RECUEIL
DE CHANSONS DE G. VANNIER
01. On troque dans notre petite
ville
Air:
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On chante dans
mon quartier
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Si vous passez
dans not’ petit’ ville
Vous admirerez comm’ on y est habile,
Vous y verrez même les gosses
Se livrer au négoce.
Le cordonnier troqu’ un morceau d’ veau
Contr’ une paire de vieux godillots
Et le boucher des ribouis
Contre un gigot de brebis.
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Refrain
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On troque dans
not’ petit’ ville
Tous, garçons et filles,
Des choses diverses.
On troque depuis plus d’cinq ans
Sans null’ controverses
Tout et rien se vend
Un paquet de cigarettes,
Une vieille défroque,
De tout, même des bicyclettes,
Tous les jours se troquent
Dans not’ petit’ ville.
Troc troc chocolat
Voila c’qu’on troque, voila c’qu’on troque.
Troc troc chocolat,
Voila c’qu’on troque chez moi.
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02. Tous troquons
Air:
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Auprès
de ma blonde
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I
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Madame la sage-femme
Pour remplir ses fonctions (bis)
En douce vous réclame
Un gigot de mouton…[p.3]
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II
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Lorsque vote’
appendice
Doit subir l’ablation (bis)
L’toubib pour ses services
Garde le saucisson… |
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III
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Pour vingt mille
francs cinquante
L’gniaf vend des pardessus (bis)
L’tailleur troqu’ des toquantes
Pour des photos de nus.
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IV
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Au collège
les potaches
Echangent des dollars (bis)
Pour un beau fils de vache,
Un cochon gras à lard…
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V
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Avant d’vider
nos fosses
Ce bon monsieur Langlois (bis)
Profite de leur hausse
Pour réclamer une oie…
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VI
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Le quincailler
mariole
Trouv’ le marché noir bon (bis)
Il échang’ une casserole…
Pour deux pair’s de jambon…
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VII
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On débite
par tranches
Du veau chez l’mastroquet (bis)
L’boucher, lui, en revanche,
Trafique des complets…
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VIII
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Pour qu’la terr’
soit légère
Kléber à Saint-Martin (bis)
Enlève tout’s les pierres
Pour deux aun’s de boudin…
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Refrain
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Pour être
à la page,
Tous troquons, troquons, troquons,
Pour être à la page,
Il faut tous troquer. [p.4]
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03. Poulet à la Marseillaise
Air:
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Le grand singe
d’Amérique. ( La Mascotte.)
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Par l’organe de
la presse
Qui renseign’ les Etampois (bis, tous)
J’ai appris qu’une tigresse
Dans Etampes semait l’effroi (bis, tous)
Cet animal sanguinaire,
Rien que d’y penser j’frémis,
Attaqua monsieur le Maire
Entouré de ses amis,
Ils se sauvèrent en criant (bis, tous)
Où sont donc les agents (bis, tous)
Vraiment. (bis, tous)
Ils ont plaqué la Mairie.
Monsieur le Maire
La trouv’ amère,
Au moment d’un grand danger
De n’pas être protégé… Ah!... (tous)
Un passant, m’sieur Cousin Georges,
Plein de courage et d’sang-froid (bis, tous)
Prit le fauve par la gorge
Car il n’avait pas les foies. [ajout au crayon:
(bis, tous)]
Ce fut un’ lutt’ homérique
Entre les deux combattants.
Sous l’buste de la République,
Puis la tigresse ficha l’camp.
Où est-elle partie maintenant? (bis, tous)
Se demandent les brav’s gens (bis, tous)
Criant (bis, tous)
Dans les bois, au marché franc,
Dans les aulnettes
Où à Guinette,
Dans les waters pleins d’confort
Tout là-bas sur le port… Oh!... (tous)
Nous étions depuis en chasse
Tous les deux, ma femme’ et moi (bis, tous)
Tous les jours que l’Bon Dieu fasse
Cherchions le fauv’ dans les bois (bis, tous)
Quand j’appris, elle est saumâtre,
Que le tigre si bien dépeint,
Dont on parl’ auprès de l’âtre,
Etait chassé par Bodin.
