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  Ville d’EtampesLivre d’Or des Combattants
 Guerre 1914-1918
 
 
 
 
   Livre d’Or des combattants,
   p. 177
 
 
 
 
 
 
 
          
            
              | Ville    d’Etampes 
 Livre d’Or des Combattants
 Guerre 1914-1918
 
 Tome 1
 
 | L’an    mil neuf cent dix-neuf, le quatorze septembre, cinquième
anniversaire     de la fin de la bataille de la Marne, [p.5]    Monsieur Raymond Poincaré étant
Président de la République,    Monsieur Georges Clémenceau
président du Conseil des Ministres    et ministre de la guerre, Monsieur
Georges Chaleil chevalier de la Légion    d’Honneur, Préfet
de Seine et Oise, Monsieur Albert Palimier président    du Conseil
Général, Monsieur André Viguier Sous-Préfet 
  d’Etampes, décoré de la médaille militaire et de la
  croix de guerre, Monsieur Marcel Bouilloux-Laffont chevalier de la Légion 
   d’honneur, conseiller général du canton et maire de la ville 
   d’Etampes, Monsieur Emile Léauté deuxième adjoint 
au   maire de la ville d’Etampes. 
 Au cours de la cérémonie de la Reconnaissance 
   Nationale présidée par Monsieur Abrami sous-secrétaire 
   d’état à la guerre représentant le gouvernement de 
 la  République Française, assisté de Monsieur le général 
   Trouchaud, commandeur de la Légion d’honneur, commandant la place 
  de Paris, [p.6] [p.7] a été remis
   solennellement aux archives de la ville pour y être précieusement 
   et glorieusement conservé en témoignage de reconnaissance 
 de  la génération qui a vu ou fait la grande guerre et en exemple
   aux générations à venir le présent
 
  Livre d’Orcontenant les citations à l’ordre 
 du  jour pour hauts faits de guerre des enfants et habitants d’Etampes et 
 dont  il pourra être délivré des extraits officiels à
  la demande des intéressés.
 
 En foi de quoi a été rédigé
   et signé le présent procès-verbal.
 
 
   [Suivent treize signatures]
               [p.8] [p.9]
 
  [Onze signatures]
   Suzanne Grenet, C. Bouilloux-Laffont
               [p.10] [p.11]
 
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                   | 1. Audebine, René Eugène
 
 
 | Médaille 
   militaire 
 168e régiment d’infanterie
 
 Par arrêté ministériel du
18  octobre   1919 rendu en application des décrets du 13 août 
1914  et 1er   octobre 1918 publiés au Journal officiel du 29 novembre 
1919,  la médaille  militaire a été attribuée 
à  la mémoire  du soldat Audebine René Eugène 
mort pour  la France
 
 «Brave soldat ayant donné les preuves 
  de  la plus belle ardeur au combat. Est tombé glorieusement le 28 
 août  1915, au Bois le Prêtre.»
 
 A Sens le 17 décembre 1919
 
  Le capitaine commandant le 
   dépôt du 168e d’infanterie. Signé illisible. [p.12]
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              | 2. Ballet, Léonce 
  Alexandre  Marius
 
 
 | Ordre n° 1148 «C. 
   P.» (extrait)
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 M. du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le  Maréchal  de France, commandant en chef les armées françaises
  de l’Etat,  cite à l’ordre du régiment
 Ballet Léonce Alexandre Marius
 Mle 7603 bis, soldat de territoriale au 290e régiment 
   d’infanterie.
 «Bon et brave soldat, courageux et plein 
d’entrain,    est mort glorieusement au champ d’honneur, le 28 avril 1915».
 
 Au Grand Quartier Général, le 23 
mai   1919,  le Maréchal de France commandant en chef les armées 
 françaises  de l’Est
 
  Pétain
 Pour extrait conforme, pour le lieutenant-colonel, 
  sous-chef  du bureau du personnel, signé illisible [p.13]
 
 
 Médaille militaire
 90e régiment d’infanterie
 Par arrêté ministériel du
18  octobre   1919 rendu en application des décrets du 13 août 
1914  et 1er   octobre 1918 publiés au Journal Officiel du 29 novembre 
1919,  la médaille  militaire a été attribuée 
à  la mémoire  du soldat
 Ballet Léonce Alexandre Marius mle 7603 bis au 290e régiment 
   d’infanterie.
 
      Mort pour 
   la France«Bon et brave
 soldat,   courageux et plein d’entrain, est mort glorieusement au champ
d’honneur,   le 28 avril 1915.»
 
 A Chateauroux, le 12 décembre 1919, le
chef   de  bataillon O’Kelly, commandant provisoirement le 90e régiment 
d’infanterie.   Signé O. Kelly [p.14]
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              | 3. Barrilliet Théodore
 
 
 |                                                  
                                                 
            Ordre n° 3642 «P» 
   (extrait)
 
      La médaille 
   militaire a été conférée au militaire dont 
le   nom suit:
      Barrilliet 
   Théodore mle 2221, canonnier servant à la 34e batterie du 
 3e  régiment d’artillerie coloniale.«Canonnier dévoué, votif et
 brave.   A été atteint de plusieurs blessures graves le 22
juin 1915.   Impotence fonctionnelle du bras gauche».
 La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme.
 Signé J. Joffre
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible. [p.15]
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              | 4. Baudet Albert
 
 
 |                                                  
                                                 
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 122 du 21 mai 1917
 Le lieutenant-colonel Pesme, commandant le 69e 
régiment    d’infanterie, cite à l’ordre du régiment 
le caporal Baudet   Albert, n° mle [blanc] 2e cie
 «Excellent caporal. A fait preuve le 6 mai 
 1917   d’un entrain remarquable en conduisant ses hommes à l’attaque 
 malgré   un violent feu de barrage.»
 
 Extrait certifié conforme. Aux armées
   le 21 mai 1917, le lieutenant-colonel commandant le 69e régiment
 d’infanterie.  Signé: Ch. Pesme [p.16]
 
 
 Extrait de la division n° 
   289, citation à l’ordre de la division n° 244 du 22-11-18
 Le général commandant la 11e division
   d’infanterie cite à l’ordre de la division les militaires dont
les    noms suivent:
 Baudet Albert, caporal (01871) 2e compagnie du 69 R. I.
 «D’une énergie et d’un sang-froid 
admirables    aux combats du 1er novembre 1918, grâce à son audace
a puissamment    aidé à réduire au silence les mitrailleuses
ennemies    qui tentaient d’enrayer l’avance de la compagnie»
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel Le
 Villain,   commandant le 69e R. I. Signé: Le Villain [p.17]
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              | 5. 
 Baudoin*, 
   Marcel Alfred Charles 
 
 |                                                  
                                                 
                                                       
                                               
            Médaille militaire
 3e bataillon de chasseurs à pied
 Par arrêté ministériel du
19  mars   1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er   octobre 1918 publiés au Journal officiel du 5 mars
1920, la médaille   militaire a été attribuée
à  la mémoire   du sergent
 Baudoin* Marcel Alfred Charles mle 2258
 Mort pour la France
 «Sous-officier absolument remarquable qui
 s’était   fait une réputation à part dès les
premiers combats.   Tranquille et tout à son devoir au milieu des
pires dangers a rendu   les plus réels services au cours des récentes
attaques. Tué   le 8 mai 1915 en donnant l’assaut des hauteurs de
Lorette et sans avoir cessé  jusqu’au dernier souffle d’exciter ses
chasseurs au devoir. Une citation antérieure.»
 «Croix de guerre avec palme»
 
 A Saint-Dié, le 13 juillet 1920, le chef
 de  bataillon  commandant le dépôt du 3 B. C. P. Signé: 
 illisible              [p.18]
 |      * 
               Erreur du copiste sur la graphie du nom.
 Selon celle du monument aux morts et la fiche SGA mémoire des hommes:
 Baudouin   (Note de Bernard Métivier)
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              | 6. 
                     Baubion, Marcel 
 
 |                                                 
                                                         
                   Citation à 
   l’ordre du régiment
 Le chef d’escadron commandant le 6e groupe du
104e   régiment  d’artillerie lourde cite à l’ordre du régiment:
 Baubion Marcel 1er canonnier conducteur, n°
 mle   018247
 «Depuis le début sur le front dans
 l’art.   c. d’abord puis dans l’a. l. a toujours fait preuve de courage
et  de sang-froid   en ravitaillant sa batterie dans des circonstances difficiles,
 notamment  aux attaques de Reims et Pouziers 1918»
 
 Extrait certifié conforme, en campagne
le  1er   avril 1919, le chef d’escadron commandant le 104e R. A. L. Signé: 
  illisible. [p.19]
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              | 7. 
            
        Beauclair 
 
 |                                                 
                                                         
                   Citation personnelle
 à l’ordre du 334e régiment d’artillerie 
   lourde, le 6 juillet 1918
 «Très bon sous-officier, volontaire 
 pour   encadrer dans la nuit du 26 au 27 juin, une corvée qui consistait 
  à ramener des obus laissés en première ligne. A par 
 son attitude sous un violent bombardement, contribué à assurer 
  la corvée dans les meilleures conditions possibles. Blessé 
 le 12 septembre 1914 dans ses fonctions de brigadier de tir.»
 
 Le chef d’escadron commandant le 334e R. A. L. 
Signé:    Bourboulon. [p.20]
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              | 8. 
 Beaudet, 
   Victor 
 
 |                                                 
                                                         
                        Sapeur 
   à la cie 13/14 du 4ème génie
 «sapeur très courageux, le 1er novembre 
   a fait preuve d’une belle énergie en construisant une passerelle 
 sur  l’Aisne à proximité de l’ennemi et n’hésita pas 
 à  se mettre dans l’eau jusqu’à la ceinture pour activer le 
 travail».  [p.21]
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              | 9. 
 Beauquies, 
   Auguste 
 
 |                                                  
                                                 
                                                               
                                               
            Ordre de l’artillerie divisionnaire 
   n° 173 du 30 juin 1916
 Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
de  la  64e division d’infanterie, cite à l’ordre de l’artillerie
divisionnaire:
 Le 2e canonnier servant Beauquies Auguste n° mle 03739, brancardier 
   de la 23e batterie du 2e régiment d’artillerie de campagne.
 «Au cours de violents bombardements de sa
 batterie   par obus de gros calibres du 16 au 22 juin 1918, s’est dépensé 
   sans compter pour assurer le transport des blessés et leur donner 
  les premiers soins».
 Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
divisionnaire.    Signé: Robin
 
 P. A. le lieutenant adjoint, signé illisible. [p.22]
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              | 10. 
        Berthot, 
   Edmond 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment
 Le lieutenant colonel Huin, commandant le 155e 
régiment    d’artillerie à pied, cite à l’ordre du régiment:
 0.1029 - Berthot Edmond 2e canonnier servant de
 l’état-major   du 4e groupe du 155e R. A. P.
 «Excellent canonnier téléphoniste, 
   a toujours rempli avec le plus grand dévouement les missions périlleuses 
   qui lui ont été confiées, notamment le 21 juin 1917 
  à Chauvaucourt et le 28 octobre 1918 à Thiaucourt, en effectuant 
   la réparation des lignes sous les violents tirs de gros calibres. 
  Blessé grièvement en accomplissant une destruction d’artifices 
  ennemis.
 
 Le 17 février 1919, le lieutenant-colonel 
 Huin   cdt le 155e R. A. P. Signé: Huin [p.23]
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              | 11. 
        Berthot, 
   Emile 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                 Le lieutenant 
   commandant p. i., soussigné certifie que le 13 septembre 1916 il 
 a  fait en faveur du 2e servant Berthot Emile, n° mle 6715 classe 1913,
   une proposition pour citation à l’ordre avec le motif suivant:«S’est toujours fait remarquer par sa belle
  attitude  au feu. Le 12 septembre 1916, après avoir assuré
 avec courage  le service de sa pièce contrebattue par l’ennemi s’est
 immédiatement  employé à la remettre en état
de tirer après  qu’elle eut été rendue indisponible,
sans se soucier des nombreux  obus tombant autour de la pièce et sur
la pièce.»
 
 Au secteur 168, le 13 septembre 1916 le sous-lieutenant 
   commandant p. i. Signé: illisible. [p.24]
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              | 12. 
        Bétlamini, 
   Gabriel 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment
 Extrait de l’ordre n° 770 du lieutenant-colonel
   commandant le 332e régiment d’infanterie.
 Le lieutenant-colonel commandant le 332e régiment 
   d’infanterie cite à l’ordre du régiment les sous-officiers, 
   caporaux et soldats dont les noms suivent:
 Soldat Bétlamini Gabriel mle 14924, cl. 
1917   de la 14e cie du 332e R. I.
 «Soldat très brave s’étant 
bien   conduit au cours de l’attaque et fait remarqué par sa bravoure 
et  sa ténacité»
 
 Pour extrait certifié conforme, le 1er
septembre    1917, le lieutenant-colonel commandant le régiment. Signé: 
  illisible.             [p.25]
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              | 13. 
        de Bigault de Fouchères, Jean 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   général de la 1ère division de cavalerie à 
pied.
 Le chef d’escadron, Jamout chef d’état-major
   de la 1ère division de cavalerie à pied cite le soldat de
 1ère  classe:
 de Bigault de Fouchères
 «Engagé volontaire dans la cavalerie, 
  classé  service auxiliaire et versé pour cette raison dans 
 le service automobile,  n’a cessé d’y faire preuve de dévouement 
  et de sang-froid. Le 25 mars 1918 à Damcourt s’étant trouvé 
  pris avec deux voitures sous un bombardement violent, a fait mettre à 
  l’abri  les véhicules et est resté sur place pour assurer 
la  liaison».
 
 Le chef d’état-major. Signé: L.
Jamout  [p.26]
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              | 14. 
        Bizouerne, Gustave Ernest 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 181
 Soldat Gustave Ernest Bizouerne 22e compagnie, 
mle   78
 «Très brave soldat, au cours des
combats    des 13, 14, 15 et 20 septembre 1916, a été un modèle 
   de courage, de calme et de sang froid»
 Décoré de la croix de guerre avec
 étoile.
 
 Le 3 septembre 1916, le lieutenant-colonel commandant 
   le 331e régiment d’infanterie. Signé: illisible. [p.27]
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              | 15. 
        Blanchet, 
   Marcel 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de l’armée
 En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés 
   par la décision ministérielle n° 12285 du 8 août 
  1914, le général commandant en chef a fait dans l’ordre de 
 la Légion d’honneur, la nomination suivante:
 Monsieur Marcel Blanchet,
 sous-lieutenant de réserve au 51e régiment 
   d’infanterie. Au moment ou il se préparait à aller se faire 
   panser d’une blessure occasionnée par l’éclatement d’une 
mitrailleuse,   a appris que l’ennemi avait pénétré dans
la tranchée   d’une compagnie voisine, s’écriant: «Alors 
j’y cours»,   il effectue avec sa section une riposte vigoureuse reprenant 
deux cents mètres  d’une tranchée perdus infligeant de fortes 
pertes aux Allemands qui  évacuèrent les tranchées en 
abandonnant cinquante boucliers,  ne consentit à aller se faire panser 
que sur un ordre formel de son  capitaine.
 
 Le 4 janvier 1915, le général commandant 
   le 2e corps d’armée. Signé: Gérard . [p.28]
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              | 16. 
        Bluet, Gaston 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 La médaille militaire a été
  conférée  au militaire dont le nom suit:
 Bluet Gaston (mle 011 449) soldat au 342e régiment 
   d’infanterie, 17e compagnie
 «Soldat plein d’entrain et brave au feu.
 Blessé   grièvement le 19 janvier 1915, a perdu l’œil droit»
 (La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme)
 Signé: J. Joffre
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel
chef   du  bureau du personnel. Signé: illisible.   [p.29]
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              | 17. 
        Bocquet, 
   Henri Octave 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 104
 Le lieutenant-colonel Valzi commandant le 16e 
Tal.   d’infanterie cite à l’ordre du régiment
 Bocquet Henri Octave, soldat
 «Depuis le début de la campagne
a  rempli   ses fonctions de brancardier avec le pus grand dévouement.
 A été   grièvement blessé aux genoux par des
éclats d’obus».
 Le 26 septembre 1915, pour extrait certifié
   conforme, le chef de bataillon commandant le dépôt. Signé:
   illisible             [p.30]
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              | 18. 
        Boivin, 
   Charles 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment.
 Le colonel commandant l’artillerie de corps cite
  à  l’ordre du régiment:
 Boivin Charles maître pointeur — 5e batterie
   n° mle 2011
 Motif de la citation: «Excellent maître 
   pointeur. Depuis le début de la guerre a fait preuve en toutes circonstances
   d’un réel sang-froid et d’une grande bravoure. A été
   blessé le 28 février 1915 à son poste de combat».
 (Ordre n° 130, 18 janvier 1917)
 Extrait certifié conforme, en campagne
le  25  janvier 1917, le colonel commandant l’artillerie de corps. Signé:
  illisible              [p.31]
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              | 19. 
        Boivin, 
   Louis 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire 
   (Ordre n° 2822 «D»)
 La médaille militaire a été 
  conférée  au militaire dont le nom suit:
 Boivin Louis, Mle 12788, soldat au 146e régiment 
   d’infanterie, compagnie de mitrailleuses
 «Très bon soldat qui s’est courageusement 
   conduit au cours de toutes les actions où il a été 
 engagé.  S’est particulièrement distingué le 8 avril 
 1916 jour où  il a été très grièvement 
 blessé»
 (La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme)
 Signé J. Joffre
 
 Pour extrait conforme le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible [p.32]
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              | 20. 
        Bonnin, 
   Fernand 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   régiment
 Extrait de l’ordre n° 290 du régiment
  en  date du 12 octobre 1918
 Le lieutenant colonel comandant le 282e R A.
L.  T.  cite à l’ordre du régiment
 Bonnin Fernand maréchal des logis de l’E.
  M.  du 1er groupe
 «Agent de liaison plein d’allant e de bravoure, 
   s’est fait remarquer dans la Somme par sa belle tenue au feu. Au cours 
des   dernières opérations de Lorraine, a donné de nombreuses 
   et éclatantes preuves e son courage et de son sang froid en assurant 
   son service sous de violents bombardements, notamment dans les journées 
   des 24, 25 et 26 septembre 1918».
 Le lieutenant-colonel commandant le régiment, 
   signé; Romain
 
 Vu pour copie conforme, aux armées le
28  novembre   1918, le capitaine Traon commandant la batterie. Signé: 
 Traon     [p.33]
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              | 21. 
        Bonnin, 
   Lucien Raoul 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 23e régiment d’infanterie coloniale
 Par arrêté ministériel du 
15  août  1920 rendu en application des décrets du 13 août
  1914 et 1er  octobre 1918 publié au Journal Officiel du 22 novembre
  1920, la médaille  militaire a été attribuée
 à la mémoire  du
 sergent Bonnin Lucien Raoul mle 3081
 Mort pour la France
 «Bonnin Lucien Raoul, sergent: «Très 
   bon sous-officier qui a été toujours pour ses hommes un exemple
   de devoir et de courage; mortellement blessé pour la France le
13  mars1915 à Ville sur Tourbe»
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Paris le 25 février 1921, le colonel 
Desclaux    commandant le dépôt du 23e régiment d’infanterie 
coloniale.    Signé: Desclaux   [p.34]
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              | 22. 
        Bony 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire 
   (ordre n° 5088 «D»)
 La médaille militaire a été 
 conférée   au soldat
 Bony (active) mle 11450 à la 11ème
  compagnie  du 69e régiment d’infanterie
 «Soldat dévoué et courageux. 
 A  été blessé très grièvement pour la 
troisième  fois, le 18 avril 1917. Enucléation de l’œil droit.»
 (Pour prendre rang du 7 mai 1917)
 La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme
 Le général commandant en chef,
p.  o.  le major général. Signé: Debeney
 
 Pour extrait conforme le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible 
            [p.35]
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              | 23. 
        Boucher, 
   Armand 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régimentCroix de guerre
 
 Le commandant du 298ème régiment
 d’infanterie   cite à l’ordre du régiment
 Boucher Armand, caporal au 298e R. I.
 «Caporal énergique et plein d’entrain. 
   Blessé mortellement en allant à l’assaut des positions ennemies» 
                [p.36]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du 
20  juin  1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914
 et 1er  octobre 1918 publié au Journal Officiel du 30 juin 1919,
la  médaille  militaire a été attribuée à
la mémoire  du
 caporal Boucher Armand
 Mort pour la France
 «Caporal énergique et plein d’entrain. 
   Blessé mortellement à l’assaut des positions ennemies»
 
 A Roanne le 2 juillet 1919, le chef de bataillon, 
  Casella,  commandant le dépôt du 98e régiment d’infanterie. 
  Signé:  Casella [p.37]
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              | 24. 
        Boudard, 
   Marcel Fernand 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment
 Monsieur Boudard Marcel Fernand, mle 20,
 Capitaine territorial à la 3e compagnie
 du  85e  régiment territorial d’infanterie
 «Excellent commandant de compagnie, qui,
 sur   le champ de bataille a fait preuve de calme, de sang froid, de courage
 et   d’énergie. Au cours des durs combats qui ont précédé
   la chute de Maubeuge a dirigé sa compagnie avec beaucoup de vigueur,
   l’a parfaitement maintenu sous le feu violent de l’ennemi.»
 
 Au grand quartier général, le 19
 mai   1919, le Maréchal de France commandant en chef les armées
 françaises  de l’Est. Signé: Pétain [p.38]
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              | 25. 
        Boudier, 
   Fernand 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 166e régiment d’infanterie
 Par arrêté ministériel du 
31  mars  1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914
 et 1er  octobre 1918 publié au Journal Officiel du 17 juillet 1920,
 la médaille  militaire a été attribuée à
 la mémoire  du soldat
 Boudier Fernand, mle 13637
 Mort pour la France
 «Bon soldat, courageux au feu, tué 
 glorieusement   le 1er décembre 1917 à son poste de combat»
 
 A Dreux, le 29 octobre 1920, p. o. le chef de 
bureau    de comptabilité chargé de la reddition des comptes 
des 166e    et 366e R. I. Signé: illisible  [p.39]
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              | 26. 
        Boulland, 
   Charles 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment
 Boulland Charles, sous-lieutenant, 24e batterie 
 du  237e régiment artillerie
 «A fait preuve d’un grand sang froid et 
de  belles  qualités militaires pendant les combats due 1er au 6 août
  1918»
 (ordre n° 110 du 12 août 1918)   
              [p.40]
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              | 27. 
        Boulland, 
   Maurice 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 358
 Le lieutenant colonel Lanusse, commandant le
147ème    régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment 
les   militaires dont les noms suivent:
 Boulland Maurice, 2e classe, 10e cie
 «Soldat très brave au feu. S’est 
particulièrement    distingué le 30 mai 1918, en assurant la 
liaison entre sa compagnie    et le chef de bataillon dans les conditions 
difficiles et extrêmement    périlleuses»
 Le 10 avril 1919, le lieutenant-colonel Lanusse 
 commandant   le 149e R. I. Signé: Lanusse
 
 Pour copie conforme le capitaine adjoint. Signé: 
   illisible     [p.41]
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              | 28. 
        Bourdon, Lucien 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 448
 Le lieutenant colonel Deschamps, commandant le
 246e   infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Bourdon Lucien, classe 1904, soldat signaleur,
 matricule   4463
 «Depuis 4 ans au front, s’est toujours
distingué    pour son zèle et son courage, notamment pendant
les derniers combats    en assurant son service sous les bombardements violents.»
 
 En campagne le 4 septembre 1918, le lieutenant-colonel 
   Deschamps commandant le 246e infanterie. Signé: Deschamps          [p.42]
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              | 29. 
        Brigonnet, Auguste 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de l’artillerie divisionnaire n° 227
 Le colonel cite à l’ordre de l’artillerie
  divisionnaire  le brave dont le nom suit:
 Brigonnet Auguste, n° mle 13601, 1er canonnier
   servant à la 54e batterie du 2ème régiment d’artillerie
   de campagne
 «A fait partie d’une équipe chargée 
   les 7 et 8 juillet de changer de position un canon placé à 
  moins de 40m de la ligne ennemie et a donné à ses camarades 
  un bel exemple de courage et d’entrain.»
 Le lieutenant-colonel commandant l’A. D. 73.
Signé:    de Chambry
 
 Pour copie conforme le lieutenant-colonel commandant 
   l’A. D. 73. Signé: illisible        
     [p.43]
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              | 30. 
        Brousse, Maurice 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 793
 Le colonel commandant le 39e régiment
d’infanterie,    cite à l’ordre du régiment
 Le soldat Brousse Maurice, mle 20652 de la 9ème 
   compagnie
 «Jeune soldat poussant parfois le courage 
 jusqu’à   la témérité, s’est distingué 
 dans les combats   de Faverolles et du Cessier par son mépris absolu 
 du danger en restant   à son poste de combat malgré de violents 
 bombardements.»
 
 20 février 1919, le colonel du régiment. 
   Signé: illisible          [p.44]
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              | 31. 
        Butin, Pierre 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du bataillon n° 370 du 27 octobre 1917
 Le chef de bataillon commandant le 9ème
 bataillon   de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
 Butin Pierre, n° mle 3869, 2ème classe
 «Chasseur énergique, très 
bon   grenadier,  blessé trois fois depuis le début de la campagne, 
  s’est toujours  fait remarquer par son courage et sa belle tenue au feu 
et  particulièrement  pendant la période du 9 au 26 octobre 
1917.»
 
 Extrait certifié conforme, en campagne 
le  21  novembre 1917, le chef de bataillon commandant le 9ème bataillon 
  de  chasseurs à pied. Signé: illisible          [p.45]
 
 
                                           
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du bataillon n° 462 du 10 juin 1918
 Le chef de bataillon commandant le 9ème
 bataillon   de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
 Butin Pierre , chasseur de 1ère classe, 
   n° mle 3869
 «Du 28 mai au 5 juin 1918, a fait preuve
 du  plus  bel exemple de bravoure et de discipline et montré un entrain 
  admirable  sous les feux violents des mitrailleuses ennemies.»
 
 Extrait certifié conforme, en campagne 
le  14  juin 1918, le chef de bataillon Buchet commandant le 9e bataillon 
de chasseurs  à pied. Signé: Buchet 
                       [p.46]
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              | 32. 
        Calais, Maximilien Julien 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 301e régiment d’infanterie
 Par décret du Président de la République 
   en date du 11 avril 1920, rendu en conformité des lois, décrets 
   et règlements en vigueur, publiés au Journal officiel du 
10   septembre 1920, la médaille militaire a été attribuée 
   à la mémoire du soldat
 Calais Maximilien Julien
 Mort pour la France
 «Bon et brave soldat. Tombé glorieusement 
   pour la France le 24 avril 1915 à la tranchée de Caloune»
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Dreux le 4 octobre 1920. Signé: illisible
               [p.47]
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              | 33. 
        Candau, Philippe 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de la division n° 178
 Le général commandant la 21ème 
   division d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires 
   dont les noms suivent:
 Groupe de brancardiers divisionnaires de la 21ème 
   division
 Candau Philippe, n° mle 889, dentiste militaire
 «Quoique dégagé de toute
obligation    militaire, s’est engagé pour la durée de la guerre,
ne cesse    de faire preuve d’un courage intrépide et d’un dévouement 
 admirable.  Sollicite toujours les postes les plus périlleux, ne ménage
   jamais sa peine pour le bien des blessés et se dévoue pour
  eux jusqu’à épuisement de ses forces.»
 Le général Dauvin commandant la 
21e   division  d’infanterie. Signé: Dauvin
 
 Pour extrait conforme et pour ampliation, le chef
  d’état-major.  Signé: illisible 
              [p.48]
 
 
                                           
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 419 le 26 octobre1918
 Le lieutenant colonel commandant le 137ème 
  régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 le dentiste Candau du G. B. D. /21
 «Détaché au régiment 
 pendant   la période d’offensive, a largement payé de sa personne 
 pour   reconnaître les itinéraires et assurer jour et nuit l’évacuation
   rapide de nombreux blessés, faisant preuve d’énergie, d’expérience
   et de dévouement.»
 Le lieutenant colonel de Bonnefoy commandant
le  137ème   régiment d’infanterie. Signé: de Bonnefoy
 
 Pour extrait conforme p. o. le lieutenant adjoint.
   Signé: illisible [p.49]
 
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              | 34. 
        Cattiaux, Pierre 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de la brigade
 «Modèle de bravoure et d’énergie 
   dont il a donné maintes preuves au courant de la campagne, en particulier 
   le 31 août 1917 et le 1er septembre 1917 à Mouastir alors 
que   la batterie se trouvait prise sous un feu nourri et prolongé 
de l’artillerie   lourde ennemie. A comme chef de section, maintenu par son 
exemple et son  sang froid le personnel aux postes de combat jusqu’à 
la mise hors service de trois pièces sur quatre.»             [p.50]
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              | 35. 
        Chabriais, Marcel 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de la brigade n° 3
 Le général commandant la 13ème 
   brigade d’infanterie, cite à l’ordre de la brigade, les militaires 
   dont les noms suivent:
 Chabriais Marcel, mle 710 soldat 4e cie 102e
d’infanterie
 «A été blessé le 25
 août   1914. Au cours de l’attaque du 25 février 1915, est
sorti  un des premiers  de la tranchée.»
 
 Le 25 mai 1915, le général Farret 
 commandant   la 13ème brigade. Signé: Farret [p.51]
 
 Citation à l’ordre 
  du  régiment n° 200 du 2 août 1918
 
 A la date du 2 août 1918 le lieutenant-colonel 
   Lepetit commandant le 102e R. I. cite à l’ordre du régiment 
   les militaires dont les noms suivent:
 Chabriais Marcel mle 09566, cl. 1910, soldat 6ème 
   cie
 «Agent de liaison très dévoué. 
   A fait le coup de feu au cours de l’attaque du 18 juillet 1918 tout en 
assurant   son service sous une pluie de balles ennemies».
 
 Le 2 août 1918, le lieutenant-colonel Lepetit
   commandant le 102e R. I. Signé: Lepetit [p.52]
 
 Médaille militaire 
   (ordre n° 13.804 «D»)
 
 La médaille militaire a été 
 conférée   au soldat de 1ère classe de réserve
 Chabriais Marcel mle 9666 [sic], du 102e régiment 
   d’infanterie
 «Brave soldat consciencieux et dévoué 
   qui a toujours accompli vaillamment son devoir. A été grièvement 
   blessé le 9 octobre 1918, alors que sous un violent bombardement, 
  il se portait à l’attaque des lignes ennemies. Une blessure antérieure. 
   Une citation.»
 (Pour prendre rang du 15 octobre 1918)
 La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme
 Le Maréchal de France, commandant en chef 
 les   armées françaises. Signé: Pétain
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.53]
 
 
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              | 36. 
         Charles, Auguste 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
19  octobre  1919, rendu en application des décrets du 13 août
 1914  et du  1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 27 novembre
  1919, la médaille militaire a été attribuée
à  la mémoire du clairon
 Charles Auguste
 Mort pour la France
 «Belle conduite au cours de l’assaut d’une
  tranchée  ennemie. A été tué le 11 octobre
1915»
 A été cité.
 
 A Paris, Tourelles, le 10 mars 1921, le colonel 
 commandant   le 35e R. I., commandant opérant le dépôt 
 du 276e R.  I., p. o. l’officier délégué. Signé: 
 illisible  [p.54]
 
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              | 37. 
        Charlet, Joseph Philippe 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
27  février  1922, la médaille militaire a été 
attribuée   à
 Charlet Joseph Philippe, du 13ème R. I.
 Mort pour la France
 «Soldat brave et courageux tué glorieusement 
   en traversant le ravin de la Mort aux Eparges le 19 avril 1916.»
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 Nevers, le 23 mars 1922 le chef de corps. Signé: 
   illisible [p.55]
 
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              | 38. 
        Charon, René Albert 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
14  novembre  1920, rendu en application des décrets du 13 août
 1914 et du  1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 8 février 
  1921,  la médaille militaire a été attribuée 
 à  la mémoire du soldat
 Charon René Albert, mle 25942 du 14ème 
   R. I.
 Mort pour la France
 «Brave soldat mort le 1er septembre 1918
 des   suites d’intoxication sur le champ de bataille devant Reims.»
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Toulouse le 21 juillet 1921, le lieutenant-colonel 
   commandant le dépôt du 14ème R. I. Signé: illisible [p.56]
 
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              | 39. 
        Charpentier, Augustin 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du bataillon
 Le chef de bataillon Jaubert, commandant le 2ème 
   bataillon du 32ème R. I. T. cite à l’ordre du bataillon formant
   corps
 Charpentier Augustin, n° mle 3715, soldat 
à    la 5ème cie
 Motif de la citation n° 62 du 27 décembre 
   1918
 «Très bon soldat, au front depuis
 1915,   a fait preuve de courage et d’énergie dans des circonstances
 périlleuses».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées 
   le 5 janvier 1919, le chef de bataillon commandant le 2ème bataillon 
   du 32ème R. I. T. formant corps. Signé: illisible [p. 57]
 
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              | 40. 
        Chédeville, Fernand Eugène 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
31  mars  1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
 et du  1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 6 août
  1920 (page 11 327), la médaille militaire a été attribuée 
   à la mémoire du chasseur
 Chédeville Fernand Eugène mle 2591, 
  du  8ème bataillon de chasseurs à pied
 Mort pour la France
 «Brave chasseur. Glorieusement mort pour
 la  France  des suites de blessures le 19 octobre 1914 (croix de guerre
avec  étoile  de bronze)
 
 A Metz le 10 septembre 1920, le lieutenant commandant 
   du dépôt du 8e bataillon de chasseurs à pied. Signé: 
   Berthon [p. 58]
 
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              | 41. 
        Chevrier, Alfred 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 134
 Chevrier Alfred n° mle 12726, 2e C. St. 24e 
 cie
 «Canonnier très dévoué 
  qui  s’est toujours fait remarquer par sa bonne manière de servir. 
  Le 23  août 1917 a été blessé alors qu’il assurait 
  le  service de sa pièce sous un violent bombardement ennemi».
 
