Ville d’Etampes
Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918
Livre d’Or des combattants,
p. 177
Ville d’Etampes
Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918
Tome 1
|
L’an mil neuf cent dix-neuf, le quatorze septembre, cinquième
anniversaire de la fin de la bataille de la Marne, [p.5] Monsieur Raymond Poincaré étant
Président de la République, Monsieur Georges Clémenceau
président du Conseil des Ministres et ministre de la guerre, Monsieur
Georges Chaleil chevalier de la Légion d’Honneur, Préfet
de Seine et Oise, Monsieur Albert Palimier président du Conseil
Général, Monsieur André Viguier Sous-Préfet
d’Etampes, décoré de la médaille militaire et de la
croix de guerre, Monsieur Marcel Bouilloux-Laffont chevalier de la Légion
d’honneur, conseiller général du canton et maire de la ville
d’Etampes, Monsieur Emile Léauté deuxième adjoint
au maire de la ville d’Etampes.
Au cours de la cérémonie de la Reconnaissance
Nationale présidée par Monsieur Abrami sous-secrétaire
d’état à la guerre représentant le gouvernement de
la République Française, assisté de Monsieur le général
Trouchaud, commandeur de la Légion d’honneur, commandant la place
de Paris, [p.6] [p.7] a été remis
solennellement aux archives de la ville pour y être précieusement
et glorieusement conservé en témoignage de reconnaissance
de la génération qui a vu ou fait la grande guerre et en exemple
aux générations à venir le présent
Livre d’Or
contenant les citations à l’ordre
du jour pour hauts faits de guerre des enfants et habitants d’Etampes et
dont il pourra être délivré des extraits officiels à
la demande des intéressés.
En foi de quoi a été rédigé
et signé le présent procès-verbal.
[Suivent treize signatures]
[p.8] [p.9]
[Onze signatures]
Suzanne Grenet, C. Bouilloux-Laffont
[p.10] [p.11]
|
|
1.
Audebine, René Eugène
|
Médaille
militaire
168e régiment d’infanterie
Par arrêté ministériel du
18 octobre 1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918 publiés au Journal officiel du 29 novembre
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat Audebine René Eugène
mort pour la France
«Brave soldat ayant donné les preuves
de la plus belle ardeur au combat. Est tombé glorieusement le 28
août 1915, au Bois le Prêtre.»
A Sens le 17 décembre 1919
Le capitaine commandant le
dépôt du 168e d’infanterie. Signé illisible. [p.12]
|
|
2.
Ballet, Léonce
Alexandre Marius
|
Ordre n° 1148 «C.
P.» (extrait)
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 M. du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Etat, cite à l’ordre du régiment
Ballet Léonce Alexandre Marius
Mle 7603 bis, soldat de territoriale au 290e régiment
d’infanterie.
«Bon et brave soldat, courageux et plein
d’entrain, est mort glorieusement au champ d’honneur, le 28 avril 1915».
Au Grand Quartier Général, le 23
mai 1919, le Maréchal de France commandant en chef les armées
françaises de l’Est
Pétain
Pour extrait conforme, pour le lieutenant-colonel,
sous-chef du bureau du personnel, signé illisible [p.13]
Médaille militaire
90e régiment d’infanterie
Par arrêté ministériel du
18 octobre 1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918 publiés au Journal Officiel du 29 novembre
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Ballet Léonce Alexandre Marius mle 7603 bis au 290e régiment
d’infanterie.
Mort pour
la France
«Bon et brave
soldat, courageux et plein d’entrain, est mort glorieusement au champ
d’honneur, le 28 avril 1915.»
A Chateauroux, le 12 décembre 1919, le
chef de bataillon O’Kelly, commandant provisoirement le 90e régiment
d’infanterie. Signé O. Kelly [p.14] |
|
3.
Barrilliet Théodore
|
Ordre n° 3642 «P»
(extrait)
La médaille
militaire a été conférée au militaire dont
le nom suit:
Barrilliet
Théodore mle 2221, canonnier servant à la 34e batterie du
3e régiment d’artillerie coloniale.
«Canonnier dévoué, votif et
brave. A été atteint de plusieurs blessures graves le 22
juin 1915. Impotence fonctionnelle du bras gauche».
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme.
Signé J. Joffre
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible. [p.15]
|
|
4.
Baudet Albert
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 122 du 21 mai 1917
Le lieutenant-colonel Pesme, commandant le 69e
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le caporal Baudet Albert, n° mle [blanc] 2e cie
«Excellent caporal. A fait preuve le 6 mai
1917 d’un entrain remarquable en conduisant ses hommes à l’attaque
malgré un violent feu de barrage.»
Extrait certifié conforme. Aux armées
le 21 mai 1917, le lieutenant-colonel commandant le 69e régiment
d’infanterie. Signé: Ch. Pesme [p.16]
Extrait de la division n°
289, citation à l’ordre de la division n° 244 du 22-11-18
Le général commandant la 11e division
d’infanterie cite à l’ordre de la division les militaires dont
les noms suivent:
Baudet Albert, caporal (01871) 2e compagnie du 69 R. I.
«D’une énergie et d’un sang-froid
admirables aux combats du 1er novembre 1918, grâce à son audace
a puissamment aidé à réduire au silence les mitrailleuses
ennemies qui tentaient d’enrayer l’avance de la compagnie»
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel Le
Villain, commandant le 69e R. I. Signé: Le Villain [p.17]
|
|
5.
Baudoin*,
Marcel Alfred Charles
|
Médaille militaire
3e bataillon de chasseurs à pied
Par arrêté ministériel du
19 mars 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918 publiés au Journal officiel du 5 mars
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sergent
Baudoin* Marcel Alfred Charles mle 2258
Mort pour la France
«Sous-officier absolument remarquable qui
s’était fait une réputation à part dès les
premiers combats. Tranquille et tout à son devoir au milieu des
pires dangers a rendu les plus réels services au cours des récentes
attaques. Tué le 8 mai 1915 en donnant l’assaut des hauteurs de
Lorette et sans avoir cessé jusqu’au dernier souffle d’exciter ses
chasseurs au devoir. Une citation antérieure.»
«Croix de guerre avec palme»
A Saint-Dié, le 13 juillet 1920, le chef
de bataillon commandant le dépôt du 3 B. C. P. Signé:
illisible [p.18]
|
*
Erreur du copiste sur la graphie du nom.
Selon celle du monument aux morts et la fiche SGA mémoire des hommes:
Baudouin (Note de Bernard Métivier)
|
6.
Baubion, Marcel
|
Citation à
l’ordre du régiment
Le chef d’escadron commandant le 6e groupe du
104e régiment d’artillerie lourde cite à l’ordre du régiment:
Baubion Marcel 1er canonnier conducteur, n°
mle 018247
«Depuis le début sur le front dans
l’art. c. d’abord puis dans l’a. l. a toujours fait preuve de courage
et de sang-froid en ravitaillant sa batterie dans des circonstances difficiles,
notamment aux attaques de Reims et Pouziers 1918»
Extrait certifié conforme, en campagne
le 1er avril 1919, le chef d’escadron commandant le 104e R. A. L. Signé:
illisible. [p.19]
|
|
7.
Beauclair
|
Citation personnelle
à l’ordre du 334e régiment d’artillerie
lourde, le 6 juillet 1918
«Très bon sous-officier, volontaire
pour encadrer dans la nuit du 26 au 27 juin, une corvée qui consistait
à ramener des obus laissés en première ligne. A par
son attitude sous un violent bombardement, contribué à assurer
la corvée dans les meilleures conditions possibles. Blessé
le 12 septembre 1914 dans ses fonctions de brigadier de tir.»
Le chef d’escadron commandant le 334e R. A. L.
Signé: Bourboulon. [p.20]
|
|
8.
Beaudet,
Victor
|
Sapeur
à la cie 13/14 du 4ème génie
«sapeur très courageux, le 1er novembre
a fait preuve d’une belle énergie en construisant une passerelle
sur l’Aisne à proximité de l’ennemi et n’hésita pas
à se mettre dans l’eau jusqu’à la ceinture pour activer le
travail». [p.21]
|
|
9.
Beauquies,
Auguste
|
Ordre de l’artillerie divisionnaire
n° 173 du 30 juin 1916
Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
de la 64e division d’infanterie, cite à l’ordre de l’artillerie
divisionnaire:
Le 2e canonnier servant Beauquies Auguste n° mle 03739, brancardier
de la 23e batterie du 2e régiment d’artillerie de campagne.
«Au cours de violents bombardements de sa
batterie par obus de gros calibres du 16 au 22 juin 1918, s’est dépensé
sans compter pour assurer le transport des blessés et leur donner
les premiers soins».
Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
divisionnaire. Signé: Robin
P. A. le lieutenant adjoint, signé illisible. [p.22]
|
|
10.
Berthot,
Edmond
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le lieutenant colonel Huin, commandant le 155e
régiment d’artillerie à pied, cite à l’ordre du régiment:
0.1029 - Berthot Edmond 2e canonnier servant de
l’état-major du 4e groupe du 155e R. A. P.
«Excellent canonnier téléphoniste,
a toujours rempli avec le plus grand dévouement les missions périlleuses
qui lui ont été confiées, notamment le 21 juin 1917
à Chauvaucourt et le 28 octobre 1918 à Thiaucourt, en effectuant
la réparation des lignes sous les violents tirs de gros calibres.
Blessé grièvement en accomplissant une destruction d’artifices
ennemis.
Le 17 février 1919, le lieutenant-colonel
Huin cdt le 155e R. A. P. Signé: Huin [p.23]
|
|
11.
Berthot,
Emile
|
Le lieutenant
commandant p. i., soussigné certifie que le 13 septembre 1916 il
a fait en faveur du 2e servant Berthot Emile, n° mle 6715 classe 1913,
une proposition pour citation à l’ordre avec le motif suivant:
«S’est toujours fait remarquer par sa belle
attitude au feu. Le 12 septembre 1916, après avoir assuré
avec courage le service de sa pièce contrebattue par l’ennemi s’est
immédiatement employé à la remettre en état
de tirer après qu’elle eut été rendue indisponible,
sans se soucier des nombreux obus tombant autour de la pièce et sur
la pièce.»
Au secteur 168, le 13 septembre 1916 le sous-lieutenant
commandant p. i. Signé: illisible. [p.24]
|
|
12.
Bétlamini,
Gabriel
|
Citation à l’ordre
du régiment
Extrait de l’ordre n° 770 du lieutenant-colonel
commandant le 332e régiment d’infanterie.
Le lieutenant-colonel commandant le 332e régiment
d’infanterie cite à l’ordre du régiment les sous-officiers,
caporaux et soldats dont les noms suivent:
Soldat Bétlamini Gabriel mle 14924, cl.
1917 de la 14e cie du 332e R. I.
«Soldat très brave s’étant
bien conduit au cours de l’attaque et fait remarqué par sa bravoure
et sa ténacité»
Pour extrait certifié conforme, le 1er
septembre 1917, le lieutenant-colonel commandant le régiment. Signé:
illisible. [p.25]
|
|
13.
de Bigault de Fouchères, Jean
|
Citation à l’ordre
général de la 1ère division de cavalerie à
pied.
Le chef d’escadron, Jamout chef d’état-major
de la 1ère division de cavalerie à pied cite le soldat de
1ère classe:
de Bigault de Fouchères
«Engagé volontaire dans la cavalerie,
classé service auxiliaire et versé pour cette raison dans
le service automobile, n’a cessé d’y faire preuve de dévouement
et de sang-froid. Le 25 mars 1918 à Damcourt s’étant trouvé
pris avec deux voitures sous un bombardement violent, a fait mettre à
l’abri les véhicules et est resté sur place pour assurer
la liaison».
Le chef d’état-major. Signé: L.
Jamout [p.26]
|
|
14.
Bizouerne, Gustave Ernest
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 181
Soldat Gustave Ernest Bizouerne 22e compagnie,
mle 78
«Très brave soldat, au cours des
combats des 13, 14, 15 et 20 septembre 1916, a été un modèle
de courage, de calme et de sang froid»
Décoré de la croix de guerre avec
étoile.
Le 3 septembre 1916, le lieutenant-colonel commandant
le 331e régiment d’infanterie. Signé: illisible. [p.27]
|
|
15.
Blanchet,
Marcel
|
Citation à l’ordre
de l’armée
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés
par la décision ministérielle n° 12285 du 8 août
1914, le général commandant en chef a fait dans l’ordre de
la Légion d’honneur, la nomination suivante:
Monsieur Marcel Blanchet,
sous-lieutenant de réserve au 51e régiment
d’infanterie. Au moment ou il se préparait à aller se faire
panser d’une blessure occasionnée par l’éclatement d’une
mitrailleuse, a appris que l’ennemi avait pénétré dans
la tranchée d’une compagnie voisine, s’écriant: «Alors
j’y cours», il effectue avec sa section une riposte vigoureuse reprenant
deux cents mètres d’une tranchée perdus infligeant de fortes
pertes aux Allemands qui évacuèrent les tranchées en
abandonnant cinquante boucliers, ne consentit à aller se faire panser
que sur un ordre formel de son capitaine.
Le 4 janvier 1915, le général commandant
le 2e corps d’armée. Signé: Gérard . [p.28]
|
|
16.
Bluet, Gaston
|
Médaille militaire
La médaille militaire a été
conférée au militaire dont le nom suit:
Bluet Gaston (mle 011 449) soldat au 342e régiment
d’infanterie, 17e compagnie
«Soldat plein d’entrain et brave au feu.
Blessé grièvement le 19 janvier 1915, a perdu l’œil droit»
(La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme)
Signé: J. Joffre
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel
chef du bureau du personnel. Signé: illisible. [p.29]
|
|
17.
Bocquet,
Henri Octave
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 104
Le lieutenant-colonel Valzi commandant le 16e
Tal. d’infanterie cite à l’ordre du régiment
Bocquet Henri Octave, soldat
«Depuis le début de la campagne
a rempli ses fonctions de brancardier avec le pus grand dévouement.
A été grièvement blessé aux genoux par des
éclats d’obus».
Le 26 septembre 1915, pour extrait certifié
conforme, le chef de bataillon commandant le dépôt. Signé:
illisible [p.30]
|
|
18.
Boivin,
Charles
|
Citation à l’ordre
du régiment.
Le colonel commandant l’artillerie de corps cite
à l’ordre du régiment:
Boivin Charles maître pointeur — 5e batterie
n° mle 2011
Motif de la citation: «Excellent maître
pointeur. Depuis le début de la guerre a fait preuve en toutes circonstances
d’un réel sang-froid et d’une grande bravoure. A été
blessé le 28 février 1915 à son poste de combat».
(Ordre n° 130, 18 janvier 1917)
Extrait certifié conforme, en campagne
le 25 janvier 1917, le colonel commandant l’artillerie de corps. Signé:
illisible [p.31]
|
|
19.
Boivin,
Louis
|
Médaille militaire
(Ordre n° 2822 «D»)
La médaille militaire a été
conférée au militaire dont le nom suit:
Boivin Louis, Mle 12788, soldat au 146e régiment
d’infanterie, compagnie de mitrailleuses
«Très bon soldat qui s’est courageusement
conduit au cours de toutes les actions où il a été
engagé. S’est particulièrement distingué le 8 avril
1916 jour où il a été très grièvement
blessé»
(La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme)
Signé J. Joffre
Pour extrait conforme le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible [p.32]
|
|
20.
Bonnin,
Fernand
|
Citation à l’ordre
régiment
Extrait de l’ordre n° 290 du régiment
en date du 12 octobre 1918
Le lieutenant colonel comandant le 282e R A.
L. T. cite à l’ordre du régiment
Bonnin Fernand maréchal des logis de l’E.
M. du 1er groupe
«Agent de liaison plein d’allant e de bravoure,
s’est fait remarquer dans la Somme par sa belle tenue au feu. Au cours
des dernières opérations de Lorraine, a donné de nombreuses
et éclatantes preuves e son courage et de son sang froid en assurant
son service sous de violents bombardements, notamment dans les journées
des 24, 25 et 26 septembre 1918».
Le lieutenant-colonel commandant le régiment,
signé; Romain
Vu pour copie conforme, aux armées le
28 novembre 1918, le capitaine Traon commandant la batterie. Signé:
Traon [p.33]
|
|
21.
Bonnin,
Lucien Raoul
|
Médaille militaire
23e régiment d’infanterie coloniale
Par arrêté ministériel du
15 août 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918 publié au Journal Officiel du 22 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du
sergent Bonnin Lucien Raoul mle 3081
Mort pour la France
«Bonnin Lucien Raoul, sergent: «Très
bon sous-officier qui a été toujours pour ses hommes un exemple
de devoir et de courage; mortellement blessé pour la France le
13 mars1915 à Ville sur Tourbe»
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Paris le 25 février 1921, le colonel
Desclaux commandant le dépôt du 23e régiment d’infanterie
coloniale. Signé: Desclaux [p.34]
|
|
22.
Bony
|
Médaille militaire
(ordre n° 5088 «D»)
La médaille militaire a été
conférée au soldat
Bony (active) mle 11450 à la 11ème
compagnie du 69e régiment d’infanterie
«Soldat dévoué et courageux.
A été blessé très grièvement pour la
troisième fois, le 18 avril 1917. Enucléation de l’œil droit.»
(Pour prendre rang du 7 mai 1917)
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme
Le général commandant en chef,
p. o. le major général. Signé: Debeney
Pour extrait conforme le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible
[p.35]
|
|
23.
Boucher,
Armand
|
Citation à l’ordre
du régiment
Croix de guerre
Le commandant du 298ème régiment
d’infanterie cite à l’ordre du régiment
Boucher Armand, caporal au 298e R. I.
«Caporal énergique et plein d’entrain.
Blessé mortellement en allant à l’assaut des positions ennemies»
[p.36]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
20 juin 1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914
et 1er octobre 1918 publié au Journal Officiel du 30 juin 1919,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du
caporal Boucher Armand
Mort pour la France
«Caporal énergique et plein d’entrain.
Blessé mortellement à l’assaut des positions ennemies»
A Roanne le 2 juillet 1919, le chef de bataillon,
Casella, commandant le dépôt du 98e régiment d’infanterie.
Signé: Casella [p.37]
|
|
24.
Boudard,
Marcel Fernand
|
Citation à l’ordre
du régiment
Monsieur Boudard Marcel Fernand, mle 20,
Capitaine territorial à la 3e compagnie
du 85e régiment territorial d’infanterie
«Excellent commandant de compagnie, qui,
sur le champ de bataille a fait preuve de calme, de sang froid, de courage
et d’énergie. Au cours des durs combats qui ont précédé
la chute de Maubeuge a dirigé sa compagnie avec beaucoup de vigueur,
l’a parfaitement maintenu sous le feu violent de l’ennemi.»
Au grand quartier général, le 19
mai 1919, le Maréchal de France commandant en chef les armées
françaises de l’Est. Signé: Pétain [p.38]
|
|
25.
Boudier,
Fernand
|
Médaille militaire
166e régiment d’infanterie
Par arrêté ministériel du
31 mars 1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914
et 1er octobre 1918 publié au Journal Officiel du 17 juillet 1920,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Boudier Fernand, mle 13637
Mort pour la France
«Bon soldat, courageux au feu, tué
glorieusement le 1er décembre 1917 à son poste de combat»
A Dreux, le 29 octobre 1920, p. o. le chef de
bureau de comptabilité chargé de la reddition des comptes
des 166e et 366e R. I. Signé: illisible [p.39]
|
|
26.
Boulland,
Charles
|
Citation à l’ordre
du régiment
Boulland Charles, sous-lieutenant, 24e batterie
du 237e régiment artillerie
«A fait preuve d’un grand sang froid et
de belles qualités militaires pendant les combats due 1er au 6 août
1918»
(ordre n° 110 du 12 août 1918)
[p.40]
|
|
27.
Boulland,
Maurice
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 358
Le lieutenant colonel Lanusse, commandant le
147ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
les militaires dont les noms suivent:
Boulland Maurice, 2e classe, 10e cie
«Soldat très brave au feu. S’est
particulièrement distingué le 30 mai 1918, en assurant la
liaison entre sa compagnie et le chef de bataillon dans les conditions
difficiles et extrêmement périlleuses»
Le 10 avril 1919, le lieutenant-colonel Lanusse
commandant le 149e R. I. Signé: Lanusse
Pour copie conforme le capitaine adjoint. Signé:
illisible [p.41]
|
|
28.
Bourdon, Lucien
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 448
Le lieutenant colonel Deschamps, commandant le
246e infanterie, cite à l’ordre du régiment
Bourdon Lucien, classe 1904, soldat signaleur,
matricule 4463
«Depuis 4 ans au front, s’est toujours
distingué pour son zèle et son courage, notamment pendant
les derniers combats en assurant son service sous les bombardements violents.»
En campagne le 4 septembre 1918, le lieutenant-colonel
Deschamps commandant le 246e infanterie. Signé: Deschamps [p.42]
|
|
29.
Brigonnet, Auguste
|
Citation à l’ordre
de l’artillerie divisionnaire n° 227
Le colonel cite à l’ordre de l’artillerie
divisionnaire le brave dont le nom suit:
Brigonnet Auguste, n° mle 13601, 1er canonnier
servant à la 54e batterie du 2ème régiment d’artillerie
de campagne
«A fait partie d’une équipe chargée
les 7 et 8 juillet de changer de position un canon placé à
moins de 40m de la ligne ennemie et a donné à ses camarades
un bel exemple de courage et d’entrain.»
Le lieutenant-colonel commandant l’A. D. 73.
Signé: de Chambry
Pour copie conforme le lieutenant-colonel commandant
l’A. D. 73. Signé: illisible
[p.43]
|
|
30.
Brousse, Maurice
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 793
Le colonel commandant le 39e régiment
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Le soldat Brousse Maurice, mle 20652 de la 9ème
compagnie
«Jeune soldat poussant parfois le courage
jusqu’à la témérité, s’est distingué
dans les combats de Faverolles et du Cessier par son mépris absolu
du danger en restant à son poste de combat malgré de violents
bombardements.»
20 février 1919, le colonel du régiment.
Signé: illisible [p.44]
|
|
31.
Butin, Pierre
|
Citation à l’ordre
du bataillon n° 370 du 27 octobre 1917
Le chef de bataillon commandant le 9ème
bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
Butin Pierre, n° mle 3869, 2ème classe
«Chasseur énergique, très
bon grenadier, blessé trois fois depuis le début de la campagne,
s’est toujours fait remarquer par son courage et sa belle tenue au feu
et particulièrement pendant la période du 9 au 26 octobre
1917.»
Extrait certifié conforme, en campagne
le 21 novembre 1917, le chef de bataillon commandant le 9ème bataillon
de chasseurs à pied. Signé: illisible [p.45]
Citation à l’ordre
du bataillon n° 462 du 10 juin 1918
Le chef de bataillon commandant le 9ème
bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
Butin Pierre , chasseur de 1ère classe,
n° mle 3869
«Du 28 mai au 5 juin 1918, a fait preuve
du plus bel exemple de bravoure et de discipline et montré un entrain
admirable sous les feux violents des mitrailleuses ennemies.»
Extrait certifié conforme, en campagne
le 14 juin 1918, le chef de bataillon Buchet commandant le 9e bataillon
de chasseurs à pied. Signé: Buchet
[p.46]
|
|
32.
Calais, Maximilien Julien
|
Médaille militaire
301e régiment d’infanterie
Par décret du Président de la République
en date du 11 avril 1920, rendu en conformité des lois, décrets
et règlements en vigueur, publiés au Journal officiel du
10 septembre 1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Calais Maximilien Julien
Mort pour la France
«Bon et brave soldat. Tombé glorieusement
pour la France le 24 avril 1915 à la tranchée de Caloune»
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Dreux le 4 octobre 1920. Signé: illisible
[p.47]
|
|
33.
Candau, Philippe
|
Citation à l’ordre
de la division n° 178
Le général commandant la 21ème
division d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires
dont les noms suivent:
Groupe de brancardiers divisionnaires de la 21ème
division
Candau Philippe, n° mle 889, dentiste militaire
«Quoique dégagé de toute
obligation militaire, s’est engagé pour la durée de la guerre,
ne cesse de faire preuve d’un courage intrépide et d’un dévouement
admirable. Sollicite toujours les postes les plus périlleux, ne ménage
jamais sa peine pour le bien des blessés et se dévoue pour
eux jusqu’à épuisement de ses forces.»
Le général Dauvin commandant la
21e division d’infanterie. Signé: Dauvin
Pour extrait conforme et pour ampliation, le chef
d’état-major. Signé: illisible
[p.48]
Citation à l’ordre
du régiment n° 419 le 26 octobre1918
Le lieutenant colonel commandant le 137ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le dentiste Candau du G. B. D. /21
«Détaché au régiment
pendant la période d’offensive, a largement payé de sa personne
pour reconnaître les itinéraires et assurer jour et nuit l’évacuation
rapide de nombreux blessés, faisant preuve d’énergie, d’expérience
et de dévouement.»
Le lieutenant colonel de Bonnefoy commandant
le 137ème régiment d’infanterie. Signé: de Bonnefoy
Pour extrait conforme p. o. le lieutenant adjoint.
Signé: illisible [p.49]
|
|
34.
Cattiaux, Pierre
|
Citation à l’ordre
de la brigade
«Modèle de bravoure et d’énergie
dont il a donné maintes preuves au courant de la campagne, en particulier
le 31 août 1917 et le 1er septembre 1917 à Mouastir alors
que la batterie se trouvait prise sous un feu nourri et prolongé
de l’artillerie lourde ennemie. A comme chef de section, maintenu par son
exemple et son sang froid le personnel aux postes de combat jusqu’à
la mise hors service de trois pièces sur quatre.» [p.50]
|
|
35.
Chabriais, Marcel
|
Citation à l’ordre
de la brigade n° 3
Le général commandant la 13ème
brigade d’infanterie, cite à l’ordre de la brigade, les militaires
dont les noms suivent:
Chabriais Marcel, mle 710 soldat 4e cie 102e
d’infanterie
«A été blessé le 25
août 1914. Au cours de l’attaque du 25 février 1915, est
sorti un des premiers de la tranchée.»
Le 25 mai 1915, le général Farret
commandant la 13ème brigade. Signé: Farret [p.51]
Citation à l’ordre
du régiment n° 200 du 2 août 1918
A la date du 2 août 1918 le lieutenant-colonel
Lepetit commandant le 102e R. I. cite à l’ordre du régiment
les militaires dont les noms suivent:
Chabriais Marcel mle 09566, cl. 1910, soldat 6ème
cie
«Agent de liaison très dévoué.
A fait le coup de feu au cours de l’attaque du 18 juillet 1918 tout en
assurant son service sous une pluie de balles ennemies».
Le 2 août 1918, le lieutenant-colonel Lepetit
commandant le 102e R. I. Signé: Lepetit [p.52]
Médaille militaire
(ordre n° 13.804 «D»)
La médaille militaire a été
conférée au soldat de 1ère classe de réserve
Chabriais Marcel mle 9666 [sic], du 102e régiment
d’infanterie
«Brave soldat consciencieux et dévoué
qui a toujours accompli vaillamment son devoir. A été grièvement
blessé le 9 octobre 1918, alors que sous un violent bombardement,
il se portait à l’attaque des lignes ennemies. Une blessure antérieure.
Une citation.»
(Pour prendre rang du 15 octobre 1918)
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme
Le Maréchal de France, commandant en chef
les armées françaises. Signé: Pétain
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.53]
|
|
36.
Charles, Auguste
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
19 octobre 1919, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 27 novembre
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du clairon
Charles Auguste
Mort pour la France
«Belle conduite au cours de l’assaut d’une
tranchée ennemie. A été tué le 11 octobre
1915»
A été cité.
A Paris, Tourelles, le 10 mars 1921, le colonel
commandant le 35e R. I., commandant opérant le dépôt
du 276e R. I., p. o. l’officier délégué. Signé:
illisible [p.54]
|
|
37.
Charlet, Joseph Philippe
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 février 1922, la médaille militaire a été
attribuée à
Charlet Joseph Philippe, du 13ème R. I.
Mort pour la France
«Soldat brave et courageux tué glorieusement
en traversant le ravin de la Mort aux Eparges le 19 avril 1916.»
Croix de guerre avec étoile de bronze
Nevers, le 23 mars 1922 le chef de corps. Signé:
illisible [p.55]
|
|
38.
Charon, René Albert
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
14 novembre 1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 8 février
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Charon René Albert, mle 25942 du 14ème
R. I.
Mort pour la France
«Brave soldat mort le 1er septembre 1918
des suites d’intoxication sur le champ de bataille devant Reims.»
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Toulouse le 21 juillet 1921, le lieutenant-colonel
commandant le dépôt du 14ème R. I. Signé: illisible [p.56]
|
|
39.
Charpentier, Augustin
|
Citation à l’ordre
du bataillon
Le chef de bataillon Jaubert, commandant le 2ème
bataillon du 32ème R. I. T. cite à l’ordre du bataillon formant
corps
Charpentier Augustin, n° mle 3715, soldat
à la 5ème cie
Motif de la citation n° 62 du 27 décembre
1918
«Très bon soldat, au front depuis
1915, a fait preuve de courage et d’énergie dans des circonstances
périlleuses».
Extrait certifié conforme, aux armées
le 5 janvier 1919, le chef de bataillon commandant le 2ème bataillon
du 32ème R. I. T. formant corps. Signé: illisible [p. 57]
|
|
40.
Chédeville, Fernand Eugène
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
31 mars 1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 6 août
1920 (page 11 327), la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du chasseur
Chédeville Fernand Eugène mle 2591,
du 8ème bataillon de chasseurs à pied
Mort pour la France
«Brave chasseur. Glorieusement mort pour
la France des suites de blessures le 19 octobre 1914 (croix de guerre
avec étoile de bronze)
A Metz le 10 septembre 1920, le lieutenant commandant
du dépôt du 8e bataillon de chasseurs à pied. Signé:
Berthon [p. 58]
|
|
41.