Ce bobard n’est pas un canard
Disons-le tous sans retard (bis, tous)
Sans fard (bis, tous) [p.5]
Notr’ Etampois Tartarin
Aux solitaires
Faisant la guerre
Tuerais le fauv’ aux abois
Nous privant d’cet exploit… Ah…? (tous)
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04. Il s’en alla un dimanche
Air:
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Ça s’est
passé un dimanche
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D’Etamp’s par
la grande presse
Nous apprenons avec grand plaisir
Qu’un de nos chasseurs fit de belles prouesses
Accomplies pendant ses loisirs
Bien qu’il soit moyen c’est un typo
Râblé, bien balancé,
Ne travaillant jamais du chapeau,
C’est un vraiment racé.
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Refrain
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Il s’en alla un
dimanche
A la chass’ aux sangliers,
Tous les oiseaux sur les branches
Avaient peur de se faire escoffier.
Son fusil sur l’épaul’ dédaignant ce butin
D’un solitair’ il cherche la piaule
Du fauve si friand de laurier et de thym.
Avec adress’ il trouve sa taule
Pan, pan, deux ball’s dans l’épaule
Le rapace est éteint.
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Il n’prenait jamais
un verre
Chez nos cent cinquante-trois bistrots,
Par un’ très profond’ horreur du solitaire
Il en buvait deux, c’est pas trop,
Tout en étant libre-penseur,
De mèch’ avec Bigot,
Ses magnifiques trophées de chasse
S’débitaient chez Sagot.
(Au refrain)
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Au temps de la
chasse à courre
On chassait de bell’s biches, de beaux daims
Maintenant pour rater un lièvre on parcoure
Les bois, les plaines, c’est mondain.
Le bel héros de cette chanson,
D’après bien des ragots,
Sans fatigu’ dans les soués à cochon
Ravitaill’ les Parigots.
(Au refrain) [p.6]
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05. Nono agent de publicité
Air:
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Prosper.
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I
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C’est moi qu’est surnommé
Nono
Je suis de Saint-Gilles,
J’ai toujours l’air d’un rigolo
Je n’me fais pas de bile.
Dans la rue en peinard,
N’ayant jamais d’avatars.
J’déambul’ en mon car,
N’ayant pas de sleeping-car …
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Refrain
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Nono, hip, hurra!
Ne se fait jamais de bile.
Nono, Hip hurra!
J’ai toujours l’air «V» en ville.
Comm’ je manque de perlot
Partout je cueill’ les mégots
D’sus j’mets l’embargo.
A Saint-Gill’ ou bien au Port
Je cherch’ les clops à bout d’or
Dans les crottes d’Azor.
Le jour,
Tous les jours,
Je cherche sans artifices
Mêm’ au carrefour
Et sans craindre la police
Les Camel mêm’ rabougries
Les mégots de tabac gris
Je suis sans caprices,
Sans défauts et cœtera
Hip, hurra, hurra!
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II
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Pour moi c’est la chouette
vie
Dans les rues d’la ville
Au public je clam’ les avis
En automobile.
Mes bons pneus d’chez Champy
Roulent toujours sans répit,
Mes deux fers à repasser
Me permettent de trisser…
(Au refrain.) [p.7]
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06. Les queues
Air:
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Le Biniou
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I
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De Saint-Martin
à Saint-Pierre
Afin de pouvoir becq’ter
Un bout de lard ou d’gruyère
Des heur’s il faut poireauter.
J’aim’ entendre dans les files
Les bonnes femm’ cancaner
Car rapide le temps file
D’entendr’ les gens débiner.
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Refrain
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Tricotant des gambettes
Il vous faut toujours sans cess’ cavaler
Oui, toujours, c’est ça qu’est chouette
Queuter, bien queuter, toujours queuter.
