CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
 Collège d’Étampes
Aux maîtres et élèves morts pour la Patrie (1914-1945)
Plaque commémorative (2e édition)
Corpus Étampois
Ce qu’on sait de ces soixante-dix-sept héros et/ou victimes
Soixante-dix-sept notices individuelles (depuis 2002)

   
 

     On trouvera ici une compilation de tout ce que nous avons pu apprendre sur les anciens élèves et enseignants du Collège et Lycée d’Étampes morts pour la France. Merci de nous signaler toute erreur de transcription, et de nous communiquer toute information ou document complémentaire qui pourrait contribuer à maintenir la mémoire de tous ces jeunes gens.
B. G., 18 décembre 2012
 

Collège d’Étampes 
Aux maîtres et élèves morts pour la Patrie
Liste commémorative (1921-1944)



Introduction
Liste officielle
Dossier de presse
Scolarités Notices individuelles
Bibliographie

     Pierre ArgenvillierFrancis AubertLouis AubertCharles AubryPierre BlanchetHenri BlavetRaoul BonninGaston BoutrouxJacques BouvardCharles ChachignonLouis ChevallierÉmile CorrotRené DavidLouis DelarueMarcel DelessertPaul DelpeuchPierre DelpeuchStanislas DemarseilleCharles DuclosRoger DuversonÉmile EdetValentin FeldmanMarcel GermainPascal GhioMaurice GilbonRené GrajonIsabelle GrépinetPierre GrépinetRaymond GrépinetRené GrimaudLouis GuilloteauPierre GuionHenri Guitton Charles ImbaultLouis ImbaultLouis JaubertLouis KremerPierre LafonPierre LambertGaston LanceleuxCharles LangumierPol LapeyreMaxime LeclercMarcel LeducCharles LefebvreGeorges LéryRené LesagePierre LoryYves MariaGeorges MassonAndré MénardLouis MichauPaul Michau René Michaux Louis MignonRaphaël MignonJacques MoninGeorges PapineauLouis Petit — Lucien PierreRaymond Piqueret Lucien PoissonRené Prud’hommeMarcel PuisRené QuisfisCharles RabourdinMarcel RicherJacques RobinPaul RuéMarcel SarcironFerdinand SchwartzRené SoubaloffLouis TerrierLucien Timbert  Raymond Viau Albert VignaudGaston Wallet.


1. Introduction


     Jusqu’au milieu du XXe siècle, il n’existait qu’un seul établissement public d’enseignement du second degré, collège et lycée, dénommé Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire, au n°20 de la rue Saint-Antoine. En 1963, ce lycée est transféré dans de nouveaux locaux sur le plateau de Guinette, emportant avec lui le nom de l’établissement scolaire le plus ancien de la ville. En 1966, ses anciens locaux voient s’ouvrir un nouveau collège désormais dénommé Jean-Étienne Guettard. C’est ce dernier qui conserve la mémoire de ses anciens élèves et professeurs morts pour la France, sous la forme d’une plaque commémorative, devant laquelle, chaque année, les autorités civiles et militaires de la ville viennent rendre hommage à la mémoire de tous ces jeunes gens mort pour la France.

     Il s’agit d’une liste de 66 combattants de la Guerre de 1914-1918 (1), à laquelle ont été ajoutés ultérieurement les noms de 9 autres personnes, dont les dernières sont mortes en 1944. Il est bien certain que cette liste est inexacte (2), et il est très probable qu’elle est également incomplète. Nous nous ferons un devoir de la compléter si l’on nous fait connaître les noms d’autres anciens élèves ou enseignants du collège et lycée d’Étampes morts pour la France (3).
     (1) On notera qu’en février 1921, l’Abeille d’Étampes ne faisait état que de 57 d’entre eux et de 58 en mai, quelques jours avant l’inauguration.
     (2) Entre autres, un ancien élève est compté deux fois sous des prénoms différents (Louis alias Raphaël Mignon), un autre n’a pas son véritable prénom (Louis Picqueret au lieu de Raymond Piqueret).
     (3) Par exemple il est clair que René Michaux et Raymond Viau ont été oubliés sur cette plaque.
     En 2002, nous avions mis en ligne le premier noyau de cette page, dans l’espoir que quelqu’un prendrait le relais. Or, depuis cette date déjà ancienne, les ressources disponibles sur cette histoire de notre pays et de notre ville se sont démultipliées. C’est encore une fois Bernard Métivier qui a eu a coeur de relancer le chantier de ce monument numérique à la mémoire de tous ces jeunes gens morts au champ d’honneur. Je me suis pris également au jeu, et voici donc la deuxième édition de cette page, qui en connaîtra sûrement une troisième.

     Nous donnons donc ici, après cette
     1) Introduction,
     2) Un dossier de presse relatif à l’érection de cette plaque;
     3) Deux tableaux d’honneur du collège (1902 et 1912) et plus généralement la liste complète de ces anciens élèves mentionnés à l’occasion de la distribution annuelle des prix par l’Abeille d’Étampes de 1889 à 1913;
     4) Soixante-seize notice individuelles; et, pour finir,
     5) Une bibliographie sommaire.

     Aidez-nous en nous signalant nos erreurs et coquilles, et en contribuant autant que vous pouvez à cette base de données, monument numérique élevé au souvenir de toutes ces personnes envers lesquelles nous avons incontestablement un devoir de mémoire.

     N’hésitez pas à nous faire connaître d’autres données sur ces personnes, voire à nous communiquer tout document qui pourrait contribuer à mieux les faire connaître et à perpétuer leur mémoire.

B.G. 31 décembre 2012 (2e édition)



2. Liste officielle

 

AUX MAÎTRES ET ELÈVES DU COLLÈGE D’ÉTAMPES 
1914
MORTS POUR LA PATRIE
1918
       
      

Pascal GHIO
Capite Pierre LAMBERT +

Maxime LECLERC

Gaston LANCELEUX

Albert VIGNAUD

Charles LANGUMIER


Pierre ARGENVILLIERS


Marcel LEDUC

Francis AUBERT
Doctr  Charles LEFEBVRE

Louis AUBERT

Georges LÉRY

Charles AUBRY

Pierre LORY
Comt Henri BLAVET +

René LESAGE

Raoul BONNIN

Yves MARIA

Gaston BOUTROUX
Ss Lieutt Georges MASSON +

Jacques BOUVARD

André MÉNARD

Charles CHACHIGNON

Louis MICHAU

Louis CHEVALLIER

Paul MICHAU

Émile CORROT

Louis MIGNON

René DAVID

Raphaël MIGNON

Général DELARUE

Jacques MONIN

Marcel DELESSERT

Georges PAPINEAU

Paul DELPEUCH

Louis PETIT

Pierre DELPEUCH

Louis PICQUERET

Stanislas DEMARSEILLE

Lucien POISSON
Lieutt Charles DUCLOS +

René PRUDHOMME

Roger DUVERSON

Marcel PUIS

Émile EDET

René QUISFIS

Maurice GILBON

Charles RABOURDIN

Marcel GERMAIN

Marcel RICHER

René GRAJON

Jacques ROBIN

René GRIMAUD

Paul RUÉ
Capite Louis GUILLOTEAU +

Marcel SARCIRON

Pierre GUION

René SOUBALOFF
Capite Henri GUITTON +

Louis TERRIER

Charles IMBAULT

Lucien TIMBERT

Louis IMBAULT

Gaston WALLET

Louis JAUBERT


Lucien PIERRE

Louis KREMER
Lieutt Pol LAPEYRE +
     
1939
Valentin FELDMAN
Mme
Isabelle GRÉPINET 1945
Adjt
Pierre LAFON

Raymond GRÉPINET

Ferdinand SCHWARTZ

Pierre GRÉPINET
Capal
Pierre BLANCHET



 
 
Complément

     Il est bien certain que cette plaque a oublié certains des anciens élèves du collège mort à la guerre, que nous ne manquerons pas de signaler dès que nous les découvrirons ou qu’on nous les signalera.
     1. René MICHAUX (repéré par Bernard Métivier)
     2. Raymond VIAU (repéré par Bernard Métivier)

3. Dossier de presse


juin 1919
Morts pour la Patrie.
Collège Geoffroy-Saint-Hilaire
L’Abeille et le Réveil d’Étampes du samedi 21 juin 1919 (saisie de Bernard Métivier, 2012)

      Au moment ou s’achève l’année scolaire, la cinquième depuis le début de la grande guerre, l’Administration du collège Geoffroy-Saint-Hilaire, au nom du personnel et des élèves de l’établissement, adresse aux familles de ses glorieux élèves tombés au champ d’honneur, l’hommage ému de ses respectueuses sympathies.

     Ces généreux enfants sont un sujet de fierté pour la maison qui les a élevés: il est juste que leur mémoire y soit perpétuée et que leur héroïsme devienne, pour les jeunes générations, le modèle à suivre.

     Le Collège ne connaît malheureusement pas encore les noms de tous ceux de ses enfants qu’il a perdus au cours de la guerre: durant les hostilités, il n’a pu qu’enregistrer, au fur et à mesure que le hasard lui en donnait la nouvelle les décès de ses élèves, d’Étampes pour la plupart, ou de ses environs immédiats. Il serait heureux de les réunir tous sur la même liste qui restera, dans l’avenir, le plus beau titre de noblesse du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire.

     L’Administration du Collège serait donc reconnaissante aux familles de vouloir bien lui faire connaître les morts glorieuses que nous ignorons encore, en lui indiquant autant que possible la date de l’entrée au Collège et celle de la sortie de chaque élève. Elle prie également, à défaut des familles, les anciens élèves du Collège de lui fournir les mêmes renseignements sur leurs camarades tombés au champ d’honneur.


janvier 1921
A Notre-Dame d’Étampes
L’inauguration du monument aux morts et la messe de Requiem
du Comité d’Étampes de l’Association des Dames Françaises
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)

     Ceux qui ont vu leurs époux, leurs, fils, leurs frères affectueusement soignés nuit et jour par les dames de la Croix-Rouge, comprendont la sympathie et la gratitude témoignées à chaque occasion aux vaillantes infirmières de nos hôpitaux. Ceux qui tout spécialement ont vu à l’hôpital auxiliaire du Collège, la perfection d’une installation sanitaire et le dévouement sans borne de nos vaillantes concitoyennes — parfois elles-mêmes douloureusement frappées et debout malgré leur deuil —, comprendront les raisons qui, dimanche dernier à l’appel de l’Association des Dames Françaises, ont réuni sous les voûtes de Notre-Dame une foule immense. C’est que, par une délicate pensée, le Comité avait associé en une même cérémonie le souvenir de nos héros d’Étampes et ceux de notre Collège centenaire, école nécessaire de patriotisme éclairé et d’idées généreuses. C’est ainsi que la cérémonie, outre son but religieux, avait pour objet de perpétuer ce souvenir sur le marbre par un monument artistique dont M. l’Archiprêtre a su, en termes choisis, analyser les emblèmes et les symboles.


     La partie musicale était confiée à M. Ferdinand Schvartz (1), notre savant maître et compositeur de musique, et c’est dire tout le charme qu’on en pouvait attendre. L’Andante religioso, qu’il avait composé pour la circonstance, a été fort remarqué pour son harmonie, ses nuances délicates et sa gravité religieuse. L’Andante, de Mascagni, dont la phrase principale est répétée à l’unisson par tous les instruments avec une solennelle ampleur; le gracieux Prélude de l’Assomption, de Massenet; la douce et mélodieuse mélodie Rêverie, de Schumann; et enfin le Largo, de Haëndel, au chant si large et imposant de calme, tous ces chefs-d’œuvre ont été superbement interprétés par l’orchestre de M. Schvartz, magistralement soutenu par M. Moussu aux grandes orgues.

     Du haut de la chaire, en de magnifiques envolées d’éloquence, M. le chanoine Lebeau a réclamé pour nos martyrs l’immortalité terrestre du souvenir dans la gloire et dans l’honneur, dans nos cœurs et dans la pierre, et l’immortalité céleste; puis, célébrant l’union féconde, il a remercié M. le Sous-Préfet, M. le Maire et quelques conseillers, les autorités et toutes les dames de la Croix-Rouge et tous les assistants.

     Dans le chœur se trouvaient avec les collégiens, les Pupilles de la Nation, d’une tenue parfaite, sous la direction de M. Cavillon, surveillant général du Collège. M. Euget, principal, Melle Heit, MM. Castelot, Desgardins, Girondeau, Joubert et Lignier, professeurs, étaient venus apporter le tribut de leur admiration à leurs collègues et aux anciens élèves, tombés au champ d’honneur.

     Après la bénédiction du monument, une quête, faite à la sortie par Mme Moine, notre aimable sous-préfète, et Mme Grivot, notre dévouée concitoyenne, accompagnées de MM. Lucas et Desgardins, a consacré la réputation de générosité des familles Etampoises. A tous et à toutes l’Association des Dames Françaises exprime ses remerciements.
E. D.
     (1) Le dit Ferdinand Schwartz, professeur de musique au collège, sera lui-même victime du bombardement de 1944 et son nom sera par suite également porté sur la plaque de marbre qu’il avait fait apposer dans l’entrée de l’établissement. (B.G.)

La cérémonie religieuse à la mémoire des Morts héroïques
de la paroisse Notre-Dame et du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire.



     C’est en foule — une foule si nombreuse qu’elle ne trouva pas tout entière à se placer dans la vaste nef — que, dimanche dernier, nos concitoyens et nos concitoyennes assistèrent à la pieuse et patriotique cérémonie à quoi les avaient conviés le Comité d’Étampes de la Société des Dames françaises et M. l’archiprêtre Deboissy, curé de Notre-Dame.

     C’est aussi qu’il s’agissait d’une double cérémonie: inaugurer un Monument du Souvenir à la mémoire des Enfants de la paroisse de Notre-Dame, tombés pendant la guerre de 1914-1918 et célébrer une messe de Requiem à la mémoire des Enfants d’Étampes et notamment des Anciens Elèves du Collège Geoffroy Saint-Hilaire, morts pour la Patrie.

     On sait quel sanglant tribut payèrent à la Victoire les Etampois qui apprirent à connaître et aimer leur pays en suivant les cours de notre établissement secondaire; ils sont au nombre de 54, auxquels s’ajoutent deux professeurs et un répétiteur; voici leurs noms:

Albert Vignaud, professeur de dessin.
Maxime Leclerc, professeur d’allemand.
Pascal Ghio, répétiteur.
Général Delarue.
Pierre Delpeuch.
Paul Delpeuch.
Maurice Villette.
Francis Aubert.
Marcel Sarciron.
Charles Aubry.
René Soubaloff.
Henri Blavet.
Georges Masson.
Georges Lévy.
Charles Imbault.
Louis Petit.
René Grajon.
Pierre Lambert.
Louis Michau.
Paul Michau.
René David.
Jacques Monin.
Lucien Poisson.
Charles Langumier.
Louis Mignon.
Gaston Lanceleux.
Louis Terrier.
Stanislas Demarseille.
Charles Duclos.
Pierre Guion.
André Ménard.
Raoul Bonnin.
Charles Lefebvre.
Lucien Timbert.
Jacques Argenvilliers.
Charles Rabourdin.
Louis Guilloteau.
Marcel Leduc.
Georges Papineau.
Raymond Viau.
Marcel Delessert.
Gaston Boutroux.
Raphaël Mignon.
Chachignon.
Roger Duverson.
Émile Edet.
Louis Kremer.
René Quisfis.
Yves Maria.
Jacques Bouvard.
Louis Jaubert.
Marcel Puis.
Louis Aubert.
Marcel Richer.
René Lesage.
Piqueret.
Jacques Robin.

     Quant au nombre des enfants de la paroisse Notre-Dame qui trouvèrent la mort sur les champs de bataille, il s’élève à 93 — une demi-douzaine d’autres noms doit venir s’y ajouter.
     
[Suit la liste de ces paroissiens, dont on retient ici seulement ceux qui étaient aussi anciens élèves du collège (B.G.):]
     1914 [...]
     
Henri Blavet (commandant), 25 novembre, forêt d’Apremont (Meuse). [...]
     Georges Masson, religieux dominicain, sous-lieutenant, 22 décembre, à Boureuilles (Meuse). [...]
     Charles Imbault, 30 déc., à Boureuilles (Meuse). [...]
     1915 [...]
    
Charles Rabourdin, 12 mai, à Carency (P.-de-C.).
     Raoul Bonnin, 11 mars, à Melsicourt (Marne).
[...]
     Charles Duclos, sous-lieutenant, 16 février, cote 263, Argonne. [...]
     André Ménard, 7 mars, à Beauséjour (Champagne). [...]
     1916 [...]
     1917
     Raphaël Mignon, 16 avril, à Juvincourt (Aisne).
     Gaston Lanceleux, 21 mai, à Paissy (Aisne).
[...]
     1918 [...]
     
René Quisfis, 19 avril, à bord du Salammbô.
     Maurice Gilbon, 19 octobre, Zestenlick (Orient).
[...]
     Marcel Leduc, 13 juin, à Corcy (Aisne).
     Louis Chevallier, 27 décembre, hôpital de Rennes.
     Louis Imbault, 17 décembre, à Arcis-sur-Aube.
[...]
     Gaston Vallet, 3 juillet, des suites de la guerre.
     Henri Guitton, capitaine d’état-major, 3 juillet, à Hautebraye (Oise).

     A ces noms héroïques, M. le chanoine Deboissy a fait une place d’honneur dans son église;
[...] C’est autour de ce Monument, très simple, rappelant vraiment la mort, et par cela même plus impressionnant peut-être qu’à la fin de la Messe de Requiem, prêtres, drapeaux des Sociétés et assistants se groupèrent pour rendre un pieux hommage à ceux qui tombèrent pour la France.

     Et la meilleure preuve que l’initiative de M. le chanoine Deboissy avait correspondu au désir de ses paroissiens se trouve dans le résultat, presque inespéré de la quête: plus 1.600 francs!


mai 1921
Les monuments aux morts de la grande guerre
La plaque du Collège d’Étampes
L’Abeille d’Étampes du samedi 14 mai 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)

     La somme recueillie au cours de l’audition musicale de M. Schvartz et de ses élèves pour l’apposition d’une plaque commémorative des maîtres et élèves du Collège d’Étampes morts pour la France, était exactement de 850 fr. Il faut y ajouter deux cotisations ultérieures, l’une de 5 fr., l’autre de 20 fr., soit au total 875 fr. qui ont été remis le 7 mai par le Principal à M. Schvartz et versés par ce dernier dans la caisse de M. le Receveur municipal, après approbation du Conseil.
     Selon le désir du Bureau d’administration du Collège, la cérémonie d’inauguration aura lieu en juillet au jour de la distribution des prix.

mai 1921
Les monuments aux morts de la grande guerre
La plaque du collège d’Étampes
L’Abeille d’Étampes du samedi 28 mai 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)

     Le Principal du Collège serait profondément reconnaissant aux familles des élèves du Collège d’Étampes morts pour la France de vouloir bien, s’il y a lieu, lui signaler les rectifications qu’il y a lieu d’apporter à la liste ci-dessous — avant la commande de la plaque de marbre qui sera posée au Collège, en juillet prochain, au jour de la distribution des prix:

Argenvillers Jacques
Aubert Francis.
Aubry Charles.
Blavet Henri.
Bonnin Raoul.
Boutroux Gaston.
Bouvard Jacques.
Chachignon Charles.
Chevallier Louis.
David René, c. Légion d’honneur
Général Delarue.
Delpeuch Paul.
Delpeuch Pierre
Demarseille Stanislas.
Duclos Charles.
Duverson Roger.
Edet Émile, c. Légion d’honneur
Germain Marcel.
Grajon René.
Guilloteau Louis.
Guion Pierre.
Guitton Henri.
Imbault Charles.
Jaubert Louis.
Kremer Louis.
Lambert Pierre.
Lanceleux Gaston.
Langumier Charles.
Leduc Marcel.
Lebebvre Charles.
Lory Georges.
Lesage René.
Maria Yves.
Masson Georges.
Ménard André.
Michaut Louis.
Michau Paul.
Mignon Louis.
Mignon Raphaël.
Monin Jacques.
Papineau Georges.
Petit Louis.
Piqueret Louis.
Poisson Lucien.
Puis Marcel.
Quisfis René
Rabourdin Charles.
Richer Marcel.
Robin Jacques.
Sarciron Marcel.
Soubalof René.
Terrier Louis.
Timbert Lucien.
Viau Raymond.
Wallet Gaston.
 


 
4. Données sur la scolarité de ces jeunes gens

     Dans un premier temps, à la recherche de données sur la scolarité des poilus du collège morts pour la France, nous avions sondés les palmarès scolaires publiés par l’Abeille d’Étampes en 1902 et 1912, dont nous donnons des scans. Pour finir, Bernard Métivier a patiemment et consciencieusement épluchés ceux de toutes les années 1889 à  1913.

L’année scolaire 1889-1890
L’Abeille d’Étampes 79/32 (samedi 9 août 1890), pp. 3-4
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (Tableau d’Honneur: 2 fois nommé, 1ère division) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH 6 fois nommé, 1ère division) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (en 8ème) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH 8 fois nommé, en 6ème) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1890-1891
L’Abeille d’Étampes 80/31 (samedi 1er août 1891), p. 3
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 7ème) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (TH 10 inscriptions, cl. préparatoire) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH 10 inscriptions, cl. préparatoire) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH 9 inscriptions, en 8ème) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH 10 inscriptions, cl. préparatoire) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH 10 inscriptions 2 fois nommé, en 6ème) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
 

L’année scolaire 1891-1892
L’Abeille d’Étampes 80/32 (samedi 6 août 1892), p. 3
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 7ème) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (TH 10 inscriptions 2 fois nommé, en 8ème) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (en 8ème, prix excellence 3 fois nommé, TH 10 inscriptions 2 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (en 7ème, prix d’excellence 2 fois nommé, TH) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH 10 inscriptions 2 fois nommé, en 8ème) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH 8 inscriptions, en 5ème) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1892-1893
L’Abeille d’Étampes 82/30 (samedi 5 août 1893), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 6ème 8 fois nommé) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (TH, en 7ème 9 fois nommé) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en 7ème prix d’excellence 11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH, en 6ème 8 fois nommé) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 7ème 5 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH, en 4ème, 7 fois nommé en cl. préparatoire) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1893-1894
L’Abeille d’Étampes 83/31 samedi 4 août 1894, p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 5ème 7 fois nommé, 2e prix musique vocale) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 8ème, prix d’excellence 12 fois nommé) — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (en 6ème 10 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (1er accessit musique vocale, 1er prix gymnastique) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (en 6ème 9 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (Vallet Gaston, en 8ème).
 

L’année scolaire 1894-1895
L’Abeille d’Étampes 84/31 (vendredi 2 août 1895), p. 3
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre (en 6ème) — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 4ème 6 fois nommé) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, en classe enfantine 2 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 7ème 10 fois nommé)IMBAULT, Louis (TH, en 5ème 3 fois nommé, Agriculture médaille d’argent 3 fois nommé) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en 5ème11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre ( cl. enfantine 8 fois nommé) — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (en 4ème 3 fois nommé) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre (TH, en cl. enfantine) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 5ème 9 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (en 2nde 4 fois nommé, 3e accessit gymnastique 3e cours) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (2ème prix gymnastique 4ème cours).


L’année scolaire 1895-1896
L’Abeille d’Étampes 85/31 (samedi 1er août 1896), p. 3
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 6ème prix d’excellence 8 fois nommé, gymnastique 2ème accessit) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 3ème, 1 fois nommé) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (en 8ième 8 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 6ème 8 fois nommé)IMBAULT, Louis (TH, en 4ème 3 fois nommé) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en 4ème 11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH, en 3ème 8 fois nommé, gymnastique mention honorable) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre (cl. enfantine) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 4ème 11 fois nommé)MÉNARD, André (en cl. enfantine) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis —  PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (en 7ème 1 fois nommé, gymnastique 3ème accessit).


L’année scolaire 1896-1897
L’Abeille d’Étampes 86/31 (samedi 31 juillet 1897), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre (en 6ème) — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 5ème, 10 fois nommé, gymnastique mention honorable) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 2nde) — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, 8ème 6 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 5ème, 7 fois nommé)IMBAULT, Louis (en 3ème, 3 fois nommé, Agriculture médaille d’argent 3 fois nommé) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (en 3ème, 9 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (en 2nde, 6 fois nommé) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre (TH, cl. Enfantine, 3 fois nommé) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (en 3ème, 6 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (musique vocale 2e cours 1er accessit).


L’année scolaire 1897-1898
L’Abeille d’Étampes 87/32 (samedi 6 août 1898), p. 3
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre (TH, en 5ème 7 fois nommé) — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 4ème 10 fois nommé, gymnastique mention honorable 11 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile (TH, cl. enfantine 6 fois nommé)DAVID, René (TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, en Division élémentaire) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 4ème 5 fois nommé) — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en 2nde 11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH, en cl. de rhétorique 6 fois nommé) — LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH, cl. enfantine 3 fois nommé)LORY, Pierre (TH, en 8ème 5 fois nommé) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 2nde 11 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René (Zoubaloff, TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
 

L’année scolaire 1898-1899
L’Abeille d’Étampes 88/30 (samedi 29 juillet 1899), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre (TH, en 4ème 6 fois nommé) — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 3ème 9 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile (TH, cl. enfantine» 6 fois nommé)DAVID, René (TH, cl. enfantine 4 fois nommé) — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, en 6ème 5 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (en 3ème 5 fois nommé) — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (1ère partie baccalauréat, TH, cl. rhétorique 10 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH, cl. enfantine 5 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (1ère partie baccalauréat, TH, cl. rhétorique 11 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
 

L’année scolaire 1899-1900
L’Abeille d’Étampes 89/31 (samedi 4 août 1900), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles (Cl. enfantine) — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 2nde 5 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile (TH, en 8ème 9 fois nommé)DAVID, René (TH, cl. enfantine 8 fois nommé) — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, en 5ème 4 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (TH, en 6ème 9 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 2nde 3 fois nommé, Agriculture médaille d’argent 4 fois nommé) — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KREMER, Louis, (prix d’honneur donné par M. le Ministre de l’Instruction publique et décerné comme prix d’excellence, TH, bachelier, en philosophie 5 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine prix d’excellence 7 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH, en 8ème 6 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (prix d’honneur donné par M. le Ministre de l’Instruction publique et décerné comme prix d’excellence, TH, bachelier, en philosophie 5 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1900-1901
L’Abeille d’Étampes 90/31 (samedi 3 août 1901), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en cl. rhétorique 10 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile (TH, en 7ème 6 fois nommé)DAVID, René (TH, en 8ème 4 fois nommé) — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 6ème)DUCLOS, Charles (TH, en 4ème?) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine 4 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH, 7ème 6 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien —PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1901-1902
Abeille d’Étampes 91/31 (samedi 2 août 1902), p. 3


Remise des prix de 1902


Tableau d'honneur de 1902
Tableau d'honneur de 1902
Elèves concernés

ARGENVILLIERS, Pierre AUBERT, Francis AUBERT, Louis (alors en 5e) AUBRY, Charles (alors en division enfantine) BLANCHET, Pierre BLAVET, Henri BONNIN, Raoul (alors en Philo) BOUTROUX, Gaston BOUVARD, Jacques CHACHIGNON, Charles (alors en 5e) CHEVALLIER, Louis CORROT, Émile DAVID, René DELARUE, Général DELESSERT, Marcel DELPEUCH, Paul (alors en 8e) DELPEUCH, Pierre (alors en 5e) DEMARSEILLE, Stanislas (alors en 5e) DUCLOS, Charles DUVERSON, Roger EDET, Émile FELDMAN, Valentin GERMAIN, Marcel (alors en 4e) GHIO Pascal GILBON, Maurice GRAJON, René GRÉPINET, Isabelle GRÉPINET, Pierre GRÉPINET, Raymond GRIMAUD, René GUILLOTEAU, Louis GUION, Pierre GUITTON, Henri IMBAULT, Charles IMBAULT, Louis JAUBERT, Louis KREMER, Louis LAFON, Pierre LAMBERT, Pierre LANCELEUX, Gaston (alors en 8e) LANGUMIER, Charles LAPEYRE, Pol LECLERC, Maxime LEDUC, Marcel LEFEBVRE, Charles LÉRY, Georges LESAGE, René LORY, Pierre MARIA, Yves MASSON, Georges MÉNARD, André (alors en 6e) MICHAU, Louis MICHAU, Paul MIGNON, Louis MIGNON, Raphaël MONIN, Jacques PAPINEAU, Georges PETIT, Louis PICQUERET, Louis PIERRE, Lucien POISSON, Lucien (alors en classe enfantine) PRUDHOMME, René (alors en 6e) PUIS, Marcel QUISFIS, René RABOURDIN, Charles RICHER, Marcel ROBIN, Jacques RUÉ, Paul SARCIRON, Marcel SCHWARTZ, Ferdinand SOUBALOFF, René TERRIER, Louis TIMBERT, Lucien VIGNAUD, Albert WALLET, Gaston.






L’année scolaire 1902-1903
L’Abeille d’Étampes 92/31 (samedi 1er août 1903).
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis (TH, en 5ème 9 fois nommé)AUBERT, Louis (en 3ème 3 fois nommé)AUBRY, Charles (en 8ème 3 fois nommé) — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles (TH, en 4ème 8 fois nommé) — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul (TH, en 7ème, prix d’excellence, 12 fois nommé)DELPEUCH, Pierre (TH, en 4ème 11 fois nommé)DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 4ème 13 fois nommé)DUCLOS, Charles (TH, en 3ème 4 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (TH, en 3ème 12 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice (TH, en 7ème 3 fois nommé) — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René (TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 7ème 6 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (en 6ème 4 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André (TH, en 5ème 12 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (TH, en 8ème 11 fois nommé)PRUD’HOMME, René (en 5ème 2 fois nommé) —PUIS, Marcel — QUISFIS, René (TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (en 8ème 2 fois nommé) — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1903-1904
L’Abeille d’Étampes 93/31 (samedi 30 juillet 1904), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis (en 4ème 11 fois nommé)AUBERT, Louis (en 2nde 8 fois nommé) — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul (TH, en 6ème, prix d’excellence 13 fois nommé)DELPEUCH, Pierre (TH, en 3ème prix d’excellence 9 fois nommé)DEMARSEILLE, Stanislas ((TH, en 3ème 11 fois nommé)DUCLOS, Charles (en 2nde 2 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (TH, en 2nde, prix d’excellence, 14 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René (cl. enfantine) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 6ème 5 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (en 5ème 3 fois nommé, Agriculture médaille de bronze 4 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André (TH, en 4ème prix d’excellence 11 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis (en 6ème 2 fois nommé) — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (TH, en 7ème 5 fois nommé)PRUD’HOMME, René (en 4ème 2 fois nommé, Agriculture 3 fois nommé) —PUIS, Marcel — QUISFIS, René (TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (TH, en 6ème prix d’excellence, 11 fois nommé) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (TH, en 8ème 8 fois nommé) — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1904-1905
L’Abeille d’Étampes 94/30 (samedi 5 août 1905), p. 1 supplément
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis (en 3ème 5 fois nommé) — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général — DELESSERT, Marcel (TH, en 7ème 9 fois nommé)DELPEUCH, Paul (TH, en 5ème, prix d’excellence 12 fois nommé)DELPEUCH, Pierre (TH, en 2nde prix d’excellence 12 fois nommé)DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 2nde 9 fois nommé)DUCLOS, Charles (en 1ère 2 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (en 1ère, prix d’honneur offert par M. le Ministre de l’Instruction publique, Germain Marcel d’Aulnay, interne, élève de 1ère C, en 1ère prix d’excellence 12 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice (en 6ème 4 fois nommé, Agriculture 2ème prix) — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René (en classe enfantine) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre (en 6ème 8 fois nommé) — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 5ème 3 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André (en 3ème prix d’excellence 10 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis (en 6ème 7 fois nommé) — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (en 6ème 6 fois nommé) — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 6ème prix d’excellence 10 fois nommé)QUISFIS, René (TH, cl. enfantine 4 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (en 5ème, prix d’excellence 13 fois nommé) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel (en 6ème) — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien (en 5ème 3 fois nommé) — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1905-1906
L’Abeille d’Étampes 95/30 (samedi 28 juillet 1906), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis (TH, en 2nde 8 fois nommé) — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles (en 6ème) — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID, René (en 5ème 3 fois nommé) — DELARUE, Général — DELESSERT, Marcel (en 6ème 10 fois nommé)DELPEUCH, Paul (TH, en 4ème prix d’excellence 12 fois nommé)DELPEUCH, Pierre (reçu à la première partie du baccalauréat (Latin-Sciences) avec dispense d’âge et mention assez bien, reçu à la 2nde partie du baccalauréat, TH, en 1ère prix d’excellence 9 fois nommé)DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 1ère 8 fois nommé) — DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (prix d’honneur à Germain Marcel, d’Aulnay, interne élève de Mathématiques, TH, prix d’excellence 10 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice (en 5ème 2 fois nommé, Agriculture) — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René (en cl. enfantine) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre (TH, en 5ème 6 fois nommé) — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 4ème)LANGUMIER, Charles (en 6ème) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (TH en cl. enfantine 6 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André (TH, en 2nde 3 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges (en 6ème 2 fois nommé) — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (TH, en 5ème 8 fois nommé prix d’excellence) — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 5ème 3 fois nommé) — QUISFIS, René (en 8ème 2 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (TH, en 4ème prix d’excellence 11 fois nommé, Agriculture 12 fois nommé) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien (en 4ème 2 fois nommé) — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1906-1907
L’Abeille d’Étampes 96/31 (samedi 3 août 1907), supplément p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis (en 1ère 4 fois nommé) — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston (6ème 2 fois nommé) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID, René (en 4ème) — DELARUE, Général — DELESSERT, Marcel (en 5ème prix d’excellence 10 fois nommé)DELPEUCH, Paul (en 3ème prix d’excellence 11 fois nommé)DELPEUCH, Pierre (Prix d’honneur, en cours supérieur prix d’excellence 10 fois nommé)DEMARSEILLE, Stanislas (de Vert-le-Petit, Prix d’honneur, en cours supérieur 9 fois nommé) — DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice (en 4ème Agriculture 2ème cours 2 fois nommé)GRAJON, René (6ème prix d’excellence 11 fois nommé) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre (en 4ème) — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en 5ème 5 fois nommé) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (en 8ème 9 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André (en 1ère 3 fois nommé)MICHAU, Louis (en 6ème prix d’excellence 10 fois nommé, Agriculture médaille d’argent) — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges (en 5ème 4 fois nommé)PETIT, Louis (6ème 2 fois nommé) — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (en 4ème 6 fois nommé)PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel (en 4ème prix d’excellence 9 fois nommé)QUISFIS, René (en 7ème 2 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (en 3ème prix d’excellence 11 fois nommé, Agriculture médaille d’argent) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel (en 5ème 3 fois nommé) — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien (en 3ème 5 fois nommé) — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1907-1908
Abeille 1908 non disponible


L’année scolaire 1908-1909
L’Abeille d’Étampes 98/31 (samedi 31 juillet 1909), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston (en 4ème) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en 4ème prix d’excellence) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en 3ème) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (en 6ème) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en 5ème prix d’excellence) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis (Agriculture 1er cours)PIERRE, Lucien (en 6ème, Agriculture 3ème cours) — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 2nde prix d’excellence)QUISFIS, René (en 6ème) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (en 1ère prix d’excellence) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien (en 1ère) — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1909-1910
L’Abeille d’Étampes 99/31 (samedi 30 juillet 1910), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston (en 3ème) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger (en 5ème) — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en 3ème prix d’excellence) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en 2nde) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en 4ème) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis (en 3ème prix d’excellence, Agriculture 1er cours)PIERRE, Lucien (en 5ème) — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 1ère prix d’excellence)QUISFIS, René (en 5ème) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (prix d’honneur, en cl. de Mathématiques prix d’excellence) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


L’année scolaire 1910-1911
L’Abeille d’Étampes 100/30 (samedi 29 juillet 1911), p. 2
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.

     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston (en 2nde) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général — DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger (en 4ème)EDET, Émile (en 5ème prix d’excellence) — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en 2nde prix d’excellence, prix de physique et chimie) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en 1ère) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en 3ème) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (cl. de philosophie, prix d’honneur, prix d’excellence)QUISFIS, René (en 4ème) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.

L’année scolaire 1911-1912
Abeille d’Étampes 92/31 (samedi 3 août 1912), p. 2



Remise des prix de 1912

Tableau d'honneur de 1912
Tableau d'honneur de 1912
Tableau d'honneur de 1912

Elèves concernés

ARGENVILLIERS, Pierre  AUBERT, Francis AUBERT, Louis  AUBRY, Charles BLANCHET, Pierre BLAVET, Henri BONNIN, Raoul BOUTROUX, Gaston (en première, reçoit le prix d’excellence, prix offert par le maire, Bouilloux-Lafont; se distingue aussi en 1er cours de gymnastique et exercices militaires) BOUVARD, Jacques CHACHIGNON, Charles  CHEVALLIER, Louis CORROT, Émile DAVID, René DELARUE, Général DELESSERT, Marcel DELPEUCH, Paul  DELPEUCH, Pierre DEMARSEILLE, Stanislas DUCLOS, Charles DUVERSON, Roger (en troisième)EDET, Émile (se distingue en gymnastique et exercices militaires et reçoit un diplôme d’honneur) FELDMAN, Valentin GERMAIN, Marcel  GHIO Pascal GILBON, Maurice GRAJON, René (en première, prix d’excellence offet par le ministre de l’Instruction publique) GRÉPINET, Isabelle GRÉPINET, Pierre GRÉPINET, Raymond GRIMAUD, René GUILLOTEAU, Louis GUION, Pierre GUITTON, Henri IMBAULT, Charles IMBAULT, Louis JAUBERT, Louis KREMER, Louis LAFON, Pierre LAMBERT, Pierre LANCELEUX, Gaston  LANGUMIER, Charles LAPEYRE, Pol LECLERC, Maxime LEDUC, Marcel LEFEBVRE, Charles LÉRY, Georges LESAGE, René LORY, Pierre MARIA, Yves MASSON, Georges MÉNARD, André MICHAU, Louis MICHAU, Paul (en seconde, se distingue en gymnastique et exercices militaires et reçoit une médaille de bronze du ministre de la guerre) MIGNON, Louis MIGNON, Raphaël MONIN, Jacques PAPINEAU, Georges PETIT, Louis PICQUERET, Louis PIERRE, Lucien POISSON, Lucien PRUDHOMME, René PUIS, Marcel QUISFIS, René RABOURDIN, Charles RICHER, Marcel ROBIN, Jacques (se distingue en 3e cours de gymnastique et exercices militaires) RUÉ, Paul SARCIRON, Marcel SCHWARTZ, Ferdinand SOUBALOFF, René TERRIER, Louis TIMBERT, Lucien VIGNAUD, Albert WALLET, Gaston.




L’année scolaire 1912-1913
L’Abeille d’Étampes 102/27 (5 juillet 1913), supplément p. 5
On note en rouge les anciens élèves morts pour la France mentionnés cette année-là.



     ARGENVILLIER, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile (en 3ème, médaille d’argent gymnastique et exercices militaires) — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en cl. maths, prix d’honneur, prix des Facultés réunies) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en 1ère) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (classes préparatoires) — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.


5. Notices individuelles, rangées dans l’ordre alphabétique des patronymes

     Pierre ArgenvillierFrancis AubertLouis AubertCharles AubryPierre BlanchetHenri BlavetRaoul BonninGaston BoutrouxJacques BouvardCharles ChachignonLouis ChevallierÉmile CorrotRené DavidLouis DelarueMarcel DelessertPaul DelpeuchPierre DelpeuchStanislas DemarseilleCharles DuclosRoger DuversonÉmile EdetValentin FeldmanMarcel GermainPascal GhioMaurice GilbonRené GrajonIsabelle GrépinetPierre GrépinetRaymond GrépinetRené GrimaudLouis GuilloteauPierre GuionHenri GuittonCharles ImbaultLouis ImbaultLouis JaubertLouis KremerPierre LafonPierre LambertGaston LanceleuxCharles LangumierPol LapeyreMaxime LeclercMarcel LeducCharles LefebvreGeorges LéryRené LesagePierre LoryYves MariaGeorges MassonAndré MénardLouis MichauPaul Michau René Michaux Louis MignonRaphaël MignonJacques MoninGeorges PapineauLouis Petit — Lucien PierreRaymond Piqueret Lucien PoissonRené Prud’hommeMarcel PuisRené QuisfisCharles RabourdinMarcel RicherJacques RobinPaul RuéMarcel SarcironFerdinand SchwartzRené SoubaloffLouis TerrierLucien TimbertAlbert VignaudGaston Wallet.
01. Pierre Argenvillier (1885-1915)

     Pierre Argenvillier était né à Arpajon le 21 septembre 1885. Il a été élève au collège d’Étampes à une date qui reste à déterminer. Il fut banquier.
     Engagé volontaire dans la 7e compagnie du 85e régiment d’infanterie, comme simple soldat de 2e classe, il a été mortellement blessé par balle au combat du Bois-Brûlé dans la commune d’Apremont (Meuse) le 22 février 1915, alors âgé de 29 ans. Ses restes sont conservés à la
Nécropole nationale de Marbotte.

1885
Naissance à Arpajon: «Du vingt-deux septembre mil huit cent quatre-vingt-cinq, à une heure après midi. Acte de naissance de Argenvillier, Pierre, du sexe masculin, né hier à quatre heures du soir, en la demeure de ses père et mère, fils légitime d’Emile Jules Argenvillier, âgé de vingt-neuf ans, notaire, et de dame Benigna-Amarie-Augustine  Buret, âgée de vingt-un ans, son épouse, domiciliés à Arpajon, rue du Clos, numéro 9. Les témoins ont été messieurs Argenvillier Adolphe, âgé de soixante ans, propriétaire, domicilié à Brétigny, de ce canton, grand-père de l’enfant, et Lecorné Victor, âgé de cinquante-six ans, propriétaire, domicililié à Arpajon, cousin de l’enfant. L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le père qui a signé avec les témoins et nous François Triballat, adjoint au maire, remplissant par délégation les fonctions d’officier de l’état civil, après lecture.  [Signé:] A. Argenvillier  V. Lecorné  Argenvillier  Triballat.»
Registre de l’état civil d’Arpajon (saisie B.G., 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Traces éventuelles à relever dans les tableaux d’honneur du collège publiés par l’Abeille d’Étampes.
1905-1917
Fiche SGA

Nom: Argenvillier
Prénoms: Pierre
Grade: 2e classe
Corps: 85ème régiment d’infanterie
N° matricule 06633 au corps
— classe 1905
N° matricule  855 au recrutement, Seine, 6ème bureau
Mort pour la France le 22 février 1915
au Bois Brulé, commune d’Apremont (Meuse)
Genre de mort: blessure par balle sur le champ de bataille
né le 21 septembre 1885
à Arpajon, département de Seine-et-Oise

Jugement rendu le 20 septembre 1917
par le tribunal de la Seine
Jugement transcrit le 20 novembre 1917
à Paris 9e arrondissement



Fiche SGA de Pierre Argenvillier
1917
Jugement du tribunal de la Seine rendu le 20 septembre 1917, transcrit le 20 novembre au registre des décès de la mairie du IXe arrondissement de Paris.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens professeurs et élèves du collège d’Étampes.

1922
Transfert de ses restes le 8 avril 1922 à la Nécropole nationale de Marbotte
Selon le Mémorial GenWeb consulté en 2012.
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
— Monument aux morts d’Arpajon (à vérifier)
— Nécropole nationale Marbotte (selon le Mémorial GenWeb consulté en 2012)

Autres informations
Banquier  engagé volontaire au 85e RI, 7e Cie  1ere inhumation cimetière n°2 de Marbotte  transféré le 08/04/1922  Tué au combat du Bois Brûlé.
Site Mémorial GenWeb (en ligne en décembre 2012), renseignements non sourcés.
 
02. Francis Aubert (1890-1914)

     Francis Robert Aubert, né le 13 novembre 1890 à Paris, a été élève du collège d’Étampes pendant une période qui reste à déterminer, comme son frère aîné Louis (qui y est signalé en 1902 en 5e). Il a ensuite été élève à Paris de l’école des Beaux-Arts.
     Mobilisé comme sergent dans le
331e régiment d’infanterie, il disparaît au combat dès le 30 août 1914 à Fossé, au canton de Buzancy, dans les Ardennes, âgé de 23 ans. Son frère aîné Louis mourra pour sa part quelques jours avant l’armistice.