Chevrier, Alfred
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 134
Chevrier Alfred n° mle 12726, 2e C. St. 24e
cie
«Canonnier très dévoué
qui s’est toujours fait remarquer par sa bonne manière de servir.
Le 23 août 1917 a été blessé alors qu’il assurait
le service de sa pièce sous un violent bombardement ennemi».
Le 4 janvier 1919, le lieutenant-colonel Hesse
comdt le 213ème R. A. C. T. Signé: E. Hesse [p.59]
|
|
42.
Chirat, Marius
|
Citation à l’ordre
de la brigade n° 85
Le lieutenant-colonel Boge, commandant provisoirement
l’infanterie de la 6ème division, cite à l’ordre de la brigade,
les braves dont les noms suivent:
Chirat Marius, soldat de 2ème classe à
la 2ème cie du 74ème régiment d’infanterie, n°
mle 16874
«Faisant partie d’un groupe qui s’est emparé
d’un bois fortement occupé et qui a ramené de nombreux prisonniers»
Le 2 octobre 1918, le lieutenant-colonel Boge,
commandant provisoirement l’I. D. 5. Signé: Boge
P. A. L. (officier d’état-major) signé:
illisible [p.60]
Citation à l’ordre du régiment
n° 1129 du 2 novembre 1918
Le chef d’escadron Gayraud, commandant provisoirement
le 74ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
Chirat Marius de la 7ème compagnie, 2ème
classe, n° mle 994
«Soldat très courageux, d’un grand
sang froid s’est porté résolument en avant, malgré
les feux intenses de mitrailleuses jusqu’au moment ou il a été
blessé.»
Extrait certifié conforme, en campagne,
le 10 janvier 1919, le lieutenant-colonel Détauge, commandant le
74ème régiment d’infanterie. Signé: Détauge.
[p.61]
|
|
43.
Cocheteau, Georges Désiré
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
9 juin 1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 1er novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Cocheteau Georges Désiré n°
mle 08432
Mort pour la France
«Soldat courageux et dévoué.
Blessé mortellement le 1er octobre 1914 à Maricourt. Mort
en brave. Croix de guerre avec étoile de bronze.»
A Paris le 16 janvier 1921, le colonel Desclaux,
commandant le dépôt du 23ème régiment d’infanterie
coloniale. Signé: Desclaux. [p.62]
|
|
44.
Corpechot, Albert
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
1er mai 1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 1er octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du sergent
Corpechot Albert Gaston Aristide, mle 7119
Mort pour la France
«Mortellement blessé à son
poste de combat, a conservé malgré sa blessure, le commandement
de sa pièce, donnant l’exemple de l’énergie et de la ténacité.
A été cité.»
A Auxerre, le 14 octobre 1920, le lieutenant-colonel
commandant le 4ème R. I. Signé: illisible [p.63]
|
|
45.
Corsin, Lucien
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 320
Le lieutenant-colonel Lachèvre, commandant
le 204ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
Corsin Lucien, caporal, n° mle 7622, classe
1915, de la 15ème compagnie
«Excellent gradé, s’est offert pour
éteindre un commencement d’incendie provoqué par l’artillerie
ennemie. A été tué en accomplissant sa mission».
Aux armées le 8 juin 1918, le lieutenant-colonel
Lachèvre, commandant le 204ème régiment d’infanterie.
Signé: Lachèvre [p.64]
|
|
46.
Couard, Charles
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 236 du 7 novembre 1918
«Légionnaire brave et dévoué,
a assuré avec le plus grand zèle son service téléphoniste
au cours des combats du 2 au16 septembre 1918». [p.65]
|
|
47.
Coupe, Fernand
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
2 octobre 1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 6 décembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Coupe Fernand mle 03866
Mort pour la France
«Brave soldat. Mort glorieusement le 24
août 1914 au combat de Marienbourg. Croix de guerre avec étoile
de bronze
A Valenciennes, le 27 juin 1921, le lieutenant-colonel
Heuriel, commandant le 127ème régiment d’infanterie. Signé:
illisible [p.66]
|
|
48.
Dalisson, Emile
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mars 1920, rendu en application des décrets du 13 août 1914
et du 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 3 avril 1920,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du caporal
Dalisson Emile
Mort pour la France
«Glorieusement mort pour la France le 1er
juin 1915 après avoir donné au cours d’une période
de durs combats toute la valeur de son héroïsme et de son dévouement».
A été cité.
A Montargis le 15 avril 1921, le capitaine commandant
le détachement du 169ème R. I. Signé: illisible [p.67]
|
|
49.
Dalmaso, Baptiste
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 307 du 30 octobre 1916
Dalmaso Baptiste n° mle 2366, cl. 1914, caporal
9e cie
«Gradé courageux et plein de sang
froid, a brillamment secondé son chef de section le 12 octobre
1916 en prenant le commandement d’une demi section dont le sergent venait
d’être tué».
Au P. C. le 30 octobre 1916, le lieutenant-colonel
Richard, cdt le 135e R. I. Signé: Richard
Extrait certifié conforme, au P. C. le
24 février 1918, le lieutenant-colonel Régnier Vigouroux Cdt
le 135ème R. I. Signé: Vigouroux
[p.68]
Citation
à l’ordre du régiment n° 165
Le général commandant la 152ème
division d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires
dont les noms suivent:
Dalmaso Baptiste 9ème cie, n° mle
2366, sergent
«Sous-officier d’une crânerie au
feu, a conduit sa demi-section au combat le 11 juin 1918 avec un entrain
remarquable. S’est maintenu sur la ligne conquise en mettant aussitôt
en batterie et en servant lui-même les mitrailleuses ennemies pour
arrêter la contre-attaque».
Au Q. G. le 24 juin 1918, le général
commandant la 152ème division d’infanterie. Signé: Andieu
Pour extrait conforme le 18 mai 1919, le
lieutenant-colonel Boisselet Cdt le 135ème R. I. Signé:
Boisselet [p.69]
Citation à l’ordre du corps d’armée n°
261 du 15 août 1918
Le général Garnier Duplessix commandant
le 9ème corps d’armée, cite à l’ordre du corps armée
Dalmaso Baptiste sergent à la 9e compagnie
du 135e régiment d’infanterie
«Au cours de l’attaque du 23 juillet 1918,
un nid de mitrailleuses arrêtant la marche de sa section, s’est
porté en avant, l’a réduit à l’impuissance à
coups de grenades et fait de nombreux prisonniers».
Signé: illisible [p.70]
Citation à l’ordre du 10ème corps d’armée
Le général commandant le 10ème
corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée le
sergent
Dalmaso Baptiste n° mle 2366, de la 9e cie
du 135e régiment d’infanterie
«A pris pendant les combats des 16 et 17
août 1918, le commandement d’une section dont le chef venait d’être
blessé, l’a tenue dans des conditions difficiles sur la position
conquise se dépensant pour assurer une liaison délicate
et s’opposant à une infiltration tentée par l’ennemi».
Au Q. G. le 10 septembre 1919, le général
Vauderberg, commandant la 10ème C. A. Signé: Vauderberg
Pour ampliation, le sous-chef d’état-major.
Signé: illisible [p.71]
|
|
50.
Danthu, Marcel
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
15 juin 1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 18 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Danthu Marcel
Mort pour la France
«Brave soldat tué glorieusement à
son poste de combat à la ferme du Bois Labbé le 2 novembre
1916
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Belfort le [pas de jour] avril 1921, le commandant
le dépôt du 171ème régt d’infanterie. Signé:
illisible [p.72]
|
|
51.
David, Louis
|
Citation à l’ordre
du régiment
Extrait de l’ordre n° 193 du 32 ème
d’artillerie, du 31 octobre 1916
David Louis 2e classe, mle 5074, 8e batterie
«Très bon téléphoniste,
très courageux, tué en première ligne, alors qu’il
faisait partie d’un détachement de liaison».
Pour extrait conforme le lieutenant-colonel Béranger
commandant le 32ème d’artillerie. Signé: illisible [p.73]
Médaille militaire
Par décret du Président de la République
en date du 24 mars 1920 rendu sur la proposition du ministre de la guerre,
sur la déclaration du conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur,
portant que les nominations du décret sont faites en conformités
des, lois, décrets et règlements en vigueur, la médaille
militaire a été conférée à titre posthume
au militaire dont le nom suit:
David Louis matricule 5074, canonnier servant
«Très bon téléphoniste,
très courageux. Tué en première ligne alors qu’il
faisait partie d’un détachement de liaison en octobre 1916».
A été cité.
Pour extrait certifié conforme le chef
d’escadron commandant provisoirement le régiment. Signé:
illisible [p.74]
|
|
52.
David, René Paul Jean
|
David René
Paul Jean adjudant pilote aviateur
Le 3 novembre 1914 — Escadrille H. F. 13
«A depuis le début des opérations,
seul ou avec observateur, exécuté de nombreuses reconnaissances
au-dessus des lignes ennemies et des ouvrages de la région
de Metz. Son avion a été fréquemment percé de
balles ou d’éclats d’obus».
Le 9 mai 1915 — Escadrille U. F. 2
Exerce les fonctions de pilote depuis le premier
jour de la mobilisation avec une ardeur qui ne s’est jamais démentie».
Le 10 mai 1915 — Escadrille M. [sic] F. 2
Médaille militaire avec citation et palme
Le 22 mars 1916 — Escadrille M. F. 2
«Pilote de premier ordre, plein d’allant
et de mordant, qui a soutenu de nombreux combats aériens. Le 7 mars
1916 a attaqué un avion ennemi puissant et [p. 75] fortement armé
et l’a obligé d’atterrir dans nos lignes».
Le 23 septembre 1916 — Escadrille N49
«Pilote d’un dévouement exceptionnel
qui, depuis quatre mois, n’a cessé d’être pour tous un vivant
exemple d’entrain, de bravoure et d’abnégation.
Blessé très grièvement le
23 septembre 1916 au cours d’un combat aérien au dessus des lignes
ennemies, a eu l’énergie surhumaine de ramener son avion intact
dans nos lignes». [p. 76]
|
René David (1892-1916)
Voyez notre page
sur lui.
|
53.
Dedun, Lucien
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
10 septembre 1919 rendu en application des décrets du 3 avril 1914
et 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 21 septembre1919,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Dedun Lucien du 129e régt d’infanterie,
n° mle 08142
Mort pour la France
«Agent de liaison d’une bravoure incomparable
au front depuis le début de la campagne. A été blessé
grièvement à son poste de combat le 31 mars 1918 au cours
d’un violent bombardement ennemi. Mort pour la France. A été
cité.
Au Havre le 8 juin 1920, le colonel commandant
le 129e R. I.
p. o. le chef de bureau de comptabilité
chargé de la liquidation des comptes. Signé: illisible [p.77]
|
|
54.
Deguigne, Maurice
|
Citation à l’ordre
de la division n° 1250
Le général comandant la 72ème
division d’infanterie, cite à l’ordre de la division les militaires
dont les nom suivent
Deguigne Maurice n° mle 4685, soldat de 2e
classe
«Observateur de la section, a donné
le plus bel exemple de courage et de mépris de la mort, en demeurant
debout, malgré le bombardement violent de la fusillade intense,
pour remplir la mission d’observateur qui lui avait été confiée».
Fait au Q. G. le 28 avril 1916, le général
commandant la 72e division d’infanterie. Signé: Ferradini.
Extrait certifé conforme, Confoleus, le2
avril 1917, le chef de bataillon commandant le dépôt du 165ème
régt d’inf. Signé: illisible [p. 78]
Citation à l’ordre du régiment n° 372
Le lieutenant-colonel commandant le 165ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Deguigne Maurice soldat de 2e classe, de la 9e
compagnie, n° mle 4685
«Agent de liaison très courageux
et dévoué, d’un grand sang-froid. A toujours exécuté
avec brio les misions délicates qui lui ont été confiées.
A été tué dans l’accomplissement de son service»
(Mort pour la France, déjà cité)
Extrait certifié conforme, en campagne,
le 1er mai 1918, le lieutenant-colonel commandant le 165ème régiment
d’infanterie. Signé: illisible [p.79]
|
|
55.
Delacour, Marcel Victor
|
Médaille militaire
La médaille militaire a été
conférée au sapeur de réserve
Delacour Marcel Victor, mle rt 1771, de la compagnie
4/12 du 1er rgt du génie
«Sapeur courageux, a été très
grièvement blessé le 15 juillet 1918 au cours de l’attaque
de Champagne, dans les tranchées devant Thuisy».
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme.
Le Maréchal de France commandant en chef
des armées françaises de l’Est. Signé: Pétain
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible [p.80]
|
|
56.
Delafoy, René Henri Emile
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 189 du 1er septembre 1916
Delafoy René Henri Emile n° mle 4715
M. P. 8e bat.
«Excellent maître pointeur. En juillet
et août 1915, a fait partie comme volontaire du peloton d’une pièce
avancée à Nieuport. E 13 août 1916, apprenant que trois
de ses camarades avaient été ensevelis sous un abri par
un obus de 130, s’est porté immédiatement à leur secours
malgré le bombardement et a largement contribué à les
dégager».
Le lieutenant-colonel Bérauger commandant
le 32ème régiment d’artillerie. Signé: Bérauger
[p.81]
Citation à l’ordre du régiment n° 123
du 12 janvier 1919
Le lieutenant-colonel Sutterlin commandant le
32ème R. A. C. cite à l’ordre du régiment
Delafoy René M. P. n° mle 4715 — 8e
bie
«Soldat courageux e dévoué.
Au front depuis le début de la campagne. Etant pointeur de la pièce
pendant les opérations de1918, a toujours assuré sa mission
ave un calme et un sang-froid remarquables, notamment à Carlepont
en juin 1918, sous un bombardement d’obus toxiques».
Pour extrait conforme le 12 janvier 1919, le lieutenant-colonel
Sutterlin commandant la 32ème R. A. C. Signé: illisible
[p.82]
|
|
57.
Delair, Athanase
|
Citation à l’ordre
du jour
«Excellent soldat, d’un courage et d’un
dévouement à toute épreuve, s’est signalé
par sa belle conduite au feu au cours des combats de mai-juin 1918, contribuant
par son tir calme et précis à arrêter une forte attaque
ennemie».
Cité à l’ordre du régiment
[p.83]
|
|
58.
Delair, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment
Delair Georges Marc Narcissse classe 1914, soldat
au 130ème régiment d’infanterie versé au [blanc]
d’infanterie, est tombé au champ d’honneur le 18 mars 1917, au
combat de Soupir (Aisne).
Blessé une première fois en Champagne
le 13 mars 1916, ce brave avait été cité à
l’ordre de son régiment; il est le fils de Monsieur Delair, jardinier,
rue du Nouveau Cimetière. [p.84]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
29 janvier 1921 rendu en application des décrets du 3 avril 1914
et 1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 6 décembre1921,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Delair Georges Marie matricule 13433
Mort pour la France
«Excellent soldat qui a toujours fait l’admiration
de tous par son courage et son sang-froid. Tué glorieusement à
son poste de combat le 18 mars 1917 à Soupir. A été
cité».
A Compiègne le 17 février 1922,
le colonel Brémond, commandant le dépôt du 54ème
régiment d’infanterie. Signé: Brémond [p.85]
|
|
59.
Depissot, René Félix
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 mai 1920 rendu en application des décrets du 3 avril 1914 et
1er octobre 1918, publié au Journal Officiel du 24 octobre1920,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Depissot René Félix matricule 17884
Mort pour la France
«Soldat très courageux et très
dévoué, mortellement blessé à son poste de
combat au cours de l’attaque ennemie dans la nuit du 1er au 2 mars 1918».
A été cité.
A Auch, le 1er août 1921. Pour le lieutenant-colonel
Malandrin commandant le dépôt du 88ème régiment
d’infanterie. P. O. le major. Signé: ilisible [p.86]
|
|
60.
Descot, Charles Arsène Clément
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 5406
En exécution des dispositions de l’additif
n 7374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le Maréchal
de France, comandant en chef les armées françaises de l’Est,
cite à l’ordre du régiment
Descot Charles Arsène Clément mle 3374, soldat à
la6e cie du 168e régiment d’inf.
«Brave soldat ayant donné les preuves
de la plus belle ardeur au combat, a trouvé une mort glorieuse le
30 septembre 1914 à Lirouville (Meurthe et Moselle)».
Au G. Q. G. le 17 juillet 1919, le Maréchal
de France commandant en chef les armées de l’Est. Signé:
Pétain
Pour extrait conforme le colonel chef du bureau
du personnel. Signé: illisible [p.87]
|
|
61.
Descroix, Robert
|
Citation à l’ordre
de la brigade
Descroix Robert maréchal des logis n°
mle 4930 A. S. 351
«Excellent chef de char animé du
plus bel esprit militaire. Malade a refusé d’être évacué
pour participer à l’attaque du 9 octobre, ou il a combattu pendant
6 heures consécutives, assurant à l’infanterie la conquête
de ses objectifs». [p.88]
|
|
62.
Desgardins, Maurice
|
Citation à l’ordre
de l’armée
Le général commandant la 2ème
armée cite à l’ordre de l’armée
Desgardins Maurice maréchal des logis au
115e R. d’A.
«Sous-officier énergique. Blessé
une première fois le 12 janvier 1915, a été l’objet
de félicitations du colonel commandant le 246ème régiment
d’infanterie, pour sa belle conduite au feu.
Blessé une deuxième fois à
son poste le 3 juin 1916 au cours d’un ravitaillement, a refusé
de se laisser évacuer. A toujours fait preuve de sang-froid, de bravoure
et du dévouement le plus absolu».
Le 8 juillet 1916, le lieutenant-colonel commandant
le 4e groupement d’A. L. T. Signé: illisible [p.89]
|
|
63.
Desgardins, Pierre
|
Citation à l’ordre
du régiment
Est cité à l’ordre du régiment,
l’aspirant
Desgardins Pierre Joseph de la 18e cie du 276e
régiment d’infanterie
«Blessé très grièvement
par un éclat d’obus en pleine poitrine à son poste de combat,
a fait preuve de courage en prenant malgré sa blessure, les dispositions
nécessaires pour abriter ses hommes».
Le 10 juin 1915, le lieutenant-colonel commandant
le 276ème régiment d’infanterie. Signé: Ch. Lejeune
[p.90]
|
|
64.
Desgranges, Octave
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 350
Le lieutenant-colonel commandant le 409ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le sergent
Desgranges Octave classe 1907, mle 03246 de la
2e C. M.
«Remplaçant un officier blessé,
a commandé sa section de mitrailleuses avec courage et sang-froid.
Sa section étant très éprouvée, ses pièces
mise hors d’usage, a pris la direction d’un groupe de mitrailleuses formé
d’éléments divers; a obtenu de cette , nouvelle formation
d’excellents résultats dans les endroits les plus dangereux, grâce
à l’ascendant moral que lui donna l’attitude énergique et
calme dont il ne se départit jamais».
Aux armées le 30 janvier 1917, le lieutenant-colonel
Derdos, commandant le régiment. Signé: Derdos [p.91]
Citation à l’ordre du régiment n° 406
Le lieutenant-colonel Derdos, commandant le 409ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le sergent
Desgranges Octave n° Mle 3246
Sous-officier chef de section de mitrailleuses,
occupait avec sa section un emplacement très battu par l’artillerie
ennemie, a été blessé pendant un violent bombardement».
Extrait certifié conforme, aux armées,
le 14 juin 1917, le lieutenant-colonel Derdos, commandant le régiment.
Signé: Derdos [p.92]
|
|
65.
Desgranges, Paul
|
Le général
Bouet commandant provisoirement l’infanterie de la 35ème division
d’infanterie, cite à l’ordre de la 35ème division d’infanterie
Desgranges Paul sergent à la 3e cie du
110e R. I. T. n° mle 6059
«Excellent sous-officier, courageux et dévoué,
s’est particulièrement distingué au cours des missions confiées
à la Cie, pendant la période du 6 au 12 mai, ou, malgré
un bombardement intense, il a su maintenir ses hommes et mener à
bien la mission qui lui était confiée».
En campagne, le 25 juillet 1918, le capitaine Roussel,
commandant la 3e Cie du 110e régiment territorial d’infanterie.
Signé: Roussel [p.93]
Citation à l’ordre du régiment
n° 230 du 1er janvier 1918
Le lieutenant-colonel Clavaint, commandant le
110e régiment territorial d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
Desgranges Paul sergent à la 3e cie du
110e R. I. T. n° mle 6059
«Le 26 décembre 1917, sous un bombardement,
s’est signalé par son courage et son dévouement, en rétablissant
la circulation de la voie de 0,60 m, permettant ainsi le ravitaillement
de la première ligne».
Extrait certifié conforme, en campagne
le 25 juillet 1918, le capitaine Roussel commandant la 3ème Cie
du 110ème régiment territorial d’infanterie. Signé:
Rousel [p.94]
|
|
66.
Devine, Edouard Louis
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mars 1920 rendu en application des décrets du 3 avril 1914 et
1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 22 mars1920, la
médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Devine Edouard Louis
Mort pour la France
«Bon soldat. S’est fait remarquer par son
entrain et sa bravoure au cours des combats du début de la campagne.
A été tué glorieusement le 17/2/1915 en s’élançant
à l’assaut de Vauquois (Meuse)».
Croix de guerre avec étoile d’argent
A Melun le 26 avril 1921. p. o. le chef du bureau
de comptabilité chargé de la reddition des comptes. Signé:
illisible [p.95]
|
|
67.
Dhuicque, Achille Théophile
|
Citation à l’ordre
de l’armée n° 219
Le général commandant la [blanc]
armée, cite à l’ordre de l’armée le soldat conducteur
Dhuicque Achille Théophile n° mle 5819,
du 6e escadron du train des équipages militaires
«Très bon conducteur, employé
pour des transport périlleux et dangereux à proximité
des lignes ennemies. A fait preuves en toutes circonstances d’un dévouement
absolu. Très gravement blessé le 13 avril en conduisant un
convoi de nuit».
Q. G. le 7 mai 1916, le général
commandant la [blanc] armée. Signé: Micheler
Copie certifiée conforme par le capitaine
Lorrain commandant la 23ème compagnie du 6e escadron du train. A
secteur postal 109, le 12 mai 1916. Signé: Lorrain [p.96]
|
|
68.
Dormann, Maurice
|
Ordre du régiment
n° 377 du 15 septembre 1916
Citation à l’ordre du régiment
Dormann Maurice sous-lieutenant à la 19e
compagnie
A fait preuve d’énergie et de sang-froid
en opposant la plus vive résistance à une attaque de l’ennemi
faite dans nos lignes avancées le 8 septembre 1916».
Aux armées, le 15 septembre 1916, le colonel
comandant le 3e zouaves. Signé: Philippe [p.97]
Ordre n° 4736 «D» (extrait)
Monsieur Dormann Maurice, sous-lieutenant territorial
à T. T. à la 18e compagnie du 3e régt de marche de
zouaves a été nommé dans l’ordre de la Légion
d’honneur au grade de chevalier, avec la citation suivante:
«Officier modèle. Blessé au
début la campagne, a rejoint le front à peine guéri.
A été atteint à nouveau d’une très grave blessure,
le 18 novembre 1916, alors que, sous un violent bombardement, il veillait
à ce que tous ses hommes soient à l’abri».
Pour prendre rang du 20 novembre 1916.
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme.
Au G. Q. G. le 3 avril 1917, le général
commandant en chef. p. o le major général. Signé:
Pont
Nommé officier de la Légion d’honneur
par décret du 8 novembre 1921 [p.98]
|
|
69.
Doubey, Emile
|
Médaille militaire
Le ministre de la guerre, vu le décret
du 1er octobre 1918 modifié par ceux des 4 décembre 1918
et 30 août 1919, vu la loi du 15 juin 1920, arrêté:
Article unique. Sont inscrits au tableau spécial de la médaille
militaire à titre posthume les militaires dont les noms suivent:
Doubey Emile n° mle 02535 , maréchal
des logis
«Bon et brave sous-officier; a fait preuve
du plus grand dévouement et du plus bel esprit de sacrifice. Tué
à l’ennemi le 7 avril 1918 au Bois Sénécat. A été
cité».
Paris le 29 novembre 1920. Pour extrait certifié
conforme, le colonel Chassoux, commandant le régiment. Signé:
F. Chassoux [p.99]
|
|
70.
Duclos, Charles
|
Citation à l’ordre
de l’armée
Duclos Charles sous-lieutenant au 131e régiment
d’infanterie
«Au signal donné pour s’élancer
à l’assaut des tranchées ennemies, a fait preuve d’une énergie
remarquable en entrainant sa section; il avait à peine fait quelques
pas qu’il est tombé mortellement frappé». [p.100]
|
|
71.
Duclos, Marcel
|
Ordre de la division
n° 69
Le général commandant la 56ème
D. I. cite à l’ordre de la division: le lieutenant
Duclos Marcel du 354e régiment d’infanterie
«A été blessé à
la tête de sa section à l’attaque de la ferme de Champfleury
(bataille de l’Ourcq, 7 septembre 1914)».
Le général cdt la 56ème D.
I. Signé: F. de Dartein
P. A. le chef d’état-major. Signé:
Paquin [p.101]
Citation à l’ordre du jour de la division n°
122 du 16 octobre 1916
Le général Hellot, comandant la
56ème division d’infanterie, cite à l’ordre du jour de la
division:
Duclos Marcel lieutenant commandant la 15e cie
«Officier dévoué et consciencieux,
belle attitude lors de la préparation des assauts des 5 et 6 octobre».
Signé: Hellot
Pour extrait conforme, aux armées, le 25
octobre 1916. Signé: le lieutenant-colonel Berthou [p.102]
|
|
72.
Dufayet, Maurice
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du 21 août
1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914 et 1er
octobre 1918, publié au Journal officiel du 31 août1919 (p.
9365), la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Dufayet Maurice chasseur à la 4e cie du
8e bon de chasseurs à pied, mle 2704
Mort pour la France
«Chasseur très courageux, mort en
brave en se portant avec sa section à l’attaque d’une tranchée
allemande le 11 juillet 1916 (A été cité)».
A Amiens, le 2 septembre 1919, le capitaine commandant
du dépôt du 8e bataillon de chasseurs à pied. Signé:
illisible [p.103]
|
|
73.
Duflot
|
Citation à l’ordre
de l’armée
Les militaires dont les noms suivent ont été
cités à l’ordre de l’armée:
Duflot sous-lieutenant de réserve
«A conduit avec vigueur sa section au feu
et a été blessé».
Ordre du 25 septembre 1915 [p.104]
|
|
74.
Dumas, Marius Victor
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mars 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 avril
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Dumas Marius Victor du 169e régiment d’infanterie
Mort pour la France
«Soldat courageux qui a fait vaillamment
son devoir. Tombé glorieusement pour la France le 12 mai1915 au Bois
le Frêtre».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Montargis, le septembre 1920. Le capitaine comandant
le détachement du 169ème R. I. Signé: illisible [p.105]
|
|
75.
Dupas, Georges Henri
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
4 décembre 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 mai
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Dupas Georges Henri mle 010677 du 152e régiment
d’infanterie
Mort pour la France
«Soldat brave et dévoué. Tombé
pour la France le 22 mai 1917 devant le plateau de Vauclerc, en faisant
vaillamment son devoir».
A Colmar, le 24 mai 1921. Le colonel. Signé:
illisible [p.106]
|
|
76.
Dupré, François Félix
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du 22
juillet 1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 22 juillet
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du chasseur
Dupré François Félix du 26ème
bataillon de chasseurs à pied
Mort pour la France
«Très bon chasseur, blessé
à son poste, le 30 mars 1918. Décédé des suites
de ses blessures»
A été cité.
A Vincennes, le 30 janvier 1921. Le chef de bataillon
commandant le dépôt du 26e bataillon de chasseurs à
pied. Signé: illisible [p.107]
|
|
77.
Dupuis, Henri
|
Citation à l’ordre
du régiment
Dupuis Henri maréchal des logis artificier
à la 28e bie du 110e R. d’A.
a été cité en ces termes,
à l’ordre de son régiment:
«Excellent sous-officier, a toujours donné
l’exemple du calme et de la maîtrise de soi-même dans l’accomplissement
de son service en des circonstances souvent difficiles en particulier
pendant les opérations du 20 mai a assuré par son sang-froid
la répartition des munitions sous le bombardement ennemi».
[p.108]
|
|
78.
Dupuis, Paul
|
Dupuis
Paul sergent au 169e d’infanterie
«Excellent sous-officier, intelligent, énergique,
réunissant de belles qualités militaires. Au front depuis
le début de la campagne, déjà blessé, s’est
particulièrement distingué au cours des opérations
de Champagne (avril, juin 1917) Frescati-Cappy 1914, Lorraine 1916 et Champagne
1917». [p.109]
|
|
79.
Duverson, Roger
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
3 avril 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 août
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du caporal
Duverson Roger Louis Désiré
Mort pour la France
«Excellent caporal mitrailleur, gradé,
énergique, mortellement blessé à son poste de combat,
le 27 mai 1918, ayant refusé de reculer et de se rendre lors d’une
ruée de l’ennemi sur nos lignes».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Quimper, le 16 septembre 1920. Le colonel Dizot
commandant le 118ème ... Signé: Dizot [p.110]
|
|
80.
Falsquelle, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment n°16
Le lieutenant-colonel commandant le154ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le
soldat
Falsquelle Georges n° mle 18396, 2e cie
«Bon soldat a été blessé
en accomplissant courageusement son devoir».
Aux armées, le 6 mai 1918. Le lieutenant-colonel.
Signé: illisible [p.111]
Citation à l’ordre du régiment n° 32
Le lieutenant-colonel, commandant le 134ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le
soldat
Falsquelle Georges n° mle 17526, 2ème
cie
«Belle attitude au feu les 11 et 12 juin
1918».
Aux armées, le 20 juin 1918. Le chef de
bataillon, Pascal, commandant le régiment. Signé: illisible
[p.112]
Citation à l’ordre de la division n° 129
Le général Caron, commandant la
165ème division d’infanterie, cite à l’ordre de la division
Falsquelle Georges 2ème cie — n° mle
S/mle.