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II
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Dans not’bel hôtel
de ville
On voit le peupl’ souverain
Sous l’œil des agents de ville
Fair’ la queue pour le scrutin
Quand des impôts tomb’nt les feuilles
Dans les salons du percepteur
Pour vider son portefeuille
On s’morfond mais quel honneur…
(Au refrain.)
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III
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Quand on souffre des molaires
Il faut chez Monsieur Gaignon
Avant de les fair’ extraire
Attendr’ geignant au salon.
Pour fair’ d’un timbre l’emplette
Chez ces dam’s aux PTT
En grillant un’ cigarette
Longtemps il faut poireauter.
(Au refrain.)
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IV
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Sous le soleil ou la bise
A l’Alhambra chez Duguay,
De ciné la foul’ éprise
Attend devant les guichets.
Afin d’avoir des légumes,
Chez Ducuing on fait la queue
Mais hélas! quell’ amertume
Ils sont bien souvent acqueux…
(Au refrain.) [p.8]
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V
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Lorsque pour
le grand voyage
Il faut partir tôt ou tard,
Il est bien souvent d’usage
D’emprunter un corbillard.
Et derrièr’ dans un cortège
Les bonn’gens vont deux par deux
Bavardant, quel sacrilège!
Un’ fois d’plus ils font la queue…
(Au refrain)
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Air:
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Le pendu
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I
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Tout va très
bien, la vie est belle
Il fait vingt au dessous d’zéro,
Rougis les nez font la chandelle
La terr’ sèch’ retient les poireaux.
Mais la bonn’ Abeille vous rassure
Dans son édition à vingt sous.
Les oignons étant sans pelures,
Ell’ annonc’ un hiver très doux. (bis)
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II
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Si dans la neig’ où
nos chaussures
Font de lamentables gis-gis,
Sous la bise qui souffle dure,
On fait la queue pour du from’gie.
Cent pour cent soyons optimistes
Nous aurons bientôt des radis
Pas d’hiver, c’est pas un fumiste
Mais Monsieur Collard qui l’a dit. (bis)
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III
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Dans les fourneaux, le bois
vert fume
On voudrait bien en fair’ autant.
On se dit avec amertume
Où sont donc les tabacs d’antan.
Bah! ne nous faisons pas de bile,
Froid, verglas, restrictions, bobards!
D’y croire serait imbécile
L’hiver est doux écrit Collard.
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IV
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Un peu partout
si l’on grelotte
C’est par erreur assurément. [p.9]
Pourquoi avons-nous la tremblotte
Lorsque l’hiver est si clément
Ne racontons pas tant d’histoires
Monsieur Collard a bien raison
Car les pelures c’est notoire
Sont aussi rar’s que les oignons. (bis)
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Air:
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Musique de
chambre
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I
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Tout auprès du Castel
Matho
Où Zaoui dans sa boutique
Débitait au cours les plus hauts
De quoi guérir maux et coliques
De mêch’ avec les occupants
Fut installée un’ officine
D’où en foule des combattants
Devaient partir battre Staline.
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II
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Avec un battage surprenant
On vit défiler par centaines
En uniformes rutilants
Groupés autour de leurs emblèmes
Pédestrement ou en autos,
Des collabos plus qu’héroïques,
Ni chair, ni os mais en photos,
Bien encadrés avec leur clique.
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III
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Mais les vues
ne suffisent pas,
On embaucha Monsieur Nicolle
Qui fit passer d’vie à trépas
Tant de Russes de rac’ mongole.
Avec une brun’ dactylo
Ils attendir’nt tout deux stoïques
Les volontaires qui à flot
Allaient envahir la boutique. [p.10]
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IV
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Les mois passant après
les jours
Sans qu’il vit un seul volontaire,
Monsieur Nicoll’ se dit quel four
Pour en trouver, mon Dieu! que faire!
Quand il reçut un beau matin
Envoyé par la préfecture
De quoi inonder Saint-Martin
Un flot immense de brochures.
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|
V
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On lisait qu’à
la croq’ au sel
Des Mongols y mangeaient leurs femmes
Des histoires sur le cartel
Des Alliés aux desseins infâmes.