1890
Le 13 novembre, naissance à Paris XIIIe arrondissement: «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix le quinze novembre à neuf heures du matin, acte de naissance de Francis Robert Aubert du sexe masculin, né avant-hier à cinq heures du matin au domicile de ses père et mère, fils de Paul Aubert âgé de trente-sept ans employé et de Antoinette Julie Tierrez âgée de vingt-neuf ans sans profession, mariés domiciliés rue de la Maison Blanche 18. Dressé par nous, Antoine Hippolyte Lecène adjoint au maire, officier de l’état civil du treizième arrondissement de Paris, officier de l’instruction publique, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence de Jules Aubert âgé de soixante-treize ans, rentier demeurant rue de la Maison Blanche 18, aïeul paternel de l’enfant et de Auguste Tierrez, âgé de soixante-trois ans, propriétaire demeurant rue Lebrun 37, aïeul maternel de l’enfant, témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture faite  [Signé:] P. Aubert  Aubert  Tierrez  A. Lecène adj.»
Registre de l’état civil du XIIIe arrondissement de Paris (saisie B.G., 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Traces éventuelles à relever dans les tableaux d’honneur du collège publiés par l’Abeille d’Étampes.
1910-1920
Fiche SGA

Nom: Aubert
Prénoms: Francis Robert
Grade: sergent
Corps: 331e régiment d’infanterie
N° matricule 3755 au corps
— classe 1910
N° matricule  468 au recrutement, Seine, 3ème bureau
Mort pour la France le 30 août 1915
à Fossé (Ardennes)
Genre de mort: disparu au combat
né le 13 novembre 1890
à Paris
13e arrondissement

Jugement rendu le 5 août 1920
par le tribunal de la Seine
Jugement transcrit le 23 septembre 1920
à Paris IVe arrondissement



Fiche SGA de Francis Aubert  
1920
Jugement du tribunal de la Seine rendu le 5 août 1920, transcrit le 23 septembre au registre des décès de la mairie du IXe arrondissement de Paris.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Eglise Saint-Gervais de Paris (13 rue des Barres, IVe arrondissement).
— Monument commémoratif, école des Beaux-Arts (cour intérieure de l’école, VIe arrondissement).

 
03. Louis Aubert (1889-1918)

     Louis Robert Aubert, né le 8 février 1889 à Paris, a été élève du collège d’Étampes. Il y est en classe de 5e moderne pendant l’année 1901-1902, cité quatre fois au tableau d’honneur.
     Il est mobilisé comme lieutenant dans le
26e régiment d’infanterie.
     Son frère cadet Francis, sergent dans le 331e régiment d’infanterie, disparaît au combat dès le 30 août 1914 à Fossé, au canton de Buzancy, dans les Ardennes.
     Louis est blessé par balle dix jours avant l’armistice, le 26e régiment d’infanterie, à Roulers en Belgique, et meurt de ses blessures 1er novembre 1918 dans une ambulance, âgé de 29 ans.

1889
Le 8 février, naissance à Paris XIIIe arrondissement: «L’an mil huit cent quatre-vingt-neuf le neuf février à neuf heures du matin, acte de naissance de Louis Charles Aubert du sexe masculin, né le huit février courant à six heures du matin au domicile de ses père et mère, fils de Paul Aubert âgé de trente-six ans employé et de Antoinette Julie Tierrez âgée de vingt-sept ans sans profession, mariés domiciliés rue Véronèse 5. Dressé par nous, Antoine Hippolyte Lecène adjoint au maire, officier de l’état civil du treizième arrondissement de Paris, officier de l’instruction publique, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence de François Aubert âgé de soixante-six ans, rentier demeurant rue de la Maison Blanche 18, et de Auguste Tierrez, âgé de soixante-trois ans, propriétaire demeurant rue Lebrun 37, témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture faite  [Signé:] P. Aubert  Aubert Tierrez  A. Lecène adj.»
Registre de l’état civil du XIIIe arrondissement de Paris (saisie B.G., 2012)
1902
Études au collège d’Étampes. Il est mentionné en août 1902 comme ayant été cité quatre fois au tableau d’honneur pendant sa classe de 5e de 1901-1902 (section de l’enseignement secondaire moderne).
Abeille d’Étampes.
1909-1919
Fiche SGA de Louis Aubert (2/2) Fiche SGA

Nom: Aubert
Prénoms: Louis Charles
Grade: lieutenant
Corps: 26e régiment d’infanterie
N° matricule 89 au corps
— classe 1909
N° matricule  68 au recrutement, Seine, 3ème bureau
Mort pour la France le 1er novembre 1918
à Roulers (Belgique), ambulance 2/69
Genre de mort: blessures de guerre

né le 8 février 1889
à Paris, 13e arrondissement

acte transcrit le 11 septembre 1919 à Paris IVe arrondissement
(N°3451/119)



Fiche SGA de Louis Aubert (1/2)    
1919
Son acte de décès est transcrit le 11 septembre 1919 au registre des décès de la mairie du IVe arrondissement de Paris.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Eglise Saint-Gervais de Paris (13 rue des Barres, IVe arrondissement).

   
04. Charles Aubry (1893-1914)

    Né à Étampes le 16 octobre 1893, Charles Aubry y est signalé au collège au moins en 1902 en première division enfantine.
     Mobilisé comme sergent dans le 169e  
régiment d’infanterie, alors qu’il réside à Pithiviers, il meurt le 22 septembre 1914 des suites de ses blessures à Mamey (Meurthe-et-Moselle), âgé de 20 ans.
     Charles Aubry a été oublié dans le Livre d’Or et sur le monument aux morts de la ville d’Étampes, dont il est pourtant l’un des enfants morts pour la France.


1893
Le 16 octobre 1893, naissance à Étampes: «L’an mil huit cent quatre-vingt-treize, le dix-huit octobre à deux heures et demie de relevée pardevant nous Édouard Joseph Béliard maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie, a comparu Charles Aubry rentier, chef de bataillon en retraite, officier de la légion d’honneur, âgé de soixante-dix ans, domicilié en cette ville rue du Pont de Chauffour, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né avant-hier à trois heures du matin, en, cette ville rue du Pont de Chauffour, et auquel il a donné les prénoms de Charles Henri André, se reconnaissant pour être le père de cet enfant, et l’avoie eu de Sophie Valentine Pinsard, domestique âgée de vingt-neuf ans remeurant à Étampes rue susdite? Les dites déclaration et présentation faites en présence de Louis Alexandre Cocheteau, âgé de soixante-trois ans, et de Jules Léon Eugène Pillas, âgé de vingt-six ans, tous deux employés à cette mairie et demeurant en cette ville. Et ont le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous maire sus-nommé, après lecture faite.  [Signé:] Aubry  J. Pillas [paraphe]  Illisible  E. Béliard. [Mention marginale:] La première expédition de l’acte de naissance ci-contre contenant reconnaissance par le père de l’enfant a été enregistrée à Étampes le vingt-un octobre mil huit cent quatre-vingt-treize, folio quatre-vingt-onze, case onze, reçu décimes compris neuf francs trente-huit centimes. Signé: Thomas  Pour mention, le maire d’Étampes, [Signé:] Béliard.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
1902
Études au collège d’Étampes. Il est mentionné en août 1902 comme ayant été cité trois fois au tableau d’honneur pendant sa classe de première division enfantine (1901-1902)
Abeille d’Étampes.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Aubry
Prénoms: Charles Henri André
Grade: sergent
Corps: 169e régiment d’infanterie
N° matricule 3481 au corps
— classe 1913
N° matricule  1162 au recrutement, Orléans

Mort pour la France le 22 septembre 1914
à Maurey (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 16 octobre 1893
à Étampes (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 22 septembre 1917
par le tribunal de Pithiviers
jugement transcrit le 25 septembre 1917 à 
Pithiviers (Loiret)



Fiche SGA de Charles Aubry      
1917
Un jugement rendu le 22 septembre par le tribunal de Pithiviers, et transcrit au registre de l’état civil de la même ville le 25, le déclare décédé
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Église Saint-Salomon de Pithiviers: «A ses enfants morts pour la France La paroisse de Pithiviers»
Monument aux morts de Pithiviers (Place du Martrois)

   
05. Pierre Blanchet (1911-1940)

     Pierre Henri Blanchet était né à Milly-la-Forêt le 10 octobre 1911.
     Il a fait une partie de ses études au collège d’Étampes
     Mobilisé comme caporal
dans un groupement d’ambulanciers, il perdit la vie le 11 juin 1940 à Sainte Menehould (Marne), lors d’un bombardement allemand, âgé de 28 ans.

1911
Naissance à Milly-la-Forêt
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
???
Études au collège d’Étampes à une période qui reste à déterminer.
Abeille d’Étampes.
1911-1940
Pierre Henri Blanchet, né le 18-10-1911 à Milly (Seine et Oise), militaire appartenant au détachement principal d’Infirmiers groupement d’ambulanciers, est mort pour la France le 11-06-1940 à Sainte Menehould (Marne), tué au cours d’un bombardement. Son dossier est coté AC-21P-24407
D’après la fiche mise en ligne par le site Mémoire des hommes (ici).
après 1944 Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes, qui précise qu’il avait le grade de caporal.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (additions à la plaque de 1921)
— Cimetière de Notre-Dame nouveau d’Étampes. Inscription à la mémoire de Pierre Blanchet, mort pour la France le 11 juin 1940 à l’âge de 28 ans (relevée par Frédéric Gatineau.

   
06. Henri Blavet (1868-1914)

Plaque d'Henri Blavet au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque d’Henri Blavet au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Plaque à la mémoire d'Henri Blavet sur la tombe de sa famille au cimetière Notre-Dame ancien
Plaque à la mémoire d’Henri Blavet sur la tombe de sa famille au cimetière Notre-Dame ancien

     Henri Blavet, né à Étampes le 20 janvier 1868, y a fait ses études secondaires au collège.
     Il intègre ensuite Saint-Cyr (promotion du Dahomey, 1889-1891) et fait une carrière militaire dont le détail reste à retracer (il est mentionné à une date indéterminée avec le grade de Lieutenant au 2ème régiment de Tirailleurs algériens, et reçoit la Médaille Coloniale et la Médaille Commémorative de Madasgascar).
     Il épouse à 32 ans, en 1900, à Orléans, Thérèse Huet, fille d’Émile Huet, magistrat monarchiste et catholique d’origine étampoise installé à Orléans, qui lui donne
six enfants, dont cinq filles, de 1901 à 1912.
     
La guerre le trouve commandant au 95e R.I. Il disparaît au combat le 25 novembre 1914, âgé de 46 ans.
 
1868
Le 20 janvier 1868, naissance à Étampes: «Henri Paul Auguste Blavet né le 20 janvier 1868 chez ses père et mère, fils de Anatole Albin Blavet marchand quincaillier âgé de 30 ans et de Henriette Delphine Huet son épouse, âgée de 30 ans, domiciliés 12 rue de la Juiverie à Étampes. Témoins: Philippe Auguste Delisle, pharmacien, âgé de 32 ans et Eugène Voisin, horloger, âgé de 29 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer
1888
Il entre dans l’armée et et publie à Paris un poème, Le Sergent.

1900
Marié le 23 avril 1900 à Orléans avec Thérèse Marie Emilie Huet (fille de l’avocat et érudit Émile Huet).

1906
Le 12 juillet 1906 il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.

1914
La guerre le trouve commandant au 95e RI.

1914
Le 8 octobre il est fait Officier de la Légion d’honneur.

1914
Au JMO du 95e, le 11 octobre 1914:
     «[…] 14h15. Reçu l’ordre particulier du 8e C.A. complété par les o/ du colonel ct la 31e brigade. Le 95e relève ce soir sur le front Bois Brûlé, Bois Jurat, Apremont, 1 btn du 134e, 1 btn du 93e et 1 btn du 29e.
     Les 1ers et 2e btns se rendent directement à Marbotte. Le 3ème btn (Pont sur Meuse) se rend à Marbotte. De là les 3 btns se rendent à St Agnan où ils reçoivent l’ordre (a) du colonel de la 32e brigade. […]
     Les btns sont en seconde ligne sur le front Bois Brûlé, Bois Jurat, Apremont. Le 2e btn relève dans la nuit le btn du 134e.
     Etat-major à St Agnan.
     Le Lt colonel de Chaunac est évacué pour maladie. Le Ct Blavet prend le ct du régiment. Le Ct de La Source prend le ct du 2e btn. […]
JMO du 95e RI (saisie de Bernard Métivier 2012)
1914
Au JMO du 95e RI, le 26 octobre 1914 mention de la nomination du chef de bataillon Blavet Henri, officier de la Légion d’honneur:
     «Décorations
     Au Grand Quartier Général le 8 octobre 1914
     Ordre N° 137D
     En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Don melle N° 12285K du 8 août 1914, le général ct en chef a fait, à la date du 8 octobre 1914, dans l’Ordre de la Légion d’Honneur les promotions et nominations suivantes:
     Officier:
     M. Blavet H.P.V. [sic] chef de btn au 95e R. infie
     «Chargé le 26 septembre [1914] d’enlever avec son bataillon et deux escadrons à pied deux localités, s’est acquitté de cette tâche avec le plus bel entrain et la plus grande bravoure. Grâce à son sang-froid et à son courage tout à fait remarquables, a maintenu son bataillon retranché dans ces localités dans une attitude superbe et un calme parfait pendant trois jours et trois nuits sous un feu d’artillerie lourde extrêmement violent.»
JMO du 95e RI (saisie de Bernard Métivier 2012)
1914
Au JMO du 95e RI le 28 octobre 1914:
     «[…] Le Ct Blavet, ct le 95e, prend à 18h le commandement de la réserve générale du 8e corps.»
JMO du 95e RI (saisie de Bernard Métivier 2012)
1914
Cette mort est mentionnée dans le JMO du 95e RI au 25 novembre:
     «Sans changement. Dans une attaque le régiment a perdu:
     tués: MM. le Ct Blavet ct le 2e btn. […]»

JMO du 95e RI (saisie de Bernard Métivier 2012)
1914
     [p.7] XIVRAY-MARVOISIN [Forêt d’Apremont]
     Le 2e bataillon, pendant ce temps, a été détaché à Broussey-en-Woëvre, en soutien de la 2e division de cavalerie, puis à Rambucourt et Bouconville. Le 26 [septembre 1914], il est entré sans coup férir, à Xivray. Le commandant Blavet fait occuper par des volontaires, commandés par l’adjudant Forest et le caporal Marembert le village de Marvoisin et en chasse l’ennemi. Le 2e bataillon défend opiniâtrement les deux villages et les croupes au nord, jusqu’au 29, sous un bombardement terrible d’artillerie 1ourde.
     Pour son héroïque conduite il est cité à l’ordre de la 1re armée en ces termes:
     Le 2e bataillon du 95e régiment d’infanterie (commandant Blavet) mis provisoirement à la disposition de la 2e division de cavalerie a reçu mission, avec deux escadrons à pied, d’enlever les localités de Xivray et Marvoisin.
     Le bataillon s’ést acquitté de cette tâche avec le plus bel entrain et la plus grande bravoure.
     Retranché dans ces deux localités, sous un feu violent d’artillerie lourde des plus intenses, il a tenu trois jours et trois nuits avec un calme parfait, donnant, par sa superbe attitude, l’exemple des plus hautes vertus militaires.
     Le 2e bataillon du 95e est une troupe d’élite. Il vient d’accomplir un fait d’armes qui l’honore grandement.

     [p.8]
COMBATS DES 25 ET 26 NOVEMBRE [1914]
    Les premiers engins de tranchée de gros calibre apparaissent ainsi que les torpilles. Le 25, nos lignes sont nivelées, par un violent bombardement et enlevées sur 200 mètres après un corps à corps terrible avec les survivants. Le 2e bataillon contre-attaque, Le commandant Blavet est tué. Le général commandant le corps d’armée envoie l’ordre de contre-attaquer de nouveau jusqu’à la reprise complète des positions perdues.

     [p.25] Liste nominative des officiers du 95e Régiment d’infanterie tués à l’ennemi: Chefs de Bataillon: Blavet Henri Paul
ANONYME, Campagne 1914-1918. Historique du 95e régiment d’infanterie [39 p.] Paris, Librairie Chapelot, sans date, pp. 7-8 et 25 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Blavet
Prénoms: Henri Paul Auguste
Grade: 
Chef de bataillon
Corps: 95e régiment d’infanterie
N° matricule 289 au corps — classe 1888
N° matricule?? au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 25 novembre 1914
à Bois Brûlé (Meuse)
Genre de mort: Tué à l’ennemi


né le 20 octobre 1868
à Étampes (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 1er juin 1920 par le Tribunal d’Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 19 août 1920 à Étampes (Seine-et-Oise)

Fiche SGA d'Henri Blavet        
1920
Un jugement rendu le 1er juin 1920 par le tribunal d’Étampes, et transcrit au registre de l’état civil de la même ville le 19 août, le déclare disparu. Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Monument aux morts de l’église Notre-Dame d’Étampes: «Henri Blavet, commandant au 95e d’infanterie, Officier de la Légion d’honneur ,25 novembre 1914, Forêt d’Apremont (Meuse)»
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»

1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1922
Le 4 mai 1922, transfert de ses restes du cimetière de Woinville à la Nécropole nationale de Marbotte (55)
D’après le site GenWeb
1924
Simple mention: «BLAVET Henri». Curieusement, le Livre d’Or des combattants ne consacre pas de notice spéciale à Henri Blavet
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, Tome 2 (1919-1924), p. 295
après 1949
Plaque sur la tombe de la famille Blavet au cimetière Notre-Dame ancien d’Étampes: «Souvenez-vous dans vos prères du commandant Henri Blavet, tombé au champ d’honneur le 25 novembre 1914, inhumé au cimetière militaire de Marbotte (Meuse), de Patrice Blavet son fils, juillet 1902-mars 1948, et Philippe Blavet son petit-fils, juin 1932-septembre 1949, inhumés au cimetière de la Ferté-Milon. Qu’ils reposent en paix».
En place en 2012 (cliché ci-dessus).
Mentions
Église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)
— Cimetière de Notre-Dame ancien d’Étampes (plaque sur la tombe de la famille Blavet à sa mémoire et à celle de son fils et de son petit-fils)

Autres données à sourcer

Grade
Commandant
Identité
BLAVET Henri Paul Auguste ou Henry
Origine
91 Étampes (Né le 20/1/1868)
Affectation
N° A-495640  1°A Dubail, 8°CA Piarron de Mondésir, 16°DI Vandenberg, 31°BI, 95e R.I.
Date, Condition & lieu décès
25/11/1914  Disparu  Bois Brûlé  Woinville  Saint-Mihiel  Meuse (55)
Autres informations
Fait Chevalier de la Légion d’honneur le 12/07/1906 et fait Officier de la Légion d’honneur le 08/10/1914  Médaille Coloniale Médaille Commémorative de Madasgascar  Citation à l’Ordre de l’Armée  Déclaré disparu: Jugement rendu le 01/06/1920 à Étampes y transcrit le 19/08/1920  Saint-Cyrien, promotion du Dahomey (1889-1891).  Enfant de la Paroisse Notre Dame d’Étampes  Est inscrit sur une des plaques commémoratives individuelles de l’Eglise de cette paroisse)  Fils de Anatole Albin et de HUET Henriette Delphine, époux de HUET Thérése Rosalie Emilie, marié le 23 Avril 1900 a Orléans (45).
   
Source: le site GenWeb consulté en 2012
Pour mémoire
Henri Paul Auguste Blavet était né le 20 janvier 1868 à Étampes.  
     Sa mère, Delphine Henriette Huet, était née le 28 juin 1840 à Corbeil-Essonnes. Son père, Anatole Albin Blavet, marchand quincailler étampois, était lui-même né le 24 mars 1835 dans la maison de ses parents, rue de la Juiverie. Ce père était un personnage important d’Étampes. Pendant les onze années qu’il passa au Conseil Municipal, il se spécialisa dans les questions d’enseignement, et que c’est sous son impulsion que fut créé un laboratoire de physique et de chimie au collège. 
     Après avoir fait ses études dans ce même collège, son fils Henri Blavet entra dans l’armée en 1888. La même année, à l’âge de vingt ans, il publia à Paris un poème, Le Sergent. Sa mère mourut le 21 juin 1896, et son père le 5 novembre 1904. Entre temps il avait épousé à Orléans, le 23 avril 1900, Thérèse Marie Emilie Huet, qui lui donna six enfants, dont cinq filles, de 1901 à 1912. A une date indéterminée, Henri Blavet est mentionné avec le grade de Lieutenant au 2ème régiment de Tirailleurs algériens; mais il était commandant au 95e RI quand il tomba au champ d’honneur de Woinville (Meuse), le 25 novembre 1914, âgé de 46 ans, décoré de la croix de guerre. 
    Inhumée d’abord sur place, sa dépouille a depuis été  transférée le 4 mai 1922 à la nécropole nationale de Marbotte (Meuse), où elle occupe la tombe n°1800. Une plaque évoque sa mémoire au caveau de la famille Blavet, qui se trouve au cimetière de Notre-Dame ancien d’Étampes, à la vallée Collin, et de même dans l’église même de Notre-Dame. 
       
     Henri BLAVET, Le Sergent, poème [in-16; 15 p.], Paris, C. Blot, 1888. 
     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 35, n°17.    
     Jean-Paul ARNOUL, Généalogie de la famille Arnoul, http://perso.wanadoo.fr/jean-paul.arnoul/dat37.htm#0 (et pages afférentes, en ligne en 2003, signalées par Jacques Corbel).   
     FRANCE-GENWEB, «Marbotte, Nécropole Nationale», in Mémorial-GenWeb, http://www.memorial-genweb.org (relevé n° 11037, saisi par Jean-Louis Viossat, en ligne en 2003).   
     FRANCE-GENWEB, «Étampes, Plaque commémorative du Collège Jean-Étienne Guettard», in Mémorial-GenWeb, http://www.memorial-genweb.org (relevé n° 12075, saisi par Bernard Gineste, en ligne en 2003).
 
C’est ici la notice proposée par le Corpus Étampois dès 2003

TABLE   
07. Raoul Bonnin (1885-1915)

Plaque de Raoul Bonnin au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Raoul Bonnin au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    Raoul Bonnin était né à Étampes le 28 août 1885 et y avait fait ses études au collège, où il avait remporté le prix d’excellence en 1902, au terme de son année de Philo.
     Mobilisé dans le 23e régiment d’infanterie coloniale, il meurt au combat le 13 mars 1915 à Ville sur Tourbe (Marne), âgé de 29 ans. Il a reçu à titre posthume la
croix de guerre avec étoile de bronze.
 
1885
Le 28 août 1885, naissance à Étampes: «L’an mil huit cent quatre-vingt-cinq, le vingt-neuf août, à dix heures du matin, pardevant nous Alphonse Moullé, premier adjoint remplissant les fonctions d’officier de l’état civil de la ville d’Étampes, département de Seine-et-Oise, par empêchement de monsieur le maire, a comparu Jules Joseph Bonnin, négociant en vins, âgé de quarante-neuf ans, domicilié en cette ville rue du Haut Pavé numéro seize, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier, à sept heures du soir, en son domicile, de lui et de Marie Léonie Chevallier, son épouse, âgée de quarante-trois ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Lucien Raoul. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Nicolas Dazier, capitaine en retraite, âgé de soixante-trois ans, et de Eugène Victor Petit, marchand boucher, âgé de trente trois ans, domiciliés en cette ville. Et ont le comparant et les témoins signé avec adjoint sus nommé, après lecture faite  [Signé:] Jules Bonnin Dazier N. Petit E. Moullé.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Métivier, 2013)
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902, au terme de son année de Philo, il reçoit le prix d’excellence comme ayant été cinq fois cité au tableau d’honneur.
Abeille d’Étampes.
1915
«Morts au champ d’honneur. Raoul Bonnin C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons la mort au champ d’honneur de M. Raoul Bonnin, avoué, à Étampes, successeur de Me Pointier, qui, blessé très grièvement au ventre la semaine dernière dans les combats de l’Argonne, est mort deux jours après à l’hôpital de Sainte-Menehould où il avait été transféré. Sergent dans l’infanterie coloniale, Raoul Bonnin a été l’un des premiers de nos concitoyens qui ont été blessés dans les combats d’août dernier; guéri de sa blessure, il n’a pas hésité à repartir au feu où il a trouvé une mort glorieuse. Comme avoué, M. Bonnin s’était fait une place de premier ordre au Tribunal où chacun se plaisait à reconnaître le charme de son éloquence et la précision de son raisonnement. C’était un brillant orateur auquel le plus bel avenir était réservé. C’était bien plus encore un charmant garçon qui jouissait ici de la sympathie générale, aussi nous prions ses sœurs, Melles Bonnin et sa famille d’agréer nos condoléances les plus sincères.» L’Abeille d’Étampes du 20 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1915
«Au tribunal d’Étampes Raoul Bonnin — Au début de l’audience du Tribunal d’Étampes du 31 mars 1915, M. Rondelet, procureur de la République, a prononcé l’allocution suivante, que nous nous faisons un devoir de reproduire: «Messieurs, — C’est avec une douloureuse émotion que nous avons appris dernièrement la mort de Me Raoul Bonnin, tombé glorieusement au champ d’honneur, dans l’un des combats de l’Argonne. — Me Bonnin avait prêté serment en qualité d’avoué près ce tribunal à la date du 23 juillet 1912. Il n’a donc exercé ses fonctions parmi nous que pendant deux ans et demi. — Malgré ce court exercice, Me Bonnin avait su nous donner la mesure de sa grande valeur et conquérir une place tout à fait prépondérante parmi les collaborateurs de l’œuvre judiciaire de cet arrondissement. — Nous aimions ce caractère droit, loyal et franc; nous avions apprécié, comme elles méritaient de l’être, sa profonde science juridique et son entente si consommée des affaires. — Nous aimions à entendre, vous vous en souvenez, Messieurs, sa parole chaude, élégante et sympathique. Nous aimions ses plaidoiries si étudiées, si substantielles, si profitables pour le Tribunal. — Nous admirons en outre aujourd’hui la mort héroïque de ce brave qui n’a pas hésité à faire résolument le sacrifice de sa vie pour le salut de la Patrie, comme le lui commandait son devoir patriotique. — Je tiens à adresser à sa famille et en particulier à ses sœurs si durement éprouvées, l’expression émue de mes plus douloureuses condoléances. — Je tiens en outre à adresser à la mémoire de ce vaillant, de ce grand homme de bien, que fut Me Bonnin, le juste tribut de notre reconnaissance, de notre admiration, de notre impérissable fidélité. — Je m’incline très respectueusement et très bas devant cette noble et belle figure de héros!» — M. Marot, Président, au nom du Tribunal, s’est ensuite exprimé en ces termes: «Le Tribunal s’associe aux sentiments que vient d’exprimer si éloquemment M. le Procureur de la République à l’égard de Me Bonnin. Bien qu’exerçant depuis peu ses fonctions d’avoué, Me Bonnin s’était, à maintes reprises, fait remarquer à la barre de ce Tribunal par son talent, sa parole simple et alerte, par son zèle à préparer et à exposer les affaires qui lui étaient confiées. C’est une véritable perte pour tous et c’est avec la plus grande tristesse que le Tribunal lui adresse un suprême et douloureux adieu. — Puisse sa famille trouver dans sa mort glorieuse, survenues à la suite de blessures reçues sur le champ de bataille, un adoucissement à sa grande douleur.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 40 (édition spéciale, samedi 3 avril 1915), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1915
«Décès — Un service sera célébré le mardi 13 avril, à 10 heures ½, en l’église Saint-Gilles, à la mémoire de M. Raoul BONNIN, avoué à Étampes, sergent au …e régiment d’infanterie coloniale, blessé au champ d’honneur et décédé à l’ambulance de Braux en Argonne, le 13 mars 1915. — Vu les circonstances le présent avis tiendra lieu d’invitation.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 41 (édition spéciale, samedi 10 avril 1915), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1905-1915
Fiche SGA

Nom: Bonnin
Prénoms: Lucien Raoul
Grade: 2e classe, sergent
Corps: 23e régiment d’infanterie colonial
N° matricule 03081 au corps
— classe 1905
N° matricule  65 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 13 mars 1915
à l’ambulance de Broux d. Cobières (Marne)
Genre de mort: suite de blessures de guerre

né le 28 août 1885
à Étampes (Seine-et-Oise)

acte transcrit le 15 mai 1915
à Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Lucien Raoul Bonnin    
1915
Le 15 mai 1915, son acte de décès est transcrit au registre d’Étampes.
Selon la fiche SGA ci-dessus.





1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

21.
Bonnin, Lucien Raoul

Médaille militaire
 
    23e régiment d’infanterie coloniale
     Par arrêté ministériel du 15 août 1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914 et 1er octobre 1918 publié au Journal Officiel du 22 novembre 1920, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du
     sergent Bonnin Lucien Raoul mle 3081
     Mort pour la France
     «Bonnin Lucien Raoul, sergent: «Très bon sous-officier qui a été toujours pour ses hommes un exemple de devoir et de courage; mortellement blessé pour la France le 13 mars 1915 à Ville sur Tourbe»
     Croix de guerre avec étoile de bronze

     A Paris le 25 février 1921, le colonel Desclaux commandant le dépôt du 23e régiment d’infanterie coloniale. Signé: Desclaux
[p.34]
 
Livre d’Or des Combattants (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

   
08. Gaston Boutroux (1894-1915)

    Gaston Boutroux était né le 10 mai 1894 à Paris VIe arrondissement et avait fait ses études secondaires au moins en partie à au collège d’Étampes, ses parents étant alors probablement installés à Milly-la-Forêt.
     De la classe 1914, il fut mobilisé à Versailles dans le
153e régiment d’infanterie colonial, et mourut le le 13 novembre 1915 à Neuville-Saint-Vast (Pas-de-Calais), âgé de 21 ans.

1894
Le 10 mai 1894, naissance à Paris«L’an mil huit cent quatre-vingt-quatorze le onze mai à trois heures un quart du soir, acte de naissance de Marie Paul Gaston Boutroux, du sexe masculin, né le dix mai courant à deux heures du matin au domicile de ses père et mère, fils de Gustave Émile Boutroux, âgé de vingt-huit ans, journaliste, et de Marie-Louise Gabrielle Alice Dhuisy [N.B.: doute sur les 2 premières lettres (B.G.)] , âgée de vingt-cinq ans, sans profession, mariés domiciliés rue Gerbillon 5. Dressé par nous, Ernest Flammarion, adjoint au maire, officier de l’état civil du sixième arrondissement de Paris, officier de l’instruction publique, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence de Gustave Auclin âgé de cinquante-six ans, ancien huissier demeurant rue Gerbillon 5, et de gastn Berteloot, âgé de trente-six ans, rédacteur au ministère de l’Intérieur demeurant rue Gerbillon 5, témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture faite  [Signé:] G. Boutroux  G. Auclin  G. Berteloot  Flammarion.» Registre de l’état civil de Paris (saisie B.G., 2012)
1912
Études au collège d’Étampes. En 1912, lors de la remise des prix pour l’année 1911-1912 où il était en classe de première, Gaston Boutroux reçoit le prix d’excellence offert par le maire, Bouilloux-Lafont. Il se distingue aussi en 1er cours de Gymnastique et exercices militaires.
Abeille d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus).
1914-1917
Fiche SGA

Nom: Boutroux
Prénoms: Marie Paul Gaston
Grade: 2e classe
Corps: 153e régiment d’infanterie colonial
N° matricule 9366 au corps
— classe 1914
N° matricule 5129 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 13 novembre 1915
à Neuville Saint Waast (Pas-de-Calais)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 10 mai 1894
à Paris 6e arrondissement, département de la Seine

Jugement rendu le 27 décembre 1916
par le tribunal d’Étampes
acte ou jugement transcrit le 18 janvier 1917
à Milly (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2868/33/2785

Fiche SGA de Marie-Paul Gaston Boutroux      
1916
Le 27 décembre 1916 jugement du tribunal d’Étampes transcrit le 18 janvier 1917 sur le registre d’état civil de Milly-la-Forêt.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Milly-la-Forêt.
— Plaque commémorative dans l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque commémorative au cimetière de Milly-la-Forêt.

   
09. Jacques Bouvard (1899-1918)

Plaque de Jacques Bouvard au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Jacques Bouvard au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    Jacques Bouvard était né à Étampes le 23 novembre 1899 et y avait suivi des études au collège.
     De la classe 1919, il fut mobilisé dès 1918 et mourut le 16 août 1918 près du village de Ors  (Aisne), âgé de 18 ans.


1899
Le 23 novembre 1899, naissance à Étampes«Bouvard Jacques Constantin Alexandre né le 23 novembre 1899 au domicile de ses parents, Paul Gabriel Bouvard, meunier, âgé de 25 ans et Aline Félicité Louise Bouché, sans profession, âgée de 23 ans, demeurant à Étampes, 3 rue de Saclas.
     Témoins: Edmond Paulin Bouché, meunier âgé de 50 ans, aïeul de l’enfant, et Frédéric Alexandre Vramant, négociant en laine, âgé de 52 ans, cousin de l’enfant, demeurant tous deux à Étampes.
»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Traces éventuelles à relever dans les tableaux d’honneur du collège publiés par l’Abeille d’Étampes.
1905-1917
Fiche SGA

Nom: Bouvard
Prénoms: Jacques Constantin Paulin
Grade: 2e canonnier chauffeur
corps: 29e régiment d’artillerie
N° matricule 11336 au corps
— classe 1919-1918
N° matricule 398 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 16 août 1918
près du village de Hors (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 23 septembre 1899
à Étampes, département de Seine-et-Oise

Acte transcrit le 15 avril 1919
à Étampes (Seine-et-Oise)
Fiche SGA de Jacques Bouvard        
1916
Acte transcrit le 15 avril 1919 sur le registre d’état civil d’Étampes.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque de marbre gravée: «Bouvard Jacques, canonnier 29e d’Arti.e , 16 août 1918 à Ors (Aisne)»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
Simple mention: «Bouvard Jacques».
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918 Tome 2, (1919-1924), p. 296 (saisie de Bernard métivier, 2012).
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes.
— Plaque commémorative dans l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque commémorative au cimetière de Milly-la-Forêt.

    
10. Charles Chachignon (1899-1915)

    Charles Chachignon, était né le 1er avril 1889 à Puiseaux (Loiret) et fit au moins une partie de ses études secondaires au collège d’Étampes (où il fait au moins sa 5e en 1901-1902), sa famille étant apparemment alors installée à Champcueil.
     Mobilisé dans le 43e régiment d’infanterie coloniale, il perdit la vie le 1er octobre 1915 au plateau de Vimy (Pas-de-Calais), âgé de 26 ans.


1899
Le 23 novembre 1899, naissance à Puiseaux (Loiret). D’après la fiche SGA ci-dessous.
1902
Études au collège d’Étampes. Signalé par exemple en août 1902 comme ayant été cinq fois cité au tableau d’honneur pendant l’année scolaire 1901-1902 qu’il a apssé en classe de 5e moderne.
Abeille d’Étampes.
1905-1917
Fiche SGA

Nom: Chachignon
Prénoms: Charles Auguste Gabriel
Grade: caporal
corps: 43e régiment d’infanterie coloniale
N° matricule 011213 au corps
— classe 1909
N° matricule 4850 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 1er octobre 1915
au plateau de Vimy (Pas-de-calais)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 1er avril 1889
à Puiseaux, département du Loiret

Acte transcrit le 6 mars 1916
à Champcueil (Seine-et-Oise)
Fiche SGA de Charles Chachignon          
Inhumation
Nécropole nationale de Serre-Hebuterne (commune de Beaumont-Hamel, dans la Somme), tombe n°80.
Selon le site GenWeb en 2012 (sans source mentionnée)
1916
Acte transcrit le 6 mars 1916 sur le registre d’état civil de Champcueil (Seine-et-Oise)
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative dans l’église paroissiale de Puiseaux («Fréres de Ste Jeanne d’Arc morts pour la France»).
— Plaque commémorative dans l’église paroissiale de Morigny.
Monument aux morts de Puiseaux (? à vérifier)
Monument aux morts de Champcueil.

    
11. Louis Chevallier (1873-1915)

Plaque de Louis Chevallier au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Louis Chevallier au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

     Louis Chevallier était né à Paris, IXe arrondissement, le 23 décembre 1879. Il avait effectué au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Intégré au 10e ou bien au 19e escadron du train, il mourut des suites d’une maladie contractée au service à l’hôpital de Rennes le
27 décembre 1918, âgé de 39 ans.

1879
Le 23 décembre 1879, naissance à Paris IXe arrondissement.
Registre de l’état civil de Paris (à saisir)
Remarque
J’ai eu le plus grand mal à identifier ce soldat, car la Grande Guerre a fauché des dizaine de Louis Chevallier ou Chevallier, et notre homme s’appelait en fait Armand Louis Chevallier. On ne peut d’ailleurs exclure a priori qu’il y ait eu une erreur faite à Étampes à ce sujet.
B.G. 2012
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer
1899-1918
Fiche SGA

Nom: Chevallier
Prénoms: Armand Louis
Grade: soldat

Corps: 10e escadron du Train
N° matricule 9020 au corps — classe 1899
N° matricule 576 au recrutement, Seine 6e bureau

Mort pour la France le 27 décembre 1918
[raturé:  corps reçu en dépôt à Rennes]
l’hôpital de Rennes (Ille et Vilaine)
Genre de mort: maladie contractée en service


né le 23 décembre [raturé: 1918] 1879
à Paris, 9e arrondissement

D.C. Extrait du registre des décès
adressé ke 30 décembre 1918
à Rennes (Ille et Vilaine)

Fiche SGA de Louis Chevallier (1/2)      
1918
Extrait du registre des décès adressé le 30 décembre 1918 à Rennes.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
12. Émile Corrot (1892-1915)

    Émile Corrot était né le 28 décembre 1892 à Paris, XIe arrondissement et semble avoir fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme aspirant au
169e régiment d’infanterie, il fut porté disparu à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle) le 12 mai  1915, âgé de 22 ans.

1892
Le 28 décembre 1892, naissance à Paris, XIe arrondissement: «L’an mil huit cent quatre vingt douze le trente et un décembre à midi, acte de naissance de Louis Joseph Jules Emile Corrot du sexe masculin né le vingt huit décembre courant à dix heures du soir au domicile de ses père et mère avenue de la République 13. Fils de Jean François Jules Emile Eugène Corrot âgé de vingt et un ans et de Louise Gillet âgée de trente trois ans, propriétaires, mariés. Dressé par nous Adolphe Eugène Alarnay, officier de l’instruction publique, adjoint au maire, officier de l’état-civil du onzième arrondissement de Paris, sur la présentation de l’enfant et la déclaration du père. En présence de Jean Bonnaventure, âgé de soixante cinq ans, (mot non déchiffré), demeurant rue de la Roquette et de Louis Guichandon âgé de quarante quatre ans, cocher, demeurant rue de la Chine 51, témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture.»
Registre de l’état civil de Paris (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1912-1921
Fiche SGA

Nom: Corrot
Prénoms: Louis Joseph Jules 
Émile
Grade: aspirant
Corps: 169e régiment d’infanterie
N° matricule 5998 au corps
— classe 1912
N° matricule 2612 au recrutement, Seine, 4e bureau

Mort pour la France le 12 mai 1915
à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: disparu

né le 28 décembre 1892
à Paris (Seine), 11e arrondissement

Jugement rendu le 17 février 1921
par le tribunal de Melun
jugement transcrit le 9 mars 1921
à Melun (Seine-et-Marne)



Fiche SGA d'Emile Corrot        
1921
Jugement rendu le 17 février 1921 par le tribunal de Melun et transcrit le 9 mars au registre de la même ville.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

??
Mention comme ancien élève de Science-Po mort au champ d’honneur.
Plaque commémorative des Professeurs, anciens élèves et élèves de l’Ecole libre des Sciences Politiques morts au champ d’honneur (Paris, 9 rue de la Chaise) [d’après le site Mémorial GenWeb]
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
13. René David (1892-1916)

René David en juillet 1913
René David en 1912

    René David était né à Étampes le 6 août 1892 et y avait fait ses études au collège.
    Sur sa glorieuse carrière dans l’aviation, lisez le résume que nous nous en avons donné en 2006, reproduit ci-dessous.
     Il meurt
pour la France le 24 septembre 1916 à Bellemagny (Alsace), âgé de 24 ans.
 