«Coureur très brave, va partout quelle
que soit la violence du bombardement ennemi. Belle conduite aux combats
des 10, 11 et 12 août 1918».
Extrait certifié conforme. Aux armées,
le 13 novembre 1918. Le lieutenant-colonel Fourcard, commandant le bataillon.
Signé: Fourcard [p.113]
|
|
81.
Fauché, Louis
|
Médaille militaire
(ordre n°1396 D.)
La médaille militaire a été
conférée au militaire dont le nom suit:
Fauché Louis mle 0792 soldat au 169e régiment
d’infanterie-12e cie
«Soldat énergique et brave au feu.
A été atteint le 7 mai 1915, au cours d’une lutte à
coups de grenades, d’une blessure grave ayant entraîné l’énucléation
de l’œil droit».
(Pour prendre rang le 13 juillet 1915)
Journal officiel du 17 septembre 1915, p. 6618.
La présente nomination, comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme.
Signé: Joffre
Pour extrait certifié conforme. Le lieutenant-colonel
chef d bureau du personnel. Signé: illisible [p.114]
|
|
82.
Fauvet, Louis Eugène
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
8 mai 1919 rendu en application des décrets du 13 août 1914
et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 février
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du canonnier
Fauvet Louis Eugène
Mort pour la France
«Brave canonnier. Touché glorieusement
face à l’ennemi le 16 avril 1917 au moment ou il amenait sa pièce
en position sous un bombardement».
A été cité.
A Fort de Charenton, le 13février 1921.
Le colonel commandant le 3ème régiment d’artillerie coloniale.
Signé: illisible [p.115]
|
|
83.
Fayolle, Cyprien Narcisse
|
Ordre national de la Légion
d’honneur
Par arrêté ministériel du
19 janvier 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 9 juin 1921,
la croix de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur,
a été attribuée à la mémoire du sous-lieutenant
Fayolle Cyprien Narcisse
Mort pour la France
«Officier d’une bravoure à toute épreuve,
mort au champ d’honneur à l’attaque du 24 octobre 1916; tandis
qu’avec une grande bravoure il maintenait sa section de mitrailleuses sous
un feu violent d’artillerie dans une tranchée bouleversée».
A été cité.
A Annecy, le 15 juin 1921. Le lieutenant-colonel
Orsat, commandant le31ème régiment d’infanterie. Signé:
Orsat [p.116]
|
|
84.
Ferrand, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 130
Le lieutenant-colonel Morel, commandant le 26ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Ferrand Georges classe 1916, mle 18045, caporal
6e compagnie
«Excellent caporal. S’est distingué
dans les récentes affaires par son entrain et sa bravoure».
Le 9 juillet 1918. Le lieutenant-colonel Morel,
commandant le 26ème régt d’infie. Signé: Morel [p.117]
|
|
85.
Fessard, Eugène Adolphe
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mars 1920 rendu en application des décrets du 13 août 1914
et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 22 mars 1920, la
médaille militaire a été attribuée à la
mémoire du soldat
Fessard Eugène Adolphe
Mort pour la France
«Bon soldat. A été glorieusement
blessé dans l’accomplissement de son devoir. Décédé
des suites de ses blessures, le 14 octobre 1914».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Melun, le 27 avril 1921. p. o. le chef du bureau
de comptabilité chargé de la reddition des comptes. Signé:
illisible [p.118]
|
|
86.
Foirient, Henri Jules Achille
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
7 novembre 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du canonnier servant
Foirient Henri Jules Achille mle 18180
Mort pour la France
«Artificier jeune et plein d’entrain, a su
communiquer sa bonne humeur et son mépris du danger à ses
camarades, exécutant des tirs sous de violents bombardements, notamment
sur l’Aisne, en avril et en mai 1917 et à Verdun. Tué à
son poste, le 20 octobre 1917, devant Mailly. A été cité».
A Metz, le 11 décembre 1920. Le lieutenant-colonel
comandant le régiment. Signé: illisible [p.119]
|
|
87.
Gabillac, Maurice
|
46ème
régiment d’infanterie
Le soldat Gabillac Maurice 2e cie 1er bataillon
«a pris part à l’attaque du 16 avril
1917 et a fait preuve du plus beau courage et de la plus belle bravoure»
Aux armées, le 30 avril 1917. Le chef de
bataillon. Signé: illisible [p.120]
|
|
88.
Gaignon, Adrien Eugène
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 1244
Le lieutenant-colonel Deschamps, commandant le
24ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le dentiste militaire
Gaignon Adrien Eugène n° mle L-969
«Engagé volontaire depuis le début de la guerre,
a toujours fait preuve, soit comme infirmier, dans une équipe chirurgicale
de 1ère ligne, soit comme dentiste militaire du groupe des brancardiers
de la 76ème D. I. du plus beau courage et du plus grand esprit de
sacrifice. 20 mois de présence à l’armée d’Orient».
Aux armées, le 20 janvier 1919 [p.121]
|
|
89.
Gallas, Edmond
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le lieutenant-colonel Modelon, commandant le 8ème
régiment de marche de zouaves cite à l’ordre du régiment
les militaires dont les noms suivent:
Gallas Edmond 2ème classe — mle 5721
«Le 16 juin, s’est conduit d’une façon
admirable. Faisant partie de la campagne d’attaque, est monté à
l’assaut avec une crânerie remarquable».
Copie certifiée conforme. Le 11 juillet
1915. Le lieutenant-colonel Modelon, comdt le régiment. Le major.
Signé: illisible [p.122]
Citation à l’ordre de la division n° 5036
C. F.
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre de la division
Gallas Edmond Adolphe François mle 20126, zouave à la12e
cie du 8e régiment de zouaves
«Au cours de l’attaque du 25 septembre 1915,
s’est porté résolument à l’attaque des tranchées
allemandes et a été mortellement frappé au cours
de la progression dans les lignes ennemies. Une citation antérieure».
Au G. Q. G. le 17 juillet 1919. Le Maréchal
de France commandant en chef les armées françaises de l’Est.
Signé: Pétain
Pour extrait conforme. Le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible [p.123]
|
|
90.
Gallas, Marc
|
Citation à l’ordre
du commandement de l’infanterie n°65
Le colonel Mouveaux, commandant l’infanterie de
la division, cite à l’ordre du commandement de l’infanterie, les
militaires dont les noms suivent
Gallas Marc mle 5389, caporal à la C. H.
R. du 407e R.I.
«Excellent gradé d’un courage et d’un
dévouement à toute épreuve. S’est particulièrement
signalé par sa belle conduite au cours des combats de mai - juin
1918».
Au P. C. le 26 juin 1918. Le colonel Mouveaux,
comdt l’I. D. Signé: Mouveaux
Pour extrait conforme. Au P. C. le 30 juin 918,
p. o. l’officier d’état-major. Signé: illisible [p.124]
|
|
91.
Gandon, Adolphe Louis Paul
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
20 octobre 1919 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 20 février
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sergent
Gandon Adolphe Louis Paul mle 0119
Mort pour la France
«Brave sergent qui a fait vaillamment son
devoir des les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement
pour la France, le 12 novembre 1914 à Pintbuville [?] (Meuse)».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Alençon, le 10 mars 1920. Pour le conseil
d’administration du 303e Rt, le chef du bureau de comptabilité. Signé:
illisible [p.125]
|
|
92.
Gatinot, Henri René
|
Citation à l’ordre
de la division n° 322
Le général Savy, commandant la 67e
division, cite à l’ordre de la division
Gatinot Henri René caporal n° mle 814,
du 369e régiment d’infanterie
«Caporal énergique et plein d’entrain.
Au cours de l’attaque du 31 mars 1918 a opéré un passage sous
un violent feu de mitrailleuses ennemies, en coupant une clôture
de fil de fer, donnant ainsi le plus bel exemple de sang-froid».
Fait au Q. G. le12 avril 1918. Le général
Savy, commandant la 6ème D. I. Signé: Savy
P. A. le chef d’état-major. Signé:
Fèvre [p.126]
Citation à l’ordre de la division n° 456
Le général Bousqier, commandant
la 67ème division, cite à l’ordre de la division
Gatinot Henri caporal à la 22e cie du 369e
régiment d’infanterie
«Au cours dune patrouille hardie à
l’intérieur des lignes ennemies, a rapporté des renseignements
importants. S’est de nouveau fait remarquer pendant l’attaque du 21 octobre
1918, en capturant avec 2 de ses hommes, 14 prisonniers». Une citation
antérieure.
Fait au Q. G. le30 novembre 1918. Le général
Bousquier commandant la 67ème D. I. Signé: Bousquier [p.127]
|
|
93.
Gautruche, Raymond
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 93 du 27 août 1918
Le lieutenant-colonel Jordan, commandant le 7ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Gautruche Raymond n° mle 1199, soldat téléphoniste
C. H. R.
«A fait preuve d’un grand courage en exécutant
sous de violents bombardements les réparations des lignes téléphoniques
constamment coupées par les obus, et a ainsi contribué à
assurer une liaison constante».
Extrait certifié conforme, le 5 avril 1918.
Le lieutenant-colonel Bouret commandant le 7ème régiment d’infanterie.
Signé: Bouret [p.128]
|
|
94.
Gauthier, Charles
|
Ordre de la division
n° 6043 «C. D.»
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7 374 M du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre de la division
Gauthier Charles Léonce mle 3749, caporal au 26e bataillon
de chasseurs à pied
«Caporal d’un rare courage. S’est toujours
fait remarquer par son énergie et son esprit d’initiative au cours
des circonstances les plus difficiles. A trouvé une mort glorieuse
le 26 septembre 1915 à son poste de combat. Une citation antérieure».
Au G. Q. G. le 22 juillet 1919. Le Maréchal
de France commandant les armées françaises de l’Est. Signé:
Pétain
Pour extrait conforme, le colonel chef du bureau
du personnel. Signé: illisible [p.129]
|
|
95.
Gigot, Marcel
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
22 août 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire de
Gigot Marcel mle 11067
Mort pour la France
«Soldat courageux. Le 9 mars 1917, a assuré
son service de guetteur d’une façon remarquable, malgré
le bombardement de l’ennemi. A été tué à son
poste à Cernay-en-Dormoy. A été cité».
A Macon le 26 novembre 1920. Le colonel Arnaud
commandant le 134ème régiment d’infanterie. Signé:
H. Arnaud [p.130]
|
|
96.
Gillot, Paul Gaston
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
3 juillet 1920 rendu en application des décrets du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 juillet
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du caporal
Gillot Paul Gaston mle 12344
«Caporal brave et dévoué, tombé
glorieusement le7 septembre 1916 à Bouchavesne».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Epinal, le 21 juillet 1920. Le capitaine Mouillet
commandant du B. S. P. Signé: Mouillet [p.131]
|
|
97.
Girard, Fernand
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 34
Girard Fernand n° mle 5194 soldat C. R.
«Au front depuis le début de la campagne.
Aussi brave que modeste. S’est particulièrement distingué
comme agent de liaison pendant la période 1915-1917, en accomplissant
ses missions sous de violents bombardements».
S. P. 138, le 11 août 1918. Le lieutenant-colonel
commandant le 35ème régiment territorial. Signé:
illisible [p.132]
|
|
98.
Gleyzes, Charles
|
Citation à l’ordre
du corps d’armée n° 76
Le Général Balfournier, commandant
le 20ème corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée
le capitaine
Gleyzes Charles du 69e régiment d’infanterie
«A été tué à
l’attaque des hauteurs de Friscati, le 26 août 1914, après
avoir entraîné et maintenu sa compagnie sous des feux violents
d‘infanterie, de mitrailleuses et d’artillerie».
Aux armées le 16 octobre 1915. Le général
commandant le 20ème corps d’armée. Signé: Belfournier
[p.133]
Ordre national de la Légion
d’honneur
Par arrêté ministériel du
8 août 1914 et du 19 avril 1919, rendu en application des décrets
du 13 août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel
du 25 septembre 1919, la croix de chevalier dans l’ordre national de la
Légion d’honneur a été attribuée à la
mémoire du capitaine
Gleyzes Charles mle 945
Mort pour la France
«Officier d’une haute valeur morale, d’un
courage et d’un allant remarquables. A été tué le 26
août 1914, à la tête de sa compagnie qu’il a entraînée
dans un élan splendide à l’attaque d’une position ennemie
extrêmement forte, sous un bombardement intense d’artillerie lourde
et le feu de nombreuses mitrailleuses». Croix de guerre avec palme.
A Nancy le 29 décembre 1919. Le lieutenant-colonel
Fray, comdt le 69ème régt d’infanterie. Signé: Fray
[p.134]
|
|
99.
Gouguenheim
|
Citation à l’ordre
général n° 160
Le général commandant la 4ème
armée, cite à l’ordre de l’armée les officiers et hommes
de troupe dont les noms suivent
Service aéronautique de l’armée M.
F. 22
caporal Gouguenheim
«Excellent pilote, a exécuté
de nombreuses reconnaissances, survolant les régions les mieux défendues
par l’artillerie ennemie».
Au Q. G. le 7 janvier 1915. Le général
commandant l’armée. Signé: de Langle de Cary [p.135]
Médaille militaire (n° 1046)
La médaille militaire a été
conférée au militaire dont le nom suit
E. P. Gouguenheim sergent-aviateur à l’escadrille
M. F. 22 — mle 395
«A participé comme pilote aux opérations
de la bataille de la Marne. N’a depuis lors cessé de rendre des
services signalés. Remarquable d’audace et de ténacité.
Pilote de tout premier ordre, a réussi à maintes reprises
à mener à bien, malgré le feu de l’artillerie et des
circonstances atmosphériques très défavorables les
missions dont il était chargé. A attaqué résolument
le 4 juin 1915, 6 avions allemands et les a contraints à faire demi-tour».
Croix de guerre avec palme.
Signé: J. Joffre [p.136]
|
|
100.
Gout, Adolphe Eugène
|
Citation à l’ordre
de la division n° 23.500 «D»
Sont cités à l’ordre de la division
Gout Adolphe Eugène mle 5155, soldat à
la 6e cie du 168e régiment d’infanterie
«A été grièvement blessé
au cours d’un bombardement, le7 mai 1915, au Bois le Prêtre».
Paris, le 31 mars 1920. Pour le ministre de la
guerre et par son ordre: le général, chef de cabinet. Signé:
Penet
Pour extrait conforme. Pour le chef de bataillon,
chef de service. Signé: illisible [fin du tome I]
|
|
Ville d’Etampes
Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918
Tome 2
[p. 137]
|
Livre d’Or des Combattants
Guerre 1914-1918
Tome 2
[p. 138] [p. 139]
|
|
101.
Grandon, Pierre
|
Citation à l’ordre
du régiment n°22
Le colonel commandant p. i. la 80ème brigade
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment les militaires
dont les noms suivent:
Grandon Pierre caporal à la 5e cie du 150e
régiment d’infanterie
«S’est offert le 20 mars 1916 pour faire
une patrouille très délicate en avant de la tranchée.
S’est acquitté de sa mission avec beaucoup de courage et de sang-froid.
A été tué le 21 mars en maintenant ses hommes dans une
tranchée soumise à un bombardement très intense».
Le 25 avril 1916, le colonel commandant p. i.
la 80ème brigade. Signé: illisible [p.140]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel rendu
en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre
1918, publié au Journal officiel du 4 janvier 1921, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du caporal
Grandon Pierre Louis mle 8.405
Mort pour la France
«S’est offert le 20 mars 1916 pour faire
une patrouille très délicate en avant de la tranchée;
s’est acquitté de sa mission avec beaucoup de courage et de sang-froid;
a été tué le 21 mars 1916 en maintenant ses hommes dans
une tranchée soumise à un bombardement très intense».
A été cité.
A Commercy, le 21 septembre 1921, le colonel de
bataillon Ruillier, comdt le 155ème R. I. chargé de la liquidation
des comptes du 150e R. I. Signé: Ruillier [p.141]
|
|
102.
Grenier, Pierre Louis
|
Citation posthume dans
l’ordre de la Légion d’honneur
Grenier Pierre Louis Edouard chef de bataillon
au 4e bataillon territorial de chasseurs à pied
«Officier supérieur d’une haute valeur
morale; mort pour la France dans l’accomplissement de son devoir, le
19 mai 1916. Croix de guerre avec étoile de vermeil»
A Commercy, le 21 septembre 1921, le colonel de
bataillon Ruillier, comdt le 155ème R. I. chargé de la liquidation
des comptes du 150e R. I. Signé: Ruillier [p.142]
|
|
103.
Gressard, Marcel
|
Citations à l’ordre
du jour de
Marcel Gressard
décoré de la médaille militaire
et de la croix de guerre
Mort pour la France le 19 juillet 1917
12 juin 1915
«185 heures de vol au-dessus de l’ennemi.
Légèrement blessé d’un éclat d’obus au front
étant au-dessus de 2 000 mètres. Pilote complet, consciencieux,
énergique, d’effort régulier et continu, brave et courageux
au plus haut degré». [p.143]
12 juillet 1915
«Vaillant pilote, déjà blessé
en juin dernier, au cours d’un bombardement sur une gare ennemie. A montré
une activité infatigable en toutes circonstances par les plus mauvais
temps, dans ses missions comportant des reconnaissances et des réglages
d’artillerie. Le 27 juin 1915 a attaqué un «Aviatik»
et l’a obligé à attérir [sic] dans ses lignes après
avoir reçu lui-même trois balles dans le fuselage de son
appareil».
C’est à la suite de cette 2ème citation
que Marcel Gressard a été décoré de la médaille
militaire. [p.144] 15 décembre 1916
«Pilote de valeur exceptionnelle, ayant
près de 500 heures de vol au-dessus de l’ennemi. Chargé
des vols de missions photographiques du corps d’armée. Pendant
les batailles de Verdun et de la Somme où le corps d’armée
a été engagé, grâce à son courage a
permis à son observateur de réussir un nombre considérable
de photographies rendues très périlleuses par les attaques
violentes des avions de chasse ennemis puissamment armés en particulier
dans la journée du 3 novembre 1916, ou son avion a été
fortement atteint».
Signé: le général Fayolle,
commandant la 6ème armée. [p.145]
24 juin 1917
«Officier pilote d’un courage, d’un sang-froid
et d’une endurance exceptionnels, est un exemple pour tous les pilotes
de l’escadrille. Le 26 avril, au cours d’une prise de photographies, son
appareil étant gravement endommagé par le feu de l’artillerie
ennemie, n’est rentré qu’après avoir entièrement accompli
sa mission. Le 8 mai 1917, à 17 heures chargé d’assurer la
liaison d’infanterie pendant une attaque, a survolé les lignes à
90 mètres d’altitude dans des conditions atmosphériques extrêmement
difficiles. A eu son appareil criblé d’éclats d’obus provenant
du tir de barrage ennemi. Contraint d’attérir [sic] sous le feu
de l’artillerie ennemie, n’a eu d’autre préoccupation que d faire
transporter à bras son appareil hors des vues de l’ennemi».
Signé: le général Duchêne, commandant la 10ème
armée [p.146]
20 juillet 1917
«Officier pilote de premier ordre, tant
par son habileté, son sang-froid, son endurance aux vols les plus
longs et les plus pénibles, que par sa haute valeur morale. Depuis
le début de la campagne n’a pas cessé un seul jour d’être
pour tous le modèle de la bravoure et du devoir. Le 19 juillet 1917,
volontaire pour une mission particulièrement dangereuse, dans des
circonstances atmosphériques exceptionnellement difficiles, a trouvé,
sur les lignes ennemies, la mort la plus glorieuse». Signé:
le général Duchêne, commandant la10ème armée
[p.147]
|
Marcel Gressard (1886-1917)
Voyez notre page sur lui.
|
104.
Guénin, Marcel
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 63 du 23 novembre 1917
Guénin Marcel brancardier, 3e bataillon
«Excellent brancardier courageux et dévoué.
Le 23 octobre 1917, a suivi au plus près les vagues d’assaut, relevant
les blessés sous un bombardement intense. A grandement contribué
à l’évacuation rapide de ses camarades blessés».
Pour copie conforme, le lieutenant colonel, commandant
le régiment. Signé: illisible [p.148]
Citation à l’ordre du régiment n° 114 du
7 août 1918
Guénin Marcel brancardier 11e cie
«S’est fait remarquer du 18 au 20 juillet
1918 par le dévouement avec lequel il a assuré le transport
de nombreux blessés des lignes au poste de secours. Blessé
lui-même le 20 juillet en transportant hors du poste de secours
violemment bombardé, de camarades qui venaient d’être blessés».
Pour copie conforme, pr le lieutenant-colonel
commandant le régiment. Signé: illisible [p.149]
Citation à l’ordre du régiment n° 3 du 3
juillet 1918
Guénin Marcel mle 07724, brancardier, 3e bataillon
«S’est distingué pendant la période
du 29 mai au 6 juin 1918 dans un secteur très difficile et constamment
battu par l’artillerie, par l’intrépidité dont il a fait
preuve pour la recherche et l’évacuation de nombreux blessés».
Pour copie conforme, le lieutenant-colonel commandant
le régiment. Signé: illisible [p.150]
|
|
105.
Guérin, Victor Joseph
|
Citation à l’ordre
de la division n° 144
Le général Gallet, comandant la
88ème division d’infanterie territoriale, cite à l’ordre
de la division
le capitaine Guérin Victor Joseph commandant
la 10e compagnie du 88e régt territorial d’infanterie
«Au front depuis le début des hostilités.
Excellent commandant de compagnie, donnant à tous l’exemple du
dévouement et de l’activité, maintenant à un haut
degré le moral de ses hommes».
Au Q. G. le 6 mars 1917, le général
commandant la 88ème division. Signé: Gal Gallet [p.151]
|
|
106.
Guillot, Henri
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
4 octobre 1919, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 18 novembre
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sapeur
Guillot Henri
Mort pour la France
«Brave sapeur, blessé mortellement
le 15 août 1918 dans la construction d’un pont sous le feu de l’artillerie
ennemie».
A été cité.
A Rouen le 20 décembre 1920, le colonel
commandant le 3ème régt de génie. Signé: illisible
[p.152]
|
|
107.
Guiard, Fernand
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 57 du 26 juin 1916
Guiard Fernand, 2ème classe, sapeur
«Sur le front depuis le début de
la campagne, quatre fois blessé. Malgré un bombardement des
plus violents, ayant, tués et blessés à ses côtés
plusieurs de ses camarades, a continué par trois reprises ses travaux
de sapes ave le plus bel entrain et le plus profond mépris du danger».
Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment. Signé: Dufoulon [p.153]
Citation à l’ordre du régiment n° 100 du
4 octobre 1916
Guiard Fernand, 2e classe
«A donné à maintes reprises
et notamment pendant les trois séjours du régiment dans les
tranchées de première ligne de Verdun, des preuves d’endurance,
de courage et de réelle bravoure».
Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment. Signé: Dufoulon [p.154]
Citation à l’ordre du régiment n° 121 du
21 novembre 1916
Guiard Fernand, mle 05120, 2e classe
«Soldat courageux et bave, d’un dévouement
absolu, n’a cessé d’accomplir son service, malgré la violence
des bombardements ennemis».
Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment. Signé: Dufoulon [p.155]
Citation à l’ordre du régiment n° 48 du 17
mai 1918
Guiard Fernand, mle 05120, 2ème classe
«Tirailleur brave et dévoué.
Au cours des dernières opérations a ravitaillé chaque
jour son unité en lignes, malgré les plus violets bombardements».
Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment. Signé: Dufoulon [p.156]
Citation à l’ordre de la brigade n° 114 du 20 juillet
1918
Guiard Fernand, 2ème classe, C. H. R.
«A de nouveau montré son absolu mépris
du danger en assurant d’une façon parfaite le ravitaillement de
son unité, parcourant fréquemment un secteur battu par l’artillerie
adverse. Déjà cité».
Le lieutenant-colonel Dufoulon, commandant le
régiment. Signé: Dufoulon [p.157]
|
|
108.
Hautefeuille, Marcel
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 59
Le lieutenant-colonel Nogues, commandant l’A.
D. 55, cite à l’ordre du régiment
Hautefeuille Marcel mal des logis, 29e batterie,
45e régt d’artillerie
«A constamment rempli d’une façon
digne d’éloges les fonctions de sous-officier éclaireur, s’acquittant
avec sang-froid et intelligence des missions les plus périlleuses».
Le 19 octobre 1915, le lieutenant-colonel commandant
l’A. D. 55. Signé: Nogues [p.158]
Citation à l’ordre du régiment n°363
Le colonel Nogues, commandant l’A. D. 55, cite
à l’ordre du régiment
Hautefeuille Marcel maréchal des logis,
29e bie, 45e régt d’artillerie
«Excellent sous-officier, d’une bravoure
et d’un sang-froid tout à fait exceptionnels. Ayant eu le tympan
des deux oreilles brisé par l’éclatement d’un projectile tombé
à côté de lui, a continué son service auprès
du lieutenant observateur, se portant à plusieurs reprises aux endroits
dangereux et sérieusement bombardés pour assurer la réparation
des lignes téléphoniques et la transmission des renseignements.
N’a pas voulu être évacué et a continué son
service jusqu’à la relève. Déjà cité
à l’ordre du régiment».
Le 1er février 1917, le colonel Nogues,
commandant l’A. D. 55. Signé: Nogues [p.159]
|
|
109.
Héron, Armand André
|
Médaille militaire
Vu le décret du 1er octobre 1918 modifié
par ceux des 4 décembre 1918 et 30 août 1919, vu la loi du
15 juin 1920 et publié au Journal officiel du 4 décembre
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Héron Armand André, mle 14880
Mort pour la France
«Soldat courageux. Mort pour la France le
21 mai 1918, des suites de ses blessures».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Paris le 20 décembre 1921, le colonel
commandant le 46ème régt d’infie. Signé: illisible
[p.160]
|
|
110.
Houdelot, Henri Auguste
|
Citation à l’ordre
de la division
Houdelot Henri Auguste, de l’état-major
du 2e groupe du 13e régiment d’artillerie
a fait l’objet de la citation à l’ordre
de la division suivante
«Au front depuis le début de la guerre,
officier très dévoué, esclave du devoir et très
courageux. Les 28 et 30 mars 1918, étant officier téléphoniste
au groupe, a assuré d’une façon parfaite les communications
du groupe qui étaient continuellement coupées par les obus.
A parcouru sans cesse la plaine sous de violents bombardements pour visiter
les lignes et faire réparer celles qui étaient coupées».
[p.161]
Citation à l’ordre de la division
Houdelot Henri Auguste
a fait l’objet de la citation à l’ordre
de la division suivante, du 17 août 1918
«Jeune officier animé du plus bel
esprit du devoir, plein d’entrain et d’audace. Commandant un détachement
de liaison au cours de la récente progression a fait preuves de
sérieuses qualités militaires en n’hésitant pas à
se porter en avant des éléments de première ligne
de notre infanterie pour se procurer les renseignements importants sur
la progression de l’infanterie que son groupe appuyait et sur les résistances
organisées des arrière-gardes ennemies». [p.162]
Citation à l’ordre de l’I. D. 10 n° 24
Le colonel commandant l’infanterie divisionnaire
de la 10ème division, cite à l’ordre de l’I. D. 10
le sous-lieutenant Houdelot Henri Emile du 13e
régiment d’artillerie de campagne, officier de liaison au 89e R.
I.
«Officier de liaison intelligent, actif,
brave et plein d’initiative. A l’attaque du 30 septembre 1918, a rendu les
plus grands services au régiment par sa connaissance des objectifs
à battre et à atteindre, par la promptitude avec laquelle
il signalait aux batteries d’appui toute troupe ennemie qui pouvait constituer
une menace pour la progression du régiment. A l’attaque du 25 octobre,
a fait preuve des mêmes qualités militaires».
Aux armées, le 11 novembre 1918, le colonel
Lapointe cdt l’I. D. 10 Signé: Lapointe [p.163]
|
|
111.
Hubert, Fernand Paul Georges
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
19 avril 1919, publié au Journal officiel du 3 octobre 1920, la
médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du chasseur
Hubert Fernand Paul Georges
Mort pour la France
alors qu’il appartenait au 20ème bataillon
de chasseurs à pied [p.164]
|
|
112.
Hubert, Gaston
|
Hubert
Gaston de la classe 1914, caporal au 82e rt d’infie, 6e compagnie
a été cité en ces termes
le 27 avril 1917 à l’ordre de son régiment:
«Modèle d’énergie, le 16 avril
1917, a donné à ses hommes l’exemple du plus beau mépris
du danger et les a brillamment entraînés à l’assaut
des positions ennemies». [p.165]
|
|
113.
Hubert, Georges Abel
|
Ordre n° 139
de la 123e D. I. du 9/3/18
«Caporal courageux et énergique,
chargé d’une mission spéciale au cours de l’attaque du 20
février 1918, n’a pas hésité à franchir le
parapet sous le feu des mitrailleuses allemandes pour se rendre à
son objectif. A accompli sa mission avec calme et sang-froid».
Ordre R. I. 430 — 30/9/18
«Caporal courageux qui, le 13, s’est porté à la
baïonnette sur une mitrailleuse qui arrêtait la progression
de sa section. A obligé l’ennemi à abandonner sa mitrailleuse».
[p.166]
|
|
114.
Hubert, Henri
|
Citation à l’ordre
de la division n°21 993 «D»
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre de la division
Hubert Henri soldat de réserve à la 6e cie du 82e régiment
d’infanterie
«Bon soldat, brave et courageux, ayant fait
consciencieusement son devoir. A été blessé deux
fois au cours de la campagne».
Au G. Q. G. le 26 août 1919, le Maréchal
de France comdt les armées françaises de l’Est. Signé:
Pétain
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel,
sous-chef du bureau du personnel. Signé: illisible [p.167]
|
|
115.
