Corpus Latinum Stampense
 
Claude-Charles Hémard de Danjouan
 Le Chien Pêcheur
1714
 
 Barbet © 2000 Gilles Patry
Chien Barbet © 2000 Gilles Patry
   
     C’est en 1714 que fut composé, à la fois en latin et en français, le plus célèbre des poèmes étampois, Le Chien pêcheur, par Claude-Charles Hémard, seigneur de Danjouan alors âgé de 24 ans. Nous en donnons ici le texte français, et ailleurs la version latine.
   
LE
CHIEN PÊCHEUR
 
OU
 
LE BARBET
DES CORDELIERS D’ESTAMPES
  
 
Poëme héroï-comique en latin et en françois
 
 
 
LE CHIEN PÊCHEUR
  
          


Dans ce charmant vallon où Loëte et sa soeur     
Unissent deux ruisseaux d’inégale grosseur,     
S’élève un bâtiment d’architecture antique,     
De tout temps habité par l’Ordre Séraphique.    
5
Un verger le couronne et des arbres épais     
Y donnent à qui veut le couvert et le frais.     
Par mille autres endroits ce séjour est aimable,     
Mais un Barbet surtout le rend considérable.     
Issu d’illustre race, il porte dans ses yeux
10
Le beau feu qu’y jetta le sang de ses ayeux.    
Des flots de ses longs poils l’élégante frisure    
Imite du lion la vaste chevelure.


Barbet  


La nature, il est vrai, par une heureuse erreur,    
Le revêtit d’un corps bien moindre que son cœur.
15
Aussi n’étant pas né pour la chasse ordinaire,    
Inutile talent dans un bon Monastère,    
Il se borna d’abord à garder la maison,    
Aboyant le passant, quelquefois sans raison,    
Lorsqu’il le voit surtout vêtu de telle sorte
20
Qu’il vient en demander plutôt qu’il n’en apporte.    
Aux Pères, comme il doit, toujours il rend honneur,    
Aux Frères fait sa cour, et surtout au quêteur.    
De plus loin qu’il revoit ce moissonneur habile    
Courbé sous le doux faix des présents de la ville,
25
Par l’odeur attiré comme par un aimant,    
Il court, en sa façon lui fait son compliment.    
Mais aussi lorsqu’il sent le temps du souper proche,    
Il craint plus que le feu le maudit tourne-broche.    
Quel supplice en effet! toujours en action,
30
Pour le plaisir d’autrui tourner comme Ixion!    
Le Frère cependant que la chose intéresse,    
Par ses cris redoublés incessamment le presse;    
Même si quelquefois le rôt étoit grillé,    
Le pauvre rôtisseur étoit bien étrillé.
35
Du moins si de sa peine il tiroit avantage!    
Mais quoi? des os rongés! quel injuste partage!    
Réduit pour l’ordinaire à nétoyer le plat,    
Tel étoit de Barbet le malheureux état.    
Il le sentoit assez, mais enfin quel remède?
40
Et que peut un grand cœur, Fortune, sans ton aide?    
Enfin il arriva ce moment souhaité    
Qui tira le talent de son obscurité.    
C’étoit ce jour heureux où la Nymphe captive,     
Pour quelque temps retourne à son aimable rive,
45
Rive qu’elle forma, qu’elle chérit toujours,    
Où malgré tous nos vœux l’entraîneroit son cours,    
Si de nos citoyens l’audacieuse ligue    
N’opposoit à ses flots une puissante digue. 