1892
Le 6 août 1892, naissance à Étampes: «David René Paul Jean né le 6 août 1892 au domicile de ses parents Paul Victor Étienne David, sellier carrossier, âgé de 31 ans et Amélie Pauline Marie Jeanne Petit, sans profession, âgée de 27 ans, domiciliés 33 place Saint Gilles. Témoins: Eusèbe Alphonse David, rentier âgé de 69 ans, aïeul de l’enfant et Joseph Roger, capitaine en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, âgé de 64 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1913
«Étampes-Aéropolis — […] — En Hollande, Léo Van Steijn et notre jeune concitoyen, René David, font des exhibitions à l’occasion des fêtes d’inauguration du Palais de la Paix, à La Haye. Jeudi, ils sont allés atterrir sur la plage de Scheveningen (mer du Nord), où ils ont reçu la visite de la reine-mère qui les a félicités. — […]»
L’Abeille d’Étampes 102/36 (samedi 6 septembre1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1914
«A l’ordre du jour de l’armée. René David — On a pu lire dans les journaux qu’un avion, à bord duquel se trouvait le mécanicien David, avait «descendu» un Taube près de Verdun, et quelques lecteurs ont pensé qu’il s’agissait du fils de notre estimé concitoyen, M. Paul David, propriétaire du Comptoir du cycle, rue Saint-Jacques, à Étampes. Il n’en est rien; M. David fils est pilote et sergent, et non mitrailleur; de plus, il pilote un appareil de reconnaissance non armé, dont le rôle consiste à recueillir des indications pour les combinaisons de la stratégie et à éclairer l’artillerie. S’il n’a pas encore la médaille militaire, comme son homonyme, René David n’en a pas moins été cité à l’ordre du jour de l’armée avec la mention suivante: «A fait de très nombreuses reconnaissances depuis le début de la guerre, seul ou avec observateur, sur les lignes ennemies et la région fortifiée de Metz; a eut plusieurs fois son appareil atteint par des balles ou des éclats d’obus.» — Le ruban viendra en son temps.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 21 (samedi 21 novembre 1914, édition spéciale), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013)

1916
«Nécrologie René David Nous avons le regret d’annoncer que notre sympathique concitoyen, M. Paul David, ancien carrossier, vient d’être atteint dans ses plus chères affections. Son fils, René, adjudant-pilote-aviateur, dont les Etampois s’enorgueillissaient au même titre que son père, est mort samedi [23 septembre] au champ d’honneur en plein vol au cours d’un combat aérien livré au-dessus de cette terre d’Alsace qui bientôt redeviendra française. Atteint d’une balle de mitrailleuse qui lui avait perforé le ventre, René David, malgré cette affreuse blessure, eut l’énergie d’atterrir normalement et quand il se fut assuré que l’avion ne courait aucun risque, il s’étendit au pied de son appareil et c’est là qu’il fut relevé par une ambulance américaine de passage en ces lieux.
Transporté à l’hôpital, il était aussitôt opéré, mais la blessure était mortelle et le brave enfant s’en rendait si bien compte que lorsque son chef vint lui apporter la croix de la Légion d’honneur qu’il avait si bien méritée, il lui dit: «Je ne pouvais rien rêver de plus beau. Maintenant je peux mourir… Ça m’est égal.»
Adjudant, titulaire de la croix de guerre avec cinq palmes, médaillé militaire et chevalier de la Légion d’honneur, René David allait être promu sous-lieutenant. Voici le texte de quelques unes de ses citations alors qu’il n’était que sergent: Ordre général n° 136 Exerce les fonctions de pilote depuis la mobilisation avec une ardeur qui ne s’est jamais ralentie. Ordre n° 929 Le 10 mai 1915, au cours d’un réglage de tir a fait preuve d’une hardiesse tenace en soutenant le combat pendant 25 minutes contre un avion ennemi armé de deux mitrailleuses, qui revint neuf fois à l’attaque. A obligé cet avion à rentrer et à atterrir dans ses lignes. A accompli ensuite sa mission. A la suite de cette citation la Médaille militaire lui était conférée le 14 juin 1915. Prévenu par une touchante lettre du commandant de l’escadrille, M. Paul David s’est aussitôt rendu près de son fils dont il n’a malheureusement pas pu recueillir le dernier souffle. Ses obsèques qui ont eu lieu en même temps que celles d’un capitaine et d’un sous-lieutenant également morts au champ d’honneur ont été émouvantes. Tous les officiers généraux de la ...e armée y assistaient ou s’étaient fait représenter. Voici le texte du discours que le capitaine de Boutiny, commandant l’escadrille à laquelle appartenait René David, a prononcé sur sa tombe: —Messieurs, mon général, mes chers camarades, — C’est le cœur serré par une émotion très vive et très sincère, que je viens, devant ces tombes ouvertes rendre un dernier hommage et dire un suprême adieu à l’adjudant René David; hier encore, notre camarade de combat, aujourd’hui mort au champ d’honneur. — La suprême récompense, accordée au héros, la croix de la Légion d’honneur, que nos avons attachée sur sa poitrine, est le témoignage de ce qu’il fut et de ce qu’il restera pour nous, dans sa vie ardente, comme dans sa mort héroïque, un souvenir ineffaçable et un impérissable exemple. Vaillant parmi les plus vaillants, brave parmi les plus braves, soldat sans reproche et sans peur, jeune héros de 24 ans, repose en paix. Tes camarades sont là. Compte sur eux. Adjudant David, adieu! Voici également un extrait du discours du chef de bataillon Voisin, commandant l’aéronautique de la ...e armée: Le 23 septembre au matin une de nos reconnaissances prenait son vol de …..; elle était forte de plusieurs avions, précaution nécessitée par la présence en face de nous, d’une aviation nombreuse, active et fortement armée, adversaire redoutable et digne de vous. — Précisément en passant au-dessus de ….. cette reconnaissance se heurte à une forte patrouille d’avions de chasse. La bataille s’enge, implacable, avec une rapidité foudroyante qui caractérise la lutte aérienne. ……… ……… ……… ……… Au même moment non loin de là l’adjudant David, de l’escadrille de chasse, était blessé à son tour au cours d’un combat. Atteint au ventre, il trouvait l’énergie surhumaine de rentrer au terrain, sauvant ainsi son avion. Mais la blessure était mortelle et, il succombait le lendemain ayant eu la consolation de voir la croix de la Légion d’honneur adoucir l’amertume de ses derniers moments. ……………… ……… ……… David, enfin! Pilote d’élite parmi l’élite. Sur le front depuis le début de la campagne, infatigable, il avait réalisé le total étonnant de 400 heures de vol au-dessus de l’ennemi. D’une audace que rien n’étonnait, il avait, sur un simple avion de reconnaissance, livré maints combats et réussi à abattre à Verdun deux de ses adversaires. Attiré par la chasse, il passait ensuite sur Nieuport et arrivait à l’escadrille…. Son habileté tait prodigieuse et ses prouesses faisaient dire aux spectateurs: «Les oiseaux eux-mêmes, n’en font pas autant.»
Il avait presque épuisé la série des récompenses: croix de guerre barrée de quatre palmes, médaille militaire. Proposé pour officier, il devait conquérir un jour la Légion d’honneur, objet de ses vœux.
Hélas! il l’a maintenant, mais elle devait lui être apportée sur son lit de mort! Déjà à l’agonie, se sentant perdu, il dit en la recevant: «MAINTENANT JE PEUX MOURIR!» Mot d’une simplicité stoïque, bien digne de sa vie qui fut celle d’un héros! Que pourrait-on ajouter à ces lignes? Quel père n’envierait le sort de M. Paul David; et si nous prenons tous ici part à sa grande douleur, ne devons-nous pas, en lui exprimant toute notre sympathie, le féliciter aussi d’avoir donné à la patrie un tel fils!»
L’Abeille d’Étampes 30 septembre 1916 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1912-1917
Fiche SGA

Nom: David
Prénoms: René Paul Jean
Grade: adjudant
Corps: 2e groupe d’aviation
Classe 1912
N° matricule 797 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 24 septembre 1916
à Bellemagny (Alsace)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 6 août 1892
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 24 mai 1917
à Étampes (Seine-et-Oise)

Fiche SGA de René David        
1914-1916
Nom: David
Prénom: René
Grade [rature: sergent] adjudant
Né le 6 août 1892 à Étampes
Département: Seine-et-Oise
Fils de Paul et de Amalie Petit
Domiciliés à Étampes 83 rue Saint-Jacques
Arme avant l’aviation: 2e G. Aviation
Matricule de recrutement: 1225, recrutement de VersaillesClasse: réserve
4 citations à l’armée: Nov. 1914, mai 1915, mars 1916, juin 1915
Décorations: méd. mil. juin 1915, croix de guerre

Adresse à prévenir en cas d’accident:
Nom: Mme Wendling   Degré de parente: mère
Villa Vernier, n°4
Saint-Maur, département de la Seine
Emploi dans le civil: aviateur
Affectation: Pilote M. F.

[Verso:]
22.3.1915 Venu de Avord
12.4.15 Parti à M F 2
3.4.16 Venu de M F 2 pour chercher avion (de passage)
6.4.16 Parti à M F 2.


Fiche conservée par le département Air du Service historique de la défense au château de Vincennes (recto)
Fiche conservée par le département Air du Service historique de la défense au château de Vincennes (recto)
Fiche conservée par le département Air du Service historique de la défense au château de Vincennes (verso)
Même fiche (recto)
1917
Acte transcrit le 24 mai 1917 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1922
«De la Grande Guerre Les inhumations Étampes René David — Vendredi [18 août] après-midi a eu lieu la réinhumation de l’adjudant-pilote-aviateur René David, un des enfants d’Étampes dont notre cité peut le plus justement s’enorgueillir. — Si l’on écrivait le «Livre d’Or des Enfants de France morts pour la Patrie», René David occuperait une des premières pages. Voici en quels termes nous relations sa mort, le 30 septembre 1916: —… René David, adjudant-pilote-aviateur, est mort samedi — 23 septembre — au champ d’honneur, en plein vol, au cours d’un combat aérien livré au-dessus de cette terre d’Alsace qui bientôt redeviendra française. — Atteint d’une balle de mitrailleuse qui lui avait perforé le ventre, René David, malgré cette affreuse blessure, eut l’énergie d’atterrir normalement et quand il se fut assuré que l’avion ne courait aucun risque, il s’étendit au pied de son appareil et c’est là qu’il fut relevé par une ambulance américaine de passage en ces lieux. — Transporté à l’hôpital, il était aussitôt opéré, mais la blessure était mortelle et le brave enfant s’en rendait si bien compte que lorsque son chef vint lui apporter la croix de la Légion d’honneur qu’il avait si bien méritée, il lui dit: «Je ne pouvais rien rêver de plus beau. Maintenant je peux mourir… Ça m’est égal.» — Adjudant, titulaire de la croix de guerre avec cinq palmes, médaillé militaire et chevalier de la Légion d’honneur, René David allait être nommé sous-lieutenant… — C’est les restes de ce jeune héros qu’on ramenait vendredi au pays natal. Une foule nombreuse suivit le cercueil sur lequel avait été placée la capote et les décorations de l’aviateur. Les cordons du poêle étaient tenus par des adjudants aviateurs; le Conseil municipal presque au complet, accompagnait M. Paul David dans le chemin douloureux. — La réinhumation eut lieu au cimetière St Gilles, à deux heures. — En l’absence du capitaine Dubuis, commandant le centre de Villesauvage, le lieutenant Clarisse prononça, devant la tombe, une allocution touchante, rappelant la carrière héroïque du jeune aviateur et la récompense suprême qui lui fut remise sur son lit de mort. — Ces hommages de soldats et la présence de notabilités étampoises ont été le meilleur témoignage de l’estime en laquelle René David était tenu en notre cité et aussi la plus grande consolation qui pût être apportée à son père, M. Paul David, dont l’inconsolable douleur se trouvait ravivée par la funèbre cérémonie.»
L’Abeille d’Étampes 19 août 1922 (saisie de Bernard Métivier, 2012)

1924

52.
David, René Paul Jean

     David René Paul Jean adjudant pilote aviateur

Le 3 novembre 1914 — Escadrille H. F. 13
     «A depuis le début des opérations, seul ou avec observateur, exécuté de nombreuses reconnaissances au-dessus  des lignes ennemies et des ouvrages de la région de Metz. Son avion a été fréquemment percé de balles ou d’éclats d’obus».

Le 9 mai 1915 — Escadrille U. F. 2
     Exerce les fonctions de pilote depuis le premier jour de la mobilisation avec une ardeur qui ne s’est jamais démentie».

Le 10 mai 1915 — Escadrille M. [sic] F. 2
     Médaille militaire avec citation et palme

Le 22 mars 1916 — Escadrille M. F. 2
     «Pilote de premier ordre, plein d’allant et de mordant, qui a soutenu de nombreux combats aériens. Le 7 mars 1916 a attaqué un avion ennemi puissant et [p. 75] fortement armé et l’a obligé d’atterrir dans nos lignes».

Le 23 septembre 1916 — Escadrille N49
     «Pilote d’un dévouement exceptionnel qui, depuis quatre mois, n’a cessé d’être pour tous un vivant exemple d’entrain, de bravoure et d’abnégation.
     Blessé très grièvement le 23 septembre 1916 au cours d’un combat aérien au dessus des lignes ennemies, a eu l’énergie surhumaine de ramener son avion intact dans nos lignes». [p. 76]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 1, p. 74.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

Pour mémoire
René David
Données disponibles (en 2006)

 

René David (1892-1916) en 1913      René-Paul-Jean David est né le 6 août 1892 à Étampes, alors sous-préfecture la Seine-et-Oise, de l’union de Paul David et d’Amélie Petit, domiciliés au 83 rue Saint-Jacques. Il fit ses études au collège Étienne-Geoffroy-Saint-Hilaire, dans les locaux de l’actuel collège Jean-Étienne-Guettard, 20 rue Saint-Antoine.

     René David fit ensuite son service militaire, à Versailles, sous le matricule 797. Il était
de la classe 1912. A ce sujet, il ne faut pas le confondre avec un autre René David de la classe 1912, René-Désiré-Gustave, né le 3 avril 1892 à Montataire dans lOise, et recruté à Compiègne, qui fut également aviateur.

      Puis il puis passa élève-aviateur, probablement à l’école Farman. Il y obtint son brevet d’aviation civile le 6 juin 1913, alors âgé de 20 ans, sous le n°1340.

     Le mois suivant, nous le voyons poser dans un studio avec cinq autres élèves-aviateurs de sa promotion. La photo est dédicacée par tous ces amis et l’exemplaire que nous avons scanné a appartenu à une cantinière de l’école d’aviation Farman. Mis à part un personnage non nommé (sans doute celui du milieu en haut), voici ceux qui signent: 1) Albert Mouret, en haut à gauche, inconnu de nous à ce jour, sinon par d
autres cartes de la même collection.— 2 ) Pierre Cartault, apparemment en haut à droite, a obtenu son brevet d’aviation civile de l’Aéro-Club de France le 2 mai 1913 sous le n°1298. Ce pilote a lui aussi obtenu pendant la Grande Guerre une décoration dont il a été fait mention dans la revue L’Illustration. — 3) René David, apparemment l’homme à la pipe en bas à gauche (mais cette identification demande à être confirmée). — 4) Albert Mouret une nouvelle fois (il semble avoir signé une deuxième fois par distraction à la place du sixième pilote en haut au centre; on remarquera que la carte n’est pas nominativement dédicacée: il s’agissait probablement d’une séance de dédicace collective où les cartes devaient tourner).— 5) Ferdinand d’Or, en bas à droite, qui a obtenu son brevet le 4 avril 1913 sous le n°1277. — 6) Léonard van Steyn, en bas au centre, néerlandais qui a obtenu le sien le 4 avril 1913 sous le n°1268.

     René David entra au Service militaire actif en octobre 1913, à Versailles, sous le matricule de recrutement 1225; il était donc déjà mobilisé lorsque la guerre éclata. La personne qu’il avait demandé que l’on prévienne en cas de problème était une certaine Mme Wendling, résidant à la Villa Vernier au n°4 à Saint-Maur dans le département de la Seine. Elle est mentionnée comme sa mère, ce qui semble laisser supposer que
Paul David était dès lors décédé, et quAmélie Petit s’était déjà remariée.

     Son emploi dans le civil étant celui d’aviateur, il fut affecté «Pilote M.F.» (c’est-à-dire dans une escadrille d’appareils construits par la firme de Maurice Farman), dans la 2e compagnie d’aviation. De sergent il passa bientôt adjudant. Au dos d’une fiche conservée par le département Air du Service historique de la défense au château de Vincennes, on note son arrivée, dans un lieu non précisé, d’Avord le 22 mars 1915 et son départ de 14 avril «à MF2», puis à nouveau son retour le 3 avril 1916 «de MF 2 pour chercher un avion (de passage)» et son départ le 6 du même mois «à MF 2».

     
Titulaire de la Croix de guerre avec quatre palmes de bronze pour avoir été cité quatre fois à l’ordre de l’armée en moins de deux ans (novembre 1914, mai 1915,  juin 1915 et mars 1916), il reçut la médaille militaire en juin 1915. Il avait remporté deux victoires homologuées, les 10 mai 1915 et 7 mars 1916.

     Le 23 septembre 1916, 
alors qu’il était Adjudant au 2e Groupe d’Aviation, dans l’escadrille N 49 (sationnée à Fontaine,a vec un détachement à Corcieux), il fut gravement blessé au combat alors qu’il pilotait un Nieuport XI ou 16. Il décédéda le lendemain des suites de ces blessures à Bellemagny (Haut-Rhin). Il n’avait que 24 ans.
 
      L’acte de son décès fut transcrit le 24 mai 1917 à Étampes. Après guerre, son nom fut inscrit sur le Monument aux Morts inauguré au carrefour du Petit-Caporal le 7 décembre 1924 (la première pierre en ayant été posée en septembre 1919), ainsi que sur une plaque commémorative dans le hall d’entrée du Collège, 20 rue Saint-Antoine, où on a malheureusement oublié de graver sa croix de guerre.
Texte de la page que le Corpus avait consacrée à René David en 2006 (ici) Cette synthèse devrait être réactualisée et le sera quand nous en aurons le temps (B.G.).


René David élève pilote en 1913 (collection de Melle Valentine Thomas, cantière à l'école d'aviation vers 1912-1913)
   
14. Louis Delarue (1852-1915)

Louis Delarue
Photo créditée à Robert Dupays sur le site du mémoriel GenWeb
 (non sourcée et douteuse car il y a eu un autre général Delarue à la génération précédente)

    Louis Delarue était né à Pontoise le 12 août 1852 et avait fait une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Il fit une belle carrière militaire et se trouvait au commencement de la guerre général de brigade. Il fut
tué d’une balle dans le crâne en inspectant une tranchée qui venait d’être conquise au Mesnil-lès-Hurlus, le 20 mars 1915, âgé de 63 ans.     

1852
Le 12 août 1852, naissance à Pontoise.
Registre de l’état civil de Pontoise (à saisir)
1852
Fils d’Alexandre Vincent et de Louise Georgette Decret.
Selon le site du Mémorial GenWeb alléguant le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève de Versailles.
???
Études au collège d’Étampes à un moment qui reste à déterminer.
Abeille d’Étampes à explorer.
1874
Saint Cyrien de la promotion 1874
Selon le site du Mémorial GenWeb alléguant le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève de Versailles.
1885
Le 11 juillet 1885, à Alger, il épouse Julie Marie Léonie Ville.
Selon le site du Mémorial GenWeb alléguant le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève de Versailles.
1907-1909
Dirige le Corps Expéditionnaire de pacification en Crête.
Le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignements non sourcés clairement)
1915
Fiche SGA de Louis Delarue (1/2) Fiche SGA

Nom: Delarue
Prénoms: Louis Gabriel Alexandre
Grade: général de brigade
Corps: 48e division d’infanterie

Mort pour la France le 20 mars 1915
à Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 12 août 1852
à Pontoise (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 21 mai 1915
à Paris (15e arrondissement)
N° du registre d’état civil: 7537/1




Fiche SGA de Louis Delarue (2/2)        
1917
Acte transcrit le 21 mai 1915 à Paris (XVe arrondissement)
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

??
Livre d’Or de l’École Sainte-Geneviève de Versailles Cité par le site du Mémorial GenWeb.
Mentions
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du Lycée Pothier d’Orléans
— Mémorial des Généraux 1914-1918 à Hôtel des Invalides
— Monument ossuaire de la ferme de Navarin à Souain-Perthes-lès-Hurlus

Autres informations
Tué d’une balle dans le crâne en inspectant une tranchée qui venait d’être conquise
Le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignement non sourcé clairement)
Bibliographie
G. GEHIN, J.-P. ROCCA et J.-P. LUCAS, Dictionnaire des Généraux et Amiraux de la Guerre 14-18

   
16. Marcel Delessert (1893-1916)

    Marcel Delessert était né à Paris le 2 janvier 1893 mais ses parents s’étaient ensuite installés à Éttréchy et il suivit ses études au collège d’Éttampes.
     Incorporé comme brigadier au
45e régiment d’artillerie, 7ème batterie, il mourut pour la France le 3 janvier 1916 à Claon (Meuse), âgé de 23 ans et un jour.

1893
Le 2 janvier 1893, naissance à Paris: «L’an mil huit cent quatre vingt treize, le quatre janvier à trois heures et quart du soir, acte de naissance de Marcel Désiré Delessert, du sexe masculin, né le deux janvier courant à dix heures et demie du soir au domicile de ses père et mère; fils de Charles Delessert âgé de trente trois ans et de Eugénie Marie Ernestine Baglin, âgée de vingt six ans, tous deux crémiers, mariés, domiciliés rue de Washington n°30. Dressé par nous François D? adjoint au maire, officier de l’état-civil du huitième arrondissement de Paris, officier d’académie, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père; en présence de [2 mots rayés] Pierre Anthoine âgé de quarante trois ans, commissionnaire, demeurant rue de Surène 29 et de Romulus Rocherieux, âgé de trente cinq ans, boulanger, demeurant rue du Chemin Vert 39; témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture. [en marge: approuvé la rature de deux mots nuls, 4 signatures]»
Registre de l’état civil de Paris (saisie de Bernard Métivier, 2013)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1916
«Nécrologie Marcel Delessert — La commune d’Etréchy vient d’être de nouveau frappée par la perte d’un de ses enfants, Marcel Delessert, brigadier au 45e d’artillerie, mort au champ d’honneur, le 3 janvier 1916. Ce courageux enfant, élève du collège d’Étampes, aurait pu se soustraire à l’obligation du service militaire, étant d’origine suisse. Il préféra au contraire servir la France et s’engagea volontairement dans ce but. — Il fut frappé auprès de la pièce qu’il dirigeait en l’absence du chef porté malade. Un premier obus tombé à peu de distance n’avait causé aucun dégât; quelques instants après, un second atteignit notre jeune concitoyen, lui broyant la cuisse et le criblant d’éclats. Il s’affaisa en disant: «Les c…, ils ne m’ont pas manqué, cette fois». Puis se sentant perdu, il murmura: «Mes pauvres parents! Ma pauvre mère!», et apercevant un de ses camarades, ami des siens: «Tu leur diras ma fin, tu les consoleras.» Enfin, voyant la mort arriver, il eut encore la force de dire: «Courage, courage, mes amis! On les aura!» Et il ferma les yeux. Tous les soins furent inutiles; il était tombé pour ne plus se relever. — A ses obsèques célébrées à l’arrière, avec toute la solennité possible en la circonstance, plusieurs discours furent prononcés rendant hommage à sa bravoure. Nous citerons notamment celui-ci qui rend bien compte de l’estime accordée à notre héroïque concitoyen: Messieurs, —Mes chers camarades, — Devant cette tombe ouverte et devant ce cercueil, nous voici encore en face de la fatalité! Après d’autres camarades tombés ailleurs et ceux qui reposent ici, le brigadier Delessert a été le premier frappé à notre position de batterie. Combien d’obus notre ennemi a-t-il dépensé depuis sept mois pour arriver enfin à nous ravir un ami? Vous tous qui connaissez notre coin le savez. C’est une consolation. Il est mort ce brave qui, brigadier, remplissait les fonctions de chef de pièce, de la mort la plus belle qu’un artilleur puisse rêver: debout, son carnet à la main, commandant le tir de sa pièce, mort d’une blessure grave faite par l’éclat d’un obus qui tomba près de lui. Si nous avions besoin de prendre quelque part un surcroît d’énergie et de courage, c’est ici, mes amis qu’il faudrait puiser. Point n’est besoin, brigadier Delessert, la médaille des braves vous était décernée avant que nous n’apprenions la triste réalité, et si la destinée n’en eût décidé autrement, si la vie vous eût été conservée, quelques heures de plus le ruban jaune vous eût été épinglé sur votre vareuse. — Maintenant elle ira à votre famille, cette médaille militaire, et c’est sur elle que vos parents déposeront les baisers dont la brutalité des faits d’ici bas vous prévaut. Vers eux aussi va notre pensée. — Delessert, nous leur dirons votre bravoure, ils en seront fiers; nous leur dirons la crânerie dont vous avez fait preuve devant la mort, ils en seront réconfortés. Nous leur dirons aussi que vous partez avec l’estime et l’amitié de tous, de vos chefs de vos camarades, et, avec nous, ils montreront du doigt la direction où s’exercera la vengeance. Comptez sur nous Delessert, adieu! — Ce brave enfant combattait vaillamment, sans trêve, depuis le début de la guerre, il avait eu la chance de demeurer indemne jusqu’à ce jour; tout récemment il était venu en permission et avait réjoui les siens par sa belle humeur, son endurance, sa vaillance et sa foi absolue en notre victoire finale qui a été son ultime pensée. C’était un charmant jeune homme regretté de tous ceux qui l’ont connu, n’ayant donné à ses parents que des sujets de satisfaction. Aussi le désespoir de ceux-ci est-il indicible. Puisse l’hommage rendu à leur cher enfant par ses supérieurs, la distinction consacrant sa vaillance de même que la sympathie émue de tous adoucir leur incommensurable douleur!
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale 82 (samedi 22 janvier 1916), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
1913-1916
Fiche SGA

Nom: Delessert
Prénoms: Marcel Désiré
Grade: brigadier
Corps: 45e régiment d’artillerie, 7ème batterie
N° matricule 3145 au corps
— classe 1913
N° matricule 408 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 3 janvier 1916
à Claon (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 2 janvier 1893
à Paris (Seine), 8e arrondissement

Acte transcrit le 8 février 1916
à
Étréchy (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Marcel Delessert        
1917
Acte transcrit le 8 février 1916 à Étréchy.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1919
«Morts pour la Patrie — Etréchy — Marcel Delessert — Delessert (Marcel), brigadier au 45e régiment d’artillerie, est mort au champ d’honneur. La citation suivante lui avait été décernée: Gradé énergique et de sang-froid. Ayant le commandement d’une pièce a fait preuve à tous moments de courage et d’entrain. A été tué à son poste. — M. le lieutenant d’Orthuis, du 58e territorial, a procédé mercredi, 19 février, à la remise de la croix de guerre attribuée au brigadier Delessert, aux parents de ce brave qui habitent 19, rue du Haut-Puits, à Etréchy.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes du samedi 1er mars 1919 (saisie de Bernard métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
Monument aux morts d’Étréchy.

   
17. Paul Delpeuch (1894-1916)

    Paul Delpeuch était né le 24 avril 1894 à Chateaudun, ville où son père avait été professeur de philosophie avant d’arriver à Étampes (et dont sa mère était sans doute originaire) mais sa famille était déjà à Étampes, où était né son frère Pierre en 1890, et où tous deux sont au collège en 1902. Fils du principal, ils lui firent honneur et furent d’excellents élèves.
     Incorporé comme sergent au
120e bataillon de chasseurs à pied, Paul Delpeuch meurt pour la France le 23 juin 1916 au bois d’Haudremont (Meuse), âgé de 22 ans.

1894
Le 24 avril 1894, naissance à Chateaudun: «L’an mil huit cent quatre-vingt-quatorze, le mardi vingt quatre avril à deux heures du soir (heure légale), devant nous Marie Jean Alfred Dufournier adjoint au maire et suivant délégation officier de l’état-civil de la ville de Châteaudun, a comparu Monsieur Mathurin Edouard Delpeuch, principal de collège de Châteaudun, officier d’académie, âgé de quarante-deux ans, domicilié à Châteaudun rue Toufaire n° 2, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né ce jourd’hui à deux heures et demie du matin en son domicile de lui comparant et de Adeline Henriette Charlotte Schneider son épouse sans profession, âgée de trente cinq ans domiciliée avec son mari, mariés à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) le cinq septembre mil huit cent quatre-vingt-neuf et auquel enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms Paul Edouard. Ces déclaration et présentation faites en présence de Messieurs René Raimbert, docteur en médecine, âgé de quarante-un ans et Victor David, professeur au collège, âgé de vingt-huit ans, tous deux domiciliés à Châteaudun, témoins qui ont avec le comparant et nous signé le présent acte après lecture.»
Registre de l’état civil de Chateaudun (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1852-1889
Mathurin Édouard Delpeuch, professeur de philosophie au collège d’Étampes, père de Paul et de Pierre, était né le le 24 février 1852 à Uzerche, fils de Pierre Delpeuch, propriétaire, médaillé militaire, demeurant à Belhomert (Eure-et-Loir) & Marie Savignat (décédée à Mormant, Seine-et-Marne, le 25 juillet 1878). Il s’était marié le 5 septembre 1889, à  Saint-Germain-en-Laye, avec Adeline Schneider, sans profession, née en 1858 dans le département de la Seine. Catherine Lamonthézie, «Migrants hors de la Corrèze originaires d’Uzerche», in GenDep19 [fichier pdf], http://www.gendep19.org/Uzerche/Emigres-de-Uzerche.pdf, p. 10.
1881
Mathurin Delpeuch est professeur à Pontoise, quand il adhère à la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin: «Liste des membres de la Société au 1er janvier 1881 [...] Membres titulaires: [...] Delpeuch, professeur de philosophie au Collège de Pontoise. [...] — Séance du conseil d’administration du 30 mai 1880. Sont admis comme membres titulaires: [...] M. Delpeuch, professeur de philosophie au Collège de Pontoise, présenté par MM. Marchand et Depoin. [...]»
Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin,  t.3 (1881)
1882
Mathurin Delpeuch est désormais professeur à Chateauroux: «Liste des membres de la Société au 1er janvier 1882 [...] Membres titulaires [...] Delpeuch, professeur de philosophie au lycée de Châteauroux [faut-il corriger en: Chateaudun? (B.G.)]. [...]  Séance du conseil d’administration du 18 Mai 1881 [...] Sont admis comme membres titulaires: [...] M. Langlois, professeur au Collège de Pontoise, présenté par MM. Delpeuch et Depoin. [...]»
Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin,  t.4 (1881)
1890
Mathurin Delpeuch est professeur à Étampes lorsque naît le frère aîné de Paul, Pierre (voir notice suivante).

1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 on signale que Pierre Delpeuch vient d’avoir le prix d’excellence pour son année scolaire 1901-1902 en huitième où il a été 13 fois nommé.
Abeille d’Étampes.
??
Licencié en droit à la Faculté de Paris.
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012, alléguant le Livre de Faculté de Droit de Paris.
1914-1916
Fiche SGA

Nom: Delpeuch
Prénoms: Paul Édouard
Grade: sergent
Corps: 120e bataillon de chasseurs à pied
N° matricule 26 au corps
— classe 1914
N° matricule 836 au recrutement, Seine, 3e bureau

Mort pour la France le 23 juin 1916
au bois d’Haudremont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 24 avril 1894
à Chateaudun (Eure-et-Loir)

Acte  transcrit le 28 octobre 1916
à Paris, 5e arrondissement.

Fiche SGA de Paul Edouard Delpeuch        
1916
Acte transcrit le 28 octobre 1916 à Paris, Ve arrondissement.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
??
Repose à la Nécropole Nationale de Bras-sur-Meuse (Meuse), tombe 504 A
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Autres renseignements
«Médaille Militaire à titre posthume - Croix de Guerre avec palme - 2 Citations à l’Ordre de l’Armée - Tué à son poste de combat - Décès transcrit le 28/10/1916 à Paris 5e (75) - Repose à la N.N. de Bras-sur-Meuse (55) . - Frére de Pierre Édouard , tué le 10/06/1914 - Inscrit au Livre de Faculté de Droit de Paris: Licencié en droit.»
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignements non sourcés clairement)
Mentions
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de la mairie du VIIe arrondissement
Nécropole Nationale de Bras-sur-Meuse (Meuse), tombe 504 A

     
18. Pierre Delpeuch (1890-1914)

     Pierre Delpeuch était né le 8 septembre 1890 à Étampes, où il fréquenta le collège ainsi  que son frère cadet Paul né en 1894. Tous deux, fils du principal, furent d’excellents élèves.
     Incorporé comme caporal au 
155e régiment d’infanterie, Pierre meurt pour la France dès le 19 septembre 1914 près de Chaumont sur Aire (Meuse), âgé de 24 ans.

1890
Le 8 septembre 1890, naissance à Étampes: «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix le neuf septembre à dix heures du matin par-devant nous François Michel Émile Lefebvre, maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de cette ville, département de Seine-et-Oise, a comparu Mathurin Édouard Delpeuch, officier d’académie, professeur de Philosophie au collège d’Étampes âgé de trente-huit ans, domicilié en cette ville rue Evezard numéro quarante, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier à huit heures et quart du soir, en son domicile de lui et de Adeline Henriette Charlotte Schneider son épouse, sans profession, âgée de trente-deux ans avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Pierre Édouard. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Vincent Moïse Daniel Pasturaud, docteur en médecine âgé de quarante-deux ans et de Joseph Hippolyte Saisset agrégé de l’Université, professeur de Rhétorique au dit collège, âgé de trente-trois ans, tous deux amis des parents de l’enfant et domiciliés en cette ville. Et ont le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous maire sus-nommé, après lecture faite.  [Signé:] E. Delpeuch  Vincent Pasturaud  E. Lefebvre  J. Saisset.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Gineste, 2012)
1852-1882 Voir notre reconstitution de la vie et de la carrière de Mathurin Delpeuch, père de Pierre.
Voir la notice précédente.
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 on signale qu’il vient d’avoir le prix d’excellence pour son année scolaire 1901-1902 en cinquième classique. Externe, il a été douze fois nommé.
Abeille d’Étampes.
??
Etudiant en droit
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignement non sourcé clairement)
1914
«Nécrologie Pierre Delpeuch — Nous apprenons que Pierre Delpeuch, caporal au 155e régiment d’infanterie, est tombé au champ d’honneur. Né à Étampes, il était fils de M. Delpeuch, ancien principal de notre Collège, qui a laissé ici de profondes sympathies. Tous ceux qui ont connu ce jeune homme, si doux, si aimable, se joindront à l’Abeille-Réveil, pour offrir à ses parents leurs condoléances attristés. — E. D.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 18 (samedi 31 octobre 1914, édition spéciale), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1910-1917
Fiche SGA

Nom: Delpeuch
Prénoms: Pierre
Édouard
Grade: caporal
Corps: 155e régiment d’infanterie
N° matricule 04685 au corps
— classe 1910
N° matricule 1003 au recrutement, Seine, 3e bureau

Mort pour la France le 19 septembre 1914
à Chaumont sur Aire, Courcelles (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 8 septembre 1890
à Étampes (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 18 avril 1917
par le tribunal de Compiègne
jugement transcrit le 25 avril 1917
à Compiègne
(Oise)
N° du registre de l’état civil: 169/179


Fiche SGA de Pierre Edouard Delpeuch        
1917
Jugement rendu le 18 avril 1917 par le tribunal de Compiègne et transcrit le 25 au registre de la même ville.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Autres renseignements
«Médaille Militaire à titre posthume - Croix de Guerre avec palme - Citation à l’Ordre de l’Armée - Jugement rendu le 18/04/1917 à Compiègne (60) y transcrit le 28/04/1917. - Etudiant en droit à Paris..»
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignements non sourcés clairement)
Mentions
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de la mairie du VIIe arrondissement.

   
  TABLE
19. Stanislas Demarseille (1887-1915)

    Edmond Stanislas Demarseille était né le 7 janvier 1887 à Vert-le-Petit et après avait fait ses études au collège d’Étampes, puis son service militaire, s’était marié en 1911 dans sa commune d’origine.
     Sous-lieutenant de réserve au 1er régiment du génie, il mourut des suites de ses blessures le 25 janvier 1915 à Berzieux (Marne), âgé de 28 ans.

1887
Le 7 janvier 1887, naissance à Vert-le-Petit: «L’an mil huit cent quatre vingt sept, le sept janvier, devant nous, à midi, devant nous, Eugène Vallet, maire et officier de l’état-civil de la commune de Vert-le-Petit (Seine-et-Oise) est comparu Edmond Eugène Demarseille, tourbier, âgé de vingt quatre ans demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui en son domicile à cinq heures du matin, de lui et de Marie Apolline Hazeler, son épouse, sans profession, âgée de vingt ans avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Edmond Stanislas. Lesdites déclarations en présentations ont été faites en présence de Edmond Hazele [sic], âgé de cinquante ans et de Pierre Eugène Demarseille âgé de cinquante sept ans, tous deux tourbiers, aïeuls de l’enfant et domiciliés dans cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signés avec nous le présent acte après lecture faite. [En marge:] Par acte dressé à la mairie de Vert-le-Petit le huit avril mil neuf cent onze Demarseille Edmond Stanislas dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec Geogette Popot. Dont mention faite par nous Cis greffer du tribunal civil. Corbeil le dix mai mil neuf cent onze.»
Registre de l’état civil de Vert-le-Petit (saisie de de Bernard Métivier, 2013)
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 il est signalé pour avoir avoir été cité 14 fois au tableau d’honneur pendant son année scolaire 1901-1902, en classe de 5e moderne (contre 15 fois pour celui qui a eu le prix d’excellence)
Abeille d’Étampes.
1911
«Par acte dressé à la mairie de Vert-le-Petit le huit avril mil neuf cent onze Demarseille Edmond Stanislas dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec Geogette Popot. Dont mention faite par nous Cis greffer du tribunal civil. Corbeil le dix mai mil neuf cent onze.»
Note marginale au registre de l’état civil de Vert-le-Petit (saisie de de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA d'Edmond Stanislas Demarseille (1/2) Fiche SGA

Nom: Demarseille
Prénoms: Edmond Stanislas
Grade: sous-lieutenant de réserve
[fiche 1]
Corps: 1er régiment du génie, compagnie 22/2
[fiche 1]
Corps: 1er régiment du génie
[fiche 1]
N° matricule 01523 au recrutement
[fiche 2]
N° matricule 01523 au corps
— classe 1907
N° matricule 4506 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 25 janvier 1905
à Berzieux (Marne)
Genre de mort: blessures de guerre

[fiche 1]
né en 1887
[fiche 2]
né le 7 janvier 1887
à Vert-le-Petit (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 19 août 1915
à 
Paris
[fiche 1] 15e arrondissement
[fiche 2]
19e arrondissement


Fiche SGA d'Edmond Stanislas Demarseille (2/2)        
1917
Acte transcrit le 19 août 1915 à Paris
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts dee Vert-le-Petit.

     
20. Charles Duclos (1888-1915)

Charles Duclos
Photo en ligne sur le site Mémorial GenWeb
créditée à Bruno Baverel

Plaque de Charles Duclos au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Charles Duclos au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Tombe de Charles Duclos au cimetière Notre-Dame ancien
Tombe de Charles Duclos au cimetière Notre-Dame ancien

    Charles Duclos était né le 18 août 1888 à Étampes et y avait fait ses études au collège.
     Incorporé  comme sous-lieutenant au
131e régiment d’infanterie, il fut tué le 17 février 1915 en Argonne (Meuse), âgé de 26 ans.
 
1888
Le 18 août 1888, naissance à Étampes: «Duclos Charles Marie né le 18 août 1888 au domicile de ses parents Paul Charles Duclos, négociant en laine, âgé de 31 ans et de Camille Elisa Desmaret, âgée de 26 ans, demeurant à Étampes, 11 rue du Pont Quesneau. — Témoins: Félix Dupuis, propriétaire, âgé de 65 ans, cousin de l’enfant, et Louis Alexandre Cocheteau, employé à la mairie, âgé de 58 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1915
«Étampes — Le sous-lieutenant Charles Duclos, du…e d’infanterie, frère de M. Marcel Duclos, négociant en laine à Étampes. — Blessé une première fois au mois de septembre, le sous-lieutenant Duclos, alors sergent, après un court séjour dans sa famille, était revenu à Orléans au dépôt de son régiment. Nous avons pu le voir à cette époque et l’entendre faire avec un calme admirable la relation des circonstances dans lesquelles il avait été blessé au pied. Son bataillon ayant été décimé, il se trouvait avec quelques hommes de sa compagnie à l’abri dans un repli de terrain au-dessus duquel passait une véritable rafale de projectiles; ses camarades furent presque tous tués, mais lui s’en tira avec une blessure au pied. —– J’ai échappé là cent fois à la mort! nous disait-il en nous faisant part de son intention de retourner au front le plus tôt possible. — Cette fois la mort n’a pas épargné notre vaillant compatriote.»
Abeille d’Étampes 27 février 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Duclos
Prénoms: Charles Marie
Grade: sous-lieutenant
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 139 au corps
— classe 1908
N° matricule 4973 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 17 février 1915
en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 18 [raturé: avril] août 1888
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 8 mai 1915
à Étampes (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 143/278



Fiche SGA de Charles Duclos        
??
Sépulture au Cimetière Notre Dame ancien d’Étampes, dans la tombe de la famille Charles Duclos:: «Charles-Marie Duclos, sous-lieutenant au 131e d’infanterie, mort au champ d’honneur le 17 février 1915 à la cote 263 (Argonne).»
Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 35, n°13 (dont photographie ci-dessus).
1917
Acte transcrit le 8 mai 1915 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1920
«A l’ordre du jour — Le Journal officiel du 26 décembre a publié la liste, au titre des décorations posthumes, des militaires inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d’honneur. Nous y relevons les mentions suivantes qui concernent deux enfants d’Étampes, morts au champ d’honneur: — 131e Régiment d’Infanterie — Duclos (Charles Maurice), sous-lieutenant: — Au signal donné pour s’élancer à l’assaut des tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie remarquable en entraînant sa section. Avait fait à peine quelques pas qu’il est tombé mortellement frappé, le 17 février 1915. A été cité.»
Abeille d’Étampes 3 janvier 1920 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Plaque en marbre au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes: «Duclos Charles, sous-lieutenant, 16 février 1915, cote 263, Argonne.»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

70.
Duclos, Charles
Citation à l’ordre de l’armée

     Duclos Charles sous-lieutenant au 131e régiment d’infanterie
     «Au signal donné pour s’élancer à l’assaut des tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie remarquable en entrainant sa section; il avait à peine fait quelques pas qu’il est tombé mortellement frappé». [p.100]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 1, p. 99 (saisie Bernard Métivier 2012).

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Cimetière Notre Dame ancien d’Étampes: tombe de la famille Charles Duclos.

   
21. Roger Duverson (1897-1918)

     Roger Duverson était né le 5 août 1897 à Étampes, où il avait fait ses études au collège.
     Incorporé comme caporal au
118e régiment d’infanterie, il est mort le 28 mars 1918 des suites de ses blessures à l’hôpital d’évacuation n°16, à Creil (Oise), âgé de 20 ans.

1893
Le 16 octobre, naissance à Étampes: «Duverson Roger Louis Désiré né le 5 août 1897 au domicile de ses parents Ernest Désiré Duverson, employé de travaux publics, âgé de 30 ans et de Louise Gastineau, sans profession, âgé de 29 ans, demeurant à Étampes, 2 rue Saint Jean. Témoins: Armand Barberot, instituteur communal, âgé de 33 ans, demeurant à Guernes (Seine-et-Oise), ami des parents et de l’enfant et de Eugène Louis Jacques marchand de charbon, âgé de 36 ans, demeurant à Étampes, ami des parents de l’enfant.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1912
Études au collège d’Étampes. Il est cité lors de la remise des prix de 1912 à la fin de sa classe de troisième.
Abeille d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
1917-1918
Fiche SGA

Nom: Duverson
Prénoms: Roger Louis Désiré
Grade: caporal
Corps: 118e régiment d’infanterie
N° matricule 16064 au corps
— classe 1917
N° matricule 522 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 28 mars 1918
à l’hôpital d’évacuation n°16, Creil (Oise)
Genre de mort: suites de blessures de guerre

né le 5 août 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 31 décembre 1918
à Étampes (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Roger Duverson        
1918
Acte transcrit le 31 décembre 1918 à Étampes (Seine-et-Oise)
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1920
«A l’ordre du jour Étampes Roger Duverson — Par arrêté ministériel du 3 avril 1920, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du caporal Duverson (Roger Louis Désiré), du 118e régiment d’infanterie, mort pour la France. Excellent caporal mitrailleur, gradé énergique, mortellement blessé à son poste de combat, le 27 mai 1918, ayant refusé de reculer et de se rendre lors d’une ruée de l’ennemi sur nos lignes. Croix de guerre avec étoile d’argent.»
Abeille d’Étampes du 2 octobre 1920 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

79.
Duverson, Roger
Médaille militaire

     Par arrêté ministériel du 3 avril 1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 août 1920, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du caporal
     Duverson Roger Louis Désiré
     Mort pour la France
     «Excellent caporal mitrailleur, gradé, énergique, mortellement blessé à son poste de combat, le 27 mai 1918, ayant refusé de reculer et de se rendre lors d’une ruée de l’ennemi sur nos lignes».
     Croix de guerre avec étoile de bronze

     A Quimper, le 16 septembre 1920. Le colonel Dizot commandant le 118ème ... Signé: Dizot [p.110]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 1, p. 109 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924).

 
22. Émile Edet (1897-1918)

     Émile Edet était né 13 février 1897 à Forges-les-Bains et avait fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme
sous-lieutenant au 287e régiment d’infanterie, il semble d’abord avoir été porté pour mort pour la France le 2 mai 1918 entre Hailles et Castel (Somme), sans doute à tort, puis à nouveau, mais cette fois définitivement, le 18 octobre 1918, sur le champ de bataille du bois Sénécal à Hangard (Somme), âgé de 21 ans.

1897
Le 13 février 1897, naissance à Forges-les-Bains: «Edet Émile René Jean né le 13 février 1897 à Forges-les-Bains, fils de Étampes Charles Marie Edet, jardinier, âgé de trente huit ans, domicilié à l’orphelinat Riboutté-Vital et de Jeanne Marie Mindré, couturière, âgée de trente trois ans. Témoins: Louis Paul Buré, serrurier, âgé de cinquante ans et Alphonse Georges Nansion, instituteur, âgé de trente deux ans, tous deux domiciliés à Forges-les-Bains audit orphelinat.»
Registre de l’état civil de Forges-les-Bains (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1912
Études au collège d’Étampes. Il est cité à la remise des prix des la fin de l’année 1912 pour s’être distingué en Gymnastique et exercices militaires et reçoit un diplôme d’honneur.
Abeille d’Étampes du 3 aout 1912 (ci-dessus)
1909-1919
Fiche SGA d'Emile Edet (1/2) Fiche SGA

Nom: Edet
Prénoms: Émile René Jean
Grade: sous-lieutenant
Corps: 287e régiment d’infanterie

[fiche 1]
N° matricule [raturé: 16691] 29 au corps
— classe 1917
N° matricule [raturé: 29] 2008 au recrutement, Versailles
[fiche 2]
N° matricule 29 au corps — classe 1917
N° matricule 2008 au recrutement, Versailles

[fiche 1]
Mort pour la France le 2 mai 1918
entre Hailles et Castel (Somme)
[fiche 2]
Mort pour la France le 18 octobre 1918
sur le champ de bataille du bois Sénécal à Hangard (Somme)

Genre de mort: blessures de guerre

né le 13 février 1897
à Forges-les-Bains (Seine-et-Oise)

[fiche 1]
Acte rectifié transcrit le 15 novembre 1918
à Forges-les-Bains (Seine-et-Oise)

N° du registre d’état civil: 2092/102 - 56/26
[fiche 2]
Acte  transcrit le 15 novembre 1918
à Forges-les-Bains (Seine-et-Oise)

N° du registre d’état civil: 2092/102 - 56/26
Fiche SGA d'Emile Edet (2/2)        
1918
Acte  transcrit le 15 novembre 1918 à Forges-les-Bains
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Forges-les-Bains (1921)

Remarque
La seule différence entre les deux fiches est la date de la mort: serait mort le 2 mai 1918 selon la fiche rectifiée et non le 19 octobre 1918 comme l’indique l’autre fiche (vérifier selon le JMO du 278e RI) (pas de journal après le 15 janvier 1918)
B.M.
Autres informations
Légion d’Honneur
Site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignement non sourcé)
   
23. Valentin Feldman (1909-1942)

Valentin Feldman

    Né en 1909 à Saint-Petersbourg, Valentin Feldan ou Feldmann est devenu professeur de philosophie.
     