Huteau, Louis
|
Citation à l’ordre
du corps d’armée n° 664 «C.9»
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre du corps d’armée
Huteau Louis mle 3398 (active) sergent à
la 2e cie du 4e régt d’infanterie
«Chef de demi-section très méritant,
dévoué et consciencieux. Tombé glorieusement en se
portant à l’attaque de Cierges, le 2 septembre 1914».
Au G. Q. G. le 13 mai 1919, le Maréchal
de France comdt en chef les armées françaises de l’Est. Signé:
Pétain
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible [p.168]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 juin 1919 rendu en application des arrêtés du 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 9 juillet
1919, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du sergent
Huteau Louis mle 3398, à la 23e compagnie
du 4e régiment d’infanterie
Mort pour la France
«Chef de demi-section très méritant,
dévoué et consciencieux. Tombé glorieusement en se
portant à l’attaque de Cierges, le 2 septembre 1914».
A Auxerre, le 23 septembre 1919, le lieutenant-colonel
commandant le dépôt du 4ème régiment d’infanterie.
Signé: illisible [p.169]
|
|
116.
Hutteau, Charles
|
Citation à l’ordre
du régiment n°85
Le lieutenant-colonel cite à l’ordre du
régiment «la 24ème compagnie» sous le commandement
du lieutenant Lurienne, rentré récemment et à peine
guéri d’une blessure reçue à l’assaut des tranchées
ennemies le 25 septembre1915 pour le motif suivant:
«A résolument pris part à
la contre-attaque de la nuit du 10 mars 1916 puis à celle du lendemain
11; pendant cette dernière la compagnie a énergiquement attaqué
un centre enlevé par l’ennemi; a fait dans cette attaque des pertes
sensibles et a conservé néanmoins toute sa cohésion;
a fait avorter par sa vigilance et son énergie un commencement
d’attaque ennemie».
En campagne, le 15 mars 1916, le lieutenant-colonel
cdt le 231ème régt d’inf. Signé: Béchard
Délivré au caporal Hutteau de la
24ème cie qui a participé à ces actions. Le commandant
de la compagnie. Signé: Lurienne [p.170]
Citation à l’ordre de la division n° 129
Le général Ségonne, commandant
la 128 D. I. cite à l’ordre de la division, le sergent
Hutteau Charles de 5 c. du 167e R. I.
«Pendant un coup de main au cours de la
nuit du 11 au 12 octobre 1918, a entraîné ses hommes avec
un mépris absolu du danger. N’a pas hésité malgré
un violent tir de mitrailleuses, à dépasser l’objectif désigné
pour placer ses sentinelles avancées et a ainsi contribué
à arrêter les contre-attaques ennemies».
Aux armées, le 13 novembre1918, le général
Ségonne, cdt la 128ème D. I.
Pour copie conforme, le lieutenant-colonel. Signé:
Regard, cdt le 167ème R. I. [p.171]
Citation à l’ordre du régiment n° 329 du
8 juillet 1917
Le lieutenant-colonel cdt le 246ème régiment
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Hutteau Charles, sergent mle 3.876
«Sous-officier très brave et énergique,
a toujours fait preuve de courage et de dévouement. Au front depuis
le début de la guerre, 3 fois blessé».
Aux armées, le 8 juillet 1917. Signé:
Degageux
Citation à l’ordre du 7e corps d’armée
Le général commandant le corps d’armée,
cite à l’ordre du corps d’armée
le sergent Hutteau Charles mle 3876 de la 15e
cie du 246e régt d’infanterie
«Sergent chef de section. A entraîné
sa [p.172] section à l’avant des positions
ennemies communiquant à ses hommes son entrain et son enthousiasme.
A atteint les objectifs qui lui étaient assignés, capturant
de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses».
Au Q. G. le 6 septembre 1918, le général
commandant le 7ème C. A. Signé: Massenet
Citation à l’ordre de l’armée
Hutteau Charles sergent au 167ème régiment
d’infanterie
«Très bon sous-officier. A entraîné
sa section à l’assaut avec un élan remarquable. A
été tué au moment ou il venait de tourner une mitrailleuse
ennemie qui arrêtait la progression».
Q. O. A. le 11 décembre 1918. Le général
Degoutte commandant la 6e armée. Signé: Degoutte [p.173]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
18 octobre 1919 rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 décembre
1919, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sergent
Hutteau Charles Eugène Anatole
Mort pour la France
«Très bon sous-officier, a entraîné
sa demi section avec un élan remarquable. A été tué
au moment ou il venait de tourner une mitrailleuse ennemie qui arrêtait
la progression à Zulte (Belgique). Le 31 octobre 1918. Deux blessures
antérieures. A été cité».
A Toul, le 20 janvier 1920, le chef de bureau
de la comptabilité. Signé: illisible [p.174]
|
|
117.
Hutteau, Désiré
|
Citation à l’ordre
de la brigade n° 83
Le général Reibel commandant la
brigade, cite à l’ordre de la brigade
Hutteau Désiré soldat 6ème
cie, n° mle 1213
«Bon soldat, courageux et dévoué,
est monté bravement à l’assaut le 20 août 1917, entraînant
ses camarades par l’exemple».
Extrait certifié conforme, aux armées
le 20 octobre 1917. [p.175]
|
|
118.
Jolivet, Marcel Albert
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 7498 C. 93
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 M. du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915,
le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre du régiment
Jolivet Marcel Albert, mle 13629, soldat à
la 1ère cie du 21ème régiment d’infanterie coloniale
«Excellent soldat. Est tombé glorieusement
au champ d’honneur le 27 janvier 1915 à Massiges (Marne) en faisant
vaillamment son devoir».
Au grand quartier général, le 1er
août 1919. Le Maréchal de France comdt en chef les armées
françaises de l’Est. Signé: Pétain
Pour extrait conforme. Pour le colonel, chef du
bureau du personnel. Signé: illisible [p.176]
|
Voyez notre page sur lui.
|
119.
Jousset
|
Ordre n° 481
du 31ème régiment d’infanterie du 18-8-1916
«Excellent sous-officier. S’est distingué
par son courage et son ascendant sur ses hommes en plusieurs circonstances
difficiles, notamment le 1er mars 1915 à l’assaut d’une position
puissamment fortifiée (Vauquois)».
Ordre n° 14 du génie du 11ème corps d’armée
du 30-10-1917
«La section qu’il commandait ayant perdu
une partie de son effectif au cours du bombardement du chantier qu’il dirigeait
le 23 octobre 1917, a su par son sang-froid et son ascendant sur les hommes
ramener le calme parmi les survivants et continuer l’exécution des
travaux entrepris».
[p.177]
|
|
120.
Krémer, Louis
|
Citation à l’ordre
de la brigade
Le colonel de Bigault de Granrut, commdt l’infanterie
de la 123ème division, cite à l’ordre de la division (infanterie
divisionnaire) le militaire dont le nom suit et pour le motif ci-après:
Krémer Louis, mle 4377 cl. 1903 soldat
téléphoniste C. H. R. du 12ème régiment d’infanterie
«Excellent soldat énergique et courageux.
Au cours des rudes journées des 10, 11 et 12 juin 1918, de jour
et de nuit, sous les bombardements les plus violents, a assuré les
réparations téléphoniques avec un absolu mépris
du danger. Blessé au cours d’une réparation. Déjà
cité à l’ordre du régiment.
La citation ci-dessus comporte l’attribution de
la croix de guerre avec étoile de bronze».
Aux armées, le 5 juillet 1918, le colonel
de Bigault de Granrut commandant l’infanterie de la 123ème division.
Signé: Bigault de Granrut [p.178]
|
|
121.
Lanceleux, Gaston
|
Croix de guerre (ordre
du régiment. Etoile de bronze)
«Jeune canonnier animé du plus excellent
esprit. S’est signalé par son zèle et son courage. Grièvement
blessé à son poste le 21 mai 1917 au cours d’un bombardement
d’une extrême violence». [p.179]
|
|
122.
Lanceleux, Maurice
|
Citation à l’ordre
de l’artillerie lourde
Le maître pointeur Lanceleux Maurice, 10ème
batterie
a été cité à l’ordre
de l’artillerie lourde (ordre n° 44) pour le motif suivant
«Très bon pointeur, a été
blessé en assurant un ravitaillement en munitions à la batterie
de tir».
Aux armées, le 18 mai 1917. Le lieutenant-colonel,
comdt l’A. C. L. Signé: Charboniuer
Pour copie conforme. Le capitaine Mayer, commandant
le groupe. Signé: Mayer [p.180]
Citation à l’ordre de la 12e division d’infanterie
Le brigadier Lanceleux Maurice, de la 2e colonne
légère
a été cité à l’ordre
de la 12ème division d’infanterie (ordre 570) pour le motif suivant
«Brigadier artificier d’un dévouement
à toute épreuve. S’est particulièrement distingué
devant Vouziers au cours de la préparation d’artillerie de la bataille
du 1er novembre 1918, en ravitaillant les batteries jours et nuits en dépit
des bombardements et des gaz».
Aux armées le 23 novembre 1918. Le général
de Baresait, comdt la 42e D. I. Signé: de Baresait
Pour copie conforme, le chef d’escadron Mayer,
cmdt le 2e groupe du 313ème R. A. L. Signé: Mayer [p.181]
|
|
123.
Lancteau, Jean
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 juin 1919 rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 juillet
1917 [sic], la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat de réserve
Lancteau Jean, Pierre, mle 4223 à la 6e
compagnie du 4e régiment d’infanterie
«Soldat modèle renommé par
son courage, son entrain et son moral excellent dans les moments les plus
difficiles. Décédé à Lyon le 6 octobre 1914
des suites de blessures reçues face à l’ennemi». A été
cité.
A Auxerre, le 23 septembre 1919, le lieutenant-colonel
commandant le dépôt du 4ème régiment d’infanterie.
Signé: illisiblement [p.182]
|
|
124.
Laumonier, César Léopold
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 juin 1919 rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 7 juillet
1917 [sic], la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat de 1ère classe
Laumonier César Léopold
Mort pour la France
«Soldat brave et dévoué. Le
20 mars 1915, à Vauquois, a été tué à
son poste de combat».
Croix de guerre avec étoile de bronze.
A Coulommiers, le 28 novembre 1920, le chef du
bureau de comptabilité chargé de la reddition des comptes.
Signé: illisible [p.183]
|
|
125.
Laurent, Charles Jules Marcel
|
Médaille militaire
(ordre n° 13.768 «D»)
La médaille militaire a été
conférée au soldat de réserve
Laurent Charles Jules Marcel mle 10241, de la
22e cie du 229e régiment d’infanterie
«Soldat brave et plein d’entrain. A été
très grièvement blessé en se portant à l’attaque
d’une position allemande le 8 août 1916 au bois d’Hem. La présente
nomination comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme».
Au G. Q. G. le 23 février 1919. Le Maréchal
de France, comdt en chef les armées françaises de l’Est.
Signé: Pétain
Pour extrait conforme, pr le lieutenant-colonel,
chef du bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.184]
|
|
126.
Laverdure, François
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 115
Le lieutenant-colonel commandant le 155ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Laverdure François, soldat 2e classe, 7e
cie
«Très bon soldat. A assuré
le ravitaillement de son unité en ligne, dans des circonstances souvent
très dures et toujours périlleuses».
Aux armées, le 6 août 1918. Le lieutenant-colonel
commandant le 155ème régiment d’infanterie. Signé:
illisible [p.185]
|
|
127.
Léauté, Emile Julien Augustin
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
27 octobre 1920 rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 29 janvier
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Léauté Emile Julien Augustin
Mort pour la France
«Bon et brave soldat. Mort pour la France
le 9 mai 1915 à Loos. Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Chateauroux, le 17 février 1921. Le colonel
Mercier, commandant le 90ème régiment d’infanterie. Signé:
Mercier [p.186]
|
|
128.
Leblanc, Jacques
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 231 du 2 septembre 1918
Leblanc Jacques mle 16548, classe 1918, soldat
au 135ème R. I.
«Au cours des combats du 9 au 18 août
a ssuré la liaison avec courage et intelligence dans les circonstances
les plus difficiles et aux endroits les plus exposés» [p.187]
|
|
129.
Le Chaix, Henri
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 175 du 14 avril 1917
Le Chaix Henri téléphoniste à
la 1ère batterie du 2ème régiment d’artillerie coloniale
«Les 9 et 10 avril 1917, sous un bombardement
d’artillerie lourde, a fait bravement son devoir et a maintenu les communications
téléphoniques». [p.188]
|
|
130.
Leclerc, Jules Lucien
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel rendu
en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre
1918, publié au Journal officiel du 11 juillet 1922, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du soldat
Leclerc Jules Lucien mle 9.327
Mort pour la France
«Brave soldat, mort pour la France le 25
novembre 1914 à Ostende.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Epinal, le 18 juillet 1922. Lieutenant-colonel
Joly, commandant le 149ème régiment d’infanterie. Signé:
H. Joly [p.189]
|
|
131.
Leduc, Marcel
|
Citation du 26 octobre
1917 de la 15ème cie du 233e infanterie
Leduc Marcel
«Sous le commandement énergique de
son lieutenant Séquières, s’est porté à l’attaque
du 26 octobre 1917, dans un terrain difficile, sous le feu des mitrailleuses
ennemies qui lui ont infligé de lourdes pertes, a atteint les objectifs
en rampant de trou d’obus en trou d’obus, s’est maintenu sur ses positions
malgré le bombardement, dans l’eau jusqu’au ventre, et dans la
boue, grâce à l’esprit de sacrifice dont les soldats étaient
animés».
Général Anthoine, commandant la
1ère armée [p.190]
Citation à l’ordre de la brigade n° 108
Le général Dauvé, commandant
l’infanterie de la 1ère division, cite à l’ordre de la brigade
Leduc Marcel soldat du 233e R. I. S. C. M.
«Jeune soldat de la classe 1917, a fait
preuve de beaucoup de courage et de tout dévouement, pendant les
combats des 12 et 13 juin en accomplissant son rôle d’agent de liaison.
Atteint d’une balle au front le 13 juin en ravitaillant sa pièce
en munitions»
Le 18 juin 1918, le général commandant
la 1ère division. Signé: Dauvé [p.191]
|
|
132.
Lefèvre, Paul Julien Romand
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
2 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 12 octobre 1918, publié au Journal officiel du 5 octobre
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Lefèvre Paul Julien Romand, n° mle
33821
Mort pour la France
«Excellent soldat, animé, aux instants les plus critiques,
d’un courage et d’un sang-froid qui ont fait impression sur ses camarades.
Blessé grièvement le 26 septembre 1915, au cours d’une attaque
pendant la progression dans un boyau. Mort pou la France le 14 octobre
1915»
Croix de guerre avec étoile d’argent.
A Epinal, le 13 juin 1922. Le chef de bataillon
Rougé, comdt It [??] le 149ème R. I. Signé: Rougé
[p.192] Lesage Gaston
Citation à l’ordre de la division n°144 du 5 mai
1917
Lesage Gaston caporal à la 1ère
compagnie du 139e régt d’infie, n° mle 12510
Le général Pauffin de Saint Morel,
commandant la 26ème division d’infanterie, cite à l’ordre
de la division les militaires dont les noms suivent:
Lesage Gaston caporal à la 1ère
compagnie du 139e régt d’infie, n° mle 12510
«Gradé très courageux, d’un
bel exemple pour ses hommes. Toujours volontaire pour les missions périlleuses.
Le 3 avril 1917, a résolument entraîné sa fraction
à l’avant des positions ennemies, malgré le feu violent des
mitrailleuses».
Le général commandant la 26ème
division. Signé: Pauffin de Saint Morel
P. A. le chef d’état-major, signé:
illisible [p.193]
Citation à l’ordre de la brigade n° 83 du 12 septembre
1917
Le général commandant la brigade
cite à l’ordre de la brigade
Lesage Gaston sergent 6ème compagnie, n°
Mle 1228
«Sous-officier très courageux, plein
d’entrain au combat, toujours prêt à remplir les missions
les plus périlleuses. A donné à tous le meilleur exemple
pendant l’attaque du 20 août 1917».
Aux armées, le 20 octobre 1917 [p.194]
|
|
133.
Letourneau, Louis
|
Médaille militaire
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés
par les D. M. n° 12235 du 8 août 1914 et 965 du 19 avril 1919,
et par application des prescriptions du décret du 1er octobre 1918,
modifié le 4 décembre suivant, le Maréchal de France,
commandant en chef les armées françaises de l’Est, a conféré
la médaille militaire aux militaires dont les noms suivent
Letourneau Louis, mle 3799, soldat à la
76ème cie du 1er groupe d’aérostation
«Excellent soldat, dévoué
et courageux. Est mort pour la France, par suite de blessures le 8 novembre
1916 à Amiens (A été cité)».
Au G. Q. G. le 1er juillet 1919, le Maréchal
de France commandant en chef les armées de l’Est, signé:
Pétain
Pour extrait conforme, p. le colonel Voyer, cdt
le dépôt du 1er groupe d’aérostation, p. o. le major,
signé: illisible
Pour ampliation, le lieutenant-colonel chef du
bureau du personnel, signé Lallemand [p.195]
|
|
134.
Lucas, Henri Sébastien
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 avril 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 septembre
1920, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du chasseur
Lucas Henri Sébastien
Mort pour la France
«Chasseur courageux et plein d’entrain.
Frappé mortellement à son poste de guetteur le 15 décembre
1914»
Croix de guerre avec étoile de bronze.
A Neuf Brisach, le 22 janvier 1921, le chef de
Bataillon Mercier, pour le commandant du 2ème B. C. P. igné:
illisible [p.196]
|
|
135.
Magnien, Henri
|
Citation à l’ordre
de la brigade n° 5 du 25 novembre 1915
Magnien Henri sergent au 131ème régiment
d’infanterie
«Sous-officier énergique, au front
depuis le début de la campagne, a toujours été pour
ses hommes l’exemple du courage et du dévouement. A été
tué le 11 octobre 1915»
Le 25 novembre 1915, le lieutenant-colonel commandant
le 131ème régiment d’infanterie. Signé: Ardouin [p.197]
|
|
136.
Malga, Pierre
|
Médaille militaire
Malga Pierre
«Bon soldat qui a eu une très belle
conduite au feu à l’attaque du [blanc]. A été blessé
deux jours après à son poste de sentinelle. Amputé
de la jambe gauche».
Au G. Q. G. le 13 octobre 1918, le Maréchal
cdt les armées françaises de l’Est. Signé: Pétain
Pour copie certifiée conforme, le commandant
du dépôt. Signé: illisible [p.198]
|
|
137.
Malosse, Henri Alexandre
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
10 juin 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Malosse Henri Alexandre
Mort pour la France
«Bon soldat, brave et dévoué,
d’une belle attitude au feu. Frappé mortellement à son poste
de combat, le 20 juin 1915 à Souchez».
Croix de guerre avec étoile de bronze
A Auxerre, le 10 décembre 1920
Pour le commandant du 82ème régiment
d’infanterie, le colonel commandant le 4e R. I. corps de rattachement du
82ème R. I. dissous. Signé: illisible [p.199]
|
|
138.
Marais, Gabriel
|
Citation à l’ordre
de la brigade n°41
Le général Dauve, commandant la
20ème brigade d’infanterie, cite à l’ordre de la brigade
le caporal Marais Gabriel mle 6073 de la 9e compagnie du 81e régiment
d’infanterie
«Lors du coup de main exécuté
le 22 mars 1917, s’est précipité dans les tranchées
allemandes, se faisant remarquer par son mépris absolu du danger
et donnant à ses hommes le plus bel exemple de courage et d’esprit
de sacrifice».
Le 24 mars 1917, le général Dauve,
commandant la 20ème brigade. Signé: illisible [p.200]
|
|
139.
Marcille, Jules
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
19 octobre 1919, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 1er février
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du sapeur
Marcille Jules
Mort pour la France
«Brave sapeur conducteur. Glorieusement
tombé pour la France le 11 mars 1917 à son poste de combat.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Versailles, le 10 avril 1921, le colonel Labadie
commandant le 1er régiment de génie. Signé: Labadie
[p.201]
|
|
140.
Marin, André
|
Citation à l’ordre
de la brigade
Le colonel commandant la brigade, cite à
l’ordre de la brigade n° 63, le soldat
Marin André n° mle 1779 de la 1ère
compagnie du 169e R. I.
«Soldat brave et dévoué, est
tombé glorieusement le 29 décembre 1916, dans l’accomplissement
d’une mission qui lui avait été confiée. Au front depuis
le début, avait acquis l’estime et la confiance de ses chefs par
sa belle attitude au feu dans tous les combats auxquels il avait pris part».
En campagne, le 22 janvier 1917, le colonel commandant
la brigade.
Extrait certifié conforme, à Montargis
le 2 avril 1919 [p.202]
|
|
141.
Marin, André Amédée
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 10 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Marin André Amédée
Mort pour la France
«Brave soldat et dévoué, au
front depuis le début, avait acquis l’estime et la confiance de
ses chefs par sa belle attitude au feu, dans tous les combats auxquels
il avait pris part. Est tombé glorieusement pour la France le 29
décembre 1916, dans l’accomplissement d’une mission qui lui avait
été confiée. A été cité».
A Auxerre, le 8 avril 1921, le colonel commandant
le 4ème régiment d’inf. corps de rattachement du 169ème
rgt d’infanterie. Signé: illisible [p.203]
|
|
142.
Marin, Henri Louis
|
Citation à l’ordre
du 2ème bataillon n° 71 du 11 octobre 1915
«S’est conduit d’une façon particulièrement
remarquable à l’attaque du 30 septembre 1915. A fait preuve pendant
cette attaque de beaucoup d’audace et du plus grand mépris de la
mort».
Citation à l’ordre du 41ème B. C. P. n° 393
du 2 août 1918
«Jeune chasseur tireur mitrailleur, très
brave. S’est particulièrement distingué aux attaques des
18 et 19 juillet 1918 en appuyant par le feu de sa pièce la progression
des vagues d’assaut».
Citation à l’ordre du 41ème bataillon n°
429 du 6 novembre 1918
«Chef de pièce énergique et
très courageux. Au combat du 19 octobre 1918, a contre battu efficacement
avec sa pièce un groupe de mitrailleurs ennemis et a assuré
ainsi la progression de nos éléments avancés».
[p.204]
|
|
143.
Martignon, Octave
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 624 du 18-10-18
Le lieutenant-colonel Bath, commandant le 13ème
régiment d’artillerie, cite à l’ordre du régiment
le canonnier
Martignon Octave n° mle 7249, classe 1913,
à la 4ème batterie
«Téléphoniste faisant toujours
preuve de beaucoup de courage et de dévouement en réparant
les lignes, malgré le feu de l’artillerie ennemie. S’est particulièrement
distingué au cours des opérations de septembre et octobre
1918».
Extrait certifié conforme, aux armées
le 23 octobre 1918, le lieutenant-colonel Bath, commandant le 13ème
R. A. C. Signé: Bath [p.205]
|
|
144.
Martin, Paul Robert
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 368
Le lieutenant-colonel Dugat, commandant le 312ème
régiment d’infanterie, est heureux de citer à l’ordre du
régiment le brave dont le nom suit, qui par sa valeur a mérité
la croix de guerre
Martin Paul Robert, s. 2ème classe, matricule
17.612
«Au front depuis le début de la campagne,
a toujours donné en toutes circonstances l’exemple du courage et
d’un beau mépris du danger. A pendant trois mois rempli les fonctions
de coureur assurant la liaison dans des conditions périlleuses et
faisant preuve d’un bel esprit de dévouement et d’abnégation».
Aux armées, le 10 octobre 1916, le lieutenant-colonel
Dugat, comdt le 312ème. Signé Dugat [p.206]
|
|
145.
Massé, Henri Edouard
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mars 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 mars
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du chasseur
Massé Henri Edouard
Mort pour la France
«Brave chasseur. Tué glorieusement
le 9 août 1918 devant Bouillaucourt (Somme) en se portant à
l’attaque des lignes ennemies sous une violente rafale de mitrailleuses.
A été cité».
A Metz le 15 avril 1921, le chef de bataillon
commandant le 26ème B. C. L. Signé: illisible [p.207]
|
|
146.
Mazure, Désiré Alexandre
|
Médaille militaire
La médaille militaire a été
conférée au soldat
Mazure Désiré Alexandre soldat à
la 19ème cie du 246ème régiment d’infanterie
«Brave soldat. A été atteint, le
12 janvier 1915, d’une très grave blessure en s’élançant
à l’assaut des tranchées allemandes. Impotence fonctionnelle
du bras gauche».
La présente nomination comporte l’attribution
de la croix de guerre avec palme. Signé: Joffre
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel chef
du bureau du personnel. Signé: illisible [p.208]
|
|
147.
Mercier, Gabriel
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 10253
Mercier Gabriel
«A quitté Melun le 10 août
1914, avec le 231ème, a assisté à la bataille de
Friauville, le 25 août , au combat d’Iverny Monthyon le 5 septembre,
à la bataille de la Marne le 6 septembre devant Barcy; entré
à Soissons le 12 septembre; a participé aux opérations
au nord de cette ville du 13 septembre au 7 janvier 1915. A soutenu énergiquement
la lutte dans les tranchées allemandes de la côte 132, devant
Crouy, du 8 au 12 janvier.
A fait bravement son devoir et a bien mérité
de la Patrie».
En campagne, le 22 mars 1915, le lieutenant-colonel
cdt le 13ème. Signé: illisible
Le capitaine major. Signé: illisible [p.209]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
15 juin 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 8 septembre
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Mercier Gabriel, matricule 17210
Mort pour la France
«Soldat d’une bravoure réputée.
Est tombé glorieusement pour la France le 24 janvier 1917 au Reichakerkoff
en faisant vaillamment son devoir».
Croix de guerre avec étoile d’argent.
A Albi le 6 novembre 1922, le lieutenant-colonel
de la Jouquière, commdt le dépôt du 15ème d’infanterie.
Signé: G. de la Jouquière [p.210]
|
|
148.
Mercier, Marcel
|
Citation à l’ordre
du bataillon n° 103
Le chasseur de 2ème classe Mercier Marcel,
n° mle 4357 du 42e baton de chasseurs
«Très bon chasseur, courageux et
dévoué, a été blessé à deux
reprises différentes».
Le 12 août 1916, pour copie certifiée
conforme, le commandant Bessey de Boissy du 42ème bataillon de chasseurs.
Signé: Bessey de Boissy [p.211]
Citation à l’ordre du bataillon n° 302
Le chef de bataillon Le Bleu, commandant le 1er
bataillon de chasseurs, cite à l’ordre du bataillon
2e chasseur Mercier Marcel, mle 8208 classe 1914
du 1er baton de chasseurs
«Très bon mitrailleur, a fait preuve
d’endurance, d’énergie et malgré les dures fatigues imposées
pendant la période du 28 mai au 3 juin 1918, s’est toujours bien
acquitté des missions confiées».
P. C. le 12 juin 1918, le chef de bataillon Le
Bleu, cdt le 1er B. C. P. Signé: Le Bleu
Extrait certifié conforme, P. C. le 21
juin 1918, le chef de bon Le Bleu cdt le 1er B. C. P. Signé: illisible
[p.212]
|
|
149.
Mercier, Marcel Marius
|
Mercier
Marcel Marius mle 1946, soldat à la 5ème cie du 169ème
régt d’infanterie
«Excellent soldat. S’est distingué
par sa belle conduite à l’attaque du 11 septembre 1914 au cours
de laquelle il a été grièvement blessé. Perte
de l’usage de la main gauche». [p.213]
|
|
150.
Merlet, Pierre
|
Citation à l’ordre
divisionnaire n° 173 du 30 juin 1916
Le canonnier Merlet Pierre, n° mle 3545 de
la 23ème cie du 2ème régt artie de campagne
«Excellent canonnier, modèle de courage
et de dévouement, tué à son poste au cours d’un bombardement
de la batterie, le19 juin 1916». [p.214]
|
|
151.
Meunier, Louis
|
Citation n° 579
à l’ordre du 51ème régiment d’infanterie
Le lieutenant-colonel Teilhac cite à l’ordre
du régiment
Le caporal fourrier Meunier Louis, 1ère
compagnie
«Bon gradé. A toujours fait son devoir.
Au front depuis plus de 20 mois».
Aux armées, le 15 janvier 1919, le lieutenant-colonel
cmdt le 51ème R. I. Signé: Reilhac [p.215]
|
|
152.
Meunier, Pierre
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 61 du 4 septembre 1919
Le lieutenant-colonel Anuot, commdt le 20ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Le soldat Meunier Pierre mle 577 de la 9ème
cie cl. 17
«Agent de liaison courageux et dévoué.
Pendant les combats du 18 au 25 juillet 1918, a assuré avec calme
et sang-froid la liaison du chef de bataillon avec son commandant de compagnie
malgré les tirs des mitrailleuses et les violents barrages ennemis,
faisant preuve d’un mépris absolu du danger». [p.216]
|
|
153.
Michaux, René Paul
|
Citation à l’ordre
du quartier général
Le lieutenant Michaux René Paul, du 19e
régt de dragons commandant le Q. G. de la 66ème division
«Sur le front depuis le début des
hostilités a, successivement comme adjoint à des commandants
de secteurs particulièrement délicats, comme agent de liaison
dans la Somme et dans la bataille actuelle, fait preuve des plus belles
qualités militaires et d’un esprit d’initiative remarquable».
[p.217]
Citation à l’ordre du corps d’armée
Le général commandant le 33ème
corps d’armée, cite à l’ordre du corps d’armée
Le lieutenant Michaux René Paul Augustin,
du 19ème dragons détaché à l’E. M. de la 88ème
brigade d’infanterie
«Officier d’un allant remarquable, toujours prêt à
marcher. Dans la préparation de l’attaque du 7 novembre 1917 et
dans les journées qui ont suivi, a exécuté avec entrain
et intrépidité des liaisons et des reconnaissances
de terrains rendues difficiles par des bombardements violents; a rempli
avec intelligence les missions qui lui étaient confiées et
rendu au commandant les meilleurs services».