 Le 4 janvier 1919, le lieutenant-colonel Hesse
 comdt   le 213ème R. A. C. T. Signé: E. Hesse [p.59]
 
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              | 42. 
        Chirat, Marius 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   de la brigade n° 85
 Le lieutenant-colonel Boge, commandant provisoirement 
   l’infanterie de la 6ème division, cite à l’ordre de la brigade, 
   les braves dont les noms suivent:
 Chirat Marius, soldat de 2ème classe à 
   la 2ème cie du 74ème régiment d’infanterie, n° 
 mle  16874
 «Faisant partie d’un groupe qui s’est emparé 
   d’un bois fortement occupé et qui a ramené de nombreux prisonniers»
 Le 2 octobre 1918, le lieutenant-colonel Boge,
 commandant   provisoirement l’I. D. 5. Signé: Boge
 
 P. A. L. (officier d’état-major) signé: 
   illisible [p.60]
 
 Citation à l’ordre du régiment 
   n° 1129 du 2 novembre 1918
 
 Le chef d’escadron Gayraud, commandant provisoirement 
   le 74ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du 
régiment
 Chirat Marius de la 7ème compagnie, 2ème 
   classe, n° mle 994
 «Soldat très courageux, d’un grand 
 sang   froid s’est porté résolument en avant, malgré 
 les feux   intenses de mitrailleuses jusqu’au moment ou il a été 
 blessé.»
 
 Extrait certifié conforme, en campagne,
 le  10  janvier 1919, le lieutenant-colonel Détauge, commandant le
 74ème   régiment d’infanterie. Signé: Détauge.
              [p.61]
 
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              | 43. 
        Cocheteau, Georges Désiré 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
9  juin   1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
 et du   1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 1er novembre
 1920,   la médaille militaire a été attribuée 
 à   la mémoire du soldat
 Cocheteau Georges Désiré n° 
mle   08432
 Mort pour la France
 «Soldat courageux et dévoué.
  Blessé  mortellement le 1er octobre 1914 à Maricourt. Mort
 en brave. Croix  de guerre avec étoile de bronze.»
 
 A Paris le 16 janvier 1921, le colonel Desclaux,
  commandant  le dépôt du 23ème régiment d’infanterie
  coloniale.  Signé: Desclaux.  [p.62]
 
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              | 44. 
        Corpechot, Albert 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
1er   mai  1920, rendu en application des décrets du 13 août 
1914  et du  1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 1er octobre 
 1920, la médaille militaire a été attribuée à
  la mémoire du sergent
 Corpechot Albert Gaston Aristide, mle 7119
 Mort pour la France
 «Mortellement blessé à son
 poste   de combat, a conservé malgré sa blessure, le commandement 
 de  sa pièce, donnant l’exemple de l’énergie et de la ténacité.
    A été cité.»
 
 A Auxerre, le 14 octobre 1920, le lieutenant-colonel 
   commandant le 4ème R. I. Signé: illisible   [p.63]
 
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              | 45. 
        Corsin, Lucien 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 320
 Le lieutenant-colonel Lachèvre, commandant 
  le  204ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du 
 régiment
 Corsin Lucien, caporal, n° mle 7622, classe 
 1915,   de la 15ème compagnie
 «Excellent gradé, s’est offert pour
  éteindre  un commencement d’incendie provoqué par l’artillerie
  ennemie. A été  tué en accomplissant sa mission».
 
 Aux armées le 8 juin 1918, le lieutenant-colonel 
   Lachèvre, commandant le 204ème régiment d’infanterie. 
   Signé: Lachèvre [p.64]
 
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              | 46. 
         Couard, Charles 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 236 du 7 novembre 1918
 «Légionnaire brave et dévoué, 
   a assuré avec le plus grand zèle son service téléphoniste 
   au cours des combats du 2 au16 septembre 1918».  [p.65]
 
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              | 47. 
        Coupe, Fernand 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
2  octobre   1920, rendu en application des décrets du 13 août 
1914 et du   1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 6 décembre
   1920, la médaille militaire a été attribuée
 à  la mémoire du soldat
 Coupe Fernand mle 03866
 Mort pour la France
 «Brave soldat. Mort glorieusement le 24 
août    1914 au combat de Marienbourg. Croix de guerre avec étoile 
de bronze
 
 A Valenciennes, le 27 juin 1921, le lieutenant-colonel 
   Heuriel, commandant le 127ème régiment d’infanterie. Signé: 
   illisible [p.66]
 
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              | 48. 
        Dalisson, Emile 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 
11  mars  1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
 et du  1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 3 avril 1920,
 la médaille  militaire a été attribuée à
  la mémoire  du caporal
 Dalisson Emile
 Mort pour la France
 «Glorieusement mort pour la France le 1er 
 juin   1915 après avoir donné au cours d’une période 
 de durs   combats toute la valeur de son héroïsme et de son dévouement».
 A été cité.
 
 A Montargis le 15 avril 1921, le capitaine commandant 
   le détachement du 169ème R. I. Signé: illisible [p.67]
 
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              | 49. 
        Dalmaso, Baptiste 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre 
   du régiment n° 307 du 30 octobre 1916
 Dalmaso Baptiste n° mle 2366, cl. 1914, caporal 
   9e cie
 «Gradé courageux et plein de sang
 froid,   a brillamment secondé son chef de section le 12 octobre
1916  en prenant   le commandement d’une demi section dont le sergent venait
d’être  tué».
 Au P. C. le 30 octobre 1916, le lieutenant-colonel
   Richard, cdt le 135e R. I. Signé: Richard
 
 Extrait certifié conforme, au P. C. le 
24  février  1918, le lieutenant-colonel Régnier Vigouroux Cdt
le 135ème  R. I. Signé: Vigouroux 
             [p.68]
 
 Citation
  à l’ordre  du régiment n° 165
 
 Le général commandant la 152ème 
   division d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires 
   dont les noms suivent:
 Dalmaso Baptiste 9ème cie, n° mle
2366,    sergent
 «Sous-officier d’une crânerie au
feu,   a  conduit sa demi-section au combat le 11 juin 1918 avec un entrain
remarquable.    S’est maintenu sur la ligne conquise en mettant aussitôt
en batterie    et en servant lui-même les mitrailleuses ennemies pour
arrêter    la contre-attaque».
 Au Q. G. le 24 juin 1918, le général
   commandant la 152ème division d’infanterie. Signé: Andieu
 
 Pour extrait conforme  le 18 mai 1919, le
 lieutenant-colonel   Boisselet Cdt le 135ème R. I. Signé:
Boisselet              [p.69]
 
 Citation à l’ordre du corps d’armée n°
   261 du 15 août 1918
 
 Le général Garnier Duplessix commandant 
   le 9ème corps d’armée, cite à l’ordre du corps armée
 Dalmaso Baptiste sergent à la 9e compagnie 
  du  135e régiment d’infanterie
 «Au cours de l’attaque du 23 juillet 1918,
  un  nid de mitrailleuses arrêtant la marche de sa section, s’est
porté    en avant, l’a réduit à l’impuissance à
coups de grenades    et fait de nombreux prisonniers».
 Signé: illisible [p.70]
 
 Citation à l’ordre du 10ème corps d’armée
 
 Le général commandant le 10ème 
   corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée le 
sergent
 Dalmaso Baptiste n° mle 2366, de la 9e cie
 du  135e  régiment d’infanterie
 «A pris pendant les combats des 16 et 17
 août   1918, le commandement d’une section dont le chef venait d’être
 blessé,   l’a tenue dans des conditions difficiles sur la position
 conquise se dépensant   pour assurer une liaison délicate
et  s’opposant à une infiltration   tentée par l’ennemi».
 Au Q. G. le 10 septembre 1919, le général 
   Vauderberg, commandant la 10ème C. A. Signé: Vauderberg
 
 Pour ampliation, le sous-chef d’état-major.
   Signé: illisible [p.71]
 
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              | 50. 
        Danthu, Marcel 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
15  juin   1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914  et du   1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 18 novembre 
 1920,  la médaille militaire a été attribuée 
à  la mémoire du soldat
 Danthu Marcel
 Mort pour la France
 «Brave soldat tué glorieusement à 
   son poste de combat à la ferme du Bois Labbé le 2 novembre 
  1916
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Belfort le [pas de jour] avril 1921, le commandant 
   le dépôt du 171ème régt d’infanterie. Signé: 
   illisible [p.72]
 
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              | 51. 
        David, Louis 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du régiment
 Extrait de l’ordre n° 193 du 32 ème 
d’artillerie,    du 31 octobre 1916
 David Louis 2e classe, mle 5074, 8e batterie
 «Très bon téléphoniste, 
  très  courageux, tué en première ligne, alors qu’il 
 faisait partie  d’un détachement de liaison».
 
 Pour extrait conforme le lieutenant-colonel Béranger 
   commandant le 32ème d’artillerie. Signé: illisible [p.73]
 
 Médaille militaire
 
 Par décret du Président de la République 
   en date du 24 mars 1920 rendu sur la proposition du ministre de la guerre, 
   sur la déclaration du conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur, 
   portant que les nominations du décret sont faites en conformités 
    des, lois, décrets et règlements en vigueur, la médaille 
   militaire a été conférée à titre posthume 
   au militaire dont le nom suit:
 David Louis matricule 5074, canonnier servant
 «Très bon téléphoniste, 
  très  courageux. Tué en première ligne alors qu’il 
faisait  partie  d’un détachement de liaison en octobre 1916».
 A été cité.
 
 Pour extrait certifié conforme le chef
d’escadron    commandant provisoirement le régiment. Signé:
illisible             [p.74]
 
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              | 52. 
        David, René Paul Jean  
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                 David René
   Paul Jean adjudant pilote aviateur
 Le 3 novembre 1914 — Escadrille H. F. 13
 «A depuis le début des opérations, 
   seul ou avec observateur, exécuté de nombreuses reconnaissances 
   au-dessus  des lignes ennemies et des ouvrages de la région 
 de  Metz. Son avion a été fréquemment percé de
 balles  ou d’éclats d’obus».
 
 Le 9 mai 1915 — Escadrille U. F. 2
 Exerce les fonctions de pilote depuis le premier 
 jour   de la mobilisation avec une ardeur qui ne s’est jamais démentie».
 
 Le 10 mai 1915 — Escadrille M. [sic] F. 2
 Médaille militaire avec citation et palme
 
 Le 22 mars 1916 — Escadrille M. F. 2
 «Pilote de premier ordre, plein d’allant 
et  de  mordant, qui a soutenu de nombreux combats aériens. Le 7 mars
 1916  a attaqué un avion ennemi puissant et [p. 75] fortement armé 
   et l’a obligé d’atterrir dans nos lignes».
 
 Le 23 septembre 1916 — Escadrille N49
 «Pilote d’un dévouement exceptionnel
  qui,  depuis quatre mois, n’a cessé d’être pour tous un vivant
  exemple  d’entrain, de bravoure et d’abnégation.
 Blessé très grièvement le 
23  septembre  1916 au cours d’un combat aérien au dessus des lignes
 ennemies,  a eu l’énergie surhumaine de ramener son avion intact
dans  nos lignes».         [p. 76]
 
 |   René David (1892-1916)
 
 Voyez notre page 
 sur lui.
 
 |  
 
 
                                                              
            
              | 53. 
        Dedun, Lucien 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
10  septembre   1919 rendu en application des décrets du 3 avril 1914 
et 1er octobre   1918, publié au Journal Officiel du 21 septembre1919, 
 la médaille   militaire a été attribuée à 
 la mémoire   du soldat
 Dedun Lucien du 129e régt d’infanterie, 
n°    mle 08142
 Mort pour la France
 «Agent de liaison d’une bravoure incomparable
   au front depuis le début de la campagne. A été blessé 
   grièvement à son poste de combat le 31 mars 1918 au cours 
 d’un  violent bombardement ennemi. Mort pour la France. A été 
 cité.
 Au Havre le 8 juin 1920, le colonel commandant 
le  129e  R. I.
 
 p. o. le chef de bureau de comptabilité 
chargé    de la liquidation des comptes. Signé: illisible [p.77]
 
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              | 54. 
        Deguigne, Maurice 
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   de la division n° 1250
 Le général comandant la 72ème 
  division  d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires 
  dont les  nom suivent
 Deguigne Maurice n° mle 4685, soldat de 2e 
classe
 «Observateur de la section, a donné 
 le  plus bel exemple de courage et de mépris de la mort, en demeurant
  debout, malgré le bombardement violent de la fusillade intense,
pour   remplir la mission d’observateur qui lui avait été confiée».
 Fait au Q. G. le 28 avril 1916, le général 
   commandant la 72e division d’infanterie. Signé: Ferradini.
 
 Extrait certifé conforme, Confoleus, le2
 avril   1917, le chef de bataillon commandant le dépôt du 165ème 
   régt d’inf. Signé: illisible [p. 78]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 372
 
 Le lieutenant-colonel commandant le 165ème
  régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Deguigne Maurice soldat de 2e classe, de la 9e 
compagnie,    n° mle 4685
 «Agent de liaison très courageux
et  dévoué,   d’un grand sang-froid. A toujours exécuté 
 avec brio les misions   délicates qui lui ont été confiées. 
 A été   tué dans l’accomplissement de son service» 
 (Mort pour la France,   déjà cité)
 Extrait certifié conforme, en campagne, 
le  1er  mai 1918, le lieutenant-colonel commandant le 165ème régiment 
   d’infanterie. Signé: illisible [p.79]
 
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              | 55. 
        Delacour, Marcel Victor |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 La médaille militaire a été 
 conférée   au sapeur de réserve
 Delacour Marcel Victor, mle rt 1771, de la compagnie 
   4/12 du 1er rgt du génie
 «Sapeur courageux, a été très 
   grièvement blessé le 15 juillet 1918 au cours de l’attaque 
  de Champagne, dans les tranchées devant Thuisy».
 La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme.
 Le Maréchal de France commandant en chef
 des   armées françaises de l’Est. Signé: Pétain
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible [p.80]
 
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              | 56. 
        Delafoy, René Henri Emile |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du régiment n° 189 du 1er septembre 1916
 Delafoy René Henri Emile n° mle 4715
 M.  P.  8e bat.
 «Excellent maître pointeur. En juillet 
  et  août 1915, a fait partie comme volontaire du peloton d’une pièce 
   avancée à Nieuport. E 13 août 1916, apprenant que trois
   de ses camarades avaient été ensevelis sous un abri par
un   obus de 130, s’est porté immédiatement à leur secours
  malgré le bombardement et a largement contribué à les
  dégager».
 Le lieutenant-colonel Bérauger commandant 
 le  32ème régiment d’artillerie. Signé: Bérauger
              [p.81]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 123 
 du  12 janvier 1919
 
 Le lieutenant-colonel Sutterlin commandant le
32ème    R. A. C. cite à l’ordre du régiment
 Delafoy René M. P. n° mle 4715 — 8e 
bie
 «Soldat courageux e dévoué.
 Au  front  depuis le début de la campagne. Etant pointeur de la pièce 
  pendant les opérations de1918, a toujours assuré sa mission 
  ave un calme et un sang-froid remarquables, notamment à Carlepont 
 en juin 1918, sous un bombardement d’obus toxiques».
 Pour extrait conforme le 12 janvier 1919, le lieutenant-colonel 
   Sutterlin commandant la 32ème R. A. C. Signé: illisible 
           [p.82]
 
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              | 57. 
        Delair, Athanase |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du jour«Excellent soldat, d’un courage et d’un
dévouement    à toute épreuve, s’est signalé
par sa belle conduite    au feu au cours des combats de mai-juin 1918, contribuant
par son tir calme    et précis à arrêter une forte attaque
ennemie».
 Cité à l’ordre du régiment
             [p.83]
 
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              | 58. 
        Delair, Georges |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du régiment
 Delair Georges Marc Narcissse classe 1914, soldat
  au  130ème régiment d’infanterie versé au [blanc]
d’infanterie,    est tombé au champ d’honneur le 18 mars 1917, au
combat de Soupir   (Aisne).
 Blessé une première fois en Champagne
   le 13 mars 1916, ce brave avait été cité à
l’ordre   de son régiment; il est le fils de Monsieur Delair, jardinier,
 rue du Nouveau Cimetière. [p.84]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
29  janvier   1921 rendu en application des décrets du 3 avril 1914
et  1er octobre   1918, publié au Journal Officiel du 6 décembre1921, 
 la médaille   militaire a été attribuée à 
 la mémoire   du soldat
 Delair Georges Marie matricule 13433
 Mort pour la France
 «Excellent soldat qui a toujours fait l’admiration 
   de tous par son courage et son sang-froid. Tué glorieusement à 
   son poste de combat le 18 mars 1917 à Soupir. A été 
  cité».
 
 A Compiègne le 17 février 1922,
le  colonel   Brémond, commandant le dépôt du 54ème 
 régiment   d’infanterie. Signé: Brémond [p.85]
 
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              | 59. 
        Depissot, René Félix |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
27  mai   1920 rendu en application des décrets du 3 avril 1914 et
1er  octobre   1918, publié au Journal Officiel du 24 octobre1920,
la médaille    militaire a été attribuée à 
la mémoire    du soldat
 Depissot René Félix matricule 17884
 Mort pour la France
 «Soldat très courageux et très 
  dévoué,  mortellement blessé à son poste de 
combat  au cours de l’attaque  ennemie dans la nuit du 1er au 2 mars 1918». 
  A été cité.
 
 A Auch, le 1er août 1921. Pour le lieutenant-colonel 
   Malandrin commandant le dépôt du 88ème régiment 
   d’infanterie. P. O. le major. Signé: ilisible [p.86]
 
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              | 60. 
        Descot, Charles Arsène Clément |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du régiment n° 5406
 En exécution des dispositions de l’additif
  n  7374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le Maréchal 
   de France, comandant en chef les armées françaises de l’Est, 
   cite à l’ordre du régiment
 Descot Charles Arsène Clément mle 3374, soldat à
  la6e  cie du 168e régiment d’inf.
 «Brave soldat ayant donné les preuves 
  de  la plus belle ardeur au combat, a trouvé une mort glorieuse le
  30 septembre 1914 à Lirouville (Meurthe et Moselle)».
 Au G. Q. G. le 17 juillet 1919, le Maréchal 
  de  France commandant en chef les armées de l’Est. Signé: 
Pétain
 
 Pour extrait conforme le colonel chef du bureau
 du  personnel.  Signé: illisible [p.87]
 
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              | 61. 
        Descroix, Robert |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   de la brigade
 Descroix Robert maréchal des logis n° 
 mle   4930 A. S. 351
 «Excellent chef de char animé du
plus   bel  esprit militaire. Malade a refusé d’être évacué 
   pour participer à l’attaque du 9 octobre, ou il a combattu pendant 
   6 heures consécutives, assurant à l’infanterie la conquête 
   de ses objectifs». [p.88]
 
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              | 62. 
        Desgardins, Maurice |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   de l’armée
 Le général commandant la 2ème 
  armée  cite à l’ordre de l’armée
 Desgardins Maurice maréchal des logis au
 115e   R. d’A.
 «Sous-officier énergique. Blessé 
   une première fois le 12 janvier 1915, a été l’objet 
  de félicitations du colonel commandant le 246ème régiment 
   d’infanterie, pour sa belle conduite au feu.
 Blessé une deuxième fois à
 son   poste le 3 juin 1916 au cours d’un ravitaillement, a refusé
de se  laisser évacuer. A toujours fait preuve de sang-froid, de bravoure
  et du dévouement le plus absolu».
 
 Le 8 juillet 1916, le lieutenant-colonel commandant
   le 4e groupement d’A. L. T. Signé: illisible [p.89]
 
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              | 63. 
               Desgardins, Pierre |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment
 Est cité à l’ordre du régiment, 
   l’aspirant
 Desgardins Pierre Joseph de la 18e cie du 276e 
régiment    d’infanterie
 «Blessé très grièvement 
  par  un éclat d’obus en pleine poitrine à son poste de combat, 
  a  fait preuve de courage en prenant malgré sa blessure, les dispositions 
   nécessaires pour abriter ses hommes».
 
 Le 10 juin 1915, le lieutenant-colonel commandant
 le   276ème régiment d’infanterie. Signé: Ch. Lejeune
             [p.90]
 
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              | 64. 
       Desgranges, Octave |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment n° 350
 Le lieutenant-colonel commandant le 409ème
  régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le  sergent
 Desgranges Octave classe 1907, mle 03246 de la 
2e  C.  M.
 «Remplaçant un officier blessé,
   a commandé sa section de mitrailleuses avec courage et sang-froid.
   Sa section étant très éprouvée, ses pièces 
   mise hors d’usage, a pris la direction d’un groupe de mitrailleuses formé 
   d’éléments divers; a obtenu de cette , nouvelle formation 
  d’excellents résultats dans les endroits les plus dangereux, grâce 
   à l’ascendant moral que lui donna l’attitude énergique et 
 calme  dont il ne se départit jamais».
 Aux armées le 30 janvier 1917, le lieutenant-colonel 
   Derdos, commandant le régiment. Signé: Derdos [p.91]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 406
 
 Le lieutenant-colonel Derdos, commandant le 409ème 
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment 
le   sergent
 Desgranges Octave n° Mle 3246
 Sous-officier chef de section de mitrailleuses,
 occupait   avec sa section un emplacement très battu par l’artillerie
 ennemie,   a été blessé pendant un violent bombardement».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées, 
   le 14 juin 1917, le lieutenant-colonel Derdos, commandant le régiment. 
   Signé: Derdos [p.92]
 
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              | 65. 
       Desgranges, Paul |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                  Le général
   Bouet commandant provisoirement l’infanterie de la 35ème division
  d’infanterie, cite à l’ordre de la 35ème division d’infanterieDesgranges Paul sergent à la 3e cie du
110e   R.  I. T. n° mle 6059
 «Excellent sous-officier, courageux et dévoué, 
   s’est particulièrement distingué au cours des missions confiées 
   à la Cie, pendant la période du 6 au 12 mai, ou, malgré 
   un bombardement intense, il a su maintenir ses hommes et mener à 
 bien  la mission qui lui était confiée».
 
 En campagne, le 25 juillet 1918, le capitaine Roussel, 
   commandant la 3e Cie du 110e régiment territorial d’infanterie. 
Signé:   Roussel [p.93]
 
 Citation à l’ordre du régiment
   n° 230 du 1er janvier 1918
 
 Le lieutenant-colonel Clavaint, commandant le
110e   régiment  territorial d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
 Desgranges Paul sergent à la 3e cie du
110e   R.  I. T. n° mle 6059
 «Le 26 décembre 1917, sous un bombardement, 
   s’est signalé par son courage et son dévouement, en rétablissant 
   la circulation de la voie de 0,60 m, permettant ainsi le ravitaillement 
 de  la première ligne».
 
 Extrait certifié conforme, en campagne
le  25  juillet 1918, le capitaine Roussel commandant la 3ème Cie
du 110ème    régiment territorial d’infanterie. Signé: 
Rousel [p.94]
 
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              | 66. 
       Devine, Edouard Louis |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mars   1920 rendu en application des décrets du 3 avril 1914 et
1er  octobre   1918, publié au Journal officiel du 22 mars1920, la
médaille    militaire a été attribuée à
la mémoire    du soldat
 Devine Edouard Louis
 Mort pour la France
 «Bon soldat. S’est fait remarquer par son
 entrain   et sa bravoure au cours des combats du début de la campagne.
 A été   tué glorieusement le 17/2/1915 en s’élançant
 à   l’assaut de Vauquois (Meuse)».
 Croix de guerre avec étoile d’argent
 
 A Melun le 26 avril 1921. p. o. le chef du bureau
  de  comptabilité chargé de la reddition des comptes. Signé: 
   illisible [p.95]
 
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              | 67. 
       Dhuicque, Achille Théophile |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   de l’armée n° 219
 Le général commandant la [blanc] 
armée,    cite à l’ordre de l’armée le soldat conducteur
 Dhuicque Achille Théophile n° mle 5819, 
  du  6e escadron du train des équipages militaires
 «Très bon conducteur, employé
  pour  des transport périlleux et dangereux à proximité
  des  lignes ennemies. A fait preuves en toutes circonstances d’un dévouement 
   absolu. Très gravement blessé le 13 avril en conduisant un
  convoi de nuit».
 Q. G. le 7 mai 1916, le général
commandant    la [blanc] armée. Signé: Micheler
 
 Copie certifiée conforme par le capitaine 
 Lorrain   commandant la 23ème compagnie du 6e escadron du train. A
 secteur postal  109, le 12 mai 1916. Signé: Lorrain [p.96]
 
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              | 68. 
       Dormann, Maurice |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Ordre du régiment
   n° 377 du 15 septembre 1916Citation à l’ordre du régiment
 
 Dormann Maurice sous-lieutenant à la 19e
 compagnie
 A fait preuve d’énergie et de sang-froid
 en  opposant  la plus vive résistance à une attaque de l’ennemi 
  faite dans  nos lignes avancées le 8 septembre 1916».
 Aux armées, le 15 septembre 1916, le colonel
   comandant le 3e zouaves. Signé: Philippe [p.97]
 
 Ordre n° 4736 «D» (extrait)
 
 Monsieur Dormann Maurice, sous-lieutenant territorial 
   à T. T. à la 18e compagnie du 3e régt de marche de 
 zouaves  a été nommé dans l’ordre de la Légion 
 d’honneur  au grade de chevalier, avec la citation suivante:
 «Officier modèle. Blessé au
 début    la campagne, a rejoint le front à peine guéri.
 A été   atteint à nouveau d’une très grave blessure,
 le 18 novembre   1916, alors que, sous un violent bombardement, il veillait
 à ce que   tous ses hommes soient à l’abri».
 Pour prendre rang du 20 novembre 1916.
 La présente nomination comporte l’attribution 
   de la croix de guerre avec palme.
 Au G. Q. G. le 3 avril 1917, le général 
   commandant en chef. p. o le major général. Signé: 
Pont
 
 Nommé officier de la Légion d’honneur
   par décret du 8 novembre 1921 [p.98]
 
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              | 69. 
       Doubey, Emile |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Le ministre de la guerre, vu le décret
du  1er   octobre 1918 modifié par ceux des 4 décembre 1918
et 30 août   1919, vu la loi du 15 juin 1920, arrêté:
Article  unique. Sont   inscrits au tableau spécial de la médaille 
militaire  à   titre posthume les militaires dont les noms suivent:
 Doubey Emile n° mle 02535 , maréchal
 des   logis
 «Bon et brave sous-officier; a fait preuve 
  du plus grand dévouement et du plus bel esprit de sacrifice. Tué 
   à l’ennemi le 7 avril 1918 au Bois Sénécat. A été 
   cité».
 
 Paris le 29 novembre 1920. Pour extrait certifié 
  conforme, le colonel  Chassoux, commandant le régiment. Signé: 
  F. Chassoux [p.99]
 
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              | 70. 
       Duclos, Charles |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   de l’armée
 Duclos Charles sous-lieutenant au 131e régiment 
   d’infanterie
 «Au signal donné pour s’élancer
   à l’assaut des tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie 
   remarquable en entrainant sa section; il avait à peine fait quelques
  pas qu’il est tombé mortellement frappé». [p.100]
 
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              | 71. 
       Duclos, Marcel |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Ordre de la division
   n° 69
 Le général commandant la 56ème
   D. I. cite à l’ordre de la division: le lieutenant
 Duclos Marcel du 354e régiment d’infanterie
 «A été blessé à
  la  tête de sa section à l’attaque de la ferme de Champfleury
  (bataille  de l’Ourcq, 7 septembre 1914)».
 Le général cdt la 56ème D.
 I.  Signé:  F. de Dartein
 
 P. A. le chef d’état-major. Signé: 
 Paquin         [p.101]
 
 Citation à l’ordre du jour de la division n° 
 122   du 16 octobre 1916
 
 Le général Hellot, comandant la
56ème    division d’infanterie, cite à l’ordre du jour de la
division:
 Duclos Marcel lieutenant commandant la 15e cie
 «Officier dévoué et consciencieux, 
   belle attitude lors de la préparation des assauts des 5 et 6 octobre». 
   Signé: Hellot
 
 Pour extrait conforme, aux armées, le 25
 octobre   1916. Signé: le lieutenant-colonel Berthou [p.102]
 
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              | 72. 
       Dufayet, Maurice
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du 21 août 
   1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914 et 1er
   octobre 1918, publié au Journal officiel du 31 août1919 (p.
  9365), la médaille militaire a été attribuée 
 à la mémoire du soldat
 Dufayet Maurice chasseur à la 4e cie du 
8e  bon  de chasseurs à pied, mle 2704
 Mort pour la France
 «Chasseur très courageux, mort en 
brave    en se portant avec sa section à l’attaque d’une tranchée 
allemande   le 11 juillet 1916 (A été cité)».
 
 A Amiens, le 2 septembre 1919, le capitaine commandant 
   du dépôt du 8e bataillon de chasseurs à pied. Signé: 
   illisible [p.103]
 
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              | 73. 
       Duflot
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   de l’armée
 Les militaires dont les noms suivent ont été 
   cités à l’ordre de l’armée:
 Duflot sous-lieutenant de réserve
 «A conduit avec vigueur sa section au feu
 et  a  été blessé».
 
 Ordre du 25 septembre 1915 [p.104]
 
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              | 74. 
       Dumas, Marius Victor
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mars   1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 avril
1920,  la médaille   militaire a été attribuée
à  la mémoire   du soldat
 Dumas Marius Victor du 169e régiment d’infanterie
 Mort pour la France
 «Soldat courageux qui a fait vaillamment 
 son  devoir. Tombé glorieusement pour la France le 12 mai1915 au Bois
 le Frêtre».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Montargis, le septembre 1920. Le capitaine comandant 
   le détachement du 169ème R. I. Signé: illisible [p.105]
 
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              | 75. 
        Dupas, Georges Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
4  décembre   1920 rendu en application des décrets du 13 août
 1914 et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 mai
1921,  la médaille   militaire a été attribuée
à  la mémoire   du soldat
 Dupas Georges Henri mle 010677 du 152e régiment
   d’infanterie
 Mort pour la France
 «Soldat brave et dévoué. Tombé
   pour la France le 22 mai 1917 devant le plateau de Vauclerc, en faisant
 vaillamment  son devoir».
 
 A Colmar, le 24 mai 1921. Le colonel. Signé:
   illisible  [p.106]
 
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              | 76. 
       Dupré, François Félix
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militairePar arrêté ministériel du 22
 juillet   1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 22 juillet
1919,  la médaille   militaire a été attribuée
à  la mémoire   du chasseur
 Dupré François Félix du 26ème
   bataillon de chasseurs à pied
 Mort pour la France
 «Très bon chasseur, blessé
à    son poste, le 30 mars 1918. Décédé des suites
de ses    blessures»
 A été cité.
 
 A Vincennes, le 30 janvier 1921. Le chef de bataillon
   commandant le dépôt du 26e bataillon de chasseurs à
 pied.  Signé: illisible [p.107]
 
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              | 77. 
       Dupuis, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment
 Dupuis Henri maréchal des logis artificier
  à  la 28e bie du 110e R. d’A.
 a été cité en ces termes,
à    l’ordre de son régiment:
 «Excellent sous-officier, a toujours donné
   l’exemple du calme et de la maîtrise de soi-même dans l’accomplissement
   de son service en des circonstances souvent difficiles en particulier
pendant    les opérations du 20 mai a assuré par son sang-froid
la répartition    des munitions sous le bombardement ennemi».
            [p.108]
 
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              | 78. 
       Dupuis, Paul
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                 Dupuis
Paul sergent au 169e d’infanterie«Excellent sous-officier, intelligent, énergique,
   réunissant de belles qualités militaires. Au front depuis
 le  début de la campagne, déjà blessé, s’est
particulièrement  distingué au cours des opérations
de Champagne (avril, juin  1917) Frescati-Cappy 1914, Lorraine 1916 et Champagne
1917». [p.109]
 
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              | 79. 
       Duverson, Roger
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
3  avril   1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 août
 1920, la   médaille militaire a été attribuée
 à la  mémoire du caporal
 Duverson Roger Louis Désiré
 Mort pour la France
 «Excellent caporal mitrailleur, gradé, 
  énergique, mortellement blessé à son poste de combat, 
  le 27 mai 1918, ayant refusé de reculer et de se rendre lors d’une 
  ruée de l’ennemi sur nos lignes».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Quimper, le 16 septembre 1920. Le colonel Dizot
  commandant  le 118ème ... Signé: Dizot [p.110]
 
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              | 80. 
       Falsquelle, Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment n°16
 Le lieutenant-colonel commandant le154ème 
 régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le
 soldat
 Falsquelle Georges n° mle 18396, 2e cie
 «Bon soldat a été blessé 
  en accomplissant courageusement son devoir».
 Aux armées, le 6 mai 1918. Le lieutenant-colonel.
   Signé: illisible [p.111]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 32
 
 Le lieutenant-colonel, commandant le 134ème 
  régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le
  soldat
 Falsquelle Georges n° mle 17526, 2ème
 cie
 «Belle attitude au feu les 11 et 12 juin
1918».
 Aux armées, le 20 juin 1918. Le chef de
bataillon,    Pascal, commandant le régiment. Signé: illisible
            [p.112]
 
 Citation à l’ordre de la division n° 129
 
 Le général Caron, commandant la
165ème    division d’infanterie, cite à l’ordre de la division
 Falsquelle Georges 2ème cie — n° mle 
S/mle.
 «Coureur très brave, va partout quelle 
  que soit la violence du bombardement ennemi. Belle conduite aux combats 
des  10, 11 et 12 août 1918».
 
 Extrait certifié conforme. Aux armées,
   le 13 novembre 1918. Le lieutenant-colonel Fourcard, commandant le bataillon.
   Signé: Fourcard [p.113]
 
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              | 81. 
       Fauché, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
   (ordre n°1396 D.)
 La médaille militaire a été 
 conférée  au militaire dont le nom suit:
 Fauché Louis mle 0792 soldat au 169e régiment
   d’infanterie-12e cie
 «Soldat énergique et brave au feu. 
A  été  atteint le 7 mai 1915, au cours d’une lutte à 
coups  de grenades, d’une  blessure grave ayant entraîné l’énucléation
  de  l’œil droit».
 (Pour prendre rang le 13 juillet 1915)
 Journal officiel du 17 septembre 1915, p. 6618.
 La présente nomination, comporte l’attribution
   de la croix de guerre avec palme.
 Signé: Joffre
 
 Pour extrait certifié conforme. Le lieutenant-colonel
   chef d bureau du personnel. Signé: illisible [p.114]
 
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              | 82. 
       Fauvet, Louis Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
8  mai   1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914
et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 février
 1921,   la médaille militaire a été attribuée
 à   la mémoire du canonnier
 Fauvet Louis Eugène
 Mort pour la France
 «Brave canonnier. Touché glorieusement 
  face à l’ennemi le 16 avril 1917 au moment ou il amenait sa pièce
   en position sous un bombardement».
 A été cité.
 