Vanne des Portereaux  
Vanne dite des des Portereaux  © Mairie d’Etampes  
 


Après combien d’efforts! que de rudes combats!
50
Mortels, de ce succès ne vous élevez pas.    
Vous sentirez le poids de toute sa vengeance:     
Elle entrera chez vous malgré sa répugnance;    
Mais si vous profitez du fruit de son séjour,     
Vous ne pourrez jamais mériter son amour.
55
Le don qu’elle vous fait vous déclare la guerre.    
L’Écrevice est terrible et sur l’onde et sur terre;    
Quoique cet ennemi recule quelquefois,    
Ne vous y fiez pas, prenez garde à vos doigts.    
Il n’est en tout son air rien qui ne vous menace;
60
Il a le casque en tête, il porte la cuirasse,     
Et comme Gérion, par six bras défendu,    
Il perce jusqu’au sang le pêcheur éperdu.    
On voit l’onde rougir, et la Nymphe outragée    
S’applaudit en secret d’être si bien vengée.


Astacus astacus Linnaei  
Astacus astacus Linnaei (écrevisse à pieds rouges)  
 
65
Elle boit à longs traits la sanglante liqueur,    
Et pour comble de rage en nourrit le vainqueur.   
Pour lui, par un bienfait à nul autre semblable,    
Comme un nouvel Achille, il est invulnérable.    
Ainsi lors quelquefois, dans ses affreux combats,  
70
Que pour sauver le corps il abandonne un bras,    
Un autre bras succède et bientôt le remplace.    
De là cette valeur, de là vient cette audace    
Qui lui fait prodiguer ces membres étonnants,    
Mille fois emportés, mille fois renaissants.
75
Bien plus, son corps entier souvent se renouvelle,    
Il quitte son écaille, en prend une plus belle,    
Et tel que le Phénix, reproduit tout nouveau,    
Dans son sépulchre même il trouve son berceau.   
Tel étoit le présent de la Nymphe hautaine,
80
Si l’on en profitoit, ce n’étoit pas sans peine.    
Et la peine toujours surpassoit le profit.    
L’Hydre trouva l’Hercule enfin qui le défit.    
Trois hyvers écoulés, on lève la barrière,    
Qui dans un lit forcé captive la rivière.
85
Le fleuve impétueux s’échappe en un moment,    
Et laisse les poissons hors de leur élément.    
Comme un autre Tantale on y voit sur les rives    
L’Écrevice cherchant les ondes fugitives.    
Alors chacun s’empresse à prendre part au gain,
90
Et les poissons, ce jour, se pêchent à la main.    
Tous profitent du temps, il n’est pas jusqu’au Frère    
Qui, les bras retroussés, en tunique légère,    
Ne cherche l’Écrevice en ses antres profonds.    
Barbet le suit aussi, Barbet fait mille bonds;
95
Et sans crainte foulant le bourbeux marécage,    
Va flairant dans les trous qui sont sous le rivage,    
L’Écrevice aussi-tôt le prend pour un appas,    
Et de sa double serre entr’ouvrant le compas    
Par ses crins le saisit; un autre vient ensuite.


Sculpture attribuée à Alfred Gerente, vers 1860.
Sculpture attribuée à Alfred Gerente, vers 1860.
 
 
100
Le Barbet vers son maître à l’instant prend la fuite.    
Que vois-je, juste Ciel, s’écria celui-ci,    
Barbets en ce pays pêchent-ils donc aussi?    
De la pourpre autrefois ils montrèrent l’usage,    
L’Écrevice est pour nous un plus grand avantage.
105
Il dit, et sans délai, d’un signe de la main    
Il lui marque sa route en lui jettant du pain.    
La fortune à l’envi, Barbet, te favorise;     
Tu retournes chargé d’une nouvelle prise.    
Qui pourroit exprimer le plaisir, le transport
110

Dont le Frère est ravi le revoyant à bord?


 Gravure d'Emile Bayard (1868)
      Dessiné par Émile Bayard et gravé par Ettling en 1868.


