Collège d’Étampes
Aux maîtres
et élèves morts pour la Patrie
Liste commémorative (1921-1944)
1. Introduction
Jusqu’au milieu
du XXe siècle, il n’existait qu’un seul établissement
public d’enseignement du second degré, collège
et lycée, dénommé Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire,
au n°20 de la rue Saint-Antoine. En 1963, ce lycée
est transféré dans de nouveaux locaux sur le plateau
de Guinette, emportant avec lui le nom de l’établissement
scolaire le plus ancien de la ville. En 1966, ses anciens locaux
voient s’ouvrir un nouveau collège désormais dénommé
Jean-Étienne Guettard. C’est ce dernier qui conserve la
mémoire de ses anciens élèves et professeurs
morts pour la France, sous la forme d’une plaque commémorative,
devant laquelle, chaque année, les autorités civiles
et militaires de la ville viennent rendre hommage à la mémoire
de tous ces jeunes gens mort pour la France.
|
|
Il s’agit d’une liste de 66 combattants
de la Guerre de 1914-1918 (1), à
laquelle ont été ajoutés ultérieurement
les noms de 9 autres personnes, dont les dernières sont
mortes en 1944. Il est bien certain que cette liste est inexacte
(2), et il est très probable qu’elle est également
incomplète. Nous nous ferons un devoir de la compléter
si l’on nous fait connaître les noms d’autres anciens élèves
ou enseignants du collège et lycée d’Étampes
morts pour la France (3).
|
(1)
On notera qu’en février 1921, l’Abeille d’Étampes
ne faisait état que de 57 d’entre eux et de 58 en mai,
quelques jours avant l’inauguration.
(2) Entre autres, un ancien élève
est compté deux fois sous des prénoms différents
(Louis alias Raphaël Mignon), un autre n’a pas son véritable
prénom (Louis Picqueret au lieu de Raymond Piqueret).
(3) Par exemple il
est clair que René Michaux et Raymond Viau ont été
oubliés sur cette plaque.
|
En 2002, nous avions mis en ligne
le premier noyau de cette page, dans l’espoir que quelqu’un prendrait
le relais. Or, depuis cette date déjà ancienne,
les ressources disponibles sur cette histoire de notre pays et
de notre ville se sont démultipliées. C’est encore
une fois Bernard Métivier qui a eu a coeur de relancer le
chantier de ce monument numérique à la mémoire
de tous ces jeunes gens morts au champ d’honneur. Je me suis pris
également au jeu, et voici donc la deuxième édition
de cette page, qui en connaîtra sûrement une troisième.
Nous donnons donc ici, après
cette
1) Introduction,
2) Un dossier de presse relatif
à l’érection de cette plaque;
3) Deux tableaux d’honneur
du collège (1902 et 1912) et plus généralement
la liste complète de ces anciens élèves mentionnés
à l’occasion de la distribution annuelle des prix par l’Abeille
d’Étampes de 1889 à 1913;
4) Soixante-seize notice
individuelles; et, pour finir,
5) Une bibliographie sommaire.
Aidez-nous en nous signalant
nos erreurs et coquilles, et en contribuant autant que vous
pouvez à cette base de données, monument numérique
élevé au souvenir de toutes ces personnes envers
lesquelles nous avons incontestablement un devoir de mémoire.
N’hésitez pas à nous faire connaître
d’autres données sur ces personnes, voire à nous
communiquer tout document qui pourrait contribuer à mieux
les faire connaître et à perpétuer leur mémoire.
B.G. 31 décembre 2012 (2e édition)
|
|
|
2. Liste officielle
AUX MAÎTRES
ET ELÈVES DU COLLÈGE D’ÉTAMPES
1914 |
MORTS POUR LA PATRIE
|
1918
|
|
Complément
Il est bien certain
que cette plaque a oublié certains des anciens élèves
du collège mort à la guerre, que nous ne manquerons
pas de signaler dès que nous les découvrirons ou
qu’on nous les signalera.
|
1.
René MICHAUX (repéré
par Bernard Métivier)
2.
Raymond VIAU (repéré
par Bernard Métivier)
|
|
3. Dossier de presse
juin 1919
|
Morts pour la Patrie.
Collège Geoffroy-Saint-Hilaire |
L’Abeille et le Réveil d’Étampes
du samedi 21 juin 1919 (saisie de Bernard Métivier,
2012) |
|
Au moment ou s’achève
l’année scolaire, la cinquième depuis le début
de la grande guerre, l’Administration du collège Geoffroy-Saint-Hilaire,
au nom du personnel et des élèves de l’établissement,
adresse aux familles de ses glorieux élèves tombés
au champ d’honneur, l’hommage ému de ses respectueuses
sympathies.
Ces généreux
enfants sont un sujet de fierté pour la maison qui les
a élevés: il est juste que leur mémoire y
soit perpétuée et que leur héroïsme
devienne, pour les jeunes générations, le modèle
à suivre.
Le Collège ne connaît
malheureusement pas encore les noms de tous ceux de ses enfants
qu’il a perdus au cours de la guerre: durant les hostilités,
il n’a pu qu’enregistrer, au fur et à mesure que le hasard
lui en donnait la nouvelle les décès de ses élèves,
d’Étampes pour la plupart, ou de ses environs immédiats.
Il serait heureux de les réunir tous sur la même liste
qui restera, dans l’avenir, le plus beau titre de noblesse du Collège
Geoffroy-Saint-Hilaire.
L’Administration du Collège
serait donc reconnaissante aux familles de vouloir bien lui
faire connaître les morts glorieuses que nous ignorons
encore, en lui indiquant autant que possible la date de l’entrée
au Collège et celle de la sortie de chaque élève.
Elle prie également, à défaut des familles,
les anciens élèves du Collège de lui fournir
les mêmes renseignements sur leurs camarades tombés
au champ d’honneur.
|
|
janvier 1921
|
A Notre-Dame d’Étampes
L’inauguration du monument aux morts et la
messe de Requiem
du Comité d’Étampes de l’Association
des Dames Françaises
|
L’Abeille d’Étampes du samedi 5 février
1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
|
Ceux qui ont vu leurs époux,
leurs, fils, leurs frères affectueusement soignés
nuit et jour par les dames de la Croix-Rouge, comprendont la sympathie
et la gratitude témoignées à chaque occasion
aux vaillantes infirmières de nos hôpitaux. Ceux qui
tout spécialement ont vu à l’hôpital auxiliaire
du Collège, la perfection d’une installation sanitaire et
le dévouement sans borne de nos vaillantes concitoyennes — parfois
elles-mêmes douloureusement frappées et debout malgré
leur deuil —, comprendront les raisons qui, dimanche dernier à
l’appel de l’Association des Dames Françaises, ont réuni
sous les voûtes de Notre-Dame une foule immense. C’est que, par
une délicate pensée, le Comité avait associé
en une même cérémonie le souvenir de nos héros
d’Étampes et ceux de notre Collège centenaire, école
nécessaire de patriotisme éclairé et d’idées
généreuses. C’est ainsi que la cérémonie,
outre son but religieux, avait pour objet de perpétuer ce
souvenir sur le marbre par un monument artistique dont M. l’Archiprêtre
a su, en termes choisis, analyser les emblèmes et les symboles.
|
|
|
La partie musicale était confiée
à M. Ferdinand Schvartz (1),
notre savant maître et compositeur de musique, et c’est
dire tout le charme qu’on en pouvait attendre. L’Andante religioso,
qu’il avait composé pour la circonstance, a été
fort remarqué pour son harmonie, ses nuances délicates
et sa gravité religieuse. L’Andante, de Mascagni, dont la phrase
principale est répétée à l’unisson par
tous les instruments avec une solennelle ampleur; le gracieux Prélude
de l’Assomption, de Massenet; la douce et mélodieuse mélodie
Rêverie, de Schumann; et enfin le Largo, de Haëndel, au
chant si large et imposant de calme, tous ces chefs-d’œuvre ont été
superbement interprétés par l’orchestre de M. Schvartz,
magistralement soutenu par M. Moussu aux grandes orgues.
Du haut de la chaire,
en de magnifiques envolées d’éloquence, M. le
chanoine Lebeau a réclamé pour nos martyrs l’immortalité
terrestre du souvenir dans la gloire et dans l’honneur, dans nos
cœurs et dans la pierre, et l’immortalité céleste;
puis, célébrant l’union féconde, il a remercié
M. le Sous-Préfet, M. le Maire et quelques conseillers,
les autorités et toutes les dames de la Croix-Rouge et tous
les assistants.
Dans le chœur se trouvaient
avec les collégiens, les Pupilles de la Nation, d’une
tenue parfaite, sous la direction de M. Cavillon, surveillant général
du Collège. M. Euget, principal, Melle Heit, MM. Castelot,
Desgardins, Girondeau, Joubert et Lignier, professeurs, étaient
venus apporter le tribut de leur admiration à leurs collègues
et aux anciens élèves, tombés au champ d’honneur.
Après la bénédiction
du monument, une quête, faite à la sortie par
Mme Moine, notre aimable sous-préfète, et Mme Grivot,
notre dévouée concitoyenne, accompagnées
de MM. Lucas et Desgardins, a consacré la réputation
de générosité des familles Etampoises. A tous
et à toutes l’Association des Dames Françaises exprime
ses remerciements.
E. D.
|
(1) Le dit Ferdinand Schwartz,
professeur de musique au collège, sera lui-même
victime du bombardement de 1944 et son nom sera par suite également
porté sur la plaque de marbre qu’il avait fait apposer
dans l’entrée de l’établissement. (B.G.)
|
|
La cérémonie
religieuse à la mémoire des Morts héroïques
de la paroisse Notre-Dame et du Collège
Geoffroy-Saint-Hilaire.
|
|
|
C’est en foule — une foule si nombreuse
qu’elle ne trouva pas tout entière à se placer
dans la vaste nef — que, dimanche dernier, nos concitoyens et
nos concitoyennes assistèrent à la pieuse et patriotique
cérémonie à quoi les avaient conviés
le Comité d’Étampes de la Société
des Dames françaises et M. l’archiprêtre Deboissy, curé
de Notre-Dame.
C’est aussi qu’il s’agissait
d’une double cérémonie: inaugurer un Monument
du Souvenir à la mémoire des Enfants de la paroisse
de Notre-Dame, tombés pendant la guerre de 1914-1918 et
célébrer une messe de Requiem à la mémoire
des Enfants d’Étampes et notamment des Anciens Elèves
du Collège Geoffroy Saint-Hilaire, morts pour la Patrie.
On sait quel sanglant
tribut payèrent à la Victoire les Etampois qui
apprirent à connaître et aimer leur pays en suivant
les cours de notre établissement secondaire; ils sont
au nombre de 54, auxquels s’ajoutent deux professeurs et un répétiteur;
voici leurs noms:
Albert Vignaud, professeur de dessin.
Maxime Leclerc, professeur d’allemand.
Pascal Ghio, répétiteur.
Général Delarue.
Pierre Delpeuch.
Paul Delpeuch.
Maurice Villette.
Francis Aubert.
Marcel Sarciron.
Charles Aubry.
René Soubaloff.
Henri Blavet.
Georges Masson.
Georges Lévy.
Charles Imbault.
Louis Petit.
René Grajon.
Pierre Lambert.
Louis Michau.
Paul Michau.
René David.
Jacques Monin.
Lucien Poisson.
Charles Langumier.
Louis Mignon.
Gaston Lanceleux.
Louis Terrier.
Stanislas Demarseille.
Charles Duclos.
|
Pierre Guion.
André Ménard.
Raoul Bonnin.
Charles Lefebvre.
Lucien Timbert.
Jacques Argenvilliers.
Charles Rabourdin.
Louis Guilloteau.
Marcel Leduc.
Georges Papineau.
Raymond Viau.
Marcel Delessert.
Gaston Boutroux.
Raphaël Mignon.
Chachignon.
Roger Duverson.
Émile Edet.
Louis Kremer.
René Quisfis.
Yves Maria.
Jacques Bouvard.
Louis Jaubert.
Marcel Puis.
Louis Aubert.
Marcel Richer.
René Lesage.
Piqueret.
Jacques Robin.
|
Quant au nombre des enfants
de la paroisse Notre-Dame qui trouvèrent la mort sur
les champs de bataille, il s’élève à 93
— une demi-douzaine d’autres noms doit venir s’y ajouter.
[Suit la liste de ces paroissiens, dont
on retient ici seulement ceux qui étaient aussi anciens
élèves du collège (B.G.):]
1914 [...]
Henri Blavet (commandant), 25 novembre, forêt
d’Apremont (Meuse). [...]
Georges Masson, religieux
dominicain, sous-lieutenant, 22 décembre, à Boureuilles
(Meuse). [...]
Charles Imbault, 30 déc., à
Boureuilles (Meuse). [...]
1915 [...]
Charles Rabourdin, 12 mai, à Carency (P.-de-C.).
Raoul Bonnin, 11 mars,
à Melsicourt (Marne). [...]
Charles Duclos, sous-lieutenant, 16
février, cote 263, Argonne. [...]
André Ménard, 7 mars,
à Beauséjour (Champagne). [...]
1916 [...]
1917
Raphaël Mignon, 16
avril, à Juvincourt (Aisne).
Gaston Lanceleux, 21 mai,
à Paissy (Aisne). [...]
1918 [...]
René Quisfis, 19 avril, à bord du
Salammbô.
Maurice Gilbon, 19 octobre,
Zestenlick (Orient). [...]
Marcel Leduc, 13 juin, à Corcy
(Aisne).
Louis Chevallier, 27 décembre,
hôpital de Rennes.
Louis Imbault, 17 décembre,
à Arcis-sur-Aube. [...]
Gaston Vallet, 3 juillet, des suites
de la guerre.
Henri Guitton, capitaine
d’état-major, 3 juillet, à Hautebraye (Oise).
A ces noms héroïques,
M. le chanoine Deboissy a fait une place d’honneur dans son
église; [...] C’est autour de ce
Monument, très simple, rappelant vraiment la mort, et
par cela même plus impressionnant peut-être qu’à
la fin de la Messe de Requiem, prêtres, drapeaux des Sociétés
et assistants se groupèrent pour rendre un pieux hommage
à ceux qui tombèrent pour la France.
Et la meilleure preuve
que l’initiative de M. le chanoine Deboissy avait correspondu
au désir de ses paroissiens se trouve dans le résultat,
presque inespéré de la quête: plus 1.600 francs!
|
|
mai 1921
|
Les monuments aux morts de la grande guerre
La plaque du Collège d’Étampes |
L’Abeille d’Étampes du samedi 14 mai 1921
(saisie de Bernard Métivier,
2012)
|
|
La somme recueillie au cours de l’audition
musicale de M. Schvartz et de ses élèves pour
l’apposition d’une plaque commémorative des maîtres
et élèves du Collège d’Étampes morts
pour la France, était exactement de 850 fr. Il faut y ajouter
deux cotisations ultérieures, l’une de 5 fr., l’autre de
20 fr., soit au total 875 fr. qui ont été remis
le 7 mai par le Principal à M. Schvartz et versés
par ce dernier dans la caisse de M. le Receveur municipal, après
approbation du Conseil.
Selon le désir
du Bureau d’administration du Collège, la cérémonie
d’inauguration aura lieu en juillet au jour de la distribution
des prix.
|
|
mai 1921
|
Les monuments aux morts de la grande guerre
La plaque du collège d’Étampes |
L’Abeille d’Étampes du samedi 28 mai 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
|
Le Principal du Collège
serait profondément reconnaissant aux familles des élèves
du Collège d’Étampes morts pour la France de vouloir
bien, s’il y a lieu, lui signaler les rectifications qu’il y a
lieu d’apporter à la liste ci-dessous — avant la commande
de la plaque de marbre qui sera posée au Collège, en
juillet prochain, au jour de la distribution des prix:
Argenvillers Jacques
Aubert Francis.
Aubry Charles.
Blavet Henri.
Bonnin Raoul.
Boutroux Gaston.
Bouvard Jacques.
Chachignon Charles.
Chevallier Louis.
David René, c. Légion d’honneur
Général Delarue.
Delpeuch Paul.
Delpeuch Pierre
Demarseille Stanislas.
Duclos Charles.
Duverson Roger.
Edet Émile, c. Légion d’honneur
Germain Marcel.
Grajon René.
Guilloteau Louis.
Guion Pierre.
Guitton Henri.
Imbault Charles.
Jaubert Louis.
Kremer Louis.
Lambert Pierre.
Lanceleux Gaston.
Langumier Charles.
|
Leduc Marcel.
Lebebvre Charles.
Lory Georges.
Lesage René.
Maria Yves.
Masson Georges.
Ménard André.
Michaut Louis.
Michau Paul.
Mignon Louis.
Mignon Raphaël.
Monin Jacques.
Papineau Georges.
Petit Louis.
Piqueret Louis.
Poisson Lucien.
Puis Marcel.
Quisfis René
Rabourdin Charles.
Richer Marcel.
Robin Jacques.
Sarciron Marcel.
Soubalof René.
Terrier Louis.
Timbert Lucien.
Viau Raymond.
Wallet Gaston.
|
|
|
|
4. Données sur la scolarité
de ces jeunes gens
Dans
un premier temps, à la recherche de données sur la scolarité
des poilus du collège morts pour la France, nous avions sondés
les palmarès scolaires publiés par l’Abeille d’Étampes
en 1902 et 1912, dont nous donnons des scans. Pour finir, Bernard Métivier
a patiemment et consciencieusement épluchés ceux de toutes
les années 1889 à 1913.
L’année scolaire 1889-1890
L’Abeille d’Étampes 79/32 (samedi 9 août
1890), pp. 3-4
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René
— DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH,
Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET,
Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON,
Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles — IMBAULT, Louis (Tableau d’Honneur: 2 fois nommé, 1ère
division) — JAUBERT, Louis — KRÉMER,
Louis (TH 6 fois nommé, 1ère division) — LAFON,
Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE,
Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE,
Charles (en 8ème) — LÉRY, Georges — LESAGE, René
— LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André
— MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN,
Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René — RABOURDIN, Charles (TH
8 fois nommé, en 6ème) — RICHER, Marcel — ROBIN,
Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF,
René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET,
Gaston.
|
L’année scolaire 1890-1891
L’Abeille d’Étampes 80/31 (samedi 1er août
1891), p. 3
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 7ème) — CORROT, Émile
—DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel
— DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles
— DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel
— GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET,
Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles — IMBAULT, Louis (TH 10 inscriptions, cl.
préparatoire) — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH 10 inscriptions, cl. préparatoire)
— LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH 9 inscriptions, en 8ème)
— LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves
— MASSON, Georges (TH 10 inscriptions, cl. préparatoire) — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René — RABOURDIN, Charles (TH 10 inscriptions
2 fois nommé, en 6ème) — RICHER, Marcel — ROBIN,
Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF,
René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET,
Gaston.
|
L’année scolaire 1891-1892
L’Abeille d’Étampes 80/32 (samedi 6 août
1892), p. 3
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 7ème)
— CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas
— DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin
— GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René
— GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET,
Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON,
Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (TH
10 inscriptions 2 fois nommé, en 8ème) — JAUBERT,
Louis — KRÉMER, Louis (en 8ème, prix
excellence 3 fois nommé, TH 10 inscriptions 2 fois nommé)
— LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (en 7ème, prix d’excellence
2 fois nommé, TH) — LÉRY, Georges — LESAGE, René
— LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges
(TH 10 inscriptions 2 fois nommé, en 8ème) — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien —
PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel
— QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH
8 inscriptions, en 5ème) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques
— RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF,
René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET,
Gaston.
|
L’année scolaire 1892-1893
L’Abeille d’Étampes 82/30 (samedi 5 août
1893), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 6ème
8 fois nommé) — CORROT, Émile —DAVID, René
— DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH,
Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET,
Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON,
Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis (TH, en 7ème 9 fois nommé)
— JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en
7ème prix d’excellence 11 fois nommé) — LAFON,
Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE,
Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE,
Charles (TH, en 6ème 8 fois nommé) — LÉRY,
Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 7ème 5 fois nommé)
— MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON,
Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT,
Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME,
René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles (TH, en 4ème, 7 fois nommé
en cl. préparatoire) — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques
— RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF,
René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET,
Gaston.
|
L’année scolaire 1893-1894
L’Abeille d’Étampes 83/31 samedi 4 août
1894, p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 5ème
7 fois nommé, 2e prix musique vocale) — CORROT, Émile
—DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel
— DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles (TH, cl. enfantine 3 fois nommé)
— DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel
— GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET,
Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 8ème, prix d’excellence
12 fois nommé) — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (en 6ème 10 fois nommé)
— LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (1er accessit musique vocale, 1er prix
gymnastique) — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY,
Pierre — MARIA, Yves — MASSON,
Georges (en 6ème 9 fois nommé) — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ,
Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René
— TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (Vallet Gaston, en 8ème).
|
L’année scolaire 1894-1895
L’Abeille d’Étampes 84/31 (vendredi
2 août 1895), p. 3
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER, Pierre (en 6ème) — AUBERT,
Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri
— BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles
— CHEVALLIER, Louis (en 4ème 6 fois nommé)
— CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas
— DUCLOS, Charles (TH, en classe enfantine 2
fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile —
FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice —
GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre
— GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis —
GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles
(TH, en 7ème 10 fois nommé) — IMBAULT, Louis (TH, en 5ème 3 fois nommé,
Agriculture médaille d’argent 3 fois nommé) — JAUBERT,
Louis — KRÉMER, Louis (TH, en 5ème11
fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT,
Pierre ( cl. enfantine 8 fois nommé) — LANCELEUX, Gaston
— LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel —
LEFEBVRE, Charles (en 4ème 3
fois nommé) — LÉRY, Georges — LESAGE, René
— LORY, Pierre (TH, en cl. enfantine) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 5ème 9 fois nommé)
— MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis
— MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
— PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René
—PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN,
Charles (en 2nde 4 fois nommé, 3e accessit gymnastique 3e cours)
— RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel
— SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT,
Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (2ème
prix gymnastique 4ème cours).
|
L’année scolaire 1895-1896
L’Abeille d’Étampes 85/31 (samedi 1er août
1896), p. 3
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 6ème
prix d’excellence 8 fois nommé, gymnastique 2ème accessit)
— BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis (en 3ème, 1 fois nommé)
— CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas
— DUCLOS, Charles (en 8ième 8 fois nommé)
— DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN,
Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET,
Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 6ème 8 fois nommé)
— IMBAULT, Louis (TH, en 4ème 3 fois nommé)
— JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (TH, en
4ème 11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT,
Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC,
Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles (TH,
en 3ème 8 fois nommé, gymnastique mention honorable)
— LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY,
Pierre (cl. enfantine) — MARIA, Yves — MASSON,
Georges (TH, en 4ème 11 fois nommé) — MÉNARD, André (en cl. enfantine)
— MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN,
Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ,
Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René
— TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston (en 7ème 1 fois nommé, gymnastique
3ème accessit).
|
L’année scolaire 1896-1897
L’Abeille d’Étampes 86/31 (samedi 31 juillet 1897),
p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER, Pierre (en 6ème) — AUBERT,
Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri
— BONNIN, Raoul (TH, en 5ème, 10 fois
nommé, gymnastique mention honorable) — BOUTROUX, Gaston
— BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER,
Louis (en 2nde) — CORROT, Émile —DAVID, René —
DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH,
Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles
(TH, 8ème 6 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET,
Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON,
Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis
— GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles
(TH, en 5ème, 7 fois nommé) — IMBAULT, Louis (en 3ème, 3 fois nommé,
Agriculture médaille d’argent 3 fois nommé) — JAUBERT,
Louis — KRÉMER, Louis (en 3ème, 9
fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX,
Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
— LEFEBVRE, Charles (en 2nde, 6 fois nommé)
— LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY,
Pierre (TH, cl. Enfantine, 3 fois nommé) — MARIA, Yves
— MASSON, Georges (en 3ème, 6
fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU, Louis
— MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU,
Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien
— PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN,
Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON,
Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis —
TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston
(musique vocale 2e cours 1er accessit).
|
L’année scolaire 1897-1898
L’Abeille d’Étampes 87/32 (samedi 6 août
1898), p. 3
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER, Pierre (TH, en 5ème 7 fois nommé)
— AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre —
BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 4ème
10 fois nommé, gymnastique mention honorable 11 fois nommé)
— BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER,
Louis — CORROT, Émile (TH, cl. enfantine
6 fois nommé) —DAVID, René
(TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas
— DUCLOS, Charles (TH, en Division élémentaire)
— DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel
— GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET,
Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 4ème 5 fois nommé)
— IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER,
Louis (TH, en 2nde 11 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT,
Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine)
— LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
— LEFEBVRE, Charles (TH, en cl. de
rhétorique 6 fois nommé) — LÉRY, Georges
— LESAGE, René (TH, cl. enfantine 3 fois
nommé) — LORY, Pierre (TH, en
8ème 5 fois nommé) — MARIA, Yves — MASSON, Georges (TH, en 2nde 11 fois nommé)
— MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis
— MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
— PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René
—PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel
— ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René (Zoubaloff, TH, cl. enfantine
3 fois nommé) — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD,
Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1898-1899
L’Abeille d’Étampes 88/30 (samedi 29 juillet 1899),
p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER, Pierre (TH, en 4ème 6 fois nommé)
— AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre —
BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en 3ème
9 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT,
Émile (TH, cl. enfantine» 6 fois nommé) —DAVID, René (TH, cl. enfantine 4 fois nommé)
— DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH,
Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles
(TH, en 6ème 5 fois nommé) — DUVERSON, Roger —
EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal —
GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles (en 3ème 5 fois nommé) — IMBAULT, Louis
— JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis (1ère
partie baccalauréat, TH, cl. rhétorique 10 fois nommé)
— LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX,
Gaston (TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — LANGUMIER, Charles
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles —
LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH,
cl. enfantine 5 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves
— MASSON, Georges (1ère partie baccalauréat,
TH, cl. rhétorique 11 fois nommé) — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien —
PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel
— QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN,
Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand —
SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert
— WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1899-1900
L’Abeille d’Étampes 89/31 (samedi 4 août
1900), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY,
Charles (Cl. enfantine) — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri —
BONNIN, Raoul (TH, en 2nde 5 fois nommé)
— BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER,
Louis — CORROT, Émile (TH, en 8ème
9 fois nommé) —DAVID, René
(TH, cl. enfantine 8 fois nommé) — DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas
— DUCLOS, Charles (TH, en 5ème 4 fois
nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN,
Valentin — GERMAIN, Marcel (TH, en 6ème 9
fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON,
René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET,
Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON,
Henri — IMBAULT, Charles (TH, en 2nde 3 fois nommé,
Agriculture médaille d’argent 4 fois nommé) —
IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KREMER, Louis,
(prix d’honneur donné par M. le Ministre de l’Instruction publique
et décerné comme prix d’excellence, TH, bachelier, en philosophie
5 fois nommé) — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH, cl. enfantine prix d’excellence
7 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC,
Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René (TH, en 8ème 6 fois nommé)
— LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges
(prix d’honneur donné par M. le Ministre de l’Instruction publique
et décerné comme prix d’excellence, TH, bachelier, en philosophie
5 fois nommé) — MÉNARD, André — MICHAU,
Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques
— PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond
— POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René
— RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul
— SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER,
Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1900-1901
L’Abeille d’Étampes 90/31 (samedi 3 août
1901), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul (TH, en cl. rhétorique
10 fois nommé) — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques
— CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT,
Émile (TH, en 7ème 6 fois nommé) —DAVID, René (TH, en 8ème 4 fois nommé)
— DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH,
Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 6ème)
— DUCLOS, Charles (TH, en 4ème?) —
DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel
— GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET,
Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON,
Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (TH,
cl. enfantine 4 fois nommé) — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE,
Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY,
Georges — LESAGE, René (TH, 7ème 6
fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges
— MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis
— MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
— PIERRE, Lucien —PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René
—PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel
— ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert
— WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1901-1902
Abeille d’Étampes 91/31 (samedi
2 août 1902), p. 3
Remise
des prix de 1902
|
|
Elèves
concernés
ARGENVILLIERS, Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis (alors en 5e) — AUBRY, Charles (alors en division enfantine)
— BLANCHET,
Pierre — BLAVET,
Henri — BONNIN, Raoul (alors en Philo)
—BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles (alors en
5e) — CHEVALLIER,
Louis —
CORROT, Émile — DAVID, René —
DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel — DELPEUCH,
Paul (alors en 8e) —DELPEUCH, Pierre (alors en 5e)
— DEMARSEILLE, Stanislas (alors en 5e)
— DUCLOS, Charles
—
DUVERSON, Roger —EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (alors en 4e)
— GHIO Pascal
— GILBON, Maurice
—
GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre
—
GRÉPINET, Raymond
—
GRIMAUD, René —
GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles —
IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KREMER,
Louis — LAFON, Pierre
—
LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (alors en 8e)
—
LANGUMIER, Charles —
LAPEYRE, Pol —LECLERC, Maxime —
LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles —
LÉRY, Georges — LESAGE,
René — LORY, Pierre
—MARIA, Yves — MASSON, Georges
— MÉNARD, André (alors en 6e)
— MICHAU,
Louis — MICHAU,
Paul —
MIGNON, Louis —
MIGNON, Raphaël —
MONIN, Jacques —
PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PICQUERET, Louis —
PIERRE, Lucien — POISSON, Lucien (alors en classe enfantine)
—
PRUDHOMME, René
(alors en 6e) —
PUIS, Marcel —
QUISFIS, René —
RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul —SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand —SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1902-1903
L’Abeille d’Étampes 92/31 (samedi 1er août
1903).
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis (TH, en 5ème 9
fois nommé) — AUBERT, Louis (en
3ème 3 fois nommé) — AUBRY,
Charles (en 8ème 3 fois nommé) — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles (TH, en 4ème
8 fois nommé) — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile
—DAVID, René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel
— DELPEUCH, Paul (TH, en 7ème,
prix d’excellence, 12 fois nommé) —DELPEUCH, Pierre (TH, en 4ème 11 fois nommé)
— DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 4ème 13
fois nommé) — DUCLOS, Charles
(TH, en 3ème 4 fois nommé) — DUVERSON, Roger —
EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN,
Marcel (TH, en 3ème 12 fois nommé) — GHIO Pascal
— GILBON, Maurice (TH, en 7ème 3 fois nommé)
— GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre
— GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René
(TH, cl. enfantine 3 fois nommé) — GUILLOTEAU, Louis —
GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT,
Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 7ème 6 fois nommé)
— LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE,
Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René
(en 6ème 4 fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA,
Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André
(TH, en 5ème 12 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU,
Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU,
Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond —
POISSON, Lucien (TH, en 8ème 11 fois nommé)
— PRUD’HOMME, René (en 5ème 2 fois
nommé) —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René (TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — RABOURDIN,
Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON,
Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (en 8ème 2 fois nommé)
— TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1903-1904
L’Abeille d’Étampes 93/31 (samedi 30 juillet
1904), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis (en 4ème 11 fois
nommé) — AUBERT, Louis (en 2nde
8 fois nommé) — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre —
BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID,
René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul (TH, en 6ème, prix d’excellence
13 fois nommé) — DELPEUCH, Pierre
(TH, en 3ème prix d’excellence 9 fois nommé) —
DEMARSEILLE, Stanislas ((TH, en 3ème
11 fois nommé) — DUCLOS, Charles
(en 2nde 2 fois nommé) — DUVERSON, Roger — EDET, Émile
— FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (TH, en 2nde,
prix d’excellence, 14 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON,
Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René
(cl. enfantine) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON,
Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER,
Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX,
Gaston (en 6ème 5 fois nommé) — LANGUMIER, Charles
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
(TH, cl. enfantine 2 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles
— LÉRY, Georges — LESAGE, René (en
5ème 3 fois nommé, Agriculture médaille de bronze 4
fois nommé) — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges
— MÉNARD, André (TH, en 4ème
prix d’excellence 11 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU,
Paul — MIGNON, Louis (en 6ème 2 fois nommé)
— MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
— PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON,
Lucien (TH, en 7ème 5 fois nommé) — PRUD’HOMME, René (en 4ème 2 fois nommé,
Agriculture 3 fois nommé) —PUIS, Marcel —
QUISFIS, René (TH, cl. enfantine
2 fois nommé) — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (TH, en 6ème prix d’excellence,
11 fois nommé) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul —
SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (TH, en 8ème 8 fois nommé)
— TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1904-1905
L’Abeille d’Étampes 94/30 (samedi 5 août
1905), p. 1 supplément
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis (en 3ème 5 fois
nommé) — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René
— DELARUE, Général — DELESSERT, Marcel
(TH, en 7ème 9 fois nommé) — DELPEUCH, Paul (TH, en 5ème, prix d’excellence 12
fois nommé) —DELPEUCH, Pierre
(TH, en 2nde prix d’excellence 12 fois nommé) — DEMARSEILLE, Stanislas (TH, en 2nde 9 fois nommé)
— DUCLOS, Charles (en 1ère 2 fois nommé)
— DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (en 1ère, prix d’honneur offert
par M. le Ministre de l’Instruction publique, Germain Marcel d’Aulnay,
interne, élève de 1ère C, en 1ère prix d’excellence
12 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON,
Maurice (en 6ème 4 fois nommé, Agriculture 2ème prix)
— GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD,
René (en classe enfantine) — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre (en 6ème 8 fois nommé)
— GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis —
KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston (en 5ème 3 fois nommé)
— LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel (TH, cl. enfantine 2 fois nommé)
— LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY,
Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD,
André (en 3ème prix d’excellence 10 fois nommé)
— MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis (en
6ème 7 fois nommé) — MIGNON, Raphaël —MONIN,
Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond
— POISSON, Lucien (en 6ème 6 fois nommé)
— PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 6ème
prix d’excellence 10 fois nommé) — QUISFIS, René (TH, cl. enfantine 4 fois nommé)
— RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel
(en 5ème, prix d’excellence 13 fois nommé) — ROBIN,
Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel
(en 6ème) — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René
— TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien (en 5ème
3 fois nommé) — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1905-1906
L’Abeille d’Étampes 95/30 (samedi 28 juillet
1906), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis (TH, en 2nde 8 fois nommé)
— AUBERT, Louis — AUBRY, Charles (en 6ème)
— BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston
— BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT,
Émile — DAVID, René
(en 5ème 3 fois nommé) — DELARUE, Général
— DELESSERT, Marcel (en 6ème 10 fois nommé)
— DELPEUCH, Paul (TH, en 4ème prix d’excellence
12 fois nommé) — DELPEUCH, Pierre
(reçu à la première partie du baccalauréat
(Latin-Sciences) avec dispense d’âge et mention assez bien, reçu
à la 2nde partie du baccalauréat, TH, en 1ère prix
d’excellence 9 fois nommé) — DEMARSEILLE,
Stanislas (TH, en 1ère 8 fois nommé) — DUCLOS
Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel (prix d’honneur à Germain Marcel,
d’Aulnay, interne élève de Mathématiques, TH, prix
d’excellence 10 fois nommé) — GHIO Pascal — GILBON, Maurice (en 5ème 2 fois nommé,
Agriculture) — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle
— GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René (en cl. enfantine) — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre (TH, en 5ème 6 fois
nommé) — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis
— JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre
— LANCELEUX, Gaston (en 4ème) —
LANGUMIER, Charles (en 6ème)
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
(TH en cl. enfantine 6 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles
— LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves
— MASSON, Georges — MÉNARD, André
(TH, en 2nde 3 fois nommé) — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul
— MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges (en 6ème 2 fois nommé)
— PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien (TH, en 5ème 8 fois nommé
prix d’excellence) — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 5ème 3 fois nommé)
— QUISFIS, René (en 8ème 2 fois nommé) — RABOURDIN,
Charles — RICHER, Marcel (TH, en 4ème prix
d’excellence 11 fois nommé, Agriculture 12 fois nommé)
— ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT,
Lucien (en 4ème 2 fois nommé) — VIGNAUD, Albert
— WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1906-1907
L’Abeille d’Étampes 96/31 (samedi 3 août
1907), supplément p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis (en 1ère 4 fois
nommé) — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston
(6ème 2 fois nommé) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON,
Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID, René (en 4ème) — DELARUE,
Général — DELESSERT, Marcel (en 5ème
prix d’excellence 10 fois nommé) — DELPEUCH, Paul (en 3ème prix d’excellence 11 fois
nommé) —DELPEUCH, Pierre (Prix
d’honneur, en cours supérieur prix d’excellence 10 fois nommé)
— DEMARSEILLE, Stanislas (de Vert-le-Petit, Prix
d’honneur, en cours supérieur 9 fois nommé) —
DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin
— GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice
(en 4ème Agriculture 2ème cours 2 fois nommé)
— GRAJON, René (6ème prix d’excellence
11 fois nommé) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre (en 4ème)
— GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis —
KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston
— LANGUMIER, Charles (en 5ème 5 fois nommé)
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
(en 8ème 9 fois nommé) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY,
Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges
— MÉNARD, André (en 1ère
3 fois nommé) — MICHAU, Louis
(en 6ème prix d’excellence 10 fois nommé, Agriculture médaille
d’argent) — MICHAU, Paul — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
— MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges
(en 5ème 4 fois nommé) — PETIT, Louis (6ème 2 fois nommé)
— PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON,
Lucien (en 4ème 6 fois nommé) — PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel (en 4ème
prix d’excellence 9 fois nommé) — QUISFIS, René (en 7ème 2 fois nommé)
— RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (en 3ème
prix d’excellence 11 fois nommé, Agriculture médaille d’argent)
— ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON,
Marcel (en 5ème 3 fois nommé) — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT,
Lucien (en 3ème 5 fois nommé) — VIGNAUD, Albert
— WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1907-1908
Abeille 1908 non disponible
L’année scolaire 1908-1909
L’Abeille d’Étampes 98/31 (samedi 31 juillet
1909), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston
(en 4ème) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles —
CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE,
Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre
— DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile
— FELDMAN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice —
GRAJON, René (en 4ème prix
d’excellence) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis
— GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT,
Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX,
Gaston — LANGUMIER, Charles (en 3ème)
— LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
(en 6ème) — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges —
LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en
5ème prix d’excellence) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
(Agriculture 1er cours) — PIERRE, Lucien
(en 6ème, Agriculture 3ème cours) — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 2nde prix d’excellence)
— QUISFIS, René (en 6ème)
— RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (en 1ère
prix d’excellence) — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON,
Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis —
TIMBERT, Lucien (en 1ère)
— VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1909-1910
L’Abeille d’Étampes 99/31 (samedi 30 juillet
1910), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston
(en 3ème) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles —
CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE,
Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre
— DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS Charles — DUVERSON,
Roger (en 5ème) — EDET, Émile — FELDMAN, Valentin
— GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en 3ème prix d’excellence)
— GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET,
Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON,
Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER,
Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en 2nde) — LAPEYRE, Pol
— LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges
— LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges —
MÉNARD, André — MICHAU, Louis — MICHAU,
Paul (en 4ème) — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël
—MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT, Louis
(en 3ème prix d’excellence, Agriculture 1er cours) — PIERRE, Lucien (en 5ème) — PIQUERET,
Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME, René — PUIS, Marcel (en 1ère prix d’excellence)
— QUISFIS, René (en 5ème)
— RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel (prix
d’honneur, en cl. de Mathématiques prix d’excellence)
— ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD,
Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1910-1911
L’Abeille d’Étampes 100/30 (samedi 29 juillet
1911), p. 2
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston
(en 2nde) — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER,
Louis — CORROT, Émile —DAVID, René — DELARUE, Général
— DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE,
Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger
(en 4ème) — EDET, Émile
(en 5ème prix d’excellence) — FELDMAN, Valentin — GERMAIN,
Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en 2nde prix d’excellence, prix
de physique et chimie) — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET,
Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU,
Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis
— JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT, Pierre
— LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles (en
1ère) — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime — LEDUC, Marcel
— LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY,
Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD, André — MICHAU,
Louis — MICHAU, Paul (en 3ème)
— MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges
— PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien — PRUD’HOMME,
René — PUIS, Marcel (cl. de philosophie,
prix d’honneur, prix d’excellence) — QUISFIS,
René (en 4ème) — RABOURDIN, Charles — RICHER,
Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ,
Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien
— VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année scolaire 1911-1912
Abeille d’Étampes 92/31 (samedi
3 août 1912), p. 2
Remise
des prix de 1912
|
|
Elèves concernés
ARGENVILLIERS,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles —
BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri —
BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston (en première,
reçoit le prix d’excellence, prix offert par le maire,
Bouilloux-Lafont; se distingue aussi en 1er cours
de gymnastique et exercices militaires)
— BOUVARD,
Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis —
CORROT, Émile
—DAVID, René —
DELARUE, Général
—DELESSERT, Marcel
— DELPEUCH, Paul
—DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas —
DUCLOS, Charles
— DUVERSON, Roger (en troisième)
— EDET, Émile
(se distingue en
gymnastique et exercices militaires et reçoit un diplôme
d’honneur) — FELDMAN, Valentin —
GERMAIN, Marcel —
GHIO Pascal
— GILBON,
Maurice — GRAJON, René (en première,
prix d’excellence offet par le ministre de l’Instruction publique)
—
GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET,
Raymond — GRIMAUD,
René — GUILLOTEAU, Louis —
GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT,
Charles —
IMBAULT, Louis —
JAUBERT,
Louis — KREMER, Louis —
LAFON,
Pierre — LAMBERT, Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC, Maxime
— LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY,
Georges — LESAGE, René
— LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON,
Georges — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis —
MICHAU, Paul
(en seconde, se distingue en gymnastique
et exercices militaires et reçoit une médaille de
bronze du ministre de la guerre) — MIGNON,
Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges — PETIT,
Louis — PICQUERET, Louis —
PIERRE, Lucien
— POISSON, Lucien — PRUDHOMME,
René —PUIS, Marcel — QUISFIS,
René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques (se distingue en 3e cours
de gymnastique et exercices militaires) — RUÉ, Paul — SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand
— SOUBALOFF, René
— TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIGNAUD,
Albert — WALLET, Gaston.
|
L’année
scolaire 1912-1913
L’Abeille d’Étampes 102/27 (5 juillet
1913), supplément p. 5
On note en rouge les anciens élèves
morts pour la France mentionnés cette année-là.
ARGENVILLIER,
Pierre — AUBERT, Francis — AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre
— BLAVET, Henri — BONNIN, Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques —
CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID,
René — DELARUE, Général —DELESSERT, Marcel — DELPEUCH,
Paul —DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON,
Roger — EDET, Émile (en 3ème, médaille
d’argent gymnastique et exercices militaires) — FELDMAN, Valentin
— GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René (en cl. maths, prix d’honneur, prix
des Facultés réunies) — GRÉPINET, Isabelle
— GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René
— GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles —
IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KRÉMER, Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT,
Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC,
Maxime — LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE,
René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON, Georges — MÉNARD,
André — MICHAU, Louis — MICHAU, Paul (en 1ère)
— MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël —MONIN, Jacques — PAPINEAU, Georges
— PETIT, Louis — PIERRE, Lucien — PIQUERET, Raymond — POISSON, Lucien —
PRUD’HOMME, René —PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN,
Charles — RICHER, Marcel — ROBIN, Jacques — RUÉ, Paul — SARCIRON,
Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis (classes préparatoires)
— TIMBERT, Lucien — VIGNAUD, Albert — WALLET, Gaston.
|
|
5. Notices individuelles, rangées dans
l’ordre alphabétique des patronymes
|
Pierre Argenvillier — Francis Aubert — Louis Aubert — Charles Aubry — Pierre
Blanchet — Henri Blavet — Raoul Bonnin — Gaston Boutroux — Jacques Bouvard — Charles Chachignon
— Louis Chevallier
— Émile Corrot — René David — Louis Delarue — Marcel Delessert —
Paul Delpeuch —
Pierre Delpeuch — Stanislas Demarseille — Charles
Duclos — Roger Duverson — Émile Edet — Valentin Feldman — Marcel Germain — Pascal Ghio — Maurice Gilbon — René Grajon — Isabelle Grépinet — Pierre Grépinet — Raymond Grépinet — René Grimaud — Louis Guilloteau — Pierre
Guion — Henri Guitton — Charles Imbault — Louis Imbault — Louis Jaubert — Louis Kremer — Pierre Lafon — Pierre Lambert — Gaston Lanceleux — Charles
Langumier — Pol Lapeyre — Maxime
Leclerc — Marcel Leduc — Charles Lefebvre — Georges Léry — René Lesage — Pierre Lory — Yves Maria — Georges Masson — André Ménard — Louis Michau — Paul Michau — René Michaux — Louis Mignon — Raphaël Mignon — Jacques
Monin — Georges Papineau — Louis Petit — Lucien Pierre —Raymond Piqueret — Lucien Poisson — René Prud’homme — Marcel
Puis — René Quisfis — Charles Rabourdin — Marcel
Richer — Jacques Robin — Paul Rué — Marcel Sarciron — Ferdinand Schwartz — René Soubaloff — Louis
Terrier — Lucien Timbert — Albert
Vignaud — Gaston Wallet.
|
01. Pierre
Argenvillier
(1885-1915)
Pierre Argenvillier était
né à Arpajon le 21 septembre 1885. Il a été
élève au collège d’Étampes à
une date qui reste à déterminer. Il fut banquier.
Engagé volontaire
dans la 7e compagnie du 85e régiment d’infanterie, comme
simple soldat de 2e classe, il a été mortellement
blessé par balle au combat du Bois-Brûlé dans
la commune d’Apremont (Meuse) le 22 février 1915, alors âgé
de 29 ans. Ses restes sont conservés à la Nécropole nationale de Marbotte.
|
1885
|
Naissance à Arpajon: «Du vingt-deux septembre mil huit cent quatre-vingt-cinq,
à une heure après midi. Acte de naissance de Argenvillier,
Pierre, du sexe masculin, né hier à quatre heures
du soir, en la demeure de ses père et mère, fils légitime
d’Emile Jules Argenvillier, âgé de vingt-neuf ans,
notaire, et de dame Benigna-Amarie-Augustine Buret, âgée
de vingt-un ans, son épouse, domiciliés à Arpajon,
rue du Clos, numéro 9. Les témoins ont été
messieurs Argenvillier Adolphe, âgé de soixante ans,
propriétaire, domicilié à Brétigny,
de ce canton, grand-père de l’enfant, et Lecorné
Victor, âgé de cinquante-six ans, propriétaire,
domicililié à Arpajon, cousin de l’enfant. L’enfant
nous a été représenté et la déclaration
faite par le père qui a signé avec les témoins
et nous François Triballat, adjoint au maire, remplissant par
délégation les fonctions d’officier de l’état
civil, après lecture. — [Signé:] A. Argenvillier — V. Lecorné — Argenvillier — Triballat.»
|
Registre de l’état civil d’Arpajon (saisie B.G.,
2012)
|
??
|
Études au collège d’Étampes.
|
Traces éventuelles à relever dans
les tableaux d’honneur du collège publiés par
l’Abeille d’Étampes.
|
1905-1917
|
Fiche SGA
Nom: Argenvillier
Prénoms: Pierre
Grade: 2e classe
Corps: 85ème régiment d’infanterie
N° matricule 06633 au corps — classe 1905
N° matricule
855 au recrutement, Seine, 6ème bureau
Mort pour
la France le 22 février 1915
au Bois Brulé, commune d’Apremont (Meuse)
Genre de mort: blessure par balle sur le champ
de bataille
né le 21 septembre 1885
à Arpajon, département de Seine-et-Oise
Jugement rendu le 20 septembre 1917
par le tribunal de la Seine
Jugement transcrit le 20 novembre 1917
à Paris 9e arrondissement
|
|
1917
|
Jugement du tribunal de la Seine rendu le 20 septembre 1917, transcrit le 20 novembre au registre
des décès de la mairie du IXe arrondissement de Paris.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens professeurs et élèves du
collège d’Étampes.
|
|
1922
|
Transfert de ses restes le 8 avril 1922 à la
Nécropole nationale de Marbotte
|
Selon le Mémorial
GenWeb consulté en 2012.