 A Fort de Charenton, le 13février 1921. 
Le  colonel  commandant le 3ème régiment d’artillerie coloniale.
  Signé:  illisible [p.115]
 
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              | 83. 
       Fayolle, Cyprien Narcisse
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Ordre national de la Légion
   d’honneur
 Par arrêté ministériel du
19  janvier  1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 9 juin 1921, 
la  croix de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur, 
a  été  attribuée à la mémoire du sous-lieutenant
 Fayolle Cyprien Narcisse
 Mort pour la France
 «Officier d’une bravoure à toute épreuve,
   mort au champ d’honneur à l’attaque du 24 octobre 1916; tandis
 qu’avec  une grande bravoure il maintenait sa section de mitrailleuses sous
 un feu  violent d’artillerie dans une tranchée bouleversée».
  A été cité.
 
 A Annecy, le 15 juin 1921. Le lieutenant-colonel 
 Orsat,  commandant le31ème régiment d’infanterie. Signé: 
 Orsat              [p.116]
 
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              | 84. 
       Ferrand, Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment n° 130
 Le lieutenant-colonel Morel, commandant le 26ème
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Ferrand Georges classe 1916, mle 18045, caporal 
6e  compagnie
 «Excellent caporal. S’est distingué
 dans   les récentes affaires par son entrain et sa bravoure».
 
 Le 9 juillet 1918. Le lieutenant-colonel Morel,
commandant    le 26ème régt d’infie. Signé: Morel [p.117]
 
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              | 85. 
       Fessard, Eugène Adolphe
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mars  1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914 
et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 22 mars 1920, la
médaille  militaire a été attribuée à la
mémoire  du soldat
 Fessard Eugène Adolphe
 Mort pour la France
 «Bon soldat. A été glorieusement
   blessé dans l’accomplissement de son devoir. Décédé
   des suites de ses blessures, le 14 octobre 1914».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Melun, le 27 avril 1921. p. o. le chef du bureau 
  de comptabilité chargé de la reddition des comptes. Signé:
   illisible [p.118]
 
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              | 86. 
       Foirient, Henri Jules Achille
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
7  novembre   1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 novembre
1920, la médaille   militaire a été attribuée
à la mémoire   du canonnier servant
 Foirient Henri Jules Achille mle 18180
 Mort pour la France
 «Artificier jeune et plein d’entrain, a su
 communiquer   sa bonne humeur et son mépris du danger à ses
 camarades, exécutant   des tirs sous de violents bombardements, notamment
 sur l’Aisne, en avril  et en mai 1917 et à Verdun. Tué à
 son poste, le 20 octobre   1917, devant Mailly. A été cité».
 
 A Metz, le 11 décembre 1920. Le lieutenant-colonel
   comandant le régiment. Signé: illisible [p.119]
 
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              | 87. 
       Gabillac, Maurice
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                 46ème
   régiment d’infanterieLe soldat Gabillac Maurice 2e cie 1er bataillon
 «a pris part à l’attaque du 16 avril 
 1917  et a fait preuve du plus beau courage et de la plus belle bravoure»
 
 Aux armées, le 30 avril 1917. Le chef de
 bataillon.   Signé: illisible [p.120]
 
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              | 88. 
       Gaignon, Adrien Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment n° 1244
 Le lieutenant-colonel Deschamps, commandant le
24ème    régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le   dentiste militaire
 Gaignon Adrien Eugène n° mle L-969
 «Engagé volontaire depuis le début de la guerre, 
 a  toujours  fait preuve, soit comme infirmier, dans une équipe chirurgicale 
  de  1ère ligne, soit comme dentiste militaire du groupe des brancardiers 
   de la 76ème D. I. du plus beau courage et du plus grand esprit de
  sacrifice. 20 mois de présence à l’armée d’Orient».
 
 Aux armées, le 20 janvier 1919 [p.121]
 
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              | 89. 
       Gallas, Edmond
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
            Citation à l’ordre
   du régiment
 Le lieutenant-colonel Modelon, commandant le 8ème
   régiment de marche de zouaves cite à l’ordre du régiment
   les militaires dont les noms suivent:
 Gallas Edmond 2ème classe — mle 5721
 «Le 16 juin, s’est conduit d’une façon 
  admirable. Faisant partie de la campagne d’attaque, est monté à 
  l’assaut avec une crânerie remarquable».
 
 Copie certifiée conforme. Le 11 juillet 
1915.   Le lieutenant-colonel Modelon, comdt le régiment. Le major. 
Signé:   illisible [p.122]
 
 Citation à l’ordre de la division n° 5036 
C.  F.
 
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le   Maréchal  de France, commandant en chef les armées françaises
  de l’Est,  cite à l’ordre de la division
 Gallas Edmond Adolphe François mle 20126, zouave à la12e 
  cie  du 8e régiment de zouaves
 «Au cours de l’attaque du 25 septembre 1915,
  s’est  porté résolument à l’attaque des tranchées
  allemandes  et a été mortellement frappé au cours
de   la progression  dans les lignes ennemies. Une citation antérieure».
 Au G. Q. G. le 17 juillet 1919. Le Maréchal
  de  France commandant en chef les armées françaises de l’Est.
  Signé:  Pétain
 
 Pour extrait conforme. Le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible [p.123]
 
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              | 90. 
       Gallas, Marc
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du commandement de l’infanterie n°65
 Le colonel Mouveaux, commandant l’infanterie de
 la  division, cite à l’ordre du commandement de l’infanterie, les
militaires  dont les noms suivent
 Gallas Marc mle 5389, caporal à la C. H. 
R.  du  407e R.I.
 «Excellent gradé d’un courage et d’un
  dévouement  à toute épreuve. S’est particulièrement
  signalé  par sa belle conduite au cours des combats de mai - juin
 1918».
 Au P. C. le 26 juin 1918. Le colonel Mouveaux,
comdt    l’I. D. Signé: Mouveaux
 
 Pour extrait conforme. Au P. C. le 30 juin 918,
 p.  o. l’officier d’état-major. Signé: illisible [p.124]
 
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              | 91. 
       Gandon, Adolphe Louis Paul
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
20  octobre  1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 20 février 
 1920,  la médaille militaire a été attribuée 
à  la mémoire du sergent
 Gandon Adolphe Louis Paul mle 0119
 Mort pour la France
 «Brave sergent qui a fait vaillamment son 
devoir   des les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement 
pour  la France, le 12 novembre 1914 à Pintbuville [?] (Meuse)».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Alençon, le 10 mars 1920. Pour le conseil 
  d’administration du 303e Rt, le chef du bureau de comptabilité. Signé:
  illisible             [p.125]
 
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              | 92. 
       Gatinot, Henri René
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   de la division n° 322
 Le général Savy, commandant la 67e 
 division,  cite à l’ordre de la division
 Gatinot Henri René caporal n° mle 814, 
 du  369e régiment d’infanterie
 «Caporal énergique et plein d’entrain. 
  Au cours de l’attaque du 31 mars 1918 a opéré un passage sous
  un violent feu de mitrailleuses ennemies, en coupant une clôture
 de   fil de fer, donnant ainsi le plus bel exemple de sang-froid».
 Fait au Q. G. le12 avril 1918. Le général
   Savy, commandant la 6ème D. I. Signé: Savy
 
 P. A. le chef d’état-major. Signé: 
 Fèvre              [p.126]
 
 Citation à l’ordre  de la division n° 456
 
 Le général Bousqier, commandant
la  67ème  division, cite à l’ordre de la division
 Gatinot Henri caporal à la 22e cie du 369e 
 régiment  d’infanterie
 «Au cours dune patrouille hardie à 
l’intérieur   des lignes ennemies, a rapporté des renseignements 
importants. S’est   de nouveau fait remarquer pendant l’attaque du 21 octobre 
1918, en capturant   avec 2 de ses hommes, 14 prisonniers». Une citation 
antérieure.
 
 Fait au Q. G. le30 novembre 1918. Le général
   Bousquier commandant la 67ème D. I. Signé: Bousquier [p.127]
 
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              | 93. 
       Gautruche, Raymond
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Citation à l’ordre
   du régiment n° 93 du 27 août 1918
 Le lieutenant-colonel Jordan, commandant le 7ème
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Gautruche Raymond n° mle 1199, soldat téléphoniste
   C. H. R.
 «A fait preuve d’un grand courage en exécutant
   sous de violents bombardements les réparations des lignes téléphoniques 
   constamment coupées par les obus, et a ainsi contribué à 
   assurer une liaison constante».
 
 Extrait certifié conforme, le 5 avril 1918. 
  Le lieutenant-colonel Bouret commandant le 7ème régiment d’infanterie.
  Signé: Bouret [p.128]
 
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              | 94. 
       Gauthier, Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Ordre de la division
   n° 6043 «C. D.»
 En exécution des dispositions de l’additif 
 n°  7 374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, 
 le maréchal  de France, commandant en chef les armées françaises
  de l’Est,  cite à l’ordre de la division
 Gauthier Charles Léonce mle 3749, caporal au 26e bataillon
de  chasseurs   à pied
 «Caporal d’un rare courage. S’est toujours
 fait   remarquer par son énergie et son esprit d’initiative au cours
 des  circonstances les plus difficiles. A trouvé une mort glorieuse
 le 26 septembre 1915 à son poste de combat. Une citation antérieure».
 Au G. Q. G. le 22 juillet 1919. Le Maréchal
  de  France commandant les armées françaises de l’Est. Signé:
   Pétain
 
 Pour extrait conforme, le colonel chef du bureau 
 du  personnel. Signé: illisible [p.129]
 
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              | 95. 
       Gigot, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
             Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
22  août  1920 rendu en application des décrets du 13 août 
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 novembre 
 1920, la médaille  militaire a été attribuée 
à la mémoire  de
 Gigot Marcel mle 11067
 Mort pour la France
 «Soldat courageux. Le 9 mars 1917, a assuré
   son service de guetteur d’une façon remarquable, malgré
le   bombardement de l’ennemi. A été tué à son
poste   à Cernay-en-Dormoy. A été cité».
 
 A Macon le 26 novembre 1920. Le colonel Arnaud 
commandant   le 134ème régiment d’infanterie. Signé: 
H. Arnaud             [p.130]
 
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              | 96. 
       Gillot, Paul Gaston
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
              Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
3  juillet   1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914  et 1er   octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 juillet
1920,  la médaille   militaire a été attribuée
à  la mémoire   du caporal
 Gillot Paul Gaston mle 12344
 «Caporal brave et dévoué, tombé
   glorieusement le7 septembre 1916 à Bouchavesne».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Epinal, le 21 juillet 1920. Le capitaine Mouillet
   commandant du B. S. P. Signé: Mouillet [p.131]
 
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              | 97. 
       Girard, Fernand
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 34
 Girard Fernand n° mle 5194 soldat C. R.
 «Au front depuis le début de la campagne.
   Aussi brave que modeste. S’est particulièrement distingué
 comme  agent de liaison pendant la période 1915-1917, en accomplissant
 ses  missions sous de violents bombardements».
 
 S. P. 138, le 11 août 1918. Le lieutenant-colonel
   commandant le 35ème régiment territorial. Signé:
illisible                [p.132]
 
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              | 98. 
       Gleyzes, Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du corps d’armée n° 76
 Le Général Balfournier, commandant 
 le  20ème corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée
   le capitaine
 Gleyzes Charles du 69e régiment d’infanterie
 «A été tué à
l’attaque    des hauteurs de Friscati, le 26 août 1914, après
avoir entraîné    et maintenu sa compagnie sous des feux violents
d‘infanterie, de mitrailleuses    et d’artillerie».
 
 Aux armées le 16 octobre 1915. Le général
   commandant le 20ème corps d’armée. Signé: Belfournier
               [p.133]
 
 Ordre national de la Légion
d’honneur
 
 Par arrêté ministériel du
8  août   1914 et du 19 avril 1919, rendu en application des décrets
 du 13 août  1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel
 du 25 septembre  1919, la croix de chevalier dans l’ordre national de la
Légion d’honneur  a été attribuée à la
mémoire du capitaine
 Gleyzes Charles mle 945
 Mort pour la France
 «Officier d’une haute valeur morale, d’un 
courage   et d’un allant remarquables. A été tué le 26
août   1914, à la tête de sa compagnie qu’il a entraînée
   dans un élan splendide à l’attaque d’une position ennemie
 extrêmement  forte, sous un bombardement intense d’artillerie lourde
 et le feu de nombreuses  mitrailleuses». Croix de guerre avec palme.
 
 A Nancy le 29 décembre 1919. Le lieutenant-colonel
   Fray, comdt le 69ème régt d’infanterie. Signé: Fray
              [p.134]
 
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              | 99. 
        Gouguenheim
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   général n° 160
 Le général commandant la 4ème 
  armée, cite à l’ordre de l’armée les officiers et hommes
  de troupe dont les noms suivent
 Service aéronautique de l’armée M.
 F.  22
 caporal Gouguenheim
 «Excellent pilote, a exécuté
 de  nombreuses reconnaissances, survolant les régions les mieux défendues
   par l’artillerie ennemie».
 Au Q. G. le 7 janvier 1915. Le général
   commandant l’armée. Signé: de Langle de Cary [p.135]
 
 Médaille militaire (n° 1046)
 
 La médaille militaire a été 
 conférée  au militaire dont le nom suit
 E. P. Gouguenheim sergent-aviateur à l’escadrille
   M. F. 22 — mle 395
 «A participé comme pilote aux opérations
   de la bataille de la Marne. N’a depuis lors cessé de rendre des
services   signalés. Remarquable d’audace et de ténacité.
Pilote   de tout premier ordre, a réussi à maintes reprises
à   mener à bien, malgré le feu de l’artillerie et des
circonstances   atmosphériques très défavorables les
missions dont il  était chargé. A attaqué résolument
le 4 juin  1915, 6 avions allemands et les a contraints à faire demi-tour».
 Croix de guerre avec palme.
 
 Signé: J. Joffre [p.136]
 
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              | 100. 
        Gout, Adolphe Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la division n° 23.500 «D»Sont cités à l’ordre de la division
 Gout Adolphe Eugène mle 5155, soldat à
   la 6e cie du 168e régiment d’infanterie
 «A été grièvement blessé
   au cours d’un bombardement, le7 mai 1915, au Bois le Prêtre».
 Paris, le 31 mars 1920. Pour le ministre de la
guerre    et par son ordre: le général, chef de cabinet. Signé:
   Penet
 
 Pour extrait conforme. Pour le chef de bataillon,
  chef  de service. Signé: illisible [fin du tome I]
 
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              | Ville d’EtampesLivre d’Or des Combattants
 Guerre 1914-1918
 Tome 2
 [p. 137]
 
 
 |                                                 
                                                         
                   Livre d’Or des Combattants Guerre 1914-1918
 Tome 2
 [p. 138] [p. 139]
 
               | 
 |  
 
 
                                                                        
                                      
            
              | 101. 
        Grandon, Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n°22
 Le colonel commandant p. i. la 80ème brigade
   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment les militaires
dont    les noms suivent:
 Grandon Pierre caporal à la 5e cie du 150e
  régiment  d’infanterie
 «S’est offert le 20 mars 1916 pour faire 
une   patrouille très délicate en avant de la tranchée. 
S’est   acquitté de sa mission avec beaucoup de courage et de sang-froid. 
 A été tué le 21 mars en maintenant ses hommes dans une
  tranchée soumise à un bombardement très intense».
 Le 25 avril 1916, le colonel commandant p. i.
la  80ème  brigade. Signé: illisible [p.140]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel rendu 
 en  application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 
1918,  publié au Journal officiel du 4 janvier 1921, la médaille
  militaire  a été attribuée à la mémoire
  du caporal
 Grandon Pierre Louis mle 8.405
 Mort pour la France
 «S’est offert le 20 mars 1916 pour faire 
une   patrouille très délicate en avant de la tranchée; 
s’est  acquitté de sa mission avec beaucoup de courage et de sang-froid; 
 a été tué le 21 mars 1916 en maintenant ses hommes dans
  une tranchée soumise à un bombardement très intense». 
  A été cité.
 
 A Commercy, le 21 septembre 1921, le colonel de
 bataillon   Ruillier, comdt le 155ème R. I. chargé de la liquidation
 des   comptes du 150e R. I. Signé: Ruillier [p.141]
 
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              | 102. 
        Grenier, Pierre Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation posthume dans
   l’ordre de la Légion d’honneur
 Grenier Pierre Louis Edouard chef de bataillon 
au  4e  bataillon territorial de chasseurs à pied
 «Officier supérieur d’une haute valeur
   morale; mort pour la France dans l’accomplissement de son devoir, le 
19   mai 1916. Croix de guerre avec étoile de vermeil»
 
 A Commercy, le 21 septembre 1921, le colonel de
 bataillon   Ruillier, comdt le 155ème R. I. chargé de la liquidation
 des   comptes du 150e R. I. Signé: Ruillier [p.142]
 
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              | 103. 
        Gressard, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citations à l’ordre
   du jour de
 Marcel Gressard
 décoré de la médaille militaire
   et de la croix de guerre
 Mort pour la France le 19 juillet 1917
 
 12 juin 1915
 «185 heures de vol au-dessus de l’ennemi.
 Légèrement   blessé d’un éclat d’obus au front
 étant au-dessus de   2 000 mètres. Pilote complet, consciencieux,
 énergique,   d’effort régulier et continu, brave et courageux
 au plus haut degré».               [p.143]
 
 12 juillet 1915
 «Vaillant pilote, déjà blessé
   en juin dernier, au cours d’un bombardement sur une gare ennemie. A montré
   une activité infatigable en toutes circonstances par les plus mauvais
   temps, dans ses missions comportant des reconnaissances et des réglages
   d’artillerie. Le 27 juin 1915 a attaqué un «Aviatik»
 et  l’a obligé à attérir [sic] dans ses lignes après
   avoir reçu lui-même trois balles dans le fuselage de son
appareil».
 C’est à la suite de cette 2ème citation
   que Marcel Gressard a été décoré de la médaille
   militaire. [p.144] 15 décembre 1916
 «Pilote de valeur exceptionnelle, ayant
près    de 500 heures de vol au-dessus de l’ennemi. Chargé
des vols de missions    photographiques du corps d’armée. Pendant
les batailles de Verdun   et de la Somme où le corps d’armée
a été engagé,    grâce à son courage a
permis à son observateur de réussir    un nombre considérable
de photographies rendues très périlleuses    par les attaques
violentes des avions de chasse ennemis puissamment armés    en particulier
dans la journée du 3 novembre 1916, ou son avion a  été
fortement atteint».
 Signé: le général Fayolle,
 commandant   la 6ème armée. [p.145]
 
 24 juin 1917
 «Officier pilote d’un courage, d’un sang-froid
   et d’une endurance exceptionnels, est un exemple pour tous les pilotes
de   l’escadrille. Le 26 avril, au cours d’une prise de photographies, son
appareil   étant gravement endommagé par le feu de l’artillerie
ennemie,   n’est rentré qu’après avoir entièrement accompli
sa  mission. Le 8 mai 1917, à 17 heures chargé d’assurer la
liaison  d’infanterie pendant une attaque, a survolé les lignes à
90  mètres d’altitude dans des conditions atmosphériques extrêmement
  difficiles. A eu son appareil criblé d’éclats d’obus provenant
  du tir de barrage ennemi. Contraint d’attérir [sic] sous le feu
de   l’artillerie ennemie, n’a eu d’autre préoccupation que d faire
transporter   à bras son appareil hors des vues de l’ennemi».
Signé:   le général Duchêne, commandant la 10ème
armée               [p.146]
 
 20 juillet 1917
 «Officier pilote de premier ordre, tant
par   son  habileté, son sang-froid, son endurance aux vols les plus
longs   et  les plus pénibles, que par sa haute valeur morale. Depuis
le début   de la campagne n’a pas cessé un seul jour d’être
pour tous le  modèle de la bravoure et du devoir. Le 19 juillet 1917,
volontaire  pour une mission particulièrement dangereuse, dans des
circonstances   atmosphériques exceptionnellement difficiles, a trouvé,
sur  les lignes ennemies, la mort la plus glorieuse». Signé:
le général  Duchêne, commandant la10ème armée
             [p.147]
 
 |   Marcel Gressard (1886-1917)
 
 
 
 Voyez notre page sur lui.
 
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              | 104. 
        Guénin, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 63 du 23 novembre 1917
 Guénin Marcel brancardier, 3e bataillon
 «Excellent brancardier courageux et dévoué.
   Le 23 octobre 1917, a suivi au plus près les vagues d’assaut, relevant
   les blessés sous un bombardement intense. A grandement contribué
   à l’évacuation rapide de ses camarades blessés».
 Pour copie conforme, le lieutenant colonel, commandant
   le régiment. Signé: illisible [p.148]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 114 du
7  août   1918
 
 Guénin Marcel brancardier 11e cie
 «S’est fait remarquer du 18 au 20 juillet
 1918   par le dévouement avec lequel il a assuré le transport
 de nombreux  blessés des lignes au poste de secours. Blessé
 lui-même   le 20 juillet en transportant hors du poste de secours
violemment  bombardé,   de camarades qui venaient d’être blessés».
 Pour copie conforme, pr le lieutenant-colonel
commandant    le régiment. Signé: illisible [p.149]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 3 du 3
juillet    1918
 Guénin Marcel mle 07724, brancardier, 3e bataillon
 «S’est distingué pendant la période
   du 29 mai au 6 juin 1918 dans un secteur très difficile et constamment
   battu par l’artillerie, par l’intrépidité dont il a fait
preuve   pour la recherche et l’évacuation de nombreux blessés».
 
 Pour copie conforme, le lieutenant-colonel commandant
   le régiment. Signé: illisible [p.150]
 
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              | 105. 
        Guérin, Victor Joseph
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la division n° 144
 Le général Gallet, comandant la
88ème    division d’infanterie territoriale, cite à l’ordre
de la division
 le capitaine Guérin Victor Joseph commandant
   la 10e compagnie du 88e régt territorial d’infanterie
 «Au front depuis le début des hostilités.
   Excellent commandant de compagnie, donnant à tous l’exemple du
dévouement    et de l’activité, maintenant à un haut
degré le moral    de ses hommes».
 
 Au Q. G. le 6 mars 1917, le général
  commandant  la 88ème division. Signé: Gal Gallet [p.151]
 
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              | 106. 
        Guillot, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
4  octobre   1919, rendu en application des décrets des 13 août
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 18 novembre
 1919, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du sapeur
 Guillot Henri
 Mort pour la France
 «Brave sapeur, blessé mortellement
 le  15 août 1918 dans la construction d’un pont sous le feu de l’artillerie
   ennemie».
 A été cité.
 
 A Rouen le 20 décembre 1920, le colonel 
commandant   le 3ème régt de génie. Signé: illisible 
            [p.152]
 
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              | 107. 
        Guiard, Fernand
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 57 du 26 juin 1916
 Guiard Fernand, 2ème classe, sapeur
 «Sur le front depuis le début de
la  campagne,  quatre fois blessé. Malgré un bombardement des 
plus  violents,  ayant, tués et blessés à ses côtés 
 plusieurs   de ses camarades, a continué par trois reprises ses travaux 
 de sapes  ave le plus bel entrain et le plus profond mépris du danger».
 Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment.    Signé: Dufoulon [p.153]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 100 du
4  octobre   1916
 
 Guiard Fernand, 2e classe
 «A donné à maintes reprises
 et  notamment pendant les trois séjours du régiment dans les
 tranchées   de première ligne de Verdun, des preuves d’endurance,
 de courage et  de réelle bravoure».
 Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment.    Signé: Dufoulon [p.154]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 121 du
21  novembre  1916
 
 Guiard Fernand, mle 05120, 2e classe
 «Soldat courageux et bave, d’un dévouement
   absolu, n’a cessé d’accomplir son service, malgré la violence
   des bombardements ennemis».
 Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment.    Signé: Dufoulon [p.155]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 48 du 17
 mai   1918
 
 Guiard Fernand, mle 05120, 2ème classe
 «Tirailleur brave et dévoué. 
 Au  cours des dernières opérations a ravitaillé chaque
  jour  son unité en lignes, malgré les plus violets bombardements».
 Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment.    Signé: Dufoulon [p.156]
 
 Citation à l’ordre de la brigade n° 114 du 20 juillet
   1918
 
 Guiard Fernand, 2ème classe, C. H. R.
 «A de nouveau montré son absolu mépris
   du danger en assurant d’une façon parfaite le ravitaillement de
son   unité, parcourant fréquemment un secteur battu par l’artillerie
   adverse. Déjà cité».
 Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment.    Signé: Dufoulon [p.157]
 
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              | 108. 
        Hautefeuille, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 59
 Le lieutenant-colonel Nogues, commandant l’A.
D.  55,  cite à l’ordre du régiment
 Hautefeuille Marcel mal des logis, 29e batterie, 
 45e  régt d’artillerie
 «A constamment rempli d’une façon 
digne   d’éloges les fonctions de sous-officier éclaireur, s’acquittant
  avec sang-froid et intelligence des missions les plus périlleuses».
 Le 19 octobre 1915, le lieutenant-colonel commandant
   l’A. D. 55. Signé: Nogues [p.158]
 
 Citation à l’ordre du régiment n°363
 
 Le colonel Nogues, commandant l’A. D. 55, cite 
à   l’ordre du régiment
 Hautefeuille Marcel maréchal des logis, 
29e   bie, 45e régt d’artillerie
 «Excellent sous-officier, d’une bravoure 
et  d’un  sang-froid tout à fait exceptionnels. Ayant eu le tympan 
des  deux oreilles brisé par l’éclatement d’un projectile tombé
  à côté de lui, a continué son service auprès
  du lieutenant observateur, se portant à plusieurs reprises aux endroits
   dangereux et sérieusement bombardés pour assurer la réparation
   des lignes téléphoniques et la transmission des renseignements.
   N’a pas voulu être évacué et a continué son
service   jusqu’à la relève. Déjà cité
à  l’ordre du régiment».
 Le 1er février 1917, le colonel Nogues, 
commandant   l’A. D. 55. Signé: Nogues [p.159]
 
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              | 109. 
        Héron, Armand André
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Vu le décret du 1er octobre 1918 modifié
   par ceux des 4 décembre 1918 et 30 août 1919, vu la loi du
 15  juin 1920 et publié au Journal officiel du 4 décembre
1921,    la médaille militaire a été attribuée
à    la mémoire du soldat
 Héron Armand André, mle 14880
 Mort pour la France
 «Soldat courageux. Mort pour la France le
 21  mai 1918, des suites de ses blessures».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 
 A Paris le 20 décembre 1921, le colonel 
commandant   le 46ème régt d’infie. Signé: illisible 
            [p.160]
 
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              | 110. 
        Houdelot, Henri Auguste
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la division
 Houdelot Henri Auguste, de l’état-major 
du  2e  groupe du 13e régiment d’artillerie
 a fait l’objet de la citation à l’ordre 
de  la  division suivante
 «Au front depuis le début de la guerre,
   officier très dévoué, esclave du devoir et très
   courageux. Les 28 et 30 mars 1918, étant officier téléphoniste 
   au groupe, a assuré d’une façon parfaite les communications
   du groupe qui étaient continuellement coupées par les obus.
   A parcouru sans cesse la plaine sous de violents bombardements pour visiter
   les lignes et faire réparer celles qui étaient coupées».
               [p.161]
 
 Citation à l’ordre de la division
 
 Houdelot Henri Auguste
 a fait l’objet de la citation à l’ordre 
de  la  division suivante, du 17 août 1918
 «Jeune officier animé du plus bel 
esprit   du devoir, plein d’entrain et d’audace. Commandant un détachement
  de liaison au cours de la récente progression a fait preuves de
sérieuses    qualités militaires en n’hésitant pas à
se porter en   avant des éléments de première ligne
de notre infanterie    pour se procurer les renseignements importants sur
la progression de l’infanterie    que son groupe appuyait et sur les résistances
organisées  des arrière-gardes ennemies». [p.162]
 
 Citation à l’ordre de l’I. D. 10 n° 24
 
 Le colonel commandant l’infanterie divisionnaire 
 de  la 10ème division, cite à l’ordre de l’I. D. 10
 le sous-lieutenant Houdelot Henri Emile du 13e 
régiment   d’artillerie de campagne, officier de liaison au 89e R. 
I.
 «Officier de liaison intelligent, actif, 
brave   et plein d’initiative. A l’attaque du 30 septembre 1918, a rendu les
plus   grands services au régiment par sa connaissance des objectifs 
à   battre et à atteindre, par la promptitude avec laquelle 
il signalait   aux batteries d’appui toute troupe ennemie qui pouvait constituer 
une menace   pour la progression du régiment. A l’attaque du 25 octobre, 
a fait   preuve des mêmes qualités militaires».
 
 Aux armées, le 11 novembre 1918, le colonel 
  Lapointe cdt l’I. D. 10 Signé: Lapointe [p.163]
 
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              | 111. 
        Hubert, Fernand Paul Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
19  avril  1919, publié au Journal officiel du 3 octobre 1920, la
médaille    militaire a été attribuée à
la mémoire    du chasseur
 Hubert Fernand Paul Georges
 Mort pour la France
 alors qu’il appartenait au 20ème bataillon
  de  chasseurs à pied [p.164]
 
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              | 112. 
        Hubert, Gaston
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                    Hubert
   Gaston de la classe 1914, caporal au 82e rt d’infie, 6e compagniea été cité en ces termes
le  27  avril 1917 à l’ordre de son régiment:
 «Modèle d’énergie, le 16 avril 
  1917, a donné à ses hommes l’exemple du plus beau mépris 
  du danger et les a brillamment entraînés à l’assaut 
des  positions ennemies». [p.165]
 
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              | 113. 
        Hubert, Georges Abel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Ordre n° 139
de la 123e D. I. du 9/3/18«Caporal courageux et énergique,
chargé    d’une mission spéciale au cours de l’attaque du 20
février   1918, n’a pas hésité à franchir le
parapet sous le feu  des mitrailleuses allemandes pour se rendre à
son objectif. A accompli   sa mission avec calme et sang-froid».
 
 Ordre R. I. 430 — 30/9/18
 «Caporal courageux qui, le 13, s’est porté à la
 baïonnette   sur une mitrailleuse qui arrêtait la progression
de sa section. A obligé  l’ennemi à abandonner sa mitrailleuse».
             [p.166]
 
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              | 114. 
        Hubert, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la division n°21 993 «D»
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal   de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est,   cite à l’ordre de la division
 Hubert Henri soldat de réserve à la 6e cie du 82e régiment
   d’infanterie
 «Bon soldat, brave et courageux, ayant fait
  consciencieusement  son devoir. A été blessé deux
fois   au cours de la campagne».
 Au G. Q. G. le 26 août 1919, le Maréchal
   de France comdt les armées françaises de l’Est. Signé:
   Pétain
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel,
sous-chef    du bureau du personnel. Signé: illisible [p.167]
 
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              | 115. 
        Huteau, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du corps d’armée n° 664 «C.9»
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal   de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est,   cite à l’ordre du corps d’armée
 Huteau Louis mle 3398 (active) sergent à
 la  2e cie du 4e régt d’infanterie
 «Chef de demi-section très méritant,
   dévoué et consciencieux. Tombé glorieusement en se
 portant  à l’attaque de Cierges, le 2 septembre 1914».
 Au G. Q. G. le 13 mai 1919, le Maréchal 
de  France  comdt en chef les armées françaises de l’Est. Signé:
   Pétain
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible [p.168]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
27  juin  1919 rendu en application des arrêtés du 13 août 
 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 9 juillet 
1919, la médaille militaire a été attribuée à
  la mémoire du sergent
 Huteau Louis mle 3398, à la 23e compagnie 
 du  4e régiment d’infanterie
 Mort pour la France
 «Chef de demi-section très méritant,
   dévoué et consciencieux. Tombé glorieusement en se
 portant  à l’attaque de Cierges, le 2 septembre 1914».
 
 A Auxerre, le 23 septembre 1919, le lieutenant-colonel
   commandant le dépôt du 4ème régiment d’infanterie.
   Signé: illisible [p.169]
 
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              | 116. 
        Hutteau, Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n°85
 Le lieutenant-colonel cite à l’ordre du 
régiment   «la 24ème compagnie» sous le commandement 
du lieutenant   Lurienne, rentré récemment et à peine 
guéri d’une  blessure reçue à l’assaut des tranchées 
ennemies le 25 septembre1915 pour le motif suivant:
 «A résolument pris part à
la  contre-attaque  de la nuit du 10 mars 1916 puis à celle du lendemain 
 11; pendant  cette dernière la compagnie a énergiquement attaqué
  un centre enlevé par l’ennemi; a fait dans cette attaque des pertes 
  sensibles et a conservé néanmoins toute sa cohésion;
   a fait avorter par sa vigilance et son énergie un commencement
d’attaque    ennemie».
 En campagne, le 15 mars 1916, le lieutenant-colonel
   cdt le 231ème régt d’inf. Signé: Béchard
 
 Délivré au caporal Hutteau de la 
24ème   cie qui a participé à ces actions. Le commandant 
de la compagnie.   Signé: Lurienne [p.170]
 
 Citation à l’ordre de la division n° 129
 
 Le général Ségonne, commandant
   la 128 D. I. cite à l’ordre de la division, le sergent
 Hutteau Charles de 5 c. du 167e R. I.
 «Pendant un coup de main au cours de la
nuit   du 11 au 12 octobre 1918, a entraîné ses hommes avec
un mépris    absolu du danger. N’a pas hésité malgré
un violent  tir  de mitrailleuses, à dépasser l’objectif désigné
   pour placer ses sentinelles avancées et a ainsi contribué
 à  arrêter les contre-attaques ennemies».
 Aux armées, le 13 novembre1918, le général
   Ségonne, cdt la 128ème D. I.
 