Dans ses bras il le prend, le baise, le caresse;    
Barbet en sa façon, répond à sa tendresse,    
Et par reconnaissance autant que par honneur,    
Se porte à son devoir avec plus de vigueur.
115
Lorsque dans son canal la Nymphe est revenue,    
Toujours avec succès la pêche continue.    
On le voit enhardi, méprisant le danger,    
Se jetter dans les eaux, sous les flots se plonger.    
Le Frère plus prudent prend une gibecière,
120
En fait à son plongeur comme une muselière.    
Le nouvel amphibie étant ainsi masqué,    
Contre un double ennemi ne sera plus risqué.    
Mais pour mieux amorcer l’imprudente Écrevice,    
Le Frère ajoute encore un nouvel artifice.
125
De certain composé de sympathique odeur    
Il parfume le poil de l’athlète pêcheur.    
L’ennemi le croit mort, saisit son appanage.    
Le Barbet ressuscite et revient à la nage.    
Tel qu’on voit quelquefois du milieu d’un buisson
130
Le dos armé de traits sortir un hérisson,    
Tel on voit le Barbet reparoître avec gloire    
Chargé de toutes parts du fruit de sa victoire.    
Le Frère en souriant le décharge aussi-tôt,    
Au fond d’un vaste sac met la pêche en dépôt,
135
Puis vers un autre endroit à l’instant le renvoie    
Se charger, s’il se peut, d’une nouvelle proie.    
Il ne l’en quitte point qu’après la quantité    
Qu’il juge suffisante à la Communauté.    
Même si quelquefois, par trop de promptitude
140
Il s’en revient à vuide, alors d’une voix rude,     
Il lui frappe les flancs des nœuds de son cordon,    
Par ses cris le Barbet lui demande pardon.    
Mais lorsqu’il a fini sa pénible carrière,    
Et secoué trois fois son humide crinière,
145
Dont un léger brouillard jusqu’au Frère jaillit,    
D’une langue légère enfin il se polit.    
Alors tel qu’un César montant au Capitole,    
Glorieux et content vers le logis il vole.    
C’est là que le vainqueur pour comble de plaisir,
150
Sur un ardent brasier voit l’ennemi rougir.    
Il en tressaille d’aise, en repaît sa colère,    
(Leçon qu’apparemment il ne prit pas du Frère,)    
Et contemple étonné le caprice du sort    
Qui lui donne la pourpre en lui donnant la mort.
155
Ainsi notre Barbet devint considérable,    
Joignant par ce moyen l’utile à l’agréable.    
Avant lui quelquefois et toujours trop souvent    
Le simple potager nourissoit le couvent.    
Par ce nouveau secours, du sein de l’indigence,
160
On vit avec surprise éclore l’abondance.    
L’Étranger qu’attiroit ce fait prodigieux,    
Goûtoit avec plaisir ce mets délicieux.


Abraham Hendricksz van Beyeren (1620-1690), Zürich, Kunsthaus
Abraham Hendricksz van Beyeren (1620-1690), Zürich, Kunsthaus  
 


Sur la fin du repas cette viande ambiguë    
De son brillant éclat réjouissoit la vuë.
165
Le vinaigre aiguisant l’appétit émoussé,    
A manger de nouveau chacun se sent pressé.    
La chair en est salubre, agréable et légère,    
Enfin à peu de frais on faisoit bonne chère.    
Le voyageur content de l’hospitalité,
170
En partant signaloit sa libéralité.    
Barbet avoit aussi sa part de ses largesses,    
Quantité de reliefs et beaucoup de caresses.    
Ainsi n’étoit-ce plus ce rôtisseur chétif,    
Il exerçoit un art beaucoup plus lucratif,
175
(Un autre tourne-broche avoit rempli sa place,)    
Il n’étoit occupé qu’à sa paisible chasse.    
Comme en un fleuve d’or ce pactole pêcheur    
Faisoit de sa maison la richesse et l’honneur.    
Que la fortune, hélas! par un seul tour de roue,
180
Des plus nobles projets insolemment se joue!    
Qui jamais l’eût pensé, que dans ces mêmes lieux    
Qui furent les témoins de ses faits glorieux,    
Le vainqueur succombant sous les traits de l’envie,    
Pour toute récompense, y dût perdre la vie?
185