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
— Monument
aux morts d’Arpajon (à vérifier)
— Nécropole
nationale Marbotte (selon le Mémorial
GenWeb consulté en 2012)
|
|
Autres informations
|
Banquier — engagé volontaire
au 85e RI, 7e Cie — 1ere inhumation cimetière
n°2 de Marbotte — transféré
le 08/04/1922 — Tué au combat du
Bois Brûlé.
|
Site Mémorial GenWeb (en
ligne en décembre 2012), renseignements non sourcés.
|
|
02. Francis Aubert (1890-1914)
Francis Robert Aubert, né le 13 novembre
1890 à Paris, a été élève
du collège d’Étampes pendant une période qui
reste à déterminer, comme son frère aîné
Louis (qui y est signalé en 1902 en 5e). Il a ensuite été
élève à Paris de l’école des Beaux-Arts.
Mobilisé comme sergent
dans le 331e régiment d’infanterie, il disparaît au combat dès le 30 août
1914 à Fossé, au canton de Buzancy, dans les Ardennes,
âgé de 23 ans. Son frère
aîné Louis mourra pour sa part quelques jours avant
l’armistice. |
1890
|
Le 13 novembre, naissance à Paris XIIIe arrondissement:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-dix
le quinze novembre à neuf heures du matin, acte de naissance
de Francis Robert Aubert du sexe masculin, né avant-hier
à cinq heures du matin au domicile de ses père et
mère, fils de Paul Aubert âgé de trente-sept
ans employé et de Antoinette Julie Tierrez âgée
de vingt-neuf ans sans profession, mariés domiciliés
rue de la Maison Blanche 18. Dressé par nous, Antoine Hippolyte
Lecène adjoint au maire, officier de l’état civil
du treizième arrondissement de Paris, officier de l’instruction
publique, sur la présentation de l’enfant et la déclaration
faite par le père en présence de Jules Aubert âgé
de soixante-treize ans, rentier demeurant rue de la Maison Blanche
18, aïeul paternel de l’enfant et de Auguste Tierrez, âgé
de soixante-trois ans, propriétaire demeurant rue Lebrun 37,
aïeul maternel de l’enfant, témoins qui ont signé
avec le déclarant et nous après lecture faite — [Signé:] P. Aubert — Aubert — Tierrez —
A. Lecène adj.»
|
Registre de l’état civil du XIIIe arrondissement
de Paris (saisie B.G., 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Traces
éventuelles à relever dans les tableaux d’honneur
du collège publiés par l’Abeille d’Étampes.
|
1910-1920
|
Fiche SGA
Nom: Aubert
Prénoms: Francis Robert
Grade: sergent
Corps: 331e régiment d’infanterie
N° matricule 3755 au corps — classe 1910
N° matricule
468 au recrutement, Seine, 3ème bureau
Mort pour la France
le 30 août 1915
à Fossé (Ardennes)
Genre de mort: disparu au combat
né le 13 novembre 1890
à Paris
13e arrondissement
Jugement rendu le 5 août 1920
par le tribunal de la Seine
Jugement transcrit le 23 septembre 1920
à Paris IVe arrondissement
|
|
1920
|
Jugement
du tribunal de la Seine rendu le 5 août
1920, transcrit le 23 septembre au registre des décès
de la mairie du IXe arrondissement de Paris.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Eglise
Saint-Gervais de Paris (13 rue des Barres, IVe arrondissement).
— Monument
commémoratif, école des Beaux-Arts (cour intérieure
de l’école, VIe arrondissement).
|
|
|
03. Louis Aubert (1889-1918)
Louis Robert Aubert, né le 8 février
1889 à Paris, a été élève du
collège d’Étampes. Il y est en classe de 5e moderne
pendant l’année 1901-1902, cité quatre fois au tableau
d’honneur.
Il est mobilisé comme
lieutenant dans le 26e régiment
d’infanterie.
Son
frère cadet Francis, sergent
dans le 331e régiment d’infanterie, disparaît au combat dès le 30 août
1914 à Fossé, au canton de Buzancy, dans les Ardennes.
Louis
est blessé par balle dix jours avant l’armistice, le
26e régiment d’infanterie, à Roulers en Belgique, et meurt de ses blessures 1er novembre 1918 dans une ambulance,
âgé de 29 ans.
|
1889
|
Le 8 février, naissance à Paris XIIIe
arrondissement: «L’an mil
huit cent quatre-vingt-neuf le neuf février à neuf
heures du matin, acte de naissance de Louis Charles Aubert du
sexe masculin, né le huit février courant à six
heures du matin au domicile de ses père et mère, fils
de Paul Aubert âgé de trente-six ans employé et
de Antoinette Julie Tierrez âgée de vingt-sept ans sans
profession, mariés domiciliés rue Véronèse
5. Dressé par nous, Antoine Hippolyte Lecène adjoint
au maire, officier de l’état civil du treizième arrondissement
de Paris, officier de l’instruction publique, sur la présentation
de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence
de François Aubert âgé de soixante-six ans,
rentier demeurant rue de la Maison Blanche 18, et de Auguste Tierrez,
âgé de soixante-trois ans, propriétaire demeurant
rue Lebrun 37, témoins qui ont signé avec le déclarant
et nous après lecture faite — [Signé:] P. Aubert — Aubert —Tierrez — A. Lecène adj.»
|
Registre de l’état civil du XIIIe arrondissement
de Paris (saisie B.G., 2012)
|
1902
|
Études au collège d’Étampes. Il est
mentionné en août 1902 comme ayant
été cité quatre
fois au tableau d’honneur pendant sa classe
de 5e de 1901-1902 (section de l’enseignement secondaire moderne).
|
Abeille d’Étampes.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Aubert
Prénoms: Louis Charles
Grade: lieutenant
Corps: 26e régiment d’infanterie
N° matricule 89 au corps — classe 1909
N° matricule
68 au recrutement, Seine, 3ème bureau
Mort pour la France
le 1er novembre 1918
à Roulers (Belgique), ambulance 2/69
Genre de mort: blessures de guerre
né le 8 février 1889
à Paris, 13e arrondissement
acte transcrit le 11 septembre 1919 à
Paris IVe arrondissement
(N°3451/119)
|
|
1919
|
Son acte de décès est transcrit le 11 septembre 1919 au registre des décès
de la mairie du IVe arrondissement de Paris.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Eglise Saint-Gervais
de Paris (13 rue des Barres, IVe arrondissement).
|
|
|
04. Charles Aubry (1893-1914)
Né à Étampes le 16 octobre 1893,
Charles Aubry y est signalé au collège au moins en
1902 en première division enfantine.
Mobilisé comme sergent
dans le 169e régiment d’infanterie,
alors qu’il réside à Pithiviers, il meurt le
22 septembre 1914 des suites de ses blessures à Mamey (Meurthe-et-Moselle),
âgé de 20 ans.
Charles Aubry a été oublié dans
le Livre d’Or et sur le monument aux morts de la ville d’Étampes,
dont il est pourtant l’un des enfants morts pour la France.
|
1893
|
Le 16 octobre 1893, naissance à Étampes:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-treize,
le dix-huit octobre à deux heures et demie de relevée
pardevant nous Édouard Joseph Béliard maire de la
ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite
ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie,
a comparu Charles Aubry rentier, chef de bataillon en retraite,
officier de la légion d’honneur, âgé de soixante-dix
ans, domicilié en cette ville rue du Pont de Chauffour, lequel
nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il
nous a dit être né avant-hier à trois heures du
matin, en, cette ville rue du Pont de Chauffour, et auquel il a donné
les prénoms de Charles Henri André, se reconnaissant
pour être le père de cet enfant, et l’avoie eu de Sophie
Valentine Pinsard, domestique âgée de vingt-neuf ans
remeurant à Étampes rue susdite? Les dites déclaration
et présentation faites en présence de Louis Alexandre
Cocheteau, âgé de soixante-trois ans, et de Jules Léon
Eugène Pillas, âgé de vingt-six ans, tous deux
employés à cette mairie et demeurant en cette ville.
Et ont le comparant et les témoins signé le présent
acte avec nous maire sus-nommé, après lecture faite. — [Signé:] Aubry — J. Pillas [paraphe] — Illisible — E. Béliard. [Mention marginale:]
La première expédition de l’acte de naissance ci-contre
contenant reconnaissance par le père de l’enfant a été
enregistrée à Étampes le vingt-un octobre
mil huit cent quatre-vingt-treize, folio quatre-vingt-onze, case
onze, reçu décimes compris neuf francs trente-huit
centimes. Signé: Thomas — Pour mention, le maire d’Étampes, — [Signé:] Béliard.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. Il est mentionné
en août 1902 comme ayant été cité trois fois au tableau
d’honneur pendant sa classe de première
division enfantine (1901-1902)
|
Abeille
d’Étampes.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Aubry
Prénoms: Charles Henri André
Grade: sergent
Corps: 169e régiment d’infanterie
N° matricule 3481 au corps — classe 1913
N° matricule
1162 au recrutement, Orléans
Mort pour
la France le 22 septembre 1914
à Maurey (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 16 octobre 1893
à Étampes (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 22 septembre 1917
par le tribunal de Pithiviers
jugement transcrit le 25 septembre 1917 à Pithiviers (Loiret)
|
|
1917
|
Un jugement
rendu le 22 septembre par le tribunal de Pithiviers, et transcrit
au registre de l’état civil de la même ville le 25,
le déclare décédé
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Église Saint-Salomon de Pithiviers: «A ses enfants morts pour la France La paroisse de Pithiviers»
— Monument aux morts de Pithiviers
(Place du Martrois)
|
|
|
05. Pierre
Blanchet
(1911-1940)
Pierre Henri Blanchet était né à
Milly-la-Forêt le 10 octobre 1911.
Il a fait une partie de
ses études au collège d’Étampes
Mobilisé comme caporal
dans un groupement d’ambulanciers,
il perdit la vie le 11 juin 1940 à Sainte Menehould (Marne), lors d’un bombardement allemand,
âgé de 28 ans.
|
1911
|
Naissance à Milly-la-Forêt
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes à une période
qui reste à déterminer.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1911-1940
|
Pierre Henri Blanchet, né le 18-10-1911 à
Milly (Seine et Oise), militaire appartenant au détachement
principal d’Infirmiers groupement d’ambulanciers, est mort pour
la France le 11-06-1940 à Sainte Menehould (Marne), tué
au cours d’un bombardement. Son dossier est coté AC-21P-24407
|
D’après la fiche mise en ligne par le site
Mémoire des hommes (ici).
|
après 1944 |
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes, qui précise qu’il avait le grade de caporal.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (additions
à la plaque de 1921)
— Cimetière de
Notre-Dame nouveau d’Étampes. Inscription
à la mémoire de Pierre Blanchet, mort pour la France
le 11 juin 1940 à l’âge de 28 ans (relevée
par Frédéric Gatineau.
|
|
|
06. Henri Blavet (1868-1914)
Plaque d’Henri Blavet au mémorial de
l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Plaque à la mémoire d’Henri Blavet
sur la tombe de sa famille au cimetière Notre-Dame ancien
Henri Blavet, né à Étampes
le 20 janvier 1868, y a fait ses études secondaires au
collège.
Il intègre ensuite Saint-Cyr (promotion du Dahomey,
1889-1891) et fait une carrière
militaire dont le détail reste à retracer (il est mentionné à une date indéterminée
avec le grade de Lieutenant au 2ème régiment
de Tirailleurs algériens, et reçoit
la Médaille Coloniale
et la Médaille Commémorative de Madasgascar).
Il épouse à
32 ans, en 1900, à Orléans, Thérèse
Huet, fille d’Émile Huet, magistrat monarchiste et catholique
d’origine étampoise installé à Orléans,
qui lui donne six enfants,
dont cinq filles, de 1901 à 1912.
La guerre le trouve commandant au 95e R.I. Il disparaît au combat le 25 novembre 1914, âgé
de 46 ans.
|
1868
|
Le 20 janvier 1868, naissance à Étampes:
«Henri Paul Auguste
Blavet né le 20 janvier 1868 chez ses père et
mère, fils de Anatole Albin Blavet marchand quincaillier
âgé de 30 ans et de Henriette Delphine Huet son épouse,
âgée de 30 ans, domiciliés 12 rue de la Juiverie
à Étampes. Témoins: Philippe Auguste Delisle,
pharmacien, âgé de 32 ans et Eugène Voisin,
horloger, âgé de 29 ans, tous deux domiciliés
à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer
|
1888
|
Il entre dans l’armée et et publie à
Paris un poème, Le Sergent.
|
|
1900
|
Marié le 23 avril 1900 à Orléans
avec Thérèse Marie Emilie Huet (fille de l’avocat
et érudit Émile Huet).
|
|
1906
|
Le 12 juillet 1906 il est
fait Chevalier de la Légion d’honneur.
|
|
1914
|
La guerre le trouve commandant au 95e RI.
|
|
1914
|
Le 8 octobre il est fait Officier de la Légion d’honneur.
|
|
1914
|
Au JMO du 95e, le 11 octobre 1914:
«[…] 14h15. Reçu l’ordre particulier
du 8e C.A. complété par les o/ du colonel ct la
31e brigade. Le 95e relève ce soir sur le front Bois Brûlé,
Bois Jurat, Apremont, 1 btn du 134e, 1 btn du 93e et 1 btn du 29e.
Les 1ers et 2e btns se
rendent directement à Marbotte. Le 3ème btn (Pont
sur Meuse) se rend à Marbotte. De là les 3 btns
se rendent à St Agnan où ils reçoivent l’ordre
(a) du colonel de la 32e brigade. […]
Les btns sont en seconde
ligne sur le front Bois Brûlé, Bois Jurat, Apremont.
Le 2e btn relève dans la nuit le btn du 134e.
Etat-major à St
Agnan.
Le Lt colonel de Chaunac
est évacué pour maladie. Le Ct Blavet prend le
ct du régiment. Le Ct de La Source prend le ct du 2e btn.
[…]
|
JMO du 95e RI (saisie
de Bernard Métivier 2012)
|
1914
|
Au JMO du 95e RI, le 26 octobre 1914 mention de
la nomination du chef de bataillon Blavet Henri, officier de
la Légion d’honneur:
«Décorations
Au Grand Quartier Général
le 8 octobre 1914
Ordre N° 137D
En vertu des pouvoirs
qui lui sont conférés par la Don melle N°
12285K du 8 août 1914, le général ct en
chef a fait, à la date du 8 octobre 1914, dans l’Ordre de
la Légion d’Honneur les promotions et nominations suivantes:
Officier:
M. Blavet H.P.V. [sic] chef de btn au 95e R. infie
«Chargé le
26 septembre [1914] d’enlever
avec son bataillon et deux escadrons à pied deux localités,
s’est acquitté de cette tâche avec le plus bel entrain
et la plus grande bravoure. Grâce à son sang-froid
et à son courage tout à fait remarquables, a maintenu
son bataillon retranché dans ces localités dans une
attitude superbe et un calme parfait pendant trois jours et trois nuits
sous un feu d’artillerie lourde extrêmement violent.»
|
JMO du 95e RI (saisie
de Bernard Métivier 2012)
|
1914
|
Au JMO du 95e RI le 28 octobre 1914:
«[…] Le Ct Blavet, ct le 95e, prend à 18h le
commandement de la réserve générale du
8e corps.»
|
JMO du 95e RI (saisie
de Bernard Métivier 2012)
|
1914
|
Cette mort est mentionnée dans le JMO du 95e
RI au 25 novembre:
«Sans changement.
Dans une attaque le régiment a perdu:
tués: MM. le Ct
Blavet ct le 2e btn. […]»
|
JMO du 95e RI (saisie
de Bernard Métivier 2012)
|
1914
|
[p.7] XIVRAY-MARVOISIN
[Forêt d’Apremont]
Le 2e bataillon, pendant
ce temps, a été détaché à
Broussey-en-Woëvre, en soutien de la 2e division de cavalerie,
puis à Rambucourt et Bouconville. Le 26 [septembre 1914],
il est entré sans coup férir, à Xivray. Le
commandant Blavet fait occuper par des volontaires, commandés
par l’adjudant Forest et le caporal Marembert le village de Marvoisin
et en chasse l’ennemi. Le 2e bataillon défend opiniâtrement
les deux villages et les croupes au nord, jusqu’au 29, sous un bombardement
terrible d’artillerie 1ourde.
Pour son héroïque
conduite il est cité à l’ordre de la 1re armée
en ces termes:
Le 2e bataillon du 95e
régiment d’infanterie (commandant Blavet) mis provisoirement
à la disposition de la 2e division de cavalerie a reçu
mission, avec deux escadrons à pied, d’enlever les localités
de Xivray et Marvoisin.
Le bataillon s’ést
acquitté de cette tâche avec le plus bel entrain
et la plus grande bravoure.
Retranché dans
ces deux localités, sous un feu violent d’artillerie
lourde des plus intenses, il a tenu trois jours et trois nuits
avec un calme parfait, donnant, par sa superbe attitude, l’exemple
des plus hautes vertus militaires.
Le 2e bataillon du 95e
est une troupe d’élite. Il vient d’accomplir un fait
d’armes qui l’honore grandement.
[p.8] COMBATS DES
25 ET 26 NOVEMBRE [1914]
Les premiers engins de tranchée
de gros calibre apparaissent ainsi que les torpilles. Le 25,
nos lignes sont nivelées, par un violent bombardement et
enlevées sur 200 mètres après un corps à
corps terrible avec les survivants. Le 2e bataillon contre-attaque,
Le commandant Blavet est tué. Le général commandant
le corps d’armée envoie l’ordre de contre-attaquer de nouveau
jusqu’à la reprise complète des positions perdues.
[p.25] Liste nominative des officiers du 95e
Régiment d’infanterie tués à l’ennemi:
Chefs de Bataillon: Blavet Henri Paul
|
ANONYME, Campagne 1914-1918. Historique
du 95e régiment d’infanterie [39 p.] Paris, Librairie
Chapelot, sans date, pp. 7-8 et 25 (saisie de Bernard Métivier,
2012)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Blavet
Prénoms: Henri Paul Auguste
Grade: Chef de
bataillon
Corps: 95e régiment d’infanterie
N° matricule
289 au corps — classe 1888
N° matricule??
au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 25 novembre 1914
à Bois Brûlé (Meuse)
Genre de mort: Tué à l’ennemi
né le 20 octobre 1868
à Étampes (Seine-et-Oise)
Jugement
rendu le 1er juin 1920 par le Tribunal d’Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 19 août 1920 à
Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1920
|
Un jugement
rendu le 1er juin 1920 par le tribunal d’Étampes, et transcrit au registre
de l’état civil de la même ville le 19 août,
le déclare disparu. |
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Monument aux morts de l’église Notre-Dame
d’Étampes: «Henri Blavet, commandant
au 95e d’infanterie, Officier de la Légion d’honneur ,25
novembre 1914, Forêt d’Apremont (Meuse)»
|
Monument «A la Mémoire des enfants
de la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de
1914 à 1918»
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1922
|
Le 4 mai 1922, transfert de ses restes du cimetière
de Woinville à la Nécropole nationale de Marbotte
(55)
|
D’après le site GenWeb
|
1924
|
Simple mention: «BLAVET Henri». Curieusement, le
Livre d’Or des combattants ne consacre pas
de notice spéciale à Henri Blavet
|
«Liste des enfants d’Étampes
morts pour la France»,
in Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, Tome 2 (1919-1924), p. 295
|
après
1949
|
Plaque
sur la tombe de la famille Blavet au cimetière Notre-Dame
ancien d’Étampes: «Souvenez-vous dans vos prères
du commandant Henri Blavet, tombé au champ d’honneur le
25 novembre 1914, inhumé au cimetière militaire de
Marbotte (Meuse), de Patrice Blavet son fils, juillet 1902-mars 1948,
et Philippe Blavet son petit-fils, juin 1932-septembre 1949, inhumés
au cimetière de la Ferté-Milon. Qu’ils reposent en paix».
|
En
place en 2012 (cliché ci-dessus).
|
Mentions
|
— Église Notre-Dame d’Étampes
(1921)
— Plaque commémorative du collège
d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
d’Étampes (1924)
— Cimetière
de Notre-Dame ancien d’Étampes (plaque sur la tombe de
la famille Blavet à sa mémoire
et à celle de son fils et de
son petit-fils)
|
|
Autres données à sourcer
|
Grade
|
Commandant
|
Identité
|
BLAVET Henri Paul Auguste ou Henry
|
Origine
|
91 Étampes (Né le 20/1/1868)
|
Affectation
|
N° A-495640 — 1°A Dubail, 8°CA Piarron de
Mondésir, 16°DI Vandenberg, 31°BI, 95e R.I.
|
Date, Condition & lieu décès
|
25/11/1914 — Disparu —
Bois Brûlé — Woinville — Saint-Mihiel — Meuse (55) |
Autres informations
|
Fait Chevalier de la Légion d’honneur
le 12/07/1906 et fait Officier de la Légion d’honneur
le 08/10/1914 — Médaille
Coloniale — Médaille
Commémorative de Madasgascar — Citation à l’Ordre de l’Armée — Déclaré disparu: Jugement
rendu le 01/06/1920 à Étampes y transcrit le
19/08/1920 — Saint-Cyrien,
promotion du Dahomey (1889-1891). — Enfant de la Paroisse Notre Dame d’Étampes — Est inscrit sur une des plaques commémoratives
individuelles de l’Eglise de cette paroisse) — Fils de Anatole Albin et de HUET Henriette
Delphine, époux de HUET Thérése Rosalie
Emilie, marié le 23 Avril 1900 a Orléans (45).
|
|
Source: le site GenWeb consulté
en 2012
|
Pour mémoire
|
Henri Paul Auguste Blavet
était né le 20 janvier 1868 à Étampes.
Sa mère, Delphine
Henriette Huet, était née le 28 juin 1840 à
Corbeil-Essonnes. Son père, Anatole Albin Blavet, marchand
quincailler étampois, était lui-même né
le 24 mars 1835 dans la maison de ses parents, rue de la Juiverie.
Ce père était un personnage important d’Étampes.
Pendant les onze années qu’il passa au Conseil Municipal,
il se spécialisa dans les questions d’enseignement, et
que c’est sous son impulsion que fut créé un laboratoire
de physique et de chimie au collège.
Après avoir fait
ses études dans ce même collège, son
fils Henri Blavet entra dans l’armée en 1888. La même
année, à l’âge de vingt ans, il publia à
Paris un poème, Le Sergent. Sa mère
mourut le 21 juin 1896, et son père le 5 novembre 1904.
Entre temps il avait épousé à Orléans,
le 23 avril 1900, Thérèse Marie Emilie Huet, qui lui
donna six enfants, dont cinq filles, de 1901 à 1912. A une date
indéterminée, Henri Blavet est mentionné avec
le grade de Lieutenant au 2ème régiment de Tirailleurs
algériens; mais il était commandant au 95e RI quand il
tomba au champ d’honneur de Woinville (Meuse), le 25 novembre 1914,
âgé de 46 ans, décoré de la croix de guerre.
Inhumée d’abord sur place,
sa dépouille a depuis été transférée
le 4 mai 1922 à la nécropole nationale de Marbotte
(Meuse), où elle occupe la tombe n°1800. Une plaque
évoque sa mémoire au caveau de la famille Blavet,
qui se trouve au cimetière de Notre-Dame ancien d’Étampes,
à la vallée Collin, et de même dans l’église
même de Notre-Dame.
Henri BLAVET, Le
Sergent, poème [in-16; 15 p.], Paris, C. Blot,
1888.
Frédéric
GATINEAU, Étampes en lieux et places,
Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p.
35, n°17.
Jean-Paul
ARNOUL, Généalogie de la
famille Arnoul, http://perso.wanadoo.fr/jean-paul.arnoul/dat37.htm#0
(et pages afférentes, en ligne en 2003, signalées
par Jacques Corbel).
FRANCE-GENWEB,
«Marbotte, Nécropole Nationale», in
Mémorial-GenWeb, http://www.memorial-genweb.org
(relevé n° 11037, saisi par Jean-Louis Viossat,
en ligne en 2003).
FRANCE-GENWEB,
«Étampes, Plaque commémorative du Collège
Jean-Étienne Guettard», in Mémorial-GenWeb,
http://www.memorial-genweb.org (relevé
n° 12075, saisi par Bernard Gineste, en ligne en 2003). |
|
C’est ici la notice proposée par le Corpus
Étampois dès 2003
|
|
07. Raoul Bonnin (1885-1915)
Plaque de Raoul Bonnin au mémorial de
l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Raoul Bonnin était né à Étampes le 28 août 1885 et y avait fait ses
études au collège, où il avait remporté
le prix d’excellence en 1902, au terme de son année de
Philo.
Mobilisé dans le
23e régiment d’infanterie coloniale, il meurt au combat
le 13 mars 1915 à Ville sur Tourbe (Marne), âgé
de 29 ans. Il a reçu à titre posthume la
croix de guerre avec étoile de
bronze.
|
1885
|
Le 28 août 1885, naissance à Étampes:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-cinq,
le vingt-neuf août, à dix heures du matin, pardevant
nous Alphonse Moullé, premier adjoint remplissant les fonctions
d’officier de l’état civil de la ville d’Étampes,
département de Seine-et-Oise, par empêchement de monsieur
le maire, a comparu Jules Joseph Bonnin, négociant en vins,
âgé de quarante-neuf ans, domicilié en cette ville
rue du Haut Pavé numéro seize, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier,
à sept heures du soir, en son domicile, de lui et de Marie Léonie
Chevallier, son épouse, âgée de quarante-trois
ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les
prénoms de Lucien Raoul. Les dites déclaration et présentation faites en présence
de Nicolas Dazier, capitaine en retraite, âgé de soixante-trois
ans, et de Eugène Victor Petit, marchand boucher, âgé
de trente trois ans, domiciliés en cette ville. Et ont le
comparant et les témoins signé avec adjoint sus nommé,
après lecture faite — [Signé:] Jules Bonnin — Dazier N. — Petit E. — Moullé.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Métivier,
2013)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. En août 1902, au terme
de son année de Philo, il reçoit le prix d’excellence
comme ayant été cinq fois cité au tableau
d’honneur.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1915
|
«Morts au champ d’honneur. — Raoul Bonnin — C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons la
mort au champ d’honneur de M. Raoul Bonnin, avoué, à
Étampes, successeur de Me Pointier, qui, blessé très
grièvement au ventre la semaine dernière dans les combats
de l’Argonne, est mort deux jours après à l’hôpital
de Sainte-Menehould où il avait été transféré.
— Sergent dans
l’infanterie coloniale, Raoul Bonnin a été l’un des premiers
de nos concitoyens qui ont été blessés dans les combats
d’août dernier; guéri de sa blessure, il n’a pas hésité
à repartir au feu où il a trouvé une mort glorieuse.
— Comme avoué,
M. Bonnin s’était fait une place de premier ordre au Tribunal où
chacun se plaisait à reconnaître le charme de son éloquence
et la précision de son raisonnement. C’était un brillant orateur
auquel le plus bel avenir était réservé. C’était
bien plus encore un charmant garçon qui jouissait ici de la sympathie
générale, aussi nous prions ses sœurs, Melles Bonnin et sa
famille d’agréer nos condoléances les plus sincères.» |
L’Abeille d’Étampes
du 20 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1915
|
«Au tribunal d’Étampes
— Raoul Bonnin — Au début de l’audience du Tribunal d’Étampes du
31 mars 1915, M. Rondelet, procureur de la République, a prononcé
l’allocution suivante, que nous nous faisons un devoir de reproduire: — «Messieurs, — C’est avec une douloureuse émotion
que nous avons appris dernièrement la mort de Me Raoul Bonnin, tombé
glorieusement au champ d’honneur, dans l’un des combats de l’Argonne. —
Me Bonnin avait prêté serment en qualité d’avoué
près ce tribunal à la date du 23 juillet 1912. Il n’a donc
exercé ses fonctions parmi nous que pendant deux ans et demi. — Malgré
ce court exercice, Me Bonnin avait su nous donner la mesure de sa grande valeur
et conquérir une place tout à fait prépondérante
parmi les collaborateurs de l’œuvre judiciaire de cet arrondissement. —
Nous aimions ce caractère droit, loyal et franc; nous avions apprécié,
comme elles méritaient de l’être, sa profonde science juridique
et son entente si consommée des affaires. — Nous aimions à
entendre, vous vous en souvenez, Messieurs, sa parole chaude, élégante
et sympathique. Nous aimions ses plaidoiries si étudiées,
si substantielles, si profitables pour le Tribunal. — Nous admirons en outre
aujourd’hui la mort héroïque de ce brave qui n’a pas hésité
à faire résolument le sacrifice de sa vie pour le salut de
la Patrie, comme le lui commandait son devoir patriotique. — Je tiens à
adresser à sa famille et en particulier à ses sœurs si durement
éprouvées, l’expression émue de mes plus douloureuses
condoléances. — Je tiens en outre à adresser à la mémoire
de ce vaillant, de ce grand homme de bien, que fut Me Bonnin, le juste
tribut de notre reconnaissance, de notre admiration, de notre impérissable
fidélité. — Je m’incline très respectueusement et
très bas devant cette noble et belle figure de héros!»
— M. Marot, Président, au nom du
Tribunal, s’est ensuite exprimé en ces termes: — «Le Tribunal s’associe aux sentiments que vient d’exprimer
si éloquemment M. le Procureur de la République à l’égard
de Me Bonnin. Bien qu’exerçant depuis peu ses fonctions d’avoué,
Me Bonnin s’était, à maintes reprises, fait remarquer à
la barre de ce Tribunal par son talent, sa parole simple et alerte, par
son zèle à préparer et à exposer les affaires
qui lui étaient confiées. C’est une véritable perte
pour tous et c’est avec la plus grande tristesse que le Tribunal lui adresse
un suprême et douloureux adieu. — Puisse sa famille trouver dans sa
mort glorieuse, survenues à la suite de blessures reçues sur
le champ de bataille, un adoucissement à sa grande douleur.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 40 (édition spéciale,
samedi 3 avril 1915), p. 3 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1915
|
«Décès
— Un service sera célébré
le mardi 13 avril, à 10 heures ½, en l’église Saint-Gilles,
à la mémoire de M. Raoul BONNIN, avoué à Étampes,
sergent au …e régiment d’infanterie coloniale, blessé au champ
d’honneur et décédé à l’ambulance de Braux
en Argonne, le 13 mars 1915. — Vu les circonstances
le présent avis tiendra lieu d’invitation.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 41 (édition spéciale,
samedi 10 avril 1915), p. 3 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1905-1915
|
Fiche SGA
Nom: Bonnin
Prénoms: Lucien Raoul
Grade: 2e classe, sergent
Corps: 23e régiment d’infanterie colonial
N° matricule 03081 au corps — classe 1905
N° matricule
65 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 13 mars 1915
à l’ambulance de Broux d. Cobières
(Marne)
Genre de mort: suite de blessures de guerre
né le 28 août 1885
à Étampes (Seine-et-Oise)
acte transcrit le 15 mai 1915
à
Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1915
|
Le 15
mai 1915, son acte de décès est transcrit au registre d’Étampes.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
|
|
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
21.
Bonnin, Lucien Raoul
|
Médaille militaire
23e régiment
d’infanterie coloniale
Par arrêté
ministériel du 15 août 1920 rendu en application
des décrets du 13 août 1914 et 1er octobre 1918
publié au Journal Officiel du 22 novembre 1920, la médaille
militaire a été attribuée à la
mémoire du
sergent Bonnin
Lucien Raoul mle 3081
Mort pour la
France
«Bonnin
Lucien Raoul, sergent: «Très bon sous-officier
qui a été toujours pour ses hommes un exemple de
devoir et de courage; mortellement blessé pour la France
le 13 mars 1915 à Ville sur Tourbe»
Croix de guerre
avec étoile de bronze
A Paris le 25
février 1921, le colonel Desclaux commandant le dépôt
du 23e régiment d’infanterie coloniale. Signé:
Desclaux [p.34]
|
|
Livre d’Or des Combattants (saisie de Bernard
Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
d’Étampes (1924) |
|
|
08. Gaston
Boutroux (1894-1915)
Gaston Boutroux était né le 10 mai 1894
à Paris VIe arrondissement et avait fait ses études
secondaires au moins en partie à au collège d’Étampes, ses parents étant
alors probablement installés à Milly-la-Forêt.
De la classe 1914, il fut
mobilisé à Versailles dans le 153e régiment d’infanterie colonial, et mourut
le le 13 novembre 1915 à Neuville-Saint-Vast
(Pas-de-Calais), âgé de 21 ans.
|
1894
|
Le 10 mai 1894, naissance à Paris: «L’an mil huit cent quatre-vingt-quatorze le onze mai
à trois heures un quart du soir, acte de naissance de Marie
Paul Gaston Boutroux, du sexe masculin, né le dix mai courant
à deux heures du matin au domicile de ses père et
mère, fils de Gustave Émile Boutroux, âgé
de vingt-huit ans, journaliste, et de Marie-Louise Gabrielle Alice
Dhuisy [N.B.: doute sur les 2 premières lettres (B.G.)] , âgée
de vingt-cinq ans, sans profession, mariés domiciliés
rue Gerbillon 5. Dressé par nous, Ernest Flammarion, adjoint au
maire, officier de l’état civil du sixième arrondissement
de Paris, officier de l’instruction publique, sur la présentation
de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence
de Gustave Auclin âgé de cinquante-six ans, ancien huissier
demeurant rue Gerbillon 5, et de gastn Berteloot, âgé de trente-six
ans, rédacteur au ministère de l’Intérieur demeurant rue Gerbillon 5, témoins qui ont
signé avec le déclarant et nous après lecture
faite — [Signé:]
G. Boutroux — G.
Auclin — G. Berteloot — Flammarion.» |
Registre de l’état civil de Paris (saisie B.G., 2012)
|
1912
|
Études au collège d’Étampes.
En 1912, lors de la remise des prix pour l’année
1911-1912 où il était en classe de première, Gaston
Boutroux reçoit
le prix d’excellence offert par le maire, Bouilloux-Lafont. Il se
distingue aussi en 1er
cours de Gymnastique et exercices militaires.
|
Abeille
d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus).
|
1914-1917
|
Fiche SGA
Nom: Boutroux
Prénoms: Marie Paul Gaston
Grade: 2e classe
Corps: 153e régiment d’infanterie colonial
N° matricule 9366 au corps — classe 1914
N° matricule
5129 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 13 novembre 1915
à Neuville Saint Waast (Pas-de-Calais)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 10 mai 1894
à Paris 6e arrondissement, département
de la Seine
Jugement rendu le 27 décembre 1916
par le tribunal d’Étampes
acte ou jugement transcrit le 18 janvier 1917
à Milly (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2868/33/2785
|
|
1916
|
Le 27
décembre 1916 jugement du tribunal d’Étampes
transcrit le 18 janvier 1917 sur le registre d’état civil de
Milly-la-Forêt.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Milly-la-Forêt.
— Plaque
commémorative dans l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque
commémorative au cimetière de Milly-la-Forêt.
|
|
|
09. Jacques
Bouvard (1899-1918)
Plaque de Jacques Bouvard au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Jacques Bouvard était né à Étampes le 23 novembre 1899 et y avait suivi des
études au collège.
De la classe 1919, il fut
mobilisé dès 1918 et mourut le 16 août
1918 près du village de Ors (Aisne), âgé
de 18 ans.
|
1899
|
Le 23 novembre 1899, naissance à Étampes: «Bouvard Jacques Constantin Alexandre né le 23
novembre 1899 au domicile de ses parents, Paul Gabriel Bouvard, meunier,
âgé de 25 ans et Aline Félicité Louise Bouché,
sans profession, âgée de 23 ans, demeurant à Étampes,
3 rue de Saclas.
Témoins: Edmond
Paulin Bouché, meunier âgé de 50 ans, aïeul
de l’enfant, et Frédéric Alexandre Vramant, négociant
en laine, âgé de 52 ans, cousin de l’enfant, demeurant
tous deux à Étampes.» |
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Traces
éventuelles à relever dans les tableaux d’honneur
du collège publiés par l’Abeille d’Étampes.
|
1905-1917
|
Fiche SGA
Nom: Bouvard
Prénoms: Jacques Constantin Paulin
Grade: 2e canonnier chauffeur
corps: 29e régiment d’artillerie
N° matricule 11336 au corps — classe 1919-1918
N° matricule
398 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 16 août 1918
près du village de Hors (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 23 septembre 1899
à Étampes, département
de Seine-et-Oise
Acte transcrit le 15 avril 1919
à Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1916
|
Acte
transcrit le 15 avril 1919 sur le
registre d’état civil d’Étampes.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque de marbre gravée: «Bouvard Jacques, canonnier 29e d’Arti.e , 16
août 1918 à Ors (Aisne)»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
Simple mention: «Bouvard
Jacques».
|
«Liste des enfants d’Étampes morts
pour la France», in Livre
d’Or des combattants Guerre 1914-1918 Tome 2, (1919-1924),
p. 296 (saisie de Bernard métivier, 2012).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étampes.
— Plaque commémorative
dans l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque commémorative
au cimetière de Milly-la-Forêt.
|
|
|
10. Charles Chachignon (1899-1915)
Charles Chachignon, était né le 1er avril
1889 à Puiseaux (Loiret) et fit au moins une partie de
ses études secondaires au collège d’Étampes
(où il fait au moins sa 5e en 1901-1902), sa famille étant
apparemment alors installée à Champcueil.
Mobilisé dans le
43e régiment d’infanterie coloniale, il perdit la vie
le 1er octobre 1915 au plateau de Vimy (Pas-de-Calais), âgé
de 26 ans.
|
1899
|
Le 23 novembre 1899, naissance à Puiseaux (Loiret). |
D’après la fiche SGA ci-dessous.
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. Signalé par exemple
en août 1902 comme ayant été cinq fois cité
au tableau d’honneur pendant l’année scolaire 1901-1902
qu’il a apssé en classe de 5e moderne.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1905-1917
|
Fiche SGA
Nom: Chachignon
Prénoms: Charles Auguste Gabriel
Grade: caporal
corps: 43e régiment d’infanterie coloniale
N° matricule 011213 au corps — classe 1909
N° matricule
4850 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 1er octobre 1915
au plateau de Vimy (Pas-de-calais)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 1er avril 1889
à Puiseaux, département du Loiret
Acte transcrit le 6 mars 1916
à Champcueil (Seine-et-Oise)
|
|
Inhumation
|
Nécropole nationale de Serre-Hebuterne (commune
de Beaumont-Hamel, dans la Somme), tombe n°80.
|
Selon le site GenWeb en 2012 (sans source mentionnée)
|
1916
|
Acte
transcrit le 6 mars 1916 sur le registre
d’état civil de Champcueil (Seine-et-Oise)
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
dans l’église paroissiale de Puiseaux («Fréres de Ste Jeanne d’Arc
morts pour la France»).
— Plaque commémorative
dans l’église paroissiale de Morigny.
— Monument aux morts de Puiseaux (?
à vérifier)
— Monument aux morts de Champcueil.
|
|
|
11. Louis
Chevallier (1873-1915)
Plaque de Louis Chevallier au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Louis Chevallier était né à
Paris, IXe arrondissement, le 23 décembre 1879. Il avait
effectué au moins une partie de ses études au collège
d’Étampes.
Intégré au
10e ou bien au 19e escadron du train, il mourut des suites d’une
maladie contractée au service à l’hôpital
de Rennes le 27 décembre 1918, âgé
de 39 ans.
|
1879
|
Le 23 décembre 1879, naissance à Paris
IXe arrondissement.
|
Registre de l’état civil de Paris (à saisir)
|
Remarque
|
J’ai
eu le plus grand mal à identifier ce soldat, car la Grande
Guerre a fauché des dizaine de Louis Chevallier ou Chevallier,
et notre homme s’appelait en fait Armand Louis Chevallier. On ne
peut d’ailleurs exclure a priori qu’il y ait eu une erreur faite
à Étampes à ce sujet.
|
B.G.
2012
|
???
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampes à explorer
|
1899-1918
|
Fiche SGA
Nom: Chevallier
Prénoms: Armand Louis
Grade: soldat
Corps: 10e escadron du Train
N° matricule
9020 au corps — classe 1899
N° matricule
576 au recrutement, Seine 6e bureau
Mort pour
la France le 27 décembre 1918
[raturé: corps reçu en dépôt
à Rennes]
l’hôpital de Rennes (Ille et Vilaine)
Genre de mort: maladie contractée en service
né le 23 décembre [raturé:
1918] 1879
à Paris, 9e arrondissement
D.C. Extrait
du registre des décès
adressé ke 30 décembre 1918
à Rennes (Ille et
Vilaine)
|
|
1918
|
Extrait du registre des décès adressé
le 30 décembre 1918 à Rennes.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
|
|
|
12. Émile
Corrot (1892-1915)
Émile Corrot était né le 28 décembre
1892 à Paris, XIe arrondissement et semble avoir fait au moins
une partie de ses études au collège d’Étampes.
Incorporé comme aspirant
au 169e régiment d’infanterie,
il fut porté disparu à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle) le 12 mai 1915, âgé
de 22 ans.
|
1892
|
Le 28 décembre 1892, naissance à Paris,
XIe arrondissement: «L’an
mil huit cent quatre vingt douze le trente et un décembre à
midi, acte de naissance de Louis Joseph Jules Emile Corrot du sexe masculin
né le vingt huit décembre courant à dix heures du
soir au domicile de ses père et mère avenue de la République
13. Fils de Jean François Jules Emile Eugène Corrot âgé
de vingt et un ans et de Louise Gillet âgée de trente trois
ans, propriétaires, mariés. Dressé par nous Adolphe
Eugène Alarnay, officier de l’instruction publique, adjoint au
maire, officier de l’état-civil du onzième arrondissement
de Paris, sur la présentation de l’enfant et la déclaration
du père. En présence de Jean Bonnaventure, âgé
de soixante cinq ans, (mot non déchiffré), demeurant rue
de la Roquette et de Louis Guichandon âgé de quarante quatre
ans, cocher, demeurant rue de la Chine 51, témoins qui ont signé
avec le déclarant et nous après lecture.»
|
Registre de l’état civil de Paris (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1912-1921
|
Fiche SGA
Nom: Corrot
Prénoms: Louis Joseph Jules Émile
Grade: aspirant
Corps: 169e régiment d’infanterie
N° matricule 5998 au corps — classe 1912
N° matricule
2612 au recrutement, Seine, 4e bureau
Mort pour la France le 12 mai 1915
à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: disparu
né le 28 décembre 1892
à Paris (Seine), 11e arrondissement
Jugement rendu le 17 février 1921
par le tribunal de Melun
jugement transcrit le 9 mars 1921
à Melun (Seine-et-Marne)
|
|
1921
|
Jugement
rendu le 17 février 1921 par le tribunal de Melun et
transcrit le 9 mars au registre de la même ville.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
??
|
Mention
comme ancien élève de Science-Po mort au champ
d’honneur.
|
Plaque
commémorative des Professeurs, anciens élèves
et élèves de l’Ecole libre des Sciences Politiques
morts au champ d’honneur (Paris, 9 rue de la Chaise) [d’après
le site Mémorial GenWeb]
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
13. René
David (1892-1916)
René David en 1912
René David était né à Étampes
le 6 août 1892 et y avait fait ses études au collège.
Sur sa glorieuse carrière
dans l’aviation, lisez le résume que nous nous en avons
donné en 2006, reproduit ci-dessous.
Il meurt pour la France le 24 septembre 1916 à Bellemagny
(Alsace), âgé de 24 ans.
|
1892
|
Le 6 août 1892, naissance à Étampes:
«David René Paul
Jean né le 6 août 1892 au domicile de ses parents Paul
Victor Étienne David, sellier carrossier, âgé
de 31 ans et Amélie Pauline Marie Jeanne Petit, sans profession,
âgée de 27 ans, domiciliés 33 place Saint Gilles.
Témoins: Eusèbe Alphonse David, rentier âgé
de 69 ans, aïeul de l’enfant et Joseph Roger, capitaine en
retraite, chevalier de la Légion d’honneur, âgé
de 64 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
|
??
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampes à explorer.
|
1913
|
«Étampes-Aéropolis
— […] — En Hollande,
Léo Van Steijn et notre jeune concitoyen, René David, font
des exhibitions à l’occasion des fêtes d’inauguration du Palais
de la Paix, à La Haye. Jeudi, ils sont allés atterrir sur
la plage de Scheveningen (mer du Nord), où ils ont reçu la
visite de la reine-mère qui les a félicités. — […]»
|
L’Abeille d’Étampes
102/36 (samedi 6 septembre1913), p. 2 (saisie de
Bernard Métivier, 2013)
|
1914
|
«A l’ordre du
jour de l’armée. — René David
— On a pu lire dans les journaux qu’un
avion, à bord duquel se trouvait le mécanicien David, avait
«descendu» un Taube près de Verdun, et quelques lecteurs
ont pensé qu’il s’agissait du fils de notre estimé concitoyen,
M. Paul David, propriétaire du Comptoir du cycle, rue Saint-Jacques,
à Étampes. Il n’en est rien; M. David fils est pilote et
sergent, et non mitrailleur; de plus, il pilote un appareil de reconnaissance
non armé, dont le rôle consiste à recueillir des indications
pour les combinaisons de la stratégie et à éclairer
l’artillerie. S’il n’a pas encore la médaille militaire, comme son
homonyme, René David n’en a pas moins été cité
à l’ordre du jour de l’armée avec la mention suivante:
— «A fait de très nombreuses
reconnaissances depuis le début de la guerre, seul ou avec observateur,
sur les lignes ennemies et la région fortifiée de Metz; a eut
plusieurs fois son appareil atteint par des balles ou des éclats d’obus.»
— Le ruban viendra en son temps.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 21 (samedi 21 novembre 1914,
édition spéciale), p. 2 (saisie de
Bernard Métivier, 2013)
|
1916
|
«Nécrologie — René David — Nous avons le regret d’annoncer que notre sympathique concitoyen,
M. Paul David, ancien carrossier, vient d’être atteint
dans ses plus chères affections. Son fils, René,
adjudant-pilote-aviateur, dont les Etampois s’enorgueillissaient au
même titre que son père, est mort samedi [23 septembre]
au champ d’honneur en plein vol au cours d’un combat aérien
livré au-dessus de cette terre d’Alsace qui bientôt redeviendra
française. —
Atteint d’une balle de mitrailleuse
qui lui avait perforé le ventre, René David, malgré
cette affreuse blessure, eut l’énergie d’atterrir normalement
et quand il se fut assuré que l’avion ne courait aucun risque,
il s’étendit au pied de son appareil et c’est là qu’il
fut relevé par une ambulance américaine de passage en ces
lieux.
Transporté à l’hôpital,
il était aussitôt opéré, mais la
blessure était mortelle et le brave enfant s’en rendait
si bien compte que lorsque son chef vint lui apporter la croix
de la Légion d’honneur qu’il avait si bien méritée,
il lui dit: «Je ne pouvais rien rêver
de plus beau. Maintenant je peux mourir… Ça m’est égal.»
— Adjudant, titulaire
de la croix de guerre avec cinq palmes, médaillé
militaire et chevalier de la Légion d’honneur, René
David allait être promu sous-lieutenant. Voici le texte de quelques
unes de ses citations alors qu’il n’était que sergent:
—Ordre général
n° 136 — Exerce
les fonctions de pilote depuis la mobilisation avec une ardeur qui
ne s’est jamais ralentie. —
Ordre n° 929 — Le 10 mai 1915, au cours d’un réglage
de tir a fait preuve d’une hardiesse tenace en soutenant le combat pendant
25 minutes contre un avion ennemi armé de deux mitrailleuses,
qui revint neuf fois à l’attaque. A obligé cet avion à
rentrer et à atterrir dans ses lignes. A accompli ensuite sa mission.