 Pour copie conforme, le lieutenant-colonel. Signé:
   Regard, cdt le 167ème R. I. [p.171]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 329 du
8  juillet   1917
 
 Le lieutenant-colonel cdt le 246ème régiment
   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Hutteau Charles, sergent mle 3.876
 «Sous-officier très brave et énergique,
   a toujours fait preuve de courage et de dévouement. Au front depuis
   le début de la guerre, 3 fois blessé».
 Aux armées, le 8 juillet 1917. Signé:
   Degageux
 
 Citation à l’ordre du 7e corps d’armée
 
 Le général commandant le corps d’armée,
   cite à l’ordre du corps d’armée
 le sergent Hutteau Charles mle 3876 de la 15e
cie   du  246e régt d’infanterie
 «Sergent chef de section. A entraîné
   sa [p.172] section à l’avant des positions
   ennemies communiquant à ses hommes son entrain et son enthousiasme.
   A atteint les objectifs qui lui étaient assignés, capturant 
   de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses».
 Au Q. G. le 6 septembre 1918, le général
   commandant le 7ème C. A. Signé: Massenet
 
 Citation à l’ordre de l’armée
 
 Hutteau Charles sergent au 167ème régiment
   d’infanterie
 «Très bon sous-officier. A entraîné
   sa  section à l’assaut avec un élan remarquable. A
été    tué au moment ou il venait de tourner une mitrailleuse
ennemie qui    arrêtait la progression».
 Q. O. A. le 11 décembre 1918. Le général
   Degoutte commandant la 6e armée. Signé: Degoutte [p.173]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
18  octobre  1919 rendu en application des décrets des 13 août 
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 décembre 
 1919,  la médaille militaire a été attribuée 
à  la mémoire du sergent
 Hutteau Charles Eugène Anatole
 Mort pour la France
 «Très bon sous-officier, a entraîné
   sa demi section avec un élan remarquable. A été tué
   au moment ou il venait de tourner une mitrailleuse ennemie qui arrêtait
   la progression à Zulte (Belgique). Le 31 octobre 1918. Deux blessures 
   antérieures. A été cité».
 
 A Toul, le 20 janvier 1920, le chef de bureau
de  la  comptabilité. Signé: illisible [p.174]
 
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              | 117. 
        Hutteau, Désiré
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la brigade n° 83
 Le général Reibel commandant la
brigade,    cite à l’ordre de la brigade
 Hutteau Désiré soldat 6ème
 cie,   n° mle 1213
 «Bon soldat, courageux et dévoué,
   est monté bravement à l’assaut le 20 août 1917, entraînant
   ses camarades par l’exemple».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées
   le 20 octobre 1917. [p.175]
 
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              | 118. 
        Jolivet, Marcel Albert
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 7498 C. 93
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 M. du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le  Maréchal  de France, commandant en chef les armées françaises
  de l’Est,  cite à l’ordre du régiment
 Jolivet Marcel Albert, mle 13629, soldat à
la  1ère cie du  21ème régiment d’infanterie coloniale
 «Excellent soldat. Est tombé glorieusement
   au champ d’honneur le 27 janvier 1915 à Massiges (Marne) en faisant
   vaillamment son devoir».
 Au grand quartier général, le 1er
 août   1919. Le Maréchal de France comdt en chef les armées
 françaises   de l’Est. Signé: Pétain
 
 Pour extrait conforme. Pour le colonel, chef du
 bureau   du personnel. Signé: illisible [p.176]
 
 |      Voyez notre page sur lui.
 
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              | 119. 
        Jousset
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Ordre n° 481
du 31ème régiment d’infanterie du 18-8-1916
 «Excellent sous-officier. S’est distingué
   par son courage et son ascendant sur ses hommes en plusieurs circonstances
   difficiles, notamment le 1er mars 1915 à l’assaut d’une position
 puissamment  fortifiée (Vauquois)».
 
 Ordre n° 14 du génie du 11ème corps d’armée
   du 30-10-1917
 
 «La section qu’il commandait ayant perdu 
une   partie de son effectif au cours du bombardement du chantier qu’il dirigeait 
  le 23 octobre 1917, a su par son sang-froid et son ascendant sur les hommes 
  ramener le calme parmi les survivants et continuer l’exécution des 
  travaux entrepris».
 [p.177]
 
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              | 120. 
        Krémer, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la brigade
 Le colonel de Bigault de Granrut, commdt l’infanterie
   de la 123ème division, cite à l’ordre de la division (infanterie
   divisionnaire) le militaire dont le nom suit et pour le motif ci-après:
 Krémer Louis, mle 4377 cl. 1903 soldat
téléphoniste    C. H. R. du 12ème régiment d’infanterie
 «Excellent soldat énergique et courageux.
   Au cours des rudes journées des 10, 11 et 12 juin 1918, de jour
et   de nuit, sous les bombardements les plus violents, a assuré les
réparations   téléphoniques avec un absolu mépris
du danger. Blessé   au cours d’une réparation. Déjà
cité à   l’ordre du régiment.
 La citation ci-dessus comporte l’attribution de
 la  croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 Aux armées, le 5 juillet 1918, le colonel 
 de  Bigault de Granrut commandant l’infanterie de la 123ème division.
  Signé: Bigault de Granrut [p.178]
 
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              | 121. 
        Lanceleux, Gaston
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Croix de guerre (ordre
   du régiment. Etoile de bronze)
 «Jeune canonnier animé du plus excellent
   esprit. S’est signalé par son zèle et son courage. Grièvement
   blessé à son poste le 21 mai 1917 au cours d’un bombardement
   d’une extrême violence». [p.179]
 
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              | 122. 
                               Lanceleux, Maurice
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de l’artillerie lourde
 Le maître pointeur Lanceleux Maurice, 10ème
   batterie
 a été cité à l’ordre 
 de  l’artillerie lourde (ordre n° 44) pour le motif suivant
 «Très bon pointeur, a été
   blessé en assurant un ravitaillement en munitions à la batterie
   de tir».
 Aux armées, le 18 mai 1917. Le lieutenant-colonel,
   comdt l’A. C. L. Signé: Charboniuer
 
 Pour copie conforme. Le capitaine Mayer, commandant
   le groupe. Signé: Mayer [p.180]
 
 Citation à l’ordre de la 12e division d’infanterie
 
 Le brigadier Lanceleux Maurice, de la 2e colonne 
 légère
 a été cité à l’ordre 
 de  la 12ème division d’infanterie (ordre 570) pour le motif suivant
 «Brigadier artificier d’un dévouement 
  à toute épreuve. S’est particulièrement distingué 
  devant Vouziers au cours de la préparation d’artillerie de la bataille 
  du 1er novembre 1918, en ravitaillant les batteries jours et nuits en dépit 
   des bombardements et des gaz».
 Aux armées le 23 novembre 1918. Le général
   de Baresait, comdt la 42e D. I. Signé: de Baresait
 
 Pour copie conforme, le chef d’escadron Mayer, 
cmdt   le 2e groupe du 313ème R. A. L. Signé: Mayer [p.181]
 
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              | 123. 
                               Lancteau, Jean
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
27  juin  1919 rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 juillet
1917  [sic], la médaille militaire a été attribuée 
à la mémoire du soldat de réserve
 Lancteau Jean, Pierre, mle 4223 à la 6e 
compagnie   du 4e régiment d’infanterie
 «Soldat modèle renommé par 
son   courage, son entrain et son moral excellent dans les moments les plus 
difficiles.   Décédé à Lyon le 6 octobre 1914 
des suites de   blessures reçues face à l’ennemi». A été
  cité.
 
 A Auxerre, le 23 septembre 1919, le lieutenant-colonel
   commandant le dépôt du 4ème régiment d’infanterie.
   Signé: illisiblement [p.182]
 
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              | 124. 
                               Laumonier, César Léopold
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
27  juin  1919 rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 juillet
1917  [sic], la médaille militaire a été attribuée 
à la mémoire du soldat de 1ère classe
 Laumonier César Léopold
 Mort pour la France
 «Soldat brave et dévoué. Le
 20  mars 1915, à Vauquois, a été tué à
 son  poste de combat».
 Croix de guerre avec étoile de bronze.
 
 A Coulommiers, le 28 novembre 1920, le chef du 
bureau   de comptabilité chargé de la reddition des comptes. 
Signé:   illisible [p.183]
 
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              | 125. 
                               Laurent, Charles Jules Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
   (ordre n° 13.768 «D»)
 La médaille militaire a été 
 conférée  au soldat de réserve
 Laurent Charles Jules Marcel mle 10241, de la
22e   cie  du 229e régiment d’infanterie
 «Soldat brave et plein d’entrain. A été
   très grièvement blessé en se portant à l’attaque
   d’une position allemande le 8 août 1916 au bois d’Hem. La présente
   nomination comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme».
 Au G. Q. G. le 23 février 1919. Le Maréchal
   de France, comdt en chef les armées françaises de l’Est.
Signé:   Pétain
 
 Pour extrait conforme, pr le lieutenant-colonel, 
 chef  du bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.184]
 
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              | 126. 
                               Laverdure, François
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 115
 Le lieutenant-colonel commandant le 155ème
  régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Laverdure François, soldat 2e classe, 7e
 cie
 «Très bon soldat. A assuré 
le  ravitaillement  de son unité en ligne, dans des circonstances souvent
 très dures et toujours périlleuses».
 
 Aux armées, le 6 août 1918. Le lieutenant-colonel
   commandant le 155ème régiment d’infanterie. Signé:
 illisible              [p.185]
 
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              | 127. 
                               Léauté, Emile Julien Augustin
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
27  octobre  1920 rendu en application des décrets des 13 août 
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 29 janvier 
1921,  la médaille  militaire a été attribuée 
à  la mémoire  du soldat
 Léauté Emile Julien Augustin
 Mort pour la France
 «Bon et brave soldat. Mort pour la France
 le  9 mai 1915 à Loos. Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Chateauroux, le 17 février 1921. Le colonel
   Mercier, commandant le 90ème régiment d’infanterie. Signé:
   Mercier [p.186]
 
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              | 128. 
                               Leblanc, Jacques
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 231 du 2 septembre 1918
 Leblanc Jacques mle 16548, classe 1918, soldat 
au  135ème  R. I.
 «Au cours des combats du 9 au 18 août
  a  ssuré la liaison avec courage et intelligence dans les circonstances
   les plus difficiles et aux endroits les plus exposés» [p.187]
 
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              | 129. 
                               Le Chaix, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 175 du 14 avril 1917
 Le Chaix Henri téléphoniste à 
  la 1ère batterie du 2ème régiment d’artillerie coloniale
 «Les 9 et 10 avril 1917, sous un bombardement
   d’artillerie lourde, a fait bravement son devoir et a maintenu les communications
   téléphoniques». [p.188]
 
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              | 130. 
                               Leclerc, Jules Lucien
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel rendu 
 en  application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 
1918,  publié au Journal officiel du 11 juillet 1922, la médaille
  militaire a été attribuée à la mémoire
  du soldat
 Leclerc Jules Lucien mle 9.327
 Mort pour la France
 «Brave soldat, mort pour la France le 25 
novembre   1914 à Ostende.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Epinal, le 18 juillet 1922. Lieutenant-colonel 
 Joly,  commandant le 149ème régiment d’infanterie. Signé:
  H.  Joly [p.189]
 
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              | 131. 
                               Leduc, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation du 26 octobre
   1917 de la 15ème cie du 233e infanterie
 Leduc Marcel
 «Sous le commandement énergique de
 son   lieutenant Séquières, s’est porté à l’attaque
   du 26 octobre 1917, dans un terrain difficile, sous le feu des mitrailleuses
   ennemies qui lui ont infligé de lourdes pertes, a atteint les objectifs
   en rampant de trou d’obus en trou d’obus, s’est maintenu sur ses positions
   malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au ventre, et dans la
boue,    grâce à l’esprit de sacrifice dont les soldats étaient
   animés».
 Général Anthoine, commandant la
1ère    armée [p.190]
 
 Citation à l’ordre de la brigade n° 108
 
 Le général Dauvé, commandant
  l’infanterie  de la 1ère division, cite à l’ordre de la brigade
 Leduc Marcel soldat du 233e R. I. S. C. M.
 «Jeune soldat de la classe 1917, a fait
preuve    de beaucoup de courage et de tout dévouement, pendant les
combats   des 12 et 13 juin en accomplissant son rôle d’agent de liaison.
Atteint    d’une balle au front le 13 juin en ravitaillant sa pièce
en munitions»
 
 Le 18 juin 1918, le général commandant
   la 1ère division. Signé: Dauvé [p.191]
 
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              | 132. 
                               Lefèvre, Paul Julien Romand
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
2  mai   1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 12  octobre 1918, publié au Journal officiel du 5 octobre
1921,  la médaille  militaire a été attribuée
à  la mémoire  du soldat
 Lefèvre Paul Julien Romand, n° mle
33821
 Mort pour la France
 «Excellent soldat, animé, aux instants les plus critiques,
   d’un courage et d’un sang-froid qui ont fait impression sur ses camarades.
   Blessé grièvement le 26 septembre 1915, au cours d’une attaque
   pendant la progression dans un boyau. Mort pou la France le 14 octobre
1915»
 Croix de guerre avec étoile d’argent.
 
 A Epinal, le 13 juin 1922. Le chef de bataillon
 Rougé,   comdt It [??] le 149ème R. I. Signé: Rougé
             [p.192] Lesage Gaston
 
 Citation à l’ordre de la division n°144 du 5 mai 
1917
 
 Lesage Gaston caporal à la 1ère
compagnie    du 139e régt d’infie, n° mle 12510
 Le général Pauffin de Saint Morel, 
 commandant  la 26ème division d’infanterie, cite à l’ordre 
de la division  les militaires dont les noms suivent:
 Lesage Gaston caporal à la 1ère
compagnie    du 139e régt d’infie, n° mle 12510
 «Gradé très courageux, d’un
 bel   exemple pour ses hommes. Toujours volontaire pour les missions périlleuses.
   Le 3 avril 1917, a résolument entraîné sa fraction
à   l’avant des positions ennemies, malgré le feu violent des
mitrailleuses».
 Le général commandant la 26ème
   division. Signé: Pauffin de Saint Morel
 P. A. le chef d’état-major, signé: 
 illisible              [p.193]
 
 Citation à l’ordre de la brigade n° 83 du 12 septembre
   1917
 
 Le général commandant la brigade 
cite   à l’ordre de la brigade
 Lesage Gaston sergent 6ème compagnie, n°
   Mle 1228
 «Sous-officier très courageux, plein
  d’entrain  au combat, toujours prêt à remplir les missions
les  plus périlleuses.  A donné à tous le meilleur exemple
  pendant l’attaque du 20 août 1917».
 
 Aux armées, le 20 octobre 1917 [p.194]
 
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              | 133. 
                               Letourneau, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés
   par les D. M. n° 12235 du 8 août 1914 et 965 du 19 avril 1919,
  et par application des prescriptions du décret du 1er octobre 1918,
  modifié le 4 décembre suivant, le Maréchal de France,
  commandant en chef les armées françaises de l’Est, a conféré
   la médaille militaire aux militaires dont les noms suivent
 Letourneau Louis, mle 3799, soldat à la 
76ème   cie du 1er groupe d’aérostation
 «Excellent soldat, dévoué
et  courageux.  Est mort pour la France, par suite de blessures le 8 novembre 
 1916 à  Amiens (A été cité)».
 Au G. Q. G. le 1er juillet 1919, le Maréchal
   de France commandant en chef les armées de l’Est, signé:
Pétain
 
 Pour extrait conforme, p. le colonel Voyer, cdt
 le  dépôt du 1er groupe d’aérostation, p. o. le major,
 signé:  illisible
 Pour ampliation, le lieutenant-colonel chef du 
bureau   du personnel, signé Lallemand [p.195]
 
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              | 134. 
                               Lucas, Henri Sébastien
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  avril  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 septembre 
1920,  la médaille militaire a été attribuée à
 la mémoire du chasseur
 Lucas Henri Sébastien
 Mort pour la France
 «Chasseur courageux et plein d’entrain.
Frappé    mortellement à son poste de guetteur le 15 décembre
1914»
 Croix de guerre avec étoile de bronze.
 
 A Neuf Brisach, le 22 janvier 1921, le chef de 
Bataillon   Mercier, pour le commandant du 2ème B. C. P. igné: 
illisible               [p.196]
 
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              | 135. 
                               Magnien, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre 
 de la brigade n° 5 du 25 novembre  1915
 Magnien Henri sergent au 131ème régiment
   d’infanterie
 «Sous-officier énergique, au front
 depuis   le début de la campagne, a toujours été pour
 ses hommes   l’exemple du courage et du dévouement. A été
 tué   le 11 octobre 1915»
 
 Le 25 novembre 1915, le lieutenant-colonel commandant
   le 131ème régiment d’infanterie. Signé: Ardouin [p.197]
 
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              | 136. 
                               Malga, Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Malga Pierre
 «Bon soldat qui a eu une très belle 
 conduite  au feu à l’attaque du [blanc]. A été blessé
  deux  jours après à son poste de sentinelle. Amputé
 de la jambe gauche».
 Au G. Q. G. le 13 octobre 1918, le Maréchal 
  cdt les armées françaises de l’Est. Signé: Pétain
 
 Pour copie certifiée conforme, le commandant
   du dépôt. Signé: illisible [p.198]
 
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              | 137. 
                               Malosse, Henri Alexandre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
10  juin  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 novembre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat
 Malosse Henri Alexandre
 Mort pour la France
 «Bon soldat, brave et dévoué,
  d’une  belle attitude au feu. Frappé mortellement à son poste
  de combat,  le 20 juin 1915 à Souchez».
 Croix de guerre avec étoile de bronze
 A Auxerre, le 10 décembre 1920
 
 Pour le commandant du 82ème régiment 
  d’infanterie, le colonel commandant le 4e R. I. corps de rattachement du 
 82ème R. I. dissous. Signé: illisible [p.199]
 
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              | 138. 
                               Marais, Gabriel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la brigade n°41
 Le général Dauve, commandant la
20ème    brigade d’infanterie, cite à l’ordre de la brigade
le caporal Marais    Gabriel mle 6073 de la 9e compagnie du 81e régiment
d’infanterie
 «Lors du coup de main exécuté
  le  22 mars 1917, s’est précipité dans les tranchées
  allemandes,  se faisant remarquer par son mépris absolu du danger
 et donnant à  ses hommes le plus bel exemple de courage et d’esprit
 de sacrifice».
 
 Le 24 mars 1917, le général Dauve, 
 commandant  la 20ème brigade. Signé: illisible [p.200]
 
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              | 139. 
                               Marcille, Jules
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
19  octobre  1919, rendu en application des décrets des 13 août 
1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 1er février
  1921,  la médaille militaire a été attribuée
 à  la mémoire du sapeur
 Marcille Jules
 Mort pour la France
 «Brave sapeur conducteur. Glorieusement
tombé    pour la France le 11 mars 1917 à son poste de combat.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Versailles, le 10 avril 1921, le colonel Labadie 
  commandant le 1er régiment de génie. Signé: Labadie 
             [p.201]
 
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              | 140. 
                               Marin, André
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la brigade
 Le colonel commandant la brigade, cite à
 l’ordre   de la brigade n° 63, le soldat
 Marin André n° mle 1779 de la 1ère
   compagnie du 169e R. I.
 «Soldat brave et dévoué, est 
 tombé  glorieusement le 29 décembre 1916, dans l’accomplissement 
 d’une mission  qui lui avait été confiée. Au front depuis
 le début,  avait acquis l’estime et la confiance de ses chefs par
sa belle attitude au feu dans tous les combats auxquels il avait pris part».
 En campagne, le 22 janvier 1917, le colonel commandant
   la brigade.
 
 Extrait certifié conforme, à Montargis
   le 2 avril 1919 [p.202]
 
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              | 141. 
                               Marin, André Amédée
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mai  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 10 octobre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat
 Marin André Amédée
 Mort pour la France
 «Brave soldat et dévoué, au
 front   depuis le début, avait acquis l’estime et la confiance de
ses chefs   par sa belle attitude au feu, dans tous les combats auxquels
il avait pris   part. Est tombé glorieusement pour la France le 29
décembre   1916, dans l’accomplissement d’une mission qui lui avait
été   confiée. A été cité».
 
 A Auxerre, le 8 avril 1921, le colonel commandant
  le  4ème régiment d’inf. corps de rattachement du 169ème
   rgt d’infanterie. Signé: illisible [p.203]
 
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              | 142. 
                               Marin, Henri Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du 2ème bataillon n° 71 du 11 octobre 1915
 «S’est conduit d’une façon particulièrement
   remarquable à l’attaque du 30 septembre 1915. A fait preuve pendant
   cette attaque de beaucoup d’audace et du plus grand mépris de la
 mort».
 
 Citation à l’ordre du 41ème B. C. P. n° 393 
 du  2 août 1918
 
 «Jeune chasseur tireur mitrailleur, très
   brave. S’est particulièrement distingué aux attaques des
18   et 19 juillet 1918 en appuyant par le feu de sa pièce la progression
   des vagues d’assaut».
 
 Citation à l’ordre du 41ème bataillon n°
429   du  6 novembre 1918
 
 «Chef de pièce énergique et
 très   courageux. Au combat du 19 octobre 1918, a contre battu efficacement
 avec   sa pièce un groupe de mitrailleurs ennemis et a assuré
 ainsi   la progression de nos éléments avancés».
             [p.204]
 
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              | 143. 
                               Martignon, Octave
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 624 du 18-10-18
 Le lieutenant-colonel Bath, commandant le 13ème
   régiment d’artillerie, cite à l’ordre du régiment
le   canonnier
 Martignon Octave n° mle 7249, classe 1913, 
à   la 4ème batterie
 «Téléphoniste faisant toujours 
  preuve de beaucoup de courage et de dévouement en réparant 
 les lignes, malgré le feu de l’artillerie ennemie. S’est particulièrement 
   distingué au cours des opérations de septembre et octobre 
 1918».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées
   le 23 octobre 1918, le lieutenant-colonel Bath, commandant le 13ème
   R. A. C. Signé: Bath [p.205]
 
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              | 144. 
                               Martin, Paul Robert
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 368
 Le lieutenant-colonel Dugat, commandant le 312ème
   régiment d’infanterie, est heureux de citer à l’ordre du
régiment   le brave dont le nom suit, qui par sa valeur a mérité
la croix   de guerre
 Martin Paul Robert, s. 2ème classe, matricule
   17.612
 «Au front depuis le début de la campagne,
   a toujours donné en toutes circonstances l’exemple du courage et
 d’un  beau mépris du danger. A pendant trois mois rempli les fonctions
 de  coureur assurant la liaison dans des conditions périlleuses et
 faisant  preuve d’un bel esprit de dévouement et d’abnégation».
 
 Aux armées, le 10 octobre 1916, le lieutenant-colonel
   Dugat, comdt le 312ème. Signé Dugat [p.206]
 
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              | 145. 
                               Massé, Henri Edouard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mars  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 mars
1920, la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du chasseur
 Massé Henri Edouard
 Mort pour la France
 «Brave chasseur. Tué glorieusement
 le  9 août 1918 devant Bouillaucourt (Somme) en se portant à
 l’attaque   des lignes ennemies sous une violente rafale de mitrailleuses.
 A été   cité».
 
 A Metz le 15 avril 1921, le chef de bataillon
commandant    le 26ème B. C. L. Signé: illisible [p.207]
 
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              | 146. 
                               Mazure, Désiré Alexandre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 La médaille militaire a été 
 conférée  au soldat
 Mazure Désiré Alexandre soldat à
   la 19ème cie du 246ème régiment d’infanterie
 «Brave soldat. A été atteint, le 
12  janvier  1915, d’une très grave blessure en s’élançant
  à  l’assaut des tranchées allemandes. Impotence fonctionnelle
  du bras  gauche».
 La présente nomination comporte l’attribution
   de la croix de guerre avec palme. Signé: Joffre
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
  du  bureau du personnel. Signé: illisible [p.208]
 
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              | 147. 
                               Mercier, Gabriel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 10253
 Mercier Gabriel
 «A quitté Melun le 10 août
1914,    avec le 231ème, a assisté à la bataille de
Friauville,    le 25 août , au combat d’Iverny Monthyon le 5 septembre,
à  la  bataille de la Marne le 6 septembre devant Barcy; entré
à   Soissons le 12 septembre; a participé aux opérations
au nord   de cette ville du 13 septembre au 7 janvier 1915. A soutenu énergiquement
   la lutte dans les tranchées allemandes de la côte 132, devant
   Crouy, du 8 au 12 janvier.
 A fait bravement son devoir et a bien mérité
   de la Patrie».
 En campagne, le 22 mars 1915, le lieutenant-colonel
   cdt le 13ème. Signé: illisible
 Le capitaine major. Signé: illisible [p.209]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
15  juin  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 8 septembre
1922,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat
 Mercier Gabriel, matricule 17210
 Mort pour la France
 «Soldat d’une bravoure réputée.
   Est tombé glorieusement pour la France le 24 janvier 1917 au Reichakerkoff
   en faisant vaillamment son devoir».
 Croix de guerre avec étoile d’argent.
 
 A Albi le 6 novembre 1922, le lieutenant-colonel 
 de  la Jouquière, commdt le dépôt du 15ème d’infanterie.
   Signé: G. de la Jouquière [p.210]
 
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              | 148. 
                               Mercier, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du bataillon n° 103
 Le chasseur de 2ème classe Mercier Marcel,
  n°  mle 4357 du 42e baton de chasseurs
 «Très bon chasseur, courageux et
dévoué,    a été blessé à deux
reprises différentes».
 Le 12 août 1916, pour copie certifiée 
  conforme, le commandant Bessey de Boissy du 42ème bataillon de chasseurs. 
  Signé: Bessey de Boissy [p.211]
 
 Citation à l’ordre du bataillon n° 302
 
 Le chef de bataillon Le Bleu, commandant le 1er
 bataillon   de chasseurs, cite à l’ordre du bataillon
 2e chasseur Mercier Marcel, mle 8208 classe 1914 
 du  1er baton de chasseurs
 «Très bon mitrailleur, a fait preuve
  d’endurance,  d’énergie et malgré les dures fatigues imposées
  pendant  la période du 28 mai au 3 juin 1918, s’est toujours bien
 acquitté  des missions confiées».
 P. C. le 12 juin 1918, le chef de bataillon Le 
Bleu,   cdt le 1er B. C. P. Signé: Le Bleu
 
 Extrait certifié conforme, P. C. le 21
juin   1918, le chef de bon Le Bleu cdt le 1er B. C. P. Signé: illisible 
             [p.212]
 
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              | 149. 
                               Mercier, Marcel Marius
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                    Mercier
   Marcel Marius mle 1946, soldat à la 5ème cie du 169ème
   régt d’infanterie«Excellent soldat. S’est distingué
 par   sa belle conduite à l’attaque du 11 septembre 1914 au cours
de laquelle   il a été grièvement blessé. Perte
de l’usage  de la main gauche». [p.213]
 
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              | 150. 
                               Merlet, Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   divisionnaire n° 173 du 30 juin 1916
 Le canonnier Merlet Pierre, n° mle 3545 de 
la  23ème  cie du 2ème régt artie de campagne
 «Excellent canonnier, modèle de courage
   et de dévouement, tué à son poste au cours d’un bombardement
   de la batterie, le19 juin 1916». [p.214]
 
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              | 151. 
                               Meunier, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation n° 579
   à l’ordre du 51ème régiment d’infanterieLe lieutenant-colonel Teilhac cite à l’ordre
   du régiment
 Le caporal fourrier Meunier Louis, 1ère 
compagnie
 «Bon gradé. A toujours fait son devoir.
   Au front depuis plus de 20 mois».
 
 Aux armées, le 15 janvier 1919, le lieutenant-colonel
   cmdt le 51ème R. I. Signé: Reilhac [p.215]
 
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              | 152. 
                               Meunier, Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 61 du 4 septembre 1919
 Le lieutenant-colonel Anuot, commdt le 20ème
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Le soldat Meunier Pierre mle 577 de la 9ème 
  cie cl. 17
 «Agent de liaison courageux et dévoué.
   Pendant les combats du 18 au 25 juillet 1918, a assuré avec calme
  et sang-froid la liaison du chef de bataillon avec son commandant de compagnie
   malgré les tirs des mitrailleuses et les violents barrages ennemis,
   faisant preuve d’un mépris absolu du danger». [p.216]
 
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              | 153. 
                               Michaux, René Paul
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du quartier général
 Le lieutenant Michaux René Paul, du 19e 
régt   de dragons commandant le Q. G. de la 66ème division
 «Sur le front depuis le début des 
hostilités   a, successivement comme adjoint à des commandants 
de secteurs particulièrement   délicats, comme agent de liaison 
dans la Somme et dans la bataille   actuelle, fait preuve des plus belles 
qualités militaires et d’un  esprit d’initiative remarquable». 
            [p.217]
 
 Citation à l’ordre du corps d’armée
 
 Le général commandant le 33ème
   corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée
 Le lieutenant Michaux René Paul Augustin, 
 du  19ème dragons détaché à l’E. M. de la 88ème
   brigade d’infanterie
 «Officier d’un allant remarquable, toujours prêt à
  marcher.  Dans la préparation de l’attaque du 7 novembre 1917 et
dans  les journées  qui ont suivi, a exécuté avec entrain
 et intrépidité   des liaisons et des reconnaissances
de  terrains rendues difficiles par des  bombardements violents; a rempli
avec  intelligence les missions qui  lui étaient confiées et
rendu  au commandant les meilleurs services».
 Signé: général Leconte [p.218]
 
 Citation à l’ordre de la division
 
 Le général Serrigny, comdt la 77ème
   division d’infanterie, cite à l’ordre de la division, le lieutenant
 Michaux, du 4ème escadron du 19ème 
 régiment  de dragons
 «Au cours des opérations du 23 juillet
   au 3 août 1918, chargé d’organiser la liaison par cavaliers
  entre l’infanterie divisionnaire et la 1ère ligne, a assuré
  ce service avec une activité et un dévouement remarquables.
  En particulier le 29 juillet s’est offert pour aller reconnaître,
en  plein combat, la ligne atteinte par nos éléments avancés;
  a réussi à remplir sa mission malgré un bombardement
  très violent par obus de tous calibres et a rapporté de précieux 
   renseignements sur la progression de notre attaque».
 Signé: Serrigny [p.219]
 
 Citation à l’ordre de l’armée
 
 Monsieur Michaux René, capitaine au 19ème
   régiment de dragons
 «Le 15 octobre 1918, envoyé en reconnaissance
   pour déterminer les positions de l’ennemi en avant de notre infanterie,
   a été mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine».
 Signé: Digoutte
 «Le colonel a la profonde douleur de faire 
 part  aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers du régiment,
   de la mort de Monsieur le capitaine Michaux, tué en reconnaissance
   le 15 octobre près de Roulerden (Belgique).
 La perte de cet admirable officier, promu capitaine
   au choix dernièrement, et frappé si malheureusement en pleine
   victoire, est un grand deuil pour le 19ème dragons.
 Sa bravoure, son dévouement, son patriotisme
   sans bornes et sa haute intelligence en faisaient un chef de premier ordre,
   capable de remplir les plus belles missions. C’est au cours de l’une d’elles
   qu’il est tombé pour la France.»
 
 Signé: de Colbert [p.220]
 
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              | 154. 
                               Mignon, Louis Raphaël Jean-Baptiste
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
12  février  1921, rendu en application des décrets des 13
août  1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel
du 27 février   1922,  la médaille militaire a été
attribuée  à  la mémoire du sergent
 Mignon Louis Raphaël Jean-Baptiste
 Mort pour la France
 «Sous-officier énergique et brave.
 Tué   le 16 avril 1917, à l’attaque de Juvincourt.
 Croix de guerre avec étoile d’argent».
 
 A Auxerre, le 24 juillet 1922, le lieutenant-colonel
   commandant le 4e R. I. Signé: illisible [p.221]
 
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              | 155. 
                                            
                                                Molon, Marcel André Paulin
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Extrait du J. O. du 31 janvier 1920, page 1637.
 Le  président du conseil, ministre de la guerre, vu le décret 
 du  13 août 1914, vu le décret du 1er octobre 1918, relatif 
à  l’attribution des décorations posthumes; est inscrit au tableau
spécial  de la médaille militaire, le militaire dont le nom
suit
 canonnier servant Molon Marcel André Paulin,
   matricule 935
 Mort pour la France
 «Servant courageux et dévoué.
  Tué  glorieusement sur sa pièce le 16 avril 1917. A été
  cité».
 
 A Luçon le 23 mars 1921, pr les membres 
du  conseil  d’administration, le trésorier délégué.
  Signé:  illisible [p.222]
 
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              | 156. 
                               Monchoux, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 408
 Le lieutenant-colonel Deschamps, commandant le 246ème
   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le soldat de 2ème
   classe
 Monchoux Louis n° mle 6714
 «Calme, brave et énergique; le 12 
avril   1918, bien que souffrant d’une brûlure causé par les 
gaz toxiques,   est resté à son poste et a réparé 
plusieurs fois  son antenne, et, malgré un bombardement violent qui 
bouleversa son  abri, tuant un camarade, a réussi à maintenir 
les communications   radiotélégraphiques».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées,
   le 4 septembre 1918. Le lieutenant-colonel Deschamps commandant le régiment,
   p. o. l’officier adjoint. Signé: Jozon [p.223]
 
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              | 157. 
                               Morchoisne, Charles Louis Désiré
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
31  mai  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 26 octobre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du chasseur
 Morchoisne Charles Louis Désiré
 Mort pour la France
 «A toujours tenu vaillamment sa place dans 
 le  bataillon. A été tué le 21 mai 1916 en se portant 
 courageusement  à l’assaut des carrières d’Haudromont puissamment 
 défendues».
 Croix de guerre avec étoile d’argent
 
 A Agueneau, le 25 juillet 1921, le capitaine Blanc 
  commandant le dépôt du 29ème B. D. C. Signé: 
Blanc              [p.224]
 
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              | 158. 
                                            
                                                Moreau, Alfred
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre 
 du régiment
 Le colonel Roulet commandant le 113ème
régiment    d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Moreau Alfred, mle 4737, classe 1910 de ma C.
M.  3
 «Brancardier brave et dévoué,
  a  assuré pendant de longs mois le service des blessés avec
  beaucoup  de zèle, de sang-froid».
 
 Aux armées, le 20 juillet 1919, le colonel
  Roulet  commandant le 113ème R. I. Signé: Roulet [p.225]
 
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              | 159. 
                               Moreau, Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la division
 Le général Marchand, commandant
la  10ème  division coloniale, cite à l’ordre de la division
le  militaire dont  le nom sui:
 Moreau Louis, sergent à la cie 33/1 du
1er   génie
 «Excellent sous-officier. A fait preuve
de  dévouement  et de mépris complet du danger au cours de
deux  opérations dangereuses en assurant le fonctionnement parfait
de ses  postes sous un violent bombardement».
 