Son audace, il est vrai, lui procura la mort.    
(Le Frère étoit absent,) il veut prendre l’essort,    
Sans ce guide fidèle et sans sa muselière,    
Téméraire il se lance au fond de la rivière.    
La Nymphe cette fois saisit l’occasion,
190

Et satisfait enfin sa longue aversion.    
Elle anime ses flots, excite une tempête.    
En vain le Barbet nage, en vain lève la tête,    
Il fallut succomber. O ciel! il ne vit plus!    
Pour le chercher, hélas! que de soins superflus!
195

Chacun est attentif si le Barbet abboye.    
L’Écrevice à son tour en avoit fait sa proye.    
Tous et sur-tout le Frère en pleure amèrement;    
Et pour l’éterniser par quelque monument,     
Sur ce bord on élève un riche cénotaphe 
200

Où l’on grave ces vers en forme d’épitaphe.


S. Franciscum pinxit Zurbaran    
Saint François, peint par Zurbaran   
 


Tel étoit ce Barbet de qui l’habileté    
Suppléa si long-temps à notre pauvreté.    
Hélas! il ne vit plus. Nous sommes sans ressource,    
La Parque en nous l’ôtant, nous a coupé la bourse.  
205

Qui peut nous consoler dans un si grand malheur?  
Qui peut nous secourir? Ta charité, Lecteur.
 
Source: édition de 1875 par Paul Pinson, saisie en mode texte par Bernard Gineste, 2001.
NOTES

     1) Ce poème présente une rencontre curieuse, bien qu’apparemment fortuite, avec une fable de Phèdre, poète latin du Ier siècle avant notre ère (traduction de B.G.):
    
                                        L’ours et les crevettes    
       
           Si jamais dans les bois un ours vient à manquer de ressources,
           Il court à un rivage pierreux, s’accroche à un rocher
           Et pose doucement ses pattes velues dans un bas-fond;
           Quand des crevettes s’y sont collées entre les poils,
           Il tire à terre sa proie marine et s’en débarrasse par secousses;
           Et il vit de ce qu’il trouve à manger un peu partout avec habileté.
           Même chez les idiots donc la faim aiguise l’intelligence.
    

     2) Il est peut-être inspiré, ainsi que l’a fait remarquer jadis Paul Pinson, du récit qu’un conteur normand du seizième siècle, Philippe-le-Picard, surnommé d’Alcripe, avait publié parmi d’autres, dans sa Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité:   

     Briefment vous entendrez, s’il vous agrée, qu’en la susdite vallée d’Andelle, est un certain gentilhomme, lequel a un chien barbet, s’il n’est mort depuis hier, le plus gaillard, le plus noble, le plus habile, le plus gentil et le mieux apris qu’il se puist voir, voire quand est pour aller à l’eauë et y prendre tout gibier. Outre et par dessus, il a un moyen de prendre les escrevices qui n’est en usage à nul autre animal. Ce fait est tel. Quand Monsieur son maistre le veut mener le long de la riviere, il lui dict: Barbet à l’eauë, aux escrevices. Il se jette incontinent dedans, et à certain troux qu’il cognoist en ladite riviere, où il sçait qu’il y en a, et mesme aussi qu’il les flaire et sent, aussi bien dans l’eauë comme dessus terre, foüille avec ses pattes comme un terrier, par telle façon, qu’il en jette hors toutes les escrevices, puis se veautrant et roullant dessus se prennent, se meslent et attachent à l’entour et dedans son poil par telle  manière qu’il en revient tout chargé s’escoure devant son maistre.   
     Cela fait, il retourne promptement à l’eauë en faire encore autant, ne cessant jusques à ce que son maistre lui dit: Il suffit, Barbet.   
     Foy de pauvre garçon, j’en ay veu sans mentir pour un jour, audit gentilhomme (de la prinse dudit barbet) dix-huict corbeillées; c’est bonne viande pour les faucheurs.  