Arrêté au début de 1942 en temps que résistant communiste, il est  exécuté au Mont-Valérien en juillet 1942.     

1909
Le?? 1909, naissance à Saint-Petersbourg.

1945
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

Pour mémoire
     Valentin Feldman (1909-1942). Professeur de philosophie à une date indéterminée antérieure à 1939. Né à Saint-Pétersbourg, arrivé en France à l’âge de 12 ans, communiste, il publie en 1936 L’esthétique française contemporaine, ouvrage ultérieurement traduit et publié en italien, et traduit lui-même du russe un essai d’Ivan-Kapitonovich Luppol sur Diderot, ainsi qu’un roman de Nicolas Ostrovski, Et l’acier fut trempé... Engagé volontaire en 1939 malgré une grave maladie de cœur, cité en 1940 pour sa conduite au feu, il s’engage dans la résistance dès l’été 1940. Arrêté au début de 1942, il est  exécuté au Mont-Valérien en juillet 1942. Ses derniers mots, lancés aux soldats allemands du peloton qui allait le fusiller: «Imbéciles, c’est pour vous que je meurs!» Son journal de guerre doit être publié en 2006.
 
     Voyez notre Bibliographie provisoire sur Valentin Feldman (parfois écrit Feldmann).
 
Texte de notre notice de 2003.
 
24. Marcel Germain (?-?)

    Nous n’avons pas pour l’instant identifié avec certitude cet ancien élève du collège, qui a beaucoup d’homonymes parmi les victimes de la Grande Guerre et notamment dans l’ancienne Seine-et-Oise.

???
Le??, naissance à??: «»
Registre de l’état civil de??
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
25. Pascal Ghio (1892-1915)

     Pascal Ghio était né à Bastia le 2 mai 1892. Avant guerre il fut répétiteur au collège d’Étampes.
     Incorporé comme sergent au
140e régiment d’infanterie, il fut blessé et mourut dans une ambulance le 13 octobre 1915  à Saint-Rémy-sous-Bussy (Marne), âgé de 23 ans.
 
1892
Le 2 mai 1892, naissance à Bastia (Corse): «L’an mil huit cent quatre vingt douze le quatre mai jour de mercredi à une heure de relevée acte de naissance de Pascal Auguste né à Bastia le deux du courant à huit heures du soir, fils de Ghio Jacques, employé, âgé de vingt sept ans et de Saettoni (?) Marie son épouse, âgée de vingt trois ans demeurant à Bastia, boulevard Paoli. Le sexe de l’enfant a été reconnu masculin par les sieurs Maingaud Etienne, coiffeur, âgé de trente ans et Sartoni François, douanier, âgé de trente ans, domiciliés à Bastia. Sur les déclarations et présentation à nous faites du dit enfant par le dit Ghio père et ont signé tous avec nous le présent acte après lecture faite constaté suivant la loi par nous (D?) Lucien adjoint municipal de la ville de Bastia officier de l’état-civil par délégation de M. le maire.» Registre de l’état civil de Bastia (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Répétiteur au collège d’Étampes.
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1912-1916
Fiche SGA

Nom: Ghio
Prénoms: Pascal Auguste
Grade: sergent
Corps: 140e régiment d’infanterie
N° matricule 8677 au corps
— classe 1912
N° matricule 295 au recrutement, Ajaccio

Mort pour la France le 13 octobre 1915
ambulance 14/9
à Saint-Rémy-sous-Bussy (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 2 mai 1892
à Bastia (Corse)

Acte transcrit le 23 février 1916
à Bastia (Corse)




Fiche SGA de Pascal Ghio        
1917
Acte transcrit le 23 février 1916 au registre de Bastia
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
L’Abeille d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens élèves qui seront mentionnés sur la plaque commémorative alors en préparation précise les fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de dessin. Maxime Leclerc, professeur d’allemand. Pascal Ghio, répétiteur.»
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens professeurs et élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative de la mairie de Bastia
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
26. Maurice Gilbon (1892-1918)

Plaque de Maurice Gilbon au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Maurice Gilbon au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    Maurice Gilbon, était né le 24 février 1892 à Brières-les-Scellés et avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
15e escadron du train, service automobile, il mourut en Grèce le 19 octobre 1918, à l’hôpital temporaire du camp de Zesteulik, âgé de 26 ans.
     Il a été inhumé en 1922 au cimetière de Morigny-Champigny.

1892
Le 24 février 1892, naissance à Brières-les-Scellés: «Gilbon Maurice né le mercredi 24 février 1892 au domicile de ses parents Léon Eugène Gilbon, cultivateur, âgé de 35 ans et de Marie Eugénie Robert, âgée de 30 ans, même profession demeurant à la ferme de la Nouvelle-Poëlée, Brières-les-Scellés. — Témoins: Auguste Eugène Renard, rentier, âgé de 76 ans et de Zéphir Édouard Delton, cultivateur, âgé de 48 ans, tous deux domiciliés à Brières-les-Scellés.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1908-1919
Léon Gilbon, père le Maurice, maire de Brières-les-Scellés.
Frédéric Gatineau, Petites lumières sur Brières, Étampes, A travers champs, 2003, p. 127.
1918
«Morts pour la Patrie — Étampes — Maurice Gilbon — Gilbon (Maurice), conducteur au 15e escadron du train, est décédé le 19 octobre 1918, à l’hôpital temporaire n° 13 de Zesteulik (Armée d’Orient), à l’âge de 27 ans, des suites de maladie contractée en service commandé. Il était le fils de M. Léon Gilbon, le sympathique maire de Brières-les-Scellés, qui habite aujourd’hui à Étampes, 27 rue Evézard. — Un service funèbre en sa mémoire sera célébré le jeudi 19 décembre, à 10 heures, en l’église Notre-Dame d’Étampes. Prière de considérer le présent avis comme une invitation.»
L’Abeille d’Étampes du 12 décembre 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1912-1919
Fiche SGA

Nom: Gilbon
Prénoms: Maurice Georges
Grade: 2e classe
Corps: 15e escadron du train, service auto, section T. M. 732
N° matricule 02065 au corps — classe 1912
N° matricule 878 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 19 octobre 1918
à l’hôpital temporaire N°13, camp de Zesteulik (Grèce)
Genre de mort: maladie contractée au service

né le 24 février 1892
à Brières-les-Scellés (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 18 septembre 1919
à Étampes (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Maurice Gilbon        
1919
Acte transcrit le 18 septembre 1919 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1920
Mention de Maurice Gilbon sur le monument aux morts de Brières-les-Scellés.
Date du monument donnée par Frédéric Gatineau, Petites lumières sur Brières, Étampes, A travers champs, 2003, p. 126, et photographies p. 82.
??
Mention de Maurice Gilbon sur la plaque commémorative de l’église saint-Quentin de Brières-les-Scellés.
Photographie de cette plaque in Frédéric Gatineau, Petites lumières sur Brières, Étampes, A travers champs, 2003, p. 27.
1921
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Gilbon Maurice, 19 octobre 1918, Zestenlick (Armée d’Orient).»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1922
«L’hommage aux morts de la Grande guerre Les inhumations à Étampes — Gilbon (Maurice Georges), soldat au 15e Train, service automobile, section T. M. 732, décédé à l’hôpital temporaire n° 13 du camp de Zeitenlik, le 19 octobre 1918; inhumé au cimetière de Morigny.»
L’Abeille d’Étampes du 1er avril 1922 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1924
«Gilbon Maurice Georges»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 298 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés (1920)
— Monument de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés (1920)
Plaque commémorative de l’église Saint-Quentin de Brières-les-Scellés

   
27. René Grajon (1895-1915)

     René Grajon était né le 25 mai 1895 à Juvisy-sur-Orge et avait une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme caporal au
168e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 25 septembre 1915 à Saint-Thomas-en-Argonne (Meuse), âgé de 20 ans.

1895
Le 25 mai 1895, naissance à Juvisy-sur-Orge: «L’an mil huit cent quatre vingt quinze le vingt neuf mai à dix heures du matin, par devant nous Paul Marais, maire et officier de l’état-civil de la commune de Juvisy-sur-Orge, arrondissement de Corbeil, département de Seine-et-Oise, a comparu Monsieur Grajon Gabriel, sous-chef de gare, âgé de vingt-huit ans, demeurant à Juvisy-sur-Orge, rue Bara, numéro sept, lequel nous a présenté un enfant, du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, vingt huit mai, en son domicile, à onze heures et demie du matin, de lui et de Foucard Marie Louise, son épouse, sans profession, âgée de vingt ans, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de René Marie Alexandre. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Messieurs Auclère Louis Joseph Emile, sous-chef de gare, âgé de cinquante et un ans et Maliba Gaston Auguste, sous-chef de gare, âgé de trente six ans, tous deux domiciliés en cette commune, le premier rue Pasteur, numéro un, et le second rue Bara, numéro dix. Et le déclarant et les témoins ont signé avec nous le présent acte après lecture faite.»
Registre de l’état civil de Juvisy-sur-Orge (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1912
Études au collège d’Étampes. En 1912, à la fin de sa classe de première, René Grajon reçoit le prix d’excellence offet par le ministre de l’Instruction publique.
Abeille d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
1915-1918
Fiche SGA

Nom: Grajon
Prénoms: René Marie Alexandre
Grade: caporal
Corps: 168e régiment d’infanterie
N° matricule 6033 au corps
— classe 1915
N° matricule 2691 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 25 septembre 1915
à Saint-Thomas en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 25 mai 1895
à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 28 février 1918
par le tribunal de Corbeil
jugement transcrit le 24 avril 1918
à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de René Grajon        
1918
Jugement rendu le 28 février 1918 par le tribunal de Corbeil et transcrit le 24 avril 1918
au registre de Juvisy-sur-Orge.

Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de l’église Notre-Dame de France de Juvisy-sur-Orge
— Nécropole nationale de Saint-Thomas-en-Argonne.

   
28. Isabelle Grépinet, née Beaufort (1906-1944)

M. Grépinet (extrait d'une photo de 1936)
M. Grépinet vue par Grévy (1941)
Raymond Grépinet
(1936)
Monsieur Grépinet, professeur de philosophie
 vu par Grévy (extrait, 1941)

     Isabelle Beaufort, née le 2 février 1906, fille d’un architecte parisien d’origine beauceronne, elle-même employée par l’éducation nationale, avait épousé Marcel Grépinet professeur de philosophie et de 1ère au collège d’Étampes.
     Elle lui avait donné trois enfants, tous scolarisés au collège, où ils se faisaient remarquer par leur excellence.
     En 1943-1944, Raymond était en Math Élém, notre actuelle classe de terminale, Pierre était en classe de seconde et Geneviève en classe de neuvième, notre actuelle classe de CE2.
     Isabelle Beaufort périt à son domicile du 65 rue Saint-Jacques lors du bombardement du 10 juin 1944, avec ses deux fils Pierre et Raymond, son mari et sa fille étant quant à eux gravement blessés.


Généalogie
1703-1944

     7) Jean Beaufort (v.1703-1788), marchand, épouse à Charmont-en-Beauce Marguerite Chaumette qui lui donne au moins deux enfants dont François.
     6) François Beaufort (1734-?), marchand, conseiller, officier public et greffier en 1792, épouse Marie Madeleine Marc qui lui donne dix enfants dont Alexis.
     5) Alexis Beaufort (1773-1819), laboureur à Landreville (Bazoches-les-Gallerandes), épouse Marie Adélaïde Grenet qui lui donne deux enfants dont Jean Isidore.
     4) Jean Isidore Beaufort (1809-1859), cultivateur à Landreville, maire de Bazoches, épouse Julie Victoire Leluc qui lui donne huit enfants dont Charles Albert.
     3) Charles Albert Beaufort (1845-?), cultivateur à Donville et négociant en grains, épouse Camille Leluc, qui lui donne cinq enfants dont Louis François Isidore.
     2) Louis François Isidore Beaufort (1873-?), architecte à Paris (11 avenue du Maine), peintre et photographe amateur, épouse Jeanne Thomas qui lui donne trois enfants:
     1) Isabelle Marie Beaufort (1906-1944), qui épouse Marcel Grépinet et lui donne trois enfants,
     1b) Anne Beaufort, qui épouse Ernest Asselin.
     1c) Gabrielle Marie (1914-1996), qui épouse en 1933 Marcel Boyer (1907-1995), géomètre-expert et lui donne huit enfants.
     Généalogie établie par Jean-François Doublier, http://www.doublier.eu/Beaufort.html, en ligne en 2013.
1906 Naissance le 2 février 1906 en un lieu à déterminer;
cf. infra.
1906
«GREPINET, née BEAUFORT Isabelle. 2 février 1906. Dossier librement communicable à partir de 2026. AJ/16/8981»
Archives Nationales (Paris). Académie de Paris; Personnel scientifique et administratif des facultés et lycées de garçons et de filles, enseignement professionnel, enseignement primaire supérieur (né entre 1859 et 1910). Dossiers personnels. AJ/16/8888 à AJ/16/9102. Inventaire-Index établi par É. Pirio, secrétaire de documentation, à partir des bordereaux de versement réalisés par le service des Archives du Rectorat de Paris. Complète les inventaires alphabétiques de Mme Lucette Albert et M. Didier Chatelus pour les cotes AJ/16/932/1 à 1602 et AJ/16/5829 à 6179/18. Septembre 2007 [fichier au format pdf; 266 p.], http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/sm/Sorbon4.pdf, en ligne en 2013.
1926
Diplôme de son mari Marcel Grépinet en philosophie: «Faculté des Lettres […]  Diplômes d’études supérieures. Session de juin 1926. […] Sujets des Mémoires: […] [p.300] M. Grépinet.  L’imagination dans la théorie de la connaissance chez Spinoza.»
Annales de l’Université de Paris 2 (1927), pp. 299-300.
1939
Isabelle Beaufort-Grépinet apparemment employée comme son mari au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer. Cf. supra.
1939
«Ecole primaire supérieure [...] Classe de neuvième: Grépinet Geneviève».
L’Abeille d’Étampes du 22 juillet 1939 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1941
Caricature par un certain Grévy de M. Grépinet, professeur de philosophie et de M. Dariste, professeur de sciences.
L’Association des Anciens Élèves et nous-mêmes avons mis en ligne une émouvante caricature de ce professeur et du professeur de sciences de l’époque, signé Grévy, et daté de 1941.
1941
Résultats de Raymond au collège: «Certificat d’études secondaires du 1er degré: 3e A: Grépinet Raymond.» [Palmarès brut, aucun commentaire ou discours (B.M.)]
Abeille d’Étampes du 2 août 1941 (résumé de Bernard Métivier).
1942
Résultats de Raymond au collège: «Palmarès des écoles d’Étampes. Collège d’Étampes. Classes de 2nde A, A’ et B: Grépinet Raymond 3 fois nommé.»
Abeille d’Étampes du 25 juillet 1942 (résumé de Bernard Métivier).
1944, 10 juin
Meurt le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps que ses deux fils Pierre et Raymond. Son mari et leur fille sont blessés.
cf. infra.
1944, 17 juin
«Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet, 85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...] Melle Grépinet Geneviève, 85 rue Saint-Jacques [...]». L’Abeille d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
L’Abeille d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 17 juin
«[…] Et Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège. […] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet, 65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques [...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
L’Abeille d’Étampes du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 1er juillet
et 15 juillet
«Après le bombardement [...] Enfin, Melle Geneviève Grépinet a été elle aussi, transportée dans un hôpital parisien aux fins d’un perfectionnement de son traitement: son pauvre papa, l’éminent professeur au collège si gravement atteint lui-même a voulu l’y accompagner. […]»
L’Abeille d’Étampes du 1er juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013) — Même texte dans L’Abeille d’Étampes du 15 juillet 1944: «Liste de victimes du bombardement du 10 juin».
1944, 15 juillet
«Collège d’Étampes — Palmarès de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations trimestrielles du conseil de discipline — Math. Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes de Philo-lettres et de Math. Elém. — Excellence. Math.: Grépinet Raymond — Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence: Grépinet Pierre — Nominations: Grépinet Pierre 7 […]»
L’Abeille d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 22 juillet
«Collège d’Étampes. Résultats des examens pour l’année 1943-1944 — I. Baccalauréat (2e partie) – Série Math. Élém.: Grépinet Raymond […]»
L’Abeille d’Étampes du 22 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944
«Voici les noms des cente trente et une victimes de cet événement dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques; [...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques». «Parmi les plus atteints [...] citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement blessée à la figure, tandis que sa mère et ses deux frères étaient tués à ses côtés, et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également blessé au bras droit et à la tête.».«Toujours sur le même trottoir, sont complètement anéantis les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
René Collard, De l’Invasion à la Libération, Étampes au cours des journées tragiques de 1940 et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944, pp. 31, 34-35 et 38-39.
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Son nom est ajouté sur la plaque commémorant les professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes morts pour la France.

Mentions
— Ajout à la plaque commémorative du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église Saint-Gilles d’Étampes.

   
29. Pierre Grépinet (?-1944)

     Fils de Marcel Grépinet, professeur de philosophie et de 1ère au collège d’Étampes avant guerre, et d’Isabelle Beaufort, elle-même employée au même collège, Pierre Grépinet y était en classe de seconde le 10 juin 1944, lorsqu’il fut tué avec sa mère et son frère aîné Raymond.
     Il reçoit à titre posthume les félicitations trimestrielles du conseil de discipline.


?? Naissance le?? à??
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1944
Meurt le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps que sa femme Isabelle Beaufort et que leur fils Raymond Grépinet.

1944, 17 juin
«Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet, 85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...] Melle Grépinet Geneviève, 85 rue Saint-Jacques [...]».
L’Abeille d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 17 juin
«[…] Et Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège. […] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet, 65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques [...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
L’Abeille d’Étampes du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 15 juillet
«Collège d’Étampes — Palmarès de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations trimestrielles du conseil de discipline — Math. Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes de Philo-lettres et de Math. Elém. — Excellence. Math.: Grépinet Raymond — Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence : Grépinet Pierre — Nominations: Grépinet Pierre 7 […]»
L’Abeille d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944
«Voici les noms des cente trente et une victimes de cet événement dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques; [...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques». «Parmi les plus atteints [...] citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement blessée à la figure, tandis que sa mère et ses deux frères étaient tués à ses côtés, et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également blessé au bras droit et à la tête.».«Toujours sur le même trottoir, sont complètement anéantis les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
René Collard, De l’Invasion à la Libération, Étampes au cours des journées tragiques de 1940 et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944, pp. 31, 34-35 et 38-39.
??
Son nom est ajouté sur la plaque commémorant les professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes morts pour la France.

Mentions
— Ajout à la plaque commémorative du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église Saint-Gilles d’Étampes.

   
30. Raymond Grépinet (?-1944)

     Fils de Marcel Grépinet, professeur de philosophie et de 1ère au collège d’Étampes avant guerre, et d’Isabelle Beaufort, elle-même employée au même collège, Raymond Grépinet y était en classe de Math Élem, notre actuelle classe de terminale, et venait de passer les épreuves du bac, lorsqu’il fut tué avec sa mère et son frère aîné Raymond lors du bombardement du 10 juin 1944.
     Il reçoit à titre posthume les f
élicitations trimestrielles du conseil de discipline, le prix dexcellence, ainsi que le baccalauréat.  
 
?? Naissance le?? à??
??
1941
Études au collège d’Étampes: «Certificat d’études secondaires du 1er degré: 3e A Grépinet Raymond.» [Palmarès brut, aucun commentaire ou discours (B.M.)]
Abeille d’Étampes du 2 août 1941 (résumé de Bernard Métivier).
1942
Études au collège d’Étampes: «Palmarès des écoles d’Étampes. Collège d’Étampes. Classes de 2nde A, A’ et B: Grépinet Raymond 3 fois nommé.»
Abeille d’Étampes du 25 juillet 1942 (résumé de Bernard Métivier).
1944
Meurt le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps que son père Pierre et que sa mère Isabelle Beaufort.

1944, 17 juin
«Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet, 85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...] Melle Grépinet Geneviève, 85 rue Saint-Jacques [...]».
L’Abeille d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 17 juin
«[…] Et Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège. […] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet, 65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques [...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
L’Abeille d’Étampes du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 15 juillet
«Collège d’Étampes — Palmarès de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations trimestrielles du conseil de discipline — Math. Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes de Philo-lettres et de Math. Elém. — Excellence. Math.: Grépinet Raymond— Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence : Grépinet Pierre— Nominations: Grépinet Pierre 7 […]»
L’Abeille d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944, 22 juillet
«Collège d’Étampes. Résultats des examens pour l’année 1943-1944 — I. Baccalauréat (2e partie) – Série Math. Élém. : Grépinet Raymond […]»
L’Abeille d’Étampes du 22 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1944
«Voici les noms des cente trente et une victimes de cet événement dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques; [...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques». «Parmi les plus atteints [...] citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement blessée à la figure, tandis que sa mère et ses deux frères étaient tués à ses côtés, et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également blessé au bras droit et à la tête.».«Toujours sur le même trottoir, sont complètement anéantis les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
René Collard, De l’Invasion à la Libération, Étampes au cours des journées tragiques de 1940 et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944, pp. 31, 34-35 et 38-39.
??
Son nom est ajouté sur la plaque commémorant les professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes morts pour la France.

Mentions
— Ajout à la plaque commémorative du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église Saint-Gilles d’Étampes.

   
31. René Grimaud (1898-1918)

    René Grimaud était l’arrière-petit-fils d’Auguste Allien directeur de l’Abeille d’Étampes et petit-fils de son successeur Olivier Lecesne, dont la fille avait épousé un imprimeur domilicié à Nantes.
     Réné Grimaud, né à
Étampes le 21 mai 1895, y avait commencé ses études au collège e 1902 à 1906, avant semble-t-il de les continuer ensuite à Nantes.
     Il est mort caporal du
219e régiment d’infanterie, le 29 septembre 1918, âgé de 20 ans, à Sommepy-Tahure (Marne), où il repose dans la tombre n°351.

1898
Le 21 mai 1898, naissance à Étampes: «Acte de naissance de Grimaud René Emile Etienne  21-05-1898— N° 103 Grimaud René Emile Etienne — L’an mil huit cent quatre vingt dix huit le vingt-trois mai à deux heures de relevée, par devant nous Edouard Joseph Béliard, maire de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie, a comparu Emile Vincent Joseph Augustin Grimaud, imprimeur, âgé de trente trois ans, domicilié à Nantes (Loire-Inférieure) quai Brancas numéro cinq, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin qu’il nous a dit être né le vingt et un de ce mois à dix heures du matin à Étampes rue Saint-Jacques numéro vingt-neuf au domicile de son aïeul maternel, de lui déclarant et de Marguerite Marie Zoé Lecesne, son épouse, sans profession, âgée de vingt-six ans avec laquelle il demeure à Nantes, et auquel enfant il a donné les prénoms de René Emile Etienne. — Les dites déclaration et présentation faites en présence de François Adolphe Auguste Allien, propriétaire âgé de soixante-dix-neuf ans, bisaïeul de l’enfant et de Louis Paul Ollivier Lecesne, imprimeur âgé de cinquante et un ans, aïeul du dit enfant, demeurant tous deux à Étampes. Et ont le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous, maire sus-nommé, après lecture faite.».
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1902-1906
Études au collège d’Étampes. D’après les relevés de Bernard Métivier, René Grimaud n’est cité que dans les palmarès du collège des années 1902-1903, 1903-1904, 1904-05 et 1905-06 et pour ces 4 années, ce qui lui a paru étrange car normalement ce ne devrait être que 3 ans, en classe enfantine.
Abeille d’Étampes à explorer.

René Grimaud a sans doute continué ses études à Nantes.

1918-1919 Fiche SGA

Nom: Grimaud
Prénoms: René Émile Étienne
Grade: caporal
Corps: 219e régiment d’infanterie
N° matricule 14766 au corps
— classe 1918
N° matricule 31424 [ou 3124, le premier 4 paraissant raturé] au recrutement, Nantes

Mort pour la France le 29 septembre 1918
à Somme Py (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 21 mai 1898
à Estampes (Gers)
[Erreur: il s’agit bien d’Étampes en Seine-et-Oise, aujourd’hui Essonne (B.M.)]


Acte transcrit le 27 août 1919

à Nantes (Loire inférieure)



Fiche SGA de René Grimaud        
1919
Acte transcrit le 27 août 1919 à Nantes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Nantes.

Autre donnée
Il serait inhumé dans la nécropole nationale Sommepy-Tahure, dans la tombe 351

Site Mémorial GenWeb, ici (sans indication de source).
   
32. Louis Guilloteau (1887-1914)

Caveau de la famille Guilloteau au cimetière de Saint-Pierre ancien
Caveau de la famille Guilloteau au cimetière de Saint-Pierre ancien

     Louis Guilloteau était né le 31 décembre 1867 à Étampes et y avait fait ses études au collège.
     Capitaine au
282e régiment d’infanterie, il mourut pour la France le 16 septembre 1914 à Cuffies (Aisne), âgé de 46 ans.

1867
Le 31 décembre 1867, naissance à Étampes: «Guilloteau Louis Joseph né le mardi 31 décembre 1867 chez ses père et mère, fils de Louis Athanase Guilloteau, aubergiste, âgé de 24 ans et de Joséphine Pauline Latourte âgée de 22 ans, domiciliés à Étampes 4 carrefour du Pont Doré. — Témoins: Calixte Joseph Latourte, entrepreneur de serrurerie, âgé de 53 ans, aïeul de l’enfant et Benoit Berlière, marbrier, âgé de 39 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1902
Marié le 17 janvier 1902 à Marie Julie Ombredanne.
Le site du Mémorial GenWeb visité en 2012 (sans référence).
1904
Fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 17 septembre 1904
Le site du Mémorial GenWeb visité en 2012 (sans référence).
1915
«Campagne 1914-1915 A l’ordre du jour de l’armée. Étampes Le capitaine Louis Guilloteau — On se souvient qu’un de nos premiers «morts étampois» au cours de cette terrible guerre fut le capitaine Guilloteau, du 82e régiment d’infanterie, tué le 15 septembre. — Le Journal officiel du 20 mai rend un dernier hommage à notre vaillant concitoyen par la belle citation à l’ordre du jour suivante: «Louis Guilloteau, capitaine au 82e régiment d’infanterie: — Chargé d’une mission périlleuse et délicate de reconnaissance, a montré beaucoup d’ardeur et de bravoure dans l’accomplissement de sa tâche. — A été mortellement blessé le 15 septembre à la tête du détachement qu’il commandait.»»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale 48 (samedi 29 mai 1915), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Guilloteau
Prénoms: Louis Joseph
Grade: capitaine
Corps: 282e régiment d’infanterie
N° matricule 333 au corps
— classe 1887
N° matricule 3579 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 16 septembre 1914
à Cuffies (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 31 décembre 1867
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 23 mars 1915
à Étampes (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 467/28

Fiche SGA de Louis Gilloteau        
1915
Acte transcrit le 23 mars 1915 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
«Les exhumations Le capitaine Guilloteau — Au cours des premières opérations de la guerre, notre regretté concitoyen M. le capitaine Guilloteau (Louis Joseph), du 282e régiment d’infanterie, frère de M. Pierre Guilloteau, avenue de Paris, trouvait une mort glorieuse à la tête de sa compagnie, près de Soissons. Ses restes, qui avaient été ensevelis provisoirement dans le cimetière militaire de cette ville, ont été transportés mardi à Étampes et déposés dans le caveau de sa famille, à l’ancien cimetière de Saint-Pierre. En raison des difficultés de transport et de l’incertitude de l’heure d’arrivée à Étampes du fourgon funèbre, cette cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité.» L’Abeille d’Étampes du samedi 22 janvier 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Guilloteau Louis Joseph»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 299 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

   
33. Pierre Guion (1892-1914)

     Pierre Guion était né le 4 septembre 1892 à Étampes  et y avait fait ses études au collège.
     Incorporé au
131e régiment d’infanterie, il périt  le 22 août 1914 à la bataille de Cussigny, près Gorcy (Meurthe-et-Moselle), âgé de 21 ans.

Inscription à la mémoire de Pierre Guion, cimetière Saint-Gilles
Inscription à la mémoire de Pierre Guion au cimetière Saint-Gilles d’Étampes

1892
Le 4 septembre 1892, naissance à Étampes: «Guion Pierre Charles Édouard né le 4 septembre 1892 à Étampes fils de Émile Lucien Guion, agent général de la Compagnie française Le Phénix, âgé de 32 ans, et de Charlotte Hélène Augustine Allain, sans profession, âgée de 26 ans, domiciliés 7ter rue Pavée. — Témoins: Félix Henri Buisson, rentier, âgé de 60 ans et de Elie Charles Louis Chevallier, commissaire priseur, âgé de 28 ans tous deux amis des parents de l’enfant et domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1913
«Étampes.Les Enfants de Guinette. — Les jeunes Pierre Guion et Lucien Rebiffé, de la société de gymnastique «Les Enfants de Guinette», titulaires du brevet d’aptitude militaire, classe 1912, ont été convoqués mardi dernier à Versailles pour choisir leur corps; sur leur demande, ils seront incorporés au 131e régiment d’infanterie, à Orléans.»
L’Abeille d’Étampes 102/36 (samedi 6 septembre 1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Guion
Prénoms: Pierre Charles Édouard
Grade: soldat
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 4986 au corps
— classe 1912
N° matricule 822 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 22 août 1914
à Gorcy (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 4 septembre 1892
à Étampes (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 20 juillet 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 9 février 1921
à Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Pierre Guion        
1915
«Morts au champ d’honneur Étampes — Guion Pierre, soldat de la classe 1912, au 131e d’infanterie, a été tué le 22 août 1914 à la bataille de Cussigny, près Gorcy (Meurthe-et-Moselle). C’est le fils de M. Guion, agent général d’assurances, rue Pavée, à Étampes.»
L’Abeille d’Étampes du 3 avril 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1915
«Étampes pendant la guerre Pierre Guion — Depuis la deuxième quinzaine d’août, M. Guion, agent général d’assurances à Étampes, et sa famille, vivaient dans une incertitude angoissante, se demandant quel effroyable coup du sort les avait frappés, la captivité ou la mort de leur fils Pierre Guion, soldat de la classe 1912, incorporé au 131e d’infanterie. Aujourd’hui, prévenus officiellement qu’il est tombé au champ d’honneur le 22 août 1914 à la bataille de Cussigny, près de Gorcy (Meurthe-et-Moselle) où il est inhumé, ils pleurent une perte irréparable, un fils doux et laborieux, intelligent et modeste, la joie de leur foyer. Ainsi s’écroulent les belles espérances qu’ils étaient en droit de fonder sur lui; il n’en reste qu’un souvenir mêlé de tristesse et de fierté. — C’est que Pierre Guion, dès son enfance, avait obtenu partout l’un des premiers rangs, à l’école du Centre, au certificat d’études, au Collège, aux Enfants de Guinette, au brevet d’aptitude militaire, au concours des Elèves officiers de réserve, aux concours de tir et d’escrime, dans tous les sports; car c’était un fervent amateur de la culture physique; il serait devenu un bon citoyen. — Obligé par une maladie d’abandonner ses études et peut-être aussi ses ambitions, il se tourna résolument vers la profession de son père, à laquelle il prit goût, parlant volontiers d’assurances lorsqu’au hasard des cantonnements et des rencontres, il trouvait un confrère, ainsi qu’en témoignent ses lettres. Il serait devenu un assureur émérite; mais il était avant tout un ardent patriote, heureux au régiment, admiré de ses camarades pour son énergie physique et morale, aimé de ses chefs pour son zèle et ses aptitudes militaires, confiant dans le succès de nos armes, un soldat d’avenir. Une balle aveuglément le frappa dès la première heure de la première bataille, où fut engagé son régiment, surpris dans le brouillard et décimé sans avoir aperçu l’ennemi! —Après avoir longtemps partagé leur douloureuse incertitude, il ne nous reste plus qu’à réconforter ce père et cette mère éplorés en leur disant qu’au milieu des larmes de leur famille et de leurs amis et de leur propre chagrin ils ont lieu d’être fiers de leur fils: il a fait noblement son devoir de Français et donné son sang pour la rédemption de la patrie; si son corps matériel est demeuré là-bas, dans l’Est, son âme est vivante parmi nous dans une auréole de gloire. — E.D.»
L’Abeille d’Étampes du 3 avril 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
??
Repose à la Nécropole Nationale de Gorcy (Meurthe-et-Moselle), tombe collective n° 22.
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012.
1917
Jugement rendu le 20 juillet 1920 par le tribunal d’Étampes transcrit le 9 février 1921
au registre de la même ville.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Guion Pierre Charles»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918, 
tome 2, p. 299
??
Mention sur la tombe familiale de la famille Allain au cimetière Notre-Dame nouveau: «A la mémoire de Pierre Guillon, mort pour la France à Gorcy (M et M) dans sa 22e année en 1914.»
Signalée par Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 36, n°5.
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Mention sur la tombe familiale de la famille Allain au cimetière Notre-Dame nouveau

   
34. Henri Guitton (1871-1918)

Plaque de Henri Guitton au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Henri Guitton au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Tombe de Henri Guitton au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau
Tombe de Henri Guitton au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau

    Henri Guitton était né à Étampes le 14 mai 1871 et avait fait ses études au collège.
    Adjudant au
48e régiment d’infanterie selon sa fiche SGA, mais qualifié à Étampes capitaine, question qui reste à éclaircirn il meurt le 3 juillet 1918 sur le champ de bataille de Hautebraye (Oise), âgé de 43 ans.

1871
Le 14 mai 1871, naissance à Étampes: «Guitton Henri Auguste né le 14 mai 1871 chez Anne Julie Chéron épouse de Guitton Henri son aïeulle maternelle [sic], domiciliée 3 rue du Perray, Étampes, fils de Félix Guitton, ouvrier charpentier, âgé de 24 ans et de Marie Chapard, âgée de 23 ans, domiciliés à Paris, 20 rue de la Mare. — Témoins: Henri Guitton, sabotier, mari de l’aïeule maternelle de l’enfant [sic], âgé de 29 ans, domicilié 3 rue du Perray et Édouard Pillas, ancien horloger, âgé de 46 ans, domicilié 7 rue du Perray, Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1918
«Morts pour la patrie Étampes Le capitaine Guitton — On nous confirme en dernière heure, la nouvelle du malheur qui vient de frapper notre estimé concitoyen, M. Félix Guitton, ancien entrepreneur de charpente. Son fils, capitaine au ...e régiment d’infanterie coloniale, a été tué, le 5 juillet, par un éclat d’obus, entre Compiègne et Soissons. Il a été inhumé dans le cimetière d’Attichy (Oise); il était âgé de 45 ans.»
L’Abeille d’Étampes du 3 août 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1891-1919
Fiche SGA

Nom: Guitton
Prénoms: Henri Auguste
Grade: adjudant
Corps: 48e régiment d’infanterie
N° matricule 12106 au corps
— classe 1891
N° matricule 2927 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 3 juillet 1918
sur le champ de bataille de Hautebraye (Oise)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 14 mai 1871
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 25 novembre 1919
à Creil (Oise)




Fiche SGA d'Henri Guitton        
1919
Acte transcrit le 25 novembre 1919 à Creil (Oise)
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque de marbre au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes: «Guitton Henri, capitaine d’état-major, 3 juillet 1918, à Hautebraye (Oise).»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Guitton Henri Auguste»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 299 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

   
35. Charles Imbault (1887-1914)

Plaque de Charles Imbault au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Charles Imbault au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

     Charles Imbault était né le 31 décembre 1887 à Arrancourt et avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé dans le
131e régiment d’infanterie, il mourut des suites de ses blessures le 30 décembre 1914 à l’hôpital N°7 de Neufchateau (Vosges), âgé de 27 ans moins 1 jour.

Charles Imbault
Photo mise en ligne sur le site Mémorial GenWeb d’origine non identifiée

1887
Le 31 décembre 1887, naissance à Arrancourt: «Imbault Charles Joseph né le 31 décembre 1887 à Arrancourt (91), fils des époux Clément Félicien Imbault, âgé de 26 ans, laitier et de Lucienne Honorine Jamain, âgée de 24 ans, sans profession, domiciliés à Arrancourt. — Témoins: Ambroise Morin, maréchal, âgé de 34 ans et Laurent Leduc, garde champêtre, âgé de 64 ans, tous deux domiciliés à Abbéville.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
Plus tard
Fils de Clément Félicien, garçon laitier (24 ans) et de feue Lucienne Honorine Jamin, couturière domicilié à Étampes, avenue de Dourdan n°10.
Inormation non datée ni sourcée, sur le site Mémorial GenWeb en 2012.
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Imbault
Prénoms: Charles Joseph
Grade: soldat
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 02321 au corps
— classe 1907
N° matricule 4907 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 30 décembre 1914
à l’hôpital N°7 Neufchateau (Vosges)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 31 décembre 1887
à [Texte corrigé sur le fichier numérique mis en ligne par le ministère des armées: Arrancourt] (Seine-et-Oise)
[Il était sans doute porté par erreur Étampes sur la fiche originale (B.G.)]

Extrait du registre des décès
transcrit le 30 décembre 1914
à
Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Charles Imbault        
1917
Acte de décès transcrit à Étampes le 30 décembre 1914.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1915
Morts au champ d’honneur
     Les renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques qui suivent, nous ont été fournis par les familles et sont publiés avec leur autorisation.
Étampes
     Imbault Charles, soldat au 131e d’infanterie à Orléans, blessé dans l’Argonne, décédé des suites de ses blessures à l’hôpital de Neufchâteau (Vosges). Ce jeune homme avait déjà été blessé une fois dès le début de la guerre, puis était reparti au feu, après avoir obtenu une convalescence qu’il était venu passer dans sa famille à Étampes. Bon camarade et surtout sportman fervent, membre du Club sportif d’Étampes, Charles Imbault sera regretté de tous ses camarades.
     Un service funèbre sera célébré en son honneur, lundi prochain 11 janvier, à 10 heures du matin, à l’église Notre-Dame d’Étampes.
L’Abeille d’Étampes du 9 janvier 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1915
Nos lettres
     Nous rendons aux familles, en bon état et sans y faire aucune annotation, les manuscrits qu’elles veulent bien nous communiquer. Alors qu’ici les gens se désolent, ces missives nous apportent la certitude qu’au front chacun fait vaillamment son devoir. Les lignes réconfortantes qu’elles contiennent, n’appartiennent donc pas aux seules familles qui les reçoivent; il faut, en cette heure d’épreuve, ou tous les cœurs français battent à l’unisson, que chacun puisse lire les lettres de nos vaillants défenseurs de la patrie et se pénétrer de l’esprit de sacrifice dont elles sont imprégnées.
     Ne soyez pas inquiet…!
     Nous mentionnons plus haut la mort de Charles Imbault. Voici l’affectueuse lettre par laquelle le blessé prévenait ses parents qu’il était de nouveau frappé. Insensible à sa propre souffrance, Charles Imbault veut tout d’abord rassurer son père, ce pauvre père qui, en arrivant à l’hôpital, n’a pas eu la consolation de recevoir le dernier soupir de son enfant.

     «Neufchâteau le 24 décembre 1914.
     Mon cher père,
     Je tiens à t’informer qu’il vient de m’arriver un… petit malheur.
     J’ai eu la cuisse brisée par un shrapnell qui l’a transpercée de part en part. Le bras a reçu aussi une légère éraflure de shrapnell.
     Curieuse coïncidence. Mon cousin H…, de Thignonville, brancardier au…, passait par là avec trois camarades. Ma première idée fut de l’appeler; il me releva, mais sans me reconnaître.
     Au moment où je me nommais, un nouveau shrapnell dont le souffle m’assomma, pour ainsi dire, blessa mon cousin lui-même et un de ses aides. Deux autres eurent le même sort.
     Maintenant me voici transporté à l’hôpital temporaire n° 7, à Neufchâteau. Mais il ne faut pas t’inquiéter; j’ai été relevé à temps, je suis en bonne voie de guérison. Un de mes camarades a aussi été blessé à la tête par un shrapnell; il a réussi à se faire enlever et il doit être en lieu sûr.
     Si vous voulez venir me voir, apportez-moi mon petit sac à main en toile, un flacon d’eau de Cologne, une bouteille de bon vin blanc bouché, mon gros maillot de laine, un gilet de flanelle et une chemise très ordinaire.
     Ne soyez pas inquiet, je vous le répète. Je vais chaque jour un peu mieux.
     Je pense à vous tout le temps et je vous envoie toutes mes tendresses.
     Votre fils qui vous aime bien,
Charles Imbault.»
L’Abeille d’Étampes du 9 janvier 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Plaque à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Imbault Charles, 30 décembre 1914, à Boureuilles (Meuse)».
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Imbault Charles»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 299 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Monument aux morts de Thignonville
— Mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
36. Louis Imbault (1890-1914)

Plaque de Louis Imbault au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Louis Imbault au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

     Louis Imbault était né le 15 novembre 1890 à Marolles en Beauce et avait fait ses études au collège d’Étampes.
      Incorporé au
4e zouave de marche, il mourut pour la France le 7 novembre 1914 à Pipegaëte (Belgique), selon sa fiche SGA, ou bien le 17 décembre 1918 à Arcis sur Aube (Aube), selon sa plaque mortuaire à Notre-Dame, âgé de 23 ans ou 24 ans.
 
1890
Le 15 novembre 1890 naissance à Marolle en Beauce: «L’an mil huit cent quatre vingt dix le seize novembre à onze heures du matin, par devant nous François Couteau, maire et officier de l’état-civil de la commune de Marolles-en-Beauce, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Anatole Amédée Imbault, âgé de quarante deux ans, charretier, demeurant en notre commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier en son domicile, à quatre heures et demie du soir, de lui et de Maria Estelle Dantonnet, son épouse, âgée de trente sept ans, couturière, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Louis Eugène. Lesdites déclarations et présentations ont été faites en présence de Emile Ciret, âgé de trente ans, cultivateur et de Désiré Vincent Hardouin, âgé de trente quatre ans, maréchal ferrant, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signés avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite.»
Registre de l’état civil de Marolles en Beauce (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer;
1910-1916
Fiche SGA

Nom: Imbault
Prénoms: Louis Eugène
Grade: 2e classe
Corps: 4e zouave de marche
N° matricule 1969 au corps
— classe 1910
N° matricule 5091 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 7 novembre 1914
à Pipegaëte (Belgique)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 15 novembre 1890
à Marolles en Beauce (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 22 février 1916
à Marolles en Beauce (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 472/469


[On notera une contradiction avec la plaque de Notre-Dame sur la date et le ieu du décès. (BM.)]

Fiche SGA de Louis Imbault        
1916 Acte transcrit le 22 février 1916 à Marolles en Beauce
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Louis Imbault, conducteur T. M. 803, 17 décembre 1918, Arcis sur Aube (Aube)». [On notera une contradiction avec la fiche SGA sur la date et le lieu du décès. (BM.)]
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Marolles-en-Beauce

 
37. Louis Jaubert (?-?)

Plaque commémorative du collège, novembre 2012

    La base Mémoire des hommes connaît huit Louis Jaubert morts au cours de la Grande Guerre; mais aucun ne présente pour l’instant quelque lien que ce soit avec Étampes et sa région.
 
38. Louis Kremer (1883-1918)

Louis Krémer en 1915
Edition Campa de la correspondance de Guerre de Kremer (2008
Louis Kremer en 1915
Édition Campa de la correspondance de guerre de Kremer (2008)

     Louis Kremer était né le 12 décembre 1883 où il avait fait ses études au collège.
     Sur sa carrière de poète et sur la publication de saa correspondance de guerre, nous renvoyons à notre page qui l’a fait connaître dès 2002 (cliquez ici).
     Blessé il est mort pour la France, il est
mMort pour la France le 18 juillet 1918 à l’Hôpital du Val de Grâce.