Signé: général Leconte [p.218]
Citation à l’ordre de la division
Le général Serrigny, comdt la 77ème
division d’infanterie, cite à l’ordre de la division, le lieutenant
Michaux, du 4ème escadron du 19ème
régiment de dragons
«Au cours des opérations du 23 juillet
au 3 août 1918, chargé d’organiser la liaison par cavaliers
entre l’infanterie divisionnaire et la 1ère ligne, a assuré
ce service avec une activité et un dévouement remarquables.
En particulier le 29 juillet s’est offert pour aller reconnaître,
en plein combat, la ligne atteinte par nos éléments avancés;
a réussi à remplir sa mission malgré un bombardement
très violent par obus de tous calibres et a rapporté de précieux
renseignements sur la progression de notre attaque».
Signé: Serrigny [p.219]
Citation à l’ordre de l’armée
Monsieur Michaux René, capitaine au 19ème
régiment de dragons
«Le 15 octobre 1918, envoyé en reconnaissance
pour déterminer les positions de l’ennemi en avant de notre infanterie,
a été mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine».
Signé: Digoutte
«Le colonel a la profonde douleur de faire
part aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers du régiment,
de la mort de Monsieur le capitaine Michaux, tué en reconnaissance
le 15 octobre près de Roulerden (Belgique).
La perte de cet admirable officier, promu capitaine
au choix dernièrement, et frappé si malheureusement en pleine
victoire, est un grand deuil pour le 19ème dragons.
Sa bravoure, son dévouement, son patriotisme
sans bornes et sa haute intelligence en faisaient un chef de premier ordre,
capable de remplir les plus belles missions. C’est au cours de l’une d’elles
qu’il est tombé pour la France.»
Signé: de Colbert [p.220]
|
|
154.
Mignon, Louis Raphaël Jean-Baptiste
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
12 février 1921, rendu en application des décrets des 13
août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel
du 27 février 1922, la médaille militaire a été
attribuée à la mémoire du sergent
Mignon Louis Raphaël Jean-Baptiste
Mort pour la France
«Sous-officier énergique et brave.
Tué le 16 avril 1917, à l’attaque de Juvincourt.
Croix de guerre avec étoile d’argent».
A Auxerre, le 24 juillet 1922, le lieutenant-colonel
commandant le 4e R. I. Signé: illisible [p.221]
|
|
155.
Molon, Marcel André Paulin
|
Médaille militaire
Extrait du J. O. du 31 janvier 1920, page 1637.
Le président du conseil, ministre de la guerre, vu le décret
du 13 août 1914, vu le décret du 1er octobre 1918, relatif
à l’attribution des décorations posthumes; est inscrit au tableau
spécial de la médaille militaire, le militaire dont le nom
suit
canonnier servant Molon Marcel André Paulin,
matricule 935
Mort pour la France
«Servant courageux et dévoué.
Tué glorieusement sur sa pièce le 16 avril 1917. A été
cité».
A Luçon le 23 mars 1921, pr les membres
du conseil d’administration, le trésorier délégué.
Signé: illisible [p.222]
|
|
156.
Monchoux, Louis
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 408
Le lieutenant-colonel Deschamps, commandant le 246ème
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le soldat de 2ème
classe
Monchoux Louis n° mle 6714
«Calme, brave et énergique; le 12
avril 1918, bien que souffrant d’une brûlure causé par les
gaz toxiques, est resté à son poste et a réparé
plusieurs fois son antenne, et, malgré un bombardement violent qui
bouleversa son abri, tuant un camarade, a réussi à maintenir
les communications radiotélégraphiques».
Extrait certifié conforme, aux armées,
le 4 septembre 1918. Le lieutenant-colonel Deschamps commandant le régiment,
p. o. l’officier adjoint. Signé: Jozon [p.223]
|
|
157.
Morchoisne, Charles Louis Désiré
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
31 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 26 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du chasseur
Morchoisne Charles Louis Désiré
Mort pour la France
«A toujours tenu vaillamment sa place dans
le bataillon. A été tué le 21 mai 1916 en se portant
courageusement à l’assaut des carrières d’Haudromont puissamment
défendues».
Croix de guerre avec étoile d’argent
A Agueneau, le 25 juillet 1921, le capitaine Blanc
commandant le dépôt du 29ème B. D. C. Signé:
Blanc [p.224]
|
|
158.
Moreau, Alfred
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le colonel Roulet commandant le 113ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Moreau Alfred, mle 4737, classe 1910 de ma C.
M. 3
«Brancardier brave et dévoué,
a assuré pendant de longs mois le service des blessés avec
beaucoup de zèle, de sang-froid».
Aux armées, le 20 juillet 1919, le colonel
Roulet commandant le 113ème R. I. Signé: Roulet [p.225]
|
|
159.
Moreau, Louis
|
Citation à l’ordre
de la division
Le général Marchand, commandant
la 10ème division coloniale, cite à l’ordre de la division
le militaire dont le nom sui:
Moreau Louis, sergent à la cie 33/1 du
1er génie
«Excellent sous-officier. A fait preuve
de dévouement et de mépris complet du danger au cours de
deux opérations dangereuses en assurant le fonctionnement parfait
de ses postes sous un violent bombardement».
Le général commandant la 10ème
division D. I. C. Signé: Marchand [p.226]
|
|
160.
Mougey, Georges Henri Marius
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 15 du 3 mars 1917
Le lieutenant-colonel commandant le régiment,
cite à l’ordre du régiment
Mougey Georges Henri Marius, m. des logis, 2ème
batterie
«Excellent sous-officier, énergique,
plein d’ardeur, a fait preuve en maintes circonstances de qualités
de bravoure. Grièvement blessé le 2 septembre 1914».
Le 3 mars 1917, le lt-colonel Renauld, comdt le
30ème régiment artillerie campagne. Signé: Renauld
Pour copie conforme, p. o. l’officier adjoint.
Signé: illisible [p.227]
|
|
161.
Moulle, Lucien
|
Citation à l’ordre
du régiment
Est cité à l’ordre du régiment
Moulle Lucien, mle 4338, soldat 2ème classe
à la 17ème cie du 342ème d’infanterie
«Soldat brave et décidé, a
aider à entraîner ses camarades à l’assaut d’une position
allemande le 23 août 1916».
Le 2 septembre 1916, le lieutenant-colonel Blavier,
commandant le 342ème d’infanterie. Signé: Blavier [p.228]
|
|
162.
Nabot, Alfred
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le lieutenant-colonel commandant l’artillerie
à pied de la 2ème armée, cite à l’ordre du
régiment
Nabot Alfred, n° mle 1132bis , classe 1898,
canonnier servant de la 56ème batterie du 6ème régt
d’artillerie à pied
«Volontaire pour toutes les missions périlleuse.
A assuré volontairement pendant quatre mois le ravitaillement d’une
position avancée soumise à un intense bombardement. Lors
des attaques du 16 au 20 avril, a, avec un sang-froid remarquable, rempli
les fonctions d’agent de liaison entre le commandant du groupe et le colonel,
sur un itinéraire très violemment battu».
Aux armées le 2 octobre 1917, le lieutenant-colonel,
comdt l’artillerie à pied de la 2ème armée. Signé:
illisible [p.229]
|
|
163.
Nabot, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 14
Le lieutenant-colonel cite à l’ordre du
régiment les maréchaux des logis, brigadiers et cavaliers
dont les noms suivent
Le cavalier Nabot Georges n° mle 2244
«Compris dans la reddition de Lille, autorisé
par son chef et connaissant les risques à courir, s’est décidé
à s’évader immédiatement pour rejoindre le dépôt
de son corps».
Le 1er mai 1915, le lieutenant-colonel commandant
le régiment. Signé: illisible [p.230]
Citation à l’ordre de la brigade n° 58 du 31 décembre
1916
Nabot Georges, 2ème classe
«Jeune tirailleur, courageux autant que
brave, le 15 décembre 1916, [mot non déchiffré] et
gravement contusionné par un obus de gros calibre, est resté
à son poste de fusillier [sic] mitrailleur. N’a consenti à
se laisser évacuer que lorsqu’il s’est vu dans l’impossibilité
de suivre ses camarades à l’attaque. Avait été blessé
par balle de mitrailleuse le 24 octobre 1916».
Pour copie conforme, le lieutenant-colonel Dupuilon
comdt le 8ème tirailleur. Signé: illisible [p.231]
Citation à l’ordre de la division
Le caporal Nabot Georges n° mle 2417 de la
6e cie
a été cité à l’ordre
de la division
«Excellent caporal, énergique, dévoué
et très brave au feu. A été mortellement blessé
le 6 septembre 1917 en conduisant une patrouille en avant des lignes.
Déjà cité à l’ordre du régiment et
de la brigade».
Le général commandant la 35ème
division. Signé Guyot de Salins
Extrait de l’ordre général n°
130 du 28/9. Aux armées le 12 octobre 1917. Le lieutenant-colonel
cdt le 8ème rgt de marche de tirailleurs. Signé: illisible
[p.232]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
31 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du caporal
Nabot Georges Lucien — 2417
Mort pour la France
«Excellent caporal, énergique et
dévoué, très brave au feu. A été mortellement
blessé le 6 septembre 1917 en conduisant une patrouille en avant
des lignes. A été cité».
A Bizerte, le 28 décembre 1920, le lieutenant-colonel
cdt le 8ème tirailleur. Signé: illisible [p.233]
|
|
164.
Nabot, Jules
|
Citation à l’ordre
du régiment
Nabot Jules du 113ème d’infanterie, soldat
brave et courageux. S’est fait remarquer par sa belle attitude au feu
pendant les derniers combats».
Citation à l’ordre de la brigade n° 15090 D
En exécution des dispositions de l’additif
n° 7374 du 1er mai 1918, à l’instruction du 13 mai 1915, le
Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises
de l’Est, cite à l’ordre de la brigade
Nabot Jules mle 584, soldat à la 7ème
cie du 113ème régiment d’infanterie
«Excellent soldat, d’un courage éprouvé
et d’un dévouement absolu, a été grièvement
blessé à son poste de combat, le 10 juin 1918, au cours d’une
attaque ennemie à Marqueglise. Une citation».
Au grand Q. G. le 28 mars 1919, le Maréchal
de France, cdt le armées françaises de l’Est. Signé:
Pétain
Pour extrait conforme, le lieutenant-colonel sous-chef
du bureau du personnel. Signé: Lallemand [p.234]
|
|
165.
Nouvellon, Charles
|
Citation à l’ordre
de l’artillerie du 17ème corps d’armée
Le général commandant l’artillerie
du 17ème corps d’armée, cite à l’ordre de l’artillerie
les officiers et hommes de troupe dont les noms suivent
Nouvellon Charles, maréchal des logis,
3e groupe de 120 long
«Sur le front depuis le début de
la campagne, a supporté avec entrain et courage les fatigues et
les dangers d’un service intense de ravitaillement des batteries, de jour
et de nuit dans une zone constamment battue par le feu ennemi».
Au Q. G. du 17ème C. A. le 28 avril 1915,
le général commandant l’artillerie. Signé: Falque
Pour extrait conforme, le chef d’escadron commandant
l’A. L. du 17ème C. A.. Signé: illisible [p.235]
|
|
166.
Paris, Gaston Cyrille
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
31 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 23 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat de 1ère classe
Paris Gaston Cyrille, mle 3754
Mort pour la France
«Soldat mitrailleur courageux d’un excellent
esprit, tué le 27 octobre 1916 à Douaumont, au cours des travaux
d’organisation du terrain conquis sur l’ennemi. Croix de guerre avec étoile
de bronze».
A Blois, le 3 août 1921, le lieutenant-colonel
comdt le 113ème régiment d’infanterie. Signé: illisible
[p.236]
|
|
167.
Paul, Marius
|
Citation à l’ordre
du bataillon
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés,
le chef de bataillon Cour, commandant le 71ème B. C. P. cite à
l’ordre du bataillon
Le caporal Paul Marius
pour le motif suivant
«Complètement isolé pendant
une attaque ennemie a maintenu une escouade de fusils mitrailleurs dans
l’élément de tranchée confié à sa garde,
malgré un bombardement des plus intenses. A contribué par
son action à maintenir nos positions et ne s’est replié que
quand il en a reçu l’ordre».
Aux armées, le 12 mars 1917, le chef de
bataillon Cour, comdt le 71ème B. C. P. signé: Cour [p.237]
Citation à l’ordre de l’armée n° 620 du 23
août 1918
Le caporal Paul Marius, au 71ème bataillon
de chasseurs à pied
«Jeune gradé d’un calme et d’un sang-froid
remarquables. A su maintenir l’esprit offensif chez ses hommes sous les
plus forts bombardements. Au cours des récentes opérations
est parti résolument à la contre-attaque entraînant
sa demi-section en avant et dépassant son objectif. A pu aider par
sa progression le mouvement des fractions voisines».
Le général commandant la 6ème
armée. Signé: Degoutte
Délivré par le Maréchal commandant
en chef des armées de l’Est. Signé: Pétain [p.238]
Citation à l’ordre du bataillon n° 57 du 3 septembre
1918
Le chef de bataillon Quillard, commandant le 3ème
bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
Paul Marius Théodore, caporal n° mle
11611
«Caporal très crâne au feu.
Lors des attaques allemandes, en Champagne, des 15 et 16 juillet 1918, a
donné à tous le plus bel exemple de bravoure et de ténacité
en tenant malgré un violent bombardement le poste qui lui était
confié».
Extrait certifié conforme, en campagne,
le 20 septembre 1918, le chef de bataillon Quillard comdt le 3ème
bataillon de chasseurs à pied. Signé: Quillard [p.239]
|
|
168.
Percheron, Babylas
|
Citation à l’ordre
de l’armée n° 61 du 22 mars 1921
Percheron Babylas — 2ème classe
«Glorieusement tombé au combat de
Der-Zorl le 28 décembre 1920, en se portant courageusement à
l’assaut d’une crête occupée par l’ennemi».
Signé Gouraud
Copie certifiée conforme , le lieutenant-colonel
Massiet commandant le régiment. Signé: N. Massiet [p.240]
|
|
169.
Perdrigé, Maurice Etienne
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 10 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Perdrigé Maurice Etienne
«Excellent soldat; s’est toujours fait remarquer
par sa bravoure. Volontaire pour toutes les missions périlleuses.
Eté tué glorieusement, le 20 décembre 1916, en ligne
sous un violent bombardement de tous calibres».
A été cité.
A Auxerre, le 8 avril 1921, le colonel cdt le
4ème rgt d’infanterie, corps de rattachement du 169ème régiment
d’infanterie. Signé: illisible [p.241]
|
|
170.
Petiot, Auguste Louis
|
Médaille militaire
Vu le décret du 1er décembre 1918,
modifié par ceux des 4 décembre et 30 août 1919, vu
la loi du 15 juin 1920 (Journal officiel du 13 mai 1922), la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du soldat
Petiot Auguste Louis, mle 4375
Mort pour la France
«Soldat brave e dévoué, tombé
pour la France le 22 août 1914, en faisant vaillamment son devoir.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Paris le 31 mai 1922, le colonel commandant
le 46ème régt d’infanterie. Signé: illisible [p.242]
|
|
171.
Pillas, Edmond
|
Croix de guerre (ordre
de l’armée — palme)
Pillas Edmond, soldat au 31ème d’infanterie
«Soldat d’un courage et d’un dévouement
prouvés. A été grièvement blessé, le
15 septembre 1916, en assurant avec un réel mépris du danger
le ravitaillement de la première ligne malgré un bombardement
incessant de l’artillerie ennemie. Enucléation de l’œil gauche».
[p.243]
|
|
172.
Pinguenet, Maurice Joseph
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
5 mars 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 21 mars
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Pinguenet Maurice Joseph, mle 7311, du 369ème
régt d’infanterie
Mort pour la France
«A toujours servi en brave et excellent
soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement.
Tombé glorieusement pour la France au cours des combats d’août
1918.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Montargis, le 27 juillet 1920, le capitaine
cdt le détachement du 169e R. I. Signé: illisible [p.244]
|
|
173.
Puis, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 634
Le colonel commandant le 39ème régiment
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Le sergent Puis Georges de la 1ère compagnie
«Sous-officier intelligent et énergique
ayant toujours eu une belle conduite au feu. Blessé trois fois
dans l’accomplissement de son devoir».
Aux armées, le 24 janvier 1918. [p.245]
Citation à l’ordre de la division
Le général commandant la 169ème
D. I., cite à l’ordre d la division
Le sergent Puis Georges du 39e R. I. — cie H.
R.
«Sous-officier animé d’un sang-froid
et d’un courage remarquables. Au cours des attaques de juin 1918, n’a
pas hésité à descendre seul dans un abri où
s’étaient réfugiés cinq allemands. A contraint ceux-ci
à se rendre après en avoir blessé un mortellement
à coups de révolver».
Aux armées, le 8 juillet 1918, le général
Toulerge, commandant la 169e D. I. [p.246]
|
|
174.
Poinçot, Charles
|
Médaille militaire
Le président du conseil, ministre de la
guerre, vu le décret du 13 août 1914, est inscrit au tableau
spécial de la médaille militaire, le militaire dont le nom
suit
Poinçot Charles Théophile, gendarme
à Etampes de la légion de Paris
«A cours d’un torpillage, a fait preuve
de courage, de sang-froid et d’abnégation, en s’efforçant
d sauver, au péril de sa vie, des prisonniers confiés à
sa garde. Puis, le sauvetage terminé, les a immédiatement repris
en surveillance, jusqu’à leur remise aux autorités qualifiées».
Paris, le 8 février 1918. Signé:
Georges Clémenceau [p.247]
|
|
175.
Portheault, Marie
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 229
Le lieutenant-colonel Coste, commandant
le 31ème régiment d’infanterie, cite à l’ordre du
régiment
C. H. R. le soldat Portheault Marie cl. 1898,
mle 1926
«Bon soldat. A pris part à de nombreux
combats ou a été engagé le régiment et s’y
est bravement comporté».
Aux armées le 16 août 1917, lelieutenant-colonel
commandant le 331ème régiment d’infanterie. Signé:
Coste [p.248]
|
|
176.
Pradot, Paul
|
Citation à l’ordre
du bataillon n° 275
Le chef de bataillon Sec, commandant le 60ème
bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
Le chasseur Pradot Paul, 8ème cie mle 597
«A fait partie comme volontaire, d’une reconnaissance
en plein jour dans les lignes ennemies. Belle attitude pendant l’attaque
du 7 novembre 1917».
P. C. le 13 novembre 1917, le chef de bataillon
Sec, comdt le 8ème bataillon de chasseurs à pied. Signé:
Sec [p.249]
Citation à l’ordre du bataillon n° 62
Le chef de bataillon Potier, commandant le 60ème
bataillon de chasseurs à pied, cite à l’ordre du bataillon
Pradot Paul, chasseur, 8ème cie, n°
matricule 597
«Excellent chasseur, belle conduite au feu,
en particulier le 23 juillet 1918, a été blessé au
cours de l’assaut».
Extrait certifié conforme, en campagne,
le 11 août 1918. Le chef de bataillon Potier, commandant le 60ème
bataillon de chasseurs à pied. Signé: Potier [p.250]
|
|
177.
Poussard, J.
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 377
Le colonel Levanier, commandant le 89ème
R. I., cite à l’ordre du régiment
J. Poussard, mle 2708, maréchal des logis
du 8ème régt de chasseurs, détaché au 89e R.
I.
«Eclaireur du chef de corps. Au front depuis
le début de la campagne. A assuré la liaison dans des circonstances
difficiles, notamment au cours des combats du 3 septembre 1914».
[p.251]
|
|
178.
Puis, Paulin Pierre
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
15 juin 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 28 août
1922, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Puis Paulin Pierre mle 3715
Mort pour la France le 26 septembre 1914 à
Ecriennes
«Brave soldat, tué glorieusement
à l’ennemi le 26 septembre 1914 à Ecriennes.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Paris le 7 septembre 1922. Le lieutenant-colonel
Mercier, commandant le 21ème régiment d’infanterie coloniale.
Signé: Mercier [p.252]
|
|
179.
Quérard, Fernand François
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
7 mai 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 16 mai 1922,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du zouave
Quérard Fernand François mle 7965
Mort pour la France
«Zouave courageux et dévoué.
A été mortellement frappé à son poste de combat
le 5 novembre 1914, devant le village de Luygheu. Croix de guerre avec étoile
de bronze».
A Paris le 11 novembre 1922, le colonel commandant
le 24ème rgt d’infanterie. Signé: illisible [p.253]
|
|
180.
Quisfis, René Alfred Charles
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
7 mars 1922, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 mars
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du matelot timonier breveté
Quisfis René Alfred Charles immatriculé
au 1er dépôt sous le n° 43208
Mort pour la France
Tué à son poste de combat le 19
avril 1918
A Cherbourg, le 20 avril 1922, le capitaine de
vaisseau Ourdan, commandant le 1er dépôt des équipages
de la flotte. Signé: Ourdan [p.254]
|
|
181.
Remond, Georges Eugène
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
24 novembre 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, la médaille militaire a été
attribuée à la mémoire du soldat
Remond Georges Eugène du 231ème
régiment d’infanterie
Mort pour la France
«Soldat brave et courageux, tombé
au champ d’honneur pur le salut de la Patrie, le 10 septembre 1914, en se
portant à l’assaut près de Saint-Soupplets. Croix de guerre
avec étoile d’argent».
A Paris le 23 octobre 1922, le colonel Moudauge,
commandant le 31ème R. I., p. o. l’officier délégué.
Signé: illisible [p.255]
|
|
182.
Renard, Maurice
|
Médaille militaire
Renard Maurice de la C. H. R. téléphonique
«Excellent troupier qui s’est très
bien conduit pendant les premières semaines de la campagne. A été
très grièvement blessé au combat du 6 septembre,
au cours duquel il a fait preuve de beaucoup d’énergie et d’entrain».
[p.256]
|
|
183.
Renaud, Julien
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 685
Le lieutenant-colonel Arnaud, commandant le 236ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Renaud Julien 1ère cl. mle cl. 1897 de
la 23ème cie
«Très brave, toujours volontaire,
s’est distingué dans plusieurs attaques, notamment en Champagne et
dans la Somme».
Le 5 juin 1917, le lieutenant-colonel Arnaud cdt
le 236e R. I. Signé: Arnaud
Pour copie conforme, le lieutenant-colonel Arnaud
cdt le 236e R. I. Signé: Arnaud [p.257]
|
|
184.
Reuilly, François
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
9 septembre 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 27 janvier
1921, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du canonnier
Reuilly François
Mort pour la France
«Très bon canonnier, tué à
son poste de combat le 18 juillet1918 à Boursault. Croix de guerre
avec étoile de bronze».
Pour copie certifiée conforme, Orléans
le 9 juillet 1921, le lieutenant-colonel Codet, cdt le 30ème R.
A. C. Signé: Codet [p.258]
|
|
185.
Réveillon, Albert
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 180
Le colonel Vautier, commandant le 12ème
régiment territorial d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
Réveillon Albert, mle 33, sergent à
la 2ème compagnie
«Excellent sous-officier, dévoué
et discipliné. Très belle attitude au feu. Le 31 mai 1918,
commandant les fusils mitrailleurs d sa compagnie au Ravin du Couvent sous
Touvent, a, par son énergie et son exemple, maintenu son groupe
sous un violent bombardement».
Aux armées, le 21 janvier 1919, le colonel
commandant le régiment. Signé: H. Vautier [p.259]
|
|
186.
Richard, André
|
Citation à l’ordre
du bataillon n° 175 du 17 août 1918
Richard André, mle 7732, 2ème classe,
3ème compagnie
«A fait un prisonnier, le 3 août 1918,
sous un violent bombardement, a pansé ses camarades blessés.
Excellent chasseur, courageux , plein de dévouement».
Le 18 août 1918, le capitaine adjudant major,
commandant provisoirement le bataillon. Signé: A. Boulanger [p.260]
|
|
187.
Riquois, Marie Eugène
|
Médaille militaire
(43ème rgt d’infanterie coloniale)
Par arrêté ministériel du
12 décembre 1921, rendu en application des décrets des 13
août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel
du 25 juillet 1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Riquois Marie Eugène mle 6835
Mort pour la France
«Soldat courageux et dévoué.
Tombé glorieusement pour la France, le 20 août 1914 à
Chicourt; croix de guerre avec étoile de bronze».
A Paris le 9 août 1922, le colonel Prioux,
comdt le dépôt du 23ème colonial. Signé: Prioux
[p.261]
|
|
188.
Robert, Alfred Eugène
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel rendu
en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre
1918, publié au Journal officiel du 13 décembre 1920, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du sergent
Robert Alfred Eugène, mle 9906
Mort pour la France
«Excellent sous-officier, modèle
de courage et d’énergie. S’est distingué dans le secteur
de Marquises. Mort des suites de ses blessures le 18 août 1918. Croix
de guerre avec étoile de bronze».
A Montpellier le 26 janvier 1922, le colonel commandant
le 81ème régt d’infanterie. Signé: illisible [p.262]
|
|
189.
Robert, Edouard
|
Citation à l’ordre
du 202ème régiment n° 222
Le lieutenant-colonel Jacquot, commandant le 202ème
régiment d’artillerie de campagne, cite à l’ordre du régiment
Robert Edouard, canonnier conducteur 29ème
batterie
«Conducteur courageux et dévoué.
Blessé au cours d’un bombardement des échelons pendant qu’il
coopérait à la mise en sécurité des chevaux»
[p.263]
|
|
190.
Robert, Marius
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 61
Le lieutenant-colonel commandant le 14/269ème
régiment d’artillerie de campagne, cite à l’ordre le 1er
conducteur
Robert Marius 47ème batterie, n° mle
5558
«Au front depuis le début, très
bon conducteur, a pris part à de nombreux ravitaillements en munitions
en des circonstances dangereuses. Très dévoué, très
méritant».
Extrait certifié conforme, aux armées,
le 28 juin 1919, le lieutenant-colonel Chardon, commandant le régiment.
Signé: Chardon [p.264]
|
|
191.
Rousseau, Léon
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
30 juillet 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 novembre
1920, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Rousseau, Léon
Mort pour la France
«Soldat brave et dévoué,
montrant toujours un parfait mépris du danger. Tué glorieusement
en se portant à l’attaque des positions ennemies en Argonne. Croix
de guerre avec étoile d’argent».
A Auxerre le 7 janvier 1921, pour le commandant
du 82ème rgt d’infanterie, le colonel commandant le 4ème
rgt d’infanterie corps de rattachement du 82ème régiment
d’infanterie dissous. Signé: illisible [p.265]
|
|
192.
Rousseau, Richard
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 890
Le colonel Cuny, commandant le 31ème régiment
d’infanterie, cite à l’ordre du régiment le militaire dont
le nom suit
Soldat Rousseau Richard, mle 3511, classe 1902,
1ère compagnie
«Pris part en 1915 aux combats de Boureuilles
et Vauquois, et ne cesse , depuis cette époque, de donner comme
conducteur, l’exemple du courage et du dévouement».
Le 25 décembre 1917, le colonel commandant
le régiment. Signé: Cuny
Pour extrait conforme, le 26 décembre 1917,
le colonel commandant le régiment. Signé: Cuny [p.266]
Citation à l’ordre du régiment n° 1152
Le colonel Moudauge, commandant le 31ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le soldat
Rousseau Richard
«Brancardier très dévoué,
a fait preuve de sang-froid et de la plus grande énergie en assurant
au cours des combats des 15 et 16 octobre 1918 le transport de nombreux
blessés ramenés à grand-peine sous le feu des mitrailleuses
ennemies de la ligne de feu au poste de secours du bataillon. A effectué
de nombreuses fois le long parcours sous le tir de l’artillerie ennemie,
ne songeant au repos que sa lourde tâche terminée».
Le 24 octobre 1918, le colonel cdt le 31ème
rgt d’infanterie. Signé Moudauge
Pour copie conforme, le 20 novembre 1918, colonel
Moudauge cdt le 31ème rgt d’I. Signé: Moudauge [p.267]
|
|
193.
Saucier, Henri
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le lieutenant-colonel commandant le 294ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le soldat de 1ère classe
Saucier Henri, infirmier à la 19ème
compagnie
«Infirmier de grande valeur, s’est dépensé sans
compter pendant les journées des 26-29 septembre, étant
lui-même exténué de fatigue et malade, a refusé
de prendre du repos tant qu’il y a eu au poste de secours un soldat à
panser»
Signé: le lieutenant Selva [p.268]
|
|
194.
Savel, Joseph Pierre
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
3 juillet 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 juillet
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du canonnier
Savel Joseph Pierre
Mort pour la France
«A toujours montré les plus belles
qualités de bravoure et de courage sous le feu. N’a pas voulu être
affecté à l’arrière, bien qu’ayant deux frères
tués. A été mortellement blessé à son
poste de combat de Moret-Saint-Père, le 24 juillet 1918. A été
cité».
Copie certifiée conforme, à Toul,
le 23 juillet 1920, le lieutenant-colonel Delouche comdt provisoirement
le 39ème R. A. C. Signé: Delouche [p.269]
|
|
195.
Téton, Bernard
|
Citation à l’ordre
de l’infanterie divisionnaire
Le colonel Sohier, commandant l’infanterie de
la 9ème division, cite à l’ordre de l’infanterie divisionnaire
le sergent
Téton Bernard, mle 8793, de la 5ème
cie du 82ème rgt d’infanterie
«Sous-officier plein de courage et de sang-froid
. Le 19 octobre 1918, au cours de l’attaque d’un village, s’est porté
résolument en avant et a puissamment contribué à
la conquête de l’objectif par sa section. A fait ensuite plusieurs
reconnaissances au ours de la nuit et a toujours recueilli les renseignements
qui lui étaient demandés. Une blessure».
Le 31 octobre 1918, le colonel Sohier, commandant
l’infanterie de la9ème division. Signé: Sohier [p.270]
|
|
196.
Thevret, Emile
|
Citation à l’ordre
de l’infanterie divisionnaire
Le colonel commandant l’infanterie divisionnaire
27, cite à l’ordre de l’infanterie divisionnaire (brigade)
Thevret Emile soldat 1ère cie du 75ème
R. I. n° mle 2448
«Soldat très dévoué,
tué en se portant au secours de camarades blessés».