     3) Citons encore, pour mémoire, une fable de La Fontaine (la douzième du Livre XII, paru en 1694), qui tire aussi de l’écrevisse une comparaison guerrière.  

            L’écrevisse et sa fille 
           
        Les Sages quelquefois, ainsi que l’Ecrevisse,
        Marchent à reculons, tournent le dos au port.
        C’est l’art des Matelots; c’est aussi l’artifice
        De ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort,
        Envisagent un point directement contraire,
        Et font vers ce lieu-là courir leur adversaire.
        Mon sujet est petit, cet accessoire est grand.
        Je pourrais l’appliquer à certain Conquérant
        Qui tout seul déconcerte une Ligue à cent têtes.
        Ce qu’il n’entreprend pas, et ce qu’il entreprend,
        N’est d’abord qu’un secret, puis devient des conquêtes.
        En vain l’on a les yeux sur ce qu’il veut cacher;
        Ce sont arrêts du sort qu’on ne peut empêcher:
        Le torrent, à la fin, devient insurmontable.
        Cent dieux sont impuissants contre un seul Jupiter.
        LOUIS et le Destin me semblent de concert
        Entraîner l’Univers. Venons à notre Fable

        Mère Ecrevisse un jour à sa Fille disait:
        Comme tu vas, bon Dieu! ne peux-tu marcher droit?
        — Et comme vous allez vous-même! dit la fille.
        Puis-je autrement marcher que ne fait ma famille?
        Veut-on que j’aille droit quand on y va tortu?
                  Elle avait raison; la vertu
                  De tout exemple domestique
                  Est universelle, et s’applique
        En bien, en mal, en tout; fait des sages, des sots:
        Beaucoup plus de ceux-ci. Quant à tourner le dos
        À son but, j’y reviens; la méthode en est bonne,
                  Surtout au métier de Bellone;
                  Mais il faut le faire à propos.

    4) Pour finir, voici un quatrain qui fut le dicton des Arquebusiers d’Étampes en 1754, cité par Léon Marquis:
          Les sables, ou les écrevisses.
          (Air: Ne v’la-t-il pas que j’aime.) 
Nous n’allons pas à reculons
     Comme les écrevisses.
Vaincre et mourir pour les Bourbons,
     Voilà tous nos délices.
 
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
   
Éditions  
   
    1) [Claude-Charles HÉMARD DE DANJOUAN], Le Chien pêcheur ou le Barbet des Cordeliers d’Estampes, poëme héroï-comique en latin et en françois [sans lieu ni date] [in-8°, 15 p., vers 1720] [non vidi].  

     2) Révérend Père Pierre-Nicolas DESMOLETS [continuateur], A.-H. de SALLENGRE [†], Continuation des Mémoires de littérature et d’histoire [11 vol. in-8°], Paris, 1726-1731 [aliter: (11 vol. in-12), Paris, 1730-1732),R.P. DESMOLETS, Mémoires de littérature, t. X, pp. ?-? [non vidi].  

     3) Michel de CUBIÈRES-PALMÉZEAUX [pseudonyme de Jean Antoine LEBRUN-TOSSA (1760-1837), alias Père Ignace de CASTEL-VADRA, DORAT-CUBIÈRES, ENÉGISTE-PALMÉZEAUX, Monsieur de MARIBAROU, MÉTROPHILE, C. de PALMÉZEAUX, C.-D. TAVEL, chevalier de MORTON], Épître à Gresset, au sujet de la reprise du ‘Méchant’ par les Comédiens français qui a eu lieu... en 1811. Suivie de deux ouvrages de ce poète célèbre qui ne sont dans aucune édition de ses œuvres, et d’une épître à un jeune provincial intitulée: ‘l’Art de travailler aux journaux’, par l’ex-R. P. Ignace de Castelvadra [Par J.-A. Lebrun-Tossa.] [in-8°; 93 p.; les deux poèmes attribués ici à Jean-Baptiste-Louis GRESSET, le Chien pêcheur et La Musique, poème ne sont en fait pas de cet auteur], Paris, Moronval, 1812. [non vidi].  