Plaque commémorative du collège, novembre 2012
Plaque commémorative du collège, novembre 2012

1883
Le 12 décembre 1883, naissance à Étampes: «Krémer Louis Nicolas né le 12 décembre 1883 au domicile de ses parents, fils de Jean-Pierre Krémer, lieutenant de gendarmerie, médaillé militaire, âgé de 38 ans, domicilié à Étampes, rue de la Platrerie n° 8 et de Joséphine Blanche Leroy, son épouse, âgée de 27 ans. — Témoins: Joseph Abadie, maréchal des logis de gendarmerie, âgé de 40 ans et Clément Daret brigadier de gendarmerie, âgé de trente et un ans, domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Kremer
Prénoms: Louis Nicolas
Grade: soldat
Corps: 12e régiment d’infanterie
N° matricule 016635 au corps
— classe 1903
N° matricule  1377 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 18 juillet 1918
à Paris (Hôpital du Val de Grâce)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 12 décembre 1883
à Étampes (Seine-et-Oise)

Extrait de registre
transcrit le 19 juillet 1918
à Étampes (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Louis Kremer        
1918

Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

120.
Krémer, Louis
Citation à l’ordre de la brigade

     Le colonel de Bigault de Granrut, commdt l’infanterie de la 123ème division, cite à l’ordre de la division (infanterie divisionnaire) le militaire dont le nom suit et pour le motif ci-après:
     Krémer Louis, mle 4377 cl. 1903 soldat téléphoniste C. H. R. du 12ème régiment d’infanterie
     «Excellent soldat énergique et courageux. Au cours des rudes journées des 10, 11 et 12 juin 1918, de jour et de nuit, sous les bombardements les plus violents, a assuré les réparations téléphoniques avec un absolu mépris du danger. Blessé au cours d’une réparation. Déjà cité à l’ordre du régiment.
     La citation ci-dessus comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze».

     Aux armées, le 5 juillet 1918, le colonel de Bigault de Granrut commandant l’infanterie de la 123ème division. Signé: Bigault de Granrut [p.178]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, Tome 2, p. 137 (transcription de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
Panthéon
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

Pour mémoire
     Louis Kremer, condisciple et ami du grand poète André Charpentier, avait publié un recueil de poèmes en 1909, dont le Corpus Étampois a mis en ligne des extraits.  Il était peut-être natif de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise), s’il faut l’identifier avec le Louis Kremer que mentionne le monument aux morts de cette commune. 
 
     Louis KRÉMER, Le Tribut d’airain — Poèmes [in-16; non paginé (93 p.); 23 pièces poétiques en deux parties: 1. Les Triomphateurs (19 pièces); 2. Le Rire de la Saison (4 pièces)], Paris, Henri Falque [imprimé à Étampes par Ollivier Lecesne; 125 exemplaires], 1909. 
     Bernard GINESTE [éd.], «Louis Kremer: Les Triomphateurs (1909)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cle-20-louiskremer.html, 2002.

Texte de la notice que nous avions mise en ligne en 2002.

Autres informations
«  Autres informations: reçues le 12 juin 1918 à la bataille du Matz - Il avait été opéré avec succès d’éclats d’obus dans les cuisses et le bas du dos - Le 7 décembre 1914 il avait rejoint le 231 R.I. au nord de Soissons - Il est blessé en janvier 1915 à Crouy (02) - Fin février il retrouve son régiment et est affecté, comme téléphoniste puis secrétaire à la C.H.R. Fin mars 1916, son régiment est dissous et il est versé au 276 R.I. De la cote 304, à l’Argonne puis Verdun, il suit le régiment jusqu’à sa dissolution en septembre 1917 et son passage dans un Corps d’instruction divisionnaire à Essey les Nancy (54) - Il y restera jusqu’à mi-avril 1918 où il se retrouve au sein du 12e R.I., en plein coeur des combats - Fils de Jean Pierre (lieutenant de Gendarmerie à Étampes (Médaillé Militaire) et de Joséphine Blanche LEROY) - Homme de lettres, poête, écrivain, dessinateur, son nom est inscrit sur le mur du Panthéon - Inhumé au CC d’Ivry (94)»
Site GenWeb visité en 2012 (toutes les informations rapportées ici sont visiblement tirées de l’édition de la correspondance de guerre de Kremer par Laurence Campa en 2009.

39. Pierre Lafon (?-?)

    Cet ancien élève est difficile à identifier. Plus d’une vingtaine de poilus de ce nom ont péri pendant la Grande Guerre et sur le total une demi-douzaine ont un lien avec la région parisienne, mais aucun avec le pays d’Étampes d’après du moins les seules fiches SGA.


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Le??, naissance à??
Registre de l’état civil de??
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Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
??
Fiches SGA
Plus d’une vingtaine de Pierre Lafon. Rien ne nous permet pour l’instant de déterminer duquel il s’agit.
       
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

 
40. Pierre Lambert (1889-1916)

     Pierre Lambert était né le 8 septembre 1889 à Étampes, où il avait fait ses études au collège.
     Capitaine au
3e régiment du génie, il mourut de ses blessures de guerre à l’hôpital d’Auxerre le 21 juin 1916, âgé de 26 ans.
 
1889
Le 8 septembre 1889, naissance à Étampes: «Lambert Pierre Eusèbe né le 8 septembre 1889, à Étampes au domicile de son aïeul Charles Eusèbe Bourdeau, négociant, âgé de 55 ans, rue Basse de la Foulerie n°31, fils de Paul Émile Lambert, chef de comptoir au Bon Marché, âgé de 36 ans et demi et de Elisa Jeanne Marie Bourdeau son épouse, âgée de 24 ans et neuf mois, domiciliés tous deux à Paris rue de Rennes n° 72 sixième arrondissement. — Témoins: Louis Charles Magloire Borgnon, sous-ingénieur des Ponts et Chaussées, âgé de 63 ans et Louis Alexandre Cocheteau, employé à la mairie d’Étampes, âgé de 59 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909
Il intègre l’École polytechnique.

1909-1919
Fiche SGA de Pierre Lambert (1/2) Fiche SGA

Nom: Lambert
[Fiche 1]
Prénoms: Pierre Eusèbe
[Fiche 2]
Prénoms: Pierre Eusèbe

Grade: capitaine
Corps: 3e régiment du génie

[Fiche 1]
N° matricule 150 au corps
— classe 1909
N° matricule 53 au recrutement, Seine 6e bureau
[Fiche 1]
N° matricule 53 au corps
— classe 1909
N° matricule [raturé: 1573] 150 au recrutement, Seine 6e bureau

Mort pour la France le 21 juin 1916
à l’hôpital d’Auxerre (Yonne)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 8 septembre 1889
à Étampes (Seine-et-Oise)

[Fiche 1]
D.C. fait à Auxerre
[Fiche 2]
D.C. domicile Étampes (Seine-et-Oise)
Fiche SGA de Pierre Lambert (2/2)        
1916
Acte de décès transcrit à Étampes.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Lambert Paul Émile»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 299 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

Autres renseignements
Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Citation à l’ordre du Corps d’Armée - Polytechnicien Promo 1909
Site du Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignements non sourcés)
 
41. Gaston Lanceleux (1893-1917)

     Gaston Lanceleux était né le 10 décembre 1893 à Étampes et y avait fait ses études au collège.
     
Incorporé dans la 2e baterie du 114e régiment d’artillerie lourde, il mourut de ses blessures de guerre dans une ambulance le 23 mai 1917  à Oeuilly (Aisne) ou bien dans la commune voisine de Paissy, âgé de 19 ans.

Tombe de Gaston Lanceleux au cimetière Saint-Gilles d'Etampes
Tombe de Gaston Lanceleux au cimetière Saint-Gilles d’Étampes

Plaque de Gaston Lanceleux au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes
Plaque de Gaston Lanceleux au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes

1893
Le 10 décembre 1893, naissance à Étampes: «Lanceleux Gaston Auguste né le 10 décembre 1893 à Étampes au domicile de ses parents, fils de Louis Édouard Lanceleux, entrepreneur de menuiserie, âgé de 36 ans et de Marie Albertine Chartier, sans profession, âgée de 23 ans, domiciliés 14 rue Basse de la Foulerie. — Témoins: Georges Léon Harsant, quincailler, âgé de 38 ans et Émile Alexandre Hervé, cafetier, âgé de 48 ans, tous deux amis des parents et domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 il est mentionné pour avoir été cité sept fois au tableau d’excellence pendant l’année scolaire 1901-1902, où il était en classe de 8e.
Abeille d’Étampes.
1913-1917
Fiche SGA

Nom: Lanceleux
Prénoms: Gaston Auguste
Grade: 2e canonnier
Corps: 114e régiment d’artillerie lourde, 2e batterie
N° matricule 5657 au corps
— classe 1913
N° matricule  357 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 23 mai 1917
à l’ambulance 2-14-274 SP 122
à Oeuilly (Aisne)
Genre de mort: blessures de guerre

né le 10 décembre 1893
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 26 avril 1918
à
Étampes (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 1083/400



Fiche SGA de Gaston Lanceleux (1/2)        
1917
Transcription de son acte de décès au registre d’état civil d’Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque de marbre gravée à Notre-Dame: «Lanceleux Gaston, 21 mai 1917, à Paissy (Aisne)». Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918». Notez la contradiction avec la localisation donnée par la fiche SGA
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

121.
Lanceleux, Gaston
Croix de guerre (ordre du régiment. Etoile de bronze)

     «Jeune canonnier animé du plus excellent esprit. S’est signalé par son zèle et son courage. Grièvement blessé à son poste le 21 mai 1917 au cours d’un bombardement d’une extrême violence». [p.179]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, Tome 2 p. 178 (transcription de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Cimetière Saint-Gilles d’Étampes
— Monument aux morts d’Étampes (1924)
Tombe signalée par Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 37, n°35 (Lisez Lanceleux et non Lanceleu).
Autres renseignements
114e R.A.L.H. - 114e Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile
Site GenWeb visité en 2012.

42. Charles Langumier (1894-1917)

    Charles Langumier était né le 2 août 1894 à Étampes et y avait fait au moins une partie de ses études au collège.
     Incorporé comme caporal au
224e régiment d’infanterie, il périt au combat le 25 mars 1917 à Clamecy (Aisne), âgé de 23 ans.
     Son nom a été oublié sur le monument aux morts d’Étampes et devra y être ajouté.

Charles Langumier
Charles Langumier
(photo mise en ligne par sur le site Mémorial GenWeb
apparemment par Florence Elvira Martin en 2009)

1894
Le 2 août 1894, naissance à Étampes: «Langumier Charles Clément Henri Victor né le 2 août 1894 à Étampes au domicile de ses parents, fils de Charles Henri Désiré Langumier, percepteur des contributions directes, âgé de 34 ans et Marie Victorine Rose Lemoine, sans profession, âgée de 27 ans, domiciliés 50 rue Basse de la Foulerie. — Témoins: Henri Sébastien Langumier, instituteur honoraire, membre du conseil municipal, officier de l’instruction publique, âgé de 60 ans, aïeul de l’enfant et Dosité Bourdeau, ancien maire d’Étampes, officier d’académie, âgé de 60 ans, ami des parents, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
Généalogie
Père: Charles Henri Désiré Langumier (1859-1922)
Mère: Marie Victorine Rose Lemoine (1867-1947)
Sœur: Marguerite Clémentine Héloise Marie Langumier (1889-1926)
Sœur: Suzanne Héloise Victorine Marie Langumier (1892-1965)
Frère: Jacques Léon Clément Augustin Langumier (1897-1983)
Page généalogique de Florence Elvira-Martin sur le site  Geneanet, ici, en ligne en 2012. Cette généalogiste fait allusion à son livret militaire.
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Langumier
Prénoms: Charles Clément Henri Victor
Grade: caporal
Corps: 224e régiment d’infanterie
N° matricule 9546 au corps
— classe 1914
N° matricule  2022 au recrutement, Rouen nord

Mort pour la France le 25 mars 1917
à Clamecy (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 2 août 1894
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte  transcrit le 11 mars 1918
à Rouen (Seine Inférieure)



Fiche SGA de Charles Langumier        
1917
Acte de décès transcrit à Rouen le 11 mars 1918.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Son nom a été oublié sur le monument aux morts d’Étampes (1924)

   
43. Pol Lapeyre (1903-1925)

Pol Lapeyre

     Pol Lapeyre était né à Paris, le 8 mai 1903 et avait fait une partie de ses études au colège d’Étampes.
     Sous-lieutenant, il est envoyé au Maroc où il meurt glorieusement le
14 juin 1925, âgé de 22 ans.

Pol Lapeyre
Rue Pol-Lapeyre à Étampes (reliant la gare au carrefour du Petit-Caporal)

1903
Le 8 mai 1903, naissance à Paris.
Registre de l’état civil de Paris, à saisir
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
??
Études au Prytanée militaire de La Flèche

1925
     «Lapeyre Pol,
     Sous-lieutenant au 5e régiment de tirailleurs sénégalais commandant le poste de Béni Derkoul, comprenant quatre Français et trente et un Sénégalais.
     A tenu en échec pendant soixante et un jours un ennemi ardent et nombreux.
     A conservé jusqu’au dernier jour un moral superbe, sans une plainte, sans un appel à l’aide.
     Le 14 juin 1925, submergé par le flot ennemi, a fait sauter son poste plutôt que de se rendre, ensevelissant à la fois sous les ruines le reste de sa garnison et ses assaillants.
     Mérite que son nom soit inscrit au livre d’or de l’Armée comme exemple de l’esprit du devoir et du sentiment de l’honneur poussés jusqu’au sacrifice.»
     — Louis Hubert Lyautey, Maréchal de France.

1926
Pages de Gloire au Maroc.
A Béni-Derkoul, un héros de vingt ans


     Le poste de Beni-Derkoul a eu pour chef le sous-lieutenant Pol Lapeyre. Arrêtons-nous un peu pour le connaître. C’est un Saint-Cyrien. Il est né à Paris, le 8 mai 1903. Famille de bonne bourgeoisie que la sienne. Après avoir été chef de cabinet d’Albert Sarraut, son père est nommé percepteur à Étampes, puis à Marseille.
     On n’enseigne pas à ses enfants qu’il faut faire son devoir en leur repétant cet aphorisme chaque jour. On agit bien plus sur eux par l’exemple. Sans qu’ils s’en doutent alors, c’est une persuasion qui flotte doucement dans l’air qu’ils respirent, qui s’insinue lentement en leur âme. Il faut croire que chez les Lapeyre cette persuasion était, particulièrement forte. Il y a deux fils tous deux sont des héros.
     Pendant la guerre de 1914, l’ainé, Denis, est enseigne de vaisseau; il commande en second le sous-marin Circé. Le bateau est torpillé dans l’Adriatique. Seul, sur vingt-huit hommes, Denis Lapeyre a la chance d’être sauvé. En se débarrassant de ses lourdes bottes et de tous ses vêtements, il parvient à nager jusqu’à un bâtiment dont il voit les feux. C’est un navire autrichien. On le recueille. Il est nu, grelottant, mais quand on lui demande le nom de l’unité qui vient de sauter et de disparaître, il répond simplement:
     
— Faites de moi ce que vous voudrez rejetez-moi à l’eau je ne vous le dirai pas (1). [(1) Denis Lapeyre a été fait chevalier de la Légion d’honneur.]
     Pol Lapeyre a surpassé son frère, nous le verrons bientôt.
     La situation de son père fixant celui-ci en province, le jeune homme y commence ses études qu’il termine à Paris.
     Le lycée Saint-Louis, Saint-Cyr, autant de prisons pour cet être qui déborde d’activité. Quand il entre au 22e colonial de Marseille, il a l’allure d’un libéré. Point de physionomie plus ouverte ni plus charmante que la sienne. Comme il est naturel à son âge, il est le plus jeune officier de sa compagnie, il est plein de vivacité, d’entrain. Son humeur enjouée, sa droiture, ce que l’on devine en lui de générosité, de bravoure, d’ardeur à se dépenser dans l’accomplissement de sa tâche, lui [p.260]  attirent toutes les sympathies. On aurait dit qu’il savait que sa destinée serait brève et qu’il lui fallait se hàter pour la remplir le plus hautement possible.
     Ce jeune chef, qui n’a que vingt ans, pratique déjà l’art de commander, c’est-à-dire de se faire obéir en se faisant aimer. Jamais il n’a eu à punir un de ses hommes. Il était leur ami. Lorsqu’il allait en marche avec eux, souvent, il lui est arrivé de porter le sac de ceux qui étaient fatigués.
     Une fois, pendant l’absence de son capitaine,
— ce qui le faisait commandant de compagnie, — on veut lui donner un cheval pour la marche. Il refuse:
     
— Il est bon, dit-il, que le chef partage les fatigues des soldats. Cela le trempe et, plus tard, il sait ce qu’il peut demander comme effort.
     Les natures ardentes sont souvent les plus délicatement scrupuleuses. Elles appréhendent d’être au-dessous de leur tâche. Dans la crainte de n’en pas faire assez, d’un coup d’aile, elles volent jusqu’aux cimes. Le lieutenant Lapeyre avait cette exquise défiance de soi. Ceux qui l’ont connu l’ont répète un souci le hantait que, maintes fois, il a exprimé à ses camarades:
     
— Je sais ce que je vaux à présent; mais je ne sais pas ce que je vaudrai au jour du combat.
     Les officiers, ses aînés, le rassuraient:
     
— Mon petit Lapeyre, vous ferez comme nous qui nous sommes battus contre les Boches; vous tiendrez votre place et très bien nous en sommes sûrs
    De la vie si brève de ce jeune héros, nous ne savons rien ou presque. Elle tient entièrement en une page, mais cette page dépasse en grandeur ce que l’on peut imaginer.
     Quand vient son tour de partir aux colonies, Pol Lapeyre est désigné pour le Maroc. Au débarqué, il va voir un ami de son père, M. Urbain Blanc, ministre plénipotentiaire à Rabat. Ensemble, ils examinent ce qui peut convenir au jeune homme. Deux situations sont vacantes. L’une, celle d’officier d’ordonnance du général Mouveau, à Agadir; l’autre, celle de chef de poste, sur le front de l’Ouergha
     Un Saint-Cyrien ne débute pas par un emploi de bureau, dit Lapeyre, et il choisit le poste de l’Ouergha.
     On le désigne pour Beni-Derkoul, non loin de Bibane. La crête que domine le petit poste est sauvage et nue, aride et sans [p.261] eau; mais la vue est admirable. Nul doute que les yeux du jeune Lapeyre ne l’aient contemplée avec émerveillement. Son âme était sensible à la beauté des choses.
     D’une seule coulée qui atteint deux à trois cents mètres, les rochers tombent en «à pic» sur une plaine douce et riche. Les terres arrosées par l’Ouergha sont bénies du ciel. Tous les arbres fruitiers de nos pays y croissent et ceux des pays chauds. Les olives y sont grasses, les oranges parfumées et les raisins muscats offrent, dans leurs ampoules, un jus délicieux.
     Entre les croupes couvertes de doums, dans les ravins, avant que ce ne fût la guerre, de sauvages petits bergers paissaient leurs troupeaux. Parfois, dans un douar, éclataient les «you yo» d’une noce indigène.
     La richesse de cette région explique la convoitise d’Abd el-Krim. La plaine de l’Ouergha n’est pas seulement la porte ouverte sur Fez, elle est aussi le grenier du pays. Lui-même l’a dit «Il faut au Rif cette plaine pour vivre...»
     Dominant la contrée, dans une de ses parties, une muraille formidable se dresse; tailladée, hérissée de pics, elle présente la grise couleur d’un nid de guêpes l’Amergou. Au sommet, à vif sur le roc, le prolongeant, quelque chose de prodigieux, d’énorme, de violent; une construction, un château, vieille forteresse berbère ou portugaise qui, dans ses longues murailles, derrière ses tours creuses ou pleines, enferme un ancien cratère et une source aux eaux divinement pures. L’Amergou est l’œil du pays. Qui le tient domine la région. Au mois d’avril 1925, les Rifains parvinrent à s’en emparer. Comme ils n’avaient pu y hisser d’artillerie et qu’ils étaient trop haut pour tirer au fusil, ils ne nous faisaient pas grand mal, mais leur présence gênait considérablement nos mouvements. Dans la forteresse, ils avaient placé une garnison qui ne fut jamais inférieure à trois cents hommes. Trois cents hommes aussi bien postés équivalent à un bataillon. Pour les déloger de vive force, il eût fallu une division et s’exposer à de grosses pertes.
     Le hasard,
— un hasard que nous sûmes utiliser, — nous servit. Au mois de septembre, le colonel Le Boulanger occupe la région. Avec des obus de «75» et de «155», il bombarde le château; les dissidents qui l’occupent s’affolent, l’évacuent, se réfugient chez les Rifains. Ils y sont accueillis avec colère, avec injures et renvoyés immédiatement pour reprendre la [p.262] place; mais quand ils veulent y rentrer, ils trouvent les légionnaires du colonel qui y ont pénétré sans coup férir dans la forteresse, il n’y avait qu’une de ces vieilles, que les Berbères emploient pour faire leur cuisine, et cinq ou six éclopés. Une lutte très chaude à la grenade s’engage entre tes deux partis finalement l’Amergou nous reste. Nous y sommes toujours.
     Un détail saisissant rend sensibles les terribles difficultés avec lesquelles nos soldats furent aux prises dans cette région chaotique. Dans ce même massif de l’Amergou, au djebel el Kader, les nôtres occupaient la cime. Rifains et dissidents étaient cantonnes au-dessous dans des grottes profondes. Ni les bombes d’avion, ni les obus ne les pouvaient atteindre. Il fallut suspendre nos hommes avec des cordes et des ceintures et c’est à coups de grenade qu’ils nettoyèrent les anfractuosités du rocher.
     Le 16 avril, dès l’aube, le poste de Beni-Derkoul doit mettre en action ses moyens de feu. Désormais, la jeune vie de Pol Lapeyre va se dérouler sur un mode héroïque. Il est partout, et partout à la fois aux créneaux et dans les tranchées qu’il a fait creuser autour du poste. A ceux qui l’entourent, il communique l’ardeur de sa flamme. Son attitude énergique rassure les combattants; mais il a vingt ans, à peine! Sa gaieté, sa jeunesse lui bruissent aux oreilles. Souvent, il chante chansons de Saint-Cyr, chansons de sa composition. Ses Sénégalais le trouvent joyeux. Il l’est, mais il est aussi très maître de lui. Il possède l’art difficile de calmer, sans la mécontenter, la fougue imprévoyante de ses tirailleurs qui, comme des enfants, voudraient tirer continuellement, et souvent à tort et à travers, sans songer que les munitions sont précieuses, qu’il les faut ménager.
     Dans les messages optiques que le jeune lieutenant adresse à son capitaine posté à Tafrant, reviennent constamment les mêmes phrases: «Nous tiendrons jusqu’au bout; nous n’avons besoin de rien» et, à ses parents «Ça va bien c’est dur, mais je tiendrai!»
     Le 25 avril, à dix heures, les pentes de la montagne se couvrent d’assaillants dissidents en burnous ocreux, Rifains aux djellabas à grandes raies sombres. Combien sont-ils? Des centaines, des milliers, et Beni-Derkoul ne compte que quarante défenseurs. La méthode d’Abd-el-Krim, méthode constamment suivie dans cette première partie de la campagne, sera d’essayer de nous submerger sous le nombre. Du poste decommandement, [p.263] à Tafrant, on suit à la lorgnette le cheminement des groupes ennemis; on les voit, se défilant, utilisant avec intelligence et grande adresse tous les accidents du terrain; on assiste à la
riposte du lieutenant Lapeyre. Loin dans la vallée s’entend le bruit du canon et des mitrailleuses que les échos des montagnes répercutent.
     A dater de ce jour, le fortin complètement encerclé doit subir des feuxde mousqueterie, des attaques à la grenade presque continuellement. Lapeyre lutte seul par ses propres moyens. Il ne demande rien, il sait que nous avons peu de forces disponibles et, quand il envoie des messages à ses chefs, c’est seulement pour signaler les faits de la journée, sans commentaires. Cependant la petite garnison souffre cruellement. Les corvées, au dehors, ne peuvent plus avoir lieu. L’eau de réserve dans les tonneaux s’est gâtée, a croupi, a pris une odeur infecte. La viande est corrompue. Faute de nourriture et, plus encore, d’eau pour les abreuver, ila fallu abattre les bestiaux. Ils maigrissaient à vue d’œil. Dans tous les petits postes encerclés, il en va de même. A Moulay Ain Djenane, le capitaine Brand note: «Mon dernier bœuf pesait vingt-trois kilos viande et os.»
     Lapeyre va-t-il se plaindre? Non pas. Au milieu des plus dures épreuves, il demeure l’esprit libre au point de faire des vers dont les sujets lui sont fournis par les menus épisodes de la vie du poste. Son ordonnance sénégalaise lui a raccommodé des chaussettes avec des cotons multicolores: «Ces chaussettes, tout un poème!»
     «Naguère, dit Pol Lapeyre, quand j’étais enfant, j’avais vu ma mère assortir les nuances des remmaillages à celles du tricot:
          J’avais cru, d’une âme candide,
          Que cette invisibilité
          Devait paraître à tous splendide
          Et j’en admirais la beauté.
     A présent
          Sur mes chaussettes noires,
          Plus noires que sa peau,
          Le jaune au blanc se mêle.
          Sur le fond ténébreux
          Ces reprises sont belles
          Et me charment les yeux. [p.264]
     Au dos de ces vers, griffonnés d’une main rapide, on lit ces mots qui sont les derniers reçus, à Marseille, par un père et une mère torturés d’inquiétude: «Le 3 mai 1925. Mon poste encerclé pendant dix jours vient d’être libéré. Je me porte comme un charme et n’ai pas un blessé. Mille baisers Pol.»
     En effet, le groupe mobile du général Colombat a pu débloquer Beni-Derkoul. Comme son camarade Franchi de l’Aoudour, le lieutenant Lapeyre présente au grand chef un poste tenu d’une manière impeccable et des tirailleurs heureux de servir.
     Le général Colombat et le capitaine Piétri (1) [
(1) Le capitaine Piétri commandait à Tafrant.] félicitent le jeune homme. Lui, avec cette simplicité de manières et de langage qui lui était propre, répond:
     
Mon capitaine, je tiendrai jusqu’au bout avec mes braves Sénégalais. N’ayez crainte, ils ne nous auront pas vivants. J’ai dans mon poste 800 kilos de poudre qui devaient me servir aux travaux de route pour faire sauter les rochers.
     Droit comme son épée, la tête fine, Lapeyre, de ses grands yeux sombres et profonds, des yeux inoubliables, regarde en face ses chefs. Sa lèvre rasée, un peu longue et sinueuse, ne tremble pas. Le plus ému est le général Colombat qui essuie sa grosse moustache blanche.
     A peine le général Colombat s’est-il éloigné avec ses forces, que l’étau se referme sur Beni-Derkoul pour ne plus se desserrer. Le fusillade ne cesse qu’à de rares intervalles. Avec les balles, les assaillants lancent des injures:
     
Maudit soit ton père! Maudits soient les tiens! Dans trois jours, nous vous couperons le cou, nous vous ouvrirons le ventre.
     Il y a des blessés, des morts. Lapeyre signale seulement chaque jour:
     «Ai été attaqué moral excellent.»
     Cet entraîneur d’hommes hausse les âmes à la valeur de la sienne. Pas un murmure autour de lui. Quand les Sénégalais voient un des leurs tomber d’une balle, ils disent:
     
Lui, y aller en paradis (2). [(2) Ils s’attristaient seulement quand le corps avait été déchiqueté: «Lui trop cassé. Y a pas bon! Dans leurs croyances, l’âme ne peut alors retrouver le corps au moment de la resurrection.]
     Et ils rechargent leur fusil ou lancent une grenade.[p.265]
     Il n’est pas de résistance féconde sans optimisme. Une mitrailleuse est hors d’usage, le nombre des grenades est réduit, le bois s’épuise, l’eau manque, la dysenterie cause des ravages parmi les hommes. Altérés par la fièvre, par un soleil de feu, tous souffrent atrocement, mais Lapeyre, crânement, répète dans ses messages à Tafrant: «Moral excellent; ai entièrement confiance.»
     Pas une plainte sur ses lèvres, pas un retour sur sa jeune vie sacrifiée. Dans l’immense front que la guerre occupe, il ne commande qu’un fortin, mais chaque fortin est nécessaire à la sauvegarde du pays. Son poste est un poste d’honneur; il faut le lui envier et, dans une lettre à l’un de ses amis, le sous-lieutenant Leca du 97e, à Stenay, il écrit: 
«Dis à mes parents et persuadetoi bien que mourir pour la France est la plus belle mort.»
     De même qu’il en alla pour l’Aoudour, la chute de Bibane et le repli du poste de l’Archikane devaient amener la chute de Beni-Derkoul.
     L’ennemi qui se sent près de triompher porte tous ses efforts sur l’infortuné petit poste. Combien y a-t-il de nuits que Lapeyre n’a pas dormi? Son corps étroit et mince ne
résiste que par un miracle d’énergie. Qu’importe! Il faut tenir. La tactique allemande suivie dans la grande guerre, lors de l’encerclement du fort de Vaux, par exemple, on la retrouve
appliquée dans cette campagne où les Rifains ont eu pour instructeurs des ofûciers allemands exténuer l’adversaire en le privant de sommeil et en le prenant par la soif.
     Le fortin est menacé de tous côtés. Une angoisse indicible serre le cœur des officiers qui commandent de Tafrant. L’ennemi ne cesse de progresser. La fusillade fait rage. L’atmosphère est brûlante et empestée. La fumée rend l’air irrespirable. Depuis soixante jours, le poste est attaqué; depuis soixante jours, il résiste. «Ils ne nous auront pas vivants», s’est juré son jeune chef.
     Le 13 juin, le commandant Couture transmet par optique: «J’ai donné l’ordre à Beni-Derkoul de détruire son canon et de ne pas hésiter à brûler ses munitions pour tenir pendant la nuit.
» Le commandement prépare le repli du poste.
     Le 14, le combat recommence. Un canon que les Rifains nous ont pris bombarde violemment le petit ouvrage. Les assaillants sont innombrables, et dans le poste que reste-t-il? Six hommes! [p.266]
     Au comble de l’angoisse, le capitaine Piétri insiste pour que le repli ne soit pas différé. Il est prescrit pour la nuit du 14 au 15 juin. Une journée plus tôt, Beni-Derkoul et ses défenseurs eussent peut-être été sauvés. Une journée! En douze heures, tant d’événements peuvent se passer dont les assiégés subiront les conséquences sans y être pour rien. Au cours de la nuit précédente, Abd-Salam, caid du village de Moulay-Bou-Chta-Ghrira (le petit), est assassiné par un de ses anciens rivaux au caidat. La mort du caid détermine l’entrée en dissidence de toute la tribu douze cents hommes viennent grossir les rangs des assaillants. La lutte atteint une violence inouïe. Autour du fortin, tout n’est que feu et poussière. A seize heures, le lieutenant Lapeyre lance un dernier signal:
     
«Tour prise. Tirez dessus.»
     La situation du poste est désespérée. Ses heures sont comptées. L’ennemi en nombre considérable est dans les réseaux; les mitrailleuses ne fonctionnent plus; les grenades sont épuisées les assiégés se battent maintenant au fusil: «Jusqu’au bout, nous tiendrons.»
     Tout est perdu, mais l’honneur sera sauf: «Ils ne nous auront pas vivants.
» Dans le poste, se trouvent les 800 kilos de poudre. Point de cordon Bickford pour y mettre le feu, mais Lapeyre a pris soin d’en fabriquer un. La minute suprême, l’instant précis, celui qu’il a envisagé depuis longtemps, auquel, avec calme, il a longuement réfléchi, sera celui où
l’ennemi pénétrera dans l’enceinte.
     Grand et mince, la figure ardente mais l’âme très calme, au milieu de ses hommes, de sa poignée d’hommes, il continue de se battre.
     Un peu avant le coucher du soleil, les assaillants donnent l’assaut par une brèche qui existait sur la façade sud de la muraille. A dix-neuf heures dix, dans le flamboiement du soleil qui descend, au moment où le premier Rifain pose le pied dans le poste, un grand panache de fumée s’élève sur Beni-Derkoul. Des explosions violentes et repétées retentissent. Tous les assiégés et nombre d’assiégeants ont péri dans la même minute.
     «Ce soir-là, dit un des témoins du drame, tandis que le soleil disparaissait dans un océan de feu, l’orient se teintait de féeriques couleurs. Il semblait que la terre marocaine voulût accroître la splendeur habituelle et magique de ses couchants [p.267] pour draper dans un merveilleux linceul de pourpre et d’or les héros qui venaient de disparaître dans son sein.
»
*
*   *
     L’histoire a enregistré plusieurs sacrifices dont l’héroisme est comparable à celui-ci; elle a immortalisé les noms de leurs auteurs. Pol Lapeyre les a égalés, sinon surpassés. Sa gloire, qui est aussi pure, aussi parfaite que celle des d’Assas, des La Tour d’Auvergne, a forcé l’admiration de ses ennemis, bons connaisseurs en matière de bravoure.
     Il y a à peine un an que le héros deBeni-Derkoul a péri et, déjà, dans les tribus berbères, il prend figure de demi-dieu: homme qui fut plus qu’un homme. Ainsi qu’il en advint pour les personnages fabuleux de l’antiquité, les épisodes de sa mort se déroulent naturellement selon le rythme de la légende.
     «J’ai demandé aux principaux chefs des Beni-bou-Banès et qui tous avaient combattu contre nous pendant plusieurs mois, écrit le colonel Noguès (1) [
(1) Lettre à M. Lapeyre, père.], ce qui les avait le plus frappés au cours de cette campagne. Ils ont été unanimes à me dire qu’ils avaient été surtout impressionnés par l’acte sublime du jeune hakem (2) [(2) Chef.] de Beni-Derkoul qui, après une résistance héroïque, s’est fait sauter au moment où ils prenaient pied dans le poste. Ils ont employé cette expression qu’un tel acte était au-dessus de la pensée des plus braves guerriers.»
     Pour perpétuer le souvenir du jeune héros, il a été demandé, qu’au Maroc, le camp de Tafrant s’appelât désormais camp Lapeyre; à Marseille, un pavillon de la caserne du 22e colonial portera son nom; une rue du quartier qu’il habita sera débaptisée en son honneur; mais les mânes du héros, scmble-t-il, ne seront satisfaites que lorsque chacun de nous
connaîtra son nom, ne le prononcera qu’avec reconnaissance et admiration.
 
Henriette Célarié, «A Béni-Derkoul, un héros de vingt ans», in Revue des Deux Mondes 33 (1926), pp. 259-267.

Pol Lapeyre
Pol Lapeyre



Pol Lapeyre
Pol Lapeyre 
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Monument à Pol Lapeyre à Azille, village d’origine de sa famille (Aude)
— Plaque commémorative sur le caveau de la famille Lapeyre à Azille (Aude)
— Ajour de son nom sur la la plaque commémorative des anciens élèves de Collège d’Étampes morts pour la France en 1914-1918.
— Monument à Pol Lapeyre au lycée militaire de Saint-Cyr.

Rues
— Une avenue et une allée Pol-Lapeyre à Azille.
— Une rue Pol-Lapeyre à Étampes (1926 selon Frédéric Gatineau).
— Une rue, une place et un boulevard Pol-Lapeyre à Marseille.
— Les voies Pol-Lapeyre de Rabat et de Casablanca paraissent avoir été débaptisées depuis l’indépendance du Maroc.

Parrainages
— La 113e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1926-1928) porte son nom.
— Il est parrain de la Corniche (élèves des classes préparatoires aux grandes écoles militaires) du lycée militaire de Saint-Cyr.
 Général de brigade Jean Boÿ, «Historique de la 113e promotion (1926-28), promotion du Sous-Lieutenant Pol Lapeyre» [ficheir pdf], in Association des élèves et anciens élèves de Saint-Cyr, ici, avril 2009.
Pour mémoire
Paul Lapeyre, mort héroïquement dans le Rif marocain le 14 juin 1925, a donné son nom à de nombreuses rues. 
  
     ANONYME, «Autour de Pol Lapeyre (photos prises en 2001). L’hiver, c’est le moment idéal pour redonner un petit coup de jeune au monument à Pol Lapeyre», in Coldo. Site non officiel du Lycée militaire de Saint-Cyr l’École, perso.wanadoo.fr/coldo/Photos/PolLapeyre.htm (en ligne en 2003). 
     Clément WINGLER, «Rue Pol-Lapeyre, située près du Centre-Ville», in Étampes-Info 526 (15.02.2002), p. 5. 
     COLLÈGE GUETTARD, «Sous-lieutenant Pol Lapeyre», in Site officiel du Collège Jean-Étienne Guettard, www.ac-versailles.fr/etabliss/clg-guettard-Étampes/anciens-lapeyre.html, 2002 (en ligne en 2003, page disparue avant 2012).
      
Texte de la notice que lui avait consacré le Corpus en 2003.
   
44. Maxime Leclerc (1875-1914)

     Maxime Leclerc était né le 26 janvier 1875 à Saint-Gemme (Indre) et il était professeur d’allemand à Étampes avant-guerre.
     Incorporé dans le
46e régiment d’infanterie, il fut tué le 28 décembre 1914 au Ravin des Meurissons (Meuse), âgé de 39 ans.

1875
Le 26 janvier 1875, naissance à Sainte-Gemme (Indre).
Registre de l’état civil de Saint-Gemme (à saisir)
??
Professeur d’allemand au collège d’Étampes avant guerre.
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1915
«Nécrologie Maxime Leclerc — Mercredi [19 mai 1915] à Notre-Dame, un service sera célébré, à dix heures et demie, en l’honneur de M. Maxime Leclerc, professeur d’allemand au Collège d’Étampes, tué en Argonne, dans sa quarantième année, le 28 décembre 1914. Tous les amis de notre Collège voudront par leur présence honorer la mémoire de ce patriote qui, à la mobilisation, s’est empressé de quitter l’Allemagne pour se ranger avec plusieurs de ses collègues, sous les plis du drapeau français.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale, n° 46, samedi 15 mai 1915, p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
1915
«Étampes pendant la guerre Maxime Leclerc — Dans l’unique pensée d’honorer la mémoire d’un maître dévoué, victime du devoir, les élèves du collège d’Étampes ont pris la généreuse initiative de faire célébrer un service en l’honneur de M. Maxime Leclerc, professeur d’allemand, tombé en Argonne le 28 décembre dernier. L’assistance était nombreuse et recueillie mercredi dernier à Notre-Dame; tant de personnes ont à refouler leurs larmes ou leurs angoisses! — Naturellement, on remarquait au premier rang la grande famille universitaire, secondaire et primaire, que, sans distinction d’opinions, la solidarité réunit dans les circonstances douloureuses: M. Leblanc, principal du collège, et toute sa famille, M. de Lautrec, président de l’Amicale des professeurs, Melle Heitt et Melle Magny, Mme Chardon, M. et Mme Castelot, M. Monchoux, son fils blessé et sa fille, M. et Mme Desgardins, M. et Mme Dupuis, M. et Mme Girondeau, M. Moussu, M. Touiller et M. Schwartz, Mme Moussard et son fils, représentant M. l’Inspecteur Moussard, engagé volontaire, M. Bouroche, M. Mulard et Mme Cantin, etc., et les élèves du collège. — La municipalité était représentée par M. Lescuyer, MM. Bernier, Berthelot, Mille, Gauché, Hervé, de Rosère et Lanceleux, toujours indistinctement fidèles à leur devoir communal. De nombreux fonctionnaires et amis avaient apporté à M. Leclerc et au collège le témoignage de leur sympathie: MM. Rondelet, procureur de la République, Mareuge, juge de paix, Auchier, Rousselot, Meunier, Fauré; MM. Bonté, Hutteau et Masson, administrateurs de l’hospice; M. le Commandant Bénezet, M. Louveau, maréchal des logis chef, une délégation des G. V. C. d’Étampes, nos deux porte-drapeaux et des anciens combattants de 1870, plusieurs sous-officiers et soldats et de nombreux blessés; M. Bouché, planton de la sous-péfecture; MM. Bunel, Cochery, Danielsen, Dujoncquoy, Gagneux, Guion, Hautefeuille, Lecesne, l’abbé Leproust, Lucas, Parisot, Quillou, Rozé, Teton, Voisin, et beaucoup d’autres concitoyens dont nous aurions bien voulu retenir les noms pour apporter à Mme Leclerc et à son jeune fils une plus grande consolation. — La jeune femme perd un mari sérieux, intelligent, suprêmement bon et affectueux, et le petit Stéphane, un père dévoué, qui l’adorait. Le Collège regrettera ce professeur zélé, modeste, conciliant, qui, parmi ses collègues et ses élèves, ne pouvait compter que des amis. Nous espérons qu’à la fin des hostilités, tous s’uniront à la Société des Anciens Elèves pour perpétuer au Collège sur l’airain éternel le souvenir des héros qui ont enseigné ou étudié dans ses murs. — E. D.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale 47 (samedi 22 mai 1915), p. 1 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Leclerc
Prénoms: Maxime Jules Marie Émile
Grade: 2e classe
Corps: 46e régiment d’infanterie
N° matricule 2895 au corps
— classe 1895
N° matricule 1641 au recrutement, Chateauroux

Mort pour la France le 28 décembre 1914
au Ravin des Meurissons (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 26 janvier 1875
à Sainte-Gemme (Indre)

Jugement rendu le 7 novembre 1917
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 13 novembre 1917
à Étampes (Seine-et-Oise)

Fiche SGA de Maxime Leclerc        
1917
Jugement rendu par le tribunal d’Étampes le 7 novembre 1917 et transcrit au registre de la même ville le 13.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
L’Abeille d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens élèves qui seront mentionnés sur la plaque commémorative alors en préparation précise les fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de dessin. Maxime Leclerc, professeur d’allemand. Pascal Ghio, répétiteur.»
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes.

??
Deux plaques ont été déposées par des membres de sa famille dans la  Crypte de l’ossuaire de la Haute Chevauchée, à Lachalade (Meuse)
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Mémorial GenWeb ici et , visité en 2012.
??
C’est sans doute le même Maxime Leclerc dont le souvenir est commémoré à Valençay (Indre) à la fois par le Monument aux morts et une plaque commémorative de l’église St Martin.
Mémorial GenWeb, visité en 2012.

1924
«Leclerc Maxime».
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 300.
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Deux plaques commémoratives individuelles dans la  Crypte de l’ossuaire de la Haute Chevauchée, à Lachalade (Meuse)
— Monument aux morts de Valançay (Indre)
— Plaque commémorative de l’église Saint-Martin de Valençay.

   
45. Marcel Leduc (1897-1918)

Plaque de Marcel Leduc au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Marcel Leduc au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Mention de Marcel Leduc au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau
Mention de Marcel Leduc au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau

Autre mention de Marcel Leduc au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau
Autre mention de Marcel Leduc au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau

     Marcel Leduc, né le 21 août 1897 à Étampes, y avait fait ses études au collège.
     Incorporé au
233ème régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 13 juin 1918 à Corcy (Aisne), âgé de 20 ans.