 Le général commandant la 10ème
   division D. I. C. Signé: Marchand [p.226]
 
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              | 160. 
                               Mougey, Georges Henri Marius
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 15 du 3 mars 1917
 Le lieutenant-colonel commandant le régiment,
   cite à l’ordre du régiment
 Mougey Georges Henri Marius, m. des logis, 2ème
   batterie
 «Excellent sous-officier, énergique,
  plein  d’ardeur, a fait preuve en maintes circonstances de qualités
  de bravoure.  Grièvement blessé le 2 septembre 1914».
 Le 3 mars 1917, le lt-colonel Renauld, comdt le
 30ème   régiment artillerie campagne. Signé: Renauld
 
 Pour copie conforme, p. o. l’officier adjoint. 
Signé:   illisible [p.227]
 
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              | 161. 
                               Moulle, Lucien
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment
 Est cité à l’ordre du régiment
 Moulle Lucien, mle 4338, soldat 2ème classe 
  à la 17ème cie du 342ème d’infanterie
 «Soldat brave et décidé, a 
aider   à entraîner ses camarades à l’assaut d’une position
 allemande  le 23 août 1916».
 
 Le 2 septembre 1916, le lieutenant-colonel Blavier,
  commandant le 342ème d’infanterie. Signé: Blavier [p.228]
 
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              | 162. 
                               Nabot, Alfred
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment
 Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
à    pied de la 2ème armée, cite à l’ordre du
régiment
 Nabot Alfred, n° mle 1132bis , classe 1898,
 canonnier   servant de la 56ème batterie du 6ème régt
 d’artillerie   à pied
 «Volontaire pour toutes les missions périlleuse.
   A assuré volontairement pendant quatre mois le ravitaillement d’une
   position avancée soumise à un intense bombardement. Lors
des   attaques du 16 au 20 avril, a, avec un sang-froid remarquable, rempli
les   fonctions d’agent de liaison entre le commandant du groupe et le colonel,
   sur un itinéraire très violemment battu».
 
 Aux armées le 2 octobre 1917, le lieutenant-colonel,
   comdt l’artillerie à pied de la 2ème armée. Signé:
   illisible [p.229]
 
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              | 163. 
                               Nabot, Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 14
 Le lieutenant-colonel cite à l’ordre du 
régiment   les maréchaux des logis, brigadiers et cavaliers 
dont les noms suivent
 Le cavalier Nabot Georges n° mle 2244
 «Compris dans la reddition de Lille, autorisé
   par son chef et connaissant les risques à courir, s’est décidé
   à s’évader immédiatement pour rejoindre le dépôt
   de son corps».
 Le 1er mai 1915, le lieutenant-colonel commandant
  le  régiment. Signé: illisible [p.230]
 
 Citation à l’ordre de la brigade n° 58 du 31 décembre
   1916
 
 Nabot Georges, 2ème classe
 «Jeune tirailleur, courageux autant que
brave,    le 15 décembre 1916, [mot non déchiffré] et
gravement    contusionné par un obus de gros calibre, est resté
à    son poste de fusillier [sic] mitrailleur. N’a consenti à
se laisser    évacuer que lorsqu’il s’est vu dans l’impossibilité
de suivre    ses camarades à l’attaque. Avait été blessé
 par  balle de mitrailleuse le 24 octobre 1916».
 Pour copie conforme, le lieutenant-colonel Dupuilon
   comdt le 8ème tirailleur. Signé: illisible [p.231]
 
 Citation à l’ordre de la division
 
 Le caporal Nabot Georges n° mle 2417 de la 
6e  cie
 a été cité à l’ordre 
 de  la division
 «Excellent caporal, énergique, dévoué
   et très brave au feu. A été mortellement blessé
   le 6 septembre 1917 en conduisant une patrouille en avant des lignes.
Déjà    cité à l’ordre du régiment et
de la brigade».
 Le général commandant la 35ème
   division. Signé Guyot de Salins
 Extrait de l’ordre général n°
 130   du 28/9. Aux armées le 12 octobre 1917. Le lieutenant-colonel
 cdt  le 8ème rgt de marche de tirailleurs. Signé: illisible
             [p.232]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
31  mai  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 octobre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du caporal
 Nabot Georges Lucien — 2417
 Mort pour la France
 «Excellent caporal, énergique et
dévoué,    très brave au feu. A été mortellement
blessé   le 6 septembre 1917 en conduisant une patrouille en avant
des lignes. A été   cité».
 
 A Bizerte, le 28 décembre 1920, le lieutenant-colonel
   cdt le 8ème tirailleur. Signé: illisible [p.233]
 
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              | 164. 
                               Nabot, Jules
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment
 Nabot Jules du 113ème d’infanterie, soldat
  brave  et courageux. S’est fait remarquer par sa belle attitude au feu
pendant   les  derniers combats».
 
 Citation à l’ordre de la brigade n° 15090 D
 
 En exécution des dispositions de l’additif
  n°  7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal   de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est,   cite à l’ordre de la brigade
 Nabot Jules mle 584, soldat à la 7ème
   cie du 113ème régiment d’infanterie
 «Excellent soldat, d’un courage éprouvé
   et d’un dévouement absolu, a été grièvement
 blessé  à son poste de combat, le 10 juin 1918, au cours d’une
 attaque ennemie  à Marqueglise. Une citation».
 Au grand Q. G. le 28 mars 1919, le Maréchal 
  de France, cdt le armées françaises de l’Est. Signé: 
  Pétain
 
 Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel sous-chef
   du bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.234]
 
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              | 165. 
                               Nouvellon, Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de l’artillerie du 17ème corps d’armée
 Le général commandant l’artillerie 
 du  17ème corps d’armée, cite à l’ordre de l’artillerie
  les officiers et hommes de troupe dont les noms suivent
 Nouvellon Charles, maréchal des logis,
3e  groupe  de 120 long
 «Sur le front depuis le début de
la  campagne,  a supporté avec entrain et courage les fatigues et
les dangers d’un  service intense de ravitaillement des batteries, de jour
et de nuit dans une zone constamment battue par le feu ennemi».
 Au Q. G. du 17ème C. A. le 28 avril 1915, 
 le  général commandant l’artillerie. Signé: Falque
 
 Pour extrait conforme, le chef d’escadron commandant
   l’A. L. du 17ème C. A.. Signé: illisible [p.235]
 
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              | 166. 
                               Paris, Gaston Cyrille
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
31  mai  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 octobre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat de 1ère classe
 Paris Gaston Cyrille, mle 3754
 Mort pour la France
 «Soldat mitrailleur courageux d’un excellent 
  esprit, tué le 27 octobre 1916 à Douaumont, au cours des travaux
  d’organisation du terrain conquis sur l’ennemi. Croix de guerre avec étoile
  de bronze».
 
 A Blois, le 3 août 1921, le lieutenant-colonel
   comdt le 113ème régiment d’infanterie. Signé: illisible
               [p.236]
 
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              | 167. 
                               Paul, Marius
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du bataillon
 En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés,
   le chef de bataillon Cour, commandant le 71ème B. C. P. cite à
   l’ordre du bataillon
 Le caporal Paul Marius
 pour le motif suivant
 «Complètement isolé pendant
 une   attaque ennemie a maintenu une escouade de fusils mitrailleurs dans
 l’élément   de tranchée confié à sa garde,
 malgré un bombardement   des plus intenses. A contribué par
 son action à maintenir nos  positions et ne s’est replié que
 quand il en a reçu l’ordre».
 Aux armées, le 12 mars 1917, le chef de 
bataillon   Cour, comdt le 71ème B. C. P. signé: Cour [p.237]
 
 Citation à l’ordre de l’armée n° 620 du 23
 août   1918
 
 Le caporal Paul Marius, au 71ème bataillon
  de  chasseurs à pied
 «Jeune gradé d’un calme et d’un sang-froid
   remarquables. A su maintenir l’esprit offensif chez ses hommes sous les
 plus  forts bombardements. Au cours des récentes opérations
 est parti  résolument à la contre-attaque entraînant
sa demi-section  en avant et dépassant son objectif. A pu aider par
sa progression le mouvement des fractions voisines».
 Le général commandant la 6ème 
  armée. Signé: Degoutte
 Délivré par le Maréchal commandant
   en chef des armées de l’Est. Signé: Pétain [p.238]
 
 Citation à l’ordre du bataillon n° 57 du 3 septembre 
  1918
 
 Le chef de bataillon Quillard, commandant le 3ème
   bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
 Paul Marius Théodore, caporal n° mle
 11611
 «Caporal très crâne au feu. 
Lors   des attaques allemandes, en Champagne, des 15 et 16 juillet 1918, a
donné   à tous le plus bel exemple de bravoure et de ténacité
   en tenant malgré un violent bombardement le poste qui lui était
   confié».
 
 Extrait certifié conforme, en campagne, 
le  20  septembre 1918, le chef de bataillon Quillard comdt le 3ème 
bataillon   de chasseurs à pied. Signé: Quillard [p.239]
 
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              | 168. 
                               Percheron, Babylas
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de l’armée n° 61 du 22 mars 1921
 Percheron Babylas — 2ème classe
 «Glorieusement tombé au combat de 
Der-Zorl   le 28 décembre 1920, en se portant courageusement à 
l’assaut   d’une crête occupée par l’ennemi».
 Signé Gouraud
 
 Copie certifiée conforme , le lieutenant-colonel
   Massiet commandant le régiment. Signé: N. Massiet [p.240]
 
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              | 169. 
                               Perdrigé, Maurice Etienne
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  mai  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 10 octobre
1920,   la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat
 Perdrigé Maurice Etienne
 «Excellent soldat; s’est toujours fait remarquer
  par sa bravoure. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. 
   Eté tué glorieusement, le 20 décembre 1916, en ligne
   sous un violent bombardement de tous calibres».
 A été cité.
 
 A Auxerre, le 8 avril 1921, le colonel cdt le
4ème    rgt d’infanterie, corps de rattachement du 169ème régiment
  d’infanterie. Signé: illisible [p.241]
 
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              | 170. 
                               Petiot, Auguste Louis
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Vu le décret du 1er décembre 1918, 
 modifié  par ceux des 4 décembre et 30 août 1919, vu 
la loi du 15 juin  1920 (Journal officiel du 13 mai 1922), la médaille 
 militaire a été  attribuée à la mémoire 
 du soldat
 Petiot Auguste Louis, mle 4375
 Mort pour la France
 «Soldat brave e dévoué, tombé
   pour la France le 22 août 1914, en faisant vaillamment son devoir.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Paris le 31 mai 1922, le colonel commandant
le  46ème  régt d’infanterie. Signé: illisible [p.242]
 
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              | 171. 
                               Pillas, Edmond
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Croix de guerre (ordre
   de l’armée — palme)
 Pillas Edmond, soldat au 31ème d’infanterie
 «Soldat d’un courage et d’un dévouement
   prouvés. A été grièvement blessé, le
 15  septembre 1916, en assurant avec un réel mépris du danger
 le  ravitaillement de la première ligne malgré un bombardement
  incessant de l’artillerie ennemie. Enucléation de l’œil gauche».
              [p.243]
 
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              | 172. 
                               Pinguenet, Maurice Joseph
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
5  mars   1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 mars
1920, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du soldat
 Pinguenet Maurice Joseph, mle 7311, du 369ème
   régt d’infanterie
 Mort pour la France
 «A toujours servi en brave et excellent
soldat,    donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement.
Tombé    glorieusement pour la France au cours des combats d’août
1918.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Montargis, le 27 juillet 1920, le capitaine
cdt   le  détachement du 169e R. I. Signé: illisible [p.244]
 
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              | 173. 
                               Puis, Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 634
 Le colonel commandant le 39ème régiment
   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Le sergent Puis Georges de la 1ère compagnie
 «Sous-officier intelligent et énergique
   ayant toujours eu une belle conduite au feu. Blessé trois fois
dans    l’accomplissement de son devoir».
 Aux armées, le 24 janvier 1918. [p.245]
 
 Citation à l’ordre de la division
 
 Le général commandant la 169ème
   D. I., cite à l’ordre d la division
 Le sergent Puis Georges du 39e R. I. — cie H.
R.
 «Sous-officier animé d’un sang-froid
  et  d’un courage remarquables. Au cours des attaques de juin 1918, n’a
pas   hésité  à descendre seul dans un abri où
s’étaient   réfugiés  cinq allemands. A contraint ceux-ci
à se rendre  après en avoir  blessé un mortellement
à coups de révolver».
 
 Aux armées, le 8 juillet 1918, le général
   Toulerge, commandant la 169e D. I. [p.246]
 
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              | 174. 
                               Poinçot, Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Le président du conseil, ministre de la 
guerre,   vu le décret du 13 août 1914, est inscrit au tableau 
spécial   de la médaille militaire, le militaire dont le nom 
suit
 Poinçot Charles Théophile, gendarme
  à  Etampes de la légion de Paris
 «A cours d’un torpillage, a fait preuve
de  courage,  de sang-froid et d’abnégation, en s’efforçant
d sauver,  au péril de sa vie, des prisonniers confiés à 
sa garde.  Puis, le sauvetage terminé, les a immédiatement repris
en surveillance,  jusqu’à leur remise aux autorités qualifiées».
 
 Paris, le 8 février 1918. Signé: 
Georges   Clémenceau [p.247]
 
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              | 175. 
                               Portheault, Marie
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 229
 Le lieutenant-colonel Coste, commandant 
le  31ème  régiment d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
 C. H. R. le soldat Portheault Marie cl. 1898,
mle   1926
 «Bon soldat. A pris part à de nombreux
   combats ou a été engagé le régiment et s’y
est   bravement comporté».
 
 Aux armées le 16 août 1917, lelieutenant-colonel
   commandant le 331ème régiment d’infanterie. Signé:
 Coste              [p.248]
 
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              | 176. 
                               Pradot, Paul
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du bataillon n° 275
 Le chef de bataillon Sec, commandant le 60ème
   bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
 Le chasseur Pradot Paul, 8ème cie mle 597
 «A fait partie comme volontaire, d’une reconnaissance
   en plein jour dans les lignes ennemies. Belle attitude pendant l’attaque
  du 7 novembre 1917».
 P. C. le 13 novembre 1917, le chef de bataillon
 Sec,   comdt le 8ème bataillon de chasseurs à pied. Signé:
  Sec             [p.249]
 
 Citation à l’ordre du bataillon n° 62
 
 Le chef de bataillon Potier, commandant le 60ème
   bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
 Pradot Paul, chasseur, 8ème cie, n° 
matricule   597
 «Excellent chasseur, belle conduite au feu,
  en  particulier le 23 juillet 1918, a été blessé au
 cours  de l’assaut».
 
 Extrait certifié conforme, en campagne, 
le  11  août 1918. Le chef de bataillon Potier, commandant le 60ème
  bataillon de chasseurs à pied. Signé: Potier [p.250]
 
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              | 177. 
                               Poussard, J.
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 377
 Le colonel Levanier, commandant le 89ème
 R.  I., cite à l’ordre du régiment
 J. Poussard, mle 2708, maréchal des logis 
 du  8ème régt de chasseurs, détaché au 89e R. 
 I.
 «Eclaireur du chef de corps. Au front depuis 
  le début de la campagne. A assuré la liaison dans des circonstances
   difficiles, notamment au cours des combats du 3 septembre 1914».
            [p.251]
 
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              | 178. 
                               Puis, Paulin Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
15  juin  1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 28 août 
1922, la  médaille militaire a été attribuée à
la  mémoire du soldat
 Puis Paulin Pierre mle 3715
 Mort pour la France le 26 septembre 1914 à
  Ecriennes
 «Brave soldat, tué glorieusement
à    l’ennemi le 26 septembre 1914 à Ecriennes.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Paris le 7 septembre 1922. Le lieutenant-colonel 
  Mercier, commandant le 21ème régiment d’infanterie coloniale. 
  Signé: Mercier [p.252]
 
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              | 179. 
                               Quérard, Fernand François
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
7  mai   1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 mai 1922,
la  médaille   militaire a été attribuée à
 la mémoire   du zouave
 Quérard Fernand François mle 7965
 Mort pour la France
 «Zouave courageux et dévoué. 
 A  été mortellement frappé à son poste de combat 
  le 5 novembre 1914, devant le village de Luygheu. Croix de guerre avec étoile
  de bronze».
 
 A Paris le 11 novembre 1922, le colonel commandant 
  le 24ème rgt d’infanterie. Signé: illisible [p.253]
 
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              | 180. 
                               Quisfis, René Alfred Charles
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
7  mars   1922, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 mars
1922, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du matelot timonier breveté
 Quisfis René Alfred Charles immatriculé
   au 1er dépôt sous le n° 43208
 Mort pour la France
 Tué à son poste de combat le 19
avril    1918
 
 A Cherbourg, le 20 avril 1922, le capitaine de 
vaisseau   Ourdan, commandant le 1er dépôt des équipages 
de la flotte.  Signé: Ourdan [p.254]
 
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              | 181. 
                               Remond, Georges Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
24  novembre  1921, rendu en application des décrets des 13 août 
 1914 et 1er  octobre 1918, la médaille militaire a été 
 attribuée  à la mémoire du soldat
 Remond Georges Eugène du 231ème
régiment    d’infanterie
 Mort pour la France
 «Soldat brave et courageux, tombé 
au  champ  d’honneur pur le salut de la Patrie, le 10 septembre 1914, en se
portant  à l’assaut près de Saint-Soupplets. Croix de guerre
 avec étoile   d’argent».
 
 A Paris le 23 octobre 1922, le colonel Moudauge, 
 commandant  le 31ème R. I., p. o. l’officier délégué. 
 Signé:  illisible [p.255]
 
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              | 182. 
                               Renard, Maurice
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Renard Maurice de la C. H. R. téléphonique
 «Excellent troupier qui s’est très
 bien   conduit pendant les premières semaines de la campagne. A été
   très grièvement blessé au combat du 6 septembre,
au   cours duquel il a fait preuve de beaucoup d’énergie et d’entrain».
               [p.256]
 
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              | 183. 
                               Renaud, Julien
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 685
 Le lieutenant-colonel Arnaud, commandant le 236ème
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Renaud Julien 1ère cl. mle cl. 1897 de
la  23ème  cie
 «Très brave, toujours volontaire, 
s’est   distingué dans plusieurs attaques, notamment en Champagne et
dans  la Somme».
 Le 5 juin 1917, le lieutenant-colonel Arnaud cdt 
 le  236e R. I. Signé: Arnaud
 
 Pour copie conforme, le lieutenant-colonel Arnaud
  cdt  le 236e R. I. Signé: Arnaud [p.257]
 
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              | 184. 
                               Reuilly, François
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
9  septembre   1920, rendu en application des décrets des 13 août
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 27 janvier
 1921, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du canonnier
 Reuilly François
 Mort pour la France
 «Très bon canonnier, tué à
   son poste de combat le 18 juillet1918 à Boursault. Croix de guerre
   avec étoile de bronze».
 
 Pour copie certifiée conforme, Orléans
   le 9 juillet 1921, le lieutenant-colonel Codet, cdt le 30ème R.
A.   C. Signé: Codet [p.258]
 
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              | 185. 
                               Réveillon, Albert
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 180
 Le colonel Vautier, commandant le 12ème 
régiment   territorial d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
 Réveillon Albert, mle 33, sergent à
  la  2ème compagnie
 «Excellent sous-officier, dévoué
   et discipliné. Très belle attitude au feu. Le 31 mai 1918,
  commandant les fusils mitrailleurs d sa compagnie au Ravin du Couvent sous
  Touvent, a, par son énergie et son exemple, maintenu son groupe
sous   un violent bombardement».
 
 Aux armées, le 21 janvier 1919, le colonel
  commandant  le régiment. Signé: H. Vautier [p.259]
 
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              | 186. 
                               Richard, André
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du bataillon n° 175 du 17 août 1918
 Richard André, mle 7732, 2ème classe,
   3ème compagnie
 «A fait un prisonnier, le 3 août 1918, 
  sous un violent bombardement, a pansé ses camarades blessés. 
  Excellent chasseur, courageux , plein de dévouement».
 
 Le 18 août 1918, le capitaine adjudant major,
   commandant provisoirement le bataillon. Signé: A. Boulanger [p.260]
 
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              | 187. 
                               Riquois, Marie Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
   (43ème rgt d’infanterie coloniale)
 Par arrêté ministériel du
12  décembre  1921, rendu en application des décrets des 13
août  1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel
du 25 juillet  1922, la médaille  militaire a été attribuée 
à la mémoire  du soldat
 Riquois Marie Eugène mle 6835
 Mort pour la France
 «Soldat courageux et dévoué. 
 Tombé  glorieusement pour la France, le 20 août 1914 à 
 Chicourt;  croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Paris le 9 août 1922, le colonel Prioux, 
 comdt  le dépôt du 23ème colonial. Signé: Prioux 
             [p.261]
 
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              | 188. 
                               Robert, Alfred Eugène
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel rendu 
 en  application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 
1918,  publié au Journal officiel du 13 décembre 1920, la médaille
   militaire a été attribuée à la mémoire
   du sergent
 Robert Alfred Eugène, mle 9906
 Mort pour la France
 «Excellent sous-officier, modèle
de  courage  et d’énergie. S’est distingué dans le secteur
de Marquises.   Mort des suites de ses blessures le 18 août 1918. Croix 
de guerre avec  étoile de bronze».
 
 A Montpellier le 26 janvier 1922, le colonel commandant
   le 81ème régt d’infanterie. Signé: illisible [p.262]
 
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              | 189. 
                               Robert, Edouard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du 202ème régiment n° 222
 Le lieutenant-colonel Jacquot, commandant le 202ème
   régiment d’artillerie de campagne, cite à l’ordre du régiment
 Robert Edouard, canonnier conducteur 29ème
  batterie
 «Conducteur courageux et dévoué.
   Blessé au cours d’un bombardement des échelons pendant qu’il
   coopérait à la mise en sécurité des chevaux»
               [p.263]
 
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              | 190. 
                               Robert, Marius
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 61
 Le lieutenant-colonel commandant le 14/269ème
   régiment d’artillerie de campagne, cite à l’ordre le 1er
conducteur
 Robert Marius 47ème batterie, n° mle
 5558
 «Au front depuis le début, très
   bon conducteur, a pris part à de nombreux ravitaillements en munitions
   en des circonstances dangereuses. Très dévoué, très
   méritant».
 
 Extrait certifié conforme, aux armées,
   le 28 juin 1919, le lieutenant-colonel Chardon, commandant le régiment.
   Signé: Chardon [p.264]
 
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              | 191. 
                               Rousseau, Léon
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
30  juillet  1920, rendu en application des décrets des 13 août 
1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 novembre 
1920, la médaille  militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
 Rousseau, Léon
 Mort pour la France
 «Soldat brave et dévoué,
   montrant toujours un parfait mépris du danger. Tué glorieusement
   en se portant à l’attaque des positions ennemies en Argonne. Croix
   de guerre avec étoile d’argent».
 
 A Auxerre le 7 janvier 1921, pour le commandant
 du  82ème rgt d’infanterie, le colonel commandant le 4ème
rgt  d’infanterie  corps de rattachement du 82ème régiment
d’infanterie  dissous.  Signé: illisible [p.265]
 
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              | 192. 
                               Rousseau, Richard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 890
 Le colonel Cuny, commandant le 31ème régiment
   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le militaire dont
  le nom suit
 Soldat Rousseau Richard, mle 3511, classe 1902,
 1ère   compagnie
 «Pris part en 1915 aux combats de Boureuilles
   et Vauquois, et ne cesse , depuis cette époque, de donner comme
conducteur,   l’exemple du courage et du dévouement».
 Le 25 décembre 1917, le colonel commandant
  le  régiment. Signé: Cuny
 
 Pour extrait conforme, le 26 décembre 1917, 
  le colonel commandant le régiment. Signé: Cuny [p.266]
 
 Citation à l’ordre du régiment n° 1152
 
 Le colonel Moudauge, commandant le 31ème
 régiment   d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le soldat
 Rousseau Richard
 «Brancardier très dévoué,
   a fait preuve de sang-froid et de la plus grande énergie en assurant
   au cours des combats des 15 et 16 octobre 1918 le transport de nombreux
 blessés  ramenés à grand-peine sous le feu des mitrailleuses
 ennemies  de la ligne de feu au poste de secours du bataillon. A effectué
 de  nombreuses fois le long parcours sous le tir de l’artillerie ennemie,
 ne songeant au repos que sa lourde tâche terminée».
 Le 24 octobre 1918, le colonel cdt le 31ème 
  rgt d’infanterie. Signé Moudauge
 
 Pour copie conforme, le 20 novembre 1918, colonel
  Moudauge  cdt le 31ème rgt d’I. Signé: Moudauge [p.267]
 
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              | 193. 
                               Saucier, Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment
 Le lieutenant-colonel commandant le 294ème
  régiment  d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le  soldat de 1ère  classe
 Saucier Henri, infirmier à la 19ème
  compagnie
 «Infirmier de grande valeur, s’est dépensé sans
 compter   pendant les journées des 26-29 septembre, étant
lui-même    exténué de fatigue et malade, a refusé
de prendre du   repos tant qu’il y a eu au poste de secours un soldat à
panser»
 Signé: le lieutenant Selva [p.268]
 
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              | 194. 
                               Savel, Joseph Pierre
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
3  juillet   1920, rendu en application des décrets des 13 août
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 juillet
 1920, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du canonnier
 Savel Joseph Pierre
 Mort pour la France
 «A toujours montré les plus belles
 qualités   de bravoure et de courage sous le feu. N’a pas voulu être
 affecté   à l’arrière, bien qu’ayant deux frères
 tués.  A été mortellement blessé à son
 poste de combat   de Moret-Saint-Père, le 24 juillet 1918. A été
 cité».
 
 Copie certifiée conforme, à Toul,
 le  23 juillet 1920, le lieutenant-colonel Delouche comdt provisoirement
le 39ème  R. A. C. Signé: Delouche [p.269]
 
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              | 195. 
                               Téton, Bernard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de l’infanterie divisionnaire
 Le colonel Sohier, commandant l’infanterie de
la  9ème  division, cite à l’ordre de l’infanterie divisionnaire 
 le sergent
 Téton Bernard, mle 8793, de la 5ème
  cie  du 82ème rgt d’infanterie
 «Sous-officier plein de courage et de sang-froid
   . Le 19 octobre 1918, au cours de l’attaque d’un village, s’est porté
   résolument en avant et a puissamment contribué à
la   conquête de l’objectif par sa section. A fait ensuite plusieurs
reconnaissances   au ours de la nuit et a toujours recueilli les renseignements
qui lui étaient    demandés. Une blessure».
 
 Le 31 octobre 1918, le colonel Sohier, commandant
  l’infanterie  de la9ème division. Signé: Sohier [p.270]
 
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              | 196. 
                               Thevret, Emile
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de l’infanterie divisionnaire
 Le colonel commandant l’infanterie divisionnaire 
 27,  cite à l’ordre de l’infanterie divisionnaire (brigade)
 Thevret Emile soldat 1ère cie du 75ème
   R. I. n° mle 2448
 «Soldat très dévoué,
 tué   en se portant au secours de camarades blessés».
 
 Extrait certifié conforme. En campagne
le  30  mai 1918, le colonel Husbaud commandant l’infanterie divisionnaire
27.  Signé:  Husbaud [p.271]
 
 Médaille militaire
 
 Par arrêté ministériel du
22  décembre  1921, rendu en application des décrets des 13
août  1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel
du 30 juillet  1922, la médaille  militaire a été attribuée 
à la mémoire  du soldat
 Thevret Emile
 Mort pour la France
 «Soldat très dévoué.
 Glorieusement   tué en se portant au secours de camarades blessés
 le 4 mai  1918, à la ferme Hill. A été cité».
 
 Omans, le 4 septembre 1922, le chef de bataillon 
 Janin  comandant provisoirement le 75ème R. I. Signé: Janin 
             [p.272]
 
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              | 197. 
                               Thevret, Lucien Albert
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n°235 du 11 janvier 1919
 Thevret Lucien Albert matricule 15851, 2ème 
  classe C. H. R.
 «Zouave dévoué et courageux. 
 Au  régiment depuis le début de la campagne. A eu une belle 
 conduite  pendant les affaires d’Arras en juin 1915».
 
 Pour extrait certifié conforme. Aux armées,
   le 24 janvier 1919, le lieutenant-colonel Rozet, comandant le 9ème
   zouave. Signé: Rozet [p.273]
 
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              | 198. 
                               Topart, Augustin
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
   (ordre n° 2794 «D»)
 La médaille militaire a été 
 conférée  au militaire dont le nom suit
 Thopart Augustin mle 13144, soldat à la 
10ème   compagnie du 147ème R. I.
 «Soldat zélé et courageux. 
A  été  blessé grièvement au cours de l’attaque 
du 27 octobre 1915.  Perte de l’œil gauche. Croix de guerre avec palme».
 Signé: J. Joffre
 
 Pour extrait certifié conforme, le lieutenant-colonel
   chef du bureau du personnel. Signé: illisible [p.274]
 
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              | 199. 
                               Vaussion, Théophile
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   de la brigade
 Est cité à l’ordre du commandement 
 des  chasseurs de la 66ème division
 Vaussion Théophile, n° mle 425, caporal 
  à la 5ème cie du 21ème régiment d’infanterie 
 territoriale
 «Gradé d’un zèle et d’un dévouement
   à toute épreuve. S’et dépensé nuit et jour
pour   assurer le ravitaillement des unités engagées.
 A sous un violent bombardement ennemi, coopéré
   à dégager un homme de sa corvée qui avait été
   enterré sous une chape par l’éclatement d’un obus de gros
 calibre».
 
 Le 5 novembre 1917, le colonel Tannat, commandant
  les  chasseurs de la 66ème division. Signé: Tannant [p.275]
 
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              | 200. 
                               Vedrenne, Robert
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation n° 51,
   à l’ordre du 264ème régiment d’infanterie
 Vedrenne Robert, médecin auxiliaire
 «S’est particulièrement fait remarquer
   lors d’un coup demain en venant en avant de la première ligne soigner
   les blessés».
 15 mai 1918, le colonel commandant le régiment.
   Signé: Roux
 
 Citation n° 108 à l’ordre du 264ème régiment
   d’infanterie
 Vedrenne Robert médecin au 4ème
bataillon
 «Courageux et dévoué. S’est
 particulièrement   distingué aux combats du 27 mai en maintenant
 son poste de secours   en toute première ligne, exhaltant [sic] ainsi
 le courage de ses hommes.  Fait prisonnier alors qu’il continuait à
 panser les blessés   malgré l’encerclement ennemi».
 
 27 novembre 1918, le colonel commandant le 264e
 R.  I. Signé: Roux [p.276]
 
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              | 201. 
                               Viau, Raymond Armand René
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
6  mars   1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 avril
1922,  la médaille  militaire a été attribuée
à  la mémoire  du soldat
 Viau Raymond Armand René
 Mort pour la France
 «Brave soldat, a trouvé une mort
glorieuse    le 6 septembre 1914 à Rembercourt. Croix de guerre avec
étoile    de bronze».
 
 A Auxerre le 8 août 1922, le chef de bataillon
   Veysset, comdt provisoirement le 4ème R. I., corps de rattachement
   du 82ème R. I. dissous. Signé: illisible [p.277]
 
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              | 202. 
                               Vigier, Jean
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
19  juillet  1921, rendu en application des décrets des 13 août 
1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 21/5/22, la
médaille  militaire a été attribuée à la
mémoire  du chasseur
 Vigier Jean
 Mort pour la France
 «Chasseur brave et courageux. Tombé 
 glorieusement  au champ d’honneur le 21 mars 1915 à Laugemarck. Croix 
 de guerre avec  étoile de bronze».
 
 Neuf Brisach, le 3 octobre 1922, le chef de bataillon
   Florentin, comdt le 4ème B. C. P. Signé: Florentin [p.278]
 
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              | 203. 
                               Viguié, André
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 «Sous-officier d’élite; énergique
   et brave, d’une belle tenue au feu. Gravement blessé au cours d’une
   mission périlleuse a tenu néanmoins à l’exécuter 
   entièrement avant de se faire panser» [p.279]
 
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              | 204. 
                               Wolff, Georges
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment
 Le lieutenant-colonel Hardy, commandant l’A. C.
 cite   à l’ordre du régiment
 Le 2ème canonnier conducteur Wolff Georges
  n°  mle 6385, classe 1911, de la 26ème batterie du 246ème
  rgt d’artillerie
 «Excellent conducteur. Blessé légèrement
   au cours d’un ravitaillement en septembre 1916. Ne s’est fait panser qu’après
   sa mission terminée. Vient d’être blessé à
nouveau    le 1er avril en conduisant à la batterie un caisson de
munitions.   S’est surtout préoccupé pendant qu’on le pansait
de son rapide    retour au front».
 
 Pour copie conforme, aux armées le 23 avril 
  1917, le capitaine cdt la 26ème batterie du 246e d’artillerie. Signé:
   illisible [p.280]
 
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              | 205. 
                               Wolff, Marius
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Citation à l’ordre
   du régiment n° 200Le lieutenant-colonel Rollet, commandant le 331ème
   régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le   soldat
 Woff Marius mle 2307, classe 1907 de la 18ème
   cie actuellement au 89ème régiment d’infanterie
 «Très bon soldat, brave et dévoué.
   A été blessé le 7 septembre 1914 au combat de Laimout».
 
 Aux armées, le 30 janvier 1917, le lieutenant-colonel
   Rollet, commandant le 331ème régiment d’infanterie. Signé:
   Rollet [p.281]
 
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 |  
 [Additions
   de 1922 non conforme à l’ordre alphabétique initial]
 
 
 
                                                                        
                                                                        
                                                                       
            
              | 206. 
                               Derouet, Alphonse Edouard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
22  juin  1922, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 12 septembre 
1922,  la médaille militaire a été attribuée à
 la mémoire du soldat
 Derouet Alphonse Edouard, mle 5391
 Mort pour la France
 «Courageux et dévoué soldat. 
 Tombé  glorieusement pour la France le 25 septembre 1915, à 
 Saint Thomas,  en e portant à l’attaque des positions ennemies. Croix 
 de guerre avec  étoile d’argent».
 
 A Paris le 6 novembre 1922, le colonel Matter, 
comandant   le 89ème R. I. opérant pour le 168ème régt
 d’infanterie.   Signé: Matter [p.282]
 
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              | 207. 
                               Minet, Edmond
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
3  octobre   1922, rendu en application des décrets des 13 août
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 25 octobre
 1922, la médaille  militaire a été attribuée
à la mémoire  du soldat
 Minet Edmond, mle 831
 Mort pour la France
 «Brave soldat, tombé glorieusement
 pour   la France le 25 août 1914 à Muzeray. Croix de guerre
avec étoile   de bronze».
 
 A Bar le Duc, le 23 décembre 1922, le colonel
   Détrie, cdt le 94ème régiment d’infanterie. Signé:
   Détrie [p.283]
 
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              | 208. 
                               Pinson, Charles Raphaël Alfred
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
8  mars   1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 2 mai 1922,
la  médaille   militaire a été attribuée à
 la mémoire   du soldat
 Pinson Charles Raphaël Alfred
 Mort pour la France
 «Brave soldat. Est glorieusement tombé
   au champ d’honneur, le 22 avril 1914 à Signeulx. Croix de guerre
 avec  étoile de Bronze».
 
