, et Célestin Jérôme Gaudron, employé
à cette mairie, âgé de vingt deux ans, domiciliés
de cette ville. — Sur la représentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelui, qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous premier adjoint au maire d’Etampes, après lecture faite.
— [Signé:] J. Gaudron — Tournemine — Godin — Brichard [paraphe].”
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Registre
d’État Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1836
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Le recensement de 1836 trouve
au moulin de Coquerive: “Gabriel Simon Devaux,
négociant en farines, 43 ans — Marie Louise
Scholastique, sa femme, 44 ans — Antoine Eugène
Devaux, leur fils, 21 ans — Pierre Stanislas Devaux,
leur fils, 20 ans — Louise Virginie Devaux, leur
fille, 16 ans — Euphrasie Devaux, leur fille, 9 ans
— Rose [patronyme non renseigné],
domestique, 17 ans”.
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Recensement de 1836, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
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1838
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Le moulin de Coquerive
comme celui de la Fosse Gombier est la propriété de Hêtre
Dramard. Mu par une seule roue et occupant deux hommes, il fait de
blé farine. Ses vannes et son déversoir sont toujours régis
par l’arrêté préfectoral du 18 août 1814.
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État des moulins
en 1838, édition Gineste (ici)
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1847
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Le 20 décembre,
naissance du futur meunier Louis Caillette, d’un père apparemment
garde-moulin du moulin des Fontaines: “Du lundi vingt décembre
mil huit cent quarante sept, deux heures de relevée. — Acte de
naissance de Louis Caillette du sexe masculin, né d’hier à
onze heures du matin chez ses père et mère, fils en légitime
mariage de Louis François Caillette, gardemoulin, agé de
vingt cinq ans, et de Louise Adelphine Buchon son épouse agée
de vingt deux ans, domiciliés de cette ville rue du Perray numéro
cinquante trois. — Les témoins ont été les sieurs
Théodore Suzanne Barrilliet bourrelier agé de trente sept
ans, et Michel Aimé Duperche employé à cette mairie
agé de vingt neuf ans, domiciliés de cette ville. — Sur la
représentation de l’enfant et sur la déclaration du père
d’icelui qui a ainsi que les témoins signé avec nous Louis
Narcisse Venard maire provisoire de la ville d’Etampes, après lecture
faite — [Signé:] Louis F. Caillette — T. S. Barrilliet— Venard.” |
Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1852
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Le
moulin de Coquerive est tenu par Hêtre Dramard, qui habite rue du Château, et qui tient aussi le moulin
de la Fosse Gombier.
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État
des moulins en 1852, édition Gineste (ici)
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1852-1855
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Le propriétaire du moulin,
Hêtre Dramard, est conseiller municipal pour la seconde fois sous le
mandat du maire François-Hyppolite Collin-Périer.
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Liste des édiles municipaux
affichée à l'Hôtel-de-Ville (ici)
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1856
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Le 6 octobre, mariage
de Tournemine, futur meunier, alors apparemment garde-moulin du moulin de
la Digue avec son père: “Du lundi six octobre mil huit cent cinquante
six, un heure de relevée. — Sont comparus devant nous Faustin Frédéric
Barré, premier adjoint, spécialement délégué
par le maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite
ville. — Le sieur Clément Auguste Tournemine, garde moulin, âgé
de vingt un ans, domicilié chez ses père et mère,
né à Etampes le huit octobre mil huit cent trente cinq,
fils majeur et en légitime mariage de Nicolas Auguste Tournemine
aussi garde moulin, âgé de soixante-trois ans, et de Marie
Geneviève Fortin, son épouse, domiciliés de cette
ville au moulin de la Digue. — et la demoiselle Virginie Elie, couturière,
âgée de dix-huit ans, domiciliée chez ses père
et mère, née à Etampes le quatorze janvier mil huit
cent trente huit, fille mineure en légitime mariage de Antoine Edmond
Elie, tourneur en cuivre, âgé de quarante cinq ans, et de
Marguerite Augustine Bluet, son épouse, âgée de quarante
trois ans, domiciliés de cette ville rue Saint Martin numéro
soixante douze. — Lesquels nous ont représenté leurs actes
de naissance, un certificat délivré par maître Fouzeu,
notaire en cette ville, sous la date du deux octobre présent mois
constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage,
et les actes de publication du present mariage faits en cette ville les dimanches
vingt un et vingt huit septembre derniers sans opposition. — Et après
avoir visé ces pièces pour être annexées, nous
en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des
quatre témoins ci-après nommés et qualifiés
ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs
respectifs des époux. — Ensuite nous avons reçu la déclaration
du sieur Clément Auguste Tournemine, qu’il prend pour sa légitime
épouse la demoiselle Virginie Elie, et celle de la demoiselle Virginie
Elie, qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Clément
Auguste Tournemine. — En conséquence nous avons déclaré
au nom de la loi que le sieur Clément Auguste Tournemine, et la demoiselle
Virginie Elie sont unis par le mariage. — Tout ce que dessus fait à
Etampes en l’hôtel de la mairie, les portes ouvertes les dits jour,
mois et an en presence et du consentement des pères et mères
des époux, et aussi en présence des sieurs Maurice Ambroise
Fortin, cultivateur âgé de quarante-cinq ans, oncle maternel
de l’époux domicilié en la commune de Saint-Sulpice de Favières,
Parfait Antoine Fortin, aussi cultivateur, aussi oncle maternel de l’époux,
domicilié en la même commune de Saint Sulpice de Favières,
Charles Bluet, tourneur en cuivre, âgé de quarante ans, oncle
maternel de l’épouse, et Marie Etienne Isidore Elie, cultivateur,
âgé de cinquante ans, oncle paternel de l’épouse, domicilié
de cette ville, qui ont signé avec les époux, la mère
de l’époux, les pères et mère de l’époux et
nous adjoint sus-nommé, le père de l’époux et le sieur
Marie Etienne Isidore Elie ont déclaré ne le savoir, après
lecture faite. — [Signé:] V. Elie — C. A. Tournemine — Fortin —
Fortin — Bluet — Fréd. Barré adj.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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Origine du meunier suivant:
Louis Joseph Elie Minard serait né
le 26 septembre 1831 à Paray-Douaville (aujourd'hui en Yvelines),
fils de Louis Sébastien Minard, décédé en 1841
et de Marie Anne Coudray.
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Une page généalogique
(un peu confuse par ailleurs pour l'instant), ici.
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1863
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Le 4 août 1863, naissance
d'un fils du meunier: “Du mardi quatre août mil huit cent soixante
trois, deux heures de relevée. — Acte de naissance de Louis Eugène
Minard, du sexe masculin, né ce jour à une heure du matin
chez ses père et mère, fils de Louis Joseph Elie Minard,
meunier, agé de trente deux ans, et de Eugénie Elisa Béchu,
son épouse, agée de trente deux ans, domiciliés de
cette ville rue du Perray numéro neuf. — Les témoins ont été
les sieurs Jean Baptiste Charpentier, aubergiste, agé de trente
trois ans, et Désiré Mercier, meunier (1), agé de vingt neuf ans, domiciliés
de cette ville. — Sur la présentation de l'enfant et sur la déclaration
du père d'icelui qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Faustin Frédéric Barré adjoint spécialement
délégué par le maire d'Etampes, après lecture
faite. — [Signé:] Charpentier — L. J. E. Minard — D. Mercier —
Fred. Barré adj.”
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Registre d’État Civil
d’Étampes (saisie B.G., 2011)
(1)
Meunier du moulin
de l'Île-Maubelle.
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1865
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Le 4 janvier, décès
à 68 ans de l’ancien meunier Gatineau: “Du vendredi six janvier
mil huit cent soixante cinq, une heure de relevée. — Acte de décès
de Jean François Armand Gatineau, propriétaire, agé
de soixante huit ans, décédé avant hier à onze
heures du matin, en son domicile en cette ville, rue Sainte Croix numéro
cinq, né en la commune d’Angerville (Seine et Oise), veuf en premières
noces de Thérèse Agathe Guiot, décédée
à Etampes, et époux en secondes de Séverine Aglaé
Bottin, âgée de soixante ans, domiciliée rue et numéro
susdits, fils de Jean François Gatineau et de Marie Victoire Cintract
son épouse, tous deux décédés au dit Angerville.
— Les témoins ont été les sieurs Hippolyte Appolinaire
Gatineau, rentier, agé de cinquante ans, frère du décédé,
demeurant à Paris, rue des Vosges, numéro quatorze, et
Albert Dominique Marie Joachim Bochet, ancien avoué agé
de trente neuf ans, gendre du décédé à cause
de Séverine son épouse, domicilié à Ablon
sur Seine (Seine et Oise) qui ont signé avec nous Faustin Frédéric
Barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et
le décès constaté par nous soussigné. — Fréd.