— A la suite
de cette citation la Médaille militaire lui était conférée
le 14 juin 1915. — Prévenu par une touchante lettre du commandant de
l’escadrille, M. Paul David s’est aussitôt rendu près
de son fils dont il n’a malheureusement pas pu recueillir le dernier
souffle. — Ses obsèques
qui ont eu lieu en même temps que celles d’un capitaine et
d’un sous-lieutenant également morts au champ d’honneur ont
été émouvantes. Tous les officiers généraux
de la ...e armée y assistaient ou s’étaient fait représenter.
— Voici
le texte du discours que le capitaine de Boutiny, commandant l’escadrille
à laquelle appartenait René David, a prononcé
sur sa tombe: —Messieurs, mon général,
mes chers camarades, — C’est le cœur serré par une émotion
très vive et très sincère, que je viens, devant
ces tombes ouvertes rendre un dernier hommage et dire un suprême
adieu à l’adjudant René David; hier encore, notre
camarade de combat, aujourd’hui mort au champ d’honneur. —
La suprême récompense, accordée
au héros, la croix de la Légion d’honneur, que nos
avons attachée sur sa poitrine, est le témoignage de
ce qu’il fut et de ce qu’il restera pour nous, dans sa vie ardente,
comme dans sa mort héroïque, un souvenir ineffaçable
et un impérissable exemple. — Vaillant parmi les plus vaillants, brave parmi les plus braves,
soldat sans reproche et sans peur, jeune héros de 24 ans, repose
en paix. Tes camarades sont là. Compte sur eux. — Adjudant David, adieu!
— Voici également
un extrait du discours du chef de bataillon Voisin, commandant
l’aéronautique de la ...e armée: — Le 23 septembre au matin une de nos reconnaissances
prenait son vol de …..; elle était forte de plusieurs avions,
précaution nécessitée par la présence
en face de nous, d’une aviation nombreuse, active et fortement armée,
adversaire redoutable et digne de vous. — Précisément
en passant au-dessus de ….. cette reconnaissance se heurte à
une forte patrouille d’avions de chasse. La bataille s’enge, implacable,
avec une rapidité foudroyante qui caractérise la
lutte aérienne. ……… ……… ……… ……… Au même
moment non loin de là l’adjudant David, de l’escadrille de
chasse, était blessé à son tour au cours d’un combat.
Atteint au ventre, il trouvait l’énergie surhumaine de rentrer
au terrain, sauvant ainsi son avion. Mais la blessure était
mortelle et, il succombait le lendemain ayant eu la consolation de voir
la croix de la Légion d’honneur adoucir l’amertume de ses derniers
moments. ……………… ……… ……… David, enfin! Pilote d’élite parmi
l’élite. Sur le front depuis le début de la campagne, infatigable,
il avait réalisé le total étonnant de 400 heures
de vol au-dessus de l’ennemi. D’une audace que rien n’étonnait,
il avait, sur un simple avion de reconnaissance, livré maints
combats et réussi à abattre à Verdun deux de ses
adversaires. — Attiré par
la chasse, il passait ensuite sur Nieuport et arrivait à l’escadrille….
Son habileté tait prodigieuse et ses prouesses faisaient dire
aux spectateurs: «Les oiseaux eux-mêmes, n’en font pas
autant.»
Il avait presque épuisé la série
des récompenses: croix de guerre barrée de quatre
palmes, médaille militaire. Proposé pour officier,
il devait conquérir un jour la Légion d’honneur,
objet de ses vœux. — Hélas!
il l’a maintenant, mais elle devait lui être apportée
sur son lit de mort! Déjà à l’agonie, se sentant
perdu, il dit en la recevant: «MAINTENANT JE PEUX MOURIR!»
Mot d’une simplicité stoïque, bien digne de sa vie qui
fut celle d’un héros! —
Que pourrait-on ajouter à ces lignes? Quel
père n’envierait le sort de M. Paul David; et si nous prenons
tous ici part à sa grande douleur, ne devons-nous pas, en lui
exprimant toute notre sympathie, le féliciter aussi d’avoir donné
à la patrie un tel fils!»
|
L’Abeille d’Étampes 30 septembre 1916 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1912-1917
|
Fiche SGA
Nom: David
Prénoms: René Paul Jean
Grade: adjudant
Corps: 2e groupe d’aviation
Classe 1912
N° matricule
797 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 24 septembre 1916
à Bellemagny (Alsace)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 6 août 1892
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 24 mai 1917
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1914-1916
|
Nom: David
Prénom: René
Grade [rature: sergent] adjudant
Né le 6 août 1892 à Étampes
Département: Seine-et-Oise
Fils de Paul et de Amalie Petit
Domiciliés à Étampes 83 rue Saint-Jacques
Arme avant l’aviation: 2e G. Aviation
Matricule de recrutement: 1225, recrutement de VersaillesClasse:
réserve
4 citations à l’armée: Nov. 1914, mai 1915,
mars 1916, juin 1915
Décorations: méd. mil. juin 1915, croix de
guerre
Adresse à prévenir en cas d’accident:
Nom: Mme Wendling Degré de parente: mère
Villa Vernier, n°4
Saint-Maur, département de la Seine
Emploi dans le civil: aviateur
Affectation: Pilote M. F.
[Verso:]
22.3.1915 Venu de Avord
12.4.15 Parti à M F 2
3.4.16 Venu de M F 2 pour chercher avion (de passage)
6.4.16 Parti à M F 2.
|
Fiche conservée par
le département Air du Service historique de la défense
au château de Vincennes (recto)
Même fiche (recto)
|
1917
|
Acte transcrit le 24 mai 1917 à Étampes
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1922
|
«De la Grande Guerre — Les inhumations — Étampes — René
David — Vendredi [18 août]
après-midi a eu lieu la réinhumation de l’adjudant-pilote-aviateur
René David, un des enfants d’Étampes dont notre
cité peut le plus justement s’enorgueillir. — Si l’on écrivait le «Livre d’Or des Enfants
de France morts pour la Patrie», René David occuperait
une des premières pages. Voici en quels termes nous relations
sa mort, le 30 septembre 1916: —… René David,
adjudant-pilote-aviateur, est mort samedi — 23 septembre — au
champ d’honneur, en plein vol, au cours d’un combat aérien
livré au-dessus de cette terre d’Alsace qui bientôt
redeviendra française. — Atteint
d’une balle de mitrailleuse qui lui avait perforé le ventre,
René David, malgré cette affreuse blessure, eut l’énergie
d’atterrir normalement et quand il se fut assuré que l’avion
ne courait aucun risque, il s’étendit au pied de son appareil
et c’est là qu’il fut relevé par une ambulance américaine
de passage en ces lieux. — Transporté
à l’hôpital, il était aussitôt opéré,
mais la blessure était mortelle et le brave enfant s’en rendait
si bien compte que lorsque son chef vint lui apporter la croix de
la Légion d’honneur qu’il avait si bien méritée,
il lui dit: «Je ne pouvais rien rêver de plus beau. Maintenant
je peux mourir… Ça m’est égal.» — Adjudant, titulaire de la croix de guerre avec cinq palmes,
médaillé militaire et chevalier de la Légion
d’honneur, René David allait être nommé sous-lieutenant…
— C’est les restes de ce jeune héros
qu’on ramenait vendredi au pays natal. Une foule nombreuse suivit
le cercueil sur lequel avait été placée la capote
et les décorations de l’aviateur. Les cordons du poêle
étaient tenus par des adjudants aviateurs; le Conseil municipal
presque au complet, accompagnait M. Paul David dans le chemin douloureux.
— La réinhumation eut lieu
au cimetière St Gilles, à deux heures. — En l’absence du capitaine Dubuis, commandant le centre de
Villesauvage, le lieutenant Clarisse prononça, devant la tombe,
une allocution touchante, rappelant la carrière héroïque
du jeune aviateur et la récompense suprême qui lui fut
remise sur son lit de mort. — Ces hommages
de soldats et la présence de notabilités étampoises
ont été le meilleur témoignage de l’estime en
laquelle René David était tenu en notre cité et
aussi la plus grande consolation qui pût être apportée
à son père, M. Paul David, dont l’inconsolable douleur
se trouvait ravivée par la funèbre cérémonie.»
|
L’Abeille d’Étampes 19 août 1922
(saisie de Bernard Métivier,
2012)
|
1924
|
52.
David, René Paul Jean
|
David
René Paul Jean adjudant
pilote aviateur
Le 3 novembre 1914
— Escadrille H. F. 13
«A depuis
le début des opérations, seul ou avec observateur,
exécuté de nombreuses reconnaissances au-dessus
des lignes ennemies et des ouvrages de la région de
Metz. Son avion a été fréquemment percé
de balles ou d’éclats d’obus».
Le 9 mai 1915 — Escadrille
U. F. 2
Exerce les fonctions
de pilote depuis le premier jour de la mobilisation avec
une ardeur qui ne s’est jamais démentie».
Le 10 mai 1915 —
Escadrille M. [sic] F. 2
Médaille
militaire avec citation et palme
Le 22 mars 1916 —
Escadrille M. F. 2
«Pilote
de premier ordre, plein d’allant et de mordant, qui a soutenu
de nombreux combats aériens. Le 7 mars 1916 a attaqué
un avion ennemi puissant et [p. 75] fortement armé et
l’a obligé d’atterrir dans nos lignes».
Le 23 septembre 1916
— Escadrille N49
«Pilote
d’un dévouement exceptionnel qui, depuis quatre
mois, n’a cessé d’être pour tous un vivant exemple
d’entrain, de bravoure et d’abnégation.
Blessé
très grièvement le 23 septembre 1916 au cours
d’un combat aérien au dessus des lignes ennemies, a
eu l’énergie surhumaine de ramener son avion intact dans
nos lignes». [p. 76]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des
Combattants Guerre 1914-1918, tome 1, p. 74.
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
|
|
Pour mémoire
|
René
David
Données disponibles (en 2006)
René-Paul-Jean
David est né le 6 août 1892 à Étampes,
alors sous-préfecture la Seine-et-Oise, de l’union
de Paul David et d’Amélie Petit, domiciliés au
83 rue Saint-Jacques. Il fit ses
études au collège Étienne-Geoffroy-Saint-Hilaire,
dans les locaux de l’actuel collège Jean-Étienne-Guettard,
20 rue Saint-Antoine.
René
David fit ensuite son service militaire, à Versailles,
sous le matricule 797. Il était de la classe 1912. A ce sujet, il ne faut pas le confondre avec un autre René David
de la classe 1912, René-Désiré-Gustave, né
le 3 avril 1892 à Montataire dans l’Oise, et recruté à
Compiègne, qui fut également aviateur.
Puis il puis passa
élève-aviateur, probablement à l’école
Farman. Il y obtint son brevet d’aviation civile le 6 juin
1913, alors âgé de 20 ans, sous le n°1340.
Le mois suivant,
nous le voyons poser dans un studio avec cinq autres élèves-aviateurs
de sa promotion. La photo est dédicacée par
tous ces amis et l’exemplaire que nous avons scanné a appartenu
à une cantinière de l’école d’aviation
Farman. Mis à part un personnage non nommé (sans
doute celui du milieu en haut), voici ceux qui signent: 1) Albert
Mouret, en haut à gauche, inconnu de nous à ce jour,
sinon par d’autres cartes
de la même collection.— 2 ) Pierre Cartault, apparemment
en haut à droite, a obtenu son brevet d’aviation civile de
l’Aéro-Club de France le 2 mai 1913 sous le n°1298. Ce pilote
a lui aussi obtenu pendant la Grande Guerre une décoration
dont il a été fait mention dans la revue L’Illustration.
— 3) René David, apparemment l’homme à la pipe en bas
à gauche (mais cette identification demande à être
confirmée). — 4) Albert Mouret une nouvelle fois (il semble
avoir signé une deuxième fois par distraction à la
place du sixième pilote en haut au centre; on remarquera que la
carte n’est pas nominativement dédicacée: il s’agissait
probablement d’une séance de dédicace collective où
les cartes devaient tourner).— 5) Ferdinand d’Or, en bas à droite,
qui a obtenu son brevet le 4 avril 1913 sous le n°1277. — 6) Léonard
van Steyn, en bas au centre, néerlandais qui a obtenu le sien le
4 avril 1913 sous le n°1268.
René
David entra au Service militaire actif en octobre 1913,
à Versailles, sous le matricule de recrutement 1225;
il était donc déjà mobilisé lorsque
la guerre éclata. La personne qu’il avait demandé
que l’on prévienne en cas de problème était
une certaine Mme Wendling, résidant à la Villa
Vernier au n°4 à Saint-Maur dans le département
de la Seine. Elle est mentionnée comme sa mère, ce qui
semble laisser supposer que Paul David était
dès lors décédé, et qu’Amélie Petit s’était
déjà remariée.
Son emploi
dans le civil étant celui d’aviateur, il fut affecté
«Pilote M.F.» (c’est-à-dire dans une
escadrille d’appareils construits par la firme de Maurice Farman),
dans la 2e compagnie d’aviation. De sergent il passa bientôt
adjudant. Au dos d’une fiche conservée par le département
Air du Service historique de la défense au château
de Vincennes, on note son arrivée, dans un lieu non précisé,
d’Avord le 22 mars 1915 et son départ de 14 avril «à
MF2», puis à nouveau son retour le 3 avril 1916 «de
MF 2 pour chercher un avion (de passage)» et son départ
le 6 du même mois «à MF 2».
Titulaire de la Croix de guerre avec quatre palmes
de bronze pour avoir été cité quatre fois
à l’ordre de l’armée en moins de deux ans (novembre
1914, mai 1915, juin 1915 et mars 1916),
il reçut la médaille militaire en juin 1915. Il avait remporté deux victoires homologuées,
les 10 mai 1915 et 7 mars 1916.
Le 23 septembre 1916, alors qu’il était Adjudant au 2e Groupe d’Aviation, dans
l’escadrille N 49 (sationnée à
Fontaine,a vec un détachement à Corcieux), il
fut gravement blessé au combat alors qu’il pilotait un
Nieuport XI ou 16. Il décédéda le lendemain
des suites de ces blessures à Bellemagny
(Haut-Rhin). Il n’avait que 24 ans.
L’acte de son décès fut transcrit le 24 mai
1917 à Étampes. Après guerre, son nom fut
inscrit sur le Monument aux Morts inauguré au carrefour
du Petit-Caporal le 7 décembre 1924 (la première
pierre en ayant été posée en septembre 1919),
ainsi que sur une plaque commémorative dans le hall
d’entrée du Collège, 20 rue Saint-Antoine,
où on a malheureusement oublié de graver sa croix de
guerre.
|
Texte
de la page que le Corpus avait consacrée à
René David en 2006 (ici) Cette synthèse devrait être
réactualisée et le sera quand nous en aurons le temps
(B.G.).
|
|
14. Louis Delarue
(1852-1915)
Photo créditée à Robert
Dupays sur le site du mémoriel GenWeb
(non sourcée et douteuse car il
y a eu un autre général Delarue à la génération
précédente)
Louis Delarue était né à Pontoise
le 12 août 1852 et avait fait une partie de ses études
au collège d’Étampes.
Il fit une belle carrière
militaire et se trouvait au commencement de la guerre général
de brigade. Il fut tué d’une balle
dans le crâne en inspectant une tranchée qui venait
d’être conquise au Mesnil-lès-Hurlus, le 20 mars 1915,
âgé de 63 ans.
|
1852
|
Le 12 août 1852, naissance à Pontoise.
|
Registre de l’état civil de Pontoise (à saisir)
|
1852
|
Fils
d’Alexandre Vincent et de Louise Georgette Decret.
|
Selon
le site du Mémorial GenWeb alléguant
le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève
de Versailles.
|
???
|
Études au collège d’Étampes à
un moment qui reste à déterminer.
|
Abeille d’Étampes à
explorer.
|
1874
|
Saint
Cyrien de la promotion 1874
|
Selon
le site du Mémorial GenWeb alléguant
le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève
de Versailles.
|
1885
|
Le
11 juillet 1885, à Alger, il épouse Julie Marie
Léonie Ville.
|
Selon
le site du Mémorial GenWeb alléguant
le Livre d’Or de l’Ecole Sainte-Geneviève
de Versailles.
|
1907-1909
|
Dirige
le Corps Expéditionnaire de pacification en Crête.
|
Le
site Mémorial GenWeb visité en
2012 (renseignements non sourcés clairement)
|
1915
|
Fiche SGA
Nom: Delarue
Prénoms: Louis Gabriel Alexandre
Grade: général de brigade
Corps: 48e division d’infanterie
Mort pour
la France le 20 mars 1915
à Mesnil-lès-Hurlus (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 12 août 1852
à Pontoise (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 21 mai 1915
à Paris (15e arrondissement)
N° du registre d’état civil: 7537/1
|
|
1917
|
Acte transcrit le 21 mai 1915 à Paris (XVe arrondissement)
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
??
|
Livre
d’Or de l’École Sainte-Geneviève de Versailles |
Cité
par le site du Mémorial GenWeb.
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du Collège d’Étampes
(1921)
— Plaque commémorative
du Lycée Pothier d’Orléans
— Mémorial
des Généraux 1914-1918 à Hôtel
des Invalides
— Monument
ossuaire de la ferme de Navarin à Souain-Perthes-lès-Hurlus
|
|
Autres
informations
|
Tué
d’une balle dans le crâne en inspectant une tranchée
qui venait d’être conquise
|
Le
site Mémorial GenWeb visité en
2012 (renseignement non sourcé clairement)
|
Bibliographie
|
G.
GEHIN, J.-P. ROCCA et J.-P. LUCAS, Dictionnaire des Généraux
et Amiraux de la Guerre 14-18
|
|
|
16. Marcel
Delessert (1893-1916)
Marcel Delessert était né à Paris
le 2 janvier 1893 mais ses parents s’étaient ensuite installés
à Éttréchy et
il suivit ses études au collège d’Éttampes.
Incorporé comme brigadier
au 45e régiment d’artillerie,
7ème batterie, il mourut pour la France le 3 janvier 1916 à Claon (Meuse), âgé
de 23 ans et un jour.
|
1893
|
Le 2 janvier 1893, naissance à Paris: «L’an mil huit cent quatre
vingt treize, le quatre janvier à trois heures et quart du
soir, acte de naissance de Marcel Désiré Delessert, du
sexe masculin, né le deux janvier courant à dix heures
et demie du soir au domicile de ses père et mère; fils
de Charles Delessert âgé de trente trois ans et de Eugénie
Marie Ernestine Baglin, âgée de vingt six ans, tous deux
crémiers, mariés, domiciliés rue de Washington
n°30. Dressé par nous François D? adjoint au maire,
officier de l’état-civil du huitième arrondissement de
Paris, officier d’académie, sur la présentation de l’enfant
et la déclaration faite par le père; en présence
de [2 mots rayés] Pierre Anthoine âgé de quarante trois
ans, commissionnaire, demeurant rue de Surène 29 et de Romulus Rocherieux,
âgé de trente cinq ans, boulanger, demeurant rue du Chemin
Vert 39; témoins qui ont signé avec le déclarant et
nous après lecture. [en marge:
approuvé la rature de deux mots nuls, 4 signatures]»
|
Registre de l’état civil de Paris (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1916
|
«Nécrologie
— Marcel Delessert — La commune d’Etréchy vient d’être de nouveau frappée
par la perte d’un de ses enfants, Marcel Delessert, brigadier au 45e d’artillerie,
mort au champ d’honneur, le 3 janvier 1916. Ce courageux enfant, élève
du collège d’Étampes, aurait pu se soustraire à l’obligation
du service militaire, étant d’origine suisse. Il préféra
au contraire servir la France et s’engagea volontairement dans ce but.
— Il fut frappé auprès de
la pièce qu’il dirigeait en l’absence du chef porté malade.
Un premier obus tombé à peu de distance n’avait causé
aucun dégât; quelques instants après, un second atteignit
notre jeune concitoyen, lui broyant la cuisse et le criblant d’éclats.
Il s’affaisa en disant: «Les c…, ils ne m’ont pas manqué,
cette fois». Puis se sentant perdu, il murmura: «Mes pauvres
parents! Ma pauvre mère!», et apercevant un de ses camarades,
ami des siens: «Tu leur diras ma fin, tu les consoleras.» Enfin,
voyant la mort arriver, il eut encore la force de dire: «Courage,
courage, mes amis! On les aura!» Et il ferma les yeux. Tous les soins
furent inutiles; il était tombé pour ne plus se relever.
— A ses obsèques célébrées
à l’arrière, avec toute la solennité possible en la
circonstance, plusieurs discours furent prononcés rendant hommage à
sa bravoure. Nous citerons notamment celui-ci qui rend bien compte de l’estime
accordée à notre héroïque concitoyen:
— Messieurs, —Mes chers camarades, — Devant
cette tombe ouverte et devant ce cercueil, nous voici encore en face de la
fatalité! Après d’autres camarades tombés ailleurs
et ceux qui reposent ici, le brigadier Delessert a été le
premier frappé à notre position de batterie. Combien d’obus
notre ennemi a-t-il dépensé depuis sept mois pour arriver
enfin à nous ravir un ami? Vous tous qui connaissez notre coin le
savez. C’est une consolation. Il est mort ce brave qui, brigadier, remplissait
les fonctions de chef de pièce, de la mort la plus belle qu’un artilleur
puisse rêver: debout, son carnet à la main, commandant le tir
de sa pièce, mort d’une blessure grave faite par l’éclat d’un
obus qui tomba près de lui. Si nous avions besoin de prendre quelque
part un surcroît d’énergie et de courage, c’est ici, mes amis
qu’il faudrait puiser. Point n’est besoin, brigadier Delessert, la médaille
des braves vous était décernée avant que nous n’apprenions
la triste réalité, et si la destinée n’en eût
décidé autrement, si la vie vous eût été
conservée, quelques heures de plus le ruban jaune vous eût
été épinglé sur votre vareuse. — Maintenant
elle ira à votre famille, cette médaille militaire, et c’est
sur elle que vos parents déposeront les baisers dont la brutalité
des faits d’ici bas vous prévaut. Vers eux aussi va notre pensée.
— Delessert, nous leur dirons votre bravoure, ils en seront fiers; nous leur
dirons la crânerie dont vous avez fait preuve devant la mort, ils en
seront réconfortés. Nous leur dirons aussi que vous partez
avec l’estime et l’amitié de tous, de vos chefs de vos camarades,
et, avec nous, ils montreront du doigt la direction où s’exercera
la vengeance. Comptez sur nous Delessert, adieu! — Ce brave enfant combattait vaillamment, sans trêve, depuis
le début de la guerre, il avait eu la chance de demeurer indemne
jusqu’à ce jour; tout récemment il était venu en permission
et avait réjoui les siens par sa belle humeur, son endurance, sa vaillance
et sa foi absolue en notre victoire finale qui a été son ultime
pensée. C’était un charmant jeune homme regretté de
tous ceux qui l’ont connu, n’ayant donné à ses parents que
des sujets de satisfaction. Aussi le désespoir de ceux-ci est-il indicible.
Puisse l’hommage rendu à leur cher enfant par ses supérieurs,
la distinction consacrant sa vaillance de même que la sympathie émue
de tous adoucir leur incommensurable douleur!
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale
82 (samedi 22 janvier 1916), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013).
|
1913-1916
|
Fiche SGA
Nom: Delessert
Prénoms: Marcel Désiré
Grade: brigadier
Corps: 45e régiment d’artillerie, 7ème
batterie
N° matricule 3145 au corps — classe 1913
N° matricule
408 au recrutement de Versailles
Mort pour la France
le 3 janvier 1916
à Claon (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 2 janvier 1893
à Paris (Seine), 8e arrondissement
Acte transcrit le 8 février 1916
à Étréchy
(Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 8 février 1916 à Étréchy.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1919
|
«Morts
pour la Patrie — Etréchy
— Marcel Delessert — Delessert (Marcel), brigadier au 45e régiment d’artillerie,
est mort au champ d’honneur. La citation suivante lui avait été
décernée: — Gradé
énergique et de sang-froid. Ayant le commandement d’une pièce
a fait preuve à tous moments de courage et d’entrain. A été
tué à son poste. — M. le lieutenant
d’Orthuis, du 58e territorial, a procédé mercredi, 19
février, à la remise de la croix de guerre attribuée
au brigadier Delessert, aux parents de ce brave qui habitent 19, rue
du Haut-Puits, à Etréchy.»
|
L’Abeille
d’Étampes et Le Réveil d’Étampes du
samedi 1er mars 1919 (saisie de Bernard métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts d’Étréchy.
|
|
|
17. Paul
Delpeuch (1894-1916)
Paul Delpeuch était né le 24 avril 1894
à Chateaudun, ville où son père avait été
professeur de philosophie avant d’arriver à Étampes
(et dont sa mère était sans doute originaire) mais
sa famille était déjà à Étampes,
où était né son frère Pierre en 1890, et
où tous deux sont au collège en 1902. Fils du principal, ils lui firent honneur et furent d’excellents
élèves.
Incorporé comme sergent
au 120e bataillon de chasseurs à
pied, Paul Delpeuch meurt pour la France le 23
juin 1916 au bois d’Haudremont (Meuse), âgé de 22
ans.
|
1894
|
Le 24 avril 1894, naissance à Chateaudun: «L’an mil huit
cent quatre-vingt-quatorze, le mardi vingt quatre avril à deux heures
du soir (heure légale), devant nous Marie Jean Alfred Dufournier adjoint
au maire et suivant délégation officier de l’état-civil
de la ville de Châteaudun, a comparu Monsieur Mathurin Edouard
Delpeuch, principal de collège de Châteaudun, officier
d’académie, âgé de quarante-deux ans, domicilié
à Châteaudun rue Toufaire n° 2, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né ce jourd’hui
à deux heures et demie du matin en son domicile de lui comparant
et de Adeline Henriette Charlotte Schneider son épouse sans profession,
âgée de trente cinq ans domiciliée avec son mari,
mariés à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) le cinq
septembre mil huit cent quatre-vingt-neuf et auquel enfant il a déclaré
vouloir donner les prénoms Paul Edouard. Ces déclaration
et présentation faites en présence de Messieurs René
Raimbert, docteur en médecine, âgé de quarante-un
ans et Victor David, professeur au collège, âgé
de vingt-huit ans, tous deux domiciliés à Châteaudun,
témoins qui ont avec le comparant et nous signé le présent
acte après lecture.»
|
Registre de l’état civil de Chateaudun (saisie de Bernard
Métivier, 2013)
|
1852-1889
|
Mathurin
Édouard Delpeuch, professeur de philosophie au collège
d’Étampes, père de Paul et de Pierre, était
né le le 24 février 1852 à Uzerche, fils de
Pierre Delpeuch, propriétaire, médaillé militaire,
demeurant à Belhomert (Eure-et-Loir) & Marie Savignat
(décédée à Mormant, Seine-et-Marne, le 25
juillet 1878). Il s’était marié le 5 septembre 1889, à
Saint-Germain-en-Laye, avec Adeline Schneider, sans profession, née
en 1858 dans le département de la Seine. |
Catherine
Lamonthézie, «Migrants
hors de la Corrèze originaires d’Uzerche», in GenDep19 [fichier pdf], http://www.gendep19.org/Uzerche/Emigres-de-Uzerche.pdf,
p. 10.
|
1881
|
Mathurin
Delpeuch est professeur à Pontoise, quand il adhère
à la Société
historique et archéologique de Pontoise, du Val-d’Oise et
du Vexin: «Liste des membres de la Société au 1er janvier
1881 [...] Membres titulaires: [...] Delpeuch, professeur de philosophie
au Collège de Pontoise. [...] — Séance
du conseil d’administration du 30 mai 1880. Sont admis comme membres
titulaires: [...] M. Delpeuch, professeur de philosophie au Collège
de Pontoise, présenté par MM. Marchand et Depoin. [...]»
|
Mémoires
de la Société historique et archéologique
de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin, t.3 (1881)
|
1882
|
Mathurin
Delpeuch est désormais professeur à Chateauroux: «Liste des
membres de la Société au 1er janvier 1882 [...]
Membres titulaires [...] Delpeuch, professeur de philosophie au
lycée de Châteauroux [faut-il corriger en: Chateaudun? (B.G.)].
[...] — Séance du conseil d’administration du 18 Mai 1881
[...] Sont admis comme membres titulaires: [...] M. Langlois, professeur
au Collège de Pontoise, présenté par MM. Delpeuch
et Depoin. [...]»
|
Mémoires
de la Société historique et archéologique
de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin, t.4 (1881)
|
1890
|
Mathurin
Delpeuch est professeur à Étampes lorsque naît
le frère aîné de Paul, Pierre (voir notice
suivante).
|
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. En août 1902 on signale
que Pierre Delpeuch vient d’avoir le prix d’excellence pour son année
scolaire 1901-1902 en huitième où il a été
13 fois nommé.
|
Abeille
d’Étampes.
|
??
|
Licencié
en droit à la Faculté de Paris.
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012, alléguant le Livre
de Faculté de Droit de Paris.
|
1914-1916
|
Fiche SGA
Nom: Delpeuch
Prénoms: Paul Édouard
Grade: sergent
Corps: 120e bataillon de chasseurs à
pied
N° matricule 26 au corps — classe 1914
N° matricule
836 au recrutement, Seine, 3e bureau
Mort pour la France
le 23 juin 1916
au bois d’Haudremont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 24 avril 1894
à Chateaudun (Eure-et-Loir)
Acte transcrit le 28 octobre 1916
à Paris, 5e arrondissement.
|
|
1916
|
Acte
transcrit le 28 octobre 1916 à Paris, Ve arrondissement.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
??
|
Repose
à la Nécropole Nationale de Bras-sur-Meuse (Meuse),
tombe 504 A
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012. |
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Autres renseignements
|
«Médaille
Militaire à titre posthume - Croix de Guerre avec palme
- 2 Citations à l’Ordre de l’Armée - Tué à
son poste de combat - Décès transcrit le 28/10/1916
à Paris 5e (75) - Repose à la N.N. de Bras-sur-Meuse
(55) . - Frére de Pierre Édouard , tué le 10/06/1914
- Inscrit au Livre de Faculté de Droit de Paris: Licencié
en droit.»
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012 (renseignements non sourcés clairement) |
Mentions
|
— Plaque
commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
de la mairie du VIIe arrondissement
— Nécropole Nationale de Bras-sur-Meuse (Meuse), tombe
504 A
|
|
|
18. Pierre
Delpeuch (1890-1914)
Pierre Delpeuch était né le 8 septembre
1890 à Étampes, où il fréquenta le
collège ainsi que son frère cadet Paul né
en 1894. Tous deux, fils du principal, furent d’excellents élèves.
Incorporé comme caporal
au 155e régiment d’infanterie, Pierre meurt pour
la France dès le 19 septembre 1914 près de Chaumont sur Aire (Meuse),
âgé de 24 ans.
|
1890
|
Le 8 septembre 1890, naissance à Étampes:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-dix
le neuf septembre à dix heures du matin par-devant nous
François Michel Émile Lefebvre, maire de la ville d’Étampes,
officier de l’état civil de cette ville, département
de Seine-et-Oise, a comparu Mathurin Édouard Delpeuch, officier
d’académie, professeur de Philosophie au collège d’Étampes
âgé de trente-huit ans, domicilié en cette ville
rue Evezard numéro quarante, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier
à huit heures et quart du soir, en son domicile de lui et de
Adeline Henriette Charlotte Schneider son épouse, sans profession,
âgée de trente-deux ans avec laquelle il demeure et
auquel enfant il a donné les prénoms de Pierre Édouard.
Les dites déclaration et présentation faites en présence
de Vincent Moïse Daniel Pasturaud, docteur en médecine
âgé de quarante-deux ans et de Joseph Hippolyte Saisset
agrégé de l’Université, professeur de Rhétorique
au dit collège, âgé de trente-trois ans, tous deux
amis des parents de l’enfant et domiciliés en cette ville. Et
ont le comparant et les témoins signé le présent
acte avec nous maire sus-nommé, après lecture faite. — [Signé:] E. Delpeuch — Vincent
Pasturaud — E. Lefebvre — J. Saisset.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Gineste,
2012)
|
1852-1882 |
Voir
notre reconstitution de la vie et de la carrière de Mathurin
Delpeuch, père de Pierre.
|
Voir
la notice précédente.
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. — En août
1902 on signale qu’il vient d’avoir le prix d’excellence pour son
année scolaire 1901-1902 en cinquième classique. Externe,
il a été douze fois nommé.
|
Abeille
d’Étampes.
|
??
|
Etudiant
en droit
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012 (renseignement non sourcé clairement)
|
1914
|
«Nécrologie
— Pierre Delpeuch — Nous apprenons que Pierre Delpeuch, caporal au 155e régiment
d’infanterie, est tombé au champ d’honneur. Né à
Étampes, il était fils de M. Delpeuch, ancien principal
de notre Collège, qui a laissé ici de profondes sympathies.
Tous ceux qui ont connu ce jeune homme, si doux, si aimable, se joindront
à l’Abeille-Réveil, pour offrir à ses parents
leurs condoléances attristés. — E. D.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 18 (samedi 31 octobre 1914, édition
spéciale), p. 3 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1910-1917
|
Fiche SGA
Nom: Delpeuch
Prénoms: Pierre Édouard
Grade: caporal
Corps: 155e régiment d’infanterie
N° matricule 04685 au corps — classe 1910
N° matricule
1003 au recrutement, Seine, 3e bureau
Mort pour la France le 19 septembre 1914
à Chaumont sur Aire, Courcelles (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 8 septembre 1890
à Étampes (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 18 avril 1917
par le tribunal de Compiègne
jugement transcrit le 25 avril 1917
à Compiègne (Oise)
N° du registre de l’état civil: 169/179
|
|
1917
|
Jugement
rendu le 18 avril 1917 par le tribunal de Compiègne et
transcrit le 25 au registre de la même ville.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Autres renseignements
|
«Médaille
Militaire à titre posthume - Croix de Guerre avec palme
- Citation à l’Ordre de l’Armée - Jugement rendu le
18/04/1917 à Compiègne (60) y transcrit le 28/04/1917.
- Etudiant en droit à Paris..»
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012 (renseignements non sourcés clairement)
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du Collège d’Étampes (1921)
— Plaque
commémorative de la mairie du VIIe arrondissement.
|
|
|
19. Stanislas Demarseille (1887-1915)
Edmond Stanislas Demarseille était né le
7 janvier 1887 à Vert-le-Petit et après avait fait
ses études au collège d’Étampes, puis son
service militaire, s’était marié en 1911 dans sa commune
d’origine.
Sous-lieutenant de réserve
au 1er régiment du génie, il mourut des suites
de ses blessures le 25 janvier 1915 à Berzieux (Marne), âgé
de 28 ans.
|
1887
|
Le 7 janvier 1887, naissance à Vert-le-Petit:
«L’an mil huit cent quatre vingt
sept, le sept janvier, devant nous, à midi, devant nous, Eugène
Vallet, maire et officier de l’état-civil de la commune de Vert-le-Petit
(Seine-et-Oise) est comparu Edmond Eugène Demarseille, tourbier,
âgé de vingt quatre ans demeurant en cette commune, lequel
nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous
a dit être né aujourd’hui en son domicile à cinq heures
du matin, de lui et de Marie Apolline Hazeler, son épouse, sans
profession, âgée de vingt ans avec laquelle il demeure et
auquel enfant il a donné les prénoms de Edmond Stanislas.
Lesdites déclarations en présentations ont été
faites en présence de Edmond Hazele [sic], âgé de cinquante
ans et de Pierre Eugène Demarseille âgé de cinquante
sept ans, tous deux tourbiers, aïeuls de l’enfant et domiciliés
dans cette commune. Et ont le déclarant et les témoins
signés avec nous le présent acte après lecture faite.
— [En marge:]
Par acte dressé à la mairie de Vert-le-Petit le huit avril
mil neuf cent onze Demarseille Edmond Stanislas dont la naissance est
constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec
Geogette Popot. Dont mention faite par nous Cis greffer du tribunal civil.
Corbeil le dix mai mil neuf cent onze.»
|
Registre de l’état civil de Vert-le-Petit (saisie de de Bernard Métivier,
2013)
|
1902
|
Études au collège d’Étampes.
En août 1902 il est signalé
pour avoir avoir été cité
14 fois au tableau d’honneur pendant son année
scolaire 1901-1902, en classe de 5e moderne (contre 15 fois pour
celui qui a eu le prix d’excellence)
|
Abeille d’Étampes.
|
1911
|
«Par acte dressé à la mairie de Vert-le-Petit le
huit avril mil neuf cent onze Demarseille Edmond Stanislas dont la naissance
est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec
Geogette Popot. Dont mention faite par nous Cis greffer du tribunal civil.
Corbeil le dix mai mil neuf cent onze.»
|
Note
marginale au registre de l’état civil de Vert-le-Petit (saisie de de Bernard Métivier,
2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Demarseille
Prénoms: Edmond Stanislas
Grade: sous-lieutenant de réserve
[fiche 1]
Corps: 1er régiment du génie, compagnie
22/2
[fiche 1]
Corps: 1er régiment du génie
[fiche 1]
N° matricule 01523 au recrutement
[fiche 2]
N° matricule 01523 au corps — classe 1907
N° matricule
4506 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 25 janvier 1905
à Berzieux (Marne)
Genre de mort: blessures de guerre
[fiche 1]
né en 1887
[fiche 2]
né le 7 janvier 1887
à Vert-le-Petit (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 19 août 1915
à Paris
[fiche 1] 15e arrondissement
[fiche 2] 19e arrondissement
|
|
1917
|
Acte transcrit le 19 août 1915 à Paris
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Monument
aux morts dee Vert-le-Petit.
|
|
|
20. Charles Duclos (1888-1915)
Photo en ligne sur le site Mémorial GenWeb
créditée à Bruno Baverel
Plaque de Charles Duclos au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Tombe de Charles Duclos au cimetière Notre-Dame
ancien
Charles Duclos était né le 18 août
1888 à Étampes et y avait fait ses études
au collège.
Incorporé comme
sous-lieutenant au 131e régiment
d’infanterie, il fut tué le 17 février
1915 en Argonne (Meuse), âgé de 26 ans.
|
1888
|
Le 18 août 1888, naissance à Étampes:
«Duclos Charles Marie né
le 18 août 1888 au domicile de ses parents Paul Charles
Duclos, négociant en laine, âgé de 31 ans et
de Camille Elisa Desmaret, âgée de 26 ans, demeurant à
Étampes, 11 rue du Pont Quesneau. — Témoins: Félix Dupuis, propriétaire,
âgé de 65 ans, cousin de l’enfant, et Louis Alexandre
Cocheteau, employé à la mairie, âgé de
58 ans, tous deux domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1915
|
«Étampes
— Le sous-lieutenant Charles
Duclos, du…e d’infanterie, frère de M. Marcel Duclos,
négociant en laine à Étampes.
— Blessé une première
fois au mois de septembre, le sous-lieutenant Duclos, alors sergent,
après un court séjour dans sa famille, était
revenu à Orléans au dépôt de son régiment.
Nous avons pu le voir à cette époque et l’entendre
faire avec un calme admirable la relation des circonstances dans
lesquelles il avait été blessé au pied. Son
bataillon ayant été décimé, il se trouvait
avec quelques hommes de sa compagnie à l’abri dans un repli
de terrain au-dessus duquel passait une véritable rafale de
projectiles; ses camarades furent presque tous tués, mais lui
s’en tira avec une blessure au pied. —– J’ai échappé là cent fois à
la mort! nous disait-il en nous faisant part de son intention de
retourner au front le plus tôt possible. — Cette fois la mort n’a pas épargné notre vaillant
compatriote.»
|
Abeille d’Étampes 27 février 1915 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Duclos
Prénoms: Charles Marie
Grade: sous-lieutenant
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 139 au corps — classe 1908
N° matricule
4973 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 17 février 1915
en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 18 [raturé: avril] août
1888
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 8 mai 1915
à
Étampes (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état
civil: 143/278
|
|
??
|
Sépulture
au Cimetière Notre Dame ancien d’Étampes, dans
la tombe de la famille Charles Duclos:: «Charles-Marie Duclos, sous-lieutenant
au 131e d’infanterie, mort au champ d’honneur le 17 février
1915 à la cote 263 (Argonne).»
|
Frédéric GATINEAU,
Étampes en lieux et places, Étampes,
Association ‘A travers champs’, 2003, p. 35, n°13 (dont
photographie ci-dessus).
|
1917
|
Acte
transcrit le 8 mai 1915 à
Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1920
|
«A
l’ordre du jour — Le
Journal officiel du 26 décembre a publié la liste,
au titre des décorations posthumes, des militaires inscrits
aux tableaux spéciaux de la Légion d’honneur. Nous
y relevons les mentions suivantes qui concernent deux enfants d’Étampes,
morts au champ d’honneur: — 131e
Régiment d’Infanterie — Duclos
(Charles Maurice), sous-lieutenant: — Au signal donné pour s’élancer à
l’assaut des tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie
remarquable en entraînant sa section. Avait fait à
peine quelques pas qu’il est tombé mortellement frappé,
le 17 février 1915. A été cité.»
|
Abeille d’Étampes 3 janvier 1920 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Plaque
en marbre au mémorial de l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Duclos Charles, sous-lieutenant,
16 février 1915, cote 263, Argonne.»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918»
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
70.
Duclos, Charles
|
Citation à
l’ordre de l’armée
Duclos Charles
sous-lieutenant au 131e régiment d’infanterie
«Au signal
donné pour s’élancer à l’assaut des
tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie
remarquable en entrainant sa section; il avait à peine fait
quelques pas qu’il est tombé mortellement frappé».
[p.100]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918, tome 1, p. 99 (saisie Bernard Métivier
2012).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Cimetière
Notre Dame ancien d’Étampes: tombe de la famille Charles
Duclos.
|
|
|
21. Roger Duverson (1897-1918)
Roger Duverson était né le 5 août 1897 à Étampes, où
il avait fait ses études au collège.
Incorporé comme caporal
au 118e régiment d’infanterie,
il est mort le 28 mars 1918 des suites de ses blessures à l’hôpital d’évacuation n°16,
à Creil (Oise), âgé de 20 ans.
|
1893
|
Le 16 octobre, naissance à Étampes:
«Duverson Roger Louis Désiré
né le 5 août 1897 au domicile de ses parents Ernest
Désiré Duverson, employé de travaux publics,
âgé de 30 ans et de Louise Gastineau, sans profession,
âgé de 29 ans, demeurant à Étampes, 2
rue Saint Jean. — Témoins:
Armand Barberot, instituteur communal, âgé de 33 ans,
demeurant à Guernes (Seine-et-Oise), ami des parents et de l’enfant
et de Eugène Louis Jacques marchand de charbon, âgé
de 36 ans, demeurant à Étampes, ami des parents de l’enfant.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
1912
|
Études
au collège d’Étampes.
Il est
cité lors de la remise des prix de 1912 à la fin
de sa classe de troisième.
|
Abeille
d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
|
1917-1918
|
Fiche SGA
Nom: Duverson
Prénoms: Roger Louis Désiré
Grade: caporal
Corps: 118e régiment d’infanterie
N° matricule 16064 au corps — classe 1917
N° matricule
522 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 28 mars 1918
à l’hôpital d’évacuation
n°16, Creil (Oise)
Genre de mort: suites de blessures de guerre
né le 5 août 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 31 décembre 1918
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1918
|
Acte
transcrit le 31 décembre 1918 à
Étampes (Seine-et-Oise)
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1920
|
«A
l’ordre du jour — Étampes
— Roger Duverson — Par arrêté ministériel du 3 avril 1920,
la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du caporal Duverson (Roger Louis
Désiré), du 118e régiment d’infanterie, mort
pour la France. — Excellent caporal mitrailleur,
gradé énergique, mortellement blessé à
son poste de combat, le 27 mai 1918, ayant refusé de reculer
et de se rendre lors d’une ruée de l’ennemi sur nos lignes.
Croix de guerre avec étoile d’argent.»
|
Abeille d’Étampes du 2 octobre 1920 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
79.
Duverson, Roger
|
Médaille militaire
Par arrêté
ministériel du 3 avril 1920 rendu en application
des décrets du 13 août 1914 et 1er octobre 1918,
publié au Journal officiel du 21 août 1920, la
médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du caporal
Duverson Roger
Louis Désiré
Mort pour la France
«Excellent
caporal mitrailleur, gradé, énergique, mortellement
blessé à son poste de combat, le 27 mai 1918,
ayant refusé de reculer et de se rendre lors d’une
ruée de l’ennemi sur nos lignes».
Croix de guerre
avec étoile de bronze
A Quimper, le
16 septembre 1920. Le colonel Dizot commandant le 118ème
... Signé: Dizot [p.110]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918, tome 1, p. 109 (saisie de Bernard Métivier,
2012)
|
Mentions
|
—
Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Monument aux morts
d’Étampes (1924).
|
|
|
22. Émile
Edet (1897-1918)
Émile Edet était né 13 février 1897 à Forges-les-Bains et avait
fait au moins une partie de ses études au collège
d’Étampes.
Incorporé comme sous-lieutenant au 287e régiment
d’infanterie, il semble d’abord avoir été porté
pour mort pour la France le 2 mai 1918 entre
Hailles et Castel (Somme), sans doute à tort, puis à
nouveau, mais cette fois définitivement, le 18 octobre 1918, sur le champ de bataille du bois Sénécal
à Hangard (Somme), âgé de 21 ans. |
1897
|
Le 13 février 1897, naissance à Forges-les-Bains: «Edet Émile
René Jean né le 13 février 1897 à
Forges-les-Bains, fils de Étampes Charles Marie Edet, jardinier,
âgé de trente huit ans, domicilié à
l’orphelinat Riboutté-Vital et de Jeanne Marie Mindré,
couturière, âgée de trente trois ans. Témoins:
Louis Paul Buré, serrurier, âgé de cinquante
ans et Alphonse Georges Nansion, instituteur, âgé
de trente deux ans, tous deux domiciliés à Forges-les-Bains
audit orphelinat.»
|
Registre de l’état civil de Forges-les-Bains (résumé
de Bernard Métivier, 2012) |
1912
|
Études au collège d’Étampes.
Il est cité à la remise des prix des la fin de l’année 1912 pour s’être distingué en Gymnastique et exercices
militaires et reçoit un diplôme d’honneur.
|
Abeille d’Étampes du 3 aout 1912 (ci-dessus)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Edet
Prénoms: Émile René Jean
Grade: sous-lieutenant
Corps: 287e régiment d’infanterie
[fiche 1]
N° matricule [raturé: 16691] 29 au
corps — classe 1917
N° matricule
[raturé: 29] 2008 au recrutement, Versailles
[fiche 2]
N° matricule
29 au corps — classe 1917
N° matricule
2008 au recrutement, Versailles
[fiche 1]
Mort pour
la France le 2 mai 1918
entre Hailles et Castel (Somme)
[fiche 2]
Mort pour
la France le 18 octobre 1918
sur le champ de bataille du bois Sénécal
à Hangard (Somme)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 13 février 1897
à Forges-les-Bains (Seine-et-Oise)
[fiche 1]
Acte rectifié
transcrit le 15 novembre 1918
à Forges-les-Bains
(Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2092/102
- 56/26
[fiche 2]
Acte
transcrit le 15 novembre 1918
à Forges-les-Bains
(Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2092/102
- 56/26
|
|
1918
|
Acte transcrit le 15 novembre 1918 à Forges-les-Bains
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Monument
aux morts de Forges-les-Bains (1921)
|
|
Remarque
|
La seule différence entre les deux fiches est la date
de la mort: serait mort le 2 mai 1918 selon la fiche rectifiée
et non le 19 octobre 1918 comme l’indique l’autre fiche (vérifier
selon le JMO du 278e RI) (pas de journal après le 15 janvier
1918)
|
B.M.
|
Autres
informations
|
Légion
d’Honneur
|
Site
Mémorial GenWeb visité en 2012
(renseignement non sourcé)
|
|
23. Valentin Feldman (1909-1942)
Né en 1909 à Saint-Petersbourg, Valentin
Feldan ou Feldmann est devenu professeur de philosophie.