Extrait certifié conforme. En campagne
le 30 mai 1918, le colonel Husbaud commandant l’infanterie divisionnaire
27. Signé: Husbaud [p.271]
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
22 décembre 1921, rendu en application des décrets des 13
août 1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel
du 30 juillet 1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Thevret Emile
Mort pour la France
«Soldat très dévoué.
Glorieusement tué en se portant au secours de camarades blessés
le 4 mai 1918, à la ferme Hill. A été cité».
Omans, le 4 septembre 1922, le chef de bataillon
Janin comandant provisoirement le 75ème R. I. Signé: Janin
[p.272]
|
|
197.
Thevret, Lucien Albert
|
Citation à l’ordre
du régiment n°235 du 11 janvier 1919
Thevret Lucien Albert matricule 15851, 2ème
classe C. H. R.
«Zouave dévoué et courageux.
Au régiment depuis le début de la campagne. A eu une belle
conduite pendant les affaires d’Arras en juin 1915».
Pour extrait certifié conforme. Aux armées,
le 24 janvier 1919, le lieutenant-colonel Rozet, comandant le 9ème
zouave. Signé: Rozet [p.273]
|
|
198.
Topart, Augustin
|
Médaille militaire
(ordre n° 2794 «D»)
La médaille militaire a été
conférée au militaire dont le nom suit
Thopart Augustin mle 13144, soldat à la
10ème compagnie du 147ème R. I.
«Soldat zélé et courageux.
A été blessé grièvement au cours de l’attaque
du 27 octobre 1915. Perte de l’œil gauche. Croix de guerre avec palme».
Signé: J. Joffre
Pour extrait certifié conforme, le lieutenant-colonel
chef du bureau du personnel. Signé: illisible [p.274]
|
|
199.
Vaussion, Théophile
|
Citation à l’ordre
de la brigade
Est cité à l’ordre du commandement
des chasseurs de la 66ème division
Vaussion Théophile, n° mle 425, caporal
à la 5ème cie du 21ème régiment d’infanterie
territoriale
«Gradé d’un zèle et d’un dévouement
à toute épreuve. S’et dépensé nuit et jour
pour assurer le ravitaillement des unités engagées.
A sous un violent bombardement ennemi, coopéré
à dégager un homme de sa corvée qui avait été
enterré sous une chape par l’éclatement d’un obus de gros
calibre».
Le 5 novembre 1917, le colonel Tannat, commandant
les chasseurs de la 66ème division. Signé: Tannant [p.275]
|
|
200.
Vedrenne, Robert
|
Citation n° 51,
à l’ordre du 264ème régiment d’infanterie
Vedrenne Robert, médecin auxiliaire
«S’est particulièrement fait remarquer
lors d’un coup demain en venant en avant de la première ligne soigner
les blessés».
15 mai 1918, le colonel commandant le régiment.
Signé: Roux
Citation n° 108 à l’ordre du 264ème régiment
d’infanterie
Vedrenne Robert médecin au 4ème
bataillon
«Courageux et dévoué. S’est
particulièrement distingué aux combats du 27 mai en maintenant
son poste de secours en toute première ligne, exhaltant [sic] ainsi
le courage de ses hommes. Fait prisonnier alors qu’il continuait à
panser les blessés malgré l’encerclement ennemi».
27 novembre 1918, le colonel commandant le 264e
R. I. Signé: Roux [p.276]
|
|
201.
Viau, Raymond Armand René
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
6 mars 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 avril
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Viau Raymond Armand René
Mort pour la France
«Brave soldat, a trouvé une mort
glorieuse le 6 septembre 1914 à Rembercourt. Croix de guerre avec
étoile de bronze».
A Auxerre le 8 août 1922, le chef de bataillon
Veysset, comdt provisoirement le 4ème R. I., corps de rattachement
du 82ème R. I. dissous. Signé: illisible [p.277]
|
|
202.
Vigier, Jean
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
19 juillet 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 21/5/22, la
médaille militaire a été attribuée à la
mémoire du chasseur
Vigier Jean
Mort pour la France
«Chasseur brave et courageux. Tombé
glorieusement au champ d’honneur le 21 mars 1915 à Laugemarck. Croix
de guerre avec étoile de bronze».
Neuf Brisach, le 3 octobre 1922, le chef de bataillon
Florentin, comdt le 4ème B. C. P. Signé: Florentin [p.278]
|
|
203.
Viguié, André
|
Médaille militaire
«Sous-officier d’élite; énergique
et brave, d’une belle tenue au feu. Gravement blessé au cours d’une
mission périlleuse a tenu néanmoins à l’exécuter
entièrement avant de se faire panser» [p.279]
|
|
204.
Wolff, Georges
|
Citation à l’ordre
du régiment
Le lieutenant-colonel Hardy, commandant l’A. C.
cite à l’ordre du régiment
Le 2ème canonnier conducteur Wolff Georges
n° mle 6385, classe 1911, de la 26ème batterie du 246ème
rgt d’artillerie
«Excellent conducteur. Blessé légèrement
au cours d’un ravitaillement en septembre 1916. Ne s’est fait panser qu’après
sa mission terminée. Vient d’être blessé à
nouveau le 1er avril en conduisant à la batterie un caisson de
munitions. S’est surtout préoccupé pendant qu’on le pansait
de son rapide retour au front».
Pour copie conforme, aux armées le 23 avril
1917, le capitaine cdt la 26ème batterie du 246e d’artillerie. Signé:
illisible [p.280]
|
|
205.
Wolff, Marius
|
Citation à l’ordre
du régiment n° 200
Le lieutenant-colonel Rollet, commandant le 331ème
régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment
le soldat
Woff Marius mle 2307, classe 1907 de la 18ème
cie actuellement au 89ème régiment d’infanterie
«Très bon soldat, brave et dévoué.
A été blessé le 7 septembre 1914 au combat de Laimout».
Aux armées, le 30 janvier 1917, le lieutenant-colonel
Rollet, commandant le 331ème régiment d’infanterie. Signé:
Rollet [p.281]
|
|
[Additions
de 1922 non conforme à l’ordre alphabétique initial]
206.
Derouet, Alphonse Edouard
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
22 juin 1922, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 12 septembre
1922, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Derouet Alphonse Edouard, mle 5391
Mort pour la France
«Courageux et dévoué soldat.
Tombé glorieusement pour la France le 25 septembre 1915, à
Saint Thomas, en e portant à l’attaque des positions ennemies. Croix
de guerre avec étoile d’argent».
A Paris le 6 novembre 1922, le colonel Matter,
comandant le 89ème R. I. opérant pour le 168ème régt
d’infanterie. Signé: Matter [p.282]
|
|
207.
Minet, Edmond
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
3 octobre 1922, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 25 octobre
1922, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Minet Edmond, mle 831
Mort pour la France
«Brave soldat, tombé glorieusement
pour la France le 25 août 1914 à Muzeray. Croix de guerre
avec étoile de bronze».
A Bar le Duc, le 23 décembre 1922, le colonel
Détrie, cdt le 94ème régiment d’infanterie. Signé:
Détrie [p.283]
|
|
208.
Pinson, Charles Raphaël Alfred
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
8 mars 1921, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 2 mai 1922,
la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du soldat
Pinson Charles Raphaël Alfred
Mort pour la France
«Brave soldat. Est glorieusement tombé
au champ d’honneur, le 22 avril 1914 à Signeulx. Croix de guerre
avec étoile de Bronze».
A Orléans le 24 janvier 1923, le lieutenant
colonel Vannier, cdt provisoirement le 131ème régiment d’infanterie.
Pour ordre l’officier adjoint. Signé: Gauthier [p.284]
|
|
209.
Renard, Louis Jules
|
Par
arrêté ministériel du 20 août 1922, rendu en application
des décrets du 13 août 1914 et du 1er octobre 1918, publié
au Journal officiel du 23 janvier 1923, la médaille militaire
a été attribuée à la mémoire du soldat
Renard Louis Jules, mle 1103 du 231ème
régiment d’infanterie
Mort pour la France
«Brave soldat. Tombé glorieusement
à son poste de combat, le 17 février 1915 à Vauquois.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Paris le 25 mars 1923, le colonel Moudauge commandant
le 31ème R. I. p. o. l’officier délégué. Signé:
illisible [p.285]
|
|
210.
Leroy, Philippe Auguste
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
15 août 1920, rendu en application des décrets du 13 août
1914 et du 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Leroy Philippe Auguste
Mort pour la France
«Excellent soldat, courageux et dévoué.
Tué à son poste de combat le 18 septembre 1915 en Argonne.
Croix de guerre avec étoile de bronze»
A Auxerre, le 23 mars 1923, le lieutenant-colonel
Caput, cmdt par intérim le 4ème régiment d’infanterie.
Signé: illisible [p.286]
|
|
211.
Dalmaso, René
|
Médaille militaire
Par décret du président de la République
du 17 mai 1920, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 13 octobre
1920, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Dalmaso René mle 13512 du 59ème
régt infanterie
Mort pour la France
«Soldat brave et plein d’allant. N’a cessé
de donner le plus bel exemple de courage et de sang-froid. A contribué
le 9 septembre 1918 à la capture d’une mitrailleuse et de ses servants
à l’ouest de Savy. Blessé mortellement en fin de progression.
A été cité».
A Toulouse le 22 juin 1921, le lieutenant-colonel,
commandant le dépôt du 14ème R. I. Signé: illisible
[p.287]
|
|
212.
Chausson, Gabriel Aristide
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel rendu
en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre
1918, publié au Journal officiel du 12 juin 1923, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du soldat
Chausson Gabriel Aristide, mle 6068 du 342e régt
d’infanterie
Mort pour la France
«Excellent soldat, d’un courage et d’un
dévouement à toute épreuve. A trouvé une mort
glorieuse le 23 août 1916 à Fleury, en se portant vaillamment
à l’attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile
d’argent».
A Montpellier le 16 juin 1923, le colonel commandant
le 81e R. I. Signé: illisible [p.288]
|
|
213.
Laizeau, Marcel
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel rendu
en application des décrets des 13 août 1914 et 1er octobre
1918, publié au Journal officiel du 12 février 1922, la médaille
militaire a été attribuée à la mémoire
du soldat
Laizeau Marcel, matricule 8.387
Mort pour la France
«Brave soldat, mort pour la France à
son poste de combat le 30 septembre 1914 à Sillery-le-Petit, en
faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Secteur postal 131, le 26 juin 1923, le président
du conseil d’administration du 151e R. I., p. o. le major délégué.
Signé: illisible [p.289]
|
|
214.
Perrin, Raphaël Emile
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
25 mai 1923, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 18 juin
1923, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Perrin Raphaël Emile, mle 12659
Mort pour la France
«Brave soldat glorieusement tombé
à son poste de combat à Haucourt, le 5 avril 1916, en faisant
vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Nancy, le 19 septembre 1923, le chef de bataillon
Bailly-Salin, commandant provisoirement le dépôt du 26e R.
I. Signé: Bailly-Salin [p.290]
|
|
215.
Lasnier, Léon Lucien
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
9 juin 1923, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 15 août
1923, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du zouave
Lasnier Léon Lucien, du 4ème régiment
de zouaves
Mort pour la France
«Zouave brave et dévoué. Mort
pour la France le 6 novembre 1914 des suites de glorieuses blessures reçues
en Belgique en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile
de bronze».
A Paris le 30 septembre 1923, le colonel Moudauge,
commandant le 31e R. I. opérant pour le 4e r. de zouaves. P. o. l’officier
délégué. Signé: illisible [p.291]
|
|
216.
Boucher, Gustave Jules
|
Médaille militaire
(titre posthume)
Extrait du décret du président de
la République en date du 25 septembre 1923 — Journal officiel du
12 octobre 1923
Boucher Gustave Jules, mle 1953, maître
pointeur 45e R. I.
«La moitié du personnel de sa pièce
ayant été mis hors de combat par l’artillerie lourde ennemie,
le 31 août 1914 à Cunel a continué à remplir
se fonctions de pointeur avec un grande bravoure. A été mortellement
blessé, le lendemain, 1er septembre 1914».
Pour extrait certifié conforme, Orléans
le 15 octobre 1923, le colonel commandant le 45e R. A. C. P. Signé:
illisible [p.292]
|
|
217.
Thomas, Albert Henri
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
4 août 1923, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 19 septembre
1923, la médaille militaire a été attribuée
à la mémoire du soldat
Thomas Albert Henri, du 31e régiment d’infanterie
Mort pour la France
«Soldat courageux et dévoué.
Tombé glorieusement au champ d’honneur le 11 décembre 1914
en Argonne dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile
de bronze».
A Paris le 12 janvier 1924, le colonel Moudauge,
commandant le 31e R. I., p. o. l’officier délégué.
Signé: illisible [p.293]
|
|
218.
Geffroy, Narcisse Edouard
|
Médaille militaire
Par arrêté ministériel du
11 juillet 1924, rendu en application des décrets des 13 août
1914 et 1er octobre 1918, publié au Journal officiel du 3 août
1924, la médaille militaire a été attribuée à
la mémoire du zouave
Geffroy Narcisse Edouard, du 4e régiment
zouaves
Mort pour la France
«Zouave de 1ère classe, courageux
et dévoué. Tombé glorieusement au champ d’honneur,
le 17 septembre 1914, à Paissy, dans l’accomplissement de son devoir.
Croix de guerre avec étoile de bronze».
A Paris le 30 octobre 1924, le colonel Moudauge,
commandant le 31e R. I., opérant pour le 4e zouaves, p. o. l’officier
délégué. Signé: illisible [p.294] [p.295]
|
|
Liste des enfants
d’Etampes morts pour la France
Amblard Georges
Félix
Antier Marcel
Artigue Charles Ernest
|
Aubin Adolphe
Eugène
Auclert Emile Albert
Audebine René Eugène
|
Audelan René
Julien
|
Babault Michel
Désiré
Bacquet Robert Louis Gaston
Baillard Maurice Henri
Ballet Léonce Alexandre Marius
Baranton Charles Aimé
Barré Armand Emile Louis
Baudet Amédée Marcel
Baudoin Marcel Alfred Charles [erreur pour Baudouin]
Beauclair Albert Constant Eugène
Bellet Léon Jean Didier
Bertaux Ernest Clovis
Berthier Alfred Alphonse
Bertrand Raphaël Charles
Beslain Robert Louis
Billard Henri Emile
Bizet Gilbert Marcel
Bizouerne Gustave Ernest
|
Blanchard
Henri
Blanchet Marcel Désiré
Blavet Henri
Bluet Gaston
Boinquet René
Boivin Henri
Boivin Louis Pierre Lazare
Boivin Louis Gustave
Boivin Louis Jules
Boivin Paulin Amédée
Bollé Henri Victorien
Bonnamy Auguste Henri
Bonnand Pierre Louis Paul [p.296]
Bonneau Emile Léon Paul
Bonnin Raoul
Bony Maurice Octave
Bottineau Marcel Ernest |
Boucher
Armand
Boucher Gustave Jules
Bouchet Léon René
Boudard Paulin Ernest
Boudier Alfred Albert
Boulanger Victor
Boulet Antoine Paul
Bourdelot Germain Alexandre
Bouvard Jacques Constantin Paulin
Breteau Albert
Brossard Henri Louis Paul
Brosse Emile Aimable
Brousse Léonce Paulin Auguste
Buffétrille Victorien Donat
Buisson Louis
|
Cabanel Alfred
Emile Jean-Baptiste
Caille Eugène
Cailleau Eugène Jean-Baptiste
Caillet Roland Edouard Victor
Caillette Marcel François
Cailloux Maurice Théophile
Calais Maxime Julien
Canivet Auguste Alexandre
Carré Georges Victor Joseph
Caron Alexandre Laurent Emile
Caulère Pierre
Chambaud Emmanuel
Chambaz Henri Joseph
Chausard Alfred Louis
Charles Auguste |
Charlet Philippe
Joseph
Charon René Albert
Charpentier Eugène Louis
Charpentier Louis Athanase
Chapentier Lucien Eugène Georges
Charpentier Thomas Augustin
Chartier Gaston Heri
Chartier Félicien Léon Jean
Charuel Maurice Jean
Chaussenot Emile Pierre
Chauvet Jacques Arthur Henri
Chédeville Fernand Eugène
ChédevilleHenri [p.297]
Chêneau Arthur Félicien
Cherrier Roger Alphonse |
Chevallier
Georges Paulin Henri
Chevallier Henri
Christen Jean Louis
Ciret Emile Paulin
Cocheteau Georges Désiré
Cochetau Lucien Désiré
Corpéchot Albert Gaston Aristide
Corpéchot Aristide Auguste Octave
Corsin Louis Henri
Corsin Lucien Marcel
Cossenet Eugène Théodore
Cotreel Jules Désiré Albert
Coupé Fernand Henri
Couture Georges Eugène Edmond Victorien
|
Daguenet Robert
Louis René Désiré
Dalby Henri
Dalisson Emile
Dalisson Raoul
Dallongeville Pierre Charles
Dalmaso René
Danthu Marcel
Dauvilliers Julien Arthur
David Louis
David René Paul Jean
Dedun Lucien Emile
Dedun Pierre André
Deguigne Maurice Eugène Adolphe
|
Degroote
Henri
Delabrouille Gustave
Delafoy Marcel Louis
Delair Georges Marc Narcisse
Délépine Alexandre Dieudonné
Denizet Oscar Ulysse
Depissot René Félix
Derouet Alphonse Edmond
Descot Adolphe
Descot Charles Arsène Clément
Destouche Paulin
Devine Edouard Louis
Dormal Ludovic
|
Dozias Paul
Rémy
Drouet Arthur Eugène
Drouin Louis Lucien
Duclos Charles Marie
Dufayet Maurice Léonidas
Duflot Raoul César Paul Jean [p.298]
Dumas Marius Victor
Dupas Georges Henri
Dupré François Félix
Durand Maurice
Dussacq Louis Gabriel
Duton René Antoine
Duverson Roger Louis Désiré
|
Eburderie
Antoine
|
|
|
Fanon Félicien
Cyprien
Fauché Louis
Fauché Marcel Isidore
Fauvet Louis Eugène
|
Fayolle Cyprien
Narcisse
Féret Joseph Marie Henri
Ferrand Constant Georges
Fessard Eugène Adolphe
|
Foirient Henri
Jules Odile
Fournier Victor Emile
|
Gabillac Maurice
Emile
Gallas Edmond Adolphe François
Gallas Marc Edouard
Gandon Adolphe Louis Paul
Ganneval Georges Alexandre
Gauthier Charles Léonce
Gauthier Gabriel Eugène
Gautron Casimir
Gayant Edouard Désiré
Geffroy Narcisse Edouard
Georges Joseph Henri |
Gervais Joseph
Gigot Marcel Alexandre
Gilbert Edgar Louis Désiré
Gilbert Robert Armand
Gibon Maurice Georges
Gillot Eugène
Gillot Paul Gaston
Girard Marc Henri
Girard Théophile
Gleyzes Charles
Godin Joseph Laurentin
|
Gouache Valérie
Emile
Goulet Armand
Grandon Pierre Louis
Grenier Armand
Gressard Marcel Jean Louis
Guénée Maurice Paul Henri
Guillet Pierre Justin
Guillot Henri Eugène [p.299]
Guilloteau Louis Joseph
Guion Pierre Charles
Guitton Henri Auguste
|
Hamonnière
Paul François Auguste
Hardy Jules
Henriot Ernest Louis
Henriot Eugène Pierre
Herfort Paul
Héron Armand André
Hettler Charles
|
Hilaire Maxime
Alexis
Hoyan Edmond Etienne
Hoyan Raoul Marcel
Huard Henri Victor Maxime
Hubert Fernand Paul Georges
Hubert Louis Charles
Hubet Marcel Louis
|
Huet Maurice
Victor
Huet Sosthène Henri
Huteau Louis
Hutteau Charles Eugène Anatole
Hutteau Prisca
|
Imbault André
|
Imbault Charles
|
|
Jacquelin
Jean Baptiste Joseph
Jaffeux Adrien Sosthène
Jeuffroy Gaston Emile
|
Jisptière
Emile Lucien
Jolivet Henry
Jolivet Marcel Albert
|
Joumier René
Etienne
Jousse Auguste Anatole
|
Krémer
Louis Nicolas
|
|
|
Labelle Lucien
Marie
Lagouanelle Charles Louis Joseph
Lagouanelle Lucien Julien
Laille Albert Léon Désiré
Laizeau Marcel Alfred
Lambert Paul Emile
Lanceleux Gaston
Lancteau Jean Pierre
Landré Charles Alexandre
Lanine André Victor
Lannoy Maurice Louis
Lasnier Désiré Eugène
Lasnier Léon Lucien
Laudet Georges Jules
Laumonier César Léopold [p.300]
Launay Maurice Henri
Laure Henri
|
Laurent Charles
Jules Marcel
Lavigne Marcel Eugène
Léauté Emile Julien Auguste
Le Bihan Jean Louis
Leboucq Hippolyte
Leboulle Gilles Clément
Lecerf Emile Oscar
Le Chaix René
Leclaire Henri Georges
Leclerc Maxime
Leclère Marcel André
Lecomte Clotaire Lucien Emilien
Leconge Etienne Eugène
Leduc Marcel Lucien Louis
Lefèvre Félix
Lefèvre Paul Julien
Lejeune Henri
|
Leluc René
Louis Félix
Lemaitre Auguste Jules
Le Moing François Marie
Le Rille Henri Désiré
Le Rille Louis Jules
Leroy Charles Victor
Leroy Philippe Auguste
Lesage Gaston Paulin
Letourneau Louis
Levesque René Adolphe
Limet Paul Adrien Marie
Lonvert Antonin
Lory Pierre
Losiaux Chrysostome Alcide
Louste Constant
Lucas Henri
|
Machu Alphonse
Julien
Macron Gustave Emile
Madoré Alfred
Magnien Henri
Maintenant Léon Hippolyte
Malosse Henri Alexandre
Marais Gabriel Félix
Marchandeau Arsène
Marcille Jules Alfred
Marcille Maurice Jules
Marin André Amédée
Marin Ernest Joseph
Martin Alexandre [p.301]
Mary Fernand Edouard |
Mary Lucien
Edouard
Massé Henri Edouard
Masson Georges Alphonse
Mathurin Anatole Denis Alexandre
Maulard Georges Henri
Mauquin Marcel Jules Alcime
Ménard André
Mercier Gabriel
Merlet René Pierre
Merlin Laurent
Meunier Albert Charles
Michaud Jean-Baptiste Victor
Michaut Henri Emile
Michaux René Paul Augustin
|
Mignon Louis
Jean-Baptiste Raphaël
Minet Edmond
Minet Gustave Anatole
Minier Arthur Ernest
Miot Gaston Emile
Molon Marcel André Paulin
Morchoisne Charles Louis Désiré
Moreau Emile Honoré
Morin Marcel Joseph
Mougey Georges Henri Marius
Moulin Jules Ernest François Gabriel
Moullé Lucien Fernand
Muson Louis
|
Nabot Edouard
Octave
Nabot Fernand Anatole félix
Nabot Georges Lucien |
Nabot René
Barthélémy marcel
Neé Paul Alfred
Nicolas Eugène Gustave
|
Nivet Armand
Désiré
|
Orgebin Théophile
|
|
|
Paillard Marcel
Constant
Paris Gaston Cyrille
Parmentier Henri
Parraud Claude
Pasquier Charles Georges
Paulin Hippolyte René Pierre Emile
Pavy Charles René
Pavy François Gervais
Pecquet Marcel Camille
Pelletier Désiré Robert [p.302]
Pelletier Emile Alfred Fernand
Percheron Anicet Babylas
|
Perdrigé
Marcel Lucien Auguste
Perdrigé Maurice Etienne
Perreaut Pierre
Perrin Raphaël Emile
Perrod Clément Marius
Petiot Auguste Louis
Petit Henri Emile
Petrimolt Maurice Eugène Léon
Pétrot Henri Georges
Pillas Edmond Joseph
Pillias Aristide Henri
Pinguenet Jules Alphonse
|
Pinguenet
Maurice Joseph
Pinson Charles Raphaël Alfred
Piqueret René
Poisnel Armand
Poivet Georges Octave
Preseau Adolphe Julien
Prêtre Alfred
Prin Eugène
Prin Henri
Puis André Louis
Puis Paulin Pierre
|
Quérard
Fernand François
|
Quinot Henri
|
Quisfis René
Alfred Charles
|
Rabourdin
Charles
Rebiffé Marcel Henri
Rémond Georges Eugène
Renard Jules Louis
Reuilly François Antoine
|
Richard Louis
François
Rigault Pierre Arsène Désiré
Riquois Marie Eugène
Rivière Pierre
Robert Alfred Eugène
|
Rousseau
Henri Louis
Rousseau Léon
Rué Charles Adrien Louis
|
Sallé
Henri Charles
Savel Joseph Pierre
Schmitt Adrien Edouard
Schmitt Marcel Eugène
Sergent Eugène Paulin
|
Sergent Gustave
[p.303]
Sergent Henri Charles
Simon Albert Alphonse
Simon Raoul
Solle Pierre
|
Soulier Jean-Pierre
Joseph
Souque Albert Jean
Souque René
Soury Gaston
|
Talbot Charles
Tallereau Armand Henri
Tessier Julien Jean
|
Têtedoux
Auguste Valentin
Thévret Emile André
Thomas Albert Henri
|
Toupense
Alphonse Charles
Toupense Joseph André Abel
Trégouet Joseph Marie
|
Vandecasteele
Marcel
Venon Eugène Jean
Véron Alexandre Jules
Véron René Alfred
|
Viau Raymond
Armand Rémi
Vigier Jean
Vignot Paul Eugène
Villandy Louis
|
Vouillot André
Vovelle Julien Alcide
|
Wallet Gaston
|
Wolff Lucien
Henri
|
|
Yaouanc Jean
François [p.304]
[p.305]
|
|
|
[CLÔTURE
DU LIVRE]
|
L’an mil neuf cent vingt quatre, le sept décembre, jour de
l’inauguration solennelle du monument élevé par la ville
d’Etampes à la mémoire de ses enfants morts à la guerre.
Monsieur Gaston Doumergue, étant président
de la République française,
Monsieur Edouard Herriot, président du Conseil
des ministres,
Monsieur le général Mollet, ministre
de la guerre,
Monsieur Adrien Bonnefoy Siboux, officier de la
Légion d’honneur, président du conseil général
de Seine et Oise,
Monsieur Léon Moine, sous-préfet
d’Etampes,
Monsieur Marcel Bouilloux-Lafont, officier de la
Légion d’honneur, conseiller général du canton et
maire de la ville d’Etampes,
Monsieur Auguste Lescuyer, premier adjoint au maire,
Monsieur Emile Léauté, second adjoint
au maire.
Au cours de la cérémonie d’inauguration
du [p.306] [p.307] monument précité, présidée par Monsieur
le général Nollet, ministre de la guerre, représentant
le gouvernement de la République française, assisté
de Monsieur le général Gouraud, médaillé militaire
et grand croix de la Légion d’honneur, gouverneur militaire de
Paris.
Monsieur Maurice Bouilloux-Lafont vice-président
de la chambre des députés,
MM. Georges Leredu, Franklin Bouillon, Charles
Reibel, anciens ministres, députés de Seine et Oise, Hugues
Le Roux et de Cornudet, sénateurs de Seine et Oise, Goust, député
de Seine et Oise,
MM. Jules Gauché, Antoine Berthelot, Emile
Hervé, Marcel Duclos, Louis Edouard Lanceleux, Henri Richou, Georges
Gagneux, Emile Durocher, Jules Edouard Fugère, Jean Charon, Louis
Lacheny, Arthur Delton, Désiré Imbault, Claude Randon, André
Bloch, Emile Quillout, Fernand David, Alphonse Grenet, conseillers municipaux
de la ville d’Etampes.
A été clos le présent Livre
d’Or contenant les citations à l’ordre du jour pour hauts faits
de guerre des enfants et habitants [p.308] [p.309] d’Etampes, ainsi que les
noms des enfants d’Etampes morts pour la France.