Barré adj. — H. Gatineau — Alfred Bochet.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1865
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Le 15 septembre décès
au moulin du fils du meunier: “Du samedi seize septembre mil huit cent
soixante cinq, trois heures de relevée. — Acte de décès de Louis,
Eugène Minard, âgé de deux ans, décédé
hier à cinq heures du matin chez ses père et mère,
fils de Louis Joseph Elie Minard, meunier, agé de trente
quatre ans et de Elisa Eugénie Bechu, son épouse, agée
de trente quatre ans, domiciliés de cette ville rue du Perray numéro
neuf. — Les témoins
ont été le père de l'enfant décédé
et Jules Armand Berlière, marbrier, agé de trente huit ans,
domicilié de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin
Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué
par le maire d'Etampes, après lecture faite du présent et
le décès constaté par nous soussigné. — L. Minard — Berlière — Fred. Barré ad.”
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Registre d’État Civil
d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1865-1869
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Minard est mentionné
par les listes des meuniers d'Étampes qu'on trouve dans les Annuaires
du département de Seine-et-Oise de 1865 à 1869, mais
non plus en 1870.
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Listes en ligne ici.
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1870-1880
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A partir de cette dernière
date et jusqu'en 1880 (années 1870 et 1877-1880) ces Annuaires
mentionne un nouveau meunier, Tournemine, que Léon Marquis
en 1881 situe clairement au moulin de Coquerive.
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Listes en ligne ici.
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1875
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Décès
de Hêtre Dramard le 25 juin 1875: “Du samedi vingt-six juin mil
huit cent soixante quinze, trois heures de relevée. — Acte de
décès de Hêtre Dramard, avocat et ancien notaire,
agé de quatre vingt un ans, décédé hier à
une heure cinquante cinq minutes de relevée, en son domicile en
cette ville rue du Château numéro quatre, né à
Étampes, veuf de Marguerite Eugénie Godin, décédée
à Etampes, fils de feu Simon Pierre Dramard et de Marie Anne
Sophie Bruère son épouse, décédés
tous deux en la commune de Chalo Saint Mars (Seine-et-Oise). — Les témoins
ont été les sieurs Justin Bourgeois, docteur en médecine,
chevalier de la légion d’honneur, agé de soixante neuf
ans, cousin du décédé et Louis Julien Bidault, juge
de paix des ville et canton d’Etampes, agé de soixante quinze
ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous
Etienne Auguste Decolange, adjoint délégué par le
maire d’Etampes, après lecture faite du présent et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Decolange.
— Bidault. — Bourgeois.”
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Registre
d’État Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1877
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Le 7 mai, naissance
du premier fils du futur meunier “Louis Caillette, grainetier, âgé de vingt-neuf
ans, et de Marie Joséphine Aumasson son épouse, âgée
de dix-neuf ans, domiciliés en cette ville rue du Perray numéro
cinquante-trois”, Léon-Louis (décédé à
Paris XVIIIe le 20 février
1977). Témoin: “Louis François Caillette, rentier,
agé de cinquante quatre ans, aïeul paternel de l’enfant”.
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1878
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Le 15 décembre,
naissance du deuxième fils du futur meunier “Louis Caillette, grainetier, âgé
de trente ans (...) rue du Perray numéro cinquante-trois”, Louis-Joseph (décédé à Vaux-sur-Seine
le 26 juillet 1960). Même témoin.
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1881
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Le 27 avril, décès
du père du futur meunier: “L’an mil huit cent quatre-vingt-un,
le vingt-sept avril à quatre heures de relevée, par devant
nous Leonard Breuil adjoint spécialement délégué
par le maire de la ville d’Etampes, officier de l’état civil de la
dite ville, arrondissement d’Etampes, département de Seine et Oise,
sont comparus les sieurs Louis Caillette, marchand grainetier, agé
de trente-trois ans, demeurant en cette ville, Adolphe Caillette, boucher,
âge de trente-un an, demeurant à Paris, tous deux fils
du décédé ci-après nommé et qualifié,
lesquels nous ont déclaré que Louis François Caillette,
rentier, agé de cinquante-neuf ans, né à Courcelles
(Loiret), demeurant en cette ville rue de la Boucherie, numéro trois,
fils de Louis Caillette et de Marie Judith Olive Legendre, son épouse,
tous deux décédés au dit Courcelle, époux de
Louise Adolphine Tuchon, rentière, agée de cinquante-six ans,
domiciliée en cette ville rue et numéro susdits, est décédé
ce jour à deux heures du soir, en son domicile ci-dessus indiqué.