Arrêté au début de 1942 en temps
que résistant communiste, il est exécuté
au Mont-Valérien en juillet 1942.
|
1909
|
Le?? 1909, naissance à Saint-Petersbourg.
|
|
1945
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des professeurs et anciens élèves du
collège d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
Pour mémoire
|
Valentin Feldman (1909-1942). Professeur de philosophie
à une date indéterminée antérieure
à 1939. Né à Saint-Pétersbourg, arrivé
en France à l’âge de 12 ans, communiste, il publie en
1936 L’esthétique
française contemporaine, ouvrage ultérieurement
traduit et publié en italien, et traduit lui-même du
russe un essai d’Ivan-Kapitonovich
Luppol sur Diderot, ainsi qu’un roman de Nicolas Ostrovski,
Et l’acier fut trempé... Engagé volontaire en 1939 malgré une grave
maladie de cœur, cité en 1940 pour sa conduite au feu, il
s’engage dans la résistance dès l’été 1940.
Arrêté au début de 1942, il est exécuté
au Mont-Valérien en juillet 1942. Ses derniers mots,
lancés aux soldats allemands du peloton qui allait le
fusiller: «Imbéciles, c’est pour vous que je meurs!»
Son journal de guerre doit être publié en 2006.
|
Texte de notre notice
de 2003.
|
|
24. Marcel Germain (?-?)
Nous n’avons pas pour l’instant identifié avec
certitude cet ancien élève du collège, qui
a beaucoup d’homonymes parmi les victimes de la Grande Guerre et
notamment dans l’ancienne Seine-et-Oise.
|
???
|
Le??, naissance à??: «»
|
Registre de l’état civil de??
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
25. Pascal Ghio (1892-1915)
Pascal Ghio était né à Bastia
le 2 mai 1892. Avant guerre il fut répétiteur
au collège d’Étampes.
Incorporé comme sergent
au 140e régiment d’infanterie,
il fut blessé et mourut dans une ambulance le 13 octobre
1915 à Saint-Rémy-sous-Bussy
(Marne), âgé de 23 ans.
|
1892
|
Le 2 mai 1892, naissance à Bastia (Corse): «L’an mil huit cent quatre vingt
douze le quatre mai jour de mercredi à une heure de relevée
acte de naissance de Pascal Auguste né à Bastia le deux
du courant à huit heures du soir, fils de Ghio Jacques, employé,
âgé de vingt sept ans et de Saettoni (?) Marie son épouse,
âgée de vingt trois ans demeurant à Bastia, boulevard
Paoli. Le sexe de l’enfant a été reconnu masculin par
les sieurs Maingaud Etienne, coiffeur, âgé de trente ans
et Sartoni François, douanier, âgé de trente ans,
domiciliés à Bastia. Sur les déclarations et présentation
à nous faites du dit enfant par le dit Ghio père et ont
signé tous avec nous le présent acte après lecture
faite constaté suivant la loi par nous (D?) Lucien adjoint municipal
de la ville de Bastia officier de l’état-civil par délégation
de M. le maire.» |
Registre de l’état civil de Bastia (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
??
|
Répétiteur
au collège d’Étampes.
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1912-1916
|
Fiche SGA
Nom: Ghio
Prénoms: Pascal Auguste
Grade: sergent
Corps: 140e régiment d’infanterie
N° matricule 8677 au corps — classe 1912
N° matricule
295 au recrutement, Ajaccio
Mort pour la France le 13 octobre 1915
ambulance
14/9
à
Saint-Rémy-sous-Bussy (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 2 mai 1892
à Bastia (Corse)
Acte transcrit le 23 février 1916
à Bastia
(Corse)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 23 février 1916 au registre de Bastia
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
L’Abeille
d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens
élèves qui seront mentionnés sur la plaque
commémorative alors en préparation précise les
fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont
en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de
dessin. — Maxime Leclerc, professeur d’allemand. — Pascal Ghio, répétiteur.»
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens professeurs et élèves du
collège d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative de la mairie de Bastia
— Plaque commémorative
du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
26. Maurice Gilbon (1892-1918)
Plaque de Maurice Gilbon au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Maurice Gilbon, était né le 24 février
1892 à Brières-les-Scellés et avait fait
ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 15e escadron du train, service automobile, il mourut en Grèce le 19 octobre 1918, à l’hôpital
temporaire du camp de Zesteulik, âgé de 26
ans.
Il a été inhumé
en 1922 au cimetière de Morigny-Champigny.
|
1892
|
Le 24 février 1892, naissance à Brières-les-Scellés:
«Gilbon Maurice né
le mercredi 24 février 1892 au domicile de ses parents Léon
Eugène Gilbon, cultivateur, âgé de 35 ans
et de Marie Eugénie Robert, âgée de 30 ans,
même profession demeurant à la ferme de la Nouvelle-Poëlée,
Brières-les-Scellés. — Témoins: Auguste Eugène Renard, rentier,
âgé de 76 ans et de Zéphir Édouard Delton,
cultivateur, âgé de 48 ans, tous deux domiciliés
à Brières-les-Scellés.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1908-1919
|
Léon
Gilbon, père le Maurice, maire de Brières-les-Scellés.
|
Frédéric
Gatineau, Petites lumières sur Brières,
Étampes, A travers champs, 2003, p. 127.
|
1918
|
«Morts
pour la Patrie — Étampes — Maurice Gilbon — Gilbon (Maurice), conducteur au 15e escadron du train, est
décédé le 19 octobre 1918, à l’hôpital
temporaire n° 13 de Zesteulik (Armée d’Orient),
à l’âge de 27 ans, des suites de maladie contractée
en service commandé. Il était le fils de M. Léon
Gilbon, le sympathique maire de Brières-les-Scellés,
qui habite aujourd’hui à Étampes, 27 rue Evézard.
— Un service funèbre en sa
mémoire sera célébré le jeudi 19 décembre,
à 10 heures, en l’église Notre-Dame d’Étampes.
Prière de considérer le présent avis comme
une invitation.»
|
L’Abeille
d’Étampes du 12 décembre 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1912-1919
|
Fiche SGA
Nom: Gilbon
Prénoms: Maurice Georges
Grade: 2e classe
Corps: 15e escadron du train, service auto,
section T. M. 732
N° matricule
02065 au corps — classe 1912
N° matricule
878 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 19 octobre 1918
à l’hôpital temporaire N°13,
camp de Zesteulik (Grèce)
Genre de
mort: maladie contractée au service
né le 24 février 1892
à Brières-les-Scellés
(Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 18 septembre 1919
à Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1919
|
Acte
transcrit le 18 septembre 1919 à Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1920
|
Mention
de Maurice Gilbon sur le monument aux morts de Brières-les-Scellés.
|
Date
du monument donnée par Frédéric Gatineau,
Petites lumières sur Brières, Étampes,
A travers champs, 2003, p. 126, et photographies p. 82.
|
??
|
Mention
de Maurice Gilbon sur la plaque commémorative de l’église
saint-Quentin de Brières-les-Scellés.
|
Photographie
de cette plaque in Frédéric Gatineau, Petites
lumières sur Brières, Étampes, A travers
champs, 2003, p. 27.
|
1921
|
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Gilbon Maurice, 19 octobre
1918, Zestenlick (Armée d’Orient).»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1922
|
«L’hommage
aux morts de la Grande guerre — Les
inhumations à Étampes — Gilbon (Maurice Georges), soldat au 15e Train, service
automobile, section T. M. 732, décédé à
l’hôpital temporaire n° 13 du camp de Zeitenlik, le 19
octobre 1918; inhumé au cimetière de Morigny.»
|
L’Abeille d’Étampes du 1er avril 1922 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1924
|
«Gilbon
Maurice Georges»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 298 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés
(1920)
— Monument de l’église Notre-Dame d’Étampes
(1921)
— Plaque commémorative
du Collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés
(1920)
— Plaque commémorative de l’église Saint-Quentin de Brières-les-Scellés
|
|
|
27. René
Grajon (1895-1915)
René Grajon était né le 25 mai 1895 à Juvisy-sur-Orge et avait une partie
de ses études au collège d’Étampes.
Incorporé comme caporal
au 168e régiment d’infanterie,
il est mort pour la France le 25 septembre
1915 à Saint-Thomas-en-Argonne (Meuse), âgé
de 20 ans.
|
1895
|
Le 25 mai 1895, naissance à Juvisy-sur-Orge: «L’an mil huit cent quatre vingt quinze le vingt neuf
mai à dix heures du matin, par devant nous Paul Marais, maire et officier
de l’état-civil de la commune de Juvisy-sur-Orge, arrondissement
de Corbeil, département de Seine-et-Oise, a comparu Monsieur
Grajon Gabriel, sous-chef de gare, âgé de vingt-huit ans,
demeurant à Juvisy-sur-Orge, rue Bara, numéro sept, lequel
nous a présenté un enfant, du sexe masculin, qu’il nous
a dit être né hier, vingt huit mai, en son domicile, à
onze heures et demie du matin, de lui et de Foucard Marie Louise, son épouse,
sans profession, âgée de vingt ans, avec laquelle il demeure
et auquel enfant il a donné les prénoms de René
Marie Alexandre. Les dites déclaration et présentation
ont été faites en présence de Messieurs Auclère
Louis Joseph Emile, sous-chef de gare, âgé de cinquante
et un ans et Maliba Gaston Auguste, sous-chef de gare, âgé
de trente six ans, tous deux domiciliés en cette commune, le premier
rue Pasteur, numéro un, et le second rue Bara, numéro
dix. Et le déclarant et les témoins ont signé avec
nous le présent acte après lecture faite.»
|
Registre de l’état civil de Juvisy-sur-Orge (saisie
de Bernard Métivier, 2013) |
1912
|
Études
au collège d’Étampes. En 1912, à la fin de sa classe de première,
René Grajon reçoit le prix d’excellence offet
par le ministre de l’Instruction publique.
|
Abeille
d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
|
1915-1918
|
Fiche SGA
Nom: Grajon
Prénoms: René Marie Alexandre
Grade: caporal
Corps: 168e régiment d’infanterie
N° matricule 6033 au corps — classe 1915
N° matricule
2691 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 25 septembre 1915
à Saint-Thomas en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 25 mai 1895
à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 28 février 1918
par le tribunal de Corbeil
jugement transcrit le 24 avril 1918
à Juvisy-sur-Orge
(Seine-et-Oise)
|
|
1918
|
Jugement
rendu le 28 février 1918 par le tribunal de Corbeil et
transcrit le 24 avril 1918
au registre de Juvisy-sur-Orge.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Plaque commémorative
de l’église Notre-Dame de France de Juvisy-sur-Orge
— Nécropole
nationale de Saint-Thomas-en-Argonne.
|
|
|
28. Isabelle Grépinet, née Beaufort
(1906-1944)
|
|
Raymond
Grépinet
(1936)
|
Monsieur Grépinet, professeur de philosophie
vu par Grévy (extrait, 1941)
|
Isabelle Beaufort, née le 2 février
1906, fille d’un architecte parisien d’origine beauceronne, elle-même
employée par l’éducation nationale, avait épousé
Marcel Grépinet professeur de philosophie et de 1ère
au collège d’Étampes.
Elle lui avait donné trois enfants,
tous scolarisés au collège, où ils se faisaient
remarquer par leur excellence.
En 1943-1944, Raymond était en Math
Élém, notre actuelle classe de terminale, Pierre était
en classe de seconde et Geneviève en classe de neuvième,
notre actuelle classe de CE2.
Isabelle Beaufort périt à
son domicile du 65 rue Saint-Jacques lors du bombardement du 10
juin 1944, avec ses deux fils Pierre et Raymond, son mari et sa fille
étant quant à eux gravement blessés.
|
Généalogie
1703-1944
|
7) Jean Beaufort (v.1703-1788), marchand, épouse à
Charmont-en-Beauce Marguerite Chaumette qui lui donne au moins deux
enfants dont François.
6) François Beaufort (1734-?), marchand,
conseiller, officier public et greffier en 1792, épouse Marie
Madeleine Marc qui lui donne dix enfants dont Alexis.
5) Alexis Beaufort (1773-1819), laboureur
à Landreville (Bazoches-les-Gallerandes), épouse Marie
Adélaïde Grenet qui lui donne deux enfants dont Jean Isidore.
4) Jean Isidore Beaufort (1809-1859), cultivateur
à Landreville, maire de Bazoches, épouse Julie Victoire
Leluc qui lui donne huit enfants dont Charles Albert.
3) Charles Albert Beaufort (1845-?), cultivateur
à Donville et négociant en grains, épouse Camille
Leluc, qui lui donne cinq enfants dont Louis François Isidore.
2) Louis François Isidore Beaufort
(1873-?), architecte à Paris (11 avenue du Maine), peintre et
photographe amateur, épouse Jeanne Thomas qui lui donne trois
enfants:
1) Isabelle Marie Beaufort (1906-1944),
qui épouse Marcel Grépinet et lui donne trois enfants,
1b) Anne Beaufort, qui épouse Ernest
Asselin.
1c) Gabrielle Marie (1914-1996), qui épouse
en 1933 Marcel Boyer (1907-1995), géomètre-expert et
lui donne huit enfants.
|
Généalogie établie par Jean-François
Doublier, http://www.doublier.eu/Beaufort.html,
en ligne en 2013.
|
1906 |
Naissance le 2 février 1906 en un lieu à
déterminer;
|
cf. infra. |
1906
|
«GREPINET,
née BEAUFORT Isabelle. 2 février 1906. Dossier librement
communicable à partir de 2026. AJ/16/8981»
|
Archives Nationales
(Paris). Académie de Paris; Personnel scientifique et administratif
des facultés et lycées de garçons et de filles,
enseignement professionnel, enseignement primaire supérieur (né
entre 1859 et 1910). Dossiers personnels. AJ/16/8888 à AJ/16/9102.
Inventaire-Index établi par É. Pirio, secrétaire
de documentation, à partir des bordereaux de versement réalisés
par le service des Archives du Rectorat de Paris. Complète les
inventaires alphabétiques de Mme Lucette Albert et M. Didier Chatelus
pour les cotes AJ/16/932/1 à 1602 et AJ/16/5829 à 6179/18.
Septembre 2007 [fichier au format pdf; 266 p.], http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/sm/Sorbon4.pdf,
en ligne en 2013.
|
1926
|
Diplôme
de son mari Marcel Grépinet en philosophie: «Faculté
des Lettres […] —
Diplômes d’études supérieures. Session de juin 1926.
[…] Sujets des Mémoires: […] [p.300] M. Grépinet. — L’imagination dans la théorie
de la connaissance chez Spinoza.»
|
Annales de
l’Université de Paris 2 (1927), pp. 299-300.
|
1939
|
Isabelle
Beaufort-Grépinet apparemment employée comme son
mari au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer. Cf. supra.
|
1939
|
«Ecole primaire
supérieure [...] Classe de neuvième: Grépinet
Geneviève».
|
L’Abeille
d’Étampes du 22 juillet 1939 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1941
|
Caricature
par un certain Grévy de M. Grépinet, professeur
de philosophie et de M. Dariste, professeur de sciences.
|
L’Association
des Anciens Élèves et nous-mêmes avons mis
en ligne une émouvante caricature de ce professeur et
du professeur de sciences de l’époque, signé Grévy,
et daté de 1941.
|
1941
|
Résultats
de Raymond au collège: «Certificat d’études secondaires du 1er degré:
3e A: Grépinet Raymond.» [Palmarès brut, aucun commentaire ou discours (B.M.)]
|
Abeille d’Étampes
du 2 août 1941 (résumé de Bernard Métivier).
|
1942
|
Résultats
de Raymond au collège: «Palmarès des écoles d’Étampes. Collège
d’Étampes. Classes de 2nde A, A’ et B: Grépinet Raymond
3 fois nommé.»
|
Abeille d’Étampes
du 25 juillet 1942 (résumé de Bernard Métivier).
|
1944,
10 juin
|
Meurt
le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps
que ses deux fils Pierre et Raymond. Son mari et leur fille sont blessés.
|
cf.
infra.
|
1944, 17 juin
|
«Liste des
victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet,
85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet
Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...]
Melle Grépinet Geneviève,
85 rue Saint-Jacques [...]». L’Abeille d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de
Bernard Métivier, 2013)
|
L’Abeille
d’Étampes du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944, 17 juin
|
«[…] Et
Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère
admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège.
[…] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet,
65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques
[...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
|
L’Abeille
d’Étampes du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944, 1er juillet
et 15 juillet
|
«Après
le bombardement [...] Enfin, Melle Geneviève Grépinet
a été elle aussi, transportée dans un hôpital
parisien aux fins d’un perfectionnement de son traitement: son pauvre
papa, l’éminent professeur au collège si gravement atteint
lui-même a voulu l’y accompagner. […]»
|
L’Abeille
d’Étampes du 1er juillet 1944 (saisie de Bernard
Métivier, 2013) — Même texte dans
L’Abeille d’Étampes du 15 juillet 1944:
«Liste de victimes du bombardement
du 10 juin».
|
1944, 15 juillet
|
«Collège
d’Étampes — Palmarès
de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations
trimestrielles du conseil de discipline — Math.
Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes
de Philo-lettres et de Math. Elém. —
Excellence. Math.: Grépinet Raymond
— Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence:
Grépinet Pierre — Nominations: Grépinet
Pierre 7 […]»
|
L’Abeille
d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944, 22 juillet
|
«Collège
d’Étampes. Résultats des examens pour l’année
1943-1944 — I. Baccalauréat (2e
partie) – Série Math. Élém.: Grépinet Raymond
[…]»
|
L’Abeille
d’Étampes du 22 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944
|
«Voici
les noms des cente trente et une victimes de cet événement
dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques;
[...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques». — «Parmi les plus atteints [...]
citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement
blessée à la figure, tandis que sa mère et
ses deux frères étaient tués à ses côtés,
et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également
blessé au bras droit et à la tête.». — «Toujours
sur le même trottoir, sont complètement anéantis
les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
|
René
Collard, De l’Invasion à la Libération,
Étampes au cours des journées tragiques de 1940
et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944,
pp. 31, 34-35 et 38-39. |
??
|
Son nom est ajouté sur la plaque commémorant
les professeurs et anciens élèves du collège
d’Étampes morts pour la France.
|
|
Mentions
|
— Ajout
à la plaque commémorative
du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative
des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église
Saint-Gilles d’Étampes.
|
|
|
29. Pierre
Grépinet
(?-1944)
Fils de Marcel Grépinet, professeur de philosophie
et de 1ère au collège d’Étampes avant guerre, et
d’Isabelle Beaufort, elle-même employée au même collège,
Pierre Grépinet y était en classe de seconde le 10 juin
1944, lorsqu’il fut tué avec sa mère et son frère
aîné Raymond.
Il reçoit
à titre posthume les félicitations
trimestrielles du conseil de discipline.
|
?? |
Naissance le?? à??
|
?? |
1944
|
Meurt
le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps
que sa femme Isabelle Beaufort et que leur fils Raymond Grépinet.
|
|
1944, 17 juin
|
«Liste des
victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet,
85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet
Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...]
Melle Grépinet Geneviève,
85 rue Saint-Jacques [...]».
|
L’Abeille d’Étampes
du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1944, 17 juin
|
«[…] Et
Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère
admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège.
[…] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet,
65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques
[...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
|
L’Abeille d’Étampes
du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1944, 15 juillet
|
«Collège
d’Étampes — Palmarès
de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations
trimestrielles du conseil de discipline — Math.
Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes
de Philo-lettres et de Math. Elém. —
Excellence. Math.: Grépinet Raymond
— Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence :
Grépinet Pierre — Nominations: Grépinet
Pierre 7 […]»
|
L’Abeille
d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944
|
«Voici
les noms des cente trente et une victimes de cet événement
dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques;
[...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques». — «Parmi les plus atteints [...]
citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement
blessée à la figure, tandis que sa mère et
ses deux frères étaient tués à ses côtés,
et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également
blessé au bras droit et à la tête.». — «Toujours
sur le même trottoir, sont complètement anéantis
les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
|
René
Collard, De l’Invasion à la Libération,
Étampes au cours des journées tragiques de 1940
et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944,
pp. 31, 34-35 et 38-39.
|
??
|
Son nom est ajouté sur la plaque commémorant
les professeurs et anciens élèves du collège
d’Étampes morts pour la France.
|
|
Mentions
|
— Ajout
à la plaque commémorative
du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative
des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église
Saint-Gilles d’Étampes.
|
|
|
30. Raymond
Grépinet
(?-1944)
Fils de Marcel Grépinet, professeur de philosophie
et de 1ère au collège d’Étampes avant guerre, et
d’Isabelle Beaufort, elle-même employée au même collège,
Raymond Grépinet y était en classe de Math Élem,
notre actuelle classe de terminale, et venait de passer les épreuves
du bac, lorsqu’il fut tué avec sa mère et son frère
aîné Raymond lors du bombardement
du 10 juin 1944.
Il reçoit à titre posthume
les félicitations trimestrielles du conseil
de discipline, le prix d’excellence, ainsi que le baccalauréat.
|
?? |
Naissance le?? à??
|
?? |
1941
|
Études
au collège d’Étampes: «Certificat d’études secondaires
du 1er degré: 3e A Grépinet Raymond.» [Palmarès brut, aucun commentaire
ou discours (B.M.)]
|
Abeille
d’Étampes du 2 août 1941 (résumé de
Bernard Métivier).
|
1942
|
Études
au collège d’Étampes: «Palmarès des écoles
d’Étampes. Collège d’Étampes. Classes de 2nde A, A’
et B: Grépinet Raymond 3 fois nommé.»
|
Abeille d’Étampes
du 25 juillet 1942 (résumé de Bernard Métivier).
|
1944
|
Meurt
le 10 juin 1944 lors du bombardement anglais, en même temps
que son père Pierre et que sa mère Isabelle Beaufort.
|
|
1944, 17 juin
|
«Liste des
victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. Mme Grépinet,
85 rue Saint-Jacques [...] 12. Grépinet Pierre [...] 28. Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques [...] Liste des blessés: [...] Grépinet
Marcel, 85 rue Saint-Jacques [...]
Melle Grépinet Geneviève,
85 rue Saint-Jacques [...]».
|
L’Abeille d’Étampes
du 17 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1944, 17 juin
|
«[…] Et
Madame Grépinet, cet esprit cultivé et cette mère
admirable, ensevelie avec ses deux grands fils gloire de notre collège.
[…] Liste des victimes du bombardement du 10 juin: [...] 10. – Mme Grépinet,
65 rue Saint-Jacques [...] 12. – Grépinet Pierre, rue Saint-Jacques
[...] 28. – Grépinet Raymond, rue Saint-Jacques [...]».
|
L’Abeille d’Étampes
du 24 juin 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1944, 15 juillet
|
«Collège
d’Étampes — Palmarès
de l’année scolaire 1943-1944 — Félicitations
trimestrielles du conseil de discipline — Math.
Philo.: Grépinet Raymond 3 fois — Classes
de Philo-lettres et de Math. Elém. —
Excellence. Math.: Grépinet Raymond—
Nominations: Grépinet Raymond 5 — Classe de seconde. — Excellence :
Grépinet Pierre— Nominations: Grépinet
Pierre 7 […]»
|
L’Abeille
d’Étampes du 15 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1944, 22 juillet
|
«Collège
d’Étampes. Résultats des examens pour l’année
1943-1944 — I. Baccalauréat (2e
partie) – Série Math. Élém. : Grépinet
Raymond […]»
|
L’Abeille d’Étampes
du 22 juillet 1944 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1944
|
«Voici
les noms des cente trente et une victimes de cet événement
dramatique: [...] Mme Crépinet [sic], 65 rue Saint-Jacques;
[...] Crépinet [sic] Pierre, rue Saint-Jacques; [...] Grépinet
Raymond, rue Saint-Jacques». — «Parmi les plus atteints [...]
citons aussi Mlle Geneviève Grépinet, qui fut affreusement
blessée à la figure, tandis que sa mère et
ses deux frères étaient tués à ses côtés,
et que son père, professeur [p.35] de 1re au Collège d’Étampes, était également
blessé au bras droit et à la tête.». — «Toujours
sur le même trottoir, sont complètement anéantis
les maisons portant les numéros [p.39] [...] 63, 65, 67 [...]».
|
René
Collard, De l’Invasion à la Libération,
Étampes au cours des journées tragiques de 1940
et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944,
pp. 31, 34-35 et 38-39.
|
??
|
Son nom est ajouté sur la plaque commémorant
les professeurs et anciens élèves du collège
d’Étampes morts pour la France.
|
|
Mentions
|
— Ajout
à la plaque commémorative
du collège d’Étampes.
— Plaque commémorative
des 131 victimes civiles du bombardement du 10 juin 1944 en l’église
Saint-Gilles d’Étampes.
|
|
|
31. René
Grimaud (1898-1918)
René Grimaud était l’arrière-petit-fils
d’Auguste Allien directeur de l’Abeille d’Étampes et petit-fils
de son successeur Olivier Lecesne, dont la fille avait épousé
un imprimeur domilicié à Nantes.
Réné Grimaud, né à
Étampes le 21 mai 1895, y avait
commencé ses études au collège e 1902 à 1906, avant semble-t-il de les continuer ensuite à Nantes.
Il est mort caporal du 219e régiment d’infanterie, le 29 septembre 1918, âgé de 20 ans, à Sommepy-Tahure (Marne), où il repose dans la
tombre n°351.
|
1898
|
Le 21 mai 1898, naissance à Étampes:
«Acte de naissance de Grimaud
René Emile Etienne — 21-05-1898— N° 103 Grimaud René Emile Etienne — L’an mil huit cent quatre vingt dix huit le vingt-trois mai à
deux heures de relevée, par devant nous Edouard Joseph Béliard,
maire de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de
la dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie,
a comparu Emile Vincent Joseph Augustin Grimaud, imprimeur, âgé
de trente trois ans, domicilié à Nantes (Loire-Inférieure)
quai Brancas numéro cinq, lequel nous a présenté un
enfant de sexe masculin qu’il nous a dit être né le vingt
et un de ce mois à dix heures du matin à Étampes rue
Saint-Jacques numéro vingt-neuf au domicile de son aïeul maternel,
de lui déclarant et de Marguerite Marie Zoé Lecesne, son épouse,
sans profession, âgée de vingt-six ans avec laquelle il demeure
à Nantes, et auquel enfant il a donné les prénoms de
René Emile Etienne. — Les dites déclaration
et présentation faites en présence de François Adolphe
Auguste Allien, propriétaire âgé de soixante-dix-neuf
ans, bisaïeul de l’enfant et de Louis Paul Ollivier Lecesne, imprimeur
âgé de cinquante et un ans, aïeul du dit enfant, demeurant
tous deux à Étampes. Et ont le comparant et les témoins
signé le présent acte avec nous, maire sus-nommé, après
lecture faite.».
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1902-1906
|
Études
au collège d’Étampes. D’après les relevés
de Bernard Métivier, René Grimaud n’est cité que
dans les palmarès du collège des années 1902-1903,
1903-1904, 1904-05 et 1905-06 et pour ces 4 années, ce qui lui
a paru étrange car normalement ce ne devrait être que 3 ans,
en classe enfantine.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
|
René Grimaud
a sans doute continué ses études à Nantes.
|
|
1918-1919 |
Fiche SGA
Nom: Grimaud
Prénoms: René Émile Étienne
Grade: caporal
Corps: 219e régiment d’infanterie
N° matricule 14766 au corps — classe 1918
N° matricule
31424 [ou 3124, le premier 4 paraissant raturé] au recrutement,
Nantes
Mort pour la France le 29 septembre 1918
à Somme Py (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 21 mai 1898
à Estampes (Gers)
[Erreur: il s’agit bien d’Étampes en Seine-et-Oise, aujourd’hui
Essonne (B.M.)]
Acte transcrit le 27 août 1919
à Nantes (Loire inférieure)
|
|
1919
|
Acte
transcrit le 27 août 1919 à
Nantes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Nantes. |
|
Autre donnée
|
Il serait inhumé
dans la nécropole nationale Sommepy-Tahure, dans la tombe 351
|
Site Mémorial
GenWeb, ici (sans indication de source).
|
|
32. Louis Guilloteau (1887-1914)
Caveau de la famille Guilloteau au cimetière
de Saint-Pierre ancien
Louis Guilloteau était né le 31 décembre
1867 à Étampes et y avait fait ses études
au collège.
Capitaine au 282e régiment d’infanterie, il mourut pour la
France le 16 septembre 1914 à
Cuffies (Aisne), âgé de 46 ans.
|
1867
|
Le 31 décembre 1867, naissance à Étampes:
«Guilloteau Louis Joseph
né le mardi 31 décembre 1867 chez ses père
et mère, fils de Louis Athanase Guilloteau, aubergiste,
âgé de 24 ans et de Joséphine Pauline Latourte
âgée de 22 ans, domiciliés à Étampes
4 carrefour du Pont Doré. — Témoins: Calixte Joseph Latourte, entrepreneur
de serrurerie, âgé de 53 ans, aïeul de l’enfant
et Benoit Berlière, marbrier, âgé de 39 ans, tous
deux domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1902
|
Marié
le 17 janvier 1902 à Marie Julie Ombredanne.
|
Le
site du Mémorial GenWeb visité
en 2012 (sans référence).
|
1904
|
Fait
Chevalier de la Légion d’Honneur le 17 septembre 1904
|
Le
site du Mémorial GenWeb visité
en 2012 (sans référence).
|
1915
|
«Campagne 1914-1915
— A l’ordre du jour de l’armée.
— Étampes — Le capitaine Louis Guilloteau —
On se souvient qu’un de nos premiers «morts étampois»
au cours de cette terrible guerre fut le capitaine Guilloteau, du 82e régiment
d’infanterie, tué le 15 septembre. — Le Journal
officiel du 20 mai rend un dernier hommage à notre vaillant concitoyen
par la belle citation à l’ordre du jour suivante: — «Louis Guilloteau, capitaine au 82e régiment
d’infanterie: — Chargé d’une mission périlleuse et délicate
de reconnaissance, a montré beaucoup d’ardeur et de bravoure dans
l’accomplissement de sa tâche. — A été mortellement
blessé le 15 septembre à la tête du détachement
qu’il commandait.»»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale
48 (samedi 29 mai 1915), p. 2 (saisie de Bernard
Métivier, 2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Guilloteau
Prénoms: Louis Joseph
Grade: capitaine
Corps: 282e régiment d’infanterie
N° matricule 333 au corps — classe 1887
N° matricule
3579 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 16 septembre 1914
à Cuffies (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 31 décembre 1867
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 23 mars 1915
à Étampes
(Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 467/28
|
|
1915
|
Acte
transcrit le 23 mars 1915 à
Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
«Les
exhumations — Le
capitaine Guilloteau — Au cours des premières
opérations de la guerre, notre regretté concitoyen
M. le capitaine Guilloteau (Louis Joseph), du 282e régiment
d’infanterie, frère de M. Pierre Guilloteau, avenue de
Paris, trouvait une mort glorieuse à la tête de sa
compagnie, près de Soissons. Ses restes, qui avaient été
ensevelis provisoirement dans le cimetière militaire de cette
ville, ont été transportés mardi à Étampes
et déposés dans le caveau de sa famille, à
l’ancien cimetière de Saint-Pierre. — En raison des difficultés
de transport et de l’incertitude de l’heure d’arrivée à
Étampes du fourgon funèbre, cette cérémonie
a eu lieu dans la plus stricte intimité.» |
L’Abeille d’Étampes du samedi 22 janvier 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Guilloteau
Louis Joseph»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre
d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 299 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
33. Pierre Guion (1892-1914)
Pierre Guion était né le 4 septembre 1892 à Étampes et y avait
fait ses études au collège.
Incorporé au 131e régiment d’infanterie, il périt le
22 août 1914 à la
bataille de Cussigny, près Gorcy (Meurthe-et-Moselle),
âgé de 21 ans.
|
Inscription à la mémoire de Pierre
Guion au cimetière Saint-Gilles d’Étampes
1892
|
Le 4 septembre 1892, naissance à Étampes:
«Guion Pierre Charles Édouard
né le 4 septembre 1892 à Étampes fils de Émile
Lucien Guion, agent général de la Compagnie française
Le Phénix, âgé de 32 ans, et de Charlotte Hélène
Augustine Allain, sans profession, âgée de 26 ans, domiciliés
7ter rue Pavée. — Témoins:
Félix Henri Buisson, rentier, âgé de 60
ans et de Elie Charles Louis Chevallier, commissaire priseur, âgé
de 28 ans tous deux amis des parents de l’enfant et domiciliés
à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1913
|
«Étampes.
— Les Enfants de Guinette. — Les jeunes Pierre Guion et Lucien
Rebiffé, de la société de gymnastique «Les
Enfants de Guinette», titulaires du brevet d’aptitude militaire,
classe 1912, ont été convoqués mardi dernier à
Versailles pour choisir leur corps; sur leur demande, ils seront incorporés
au 131e régiment d’infanterie, à Orléans.»
|
L’Abeille d’Étampes
102/36 (samedi 6 septembre 1913), p. 2 (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Guion
Prénoms: Pierre Charles Édouard
Grade: soldat
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 4986 au corps — classe 1912
N° matricule
822 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 22 août 1914
à Gorcy (Meurthe-et-Moselle)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 4 septembre 1892
à Étampes (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 20 juillet 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 9 février 1921
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1915
|
«Morts au champ d’honneur
— Étampes — Guion Pierre, soldat de la classe 1912, au 131e d’infanterie,
a été tué le 22 août 1914 à
la bataille de Cussigny, près Gorcy (Meurthe-et-Moselle).
C’est le fils de M. Guion, agent général d’assurances,
rue Pavée, à Étampes.»
|
L’Abeille
d’Étampes du 3 avril 1915 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1915
|
«Étampes pendant
la guerre — Pierre Guion — Depuis la deuxième quinzaine d’août, M.
Guion, agent général d’assurances à Étampes,
et sa famille, vivaient dans une incertitude angoissante, se
demandant quel effroyable coup du sort les avait frappés,
la captivité ou la mort de leur fils Pierre Guion, soldat
de la classe 1912, incorporé au 131e d’infanterie. Aujourd’hui,
prévenus officiellement qu’il est tombé au champ
d’honneur le 22 août 1914 à la bataille de Cussigny,
près de Gorcy (Meurthe-et-Moselle) où il est inhumé,
ils pleurent une perte irréparable, un fils doux et laborieux,
intelligent et modeste, la joie de leur foyer. Ainsi s’écroulent
les belles espérances qu’ils étaient en droit de
fonder sur lui; il n’en reste qu’un souvenir mêlé
de tristesse et de fierté. — C’est que Pierre Guion, dès son enfance, avait obtenu
partout l’un des premiers rangs, à l’école du Centre,
au certificat d’études, au Collège, aux Enfants de
Guinette, au brevet d’aptitude militaire, au concours des Elèves
officiers de réserve, aux concours de tir et d’escrime,
dans tous les sports; car c’était un fervent amateur de la
culture physique; il serait devenu un bon citoyen. — Obligé par une maladie d’abandonner ses études
et peut-être aussi ses ambitions, il se tourna résolument
vers la profession de son père, à laquelle il prit goût,
parlant volontiers d’assurances lorsqu’au hasard des cantonnements
et des rencontres, il trouvait un confrère, ainsi qu’en témoignent
ses lettres. Il serait devenu un assureur émérite;
mais il était avant tout un ardent patriote, heureux au régiment,
admiré de ses camarades pour son énergie physique et
morale, aimé de ses chefs pour son zèle et ses aptitudes
militaires, confiant dans le succès de nos armes, un soldat
d’avenir. Une balle aveuglément le frappa dès la première
heure de la première bataille, où fut engagé
son régiment, surpris dans le brouillard et décimé
sans avoir aperçu l’ennemi! —Après avoir longtemps partagé leur douloureuse
incertitude, il ne nous reste plus qu’à réconforter ce
père et cette mère éplorés en leur disant
qu’au milieu des larmes de leur famille et de leurs amis et de leur propre
chagrin ils ont lieu d’être fiers de leur fils: il a fait noblement
son devoir de Français et donné son sang pour la rédemption
de la patrie; si son corps matériel est demeuré là-bas,
dans l’Est, son âme est vivante parmi nous dans une auréole
de gloire. — E.D.»
|
L’Abeille d’Étampes du 3 avril 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Repose
à la Nécropole Nationale de Gorcy (Meurthe-et-Moselle), tombe collective n°
22.
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012.
|
1917
|
Jugement
rendu le 20 juillet 1920 par le tribunal d’Étampes transcrit
le 9 février 1921
au registre de la même
ville. |
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Guion Pierre Charles»
|
«Liste des enfants d’Étampes
morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des Combattants
Guerre 1914-1918, tome 2, p. 299
|
??
|
Mention
sur la tombe familiale de la famille Allain au cimetière
Notre-Dame nouveau: «A la mémoire
de Pierre Guillon, mort pour la France à Gorcy (M
et M) dans sa 22e année en 1914.»
|
Signalée
par Frédéric
Gatineau, Étampes en lieux et places,
Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 36,
n°5.
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Mention
sur la tombe familiale de la famille Allain au cimetière
Notre-Dame nouveau
|
|
|
34. Henri Guitton (1871-1918)
Plaque de Henri Guitton au mémorial de
l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Tombe de Henri Guitton au caveau de sa famille
au cimetière de Notre-Dame nouveau
Henri Guitton était né à Étampes
le 14 mai 1871 et avait fait ses études au collège.
Adjudant au 48e régiment d’infanterie selon sa fiche SGA,
mais qualifié à Étampes capitaine, question
qui reste à éclaircirn il meurt le 3 juillet
1918 sur le champ de bataille de Hautebraye
(Oise), âgé de 43 ans.
|
1871
|
Le 14 mai 1871, naissance à Étampes:
«Guitton Henri Auguste né
le 14 mai 1871 chez Anne Julie Chéron épouse de
Guitton Henri son aïeulle maternelle [sic], domiciliée
3 rue du Perray, Étampes, fils de Félix Guitton, ouvrier
charpentier, âgé de 24 ans et de Marie Chapard, âgée
de 23 ans, domiciliés à Paris, 20 rue de la Mare.
— Témoins: Henri Guitton,
sabotier, mari de l’aïeule maternelle de l’enfant [sic],
âgé de 29 ans, domicilié 3 rue du Perray et
Édouard Pillas, ancien horloger, âgé de 46 ans,
domicilié 7 rue du Perray, Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1918
|
«Morts pour la patrie — Étampes —
Le capitaine Guitton — On nous
confirme en dernière heure, la nouvelle du malheur qui vient
de frapper notre estimé concitoyen, M. Félix Guitton,
ancien entrepreneur de charpente. Son fils, capitaine au ...e
régiment d’infanterie coloniale, a été tué,
le 5 juillet, par un éclat d’obus, entre Compiègne
et Soissons. Il a été inhumé dans le cimetière
d’Attichy (Oise); il était âgé de 45 ans.»
|
L’Abeille d’Étampes du 3 août 1918 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1891-1919
|
Fiche SGA
Nom: Guitton
Prénoms: Henri Auguste
Grade: adjudant
Corps: 48e régiment d’infanterie
N° matricule 12106 au corps — classe 1891
N° matricule
2927 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 3 juillet 1918
sur le champ de bataille de Hautebraye (Oise)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 14 mai 1871
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 25 novembre 1919
à Creil (Oise)
|
|
1919
|
Acte
transcrit le 25 novembre 1919 à Creil (Oise)
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque de marbre au mémorial de l’église Notre-Dame
d’Étampes: «Guitton
Henri, capitaine d’état-major, 3 juillet 1918, à Hautebraye
(Oise).»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Guitton
Henri Auguste»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 299 (saisie de
Bernard Métivier, 2012).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
35. Charles Imbault (1887-1914)
Plaque de Charles Imbault au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Charles Imbault était né le 31 décembre
1887 à Arrancourt et avait fait ses études au collège
d’Étampes.
Incorporé dans le
131e régiment d’infanterie,
il mourut des suites de ses blessures le 30 décembre
1914 à l’hôpital N°7
de Neufchateau (Vosges), âgé de 27 ans moins 1 jour.
|
Photo mise en ligne sur le site Mémorial
GenWeb d’origine non identifiée
1887
|
Le 31 décembre 1887, naissance à Arrancourt:
«Imbault Charles Joseph né
le 31 décembre 1887 à Arrancourt (91), fils des
époux Clément Félicien Imbault, âgé
de 26 ans, laitier et de Lucienne Honorine Jamain, âgée
de 24 ans, sans profession, domiciliés à Arrancourt.
— Témoins: Ambroise Morin,
maréchal, âgé de 34 ans et Laurent Leduc, garde
champêtre, âgé de 64 ans, tous deux domiciliés
à Abbéville.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
Plus
tard
|
Fils
de Clément Félicien, garçon laitier (24
ans) et de feue Lucienne Honorine Jamin, couturière domicilié
à Étampes, avenue de Dourdan n°10.
|
Inormation
non datée ni sourcée, sur le site Mémorial
GenWeb en 2012.
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Imbault
Prénoms: Charles Joseph
Grade: soldat
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 02321 au corps — classe 1907
N° matricule
4907 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 30 décembre 1914
à l’hôpital N°7 Neufchateau
(Vosges)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 31 décembre 1887
à [Texte corrigé sur le fichier
numérique mis en ligne par le ministère des armées:
Arrancourt] (Seine-et-Oise)
[Il était sans doute porté par
erreur Étampes sur la fiche originale (B.G.)]
Extrait du registre des décès
transcrit le 30 décembre 1914
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte
de décès transcrit à Étampes le 30
décembre 1914.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1915
|
Morts au champ d’honneur
Les
renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques
qui suivent, nous ont été fournis par les familles
et sont publiés avec leur autorisation.
Étampes
Imbault
Charles, soldat au 131e d’infanterie à Orléans,
blessé dans l’Argonne, décédé des suites
de ses blessures à l’hôpital de Neufchâteau
(Vosges). Ce jeune homme avait déjà été
blessé une fois dès le début de la guerre, puis
était reparti au feu, après avoir obtenu une convalescence
qu’il était venu passer dans sa famille à Étampes.
Bon camarade et surtout sportman fervent, membre du Club sportif d’Étampes,
Charles Imbault sera regretté de tous ses camarades.
Un service funèbre
sera célébré en son honneur, lundi prochain
11 janvier, à 10 heures du matin, à l’église
Notre-Dame d’Étampes.
|
L’Abeille d’Étampes du 9 janvier 1915 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
1915
|
Nos lettres
Nous
rendons aux familles, en bon état et sans y faire aucune
annotation, les manuscrits qu’elles veulent bien nous communiquer.
Alors qu’ici les gens se désolent, ces missives nous
apportent la certitude qu’au front chacun fait vaillamment son
devoir. Les lignes réconfortantes qu’elles contiennent, n’appartiennent
donc pas aux seules familles qui les reçoivent; il faut, en
cette heure d’épreuve, ou tous les cœurs français battent
à l’unisson, que chacun puisse lire les lettres de nos vaillants
défenseurs de la patrie et se pénétrer de l’esprit
de sacrifice dont elles sont imprégnées.
Ne soyez pas inquiet…!
Nous mentionnons plus haut
la mort de Charles Imbault. Voici l’affectueuse lettre par laquelle
le blessé prévenait ses parents qu’il était
de nouveau frappé. Insensible à sa propre souffrance,
Charles Imbault veut tout d’abord rassurer son père, ce pauvre
père qui, en arrivant à l’hôpital, n’a pas eu
la consolation de recevoir le dernier soupir de son enfant.
«Neufchâteau
le 24 décembre 1914.
Mon cher père,
Je tiens à t’informer
qu’il vient de m’arriver un… petit malheur.
J’ai eu la cuisse brisée
par un shrapnell qui l’a transpercée de part en part.
Le bras a reçu aussi une légère éraflure
de shrapnell.
Curieuse coïncidence.
Mon cousin H…, de Thignonville, brancardier au…, passait par
là avec trois camarades. Ma première idée
fut de l’appeler; il me releva, mais sans me reconnaître.
Au moment où je me
nommais, un nouveau shrapnell dont le souffle m’assomma, pour
ainsi dire, blessa mon cousin lui-même et un de ses aides.
Deux autres eurent le même sort.
Maintenant me voici transporté
à l’hôpital temporaire n° 7, à Neufchâteau.
Mais il ne faut pas t’inquiéter; j’ai été
relevé à temps, je suis en bonne voie de guérison.
Un de mes camarades a aussi été blessé à
la tête par un shrapnell; il a réussi à se faire
enlever et il doit être en lieu sûr.
Si vous voulez venir me voir,
apportez-moi mon petit sac à main en toile, un flacon
d’eau de Cologne, une bouteille de bon vin blanc bouché,
mon gros maillot de laine, un gilet de flanelle et une chemise très
ordinaire.
Ne soyez pas inquiet, je
vous le répète. Je vais chaque jour un peu mieux.
Je pense à vous tout
le temps et je vous envoie toutes mes tendresses.
Votre fils qui vous aime
bien,
Charles Imbault.»
|
L’Abeille d’Étampes du 9 janvier 1915 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Plaque à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Imbault Charles, 30 décembre
1914, à Boureuilles (Meuse)».
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son
nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice
des anciens élèves du collège d’Étampes.
|
|
1924
|
«Imbault Charles»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 299 (saisie de
Bernard Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Monument
aux morts de Thignonville
— Mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative du collège
d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
36. Louis
Imbault (1890-1914)
Plaque de Louis Imbault au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Louis Imbault était né le 15 novembre 1890 à Marolles en Beauce et avait
fait ses études au collège
d’Étampes.
Incorporé au 4e zouave de marche, il mourut pour la France le 7 novembre
1914 à Pipegaëte
(Belgique), selon sa fiche SGA, ou bien le 17 décembre 1918 à Arcis sur Aube (Aube), selon sa plaque mortuaire à Notre-Dame, âgé
de 23 ans ou 24 ans.
|
1890
|
Le 15 novembre 1890 naissance à Marolle en Beauce: «L’an mil
huit cent quatre vingt dix le seize novembre à onze heures du matin,
par devant nous François Couteau, maire et officier de l’état-civil
de la commune de Marolles-en-Beauce, arrondissement d’Étampes,
département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Anatole Amédée
Imbault, âgé de quarante deux ans, charretier, demeurant
en notre commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe
masculin, qu’il nous a dit être né hier en son domicile, à
quatre heures et demie du soir, de lui et de Maria Estelle Dantonnet, son
épouse, âgée de trente sept ans, couturière,
avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms
de Louis Eugène. Lesdites déclarations et présentations
ont été faites en présence de Emile Ciret, âgé
de trente ans, cultivateur et de Désiré Vincent Hardouin,
âgé de trente quatre ans, maréchal ferrant, tous deux
domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins
signés avec nous le présent acte, après que lecture
leur en a été faite.»
|
Registre de l’état civil de Marolles en Beauce (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer;
|
1910-1916
|
Fiche SGA
Nom: Imbault
Prénoms: Louis Eugène
Grade: 2e classe
Corps: 4e zouave de marche
N° matricule 1969 au corps — classe 1910
N° matricule
5091 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 7 novembre 1914
à Pipegaëte (Belgique)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 15 novembre 1890
à Marolles en Beauce (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 22 février 1916
à Marolles
en Beauce (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 472/469
[On notera une contradiction avec la plaque de Notre-Dame
sur la date et le ieu du décès. (BM.)]
|
|
1916
|
Acte
transcrit le 22 février 1916 à
Marolles en Beauce
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque
à l’église Notre-Dame d’Étampes: «Louis Imbault, conducteur T. M. 803, 17 décembre
1918, Arcis sur Aube (Aube)». [On notera une contradiction avec la fiche
SGA sur la date et le lieu du décès. (BM.)]
|
Monument
en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts de Marolles-en-Beauce
|
|
|
37. Louis Jaubert (?-?)
La base Mémoire des hommes connaît
huit Louis Jaubert morts au cours de la Grande Guerre; mais aucun
ne présente pour l’instant quelque lien que ce soit avec
Étampes et sa région.
|
|
38. Louis Kremer (1883-1918)
|
|
Louis
Kremer en 1915
|
Édition Campa de la correspondance de guerre de Kremer
(2008)
|
Louis Kremer était né le 12 décembre
1883 où il avait fait ses études au collège.