1897
Le 21 août 1897, naissance à Étampes: «Leduc Marcel Lucien Louis né le 21 août 1897 à Étampes au domicile de ses parents, fils de Édouard Leduc, marchand épicier, âgé de 33 ans et de Emma Zénaïde Bouchu, sans profession, âgée de 29 ans, domiciliés 1 place de l’Ancienne Comédie à Étampes. — Témoins: Louis Théophile Leduc, rentier, âgé de 65 ans, aïeul de l’enfant et Zacharie Baudouin, marchand tailleur, âgé de 40 ans, oncle de l’enfant, tous deux demeurant à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1917
«Marcel Leduc — La compagnie dont fait partie notre jeune concitoyen de la classe 1917, Leduc (Marcel), la 15e du 233e d’infanterie, a fait l’objet de la citation suivante à l’ordre de l’armée: «Sous le commandement énergique du sous-lieutenant L…, s’est portée à l’attaque du 26 octobre dans un terrain difficile, sous le feu violent des mitrailleuses ennemies qui lui ont infligé des lourdes pertes; atteint ses objectifs en rampant de trou d’obus en trou d’obus. S’est maintenue sur ses positions malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au ventre, et dans la boue, grâce à l’esprit de sacrifice dont tous ses soldats étaient animés.»»
L’Abeille d’Étampes du 8 décembre 1917 (saisie Bernard Métivier 2012).
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Leduc
Prénoms: Marcel Lucien Louis
Grade: soldat
Corps: 233ème régiment d’infanterie
N° matricule 16702 au corps
— classe 1917
N° matricule 561 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 13 juin 1918
à Corcy (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 21 août 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 26 mars 1919
à Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Marcel Leduc        
1918
«Étampes Marcel Leduc — Nos concitoyens sont venus nombreux apporter, à la cérémonie célébrée à Notre-Dame, l’expression de leurs regrets aux parents de Lucien Corsin, caporal au 204e d’infanterie, membre de la Société de gymnastique Les Enfants de Guinette, mort glorieusement pour la patrie à Moulin-sous-Touvent, le 1er juin 1918. — Aujourd’hui il nous faut annoncer la mort au champ d’honneur d’un autre enfant d’Étampes, membre de la même société [Société de gymnastique Les Enfants de Guinette], Marcel Leduc, soldat au 233e d’infanterie, tué le 15 juin 1918, à l’âge de 21 ans; il était le fils de M. et Mme Leduc, anciens négociants, rue Paul-Hugo, 1. — Lucien Corsin, de la classe 1916, et Leduc de la classe 1917 étaient deux bons élèves de la préparation militaire, dont ils suivirent assidûment les cours; ils furent également de bons soldats, de ces héroïques fantassins dont le sacrifice nous vaut d’entrevoir aujourd’hui l’heure de la victoire. Que leur souvenir reste dans la mémoire de tous nos concitoyens. — Un service funèbre sera célébré à la mémoire de Marcel Leduc, le mercredi 21 août, à 10 heures, en l’église Notre-Dame d’Étampes; prière de considérer cet avis comme une invitation. — Nous adressons à ces deux familles si cruellement éprouvées nos plus sympathiques condoléances.»
L’Abeille d’Étampes 17 août 1918 (saisie Bernard Métivier 2012).
1918
«Nos braves Étampes Marcel Leduc — Par arrêté ministériel, rendu en application des décrets du 13 août 1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 24 novembre 1920, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire de Leduc Marcel Lucien Louis, soldat, matricule 16702, au 233e régiment d’infanterie, mort pour la France. «Jeune soldat de la classe 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de dévouement pendant les combats des 12 et 13 juin 1918, près de Corcy, en accomplissant son rôle d’agent de liaison, atteint d’une balle au front en ravitaillant sa pièce en munitions, le 13 juin 1918. A été cité.» — Marcel Leduc était le fils de M. Leduc, ancien épicier, domicilié rue du Puits de la Chaîne.»
L’Abeille d’Étampes du 26 novembre 1918 (saisie Bernard Métivier 2012).
1921
«Carnet de deuil — Les inhumations de militaires morts au champ d’honneur dont les corps ont été ramenés du front, se poursuivent. Mercredi [15 juin 1921], c’était Marcel Leduc, soldat au 233e d’infanterie, qui tomba le 15 [Corrigez: 13 (B.M.)] juin 1918 devant Cercy (Aisne) et avait été inhumé à 100 mètres de la Croix-Bacquet, forêt de Retz; il était membre de la Société de gymnastique Les Enfants de Guinette. Jeudi [16 juin 1921], on a inhumé au cimetière Saint-Martin, Marcel Blanchet, soldat à la section coloniale d’infirmiers militaires, décédé le 30 octobre 1914, à Vitry-le-François, qui fut l’un des piliers de nos sociétés sportives d’avant guerre. — Aux parents de Marcel Leduc, à la veuve de Marcel Blanchet, à leurs familles, dont ces émouvantes cérémonies ont ravivé la douleur, nous présentons nos sincères condoléances.»
L’Abeille d’Étampes du 18 juin 1921 (saisie Bernard Métivier 2012).
??
On trouve au cimetière de Notre-Dame nouveau d’Étampes «la plaque à la mémoire de Marcel Leduc, mort pour la France à Coroy (Aisne) le 15 juin [Corrigez: 13 (B.M.)] 1918 à 21 ans.» 
Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 36, n°2. C’est bien ce que porte la plaque (voir ci-dessus la photographie), mais il semble qu’on doive corriger cette date.
1919
Acte transcrit le 26 mars 1919 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus. Il serait intéressant de voir si la date du décès indiquée est le 13 ou le 15 (B.G.)
1921
Plaque de marbre au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes: «Leduc Marcel, 13 juin 1918, à Corcy (Aisne).»
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

131.
Leduc, Marcel
Citation du 26 octobre 1917 de la 15ème cie du 233e infanterie

     Leduc Marcel
     «Sous le commandement énergique de son lieutenant Séquières, s’est porté à l’attaque du 26 octobre 1917, dans un terrain difficile, sous le feu des mitrailleuses ennemies qui lui ont infligé de lourdes pertes, a atteint les objectifs en rampant de trou d’obus en trou d’obus, s’est maintenu sur ses positions malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au ventre, et dans la boue, grâce à l’esprit de sacrifice dont les soldats étaient animés».
     Général Anthoine, commandant la 1ère armée [p.190]

Citation à l’ordre de la brigade n° 108

     Le général Dauvé, commandant l’infanterie de la 1ère division, cite à l’ordre de la brigade
     Leduc Marcel soldat du 233e R. I. S. C. M.
     «Jeune soldat de la classe 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de tout dévouement, pendant les combats des 12 et 13 juin en accomplissant son rôle d’agent de liaison. Atteint d’une balle au front le 13 juin en ravitaillant sa pièce en munitions»

     Le 18 juin 1918, le général commandant la 1ère division. Signé: Dauvé [p.191]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, pp. 189-190 (saisie Bernard Métivier 2012).
Mentions
— Mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
46. Charles Lefebvre (1881-1915)

    Charles Lefebvre, né le 5 octobre 1881 à Pecqueuse, avait fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes, puis présenté sa thèse de médecine.
     Incorporé comme médecin major de 2e classe au
8e régiment d’infanterie, il contracta au service une méningile cérébro-spinale dont il décéda à Châlons-sur-Marne le 12 mars 1915, âgé de 33 ans.
 
1881
Le 5 octobre 1881, naissance à Pecqueuse. «N° 16 Naissance de Charles Lefebvre 5 octobre — L’an mil huit cent quatre vingt un le six octobre, à midi, par devant nous Jean Louis Tréard maire et officier de l’état-civil de la commune de Pecqueuse, arrondissement de Rambouillet, Seine-et-Oise, a comparu le sieur Georges Auguste Lefebvre, âgé de trente ans, cultivateur, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier en son domicile, à midi, de lui et de Pauline Sophie Chasles son épouse, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné le prénom de Charles. Lesdites déclarations et présentation ont été faites en présence de Messieurs Charles Frédéric Chasles, âgé de quarante cinq ans, cultivateur, demeurant à Gouillons, Eure et Loir, grand père maternel de l’enfant et de Armand Eugène Decauville, âgé de trente ans, cultivateur, demeurant en la commune de Courcouronnes, Seine et Oise. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite.»
     [En marge:]
«Mention de mariage. Marié à Chesnay le 24 juillet 1909 à Bignon Jeanne Marie Louise dont mention faite par nous greffier. Rambouillet 18 novembre 1909.»
Registre de l’état civil de Pecqueuse (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampesà explorer.
1906
Ce médecin est probablement celui dont la Bibliothèque Nationale conserve la thèse suivante: Charles LEFEBVRE, Contribution à l’étude de l’urétrotomie interne à sections multiples [in-8°; thèse de médecine n°44 de l’année 1905-1906 à la faculté de médecine de Bordeaux], Bordeaux, 1906. 
Catalogue Opale de la BNF
1909
«Mention de mariage. Marié à Chesnay le 24 juillet 1909 à Bignon Jeanne Marie Louise dont mention faite par nous greffier. Rambouillet 18 novembre 1909.»
Registre de l’état civil de Pecqueuse (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1915
«Le Docteur Lefebvre On a souvent dit qu’à la guerre ce sont toujours les mêmes qui se font tuer. On pourrait presque appliquer ce mot si profond à certaines familles que la guerre semble s’acharner à éprouver. Il y a quelques semaines nous saluions ici avec émotion la mort du commandant A. Chasles, de l’infanterie coloniale, frère de Madame Georges Lefebvre d’Étampes, mort des suites d’une grave blessure reçue à la tête de ses braves sénégalais et qui lui valut avant de mourir la croix d’officier de la Légion d’honneur. Nous avons aujourd’hui le douloureux devoir d’annoncer la mort du docteur Lefebvre, médecin aide-major, fils de Madame Georges Lefebvre, et neveu du commandant Chasles! Originaire d’Étampes où il comptait tant d’amis, le docteur Lefebvre avait débuté dans l’armée comme médecin aide-major des troupes coloniales et il avait fait en cette qualité un séjour de trois ans au chemin de fer de Konakry au Niger. Il s’y était remarquer par son dévouement et sa science. Son service à ce chemin de fer alors en construction à travers la brousse consistait à aller sans cesse de poste en poste visiter les équipes, installer des ambulances de fortune, secourir les isolés. Au cours d’un voyage que nous fîmes dans cette région il y a cinq ans nous avions recueilli sur place le souvenir reconnaissant des services qu’il avait rendus et chacun redisait combien la science et la pratique du jeune «toubib» étaient servies par sa jeunesse et sa bonne humeur. Son chef, M. le Gouverneur Salesses, et les officiers du chemin de fer ne tarissaient pas d’éloges à son sujet. Rentré en France, le docteur Lefebvre passa dans l’armée métropolitaine et fut affecté pendant quelque temps à Autun. Puis il fut de nouveau envoyé en Afrique, au Maroc oriental, où il se fît également remarquer et où il servait hors cadres. Il s’était épris de notre nouvelle possession et il comptait y faire plusieurs séjours. La mobilisation l’appela en France au 68e régiment d’infanterie. Il se trouvait ainsi depuis quelque temps dans la région de Mesnil-les-Hurlus où furent livrés, on le sait par les communiqués, de si rudes affaires. Il prodiguait ses soins à la fois à son régiment et à un bataillon de chasseurs à pied. Celui-ci comptait de nombreux cas de méningite cérébro-spinale. Le jeune docteur se dévouait auprès de ses malades. La terrible maladie s’abattit sur lui. Evacué en hâte à l’hôpital militaire de Chalons-sur-Marne, malgré les soins empressés de ses camarades, il y est mort le 12 mars, en plein délire, en pleine fièvre… Nous saluons avec émotion cette mort glorieuse, mais si douloureuse aussi. Le médecin militaire, dans le combat de tous les jours et de toutes les heures qu’il livre à l’ennemi, n’a pas comme les combattants, l’exaltation de la bataille, l’entraînement du feu et du combat. Son abnégation est plus grande encore, son sacrifice plus entier. Et quand il y apporte en plus, comme le docteur Lefebvre, sa jeunesse et toutes les espérances d’un foyer heureux où pleurent aujourd’hui une jeune femme et deux petits enfants adorés, on ne trouve plus, pour consoler ceux qu’il laisse derrière lui, que cette pensée: «De quel prix devra être un jour récompensée notre victoire pour payer de tels héroïsmes»? Que cette pensée atténue la douleur de sa famille, de Madame Georges Lefebvre, sa mère, doublement éprouvée en quelques mois, de sa jeune femme et de sa sœur, Madame Delachaux. Ses jeunes enfants, qui l’auront à peine connu, seront fiers un jour de dire que leur père a donné sa vie à la patrie, et qu’il est mort glorieusement, en médecin et en soldat. A. T.» L’Abeille d’Étampes du 20 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1901-1915
Fiche SGA de Charles Lefebvre (1/2) Fiche SGA

Nom: Lefebvre
Prénoms: Charles
Grade: médecin major 2e classe
Corps: 8e régiment d’infanterie
N° matricule 905 au corps
— classe 1901
N° matricule 4748 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 12 mars 1915
à Châlons-sur-Marne (Marne)
Genre de mort: maladie contractée en service (méningite cérébro-spinale)

né le 5 octobre 1881
à Pecqueuse (Seine-et-Oise)

D.C. extrait
transmis le 12 mars 1915
à Versailles (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Charles Lefebvre (2/2)        
1917
Acte transmis le 12 mars 1915 à Versailles.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

 
47. Georges Léry (1880-1914)

    Georges Léry était né le 28 avril 1880 à Limours et avait fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme lieutenant au
272e régiment d’infanterie, il mourut pour la France le 10 septembre 1914 à Petites Perthes (Marne), âgé de 34 ans.
     Il paraît reposer à l’ancien cimetière de Chantilly, chevalier de la légion d’honneur et décoré de la médaille militaire.
     Georges Léry a été oublié sur le monument aux morts de Limours.

1880
Le 28 avril 1880, naissance à Limours: «Du vingt huit avril mil huit cent quatre vingt à quatre heures du soir acte de naissance de Georges Marie Benjamin Lery du sexe masculin né aujourd’hui à neuf heures du matin au domicile de ses père et mère, fils légitime de Edmond Marie Lery âgé de vingt quatre ans, agent voyer & de dame Célina Antoinette Moulin âgée de vingt ans, sans profession, son épouse, demeurant ensemble à Limours. Les témoins ont été Casimir Benjamin Séverin Moulin âgé de cinquante sept ans, adjoint au maire et Robert Narcisse Féléon Warnesson, âgé de quarante huit ans, percepteur des contributions directes, demeurant tous deux à Limours. L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous Louis Jules Barreau maire, officier de l’état-civil après lecture. [En marge:] Par acte en date du 17 avril 1906 inscrit à la mairie de Pontoise Lery Georges Marie Benjamin dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec Delle Patte Marcelle Jeanne Henriette. Pour mention faite par nous greffier. Rambouillet, le 23 avril 1906. Le greffier.». Registre de l’état civil de Limours (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer
1909-1919
Fiche SGA de Georges Léry (1/2) Fiche SGA

Nom: Lery
Prénoms: Georges Marie Benjamin
Grade: lieutenant
Corps: 272e régiment d’infanterie
N° matricule 9 au corps
— classe 1900
N° matricule 124-778 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 10 septembre 1914
à Petites Perthes (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 28 avril 1880
à Limours (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 16 mai 1915
à Paris (16e arrondissement)



Fiche SGA de Georges Léry (2/2)        
1915
Acte transcrit le 16 mai 1915 à Paris
Selon la fiche SGA ci-dessus.
??
Sépulture à l’ancien cimetière de Chantilly d’un Georges Léry né en 1880, Chevalier de la Légion d’Honneur décoré de la Médaille Militaire.
Selon le site Mémorial GenWeb visité en 2012.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de l’église Notre-Dame d’Auteuil (Paris, XVIe arrondissement)
Sépulture à l’ancien cimetière de Chantilly d’un Georges Léry né en 1880, Chevalier de la Légion d’Honneur décoré de la Médaille Militaire.
[+ (?) Plaque commémorative en l’Église Saint-Maclou de Pontoise (?)]

  
48. René Lesage (1890-1914)

     René Lesage était né le 24 juin 1890 à Roinvilliers et avait suivi ses études au collège d’Étampes.
    Incorporé au
4e régiment de zouaves de marche, il est mort pour la France le 26 septembre 1914 à La Treute (Aisne), âgé de 24 ans.


1890
Le 24 juin 1890, naissance à Roinvilliers: «Lesage René Henri Désiré né le 24 juin 1890 à Roinvilliers chez ses parents, fils de Henri Lesage, cultivateur, âgé de 31 ans et de Désirée Aurore Imbault, sans profession, domiciliés à Ezerville commune de Roinvilliers. — Témoins: Moulin Paul, instituteur, âgé de 27 ans et Haury Pauléon, garde champêtre, âgé de 62 ans, tous deux domiciliés à Roinvilliers».
Registre de l’état civil de Roinvilliers (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1910-1921
Fiche SGA

Nom: Lesage
Prénoms: René Henri Désiré
Grade: 2e classe
Corps: 4e zouaves de marche
N° matricule 08455 au corps
— classe 1910
N° matricule 5061 au recrutement de Versailles

Mort pour la France le 26 septembre 1914
à La Treute (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 24 juin 1890
à Roinvilliers (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 2 novembre 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 3 avril 1921
à Roinvilliers (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de René Lesage        
1917
Jugement rendu le 2 novembre 1920 par le tribunal d’Étampes, transcrit le 3 avril 1921
au registre de Roinvilliers
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Roinvilliers.

 
49. Pierre Lory (1890-1914)

     Pierre Lory était né à le 2 mai 1890 à Étampes et y avait suivi ses études au collège.
     Incorporé au 36e régiment d’infanterie, il fut tué le 29 mai août 1914 à Landifay-et-Bertaignemont
(Belgique), âgé de 24 ans.
 
1890
Le 2 mai 1890, naissance à Étampes: «Lory Pierre Louis né le 2 mai 1890 à Étampes au domicile de ses parents, fils de Louis Pierre Lory, fondeur en fer fonte, âgé de 35 ans et de Marie Thérèse Schmitz, sans profession, âgée de 25 ans, demeurant 109 rue Saint Jacques. — Témoins: Louis Alexandre Cocheteau, âgé de 59 ans et Paul Hertzel, âgé de 33 ans, tous deux employés à la mairie et domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Lory
Prénoms: Pierre Louis
Grade: sergent fourrier
Corps: 36e régiment d’infanterie
N° matricule 06036 au corps
— classe 1910
N° matricule 2070 au recrutement, Seine, 2e bureau

Mort pour la France le [ratuté: 22] 29 août 1914
[raturé: Châtelet] Laudifay (Belgique)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 2 mai 1890
à Étampes ([raturé: Seine inférieure] Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 25 mai 1917
par le tribunal de la Seine
jugement transcrit le 17 juillet 1917
à Paris, 16e arrondissement




Fiche SGA de Pierre Lory        
??
Repose à la Nécropole Nationale " Belle Motte ", tombe individuelle n° 141 à Aiseau (Belgique)

1917
Jugement rendu le 25 mai 1917 par le tribunal de la Seine et transcrit le 17 juillet au registre du 16e arrondissement.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
??
Repose à la Nécropole Nationale (française) de Belle Motte à Aiseau-Presles (Belgique), dans la tombe individuelle n° 141.

1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Lory Pierre»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in  Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 300.
Mentions
— Nécropole Nationale Belle Motte à Aiseau-Presles (Belgique), tombe 141.
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de l’église Saint-Martin d’Étampes
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
50. Yves Maria (1896-1918)

     Né à Maisons-Laffite le 18 juin 1896, dans une famille ensuite apparemment installée à Itteville, il fit ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
167e régiment d’infanterie, il est mort à Itteville des suites d’une maladie contractée en service, le 1er août 1918, âgé de 22 ans.
     Son nom n’a pas été porté sur le monument aux morts de Maisons-Laffite, ni sur celui d’Itteville.

1896
Le 18 juin 1896, naissance à Maisons-Laffitte: «L’an mil huit cent quatre-vingt-seize, le vingt-un juin à onze heures et demie du matin, acte de naissance de Maria Yves Raymond, du sexe masculin, né le dix-huit de ce mois à trois heures et demie du soir, au domicile de ses père et mère en cette commune, avenue Grétry n° 5, fils légitime de Maria Jean René, représentant de commerce, âgé de quarante-un ans et de Damars Valentine Laure, son épouse, sans profession, âgée de trente ans, mariés à Paris huitième arrondissement le vingt-huit décembre mil huit cent quatre-vingt-sept. Dressé par nous, Appert François Léon, maire et officier de l’état-civil de la commune de Maisons-Lafitte (Seine-et-Oise), sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence de Messieurs Barthélemy François, propriétaire, âgé de quarante-cinq ans, domicilié en cette commune place Sully n° 2 et Launois Pierre Emile, médecin des hôpitaux de Paris, officier de l’instruction publique, âgé de quarante ans, domicilié à Paris, rue Portalis n° 12, tous deux amis du père. Et ont le déclarant et les témoins signés avec nous après lecture faite.» Registre de l’état civil de Maisons-Laffitte (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Maria
Prénoms: Yves Raymond
Grade: soldat
Corps: 167e régiment d’infanterie
N° matricule 6541 au corps
— classe 1916
N° matricule 1489 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 1er août 1918
à Itteville (Seine-et-Oise)
Genre de mort: maladie contractée en service. Avis CCM.

né le 18 juin 1896
à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise)

D.C. domicile Itteville (Seine-et-Oise)

Fiche SGA d'Yves Maria        
1917
Décès enregistré à Itteville lieu de résidence.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

 
51. Georges Masson (1883-1914)

Plaque de Georges Masson au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Georges Masson au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Tombe de Georges Masson au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau
Tombe de Georges Masson au caveau de sa famille au cimetière de Notre-Dame nouveau

    Georges Masson était né le 24 novembre 1883 à  Étampes, où il avait fait ses études au collège.
     Incorporé au
131e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 22 décembre 1914
à Clermont en Argonne, âgé de 31 ans.

1883
Le 24 novembre 1883, naissance à Étampes: «Masson Georges Alphonse né le 24 novembre 1883 au domicile de ses parents, Maxime Alphonse Jules Masson, notaire, âgé de 36 ans et Georgette Gabrielle Inger, âgée de 32 ans, domiciliés 81 rue Saint Jacques à Étampes. — Témoins: Gabriel Inger, propriétaire, âgé de 74 ans et Louis Martial Hautefeuille, ancien notaire, membre du conseil municipal, premier adjoint, âgé de 55 ans domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Masson
Prénoms: Georges Alphonse
Grade: sous-lieutenant
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 4547 au corps
— classe 1903
N° matricule 6537 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 22 décembre 1914
à Clermont en Argonne
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le [ajout au fichier numérique, ou bien correction:] 24 novembre 1883
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 24 mars 1915
à Étampes (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Georges Masson        
1915
«Étampes pendant la guerre M. Georges Masson — La guerre a fait encore à Étampes une victime de choix, et plongé dans le deuil une famille aussi estimée que connue. Le R. P. Georges Masson, docteur en droit, sous-lieutenant au 131e d’infanterie, 3e compagnie, est tombé à 31 ans, à l’attaque de Boureuilles! Malgré sa douce modestie, Georges Masson était fort apprécié à Étampes, où il passa son enfance et sa jeunesse. Après avoir fait au Collège communal de solides études et confirmé par le raisonnement personnel les convictions puisées au sein de sa famille, il suivit les cours de la Faculté tout en pratiquant le droit dans l’étude de son père. Telles étaient ses aptitudes juridiques qu’il passa le Doctorat, après une thèse hautement remarquée, sans avoir subit un seul échec dans tous ses examens. — Après des semailles si belles et si fécondes, Georges Masson n’avait plus qu’à faire une splendide récolte, qu’à cueillir les roses de la vie sans en avoir connu les épines; riche et savant, ses perspectives d’avenir étaient brillantes, il pouvait tout. Et soudain, par une détermination inattendue de ses amis, peut-être même de ses parents, aux douceurs de l’existence il a préféré les abaissements de la vie religieuse; sans doute effrayé par les luttes du monde, celui qui plus tard devait se montrer vaillant patriote, a voulu imiter l’oiselet cherchant une retraite sous la blanche aubépine, Il a d’un cloître saint choisi l’obscurité! — Pour inculquer aux autres ses convictions, il a voulu être apôtre sous la robe du Dominicain. Ce fils aimé, ce fils aimant, quittait, non sans un serrement de cœur, mais avec la fermeté du devoir tyrannique, des parents que leurs croyances personnelles obligeaient à s’incliner devant un tel sacrifice; bien plus, comme Aristide, il quittait aussi sa patrie en faisant des vœux pour elle. — Quand ils le virent entrer dans l’armée des soldats de la paix, ses parents, qui perdaient l’espoir de leur nom respecté, pouvaient au moins croire que son corps était en sécurité comme son âme. Et voilà que l’ordre de mobilisation résonne en France et dans nos consulats! Sans tergiverser, sans parlementer avec sa conscience, le moine patriote se révèle soldat; et là-bas dans l’Argonne, il sait faire son devoir et entraîner sa section, jusqu’à ce qu’une première blessure arrête son ardeur. Puis il a hâte de retourner au feu, cette fois avec le grade de sous-lieutenant, juste récompense de sa valeur. Hélas! il eut encore à peine le temps de donner sa mesure; c’était écrit: Le prêtre deviendra la première victime. — Il fut blessé mortellement d’une balle au ventre à l’attaque de Boureuilles, et transporté à l’hôpital de Clermont-en-Argonne, où il mourut dans la nuit: son corps attend au champ du repos la libération du territoire et la pieuse et douloureuse visite d’un père. — Avait-il des pressentiments, lorsque que quelques jours avant la bataille, Georges Masson chargeait deux de ses compatriotes et son lieutenant de prévenir sa famille en cas d’accident? Pénible mission remplie par un ami navré! Quelle consolation porter à ces pauvres parents? Il est bien de leur dire comme le lieutenant commandant la compagnie: «Votre fils s’est conduit en brave; il est proposé pour une citation à l’ordre de l’armée.» C’est un réconfort assurément pour un père si justement fier d’un fils, exilé volontaire, accourant pour défendre sa patrie; mais à ces parents si croyants, déjà gratifiés de tant de légitimes orgueils, il faut avant tout des consolations religieuses. «Formée pour nos misères et nos besoins, dit Châteaubriand, la religion chrétienne vient nous offrir sans cesse le double tableau des chagrins de la terre et des joies célestes.» Elle seule peut, avec le temps, consoler cette famille éplorée. Puisse cette nouvelle victime expiatrice, sanctifiée et glorifiée par la piété et l’héroïsme, servir d’exemple et de leçon, et contribuer à nous faire demain une France plus forte et plus fraternelle! — E. D. L’Abeille-Réveil, se faisant l’interprète de toute la ville d’Étampes, présente à M. et Mme Masson,, à M. et Mme Lefebvre, et à toute la famille, ses hommages respectueux d’admiration et ses douloureuses condoléances.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes du 9 janvier 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1915
Acte de décès transcrit le 24 mars 1915 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1920
«La reconnaissance nationale A l’ordre du jour — Le Journal officiel du 26 décembre a publié la liste, au titre des décorations posthumes, des militaires inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d’honneur. Nous y relevons les mentions suivantes qui concernent deux enfants d’Étampes, morts au champ d’honneur: 131e régiment d’infanterie — […] Masson Georges, sous-lieutenant: Vaillant officier, a été grièvement blessé en se portant à l’attaque d’un village, et est mort pour la France, le 22 décembre 1914. A été cité.»
L’Abeille d’Étampes du 3 janvier 1920 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Masson Georges, religieux dominicain, sous-lieutenant, 22 décembre 1914, à Boureuilles (Meuse)».
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Masson Georges Alphonse»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in  Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 301.
??
On trouve au cimetière de Notre-Dame nouveau d’Étampes une inscription à la mémoire de «Georges Alphonse Masson, dominicain mort pour la France en 1914.»
Signalée par Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 36, n°12 (voir photo ci-dessus).
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)
— Mention sur le caveau de la famille Masson au cimetière Notre-Dame nouveau.

 
52. André Ménard (1891-1915)

Plaque d'André Ménard au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque d’André Ménard au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    André Ménard était né le 26 mai 1891 au village de Thignonville dans le Loiret et avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
110e régiment d’infanterie il perdit la vie des suites de ses blessures le 7 mars 1915 à Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne) ou bien à la ferme de Beauséjour sur le territoire de la commune de Minaucourt, âgé de 23 ans.

1891
Le 26 mai 1891, naissance à Thignonville (Loiret) Registre de l’état civil de Thignonville (à saisir)
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 il est cité pour avoir eu le prix d’excellence pendant l’année scolaire 1901-1902, pendant laquelle il était en sixième et avait été nommé 13 fois au tableau d’honneur.
Abeille d’Étampes.
1915
«André Ménard — Sans être Étampois, né à Thignonville d’une vieille famille beauceronne, avait ici droit de cité à plusieurs titres. Sauf pour le cours de Philosophie qu’il était allé suivre au lycée Louis-le-Grand, il avait, de 1901 à 1908, fait toutes ses études au collège d’Étampes, où il avait laissé le souvenir d’un élève remarquable, remportant chaque année le prix d’excellence et de nombreuses nominations, et où l’aménité de son caractère lui avait valu de fidèles amitiés chez ses professeurs et ses camarades. Neveu de notre sympathique concitoyen, M. Grivot, meunier, il lui aurait peut-être un jour succédé; et il serait devenu une personnalité dans le monde du commerce et de l’industrie; car il s’y était admirablement préparé par de nombreux voyages en Allemagne, en Angleterre, en Hollande. — A l’armée, il était hautement apprécié, puisqu’il avait été choisi comme agent de liaison. Hélas! à Beauséjour, une balle lui traversa la poitrine, en même temps qu’un éclat d’obus lui broyait le bras. Il mourut quelques heures après à l’ambulance où il avait été transporté. — L’Abeille-Réveil présente à M. et Mme Grivot comme à la famille de ce vaillant ses respectueuses condoléances.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale (samedi 27 mars 1915), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
1911-1915
Fiche SGA

Nom: Ménard
Prénoms: André
Grade: soldat 2e classe
Corps: 110e régiment d’infanterie
N° matricule 3466 au corps
— classe 1911
N° matricule 655 au recrutement, Orléans

Mort pour la France le 7 mars 1915
à Saint-Jean sur Tourbe
Genre de mort: blessures reçues en service

né le 26 mai 1891
à Thignonville (Loiret)

Acte transcrit le 20 juillet 1915
à [raturé: Sainville] Eure-et-Loir
Étampes



Fiche SGA d'André Ménard        
1917
Acte transcrit au registre d’Étampes le 26 mai 1891.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque au mémorial de l’église Notre-Dame: «Ménard André, 7 mars 1915, à Beauséjour (Champagne)»
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
Remarque
On notera une divergence sur le lieu du décès entre la fiche SGA et la plaque de Notre-Dame. Il me paraît probable qu’il a été blessé près de la ferme de Beauséjour, hameau dépendant de la commune de Minaucourt, et transformé par les Allemands en fortin dès 1914, lieu de nombreux combats meutriers. Il aura été transporté une fois blessé à Saint-Jean-sur-Tourbe, où il sera mort des suites de ses blessures.
B.G. 2012.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
Livre d’or: «Ménard André»
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p.301 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
53. Louis Michau (1893-1916)

     Né le 7 juillet 1893 à Marines (Val-d’Oise), Louis Michau avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
8e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 27 février 1916 à la ferme d’Haudremont (Meuse), âgé de 22 ans.

1893
Le 7 juillet 1893, naissance à Marines (Val-d’Oise). Registre de l’état civil de Marines (à saisir)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1913-1916
Fiche SGA

Nom: Michau
Prénoms: Louis
Grade: sergent
Corps: 8e régiment d’infanterie C.H.R. venu de???(illisible)
N° matricule 8676 au corps
— classe 1913
N° matricule 461 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 27 février 1916
à la ferme d’Haudremont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 7 juillet 1893
à Marines (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 30 juin 1916
à Méréville (Seine-et-Oise)

N° du registre d’état civil: 1048/152
Fiche SGA de Louis Michau        
1917
Acte transcrit le 30 juin 1916 à Méréville
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Méréville (1921)

  
54. Paul Michau (1896-1917)

     Né le 29 mars 1896 à Aincourt (Val-d’Oise), Louis Michau avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
168e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 8 septembre 1917 au plateau des Caurières (Meuse), âgé de 21 ans.

1896
Le 29 mars 1896, naissance à Aincourt (Val-d’Oise)
Registre de l’état civil d’Aincourt (à saisir)
1912
Études au collège d’Étampes. Paul Michau, lors de la remise des prix de 1912, à la fin de sa classe de seconde, s’est si bien distingué en Gymnastique et exercices militaires qu’il reçoit la médaille de bronze du ministre de la guerre.
Abeille d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Michau
Prénoms: Paul Octave
Grade: aspirant
Corps: 168e régiment d’infanterie
N° matricule 10141 au corps
— classe 1916
N° matricule 1552 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 8 septembre 1917
au plateau des Caurières (Meuse)
Genre de mort: [raturé: tué à l’ennemi] disparu

né le 29 mars 1896
à Aincourt (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 8 juin 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 20 novembre 1920
à
Méréville (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Paul Michau        
1917
Jugement rendu le 8 juin 1920 par le tribunal d’Étampes et transcrit le 20 novembre 1920
à
Méréville.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1922
«L’hommage aux morts de la Grande Guerre — Les inhumations — Morigny-Champigny Paul Michau — Dimanche dernier [13 août 1922], les restes glorieux de Paul Michau, mort pour la France, retour du front, recevaient les suprêmes honneurs avant d’être réinhumés dans le cimetière de Morigny. Paul Michau était le fils de Paulin Michau, instituteur, décédé depuis 19 ans. Appartenant à la classe 1916, il était sorti de l’école Saint-Maixent en mai 1917. Le 8 septembre suivant, il tombait au plateau des Caurières frappé mortellement. — A la cérémonie religieuse, M. le curé de Morigny, après avoir retracé à grands traits l’immortelle bataille de Verdun, salua la dépouille glorieuse de Paul Michau, aspirant au 168e régiment d’infanterie, un des héros de cette sanglante épopée. «Il a rougi de son sang, dit-il, la terre sacrée de France, ce coin de la chère Patrie où tant de vaillants se sont sacrifiés pour que l’injustice, la brutalité et l’oppression ne règnent pas en maîtresses sur le monde. — Que Dieu lui donne la couronne des saints; qu’Il console cette pauvre mère, doublement affligée, puisqu’elle a donné deux fils à la France, deux fils dans la fleur de la jeunesse tombés l’un après l’autre devant la citadelle inviolée de Verdun. — Elevons nos âmes, haussons nos cœurs devant l’exemple de Paul Michau, de son frère dont on n’a pu retrouver le corps, de ses compagnons d’armes; sachons être, dans la paix, à la hauteur de ces héros par notre énergie, notre volonté, notre abnégation. Dieu nous le demande, la Patrie endeuillée nous l’impose, les mères qui pleurent le réclament, et les morts de la grande épopée semblent se lever pour l’exiger au nom de leur sublime sacrifice— A Mme veuve Michau nous adressons nos respectueuses condoléances!»
L’Abeille d’Étampes 111/32 (samedi 19 août 1922), p. 1 (saisie de Bernard Métivier).
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Méréville (1921)

 
55. René Michaux (1881-1918)

     Né le 21 août 1881 à Étampes, René Michaux avait fait ses études au collège d’Étampes.
    Capitaine au
19e régiment de dragons, il est mort pour la France le 15 octobre 1918 à Gitsberg (Belgique), âgé de 37 ans.

1881
Le 21 août 1881, naissance à Étampes: «N° 128 Michaux René Paul Augustin. L’an mil huit cent quatre vingt-un, le vingt deux août à deux heures de relevée, par devant nous Léonard Breuil adjoint spécialement délégué par le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de la dite ville, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Paul Emile Michaux, agent-voyer d’arrondissement, âgé de vingt-neuf ans, domicilié en cette ville faubourg Saint-Jacques numéro douze, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier à onze heures du matin en son domicile de lui et de Marie Antoinette Bosselet, son épouse, aussi âgée de vingt-neuf ans, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de René Paul Augustin.
Les dites déclarations et présentation faites en présence des sieurs Jules Alexandre Michaux, rentier, âgé de cinquante sept ans, aïeul paternel de l’enfant, demeurant en la commune d’Etréchy (Seine-et-Oise) et Dosité Bourdeau, propriétaire, maire de la ville d’
Étampes, officier d’académie, âgé de quarante-sept ans, domicilié en cette ville. Et ont, le déclarant et les témoins, signés avec nous, adjoint sus-nommé, l’acte après lecture faite.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1919
«A l’ordre du jour —Le Maire de la ville d’Étampes a l’honneur de prier ceux de ses concitoyens qui ont été l’objet de citations pendant la guerre, d’en faire connaître le texte à la mairie. — Même demande est faite aux familles des soldats tombés au champ d’honneur pour les citations dont ceux-ci ont été l’objet. Étampes Le capitaine Michaux — Le capitaine Renée [sic]-Paul-Augustin Michaux, du 19e régiment de dragons, ancien élève du collège d’Étampes, a été tué le 15 octobre 1918, à Roulers (Belgique).
Né dans notre ville le 21 août 1881, il était le fils de M. Michaux, ancien agent-voyer de l’arrondissement d’Étampes et actuellement agent-voyer en chef honoraire à Versailles, dont la famille est originaire de Valpuiseaux où elle a longtemps séjourné ainsi qu’à Etréchy.
— Le capitaine Michaux avait obtenu les quatre citations ci-après: — Citation à l’ordre du quartier général, en date du 1er mai 1917, en qualité de lieutenant, commandant le Q. G. de la 66e division de chasseurs: Sur le front depuis le début des hostilités, a, successivement, comme adjoint à des commandants de secteurs particulièrement délicats, comme agent de liaison dans la Somme et dans la bataille actuelle, fait preuve, fait preuve des plus belles qualités militaires et d’un esprit d’initiative remarquable. — Citation à l’ordre du 33e corps d’armée, en date du 16 novembre 1917, en qualité de lieutenant détaché à l’E. M. de la 88e brigade d’infanterie: Officier d’un allant remarquable, toujours prêt à marcher. Dans la préparation de l’attaque du 7 novembre 1917 et dans les journées qui ont suivi, a exécuté avec entrain et intrépidité des liaisons et des reconnaissances de terrain rendues difficiles par des bombardements violents; a rempli avec intelligence les missions qui lui étaient confiées et rendu au commandement les meilleurs services. — Citation à l’ordre de la 77e division, en date du 7 août 1918, en qualité de lieutenant au 4e escadron du 19e régiment de dragons: Au cours des opérations du 23 juillet au 3 août 1918, chargé d’organiser la liaison par cavaliers entre l’infanterie divisionnaire et la 1re ligne, a assuré ce service, avec une activité et un dévouement remarquables. En particulier, le 29 juillet, s’est offert pour aller reconnaître, en plein combat, la ligne atteinte par nos éléments avancés; a réussi à remplir sa mission malgré un bombardement très violent par obus de tous calibres et a rapporté de précieux renseignements sur la progression de notre attaque. — Citation à l’ordre de l’armée, en date du 8 décembre 1918, en qualité de capitaine au 19e régiment de dragons: Le 15 octobre 1918, envoyé en reconnaissance pour déterminer les positions de l’ennemi en avant de notre infanterie a été mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine. —Voici d’autre part en quels termes élogieux le colonel de Colbert, du 19e dragons, a porté, le 25 octobre 1918, à la connaissance de son régiment, la mort de ce brave officier: Le colonel a la profonde douleur de faire part aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers du régiment, de la mort de M. le capitaine Michaux, tué en reconnaissance le 15 octobre, près de Roulers, en Belgique. — La perte de cet admirable officier, promu capitaine au choix dernièrement, et frappé si malheureusement en pleine victoire, est un grand deuil pour le 19e dragons. — Sa bravoure, son dévouement, son patriotisme sans bornes et sa haute intelligence en faisaient un chef de premier ordre, capable de remplir les plus belles missions. C’est au cours de l’une d’elles qu’il est tombé pour la France.»
L’Abeille d’Étampes, n° 34 (samedi 23 août 1919), p. 1 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Michaux
Prénoms: René Paul Augustin
Grade: capitaine
Corps: 19e régiment de dragons
N° matricule 35 au corps
— classe 1901
N° matricule 59 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 15 octobre 1918
à Gitsberg (Belgique)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 21 août 1881
à 
Étampes (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 17 avril 1919
à
Versailles (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 8611/1


Fiche SGA de René Michaux        
1919
Acte transcrit le 17 avril 1919 à Versailles
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom a été oublié sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924

153.
Michaux, René Paul
Citation à l’ordre du quartier général

     Le lieutenant Michaux René Paul, du 19e régt de dragons commandant le Q. G. de la 66ème division
     «Sur le front depuis le début des hostilités a, successivement comme adjoint à des commandants de secteurs particulièrement délicats, comme agent de liaison dans la Somme et dans la bataille actuelle, fait preuve des plus belles qualités militaires et d’un esprit d’initiative remarquable». [p.217]

Citation à l’ordre du corps d’armée

     Le général commandant le 33ème corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée
     Le lieutenant Michaux René Paul Augustin, du 19ème dragons détaché à l’E. M. de la 88ème brigade d’infanterie
«Officier d’un allant remarquable, toujours prêt à marcher. Dans la préparation de l’attaque du 7 novembre 1917 et dans les journées qui ont suivi, a exécuté avec entrain et intrépidité  des liaisons et des reconnaissances de terrains rendues difficiles par des bombardements violents; a rempli avec intelligence les missions qui lui étaient confiées et rendu au commandant les meilleurs services».
     Signé: général Leconte [p.218]

Citation à l’ordre de la division

     Le général Serrigny, comdt la 77ème division d’infanterie, cite à l’ordre de la division, le lieutenant
     Michaux, du 4ème escadron du 19ème régiment de dragons
     «Au cours des opérations du 23 juillet au 3 août 1918, chargé d’organiser la liaison par cavaliers entre l’infanterie divisionnaire et la 1ère ligne, a assuré ce service avec une activité et un dévouement remarquables. En particulier le 29 juillet s’est offert pour aller reconnaître, en plein combat, la ligne atteinte par nos éléments avancés; a réussi à remplir sa mission malgré un bombardement très violent par obus de tous calibres et a rapporté de précieux renseignements sur la progression de notre attaque».
     Signé: Serrigny [p.219]

Citation à l’ordre de l’armée

     Monsieur Michaux René, capitaine au 19ème régiment de dragons
     «Le 15 octobre 1918, envoyé en reconnaissance pour déterminer les positions de l’ennemi en avant de notre infanterie, a été mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine».
     Signé: Digoutte
     «Le colonel a la profonde douleur de faire part aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers du régiment, de la mort de Monsieur le capitaine Michaux, tué en reconnaissance le 15 octobre près de Roulerden (Belgique).
     La perte de cet admirable officier, promu capitaine au choix dernièrement, et frappé si malheureusement en pleine victoire, est un grand deuil pour le 19ème dragons.
     Sa bravoure, son dévouement, son patriotisme sans bornes et sa haute intelligence en faisaient un chef de premier ordre, capable de remplir les plus belles missions. C’est au cours de l’une d’elles qu’il est tombé pour la France.»

     Signé: de Colbert [p.220]


«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France: [...] [p.300] [...] Michaux René Paul Augustin»
 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, 1919-1924, pp. 216-219 et 300 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
Mentions
— Oublié sur la plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Versailles
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
56. Louis Mignon alias Raphaël Mignon (1891-1917)

Plaque de Rapahël Mignon au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Raphaël Mignon au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

Tombe de Raphaël Mignon au nouveau carré militaire du cimetière de Notre-Dame nouveau (1997)
Tombe de Raphaël Mignon au nouveau carré militaire du cimetière de Notre-Dame nouveau (1997)

    La plaque commémorative du collège d’Étampes distingue par erreur Raphaël et Louis Mignon qui sont en fait une seule et même personne. Louis Mignon dont le prénom d’usage était Raphaël était né le 20 février 1891 à Étampes et y avait fait ses études au collège.
     Incorporé comme sergent au
4e régiment d’infanterie, il mourut pour la France le 16 avril 1917
à Juvincourt (Aisne), âgé de 26 ans.     
 