Et après nous être assuré du décès, nous
avons dressé le présent acte que les déclarants ont
signé avec nous adjoint susnommé après lecture faite.
— [Signé:] L. Caillette — Caillette — L. Breuil”.
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1881
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Le moulin de Coquerive situé rue du Perray* (au bout
d’une allée) et tenu par le meunier Tournemine est alors
un moulin mixte, à eau et à vapeur, qui produit, avec
ses quatre paires de meules, 35 sacs de farine par jour.
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Marquis 96 et 184. *Attention
il s’agit de la rue du Perray de l’époque, section de l’actuelle
rue de la République, et non de la voie actuelle de ce nom.
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XIXe siècle
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Parfois
appelé moulin Tournemine.
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FG-ELP
41 et 125 (sans référence)
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1884
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Le 10 juillet, naissance
du troisième fils du futur meunier, “Louis Caillette, marchand grainetier, âgé de trente-six
ans, domicilié en cette ville rue du Perray N°53”, Jules Auguste
(marié à Maisons-Alfort le 26 novembre 1912 à Marthe
Marie Stumpf, décédé à à Maisons-Alfort le 2 décembre
1959).
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1886
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Le 16 février,
naissance du quatrième fils du futur meunier, “Louis Caillette, marchand grainetier, âgé
de trente-huit ans, domicilié en cette ville rue du Perray N°53”,
Julien Victor (marié à Maisons-Alfort le 19 avril 1912 à
Georgette Alphonsine Alberte Elisabeth Vaudeleau, décédé
à Paris Ier le 7 novembre 1972). |
Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1888
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Le 15 septembre,
décès de Tournemine: “L’an mil huit cent quatre-vingt-huit,
le quinze septembre, à dix heures du matin, par devant nous Louis
Laurent Clément Chenu maire de la ville d’Etampes officier
de l’état civil de la dite ville département de Seine-et-Oise,
sont comparus Antoine Alfred Potheau meunier second adjoint au maire d’Etampes,
âgé de soixante-quatre ans et Alexandre Alfred Bouillet marchand
de nouveautés membre du conseil municipal de cette ville âgé
de soixante ans domiciliés tous deux à Etampes, lesquels
nous ont déclaré que Clément Auguste Tournemine,
meunier âgé de cinquante-deux ans, né à Etampes
et y demeurant rue du Perray numéro neuf, époux de Virginie
Elie sans profession âgée de cinquante ans, demeurant rue et
numéro susdits, fils de Nicolas Auguste Tournemine et de Marie Geneviève
Fortin son épouse, tous deux décédés en cette
ville est décédé en son domicile hier à cinq
heures et demie du soir. Et après nous être assuré du
décès nous avons dressé le present acte que les comparants
ont signé avec nous, maire sus-nommé, après lecture
faite. [Signé:] Chenu m. — Bouillet — Alf. Potheau.”
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Registre
d’État Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1890
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Le 28 septembre, naissance
du cinquième fils du futur meunier, “Louis Caillette, marchand grainetier, âgé de trente-six
ans, domicilié en cette ville rue du Perray N°53”, Marcel François.
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1892
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Le 11 février,
naissance de la première fille, sixième enfant du meunier,
“Louis Caillette,
meunier, âgé de quarante-quatre ans, domicilié
en cette ville rue du Perray numéro neuf”, Adèle Victorine
(mariée à Paris XIVe, le 25 mars 1924 avec Augustin Lasseron,
décédée à l’Isle-Adam le 27 juin 1956).
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1893
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Le 24 avril, naissance
du sixième fils, septième enfant du meunier, “Louis Caillette, meunier, âgé
de quarante-cinq ans, domicilié en cette ville rue du Perray numéro
neuf”, Victor Charles (mort à Étampes le 18 décembre
1900).