Sur sa carrière de poète
et sur la publication de saa correspondance de guerre, nous renvoyons
à notre page qui l’a fait connaître dès 2002
(cliquez ici).
Blessé il est mort pour
la France, il est mMort pour
la France le 18 juillet 1918 à l’Hôpital du Val de
Grâce.
|
Plaque commémorative du collège,
novembre 2012
1883
|
Le 12 décembre 1883, naissance à Étampes:
«Krémer Louis Nicolas
né le 12 décembre 1883 au domicile de ses parents,
fils de Jean-Pierre Krémer, lieutenant de gendarmerie,
médaillé militaire, âgé de 38 ans, domicilié
à Étampes, rue de la Platrerie n° 8 et de
Joséphine Blanche Leroy, son épouse, âgée
de 27 ans. — Témoins: Joseph
Abadie, maréchal des logis de gendarmerie, âgé
de 40 ans et Clément Daret brigadier de gendarmerie, âgé
de trente et un ans, domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Kremer
Prénoms: Louis Nicolas
Grade: soldat
Corps: 12e régiment d’infanterie
N° matricule 016635 au corps — classe 1903
N° matricule
1377 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 18 juillet 1918
à Paris (Hôpital du Val de Grâce)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 12 décembre 1883
à Étampes (Seine-et-Oise)
Extrait de registre
transcrit le 19 juillet 1918
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1918
|
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
120.
Krémer, Louis
|
Citation à
l’ordre de la brigade
Le colonel de
Bigault de Granrut, commdt l’infanterie de la 123ème
division, cite à l’ordre de la division (infanterie
divisionnaire) le militaire dont le nom suit et pour le motif
ci-après:
Krémer
Louis, mle 4377 cl. 1903 soldat téléphoniste
C. H. R. du 12ème régiment d’infanterie
«Excellent
soldat énergique et courageux. Au cours des rudes
journées des 10, 11 et 12 juin 1918, de jour et de nuit,
sous les bombardements les plus violents, a assuré les réparations
téléphoniques avec un absolu mépris du
danger. Blessé au cours d’une réparation. Déjà
cité à l’ordre du régiment.
La citation ci-dessus
comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile
de bronze».
Aux armées,
le 5 juillet 1918, le colonel de Bigault de Granrut commandant
l’infanterie de la 123ème division. Signé:
Bigault de Granrut [p.178]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, Tome 2, p. 137 (transcription
de Bernard Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Panthéon
— Monument aux morts
d’Étampes (1924)
|
|
Pour mémoire
|
Louis Kremer,
condisciple et ami du grand poète André Charpentier,
avait publié un recueil de poèmes en 1909,
dont le Corpus Étampois a mis en ligne des extraits. Il
était peut-être natif de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise),
s’il faut l’identifier avec le Louis Kremer que mentionne
le monument aux morts de cette commune.
Louis KRÉMER,
Le Tribut d’airain — Poèmes [in-16;
non paginé (93 p.); 23 pièces poétiques en
deux parties: 1. Les Triomphateurs (19 pièces); 2. Le
Rire de la Saison (4 pièces)], Paris, Henri Falque [imprimé
à Étampes par Ollivier Lecesne; 125 exemplaires],
1909.
Bernard
GINESTE [éd.], «Louis Kremer: Les Triomphateurs (1909)»,
in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cle-20-louiskremer.html,
2002. |
|
Texte de la notice que nous avions mise en
ligne en 2002.
|
Autres informations
|
«
Autres informations: reçues le 12 juin 1918 à la
bataille du Matz - Il avait été opéré
avec succès d’éclats d’obus dans les cuisses et le
bas du dos - Le 7 décembre 1914 il avait rejoint le 231 R.I.
au nord de Soissons - Il est blessé en janvier 1915 à
Crouy (02) - Fin février il retrouve son régiment et
est affecté, comme téléphoniste puis secrétaire
à la C.H.R. Fin mars 1916, son régiment est dissous
et il est versé au 276 R.I. De la cote 304, à l’Argonne
puis Verdun, il suit le régiment jusqu’à sa dissolution
en septembre 1917 et son passage dans un Corps d’instruction divisionnaire
à Essey les Nancy (54) - Il y restera jusqu’à mi-avril
1918 où il se retrouve au sein du 12e R.I., en plein coeur des
combats - Fils de Jean Pierre (lieutenant de Gendarmerie à Étampes
(Médaillé Militaire) et de Joséphine Blanche
LEROY) - Homme de lettres, poête, écrivain, dessinateur,
son nom est inscrit sur le mur du Panthéon - Inhumé
au CC d’Ivry (94)»
|
Site GenWeb visité en
2012 (toutes les informations rapportées ici sont visiblement
tirées de l’édition de la correspondance de guerre
de Kremer par Laurence Campa en 2009.
|
|
39. Pierre Lafon (?-?)
Cet ancien élève est difficile à
identifier. Plus d’une vingtaine de poilus de ce nom ont péri
pendant la Grande Guerre et sur le total une demi-douzaine ont un
lien avec la région parisienne, mais aucun avec le pays d’Étampes
d’après du moins les seules fiches SGA.
|
??
|
Le??, naissance à??
|
Registre de l’état civil de??
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
??
|
Fiches SGA
Plus d’une vingtaine de Pierre Lafon.
Rien ne nous permet pour l’instant de déterminer duquel
il s’agit.
|
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
40. Pierre Lambert (1889-1916)
Pierre Lambert était né le 8 septembre 1889 à Étampes, où il
avait fait ses études au collège.
Capitaine au 3e régiment du génie, il mourut de ses
blessures de guerre à l’hôpital d’Auxerre le 21 juin 1916, âgé de 26 ans.
|
1889
|
Le 8 septembre 1889, naissance à Étampes:
«Lambert Pierre Eusèbe
né le 8 septembre 1889, à Étampes au domicile
de son aïeul Charles Eusèbe Bourdeau, négociant,
âgé de 55 ans, rue Basse de la Foulerie n°31,
fils de Paul Émile Lambert, chef de comptoir au Bon Marché,
âgé de 36 ans et demi et de Elisa Jeanne Marie Bourdeau
son épouse, âgée de 24 ans et neuf mois, domiciliés
tous deux à Paris rue de Rennes n° 72 sixième
arrondissement. — Témoins: Louis
Charles Magloire Borgnon, sous-ingénieur des Ponts et
Chaussées, âgé de 63 ans et Louis Alexandre
Cocheteau, employé à la mairie d’Étampes,
âgé de 59 ans, tous deux domiciliés à
Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampes à explorer.
|
1909
|
Il
intègre l’École polytechnique.
|
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Lambert
[Fiche 1]
Prénoms: Pierre Eusèbe
[Fiche 2]
Prénoms:
Pierre Eusèbe
Grade: capitaine
Corps: 3e
régiment du génie
[Fiche 1]
N° matricule 150 au corps — classe 1909
N° matricule
53 au recrutement, Seine 6e bureau
[Fiche 1]
N° matricule 53 au corps — classe 1909
N° matricule
[raturé: 1573] 150 au recrutement, Seine
6e bureau
Mort pour la France
le 21 juin 1916
à l’hôpital d’Auxerre (Yonne)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 8 septembre 1889
à Étampes (Seine-et-Oise)
[Fiche 1]
D.C. fait à Auxerre
[Fiche 2]
D.C. domicile
Étampes (Seine-et-Oise) |
|
1916
|
Acte de décès transcrit à Étampes.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Lambert
Paul Émile»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre
d’Or des Combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 299 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Monument aux morts
d’Étampes (1924)
|
|
Autres
renseignements
|
Chevalier
de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Citation à
l’ordre du Corps d’Armée - Polytechnicien Promo 1909
|
Site
du Mémorial GenWeb visité en
2012 (renseignements non sourcés)
|
|
41. Gaston
Lanceleux (1893-1917)
Gaston Lanceleux était né le 10 décembre
1893 à Étampes et y avait fait ses études
au collège.
Incorporé
dans la 2e baterie du 114e régiment d’artillerie lourde, il mourut de
ses blessures de guerre dans une ambulance le 23 mai 1917 à Oeuilly (Aisne) ou bien dans la commune voisine de Paissy, âgé
de 19 ans.
|
Tombe de Gaston Lanceleux au cimetière
Saint-Gilles d’Étampes
Plaque de Gaston Lanceleux au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes
1893
|
Le 10 décembre 1893, naissance à Étampes:
«Lanceleux Gaston Auguste
né le 10 décembre 1893 à Étampes
au domicile de ses parents, fils de Louis Édouard Lanceleux,
entrepreneur de menuiserie, âgé de 36 ans et de Marie
Albertine Chartier, sans profession, âgée de 23 ans,
domiciliés 14 rue Basse de la Foulerie. — Témoins: Georges Léon Harsant, quincailler,
âgé de 38 ans et Émile Alexandre Hervé,
cafetier, âgé de 48 ans, tous deux amis des parents
et domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. En août 1902 il est
mentionné pour avoir été cité sept
fois au tableau d’excellence pendant l’année scolaire 1901-1902,
où il était en classe de 8e.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1913-1917
|
Fiche SGA
Nom: Lanceleux
Prénoms: Gaston Auguste
Grade: 2e canonnier
Corps: 114e régiment d’artillerie lourde,
2e batterie
N° matricule 5657 au corps — classe 1913
N° matricule
357 au recrutement, Versailles
Mort pour
la France le 23 mai 1917
à l’ambulance 2-14-274 SP 122
à Oeuilly (Aisne)
Genre de mort: blessures de guerre
né le 10 décembre 1893
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 26 avril 1918
à Étampes (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 1083/400
|
|
1917
|
Transcription
de son acte de décès au registre d’état civil d’Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque de marbre gravée à Notre-Dame: «Lanceleux Gaston, 21 mai 1917, à
Paissy (Aisne)». |
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918». Notez
la contradiction avec la localisation donnée par la fiche SGA
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
121.
Lanceleux, Gaston
|
Croix de guerre
(ordre du régiment. Etoile de bronze)
«Jeune canonnier
animé du plus excellent esprit. S’est signalé
par son zèle et son courage. Grièvement blessé
à son poste le 21 mai 1917 au cours d’un bombardement
d’une extrême violence». [p.179]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants
Guerre 1914-1918, Tome 2 p. 178 (transcription de Bernard Métivier,
2012)
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Cimetière
Saint-Gilles d’Étampes
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
Tombe
signalée par Frédéric Gatineau, Étampes
en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers
champs’, 2003, p. 37, n°35 (Lisez
Lanceleux et non Lanceleu).
|
Autres renseignements
|
114e R.A.L.H. - 114e Régiment d’Artillerie
Lourde Hippomobile
|
Site GenWeb visité en 2012.
|
|
42. Charles
Langumier (1894-1917)
Charles Langumier était né le 2 août
1894 à Étampes et y avait fait au moins une partie
de ses études au collège.
Incorporé comme caporal
au 224e régiment d’infanterie,
il périt au combat le 25 mars 1917 à
Clamecy (Aisne), âgé de 23 ans.
Son nom a été
oublié sur le monument aux morts d’Étampes et
devra y être ajouté.
|
Charles Langumier
(photo mise en ligne par sur le site Mémorial
GenWeb
apparemment par Florence Elvira
Martin en 2009)
1894
|
Le 2 août 1894, naissance à Étampes:
«Langumier Charles Clément
Henri Victor né le 2 août 1894 à Étampes
au domicile de ses parents, fils de Charles Henri Désiré
Langumier, percepteur des contributions directes, âgé
de 34 ans et Marie Victorine Rose Lemoine, sans profession, âgée
de 27 ans, domiciliés 50 rue Basse de la Foulerie. — Témoins: Henri Sébastien Langumier, instituteur
honoraire, membre du conseil municipal, officier de l’instruction
publique, âgé de 60 ans, aïeul de l’enfant
et Dosité Bourdeau, ancien maire d’Étampes, officier
d’académie, âgé de 60 ans, ami des parents,
tous deux domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
Généalogie
|
Père: Charles Henri Désiré
Langumier (1859-1922)
Mère: Marie Victorine Rose Lemoine (1867-1947)
Sœur: Marguerite Clémentine Héloise
Marie Langumier (1889-1926)
Sœur: Suzanne Héloise Victorine Marie
Langumier (1892-1965)
Frère: Jacques Léon Clément
Augustin Langumier (1897-1983)
|
Page généalogique de Florence Elvira-Martin
sur le site Geneanet, ici, en ligne en 2012. Cette généalogiste
fait allusion à son livret militaire.
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Langumier
Prénoms: Charles Clément Henri
Victor
Grade: caporal
Corps: 224e régiment d’infanterie
N° matricule 9546 au corps — classe 1914
N° matricule
2022 au recrutement, Rouen nord
Mort pour la France le 25 mars 1917
à Clamecy (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 2 août 1894
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 11 mars 1918
à Rouen (Seine Inférieure)
|
|
1917
|
Acte
de décès transcrit à Rouen le 11 mars 1918.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Son nom a été
oublié sur le monument aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
43. Pol Lapeyre (1903-1925)
Pol Lapeyre était né à Paris, le 8 mai 1903 et avait fait
une partie de ses études au colège d’Étampes.
Sous-lieutenant, il est envoyé
au Maroc où il meurt glorieusement le 14 juin 1925, âgé de 22 ans.
|
Rue Pol-Lapeyre à Étampes (reliant la gare au carrefour du
Petit-Caporal)
1903
|
Le 8 mai 1903, naissance à Paris.
|
Registre de l’état civil de Paris, à saisir |
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
??
|
Études
au Prytanée militaire de La Flèche
|
|
1925
|
«Lapeyre Pol,
Sous-lieutenant au 5e régiment
de tirailleurs sénégalais commandant le poste de
Béni Derkoul, comprenant quatre Français et trente
et un Sénégalais.
A tenu en échec pendant
soixante et un jours un ennemi ardent et nombreux.
A conservé jusqu’au
dernier jour un moral superbe, sans une plainte, sans un appel
à l’aide.
Le 14 juin 1925, submergé
par le flot ennemi, a fait sauter son poste plutôt que
de se rendre, ensevelissant à la fois sous les ruines le
reste de sa garnison et ses assaillants.
Mérite que son nom
soit inscrit au livre d’or de l’Armée comme exemple de
l’esprit du devoir et du sentiment de l’honneur poussés jusqu’au
sacrifice.»
— Louis Hubert Lyautey, Maréchal
de France.
|
|
1926
|
Pages de Gloire au Maroc.
A Béni-Derkoul,
un héros de vingt ans
Le poste de Beni-Derkoul
a eu pour chef le sous-lieutenant Pol Lapeyre. Arrêtons-nous
un peu pour le connaître. C’est un Saint-Cyrien. Il est né
à Paris, le 8 mai 1903. Famille de bonne bourgeoisie que
la sienne. Après avoir été chef de cabinet
d’Albert Sarraut, son père est nommé percepteur à
Étampes, puis à Marseille.
On n’enseigne pas à
ses enfants qu’il faut faire son devoir en leur repétant
cet aphorisme chaque jour. On agit bien plus sur eux par l’exemple.
Sans qu’ils s’en doutent alors, c’est une persuasion qui flotte doucement
dans l’air qu’ils respirent, qui s’insinue lentement en leur âme.
Il faut croire que chez les Lapeyre cette persuasion était,
particulièrement forte. Il y a deux fils tous deux sont des
héros.
Pendant la guerre de 1914,
l’ainé, Denis, est enseigne de vaisseau; il commande en
second le sous-marin Circé. Le bateau
est torpillé dans l’Adriatique. Seul, sur vingt-huit hommes,
Denis Lapeyre a la chance d’être sauvé. En se débarrassant
de ses lourdes bottes et de tous ses vêtements, il parvient
à nager jusqu’à un bâtiment dont il voit les
feux. C’est un navire autrichien. On le recueille. Il est nu, grelottant,
mais quand on lui demande le nom de l’unité qui vient de sauter
et de disparaître, il répond simplement:
— Faites de moi ce que vous voudrez rejetez-moi à
l’eau je ne vous le dirai pas (1). [(1) Denis Lapeyre a été
fait chevalier de la Légion d’honneur.]
Pol Lapeyre a surpassé
son frère, nous le verrons bientôt.
La situation de son père
fixant celui-ci en province, le jeune homme y commence ses études
qu’il termine à Paris.
Le lycée Saint-Louis,
Saint-Cyr, autant de prisons pour cet être qui déborde
d’activité. Quand il entre au 22e colonial de Marseille,
il a l’allure d’un libéré. Point de physionomie
plus ouverte ni plus charmante que la sienne. Comme il est naturel
à son âge, il est le plus jeune officier de sa compagnie,
il est plein de vivacité, d’entrain. Son humeur enjouée,
sa droiture, ce que l’on devine en lui de générosité,
de bravoure, d’ardeur à se dépenser dans l’accomplissement
de sa tâche, lui [p.260]
attirent toutes les sympathies. On aurait dit qu’il savait
que sa destinée serait brève et qu’il lui fallait
se hàter pour la remplir le plus hautement possible.
Ce jeune chef, qui n’a que
vingt ans, pratique déjà l’art de commander, c’est-à-dire
de se faire obéir en se faisant aimer. Jamais il n’a
eu à punir un de ses hommes. Il était leur ami.
Lorsqu’il allait en marche avec eux, souvent, il lui est arrivé
de porter le sac de ceux qui étaient fatigués.
Une fois, pendant l’absence
de son capitaine, — ce qui le
faisait commandant de compagnie, — on veut lui donner un cheval pour la marche. Il refuse:
—
Il est bon, dit-il, que le chef partage les fatigues des soldats.
Cela le trempe et, plus tard, il sait ce qu’il peut demander comme
effort.
Les natures ardentes sont
souvent les plus délicatement scrupuleuses. Elles appréhendent
d’être au-dessous de leur tâche. Dans la crainte
de n’en pas faire assez, d’un coup d’aile, elles volent jusqu’aux
cimes. Le lieutenant Lapeyre avait cette exquise défiance
de soi. Ceux qui l’ont connu l’ont répète un souci le
hantait que, maintes fois, il a exprimé à ses camarades:
—
Je sais ce que je vaux à présent; mais je ne sais
pas ce que je vaudrai au jour du combat.
Les officiers, ses aînés,
le rassuraient:
—
Mon petit Lapeyre, vous ferez comme nous qui nous sommes battus
contre les Boches; vous tiendrez votre place et très bien
nous en sommes sûrs
De la vie si brève de ce
jeune héros, nous ne savons rien ou presque. Elle tient
entièrement en une page, mais cette page dépasse
en grandeur ce que l’on peut imaginer.
Quand vient son tour de
partir aux colonies, Pol Lapeyre est désigné
pour le Maroc. Au débarqué, il va voir un ami de
son père, M. Urbain Blanc, ministre plénipotentiaire
à Rabat. Ensemble, ils examinent ce qui peut convenir au
jeune homme. Deux situations sont vacantes. L’une, celle d’officier
d’ordonnance du général Mouveau, à Agadir;
l’autre, celle de chef de poste, sur le front de l’Ouergha
Un Saint-Cyrien ne débute
pas par un emploi de bureau, dit Lapeyre, et il choisit le poste
de l’Ouergha.
On le désigne pour
Beni-Derkoul, non loin de Bibane. La crête que domine
le petit poste est sauvage et nue, aride et sans [p.261] eau; mais la vue est admirable. Nul
doute que les yeux du jeune Lapeyre ne l’aient contemplée avec
émerveillement. Son âme était sensible à
la beauté des choses.
D’une seule coulée
qui atteint deux à trois cents mètres, les rochers
tombent en «à pic» sur une plaine douce et
riche. Les terres arrosées par l’Ouergha sont bénies
du ciel. Tous les arbres fruitiers de nos pays y croissent et ceux
des pays chauds. Les olives y sont grasses, les oranges parfumées
et les raisins muscats offrent, dans leurs ampoules, un jus délicieux.
Entre les croupes couvertes
de doums, dans les ravins, avant que ce ne
fût la guerre, de sauvages petits bergers paissaient leurs
troupeaux. Parfois, dans un douar, éclataient les «you
yo» d’une noce indigène.
La richesse de cette région
explique la convoitise d’Abd el-Krim. La plaine de l’Ouergha
n’est pas seulement la porte ouverte sur Fez, elle est aussi
le grenier du pays. Lui-même l’a dit «Il faut au
Rif cette plaine pour vivre...»
Dominant la contrée,
dans une de ses parties, une muraille formidable se dresse;
tailladée, hérissée de pics, elle présente
la grise couleur d’un nid de guêpes l’Amergou. Au sommet,
à vif sur le roc, le prolongeant, quelque chose de prodigieux,
d’énorme, de violent; une construction, un château,
vieille forteresse berbère ou portugaise qui, dans ses longues
murailles, derrière ses tours creuses ou pleines, enferme un
ancien cratère et une source aux eaux divinement pures. L’Amergou
est l’œil du pays. Qui le tient domine la région. Au mois d’avril
1925, les Rifains parvinrent à s’en emparer. Comme ils n’avaient
pu y hisser d’artillerie et qu’ils étaient trop haut pour tirer
au fusil, ils ne nous faisaient pas grand mal, mais leur présence
gênait considérablement nos mouvements. Dans la forteresse,
ils avaient placé une garnison qui ne fut jamais inférieure
à trois cents hommes. Trois cents hommes aussi bien postés
équivalent à un bataillon. Pour les déloger
de vive force, il eût fallu une division et s’exposer à
de grosses pertes.
Le hasard, — un hasard que nous sûmes utiliser, — nous servit. Au mois de septembre, le colonel Le Boulanger
occupe la région. Avec des obus de «75» et de «155»,
il bombarde le château; les dissidents qui l’occupent s’affolent,
l’évacuent, se réfugient chez les Rifains. Ils
y sont accueillis avec colère, avec injures et renvoyés
immédiatement pour reprendre la [p.262] place; mais quand ils veulent y rentrer,
ils trouvent les légionnaires du colonel qui y ont pénétré
sans coup férir dans la forteresse, il n’y avait qu’une
de ces vieilles, que les Berbères emploient pour faire leur
cuisine, et cinq ou six éclopés. Une lutte très
chaude à la grenade s’engage entre tes deux partis finalement
l’Amergou nous reste. Nous y sommes toujours.
Un détail saisissant
rend sensibles les terribles difficultés avec lesquelles
nos soldats furent aux prises dans cette région chaotique.
Dans ce même massif de l’Amergou, au djebel el Kader, les
nôtres occupaient la cime. Rifains et dissidents étaient
cantonnes au-dessous dans des grottes profondes. Ni les bombes
d’avion, ni les obus ne les pouvaient atteindre. Il fallut suspendre
nos hommes avec des cordes et des ceintures et c’est à
coups de grenade qu’ils nettoyèrent les anfractuosités
du rocher.
Le 16 avril, dès
l’aube, le poste de Beni-Derkoul doit mettre en action ses moyens
de feu. Désormais, la jeune vie de Pol Lapeyre va se dérouler
sur un mode héroïque. Il est partout, et partout
à la fois aux créneaux et dans les tranchées
qu’il a fait creuser autour du poste. A ceux qui l’entourent, il
communique l’ardeur de sa flamme. Son attitude énergique rassure
les combattants; mais il a vingt ans, à peine! Sa gaieté,
sa jeunesse lui bruissent aux oreilles. Souvent, il chante chansons
de Saint-Cyr, chansons de sa composition. Ses Sénégalais
le trouvent joyeux. Il l’est, mais il est aussi très maître
de lui. Il possède l’art difficile de calmer, sans la mécontenter,
la fougue imprévoyante de ses tirailleurs qui, comme des
enfants, voudraient tirer continuellement, et souvent à
tort et à travers, sans songer que les munitions sont précieuses,
qu’il les faut ménager.
Dans les messages optiques
que le jeune lieutenant adresse à son capitaine posté
à Tafrant, reviennent constamment les mêmes phrases: «Nous
tiendrons jusqu’au bout; nous n’avons besoin de rien»
et, à ses parents «Ça va bien c’est dur, mais
je tiendrai!»
Le 25 avril, à dix
heures, les pentes de la montagne se couvrent d’assaillants
dissidents en burnous ocreux, Rifains aux djellabas à
grandes raies sombres. Combien sont-ils? Des centaines, des milliers,
et Beni-Derkoul ne compte que quarante défenseurs. La méthode
d’Abd-el-Krim, méthode constamment suivie dans cette première
partie de la campagne, sera d’essayer de nous submerger sous le
nombre. Du poste decommandement, [p.263]
à Tafrant, on suit à la lorgnette le cheminement des
groupes ennemis; on les voit, se défilant, utilisant avec intelligence
et grande adresse tous les accidents du terrain; on assiste à
la
riposte du lieutenant Lapeyre. Loin dans la
vallée s’entend le bruit du canon et des mitrailleuses
que les échos des montagnes répercutent.
A dater de ce jour, le fortin
complètement encerclé doit subir des feuxde mousqueterie,
des attaques à la grenade presque continuellement. Lapeyre
lutte seul par ses propres moyens. Il ne demande rien, il sait
que nous avons peu de forces disponibles et, quand il envoie des
messages à ses chefs, c’est seulement pour signaler les faits
de la journée, sans commentaires. Cependant la petite garnison
souffre cruellement. Les corvées, au dehors, ne peuvent plus
avoir lieu. L’eau de réserve dans les tonneaux s’est gâtée,
a croupi, a pris une odeur infecte. La viande est corrompue. Faute
de nourriture et, plus encore, d’eau pour les abreuver, ila fallu abattre
les bestiaux. Ils maigrissaient à vue d’œil. Dans tous les petits
postes encerclés, il en va de même. A Moulay Ain Djenane,
le capitaine Brand note: «Mon dernier bœuf pesait vingt-trois
kilos viande et os.»
Lapeyre va-t-il se plaindre?
Non pas. Au milieu des plus dures épreuves, il demeure
l’esprit libre au point de faire des vers dont les sujets lui sont
fournis par les menus épisodes de la vie du poste. Son ordonnance
sénégalaise lui a raccommodé des chaussettes
avec des cotons multicolores: «Ces chaussettes, tout un poème!»
«Naguère, dit
Pol Lapeyre, quand j’étais enfant, j’avais vu ma mère
assortir les nuances des remmaillages à celles du tricot:
J’avais cru,
d’une âme candide,
Que cette
invisibilité
Devait paraître
à tous splendide
Et j’en
admirais la beauté.
A présent
Sur mes chaussettes
noires,
Plus noires
que sa peau,
Le jaune
au blanc se mêle.
Sur le fond
ténébreux
Ces reprises
sont belles
Et me charment
les yeux. [p.264]
Au dos de ces vers, griffonnés
d’une main rapide, on lit ces mots qui sont les derniers reçus,
à Marseille, par un père et une mère torturés
d’inquiétude: «Le 3 mai 1925. Mon poste encerclé
pendant dix jours vient d’être libéré. Je
me porte comme un charme et n’ai pas un blessé. Mille baisers
Pol.»
En effet, le groupe mobile
du général Colombat a pu débloquer
Beni-Derkoul. Comme son camarade Franchi de l’Aoudour, le
lieutenant Lapeyre présente au grand chef un poste tenu
d’une manière impeccable et des tirailleurs heureux de servir.
Le général
Colombat et le capitaine Piétri (1) [(1) Le capitaine Piétri commandait à
Tafrant.] félicitent le jeune homme.
Lui, avec cette simplicité de manières et de langage
qui lui était propre, répond:
—
Mon capitaine, je tiendrai jusqu’au bout
avec mes braves Sénégalais. N’ayez crainte, ils
ne nous auront pas vivants. J’ai dans mon poste 800
kilos de poudre qui devaient me servir aux travaux de route pour faire
sauter les rochers.
Droit comme son épée,
la tête fine, Lapeyre, de ses grands yeux sombres
et profonds, des yeux inoubliables, regarde en face ses chefs.
Sa lèvre rasée, un peu longue et sinueuse, ne tremble
pas. Le plus ému est le général Colombat qui
essuie sa grosse moustache blanche.
A peine le général
Colombat s’est-il éloigné avec ses forces, que
l’étau se referme sur Beni-Derkoul pour ne plus se desserrer.
Le fusillade ne cesse qu’à de rares intervalles. Avec les
balles, les assaillants lancent des injures:
—
Maudit soit ton père! Maudits soient
les tiens! Dans trois jours, nous vous couperons le cou, nous
vous ouvrirons le ventre.
Il y a des blessés,
des morts. Lapeyre signale seulement chaque jour:
«Ai été
attaqué moral excellent.»
Cet entraîneur d’hommes
hausse les âmes à la valeur de la sienne. Pas un
murmure autour de lui. Quand les Sénégalais
voient un des leurs tomber d’une balle, ils disent:
— Lui, y aller en paradis (2). [(2) Ils
s’attristaient seulement quand le corps avait été
déchiqueté: «Lui trop cassé. Y a pas
bon! Dans leurs croyances, l’âme ne peut alors retrouver le
corps au moment de la resurrection.]
Et ils rechargent leur fusil
ou lancent une grenade.[p.265]
Il n’est pas de résistance
féconde sans optimisme. Une mitrailleuse est hors d’usage,
le nombre des grenades est réduit, le bois s’épuise,
l’eau manque, la dysenterie cause des ravages parmi les hommes.
Altérés par la fièvre, par un soleil de feu,
tous souffrent atrocement, mais Lapeyre, crânement, répète
dans ses messages à Tafrant: «Moral excellent; ai entièrement
confiance.»
Pas une plainte sur ses lèvres,
pas un retour sur sa jeune vie sacrifiée. Dans l’immense
front que la guerre occupe, il ne commande qu’un fortin, mais
chaque fortin est nécessaire à la sauvegarde du
pays. Son poste est un poste d’honneur; il faut le lui envier et,
dans une lettre à l’un de ses amis, le sous-lieutenant
Leca du 97e, à Stenay, il écrit: «Dis à mes parents et persuadetoi
bien que mourir pour la France est la plus belle mort.»
De même qu’il en alla
pour l’Aoudour, la chute de Bibane et le repli du poste de l’Archikane
devaient amener la chute de Beni-Derkoul.
L’ennemi qui se sent près
de triompher porte tous ses efforts sur l’infortuné petit
poste. Combien y a-t-il de nuits que Lapeyre n’a pas dormi? Son
corps étroit et mince ne
résiste que par un miracle d’énergie.
Qu’importe! Il faut tenir. La tactique allemande
suivie dans la grande guerre, lors de l’encerclement du fort
de Vaux, par exemple, on la retrouve
appliquée dans cette campagne où
les Rifains ont eu pour instructeurs des ofûciers allemands
exténuer l’adversaire en le privant de sommeil
et en le prenant par la soif.
Le fortin est menacé
de tous côtés. Une angoisse indicible
serre le cœur des officiers qui commandent de Tafrant. L’ennemi
ne cesse de progresser. La fusillade fait rage. L’atmosphère
est brûlante et empestée. La fumée rend l’air irrespirable.
Depuis soixante jours, le poste est attaqué; depuis
soixante jours, il résiste. «Ils ne nous auront pas vivants»,
s’est juré son jeune chef.
Le 13 juin, le commandant
Couture transmet par optique: «J’ai donné l’ordre
à Beni-Derkoul de détruire son canon et de ne pas
hésiter à brûler ses munitions pour tenir pendant
la nuit.» Le commandement
prépare le repli du poste.
Le 14, le combat recommence.
Un canon que les Rifains nous ont pris bombarde violemment le
petit ouvrage. Les assaillants sont innombrables, et dans le poste
que reste-t-il? Six hommes! [p.266]
Au comble de l’angoisse,
le capitaine Piétri insiste pour que le repli ne soit
pas différé. Il est prescrit pour la nuit du 14
au 15 juin. Une journée plus tôt, Beni-Derkoul et
ses défenseurs eussent peut-être été sauvés.
Une journée! En douze heures, tant d’événements
peuvent se passer dont les assiégés
subiront les conséquences sans y être pour rien. Au
cours de la nuit précédente, Abd-Salam,
caid du village de Moulay-Bou-Chta-Ghrira (le petit), est assassiné
par un de ses anciens rivaux au caidat. La mort du caid détermine
l’entrée en dissidence de toute la tribu douze cents hommes
viennent grossir les rangs des assaillants. La lutte atteint une
violence inouïe. Autour du fortin, tout n’est que feu et poussière.
A seize heures, le lieutenant Lapeyre lance un dernier
signal:
«Tour prise. Tirez dessus.»
La situation du poste est
désespérée. Ses heures sont comptées.
L’ennemi en nombre considérable est dans les réseaux;
les mitrailleuses ne fonctionnent plus; les grenades
sont épuisées les assiégés se battent
maintenant au fusil: «Jusqu’au bout, nous tiendrons.»
Tout est perdu, mais l’honneur
sera sauf: «Ils ne nous auront pas vivants.» Dans le poste, se trouvent les 800
kilos de poudre. Point de cordon Bickford pour y mettre le feu, mais Lapeyre
a pris soin d’en fabriquer un. La minute suprême, l’instant précis,
celui qu’il a envisagé depuis longtemps, auquel,
avec calme, il a longuement réfléchi, sera celui où
l’ennemi pénétrera dans l’enceinte.
Grand et mince, la figure
ardente mais l’âme très calme, au milieu
de ses hommes, de sa poignée d’hommes, il continue de se
battre.
Un peu avant le coucher du
soleil, les assaillants donnent l’assaut par une brèche
qui existait sur la façade sud de la muraille.
A dix-neuf heures dix, dans le flamboiement du soleil qui descend,
au moment où le premier Rifain pose le pied dans le poste,
un grand panache de fumée s’élève sur Beni-Derkoul.
Des explosions violentes et repétées retentissent.
Tous les assiégés et nombre d’assiégeants
ont péri dans la même minute.
«Ce soir-là,
dit un des témoins du drame, tandis que le soleil disparaissait
dans un océan de feu, l’orient se teintait de
féeriques couleurs. Il semblait que la terre marocaine
voulût accroître la splendeur habituelle et
magique de ses couchants [p.267]
pour draper dans un merveilleux linceul de pourpre et d’or les héros
qui venaient de disparaître dans son sein.»
*
* *
L’histoire
a enregistré plusieurs sacrifices dont l’héroisme
est comparable à celui-ci; elle a immortalisé
les noms de leurs auteurs. Pol Lapeyre les a égalés,
sinon surpassés. Sa gloire, qui est aussi pure, aussi
parfaite que celle des d’Assas, des La Tour d’Auvergne, a forcé
l’admiration de ses ennemis, bons connaisseurs en matière
de bravoure.
Il y a à peine un
an que le héros deBeni-Derkoul a péri et, déjà,
dans les tribus berbères, il prend figure de demi-dieu:
homme qui fut plus qu’un homme. Ainsi qu’il en advint pour les
personnages fabuleux de l’antiquité, les épisodes
de sa mort se déroulent naturellement selon le rythme de la
légende.
«J’ai demandé
aux principaux chefs des Beni-bou-Banès et qui tous
avaient combattu contre nous pendant plusieurs mois, écrit
le colonel Noguès (1) [(1) Lettre à
M. Lapeyre, père.], ce qui les avait le
plus frappés au cours de cette campagne. Ils ont été
unanimes à me dire qu’ils avaient été
surtout impressionnés par l’acte sublime du jeune hakem (2)
[(2) Chef.] de Beni-Derkoul
qui, après une résistance héroïque, s’est
fait sauter au moment où ils prenaient pied dans le poste.
Ils ont employé cette expression qu’un tel acte était
au-dessus de la pensée des plus braves guerriers.»
Pour
perpétuer le souvenir du jeune héros, il a été
demandé, qu’au Maroc, le camp de Tafrant s’appelât
désormais camp Lapeyre; à Marseille, un
pavillon de la caserne du 22e colonial portera son nom; une rue du
quartier qu’il habita sera débaptisée en son honneur;
mais les mânes du héros, scmble-t-il, ne
seront satisfaites que lorsque chacun de nous
connaîtra son nom, ne le prononcera qu’avec
reconnaissance et admiration.
|
Henriette Célarié,
«A Béni-Derkoul, un héros de vingt ans», in Revue des Deux Mondes
33 (1926), pp. 259-267.
Pol Lapeyre
Pol Lapeyre
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Monument
à Pol Lapeyre à Azille, village d’origine de sa
famille (Aude)
— Plaque commémorative
sur le caveau de la famille Lapeyre à Azille (Aude)
— Ajour de
son nom sur la la plaque commémorative des anciens élèves
de Collège d’Étampes morts pour la France en 1914-1918.
— Monument
à Pol Lapeyre au lycée militaire de Saint-Cyr. |
|
Rues
|
—
Une avenue et une allée Pol-Lapeyre à Azille.
— Une rue
Pol-Lapeyre à Étampes (1926 selon Frédéric
Gatineau).
— Une
rue, une place et un boulevard Pol-Lapeyre à Marseille.
— Les voies
Pol-Lapeyre de Rabat et de Casablanca paraissent avoir été
débaptisées depuis l’indépendance du Maroc. |
|
Parrainages
|
—
La 113e promotion de l’École spéciale militaire
de Saint-Cyr (1926-1928) porte son nom.
— Il est parrain
de la Corniche (élèves des classes préparatoires
aux grandes écoles militaires) du lycée militaire
de Saint-Cyr. |
Général
de brigade Jean Boÿ, «Historique de la 113e promotion
(1926-28), promotion du Sous-Lieutenant Pol Lapeyre» [ficheir
pdf], in Association des élèves et
anciens élèves de Saint-Cyr, ici, avril 2009. |
Pour mémoire
|
Paul Lapeyre, mort héroïquement
dans le Rif marocain le 14 juin 1925, a donné son nom à
de nombreuses rues.
ANONYME, «Autour
de Pol Lapeyre (photos prises en 2001). L’hiver, c’est le moment
idéal pour redonner un petit coup de jeune au monument à
Pol Lapeyre», in Coldo. Site non officiel
du Lycée militaire de Saint-Cyr l’École,
perso.wanadoo.fr/coldo/Photos/PolLapeyre.htm
(en ligne en 2003).
Clément
WINGLER, «Rue Pol-Lapeyre, située près
du Centre-Ville», in Étampes-Info
526 (15.02.2002), p. 5.
COLLÈGE
GUETTARD, «Sous-lieutenant Pol Lapeyre», in
Site officiel du Collège Jean-Étienne
Guettard, www.ac-versailles.fr/etabliss/clg-guettard-Étampes/anciens-lapeyre.html,
2002 (en ligne en 2003, page disparue avant
2012). |
|
Texte de la notice que lui avait consacré le
Corpus en 2003.
|
|
44. Maxime Leclerc (1875-1914)
Maxime Leclerc était né le 26 janvier
1875 à Saint-Gemme (Indre) et il était professeur
d’allemand à Étampes avant-guerre.
Incorporé dans le
46e régiment d’infanterie, il
fut tué le 28 décembre 1914 au Ravin
des Meurissons (Meuse), âgé de 39 ans.
|
1875
|
Le 26 janvier 1875, naissance à Sainte-Gemme
(Indre).
|
Registre de l’état civil de Saint-Gemme (à saisir)
|
??
|
Professeur
d’allemand au collège d’Étampes
avant guerre.
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1915
|
«Nécrologie
— Maxime Leclerc — Mercredi [19 mai 1915] à Notre-Dame, un service sera
célébré, à dix heures et demie, en l’honneur
de M. Maxime Leclerc, professeur d’allemand au Collège d’Étampes,
tué en Argonne, dans sa quarantième année, le 28 décembre
1914. Tous les amis de notre Collège voudront par leur présence
honorer la mémoire de ce patriote qui, à la mobilisation, s’est
empressé de quitter l’Allemagne pour se ranger avec plusieurs de ses
collègues, sous les plis du drapeau français.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale,
n° 46, samedi 15 mai 1915, p. 2 (saisie de
Bernard Métivier, 2013).
|
1915
|
«Étampes
pendant la guerre — Maxime Leclerc — Dans l’unique pensée d’honorer la mémoire d’un
maître dévoué, victime du devoir, les élèves
du collège d’Étampes ont pris la généreuse
initiative de faire célébrer un service en l’honneur de M.
Maxime Leclerc, professeur d’allemand, tombé en Argonne le 28 décembre
dernier. L’assistance était nombreuse et recueillie mercredi dernier
à Notre-Dame; tant de personnes ont à refouler leurs larmes
ou leurs angoisses! — Naturellement, on remarquait
au premier rang la grande famille universitaire, secondaire et primaire,
que, sans distinction d’opinions, la solidarité réunit dans
les circonstances douloureuses: M. Leblanc, principal du collège,
et toute sa famille, M. de Lautrec, président de l’Amicale des professeurs,
Melle Heitt et Melle Magny, Mme Chardon, M. et Mme Castelot, M. Monchoux,
son fils blessé et sa fille, M. et Mme Desgardins, M. et Mme Dupuis,
M. et Mme Girondeau, M. Moussu, M. Touiller et M. Schwartz, Mme Moussard
et son fils, représentant M. l’Inspecteur Moussard, engagé
volontaire, M. Bouroche, M. Mulard et Mme Cantin, etc., et les élèves
du collège. — La municipalité était
représentée par M. Lescuyer, MM. Bernier, Berthelot, Mille,
Gauché, Hervé, de Rosère et Lanceleux, toujours indistinctement
fidèles à leur devoir communal. De nombreux fonctionnaires
et amis avaient apporté à M. Leclerc et au collège
le témoignage de leur sympathie: MM. Rondelet, procureur de la République,
Mareuge, juge de paix, Auchier, Rousselot, Meunier, Fauré; MM. Bonté,
Hutteau et Masson, administrateurs de l’hospice; M. le Commandant Bénezet,
M. Louveau, maréchal des logis chef, une délégation
des G. V. C. d’Étampes, nos deux porte-drapeaux et des anciens combattants
de 1870, plusieurs sous-officiers et soldats et de nombreux blessés;
M. Bouché, planton de la sous-péfecture; MM. Bunel, Cochery,
Danielsen, Dujoncquoy, Gagneux, Guion, Hautefeuille, Lecesne, l’abbé
Leproust, Lucas, Parisot, Quillou, Rozé, Teton, Voisin, et beaucoup
d’autres concitoyens dont nous aurions bien voulu retenir les noms pour
apporter à Mme Leclerc et à son jeune fils une plus grande
consolation. — La jeune femme perd un
mari sérieux, intelligent, suprêmement bon et affectueux, et
le petit Stéphane, un père dévoué, qui l’adorait.
Le Collège regrettera ce professeur zélé, modeste,
conciliant, qui, parmi ses collègues et ses élèves,
ne pouvait compter que des amis. Nous espérons qu’à la fin
des hostilités, tous s’uniront à la Société des
Anciens Elèves pour perpétuer au Collège sur l’airain
éternel le souvenir des héros qui ont enseigné ou
étudié dans ses murs. — E. D.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale
47 (samedi 22
mai 1915), p. 1 (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Leclerc
Prénoms: Maxime Jules Marie Émile
Grade: 2e classe
Corps: 46e régiment d’infanterie
N° matricule 2895 au corps — classe 1895
N° matricule
1641 au recrutement, Chateauroux
Mort pour la France le 28 décembre 1914
au Ravin des Meurissons (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 26 janvier 1875
à Sainte-Gemme (Indre)
Jugement rendu le 7 novembre 1917
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 13 novembre 1917
à Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Jugement
rendu par le tribunal d’Étampes le 7 novembre 1917 et transcrit au registre de la même ville le 13.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
L’Abeille
d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens
élèves qui seront mentionnés sur la plaque
commémorative alors en préparation précise les
fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont
en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de
dessin. — Maxime Leclerc, professeur d’allemand. — Pascal Ghio, répétiteur.»
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des professeurs et anciens élèves du
collège d’Étampes.
|
|
??
|
Deux
plaques ont été déposées par des
membres de sa famille dans la Crypte de l’ossuaire de la
Haute Chevauchée, à Lachalade (Meuse)
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Mémorial
GenWeb ici et là, visité en 2012.
|
??
|
C’est
sans doute le même Maxime Leclerc dont le souvenir est
commémoré à Valençay (Indre) à
la fois par le Monument aux morts et une plaque commémorative
de l’église St Martin.
|
Mémorial
GenWeb, visité en 2012.
|
1924
|
«Leclerc
Maxime».
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes,
Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 300.
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Deux plaques
commémoratives individuelles dans la Crypte de l’ossuaire de la Haute Chevauchée,
à Lachalade (Meuse)
— Monument
aux morts de Valançay (Indre)
— Plaque commémorative
de l’église Saint-Martin de Valençay.
|
|
|
45. Marcel Leduc (1897-1918)
Plaque de Marcel Leduc au mémorial de
l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Mention de Marcel Leduc au caveau de sa famille
au cimetière de Notre-Dame nouveau
Autre mention de Marcel Leduc au caveau de sa
famille au cimetière de Notre-Dame nouveau
Marcel Leduc, né le 21 août 1897 à
Étampes, y avait fait ses études au collège.
Incorporé au 233ème régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 13 juin 1918 à Corcy (Aisne), âgé
de 20 ans.
|
1897
|
Le 21 août 1897, naissance à Étampes:
«Leduc Marcel Lucien Louis
né le 21 août 1897 à Étampes au domicile
de ses parents, fils de Édouard Leduc, marchand épicier,
âgé de 33 ans et de Emma Zénaïde Bouchu,
sans profession, âgée de 29 ans, domiciliés
1 place de l’Ancienne Comédie à Étampes.
— Témoins: Louis Théophile
Leduc, rentier, âgé de 65 ans, aïeul de l’enfant
et Zacharie Baudouin, marchand tailleur, âgé de 40
ans, oncle de l’enfant, tous deux demeurant à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1917
|
«Marcel
Leduc — La compagnie dont
fait partie notre jeune concitoyen de la classe 1917, Leduc (Marcel),
la 15e du 233e d’infanterie, a fait l’objet de la citation suivante
à l’ordre de l’armée: — «Sous le commandement énergique du sous-lieutenant
L…, s’est portée à l’attaque du 26 octobre dans
un terrain difficile, sous le feu violent des mitrailleuses ennemies
qui lui ont infligé des lourdes pertes; atteint ses objectifs
en rampant de trou d’obus en trou d’obus. S’est maintenue sur ses positions
malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au ventre, et dans
la boue, grâce à l’esprit de sacrifice dont tous ses
soldats étaient animés.»»
|
L’Abeille d’Étampes du 8 décembre 1917 (saisie Bernard Métivier 2012).
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Leduc
Prénoms: Marcel Lucien Louis
Grade: soldat
Corps: 233ème régiment d’infanterie
N° matricule 16702 au corps — classe 1917
N° matricule
561 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 13 juin 1918
à Corcy (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 21 août 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 26 mars 1919
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1918
|
«Étampes
— Marcel Leduc — Nos concitoyens sont venus nombreux apporter, à la cérémonie
célébrée à Notre-Dame, l’expression
de leurs regrets aux parents de Lucien Corsin, caporal au 204e
d’infanterie, membre de la Société de gymnastique
Les Enfants de Guinette, mort glorieusement pour la patrie à
Moulin-sous-Touvent, le 1er juin 1918. — Aujourd’hui il nous faut annoncer la mort au champ d’honneur
d’un autre enfant d’Étampes, membre de la même société
[Société de gymnastique Les Enfants de Guinette], Marcel
Leduc, soldat au 233e d’infanterie, tué le 15 juin 1918,
à l’âge de 21 ans; il était le fils de M.
et Mme Leduc, anciens négociants, rue Paul-Hugo, 1. — Lucien Corsin, de la classe 1916, et Leduc de la classe
1917 étaient deux bons élèves de la préparation
militaire, dont ils suivirent assidûment les cours; ils furent
également de bons soldats, de ces héroïques
fantassins dont le sacrifice nous vaut d’entrevoir aujourd’hui l’heure
de la victoire. Que leur souvenir reste dans la mémoire de
tous nos concitoyens. — Un service
funèbre sera célébré à la mémoire
de Marcel Leduc, le mercredi 21 août, à 10 heures, en l’église
Notre-Dame d’Étampes; prière de considérer cet
avis comme une invitation. — Nous adressons à
ces deux familles si cruellement éprouvées nos plus
sympathiques condoléances.»
|
L’Abeille d’Étampes 17 août 1918 (saisie Bernard Métivier 2012).
|
1918
|
«Nos
braves — Étampes
— Marcel Leduc
— Par arrêté ministériel,
rendu en application des décrets du 13 août 1914
et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 24
novembre 1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire de Leduc Marcel Lucien Louis, soldat,
matricule 16702, au 233e régiment d’infanterie, mort pour
la France. — «Jeune soldat
de la classe 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de dévouement
pendant les combats des 12 et 13 juin 1918, près de Corcy,
en accomplissant son rôle d’agent de liaison, atteint d’une
balle au front en ravitaillant sa pièce en munitions, le 13
juin 1918. A été cité.»