     4) Maxime de MONTROND, «Note XI (Chap. XII, p. 176). Le Chien Pêcheur ou Le Barbet des Cordeliers d’Étampes. Poème héroï-comique en latin et en français» [édition en fait partielle], in ID., Essais historiques sur la ville d’Etampes. Tome 1, Etampes, Fortin (& Paris, Debécourt), 1836, pp. 221-235.
     Dont une mise en ligne par le Corpus Étampois, http//www.corpusetampois.com/
che-19-montrond1836chapitre12.html#chienpecheur, 2012.

     5) Ernest MENAULT (1830-1903), L’intelligence des animaux [in-16, XVI+351 p.; dédié à Paul Boudet, ancien ministre de l’intérieur, avec une brève lettre de celui-ci acceptant cette dédicace; nous ne savons pas avec certitude si les gravures étaient déjà insérées dans les deux premières éditions], Paris, Hachette [«Bibliothèque des merveilles»], 1868 [au moins douze éditions française de 1868 et quatre anglo-saxonnes de 1869 à 1885; petite partie du texte français: pp. 217-219 de l’édition de 1913; gravure de Bayard p. 217].

     6) Paul PINSON, Le Chien Pêcheur ou le Barbet des Cordeliers d’Estampes, poëme héroï-comique en latin et en françois, suivi de trois hymnes sur SS. Can, Cantien et Cantianille et d’une hymne grecque inédite sur S. Basile reproduite en fac-simile, par Claude-Charles Hémard de Danjouan, précédés d’une notice biographique et généalogique sur l’auteur, Paris, Léon Willem [72 p.], 1875. 

     7a) Bernard GINESTE [éd.], «Claude-Charles Hémard de Danjouan: Le Chien Pêcheur (1714)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-hemard-chienpecheur.html, 2003.  
   
     7b) Bernard GINESTE [éd.], «Claudius-Carolus Hemarida Danjuanus Stempanus: Canis Piscator (1714)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-18-hemarida-canis.html, 2003.  

Études et varia

     Paul PINSON, Essai de bibliographie étampoise [in-8 de 55 p.], Paris, Wilhem, 1873.
        
     Léon MARQUIS, Les rues d’Etampes et ses monuments, Histoire - Archéologie - Chronique - Géographie  - Biographie et Bibliographie, avec des documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché d’Etampes, de Dom Basile Fleureau [438 p.], Etampes, Brière, 1881, pp. 78 (dicton des Arquebusiers d’Étampes en 1754 d’après un Recueil de pièces sur les arquebusiers de Meaux, p. 122), 364-365 (Hémard) & p. 392 (Le Chien pêcheur).
       
     Pierre Y. NOEL, «In memoriam: les écrevisses», in Le Courrier de l’environnement n°31 (août 1997), http://www.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/sommrc31.htm (en ligne en 2001).
       
     Gilles PATRY, Le Barbet - Chien d’eau français, http://perso.wanadoo.fr/gp.site, 1998-2000 [Dernière modification: 10 novembre 2000 (en ligne en 2001)] [dont nos images de barbet, avec l’aimable autorisation de l’auteur].
       
     Bernard GINESTE [éd.], «Alfred Gerente, La nymphe Louette (vers 1860)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-robert-louette.html, mars 2003, réédition 2012.

     Bernard GINESTE [éd.], «Émile Bayard et Ettling: Le Chien Pêcheur (gravure sur bois, 1868)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-bayard-chienpecheur.html, 2004.

     Bernard GINESTE [éd.], «Chocolaterie Poulain: Le Barbet des Cordeliers d’Étampes (chromolithographie, début 20e siècle)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-chocolatpoulain-barbet.html, 2005.
            

 Bernard Gineste, janvier 2001

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