 A Orléans le 24 janvier 1923, le lieutenant 
  colonel Vannier, cdt provisoirement le 131ème régiment d’infanterie.
   Pour ordre l’officier adjoint. Signé: Gauthier [p.284]
 
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              | 209. 
                               Renard, Louis Jules
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
                    Par
arrêté ministériel du 20 août 1922, rendu en application
 des décrets du 13 août 1914 et du 1er octobre 1918, publié
au Journal officiel du 23 janvier 1923, la médaille militaire
a été attribuée à la mémoire du soldatRenard Louis Jules, mle 1103 du 231ème
régiment    d’infanterie
 Mort pour la France
 «Brave soldat. Tombé glorieusement
 à   son poste de combat, le 17 février 1915 à Vauquois.
 Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Paris le 25 mars 1923, le colonel Moudauge commandant
   le 31ème R. I. p. o. l’officier délégué. Signé:
   illisible [p.285]
 
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              | 210. 
                               Leroy, Philippe Auguste
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
15  août  1920, rendu en application des décrets du 13 août 
 1914 et du  1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 octobre 
 1920, la  médaille militaire a été attribuée 
à la  mémoire du soldat
 Leroy Philippe Auguste
 Mort pour la France
 «Excellent soldat, courageux et dévoué.
   Tué à son poste de combat le 18 septembre 1915 en Argonne.
  Croix de guerre avec étoile de bronze»
 
 A Auxerre, le 23 mars 1923, le lieutenant-colonel
  Caput,  cmdt par intérim le 4ème régiment d’infanterie.
  Signé:  illisible [p.286]
 
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              | 211. 
                               Dalmaso, René
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par décret du président de la République
   du 17 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
   1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 octobre
   1920, la médaille militaire a été attribuée
 à  la mémoire du soldat
 Dalmaso René mle 13512 du 59ème
régt    infanterie
 Mort pour la France
 «Soldat brave et plein d’allant. N’a cessé
   de donner le plus bel exemple de courage et de sang-froid. A contribué
   le 9 septembre 1918 à la capture d’une mitrailleuse et de ses servants
   à l’ouest de Savy. Blessé mortellement en fin de progression.
   A été cité».
 
 A Toulouse le 22 juin 1921, le lieutenant-colonel, 
 commandant  le dépôt du 14ème R. I. Signé: illisible 
             [p.287]
 
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              | 212. 
                               Chausson, Gabriel Aristide
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel rendu 
 en  application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 
1918,  publié au Journal officiel du 12 juin 1923, la médaille 
militaire  a été attribuée à la mémoire 
du soldat
 Chausson Gabriel Aristide, mle 6068 du 342e régt
   d’infanterie
 Mort pour la France
 «Excellent soldat, d’un courage et d’un
dévouement    à toute épreuve. A trouvé une mort
glorieuse le 23  août  1916 à Fleury, en se portant vaillamment
à l’attaque  des positions  ennemies. Croix de guerre avec étoile
d’argent».
 
 A Montpellier le 16 juin 1923, le colonel commandant
   le 81e R. I. Signé: illisible [p.288]
 
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              | 213. 
                               Laizeau, Marcel
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel rendu 
 en  application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre 
1918,  publié au Journal officiel du 12 février 1922, la médaille
   militaire a été attribuée à la mémoire
   du soldat
 Laizeau Marcel, matricule 8.387
 Mort pour la France
 «Brave soldat, mort pour la France à
  son  poste de combat le 30 septembre 1914 à Sillery-le-Petit, en
faisant   vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
 
 Secteur postal 131, le 26 juin 1923, le président
   du conseil d’administration du 151e R. I., p. o. le major délégué.
   Signé: illisible [p.289]
 
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              | 214. 
                               Perrin, Raphaël Emile
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
25  mai  1923, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 18 juin
1923, la médaille  militaire a été attribuée
à   la mémoire  du soldat
 Perrin Raphaël Emile, mle 12659
 Mort pour la France
 «Brave soldat glorieusement tombé 
à   son poste de combat à Haucourt, le 5 avril 1916, en faisant 
vaillamment   son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze».
 
 A Nancy, le 19 septembre 1923, le chef de bataillon
   Bailly-Salin, commandant provisoirement le dépôt du 26e R.
 I.  Signé: Bailly-Salin [p.290]
 
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              | 215. 
                               Lasnier, Léon Lucien
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
9  juin   1923, rendu en application des décrets des 13 août
1914  et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 août
1923, la  médaille militaire a été attribuée
à la  mémoire du zouave
 Lasnier Léon Lucien, du 4ème régiment
   de zouaves
 Mort pour la France
 «Zouave brave et dévoué. Mort
  pour  la France le 6 novembre 1914 des suites de glorieuses blessures reçues
   en Belgique en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile
   de bronze».
 
 A Paris le 30 septembre 1923, le colonel Moudauge, 
  commandant le 31e R. I. opérant pour le 4e r. de zouaves. P. o. l’officier
  délégué. Signé: illisible [p.291]
 
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              | 216. 
                               Boucher, Gustave Jules
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
   (titre posthume)
 Extrait du décret du président de
 la  République en date du 25 septembre 1923 — Journal officiel du
12 octobre  1923
 Boucher Gustave Jules, mle 1953, maître
pointeur    45e R. I.
 «La moitié du personnel de sa pièce
   ayant été mis hors de combat par l’artillerie lourde ennemie,
   le 31 août 1914 à Cunel a continué à remplir
 se  fonctions de pointeur avec un grande bravoure. A été mortellement
   blessé, le lendemain, 1er septembre 1914».
 
 Pour extrait certifié conforme, Orléans
   le 15 octobre 1923, le colonel commandant le 45e R. A. C. P. Signé:
   illisible [p.292]
 
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              | 217. 
                               Thomas, Albert Henri
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
4  août   1923, rendu en application des décrets des 13 août
 1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 septembre
 1923, la médaille militaire a été attribuée
à  la mémoire du soldat
 Thomas Albert Henri, du 31e régiment d’infanterie
 Mort pour la France
 «Soldat courageux et dévoué. 
 Tombé  glorieusement au champ d’honneur le 11 décembre 1914 
 en Argonne dans  l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile 
 de bronze».
 
 A Paris le 12 janvier 1924, le colonel Moudauge, 
 commandant  le 31e R. I., p. o. l’officier délégué. 
Signé:  illisible [p.293]
 
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              | 218. 
                               Geffroy, Narcisse Edouard
 |                                                 
                                                         
                                                              
                                                       
               Médaille militaire
 Par arrêté ministériel du
11  juillet  1924, rendu en application des décrets des 13 août 
1914 et 1er  octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 août 
1924, la médaille militaire a été attribuée à
  la mémoire du zouave
 Geffroy Narcisse Edouard, du 4e régiment
 zouaves
 Mort pour la France
 «Zouave de 1ère classe, courageux 
et  dévoué.  Tombé glorieusement au champ d’honneur, 
le 17 septembre 1914, à  Paissy, dans l’accomplissement de son devoir.
 Croix de guerre avec étoile  de bronze».
 
 A Paris le 30 octobre 1924, le colonel Moudauge, 
 commandant  le 31e R. I., opérant pour le 4e zouaves, p. o. l’officier 
 délégué.  Signé: illisible [p.294] [p.295]
 
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 Liste des enfants
   d’Etampes morts pour la France
 
 
              
                
                  | Amblard Georges
   Félix Antier Marcel
 Artigue Charles Ernest
 
 | Aubin Adolphe 
  Eugène Auclert Emile Albert
 Audebine René Eugène
 
 | Audelan René
   Julien 
 |  
                  | Babault Michel 
  Désiré Bacquet Robert Louis Gaston
 Baillard Maurice Henri
 Ballet Léonce Alexandre Marius
 Baranton Charles Aimé
 Barré Armand Emile Louis
 Baudet Amédée Marcel
 Baudoin Marcel Alfred Charles [erreur pour Baudouin]
 Beauclair Albert Constant Eugène
 Bellet Léon Jean Didier
 Bertaux Ernest Clovis
 Berthier Alfred Alphonse
 Bertrand Raphaël Charles
 Beslain Robert Louis
 Billard Henri Emile
 Bizet Gilbert Marcel
 Bizouerne Gustave Ernest
 
 | Blanchard 
Henri Blanchet Marcel Désiré
 Blavet Henri
 Bluet Gaston
 Boinquet René
 Boivin Henri
 Boivin Louis Pierre Lazare
 Boivin Louis Gustave
 Boivin Louis Jules
 Boivin Paulin Amédée
 Bollé Henri Victorien
 Bonnamy Auguste Henri
 Bonnand Pierre Louis Paul [p.296]
 Bonneau Emile Léon Paul
 Bonnin Raoul
 Bony Maurice Octave
 Bottineau Marcel Ernest
 | Boucher 
Armand Boucher Gustave Jules
 Bouchet Léon René
 Boudard Paulin Ernest
 Boudier Alfred Albert
 Boulanger Victor
 Boulet Antoine Paul
 Bourdelot Germain Alexandre
 Bouvard Jacques Constantin Paulin
 Breteau Albert
 Brossard Henri Louis Paul
 Brosse Emile Aimable
 Brousse Léonce Paulin Auguste
 Buffétrille Victorien Donat
 Buisson Louis
 
 |  
                  | Cabanel Alfred 
  Emile Jean-Baptiste Caille Eugène
 Cailleau Eugène Jean-Baptiste
 Caillet Roland Edouard Victor
 Caillette Marcel François
 Cailloux Maurice Théophile
 Calais Maxime Julien
 Canivet Auguste Alexandre
 Carré Georges Victor Joseph
 Caron Alexandre Laurent Emile
 Caulère Pierre
 Chambaud Emmanuel
 Chambaz Henri Joseph
 Chausard Alfred Louis
 Charles Auguste
 | Charlet Philippe
   Joseph Charon René Albert
 Charpentier Eugène Louis
 Charpentier Louis Athanase
 Chapentier Lucien Eugène Georges
 Charpentier Thomas Augustin
 Chartier Gaston Heri
 Chartier Félicien Léon Jean
 Charuel Maurice Jean
 Chaussenot Emile Pierre
 Chauvet Jacques Arthur Henri
 Chédeville Fernand Eugène
 ChédevilleHenri [p.297]
 Chêneau Arthur Félicien
 Cherrier Roger Alphonse
 | Chevallier
  Georges  Paulin Henri Chevallier Henri
 Christen Jean Louis
 Ciret Emile Paulin
 Cocheteau Georges Désiré
 Cochetau Lucien Désiré
 Corpéchot Albert Gaston Aristide
 Corpéchot Aristide Auguste Octave
 Corsin Louis Henri
 Corsin Lucien Marcel
 Cossenet Eugène Théodore
 Cotreel Jules Désiré Albert
 Coupé Fernand Henri
 Couture Georges Eugène Edmond Victorien
 
 |  
                  | Daguenet Robert
   Louis René Désiré Dalby Henri
 Dalisson Emile
 Dalisson Raoul
 Dallongeville Pierre Charles
 Dalmaso René
 Danthu Marcel
 Dauvilliers Julien Arthur
 David Louis
 David René Paul Jean
 Dedun Lucien Emile
 Dedun Pierre André
 Deguigne Maurice Eugène Adolphe
 
 | Degroote
Henri Delabrouille Gustave
 Delafoy Marcel Louis
 Delair Georges Marc Narcisse
 Délépine Alexandre Dieudonné
 Denizet Oscar Ulysse
 Depissot René Félix
 Derouet Alphonse Edmond
 Descot Adolphe
 Descot Charles Arsène Clément
 Destouche Paulin
 Devine Edouard Louis
 Dormal Ludovic
 
 | Dozias Paul
 Rémy Drouet Arthur Eugène
 Drouin Louis Lucien
 Duclos Charles Marie
 Dufayet Maurice Léonidas
 Duflot Raoul César Paul Jean [p.298]
 Dumas Marius Victor
 Dupas Georges Henri
 Dupré François Félix
 Durand Maurice
 Dussacq Louis Gabriel
 Duton René Antoine
 Duverson Roger Louis Désiré
 
 |  
                  | Eburderie
Antoine 
 | 
 | 
 |  
                  | Fanon Félicien
   Cyprien Fauché Louis
 Fauché Marcel Isidore
 Fauvet Louis Eugène
 
 | Fayolle Cyprien
   Narcisse Féret Joseph Marie Henri
 Ferrand Constant Georges
 Fessard Eugène Adolphe
 
 | Foirient Henri 
  Jules Odile Fournier Victor Emile
 
 |  
                  | Gabillac Maurice
   Emile Gallas Edmond Adolphe François
 Gallas Marc Edouard
 Gandon Adolphe Louis Paul
 Ganneval Georges Alexandre
 Gauthier Charles Léonce
 Gauthier Gabriel Eugène
 Gautron Casimir
 Gayant Edouard Désiré
 Geffroy Narcisse Edouard
 Georges Joseph Henri
 | Gervais Joseph Gigot Marcel Alexandre
 Gilbert Edgar Louis Désiré
 Gilbert Robert Armand
 Gibon Maurice Georges
 Gillot Eugène
 Gillot Paul Gaston
 Girard Marc Henri
 Girard Théophile
 Gleyzes Charles
 Godin Joseph Laurentin
 
 | Gouache Valérie
   Emile Goulet Armand
 Grandon Pierre Louis
 Grenier Armand
 Gressard Marcel Jean Louis
 Guénée Maurice Paul Henri
 Guillet Pierre Justin
 Guillot Henri Eugène   [p.299]
 Guilloteau Louis Joseph
 Guion Pierre Charles
 Guitton Henri Auguste
 
 |  
                  | Hamonnière
   Paul François Auguste Hardy Jules
 Henriot Ernest Louis
 Henriot Eugène Pierre
 Herfort Paul
 Héron Armand André
 Hettler Charles
 
 | Hilaire Maxime
   Alexis Hoyan Edmond Etienne
 Hoyan Raoul Marcel
 Huard Henri Victor Maxime
 Hubert Fernand Paul Georges
 Hubert Louis Charles
 Hubet Marcel Louis
 
 | Huet Maurice 
 Victor Huet Sosthène Henri
 Huteau Louis
 Hutteau Charles Eugène Anatole
 Hutteau Prisca
 
 |  
                  | Imbault André 
 | Imbault Charles 
 | 
 |  
                  | Jacquelin
Jean   Baptiste Joseph Jaffeux Adrien Sosthène
 Jeuffroy Gaston Emile
 
 | Jisptière
   Emile Lucien Jolivet Henry
 Jolivet Marcel Albert
 
 | Joumier René
   Etienne Jousse Auguste Anatole
 
 |  
                  | Krémer
  Louis  Nicolas 
 | 
 | 
 |  
                  | Labelle Lucien 
  Marie Lagouanelle Charles Louis Joseph
 Lagouanelle Lucien Julien
 Laille Albert Léon Désiré
 Laizeau Marcel Alfred
 Lambert Paul Emile
 Lanceleux Gaston
 Lancteau Jean Pierre
 Landré Charles Alexandre
 Lanine André Victor
 Lannoy Maurice Louis
 Lasnier Désiré Eugène
 Lasnier Léon Lucien
 Laudet Georges Jules
 Laumonier César Léopold [p.300]
 Launay Maurice Henri
 Laure Henri
 
 | Laurent Charles
   Jules Marcel Lavigne Marcel Eugène
 Léauté Emile Julien Auguste
 Le Bihan Jean Louis
 Leboucq Hippolyte
 Leboulle Gilles Clément
 Lecerf Emile Oscar
 Le Chaix René
 Leclaire Henri Georges
 Leclerc Maxime
 Leclère Marcel André
 Lecomte Clotaire Lucien Emilien
 Leconge Etienne Eugène
 Leduc Marcel Lucien Louis
 Lefèvre Félix
 Lefèvre Paul Julien
 Lejeune Henri
 
 | Leluc René
   Louis Félix Lemaitre Auguste Jules
 Le Moing François Marie
 Le Rille Henri Désiré
 Le Rille Louis Jules
 Leroy Charles Victor
 Leroy Philippe Auguste
 Lesage Gaston Paulin
 Letourneau Louis
 Levesque René Adolphe
 Limet Paul Adrien Marie
 Lonvert Antonin
 Lory Pierre
 Losiaux Chrysostome Alcide
 Louste Constant
 Lucas Henri
 
 |  
                  | Machu Alphonse 
  Julien Macron Gustave Emile
 Madoré Alfred
 Magnien Henri
 Maintenant Léon Hippolyte
 Malosse Henri Alexandre
 Marais Gabriel Félix
 Marchandeau Arsène
 Marcille Jules Alfred
 Marcille Maurice Jules
 Marin André Amédée
 Marin Ernest Joseph
 Martin Alexandre [p.301]
 Mary Fernand Edouard
 | Mary Lucien 
 Edouard Massé Henri Edouard
 Masson Georges Alphonse
 Mathurin Anatole Denis Alexandre
 Maulard Georges Henri
 Mauquin Marcel Jules Alcime
 Ménard André
 Mercier Gabriel
 Merlet René Pierre
 Merlin Laurent
 Meunier Albert Charles
 Michaud Jean-Baptiste Victor
 Michaut Henri Emile
 Michaux René Paul Augustin
 
 | Mignon Louis 
 Jean-Baptiste  Raphaël Minet Edmond
 Minet Gustave Anatole
 Minier Arthur Ernest
 Miot Gaston Emile
 Molon Marcel André Paulin
 Morchoisne Charles Louis Désiré
 Moreau Emile Honoré
 Morin Marcel Joseph
 Mougey Georges Henri Marius
 Moulin Jules Ernest François Gabriel
 Moullé Lucien Fernand
 Muson Louis
 
 |  
                  | Nabot Edouard
  Octave Nabot Fernand Anatole félix
 Nabot Georges Lucien
 | Nabot René
   Barthélémy marcel Neé Paul Alfred
 Nicolas Eugène Gustave
 
 | Nivet Armand 
 Désiré 
 |  
                  | Orgebin Théophile 
 | 
 | 
 |  
                  | Paillard Marcel
   Constant Paris Gaston Cyrille
 Parmentier Henri
 Parraud Claude
 Pasquier Charles Georges
 Paulin Hippolyte René Pierre Emile
 Pavy Charles René
 Pavy François Gervais
 Pecquet Marcel Camille
 Pelletier Désiré Robert [p.302]
 Pelletier Emile Alfred Fernand
 Percheron Anicet Babylas
 
 | Perdrigé
   Marcel Lucien Auguste Perdrigé Maurice Etienne
 Perreaut Pierre
 Perrin Raphaël Emile
 Perrod Clément Marius
 Petiot Auguste Louis
 Petit Henri Emile
 Petrimolt Maurice Eugène Léon
 Pétrot Henri Georges
 Pillas Edmond Joseph
 Pillias Aristide Henri
 Pinguenet Jules Alphonse
 
 | Pinguenet
Maurice    Joseph Pinson Charles Raphaël Alfred
 Piqueret René
 Poisnel Armand
 Poivet Georges Octave
 Preseau Adolphe Julien
 Prêtre Alfred
 Prin Eugène
 Prin Henri
 Puis André Louis
 Puis Paulin Pierre
 
 |  
                  | Quérard 
  Fernand François 
 | Quinot Henri 
 | Quisfis René
   Alfred Charles 
 |  
                  | Rabourdin
Charles Rebiffé Marcel Henri
 Rémond Georges Eugène
 Renard Jules Louis
 Reuilly François Antoine
 
 | Richard Louis
  François Rigault Pierre Arsène Désiré
 Riquois Marie Eugène
 Rivière Pierre
 Robert Alfred Eugène
 
 | Rousseau 
Henri   Louis Rousseau Léon
 Rué Charles Adrien Louis
 
 |  
                  | Sallé 
 Henri  Charles Savel Joseph Pierre
 Schmitt Adrien Edouard
 Schmitt Marcel Eugène
 Sergent Eugène Paulin
 
 | Sergent Gustave
               [p.303] Sergent Henri Charles
 Simon Albert Alphonse
 Simon Raoul
 Solle Pierre
 
 | Soulier Jean-Pierre
   Joseph Souque Albert Jean
 Souque René
 Soury Gaston
 
 |  
                  | Talbot Charles Tallereau Armand Henri
 Tessier Julien Jean
 
 | Têtedoux
   Auguste Valentin Thévret Emile André
 Thomas Albert Henri
 
 | Toupense
Alphonse    Charles Toupense Joseph André Abel
 Trégouet Joseph Marie
 
 |  
                  | Vandecasteele
  Marcel Venon Eugène Jean
 Véron Alexandre Jules
 Véron René Alfred
 
 | Viau Raymond
  Armand  Rémi Vigier Jean
 Vignot Paul Eugène
 Villandy Louis
 
 | Vouillot André Vovelle Julien Alcide
 
 |  
                  | Wallet Gaston 
 | Wolff Lucien 
 Henri 
 | 
 |  
                  | Yaouanc Jean 
 François              [p.304] 
 [p.305] 
 | 
 | 
 |  
 
 [CLÔTURE
   DU LIVRE]
 
 
              
                
                  | 
 | L’an  mil neuf cent vingt quatre, le sept décembre, jour de
 l’inauguration  solennelle du monument élevé par la ville
d’Etampes  à  la mémoire de ses enfants morts à la guerre. 
 Monsieur Gaston Doumergue, étant président
   de la République française,
 Monsieur Edouard Herriot, président du Conseil
   des ministres,
 Monsieur le général Mollet, ministre
  de  la guerre,
 Monsieur Adrien Bonnefoy Siboux, officier de la 
Légion   d’honneur, président du conseil général 
de Seine et  Oise,
 Monsieur Léon Moine, sous-préfet
d’Etampes,
 Monsieur Marcel Bouilloux-Lafont, officier de la
 Légion   d’honneur, conseiller général du canton et
maire de la ville   d’Etampes,
 Monsieur Auguste Lescuyer, premier adjoint au maire,
 Monsieur Emile Léauté, second adjoint 
  au maire.
 
 Au cours de la cérémonie d’inauguration
   du [p.306] [p.307] monument précité, présidée par Monsieur
   le général Nollet, ministre de la guerre, représentant
   le gouvernement de la République française, assisté 
  de Monsieur le général Gouraud, médaillé militaire
   et grand croix de la Légion d’honneur, gouverneur militaire de
Paris.
 
 Monsieur Maurice Bouilloux-Lafont vice-président
   de la chambre des députés,
 
 MM. Georges Leredu, Franklin Bouillon, Charles
Reibel,    anciens ministres, députés de Seine et Oise, Hugues
Le Roux    et de Cornudet, sénateurs de Seine et Oise, Goust, député
   de Seine et Oise,
 
 MM. Jules Gauché, Antoine Berthelot, Emile 
 Hervé,  Marcel Duclos, Louis Edouard Lanceleux, Henri Richou, Georges 
 Gagneux, Emile  Durocher, Jules Edouard Fugère, Jean Charon, Louis 
 Lacheny, Arthur  Delton, Désiré Imbault, Claude Randon, André 
 Bloch, Emile Quillout, Fernand David, Alphonse Grenet, conseillers municipaux 
 de la ville d’Etampes.
 
 A été clos le présent Livre
 d’Or   contenant les citations à l’ordre du jour pour hauts faits
de guerre   des enfants et habitants [p.308] [p.309] d’Etampes, ainsi que les
noms des enfants d’Etampes morts pour  la France.
 
 
   [Suivent 33 signatures][p.310] [p.311] [p.312]
 
 | 
 |  
                  | 
 | 
 | 
 |  
 
 
 [INDEX]
 A — Audebine René Eugène 11 
         — B — Ballet Léonce Alexandre Marius 
   12-13 — Barilliet Théodore 14 — Baudet Albert 15-16 — Baudoin Marcel Alfred
Charles 17 — Baubion Marcel 18 — Beauclair 19 — Beaudet Victor 20 — Beauquies Auguste 21 — Berthot Edmond 
   22 — Berthot Emile 23 — Bétlamini
   Gabriel 24 — [p.313] — de Bigault
   de Fouchères Jean 25 — Bizouerne Gustave
Ernest   26 — Blanchet Marcel 27 — Bluet  Gaston 28 — Bocquet Henri Octave
29 — Boivin Charles 30 — Boivin
Louis 31 — Bonnin Fernand 32 — Bonnin Lucien Raoul   33 — Bony 34 — Boucher Armand   35-36 — Boudard
Marcel Fernand 37 — Boudier Fernand 38 — Boulland Charles   39 — Boulland Maurice
40 —  Bourdon Lucien 41 — Brigonnet
Auguste 42 — Brousse Maurice 43 — Butin Pierre 44-45         — Boucher
Gustave Jules 291 — [p.314] — C — Calais
Maximilien Julien 46 — Candau Philippe 47-48 — Cattiaux Pierre   49 — Chabriais Marcel
50-51-52 — Charles Auguste 53 — Charlet Joseph Philippe   54 — Charon
René Albert 55 — Charpentier Augustin 56 — Chédeville   Fernand Eugène 57 — Chevrier Alfred 58 — Chirat Marius 59-60
      — Cocheteau Georges   Désiré 61
      — Corpuchot Albert 62 — Corsin Lucien 63 — Couard Charles 64 
     — Coupe Fernand 65 — Chausson
Gabriel Aristide 287 — [p.315] — D — Dalisson Emile 66 — Dalmaso Baptiste 67-68-69-70-286 — Danthu 
  Marcel 71 — David Louis 72-73       — David René Paul Jean 74-75 — Dedun 
  Lucien 76 — Deguigne Maurice 77-78 — Delacour Marcel Victor 79 — Delafoy René 
  Henri Emile 80-81 — Delair Athanase 82 — Delair Georges 83-84       — Depissot 
René   Félix 85 — Descot Charles Arsène 
Clément   86 — Descroix Robert 87 — Desgardins  Maurice 88 — Desgardins Pierre 
89 — Desgranges Octave 90-91 — Desgranges Paul 92-93 — Devine Edouard 
Louis 94 — Dhuicque Achille Théophile 95 —   Dormann 96-97 — Doubey Emile 98 — Duclos Charles 99 — [p.316] — Duclos Marcel 100-101 — Dufayet Maurice 
  102 — Duflot 103 — Dumas Marius
  Victor 104 — Dupas Georges Henri 105 — Dupré François Félix 106 — Dupuis Henri 107 — Dupuis Paul 108 — Duverson Roger 109 — Derouet Alphonse 
  Edouard 281 — Dalmaso René 286 — E       — F — Fasquelle Georges 110-111-112 — Fauché Louis 113 — Fauvet Louis 
   Eugène 114 — [p.317] — Fayolle   Cyprien Narcisse 115 — Ferrand 
 Georges 116 — Fessard Eugène Adolphe 117 — Foirient   Henri 118 — G — Gabillac Maurice 
 119 — Gaignon Adrien 120 — 
Gallas Edmond 121-122         — Gallas Marc 123 — Gandon  Adolphe Louis 124 — Gatinot Henri 
 René 125-126        — Gautruche Raymond 126 
 [sic: 127]       — Gauthier Charles 128 — Gigot Marcel 129        — Gillot Paul 
 Gaston 130 — Girard Fernand 131 — Gleyzes Charles 132-133       — Gouguenheim 
 134-135 — Gout Adolphe Eugène 136 — Grandon Pierre 139-140 — Grenier Pierre 
 Louis 141 — [p.318] — Gressard 
 Marcel 142-143-144-145-146       — Guénin Marcel
 147-148-149 — Guérin Victor Joseph 150 — Guillot  Henri 151 — Guiard Fernand 152-153-154-155-156
       — Geffroy Narcisse Edouard 293 — H — Hautefeuille Marcel 157-158 — Héron  Armand André 159 — Houdelot Henri Auguste 160-161-162        — Hubert Fernand Paul Georges 163       — Hubert   Gaston 164 — Hubert Georges
Abel  165 — Hubert Henri 166 — Huteau  Louis 167-168         — Hutteau
Charles 169-170-171-172-173              — Hutteau
Désiré 174 — [p.319] — I — J — Jolivet 
Marcel Albert 175 — Jousset 176          — K — Kremer Louis 177 — L — Lanceleux Gaston 178 — Lanceleux Maurice 179-180 — Lancteau Jean
181 — Laumonier César Léopold 182  
    — Laurent Charles Jules Marcel 183 — Laverdure François 184 — Léauté 
   Emile Julien Augustin 185 — Leblanc Jacques 186 
      — Le Chaix Henri 187 — 
 Leclerc Jules Lucien   188 — Leduc Marcel 189-190 
      —  Lefèvre Paul Julien Romand 191 — Lesage Gaston  192-193 — Letourneau Louis 
  194 — Lucas Henri Sébastien 195 — Leroy  Philippe Auguste 285 — Laizeau 
  Marcel 288 — Lasnier Léon Lucien 290 — M — Magnien Henri 196 — Malga Pierre 197       — Malosse Henri 
  Alexandre 198 — Marais Gabriel 199 — Marcille Jules 200        — Marin André 
  201 [sic: 201-202] —Marin Henri Louis 202 [sic: 203]
        — Martignon  Octave 203-204 [sic: 204]   
   — Martin Paul Robert 205        — Massé   Henri Edouard 206 — Mazure 
Désiré Alexandre   207 — [p.321] — Mercier Gabriel 208-209 — Mercier Marcel 
210-211 — Mercier Marcel    Marius 212 —Merlet Pierre 213 —  Meunier Louis 
214— Meunier Pierre 215          — 
Michaux René Paul 216-217-218-219        — Mignon
Louis Raphaël Jean-Baptiste 220         — Molon
Marcel André Paulin 221 —  Monchoux Louis 222
      — Morchoisne Charles   Louis Désiré 
 223 — Moreau Alfred 224         — Moreau  Louis 225 —   Mougey Georges Henri
Marius 226 — Moulle Lucien 227         — Minet Edmond 282       — N — Nabot Alfred 228 — Nabot Georges 229-230-231-232 
      — Nabot    Jules 233 — 
Nouvellon Charles 234 — [p.322] — O — P — Paris 
Gaston Cyrille 235 — Paul Marius 236-237-238 — Percheron Babylas    239 — Perdrigé 
Maurice Etienne 240 — Petiot Auguste Louis 241 — Pillas Edmond    242 — Pinguenet Maurice 
Joseph 243 — Puis Georges 244-245 — Poinçot    Charles 246 — Portheault 
Marie 247 — Pradot Paul 248-249 — Poussard J. 250          — Puis Paulin 
Pierre 251 — Pinson Charles Raphaël Alfred 283 
      — Perrin Raphaël Emile 289 — [p.323] — Q — Quérard Fernand François 
252 — Quisfis René Alfred Charles 253 — R — Remond Georges Eugène 254 — Renard Maurice 255 — Renaud Julien 256 
         — Reuilly François 257 — Réveillon Albert 258 — Richard 
   André 259 — Riquois Marie Eugène 260
         — Robert Alfred Eugène 261 — Robert Edouard 262 — Robert Marius 263 
         — Rousseau Léon 264 — Rousseau Richard 265-266 — Renard Louis 
   Jules 284 — S — Saucier 
   Henri 267 — Savel Joseph Pierre 268 — [p.324] — T — Téton Bernard 269 — Thevret Emile 
   270-271 —Thevret Lucien Albert 272 — Thopart Augustin 273 — Thomas Albert Henri
292 — U — V — Vaussion
Théophile 274 — Vedrenne Robert 275 — Viau Raymond Armand René 276 —
Vigier Jean 277 — Viguié André 278 — W  X  Y 
Z — Wolff Georges 279 — Wolff Marius 280.
 
 
 
 
 
 | 
                                                                        
                
          | ANNEXEDossier de presse extrait de l’Abeille 
d’Étampes  (6, 13 et 20 décembre)
 et de l’Abeille de Seine-et-Oise (14 décembre)
 
 
 
 
 1) Samedi 6
décembre 1924
 
 
            
              
                | L’Inauguration  du Monument d’Étampes La Solennité du 7 décembre 1924
 
 | L’Abeille 
d’Étampes  113/50 (samedi 6 décembre 1924), pp. 1-2 (saisie  de Bernard Métivier). 
 |  
                | L’inauguration
  du Monument aux Enfants d’Etampes morts à la guerre est appelée
  à marquer une date dans les annales de la Ville. 
 La Municipalité pleinement consciente de la
 vénération  profonde que, sans distinction d’opinion, la population
 tout entière  professe pour ceux qui sont morts pour elle, a fait
de son mieux tout en s’efforçant de conserver strictement à
la cérémonie le caractère de manifestation locale, pour
 lui assurer un éclat en rapport avec l’étendue du sacrifice
 des héros, et avec l’ampleur de la reconnaissance qui leur est due.
 
 Elle s’excuse auprès des divers orateurs dont,
  bien à contre-cœur [sic], elle a du contrarier le très louable
  désir de s’associer à l’hommage rendu, aussi bien qu’auprès
  du public de le priver du plaisir qu’il aurait eu à les entendre.
 Elle remercie Monsieur Dormann, «l’un des plus rapprochés des
 morts de la guerre», selon la forte expression du général
 Gouraud, et par conséquent l’un des plus qualifier pour les honorer,
 d’avoir, en raison des circonstances, spontanément refusé
de  prendre la parole.
 
 Sans espérer y pouvoir réussir, la
Municipalité   s’est efforcée de froisser toutes les susceptibilités;
l’exiguité   [sic] de l’emplacement dont elle dispose n’a pas facilité
sa tâche,   et l’a forcée à limiter ses invitations en
se conformant aux   exigences du protocole établi par les décrets
en vigueur, satisfaction  étant donnée en première ligne
à ceux qui avaient  les premiers droits: les pupilles de la nation
de la ville d’Etampes, les  familles des morts dont les noms sont inscrits
au Monument, puis les mutilés  et anciens combattants d’Etampes auxquels
des places ont été  réservées.
 
 Au cas ou des omissions se seraient produites, les
 personnes  qualifiées pour recevoir une invitation et qui ne l’aurait
 pas reçue,  sont priées de se faire connaître au Secrétariat
 de la  Mairie dans la matinée de samedi.
 
 En raison du caractère même de la cérémonie
  de dimanche, la Municipalité fait appel à la population tout
  entière, sans distinction de parti, pour seconder ses efforts, et
 lui fait pleine confiance pour témoigner de la profondeur de sa reconnaissance
  envers ceux qui ont versé leur sang pour le salut commun, et de
leur   sympathie envers les hautes personnalités qui ont accepté
de  si bonne grâce de venir rehausser l’éclat de la solennité.
 