— Marcel Leduc était
le fils de M. Leduc, ancien épicier, domicilié rue
du Puits de la Chaîne.»
|
L’Abeille d’Étampes du 26 novembre 1918 (saisie Bernard Métivier 2012).
|
1921
|
«Carnet
de deuil — Les inhumations
de militaires morts au champ d’honneur dont les corps ont été
ramenés du front, se poursuivent. Mercredi [15 juin 1921],
c’était Marcel Leduc, soldat au 233e d’infanterie, qui tomba
le 15 [Corrigez: 13 (B.M.)] juin 1918 devant
Cercy (Aisne) et avait été inhumé à
100 mètres de la Croix-Bacquet, forêt de Retz; il
était membre de la Société de gymnastique Les
Enfants de Guinette. Jeudi [16 juin 1921], on a inhumé au cimetière
Saint-Martin, Marcel Blanchet, soldat à la section coloniale
d’infirmiers militaires, décédé le 30 octobre
1914, à Vitry-le-François, qui fut l’un des piliers
de nos sociétés sportives d’avant guerre. — Aux parents de Marcel Leduc, à la veuve de Marcel
Blanchet, à leurs familles, dont ces émouvantes cérémonies
ont ravivé la douleur, nous présentons nos sincères
condoléances.»
|
L’Abeille d’Étampes du 18 juin 1921 (saisie Bernard Métivier 2012).
|
??
|
On trouve au cimetière de Notre-Dame
nouveau d’Étampes «la plaque à la mémoire
de Marcel Leduc, mort pour la France à Coroy (Aisne) le
15 juin [Corrigez: 13 (B.M.)] 1918 à
21 ans.»
|
Frédéric Gatineau, Étampes
en lieux et places, Étampes, Association ‘A
travers champs’, 2003, p. 36, n°2. C’est
bien ce que porte la plaque (voir ci-dessus la photographie), mais
il semble qu’on doive corriger cette date.
|
1919
|
Acte
transcrit le 26 mars 1919 à
Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus. Il serait intéressant
de voir si la date du décès indiquée est le
13 ou le 15 (B.G.)
|
1921
|
Plaque de marbre au mémorial de l’église Notre-Dame
d’Étampes: «Leduc
Marcel, 13 juin 1918, à Corcy (Aisne).»
|
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse
N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à
1918»
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
131.
Leduc, Marcel
|
Citation du
26 octobre 1917 de la 15ème cie du 233e infanterie
Leduc Marcel
«Sous le
commandement énergique de son lieutenant Séquières,
s’est porté à l’attaque du 26 octobre 1917,
dans un terrain difficile, sous le feu des mitrailleuses ennemies
qui lui ont infligé de lourdes pertes, a atteint les objectifs
en rampant de trou d’obus en trou d’obus, s’est maintenu sur
ses positions malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au
ventre, et dans la boue, grâce à l’esprit de sacrifice
dont les soldats étaient animés».
Général
Anthoine, commandant la 1ère armée [p.190]
Citation à l’ordre de la
brigade n° 108
Le général
Dauvé, commandant l’infanterie de la 1ère
division, cite à l’ordre de la brigade
Leduc Marcel soldat
du 233e R. I. S. C. M.
«Jeune soldat
de la classe 1917, a fait preuve de beaucoup de courage
et de tout dévouement, pendant les combats des 12 et
13 juin en accomplissant son rôle d’agent de liaison. Atteint
d’une balle au front le 13 juin en ravitaillant sa pièce
en munitions»
Le 18 juin 1918,
le général commandant la 1ère division.
Signé: Dauvé [p.191]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants
Guerre 1914-1918, tome 2, pp. 189-190 (saisie Bernard Métivier
2012).
|
Mentions
|
— Mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
46. Charles Lefebvre (1881-1915)
Charles Lefebvre, né
le 5 octobre 1881 à Pecqueuse, avait fait au moins une partie
de ses études au collège d’Étampes, puis
présenté sa thèse de médecine.
Incorporé comme médecin
major de 2e classe au 8e régiment
d’infanterie, il contracta au service une méningile cérébro-spinale
dont il décéda à Châlons-sur-Marne le 12
mars 1915, âgé de 33 ans.
|
1881
|
Le 5 octobre 1881, naissance à Pecqueuse. «N° 16 Naissance de Charles
Lefebvre 5 octobre — L’an mil huit cent quatre
vingt un le six octobre, à midi, par devant nous Jean Louis
Tréard maire et officier de l’état-civil de la commune
de Pecqueuse, arrondissement de Rambouillet, Seine-et-Oise, a comparu
le sieur Georges Auguste Lefebvre, âgé de trente ans,
cultivateur, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier
en son domicile, à midi, de lui et de Pauline Sophie Chasles son
épouse, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant
il a donné le prénom de Charles. Lesdites déclarations
et présentation ont été faites en présence
de Messieurs Charles Frédéric Chasles, âgé
de quarante cinq ans, cultivateur, demeurant à Gouillons, Eure
et Loir, grand père maternel de l’enfant et de Armand Eugène
Decauville, âgé de trente ans, cultivateur, demeurant en
la commune de Courcouronnes, Seine et Oise. Et ont le déclarant
et les témoins signé avec nous le présent acte après
que lecture leur en a été faite.»
[En marge:] «Mention de mariage. Marié à Chesnay
le 24 juillet 1909 à Bignon Jeanne Marie Louise dont mention
faite par nous greffier. Rambouillet 18 novembre 1909.»
|
Registre de l’état civil de Pecqueuse (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
??
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampesà explorer.
|
1906
|
Ce médecin est probablement celui
dont la Bibliothèque Nationale conserve la thèse
suivante: Charles LEFEBVRE, Contribution à
l’étude de l’urétrotomie interne à sections
multiples [in-8°; thèse de médecine
n°44 de l’année 1905-1906 à la faculté
de médecine de Bordeaux], Bordeaux, 1906.
|
Catalogue
Opale de la BNF
|
1909
|
«Mention
de mariage. Marié à Chesnay le 24 juillet 1909 à
Bignon Jeanne Marie Louise dont mention faite par nous greffier. Rambouillet
18 novembre 1909.»
|
Registre
de l’état civil de Pecqueuse (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
1915
|
«Le Docteur Lefebvre — On a souvent dit qu’à la guerre ce sont toujours les mêmes
qui se font tuer. On pourrait presque appliquer ce mot si profond à
certaines familles que la guerre semble s’acharner à éprouver.
Il y a quelques semaines nous saluions ici avec émotion la mort
du commandant A. Chasles, de l’infanterie coloniale, frère de
Madame Georges Lefebvre d’Étampes, mort des suites d’une grave
blessure reçue à la tête de ses braves sénégalais
et qui lui valut avant de mourir la croix d’officier de la Légion
d’honneur. Nous avons aujourd’hui le douloureux devoir d’annoncer la mort
du docteur Lefebvre, médecin aide-major, fils de Madame Georges
Lefebvre, et neveu du commandant Chasles! — Originaire d’Étampes où
il comptait tant d’amis, le docteur Lefebvre avait débuté
dans l’armée comme médecin aide-major des troupes coloniales
et il avait fait en cette qualité un séjour de trois ans
au chemin de fer de Konakry au Niger. Il s’y était remarquer par
son dévouement et sa science. Son service à ce chemin de
fer alors en construction à travers la brousse consistait à
aller sans cesse de poste en poste visiter les équipes, installer
des ambulances de fortune, secourir les isolés. Au cours d’un voyage
que nous fîmes dans cette région il y a cinq ans nous avions
recueilli sur place le souvenir reconnaissant des services qu’il avait rendus
et chacun redisait combien la science et la pratique du jeune «toubib»
étaient servies par sa jeunesse et sa bonne humeur. Son chef, M.
le Gouverneur Salesses, et les officiers du chemin de fer ne tarissaient
pas d’éloges à son sujet. — Rentré en France, le docteur
Lefebvre passa dans l’armée métropolitaine et fut affecté
pendant quelque temps à Autun. Puis il fut de nouveau envoyé
en Afrique, au Maroc oriental, où il se fît également
remarquer et où il servait hors cadres. Il s’était épris
de notre nouvelle possession et il comptait y faire plusieurs séjours.
La mobilisation l’appela en France au 68e régiment d’infanterie.
Il se trouvait ainsi depuis quelque temps dans la région de Mesnil-les-Hurlus
où furent livrés, on le sait par les communiqués,
de si rudes affaires. Il prodiguait ses soins à la fois à son
régiment et à un bataillon de chasseurs à pied. Celui-ci
comptait de nombreux cas de méningite cérébro-spinale.
Le jeune docteur se dévouait auprès de ses malades. La terrible
maladie s’abattit sur lui. Evacué en hâte à l’hôpital
militaire de Chalons-sur-Marne, malgré les soins empressés
de ses camarades, il y est mort le 12 mars, en plein délire, en pleine
fièvre… — Nous saluons avec émotion cette mort glorieuse, mais
si douloureuse aussi. Le médecin militaire, dans le combat de tous
les jours et de toutes les heures qu’il livre à l’ennemi, n’a pas
comme les combattants, l’exaltation de la bataille, l’entraînement
du feu et du combat. Son abnégation est plus grande encore, son sacrifice
plus entier. Et quand il y apporte en plus, comme le docteur Lefebvre,
sa jeunesse et toutes les espérances d’un foyer heureux où
pleurent aujourd’hui une jeune femme et deux petits enfants adorés,
on ne trouve plus, pour consoler ceux qu’il laisse derrière lui,
que cette pensée: «De quel prix devra être un jour récompensée
notre victoire pour payer de tels héroïsmes»?
— Que cette pensée
atténue la douleur de sa famille, de Madame Georges Lefebvre, sa
mère, doublement éprouvée en quelques mois, de sa
jeune femme et de sa sœur, Madame Delachaux. Ses jeunes enfants, qui l’auront
à peine connu, seront fiers un jour de dire que leur père
a donné sa vie à la patrie, et qu’il est mort glorieusement,
en médecin et en soldat. — A. T.» |
L’Abeille d’Étampes
du 20 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1901-1915
|
Fiche SGA
Nom: Lefebvre
Prénoms: Charles
Grade: médecin major 2e classe
Corps: 8e régiment d’infanterie
N° matricule 905 au corps — classe 1901
N° matricule
4748 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 12 mars 1915
à Châlons-sur-Marne (Marne)
Genre de mort: maladie contractée en
service (méningite cérébro-spinale)
né le 5 octobre 1881
à Pecqueuse (Seine-et-Oise)
D.C. extrait
transmis le 12 mars 1915
à Versailles (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte transmis le 12 mars 1915 à Versailles.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
|
|
|
47. Georges Léry (1880-1914)
Georges Léry était né le 28 avril
1880 à Limours et avait fait au moins une partie de ses
études au collège d’Étampes.
Incorporé comme lieutenant
au 272e régiment d’infanterie,
il mourut pour la France le 10 septembre 1914 à
Petites Perthes (Marne), âgé de 34 ans.
Il paraît reposer à
l’ancien cimetière de Chantilly, chevalier de la légion
d’honneur et décoré de la médaille militaire.
Georges Léry a été
oublié sur le monument aux morts de Limours.
|
1880
|
Le 28 avril 1880, naissance à Limours: «Du vingt huit avril mil huit cent
quatre vingt à quatre heures du soir acte de naissance de Georges
Marie Benjamin Lery du sexe masculin né aujourd’hui à
neuf heures du matin au domicile de ses père et mère, fils
légitime de Edmond Marie Lery âgé de vingt quatre
ans, agent voyer & de dame Célina Antoinette Moulin âgée
de vingt ans, sans profession, son épouse, demeurant ensemble
à Limours. Les témoins ont été Casimir Benjamin
Séverin Moulin âgé de cinquante sept ans, adjoint
au maire et Robert Narcisse Féléon Warnesson, âgé
de quarante huit ans, percepteur des contributions directes, demeurant
tous deux à Limours. L’enfant nous a été représenté
et la déclaration faite par son père qui a signé
avec les témoins et avec nous Louis Jules Barreau maire, officier
de l’état-civil après lecture. — [En marge:] Par acte en date du 17 avril 1906 inscrit à
la mairie de Pontoise Lery Georges Marie Benjamin dont la naissance est
constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec
Delle Patte Marcelle Jeanne Henriette. Pour mention faite par nous greffier.
Rambouillet, le 23 avril 1906. Le greffier.». |
Registre de l’état civil de Limours (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1902
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampes à explorer
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Lery
Prénoms: Georges Marie Benjamin
Grade: lieutenant
Corps: 272e régiment d’infanterie
N° matricule 9 au corps — classe 1900
N° matricule
124-778 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 10 septembre 1914
à Petites Perthes (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 28 avril 1880
à Limours (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 16 mai 1915
à Paris (16e arrondissement)
|
|
1915
|
Acte transcrit le 16 mai 1915 à Paris
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
??
|
Sépulture
à l’ancien cimetière de Chantilly d’un Georges
Léry né en 1880, Chevalier de la Légion d’Honneur
décoré de la Médaille Militaire.
|
Selon
le site Mémorial GenWeb visité
en 2012.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque commémorative du Collège
d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
de l’église Notre-Dame d’Auteuil (Paris, XVIe arrondissement)
— Sépulture à l’ancien cimetière de
Chantilly d’un Georges Léry né en 1880, Chevalier de
la Légion d’Honneur décoré de la Médaille
Militaire.
— [+ (?) Plaque commémorative en l’Église
Saint-Maclou de Pontoise (?)]
|
|
|
48. René Lesage (1890-1914)
René Lesage était né le 24
juin 1890 à Roinvilliers et avait suivi ses études
au collège d’Étampes.
Incorporé au 4e régiment de zouaves de marche, il est mort pour la France le 26 septembre 1914 à La Treute
(Aisne), âgé de 24 ans.
|
1890
|
Le 24 juin 1890, naissance à Roinvilliers:
«Lesage René Henri
Désiré né le 24 juin 1890 à Roinvilliers
chez ses parents, fils de Henri Lesage, cultivateur, âgé
de 31 ans et de Désirée Aurore Imbault, sans profession,
domiciliés à Ezerville commune de Roinvilliers.
— Témoins: Moulin Paul, instituteur,
âgé de 27 ans et Haury Pauléon, garde champêtre,
âgé de 62 ans, tous deux domiciliés à
Roinvilliers».
|
Registre de l’état civil de Roinvilliers (résumé de Bernard Métivier, 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1910-1921
|
Fiche SGA
Nom: Lesage
Prénoms: René Henri Désiré
Grade: 2e classe
Corps: 4e zouaves de marche
N° matricule 08455 au corps — classe 1910
N° matricule
5061 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 26 septembre 1914
à La Treute (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 24 juin 1890
à Roinvilliers (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 2 novembre 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 3 avril 1921
à
Roinvilliers (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Jugement
rendu le 2 novembre 1920 par le tribunal d’Étampes, transcrit
le 3 avril 1921
au registre de Roinvilliers
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Roinvilliers. |
|
|
49. Pierre Lory (1890-1914)
Pierre Lory était né à le 2
mai 1890 à Étampes et y avait suivi ses études
au collège.
Incorporé au 36e régiment
d’infanterie, il fut tué le 29 mai août 1914 à
Landifay-et-Bertaignemont (Belgique), âgé
de 24 ans.
|
1890
|
Le 2 mai 1890, naissance à Étampes:
«Lory Pierre Louis né
le 2 mai 1890 à Étampes au domicile de ses parents,
fils de Louis Pierre Lory, fondeur en fer fonte, âgé
de 35 ans et de Marie Thérèse Schmitz, sans profession,
âgée de 25 ans, demeurant 109 rue Saint Jacques.
— Témoins: Louis Alexandre
Cocheteau, âgé de 59 ans et Paul Hertzel, âgé
de 33 ans, tous deux employés à la mairie et domiciliés
à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Lory
Prénoms: Pierre Louis
Grade: sergent fourrier
Corps: 36e régiment d’infanterie
N° matricule 06036 au corps — classe 1910
N° matricule
2070 au recrutement, Seine, 2e bureau
Mort pour la France
le [ratuté: 22] 29 août 1914
[raturé: Châtelet] Laudifay (Belgique)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 2 mai 1890
à Étampes ([raturé: Seine
inférieure] Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 25 mai 1917
par le tribunal de la Seine
jugement transcrit le 17 juillet 1917
à Paris, 16e arrondissement
|
|
??
|
Repose
à la Nécropole Nationale " Belle Motte ", tombe
individuelle n° 141 à Aiseau (Belgique)
|
|
1917
|
Jugement
rendu le 25 mai 1917 par le tribunal de la Seine et transcrit
le 17 juillet au registre du 16e arrondissement.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
??
|
Repose
à la Nécropole Nationale (française) de Belle
Motte à Aiseau-Presles (Belgique), dans la tombe
individuelle n° 141.
|
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Lory
Pierre»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes,
Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 300.
|
Mentions
|
— Nécropole
Nationale Belle Motte à Aiseau-Presles (Belgique),
tombe 141.
— Plaque commémorative
du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
de l’église Saint-Martin d’Étampes
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
50. Yves Maria (1896-1918)
Né à Maisons-Laffite le 18 juin 1896,
dans une famille ensuite apparemment installée à
Itteville, il fit ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 167e régiment d’infanterie, il est mort à Itteville
des suites d’une maladie contractée
en service, le 1er août 1918, âgé
de 22 ans.
Son nom n’a pas été
porté sur le monument aux morts de Maisons-Laffite, ni
sur celui d’Itteville.
|
1896
|
Le 18 juin 1896, naissance à Maisons-Laffitte: «L’an mil huit cent quatre-vingt-seize,
le vingt-un juin à onze heures et demie du matin, acte de naissance
de Maria Yves Raymond, du sexe masculin, né le dix-huit de
ce mois à trois heures et demie du soir, au domicile de ses
père et mère en cette commune, avenue Grétry n°
5, fils légitime de Maria Jean René, représentant
de commerce, âgé de quarante-un ans et de Damars Valentine
Laure, son épouse, sans profession, âgée de trente
ans, mariés à Paris huitième arrondissement le
vingt-huit décembre mil huit cent quatre-vingt-sept. Dressé
par nous, Appert François Léon, maire et officier de l’état-civil
de la commune de Maisons-Lafitte (Seine-et-Oise), sur la présentation
de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence
de Messieurs Barthélemy François, propriétaire,
âgé de quarante-cinq ans, domicilié en cette commune
place Sully n° 2 et Launois Pierre Emile, médecin des hôpitaux
de Paris, officier de l’instruction publique, âgé de quarante
ans, domicilié à Paris, rue Portalis n° 12, tous deux
amis du père. Et ont le déclarant et les témoins signés
avec nous après lecture faite.» |
Registre de l’état civil de Maisons-Laffitte (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Maria
Prénoms: Yves Raymond
Grade: soldat
Corps: 167e régiment d’infanterie
N° matricule 6541 au corps — classe 1916
N° matricule
1489 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 1er août 1918
à Itteville (Seine-et-Oise)
Genre de mort: maladie contractée en
service. Avis CCM.
né le 18 juin 1896
à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise)
D.C. domicile Itteville (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Décès
enregistré à Itteville lieu de résidence.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
51. Georges Masson (1883-1914)
Plaque de Georges Masson au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Tombe de Georges Masson au caveau de sa famille
au cimetière de Notre-Dame nouveau
Georges Masson était né le 24 novembre 1883 à Étampes, où
il avait fait ses études au collège.
Incorporé au 131e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 22 décembre 1914
à Clermont en Argonne, âgé
de 31 ans. |
1883
|
Le 24 novembre 1883, naissance à Étampes:
«Masson Georges Alphonse
né le 24 novembre 1883 au domicile de ses parents, Maxime
Alphonse Jules Masson, notaire, âgé de 36 ans et Georgette
Gabrielle Inger, âgée de 32 ans, domiciliés
81 rue Saint Jacques à Étampes. — Témoins: Gabriel Inger, propriétaire,
âgé de 74 ans et Louis Martial Hautefeuille, ancien notaire,
membre du conseil municipal, premier adjoint, âgé de
55 ans domiciliés à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Masson
Prénoms: Georges Alphonse
Grade: sous-lieutenant
Corps: 131e régiment d’infanterie
N° matricule 4547 au corps — classe 1903
N° matricule
6537 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 22 décembre 1914
à Clermont en Argonne
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le [ajout au fichier numérique,
ou bien correction:] 24 novembre 1883
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 24 mars 1915
à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1915
|
«Étampes pendant
la guerre — M. Georges Masson
— La guerre a fait encore à Étampes
une victime de choix, et plongé dans le deuil une famille aussi
estimée que connue. Le R. P. Georges Masson, docteur en droit,
sous-lieutenant au 131e d’infanterie, 3e compagnie, est tombé
à 31 ans, à l’attaque de Boureuilles! — Malgré sa douce modestie, Georges
Masson était fort apprécié à Étampes,
où il passa son enfance et sa jeunesse. Après avoir fait
au Collège communal de solides études et confirmé
par le raisonnement personnel les convictions puisées au sein de
sa famille, il suivit les cours de la Faculté tout en pratiquant
le droit dans l’étude de son père. Telles étaient
ses aptitudes juridiques qu’il passa le Doctorat, après une thèse
hautement remarquée, sans avoir subit un seul échec dans
tous ses examens. — Après des semailles si
belles et si fécondes, Georges Masson n’avait plus qu’à
faire une splendide récolte, qu’à cueillir les roses de la
vie sans en avoir connu les épines; riche et savant, ses perspectives
d’avenir étaient brillantes, il pouvait tout. Et soudain, par une
détermination inattendue de ses amis, peut-être même de
ses parents, aux douceurs de l’existence il a préféré
les abaissements de la vie religieuse; sans doute effrayé par les
luttes du monde, celui qui plus tard devait se montrer vaillant patriote,
a voulu imiter l’oiselet cherchant une retraite sous la blanche aubépine,
— Il a d’un cloître saint choisi
l’obscurité! — Pour inculquer
aux autres ses convictions, il a voulu être apôtre sous la robe
du Dominicain. Ce fils aimé, ce fils aimant, quittait, non sans
un serrement de cœur, mais avec la fermeté du devoir tyrannique,
des parents que leurs croyances personnelles obligeaient à s’incliner
devant un tel sacrifice; bien plus, comme Aristide, il quittait aussi sa
patrie en faisant des vœux pour elle. — Quand ils le
virent entrer dans l’armée des soldats de la paix, ses parents,
qui perdaient l’espoir de leur nom respecté, pouvaient au moins
croire que son corps était en sécurité comme son âme.
Et voilà que l’ordre de mobilisation résonne en France et
dans nos consulats! Sans tergiverser, sans parlementer avec sa conscience,
le moine patriote se révèle soldat; et là-bas dans
l’Argonne, il sait faire son devoir et entraîner sa section, jusqu’à
ce qu’une première blessure arrête son ardeur. Puis il a hâte
de retourner au feu, cette fois avec le grade de sous-lieutenant,
juste récompense de sa valeur. Hélas! il eut encore
à peine le temps de donner sa mesure; c’était écrit:
— Le prêtre deviendra la première
victime. — Il fut blessé
mortellement d’une balle au ventre à l’attaque de Boureuilles,
et transporté à l’hôpital de Clermont-en-Argonne,
où il mourut dans la nuit: son corps attend au champ du
repos la libération du territoire et la pieuse et douloureuse
visite d’un père. — Avait-il des pressentiments,
lorsque que quelques jours avant la bataille, Georges Masson chargeait
deux de ses compatriotes et son lieutenant de prévenir sa
famille en cas d’accident? Pénible mission remplie par un
ami navré! Quelle consolation porter à ces pauvres parents?
Il est bien de leur dire comme le lieutenant commandant la compagnie:
«Votre fils s’est conduit en brave; il est proposé pour
une citation à l’ordre de l’armée.» C’est un réconfort
assurément pour un père si justement fier d’un fils,
exilé volontaire, accourant pour défendre sa patrie;
mais à ces parents si croyants, déjà gratifiés
de tant de légitimes orgueils, il faut avant tout des consolations
religieuses. «Formée pour nos misères et nos
besoins, dit Châteaubriand, la religion chrétienne vient
nous offrir sans cesse le double tableau des chagrins de la terre
et des joies célestes.» Elle seule peut, avec le temps,
consoler cette famille éplorée. Puisse cette nouvelle
victime expiatrice, sanctifiée et glorifiée par la piété
et l’héroïsme, servir d’exemple et de leçon,
et contribuer à nous faire demain une France plus forte et
plus fraternelle! — E. D.
— L’Abeille-Réveil, se faisant
l’interprète de toute la ville d’Étampes, présente
à M. et Mme Masson,, à M. et Mme Lefebvre, et à
toute la famille, ses hommages respectueux d’admiration et ses douloureuses
condoléances.»
|
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes
du 9 janvier 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1915
|
Acte
de décès transcrit le 24 mars 1915 à Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1920
|
«La
reconnaissance nationale — A l’ordre
du jour — Le Journal officiel du 26 décembre
a publié la liste, au titre des décorations posthumes,
des militaires inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion
d’honneur. Nous y relevons les mentions suivantes qui concernent
deux enfants d’Étampes, morts au champ d’honneur: 131e
régiment d’infanterie — […] — Masson Georges, sous-lieutenant:
— Vaillant
officier, a été grièvement blessé
en se portant à l’attaque d’un village, et est mort pour
la France, le 22 décembre 1914. A été cité.»
|
L’Abeille d’Étampes du 3 janvier 1920 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Masson Georges, religieux
dominicain, sous-lieutenant, 22 décembre 1914, à
Boureuilles (Meuse)».
|
Monument «A la Mémoire des enfants de la paroisse
N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914 à
1918»
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Masson
Georges Alphonse»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes,
Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 301.
|
??
|
On trouve au cimetière de Notre-Dame
nouveau d’Étampes une inscription à la mémoire
de «Georges
Alphonse Masson, dominicain mort pour la France en 1914.»
|
Signalée
par Frédéric
Gatineau, Étampes en lieux et places,
Étampes, Association ‘A travers champs’, 2003, p. 36,
n°12 (voir photo ci-dessus).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
— Mention
sur le caveau de la famille Masson au cimetière Notre-Dame
nouveau.
|
|
|
52. André Ménard (1891-1915)
Plaque d’André Ménard au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
André Ménard était né le
26 mai 1891 au village de Thignonville dans le Loiret et avait
fait ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 110e régiment d’infanterie il perdit la vie des suites
de ses blessures le 7 mars 1915 à Saint-Jean-sur-Tourbe
(Marne) ou bien à la ferme de Beauséjour sur le territoire
de la commune de Minaucourt, âgé de 23 ans.
|
1891
|
Le 26 mai 1891, naissance à Thignonville (Loiret) |
Registre de l’état civil de Thignonville (à saisir)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. En août 1902 il est
cité pour avoir eu le prix d’excellence pendant l’année
scolaire 1901-1902, pendant laquelle il était en sixième
et avait été nommé 13 fois au tableau d’honneur.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1915
|
«André Ménard
— Sans être Étampois, né
à Thignonville d’une vieille famille beauceronne, avait ici droit
de cité à plusieurs titres. Sauf pour le cours de Philosophie
qu’il était allé suivre au lycée Louis-le-Grand, il avait,
de 1901 à 1908, fait toutes ses études au collège d’Étampes,
où il avait laissé le souvenir d’un élève remarquable,
remportant chaque année le prix d’excellence et de nombreuses nominations,
et où l’aménité de son caractère lui avait valu
de fidèles amitiés chez ses professeurs et ses camarades. Neveu
de notre sympathique concitoyen, M. Grivot, meunier, il lui aurait peut-être
un jour succédé; et il serait devenu une personnalité
dans le monde du commerce et de l’industrie; car il s’y était admirablement
préparé par de nombreux voyages en Allemagne, en Angleterre,
en Hollande. — A l’armée, il était hautement
apprécié, puisqu’il avait été choisi comme agent
de liaison. Hélas! à Beauséjour, une balle lui traversa
la poitrine, en même temps qu’un éclat d’obus lui broyait le
bras. Il mourut quelques heures après à l’ambulance où
il avait été transporté. — L’Abeille-Réveil
présente à M. et Mme Grivot comme à la famille de ce
vaillant ses respectueuses condoléances.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale
(samedi 27 mars 1915), p. 2 (saisie de Bernard
Métivier, 2012).
|
1911-1915
|
Fiche SGA
Nom: Ménard
Prénoms: André
Grade: soldat 2e classe
Corps: 110e régiment d’infanterie
N° matricule 3466 au corps — classe 1911
N° matricule
655 au recrutement, Orléans
Mort pour la France le 7 mars 1915
à Saint-Jean sur Tourbe
Genre de mort: blessures reçues en service
né le 26 mai 1891
à Thignonville (Loiret)
Acte transcrit le 20 juillet 1915
à [raturé: Sainville] Eure-et-Loir
Étampes
|
|
1917
|
Acte
transcrit au registre d’Étampes le 26 mai 1891.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque au mémorial de l’église Notre-Dame:
«Ménard André, 7 mars 1915, à Beauséjour
(Champagne)»
|
Monument «A la Mémoire des enfants de
la paroisse N.-D. Morts pour la France pendant la guerre de 1914
à 1918»
|
Remarque
|
On
notera une divergence sur le lieu du décès entre
la fiche SGA et la plaque de Notre-Dame. Il me paraît probable
qu’il a été blessé près de la ferme de
Beauséjour, hameau dépendant de la commune de Minaucourt,
et transformé par les Allemands en fortin dès 1914, lieu
de nombreux combats meutriers. Il aura été transporté
une fois blessé à Saint-Jean-sur-Tourbe, où
il sera mort des suites de ses blessures.
|
B.G.
2012.
|
1921
|
Son
nom est porté sur la plaque commémorant le sacrifice
des anciens élèves du collège d’Étampes.
|
|
1924
|
Livre
d’or: «Ménard André»
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p.301 (saisie de
Bernard Métivier, 2012) |
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
53. Louis Michau (1893-1916)
Né le 7 juillet 1893 à Marines (Val-d’Oise),
Louis Michau avait fait ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 8e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 27 février 1916 à la ferme
d’Haudremont (Meuse), âgé de 22 ans.
|
1893
|
Le 7 juillet 1893, naissance à Marines (Val-d’Oise). |
Registre de l’état civil de Marines (à saisir)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1913-1916
|
Fiche SGA
Nom: Michau
Prénoms: Louis
Grade: sergent
Corps: 8e régiment d’infanterie C.H.R.
venu de???(illisible)
N° matricule 8676 au corps — classe 1913
N° matricule
461 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 27 février 1916
à la ferme d’Haudremont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 7 juillet 1893
à Marines (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 30 juin 1916
à Méréville (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil:
1048/152 |
|
1917
|
Acte
transcrit le 30 juin 1916 à Méréville
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Méréville (1921)
|
|
|
54. Paul Michau (1896-1917)
Né le 29 mars 1896 à Aincourt (Val-d’Oise),
Louis Michau avait fait ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 168e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 8 septembre 1917 au plateau des Caurières
(Meuse), âgé de 21 ans.
|
1896
|
Le 29 mars 1896, naissance à Aincourt (Val-d’Oise)
|
Registre de l’état civil d’Aincourt (à saisir)
|
1912
|
Études
au collège d’Étampes.
Paul Michau, lors de la remise des prix de 1912,
à la fin de sa classe de seconde, s’est si bien distingué
en Gymnastique et exercices militaires qu’il reçoit la
médaille de bronze du ministre de la guerre.
|
Abeille
d’Étampes du 3 août 1912 (ci-dessus)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Michau
Prénoms: Paul Octave
Grade: aspirant
Corps: 168e régiment d’infanterie
N° matricule 10141 au corps — classe 1916
N° matricule
1552 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 8 septembre 1917
au plateau
des Caurières (Meuse)
Genre de mort:
[raturé: tué à l’ennemi] disparu
né le 29 mars 1896
à Aincourt (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 8 juin 1920
par le tribunal d’Étampes
jugement transcrit le 20 novembre 1920
à Méréville
(Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Jugement
rendu le 8 juin 1920 par le tribunal d’Étampes et transcrit
le 20 novembre 1920
à Méréville.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1922
|
«L’hommage aux morts de la Grande Guerre
— Les inhumations — Morigny-Champigny — Paul Michau
— Dimanche dernier [13 août 1922],
les restes glorieux de Paul Michau, mort pour la France, retour du front,
recevaient les suprêmes honneurs avant d’être réinhumés
dans le cimetière de Morigny. Paul Michau était le fils de
Paulin Michau, instituteur, décédé depuis 19 ans. Appartenant
à la classe 1916, il était sorti de l’école Saint-Maixent
en mai 1917. Le 8 septembre suivant, il tombait au plateau des Caurières
frappé mortellement. — A la cérémonie
religieuse, M. le curé de Morigny, après avoir retracé
à grands traits l’immortelle bataille de Verdun, salua la dépouille
glorieuse de Paul Michau, aspirant au 168e régiment d’infanterie,
un des héros de cette sanglante épopée. «Il
a rougi de son sang, dit-il, la terre sacrée
de France, ce coin de la chère Patrie où tant de vaillants
se sont sacrifiés pour que l’injustice, la brutalité et
l’oppression ne règnent pas en maîtresses sur le monde. — Que Dieu lui donne la couronne des saints; qu’Il console
cette pauvre mère, doublement affligée, puisqu’elle a donné
deux fils à la France, deux fils dans la fleur de la jeunesse tombés
l’un après l’autre devant la citadelle inviolée de Verdun.
— Elevons nos âmes, haussons
nos cœurs devant l’exemple de Paul Michau, de son frère dont on
n’a pu retrouver le corps, de ses compagnons d’armes; sachons être,
dans la paix, à la hauteur de ces héros par notre énergie,
notre volonté, notre abnégation. Dieu nous le demande, la
Patrie endeuillée nous l’impose, les mères qui pleurent le
réclament, et les morts de la grande épopée semblent
se lever pour l’exiger au nom de leur sublime sacrifice.»
— A Mme veuve Michau nous adressons nos respectueuses
condoléances!»
|
L’Abeille d’Étampes
111/32 (samedi 19 août 1922), p. 1 (saisie de Bernard Métivier).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Méréville (1921)
|
|
|
55. René Michaux (1881-1918)
Né le 21 août 1881 à Étampes, René Michaux avait
fait ses études au collège d’Étampes.
Capitaine au 19e régiment de dragons, il est mort pour la France le 15 octobre 1918
à Gitsberg (Belgique), âgé de 37 ans.
|
1881
|
Le 21 août 1881, naissance à Étampes: «N° 128 Michaux René Paul Augustin. L’an
mil huit cent quatre vingt-un, le vingt deux août à
deux heures de relevée, par devant nous Léonard Breuil
adjoint spécialement délégué par le maire
de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de la dite ville, arrondissement
d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Paul Emile Michaux, agent-voyer
d’arrondissement, âgé de vingt-neuf ans, domicilié
en cette ville faubourg Saint-Jacques numéro douze, lequel
nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous
a dit être né hier à onze heures du matin en son
domicile de lui et de Marie Antoinette Bosselet, son épouse,
aussi âgée de vingt-neuf ans, avec laquelle il demeure
et auquel enfant il a donné les prénoms de René
Paul Augustin.
Les dites déclarations et présentation
faites en présence des sieurs Jules Alexandre Michaux,
rentier, âgé de cinquante sept ans, aïeul paternel
de l’enfant, demeurant en la commune d’Etréchy (Seine-et-Oise)
et Dosité Bourdeau, propriétaire, maire de la ville
d’Étampes, officier
d’académie, âgé de quarante-sept ans, domicilié
en cette ville. Et ont, le déclarant et les témoins,
signés avec nous, adjoint sus-nommé, l’acte après
lecture faite.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer. |
1919
|
«A
l’ordre du jour —Le Maire
de la ville d’Étampes a l’honneur de prier ceux de ses concitoyens
qui ont été l’objet de citations pendant la guerre,
d’en faire connaître le texte à la mairie. — Même demande est faite aux familles des soldats tombés
au champ d’honneur pour les citations dont ceux-ci ont été
l’objet. — Étampes — Le capitaine Michaux — Le capitaine Renée [sic]-Paul-Augustin Michaux, du 19e
régiment de dragons, ancien élève du collège
d’Étampes, a été tué le 15 octobre 1918,
à Roulers (Belgique).
Né dans notre ville le 21 août 1881,
il était le fils de M. Michaux, ancien agent-voyer de l’arrondissement
d’Étampes et actuellement agent-voyer en chef honoraire
à Versailles, dont la famille est originaire de Valpuiseaux
où elle a longtemps séjourné ainsi qu’à
Etréchy. — Le capitaine Michaux
avait obtenu les quatre citations ci-après: — Citation à l’ordre du quartier général,
en date du 1er mai 1917, en qualité de lieutenant, commandant
le Q. G. de la 66e division de chasseurs: Sur le front depuis le début des hostilités,
a, successivement, comme adjoint à des commandants de secteurs
particulièrement délicats, comme agent de liaison dans
la Somme et dans la bataille actuelle, fait preuve, fait preuve des
plus belles qualités militaires et d’un esprit d’initiative remarquable.
— Citation à l’ordre du 33e
corps d’armée, en date du 16 novembre 1917, en qualité de
lieutenant détaché à l’E. M. de la 88e brigade d’infanterie:
Officier d’un allant remarquable,
toujours prêt à marcher. Dans la préparation de l’attaque
du 7 novembre 1917 et dans les journées qui ont suivi, a exécuté
avec entrain et intrépidité des liaisons et des reconnaissances
de terrain rendues difficiles par des bombardements violents; a rempli
avec intelligence les missions qui lui étaient confiées
et rendu au commandement les meilleurs services. — Citation à l’ordre de la 77e division, en date du
7 août 1918, en qualité de lieutenant au 4e escadron du
19e régiment de dragons: Au cours des opérations
du 23 juillet au 3 août 1918, chargé d’organiser la liaison
par cavaliers entre l’infanterie divisionnaire et la 1re ligne, a assuré
ce service, avec une activité et un dévouement remarquables.
En particulier, le 29 juillet, s’est offert pour aller reconnaître,
en plein combat, la ligne atteinte par nos éléments avancés;
a réussi à remplir sa mission malgré un bombardement
très violent par obus de tous calibres et a rapporté de
précieux renseignements sur la progression de notre attaque.
— Citation à l’ordre de l’armée,
en date du 8 décembre 1918, en qualité de capitaine au 19e
régiment de dragons: Le 15
octobre 1918, envoyé en reconnaissance pour déterminer les
positions de l’ennemi en avant de notre infanterie a été
mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine.
—Voici d’autre part en quels termes élogieux
le colonel de Colbert, du 19e dragons, a porté, le 25 octobre
1918, à la connaissance de son régiment, la mort de ce
brave officier: Le colonel a la profonde
douleur de faire part aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers
du régiment, de la mort de M. le capitaine Michaux, tué
en reconnaissance le 15 octobre, près de Roulers, en Belgique.
— La perte de cet admirable officier, promu capitaine au choix dernièrement,
et frappé si malheureusement en pleine victoire, est un grand
deuil pour le 19e dragons. — Sa bravoure, son dévouement, son
patriotisme sans bornes et sa haute intelligence en faisaient un chef
de premier ordre, capable de remplir les plus belles missions. C’est
au cours de l’une d’elles qu’il est tombé pour la France.»
|
L’Abeille
d’Étampes, n° 34 (samedi 23 août 1919), p.
1 (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Michaux
Prénoms: René Paul Augustin
Grade: capitaine
Corps: 19e régiment de dragons
N° matricule 35 au corps — classe 1901
N° matricule
59 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 15 octobre 1918
à Gitsberg
(Belgique)
Genre de mort:
tué à l’ennemi
né le 21 août 1881
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 17 avril 1919
à Versailles (Seine-et-Oise)
N° du registre
d’état civil: 8611/1
|
|
1919
|
Acte
transcrit le 17 avril 1919 à Versailles
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom a été oublié sur la plaque
commémorant le sacrifice des anciens élèves
du collège d’Étampes.
|
|
1924
|
153.
Michaux, René Paul
|
Citation à
l’ordre du quartier général
Le lieutenant Michaux
René Paul, du 19e régt de dragons commandant le
Q. G. de la 66ème division
«Sur le front depuis
le début des hostilités a, successivement comme
adjoint à des commandants de secteurs particulièrement
délicats, comme agent de liaison dans la Somme et dans
la bataille actuelle, fait preuve des plus belles qualités
militaires et d’un esprit d’initiative remarquable».
[p.217]
Citation à l’ordre du corps d’armée
Le général
commandant le 33ème corps d’armée, cite à
l’ordre du corps d’armée
Le lieutenant Michaux
René Paul Augustin, du 19ème dragons détaché
à l’E. M. de la 88ème brigade d’infanterie
«Officier d’un allant remarquable,
toujours prêt à marcher. Dans la préparation
de l’attaque du 7 novembre 1917 et dans les journées
qui ont suivi, a exécuté avec entrain et intrépidité
des liaisons et des reconnaissances de terrains rendues difficiles
par des bombardements violents; a rempli avec intelligence les missions
qui lui étaient confiées et rendu au commandant les
meilleurs services».
Signé: général
Leconte [p.218]
Citation à l’ordre de la division
Le général
Serrigny, comdt la 77ème division d’infanterie, cite
à l’ordre de la division, le lieutenant
Michaux, du 4ème
escadron du 19ème régiment de dragons
«Au cours des opérations
du 23 juillet au 3 août 1918, chargé d’organiser
la liaison par cavaliers entre l’infanterie divisionnaire et la
1ère ligne, a assuré ce service avec une activité
et un dévouement remarquables. En particulier le 29 juillet
s’est offert pour aller reconnaître, en plein combat, la ligne
atteinte par nos éléments avancés; a réussi
à remplir sa mission malgré un bombardement très
violent par obus de tous calibres et a rapporté de précieux
renseignements sur la progression de notre attaque».
Signé: Serrigny
[p.219]
Citation à l’ordre de l’armée
Monsieur Michaux René,
capitaine au 19ème régiment de dragons
«Le 15 octobre
1918, envoyé en reconnaissance pour déterminer
les positions de l’ennemi en avant de notre infanterie, a été
mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine».
Signé: Digoutte
«Le colonel a la
profonde douleur de faire part aux officiers, sous-officiers,
brigadiers et cavaliers du régiment, de la mort de Monsieur
le capitaine Michaux, tué en reconnaissance le 15 octobre
près de Roulerden (Belgique).
La perte de cet admirable
officier, promu capitaine au choix dernièrement, et
frappé si malheureusement en pleine victoire, est un grand
deuil pour le 19ème dragons.
Sa bravoure, son dévouement,
son patriotisme sans bornes et sa haute intelligence en faisaient
un chef de premier ordre, capable de remplir les plus belles
missions. C’est au cours de l’une d’elles qu’il est tombé
pour la France.»
Signé: de Colbert
[p.220]
|
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France: [...] [p.300] [...]
Michaux René Paul Augustin»
|
|
Ville
d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre
1914-1918, tome 2, 1919-1924, pp. 216-219 et 300 (saisie de Bernard Métivier, 2012).
|
Mentions
|
— Oublié
sur la plaque commémorative du collège d’Étampes
(1921)
— Monument aux morts de Versailles
— Monument aux morts d’Étampes (1924)
|
|
|
56.
Louis Mignon alias Raphaël Mignon
(1891-1917)
Plaque de Raphaël Mignon au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Tombe de Raphaël Mignon au nouveau carré
militaire du cimetière de Notre-Dame nouveau (1997)
La plaque commémorative du collège d’Étampes
distingue par erreur Raphaël et Louis Mignon qui sont en fait
une seule et même personne. Louis Mignon dont le prénom
d’usage était Raphaël était né le 20 février
1891 à Étampes et y avait fait ses études au
collège.
Incorporé comme sergent
au 4e régiment d’infanterie,
il mourut pour la France le 16 avril
1917
à Juvincourt (Aisne), âgé
de 26 ans.
|
1891
|
Le 20 février 1891, naissance à Étampes:
«Mignon Louis Jean Baptiste
Raphaël né le 20 février 1891 à l’hospice
d’Étampes, fils de Pierre Alexandre Mignon, jardinier, âgé
de 57 ans et de Sophie Octavie Bécot, sans profession, âgée
de 42 ans, domiciliés 10 rue de la Boucherie à Étampes.
— Témoins:
Jean Hippolyte Gagé, secrétaire de la mairie, âgé
de 52 ans et Louis Alexandre Cocheteau, employé de la mairie,
âgé de 60 ans, tous deux domiciliés à
Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes: «Elève de l’école des Frères à Étampes,
Raphaël Mignon avait été nommé boursier
au Collège à la suite des examens du certificat
d’études primaires; il ne demeura que deux ans dans cet
établissement, puis après avoir travaillé
comme ajusteur dans diverses usines, se sentant appelé
pour le sacerdoce, il suivit avec l’appui de M. l’abbé Lauderaut,
curé de Saint-Martin, les cours du séminaire de Versailles
jusqu’à son départ pour le service militaire».
|
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918 (saisie
de Bernard métivier, 2012: texte intégral ci-dessous)
|
1914
|
«Nos lettres
— Un frère à ses sœurs.
— Clermont-Ferrand, 8 novembre 1914
— Mes chères Sœurs, — Je suis encore à Clermont, la jambe anciennement malade
complètement guérie. Je marche très bien; vous n’avez
donc rien à craindre pour moi en ce moment, je suis à l’abri
de tout danger. Ne croyez pas cependant que je vous oublie dans ma sécurité,
non! je suis et resterai toujours uni à vous par la pensée
et là comme ailleurs, je vous aime et prie pour vous toutes. — J’ai pensé que pour remercier le bon Dieu de m’avoir
fait sortir cette fois sain et sauf, je devais faire comme les marins: un
ex-voto. Pour cela j’ai fait un ostensoir en bois découpé
à la scie. Il est très réussi et vous allez le recevoir
bientôt avec le casque à pointe. —
Vous serez assez gentilles pour mettre l’ostensoir
dans la chambre où notre chère maman est morte; cela (tout
en ornant la chambre), vous servira de souvenir, si (chose qui, je crois,
n’arrivera pas), je venais à tomber sur le champ de bataille. Dans
ce petit travail, j’ai mis tout mon cœur: pour le bon Dieu et pour vous.
— A la minute,
je reçois une lettre de Jeanne; cela va assez bien chez eux; de Pierre
et de Joseph, pas encore de nouvelle. — C’est aujourd’hui
dimanche, c’est pour ce motif que je m’amuse à vous écrire
à la machine. Maintenant, je monte et descends trois étages
sans bâton ni fatigue, même sans tenir la rampe — comme Gugusse!
— Inutile de dire que je ferai tout ce
qui sera en mon pouvoir pour passer une journée ou deux près
de vous, à Étampes, où, j’espère, les croiseurs
boches n’ont encore pu couler les grands paquebots du Port!