Ils eurent un très grand succès
Les bouquins antibritanniques
En remplaçant dans les closets
Les blocs de papier hygiénique.
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09. Oui et non
Air:
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Ferme tes jolis
yeux.
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I
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M’sieur Taffoureau plein
d’endurance
Déambulait l’autre matin
Avec du chic, de l’élégance,
Il maniait sa cann’ de rotin
Tout en cherchant une combine
Qui lui permit de déguster
Comm’ autrefois une chopine
Il murmurait en aparté.
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Refrain
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D’ répondr’ aux deux
questions
Joint’ au scrutin de liste,
Trouble la digestion
Mêm’ des plus optimistes.
D’biffer oui non de non oui
N’est pas du tout simplexe
Ils nous rendent perplexes
Non oui, oui non, oui oui.
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II
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M’sieur Midol
avec assurance
Nous dit il faut voter oui ou non.
Palewski, au nom de la France,
Veut des oui oui, crénom de nom.
Mais pour sauver la République,
Claud’ Bourdet, les S.F.I.O.
Sont non [ajout au crayon: des] oui ouist’ en politique
Et partout ils le crient bien haut.
(Au refrain.)
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III
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La C.G.T. est oui noniste,
L’Front National également.
Raymond Patenôtre et sa liste [p.11]
Sont pour non non évidemment.
Pour des oui oui tête de liste
Est Brasseau ancien sénateur.
Tous cent pour cent sont réformistes
Et jur’nt de fair’ notre bonheur.
(Au refrain)
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|
IV
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Mais tout’ cett’
politiqu’ altère
Les électeurs qui dans l’pétrin
Jusqu’au cou, voudraient que des verres
De bon vin arros’ les scrutins,
Que gratuits et obligatoires
De bons crus soient distribués
Afin de fêter la victoire
De la quatrièm’ constituée.
(Au refrain)
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10. Le joyeux Saint-Martin
Air:
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La souris noire.
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I
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Tout au pied des coteaux verdoyants
Du Rougemont aux tons chatoyants
Arrosé par la clair’ Chalouette
Et par la Louette
Fertilisant
Saint-Martin aux rues très pittoresques
Avec ses maisons paysannesques
Sous l’ roi Clovis fut bâti.
Douce époque où sapristi
On pendait dit-on les mercantis.
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Refrain
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Saint-Martin est historique
On y est en République,
On apprécie bien le jus de la treille
Qu’il soit en litres ou qu’il soit en bouteilles.
Tout’ les femmes y sont charmantes
Les jeunes fill’ ravissantes
Tous à la page on vit avec entrain
Dans le quartier Saint-Martin.
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II
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Pendant cinq années
aussi gracieux
Que le boul’dog’ à M’sieur Borderieux,
Les All’mands, les Prussiens et les boches
Remplir’ leurs poches
En nous ruinant.
Un des jours glorieux de la riflette [p.12]
On les chassa, depuis que d’goguettes
On fit bal un peu partout
Chez Messieurs Girault itou
Où l’un d’eux obtint un succès fou.
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Refrain
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Il y eut grand’ affluence
Des fanatiqu’ de la danse
Mais pour danser il faut de la musique
Les manitous l’oubliant, c’est comique,
Pour gambiller rien à faire
Ce beau soir-là, quell’ affaire
On tiqua, puis l’on chanta plein d’entrain
On s’fout d’tout à Saint-Martin.
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|
III
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A la tour qui pench’, chez
Hérignon,
Y’a bonn’ tabl’, bons vins, gais compagnons.
C’est là que la boule d’or, cett’ merveille
Doucement sommeille
Gar’ au réveil.
Chez Pecquet, café de l’Espérance,
D’ Saint-Martin berceau d’ la Résistance
Sont partis les F.F.I.
Armés de mauvais fusils
Pour aider nos amis les Tommies
[Tommies raturé, remplacé par
Sammies]
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Refrain
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Partout le beau
sex’ s’agite
Discutant d’un plébiscite.
Les femmes votant seront nos maîtresses
Car ell’ nous imposeront une mairesse.