 Comme il a déjà été annoncé,
  l’accès du monument sera libre de 9 heures à 11 heures dimanche
  matin pour permettre aux familles et amis des morts de la guerre de déposer
  aux pieds du monument fleurs et couronnes; les Sociétés locales
  qui enverraient des délégations, sont priées d’en
limiter   le nombre à six membres au plus et à observer un
rigoureux  silence de façon à ne pas troubler le recueillement
des familles  venues pour honorer leurs morts. Les grilles du square seront
fermées  à 11 heures précises, en vue des derniers préparatifs
 de la cérémonie. Elles seront de nouveau ouvertes de 14 heures
  à 14 heures 30 aux invités munis de leur carte d’invitation.
 Des commissaires indiqueront à chacun les emplacements réservés.
 Seuls après 14 h. 30 auront accès les invités du cortège
 officiel.
 
 La cérémonie d’inauguration commencera
  à 14 h. 45 par l’appel des morts, aussitôt après l’arrivée
  du cortège et se déroulera avec le concours des chœurs de
la  Scola Cantorum, dirigée par le Maître Vincent d’Indy, avec
l’accompagnement  de la Musique de la Garde Républicaine, sous la
direction de son chef M. Balay. La minute de silence sera annoncée
par un appel de clairon. Seuls, comme il a été dit, le Maire
au nom de la Ville, et le Ministre de la Guerre au nom du Gouvernement, prendront
la parole.
 
 Aussitôt après la fin de la cérémonie,
  la Musique de la Garde, si le temps le permet, se transportera sur les
Allées   de la Victoire, en face du Casino, et exécutera l’un
des plus brillants   morceaux de son répertoire.
 
 A 4 h. 45 commencera au Casino, le concert payant, 
dont  le produit est destiné  à faire face en partie aux frais 
de  la solennité d’inauguration. Les places assises seront réservées 
 et numérotées. Le nombre des places étant limité, 
 la location en sera ouverte au public toute la journée de samedi à
 l’Hôtel de Ville, à concurrence du disponible.
 
 |   
 |  
                | Le programme
  du concert a été arrêté comme suit: 1. Patrie (ouverture) Bizet.
 Par la Musique de la Garde républicaine
 2. a) La Plainte du Clocher G. Balay. (Pièce
  descriptive).
 b) Chanson de Cornouaille G. Balay.
 Par la Musique de la Garde républicaine.
 3. a) Hau, Hau, le boys Claudio de Sermizy.
 b) L’Heureux Amour qui eslève
  et honore Roland de Lassus.
 c) Fuyons tous d’Amour le
Jeu   Roland de Lassus.
 Par les chœurs de la Schola Cantorum,
  sous la direction de M. Vincent d’Indy.
 4. Fervaal (Prélude du premier acte)
 Vincent  d’Indy.
 Par la Musique de la Garde républicaine.
 5. La bataille de Marignan Clément
Janequin.
 Par les chœurs de la Schola Cantorum,
  sous la direction de M. Vincent d’Indy.
 6. Gran Jota de la Dolorès Th. Breton.
 Par la Musique de la Garde républicaine.
  Cornet solo: M. Béghin; Bugle solo: M. Delfosse.
 
 Un programme détaillé avec analyse
des   morceaux sera mis en vente dans la salle.
 
 | 
 |  
                | A l’occasion
  de l’Inauguration solennelle du Monument aux Enfants d’Etampes morts pour
  la France, inauguration qui aura lieu sous la présidence de M. le
 Ministre de la Guerre, le Maire de la Ville invite ses concitoyens à
 pavoiser leurs maisons, dimanche 7 décembre. 
 | 
 |  
                | Association des anciens
  Prisonniers de guerre de l’arrondissement d’Etampes
 Les A.P.G. de l’arrondissement d’Etampes, et plus 
spécialement  les A.P.G. en résidence à Etampes, sont 
officiellement invités  et instamment priés d’assister à 
l’inauguration du monument  élevé à la mémoire 
des enfants d’Etampes morts   pour la [p.2] France
pendant la Grande Guerre  qui aura lieu le 7 décembre 1924, sous la
présidence de M. le général Nollet, ministre de la guerre.
 
 Les camarades A.P.G. voudront bien se grouper autour
  des commissaires désignés par le Bureau de l’Association,
qui  se tiendront auprès du monument à partir de 14 heures.
 
 
 1359e section des Vétérans
 Les membres de la 1359e section des Vétérans
  des Armées de terre et de mer sont priés de venir se grouper
  nombreux, le 7 décembre, autour du drapeau. Rendez-vous à
l’Hôtel  de Ville à 14 heures.
 Les camarades Lemoyne, Mouille et Douard ont été
  désignés comme commissaires.
 
 
 Le 4e Hussards
 Un détachement du 4e Hussards arrivera à
  Etampes le samedi 6 et repartira le lundi 8 décembre. Le logement
 sera assuré dans le quartier Notre-Dame et avenue de Paris.
 
 
 Société
de Secours Mutuels des Ouvriers de la Ville d’Etampes
 En raison de l’inauguration du Monument aux Morts
 de  la Grande Guerre, la recette des cotisations et amendes de la société
  de secours Mutuels des ouvriers qui devait avoir lieu dimanche 7 décembre
  prochain est remise au dimanche 14 décembre, de 9 heures à
 11 heures, à l’école de garçons de Saint-Martin.
 
 
 Une messe à Notre-Dame
 A l’occasion de l’inauguration du Monument aux Morts
  de la Guerre, et sur la demande de plusieurs familles, la Messe de 9 heures
  sera dite à Notre-Dame pour le repos de l’âme des enfants
d’Etampes   tombés au champ d’honneur.
 
 | 
 |  
                | En vue de 
permettre  à la cérémonie de dimanche de se dérouler 
dans  le calme, M. le Maire d’Etampes a pris l’arrêté suivant: Le Maire de la ville d’Etampes, conseiller général
  de Seine-et-Oise, officier de la Légion d’honneur:
 Vu l’article 98 § 1er de la loi du 5 avril
1884,
 Considérant qu’en raison de la cérémonie
  de l’inauguration du Monument élevé à la mémoire
  des enfants d’Etampes morts pour la France, il y a lieu de prendre des
dispositions   au point de vue de la circulation et de la sécurité
publique.
 Arrête:
 
 Article premier. — La circulation sera interdite aux voitures 
 le dimanche 7 décembre 1924 aux heures ci-après et sur les 
voies publiques suivantes:
 De 14 heures à 16 h. 45:
 a) Route nationale n° 191 (route de Dourdan),
 à  partir du point d’intersection du chemin vicinal ordinaire n°
 3 avec ladite route jusqu’à l’avenue de Paris (route nationale n°
 20).
 b) Avenue de Paris et rue Saint-Jacques (route nationale
  n° 20), depuis son point d’intersection avec la rue Evezard, jusqu’à
  la rue de la Plâtrerie.
 c) Rues du Rempart, Saint-Jacques-de-Bézégond,
  Darnatal, de la Cordonnerie, Sainte-Croix, de la place Notre-Dame à
  la rue Saint-Jacques rue et place de l’Hôtel-de-Ville.
 
 Art. 2. — a) La circulation sur la route d’Orléans en direction des
routes de Mantes et Dourdan et vice-versa sera dérivée par
la rue de Chauffour, le chemin vicinal ordinaire n° 3 (qui longe le cimetière
 Saint-Martin).
 b) La circulation sur la route de Paris, en direction
  d’Orléans et vice-versa, sera dérivée par les rues
Evezard,  de la Tannerie, Sainte-Croix, de la Juiverie, Saint-Antoine, Basse-de-la-Foulerie,
  de la Manivelle et des Cordeliers.
 c) La circulation sur les routes de Chartres et
Dourdan,   en direction de Paris et vice versa, sera dérivée
par les chemins  vicinaux du Chesnay et de Brières.
 
 Art. 3. — A partir de 15 heures, la circulation sera rétablie, rue 
 Saint-Jacques, entre les rues de la Cordonnerie et de la Plâtrerie, 
 rue Darnatal, de la Cordonnerie, Sainte-Croix, rue et place de l’Hôtel-de-Ville.
 
 Art. 4. — M. le Commissaire de police et tous les agents de la force publique 
 sont chargés de l’exécution du présent arrêté.
 
 Fait à Etampes, le 2 décembre 1924.
 
 Le Maire,(Signé) Marcel Bouilloux-Lafont
 
 | 
 |  
                | L’inauguration du monument
  d’Etampes7 décembre 1924
 Nos Hôtes de Dimanche
 
 Le Général Nollet
 
 Une fois la pais signée, lorsqu’il fallut
s’assurer   que l’Allemagne exécutait ses engagements en ce qui concerne
le désarmement,   c’est au général Nollet que fut confié
la délicate   et périlleuse mission d’effectuer ce contrôle.
Il s’en acquitta   avec un tact et une largeur d’idées qui amena de
l’autre côté   une véritable détente, un désarmement
des esprits.
 Nul plus que le général Nollet n’était
  à même d’apprécier jusqu’à quel point notre
armée   peut être réduite en effectifs, tout en restant
capable de mater  un retour offensif de l’Allemagne. C’est dans ces conditions
que M. Herriot  l’a appelé comme ministre de la Guerre à faire
partie de son  cabinet.
 
 M. Vincent d’Indy
 
 L’illustre maître Vincent d’Indy, qui par trois
  fois a honoré de son concours les soirées des Conférences
  étampoises, est né à Paris en 1851. Elève de
 César Franck, il devint chef des chœurs des concerts Colonne, remporta
 le grand prix de composition de la Ville de Paris avec le Chant de la cloche
 et devint président de la Société nationale de musique.
 Il fonda en 1896 la Schola Cantorum qui devint vite célèbre,
 et, sur les instances de Gabriel Fauré, il fut nommé professeur
 des classes d’orchestre au Conservatoire national de musique.
 M. Vincent d’Indy est médaillé de 1870-71,
  officier de la Légion d’honneur, décoré de plusieurs
  ordres étrangers et membres de nombreuses académies de musique.
  Il a composé d’importants ouvrages parmi lesquels Wallenstein, trilogie:
              Attendez-moi sous l’Orme et la Légende de
Saint-Christophe.
 
 M. Guillaume Balay
 
 Chef de musique de la «Garde républicaine»
 M. Guillaume Balay, né à Crozon (Finistère),
  le 30 avril 1871, fils d’un instituteur qui a élevé quinze
 enfants.
 Engagé le 3 octobre 1889, au 19e d’infanterie,
  à Brest, commissionné au 5e d’infanterie en 1892, sous les
 ordres de J. Vidal, qui le confia à son frère, Paul Vidal,
pour l’étude de l’harmonie; reçu sous-chef de musique avec
le n°1 en 1894.
 La même année, obtint un 1er prix de 
cornet  à piston au Conservatoire, à l’unanimité, après
  8 mois de présence à la classe de M. Mellet. Nommé
sous-chef  de musique au 119e en 1894. Reçu chef de musique en 1898.
Nommé  à cet emploi au 154e d’infanterie en 1900.
 Passe au 72e d’infanterie en 1904 ou il fait obtenir
  un premier prix d’honneur à la musique du 72e d’infanterie, au concours
  de musique militaire de Caen (juillet 1908); élève de Paul
 Vidal pour l’harmonie et de Vincent d’Indy pour la composition.
 A obtenu le n°1 au concours pour l’emploi de
chef   de musique de la «Garde républicaine» et a été
  nommé à ce haut poste le 1er juillet 1911.
 Il est l’auteur de nombreuses œuvres, parmi lesquelles:
              Ouverture caractéristique; Au pays Lorrain,
  ouverture; Armorique (rapsodie bretonne); La Plainte du Clocher
  (pièce descriptive); Eau dormante, Echos d’Espagne,
             Hymne de la Délivrance, La Flandre héroïque.
 
 La Musique de la Garde Républicaine
 
 L’origine de cette brillante phalange artistique
remonte   à 1848; elle comprenait douze trompettes, sous la direction
de M.  Paulus. Ses débuts eurent lieu en mai 1852 lor de la distribution
des drapeaux au Champ de Mars, puis elle devint en 1872 la Musique de la
Garde Républicaine. En 1873, M. Sellenik, auteur de la Marche Indienne,
 succéda à Paulus; il eut pour lui-même comme successeurs
 M. Wettge, M. Parès, M. Bourgeois et, enfin en 1911, le chef actuel
 M. Balay.
 Depuis cette époque, la Musique de la Garde
 a  effectué tant en France qu’à l’étranger de nombreuses
  sorties. Tout récemment elle est allée en Angleterre faire
 une tournée triomphale. Elle a une réputation unique dans
les  deux mondes et la France peut être fière de cette institution
 vraiment nationale qui porte son nom partout.
 
 Le Général Gouraud
 
 Né en 1867 à Paris, le général
  Gouraud fit ses premières armes dans l’infanterie de marine. Il
avait   déjà un grand nom dans l’armée coloniale quand
il fut   mis à la tête du corps expéditionnaire des Dardanelles.
  Il y perdit un bras mais il devint le plus populaires de nos généraux.
  C’était, disaient nos soldats, un nouveau Bayard.
 Après un séjour au Maroc comme résident
  général, le commandement de la IVe armée lui fut confié.
  C’est l’habile mouvement de repli qu’il effectua le 11 juillet 1918 qui
détermina  la rupture du front allemand et le succès de notre
deuxième  victoire de la Marne. Gouverneur militaire de Paris.
 Il fut appelé après l’armistice à
  pacifier la Syrie et la Cilicie où le remplaça le général
  Weygand.
 
 |   Le général Nollet
 
 
 
   Le général Gouraud
 
 |  
 
 2) Samedi 13
  décembre 1924
         
           L’arrivée du général 
 Gouraud, Gouverneur militaire de Paris
 M. Maurice Bouilloux-Lafont — M. Marcel Bouilloux-Lafont — M. Moine
  L’arrivée du général Nollet Ministre de la Guerre
 M. Lescuyer — M.
Bonnefoy-Sibour — M. Marcel
Bouilloux-Lafont
 
 
       
         
           | L’hommage aux morts de
  la Grande GuerreSous la présidence
  de M. le Général Nollet, ministre de la GuerreL’inauguration du monument d’Etampes
 
 
 
 La cérémonie d’inauguration du Monument
  élevé à la mémoire des Enfants d’Etampes morts
  au champ d’honneur au cours de la guerre 1914-1918, a donné lieu
à  une imposante, une grandiose manifestation; durant quelques heures,
tous les Etampois, à quelque classe, à quelque parti qu’ils
appartinssent,  ont communié dans une même pensée, une
pensée de reconnaissance envers ceux qui moururent pour la Victoire
de la France.
 
 On peut avoir sur les causes de la guerre, sur ses
 conséquences,  sur ses résultats, des opinions totalement
différentes;  il est un point sur lequel tout le monde se retrouve
d’accord: c’est que le Souvenir des morts doit être pieusement conservé
par la génération   présente et par les générations
futures; si l’on oubliait   les morts, on aurait tôt fait aussi d’oublier
tous les devoirs qui  nous incombent, qui incomberont demain encore à
nos enfants; le Monument   qui se dresse au Square du Souvenir sera là
pour faire revivre en  nos cœurs l’image chère des parents, des amis
fauchés en pleine   jeunesse, et aussi pour nous rappeler les grandes,
les tragiques leçons   de la guerre.
 
 M. Marcel Bouilloux-Lafont, en qualité de
premier   magistrat de la cité, avait demandé à la population
 de faire masse autour de lui pour donner à la cérémonie 
  toute sa signification; son appel fut entendu et compris par tous; car c’est
 bien la population entière qui se massa autour du Monument, se recueillit
  pendant la minute de silence demandée par son premier magistrat,
puis défila pieusement, silencieusement devant les couronnes, les
fleurs qui s’amoncelaient sur les marches de pierre, comme si sous cette pierre
dormaient, de leur dernier sommeil les 405 Etampois dont les noms ne seront
jamais oubliés.
 
 | L’Abeille d’Étampes 
 113/51 (samedi 13 décembre 1924), pp. 1-2 (saisie de Bernard Métivier) 
 |  
           | La matinée
 Comme il avait été décidé,
  les grilles du Square furent ouvertes dès neuf heures du matin pour
  permettre à la population de fleurir le Monument.la délégation
  du Conseil municipal se composant de MM. Marcel Bouilloux-Lafont, maire;
 Lescuyer et Léauté, adjoints; Gauché, Berthelot et
Hervé,   conseillers municipaux, vint la première déposer
la superbe   couronne offerte par la ville d’Etampes; cette couronne était
évidemment   un chef-d’œuvre et son auteur, qui exécuta déjà
tant   de belles compositions fleuries, M. Villebois, jardinier-chef au château
  de Brunehaut, mérite toutes les félicitations: reproduction
  d’une croix de guerre, avec palmes et citations, elle mesurait 3 m. 65
de   hauteur; le ruban et la croix étaient faits de magnifiques pensées;
  une palme en feuillages piquetés de chrysanthèmes entourait
  les motifs de pensées; un large ruban portant cette inscription:
«La  Ville d’Etampes à ses morts glorieux» allait d’une
branche à  l’autre de la palme; chef-d’œuvre, répétons-le,
qui aurait pu figurer dignement, un jour de grande solennité, sur
la tombe du Poilu inconnu, à Paris.
 
 De 9 à 11 heures, ce fut un défilé
  continuel de délégations, apportant, celle-ci une gerbe de
 fleurs, celle-là une palme de bronze; signalons, dans l’ordre ou
elles  furent groupées au pied du Monument: couronne de l’Association
des  Dames françaises; couronne des anciens élèves des
Ecoles  communales; palme des médaillés militaires; palme de
la Société   de gymnastique  l’Espérance; couronne
du Syndicat des Maraîchers;   palme de la Société de
Secours aux Blessés militaires;   palme du Club athlétique
d’Etampes (Sociétés sportives   fusionnées); palme de
la Section étampoise de l’Union des Combattants;  palme de l’Association
des Mutilés; palme du Collège d’Etampes; couronne de la Compagnie
des Sapeurs-pompiers; palme de la Société   de Secours mutuels
des Ouvriers d’Etampes; palme de la Caisse d’Epargne;  palme du quartier
Saint-Martin (déjà déposée à la solennité
de 1919; palme de la Société de  gymnastique Les Enfants de
Guinette; couronne de la Société d’Horticulture; palme de l’A.R.A.C.-U.L.P.C.J.C.;
couronnes de houx, et, enfin, gros et modestes bouquets apportés par
des parents de morts.
 
 Le dépôt de chaque palme et couronne 
était  fait par six membres de la Délégation; tous observèrent
  le plus profond respect.
 
 A 11 heures les portes furent fermées au public.
 
 MM. Bouilloux-Lafont, Moine, Jousset, qui avaient 
passé  la matinée à surveiller les préparatifs, 
donnèrent  quelques derniers ordres. Tout était prêt pour
la solennité  de l’après-midi.
 
 Le Monument, ainsi admirablement fleuri, se détachait
  d’imposante façon sur le décor de fond que M. Marcel Bouilloux-Lafont
  avait chargé la maison Belloir, de Paris, d’exécuter.
 
 Dissimulant le talus du chemin de fer, des voiles 
aux  couleurs bleu, blanc et rouge formaient un magnifique velum tricolore, 
tandis  que, devant lui, couraient des guirlandes de verdure soutenues par 
des mâts;  ces guirlandes avaient été tressées 
par les élèves  des écoles de filles de Saint-Pierre 
et de Saint-Martin. Décor  de bon goût, décor artistique 
qui fut unanimement apprécié.
 
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           | La Réception à
  l’Hôtel de Ville
 Dès une heure de l’après-midi, tout 
Etampes  se portait sur les allées de la Victoire et sur la place de
l’Hôtel  de Ville.
 
 Des invitations avaient été lancées
  par la Municipalité aux personnalités, fonctionnaires, officiers,
  membres des bureaux de Sociétés pour qu’ils assistassent
à   la réception du général Nollet, ministre
de la Guerre,   et du général Gouraud, gouverneur de Paris.
 
 A deux heures, les salons de l’Hôtel de Ville 
 étaient ouverts. M. Marcel Bouilloux-Lafont, précédant 
 de quelques minutes ses hôtes qu’il avait laissé au château 
 de Brunehaut, ne tardait pas à y rejoindre ses invités.
 
 Un imposant service d’ordre, sous le commandement 
même  du général Guerrier, commandant le département 
de Seine-et-Oise,  et assuré par une Compagnie de l’Aviation, les gendarmes
à cheval, les agents de police dégageait le milieu de la place
de l’Hôtel  de Ville et la porte d’entrée de la cour d’honneur.
 
 Dans la cour, un piquet de l’Aviation, les gymnastes,
  les sapeurs-pompiers, la clique de la Garde Républicaine s’alignaient
  à droite et à gauche. A l’entée, s’étaient
groupés   les porte-drapeaux des Sociétés locales et
les présidents:   MM. Darut, Ducloud, Bouillet, Simonneau, Guérin,
Thourigny, Dormann,   Gouguenheim.
 
 A 2 h. 25, la clique sonne «Aux Champs»,
  les soldats présentent les armes: ce sont d’abord les représentants
  du département, sénateurs et députés qui traversent
  la cour; puis, c’est le plus sympathique des généraux français, 
  le vaillant mutilé des Dardanelles, le général Gouraud
  qui arrive accompagné par M. Maurice Bouilloux-Lafont, vice-président
  de la Chambre des Députés.
 MM. Marcel Bouilloux-Lafont et Moine les reçoivent à leur
  descente de l’auto et les conduisent au bas de l’escalier d’honneur où
  ils leur présentent les présidents des Sociétés.
 
 Le général Gouraud a, pour chacun,
un  de ces mots affectueux qui le firent tant aimer du soldat… Il y a là
  des vaillants de la Grande Guerre qui le virent à l’œuvre dans les
  tranchées de l’Argonne, de Champagne; ceux-là le connaissent
  déjà… Mais il y a là des soldats de l’Année
terrible…  Et ceux-là ont tout de suite aimé ce grand chef
qui, se mettant  au garde à vous comme un simple soldat, a, de son
unique main, salué  leur drapeau… N’est-ce pas que cette pensée
a traversé leur  esprit: «Si nous avions eu des chefs comme
cela en 1870!...»
 
 Quelques minutes s’écoulent; un bruit de galop
  se fait entendre; le Ministre de la Guerre arrive.
 Un ordre bref; puis un contre-ordre. Enfin à 2 h. 30, heure militaire,
  un peloton de chasseurs débouche, sabre au clair, de la rue de l’Hôtel
  de Ville, dégageant la place. La clique sonne «Aux Champs»,
  les soldats présentent les armes.
 
 M. Bouilloux-Lafont, suivi de MM. Lescuyer et Léauté,
  se rend à la porte de la grille recevoir le général
 Nollet, ministre de la Guerre, qu’accompagnent M. Bonnefoy-Sibour, préfet
 de Seine-et-Oise et le général Vidalon.
 
 La présentation des présidents de Sociétés
  militaires est faite au ministre de la Guerre comme elle fut faite au général
  Gouraud; puis les généraux sont conduits dans les salons
de   l’Hôtel de Ville où sont groupés les membres du
Conseil   municipal d’Etampes et les invités comprenant presque toutes
les notabilités  civiles et militaires de notre ville, les représentants
de Sociétés  locales, auxquels se sont joints avec nos voisins
de Corbeil et ex concitoyens  , MM. Viguié, sous-préfet et
Lassiat, capitaine de gendarmerie:  MM. Amiard, président du Conseil
général de Seine-et-Oise;  Gustave Brinon, André, marquis
de Ganay, André Simon, conseillers  généraux; Aubry,
président, et les membres du Conseil  d’arrondissement; de nombreux
maires des communes voisines et de l’arrondissement.
 Dans le salon d’honneur, prennent place, aux côtés du ministre
  et du maire d’étampes, les généraux, préfet,
 sénateurs, députés et président du Conseil général;
  à droite, les adjoints et membres du Conseil municipal d’Etampes
et  les élus de l’arrondissement; à gauche, les sous-préfets
  et conseillers généraux et les magistrats du Tribunal d’Etampes;
  en face du ministre, les présidents des Sociétés d’anciens
  militaires; Médaillés militaires, anciens Prisonniers de
guerre,   Union nationale des Combattants, Vétérans des armées 
  de terre et de mer, Anciens Combattants de 1870-71, Association des Mutilés.
 
 M. Marcel Bouilloux-Lafont présente en ces 
termes  la bienvenue au ministre:
 
 Monsieur le Ministre,
 C’est pour moi u très grand honneur de recevoir
  dans cet Hôtel de Ville, qui compte parmi les plus vieilles maisons
  communes de France, l’un des Membres les plus éminents du Gouvernement,
  et de lui souhaiter la bienvenue; en vous assurant, Monsieur le Ministre,
  du profond attachement de ma population aux institutions de la République,
  je m’empresse de vous offrir ses biens vifs remerciements, ceux de son
Conseil   municipal, et les miens, d’avoir bien voulu accepter la présidence
  de notre cérémonie d’inauguration du Monument élevé
  à nos morts de la guerre.
 Messieurs, permettez-moi de trouver dans votre présence ici,
aux   côtés de Monsieur le Ministre de la Guerre, une marque
de votre   sympathie envers notre population étampoise; permettez-moi
de vous   exprimer le haut prix que nous attachons à cette sympathie,
en même   temps qu’à l’honneur que vous nous faites, et vous
dire notre gratitude   d’avoir bien voulu vous associer à l’hommage
que nous rendons à   nos braves Morts pour la France.
 
 Monsieur le Ministre, Messieurs, il y a cinq ans, 
lors  de la pose de la première pierre du Monument que nous allons 
inaugurer  tout à l’heure, nous avons ouvert un Livre d’Or, sur lequel, 
avec le nom de tous nos vaillants héros tombés au champ d’honneur,
 nous avons pieusement recueilli les citations de tous les Enfants d’Etampes
 pendant la Grande Guerre.
 
 Avant de le clore solennellement dans la prochaine
 séance  du Conseil municipal et de le déposer aux Archives
de la Ville, nous  serons infiniment honorés, Monsieur le Ministre
et Messieurs, que vous acceptiez d’y déposer votre signature, en souvenir
 de la solennité  d’aujourd’hui.
 
 Les huissiers avancent la table sur laquelle est
déposé   le Livre d’Or et, successivement, général,
députés,   sénateurs, président du Conseil général
viennent   apposer leur signature au bas du procès-verbal dont voici
le texte:
 
 L’an mil neuf cent vingt-quatre, le sept décembre,
  jour de l’inauguration solennelle du Monument élevé par la
 Ville d’Etampes à la mémoire de ses Enfants morts à
la guerre.
 Monsieur Gaston Doumergue étant Président
  de la République française,
 Monsieur Edouard Herriot, Président du Conseil
  des ministres,
 Monsieur le Général Mollet, Ministre
 de  la Guerre,
 Monsieur Adrien Bonnefoy-Sibour, officier de la Légion
  d’honneur, Préfet de Seine et Oise,
 Monsieur Louis Amiard, chevalier de la Légion
  d’honneur, Président du Conseil général de Seine-et-Oise,
 Monsieur Léon Moine, Sous-Préfet d’Etampes,
 Monsieur Marcel Bouilloux-Lafont, officier de la
Légion   d’honneur, Conseiller général du canton et
Maire de la Ville   d’Etampes,
 Monsieur Auguste Lescuyer, premier Adjoint au Maire,
 Monsieur Emile Léauté, second Adjoint 
 au Maire.
 Au cours de la cérémonie d’inauguration
  du Monument précité, présidée par Monsieur
le   Général Nollet, ministre de la guerre, représentant
 le gouvernement de la République française, assisté
de M. le Général Gouraud, médaillé militaire
et grand-croix de la Légion d’honneur, gouverneur militaire de Paris;
 de MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise; Hugues Le Roux et
 Coraudet, sénateurs; Maurice Bouilloux-Lafont, vice-président
 de la Chambre des députés; Charles-Reibel, Franklin-Bouillon,
 Leredu, anciens ministres, et Goust députés de Seine et Oise,
 A été clos le Présent Livre
d’Or   contenant les citations à l’ordre du jour pour Hauts faits
de guerre   des Enfants et Habitants d’Etampes, ainsi que la liste des Enfants
d’Etampes   morts pour la France.
 En foi de quoi ont signé:
 Général Nollet, Franklin-Bouillon,
 Gouraud, Bonnefoy Sibour, Leredu,
 Charles Reibel, Hugues Le Roux,
 Cornudet, Goust, Maurice Bouilloux-Lafont et Amiard.
 
 Les signatures apposées, M. le général
  Nollet rend grâces à M. le Maire d’Etampes d’avoir bien voulu
  le convier à cette cérémonie qui lui donne l’occasion 
  de prendre contact avec les parlementaires qui ont tenu également
  à l’honorer de leur présence, et aussi avec une population
 productrice de la bienfaisante richesse de la France et dont le dévouement
 aux institutions républicaines lui est bien connu. Il en remercie
du fond du cœur et le maire, et les habitants d’Etampes.
 
 Puis, à l’appel d’un huissier de la Préfecture
  de Seine-et-Oise, a lieu, dans l’ordre protocolaire, la présentation
  des notabilités et invités réunis dans les salons
de   l’Hôtel de Ville.
 
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           | Au Monument aux Morts
 A 2 h. 30 les portes du Square ont été
  de nouveau fermées et la foule s’est massée de chaque côté
  du monument, en attendant patiemment les autorités. Près
de   la maisonnette de l’octroi, on remarque le groupe formé par les
membres   de l’A.R.A.C. et les communistes; quatre drapeaux rouges, avec
inscriptions   «Guerre à la Guerre», etc., flottent au-dessus
des têtes,   fort jeunes pour la plupart; disons d’ailleurs que les
camarades qui jouent   le rôle de commissaires font observer — et firent observer jusqu’à la
fin — une discipline,
un maintien dont nombre  de groupements pourraient heureusement s’inspirer.
 
 A 3 heures moins le quart, le son des tambours et 
clairons  annonce l’arrivée du cortège.
 Ce cortège s’est formé dans la cour de l’Hôtel de
 Ville;  en tête les gendarmes à cheval et un peloton de chasseurs,
 puis  les cliques de la Garde et des pompiers, les drapeaux des Sociétés,
  enfin les personnages officiels; les sapeurs-pompiers et les soldats de
l’Aviation  forment la haie; un peloton de chasseurs ferment la marche. Après
 quelque vicissitudes provoquées par une marche trop rapide de la
tête   de colonne, voici le cortège à peu près
complet au Monument.  Aidé d’inspecteurs de la Sureté, M. Brossier,
notre actif commissaire  de police, a heureusement fait dégager la
porte.
 
 La Marseillaise éclate, jouée 
par  la Musique de la Garde, groupée dans un angle du Square avec les
chanteurs  de la Schola Cantorum.
 
 Les premières notes de l’hymne national font 
 sursauter les porte-drapeaux rouges; et comme c’est l’instant où le
 Ministre passe devant eux, il y a un léger frémissement dans
 le groupe; quelques «chuts» énergiques ramènent 
 le calme absolu…
 
 Autour du Monument, sont groupés sur un parquet
  qui recouvre toutes les parties gazonnées, les parents des morts
et  les délégations des Sociétés locales. A gauche:
  l’Espérance étampoise, les Sociétés de mutilés
  et d’anciens combattants, les Pupilles de la Nation et les familles des
morts;  à droite: les Enfants de Guinette, les élèves
des écoles,  les officiers de réserve, les membres du cortège,
les délégations  de Sociétés de secours aux blessés,
les familles des  morts et les délégations des Sociétés
locales.  Les personnalités se rangent à leur tour aux emplacements
assignés.
 
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                | L’Appel des Morts
 L’appel des Morts commence; et c’est, avec la minute
  de silence, le moment le plus émouvant de la cérémonie.
 MM. Lescuyer et Léauté, viennent se
 placer  de chaque côté du fût du monument ainsi que les
 drapeaux,  et M. le chef de bataillon Jacquet, ayant fait ouvrir le ban
et  présenter  les armes, les adjoints au maire à tour de rôle
 font l’appel  des 405 noms inscrits sur l’exèdre qui entoure et complète 
 l’œuvre du sculteur [sic] Benneteau; un groupe de Pupilles de la Nation, 
répondent pour chaque série: «Morts pour la France»!
 L’appel est terminé.
 Aussitôt, M. Marcel Bouilloux-Lafont gravit
 les  marches et fait ouvrir un nouveau ban.
 C’est l’instant où toute la foule, celle qui est groupée 
 dans le square, et celle qui, immense, s’étent [sic] jusqu’aux allées
  du Port, va saluer les morts. Le spectacle est vraiment impressionnant
à   cette minute de recueillement absolu. Le brouillard tombe plus
épais,   enveloppant les gens et les choses dans un immense linceul
de tristesse;  les cavaliers, tout là-bas, sur le Port, droits sur
leur selle, prennent   un aspect fantastique…
 Un appel de clairon…
 M. Bouilloux-Lafont se découvre et d’une
voix   claire:
 —
Je  demande, dit-il, pendant une minute de vous recueillir dans le souvenir 
de  nos morts.
 Un cliquetis d’armes; les hommes se découvrent;
  les yeux se fixent sur le Poilu de bronze que soutient la Victoire ailée
  et chacun croit reconnaître en lui l’être cher tombé
pour  la Patrie…
 Encore un appel de clairon; la minute de silence 
est  écoulée.
 
 | 
 |  
                | Alors
 un  chant majestueux s’élève accompagné par les cuivres
 de la Garde; c’est la Schola Cantorum qui fait entendre le Chant des
Girondins: Mourir pour la Patrie
 C’est le sort le plus beau,
 Le plus digne d’envie…
 
 Dans la foule qui entoure le monument l’émotion
  est indescriptible. Pendant que s’envolent «ces mesures inoubliables
  pour qui les a entendues une seule fois et dont la solennelle gravité,
  teintée d’un peu de mélancolie leur donne bien le caractère
  qu’elles doivent avoir, celui d’un véritable hymne funéraire»
  (1) apparaissent se tenant par la main et
en   théories évoquant le souvenir de la Grande Révolution, 
  des fillettes qui viennent déposer des fleurs sur le socle du monument.
  Chaque couple comprend une Pupille de la Nation et une autre fillette.
Elles   s’embrassent après avoir déposé leur offrande,
et tandis   que sa compagne qui rejoint ses parents, la suit des yeux, l’assurant
de  son affectueuse sympathie, l’orpheline vient passer devant l’exèdre
 et chercher parmi les noms le nom de son père: Mort pour la Patrie!
 