— A propos des Boches: qu’est-ce qu’ils
viennent de prendre avec les Russes et les Japonais à Tsin-Tao! sans
compter les 30 000 hommes morts en Belgique qu’ils ont eu en voulant
passer quand même pour obéir à un kaiser tout à
fait maboule. — Ils voulaient — ventre creux — avaler
Paris; ils durent reculer vaincus à la bataille de la Marne. Puis
ce fut Varsovie et ils furent défaits à Augustow, aveuglés
par l’orgueil et non corrigés; ils voulurent Calais, puis Dunkerque;
mais cette tentative leur coûta plus d’hommes qu’il leur en reste
en campagne….. — Dans cette semaine des morts, ils
ont dû faire d’amères réflexions en songeant aux leurs…..
— Patience! La victoire finale approche;
la prospérité fera le bonheur et la récompense des Alliés
que je salue en passant. — Espérant que vous
êtes toutes en bonne santé et que vous ne supportez pas trop
de privations. Je vous embrasse de tout mon cœur aimant et dévoué.
— Votre frère, — Louis-Raphaël M…»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 20 (édition spéciale
du samedi 14 novembre 1914), p. 2 (texte repéré,
rendu à son auteur et saisi par Bernard Métivier, 2013).
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Mignon
Prénoms: Louis Jean-Baptiste Raphaël
Grade: sergent
Corps: 4e régiment d’infanterie
N° matricule 9631 au corps — classe 1911
N° matricule
5256 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 16 avril 1917
à Juvincourt (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 20 février 1891
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 5 décembre 1917
à
Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 5 décembre 1917
à Étampes
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1918
|
«Morts
pour la patrie — Étampes — Raphaël Mignon — Mignon (Raphaël), sergent au 4e régiment d’infanterie,
8e compagnie, est mort au champ d’honneur le 16 avril 1917
à Juvincourt (Aisne), à l’âge de 26 ans.
— Elève de l’école des
Frères à Étampes, Raphaël Mignon avait
été nommé boursier au Collège à
la suite des examens du certificat d’études primaires; il
ne demeura que deux ans dans cet établissement, puis après
avoir travaillé comme ajusteur dans diverses usines, se
sentant appelé pour le sacerdoce, il suivit avec l’appui
de M. l’abbé Lauderaut, curé de Saint-Martin, les cours
du séminaire de Versailles jusqu’à son départ
pour le service militaire. — Il allait
être libéré quand éclata la guerre. Blessé
à la jambe par une perforation d’os, en 1914, à Clermont-en
Argonne, il fut fait prisonnier par les Allemands, puis délivré
quelques semaines après par les Anglais et évacué
sur Clermont-Ferrand. — Une fois
guéri il regagnait à Auxerre le dépôt
du 4e régiment d’infanterie, d’où il repartait au front
comme sous-officier. A la suite de l’offensive du 16 avril 1917, il
fut porté comme disparu. Ses sœurs, qui habitent à
Étampes, rue Evezard, malgré de nombreuses recherches
ignoraient le sort exact de leur frère quand une lettre du 15
février dernier écrite par un sous-officier du 4e
d’infanterie prisonnier en Allemagne, est venue les fixer. Frappé
d’une balle en pleine tête , le 16 avril 1917, vers 8 heures
du matin, alors que sommé de se rendre il s’y refusait, Raphaël
Mignon tombait pour ne plus se relever tandis que ses camarades étaient
faits prisonniers, de sorte que tous furent portés sur les contrôles
avec la même mention: Disparu! — Une lettre d’un autre camarade de Mignon, en date du 28 février,
a constitué une nouvelle preuve de la mort de notre concitoyen;
puis, datée du 25 avril 1918, une note de l’Agence internationale
de Prisonniers de Guerre est venue confirmer officiellement que le sergent
Mignon figure sur les listes officielles allemandes de renseignements comme
décédé le 16 avril 1917 et que la liste n’indique
pas le lieu de l’inhumation. — Le
village de Juvincourt se trouve en effet encore en pays envahi.»
|
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918 (saisie
de Bernard métivier, 2012)
|
1921
|
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Mignon Raphaël, 16
avril 1917, à Juvincourt (Aisne).»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes, et même dédoublé, d’abord
avec son premier prénom selon l’état civil, et ensuite
avec son dernier prénom qui était en réalité
son prénom d’usage.
|
|
1922
|
«A
l’ordre du jour — Étampes — Louis Mignon — Par arrêté ministériel du 12 février
1921, publié au Journal officiel du 27 février
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sergent Mignon (Louis Raphaël
Jean-Baptiste), du 4e régiment d’infanterie, mort pour la
France: — «Sous-officier
énergique et brave. Tué le 16 avril 1917, à
l’attaque de Juvincourt. Croix de guerre avec étoile d’argent.»»
|
L’Abeille d’Étampes du 9 septembre 1922 (saisie
de Bernard métivier, 2012)
|
1924
|
154.
Mignon, Louis Raphaël Jean-Baptiste
|
Médaille
militaire
Par arrêté
ministériel du 12 février 1921, rendu en application
des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 1918,
publié au Journal officiel du 27 février 1922,
la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sergent
Mignon Louis Raphaël
Jean-Baptiste
Mort pour la France
«Sous-officier
énergique et brave. Tué le 16 avril 1917, à
l’attaque de Juvincourt.
Croix de guerre
avec étoile d’argent».
A Auxerre, le
24 juillet 1922, le lieutenant-colonel commandant le 4e
R. I. Signé: illisible [p.221]
|
|
Liste des enfants d’Étampes
morts pour la France
[p. 301] Mignon Louis Raphaël Jean Baptiste
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants
Guerre 1914-1918, tome 2 p. 220 (saisie de Bernard métivier,
2012)
|
Mentions
|
— Mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
du Collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
.
|
57. Jacques Monin (1897-1917)
Jacques Monin était né à Saint-Mandé
le 28 août 1897, et passa au
moins une partie de sa scolarité au collège d’Étampes.
Incorporé comme brigadier
au 102e régiment d’artillerie
lourde, il périt le 23 mars 1917 à
Sergal (Aisne), âgé de 19 ans.
|
1897
|
Le 28 août 1897, naissance à Saint-Mandé: «L’an mil huit cent quatre
vingt dix sept le vingt neuf août à onze heures du matin,
acte de naissance de Jacques Léon Justin Monin du sexe masculin,
né hier à quatre heures trois quarts du matin au domicile
de ses père et mère, fils de Emmanuel Emile Monin, âgé
de trente neuf ans, industriel et de Anna Aline Bellair, âgée
de vingt cinq ans, sans profession, mariés domiciliés
Grande rue 36. Dressé par nous Maurice Gourdault maire, officier
de l’état-civil de la commune de St Mandé, sur la présentation
de l’enfant et la déclaration faite par le père en présence
de Pierre Clément âgé de soixante dix ans, rentier,
domicilié à St Mandé Grande rue, 39 et de Jules
Wullf, âgé de soixante trois ans, propriétaire domicilié
à St Mandé Grande rue 56. Témoins qui ont signé
avec le déclarant et nous après lecture.»
|
Registre de l’état civil de Saint-Mandé (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Monin
Prénoms: Jacques Léon Justin
Grade: brigadier
Corps: 102e régiment d’artillerie lourde
N° matricule 4182 au corps — classe 1917
N° matricule
580 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 23 mars 1917
à Sergal (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 28 août 1897
à Saint-Mandé (Seine)
Acte transcrit le 2 août 1917
à Paris, 11e arrondissement
N° du registre d’état civil: 1008/2
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 2 août 1917 à Paris, 11e arrondissement
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
58. Georges
Papineau (1894-1915)
Georges Papineau, fils d’instituteur et lui-même depuis
peu instituteur-adjoint, était né le 27 mars 1894 à
Bois-Herpin et avait passé deux années au collège
d’Étampes.
Incorporé comme sergent
au 154e régiment d’infanterie,
il est mort pour la France le 20 juin 1915
au Bois de la Gruerie à Maurey (Meurthe-et-Moselle),
âgé de 21 ans.
|
1894
|
Le 27 mars 1894, naissance à Bois-Herpin:
«Papineau Georges Henri Jules
né le 27 mars 1894 à Bois-Herpin au domicile de ses
parents, fils de Étampes Papineau, âgé de 28
ans, instituteur, et Georgette Irène Bertrand, sans profession,
âgée de 19 ans demeurant à Bois-Herpin.
— Témoins: Louis Victor Mennasson,
instituteur à La Forêt-Sainte-Croix, âgé
de près de 53 ans et Paul Moulin, instituteur à Roinvilliers,
âgé de 31 ans.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
par Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1915
|
«Morts pour la Patrie
— Georges Papineau — Dans notre dernier numéro, nous avons eu le plaisir d’enregistrer
le succès obtenu à l’examen du brevet supérieur par
Melle Germaine Papineau, fille du dévoué instituteur de Sermaise
et élève de Melle Maréchal, directrice de l’école
des filles de Saint-Martin à Étampes. Aujourd’hui il nous faut
annoncer un deuil dans cette honorable famille: Georges Papineau, instituteur
adjoint à Rueil, sergent au …e [154e]
d’infanterie, est mort au champ d’honneur en Argonne le 20 juin, dans sa
22e année. — Voici en quels termes le capitaine
du sergent Papineau a fait part de cette triste nouvelle à M. l’Instituteur
de Sermaise: — Cher Monsieur, — Je ne sais comment
atténuer votre douleur: je suis obligé en effet en vous répondant
de vous apprendre la fin glorieuse de votre cher enfant. Le 20 juin, dans
une contre-attaque que nous avons faite après une furieuse attaque
des allemands, vers six heures du soir, le pauvre petit Papineau a trouvé
la mort, atteint d’une balle au front, sans souffrances. — Pendant deux jours
hélas! je n’ai pu le faire retirer de l’endroit où il était
tombé. — Deux jours après, la nuit, j’ai pu enfin le faire
transporter et le faire ensevelir. — Il a dû vous dire combien je l’aimais:
j’allais le faire nommer adjudant et croyez bien que sa perte m’a causé
le plus cruel chagrin. Faites inscrire son nom glorieux dans votre école.
Que sa mort soit un exemple à vos élèves. — Je puis
vous dire qu’il est dans le bois de … [la Gruerie (51)], au cimetière
dit le Bel-Abri. Son nom est inscrit sur sa tombe et dans une bouteille.
— Je souffre à vous apprendre une si cruelle nouvelle et vous adresse
mes plus vives et sympathiques condoléances. — 12 juillet 1915
— Signé: Capitaine C… — Georges Papineau,
né à Bois-Herpin le 27 mars 1894, est notre concitoyen à
d’autres titres; il suivit son père dans les différents postes
qu’il occupa à Oncy, à Itteville, Bouville, et fut pendant
deux années élève du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire;
en 1907, il entrait à l’école primaire supérieure de
Dourdan, d’où il était appelé à suppléer
M. Guyon, à Morigny, du 1er janvier au 1er avril 1913; il était
à cette époque nommé instituteur adjoint à Rueil,
et c’est de là qu’il partit rejoindre son poste de mobilisation.
— Nous présentons à M. E.
Papineau et à sa famille, à la grand’mère du sergent
Papineau, qui habite Saint-Martin, et à M. Paul Bertrand, employé
des Postes à Etampes, son oncle, nos vives condoléances.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale,
n°56 (samedi 24 juillet 1915), p. 2 (saisie de
Bernard Métivier, 2013).
|
1909-1916
|
Fiche SGA
Nom: Papineau
Prénoms: Georges Henri Jules
Grade: sergent
Corps: 154e régiment d’infanterie
N° matricule 9720 au corps — classe 1914
N° matricule
4.646 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 20 juin 1915
au Bois de la Grurie (Marne)
tué à l’ennemi
né le 27 mars 1894
à Bois-Herpin (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 22 février 1916
à Sermaise (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 166/452
|
|
1916
|
Acte transcrit le 22 février 1916 à Sermaise. |
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
??
|
Mention
sur la plaque commémorative de l’église Saint-Martin
d’Étampes de Georges Papineau, adjudant, mort le 20 juin
1905.
|
Plaque
commémorative en l’église Saint-Martin d’Étampes:
«Aux enfants de Saint-Martin,
victimes de la Grande Guerre, hommage d’éternelle reconnaissance».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
de l’église Saint-Martin d’Étampes
— Monument
aux morts de Sermaise (Essonne)
|
|
|
59. Louis Petit (1898-1918)
Nombreux sont les poilus dénommés
Louis Petit à être morts lors de la Grande Guerre. Aucun
n’a un lien avéré jusqu’à présent avec
Étampes. On suppose ici qu’il s’agit du plus proche, à
savoir d’un Louis Petit né aux Granges-le-Roi le
28 février 1898
Incorporé au 101e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 5 octobre 1918 dans un bois près
d’Orfeuil (Ardennes), âgé de 20 ans.
|
1898-1902
|
Le 28 février 1898, naissance au Granges-le-Roi: «L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit le premier
mars à une heure de l’après-midi, par devant nous
Charles Marchand, maire et officier de l’état civil de la commune
des Granges-le-Roi, arrondissement de Rambouillet, département
de Seine-et-Oise, a comparu Leprince Léopold, cultivateur, âgé
de cinquante-quatre ans, demeurant en cette commune, lequel nous
a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a
déclaré être né hier en son domicile,
à midi, fils de père inconnu, et de Louise Arthémise
Leprince, domestique, âgée de vingt ans, demeurant en cette
commune et auquel enfant il a donné les prénoms de Louis
Alexandre. Les dites déclaration et présentation ont été
faites en présence de Messieurs Haury Désiré,
âgé de quarante-neuf ans, et Beauvillier Rose, âgé
de trente-deux ans, tous deux cultivateurs demeurant en cette commune.
Et ont le déclarant et les témoins signé le
présent acte après que lecture leur en a été
faite. — [Signé:]
Leprince — Beauvillier — Haury — Marchand. — [Annotation marginale:] Par acte dressé à la mairie
des Granges-le-Roi, à la date du onze mars mil huit
cent quatre-vingt-dix-huit, Louise Arthémise Leprince
a reconnu pour son fils l’enfant dont la naissance est constatée
dans l’acte ci-contre. — Dont mention faite par nous officier de l’état civil,
le 11 mars 1998, — [Autre
annotation marginale:] Dans l’acte de leur mariage célébré
à la mairie des Granges-le-Roi le vingt-deux janvier mil
neuf cent deux, Petit Henri Émile Alexandre et Leprince
Louise Arthémise ont reconnu et légitimé par
suite de leur union, Leprince Louis Alexandre, dont la naissance est
constatée dans l’acte ci-contre. — Dont mention faite par nous greffier. Rambouillet, le
29 janvier 1902. Le greffier [Signé:] [Illisible]»
|
Registre de l’état civil des Granges-le-Roi (saisie de B.G., 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1918-1919
|
Fiche SGA
Nom: Petit
Prénoms: Louis Alexandre
Grade: 2e classe
Corps: 101e régiment d’infanterie
N° matricule 15212 au corps — classe 1918
N° matricule
4836 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 5 octobre 1918
au Bois R. 28 sud du signal détruit d’Orfeuil
(Ardennes)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 28 février 1898
aux Granges-le-Roi (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 2 mai 1919
à Marcoussis (Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 2 mai 1919 à à Marcoussis.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
60. Lucien Pierre (1896-1917)
Lucien Pierre était né le 19 août 1896 à Buno-Bonnevaux et avait
fait ses études au collège d’Étampes.
Incorporé au 13e régiment d’artillerie, il mourut de ses blessures
de guerre le 24 avril 1917 dans une ambulance
à Cauroy-lès-Hermonville
(Marne), âgé de 20 ans.
Son nom a été
oublié sur le monument aux morts de sa commune natale
de Buno-Bonnevaux.
|
1896
|
Le 19 août 1896, naissance à Buno-Bonnevaux:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-seize,
le dix-neuf avril à midi, par devant nous Adrien Aubin
Martin, maire et officier de l’état civil de la commune de
Buno-Bonnevaux, arrondissement d’Étampes, départementd
e Seine-et-Oise, a comparu le sieur Eugène Désiré
Pierre, fermier, âgé de vingt-huit ans, demeurant en
cette commune au hameau de Bonnevaux, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né ce matin
à huit heures en son domicile de lui et de son épouse
Louise Augustine Naudin, sans profession, âgée de dix-huit
ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les
prénoms de Lucien-Eugène. Les dites déclaration
et présentation ont été faites en présence
des sieurs Louis Émile Gaurat, maçon, âgé de
quarante-quatre ans, demeurant en cette commune et Septime Olivier Doré,
professeur agrégé au lycée de Bourges (Cher) âgé
de trente-un ans, en résidence en cette commune. Et ont le déclarant
et les témoins signé avec nous le présent acte après
que lecture leur en a été faite. — [Signé:] Pierre — S. Doré — E. Gaurat — Le maire A. Martin»
|
Registre de l’état civil de Buno-Bonnevaux (saisie de B.G., 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1916-1917
|
Fiche SGA
Nom: Pierre
Prénoms: Lucien Eugène
Grade: soldat
Corps: 13e régiment d’artillerie
N° matricule 16173 au corps — classe 1916
N° matricule
1499 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 24 avril 1917
à Cauroy (Marne), ambulance N°82
Genre de mort: blessures de guerre
né le 19 août 1896
à Buno Bonnevaux (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 16 novembre 1917
à Janville-sur-Juine (Seine-et-Oise)
|
|
??
|
Lucien
Pierre est inhumé dans la tombe n°2560 de la Nécropole
nationale La Maison Bleue à Cormicy (Marne) |
Site
Mémorial GenWeb visité en 2012
|
1917
|
Acte
transcrit le 16 novembre 1917 à Janville-sur-Juine.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Janville-sur-Juine.
— Nécropole
nationale La Maison Bleue à Cormicy (Marne), tombe 2560. |
|
|
61. Raymond Piqueret (et non pas Louis Picqueret) (1897-1917)
Raymond Piqueret était né le 10 octobre
1897 à Étampes, où il avait fait ses études
au collège.
Incorporé au 21e régiment d’infanterie, puis au 331e, il est mort pour la France le 16 mars 1917 à Pontavert (Aisne),
âgé de 19 ans. Il est inhumé au carré
militaire de Louviers.
Son
nom a été oublié et devra être ajouté
sur le monument aux morts d’Étampes.
|
1897
|
Le 10 octobre 1897, naissance à Étampes:
«L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-sept,
le onze octobre, à trois heures de relevée, par
devant nous Édouard Joseph Béliard, maire de la ville
d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville,
département de Seine-et-Oise, officier d’académie,
a comparu Fernand Félix Auguste Piqueret, plombier, âgé
de vingt-cinq ans, domicilié en cette ville, rue du Perray,
numéro trente-six, lequel nous aprésenté un
enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier,
à trois heures du matin, en son domicile, de lui et de Eugénie
Demolière, son épouse, sans profession, âgée
de dix-sept ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné
les prénoms de Raymond Ernest. Les dites déclarations
et présentations faites en présence de Germain Ernest
Demolière, plombier, âgé de cinquante-quatre ans,
aïeul de l’enfant, et de Albert Émile Piqueret, aussi plombier,
âgé de vingt-quatre ans, oncle du dit enfant, tous deux
demeurant à Étampes. Et ont, le comparant et les témoins,
signé le présent acte avec nous, maire sus-nommé,
après lecture faite. — [Signé:] F. Piqueret — Demolière — E. Piqueret — E. Béliard.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie de B.G., 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1917
|
Fiche SGA
Nom: Piqueret
Prénoms: Raymond Ernest
Grade: soldat
Corps: 331e régiment d’infanterie, venu
du 21e régiment d’infanterie
N° matricule 18636 au corps — classe 1917
N° matricule
711 au recrutement, Rouen Nord
Mort pour la France
le 16 mars 1917
à Pontavert (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 10 octobre 1897
à Étampes (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 26 juillet 1917
à Louviers (Eure)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 26 juillet 1917 à Louviers
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes )avec erreur de prénom, plus erreur d’orthographe
sur le patronyme: «Louis
Picqueret René»).
|
|
??
|
Il est
inhumé au carré militaire de Louviers.
|
Selon
cette page du forum Pages 14-18 (cliquez ici)
|
1924
|
«Piqueret
René» [erreur de prénom (B.G.)]
|
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in
Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918
Tome 2, (1919-1924), p. 301 (saisie de Bernard Métivier,
2012).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
62. Lucien Poisson (1894-1916)
Plaque à la mémoire de Lucien Poisson
Lucien Poisson était né le 11 juin 1894 à Morigny-Champigny et avait fait ses
études au collège d’Étampes, fils d’un meunier
devenu maire de Morigny.
Incorporé au 168e régiment d’infanterie, blessé une première
fois sur le front en 1915 et soigné à Nantes, il
retourna sur le front où il périt le 23 décembre 1916 dans le secteur de Leuvemont (Meuse), âgé de 22 ans.
|
1894
|
Le 11 juin 1894, naissance à Morigny-Champigny:
«Lucien Poisson né le
11 juin 1894 à Morigny-Champigny. Fils de Charles Ferdinand
Alexandre Poisson, meunier, âgé de 29 ans et de Alice
Florence Gautron âgée de 23 ans , domiciliés
à Morigny. — Témoins: Adolphe
Étienne Gautron, propriétaire âgé de 54
ans demeurant à Étampes 38 rue Saint Jacques et Gustave
Désiré Alexandre Rebuffé, boulanger, âgé
de 33 ans, domicilié à Morigny.»
|
Registre de l’état civil de Morigny-Champigny (résumé de Bernard Métivier, 2012)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1915
|
«Morigny-Champigny
— Lucien Poisson
— Poisson (Lucien), classe 1914, du
e régiment de marche, fils du distingué maire
de Morigny, blessé à S… bois de…..; actuellement
en traitement à l’hôpital temporaire n° 25,
à Nantes. Blessures: éclats d’obus à la face,
aux mains et aux doigts droits et gauches, blessure profonde à
la cuisse droite. L’opération faite pour l’extraction des
éclats de l’obus a bien réussi. Son état de
santé est bon. — Lucien Poisson
était un des bons élèves du regretté
M. Chanon, président des Enfants de Guinette.»
|
L’Abeille d’Étampes du 23 mars 1915 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1917
|
«Morts
pour la patrie — Les
renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques
qui suivent, nous ont été fournis par les familles
et sont publiés avec leur autorisation; l’insertion en est
entièrement gratuite. —Lucien
Poisson — Après
plusieurs mois d’anxiété mêlée d’espoir,
M. Poisson, maire de Morigny, vient de recevoir confirmation officielle
du décès de son fils aîné, Lucien Poisson,
fantassin de la classe 1914, tombé le 24 décembre
1916 à Louvemont (Meuse). Membre actif des sociétés
de tir et de préparation militaire d’Étampes et de
Morigny, ancien élève de notre collège, ce
jeune homme sérieux, travailleur, déjà bien
initié aux affaires par son père, s’était créé
partout de fidèles amitiés. Blessé une première
fois assez sérieusement en Champagne, il était, après
un traitement douloureux, retourné au feu avec courage. — Dans leur profonde affliction, M. et Mme Poisson, leurs
enfants et leur famille, peuvent compter sur la profonde sympathie
de leurs nombreux amis.»
|
L’Abeille d’Étampes du 24 mars 1917 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1914-1917
|
Fiche SGA
Nom: Poisson
Prénoms: Lucien
Grade: 2e classe
Corps: 168e régiment d’infanterie, venu
du 46e d’infanterie
N° matricule 10361 au corps — classe 1914
N° matricule
2437 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le [raturé: 24] 23 décembre 1916
au secteur de Leuvemont (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 11 juin 1894
à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 8 novembre 1917
à Morigny-Champigny
(Seine-et-Oise)
|
|
1917
|
Acte
transcrit le 8 novembre 1917 à
Morigny-Champigny
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1919
son frère
|
«Morigny-Champigny.
—Le fils du dévoué
maire de Morigny-Champigny, Louis Poisson, canonnier à
l’A. S. 317, classe 1918, a été cité à
l’ordre de la brigade au cours du combat du 25 octobre 1918. —Voici le texte de cette citation. —
Volontaire pour conduire un char, a poussé
son char sous un feu violent de canons anti-tanks, sur des positions
fortement organisées, avec un courage et un sang-froid
remarquables. — Tous nos compliments.»
|
L’Abeille d’Étampes du 29 mars 1919 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts de Morigny-Champigny.
|
|
|
63. René Prudhomme (1890-1919)
Plaque de René Prud’homme au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
René Prud’homme né en 1890 à Obsonville
(Seine-et-Marne), fils d’un fermier aux Poëlées à
Brières-les-Scellés, suivit ses études
au collège d’Étampes.
Incorporé comme brigadier
au 30e d’artillerie, il mourut après la fin de la guerre
à Orléans dans des circonstances non élucidées
qui firent soupçonner un suicide, le 10 avril 1919, âgé
de 29 ans. Il n’a pas été officiellement reconnu comme
mort pour la France, mais, pour notre part, nous le considèrerons
comme tel.
|
Recensement de 1906 à Brières-les-Scellés:
René Prud’homme fils d’un fermier des Poëllées
1890
|
Le 14 mars 1890, naissance à Obsonville (Seine-et-Marne):
«L’an mil huit cent quatre-vingt-dix,
le quinze du mois de mars, par-devant nous Alfred Amable Defoix, maire
et officier de l’état civil de la commune d’Obsonville,
canton de Château-Landon, arrondissement de Fontainebleau,
département de Seine-et-Marne, est comparu Prud’homme Julien
Dominique, âgé de trente et un ans, cultivateur, domicilié
en cette commune, lequel nous aprésenté un enfant du
sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier quatorze
mars à neuf heures du matin, dans son domicile, de lui déclarant
et de Marie Appoline Houy, âgée de vingt-six ans, sans
profession, son épouse, demeurant ensemble à Obsonville,
et auquel enfant il a déclaré donner les prénoms
de René-Julien-Hubert. Les dites déclaration et présentation
ont eu lieu en présence de Prudhomme Donatien, âgé
de quarante-cinq ans, et de Amiard Simon André, âgé
de trente-sept ans, le premier frère et le second ami et voisin
du déclarant, tous deux cultivateurs et domiciliés à
Obsonville. Et ont, le père et les témoins, signé
avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été
faite. — [Signé:]
Prud’homme — Amiard — Prud’homme — Le maire A. Defoix».
|
Registre de l’état civil d’Obsonville (saisie
de Bernard Gineste, 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes. En août
1902 il est signalé lors de la remise des prix pour l’année
scolaire 1901-1902 pendant laquelle il était en 6e moderne.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1906
|
Le
recensement trouve René Prud’homme résidant à
Brières-les-Scellés, aux Poëlées, où
son père est fermier.
|
Recensement
de Brières mis en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (extrait de scan reproduit ci-dessus).
|
1919
|
«Carnet de deuil
— La triste nouvelle parvenait vendredi
[18 avril] à Étampes de la mort du brigadier René
Prud’homme de la 62e batterie du 30e régiment d’artillerie, fils
de l’estimé fermier des Poeslées à Brières-les
Scellés, mort survenue dans des circonstances assez mystérieuses.
Dans la nuit de mercredi à jeudi [16-17 avril], des employés
de la gare des Aubrays découvraient au poste d’aiguillage R, près
du Nouveau Cimetière, à la courbe de raccordement de la ligne
de Vierzon, le corps d’un artilleur complètement décapité.
— L’identité de militaire fut
immédiatement établie: c’était le brigadier Prud’homme;
mais la position du corps, aussi bien que l’absence de traces de violences,
ne permirent pas de préciser dans quelles conditions le malheureux
avait trouvé la mort. Les bruits les plus divers ont couru à
ce sujet; il avait été question que René Prud’homme,
en possession de l’argent de la vente de deux chevaux, avait été
suivi par des malfaiteurs et que ceux-ci, montant dans le même compartiment
que lui, l’avaient assailli, dévalisé puis jeté sur
la voie ferrée. Mais ce sont là simples suppositions; le brigadier
n’avait pas cet argent sur lui, et l’on se trouve probablement en présence
d’un banal accident dû au mauvais état du matériel actuellement
en service sur les chemins de fer. — Le brigadier
Prud’homme, qui appartenait à la classe 1910, avait fait toute la
campagne sur le front français et en Orient: il avait été
détaché depuis quelques mois au camp russe de la rue Verte,
à Orléans, et ce poste ayant été évacué,
il se rendait en permission à Brières avant de rejoindre son
régiment. Qu’on juge de la douleur de ses parents en apprenant la
fin tragique de celui qu’ils attendaient. — Cette douleur a été partagée par les nombreux
amis que compte dans la région la famille Prud’homme; aussi une affluence
attristée se pressait mercredi matin dans l’église Notre-Dame
d’Étampes où avait lieu le service funèbre; la Municipalité,
les Sociétés d’Anciens Combattants, de Vétérans,
de la Croix-Rouge y étaient représentées, ainsi que
des délégations des troupes de la garnison. — A l’issue de la cérémonie, l’assistance vint témoigner
ses condoléances à M. et Mme Julien Prud’homme et aux parents
du défunt; puissent ces marques de sympathies auxquelles l’Abeille-Réveil
s’associe sincèrement, être un adoucissement à leur
peine. — L’inhumation
de René Prud’homme a eu lieu au cimetière de Brières-les-Scellés.»
|
L’Abeille d’Étampes
et Le Réveil d’Étampes 257 (samedi 19 avril 1919), p.
2 (saisie de Bernard Métivier,
2013).
|
??
|
N.B.: La fiche SGA relative
à René Prud’homme n’a pas été mise en
ligne par le ministère des armées parce qu’il n’a finalement
pas été officiellement déclaré mort
pour la France. Nous avons pu néanmoins nous la procurer grâce
à l’entregent de Jean-Claude Didon.
Nom: Prud’homme
Prénoms: René Julien Hubert
Grade: brigadier
Corps: 30e régiment d’artillerie
N° matricule 6165 au corps. – cl. 1910
N° matricule 4688 au recrutement de Versailles
Décédé le 10 avril 1919
Corps déposé à l’hôpital
mixte d’Orléans (Loiret)
Genre de mort: Décédé accidentellement
(semble s’être donné volontairement la mort)
Né le 17 mars 1890
à Obsonville (département Seine-et-Marne)
D. C.
|
|
1920
|
Le
nom de René Prud’homme est porté sur le monument
aux morts de Brières-les-Scellés.
|
Date
du monument donnée par Frédéric Gatineau,
Petites lumières sur Brières, Étampes,
A travers champs, 2003, p. 126, et photographies p. 82.
|
1920
|
Le
nom de René Prud’homme est porté sur la plaque
commémorative de l’église saint-Quentin de Brières-les-Scellés.
|
Photographie
de cette plaque in Frédéric Gatineau, Petites
lumières sur Brières, Étampes, A travers
champs, 2003, p. 27.
|
1921
|
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«René Prud’homme,
brigadier au 30e d’artillerie, 11 avril 1919 à Orléans».
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
La plaque du collège donne «Prudhomme René» (sans l’apostrophe, par erreur) |
Mentions
|
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés
(1920)
— Monument de l’église Notre-Dame d’Étampes
(1921)
— Plaque commémorative
du Collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts de Brières-les-Scellés
(1920)
— Plaque commémorative de l’église Saint-Quentin de Brières-les-Scellés
|
|
|
64. Marcel Puis (1894-1918)
Marcel Puis était né le 14 avril 1894 à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise)
et avait fait au moins une partie de ses études au collège
d’Étampes.
Incorporé comme aspirant
au 67e régiment d’infanterie,
il mourut pour la France le 25 juillet
1918 à Villemontoire (Aisne), âgé de 24 ans.
|
1894
|
Le 14 avril 1894, naissance à Soisy-sous-Montmorency.
|
Registre de l’état civil à explorer.
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Puis
Prénoms: Marcel Camille
Grade: aspirant
Corps: 67e régiment d’infanterie
N° matricule 14951 au corps — classe 1914
N° matricule
6345 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 25 juillet 1918
à Villemontoire (Aisne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 14 avril 1894
à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 7 novembre 1918
à Forges les Bains (Seine-et-Oise)
N° du registre d’état civil: 2552/21
|
|
1918
|
Acte
transcrit le 7 novembre 1918 à Forges-les-Bains
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monuments aux
morts de Forges-les-Bains.
|
|
|
65. René Quisfis (1898-1918)
Cénotaphe de René Quisfis au cimetière
de Notre-Dame ancien d’Étampes
René Quisfis était né à
Étampes le 21 mars 1898 et y avait fait ses études
au collège.
Se destinant à la
marine marchande, il entra comme
volontaire dans la flotte de guerre et, après avoir fait
ses classes à Toulon, fut envoyé à Brest et
de là, comme timonier, au port d’attache de Port-Vendres. Il se trouvait à bord du chalutier Salammbô lors
du torpillage de ce navire par un sous-marin allemand et disparut en
mer le 19 avril 1918, âgé de 20 ans.
|
Plaque de René Quisfis au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
1898
|
Le 21 mars 1898, naissance à Étampes:
«Quisfis René Alfred
Charles né le 21 mars 1898 au domicile de ses parents à
Étampes, fils de Joseph Auguste Alfred Quisfis, négociant,
âgé de 26 ans et de Marie Marguerite Julie Vandersteen
Nauduit Larive, sans profession, âgée de 20 ans demeurant
26 place Notre-Dame à Étampes. — Témoins: Charles Jules Boulland, marchand boucher,
âgé de 36 ans, oncle de l’enfant et Edmond Bidochon,
épicier, âgé de 45 ans, ami des parents, tous
deux demeurant à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études au collège d’Étampes.
|
Abeille d’Étampes à explorer
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Quisfis
Prénoms: René Alfred Charles
Grade: matelot de 2e classe timonnier
Bâtiment ou service auquel appartenait
le défunt au moment du décès: Chalutier
Salambo
N° matricule 43 208
Mort pour
la France le 19 avril 1918
à bord du Salambô
Genre de mort: disparu en mer lors de la perte
de son bâtiment
né le 21 mars 1898
à Étampes (Seine-et-Oise)
Dernier domicile: Étampes
(Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 28 octobre 1918
par le tribunal de Toulon (Var)
acte transcrit le 11 novembre 1918
à Toulon (Var)
|
|
1918
|
Citations du chalutier Salambo à l’Ordre de l’Armée: «Le chalutier SALAMBO:
pour le sang-froid et la discipline dont tout le personnel a fait
preuve lors du torpillage de ce bâtiment par un sous-marin ennemi
le 19 avril 1918; le bâtiment a disparu avec la moitié
de son équipage».
|
Journal officiel du 25 septembre 1918 (Saisie proposée par un contributeur au forum
du site Pages14-18)
|
1918
|
Rapport du Lieutenant de Vaisseau CAMPION, commandant
le chalutier SALAMBO: «J’ai l’honneur de vous rendre compte des circonstances dans
lesquelles s’est produite l’attaque à la torpille par un sous-marin
ennemi du convoi du LOIRET, le 19 avril 1918 à 16 heures Greenwich
par L: 38°40’ G: 18°10’. — Le convoi naviguait dans la formation prescrite: le CHAUVEAU
en éclaireur à deux ou trois milles devant, le SALAMBO
chef d ‘escorte, à 400 mètres environ à tribord
et un peu sur l’arrière du travers du LOIRET, le JEAN DORE
tenait le poste symétrique à bâbord. Les zigzags
étaient exécutés jour et nuit conformément
au graphique n° 6. La vitesse était de huit nœuds. Houle
au sud, petite brise du sud-est, route vraie au nord 62 est. — Le convoi venait d’exécuter l’abattée de 30°
sur la gauche lorsque le LOIRET aperçut un jet d’eau, puis
un sillage de torpille à deux cents mètres environ par
bâbord. La torpille menaçant l’avant du bâtiment,
le Commandant du LOIRET fit mettre la barre toute à droite et
parvint à éviter la torpille qui passa à deux
mètres de l’avant. S’apercevant alors que cette dernière,
continuant sa course, menaçait le SALAMBO, le LOIRET fit entendre
cinq coups de sifflet brefs en hissant le guidon B. — En entendant le sifflet du LOIRET, je bondis du pont où
je me promenais sur la passerelle et, scrutant l’étendue de mer
qui nous séparait du convoyé, je finis par apercevoir,
se projetant sur le remous de son hélice, un bouillonnement
d’eau anormal, bientôt suivi d’un affleurement de la torpille
qui fut signalée par plusieurs hommes du SALAMBO pour un marsouin.
Je crus à ce moment que le LOIRET avait paré la torpille
par son arrière. — La trajectoire,
masquée par le LOIRET, n’était malheureusement pas visible,
et je ne pouvais en tirer aucune indication sur la meilleure manœuvre
à faire pour éviter la torpille. Toutefois, celle-ci venant
de l’avant, la barre fut mise toute à gauche, seule manœuvre qui
me parut rationnelle. Toute variation de vitesse pourrait être
aussi dangereuse qu’inutile. — Le
SALAMBO commençait à peine à obéir à
la barre quand la torpille le frappa aux deux tiers de sa longueur
vers l’arrière, à la hauteur du compartiment chaufferie-machine,
15 seconds au maximum après les coups de sifflet du LOIRET. La
torpille, que je distinguai très nettement, était réglée
pour deux mètres d’immersion et avait un cône en cuivre
rouge. L’explosion mit en pièces l’arrière du bâtiment
qui disparut aussitôt, des éclats étant projetés
par-dessus le LOIRET qui se trouvait alors à 300 mètres
environ. L’étrave se dressa hors de l’eau et la moitié avant
du bâtiment disparut en glissant par l’arrière.
— Le bâtiment n’avait pas mis plus de
vingt secondes pour disparaître entièrement.
— Je me trouvais sur la passerelle entouré
de mes deux chefs de quart. Le maître de manœuvre DERVACLE disparut
au moment de l’explosion et ne fut plus revu. Le second-maître
ELDIN, blessé par des éclats de vitres à la face
et ne sachant pas nager, parvint à se sauver. Lorsque la passerelle
m’eut déposé dans l’eau, je nageai pour éviter
le gaillard d’avant qui la surplombait. D’autres explosions attribuables
aux grenades furent ressenties. Elles me parurent lointaines et venant
d’une grande profondeur. — En disparaissant, le SALAMBO
laissa sur la surface de l’eau les nombreux engins de sauvetage que
je faisais toujours garder libres sur le pont en prévision d’un
accident aussi rapide: flotteurs de filets indicateurs, boudins en liège,
radeaux, bouées couronnes, ceintures de sauvetage supplémentaires
qui étaient réparties dans tous les postes de faction,
y compris la hune et la passerelle et à proximité des
panneaux de sortie des postes. — Les survivants
s’accrochèrent à ces engins en s’entraidant. — Pendant ce temps, le JEAN DORE cherchait à découvrir
la trace du sous-marin; le LOIRET se rapprochait un instant de nous,
puis faisait toute à toute vitesse dans le sud-ouest.
— Le JEAN DORE exécute habilement et
rapidement le sauvetage des survivants, tandis que le CHAUVEAU rejoignait
le LOIRET sur mon ordre. — Après
¾ d’heure de recherches sur les épaves, le JEAN DORE
à son tour, essaya de rattraper le convoi encore visible à
l’horizon. Ne pouvant le rejoindre avant la nuit et n’obtenant aucune
réponse à notre demande de rendez-vous, je décidai
de suivre le déroutement probable du LOIRET avec l’espoir de
ne pas trop nous en écarter et de garder une chance de le retrouver
au jour. — Aucune trace de périscope
ne fut aperçue avant le torpillage et durant les opérations
de sauvetage. —Signé: E. CAMPION.»
|
Livre d’or de la Marine - guerre 14/18 (Saisie proposée
par un contributeur au forum du site Pages14-18)
Émile Campion
|
1918
|
«Morts pour la patrie
— Étampes
— René Quisfis
— Nous avons appris avec tristesse
cette semaine la confirmation de la mort au champ d’honneur
de notre jeune concitoyen René Quisfis, timonier breveté
à bord du chalutier Salammbô. Appartenant à
la classe 1918, René Quisfis, qui avant la guerre se destinait
à la marine marchande, entra comme volontaire dans la flotte
de guerre et, après avoir fait ses classes à Toulon,
fut envoyé à Brest et de là, comme timonier,
au port d’attache de Port-Vendres. — C’est au cours d’une mission accomplie par le chalutier
Salammbô qu’il a trouvé la mort. Le navire escortait
le cargo Le Loiret entre Messine et Corfou, quand, le 18 avril une
torpille destinée à ce transport vint frapper en plein
le chalutier. Une explosion formidable se produisit et le lieutenant
de vaisseau Campion, commandant l’équipage, put voir à
travers les flammes René Quisfis, qui se trouvait à côté
de lui sur la passerelle, saisir une bouée et se lancer à
la mer. — L’équipage du
Loiret se mit en devoir de sauver l’équipage du chalutier; 12
hommes sur 24 purent être ainsi arrachés à la mort,
mais une fois dissipés les nuages de fumée et de vapeur
qui suivirent l’explosion, c’est en vain que le lieutenant Campion chercha
René Quisfis pour lequel il avait la plus haute estime et une
particulière affection: notre jeune concitoyen était mort
glorieusement pour la France, de la belle mort face à l’ennemi
que rêvent nos navigateurs de l’air comme de l’eau.
— Bien qu’informées presque immédiatement
de cet événement, ses tantes Mmes Boulland et sa grand’mère
espéraient encore; mais une lettre du lieutenant Campion est
venue confirmer ces jours-ci la douloureuse nouvelle: «Il
est mort en faisant bravement son devoir, pour son pays, écrit-il,
c’est son commandant qui vous en donne l’assurance en s’inclinant
respectueusement devant votre grande douleur.»
— D’autre part, nous apprenons que Maurice Boulland,
soldat au 147e d’infanterie, dont notre sympathique concitoyen M.
Charles Boulland était depuis quelque temps sans nouvelles,
vient de faire savoir qu’il est prisonnier de guerre depuis le 30
mai. C’est un peu de consolation pour cette famille si éprouvée
depuis quelques années.»
|
L’Abeille d’Étampes du 20 juillet 1918
(saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1918
|
«Un service funèbre
sera célébré le lundi 30 septembre, à
10 heures, en l’église Notre-Dame d’Étampes,
à la mémoire de M. René Quisfis, timonier
breveté, mort pour la France, dans le torpillage du Salammbô,
le 19 avril 1918, à l’âge de 20 ans. — Prière de considérer le présent avis
comme une invitation.»
|
L’Abeille d’Étampes du 21 septembre 1918
(saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1918
|
Jugement du tribunal de Toulon rendu le 28 octobre 1918
et transcrit le
11 novembre 1918 au registre de la même ville.
|
Selon la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque de marbre à l’église Notre-Dame d’Étampes:
«Quisfis René, 19 avril
1918, à bord du Salammbô».
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
??
|
On trouve au cimetière de Notre-Dame ancien
d’Étampes, à la vallée Collin, «la
tombe des familles Quisfis et Bouland sur laquelle figure la
plaque à la mémoire de René Quisfis, timonier
breveté, mort pour la France dans le torpillage du Salambo
le 19 avril 1918 à 20 ans.»
|
Frédéric Gatineau, Étampes
en lieux et places, Étampes, Association ‘A travers
champs’, 2003, p. 35, n°18.
|
1924
|
180.
Quisfis, René Alfred Charles
|
Médaille
militaire
Par arrêté
ministériel du 7 mars 1922, rendu en application
des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 1918,
publié au Journal officiel du 15 mars 1922, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du matelot timonier breveté
Quisfis René
Alfred Charles immatriculé au 1er dépôt
sous le n° 43208
Mort pour la France
Tué à
son poste de combat le 19 avril 1918
A Cherbourg, le
20 avril 1922, le capitaine de vaisseau Ourdan, commandant
le 1er dépôt des équipages de la flotte.
Signé: Ourdan [p.254]
|
|
[p. 302] Quisfis René
Alfred Charles
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants
Guerre 1914-1918, tome 2, pp. et 302 (saisie Bernard Métivier
2012)
|
Mentions
|
— Mémorial de Notre-Dame d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
Autres
renseignements
|
Salambô (1915-1918) - Salambô (1915-1918)
[Marine] Chalutier réquisitionné à Dieppe
le 3 février 1915 comme patrouilleur auxiliaire et affecté
à Port-Vendres. Le 19 avril 1918 il est torpillé
en mer Ionienne par le sous-marin U-38 (KL Clemens Wickel) et coule
par 38°30N et 018°06E, entre l’Italie et la Grèce. La
moitié de son équipage disparaît avec lui.
|
Site du Mémorial GenWeb visité
en 2012 (informations non sourcées)
|
|
66. Charles Rabourdin (1878-1915)
Plaque de Charles Rabourdin au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Charles Rabourdin était né à Étampes
le 19 mars 1878 et avait fait au moins une partie de ses études
au collège d’Étampes.
Mobilisé dans le
276e régiment d’infanterie il
fut blessé à Carency (Pas-de-Calais) le 12 mai
1915 et mourut des suites de ces blessures dans un hôpital
temporaire d’Amiens le 17 du même mois, âgé
de 27 ans.
|
1878
|
Le 19 mars 1878, naissance à Étampes:
«Rabourdin Charles Liphard
Marie né le jeudi 28 mars 1878 à Étampes au
domicile de ses parents, fils de Liphard Charles Rabourdin, marchand
de nouveautés, âgé de 31 ans et de Marthe Célanie
Imbault, âgée de 19 ans, demeurant n°44 rue Sainte-Croix
à Étampes. — Témoins:
Louis Flavien Brière, libraire, âgé de 55 ans
et Henri Gauché, marchand boucher, âgé de 29
ans, tous deux demeurant à Étampes.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (à saisir)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1915
|
«Morts
pour la patrie — Les renseignements
publiés sous ce titre, et sous les rubriques qui suivent,
nous ont été fournis par les familles et sont publiés
avec leur autorisation. — Étampes
— Charles Rabourdin
— Charles Rabourdin, marchand de nouveautés,
soldat au…e d’infanterie, grièvement blessé le 13
mai aux combats entre Arras et Lens, décédé à
Amiens le 17 mai, à la clinique du docteur Perdu.»
|
L’Abeille
d’Étampes du 22 mai 1915 (saisie de Bernard Métivier,
2012)
|
1898-1915
|
Fiche SGA
Nom: Rabourdin
Prénoms: Charles Liphard Marie
Grade: 2e classe
Corps: 276e régiment d’infanterie
N° matricule 4724 au corps — classe 1898
N° matricule
4505 au recrutement, Versailles
Mort pour
la France le 17 mai 1915
à Amiens à l’hôpital temporaire
N°4 bis (Somme)
Genre de mort: suite de blessures de guerre
né le [raturé: 28] 19 mars 1878
à Étampes (Seine-et-Oise)
Extrait du registre des décès
adressé à Étampes (Seine-et-Oise)
le 19 mai 1915.
|
|
1915
|
Extrait
du registre des décès adressé à
Étampes le 19 mai 1915.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Plaque
de marbre à Notre-Dame d’Étampes: «Charles Rabourdin, soldat au 276e d’infanterie,
12 mai 1915, à Carency (Pas-de-Calais)».
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
«Rabourdin
Charles» |
«Liste
des enfants d’Étampes morts pour la France», in Ville d’Étampes, Livre d’Or
des combattants Guerre 1914-1918, tome 2 p. 302.
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
d’Étampes (1924)
|
|
|
67. Marcel Richer (1892-1914)
Louis Marcel Richer, né 8 mai 1892 à Marcoussis
d’un père instituteur à Morigny-Champigny, avait fait
ses études au collège d’Étampes.