Le sex’ fort, pilul’ amère,
N’ pourra plus être père et maire
Mais il reste confiant dans le destin
Du chic quartier Saint-Martin.
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11. C’est un pays de cocagne
Air:
|
Avant d’être
capitaine.
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|
I
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Au grand palace de l’enfer
Les petites bottines
Ces dames dans leurs rocking-chair
Contr’ l’amour vous vaccine
Rosé d’anjou, saumur, bordeaux, [p.13]
De crus fameux, des vins sans eau,
D’alcool au fin bouquet,
Plein le col chez Pecquet
On s’en met.
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Refrain
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C’est un pays de cocagne
Que notre charmant pays.
Les commerçants sont affables
D’ boir’ de l’eau y semble impie.
Dans les rues la foule se presse
Aux magasins épatants.
Tout y est je le confesse
D’un bon marché surprenant.
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|
II
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Bientôt dans le pimpant
et gai
Joyeux jazz de Guinette,
Avec les bons amis Joguet
On fera des goguettes.
Derrièr’ leur comptoir de bois peint
Tous les joyeux pharmaciens
Aimables, oh! combien,
Tendent leurs ingrédients
Pour presque rien.
(Au refrain)
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III
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Quand Monsieur
Durand les marie
Il donne aux deux époux
Des meubles et de la lit’rie
Et berceau d’acajou.
Avec le sourir’ Colombet
Lorsque l’on quitt’ ce bas mond’
Fournit l’dernier complet
De teinte brun’ ou blond’.
Plutôt blonde.
(Au refrain)
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12. Ballet des balais
Air:
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Lili Marlène.
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|
I
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Depuis que les Boches
Guid’nt nos destinées,
Plus d’mains dans les poches,
Nous d’vons tous travailler
Gratter, frotter et balayer [p.14]
Il faut toujours bien nettoyer
Verflucht aber, los schnell,
Verflucht aber, los schnell.
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|
II
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Regardez le boche
Lorgner les travaux.
Ce qu’il peut êtr’ moche
Quand il braill’ comme un veau.
Heureusement que quand il crie
On l’prend en riant sans s’fair’ d’soucis.
Verflucht aber, los schnell,
Verflucht aber, los schnell.
|
|
III
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Les Alliés
approchent
Vit’ en vérité
On voit bien les boches
Pressés d’se défiler.
Avec nos balais nous saurons
Bien caresser tous ces fripons.
Verflucht aber, los schnell,
Verflucht aber, los schnell.
|
|
IV
|
Vous pouvez le
croire
On s’ra remplacé,
Bientôt les trottoirs
Seront bien balayés
Par les friquets tous bien pantois
D’êtr’ les valets des Etampois.
Ainsi nous s’rons vengés.
Ainsi nous s’rons vengés.
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13. Raoust
[Remarque: nous avons déjà
réédité à part et annoté cette chanson,
ici.]
Air:
|
La chanson
du maçon.
|
Raoust est une graphie populaire française pour l’interjection
allemande Raus!, «Dehors!» (avec
contamination de l’interjection française Ouste!), fréquemment
mise dans la bouche de l’occupant et symbolisant la brutalité avec
laquelle s’exerçait son autorité, comme Schnell!,
«Vite!» et Achtung! «Attention!»
Elle lui est ici retournée ironiquement, ce qui donne le ton
du début de la chanson.
|
I
|
Pendant près de cinq
ans,
Messieurs nos occupants
Souriants, pour nous pleins de tendresse,
Veillaient avec amour
Sur nous la nuit le jour
De Saint-Pierr’ aux Belles-Croix sans cesse
Grâce à eux un bon ravitaillement
Donna de la sveltess’ aux bedonnants. [p.15]
|
L’occupation
allemande d’Étampes a duré du 15 juin 1940 au 22 août
1944, soit 4 ans, 2 mois et 7 jours.