[Suivent 33 signatures]
[p.310] [p.311] [p.312]
|
|
|
|
|
[INDEX]
A — Audebine René Eugène 11
— B — Ballet Léonce Alexandre Marius
12-13 — Barilliet Théodore 14 — Baudet Albert 15-16 — Baudoin Marcel Alfred
Charles 17 — Baubion Marcel 18 — Beauclair 19 — Beaudet Victor 20 — Beauquies Auguste 21 — Berthot Edmond
22 — Berthot Emile 23 — Bétlamini
Gabriel 24 — [p.313] — de Bigault
de Fouchères Jean 25 — Bizouerne Gustave
Ernest 26 — Blanchet Marcel 27 — Bluet Gaston 28 — Bocquet Henri Octave
29 — Boivin Charles 30 — Boivin
Louis 31 — Bonnin Fernand 32 — Bonnin Lucien Raoul 33 — Bony 34 — Boucher Armand 35-36 — Boudard
Marcel Fernand 37 — Boudier Fernand 38 — Boulland Charles 39 — Boulland Maurice
40 — Bourdon Lucien 41 — Brigonnet
Auguste 42 — Brousse Maurice 43 — Butin Pierre 44-45 — Boucher
Gustave Jules 291 — [p.314] — C — Calais
Maximilien Julien 46 — Candau Philippe 47-48 — Cattiaux Pierre 49 — Chabriais Marcel
50-51-52 — Charles Auguste 53 — Charlet Joseph Philippe 54 — Charon
René Albert 55 — Charpentier Augustin 56 — Chédeville Fernand Eugène 57 — Chevrier Alfred 58 — Chirat Marius 59-60
— Cocheteau Georges Désiré 61
— Corpuchot Albert 62 — Corsin Lucien 63 — Couard Charles 64
— Coupe Fernand 65 — Chausson
Gabriel Aristide 287 — [p.315] — D — Dalisson Emile 66 — Dalmaso Baptiste 67-68-69-70-286 — Danthu
Marcel 71 — David Louis 72-73 — David René Paul Jean 74-75 — Dedun
Lucien 76 — Deguigne Maurice 77-78 — Delacour Marcel Victor 79 — Delafoy René
Henri Emile 80-81 — Delair Athanase 82 — Delair Georges 83-84 — Depissot
René Félix 85 — Descot Charles Arsène
Clément 86 — Descroix Robert 87 — Desgardins Maurice 88 — Desgardins Pierre
89 — Desgranges Octave 90-91 — Desgranges Paul 92-93 — Devine Edouard
Louis 94 — Dhuicque Achille Théophile 95 — Dormann 96-97 — Doubey Emile 98 — Duclos Charles 99 — [p.316] — Duclos Marcel 100-101 — Dufayet Maurice
102 — Duflot 103 — Dumas Marius
Victor 104 — Dupas Georges Henri 105 — Dupré François Félix 106 — Dupuis Henri 107 — Dupuis Paul 108 — Duverson Roger 109 — Derouet Alphonse
Edouard 281 — Dalmaso René 286 — E — F — Fasquelle Georges 110-111-112 — Fauché Louis 113 — Fauvet Louis
Eugène 114 — [p.317] — Fayolle Cyprien Narcisse 115 — Ferrand
Georges 116 — Fessard Eugène Adolphe 117 — Foirient Henri 118 — G — Gabillac Maurice
119 — Gaignon Adrien 120 —
Gallas Edmond 121-122 — Gallas Marc 123 — Gandon Adolphe Louis 124 — Gatinot Henri
René 125-126 — Gautruche Raymond 126
[sic: 127] — Gauthier Charles 128 — Gigot Marcel 129 — Gillot Paul
Gaston 130 — Girard Fernand 131 — Gleyzes Charles 132-133 — Gouguenheim
134-135 — Gout Adolphe Eugène 136 — Grandon Pierre 139-140 — Grenier Pierre
Louis 141 — [p.318] — Gressard
Marcel 142-143-144-145-146 — Guénin Marcel
147-148-149 — Guérin Victor Joseph 150 — Guillot Henri 151 — Guiard Fernand 152-153-154-155-156
— Geffroy Narcisse Edouard 293 — H — Hautefeuille Marcel 157-158 — Héron Armand André 159 — Houdelot Henri Auguste 160-161-162 — Hubert Fernand Paul Georges 163 — Hubert Gaston 164 — Hubert Georges
Abel 165 — Hubert Henri 166 — Huteau Louis 167-168 — Hutteau
Charles 169-170-171-172-173 — Hutteau
Désiré 174 — [p.319] — I — J — Jolivet
Marcel Albert 175 — Jousset 176 — K — Kremer Louis 177 — L — Lanceleux Gaston 178 — Lanceleux Maurice 179-180 — Lancteau Jean
181 — Laumonier César Léopold 182
— Laurent Charles Jules Marcel 183 — Laverdure François 184 — Léauté
Emile Julien Augustin 185 — Leblanc Jacques 186
— Le Chaix Henri 187 —
Leclerc Jules Lucien 188 — Leduc Marcel 189-190
— Lefèvre Paul Julien Romand 191 — Lesage Gaston 192-193 — Letourneau Louis
194 — Lucas Henri Sébastien 195 — Leroy Philippe Auguste 285 — Laizeau
Marcel 288 — Lasnier Léon Lucien 290 — M — Magnien Henri 196 — Malga Pierre 197 — Malosse Henri
Alexandre 198 — Marais Gabriel 199 — Marcille Jules 200 — Marin André
201 [sic: 201-202] —Marin Henri Louis 202 [sic: 203]
— Martignon Octave 203-204 [sic: 204]
— Martin Paul Robert 205 — Massé Henri Edouard 206 — Mazure
Désiré Alexandre 207 — [p.321] — Mercier Gabriel 208-209 — Mercier Marcel
210-211 — Mercier Marcel Marius 212 —Merlet Pierre 213 — Meunier Louis
214— Meunier Pierre 215 —
Michaux René Paul 216-217-218-219 — Mignon
Louis Raphaël Jean-Baptiste 220 — Molon
Marcel André Paulin 221 — Monchoux Louis 222
— Morchoisne Charles Louis Désiré
223 — Moreau Alfred 224 — Moreau Louis 225 — Mougey Georges Henri
Marius 226 — Moulle Lucien 227 — Minet Edmond 282 — N — Nabot Alfred 228 — Nabot Georges 229-230-231-232
— Nabot Jules 233 —
Nouvellon Charles 234 — [p.322] — O — P — Paris
Gaston Cyrille 235 — Paul Marius 236-237-238 — Percheron Babylas 239 — Perdrigé
Maurice Etienne 240 — Petiot Auguste Louis 241 — Pillas Edmond 242 — Pinguenet Maurice
Joseph 243 — Puis Georges 244-245 — Poinçot Charles 246 — Portheault
Marie 247 — Pradot Paul 248-249 — Poussard J. 250 — Puis Paulin
Pierre 251 — Pinson Charles Raphaël Alfred 283
— Perrin Raphaël Emile 289 — [p.323] — Q — Quérard Fernand François
252 — Quisfis René Alfred Charles 253 — R — Remond Georges Eugène 254 — Renard Maurice 255 — Renaud Julien 256
— Reuilly François 257 — Réveillon Albert 258 — Richard
André 259 — Riquois Marie Eugène 260
— Robert Alfred Eugène 261 — Robert Edouard 262 — Robert Marius 263
— Rousseau Léon 264 — Rousseau Richard 265-266 — Renard Louis
Jules 284 — S — Saucier
Henri 267 — Savel Joseph Pierre 268 — [p.324] — T — Téton Bernard 269 — Thevret Emile
270-271 —Thevret Lucien Albert 272 — Thopart Augustin 273 — Thomas Albert Henri
292 — U — V — Vaussion
Théophile 274 — Vedrenne Robert 275 — Viau Raymond Armand René 276 —
Vigier Jean 277 — Viguié André 278 — W X Y
Z — Wolff Georges 279 — Wolff Marius 280.
|
ANNEXE
Dossier de presse extrait de l’Abeille
d’Étampes (6, 13 et 20 décembre)
et de l’Abeille de Seine-et-Oise (14 décembre)
1) Samedi 6
décembre 1924
L’Inauguration du Monument d’Étampes
La Solennité du 7 décembre 1924
|
L’Abeille
d’Étampes 113/50 (samedi 6 décembre 1924), pp. 1-2 (saisie de Bernard Métivier).
|
L’inauguration
du Monument aux Enfants d’Etampes morts à la guerre est appelée
à marquer une date dans les annales de la Ville.
La Municipalité pleinement consciente de la
vénération profonde que, sans distinction d’opinion, la population
tout entière professe pour ceux qui sont morts pour elle, a fait
de son mieux tout en s’efforçant de conserver strictement à
la cérémonie le caractère de manifestation locale, pour
lui assurer un éclat en rapport avec l’étendue du sacrifice
des héros, et avec l’ampleur de la reconnaissance qui leur est due.
Elle s’excuse auprès des divers orateurs dont,
bien à contre-cœur [sic], elle a du contrarier le très louable
désir de s’associer à l’hommage rendu, aussi bien qu’auprès
du public de le priver du plaisir qu’il aurait eu à les entendre.
Elle remercie Monsieur Dormann, «l’un des plus rapprochés des
morts de la guerre», selon la forte expression du général
Gouraud, et par conséquent l’un des plus qualifier pour les honorer,
d’avoir, en raison des circonstances, spontanément refusé
de prendre la parole.
Sans espérer y pouvoir réussir, la
Municipalité s’est efforcée de froisser toutes les susceptibilités;
l’exiguité [sic] de l’emplacement dont elle dispose n’a pas facilité
sa tâche, et l’a forcée à limiter ses invitations en
se conformant aux exigences du protocole établi par les décrets
en vigueur, satisfaction étant donnée en première ligne
à ceux qui avaient les premiers droits: les pupilles de la nation
de la ville d’Etampes, les familles des morts dont les noms sont inscrits
au Monument, puis les mutilés et anciens combattants d’Etampes auxquels
des places ont été réservées.
Au cas ou des omissions se seraient produites, les
personnes qualifiées pour recevoir une invitation et qui ne l’aurait
pas reçue, sont priées de se faire connaître au Secrétariat
de la Mairie dans la matinée de samedi.
En raison du caractère même de la cérémonie
de dimanche, la Municipalité fait appel à la population tout
entière, sans distinction de parti, pour seconder ses efforts, et
lui fait pleine confiance pour témoigner de la profondeur de sa reconnaissance
envers ceux qui ont versé leur sang pour le salut commun, et de
leur sympathie envers les hautes personnalités qui ont accepté
de si bonne grâce de venir rehausser l’éclat de la solennité.
Comme il a déjà été annoncé,
l’accès du monument sera libre de 9 heures à 11 heures dimanche
matin pour permettre aux familles et amis des morts de la guerre de déposer
aux pieds du monument fleurs et couronnes; les Sociétés locales
qui enverraient des délégations, sont priées d’en
limiter le nombre à six membres au plus et à observer un
rigoureux silence de façon à ne pas troubler le recueillement
des familles venues pour honorer leurs morts. Les grilles du square seront
fermées à 11 heures précises, en vue des derniers préparatifs
de la cérémonie. Elles seront de nouveau ouvertes de 14 heures
à 14 heures 30 aux invités munis de leur carte d’invitation.
Des commissaires indiqueront à chacun les emplacements réservés.
Seuls après 14 h. 30 auront accès les invités du cortège
officiel.
La cérémonie d’inauguration commencera
à 14 h. 45 par l’appel des morts, aussitôt après l’arrivée
du cortège et se déroulera avec le concours des chœurs de
la Scola Cantorum, dirigée par le Maître Vincent d’Indy, avec
l’accompagnement de la Musique de la Garde Républicaine, sous la
direction de son chef M. Balay. La minute de silence sera annoncée
par un appel de clairon. Seuls, comme il a été dit, le Maire
au nom de la Ville, et le Ministre de la Guerre au nom du Gouvernement, prendront
la parole.
Aussitôt après la fin de la cérémonie,
la Musique de la Garde, si le temps le permet, se transportera sur les
Allées de la Victoire, en face du Casino, et exécutera l’un
des plus brillants morceaux de son répertoire.
A 4 h. 45 commencera au Casino, le concert payant,
dont le produit est destiné à faire face en partie aux frais
de la solennité d’inauguration. Les places assises seront réservées
et numérotées. Le nombre des places étant limité,
la location en sera ouverte au public toute la journée de samedi à
l’Hôtel de Ville, à concurrence du disponible.
|
|
Le programme
du concert a été arrêté comme suit:
1. Patrie (ouverture) Bizet.
Par la Musique de la Garde républicaine
2. a) La Plainte du Clocher G. Balay. (Pièce
descriptive).
b) Chanson de Cornouaille G. Balay.
Par la Musique de la Garde républicaine.
3. a) Hau, Hau, le boys Claudio de Sermizy.
b) L’Heureux Amour qui eslève
et honore Roland de Lassus.
c) Fuyons tous d’Amour le
Jeu Roland de Lassus.
Par les chœurs de la Schola Cantorum,
sous la direction de M. Vincent d’Indy.
4. Fervaal (Prélude du premier acte)
Vincent d’Indy.
Par la Musique de la Garde républicaine.
5. La bataille de Marignan Clément
Janequin.
Par les chœurs de la Schola Cantorum,
sous la direction de M. Vincent d’Indy.
6. Gran Jota de la Dolorès Th. Breton.
Par la Musique de la Garde républicaine.
Cornet solo: M. Béghin; Bugle solo: M. Delfosse.
Un programme détaillé avec analyse
des morceaux sera mis en vente dans la salle.
|
|
A l’occasion
de l’Inauguration solennelle du Monument aux Enfants d’Etampes morts pour
la France, inauguration qui aura lieu sous la présidence de M. le
Ministre de la Guerre, le Maire de la Ville invite ses concitoyens à
pavoiser leurs maisons, dimanche 7 décembre.
|
|
Association des anciens
Prisonniers de guerre de l’arrondissement d’Etampes
Les A.P.G. de l’arrondissement d’Etampes, et plus
spécialement les A.P.G. en résidence à Etampes, sont
officiellement invités et instamment priés d’assister à
l’inauguration du monument élevé à la mémoire
des enfants d’Etampes morts pour la [p.2] France
pendant la Grande Guerre qui aura lieu le 7 décembre 1924, sous la
présidence de M. le général Nollet, ministre de la guerre.
Les camarades A.P.G. voudront bien se grouper autour
des commissaires désignés par le Bureau de l’Association,
qui se tiendront auprès du monument à partir de 14 heures.
1359e section des Vétérans
Les membres de la 1359e section des Vétérans
des Armées de terre et de mer sont priés de venir se grouper
nombreux, le 7 décembre, autour du drapeau. Rendez-vous à
l’Hôtel de Ville à 14 heures.
Les camarades Lemoyne, Mouille et Douard ont été
désignés comme commissaires.
Le 4e Hussards
Un détachement du 4e Hussards arrivera à
Etampes le samedi 6 et repartira le lundi 8 décembre. Le logement
sera assuré dans le quartier Notre-Dame et avenue de Paris.
Société
de Secours Mutuels des Ouvriers de la Ville d’Etampes
En raison de l’inauguration du Monument aux Morts
de la Grande Guerre, la recette des cotisations et amendes de la société
de secours Mutuels des ouvriers qui devait avoir lieu dimanche 7 décembre
prochain est remise au dimanche 14 décembre, de 9 heures à
11 heures, à l’école de garçons de Saint-Martin.
Une messe à Notre-Dame
A l’occasion de l’inauguration du Monument aux Morts
de la Guerre, et sur la demande de plusieurs familles, la Messe de 9 heures
sera dite à Notre-Dame pour le repos de l’âme des enfants
d’Etampes tombés au champ d’honneur.
|
|
En vue de
permettre à la cérémonie de dimanche de se dérouler
dans le calme, M. le Maire d’Etampes a pris l’arrêté suivant:
Le Maire de la ville d’Etampes, conseiller général
de Seine-et-Oise, officier de la Légion d’honneur:
Vu l’article 98 § 1er de la loi du 5 avril
1884,
Considérant qu’en raison de la cérémonie
de l’inauguration du Monument élevé à la mémoire
des enfants d’Etampes morts pour la France, il y a lieu de prendre des
dispositions au point de vue de la circulation et de la sécurité
publique.
Arrête:
Article premier. — La circulation sera interdite aux voitures
le dimanche 7 décembre 1924 aux heures ci-après et sur les
voies publiques suivantes:
De 14 heures à 16 h. 45:
a) Route nationale n° 191 (route de Dourdan),
à partir du point d’intersection du chemin vicinal ordinaire n°
3 avec ladite route jusqu’à l’avenue de Paris (route nationale n°
20).
b) Avenue de Paris et rue Saint-Jacques (route nationale
n° 20), depuis son point d’intersection avec la rue Evezard, jusqu’à
la rue de la Plâtrerie.
c) Rues du Rempart, Saint-Jacques-de-Bézégond,
Darnatal, de la Cordonnerie, Sainte-Croix, de la place Notre-Dame à
la rue Saint-Jacques rue et place de l’Hôtel-de-Ville.
Art. 2. — a) La circulation sur la route d’Orléans en direction des
routes de Mantes et Dourdan et vice-versa sera dérivée par
la rue de Chauffour, le chemin vicinal ordinaire n° 3 (qui longe le cimetière
Saint-Martin).
b) La circulation sur la route de Paris, en direction
d’Orléans et vice-versa, sera dérivée par les rues
Evezard, de la Tannerie, Sainte-Croix, de la Juiverie, Saint-Antoine, Basse-de-la-Foulerie,
de la Manivelle et des Cordeliers.
c) La circulation sur les routes de Chartres et
Dourdan, en direction de Paris et vice versa, sera dérivée
par les chemins vicinaux du Chesnay et de Brières.
Art. 3. — A partir de 15 heures, la circulation sera rétablie, rue
Saint-Jacques, entre les rues de la Cordonnerie et de la Plâtrerie,
rue Darnatal, de la Cordonnerie, Sainte-Croix, rue et place de l’Hôtel-de-Ville.
Art. 4. — M. le Commissaire de police et tous les agents de la force publique
sont chargés de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Etampes, le 2 décembre 1924.
Le Maire,
(Signé) Marcel Bouilloux-Lafont
|
|
L’inauguration du monument
d’Etampes
7 décembre 1924
Nos Hôtes de Dimanche
Le Général Nollet
Une fois la pais signée, lorsqu’il fallut
s’assurer que l’Allemagne exécutait ses engagements en ce qui concerne
le désarmement, c’est au général Nollet que fut confié
la délicate et périlleuse mission d’effectuer ce contrôle.
Il s’en acquitta avec un tact et une largeur d’idées qui amena de
l’autre côté une véritable détente, un désarmement
des esprits.
Nul plus que le général Nollet n’était
à même d’apprécier jusqu’à quel point notre
armée peut être réduite en effectifs, tout en restant
capable de mater un retour offensif de l’Allemagne. C’est dans ces conditions
que M. Herriot l’a appelé comme ministre de la Guerre à faire
partie de son cabinet.
M. Vincent d’Indy
L’illustre maître Vincent d’Indy, qui par trois
fois a honoré de son concours les soirées des Conférences
étampoises, est né à Paris en 1851. Elève de
César Franck, il devint chef des chœurs des concerts Colonne, remporta
le grand prix de composition de la Ville de Paris avec le Chant de la cloche
et devint président de la Société nationale de musique.
Il fonda en 1896 la Schola Cantorum qui devint vite célèbre,
et, sur les instances de Gabriel Fauré, il fut nommé professeur
des classes d’orchestre au Conservatoire national de musique.
M. Vincent d’Indy est médaillé de 1870-71,
officier de la Légion d’honneur, décoré de plusieurs
ordres étrangers et membres de nombreuses académies de musique.
Il a composé d’importants ouvrages parmi lesquels Wallenstein, trilogie:
Attendez-moi sous l’Orme et la Légende de
Saint-Christophe.
M. Guillaume Balay
Chef de musique de la «Garde républicaine»
M. Guillaume Balay, né à Crozon (Finistère),
le 30 avril 1871, fils d’un instituteur qui a élevé quinze
enfants.
Engagé le 3 octobre 1889, au 19e d’infanterie,
à Brest, commissionné au 5e d’infanterie en 1892, sous les
ordres de J. Vidal, qui le confia à son frère, Paul Vidal,
pour l’étude de l’harmonie; reçu sous-chef de musique avec
le n°1 en 1894.
La même année, obtint un 1er prix de
cornet à piston au Conservatoire, à l’unanimité, après
8 mois de présence à la classe de M. Mellet. Nommé
sous-chef de musique au 119e en 1894. Reçu chef de musique en 1898.
Nommé à cet emploi au 154e d’infanterie en 1900.
Passe au 72e d’infanterie en 1904 ou il fait obtenir
un premier prix d’honneur à la musique du 72e d’infanterie, au concours
de musique militaire de Caen (juillet 1908); élève de Paul
Vidal pour l’harmonie et de Vincent d’Indy pour la composition.
A obtenu le n°1 au concours pour l’emploi de
chef de musique de la «Garde républicaine» et a été
nommé à ce haut poste le 1er juillet 1911.
Il est l’auteur de nombreuses œuvres, parmi lesquelles:
Ouverture caractéristique; Au pays Lorrain,
ouverture; Armorique (rapsodie bretonne); La Plainte du Clocher
(pièce descriptive); Eau dormante, Echos d’Espagne,
Hymne de la Délivrance, La Flandre héroïque.
La Musique de la Garde Républicaine
L’origine de cette brillante phalange artistique
remonte à 1848; elle comprenait douze trompettes, sous la direction
de M. Paulus. Ses débuts eurent lieu en mai 1852 lor de la distribution
des drapeaux au Champ de Mars, puis elle devint en 1872 la Musique de la
Garde Républicaine. En 1873, M. Sellenik, auteur de la Marche Indienne,
succéda à Paulus; il eut pour lui-même comme successeurs
M. Wettge, M. Parès, M. Bourgeois et, enfin en 1911, le chef actuel
M. Balay.
Depuis cette époque, la Musique de la Garde
a effectué tant en France qu’à l’étranger de nombreuses
sorties. Tout récemment elle est allée en Angleterre faire
une tournée triomphale. Elle a une réputation unique dans
les deux mondes et la France peut être fière de cette institution
vraiment nationale qui porte son nom partout.
Le Général Gouraud
Né en 1867 à Paris, le général
Gouraud fit ses premières armes dans l’infanterie de marine. Il
avait déjà un grand nom dans l’armée coloniale quand
il fut mis à la tête du corps expéditionnaire des Dardanelles.
Il y perdit un bras mais il devint le plus populaires de nos généraux.
C’était, disaient nos soldats, un nouveau Bayard.
Après un séjour au Maroc comme résident
général, le commandement de la IVe armée lui fut confié.
C’est l’habile mouvement de repli qu’il effectua le 11 juillet 1918 qui
détermina la rupture du front allemand et le succès de notre
deuxième victoire de la Marne. Gouverneur militaire de Paris.
Il fut appelé après l’armistice à
pacifier la Syrie et la Cilicie où le remplaça le général
Weygand.
|
Le général Nollet
Le général Gouraud
|
2) Samedi 13
décembre 1924
L’arrivée du général
Gouraud, Gouverneur militaire de Paris
M. Maurice Bouilloux-Lafont — M. Marcel Bouilloux-Lafont — M. Moine
L’arrivée du général Nollet
Ministre de la Guerre
M. Lescuyer — M.
Bonnefoy-Sibour — M. Marcel
Bouilloux-Lafont
L’hommage aux morts de
la Grande Guerre
L’inauguration du monument d’Etampes
Sous la présidence
de M. le Général Nollet, ministre de la Guerre
La cérémonie d’inauguration du Monument
élevé à la mémoire des Enfants d’Etampes morts
au champ d’honneur au cours de la guerre 1914-1918, a donné lieu
à une imposante, une grandiose manifestation; durant quelques heures,
tous les Etampois, à quelque classe, à quelque parti qu’ils
appartinssent, ont communié dans une même pensée, une
pensée de reconnaissance envers ceux qui moururent pour la Victoire
de la France.
On peut avoir sur les causes de la guerre, sur ses
conséquences, sur ses résultats, des opinions totalement
différentes; il est un point sur lequel tout le monde se retrouve
d’accord: c’est que le Souvenir des morts doit être pieusement conservé
par la génération présente et par les générations
futures; si l’on oubliait les morts, on aurait tôt fait aussi d’oublier
tous les devoirs qui nous incombent, qui incomberont demain encore à
nos enfants; le Monument qui se dresse au Square du Souvenir sera là
pour faire revivre en nos cœurs l’image chère des parents, des amis
fauchés en pleine jeunesse, et aussi pour nous rappeler les grandes,
les tragiques leçons de la guerre.
M. Marcel Bouilloux-Lafont, en qualité de
premier magistrat de la cité, avait demandé à la population
de faire masse autour de lui pour donner à la cérémonie
toute sa signification; son appel fut entendu et compris par tous; car c’est
bien la population entière qui se massa autour du Monument, se recueillit
pendant la minute de silence demandée par son premier magistrat,
puis défila pieusement, silencieusement devant les couronnes, les
fleurs qui s’amoncelaient sur les marches de pierre, comme si sous cette pierre
dormaient, de leur dernier sommeil les 405 Etampois dont les noms ne seront
jamais oubliés.
|
L’Abeille d’Étampes
113/51 (samedi 13 décembre 1924), pp. 1-2 (saisie de Bernard Métivier)
|
La matinée
Comme il avait été décidé,
les grilles du Square furent ouvertes dès neuf heures du matin pour
permettre à la population de fleurir le Monument.la délégation
du Conseil municipal se composant de MM. Marcel Bouilloux-Lafont, maire;
Lescuyer et Léauté, adjoints; Gauché, Berthelot et
Hervé, conseillers municipaux, vint la première déposer
la superbe couronne offerte par la ville d’Etampes; cette couronne était
évidemment un chef-d’œuvre et son auteur, qui exécuta déjà
tant de belles compositions fleuries, M. Villebois, jardinier-chef au château
de Brunehaut, mérite toutes les félicitations: reproduction
d’une croix de guerre, avec palmes et citations, elle mesurait 3 m. 65
de hauteur; le ruban et la croix étaient faits de magnifiques pensées;
une palme en feuillages piquetés de chrysanthèmes entourait
les motifs de pensées; un large ruban portant cette inscription:
«La Ville d’Etampes à ses morts glorieux» allait d’une
branche à l’autre de la palme; chef-d’œuvre, répétons-le,
qui aurait pu figurer dignement, un jour de grande solennité, sur
la tombe du Poilu inconnu, à Paris.
De 9 à 11 heures, ce fut un défilé
continuel de délégations, apportant, celle-ci une gerbe de
fleurs, celle-là une palme de bronze; signalons, dans l’ordre ou
elles furent groupées au pied du Monument: couronne de l’Association
des Dames françaises; couronne des anciens élèves des
Ecoles communales; palme des médaillés militaires; palme de
la Société de gymnastique l’Espérance; couronne
du Syndicat des Maraîchers; palme de la Société de
Secours aux Blessés militaires; palme du Club athlétique
d’Etampes (Sociétés sportives fusionnées); palme de
la Section étampoise de l’Union des Combattants; palme de l’Association
des Mutilés; palme du Collège d’Etampes; couronne de la Compagnie
des Sapeurs-pompiers; palme de la Société de Secours mutuels
des Ouvriers d’Etampes; palme de la Caisse d’Epargne; palme du quartier
Saint-Martin (déjà déposée à la solennité
de 1919; palme de la Société de gymnastique Les Enfants de
Guinette; couronne de la Société d’Horticulture; palme de l’A.R.A.C.-U.L.P.C.J.C.;
couronnes de houx, et, enfin, gros et modestes bouquets apportés par
des parents de morts.
Le dépôt de chaque palme et couronne
était fait par six membres de la Délégation; tous observèrent
le plus profond respect.
A 11 heures les portes furent fermées au public.
MM. Bouilloux-Lafont, Moine, Jousset, qui avaient
passé la matinée à surveiller les préparatifs,
donnèrent quelques derniers ordres. Tout était prêt pour
la solennité de l’après-midi.
Le Monument, ainsi admirablement fleuri, se détachait
d’imposante façon sur le décor de fond que M. Marcel Bouilloux-Lafont
avait chargé la maison Belloir, de Paris, d’exécuter.
Dissimulant le talus du chemin de fer, des voiles
aux couleurs bleu, blanc et rouge formaient un magnifique velum tricolore,
tandis que, devant lui, couraient des guirlandes de verdure soutenues par
des mâts; ces guirlandes avaient été tressées
par les élèves des écoles de filles de Saint-Pierre
et de Saint-Martin. Décor de bon goût, décor artistique
qui fut unanimement apprécié.
|
|
La Réception à
l’Hôtel de Ville
Dès une heure de l’après-midi, tout
Etampes se portait sur les allées de la Victoire et sur la place de
l’Hôtel de Ville.
Des invitations avaient été lancées
par la Municipalité aux personnalités, fonctionnaires, officiers,
membres des bureaux de Sociétés pour qu’ils assistassent
à la réception du général Nollet, ministre
de la Guerre, et du général Gouraud, gouverneur de Paris.
A deux heures, les salons de l’Hôtel de Ville
étaient ouverts. M. Marcel Bouilloux-Lafont, précédant
de quelques minutes ses hôtes qu’il avait laissé au château
de Brunehaut, ne tardait pas à y rejoindre ses invités.
Un imposant service d’ordre, sous le commandement
même du général Guerrier, commandant le département
de Seine-et-Oise, et assuré par une Compagnie de l’Aviation, les gendarmes
à cheval, les agents de police dégageait le milieu de la place
de l’Hôtel de Ville et la porte d’entrée de la cour d’honneur.
Dans la cour, un piquet de l’Aviation, les gymnastes,
les sapeurs-pompiers, la clique de la Garde Républicaine s’alignaient
à droite et à gauche. A l’entée, s’étaient
groupés les porte-drapeaux des Sociétés locales et
les présidents: MM. Darut, Ducloud, Bouillet, Simonneau, Guérin,
Thourigny, Dormann, Gouguenheim.
A 2 h. 25, la clique sonne «Aux Champs»,
les soldats présentent les armes: ce sont d’abord les représentants
du département, sénateurs et députés qui traversent
la cour; puis, c’est le plus sympathique des généraux français,
le vaillant mutilé des Dardanelles, le général Gouraud
qui arrive accompagné par M. Maurice Bouilloux-Lafont, vice-président
de la Chambre des Députés.
MM. Marcel Bouilloux-Lafont et Moine les reçoivent à leur
descente de l’auto et les conduisent au bas de l’escalier d’honneur où
ils leur présentent les présidents des Sociétés.
Le général Gouraud a, pour chacun,
un de ces mots affectueux qui le firent tant aimer du soldat… Il y a là
des vaillants de la Grande Guerre qui le virent à l’œuvre dans les
tranchées de l’Argonne, de Champagne; ceux-là le connaissent
déjà… Mais il y a là des soldats de l’Année
terrible… Et ceux-là ont tout de suite aimé ce grand chef
qui, se mettant au garde à vous comme un simple soldat, a, de son
unique main, salué leur drapeau… N’est-ce pas que cette pensée
a traversé leur esprit: «Si nous avions eu des chefs comme
cela en 1870!...»
Quelques minutes s’écoulent; un bruit de galop
se fait entendre; le Ministre de la Guerre arrive.
Un ordre bref; puis un contre-ordre. Enfin à 2 h. 30, heure militaire,
un peloton de chasseurs débouche, sabre au clair, de la rue de l’Hôtel
de Ville, dégageant la place. La clique sonne «Aux Champs»,
les soldats présentent les armes.