Incorporé comme caporal au 89e régiment d’infanterie, il disparut au combat le le 6 septembre 1914 à Noyers (Meuse).
|
1892
|
Le 8 mai 1892, naissance à Marcoussis:
«Registre des
déclarations de naissances, mariages et décès de
la commune de Marcoussis (1888-1893). — N°
35 Naissance de Richer Louis Marcel — Du huit mai
mil huit cent quatre vingt douze à sept heures du soir, acte de
naissance de Richer Louis Marcel, du sexe masculin, né aujourd’hui
à midi en la demeure du sieur Richer Louis Pierre ci-dessous qualifié,
fils légitime de Richer Louis Martin Emile, instituteur âgé
de vingt huit ans, et de Cauty Marie Thérèse, son épouse,
âgée de vingt six ans, sans profession, domiciliés
à Morigny-Champigny, Seine-et-Oise. Les témoins ont
été Messieurs: Richer Louis Pierre, jardinier âgé
de cinquante neuf ans et Lefleur René Etienne, épicier,
âgé de soixante ans, tous deux domiciliés à
Marcoussis. L’enfant nous a été présenté
et la déclaration faite par ledit Richer Louis Martin Emile,
père de l’enfant, qui a signé avec les témoins
et avec nous, Dubois Alfred François Eugène, maire officier
de l’état-civil, après lecture faite.»
|
Registre de l’état civil de Marcoussis (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
?
|
Louis
Marcel Richer, né en 1892, employé à l’Académie
de Paris, fils de Louis Martin Émile Richer, né en 1863,
instituteur à Lardy, et de Marie Thérèse, née
en 1865.
|
Signalé
par Anne-Marie Belkaïd, de
Lardy.
|
??
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1912-1920
|
Fiche SGA
Nom: Richer
Prénoms: Louis Marcel
Grade: caporal
Corps: 89e régiment d’infanterie
N° matricule 4518 au corps — classe 1912
N° matricule
2413 au recrutement, Versailles
Mort pour
la France le 6 septembre 1914
à Noyers (Meuse)
Genre de mort: [raturé: tué à
l’ennemi] disparu
né le 8 mai 1892
à Marcoussis (Seine-et-Oise)
Jugement rendu le 1er juin 1920
par le tribunal d’Étampes
transcrit le 19 novembre 1920
à Lardy (Seine-et-Oise)
|
|
1920
|
Monument
aux morts de Lardy: «RICHER
Marcel L.»
|
La date
de ce monument est donnée par Patrick Morisi [dir.], Lieux
de mémoires en Essonne 1939-1945, Evry, C.D.D.P. de l’Essonne,
p. 87 (cité par cette
page); le texte nous est donné par Anne-Marie Belkaïd, de Lardy (tandis qu’un relevé
en ligne porte seulement «RICHER
Marcel», ici). |
??
|
Monument aux
morts de Marcoussis: «RICHER
Louis»
|
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux
morts de Lardy.
|
|
|
68. Jacques Robin (1900-1919)
Né le 1er mars 1900 à Arpajon, Jacques
Robin fit au moins une partie de ses études au collège
d’Étampes.
Mobilisé apparemment
en 1918 dans le premier groupe d’aviation, il mourut d’une tuberculose
pulmonaire à l’hôpital de Bligny le 30 septembre
1919, tuberculose qu’il devait avoir contractée en service
de guerre, puisqu’il est déclaré mort
pour la France, à l’âge de 19 ans.
|
1900
|
Le 1er mars 1900, naissance à Arpajon: «Du premier mars mil neuf cent
à dix heures du matin, acte de naissance de Robin Jacques Louis
du sexe masculin, né aujourd’hui à une heure trois quarts
du matin en la demeure de ses père et mère et fils légitime
de Jacques Désiré Robin âgé de quarante quatre
ans, marchand mercier et de Anne Marie Pernin âgée de trente
un ans son épouse, sans profession, domiciliés à
Arpajon rue Guinchard numéro 9. Les témoins ont été
Messieurs: Balein Louis Jules Désiré âgé de
trente huit ans, pharmacien et Gabvaing Pierre âgé de cinquante
quatre ans, tous les deux domiciliés à Arpajon, voisins.
L’enfant nous a été représenté par le père,
le sieur Robin qui a signé avec les témoins et nous Louis
Julien Petit, maire et officier de l’état-civil après lecture.»
|
Registre de l’état civil d’Arpajon (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Robin
Prénoms: Jacques Louis
Grade: caporal pilote
Corps: 1er groupe d’aviation
(détaché du 19e R.I.) [lecture
douteuse]
N° matricule ... au corps — classe 1918/20
N° matricule
82 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 30 septembre 1919
à l’Hôpital??? de Bligny (Seine-et-Oise)
Genre de mort: tuberculose pulmonaire
né le 1er mars 1900
à Arpajon (Seine-et-Oise)
Extrait du registre des décès
adressé le 30 septembre 1919
à Arpajon (Seine-et-Oise)
|
|
1919
|
Extrait
du registre des décès adressé le 30 septembre 1919 à Arpajon
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque commémorative
du cimetière d’Arpajon
|
|
|
69. Paul Rué (1878-1919)
Mention de Paul Rué sur la tombe de la
famille Rué-Sureau au cimetière Notre-Dame ancien
La plaque du collège d’Étampes mentionne
un certain Paul Rué, et le monument aux morts de son côté
un certain Charles Adrien Louis Rué. Or les deux ont existé
et sont nés à Étampes, le premier en 1878
et le deuxième en 1892. Ce qui est troublant, c’est que par
ailleurs aucun des deux ne fait l’objet d’une des fiches mises
en ligne par le Ministère des Armées.
Paul Rué pour sa part
est mort en 1919, sans doute des suites d’une maladie contractée
au service, de sorte que son statut de mort pour la France n’a
sans doute pas été reconnu officiellement. Sa tombe,
au cimetière Notre-Dame nouveau, ne mentionne pas cette
qualité non plus.
|
1878
|
Le 29 juin 1878, naissance à Étampes:
«Du samedi vingt-neuf juin
mil huit cent soixante-dix-huit, dix heures du matin. Acte de naissance
de Paul Augustin Rué du sexe masculin, né
ce jour à cinq heures du matin, chez ses père et mère,
fils de Achille Ambroise Rué, propriétaire, âgé
de cinquante-deux ans, et du Julienne Augustine Sureau, son épouse,
âgée detrente-six ans, domiciliée en cette ville
rue de la Cordonnerie, numéro dix-neuf. Les témoins
ont été les sieurs Jean Baptiste Sureau, rentier, âgé
de cinquante-six ans et Ernest Hertzel, employé à cette
mairie, âge de cinquante-neuf ans, domiciliés en cette
ville. Le premier aïeul maternel de l’enfant. Sur la présentation
de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui
qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Dosithée
Bourdeau, adjoint délégué par le maire d’Étampes,
après lecture faite. — [Signé:] D. Bourdeau — A. Rué — Sureau — Hertzel.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie B.G., 2012)
|
1892
|
Il ne faut pas confondre Paul Rué avec
un autre poilu étampois mort pour la France, Charles-Adrien
Louis Rué, né 29 juin 1892 à Étampes:
«L’an mil
huit cent quatre-vingt-douze, le onze avril à onze heures du
matin, pardevant nous François Michel Émile Lefebvre,
maire de la ville d’Étampes, département de Seine-et-Oise,
a comparue Louis Charles Rué, malteur, âgé de
vingt-cinq ans, domicilié en cette ville rue Saint-Martin
numéro trente-trois, lequel nous a présenté
un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né avant-hier
à onze heures du matin en son domicile de lui et de Rosalie
Philomène Thénaisie son épouse, sans profession,
âgée de vingt-deux ans avec laquelle il demeure et auquel
enfant il a donné les prénoms de Charles Adrien Louis.
Les dites déclaration et présentation faites en présence
de Charles Rué, âgé de cinquante-trois ans,
et de Louis François Thénaisie, âgé de
cinquante-un ans, tous deux jardiniers, aïeuls de l’enfant, et
domiciliés en cette ville. Et ont, le comparant et les témoins
signé le présent acte avec nous maire sus-nommé,
après nlecture faite. — [Signé:] L. Rué — C. Rué — L. F. Thénaisie — E. Lefebvre.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie
B.G., 2012).
|
???
|
Études
au collège d’Étampes
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
??
|
Pas de fiche SGA (ni non plus pour Charles-Adrien
Louis Rué, d’ailleurs)
|
|
1919
|
Liste
des morts reposant dans la tombe de la famille Rué-Sureau
au cimetière Notre-Dame ancien d’Étampes: «Heureux
les morts qui meurent dans le Seigneur. — Étienne-Ambroise
Rué 1796-1856 — Louise Moreau 1829-1863 — Paul-Achille
Rué 1872-1875 — Jean Baptiste Augustin Sureau 1811-1891
— Adèle Renard veuve Sureau 1815-1893 — Julienne
Sureau veuve Rué 1842-1924 — Gustave Boudier 1844-1875
— Mélanie Berte veuve Rué 1801-1889 — Achille
Ambroise Rué 1826-1896 — Paul Rué 1878-1919 — Marie
Leloup veuve Rué 1884-1934 — André Rué 1896-1962.»
|
Relevé
de B.G. 2012. Scénario généalogique probable
(à vérifier): Paul Rué (1878-1819) comme son frère
aîné mort jeune Paul-Achille
(1872-1875) avait pour père Achille Ambroise Rué
(1826-1896), lui-même fils d’Étienne Ambroise Rué
(1796-1856) et de Mélanie Berte 1801-1889); et pour mère
Julienne Sureau (1842-1924), elle-même fille de Jean Baptiste
Sureau (1811-1891) et d’Adèle Renard (1815-1893). Le même
Paul Rué (1878-1819) a eu
pour épouse Marie leloup (1884-1934) et pour fils André
Rué (1896-1962). Louise Moreau (1829-1863) est peut-être
une première épouse d’Achille Ambroise Rué
(1826-1896). Le statut de Gustave Boudier (1844-1875) est inconnu
(B.G., 2012).
|
1921
|
Le nom de Paul Rué est porté
sur la plaque commémorant le sacrifice des anciens élèves
du collège d’Étampes.
|
|
1924
|
Mention de: «Rué Charles Adrien Louis»,
mais pas de Paul Rué.
|
«Liste des enfants d’Étampes morts pour
la France», in Ville d’Étampes,
Livre d’Or des combattants
Guerre 1914-1918 Tome 2, (1919-1924), p. 302
(saisie de Bernard Métivier, 2012).
|
1924
|
Le nom de Rué C.A.L. est
porté sur le Monument aux morts d’Étampes, mais
pas celui de Paul Rué.
|
|
Mentions
(?)
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes: Paul
Rué (1921)
— Cimetière
Notre-Dame ancien: la tombe de la famille Rué mentionne
Paul Rué mort en 1919, mais sans le présenter comme
mort pour la France.
|
|
|
70. Marcel
Sarciron (1891-1914)
Marcel Sarciron, né à saint-Germain-en-Laye
le 12 juin 1891, passa au moins une partie de sa scolarité
au collège d’Étampes.
Mobilisé dans le
74e régiment d’infanterie, il
est mort le 6 ou le 7 septembre 1914 lors d’un combat à
Esternay (Marne), âgé de 23 ans.
|
1891
|
Le 12 juin 1891, naissance à Saint-Germain-en-Laye:
«Du treize juin mil huit cent
quatre vingt onze, trois heures et quart du soir, acte de naissance
de Marcel Jean Maurice du sexe masculin, né hier à cinq
heures du matin chez ses père et mère à Saint-Germain-en-Laye,
rue de Mantes numéro quarante huit, fils de Pierre François
Sarciron, fabricant de tapisseries, âgé de trente six ans
et de Marie Joséphine Blanche Allain, sans profession, âgée
de trente quatre ans. Mariés en cette ville le dix mars mil huit
cent quatre vingt sept. Les témoins ont été Messieurs
Candide Adolphe Allain, marchand de vins entrepositaire, âgé
de soixante douze ans, aïeul maternel de l’enfant et François
Joseph Gros, rentier, âgé de soixante douze ans, non
parent de l’enfant et demeurant en cette ville, le premier rue de Mantes
numéro quarante huit et le second même rue numéro
trente et un. L’enfant nous a été présenté
et la déclaration faite par son père qui a signé
avec les témoins et avec nous Emile Gilbert adjoint au maire de
cette ville, faisant les fonctions d’officier de l’état-civil,
par délégation du maire, après lecture faite.»
|
Registre de l’état civil de Saint-Germain-en-Laye (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
??
|
Études
au collège d’Étampes à un moment à
déterminer de sa scolarité.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1911-1914
|
Fiche SGA
Nom: Sarciron
Prénoms: Marcel Jean Maurice
Grade: 2e classe
Corps: 74e régiment d’infanterie
N° matricule 5123 au corps — classe 1911
N° matricule
3144 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 6 ou 7 [le 7 semble
raturé] septembre 1914
à Esternay (Marne)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 12 juin 1891
à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 29 août 1916
à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
|
|
1916
|
Acte
transcrit le 29 août 1916 à Saint-Germain-en-Laye
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts de Saint-Germain-en-Laye.
|
|
Autres renseignements
|
Ses restes seraient dans l’ossuaire de la Nécropole
nationale de Courgivaux (Marne)
|
Le site Mémorial GenWeb
visité en 2012 (information non sourcée)
|
|
71. Ferdinand
Schwartz (?-1944)
Détail du programme d’un spectacle de
1902: Schvartz au piano.
Ferdinad Schwartz, ou plutôt Schvartz, comme il
semble qu’on l’écrivait à Étampes, était
professeur de musique au collège d’Étampes, et
c’est à son initiative qu’on avait en 1921 fait graver dans
le hall d’entrée une plaque de marbre commémorant
le sacrifice des anciens professeurs et élèves du collège
morts pour la France en 1914-1918. C’est donc tout naturellement
qu’on y joignit son nom lorsqu’il fut lui même victime du bombardement
du 10 juin 1944.
|
Abeille d’Étampes du 9 avril 1921
Abeille d’Étampes du 16 avril
1921
|
Abeille d’Étampes du 20 mai 1921
|
??
|
Naissance le?? à?? |
??
|
1902
|
Signalé
le 31 mars 1902 comme tenant le piano lors d’une grande représentation
de gala donnée au Théâtre d’Étampes
par l’Association Amicale des Anciens Élèves
du Collège d’Étampes.
|
Affiche (Archives municipales cote 15R 76; document édité
par Clément Wingler, ici, p. .)
|
1921
|
Signalé comme
professeur de musique au collège d’Étampes, à
l’initiative de la plaque commémorative des professeurs et
anciens élèves du collège morts pour la France,
alors en cours de réalisation: «Etampes. — Audition Schvartz. — Rappelons
que demain soir samedi aura lieu au théâtre municipal d’Etampes
une audition des élèves de M. Schvartz, professeur de musique;
c’est une belle soirée en perspective dont le succès est dès
maintenant assuré. — Pendant l’entracte une
quête sera faite par les plus charmantes élèves; le produit
en sera employé à l’installation au Collège Geoffroy-Saint-Hilaire,
d’une plaque de marbre sur laquelle seront gravés les noms des professeurs
et élèves de l’établissement morts au champ d’honneur.»
|
L’Abeille d’Étampes
du samedi 9 avril 1921, p. 2 (repéré
par BG et patiemment saisi par Bernard Métivier, 2013)
|
1921
|
«L’audition des élèves de M. Schvartz — Une audition des élèves de M. Schvartz est toujours
une belle manifestation musicale; aussi attire-t-elle au Théâtre
sans la moindre réclame une assistance nombreuse. M. le Sous-Préfet
et Mme Moine, amis des arts, y avaient apporté gracieusement l’encouragement
de leurs applaudissements et l’attrait de leur présence; et nous croyons
savoir que, si M. Bouilloux-Lafont, bien à regret, n’avait pu venir,
il s’était du moins, fait représenter par un ami sympathique,
tout en contribuant largement à la recette, ainsi, du reste, que
plusieurs personnes de la ville. Le résultat inespéré
nous laisse entrevoir en perspective une émouvante cérémonie,
quand sera inaugurée la plaque commémorative en mémoire
des anciens élèves et professeurs du Collège d’étampes,
morts au champ d’honneur. — En cette soirée
nous avons pu applaudir en M. Schvartz, trinité artistique, le professeur,
le compositeur et le chef d’orchestre. C’est bien dans ses élèves
qu’on peut juger et apprécier le professeur; ils sont nombreux, ils
le seraient plus, si la journée était plus longue. MM. Boivin
et Soyer ont brillamment débuté par la Marche nuptiale, de Mendelson;
Mlles Rabourdin et Gassier, mignonnes artistes en herbe, ont gentiment scandé
la Pavane, d’Etienne Marcel (Saint Saëns); Mlle Grobras, tout jeune
prodige, imite à ravir sur son violon le bourdonnement de l’abeille.
Avec beaucoup de grâce et de méthode M les [sic] M. L. Collin
et Mellottée ont joué l’Aube printanière, de Lacombe,
délicieuse bluette rehaussée par les notes piquées des
instruments à vent et les contre-chants mélancoliques du violoncelle;
Mlles Bouroche et M. Collin furent impeccables dans la Mascarade, de Lacome;
Mlle Guilloteau a enlevé avec son brio accoutumé l’ouverture
du Père Gaillard, de Reber; dans les Scènes alsaciennes, elle
et Mlle Harry firent l’orgueil du professeur. — Le
compositeur, trop modeste, s’est révélé dans un petit
morceau d’un genre tantôt langoureux et tantôt passionné,
Douce Chimère, qui nous fait souhaiter une soirée entièrement
consacrée à ses œuvres. — Que dire de l’orchestre, si bien tenu en mains par son chef? L’ensemble
fut toujours parfait, surtout dans la Mazurka de Coppélia et les Scènes
alsaciennes, de Massenet. Aux artistes habituels agréablement connus
de tous s’étaient joints quelques fidèles, M. Schvartz frère;
M. Houdayer; M. Alaime, ancien élève du Collège, et
quelques autres instrumentistes de talent. Nous avons tout spécialement
admiré le duo de M. Fousse, sur la clarinette, et de M. Thiébaut,
sur le violoncelle, le splendide solo de M. Bardillon, sur le cor anglais,
longue clarinette recourbée sonnant à la quinte du hautbois.
Le public enthousiasmé aurait par ses rappels prolongé la sortie
au point de lasser le bras du chef d’orchestre, qui connut ainsi toute la
gamme du succès. — La partie de chant avait
été réservée pour la note comique à notre
amusant concitoyen Jérême, dont le talent est toujours mis à
contribution avec le même bonheur. Deux artistes du Conservatoire étaient
venus, et reviendront, espérons nous, se faire applaudir sur notre
petite scène qui fut propice aux débuts de nombreux élèves
du Conservatoire, maintenant célèbres. . Sergès a un
organe puissant, une voix bien conduite; Mlle Gardet possède une voix
délicieusement légère, dont les vocalises perlées
rappellent Van Zandt, pour qui furent écrites les vocalises de Lackmé.
A eux deux ils ont élégamment joué une scène
trop courte de la Bohème, de Puccini. — Soirée très réussie qui en appelle d’autres.
— Will. — Nous
ne saurions trop recommander le spectacle de dimanche prochain, La Tosca,
organisé par M. Del Val et sa troupe, qui nous a donné Paillasse.
Allons applaudir M. Iriarte et M. Delval. — W.»
|
L’Abeille d’Étampes,
n° 16, 110e année, du samedi 16 avril 1921, p. 2 (repéré par BG et patiemment saisi par Bernard Métivier,
2013)
|
1921
|
«La somme recueillie au cours de l’audition musicale de
M. Schvartz et de ses élèves pour l’apposition d’une
plaque commémorative des maîtres et élèves
du Collège d’Étampes morts pour la France, était
exactement de 850 fr. Il faut y ajouter deux cotisations ultérieures,
l’une de 5 fr., l’autre de 20 fr., soit au total 875 fr. qui ont été
remis le 7 mai par le Principal à M. Schvartz et versés
par ce dernier dans la caisse de M. le Receveur municipal, après
approbation du Conseil. —
Selon le désir du Bureau d’administration
du Collège, la cérémonie d’inauguration aura
lieu en juillet au jour de la distribution des prix.»
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 14 mai 1921 (saisie de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
«L’Audition-Concert
des élèves de M. Schvartz — Samedi
13 mai au Théâtre municipal, les élèves de M. F.
Schvartz, ont offert à leurs concitoyens, sous la direction de leur
distingué professeur, une audition-concert des plus remarquables. Encadrés,
soutenus par des artistes parisiens, parent et amis de notre maître
étampois, jeunes gens et jeunes filles ont donné la pleine
mesure de leur savoir; et ce fut un bien délicieux régal pour
les auditeurs que cette exécution parfaite d’œuvres de Mozart, Gounod,
Bizet, Massenet, Delibes, Puccini, Luigini, Mendelssohn, Brahms, etc. — M. Schvartz avait composé un programme susceptible de
satisfaire les plus difficiles mélomanes. Conscient du réel
talent de ses élèves, il n’hésita pas à exiger
de leurs violons, violoncelles, piano, les nuances les plus suaves, les plus
délicates, comme seuls peuvent en exécuter des artistes, bien
en possession de leur art, et en comprenant toute la puissance, toute la
beauté. Comme elles chantèrent bien la douce idylle bucolique
ou l’ardente passion les cordes sur quoi glissaient les archets dociles!
— Au piano d’accompagnement, se succédèrent,
pour le plaisir des auditeurs, Mlles Gassier, Rabourdin, dans Marche Turque;
Mlle Bobin, dans Chanson de Printemps; Mlle Fouqueau, dans la Voix des Cloches;
Mlle Bouroche, dans les Danses Hongroises; Mlles M.-L. Collin, Mellottée,
dans l’ouverture de Mireille; Mlles J. Harry, Guilloteau, dans Valse Caprice
et les Scènes [illisible]. — Un solo de violoncelle,
Au Bord du Ruisseau, exécuté avec un talent consommé
par M. Crouzé, 1er prix du Conservatoire, et des soli de cor anglais,
de hautbois, dominant soudain les chants des instruments à corde, montrèrent
que du côté hommes l’art divin était pratiqué
avec autant de flamme que du côté dames. — Deux artistes, Mlle Lucienne Fincker,
lauréate du Conservatoire, et M. Jean d’Arral de l’Opéra-comique,
tinrent avec tout l’éclat possible la partie chant. On ne peut rêver
voix plus claire, plus harmonieuse que celle dont Mlle Fincker nous fit apprécier
la délicieuse fraîcheur, seule, d’abord dans la Légende
de la Fille du Paria, de Lakmé, puis dans les duos de Carmen et de
Manon dont elle fut la douce Michaela et l’ensorceleuse Manon. Et M. Jean
d’Arral, son partenaire, qui lui fut égal dans les rôles de don
José et de Des Grieux, nous sut également charmer par sa voix
passionnée, prenante, exquisément timbrée, dans Le Ciel
luisait d’Etoiles, de La Tosca. Jouée en costumes, la scène
du 1er acte de Manon constitua le clou de la soirée. Ajoutons que les
deux chanteurs étaient accompagnés au piano par M. Schvartz,
ce qui ne pouvait qu’ajouter au charme de l’action scénique. — Enfin la partie comique, nécessaire dans une soirée
musicale où l’auditeur subit une sorte de tension de l’âme et
du cerveau, – tension délicieuse, d’ailleurs – la partie comique fut
tenue par notre populaire comique étampois, Jérême, qui
faisait ainsi ses adieux au théâtre. Bien que desservi par un
rhume fâcheux, Jérême fut étincelant de verve et
d’esprit; l’actualité lui fournit maints bons mots, maintes saillies
désopilantes qu’eussent fort bien revendiqués les comiques des
grands concerts parisiens. Jérême, malgré son extinction
de voix, aura enterré dignement sa vie… de chanteur comique; et le
succès qu’il obtint témoigna du grand regret que cause son départ
aux Etampois. — Il ne nous reste qu’à féliciter
chaudement M. Schvartz qui est, en même temps qu’un professeur hors
pair, un incomparable organisateur. — Il a procuré
quelques heures délicieuses aux fervents d’une musique qui reste française
et de bon goût; il s’est acquis leur reconnaissance ainsi que celle
des Mutilés qui ont reçu dans leur caisse le bénéfice
de la représentation et le montant d’une quête – 416 francs
– faite par les jeunes élèves accompagnés des commissaires
de la soirée.»
|
L’Abeille d’Étampes
n° 19, 111e année du samedi 20 mai 1922, p. 1 (repéré par BG et patiemment saisi par Bernard
Métivier, 2013)
|
1934
|
Association
Amicale de l’école Saint-Pierre: Séance récréative
du 4 février 1934. Orchestre tenu par la Société
Philharmonique sous la direction de monsieur Schwartz
|
Programme
mis en ligne par le Corpus ici.
|
1944
|
«Voici les noms des cente trente et une victimes de cet événement
dramatique: [...] [p.32] [p.33] [...] Mme
Schwartz, rue Saint-Jacques; Schwartz Marguerite, rue Saint-Jacques;
Schwartz Madeleine, rue Saint-Jacques. [...] Beaucoup reçurent
des blessures plus ou moins graves. En voici la liste [p.34] [...]
M. Schwartz Ferdinand, 79, rue Saint-Jacques [...] [p.35] [...] Enfin
M. Schwartz, l’ancien professeur de musique bien connu, fut victime d’une commotion si violente, en dehors de ses
multiples contusions, qu’il décéda quelques jours plus
tard à l’hôpital, allant rejoindre dans la tombe sa femme
et ses deux filles tuées à ses côtés.»
|
René
Collard, De l’Invasion à la Libération,
Étampes au cours des journées tragiques de 1940
et 1944 [63 p.], Étampes, Abeille d’Étampes, 1944,
pp. 31-35.
|
1944
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
les anciens professeurs et élèves morts pour la
France.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1944)
|
|
|
72. René
Soubaloff
(?-?)
Cet ancien élève du collège reste
énigmatique et n’a pas été identifié
à ce jour dans la base des victimes de la Grande Guerre mise
en ligne par le Ministère des Armées. Même
en supposant une orthographe Zoubaloff. Aidez-nous!
|
??
|
Naissance à??
|
|
avant
1914
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
|
|
|
73. Louis Terrier (1891-1918)
Louis Terrier était né le 20 avril 1890
à Gometz-le-Châtel et avait fait au moins une partie
de ses études secondaires au collège d’Étampes.
Mobilisé dans le
1er régiment de tirailleurs, il se maria à Marcoussis
au cours de la guerre le 28 février 1917, mais mourut le 30 mai 1918 des suites de ses blessures
dans un hôpital militaire à Épernay (Marne), âgé
de 28 ans.
|
1890
|
Le 20 avril 1890, naissance à Gometz-le-Châtel: «L’an mil huit cent quatre vingt onze, le vingt un avril
à sept heures du soir, par devant nous Adolphe Duchateaux,
maire et officier de l’état-civil de la commune de Gometz-le-Châtel,
arrondissement de Rambouillet, département de Seine-et-Oise,
a comparu le sieur Joseph Edouard Hippolyte Terrier, cultivateur, âgé
de trente ans, demeurant en cette commune au hameau de Grivery, lequel
nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a
dit être né hier, en son domicile, à neuf heures
du soir, de lui et de Emma Marie Chevillion, son épouse, cultivatrice,
âgée de vingt deux ans, avec laquelle il demeure et auquel
enfant il a donné le prénom de Louis. Lesdites déclarations
et présentation ont été faites en présence
de Messieurs: Epiphane Chevillion, pépiniériste, âgé
de vingt huit ans, oncle maternel de l’enfant et Jules Léon Bourrée,
épicier, âgé de vingt six ans, tous deux demeurant
en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signés
avec nous le présent acte après lecture faite.
— [En marge:] Marié
à Marcoussis le 28 février 1917 avec Naudin Cécile
Aline. Le 2 mai 1917 le greffier.» |
Registre de l’état civil de Gometz-le-Châtel (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1917
|
«Marié à Marcoussis le 28 février 1917 avec
Naudin Cécile Aline. Le 2 mai 1917 le greffier.»
|
Annotation au
registre de l’état civil de Gometz-le-Châtel
(saisie de Bernard Métivier,
2013)
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Terrier
Prénoms: Louis
Grade: sergent
Corps: 1er régiment de tirailleurs
N° matricule 41694 au corps — classe 1911
N° matricule
4281 au recrutement, Versailles
Mort pour la France
le 30 mai 1918
à l’Hôpital complémentaire
5e armée N°30 à Epernay (Marne)
Genre de mort: blessures de guerre. Mort pour
la France.
né le 20 avril 1890
à Gometz le Châtel (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 23 août 1919
à Gometz
le Châtel (Seine-et-Oise)
|
|
1919
|
Son
acte de décès est transcrit le 23 août 1919 au registre de Gometz
le Châtel (Essonne)
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument aux morts
de Gometz-le-Châtel (ce monument se situe aujourd’hui sur
le territoire de la nouvelle commune des Ulis, créée en
1977)
|
|
|
74. Lucien Timbert (1892-1915)
Lucien Timbert dans une automobile lors d’une cavalcade à
Milly-la-Forêt (24 mars 1912)
Lucien Timbert était né à Milly-la-Forêt
le 8 septembre 1892 et avait fait ses études secondaires
au lycée d’Étampes.
Mobilisé dans le
131e régiment d’infanterie, 2e division, il mourut au
combat en Argonne le 17 février 1915, âgé
de 22 ans, et reçut à titre posthume en 1920
la médaille militaire à
titre posthume, croix de guerre avec étoile de bronze.
|
1892
|
Le 8 septembre 1892, naissance à Milly-la-Forêt:
«Timbert Lucien Louis Arsène
né le 8 septembre 1892 au domicile de ses parents à
Milly, Timbert Théophile Alexandre, employé
de banque, âgé de 26 ans et Louise Marie Juin, sans
profession, âgée de 23 ans, demeurant à Milly.
— Témoins: Léon Camille
Thiercelin, marchand bonnetier, âgé de 45 ans et Adolphe
Louis Perot, marchand épicier, âgé de 34 ans,
tous deux domiciliés à Milly.»
|
Registre de l’état civil d’Étampes (résumé
de Bernard Métivier, 2012)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes (à explorer).
|
1912
|
«La cavalcade.
— Voici l’heure fixée pour la
cavalcade; du café Berthelot, le seul établissement qui
ait pavoisé quand même, nous observons les allées
et venues des divers personnages, cavaliers ou piétons, qui doivent
prendre place dans les chars. [...] Le public ne cesse d’affluer
[...] L’automobile décorée de fleurs dans laquelle ont pris
place MM.Longuet fils et Lucien Timbert ouvre la marche [...]»
|
L’Abeille d’Étampes
du 23 mars 1912 (saisie de l’association Les Amis de Milly-en-Gâtinais
et Environs - LAMGE, sur leur site Histoire et actualité de
Milly la Forêt, ici)
|
1912
|
Lucien Timbert dans une automobile lors d’une cavalcade à
Milly-la-Forêt (24 mars 1912)
|
Cliché
de L. Timbert, reproduit sur une carte postale éditée
par la librairie locale de Mme Ed. Hamelin, dont un scan mis en ligne
le 10 juin 2010 par Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, dans
leur site Histoire et actualité de Milly la Forêt,
sur leur page «La cavalcade allégorique
du 24 mars 1912», ici (cliquez).
|
1912-1915
|
Fiche SGA
Nom: Timbert
Prénoms: Lucien Louis Arsène
Grade: caporal
Corps: 131e régiment d’infanterie, 2e
compagnie
N° matricule 4989 au corps — classe 1912
N° matricule
3454 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 17 février 1915
en Argonne (Meuse)
Genre de mort: tué à l’ennemi
né le 8 septembre 1892
à Milly (Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 7 juillet 1915
à Milly
(Seine-et-Oise)
N° de registre d’état civil
143/422
|
|
1915
|
Acte
de décès transcrit le 7 juillet 1915 à Milly.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Plaque
commémorative de l’église Notre-Dame de Milly-la-Forêt.
— Plaque
commémorative du cimetière de Milly-la-Forêt.
— Monument
aux morts de Milly-la-Forêt. |
|
Autres renseignements
|
Mort pour la France - Par arrêté ministériel
du 20 juillet 1920, Médaille Militaire à titre
posthume - Caporal ayant toujours fait son devoir, tombé
au champ d’honneur le 17 février 1915, en Argonne. Croix
de Guerre avec étoile de bronze
|
Site Mémorial GenWeb visité
en 2012 (renseignements non sourcés) |
|
75. Raymond Viau (1892-1914)
Raymond Viau, né à Étampes le 1er octobre
1892, y a fait ses études au collège bien que son nom ait
été oublié sur la plaque commémorative des
anciens élèves mort pour la France.
Incorporé au 82e régiment
d’infanterie, il disparut au combat dès le 5 septembre 1914, mais
son corps ne fut retrouvé que
le 4 mai 1920 à Rembercourt (Meurthe-et-Moselle) où il était
inhumé, avant d’être transféré dans le caveau
de sa famille au cimetière Notre-Dame, le 29 janvier 1921.
|
1892 |
Le 1er octobre 1892, naissance à Étampes:
«Acte de Naissance N° 156
Viau Raymond Armand Rémi — L’an mil huit cent quatre vingt douze, le premier octobre à
deux heures de relevée par devant nous Edouard Joseph Béliard
maire de la ville d’Étampes, officier de l’état-civil de
la dite ville, officier d’académie, a comparu Alfred Viau receveur
au chemin de fer, âgé de trente-quatre ans domicilié
en cette ville rue Saint-Jacques numéro cinquante cinq, lequel nous
a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être
né aujourd’hui à trois heures du matin en son domicile, de
lui et de Constance Alice Lavy son épouse, sans profession, aussi
âgée de trente-quatre ans, avec laquelle il demeure et auquel
enfant il a donné les prénoms de Raymond Armand Rémi.
— Les dites déclaration
et présentation faites en présence de Paul Hertzel, secrétaire
de cette mairie âgé de trente-cinq ans et de Louis Alexandre
Cocheteau employé à la dite mairie, âgé de soixante
deux ans, demeurant tous deux en cette ville et amis des parents de l’enfant.
Et ont le comparant et les témoins signé le présent
acte avec nous, maire sus-nommé après lecture faite.» |
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie
de Bernard Métivier, 2013)
|
1920
|
«L’hommage aux
morts de la Grande Guerre — (…) — Raymond Viau — Un avis officiel
vient de fixer la famille sur le sort de Raymond Viau, soldat au 82e régiment
d’infanterie, classe 1912, dont la disparition avait été
constatée le 7 septembre 1914. Le corps de ce brave a été
retrouvé le 4 mai 1920 à Rembercourt (Meurthe-et-Moselle)
où il était inhumé. — Raymond
Viau est né à Étampes. Il était fils de feu
M. Viau et de Mme veuve Viau, 1, rue du Ronneau, et petit-fils du regretté
M. Lavy, ancien chef de gare à Étampes. Ancien élève
du collège Geoffroy-Saint-Hilaire, Raymond Viau fut un des membres
les plus dévoués du Club sportifs d’Étampes; ses camarades
qui l’avait en grande affection et qui avaient pu apprécier son
bon cœur et sa serviabilité ont conservé de lui le meilleur
souvenir.»
|
L’Abeille d’Étampes
109/24 (samedi 12 juin 1920), p. 1 (saisie
de Bernard Métivier, 2013).
|
1912-1920
|
Fiche
SGA
Nom: Viau
Prénoms: Raymond Armand René
Grade: 2e classe
Corps: 82e régiment d’infanterie
N° Matricule: 4523 au corps. —
Cl. 1912
N° Matricule: 873 au recrutement Versailles
Mort pour la France le 6 septembre 1914
à Evres/Meuse Rembercourt-aux-Pots
Genre de mort: tué à l’ennemi
Né le 1er octobre 1892
À Étampes Département Seine-et-Oise
Jugement rendu le 8 juin 1920
Par le tribunal de Étampes
Acte ou jugement transcrit le 22 novembre 1920
à Étampes (Seine-et-Oise)
|
|
1921
|
«L’hommage aux morts de la Grande Guerre — A Étampes — Raymond
Viau — Le samedi 29 janvier, a été
inhumé, au cimetière Notre-Dame, dans un caveau de famille,
le corps, ramené du front, de Viau (Raymond), mort pour la France,
le 5 septembre 1914, à Rambercourt [sic] (Meuse). — Cette cérémonie a eu lieu dans la plus stricte
intimité.»
|
L’Abeille d’Étampes 110/7 (samedi
12 février 1921), p. 1 (saisie de
Bernard Métivier, 2013).
|
1921
|
Son
nom est oublié sur la plaque commémorant le sacrifice
des professeurs et anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1922
|
201.
Viau, Raymond Armand René
|
Médaille
militaire
Par arrêté ministériel
du 6 mars 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 avril
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Viau Raymond Armand René
Mort pour la France
«Brave soldat, a trouvé une
mort glorieuse le 6 septembre 1914 à Rembercourt. Croix de guerre
avec étoile de bronze».
A Auxerre le 8 août 1922, le chef de
bataillon Veysset, comdt provisoirement le 4ème R. I., corps
de rattachement du 82ème R. I. dissous. Signé: illisible
[p.277]
|
|
Ville d’Étampes, Livre d’Or des combattants Guerre 1914-1918,
tome 2, pp. 137 et 276; saisie Bernard Métivier 2012).
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
TABLE
|
76. Albert Vignaud (1875-1914)
Nous sommes mal renseignés pour l’instant sur
cet Albert Vignaud, sinon qu’il était avant-guerre, professeur
de dessin au collège d’Étampes. Plusieurs Albert
Vignaud sont signalés comme victimes de la Grande Guerre.
Il s’agit sans doute de celui-ci, qui était
apparemment installé à Orléans avant guerre,
né le 21 mars 1875 à Montendre
(Charente Maritime).
Incorporé au 31e régiment d’infanterie, il est mort pour la France le 11 décembre 1914 au Bas Jardinet
en Argonne (Meuse), âgé de 39 ans.
|
1875
|
Le 21 mars 1875, naissance à Montendre (Charente
maritime): «Naissance de
Vignaud Albert Louis Léon —
L’an mil huit cent soixante seize, le vingt deux du mois de mars sur les
midi heure du soir, pardevant Nous Jean Médéric Dégrange,
adjoint délégué, officier de l’état-civil
de la commune de Montendre canton de Montendre, département de
la Charente-Inférieure, est comparu Vignaud Léon, âgé
de vingt-sept ans, demeurant à Montendre, profession d’agent voyer,
lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il
a déclaré être né le vingt et un de ce mois
à huit heures du soir à Montendre, de Dame Maria Anna Lips
âgée de vingt-six ans, profession d’aucune, demeurant à
Montendre et de Vignaud Léon son époux, âgé
de vingt-sept ans, profession d’agent-voyer, demeurant à Montendre,
auquel il a donné les prénoms de Albert Louis Léon.
Lesdites déclaration et présentation faites en présence
de Durand François âgé de cinquante cinq ans, demeurant
à Montendre, profession de propriétaire et de Augustin Nenand
âgé de quarante huit ans, demeurant à Montendre, profession
de marchand et ont les déclarant et témoins signé avec
nous le présent acte, après qu’il leur en a été
fait lecture.» |
Registre de l’état civil de Montendre (saisie de Bernard Métivier, 2013)
|
???
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes à explorer.
|
1909-1919
|
Fiche SGA
Nom: Vignaud
Prénoms: Albert Louis Léon
Grade: 2e classe
Corps: 31e régiment d’infanterie
N° matricule 5597 au corps — classe 1896
N° matricule
1636 au recrutement, Versailles
Mort pour la France le 11 décembre 1914
au Bas Jardinet, Argonne (Meuse)
Genre de mort: disparu au combat
né le 21 mars 1875
à Montendre (Charente inférieure)
Jugement rendu le 1 juin 1920
par le tribunal d’Orléans
jugement transcrit le 28 juillet 1920
à Orléans (Loiret)
|
|
1920
|
Jugement
du tribunal d’Orléans du 1er juin 1920 constatant sa disparition
au combat, transcrit au registre de la même ville le 28
juillet.
|
Selon
la fiche SGA ci-dessus.
|
1921
|
L’Abeille
d’Étampes donnant la liste des professeurs et anciens
élèves qui seront mentionnés sur la plaque
commémorative alors en préparation précise les
fonctions des trois professeurs concernés, qui de fait sont
en tête de la liste de cette plaque: «Albert Vignaud, professeur de
dessin. — Maxime Leclerc, professeur d’allemand. — Pascal Ghio, répétiteur.»
|
L’Abeille
d’Étampes du samedi 5 février 1921 (saisie
de Bernard Métivier, 2012)
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des professeurs et anciens élèves du
collège d’Étampes.
|
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— (?) Monument
aux morts de Meschers-sur-Gironde (Charente-Maritime)
(?)
|
|
|
77. Gaston Wallet (1884-1918)
Plaque de Gaston Wallet au mémorial
de l’église Notre-Dame d’Étampes (1921)
Gaston Wallet était né le 30 octobre
1884 à à Saint-Just-en-Chaussée,
fils de cheminot. Il fit ses études au moins en partie
au collège d’Étampes, ville où il se maria
avec Marie Delouche en 1908. Mobilisé dans un bataillon
de cuirassiers, il contracta au service une maladie dont il revint
mourir à Étampes le 3 juillet 1918, âgé
de 33 ans.
|
1884
|
Le 30 octobre 1884, naissance à Saint-Just-en-Chaussée: «Wallet Gaston Ernest né
le 30 octobre 1884 au domicile de ses parents, Ernest Wallet,
aiguilleur au chemin de fer du nord, âgé de 32
ans et Eugénie Labbé, couturière, âgée
de 33 ans et demi, domiciliés 37 rue de Montdidier à
Saint-Just-en-Chaussée (60). — Témoins:
Henri Victor Leuzel, principal clerc de notaire, âgé
de 28 ans et Charles Auguste Candelot, secrétaire de
la mairie, âgé de 27 ans et demi, tous deux domiciliés
à Saint-Just-en-Chaussée. — [Note marginale:] Du 22 avril 1908 mariage à Étampes
du dénommé ci-contre avec Marie Victorine Antoinette
Delouche.»
|
Registre de l’état civil de Saint-Just-en-Chaussée (résumé de Bernard Métivier, 2012)
|
1902
|
Études
au collège d’Étampes.
|
Abeille
d’Étampes.
|
1904
|
Service militaire.
|
|
1908
|
Le 22 avril, mariage à Étampes avec Marie Victorine
Antoinette Delouche.
|
Registre de l’état civil d’Étampes
à explorer.
|
1908-1914
|
Enfants?
|
Registre de l’état civil d’Étampes
à explorer. |
1904-1918
|
Fiche SGA
Nom: Wallet
Prénoms: Gaston Ernest
Grade: soldat
Corps: 12e bataillon de cuirassiers
N° matricule 0179 au corps — classe 1904
N° matricule
4423 au recrutement, Versailles
Mort pour
la France le 3 juillet 1918
à Étampes (Seine-et-Oise)
Genre de mort: maladie en service
né le 30 octobre 1889
à Saint-Just en Chaussée (Oise)
domicile à Étampes
(Seine-et-Oise)
|
|
1921
|
Plaque
de marbre à Notre-Dame d’Étampes: «Gaston Vallet, soldat au 12e cuirassier,
3 juillet 1918, mort des suites de la guerre»
|
Monument en l’église Notre-Dame d’Étampes: «A
la Mémoire des enfants de la paroisse N.-D. Morts pour
la France pendant la guerre de 1914 à 1918».
|
1921
|
Son nom est porté sur la plaque commémorant
le sacrifice des anciens élèves du collège
d’Étampes.
|
|
1924
|
Simple mention: «Wallet
Gaston»
|
Ville d’Étampes, «Liste des enfants d’Étampes
morts pour la France», in Livre d’Or des
combattants Guerre 1914-1918, tome 2, p. 303.
|
Mentions
|
— Plaque
commémorative du collège d’Étampes (1921)
— Monument
aux morts d’Étampes (1924)
|
|
Autres renseignements
|
«Grade, unité: Soldat - 12e
R.C. - Unité non répertoriée»
|
Le site du Mémorial GenWeb
visité en 2012 (source non précisée)
|
|
Liste par
ordre alphabétique des patronymes
ARGENVILLIER, Pierre —
AUBERT, Francis
—
AUBERT, Louis — AUBRY, Charles — BLANCHET, Pierre — BLAVET, Henri — BONNIN,
Raoul — BOUTROUX, Gaston — BOUVARD, Jacques — CHACHIGNON, Charles — CHEVALLIER, Louis — CORROT, Émile — DAVID, René — DELARUE, Louis — DELESSERT, Marcel — DELPEUCH, Paul — DELPEUCH, Pierre — DEMARSEILLE, Stanislas — DUCLOS, Charles — DUVERSON, Roger — EDET, Émile — FELDMANN, Valentin — GERMAIN, Marcel — GHIO Pascal — GILBON, Maurice — GRAJON, René — GRÉPINET, Isabelle — GRÉPINET, Pierre — GRÉPINET, Raymond — GRIMAUD, René — GUILLOTEAU, Louis — GUION, Pierre — GUITTON, Henri — IMBAULT, Charles — IMBAULT, Louis — JAUBERT, Louis — KREMER,
Louis — LAFON, Pierre — LAMBERT,
Pierre — LANCELEUX, Gaston — LANGUMIER, Charles — LAPEYRE, Pol — LECLERC,
Maxime —
LEDUC, Marcel — LEFEBVRE, Charles — LÉRY, Georges — LESAGE, René — LORY, Pierre — MARIA, Yves — MASSON,
Georges — MÉNARD, André —
MICHAU, Louis — MICHAU, Paul — MICHAUX, René — MIGNON, Louis — MIGNON, Raphaël — MONIN, Jacques — PAPINEAU,
Georges — PETIT, Louis — PIERRE,
Lucien —PIQUERET,
Raymond — POISSON,
Lucien —
PRUDHOMME, René — PUIS, Marcel — QUISFIS, René — RABOURDIN, Charles — RICHER, Marcel — ROBIN,
Jacques — RUÉ,
Paul —
SARCIRON, Marcel — SCHWARTZ, Ferdinand — SOUBALOFF, René — TERRIER, Louis — TIMBERT, Lucien — VIAU, Raymond
— VIGNAUD, Albert
—
WALLET, Gaston.
|
Liste par
ordre chonologique des décès (à venir)
1914.
1915.
1916.
1917.
1918.
1919.
1920.
1944.
|
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Éditions
COLLÈGE JEAN-ÉTIENNE GUETTARD, «Anciens
élèves et professeurs célèbres»,
in ID., Site officiel, http://www.ac-versailles.fr/etabliss/clg-guettard-etampes/index-anciens.html
(2002) [page qui n’est plus en ligne en 2012]
FRANCE-GENWEB, «Étampes, Plaque commémorative
Collège Jean-Étienne Guettard», in Mémorial-GenWeb,
http://www.memorial-genweb.org (relevé
n° 12075, saisi par par Bernard Gineste, en ligne depuis
2003 et augmenté depuis par d’autres contributeurs).
Bernard GINESTE
& Bernard MÉTIVIER [éd.], «Collège
d’Étampes: Aux maîtres et élèves
morts pour la Patrie», in Corpus Étampois,
www.corpusetampois.com/che-20-clg-memorial1918.html,
2002. 2e édition, 2012-2013.
Sur cet établissement
scolaire, et les autres du secteur
CORPUS ÉTAMPOIS,
«Vers une Histoire
de l’Éducation au
Pays d’Étampes: base de données en construction (depuis 2007)»,
in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cbe-histoiredeleducation.html,
depuis 2007.
Autres morts pour la France du pays d’Étampes
VILLE D’ÉTAMPES, Livre
d’Or des combattants. Guerre de 1914-1918 [2 cahiers manuscrits
reliés (t.1: 136 p.; t.2: paginé 137-324)], ouvert en 1919 et clôturé le 7 décembre
1924, conservé aux Archives Municipales d’Étampes
sous les cotes 4H66 et 4H67.
Bernard MÉTIVIER (saisie des textes) & Bernard
GINESTE (remise en page), «Ville d’Étampes:
Livre d’Or des combattants de la guerre de 1914-1918 (1919-1924)», in
Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-1924livredor.html, 2012.
Toute
critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|