Le quartier Saint-Pierre
et la rue des Belles-Croix représentent ici les deux extrémités
d’Étampes au long de l’ancienne Route Nationale 20, l’une en
direction de Paris, et l’autre dans celle d’Orléans.
|
Refrain
|
Partout le rutabaga fut roi
On en mangea un, deux même trois.
La Rosaline nectar des Dieux
Nous fit entr’voir les cieux.
On trouva au rat l’goût
Du mouton en ragoût.
De Barbier à prix doux
On mangea les bons petits toutous.
Partout ce n’étaient que des festins
Où l’on bâfrait du soir au matin.
|
Le
rutabaga (ou chou-navet) autrefois utilisé
pour les animaux remplaçait pendant l’Occupation la pomme de terre.
Henri Amouroux, dans La France et les Français de 1909 à
1945 (Paris, Armand Colin, 1970) a précisément donné
pour titre à l’un de ses chapitres «Le rutabaga-roi».
La rosaline, selon Fernand
Minier, était un succédané local de boisson alcoolisée
à base d’extrait de framboise, de saccharine et d’eau gazeuse.
Le père Barbier, selon
le même Fernand Minier, était sous l’Occupation un personnage
pittoresque résidant au Petit-Saint-Mars que la rumeur publique
accusait de voler des chiens, et surtout de les manger.
|
II
|
Au Grand Courrier,
des boches
Les chefs étaient conviés
Place Romanet au grand Monarque,
Alourdi de piliers
Dans des fauteuils d’osier,
Se prélassaient des Friquets de marque.
Les pensionnaires de la rue d’Enfer
Exhibaient toutes le portrait d’Hitler.
|
Le Grand Courrier était un hôtel
situé au n°65 de la rue Saint-Jacques, détruit lors
du bombardement anglais de juin 1944.
L’Hôtel du Grand Monarque
est au n°1 de la Place Romanet. Sous l’Occupation, c’était
l’Offizierkasino, c’est-à-dire le mess des officiers. Il
s’agirait donc ici selon Clément Wingler d’un jeu de mots, les
officiers allemands étant ici qualifiés de «piliers
de casino». Friquets était l’un des sobriquets appliqués
aux occupants (avec Boches, Chleuhs, Frigolins,
Frisons et Fritz).
Il y avait sous l’occupation, rue
d’Enfer, une maison close destinée à la soldatesque
allemande (puis étatsunienne).
|
Refrain
|
Les Etampois devant l’Escargot
Pouvaient ramasser les beaux mégots
Que gentils ces messieurs laissaient choir
Tout le long du trottoir.
Tous corrects, prévoyants,
Ils avaient, c’est charmant,
La bien douce manie
D’expédier, là-bas, en Germany
En souvenir de nous, amis chers,
Tous nos trésors par chemins de fer.
|
L’hôtel
de l’Escargot est situé au n°71 de la rue Saint-Jacques.
On notera cette bizarre orthographe de Germanie,
à l’anglaise, qui indique peut-être la prononciation souhaitée
par l’auteur, pour signifier que désormais l’ancien occupant est
lui-même occupé par les Sammies et les Tommies.
Quelqu’un a-t-il un témoignage
à fournir sur des pillages opérés par les Allemands
à Étampes?
|
III
|
Mais Sammies et Tommies
Ces rasés nos amis
D’un saut franchirent de l’Atlantique
Le grand mur si fameux
Et ça en moins de deux.
Les F.F.I. armés de leurs triques,
Leur donnant un sérieux coup de main
Aux boches firent repasser le Rhin.
|
Sammies
et Tommies étaient des sobriquets appliqués
aux soldats respectivement étatsuniens et britanniques. Quelqu’un peut-il nous dire ce que veut dire ici rasés?
Le Mur de l’Atlantique est
comme l’on sait un gigantesque ensemble de fortifications cotières
élevées par l’occupant à partir de 1942 depuis
le Pas-de-Calais jusqu’au Pays Basque, et qui fut enfoncé par
le débarquement des alliés en Normandie du 6 juin 1944.
Dès lors différents groupes de résistants purent
enfin prendre la forme de troupes régulières sous le nom
de FFI ou Forces Françaises de l’Intérieur.