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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1894
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Le 9 juillet, naissance
du septième fils, huitième enfant du meunier, “Louis Caillette, meunier, âgé
de quarante-six ans, domicilié en cette ville rue du Perray numéro
neuf”, Henri Pierre (marié à Maisons-Alfort le 9 février
1924 avec Elisabeth Albert Adrienne Georgette Vaudeleau,
décédé à Poissy le 20 mars 1948).
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
|
1898
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Le 23 avril, naissance
de la deuxième fille, neuvième enfant du meunier, “Louis Caillette, meunier, âgé
de cinquante ans, domicilié en cette ville rue du Perray numéro
neuf”, Georgette (décédée à Dijon le 31
mars 1938).
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
|
1898
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Le meunier, Caillette,
réside au 19 [9?] rue du Perray.
|
État des moulins
en 1898, édition Gineste (ici)
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1900
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Le 18 décembre,
mort d’un fils du meunier: “L’an mil neuf cent, le dix-huit décembre
à deux heures de relevée, par devant Charles Auguste Dujoncquoy
second adjoint spécialement délégué par monsieur
le maire de la ville d’Etampes officier de l’état civil de la dite
ville département de Seine-et-Oise, sont comparus Louis Caillette
meunier, âgé de cinquante-trois ans, père de l’enfant
décédé ci-après nommé, et Jean Baptiste
Lainé rentier âgé de soixante-sept ans ami des parents
de l’enfant décédé, demeurant tous deux à
Etampes, lesquels nous ont déclaré que Victor Charles, âgé
de sept ans et demi, né à Etampes, fils de Louis Caillet
ci-dessus qualifié, et de Marie Joséphine Aumasson, son épouse,
sans profession. Agée de quarante-trois ans, demeurant ensemble
à Etampes rue du Perray numéro neuf, est décédé
chez ses père et mère, aujourd’hui à une heure du
matin. Et après nous être assuré du décès,
nous avons dressé le présent acte que les comparants ont
signé avec nous, adjoint sus-nommé, après lecture
faite. — J. B. Lainé — L. Caillette — Aug. Dujoncquoy.”
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Registre d’État
Civil d’Étampes (saisie B.G., 2011)
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??
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On peut imaginer que
Caillette a fini par se retirer à Maisons-Alfort (Val-de-Seine),
où l’on voit trois de ses enfants se marier: Julien Victor et Jules
Adolphe en 1912, et Henri-Pierre en 1924.
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B.G. Cf. supra.
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1814-1914
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Activité
de meunerie de 1814 à 1914.
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SV&SH
71 (sans référence)
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1911-1914 |
Les Annnuaires du département
de Seine-et-Oise, dans leur liste des meuniers d’Étampes, citent
Caillette, 9 rue du Perray, de 1911 à 1914; il
n’est plus signalé de meunier à cette adresse à partir
de 1916. |
Annuaire du département
de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, p. 454; 1912, p. 476; 1913,
p. 478, 1914, p. 482; 1916, p. 478. |
Vers 1914
|
Installation des Laboratoires Dausse.
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FG-ELP 41, alléguant apparemment AD91
7S 51.
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1917
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Une
usine Dausse avec verrerie intégrée est aussi créée,
en 1917, à Morigny, près des domaines agricoles
des environs d’Etampes où sont cultivées les plantes médicinales,
pour fabriquer et conditionner les solutés en ampoules.
|
SOCIÉTÉ
D’HISTOIRE DE LA PHARMACIE, «Les Laboratoires Dausse: De la fabrique d’extraits de plantes aux
produits de spécialité – 1834 à 1945», à cette
adresse (cliquez ici), en ligne en 2011.
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1925
|
Laboratoires
Boulanger et Dausse, 9 rue du Perray*, signalés dans la
rubrique Plantes médecinales.
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Étampes
Express, guide du touriste, Étampes, Société
Régionale d’Imprimerie et de Publicité, 1928, p. 7.
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??
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Il
y a eu aussi un siège des Laboratoires Dausse au 51 avenue
de Paris, à quelle époque?
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FG-ELP
93.
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1932
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Le
moulin est complètement déclassé.
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FG-ELP
41, alléguant AD91 7S 51.
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Vers
1985
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Transformé
en immeuble d’habitation par la société Société
HLM Aedificat, le bâtiment prend le nom (totalement
fantaisiste) de Moulin des Remparts. |
Jacques
Corbel (courriel du 6 janvier 2011), souvenir
personnel.
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Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 6 janvier 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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