 Jamais l’idée de patriotique fraternité
  ne fut mieux traduite.
 
 |      (1) Georges Dufour, Nos chants nationaux.
 |  
                | Dans un groupe,
  le sénateur Hugues Le Roux, s’adressant à notre concitoyen,
  M. Lagouanelle — ce
sont  deux pères qui pleurent leurs fils — lui conte deux anecdotes qu’il répéta
bien des fois en Amérique pour y faire connaître la France:
celle, d’abord,  de cette vieille Bretonne qui vient d’apprendre la mort
de son deuxième  fils; il lui en reste un troisième, mais celui-là,
une tête  brûlée, a déserté avant la guerre.
Et la vieille  maman [p.2] de lui écrire:
«Tes  frères sont morts, mais il n’y a pas de lâche dans
la, famille:  reviens tout de suite ou ne reviens jamais.» Et cette
autre: dans un  hôpital, une jeune femme s’effondre sur le cadavre
de son mari: «La  Patrie était ta mère; je t’ai laissé
à elle…»  Et M. Hugues Le Roux d’indiquer encore à M.
Lagouanelle que les parents  dont tous les fils sont morts à la guerre
ont le droit, s’ils ont des filles, d’ajouter leur nom à celui des
maris de celles-ci… 
 Les chanteurs se sont tus. La parole est à
 M.  Marcel Bouilloux-Lafont.
 
 De nouveau, c’est un
impressionnant   silence, et la voix très claire de M. le Maire porte
jusqu’à   la foule.
 
 | 
 |  
                | Monsieur
  le Ministre de la Guerre, Monsieur le Préfet,
 Messieurs les Ministres,
 Messieurs les Sénateurs et Députés,
 Monsieur le Gouverneur militaire
 Mesdames, Messieurs,
 
 La tâche qui m’incombe en ce jour est particulièrement
  délicate: d’une part je plie sous le poids de l’honneur qui m’échoie
  de prendre la parole; d’autre part les circonstances me créent l’obligation
  de traduire et condenser, dans l’hommage que je dois rendre à la
mémoire  des héros tombés au champ d’honneur, les pensées
et les sentiments que, avec infiniment plus d’éloquence, nombre d’orateurs
  auraient exprimés devant ce monument, pieux témoignage de
la  reconnaissance d’une population communiant tout entière dans le
culte  du souvenir.
 
 Certain d’être inférieur à ma
 tâche,  je m’efforcerai pour la remplir, à défaut d’éloquence
  d’y mettre tout mon cœur.
 
 Mon premier devoir, au nom de la ville d’Etampes,
 est  d’exprimer à Monsieur le Ministre de la Guerre, à Monsieur
 le Préfet, à Messieurs les anciens Ministres, à Messieurs
  les Sénateurs et Députés ici présents, à
  Monsieur le Général Gouraud, Gouverneur militaire de Paris,
  et à toutes les hautes personnalités groupées dans
cette  enceinte, la profonde gratitude qu’elle éprouve envers eux
d’avoir  bien voulu par leur présence, manifester l’intérêt
qu’ils  lui portent, et donner à cette solennité un relief
en rapport  avec la grandeur du sacrifice consenti par les héros dont
les noms  sont gravés sur cette pierre.
 
 Ce sentiment de reconnaissance de la population
étampoise   s’étend aux généreux donateurs qui
ont aidé la  ville à ériger ce Monument, et notamment
à M. Quinton,   l’excellent citoyen dont la libéralité
posthume a été   pour elle un précieux concours.
 
 Sa reconnaissance s’étend aussi à
l’artiste   éminent, M. Benneteau, auquel elle est redevable d’une
œuvre qui fait  honneur tout à la fois à celui qui l’a conçue
et exécutée,  et à la cité qui la renferme dans
ses murs.
 
 Il y a cinq ans passés, le 14 septembre 1919,
  que M. Abrami, sous-secrétaire d’Etat à la Guerre, en a posé
  la première pierre; le temps qui s’est écoulé jusqu’à
  son achèvement témoigne moins encore des difficultés
  rencontrées que du souci de la Ville d’Etampes de léguer
aux   générations futures un souvenir digne de ceux à
la mémoire  desquels il a été édifié.
De même qu’elle  s’enorgueillit d’avoir été le berceau
de l’aviation et d’avoir  vu se former chez elle les as de la guerre, les
Védrines, les Garros,  les de Romanet, les Pinsard et les Fonck, de
même elle s’honore d’avoir  songé, l’une des premières,
sinon la première, en France,  à perpétuer la mémoire
de ses enfants morts pour la Patrie.
 
 Deux mois auparavant, jour pour jour, nous avions
 solennellement  adopté leurs enfants, et nos concitoyens gardent
profondément   ancré dans leurs cœurs le souvenir de cette
poignante cérémonie,   répétée dans toutes
les communes de France, où   toutes les autorités de France
faisaient le serment de prendre sous   leur protection matérielle
et morale les Pupilles de la Nation.
 
 Nous étions alors tous unis dans une même
  angoisse: l’obsession de la délivrance de notre sol tous vibrant
d’une  même inquiétude sur le sort de ceux qui se battaient
pour nous  conserver la liberté.
 
 C’était l’époque, Monsieur le Ministre
  où le chef valeureux qui de la Woëvre à la Somme, dans
  les tranchées de l’Aisne comme dans celles de l’Yser, s’était
  depuis le début de la campagne imposé à l’opinion
publique   par ses actions d’éclat, et à la confiance de ses
troupes par  sa bravoure, son calme et sa décision, mettait en pratique
les enseignements  professés autrefois à l’Ecole de Guerre,
et où, après  79 jours de combats opiniâtres, vous culbutiez
l’envahisseur et deveniez  le libérateur de Saint-Quentin.
 
 Nous étions au «tournant de la guerre»,
  et le soir même de l’adoption des Pupilles de la Nation, nous avions
  les échos de l’effroyable canonnade de la bataille de Champagne,
prélude  des éclatantes victoires de l’Ancre, de la Somme et
de l’Avre, de cette bataille où, Monsieur le Gouverneur, vous décidiez
du sort de la France et qui vous valait une citation que je vous demande
la permission de rappeler:
 «Officier général de haute valeur
  morale qui vient d’ajouter une nouvelle page de gloire à une carrière
  déjà magnifiquement remplie. Entraîneur d’hommes de
premier  ordre, aimé du soldat parce qu’il l’aime lui-même,
a brisé  l’attaque allemande du 15 juillet 1918, de Reims à
l’Argonne, en communiquant  à ses troupes la confiance et la flamme
qui l’animent, en portant au suprême degré chez tous les chefs
servant sous ses ordres, l’esprit de discipline, de dévouement et
d’ardent patriotisme dont il est une des plus brillantes incarnations».
 
 Mon Général, je n’ai pas crains de 
faire  violence à la modestie du glorieux mutilé des Dardanelles,
 en rappelant sa citation préférée, car j’ai senti qu’en
  le faisant, j’étais en communion d’idées à travers
l’au-delà  avec ceux que nous honorons aujourd’hui et dont bon nombre,
ayant servi sous  vos ordres étaient de ceux qui vous aimaient; j’ai
senti que tous avaient leur part de cette citation magnifique, et que l’hommage
rendu au glorieux chef rejaillissait sur les glorieux soldats.
 
 Le 15 août 1918, célébrant avec
  vos compagnons d’armes l’Offensive victorieuse, vous buviez à la
Paix  glorieuse, à la Paix heureuse, à la Paix durable que
vous aviez  bien gagnée. Ces jours de gloire sont venus et, avec eux,
cette paix  si ardemment désirée.
 
 Nous a-t-elle apportée le bonheur? Sera-t-elle
  durable? Le bonheur absolu est un mythe. Le bonheur est fait de relativités.
  Il est un grand bonheur que la paix nous a donné: la délivrance
  du cauchemar affreux qui nous a tenaillé quatre années durant,
  années interminables de souffrances et de vicissitudes pour les
braves   du front, d’inquiétude et d’épreuve pour les populations
à   l’arrière.
 Il est un autre bonheur que la paix nous a valu, bonheur inappréciable: 
  celui de ne pas avoir eu à subir la loi du vainqueur, loi qui eût
  été infiniment plus effroyable que celle imposée par
  nous à nos adversaires.
 
 Le recul de l’Histoire permettra un jour de juger
 la  mesure dans laquelle la paix eût pu être plus heureuse,
la  mesure  dans laquelle la clairvoyance des uns eût pu efficacement
contrebalancer   l’aveuglement des autres, et la part de responsabilités
qui incombe   à la Nation entière, privée de son libre
arbitre par   la griserie de la Victoire.
 
 Mais il ne fait plus de doute maintenant pour personne
  que la guerre que nous avons subie pèsera d’un poids terrible pendant
  plusieurs générations, sur le sort de l’humanité.
 
 La paix sera-t-elle durable? Qui de nous, saluant
 avec  enthousiasme la fin de cette guerre, n’avait la conviction d’avoir
assisté  à la dernière des guerres? N’y étions-nous
pas encouragés  par cette apparence trompeuse d’entente et de solidarité
entre les  peuples alliés qui paraissait se prolonger bien au-delà
de la victoire en raison même de l’ampleur des résultats obtenus?
 
 Au commencement du siècle, nous avons été,
  avec la conférence de La Haye, le jouet du même mirage. Il
semble  que l’humanité oublieuse des leçons répétées
  de l’histoire, aime, par intervalles, se laisser bercer et s’assoupir dans
  ce rêve enchanteur de l’éternelle fraternité des peuples!
 La guerre, il est vrai, avec son long cortège d’horreurs, de
crimes,   de deuils et de misère, est une si terrible catastrophe
que l’on ne  peut se refuser à suivre les esprits généreux
dans la  poursuite de cet idéal sublime qui s’éloigne de nous
aussitôt   aperçu.
 
 Oh oui! guerre à la guerre! C’est le cri
du  cœur de toutes les mères. Mais parmi tous les français
qui le poussent avec le plus de frénésie, combien en est-il
osant penser que notre devoir si nous étions attaqués, serait
de présenter notre gorge au couteau de l’agresseur ou de subir son
joug sans nous défendre?
 
 Dans l’accomplissement d’une mission dont l’incommensurable
  importance n’avait d’égal que la légitime confiance déposée
  en votre personne, vous avez eu, Monsieur le Ministre, le redoutable privilège
  d’approfondir mieux que personne le problème sous toutes ses faces.
  Vous vous êtes rendu compte que, si entre les peuples, la course
aux   armements a fini par déclancher [sic] le fléau en 1914,
une   course au désarmement qui serait unilatérale ou camouflée,
  pourrait conduire au même cataclysme avec, pour nous, les pires conséquences.
  L’indéfectible vigilance dont vous avez fait preuve nous est une
précieuse  garantie que la sécurité de la France est
en bonnes mains.
 
 L’expérience hors pair que vous avez acquise
  des ressources et des méthodes de nos ennemis d’hier, est une garantie
  non moins précieuse que nous ne serions pas, en cas d’agression,
pris  au dépourvu et que le vaste programme que vous élaborez,
répond  aux nécessités du progrès moderne; il
répond tout autant à la satisfaction d’un idéal de justice
dont la dernière guerre a été la négation permanente.
 Telle que vous la concevez, la mobilisation tout entière de la nation
 armée contre l’assaillant, mobilisation de l’intelligence comme du
 travail, mobilisation de l’industrie, de la finance, du commerce et de l’agriculture,
 avec une organisation méthodique longuement préparée
 et maintenue au niveau du progrès, aurait pour premier résultat
 de créer la solidarité générale indispensable
 en même temps que de faire disparaître cette monstruosité
  décourageante d’édification de fortune des uns sur le sang
 ou la souffrance des autres.
 
 Cette guerre haïe de tous, et dont, accompagné
  par les vœux ardents de la population, le Gouvernement s’efforce par une
 entente internationale, de prévenir et d’éloigner le retour,
 serait rendue si effroyable par les progrès de la science, que l’imagination
  se refuse à la concevoir, car avec les gaz toxiques et les découvertes
  nouvelles de l’électricité et de l’aviation, elle serait
aussi   terrible à l’arrière qu’à l’avant, et elle viserait
 non plus seulement la destruction des armées, mais, cette fois, la
 destruction des peuples.
 
 Cette vision d’horreur et d’épouvante, ceux 
 dont nous honorons aujourd’hui la mémoire avaient entendu l’écarter
  à jamais des êtres chers laissés à leurs foyers.
  En exhalant leur dernier soupir dans la sérénité ou
 la souffrance, leur dernière pensée s’est tournée vers
 eux, et confondant dans la sublimité de leur sentiment, l’amour de
 la famille et l’amour de la patrie, ils sont morts avec la consolation suprême
  que leur sacrifice n’aurait pas été inutilement consenti.
 
 Morts glorieux des champs de bataille, de la Marne 
 et de l’Argonne, de l’Yser et de Verdun, de la Somme et de la Champagne, 
et vous aussi, morts non moins glorieux, succombant dans la souffrance sur 
le lit d’hôpital, ou qui, terrassés par l’épuisement et
par les gaz, vous êtes endormis au pied d’une haie pour ne plus vous
réveiller, votre vœu restera gravé dans notre mémoire
  comme votre souvenir reste gravé dans nos cœurs. En veillant sur
vos  enfants, en honorant vos familles, en vous honorant vous-mêmes
de citations  ou de décorations posthumes, notre pays ne s’est pas
libéré  envers vous, non plus que la Ville d’Etampes, en vous
élevant ce monument  n’a entendu s’affranchir de la dette sacrée
contractée envers  ses enfants.
 
 Il est trois soucis qui doivent constamment meubler
  notre pensée et qui, jeunes enfants qui m’écoutez, doivent
 germer dans vos jeunes esprits, et que vous devrez transmettre vous-mêmes
 à vos enfants comme un dépôt sacré.
 
 Le premier est de garder intact le territoire national
  dans cette intégralité que vous avaient léguée
  nos ancêtres, intégralité que nous récupérée
  les morts glorieux de la Grande Guerre, et ceux qui ont été
  leurs compagnons d’armes.
 
 Le second est, tout en sachant rester forts et respectés,
  tout en nous gardant de nous mettre à la merci de personne, de travailler
  chacun dans la mesure de nos moyens au désarmement moral à
 l’intérieur comme à l’extérieur, au rapprochement des
 peuples entre eux par des concessions réciproques, de façon
 à reculer sans cesse plus loin, de génération en génération
  si c’est possible, le retour de la calamité odieuse qui fait les
veuves  et les orphelins.
 
 Mais il est un autre vœu encore que nous ont légué
  nos morts, et je m’adresse plus particulièrement à nos dévoués
  parlementaires qui sont ici, il nous faut, de même que nous avons
libéré  notre territoire, libérer notre esprit des derniers
vestiges de la  guerre et des carcans qu’elle a créés, nous
affranchir de ce  souci permanent des restrictions et des réglementations
qui emportent  chaque jour un lambeau de cette liberté fille de la
Révolution  française, et qui, si nous n’y prenons garde, n’existera
plus qu’au  frontispice de nos établissements publics. La liberté
est aussi  nécessaire à un peuple que l’air à nos poumons,
 et si  nous n’avions gagné la guerre que pour perdre la liberté,
 nous  n’aurions échappé à l’asservissement que pour
tomber  dans la servitude.
 
 C’est le vœu de nos glorieux morts, respectons-le!
 
 | 
 |  
                | Les applaudissements
  n’ont pas été ménagés à notre premier 
 magistrat au cours de son magnifique discours; ils éclatent plus vibrants
 encore sur cette péroraison. 
 De nouveau, la Schola et la Garde se font entendre,
  puis la parole est au Général Nollet, ministre de la Guerre.
  C’est un soldat qui parle, un soldat habitué aux phrase brèves,
  qui portent loin.
 Le Ministre salue au nom du Gouvernement de la République les 
enfants  de la Ville d’Etampes morts au champ d’honneur et leur apporte au 
nom de l’Armée française l’hommage d’un patriotique souvenir: 
«Au pied de ce monument, consacré à leur gloire, dit-il, 
je ne prononcerai que quelques paroles simples, brèves comme le fut 
leur existence. Je m’inclinerai d’abord devant la douleur de ceux qui les 
pleurent et je leur donnerai l’assurance de la pieuse sympathie dont le Gouvernement
 de la République entoure leur deuil. J’aimerai à penser que
 cet hommage envers ceux qu’ils ont perdus apportera quelque adoucissement
  à leur douleur. Je voudrais tout au moins qu’ils trouvent dans mes
 paroles l’expression de, la reconnaissance que les âmes pieuses ont
 pour ceux qui sont tombés pour le salut commun. L’histoire dira la
 grandeur sublime de leur obscur dévouement; elle mettra au premier
 rang ces héros qui au cours des âges se sont sacrifiés
 pour un haut idéal de justice et de liberté.»
 
 A l’admiration que nous leur devons, doit s’ajouter
  un autre sentiment et, évoquant ce que fut leur vie de misère
  et de gloire, M. le général Nollet poursuit ainsi:
 «Au poste d’écoute dans la nuit pluvieuse
  tandis que tous les sens se tendaient vers la menace imprécise,
leur   pensée venait se réfugier ici sous le toit paternel.
Dans le  calme factice du champ de bataille assoupi, ils évoquaient
un à  un leurs chers souvenirs d’autrefois: ils revoyaient la maison
où ils avaient grandi, les lentes ondulations des paysages familiers,
le clocher  aussi d’où par un soir d’été la France avait
lancé  l’appel aux armes.
 
 Autour d’eux se pressaient dans l’ombre en affectueux
  cortège peuplant de leur tendresse inquiète leurs veillées
  solitaires: Parents, femmes, enfants. Parce qu’ainsi ils demeurèrent
  vraiment humains, les frères de leurs frères, à notre
  admiration pour eux doit s’ajouter une pitié affectueuse et fidèle.
 Messieurs, je remercie votre distingué Maire de m’avoir donné
  l’occasion de commémorer leur souvenir. C’est un des devoirs les
plus  sacrés de ma charge d’exalter le sacrifice de ceux en qui l’armée
  tient à voir et à continuer à voir ses enfants les
plus  chers. Il m’a été donné, en ces temps derniers,
d’inaugurer  des monuments comme celui-ci dans d’autres villes qui ont connu
l’invasion  ou du moins sa menace. En rendant hommage à ceux de vos
enfants qui  sont tombés au champ d’honneur, il m’est agréable
aujourd’hui  de saluer une autre forme de l’héroïsme français.
 Ici pas de ruines. Les champs et les foyers n’étaient pas menacés
  comme ils l’avaient été il y a cinquante ans pendant l’année
  terrible.
 
 Ce n’est pas pour sauver la maison, la ville natale,
  pour défendre ceux qui leur étaient chers que vos enfants
ont  couru aux armes. Ils se sont jetés dans la mêlée
pour  défendre un haut idéal de justice et de liberté,
pour  obéir au sentiment de l’unité, de la solidarité
nationale  et pour disputer à l’envahisseur cette terre de France
qui proche ou lointaine, leur est partout également sacrée.
 Certes il n’appartient à personne de faire des distinctions que 
 la mort n’a pas faites; mais vous me permettrez cependant dans ces lieux 
où sont si profondément marquées les fortes vertus des 
enfants de la terre, de rappeler ce que la victoire doit à leur longue 
patience, à leur étonnante ténacité, à 
leur  confiance inébranlable dans le destin. Sur tous les champs 
de bataille  ou se joua le sort et la fortune de la France de Dunkerque à 
Belfort, aux Dardanelles où les conduisait le glorieux soldat que j’ai
l’honneur d’avoir devant moi (1), à Salonique,
partout ils surent dans les profonds labours de la guerre se fixer à
la terre comme durant la paix le soc de leurs charrues, et comme elles se
briser plutôt que d’aller en arrière.
 
 |      (1) Le général Gouraud
 
 
 |  
                | Sans 
efforts  apparents, par acceptation très simple des grands devoirs 
que la guerre  leur imposait, ils sont entré de plein pied dans la 
gloire». 
 Puis le Ministre salue les Mutilés et Anciens
  Combattants qui pendant quatre années ont partagé la gloire
  et les dangers de ceux qui ne sont pas revenus. Il évoque aussi
la   Victoire qui fut leur œuvre commune et qui nous est d’autant plus précieuse
  et sacrée qu’elle exigea de plus lourds sacrifices. Ce n’est pas
la  victoire de l’impérialisme, c’est la victoire du plus haut idéal
  où puisse s’élever l’esprit humain.
 
 «Elle est venue, dit-il, libérer notre
  territoire envahi et rendre à notre Patrie les provinces injustement
  ravies. Elle a prouvé au monde qu’il n’est plus désormais
de  peuple assez fort pour pouvoir impunément violer les lois de la
morale  internationale qui, se dégageant lentement des consciences,
seront  les bases de la société future.
 
 Sous ses auspices, la France a repris, à
la  tête des Nations, sa marche persévérante vers un
avenir  plus calme, plus avare de larmes et de sang.
 
 Pour obéir à la pensée dernière
  de nos morts, pour écarter des berceaux de leurs les dangers d’une
  guerre nouvelle, pour demeurer fidèle à son propre génie,
  la République convie solennellement à son œuvre de paix tous
  les peuples et tous les hommes de bonne volonté. Et malgré
 les obstacles, malgré les résistances d’égoïsmes
 nationaux d’ailleurs mal compris, nous devons avoir confiance dans la force
 de rayonnement d’un semblable idéal.
 
 Mais la justice sans la force est impuissante tant 
 que la violence peut se mettre au service de l’iniquité. Ecoutez plutôt
 la parole de M. Maurice Bouiloux-Lafont, vice-président de la Chambre
 des députés, que je suis heureux de saluer aux côtés
 de votre distingué Maire».
 
 «Nous proclamons hautement, dit-il, lui aussi
  notre espérance d’une pacification heureusement amorcée.
Nous   y sommes d’autant plus encouragés que cette pacification est
ardemment   attendue, réclamée, exigée par les classes
laborieuses   du monde et que les gouvernements eux-mêmes ne sauraient
négliger   les aspirations de la conscience universelle. Mais avertis
par une précédente   expérience, par l’avortement de
pareilles tentatives de fraternisation   humaine, par la cruelle leçon
de cinq années de catastrophes   mondiales, nous considérons
qu’il est des précautions rigoureuses   dont nous ne saurions, ans
[sic] commettre la plus lourde faute, nous départir».
 
 «En effet, Messieurs, la France a trop connu 
 les horreurs de la guerre pour pouvoir accepter que sa volonté de 
paix puisse être un encouragement à de nouvelles agressions. 
Aussi pour poursuivre notre idéal de justice et de concordes internationales,
  pour décourager les desseins agressifs qui pourraient encore la
menacer,   il nous faut demeurer vigilants et forts.
 
 Messieurs, pour concilier ces devoirs avec les précédents,
  pour parvenir au but, la route à parcourir est longue et la tâche
  est difficile:
 
 Le triomphe de la pais à laquelle il faut 
travailler  se mérite et s’achète par les mêmes vertus 
que la victoire  de la guerre. Souvenons-nous de ceux qui sont tombés: 
dans la      puissance de leur exemple, nous trouverions 
encore la force de vaincre!»
 
 Les applaudissements éclatent; puis c’est 
la              Marseillaise, chantée par la Schola et jouée
  par la Garde. Toutes les têtes se découvrent; des cris de
«Vive   la France» retentissent quand le général
Nollet vient   déposer une magnifique gerbe de fleurs au pied du monument.
 
 A 4 heures un quart la cérémonie est 
 finie.
 
 | 
 |  
           | Un cortège
  se reforme. Les personnalités quittent le square et se dirigent
à   l’extrémité du Port où attendent les automobiles. 
 A cet instant, un jeune membre de l’A.R.A.C. tente 
 de faire un discours; mais la foule se hâte vers le Casino où 
 doivent avoir lieu les concerts de la Garde. Et les gendarmes ont tôt 
 fait de rétablir un ordre qui fut moins troublé par cet incident
  que par l’irruption intempestive de la machine du train de Milly crachant
  la fumée au point de faire soupirer une fois de plus les habitants
  d’Etampes pour l’avènement prochain, espérons-le, des automotrices 
  sur les voies du chemin de fer départemental.
 A 4 heures et demie, le général Gouraud après avoir
  eu le plaisir de retrouver dans la foule notre concitoyen M. Morel, qui
fut  avec lui comme sergent dans l’infanterie de marine alors qu’il était
  lui-même sous-lieutenant, quitte Etampes salué par d’unanimes
  acclamations.
 
 Le général Nollet qui sera ce soir,
 l’hôte  de M. Gustave Brinon, maire de Pussay, conseiller général
 de  Méréville, avec qui il est unit par des liens de parenté,
  reste à Etampes pour présider le concert de la Garde et de
 la Schola.
 
 La Garde exécute d’abord un de ses meilleurs
  morceaux devant le Casino; et le public lui fait une chaude ovation.
 
 Puis c’est l’envahissement du Casino dont MM. Pinguenet
  ont assuré magnifiquement la décoration.
 
 Il est six heures lorsque s’achève le concert
  dont un de nos amis, fils de notre estimé concitoyen «de guerre»,
  l’éminent chef d’orchestre Albert Wolff, a bien voulu faire un compte-rendu
  musical que nous publierons samedi prochain.
 
 A ce moment, des flammes de Bengale s’élèvent
  du Square du Souvenir; et, malgré l’opacité du brouillard,
 le Monument se détache très nettement, très finement.
 
 C’est en cette apothéose que s’achève
  la cérémonie d’Inauguration du Monument aux Morts d’étampes.
 
 La date du 7 décembre 1924 prendra place
dans   les fastes de notre cité.
 
 | 
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                | La Municipalité d’Etampes exprime ses sincères remerciements 
  à tous ceux qui ont secondé ses efforts et collaboré
  avec elle à la préparation de la solennité d’inauguration
  du Monument aux Enfants d’Etampes morts pour la France. 
 Elle est profondément reconnaissante aux
hautes   personnalités qui ont apporté le précieux concours
de  leur présence à la cérémonie et lui ont donné
  tout son éclat.
 
 Elle est heureuse d’avoir été en pleine
communion d’idées   avec l’unanimité de la population qui,
répondant à son  appel a, pendant toute la solennité,
témoigné par son  recueillement et sa tenue pleine de dignité
de la part profonde qu’elle  prenait à l’hommage rendu en son nom
à ses glorieux morts et  de la sincérité de sa gratitude
envers eux.
 
 MM. Amodru et Colrat, députés de Seine-et-Oise,
  empêchés, s’étaient faits excuser.
 
 | 
 |  
           | Nos photographes
  étampois ont pris de nombreux clichés, le jour de l’inauguration.
  Les personnes qui désireraient des cartes-postales de ceux parus
dans  le présent numéro peuvent s’adresser à M. Jolivet,
43,  rue Sadi Carnot. 
 | 
 |  
    La décoration du Monument
         
                       
      
      L’amoncellement des fleurs au pied du MonumentLa Couronne du Conseil municipal
     Une minute de silence!
 
 3) dimanche 14
décembre 1924
 
 
       
         
           | Inauguration 
 du monument aux morts d’Etampes 
 | L’Abeille de Seine-et-Oise
  114/52 (dimanche 14 décembre 1924), p. 1 (saisie de Bernard Gineste). 
 |  
           | L’inauguration 
 du monument aux morts d’Etampes a eu lieu dimanche dernier sous la présidence 
 du général Nollet, ministre de la Guerre. 
 Après une réception dans les salons 
de  l’hôtel de ville, où l’on remarquait le général 
 Gouraud, gouverneur militaire de Paris, le général Guerrier, 
 commandant en Seine-et-Oise; MM. Bonnefoy-Sibour, préfet; Viguié, 
 sous-préfet de Corbeil; Moine, sous-préfet d’Etampes, le cortège 
 officiel s’est rendu au monument, oeuvre de M. Félix Bonneteau, grand 
 prix de Rome. Lecture fut donnée de la longue liste des morts glorieux, 
 et deux discours furent seulement prononcés, l’un par M. Marcel Bouilloux-Lafont, 
 conseiller général, maire d’Etampes, au nom de la ville; l’autre 
 par le général Nollet, ministre de la Guerre, qui a dit notamment:
 
 «La France 
 a trop connu les horreurs de la guerre pour pouvoir accepter que sa volonté 
 de paix puisse être un encouragement à de nouvelles agressions. 
 Aussi, pour poursuivre notre idéal de justice et de concorde internationale, 
 pour décourager les desseins agressifs qui pourraient encore la menacer, 
 il nous faut demeurer vigilants et forts.»
 
 
 
      La Scola 
 Cantorum, sous la direction de M. Vincent d’Indy, et la Garde républicaine, 
 sous la direction de M. Guillaume Ballay, se sont fait entendre.
 Le général Nollet a déposé 
 au pied du monument une superbe gerbe de fleurs et la cérémonie 
 a pris fin sur la Marseillaise exécutée par la Garde.
 
 | 
 |  
 
 4) Samedi 20
  décembre 1924
 
 
       
         
           | La
  Garde Républicaine et la Scola Cantorum au Casino d’Etampes 7 décembre 1924
 
 | L’Abeille d’Étampes
  113/52 (samedi 20 décembre 1924), p. 1  (saisie de Bernard Métivier) 
 |  
           | Pour clôturer
  la journée d’inauguration du monument de ses morts, la municipalité
  d’Etampes ne pouvait faire mieux que d’organiser un concert. Elle choisit
  pour cela la salle du Casino. J’eusse préféré celle
 du Théâtre dont l’acoustique est bien supérieur [sic].
 Ceci d’ailleurs ne retire rien à la valeur du programme établi
 avec beaucoup de goût et qui comprenait deux parties bien distinctes:
 la musique de la Garde d’une part; le maître Vincent d’Indy et sa
Schola   Cantorum de l’autre. 
 Pour débuter nous entendîmes une fois
 de  plus la célèbre ouverture de Bizet, Patrie. Ecrit
 en  souvenir du siège de Paris en 70, ce morceau fut exécuté
  en maintes et maintes occasions, mais il n’a pas perdu pour cela son rythme
  de vaillance guerrière, ses accents douloureux, ses plaintes et
sa   longue envolée d’espoir qui le termine. Nous l’entendons toujours
 avec un vif plaisir, parce qu’il s’adresse au cœur français, lui,
apportant le réconfort utile lors de ses alarmes et de ses fatigues.
 
 Vincent d’Indy, célèbre ici par ses 
trois  conférences tant applaudies, nous présentait sa Schola 
Cantorum.  Il lui fit exécuter quatre chœurs dont le plus curieux était
 le dernier, La Bataille de Marignan. Admirablement écrit pour
 les voix, son auteur, Clément Janequin, a voulu y évoquer
 les  nombreux bruits qui s’exhalent au cours des combats guerriers. D’abord
 l’attaque:  les soldats s’élancent à l’assaut conduits par
un refrain qui  les électrise, ce chant se perd peu à peu au
milieu des cris,  des plaintes, des râles, des balles; mais bientôt
c’est la victoire  et le chant d’allégresse termine, chant qui efface
toutes les douleurs  et toutes les souffrances. La Bataille de Marignan a
cependant vieilli; de  nos jours c’est le canon qui domine toute rumeur et
nous sourions à  l’audition de ce morceau évoquant les batailles
lointaines du bon roy François, batailles qui nous paraissent des
jeux d’enfants!... et pourtant!
 
 Un autre chœur est signalé pour son rythme 
rapide  et joyeux, celui de Roland Lassus, Fuyons d’amour le jeu. Impeccablement
 dirigé par le grand musicien qu’est d’Indy, les artistes de la Schola
 interprétèrent tous ces morceaux avec élégance
  et souplesse. Ils reproduisirent exactement toutes les finesses exigées
  par leur chef qu’ils suivaient avec beaucoup d’attention. Les voix basses,
  très chaudes, très sonores éclipsèrent un peu
  celles des femmes qui me parurent hésitantes, mais il a fait si
froid   ce jour-là que ces dames durent un peu s’enrouer…
 
 Le maître avait tenu à conduire lui-même
  le prélude de son ouvrage Fervaal; il le fit avec autant
d’allure   qu’il en avait en tête de ses chœurs. Son œuvre pleine de
charme et   de douceur fut extrêmement goûtée de ses auditeurs.
 
 Une danse espagnole extraite d’un opéra peu
 connu              La Dolorès, dû au compositeur Thomas
 Breton,  termina parfaitement ce petit concert. Bien cadencée, un
peu brutale  mais chaleureusement orchestrée, elle évoque nettement
 les cabarets des vieux quartiers de Madrid, ces sortes de bouges où
 s’agitent des êtres élégants et décidés
 qui se perdent  dans la fumée et le barriolage [sic] des couleurs.
 
 M. Guillaume Balay est un musicien de métier;
  à son pupitre il conserve une silhouette militaire, un peu sèche
  et sévère, mais s’il bat nettement sa mesure il obtient de
 son orchestre des couleurs heureuses et fait ressortir précieusement
 les valeurs des partitions qu’il dirige.
 
 Louons encore M. Balay comme compositeur; il nous 
offrit  en effet deux de ses ouvrages. Le premier triste, monotone nous rappelle
 les cloches des villages sonnant lassement le glas des morts, s’égrenant
  dans l’air, s’enchevêtrant et formant, malgré leurs dissonances,
  une longue plainte déchirante qui s’efface petit à petit
en   un mince filet aigrelet mais mélodieux.
 
 Le second, supérieur d’ailleurs à La
  Plainte du Clocher, évoque l’âme bretonne. Quiconque séjourna
  dans la pittoresque presqu’île retrouve, en écoutant ces quelques
  pages, le chant rude du paysan piquant ses bœufs, le refrain burlesque
du   pêcheur, les thèmes monotones sue lesquels dansent le soir
des  couples jeunes et vieux au son d’un accordéon asthmatique. Ce
morceau  évoquateur [sic] précis d’une race pure et retranchée,
  est écrit habilement, soigneusement orchestré; les thèmes
  se suivent presque semblables (l’esprit breton est lourd et peu créateur)
  pour se terminer en une farandole éperdue, une bourrée du
pays  comme celles qui clôturent les bals de nuit sur la place du Marché
  des petits villages les jours de fête.
 
 En résumé, manifestation très
 réussie.  Pouvait-il en être autrement puisque l’on bénéficiait
  du concours de la «Garde Républicaine» et de celui très
  précieux de Vincent d’Indy. Le public nombreux ne ménagea
pas  ses applaudissements, et jusqu’à un spectateur de quelques jours
qui,  enveloppé dans un burnous blanc, n’hésitait pas à
souligner  de ses cris tout son contentement.
 
 
 Stephane Wolff
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