Le Rhin fut atteint le 19 novembre
1944 à Rosenau par le CC3 de la 1ère DB, ce qui date
notre chanson de 1945 plutôt que 1944.
|
Refrain
|
Quittons maintenant
le ton badin,
Unis travaillons avec entrain.
La « Riflette » a fait bien des dégâts,
Y’a du boulot les gars.
Desserrons cran par cran,
D’nos ceintures le carcan. [p.16]
Assez du marché noir,
Qui fait des pauvres le désespoir.
Soignons bien prisonniers, déportés,
Et crions: vive la Liberté!
|
D’une manière générale, comme nous le fait
observer Jean-Claude Pommereau, Aller à la riflette c’est
«aller au combat». Mais par «Riflette»
il faut sans doute entendre ici plus précisément les mitraillages
et bombardements subis par la ville en 1940 et 1944. De fait la
reconstruction des quartiers touchés ne se fit pas en un jour.
Le retour des déportés n’eut lieu qu’en 1945. Notre chanson a donc bien été
composée en 1945 seulement, peut-être à l’occasion des festivités du 9 mai. Quelqu’un a-t-il
des données sur le nombre des Étampois prisonniers
ou déportés durant cette période, sur la
date de leur retour, et sur le marché noir à Étampes?
|
14. Final
Air: Tout va très
bien, Madame la marquise.
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Mais l’heure s’avance,
quittons la scène,
Tant pis la revue est un four.
Dans tout’ la salle l’ennui s’promène,
Pauvre Diane quitt’ tes atours.
Gentil public, charmantes spectatrices,
Pardonnez-nous, pardonnez-nous,
D’avoir ce soir dit des bêtises
Car l’auteur est un peu foufou.
Sortez de votre somnolence
Tapez des mains tous en cadence,
Applaudissez avant que l’on se trisse,
Un gros merci, bonsoir à tous.
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BIBLIOGRAPHIE
Éditions
Georges VANNIER, Recueil de chansons
[cahier de 16 p. dont les 4 p. de couverture contiennent le programme
de la fête annuelle de la société sportive des Enfants
de Guinette les 2, 3 et 4 février 1946], Étampes, La Familiale,
1946.
G. PINGUENET, S. BÉNARD, Bernard MINET, Bernard
MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.], «Georges
Vannier: Recueil de chansons (1946)», in Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/cle-20-vannier1946recueildechansons.html, 2011.
Autres chansons
étampoises à l’occasion et à la suite de la Libération
Georges VANNIER, Raoust [chanson],
Étampes, Imprimerie la Familale (?),1945.
VALIÈRE & Paul MALLET, Le Rire de Guinette.
One Step [suivi de:] Le Vin, les femmes et la victoire pour les
Américains [27,5 cm sur 18; 4 pages; partitions et textes
de deux chansons], Étampes, Société bigophonique
d’Étampes (Imprimerie La Familiale), 1944.
Chansons mises
en ligne par le Corpus Étampois
Jean-Claude POMMEREAU & Bernard
GINESTE [éd.], «G. Vannier: Raoust (chanson,
1945)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-20-vannier1945raoust.html,
2005.
Jacques CORBEL & Bernard GINESTE
[éd.], «Valière et Mallet: Le Rire de Guinette
(chanson, 1944)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-20-malletvaliere-riredeguinette.html,
2004.
Jacques CORBEL & Bernard GINESTE
[éd.], «Paul Mallet: Le Vin, les Femmes et la Victoire
pour les Américains (chanson, 1944)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-20-mallet1944levin.html,
2004.
Sur cette
période de l’histoire étampoise
Clément WINGLER (directeur des archives municipales d’Étampes), «Étampes de 1944 à 1946», in Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/che-20-wingler1944-1946.html, 2009.
COLLECTIF,
«Documents
en ligne sur le pays étampois pendant la seconde guerre mondiale», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-39-45b.html,
depuis 2004.
Toute critique, correction ou contribution sera bienvenue.
Any criticism or contribution welcome.
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