1891
Le 20 février 1891, naissance à Étampes: «Mignon Louis Jean Baptiste Raphaël né le 20 février 1891 à l’hospice d’Étampes, fils de Pierre Alexandre Mignon, jardinier, âgé de 57 ans et de Sophie Octavie Bécot, sans profession, âgée de 42 ans, domiciliés 10 rue de la Boucherie à Étampes. Témoins: Jean Hippolyte Gagé, secrétaire de la mairie, âgé de 52 ans et Louis Alexandre Cocheteau, employé de la mairie, âgé de 60 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
1902
Études au collège d’Étampes: «Elève de l’école des Frères à Étampes, Raphaël Mignon avait été nommé boursier au Collège à la suite des examens du certificat d’études primaires; il ne demeura que deux ans dans cet établissement, puis après avoir travaillé comme ajusteur dans diverses usines, se sentant appelé pour le sacerdoce, il suivit avec l’appui de M. l’abbé Lauderaut, curé de Saint-Martin, les cours du séminaire de Versailles jusqu’à son départ pour le service militaire».
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918 (saisie de Bernard métivier, 2012: texte intégral ci-dessous)
1914
«Nos lettres Un frère à ses sœurs. — Clermont-Ferrand, 8 novembre 1914 — Mes chères Sœurs, — Je suis encore à Clermont, la jambe anciennement malade complètement guérie. Je marche très bien; vous n’avez donc rien à craindre pour moi en ce moment, je suis à l’abri de tout danger. Ne croyez pas cependant que je vous oublie dans ma sécurité, non! je suis et resterai toujours uni à vous par la pensée et là comme ailleurs, je vous aime et prie pour vous toutes. — J’ai pensé que pour remercier le bon Dieu de m’avoir fait sortir cette fois sain et sauf, je devais faire comme les marins: un ex-voto. Pour cela j’ai fait un ostensoir en bois découpé à la scie. Il est très réussi et vous allez le recevoir bientôt avec le casque à pointe. Vous serez assez gentilles pour mettre l’ostensoir dans la chambre où notre chère maman est morte; cela (tout en ornant la chambre), vous servira de souvenir, si (chose qui, je crois, n’arrivera pas), je venais à tomber sur le champ de bataille. Dans ce petit travail, j’ai mis tout mon cœur: pour le bon Dieu et pour vous. A la minute, je reçois une lettre de Jeanne; cela va assez bien chez eux; de Pierre et de Joseph, pas encore de nouvelle. — C’est aujourd’hui dimanche, c’est pour ce motif que je m’amuse à vous écrire à la machine. Maintenant, je monte et descends trois étages sans bâton ni fatigue, même sans tenir la rampe — comme Gugusse! — Inutile de dire que je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour passer une journée ou deux près de vous, à Étampes, où, j’espère, les croiseurs boches n’ont encore pu couler les grands paquebots du Port! — A propos des Boches: qu’est-ce qu’ils viennent de prendre avec les Russes et les Japonais à Tsin-Tao! sans compter les 30 000 hommes morts en Belgique qu’ils ont eu en voulant passer quand même pour obéir à un kaiser tout à fait maboule. — Ils voulaient — ventre creux — avaler Paris; ils durent reculer vaincus à la bataille de la Marne. Puis ce fut Varsovie et ils furent défaits à Augustow, aveuglés par l’orgueil et non corrigés; ils voulurent Calais, puis Dunkerque; mais cette tentative leur coûta plus d’hommes qu’il leur en reste en campagne….. — Dans cette semaine des morts, ils ont dû faire d’amères réflexions en songeant aux leurs….. — Patience! La victoire finale approche; la prospérité fera le bonheur et la récompense des Alliés que je salue en passant. — Espérant que vous êtes toutes en bonne santé et que vous ne supportez pas trop de privations. Je vous embrasse de tout mon cœur aimant et dévoué. — Votre frère, — Louis-Raphaël M…»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 20 (édition spéciale du samedi 14 novembre 1914), p. 2 (texte repéré, rendu à son auteur et saisi par Bernard Métivier, 2013).
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Mignon
Prénoms: Louis Jean-Baptiste Raphaël
Grade: sergent
Corps: 4e régiment d’infanterie
N° matricule 9631 au corps
— classe 1911
N° matricule 5256 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 16 avril 1917
à Juvincourt (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 20 février 1891
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte  transcrit le 5 décembre 1917
à Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Louis Mignon        
1917
Acte  transcrit le 5 décembre 1917 à Étampes
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1918
«Morts pour la patrie — Étampes — Raphaël Mignon — Mignon (Raphaël), sergent au 4e régiment d’infanterie, 8e compagnie, est mort au champ d’honneur le 16 avril 1917 à Juvincourt (Aisne), à l’âge de 26 ans. — Elève de l’école des Frères à Étampes, Raphaël Mignon avait été nommé boursier au Collège à la suite des examens du certificat d’études primaires; il ne demeura que deux ans dans cet établissement, puis après avoir travaillé comme ajusteur dans diverses usines, se sentant appelé pour le sacerdoce, il suivit avec l’appui de M. l’abbé Lauderaut, curé de Saint-Martin, les cours du séminaire de Versailles jusqu’à son départ pour le service militaire. — Il allait être libéré quand éclata la guerre. Blessé à la jambe par une perforation d’os, en 1914, à Clermont-en Argonne, il fut fait prisonnier par les Allemands, puis délivré quelques semaines après par les Anglais et évacué sur Clermont-Ferrand. — Une fois guéri il regagnait à Auxerre le dépôt du 4e régiment d’infanterie, d’où il repartait au front comme sous-officier. A la suite de l’offensive du 16 avril 1917, il fut porté comme disparu. Ses sœurs, qui habitent à Étampes, rue Evezard, malgré de nombreuses recherches ignoraient le sort exact de leur frère quand une lettre du 15 février dernier écrite par un sous-officier du 4e d’infanterie prisonnier en Allemagne, est venue les fixer. Frappé d’une balle en pleine tête , le 16 avril 1917, vers 8 heures du matin, alors que sommé de se rendre il s’y refusait, Raphaël Mignon tombait pour ne plus se relever tandis que ses camarades étaient faits prisonniers, de sorte que tous furent portés sur les contrôles avec la même mention: Disparu! — Une lettre d’un autre camarade de Mignon, en date du 28 février, a constitué une nouvelle preuve de la mort de notre concitoyen; puis, datée du 25 avril 1918, une note de l’Agence internationale de Prisonniers de Guerre est venue confirmer officiellement que le sergent Mignon figure sur les listes officielles allemandes de renseignements comme décédé le 16 avril 1917 et que la liste n’indique pas le lieu de l’inhumation. — Le village de Juvincourt se trouve en effet encore en pays envahi.»
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918 (saisie de Bernard métivier, 2012)
1921
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Mignon Raphaël, 16 avril 1917, à Juvincourt (Aisne).»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes, et même dédoublé, d’abord avec son premier prénom selon l’état civil, et ensuite avec son dernier prénom qui était en réalité son prénom d’usage.

1922
«A l’ordre du jour — Étampes — Louis Mignon — Par arrêté ministériel du 12 février 1921, publié au Journal officiel du 27 février 1922, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du sergent Mignon (Louis Raphaël Jean-Baptiste), du 4e régiment d’infanterie, mort pour la France: «Sous-officier énergique et brave. Tué le 16 avril 1917, à l’attaque de Juvincourt. Croix de guerre avec étoile d’argent.»»
L’Abeille d’Étampes du 9 septembre 1922 (saisie de Bernard métivier, 2012)
1924

154.
Mignon, Louis Raphaël Jean-Baptiste
Médaille militaire

     Par arrêté ministériel du 12 février 1921, rendu en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 27 février 1922, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du sergent
     Mignon Louis Raphaël Jean-Baptiste
     Mort pour la France
     «Sous-officier énergique et brave. Tué le 16 avril 1917, à l’attaque de Juvincourt.
     Croix de guerre avec étoile d’argent».

     A Auxerre, le 24 juillet 1922, le lieutenant-colonel commandant le 4e R. I. Signé: illisible [p.221]


     Liste des enfants d’Étampes morts pour la France
     [p. 301] Mignon Louis Raphaël Jean Baptiste
 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 220 (saisie de Bernard métivier, 2012)

Mentions
— Mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

   .
57. Jacques Monin (1897-1917)

    Jacques Monin était né à Saint-Mandé le 28 août 1897, et passa au moins une partie de sa scolarité au collège d’Étampes.
     Incorporé comme brigadier au
102e régiment d’artillerie lourde, il périt le 23 mars 1917 à Sergal (Aisne), âgé de 19 ans.

1897
Le 28 août 1897, naissance à Saint-Mandé: «L’an mil huit cent quatre vingt dix sept le vingt neuf août à onze heures du matin, acte de naissance de Jacques Léon Justin Monin du sexe masculin, né hier à quatre heures trois quarts du matin au domicile de ses père et mère, fils de Emmanuel Emile Monin, âgé de trente neuf ans, industriel et de Anna Aline Bellair, âgée de vingt cinq ans, sans profession, mariés domiciliés Grande rue 36. Dressé par nous Maurice Gourdault maire, officier de l’état-civil de la commune de St Mandé, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence de Pierre Clément âgé de soixante dix ans, rentier, domicilié à St Mandé Grande rue, 39 et de Jules Wullf, âgé de soixante trois ans, propriétaire domicilié à St Mandé Grande rue 56. Témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture.»
Registre de l’état civil de Saint-Mandé (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Monin
Prénoms: 
Jacques Léon Justin
Grade: brigadier
Corps: 102e régiment d’artillerie lourde
N° matricule 4182 au corps
— classe 1917
N° matricule 580 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 23 mars 1917
à Sergal (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 28 août 1897
à Saint-Mandé (Seine)

Acte transcrit le 2 août 1917
à Paris, 11e arrondissement

N° du registre d’état civil: 1008/2


Fiche SGA de Jacques Monin        
1917
Acte transcrit le 2 août 1917 à Paris, 11e arrondissement
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

  
58. Georges Papineau (1894-1915)

    Georges Papineau, fils d’instituteur et lui-même depuis peu instituteur-adjoint, était né le 27 mars 1894 à Bois-Herpin et avait passé deux années au collège d’Étampes.
     Incorporé comme sergent au
154e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 20 juin 1915
au Bois de la Gruerie à Maurey (Meurthe-et-Moselle), âgé de 21 ans.     

1894
Le 27 mars 1894, naissance à Bois-Herpin: «Papineau Georges Henri Jules né le 27 mars 1894 à Bois-Herpin au domicile de ses parents, fils de Étampes Papineau, âgé de 28 ans, instituteur, et Georgette Irène Bertrand, sans profession, âgée de 19 ans demeurant à Bois-Herpin. — Témoins: Louis Victor Mennasson, instituteur à La Forêt-Sainte-Croix, âgé de près de 53 ans et Paul Moulin, instituteur à Roinvilliers, âgé de 31 ans.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé par Bernard Métivier, 2012)
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Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1915
«Morts pour la Patrie Georges Papineau — Dans notre dernier numéro, nous avons eu le plaisir d’enregistrer le succès obtenu à l’examen du brevet supérieur par Melle Germaine Papineau, fille du dévoué instituteur de Sermaise et élève de Melle Maréchal, directrice de l’école des filles de Saint-Martin à Étampes. Aujourd’hui il nous faut annoncer un deuil dans cette honorable famille: Georges Papineau, instituteur adjoint à Rueil, sergent au …e [154e] d’infanterie, est mort au champ d’honneur en Argonne le 20 juin, dans sa 22e année. — Voici en quels termes le capitaine du sergent Papineau a fait part de cette triste nouvelle à M. l’Instituteur de Sermaise: Cher Monsieur, — Je ne sais comment atténuer votre douleur: je suis obligé en effet en vous répondant de vous apprendre la fin glorieuse de votre cher enfant. Le 20 juin, dans une contre-attaque que nous avons faite après une furieuse attaque des allemands, vers six heures du soir, le pauvre petit Papineau a trouvé la mort, atteint d’une balle au front, sans souffrances. — Pendant deux jours hélas! je n’ai pu le faire retirer de l’endroit où il était tombé. — Deux jours après, la nuit, j’ai pu enfin le faire transporter et le faire ensevelir. — Il a dû vous dire combien je l’aimais: j’allais le faire nommer adjudant et croyez bien que sa perte m’a causé le plus cruel chagrin. Faites inscrire son nom glorieux dans votre école. Que sa mort soit un exemple à vos élèves. — Je puis vous dire qu’il est dans le bois de … [la Gruerie (51)], au cimetière dit le Bel-Abri. Son nom est inscrit sur sa tombe et dans une bouteille. — Je souffre à vous apprendre une si cruelle nouvelle et vous adresse mes plus vives et sympathiques condoléances.  — 12 juillet 1915 — Signé: Capitaine C… — Georges Papineau, né à Bois-Herpin le 27 mars 1894, est notre concitoyen à d’autres titres; il suivit son père dans les différents postes qu’il occupa à Oncy, à Itteville, Bouville, et fut pendant deux années élève du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire; en 1907, il entrait à l’école primaire supérieure de Dourdan, d’où il était appelé à suppléer M. Guyon, à Morigny, du 1er janvier au 1er avril 1913; il était à cette époque nommé instituteur adjoint à Rueil, et c’est de là qu’il partit rejoindre son poste de mobilisation. — Nous présentons à M. E. Papineau et à sa famille, à la grand’mère du sergent Papineau, qui habite Saint-Martin, et à M. Paul Bertrand, employé des Postes à Etampes, son oncle, nos vives condoléances.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale, n°56 (samedi 24 juillet 1915), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
1909-1916
Fiche SGA

Nom: Papineau
Prénoms: Georges Henri Jules
Grade: sergent
Corps: 154e régiment d’infanterie
N° matricule 9720 au corps
— classe 1914
N° matricule 4.646 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 20 juin 1915
au Bois de la Grurie (Marne)
tué à l’ennemi

né le 27 mars 1894
à Bois-Herpin (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 22 février 1916
à Sermaise
 (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 166/452




Fiche SGA de Georges Papineau        
1916
Acte transcrit le 22 février 1916 à Sermaise. Selon la fiche SGA ci-dessus.
??
Mention sur la plaque commémorative de l’église Saint-Martin d’Étampes de Georges Papineau, adjudant, mort le 20 juin 1905.
Plaque commémorative en l’église Saint-Martin d’Étampes: «Aux enfants de Saint-Martin, victimes de la Grande Guerre, hommage d’éternelle reconnaissance».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de l’église Saint-Martin d’Étampes
— Monument aux morts de Sermaise (Essonne)

 
59. Louis Petit (1898-1918)

      Nombreux sont les poilus dénommés Louis Petit à être morts lors de la Grande Guerre. Aucun n’a un lien avéré jusqu’à présent avec Étampes. On suppose ici qu’il s’agit du plus proche, à savoir d’un Louis Petit né aux Granges-le-Roi le 28 février 1898
     Incorporé au
101e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 5 octobre 1918 dans un bois près d’Orfeuil (Ardennes), âgé de 20 ans.

1898-1902
Le 28 février 1898, naissance au Granges-le-Roi: «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit le premier mars à une heure de l’après-midi, par devant nous Charles Marchand, maire et officier de l’état civil de la commune des Granges-le-Roi, arrondissement de Rambouillet, département de Seine-et-Oise, a comparu Leprince Léopold, cultivateur, âgé de cinquante-quatre ans, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a déclaré être né hier en son domicile, à midi, fils de père inconnu, et de Louise Arthémise Leprince, domestique, âgée de vingt ans, demeurant en cette commune et auquel enfant il a donné les prénoms de Louis Alexandre. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Messieurs Haury Désiré, âgé de quarante-neuf ans, et Beauvillier Rose, âgé de trente-deux ans, tous deux cultivateurs demeurant en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé le présent acte après que lecture leur en a été faite.  [Signé:] Leprince  Beauvillier  Haury  Marchand.  [Annotation marginale:] Par acte dressé à la mairie des Granges-le-Roi, à la date du onze mars mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, Louise Arthémise Leprince a reconnu pour son fils l’enfant dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre.  Dont mention faite par nous officier de l’état civil, le 11 mars 1998,  [Autre annotation marginale:] Dans l’acte de leur mariage célébré à la mairie des Granges-le-Roi le vingt-deux janvier mil neuf cent deux, Petit Henri Émile Alexandre et Leprince Louise Arthémise ont reconnu et légitimé par suite de leur union, Leprince Louis Alexandre, dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre.  Dont mention faite par nous greffier. Rambouillet, le 29 janvier 1902. Le greffier [Signé:] [Illisible]»
Registre de l’état civil des Granges-le-Roi (saisie de B.G., 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1918-1919
Fiche SGA

Nom: Petit
Prénoms: Louis Alexandre
Grade: 2e classe
Corps: 101e régiment d’infanterie
N° matricule 15212 au corps
— classe 1918
N° matricule 4836 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 5 octobre 1918
au Bois R. 28 sud du signal détruit d’Orfeuil (Ardennes)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 28 février 1898
aux Granges-le-Roi (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 2 mai 1919
à Marcoussis
(Seine-et-Oise)


Fiche SGA de Louis Petit        
1917
Acte transcrit le 2 mai 1919 à à Marcoussis.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)


60. Lucien Pierre (1896-1917)

    Lucien Pierre était né le 19 août 1896 à Buno-Bonnevaux et avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé au
13e régiment d’artillerie, il mourut de ses blessures de guerre le 24 avril 1917 dans une ambulance à Cauroy-lès-Hermonville (Marne), âgé de 20 ans.
     Son nom a été oublié sur le monument aux morts de sa commune natale de Buno-Bonnevaux.

1896
Le 19 août 1896, naissance à Buno-Bonnevaux: «L’an mil huit cent quatre-vingt-seize, le dix-neuf avril à midi, par devant nous Adrien Aubin Martin, maire et officier de l’état civil de la commune de Buno-Bonnevaux, arrondissement d’Étampes, départementd e Seine-et-Oise, a comparu le sieur Eugène Désiré Pierre, fermier, âgé de vingt-huit ans, demeurant en cette commune au hameau de Bonnevaux, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né ce matin à huit heures en son domicile de lui et de son épouse Louise Augustine Naudin, sans profession, âgée de dix-huit ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Lucien-Eugène. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence des sieurs Louis Émile Gaurat, maçon, âgé de quarante-quatre ans, demeurant en cette commune et Septime Olivier Doré, professeur agrégé au lycée de Bourges (Cher) âgé de trente-un ans, en résidence en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. — [Signé:] Pierre — S. Doré — E. Gaurat — Le maire A. Martin»
Registre de l’état civil de Buno-Bonnevaux (saisie de B.G., 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1916-1917
Fiche SGA

Nom: Pierre
Prénoms: Lucien Eugène
Grade: soldat
Corps: 13e régiment d’artillerie
N° matricule 16173 au corps
— classe 1916
N° matricule 1499 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 24 avril 1917
à Cauroy (Marne), ambulance N°82
Genre de mort: blessures de guerre

né le 19 août 1896
à Buno Bonnevaux (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 16 novembre 1917
à
Janville-sur-Juine (Seine-et-Oise)


Fiche SGA de Lucien Pierre
??
Lucien Pierre est inhumé dans la tombe n°2560 de la Nécropole nationale La Maison Bleue à Cormicy (Marne) Site Mémorial GenWeb visité en 2012
1917
Acte transcrit le 16 novembre 1917 à Janville-sur-Juine.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Janville-sur-Juine.
— Nécropole nationale La Maison Bleue à Cormicy (Marne), tombe 2560.

  
61. Raymond Piqueret (et non pas Louis Picqueret) (1897-1917)

     Raymond Piqueret était né le 10 octobre 1897 à Étampes, où il avait fait ses études au collège.
     Incorporé au
21e régiment d’infanterie, puis au 331e, il est mort pour la France le 16 mars 1917 à Pontavert (Aisne), âgé de 19 ans. Il est inhumé au carré militaire de Louviers.
     Son nom a été oublié et devra être ajouté sur le monument aux morts d’Étampes.

1897
Le 10 octobre 1897, naissance à Étampes: «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, le onze octobre, à trois heures de relevée, par devant nous Édouard Joseph Béliard, maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie, a comparu Fernand Félix Auguste Piqueret, plombier, âgé de vingt-cinq ans, domicilié en cette ville, rue du Perray, numéro trente-six, lequel nous aprésenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier, à trois heures du matin, en son domicile, de lui et de Eugénie Demolière, son épouse, sans profession, âgée de dix-sept ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Raymond Ernest. Les dites déclarations et présentations faites en présence de Germain Ernest Demolière, plombier, âgé de cinquante-quatre ans, aïeul de l’enfant, et de Albert Émile Piqueret, aussi plombier, âgé de vingt-quatre ans, oncle du dit enfant, tous deux demeurant à Étampes. Et ont, le comparant et les témoins, signé le présent acte avec nous, maire sus-nommé, après lecture faite. [Signé:] F. Piqueret  Demolière  E. Piqueret  E. Béliard.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de B.G., 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1917
Fiche SGA

Nom: Piqueret
Prénoms: Raymond Ernest
Grade: soldat
Corps: 331e régiment d’infanterie, venu du 21e régiment d’infanterie
N° matricule 18636 au corps
— classe 1917
N° matricule 711 au recrutement, Rouen Nord

Mort pour la France le 16 mars 1917
à Pontavert (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 10 octobre 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)

Acte  transcrit le 26 juillet 1917
à Louviers (Eure)

Fiche SGA de Raymond Piqueret        
1917
Acte  transcrit le 26 juillet 1917 à Louviers
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes )avec erreur de prénom, plus erreur d’orthographe sur le patronyme: «Louis Picqueret René»).

??
Il est inhumé au carré militaire de Louviers.
Selon cette page du forum Pages 14-18 (cliquez ici)
1924
«Piqueret René» [erreur de prénom (B.G.)]
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918 Tome 2, (1919-1924), p. 301 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
62. Lucien Poisson (1894-1916)

Plaque à la mémoire de Lucien Poisson
Plaque à la mémoire de Lucien Poisson

      Lucien Poisson était né le 11 juin 1894 à Morigny-Champigny et avait fait ses études au collège d’Étampes, fils d’un meunier devenu maire de Morigny.
     Incorporé au
168e régiment d’infanterie, blessé une première fois sur le front en 1915 et soigné à Nantes, il retourna sur le front où il périt le 23 décembre 1916 dans le secteur de Leuvemont (Meuse), âgé de 22 ans.      

1894
Le 11 juin 1894, naissance à Morigny-Champigny: «Lucien Poisson né le 11 juin 1894 à Morigny-Champigny. Fils de Charles Ferdinand Alexandre Poisson, meunier, âgé de 29 ans et de Alice Florence Gautron âgée de 23 ans , domiciliés à Morigny. — Témoins: Adolphe Étienne Gautron, propriétaire âgé de 54 ans demeurant à Étampes 38 rue Saint Jacques et Gustave Désiré Alexandre Rebuffé, boulanger, âgé de 33 ans, domicilié à Morigny.»
Registre de l’état civil de Morigny-Champigny (résumé de Bernard Métivier, 2012)
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1915
«Morigny-Champigny Lucien Poisson — Poisson (Lucien), classe 1914, du   e régiment de marche, fils du distingué maire de Morigny, blessé à S… bois de…..; actuellement en traitement à l’hôpital temporaire n° 25, à Nantes. Blessures: éclats d’obus à la face, aux mains et aux doigts droits et gauches, blessure profonde à la cuisse droite. L’opération faite pour l’extraction des éclats de l’obus a bien réussi. Son état de santé est bon. — Lucien Poisson était un des bons élèves du regretté M. Chanon, président des Enfants de Guinette.»
L’Abeille d’Étampes du 23 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1917
«Morts pour la patrie — Les renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques qui suivent, nous ont été fournis par les familles et sont publiés avec leur autorisation; l’insertion en est entièrement gratuite. Lucien Poisson — Après plusieurs mois d’anxiété mêlée d’espoir, M. Poisson, maire de Morigny, vient de recevoir confirmation officielle du décès de son fils aîné, Lucien Poisson, fantassin de la classe 1914, tombé le 24 décembre 1916 à Louvemont (Meuse). Membre actif des sociétés de tir et de préparation militaire d’Étampes et de Morigny, ancien élève de notre collège, ce jeune homme sérieux, travailleur, déjà bien initié aux affaires par son père, s’était créé partout de fidèles amitiés. Blessé une première fois assez sérieusement en Champagne, il était, après un traitement douloureux, retourné au feu avec courage. — Dans leur profonde affliction, M. et Mme Poisson, leurs enfants et leur famille, peuvent compter sur la profonde sympathie de leurs nombreux amis.»
L’Abeille d’Étampes du 24 mars 1917 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1914-1917
Fiche SGA

Nom: Poisson
Prénoms: Lucien
Grade: 2e classe
Corps: 168e régiment d’infanterie, venu du 46e d’infanterie
N° matricule 10361 au corps
— classe 1914
N° matricule 2437 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le [raturé: 24] 23 décembre 1916
au secteur de Leuvemont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 11 juin 1894
à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 8 novembre 1917
à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Lucien Poisson        
1917
Acte transcrit le 8 novembre 1917 à Morigny-Champigny
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1919
son frère
«Morigny-Champigny. —Le fils du dévoué maire de Morigny-Champigny, Louis Poisson, canonnier à l’A. S. 317, classe 1918, a été cité à l’ordre de la brigade au cours du combat du 25 octobre 1918. —Voici le texte de cette citation. Volontaire pour conduire un char, a poussé son char sous un feu violent de canons anti-tanks, sur des positions fortement organisées, avec un courage et un sang-froid remarquables. — Tous nos compliments.»
L’Abeille d’Étampes du 29 mars 1919 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Morigny-Champigny.

   
63. René Prudhomme (1890-1919)
Plaque de René Prudhomme au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de René Prud’homme au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    René Prud’homme né en 1890 à Obsonville (Seine-et-Marne), fils d’un fermier aux Poëlées à Brières-les-Scellés, suivit ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme brigadier au 30e d’artillerie, il mourut après la fin de la guerre à Orléans dans des circonstances non élucidées qui firent soupçonner un suicide, le 10 avril 1919, âgé de 29 ans. Il n’a pas été officiellement reconnu comme mort pour la France, mais, pour notre part, nous le considèrerons comme tel.

Plaque de René Prudhomme au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Recensement de 1906 à Brières-les-Scellés: René Prud’homme fils d’un fermier des Poëllées

1890
Le 14 mars 1890, naissance à Obsonville (Seine-et-Marne): «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix, le quinze du mois de mars, par-devant nous Alfred Amable Defoix, maire et officier de l’état civil de la commune d’Obsonville, canton de Château-Landon, arrondissement de Fontainebleau, département de Seine-et-Marne, est comparu Prud’homme Julien Dominique, âgé de trente et un ans, cultivateur, domicilié en cette commune, lequel nous aprésenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier quatorze mars à neuf heures du matin, dans son domicile, de lui déclarant et de Marie Appoline Houy, âgée de vingt-six ans, sans profession, son épouse, demeurant ensemble à Obsonville, et auquel enfant il a déclaré donner les prénoms de René-Julien-Hubert. Les dites déclaration et présentation ont eu lieu en présence de Prudhomme Donatien, âgé de quarante-cinq ans, et de Amiard Simon André, âgé de trente-sept ans, le premier frère et le second ami et voisin du déclarant, tous deux cultivateurs et domiciliés à Obsonville. Et ont, le père et les témoins, signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite.  [Signé:] Prud’homme  Amiard  Prud’homme  Le maire A. Defoix».
Registre de l’état civil d’Obsonville (saisie de Bernard Gineste, 2012)
1902
Études au collège d’Étampes. En août 1902 il est signalé lors de la remise des prix pour l’année scolaire 1901-1902 pendant laquelle il était en 6e moderne.
Abeille d’Étampes.
1906
Le recensement trouve René Prud’homme résidant à Brières-les-Scellés, aux Poëlées, où son père est fermier.
Recensement de Brières mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (extrait de scan reproduit ci-dessus).
1919
«Carnet de deuil — La triste nouvelle parvenait vendredi [18 avril] à Étampes de la mort du brigadier René Prud’homme de la 62e batterie du 30e régiment d’artillerie, fils de l’estimé fermier des Poeslées à Brières-les Scellés, mort survenue dans des circonstances assez mystérieuses. Dans la nuit de mercredi à jeudi [16-17 avril], des employés de la gare des Aubrays découvraient au poste d’aiguillage R, près du Nouveau Cimetière, à la courbe de raccordement de la ligne de Vierzon, le corps d’un artilleur complètement décapité. — L’identité de militaire fut immédiatement établie: c’était le brigadier Prud’homme; mais la position du corps, aussi bien que l’absence de traces de violences, ne permirent pas de préciser dans quelles conditions le malheureux avait trouvé la mort. Les bruits les plus divers ont couru à ce sujet; il avait été question que René Prud’homme, en possession de l’argent de la vente de deux chevaux, avait été suivi par des malfaiteurs et que ceux-ci, montant dans le même compartiment que lui, l’avaient assailli, dévalisé puis jeté sur la voie ferrée. Mais ce sont là simples suppositions; le brigadier n’avait pas cet argent sur lui, et l’on se trouve probablement en présence d’un banal accident dû au mauvais état du matériel actuellement en service sur les chemins de fer. — Le brigadier Prud’homme, qui appartenait à la classe 1910, avait fait toute la campagne sur le front français et en Orient: il avait été détaché depuis quelques mois au camp russe de la rue Verte, à Orléans, et ce poste ayant été évacué, il se rendait en permission à Brières avant de rejoindre son régiment. Qu’on juge de la douleur de ses parents en apprenant la fin tragique de celui qu’ils attendaient. Cette douleur a été partagée par les nombreux amis que compte dans la région la famille Prud’homme; aussi une affluence attristée se pressait mercredi matin dans l’église Notre-Dame d’Étampes où avait lieu le service funèbre; la Municipalité, les Sociétés d’Anciens Combattants, de Vétérans, de la Croix-Rouge y étaient représentées, ainsi que des délégations des troupes de la garnison. — A l’issue de la cérémonie, l’assistance vint témoigner ses condoléances à M. et Mme Julien Prud’homme et aux parents du défunt; puissent ces marques de sympathies auxquelles l’Abeille-Réveil s’associe sincèrement, être un adoucissement à leur peine.  L’inhumation de René Prud’homme a eu lieu au cimetière de Brières-les-Scellés.»
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes 257 (samedi 19 avril 1919), p. 2 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
??
     N.B.: La fiche SGA relative à René Prud’homme n’a pas été mise en ligne par le ministère des armées parce qu’il n’a finalement pas été officiellement déclaré mort pour la France. Nous avons pu néanmoins nous la procurer grâce à l’entregent de Jean-Claude Didon.

Nom: Prud’homme
Prénoms: René Julien Hubert
Grade: brigadier
Corps: 30e régiment d’artillerie
N° matricule 6165 au corps. – cl. 1910
N° matricule 4688 au recrutement de Versailles

Décédé le 10 avril 1919
Corps déposé à l’hôpital mixte d’Orléans (Loiret)
Genre de mort: Décédé accidentellement (semble s’être donné volontairement la mort)

Né le 17 mars 1890
à Obsonville (département Seine-et-Marne)

D. C.


Fiche SGA de René Prud'homme
1920
Le nom de René Prud’homme est porté sur le monument aux morts de Brières-les-Scellés.
Date du monument donnée par Frédéric Gatineau, Petites lumières sur Brières, Étampes, A travers champs, 2003, p. 126, et photographies p. 82.
1920
Le nom de René Prud’homme est porté sur la plaque commémorative de l’église saint-Quentin de Brières-les-Scellés.

Photographie de cette plaque in Frédéric Gatineau, Petites lumières sur Brières, Étampes, A travers champs, 2003, p. 27.
1921
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes: «René Prud’homme, brigadier au 30e d’artillerie, 11 avril 1919 à Orléans».
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.
La plaque du collège donne «Prudhomme René» (sans l’apostrophe, par erreur)
Mentions
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés (1920)
— Monument de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés (1920)
Plaque commémorative de l’église Saint-Quentin de Brières-les-Scellés

   
64. Marcel Puis (1894-1918)

    Marcel Puis était né le 14 avril 1894 à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise) et avait fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme aspirant au
67e régiment d’infanterie, il mourut pour la France le 25 juillet 1918 à Villemontoire (Aisne), âgé de 24 ans.

1894
Le 14 avril 1894, naissance à Soisy-sous-Montmorency.
Registre de l’état civil à explorer.
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Puis
Prénoms: Marcel Camille
Grade: aspirant
Corps: 67e régiment d’infanterie
N° matricule 14951 au corps
— classe 1914
N° matricule 6345 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 25 juillet 1918
à Villemontoire (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 14 avril 1894
à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 7 novembre 1918
à Forges les Bains (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2552/21

Fiche SGA de Marcel Puis        
1918
Acte transcrit le 7 novembre 1918 à Forges-les-Bains
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monuments aux morts de Forges-les-Bains.

   
65. René Quisfis (1898-1918)

Cénotaphe de René Quisfis
Cénotaphe de René Quisfis au cimetière de Notre-Dame ancien d'Etampes
Cénotaphe de René Quisfis au cimetière de Notre-Dame ancien d’Étampes

     René Quisfis était né à Étampes le 21 mars 1898 et y avait fait ses études au collège.
     Se destinant à la marine marchande,
il entra comme volontaire dans la flotte de guerre et, après avoir fait ses classes à Toulon, fut envoyé à Brest et de là, comme timonier, au port d’attache de Port-Vendres. Il se trouvait à bord du chalutier Salammbô lors du torpillage de ce navire par un sous-marin allemand et disparut en mer le 19 avril 1918, âgé de 20 ans.

Plaque de René Quisfis au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de René Quisfis au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

1898
Le 21 mars 1898, naissance à Étampes: «Quisfis René Alfred Charles né le 21 mars 1898 au domicile de ses parents à Étampes, fils de Joseph Auguste Alfred Quisfis, négociant, âgé de 26 ans et de Marie Marguerite Julie Vandersteen Nauduit Larive, sans profession, âgée de 20 ans demeurant 26 place Notre-Dame à Étampes. — Témoins: Charles Jules Boulland, marchand boucher, âgé de 36 ans, oncle de l’enfant et Edmond Bidochon, épicier, âgé de 45 ans, ami des parents, tous deux demeurant à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Quisfis
Prénoms: René Alfred Charles
Grade: matelot de 2e classe timonnier
Bâtiment ou service auquel appartenait le défunt au moment du décès: Chalutier Salambo
N° matricule 43 208

Mort pour la France le 19 avril 1918
à bord du Salambô
Genre de mort: disparu en mer lors de la perte de son bâtiment

né le 21 mars 1898
à Étampes (Seine-et-Oise)
Dernier domicile:
Étampes (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 28 octobre 1918
par le tribunal de Toulon (Var)
acte transcrit le 11 novembre 1918
à
Toulon (Var)



Fiche SGA de René Quisfis
1918
Citations du chalutier Salambo à l’Ordre de l’Armée: «Le chalutier SALAMBO: pour le sang-froid et la discipline dont tout le personnel a fait preuve lors du torpillage de ce bâtiment par un sous-marin ennemi le 19 avril 1918; le bâtiment a disparu avec la moitié de son équipage».
Journal officiel du 25 septembre 1918  (Saisie proposée par un contributeur au forum du site Pages14-18)
1918
Rapport du Lieutenant de Vaisseau CAMPION, commandant le chalutier SALAMBO: «J’ai l’honneur de vous rendre compte des circonstances dans lesquelles s’est produite l’attaque à la torpille par un sous-marin ennemi du convoi du LOIRET, le 19 avril 1918 à 16 heures Greenwich par L: 38°40’  G: 18°10’. — Le convoi naviguait dans la formation prescrite: le CHAUVEAU en éclaireur à deux ou trois milles devant, le SALAMBO chef d ‘escorte, à 400 mètres environ à tribord et un peu sur l’arrière du travers du LOIRET, le JEAN DORE tenait le poste symétrique à bâbord. Les zigzags étaient exécutés jour et nuit conformément au graphique n° 6. La vitesse était de huit nœuds. Houle au sud, petite brise du sud-est, route vraie au nord 62 est.  — Le convoi venait d’exécuter l’abattée de 30° sur la gauche lorsque le LOIRET aperçut un jet d’eau, puis un sillage de torpille à deux cents mètres environ par bâbord. La torpille menaçant l’avant du bâtiment, le Commandant du LOIRET fit mettre la barre toute à droite et parvint à éviter la torpille qui passa à deux mètres de l’avant. S’apercevant alors que cette dernière, continuant sa course, menaçait le SALAMBO, le LOIRET fit entendre cinq coups de sifflet brefs en hissant le guidon B. — En entendant le sifflet du LOIRET, je bondis du pont où je me promenais sur la passerelle et, scrutant l’étendue de mer qui nous séparait du convoyé, je finis par apercevoir, se projetant sur le remous de son hélice, un bouillonnement d’eau anormal, bientôt suivi d’un affleurement de la torpille qui fut signalée par plusieurs hommes du SALAMBO pour un marsouin. Je crus à ce moment que le LOIRET avait paré la torpille par son arrière. — La trajectoire, masquée par le LOIRET, n’était malheureusement pas visible, et je ne pouvais en tirer aucune indication sur la meilleure manœuvre à faire pour éviter la torpille. Toutefois, celle-ci venant de l’avant, la barre fut mise toute à gauche, seule manœuvre qui me parut rationnelle. Toute variation de vitesse pourrait être aussi dangereuse qu’inutile. — Le SALAMBO commençait à peine à obéir à la barre quand la torpille le frappa aux deux tiers de sa longueur vers l’arrière, à la hauteur du compartiment chaufferie-machine, 15 seconds au maximum après les coups de sifflet du LOIRET. La torpille, que je distinguai très nettement, était réglée pour deux mètres d’immersion et avait un cône en cuivre rouge. L’explosion mit en pièces l’arrière du bâtiment qui disparut aussitôt, des éclats étant projetés par-dessus le LOIRET qui se trouvait alors à 300 mètres environ. L’étrave se dressa hors de l’eau et la moitié avant du bâtiment disparut en glissant par l’arrière. — Le bâtiment n’avait pas mis plus de vingt secondes pour disparaître entièrement. — Je me trouvais sur la passerelle entouré de mes deux chefs de quart. Le maître de manœuvre DERVACLE disparut au moment de l’explosion et ne fut plus revu. Le second-maître ELDIN, blessé par des éclats de vitres à la face et ne sachant pas nager, parvint à se sauver. Lorsque la passerelle m’eut déposé dans l’eau, je nageai pour éviter le gaillard d’avant qui la surplombait. D’autres explosions attribuables aux grenades furent ressenties. Elles me parurent lointaines et venant d’une grande profondeur. — En disparaissant, le SALAMBO laissa sur la surface de l’eau les nombreux engins de sauvetage que je faisais toujours garder libres sur le pont en prévision d’un accident aussi rapide: flotteurs de filets indicateurs, boudins en liège, radeaux, bouées couronnes, ceintures de sauvetage supplémentaires qui étaient réparties dans tous les postes de faction, y compris la hune et la passerelle et à proximité des panneaux de sortie des postes. — Les survivants s’accrochèrent à ces engins en s’entraidant. — Pendant ce temps, le JEAN DORE cherchait à découvrir la trace du sous-marin; le LOIRET se rapprochait un instant de nous, puis faisait toute à toute vitesse dans le sud-ouest. — Le JEAN DORE exécute habilement et rapidement le sauvetage des survivants, tandis que le CHAUVEAU rejoignait le LOIRET sur mon ordre. — Après ¾ d’heure de recherches sur les épaves, le JEAN DORE à son tour, essaya de rattraper le convoi encore visible à l’horizon. Ne pouvant le rejoindre avant la nuit et n’obtenant aucune réponse à notre demande de rendez-vous, je décidai de suivre le déroutement probable du LOIRET avec l’espoir de ne pas trop nous en écarter et de garder une chance de le retrouver au jour. — Aucune trace de périscope ne fut aperçue avant le torpillage et durant les opérations de sauvetage. —Signé: E. CAMPION.»
Livre d’or de la Marine - guerre 14/18 (Saisie proposée par un contributeur au forum du site Pages14-18)


Le commandant Emile Campion
Émile Campion

1918
«Morts pour la patrie Étampes René Quisfis — Nous avons appris avec tristesse cette semaine la confirmation de la mort au champ d’honneur de notre jeune concitoyen René Quisfis, timonier breveté à bord du chalutier Salammbô. Appartenant à la classe 1918, René Quisfis, qui avant la guerre se destinait à la marine marchande, entra comme volontaire dans la flotte de guerre et, après avoir fait ses classes à Toulon, fut envoyé à Brest et de là, comme timonier, au port d’attache de Port-Vendres. — C’est au cours d’une mission accomplie par le chalutier Salammbô qu’il a trouvé la mort. Le navire escortait le cargo Le Loiret entre Messine et Corfou, quand, le 18 avril une torpille destinée à ce transport vint frapper en plein le chalutier. Une explosion formidable se produisit et le lieutenant de vaisseau Campion, commandant l’équipage, put voir à travers les flammes René Quisfis, qui se trouvait à côté de lui sur la passerelle, saisir une bouée et se lancer à la mer. — L’équipage du Loiret se mit en devoir de sauver l’équipage du chalutier; 12 hommes sur 24 purent être ainsi arrachés à la mort, mais une fois dissipés les nuages de fumée et de vapeur qui suivirent l’explosion, c’est en vain que le lieutenant Campion chercha René Quisfis pour lequel il avait la plus haute estime et une particulière affection: notre jeune concitoyen était mort glorieusement pour la France, de la belle mort face à l’ennemi que rêvent nos navigateurs de l’air comme de l’eau. — Bien qu’informées presque immédiatement de cet événement, ses tantes Mmes Boulland et sa grand’mère espéraient encore; mais une lettre du lieutenant Campion est venue confirmer ces jours-ci la douloureuse nouvelle: «Il est mort en faisant bravement son devoir, pour son pays, écrit-il, c’est son commandant qui vous en donne l’assurance en s’inclinant respectueusement devant votre grande douleur.» — D’autre part, nous apprenons que Maurice Boulland, soldat au 147e d’infanterie, dont notre sympathique concitoyen M. Charles Boulland était depuis quelque temps sans nouvelles, vient de faire savoir qu’il est prisonnier de guerre depuis le 30 mai. C’est un peu de consolation pour cette famille si éprouvée depuis quelques années.»
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1918
«Un service funèbre sera célébré le lundi 30 septembre, à 10 heures, en l’église Notre-Dame d’Étampes, à la mémoire de M. René Quisfis, timonier breveté, mort pour la France, dans le torpillage du Salammbô, le 19 avril 1918, à l’âge de 20 ans. — Prière de considérer le présent avis comme une invitation.»
L’Abeille d’Étampes du 21 septembre 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1918
Jugement du tribunal de Toulon rendu le 28 octobre 1918
et
  transcrit le 11 novembre 1918 au registre de la même ville.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Quisfis René, 19 avril 1918, à bord du Salammbô».
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

??
On trouve au cimetière de Notre-Dame ancien d’Étampes, à la vallée Collin, «la tombe des familles Quisfis et Bouland sur laquelle figure la plaque à la mémoire de René Quisfis, timonier breveté, mort pour la France dans le torpillage du Salambo le 19 avril 1918 à 20 ans.»
Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 35, n°18.
1924

180.
Quisfis, René Alfred Charles
Médaille militaire

     Par arrêté ministériel du 7 mars 1922, rendu en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 mars 1922, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du matelot timonier breveté
     Quisfis René Alfred Charles immatriculé au 1er dépôt sous le n° 43208
     Mort pour la France
     Tué à son poste de combat le 19 avril 1918

     A Cherbourg, le 20 avril 1922, le capitaine de vaisseau Ourdan, commandant le 1er dépôt des équipages de la flotte. Signé: Ourdan [p.254]


[p. 302] Quisfis René Alfred Charles
 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, pp. et 302 (saisie Bernard Métivier 2012)
Mentions
— Mémorial de Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

Autres renseignements
Salambô (1915-1918) - Salambô (1915-1918) [Marine] Chalutier réquisitionné à Dieppe le 3 février 1915 comme patrouilleur auxiliaire et affecté à Port-Vendres. Le 19 avril 1918 il est torpillé en mer Ionienne par le sous-marin U-38 (KL Clemens Wickel) et coule par 38°30N et 018°06E, entre l’Italie et la Grèce. La moitié de son équipage disparaît avec lui.
Site du Mémorial GenWeb visité en 2012 (informations non sourcées)
 
66. Charles Rabourdin (1878-1915)

Plaque de Charles Rabourdin au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Charles Rabourdin au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

    Charles Rabourdin était né à Étampes le 19 mars 1878 et avait fait au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Mobilisé dans le 276e
régiment d’infanterie il fut blessé à Carency (Pas-de-Calais) le 12 mai 1915 et mourut des suites de ces blessures dans un hôpital temporaire d’Amiens le 17 du même mois, âgé de 27 ans.

1878
Le 19 mars 1878, naissance à Étampes: «Rabourdin Charles Liphard Marie né le jeudi 28 mars 1878 à Étampes au domicile de ses parents, fils de Liphard Charles Rabourdin, marchand de nouveautés, âgé de 31 ans et de Marthe Célanie Imbault, âgée de 19 ans, demeurant n°44 rue Sainte-Croix à Étampes. — Témoins: Louis Flavien Brière, libraire, âgé de 55 ans et Henri Gauché, marchand boucher, âgé de 29 ans, tous deux demeurant à Étampes.»
Registre de l’état civil d’Étampes (à saisir)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1915
«Morts pour la patrie — Les renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques qui suivent, nous ont été fournis par les familles et sont publiés avec leur autorisation. Étampes Charles Rabourdin — Charles Rabourdin, marchand de nouveautés, soldat au…e d’infanterie, grièvement blessé le 13 mai aux combats entre Arras et Lens, décédé à Amiens le 17 mai, à la clinique du docteur Perdu.»
L’Abeille d’Étampes du 22 mai 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1898-1915
Fiche SGA

Nom: Rabourdin
Prénoms: Charles Liphard Marie
Grade: 2e classe
Corps: 276e régiment d’infanterie
N° matricule 4724 au corps
— classe 1898
N° matricule 4505 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 17 mai 1915
à Amiens à l’hôpital temporaire N°4 bis (Somme)
Genre de mort: suite de blessures de guerre

né le [raturé: 28] 19 mars 1878
à Étampes (Seine-et-Oise)

Extrait du registre des décès
adressé à Étampes (Seine-et-Oise)
le 19 mai 1915.




Fiche SGA de Lucien Rabourdin        
1915
Extrait du registre des décès adressé à Étampes le 19 mai 1915.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Plaque de marbre à Notre-Dame d’Étampes: «Charles Rabourdin, soldat au 276e d’infanterie, 12 mai 1915, à Carency (Pas-de-Calais)».
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
«Rabourdin Charles» «Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 302.
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

   
67. Marcel Richer (1892-1914)

    Louis Marcel Richer, né 8 mai 1892 à Marcoussis d’un père instituteur à Morigny-Champigny, avait fait ses études au collège d’Étampes.
     Incorporé comme caporal au
89e régiment d’infanterie, il disparut au combat le le 6 septembre 1914 à Noyers (Meuse).

1892
Le 8 mai 1892, naissance à Marcoussis: «Registre des déclarations de naissances, mariages et décès de la commune de Marcoussis (1888-1893). — N° 35 Naissance de Richer Louis Marcel — Du huit mai mil huit cent quatre vingt douze à sept heures du soir, acte de naissance de Richer Louis Marcel, du sexe masculin, né aujourd’hui à midi en la demeure du sieur Richer Louis Pierre ci-dessous qualifié, fils légitime de Richer Louis Martin Emile, instituteur âgé de vingt huit ans, et de Cauty Marie Thérèse, son épouse, âgée de vingt six ans, sans profession, domiciliés à Morigny-Champigny, Seine-et-Oise. Les témoins ont été Messieurs: Richer Louis Pierre, jardinier âgé de cinquante neuf ans et Lefleur René Etienne, épicier, âgé de soixante ans, tous deux domiciliés à Marcoussis. L’enfant nous a été présenté et la déclaration faite par ledit Richer Louis Martin Emile, père de l’enfant, qui a signé avec les témoins et avec nous, Dubois Alfred François Eugène, maire officier de l’état-civil, après lecture faite.»
Registre de l’état civil de Marcoussis (saisie de Bernard Métivier, 2013)
?
Louis Marcel Richer, né en 1892, employé à l’Académie de Paris, fils de Louis Martin Émile Richer, né en 1863, instituteur à Lardy, et de Marie Thérèse, née en 1865.
Signalé par Anne-Marie Belkaïd, de Lardy.
??
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1912-1920
Fiche SGA

Nom: Richer
Prénoms: Louis Marcel
Grade: caporal
Corps: 89e régiment d’infanterie
N° matricule 4518 au corps
— classe 1912
N° matricule 2413 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 6 septembre 1914
à Noyers (Meuse)
Genre de mort: [raturé: tué à l’ennemi] disparu

né le 8 mai 1892
à Marcoussis (Seine-et-Oise)

Jugement rendu le 1er juin 1920
par le tribunal d’Étampes
transcrit le 19 novembre 1920
à Lardy (Seine-et-Oise)

Fiche SGA de Louis Marcel Richer
1920
Monument aux morts de Lardy: «RICHER Marcel L.»
La date de ce monument est donnée par Patrick Morisi [dir.], Lieux de mémoires en Essonne 1939-1945, Evry, C.D.D.P. de l’Essonne, p. 87 (cité par cette page); le texte nous est donné par Anne-Marie Belkaïd, de Lardy (tandis qu’un relevé en ligne porte seulement «RICHER Marcel», ici).
??
Monument aux morts de Marcoussis: «RICHER Louis»

1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Lardy.

   
68. Jacques Robin (1900-1919)

     Né le 1er mars 1900 à Arpajon, Jacques Robin fit au moins une partie de ses études au collège d’Étampes.
     Mobilisé apparemment en 1918 dans le premier groupe d’aviation, il mourut d’une tuberculose pulmonaire à l’hôpital  de Bligny le 30 septembre 1919, tuberculose qu’il devait avoir contractée en service de guerre, puisqu’il est déclaré mort pour la France, à l’âge de 19 ans.

1900
Le 1er mars 1900, naissance à Arpajon: «Du premier mars mil neuf cent à dix heures du matin, acte de naissance de Robin Jacques Louis du sexe masculin, né aujourd’hui à une heure trois quarts du matin en la demeure de ses père et mère et fils légitime de Jacques Désiré Robin âgé de quarante quatre ans, marchand mercier et de Anne Marie Pernin âgée de trente un ans son épouse, sans profession, domiciliés à Arpajon rue Guinchard numéro 9. Les témoins ont été Messieurs: Balein Louis Jules Désiré âgé de trente huit ans, pharmacien et Gabvaing Pierre âgé de cinquante quatre ans, tous les deux domiciliés à Arpajon, voisins. L’enfant nous a été représenté par le père, le sieur Robin qui a signé avec les témoins et nous Louis Julien Petit, maire et officier de l’état-civil après lecture.»
Registre de l’état civil d’Arpajon (saisie de Bernard Métivier, 2013)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Robin
Prénoms: Jacques Louis
Grade: caporal pilote
Corps: 1er groupe d’aviation
(détaché du 19e R.I.) [lecture douteuse]
N° matricule ... au corps
— classe 1918/20
N° matricule 82 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 30 septembre 1919
à l’Hôpital??? de Bligny (Seine-et-Oise)
Genre de mort: tuberculose pulmonaire

né le 1er mars 1900
à Arpajon (Seine-et-Oise)

Extrait du registre des décès
adressé le 30 septembre 1919
à Arpajon (Seine-et-Oise)

Fiche SGA de Jacques Robin        
1919
Extrait du registre des décès adressé le 30 septembre 1919 à Arpajon
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du cimetière d’Arpajon

   
69. Paul Rué (1878-1919)

Tombe de la famille Rué-Sureau au cimetière Notre-Dame ancien
Mention de Paul Rué sur la tombe de la famille Rué-Sureau au cimetière Notre-Dame ancien

    La plaque du collège d’Étampes mentionne un certain Paul Rué, et le monument aux morts de son côté un certain Charles Adrien Louis Rué. Or les deux ont existé et sont nés à Étampes, le premier en 1878 et le deuxième en 1892. Ce qui est troublant, c’est que par ailleurs aucun des deux ne fait l’objet d’une des fiches  mises en ligne par le Ministère des Armées.
     Paul Rué pour sa part est mort en 1919, sans doute des suites d’une maladie contractée au service, de sorte que son statut de mort pour la France n’a sans doute pas été reconnu officiellement. Sa tombe, au cimetière Notre-Dame nouveau, ne mentionne pas cette qualité non plus.

1878
Le 29 juin 1878, naissance à Étampes: «Du samedi vingt-neuf juin mil huit cent soixante-dix-huit, dix heures du matin. Acte de naissance de Paul Augustin Rué du sexe masculin, né ce jour à cinq heures du matin, chez ses père et mère, fils de Achille Ambroise Rué, propriétaire, âgé de cinquante-deux ans, et du Julienne Augustine Sureau, son épouse, âgée detrente-six ans, domiciliée en cette ville rue de la Cordonnerie, numéro dix-neuf. Les témoins ont été les sieurs Jean Baptiste Sureau, rentier, âgé de cinquante-six ans et Ernest Hertzel, employé à cette mairie, âge de cinquante-neuf ans, domiciliés en cette ville. Le premier aïeul maternel de l’enfant. Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Dosithée Bourdeau, adjoint délégué par le maire d’Étampes, après lecture faite.  [Signé:] D. Bourdeau  A. Rué  Sureau  Hertzel.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
1892
Il ne faut pas confondre Paul Rué avec un autre poilu étampois mort pour la France, Charles-Adrien Louis Rué, né 29 juin 1892 à Étampes: «L’an mil huit cent quatre-vingt-douze, le onze avril à onze heures du matin, pardevant nous François Michel Émile Lefebvre, maire de la ville d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparue Louis Charles Rué, malteur, âgé de vingt-cinq ans, domicilié en cette ville rue Saint-Martin numéro trente-trois, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né avant-hier à onze heures du matin en son domicile de lui et de Rosalie Philomène Thénaisie son épouse, sans profession, âgée de vingt-deux ans avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Charles Adrien Louis. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Charles Rué, âgé de cinquante-trois ans, et de Louis François Thénaisie, âgé de cinquante-un ans, tous deux jardiniers, aïeuls de l’enfant, et domiciliés en cette ville. Et ont, le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous maire sus-nommé, après nlecture faite.  [Signé:] L. Rué  C. Rué  L. F. Thénaisie  E. Lefebvre.»
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012).
???
Études au collège d’Étampes
Abeille d’Étampes à explorer.
??
Pas de fiche SGA (ni non plus pour Charles-Adrien Louis Rué, d’ailleurs)
       
1919
Liste des morts reposant dans la tombe de la famille Rué-Sureau au cimetière Notre-Dame ancien d’Étampes: «Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur. —  Étienne-Ambroise Rué 1796-1856 —  Louise Moreau 1829-1863 —  Paul-Achille Rué 1872-1875 —  Jean Baptiste Augustin Sureau 1811-1891 —  Adèle Renard veuve Sureau 1815-1893 —  Julienne Sureau veuve Rué 1842-1924 —  Gustave Boudier 1844-1875 —  Mélanie Berte veuve Rué 1801-1889 — Achille Ambroise Rué 1826-1896 — Paul Rué 1878-1919 —  Marie Leloup veuve Rué 1884-1934 — André Rué 1896-1962.»
Relevé de B.G. 2012. Scénario généalogique probable (à vérifier): Paul Rué (1878-1819) comme son frère aîné mort jeune Paul-Achille (1872-1875) avait pour père Achille Ambroise Rué (1826-1896), lui-même fils d’Étienne Ambroise Rué (1796-1856) et de Mélanie Berte 1801-1889); et pour mère Julienne Sureau (1842-1924), elle-même fille de Jean Baptiste Sureau (1811-1891) et d’Adèle Renard (1815-1893). Le même Paul Rué (1878-1819) a eu pour épouse Marie leloup (1884-1934) et pour fils André Rué (1896-1962). Louise Moreau (1829-1863) est peut-être une première épouse d’Achille Ambroise Rué (1826-1896). Le statut de Gustave Boudier (1844-1875) est inconnu (B.G., 2012).
1921
Le nom de Paul Rué est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
Mention de: «Rué Charles Adrien Louis», mais pas de Paul Rué.
«Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918 Tome 2, (1919-1924), p. 302 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
1924
Le nom de Rué C.A.L. est porté sur le Monument aux morts d’Étampes, mais pas celui de Paul Rué.

Mentions (?)
— Plaque commémorative du collège d’Étampes: Paul Rué (1921)
— Cimetière Notre-Dame ancien: la tombe de la famille Rué mentionne Paul Rué mort en 1919, mais sans le présenter comme mort pour la France.

   
70. Marcel Sarciron (1891-1914)

    Marcel Sarciron, né à saint-Germain-en-Laye le 12 juin 1891, passa au moins une partie de sa scolarité au collège d’Étampes.
     Mobilisé dans le 74e
régiment d’infanterie, il est mort le 6 ou le 7 septembre 1914 lors d’un combat à Esternay (Marne), âgé de 23 ans.

1891
Le 12 juin 1891, naissance à Saint-Germain-en-Laye: «Du treize juin mil huit cent quatre vingt onze, trois heures et quart du soir, acte de naissance de Marcel Jean Maurice du sexe masculin, né hier à cinq heures du matin chez ses père et mère à Saint-Germain-en-Laye, rue de Mantes numéro quarante huit, fils de Pierre François Sarciron, fabricant de tapisseries, âgé de trente six ans et de Marie Joséphine Blanche Allain, sans profession, âgée de trente quatre ans. Mariés en cette ville le dix mars mil huit cent quatre vingt sept. Les témoins ont été Messieurs Candide Adolphe Allain, marchand de vins entrepositaire, âgé de soixante douze ans, aïeul maternel de l’enfant et François Joseph Gros, rentier, âgé de soixante douze ans, non parent de l’enfant et demeurant en cette ville, le premier rue de Mantes numéro quarante huit et le second même rue numéro trente et un. L’enfant nous a été présenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous Emile Gilbert adjoint au maire de cette ville, faisant les fonctions d’officier de l’état-civil, par délégation du maire, après lecture faite.»
Registre de l’état civil de Saint-Germain-en-Laye (saisie de Bernard Métivier, 2013)
??
Études au collège d’Étampes à un moment à déterminer de sa scolarité.
Abeille d’Étampes à explorer.
1911-1914
Fiche SGA

Nom: Sarciron
Prénoms: Marcel Jean Maurice
Grade: 2e classe
Corps: 74e régiment d’infanterie
N° matricule 5123 au corps
— classe 1911
N° matricule  3144 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 6 ou 7 [le 7 semble raturé] septembre 1914
à Esternay (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 12 juin 1891
à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 29 août 1916
à Saint-Germain-en-Laye
(Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Marcel Sarciron        
1916
Acte transcrit le 29 août 1916 à Saint-Germain-en-Laye
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Saint-Germain-en-Laye.

Autres renseignements
Ses restes seraient dans l’ossuaire de la Nécropole nationale de Courgivaux (Marne)
Le site Mémorial GenWeb visité en 2012 (information non sourcée)
   
71. Ferdinand Schwartz (?-1944)

Programme d'un spectacle de 1902
Détail du programme d’un spectacle de 1902: Schvartz au piano.

    Ferdinad Schwartz, ou plutôt Schvartz, comme il semble qu’on l’écrivait à Étampes, était professeur de musique au collège d’Étampes, et c’est à son initiative qu’on avait en 1921 fait graver dans le hall d’entrée une plaque de marbre commémorant le sacrifice des anciens professeurs et élèves du collège morts pour la France en 1914-1918. C’est donc tout naturellement qu’on y joignit son nom lorsqu’il fut lui même victime du bombardement du 10 juin 1944.
 
Abeille du 9 avril 1921
Abeille d’Étampes du 9 avril 1921
 
Abeille du 16 avril 1921
Abeille d’Étampes du 16 avril 1921
Abeille d'Etampes du 20 mai 1922
Abeille d’Étampes du 20 mai 1921


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Naissance le?? à?? ??
1902
Signalé le 31 mars 1902 comme tenant le piano lors d’une grande représentation de gala donnée au Théâtre d’Étampes  par  l’Association  Amicale  des Anciens Élèves  du  Collège d’Étampes.
Affiche (Archives municipales cote 15R 76; document édité par Clément Wingler, ici, p. .)
1921
Signalé comme professeur de musique au collège d’Étampes, à l’initiative de la plaque commémorative des professeurs et anciens élèves du collège morts pour la France, alors en cours de réalisation: «EtampesAudition Schvartz— Rappelons que demain soir samedi aura lieu au théâtre municipal d’Etampes une audition des élèves de M. Schvartz, professeur de musique; c’est une belle soirée en perspective dont le succès est dès maintenant assuré. — Pendant l’entracte une quête sera faite par les plus charmantes élèves; le produit en sera employé à l’installation au Collège Geoffroy-Saint-Hilaire, d’une plaque de marbre sur laquelle seront gravés les noms des professeurs et élèves de l’établissement morts au champ d’honneur.»
L’Abeille d’Étampes du samedi 9 avril 1921, p. 2 (repéré par BG et patiemment saisi par Bernard Métivier, 2013)
1921
«L’audition des élèves de M. Schvartz — Une audition des élèves de M. Schvartz est toujours une belle manifestation musicale; aussi attire-t-elle au Théâtre sans la moindre réclame une assistance nombreuse. M. le Sous-Préfet et Mme Moine, amis des arts, y avaient apporté gracieusement l’encouragement de leurs applaudissements et l’attrait de leur présence; et nous croyons savoir que, si M. Bouilloux-Lafont, bien à regret, n’avait pu venir, il s’était du moins, fait représenter par un ami sympathique, tout en contribuant largement à la recette, ainsi, du reste, que plusieurs personnes de la ville. Le résultat inespéré nous laisse entrevoir en perspective une émouvante cérémonie, quand sera inaugurée la plaque commémorative en mémoire des anciens élèves et professeurs du Collège d’étampes, morts au champ d’honneur. — En cette soirée nous avons pu applaudir en M. Schvartz, trinité artistique, le professeur, le compositeur et le chef d’orchestre. C’est bien dans ses élèves qu’on peut juger et apprécier le professeur; ils sont nombreux, ils le seraient plus, si la journée était plus longue. MM. Boivin et Soyer ont brillamment débuté par la Marche nuptiale, de Mendelson; Mlles Rabourdin et Gassier, mignonnes artistes en herbe, ont gentiment scandé la Pavane, d’Etienne Marcel (Saint Saëns); Mlle Grobras, tout jeune prodige, imite à ravir sur son violon le bourdonnement de l’abeille. Avec beaucoup de grâce et de méthode M les [sic] M. L. Collin et Mellottée ont joué l’Aube printanière, de Lacombe, délicieuse bluette rehaussée par les notes piquées des instruments à vent et les contre-chants mélancoliques du violoncelle; Mlles Bouroche et M. Collin furent impeccables dans la Mascarade, de Lacome; Mlle Guilloteau a enlevé avec son brio accoutumé l’ouverture du Père Gaillard, de Reber; dans les Scènes alsaciennes, elle et Mlle Harry firent l’orgueil du professeur. — Le compositeur, trop modeste, s’est révélé dans un petit morceau d’un genre tantôt langoureux et tantôt passionné, Douce Chimère, qui nous fait souhaiter une soirée entièrement consacrée à ses œuvres. Que dire de l’orchestre, si bien tenu en mains par son chef? L’ensemble fut toujours parfait, surtout dans la Mazurka de Coppélia et les Scènes alsaciennes, de Massenet. Aux artistes habituels agréablement connus de tous s’étaient joints quelques fidèles, M. Schvartz frère; M. Houdayer; M. Alaime, ancien élève du Collège, et quelques autres instrumentistes de talent. Nous avons tout spécialement admiré le duo de M. Fousse, sur la clarinette, et de M. Thiébaut, sur le violoncelle, le splendide solo de M. Bardillon, sur le cor anglais, longue clarinette recourbée sonnant à la quinte du hautbois. Le public enthousiasmé aurait par ses rappels prolongé la sortie au point de lasser le bras du chef d’orchestre, qui connut ainsi toute la gamme du succès. — La partie de chant avait été réservée pour la note comique à notre amusant concitoyen Jérême, dont le talent est toujours mis à contribution avec le même bonheur. Deux artistes du Conservatoire étaient venus, et reviendront, espérons nous, se faire applaudir sur notre petite scène qui fut propice aux débuts de nombreux élèves du Conservatoire, maintenant célèbres. . Sergès a un organe puissant, une voix bien conduite; Mlle Gardet possède une voix délicieusement légère, dont les vocalises perlées rappellent Van Zandt, pour qui furent écrites les vocalises de Lackmé. A eux deux ils ont élégamment joué une scène trop courte de la Bohème, de Puccini. — Soirée très réussie qui en appelle d’autres. — Will. — Nous ne saurions trop recommander le spectacle de dimanche prochain, La Tosca, organisé par M. Del Val et sa troupe, qui nous a donné Paillasse. Allons applaudir M. Iriarte et M. Delval. — W.»
L’Abeille d’Étampes, n° 16, 110e année, du samedi 16 avril 1921, p. 2 (repéré par BG et patiemment saisi par Bernard Métivier, 2013)
1921
«La somme recueillie au cours de l’audition musicale de M. Schvartz et de ses élèves pour l’apposition d’une plaque commémorative des maîtres et élèves du Collège d’Étampes morts pour la France, était exactement de 850 fr. Il faut y ajouter deux cotisations ultérieures, l’une de 5 fr., l’autre de 20 fr., soit au total 875 fr. qui ont été remis le 7 mai par le Principal à M. Schvartz et versés par ce dernier dans la caisse de M. le Receveur municipal, après approbation du Conseil. Selon le désir du Bureau d’administration du Collège, la cérémonie d’inauguration aura lieu en juillet au jour de la distribution des prix.»
L’Abeille d’Étampes du samedi 14 mai 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
«L’Audition-Concert des élèves de M. Schvartz — Samedi 13 mai au Théâtre municipal, les élèves de M. F. Schvartz, ont offert à leurs concitoyens, sous la direction de leur distingué professeur, une audition-concert des plus remarquables. Encadrés, soutenus par des artistes parisiens, parent et amis de notre maître étampois, jeunes gens et jeunes filles ont donné la pleine mesure de leur savoir; et ce fut un bien délicieux régal pour les auditeurs que cette exécution parfaite d’œuvres de Mozart, Gounod, Bizet, Massenet, Delibes, Puccini, Luigini, Mendelssohn, Brahms, etc. — M. Schvartz avait composé un programme susceptible de satisfaire les plus difficiles mélomanes. Conscient du réel talent de ses élèves, il n’hésita pas à exiger de leurs violons, violoncelles, piano, les nuances les plus suaves, les plus délicates, comme seuls peuvent en exécuter des artistes, bien en possession de leur art, et en comprenant toute la puissance, toute la beauté. Comme elles chantèrent bien la douce idylle bucolique ou l’ardente passion les cordes sur quoi glissaient les archets dociles! — Au piano d’accompagnement, se succédèrent, pour le plaisir des auditeurs, Mlles Gassier, Rabourdin, dans Marche Turque; Mlle Bobin, dans Chanson de Printemps; Mlle Fouqueau, dans la Voix des Cloches; Mlle Bouroche, dans les Danses Hongroises; Mlles M.-L. Collin, Mellottée, dans l’ouverture de Mireille; Mlles J. Harry, Guilloteau, dans Valse Caprice et les Scènes [illisible]. — Un solo de violoncelle, Au Bord du Ruisseau, exécuté avec un talent consommé par M. Crouzé, 1er prix du Conservatoire, et des soli de cor anglais, de hautbois, dominant soudain les chants des instruments à corde, montrèrent que du côté hommes l’art divin était pratiqué avec autant de flamme que du côté dames. Deux artistes, Mlle Lucienne Fincker, lauréate du Conservatoire, et M. Jean d’Arral de l’Opéra-comique, tinrent avec tout l’éclat possible la partie chant. On ne peut rêver voix plus claire, plus harmonieuse que celle dont Mlle Fincker nous fit apprécier la délicieuse fraîcheur, seule, d’abord dans la Légende de la Fille du Paria, de Lakmé, puis dans les duos de Carmen et de Manon dont elle fut la douce Michaela et l’ensorceleuse Manon. Et M. Jean d’Arral, son partenaire, qui lui fut égal dans les rôles de don José et de Des Grieux, nous sut également charmer par sa voix passionnée, prenante, exquisément timbrée, dans Le Ciel luisait d’Etoiles, de La Tosca. Jouée en costumes, la scène du 1er acte de Manon constitua le clou de la soirée. Ajoutons que les deux chanteurs étaient accompagnés au piano par M. Schvartz, ce qui ne pouvait qu’ajouter au charme de l’action scénique. — Enfin la partie comique, nécessaire dans une soirée musicale où l’auditeur subit une sorte de tension de l’âme et du cerveau, – tension délicieuse, d’ailleurs – la partie comique fut tenue par notre populaire comique étampois, Jérême, qui faisait ainsi ses adieux au théâtre. Bien que desservi par un rhume fâcheux, Jérême fut étincelant de verve et d’esprit; l’actualité lui fournit maints bons mots, maintes saillies désopilantes qu’eussent fort bien revendiqués les comiques des grands concerts parisiens. Jérême, malgré son extinction de voix, aura enterré dignement sa vie… de chanteur comique; et le succès qu’il obtint témoigna du grand regret que cause son départ aux Etampois. — Il ne nous reste qu’à féliciter chaudement M. Schvartz qui est, en même temps qu’un professeur hors pair, un incomparable organisateur. — Il a procuré quelques heures délicieuses aux fervents d’une musique qui reste française et de bon goût; il s’est acquis leur reconnaissance ainsi que celle des Mutilés qui ont reçu dans leur caisse le bénéfice de la représentation et le montant d’une quête – 416 francs – faite par les jeunes élèves accompagnés des commissaires de la soirée.»
L’Abeille d’Étampes n° 19, 111e année du samedi 20 mai 1922, p. 1 (repéré par BG et patiemment saisi par Bernard Métivier, 2013)
1934
Association Amicale de l’école Saint-Pierre: Séance récréative du 4 février 1934. Orchestre tenu par la Société Philharmonique sous la direction de monsieur Schwartz
Programme mis en ligne par le Corpus ici.
1944
«Voici les noms des cente trente et une victimes de cet événement dramatique: [...] [p.32] [p.33] [...] Mme Schwartz, rue Saint-Jacques; Schwartz Marguerite, rue Saint-Jacques; Schwartz Madeleine, rue Saint-Jacques. [...] Beaucoup reçurent des blessures plus ou moins graves. En voici la liste [p.34] [...] M. Schwartz Ferdinand, 79, rue Saint-Jacques [...] [p.35] [...] Enfin  M. Schwartz, l’ancien professeur de musique bien connu, fut victime d’une commotion si violente, en dehors de ses multiples contusions, qu’il décéda quelques jours plus tard à l’hôpital, allant rejoindre dans la tombe sa femme et ses deux filles tuées à ses côtés.»
René Collard, De l’Invasion à la Libération, Étampes au cours des journées tragiques de 1940 et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944, pp. 31-35.
1944
Son nom est porté sur la plaque commémorant les anciens professeurs et élèves morts pour la France.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1944)

   
72. René Soubaloff (?-?)

    Cet ancien élève du collège reste énigmatique et n’a pas été identifié à ce jour dans la base des victimes de la Grande Guerre mise en ligne par le Ministère des Armées. Même en supposant une orthographe Zoubaloff. Aidez-nous!

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Naissance à??

avant 1914
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)

   
73. Louis Terrier (1891-1918)

    Louis Terrier était né le 20 avril 1890 à Gometz-le-Châtel et avait fait au moins une partie de ses études secondaires au collège d’Étampes.
     Mobilisé dans le 1er régiment de tirailleurs, il se maria à Marcoussis au cours de la guerre le 28 février 1917, mais mourut
le 30 mai 1918 des suites de ses blessures dans un hôpital militaire à Épernay (Marne), âgé de 28 ans.

1890
Le 20 avril 1890, naissance à Gometz-le-Châtel: «L’an mil huit cent quatre vingt onze, le vingt un avril à sept heures du soir, par devant nous Adolphe Duchateaux, maire et officier de l’état-civil de la commune de Gometz-le-Châtel, arrondissement de Rambouillet, département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Joseph Edouard Hippolyte Terrier, cultivateur, âgé de trente ans, demeurant en cette commune au hameau de Grivery, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à neuf heures du soir, de lui et de Emma Marie Chevillion, son épouse, cultivatrice, âgée de vingt deux ans, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné le prénom de Louis. Lesdites déclarations et présentation ont été faites en présence de Messieurs: Epiphane Chevillion, pépiniériste, âgé de vingt huit ans, oncle maternel de l’enfant et Jules Léon Bourrée, épicier, âgé de vingt six ans, tous deux demeurant en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signés avec nous le présent acte après lecture faite. [En marge:] Marié à Marcoussis le 28 février 1917 avec Naudin Cécile Aline. Le 2 mai 1917 le greffier.» Registre de l’état civil de Gometz-le-Châtel (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1917
«Marié à Marcoussis le 28 février 1917 avec Naudin Cécile Aline. Le 2 mai 1917 le greffier.»
Annotation au registre de l’état civil de Gometz-le-Châtel (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Terrier
Prénoms: Louis
Grade: sergent
Corps: 1er régiment de tirailleurs
N° matricule 41694 au corps
— classe 1911
N° matricule 4281 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 30 mai 1918
à l’Hôpital complémentaire 5e armée N°30 à Epernay (Marne)
Genre de mort: blessures de guerre. Mort pour la France.

né le 20 avril 1890
à Gometz le Châtel (Seine-et-Oise)

Acte transcrit le 23 août 1919
à Gometz le Châtel (Seine-et-Oise)




Fiche SGA de Louis Terrier        
1919
Son acte de décès est transcrit le 23 août 1919 au registre de Gometz le Châtel (Essonne)
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Gometz-le-Châtel (ce monument se situe aujourd’hui sur le territoire de la nouvelle commune des Ulis, créée en 1977)

   
74. Lucien Timbert (1892-1915)

Lucien Timbert dans une automobile lors d'une cavalcade à Milly-la-Forêt (24 mars 1912)
Lucien Timbert dans une automobile lors d’une cavalcade à Milly-la-Forêt (24 mars 1912)

    Lucien Timbert était né à Milly-la-Forêt le 8 septembre 1892 et avait fait ses études secondaires au lycée d’Étampes.
     Mobilisé dans le 131e régiment d’infanterie, 2e division, il mourut au combat en Argonne le 17 février 1915, âgé de 22 ans, et reçut à titre posthume en 1920
la médaille militaire à titre posthume, croix de guerre avec étoile de bronze. 

1892
Le 8 septembre 1892, naissance à Milly-la-Forêt: «Timbert Lucien Louis Arsène né le 8 septembre 1892 au domicile de ses parents à Milly, Timbert Théophile Alexandre, employé de banque, âgé de 26 ans et Louise Marie Juin, sans profession, âgée de 23 ans, demeurant à Milly. — Témoins: Léon Camille Thiercelin, marchand bonnetier, âgé de 45 ans et Adolphe Louis Perot, marchand épicier, âgé de 34 ans, tous deux domiciliés à Milly.»
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé de Bernard Métivier, 2012)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes (à explorer).
1912
«La cavalcade. — Voici l’heure fixée pour la cavalcade; du café Berthelot, le seul établissement qui ait pavoisé quand même, nous observons les allées et venues des divers personnages, cavaliers ou piétons, qui doivent prendre place dans les chars.  [...] Le public ne cesse d’affluer [...] L’automobile décorée de fleurs dans laquelle ont pris place MM.Longuet fils et Lucien Timbert ouvre la marche [...]»
L’Abeille d’Étampes du 23 mars 1912 (saisie de  l’association Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs - LAMGE, sur leur site Histoire et actualité de Milly la Forêt, ici)



1912
Lucien Timbert dans une automobile lors d'une cavalcade à Milly-la-Forêt (24 mars 1912)
Lucien Timbert dans une automobile lors d’une cavalcade à Milly-la-Forêt (24 mars 1912)
Cliché de L. Timbert, reproduit sur une carte postale éditée par la librairie locale de Mme Ed. Hamelin, dont un scan mis en ligne le 10 juin 2010 par Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, dans leur site Histoire et actualité de Milly la Forêt, sur leur page «La cavalcade allégorique du 24 mars 1912», ici (cliquez).
1912-1915
Fiche SGA

Nom: Timbert
Prénoms: Lucien Louis Arsène
Grade: caporal
Corps: 131e régiment d’infanterie, 2e compagnie
N° matricule 4989 au corps
— classe 1912
N° matricule  3454 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 17 février 1915
en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi

né le 8 septembre 1892
à Milly (Seine-et-Oise)

Acte  transcrit le 7 juillet 1915
à Milly (Seine-et-Oise)
N° de registre d’état civil 143/422




Fiche SGA de Lucien Timbert
1915
Acte de décès transcrit le 7 juillet 1915 à Milly.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative de l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque commémorative du cimetière de Milly-la-Forêt.
— Monument aux morts de Milly-la-Forêt.

Autres renseignements
Mort pour la France - Par arrêté ministériel du 20 juillet 1920, Médaille Militaire à titre posthume - Caporal ayant toujours fait son devoir, tombé au champ d’honneur le 17 février 1915, en Argonne. Croix de Guerre avec étoile de bronze
Site Mémorial GenWeb visité en 2012 (renseignements non sourcés)
 
75. Raymond Viau (1892-1914)

    Raymond Viau, né à Étampes le 1er octobre 1892, y a fait ses études au collège bien que son nom ait été oublié sur la plaque commémorative des anciens élèves mort pour la France.
     Incorporé au
82e régiment d’infanterie, il disparut au combat dès le 5 septembre 1914, mais son corps ne fut retrouvé que le 4 mai 1920 à Rembercourt (Meurthe-et-Moselle) où il était inhumé, avant d’être transféré dans le caveau de sa famille au cimetière Notre-Dame, le 29 janvier 1921.

1892 Le 1er octobre 1892, naissance à Étampes: «Acte de Naissance N° 156 Viau Raymond Armand Rémi L’an mil huit cent quatre vingt douze, le premier octobre à deux heures de relevée par devant nous Edouard Joseph Béliard maire de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de la dite ville, officier d’académie, a comparu Alfred Viau receveur au chemin de fer, âgé de trente-quatre ans domicilié en cette ville rue Saint-Jacques numéro cinquante cinq, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui à trois heures du matin en son domicile, de lui et de Constance Alice Lavy son épouse, sans profession, aussi âgée de trente-quatre ans, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Raymond Armand Rémi. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Paul Hertzel, secrétaire de cette mairie âgé de trente-cinq ans et de Louis Alexandre Cocheteau employé à la dite mairie, âgé de soixante deux ans, demeurant tous deux en cette ville et amis des parents de l’enfant. Et ont le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous, maire sus-nommé après lecture faite.» Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Métivier, 2013)
1920
«L’hommage aux morts de la Grande Guerre — (…) Raymond Viau — Un avis officiel vient de fixer la famille sur le sort de Raymond Viau, soldat au 82e régiment d’infanterie, classe 1912, dont la disparition avait été constatée le 7 septembre 1914. Le corps de ce brave a été retrouvé le 4 mai 1920 à Rembercourt (Meurthe-et-Moselle) où il était inhumé. — Raymond Viau est né à Étampes. Il était fils de feu M. Viau et de Mme veuve Viau, 1, rue du Ronneau, et petit-fils du regretté M. Lavy, ancien chef de gare à Étampes. Ancien élève du collège Geoffroy-Saint-Hilaire, Raymond Viau fut un des membres les plus dévoués du Club sportifs d’Étampes; ses camarades qui l’avait en grande affection et qui avaient pu apprécier son bon cœur et sa serviabilité ont conservé de lui le meilleur souvenir.»
L’Abeille d’Étampes 109/24 (samedi 12 juin 1920), p. 1 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
1912-1920
Fiche SGA

Nom: Viau
Prénoms: Raymond Armand René
Grade: 2e classe
Corps: 82e régiment d’infanterie
N°  Matricule: 4523 au corps. 
— Cl.  1912
N° Matricule: 873 au recrutement  Versailles

Mort pour la France le 6 septembre 1914
à  Evres/Meuse  Rembercourt-aux-Pots
Genre de mort: tué à l’ennemi

Né le 1er octobre 1892
À Étampes Département  Seine-et-Oise

Jugement rendu le 8 juin 1920
Par le tribunal de Étampes
Acte ou jugement transcrit le 22 novembre 1920
à  Étampes (Seine-et-Oise)
Fiche SGA de Raymond Viau
1921
«L’hommage aux morts de la Grande Guerre A Étampes — Raymond Viau — Le samedi 29 janvier, a été inhumé, au cimetière Notre-Dame, dans un caveau de famille, le corps, ramené du front, de Viau (Raymond), mort pour la France, le 5 septembre 1914, à Rambercourt [sic] (Meuse). — Cette cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité.»
L’Abeille d’Étampes 110/7 (samedi 12 février 1921), p. 1 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
1921
Son nom est oublié sur la plaque commémorant le sacrifice des professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes.

1922

201.
Viau, Raymond Armand René
Médaille militaire

     Par arrêté ministériel du 6 mars 1921, rendu en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 avril 1922, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du soldat
     Viau Raymond Armand René
     Mort pour la France
     «Brave soldat, a trouvé une mort glorieuse le 6 septembre 1914 à Rembercourt. Croix de guerre avec étoile de bronze».

     A Auxerre le 8 août 1922, le chef de bataillon Veysset, comdt provisoirement le 4ème R. I., corps de rattachement du 82ème R. I. dissous. Signé: illisible [p.277]

 
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, pp. 137 et 276; saisie Bernard Métivier 2012).


Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

 
TABLE
76. Albert Vignaud (1875-1914)

    Nous sommes mal renseignés pour l’instant sur cet Albert Vignaud, sinon qu’il était avant-guerre, professeur de dessin au collège d’Étampes. Plusieurs Albert Vignaud sont signalés comme victimes de la Grande Guerre. Il s’agit sans doute de celui-ci, qui était apparemment installé à Orléans avant guerre, né le 21 mars 1875 à Montendre (Charente Maritime).
     Incorporé au
31e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 11 décembre 1914 au Bas Jardinet en Argonne (Meuse), âgé de 39 ans.

1875
Le 21 mars 1875, naissance à Montendre (Charente maritime): «Naissance de Vignaud Albert Louis Léon —  L’an mil huit cent soixante seize, le vingt deux du mois de mars sur les midi heure du soir, pardevant Nous Jean Médéric Dégrange, adjoint délégué, officier de l’état-civil de la commune de Montendre canton de Montendre, département de la Charente-Inférieure, est comparu Vignaud Léon, âgé de vingt-sept ans, demeurant à Montendre, profession d’agent voyer, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il a déclaré être né le vingt et un de ce mois à huit heures du soir à Montendre, de Dame Maria Anna Lips âgée de vingt-six ans, profession d’aucune, demeurant à Montendre et de Vignaud Léon son époux, âgé de vingt-sept ans, profession d’agent-voyer, demeurant à Montendre, auquel il a donné les prénoms de Albert Louis Léon. Lesdites déclaration et présentation faites en présence de Durand François âgé de cinquante cinq ans, demeurant à Montendre, profession de propriétaire et de Augustin Nenand âgé de quarante huit ans, demeurant à Montendre, profession de marchand et ont les déclarant et témoins signé avec nous le présent acte, après qu’il leur en a été fait lecture.» Registre de l’état civil de Montendre (saisie de Bernard Métivier, 2013)
???
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes à explorer.
1909-1919
Fiche SGA

Nom: Vignaud
Prénoms: Albert Louis Léon
Grade: 2e classe
Corps: 31e régiment d’infanterie
N° matricule 5597 au corps
— classe 1896
N° matricule  1636 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 11 décembre 1914
au Bas Jardinet, Argonne (Meuse)
Genre de mort: disparu au combat

né le 21 mars 1875
à Montendre (Charente inférieure)

Jugement rendu le 1 juin 1920
par le tribunal d’Orléans
jugement transcrit le 28 juillet 1920
à 
Orléans (Loiret)



Fiche SGA d'Albert Vignaud        
1920
Jugement du tribunal d’Orléans du 1er juin 1920 constatant sa disparition au combat, transcrit au registre de la même ville le 28 juillet.
Selon la fiche SGA ci-dessus.
1921
L’Abeille d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens élèves qui seront mentionnés sur la plaque commémorative alors en préparation précise les fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de dessin. Maxime Leclerc, professeur d’allemand. Pascal Ghio, répétiteur.»
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des professeurs et anciens élèves du collège d’Étampes.

Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— (?) Monument aux morts de  Meschers-sur-Gironde (Charente-Maritime) (?)

 
77. Gaston Wallet (1884-1918)

Plaque de Gaston Wallet au mémorial de l'église Notre-Dame d'Etampes (1921)
Plaque de Gaston Wallet au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)

     Gaston Wallet était né le 30 octobre 1884 à à Saint-Just-en-Chaussée, fils de cheminot. Il fit ses études au moins en partie au collège d’Étampes, ville où il se maria avec Marie Delouche en 1908. Mobilisé dans un bataillon de cuirassiers, il contracta au service une maladie dont il revint mourir à Étampes le 3 juillet 1918, âgé de 33 ans.

1884
Le 30 octobre 1884, naissance à Saint-Just-en-Chaussée: «Wallet Gaston Ernest né le 30 octobre 1884 au domicile de ses parents, Ernest Wallet, aiguilleur au chemin de fer du nord, âgé de 32 ans et Eugénie Labbé, couturière, âgée de 33 ans et demi, domiciliés 37 rue de Montdidier à Saint-Just-en-Chaussée (60). Témoins: Henri Victor Leuzel, principal clerc de notaire, âgé de 28 ans et Charles Auguste Candelot, secrétaire de la mairie, âgé de 27 ans et demi, tous deux domiciliés à Saint-Just-en-Chaussée. [Note marginale:] Du 22 avril 1908 mariage à Étampes du dénommé ci-contre avec Marie Victorine Antoinette Delouche.»
Registre de l’état civil de Saint-Just-en-Chaussée (résumé de Bernard Métivier, 2012)
1902
Études au collège d’Étampes.
Abeille d’Étampes.
1904
Service militaire.

1908
Le 22 avril, mariage à Étampes avec Marie Victorine Antoinette Delouche.
Registre de l’état civil d’Étampes à explorer.
1908-1914
Enfants?
Registre de l’état civil d’Étampes à explorer.
1904-1918
Fiche SGA

Nom: Wallet
Prénoms: Gaston Ernest
Grade: soldat
Corps: 12e bataillon de cuirassiers
N° matricule 0179 au corps
— classe 1904
N° matricule  4423 au recrutement, Versailles

Mort pour la France le 3 juillet 1918
à Étampes (Seine-et-Oise)
Genre de mort: maladie en service

né le 30 octobre 1889
à Saint-Just en Chaussée (Oise)

domicile à
Étampes (Seine-et-Oise)



Fiche SGA de Gaston Wallet        
1921
Plaque de marbre à Notre-Dame d’Étampes: «Gaston Vallet, soldat au 12e cuirassier, 3 juillet 1918, mort des suites de la guerre»
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
1921
Son nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves du collège d’Étampes.

1924
Simple mention: «Wallet Gaston»
Ville d’Étampes, «Liste des enfants d’Étampes morts pour la France», in Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 303.
Mentions
— Plaque commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes (1924)

Autres renseignements
«Grade, unité: Soldat - 12e R.C. - Unité non répertoriée»
Le site du Mémorial GenWeb visité en 2012 (source non précisée)
  
Liste par ordre alphabétique des patronymes
 
     ARGENVILLIER, Pierre
AUBERT, Francis AUBERT, Louis AUBRY, Charles BLANCHET, Pierre BLAVET, Henri BONNIN, Raoul BOUTROUX, Gaston BOUVARD, Jacques CHACHIGNON, Charles CHEVALLIER, Louis CORROT, Émile DAVID, René DELARUE, Louis DELESSERT, Marcel DELPEUCH, Paul DELPEUCH, Pierre DEMARSEILLE, Stanislas DUCLOS, Charles DUVERSON, Roger EDET, Émile FELDMANN, Valentin GERMAIN, Marcel GHIO Pascal GILBON, Maurice GRAJON, René GRÉPINET, Isabelle GRÉPINET, Pierre GRÉPINET, Raymond GRIMAUD, René GUILLOTEAU, Louis GUION, Pierre GUITTON, Henri IMBAULT, Charles IMBAULT, Louis JAUBERT, Louis KREMER, Louis LAFON, Pierre LAMBERT, Pierre LANCELEUX, Gaston LANGUMIER, Charles LAPEYRE, Pol LECLERC, Maxime LEDUC, Marcel LEFEBVRE, Charles LÉRY, Georges LESAGE, René LORY, Pierre MARIA, Yves MASSON, Georges MÉNARD, André MICHAU, Louis MICHAU, Paul  MICHAUX, René MIGNON, Louis MIGNON, Raphaël MONIN, Jacques PAPINEAU, Georges PETIT, Louis PIERRE, Lucien PIQUERET, Raymond POISSON, Lucien PRUDHOMME, René PUIS, Marcel QUISFIS, René RABOURDIN, Charles RICHER, Marcel ROBIN, Jacques RUÉ, Paul SARCIRON, Marcel SCHWARTZ, Ferdinand SOUBALOFF, René TERRIER, Louis TIMBERT, Lucien VIAU, Raymond VIGNAUD, Albert WALLET, Gaston.
Liste par ordre chonologique des décès (à venir)

1914.
1915.
1916.
1917.
1918.
1919.
1920.
1944
.


BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Éditions

      COLLÈGE JEAN-ÉTIENNE GUETTARD, «Anciens élèves et professeurs célèbres», in ID., Site officiel, http://www.ac-versailles.fr/etabliss/clg-guettard-etampes/index-anciens.html (2002) [page qui n’est plus en ligne en 2012]

     FRANCE-GENWEB, «Étampes, Plaque commémorative Collège Jean-Étienne Guettard», in Mémorial-GenWeb, http://www.memorial-genweb.org (relevé n° 12075, saisi par par Bernard Gineste, en ligne depuis 2003 et augmenté depuis par d’autres contributeurs).
    
     Bernard GINESTE & Bernard MÉTIVIER [éd.], «Collège d’Étampes: Aux maîtres et élèves morts pour la Patrie», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/che-20-clg-memorial1918.html, 2002. 2e édition, 2012-2013.


Sur cet établissement scolaire, et les autres du secteur

     CORPUS ÉTAMPOIS, «Vers une Histoire de lÉducation au Pays d’Étampes: base de données en construction (depuis 2007)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cbe-histoiredeleducation.html, depuis 2007.


Autres morts pour la France du pays d’Étampes

     VILLE D’ÉTAMPES, Livre d’Or des combattants. Guerre de 1914-1918 [2 cahiers manuscrits reliés (t.1: 136 p.; t.2: paginé 137-324)], ouvert en 1919 et clôturé le 7 décembre 1924, conservé aux Archives Municipales d’Étampes sous les cotes 4H66 et 4H67.
     Bernard MÉTIVIER (saisie des textes) & Bernard GINESTE (remise en page), «Ville d’Étampes: Livre d’Or des combattants de la guerre de 1914-1918 (1919-1924)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-1924livredor.html, 2012.

     
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