M. Bouilloux-Lafont, suivi de MM. Lescuyer et Léauté,
se rend à la porte de la grille recevoir le général
Nollet, ministre de la Guerre, qu’accompagnent M. Bonnefoy-Sibour, préfet
de Seine-et-Oise et le général Vidalon.
La présentation des présidents de Sociétés
militaires est faite au ministre de la Guerre comme elle fut faite au général
Gouraud; puis les généraux sont conduits dans les salons
de l’Hôtel de Ville où sont groupés les membres du
Conseil municipal d’Etampes et les invités comprenant presque toutes
les notabilités civiles et militaires de notre ville, les représentants
de Sociétés locales, auxquels se sont joints avec nos voisins
de Corbeil et ex concitoyens , MM. Viguié, sous-préfet et
Lassiat, capitaine de gendarmerie: MM. Amiard, président du Conseil
général de Seine-et-Oise; Gustave Brinon, André, marquis
de Ganay, André Simon, conseillers généraux; Aubry,
président, et les membres du Conseil d’arrondissement; de nombreux
maires des communes voisines et de l’arrondissement.
Dans le salon d’honneur, prennent place, aux côtés du ministre
et du maire d’étampes, les généraux, préfet,
sénateurs, députés et président du Conseil général;
à droite, les adjoints et membres du Conseil municipal d’Etampes
et les élus de l’arrondissement; à gauche, les sous-préfets
et conseillers généraux et les magistrats du Tribunal d’Etampes;
en face du ministre, les présidents des Sociétés d’anciens
militaires; Médaillés militaires, anciens Prisonniers de
guerre, Union nationale des Combattants, Vétérans des armées
de terre et de mer, Anciens Combattants de 1870-71, Association des Mutilés.
M. Marcel Bouilloux-Lafont présente en ces
termes la bienvenue au ministre:
Monsieur le Ministre,
C’est pour moi u très grand honneur de recevoir
dans cet Hôtel de Ville, qui compte parmi les plus vieilles maisons
communes de France, l’un des Membres les plus éminents du Gouvernement,
et de lui souhaiter la bienvenue; en vous assurant, Monsieur le Ministre,
du profond attachement de ma population aux institutions de la République,
je m’empresse de vous offrir ses biens vifs remerciements, ceux de son
Conseil municipal, et les miens, d’avoir bien voulu accepter la présidence
de notre cérémonie d’inauguration du Monument élevé
à nos morts de la guerre.
Messieurs, permettez-moi de trouver dans votre présence ici,
aux côtés de Monsieur le Ministre de la Guerre, une marque
de votre sympathie envers notre population étampoise; permettez-moi
de vous exprimer le haut prix que nous attachons à cette sympathie,
en même temps qu’à l’honneur que vous nous faites, et vous
dire notre gratitude d’avoir bien voulu vous associer à l’hommage
que nous rendons à nos braves Morts pour la France.
Monsieur le Ministre, Messieurs, il y a cinq ans,
lors de la pose de la première pierre du Monument que nous allons
inaugurer tout à l’heure, nous avons ouvert un Livre d’Or, sur lequel,
avec le nom de tous nos vaillants héros tombés au champ d’honneur,
nous avons pieusement recueilli les citations de tous les Enfants d’Etampes
pendant la Grande Guerre.
Avant de le clore solennellement dans la prochaine
séance du Conseil municipal et de le déposer aux Archives
de la Ville, nous serons infiniment honorés, Monsieur le Ministre
et Messieurs, que vous acceptiez d’y déposer votre signature, en souvenir
de la solennité d’aujourd’hui.
Les huissiers avancent la table sur laquelle est
déposé le Livre d’Or et, successivement, général,
députés, sénateurs, président du Conseil général
viennent apposer leur signature au bas du procès-verbal dont voici
le texte:
L’an mil neuf cent vingt-quatre, le sept décembre,
jour de l’inauguration solennelle du Monument élevé par la
Ville d’Etampes à la mémoire de ses Enfants morts à
la guerre.
Monsieur Gaston Doumergue étant Président
de la République française,
Monsieur Edouard Herriot, Président du Conseil
des ministres,
Monsieur le Général Mollet, Ministre
de la Guerre,
Monsieur Adrien Bonnefoy-Sibour, officier de la Légion
d’honneur, Préfet de Seine et Oise,
Monsieur Louis Amiard, chevalier de la Légion
d’honneur, Président du Conseil général de Seine-et-Oise,
Monsieur Léon Moine, Sous-Préfet d’Etampes,
Monsieur Marcel Bouilloux-Lafont, officier de la
Légion d’honneur, Conseiller général du canton et
Maire de la Ville d’Etampes,
Monsieur Auguste Lescuyer, premier Adjoint au Maire,
Monsieur Emile Léauté, second Adjoint
au Maire.
Au cours de la cérémonie d’inauguration
du Monument précité, présidée par Monsieur
le Général Nollet, ministre de la guerre, représentant
le gouvernement de la République française, assisté
de M. le Général Gouraud, médaillé militaire
et grand-croix de la Légion d’honneur, gouverneur militaire de Paris;
de MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise; Hugues Le Roux et
Coraudet, sénateurs; Maurice Bouilloux-Lafont, vice-président
de la Chambre des députés; Charles-Reibel, Franklin-Bouillon,
Leredu, anciens ministres, et Goust députés de Seine et Oise,
A été clos le Présent Livre
d’Or contenant les citations à l’ordre du jour pour Hauts faits
de guerre des Enfants et Habitants d’Etampes, ainsi que la liste des Enfants
d’Etampes morts pour la France.
En foi de quoi ont signé:
Général Nollet, Franklin-Bouillon,
Gouraud, Bonnefoy Sibour, Leredu,
Charles Reibel, Hugues Le Roux,
Cornudet, Goust, Maurice Bouilloux-Lafont et Amiard.
Les signatures apposées, M. le général
Nollet rend grâces à M. le Maire d’Etampes d’avoir bien voulu
le convier à cette cérémonie qui lui donne l’occasion
de prendre contact avec les parlementaires qui ont tenu également
à l’honorer de leur présence, et aussi avec une population
productrice de la bienfaisante richesse de la France et dont le dévouement
aux institutions républicaines lui est bien connu. Il en remercie
du fond du cœur et le maire, et les habitants d’Etampes.
Puis, à l’appel d’un huissier de la Préfecture
de Seine-et-Oise, a lieu, dans l’ordre protocolaire, la présentation
des notabilités et invités réunis dans les salons
de l’Hôtel de Ville.
|
|
Au Monument aux Morts
A 2 h. 30 les portes du Square ont été
de nouveau fermées et la foule s’est massée de chaque côté
du monument, en attendant patiemment les autorités. Près
de la maisonnette de l’octroi, on remarque le groupe formé par les
membres de l’A.R.A.C. et les communistes; quatre drapeaux rouges, avec
inscriptions «Guerre à la Guerre», etc., flottent au-dessus
des têtes, fort jeunes pour la plupart; disons d’ailleurs que les
camarades qui jouent le rôle de commissaires font observer — et firent observer jusqu’à la
fin — une discipline,
un maintien dont nombre de groupements pourraient heureusement s’inspirer.
A 3 heures moins le quart, le son des tambours et
clairons annonce l’arrivée du cortège.
Ce cortège s’est formé dans la cour de l’Hôtel de
Ville; en tête les gendarmes à cheval et un peloton de chasseurs,
puis les cliques de la Garde et des pompiers, les drapeaux des Sociétés,
enfin les personnages officiels; les sapeurs-pompiers et les soldats de
l’Aviation forment la haie; un peloton de chasseurs ferment la marche. Après
quelque vicissitudes provoquées par une marche trop rapide de la
tête de colonne, voici le cortège à peu près
complet au Monument. Aidé d’inspecteurs de la Sureté, M. Brossier,
notre actif commissaire de police, a heureusement fait dégager la
porte.
La Marseillaise éclate, jouée
par la Musique de la Garde, groupée dans un angle du Square avec les
chanteurs de la Schola Cantorum.
Les premières notes de l’hymne national font
sursauter les porte-drapeaux rouges; et comme c’est l’instant où le
Ministre passe devant eux, il y a un léger frémissement dans
le groupe; quelques «chuts» énergiques ramènent
le calme absolu…
Autour du Monument, sont groupés sur un parquet
qui recouvre toutes les parties gazonnées, les parents des morts
et les délégations des Sociétés locales. A gauche:
l’Espérance étampoise, les Sociétés de mutilés
et d’anciens combattants, les Pupilles de la Nation et les familles des
morts; à droite: les Enfants de Guinette, les élèves
des écoles, les officiers de réserve, les membres du cortège,
les délégations de Sociétés de secours aux blessés,
les familles des morts et les délégations des Sociétés
locales. Les personnalités se rangent à leur tour aux emplacements
assignés.
|
|
L’Appel des Morts
L’appel des Morts commence; et c’est, avec la minute
de silence, le moment le plus émouvant de la cérémonie.
MM. Lescuyer et Léauté, viennent se
placer de chaque côté du fût du monument ainsi que les
drapeaux, et M. le chef de bataillon Jacquet, ayant fait ouvrir le ban
et présenter les armes, les adjoints au maire à tour de rôle
font l’appel des 405 noms inscrits sur l’exèdre qui entoure et complète
l’œuvre du sculteur [sic] Benneteau; un groupe de Pupilles de la Nation,
répondent pour chaque série: «Morts pour la France»!
L’appel est terminé.
Aussitôt, M. Marcel Bouilloux-Lafont gravit
les marches et fait ouvrir un nouveau ban.
C’est l’instant où toute la foule, celle qui est groupée
dans le square, et celle qui, immense, s’étent [sic] jusqu’aux allées
du Port, va saluer les morts. Le spectacle est vraiment impressionnant
à cette minute de recueillement absolu. Le brouillard tombe plus
épais, enveloppant les gens et les choses dans un immense linceul
de tristesse; les cavaliers, tout là-bas, sur le Port, droits sur
leur selle, prennent un aspect fantastique…
Un appel de clairon…
M. Bouilloux-Lafont se découvre et d’une
voix claire:
—
Je demande, dit-il, pendant une minute de vous recueillir dans le souvenir
de nos morts.
Un cliquetis d’armes; les hommes se découvrent;
les yeux se fixent sur le Poilu de bronze que soutient la Victoire ailée
et chacun croit reconnaître en lui l’être cher tombé
pour la Patrie…
Encore un appel de clairon; la minute de silence
est écoulée.
|
|
Alors
un chant majestueux s’élève accompagné par les cuivres
de la Garde; c’est la Schola Cantorum qui fait entendre le Chant des
Girondins:
Mourir pour la Patrie
C’est le sort le plus beau,
Le plus digne d’envie…
Dans la foule qui entoure le monument l’émotion
est indescriptible. Pendant que s’envolent «ces mesures inoubliables
pour qui les a entendues une seule fois et dont la solennelle gravité,
teintée d’un peu de mélancolie leur donne bien le caractère
qu’elles doivent avoir, celui d’un véritable hymne funéraire»
(1) apparaissent se tenant par la main et
en théories évoquant le souvenir de la Grande Révolution,
des fillettes qui viennent déposer des fleurs sur le socle du monument.
Chaque couple comprend une Pupille de la Nation et une autre fillette.
Elles s’embrassent après avoir déposé leur offrande,
et tandis que sa compagne qui rejoint ses parents, la suit des yeux, l’assurant
de son affectueuse sympathie, l’orpheline vient passer devant l’exèdre
et chercher parmi les noms le nom de son père: Mort pour la Patrie!
Jamais l’idée de patriotique fraternité
ne fut mieux traduite.
|
(1) Georges Dufour, Nos chants nationaux.
|
Dans un groupe,
le sénateur Hugues Le Roux, s’adressant à notre concitoyen,
M. Lagouanelle — ce
sont deux pères qui pleurent leurs fils — lui conte deux anecdotes qu’il répéta
bien des fois en Amérique pour y faire connaître la France:
celle, d’abord, de cette vieille Bretonne qui vient d’apprendre la mort
de son deuxième fils; il lui en reste un troisième, mais celui-là,
une tête brûlée, a déserté avant la guerre.
Et la vieille maman [p.2] de lui écrire:
«Tes frères sont morts, mais il n’y a pas de lâche dans
la, famille: reviens tout de suite ou ne reviens jamais.» Et cette
autre: dans un hôpital, une jeune femme s’effondre sur le cadavre
de son mari: «La Patrie était ta mère; je t’ai laissé
à elle…» Et M. Hugues Le Roux d’indiquer encore à M.
Lagouanelle que les parents dont tous les fils sont morts à la guerre
ont le droit, s’ils ont des filles, d’ajouter leur nom à celui des
maris de celles-ci…
Les chanteurs se sont tus. La parole est à
M. Marcel Bouilloux-Lafont.
De nouveau, c’est un
impressionnant silence, et la voix très claire de M. le Maire porte
jusqu’à la foule.
|
|
Monsieur
le Ministre de la Guerre,
Monsieur le Préfet,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Sénateurs et Députés,
Monsieur le Gouverneur militaire
Mesdames, Messieurs,
La tâche qui m’incombe en ce jour est particulièrement
délicate: d’une part je plie sous le poids de l’honneur qui m’échoie
de prendre la parole; d’autre part les circonstances me créent l’obligation
de traduire et condenser, dans l’hommage que je dois rendre à la
mémoire des héros tombés au champ d’honneur, les pensées
et les sentiments que, avec infiniment plus d’éloquence, nombre d’orateurs
auraient exprimés devant ce monument, pieux témoignage de
la reconnaissance d’une population communiant tout entière dans le
culte du souvenir.
Certain d’être inférieur à ma
tâche, je m’efforcerai pour la remplir, à défaut d’éloquence
d’y mettre tout mon cœur.
Mon premier devoir, au nom de la ville d’Etampes,
est d’exprimer à Monsieur le Ministre de la Guerre, à Monsieur
le Préfet, à Messieurs les anciens Ministres, à Messieurs
les Sénateurs et Députés ici présents, à
Monsieur le Général Gouraud, Gouverneur militaire de Paris,
et à toutes les hautes personnalités groupées dans
cette enceinte, la profonde gratitude qu’elle éprouve envers eux
d’avoir bien voulu par leur présence, manifester l’intérêt
qu’ils lui portent, et donner à cette solennité un relief
en rapport avec la grandeur du sacrifice consenti par les héros dont
les noms sont gravés sur cette pierre.
Ce sentiment de reconnaissance de la population
étampoise s’étend aux généreux donateurs qui
ont aidé la ville à ériger ce Monument, et notamment
à M. Quinton, l’excellent citoyen dont la libéralité
posthume a été pour elle un précieux concours.
Sa reconnaissance s’étend aussi à
l’artiste éminent, M. Benneteau, auquel elle est redevable d’une
œuvre qui fait honneur tout à la fois à celui qui l’a conçue
et exécutée, et à la cité qui la renferme dans
ses murs.
Il y a cinq ans passés, le 14 septembre 1919,
que M. Abrami, sous-secrétaire d’Etat à la Guerre, en a posé
la première pierre; le temps qui s’est écoulé jusqu’à
son achèvement témoigne moins encore des difficultés
rencontrées que du souci de la Ville d’Etampes de léguer
aux générations futures un souvenir digne de ceux à
la mémoire desquels il a été édifié.
De même qu’elle s’enorgueillit d’avoir été le berceau
de l’aviation et d’avoir vu se former chez elle les as de la guerre, les
Védrines, les Garros, les de Romanet, les Pinsard et les Fonck, de
même elle s’honore d’avoir songé, l’une des premières,
sinon la première, en France, à perpétuer la mémoire
de ses enfants morts pour la Patrie.
Deux mois auparavant, jour pour jour, nous avions
solennellement adopté leurs enfants, et nos concitoyens gardent
profondément ancré dans leurs cœurs le souvenir de cette
poignante cérémonie, répétée dans toutes
les communes de France, où toutes les autorités de France
faisaient le serment de prendre sous leur protection matérielle
et morale les Pupilles de la Nation.
Nous étions alors tous unis dans une même
angoisse: l’obsession de la délivrance de notre sol tous vibrant
d’une même inquiétude sur le sort de ceux qui se battaient
pour nous conserver la liberté.
C’était l’époque, Monsieur le Ministre
où le chef valeureux qui de la Woëvre à la Somme, dans
les tranchées de l’Aisne comme dans celles de l’Yser, s’était
depuis le début de la campagne imposé à l’opinion
publique par ses actions d’éclat, et à la confiance de ses
troupes par sa bravoure, son calme et sa décision, mettait en pratique
les enseignements professés autrefois à l’Ecole de Guerre,
et où, après 79 jours de combats opiniâtres, vous culbutiez
l’envahisseur et deveniez le libérateur de Saint-Quentin.
Nous étions au «tournant de la guerre»,
et le soir même de l’adoption des Pupilles de la Nation, nous avions
les échos de l’effroyable canonnade de la bataille de Champagne,
prélude des éclatantes victoires de l’Ancre, de la Somme et
de l’Avre, de cette bataille où, Monsieur le Gouverneur, vous décidiez
du sort de la France et qui vous valait une citation que je vous demande
la permission de rappeler:
«Officier général de haute valeur
morale qui vient d’ajouter une nouvelle page de gloire à une carrière
déjà magnifiquement remplie. Entraîneur d’hommes de
premier ordre, aimé du soldat parce qu’il l’aime lui-même,
a brisé l’attaque allemande du 15 juillet 1918, de Reims à
l’Argonne, en communiquant à ses troupes la confiance et la flamme
qui l’animent, en portant au suprême degré chez tous les chefs
servant sous ses ordres, l’esprit de discipline, de dévouement et
d’ardent patriotisme dont il est une des plus brillantes incarnations».
Mon Général, je n’ai pas crains de
faire violence à la modestie du glorieux mutilé des Dardanelles,
en rappelant sa citation préférée, car j’ai senti qu’en
le faisant, j’étais en communion d’idées à travers
l’au-delà avec ceux que nous honorons aujourd’hui et dont bon nombre,
ayant servi sous vos ordres étaient de ceux qui vous aimaient; j’ai
senti que tous avaient leur part de cette citation magnifique, et que l’hommage
rendu au glorieux chef rejaillissait sur les glorieux soldats.
Le 15 août 1918, célébrant avec
vos compagnons d’armes l’Offensive victorieuse, vous buviez à la
Paix glorieuse, à la Paix heureuse, à la Paix durable que
vous aviez bien gagnée. Ces jours de gloire sont venus et, avec eux,
cette paix si ardemment désirée.
Nous a-t-elle apportée le bonheur? Sera-t-elle
durable? Le bonheur absolu est un mythe. Le bonheur est fait de relativités.
Il est un grand bonheur que la paix nous a donné: la délivrance
du cauchemar affreux qui nous a tenaillé quatre années durant,
années interminables de souffrances et de vicissitudes pour les
braves du front, d’inquiétude et d’épreuve pour les populations
à l’arrière.
Il est un autre bonheur que la paix nous a valu, bonheur inappréciable:
celui de ne pas avoir eu à subir la loi du vainqueur, loi qui eût
été infiniment plus effroyable que celle imposée par
nous à nos adversaires.
Le recul de l’Histoire permettra un jour de juger
la mesure dans laquelle la paix eût pu être plus heureuse,
la mesure dans laquelle la clairvoyance des uns eût pu efficacement
contrebalancer l’aveuglement des autres, et la part de responsabilités
qui incombe à la Nation entière, privée de son libre
arbitre par la griserie de la Victoire.
Mais il ne fait plus de doute maintenant pour personne
que la guerre que nous avons subie pèsera d’un poids terrible pendant
plusieurs générations, sur le sort de l’humanité.
La paix sera-t-elle durable? Qui de nous, saluant
avec enthousiasme la fin de cette guerre, n’avait la conviction d’avoir
assisté à la dernière des guerres? N’y étions-nous
pas encouragés par cette apparence trompeuse d’entente et de solidarité
entre les peuples alliés qui paraissait se prolonger bien au-delà
de la victoire en raison même de l’ampleur des résultats obtenus?
Au commencement du siècle, nous avons été,
avec la conférence de La Haye, le jouet du même mirage. Il
semble que l’humanité oublieuse des leçons répétées
de l’histoire, aime, par intervalles, se laisser bercer et s’assoupir dans
ce rêve enchanteur de l’éternelle fraternité des peuples!
La guerre, il est vrai, avec son long cortège d’horreurs, de
crimes, de deuils et de misère, est une si terrible catastrophe
que l’on ne peut se refuser à suivre les esprits généreux
dans la poursuite de cet idéal sublime qui s’éloigne de nous
aussitôt aperçu.
Oh oui! guerre à la guerre! C’est le cri
du cœur de toutes les mères. Mais parmi tous les français
qui le poussent avec le plus de frénésie, combien en est-il
osant penser que notre devoir si nous étions attaqués, serait
de présenter notre gorge au couteau de l’agresseur ou de subir son
joug sans nous défendre?
Dans l’accomplissement d’une mission dont l’incommensurable
importance n’avait d’égal que la légitime confiance déposée
en votre personne, vous avez eu, Monsieur le Ministre, le redoutable privilège
d’approfondir mieux que personne le problème sous toutes ses faces.
Vous vous êtes rendu compte que, si entre les peuples, la course
aux armements a fini par déclancher [sic] le fléau en 1914,
une course au désarmement qui serait unilatérale ou camouflée,
pourrait conduire au même cataclysme avec, pour nous, les pires conséquences.
L’indéfectible vigilance dont vous avez fait preuve nous est une
précieuse garantie que la sécurité de la France est
en bonnes mains.
L’expérience hors pair que vous avez acquise
des ressources et des méthodes de nos ennemis d’hier, est une garantie
non moins précieuse que nous ne serions pas, en cas d’agression,
pris au dépourvu et que le vaste programme que vous élaborez,
répond aux nécessités du progrès moderne; il
répond tout autant à la satisfaction d’un idéal de justice
dont la dernière guerre a été la négation permanente.
Telle que vous la concevez, la mobilisation tout entière de la nation
armée contre l’assaillant, mobilisation de l’intelligence comme du
travail, mobilisation de l’industrie, de la finance, du commerce et de l’agriculture,
avec une organisation méthodique longuement préparée
et maintenue au niveau du progrès, aurait pour premier résultat
de créer la solidarité générale indispensable
en même temps que de faire disparaître cette monstruosité
décourageante d’édification de fortune des uns sur le sang
ou la souffrance des autres.
Cette guerre haïe de tous, et dont, accompagné
par les vœux ardents de la population, le Gouvernement s’efforce par une
entente internationale, de prévenir et d’éloigner le retour,
serait rendue si effroyable par les progrès de la science, que l’imagination
se refuse à la concevoir, car avec les gaz toxiques et les découvertes
nouvelles de l’électricité et de l’aviation, elle serait
aussi terrible à l’arrière qu’à l’avant, et elle viserait
non plus seulement la destruction des armées, mais, cette fois, la
destruction des peuples.
Cette vision d’horreur et d’épouvante, ceux
dont nous honorons aujourd’hui la mémoire avaient entendu l’écarter
à jamais des êtres chers laissés à leurs foyers.
En exhalant leur dernier soupir dans la sérénité ou
la souffrance, leur dernière pensée s’est tournée vers
eux, et confondant dans la sublimité de leur sentiment, l’amour de
la famille et l’amour de la patrie, ils sont morts avec la consolation suprême
que leur sacrifice n’aurait pas été inutilement consenti.
Morts glorieux des champs de bataille, de la Marne
et de l’Argonne, de l’Yser et de Verdun, de la Somme et de la Champagne,
et vous aussi, morts non moins glorieux, succombant dans la souffrance sur
le lit d’hôpital, ou qui, terrassés par l’épuisement et
par les gaz, vous êtes endormis au pied d’une haie pour ne plus vous
réveiller, votre vœu restera gravé dans notre mémoire
comme votre souvenir reste gravé dans nos cœurs. En veillant sur
vos enfants, en honorant vos familles, en vous honorant vous-mêmes
de citations ou de décorations posthumes, notre pays ne s’est pas
libéré envers vous, non plus que la Ville d’Etampes, en vous
élevant ce monument n’a entendu s’affranchir de la dette sacrée
contractée envers ses enfants.
Il est trois soucis qui doivent constamment meubler
notre pensée et qui, jeunes enfants qui m’écoutez, doivent
germer dans vos jeunes esprits, et que vous devrez transmettre vous-mêmes
à vos enfants comme un dépôt sacré.
Le premier est de garder intact le territoire national
dans cette intégralité que vous avaient léguée
nos ancêtres, intégralité que nous récupérée
les morts glorieux de la Grande Guerre, et ceux qui ont été
leurs compagnons d’armes.
Le second est, tout en sachant rester forts et respectés,
tout en nous gardant de nous mettre à la merci de personne, de travailler
chacun dans la mesure de nos moyens au désarmement moral à
l’intérieur comme à l’extérieur, au rapprochement des
peuples entre eux par des concessions réciproques, de façon
à reculer sans cesse plus loin, de génération en génération
si c’est possible, le retour de la calamité odieuse qui fait les
veuves et les orphelins.
Mais il est un autre vœu encore que nous ont légué
nos morts, et je m’adresse plus particulièrement à nos dévoués
parlementaires qui sont ici, il nous faut, de même que nous avons
libéré notre territoire, libérer notre esprit des derniers
vestiges de la guerre et des carcans qu’elle a créés, nous
affranchir de ce souci permanent des restrictions et des réglementations
qui emportent chaque jour un lambeau de cette liberté fille de la
Révolution française, et qui, si nous n’y prenons garde, n’existera
plus qu’au frontispice de nos établissements publics. La liberté
est aussi nécessaire à un peuple que l’air à nos poumons,
et si nous n’avions gagné la guerre que pour perdre la liberté,
nous n’aurions échappé à l’asservissement que pour
tomber dans la servitude.
C’est le vœu de nos glorieux morts, respectons-le!
|
|
Les applaudissements
n’ont pas été ménagés à notre premier
magistrat au cours de son magnifique discours; ils éclatent plus vibrants
encore sur cette péroraison.
De nouveau, la Schola et la Garde se font entendre,
puis la parole est au Général Nollet, ministre de la Guerre.
C’est un soldat qui parle, un soldat habitué aux phrase brèves,
qui portent loin.
Le Ministre salue au nom du Gouvernement de la République les
enfants de la Ville d’Etampes morts au champ d’honneur et leur apporte au
nom de l’Armée française l’hommage d’un patriotique souvenir:
«Au pied de ce monument, consacré à leur gloire, dit-il,
je ne prononcerai que quelques paroles simples, brèves comme le fut
leur existence. Je m’inclinerai d’abord devant la douleur de ceux qui les
pleurent et je leur donnerai l’assurance de la pieuse sympathie dont le Gouvernement
de la République entoure leur deuil. J’aimerai à penser que
cet hommage envers ceux qu’ils ont perdus apportera quelque adoucissement
à leur douleur. Je voudrais tout au moins qu’ils trouvent dans mes
paroles l’expression de, la reconnaissance que les âmes pieuses ont
pour ceux qui sont tombés pour le salut commun. L’histoire dira la
grandeur sublime de leur obscur dévouement; elle mettra au premier
rang ces héros qui au cours des âges se sont sacrifiés
pour un haut idéal de justice et de liberté.»
A l’admiration que nous leur devons, doit s’ajouter
un autre sentiment et, évoquant ce que fut leur vie de misère
et de gloire, M. le général Nollet poursuit ainsi:
«Au poste d’écoute dans la nuit pluvieuse
tandis que tous les sens se tendaient vers la menace imprécise,
leur pensée venait se réfugier ici sous le toit paternel.
Dans le calme factice du champ de bataille assoupi, ils évoquaient
un à un leurs chers souvenirs d’autrefois: ils revoyaient la maison
où ils avaient grandi, les lentes ondulations des paysages familiers,
le clocher aussi d’où par un soir d’été la France avait
lancé l’appel aux armes.
Autour d’eux se pressaient dans l’ombre en affectueux
cortège peuplant de leur tendresse inquiète leurs veillées
solitaires: Parents, femmes, enfants. Parce qu’ainsi ils demeurèrent
vraiment humains, les frères de leurs frères, à notre
admiration pour eux doit s’ajouter une pitié affectueuse et fidèle.
Messieurs, je remercie votre distingué Maire de m’avoir donné
l’occasion de commémorer leur souvenir. C’est un des devoirs les
plus sacrés de ma charge d’exalter le sacrifice de ceux en qui l’armée
tient à voir et à continuer à voir ses enfants les
plus chers. Il m’a été donné, en ces temps derniers,
d’inaugurer des monuments comme celui-ci dans d’autres villes qui ont connu
l’invasion ou du moins sa menace. En rendant hommage à ceux de vos
enfants qui sont tombés au champ d’honneur, il m’est agréable
aujourd’hui de saluer une autre forme de l’héroïsme français.
Ici pas de ruines. Les champs et les foyers n’étaient pas menacés
comme ils l’avaient été il y a cinquante ans pendant l’année
terrible.
Ce n’est pas pour sauver la maison, la ville natale,
pour défendre ceux qui leur étaient chers que vos enfants
ont couru aux armes. Ils se sont jetés dans la mêlée
pour défendre un haut idéal de justice et de liberté,
pour obéir au sentiment de l’unité, de la solidarité
nationale et pour disputer à l’envahisseur cette terre de France
qui proche ou lointaine, leur est partout également sacrée.
Certes il n’appartient à personne de faire des distinctions que
la mort n’a pas faites; mais vous me permettrez cependant dans ces lieux
où sont si profondément marquées les fortes vertus des
enfants de la terre, de rappeler ce que la victoire doit à leur longue
patience, à leur étonnante ténacité, à
leur confiance inébranlable dans le destin. Sur tous les champs
de bataille ou se joua le sort et la fortune de la France de Dunkerque à
Belfort, aux Dardanelles où les conduisait le glorieux soldat que j’ai
l’honneur d’avoir devant moi (1), à Salonique,
partout ils surent dans les profonds labours de la guerre se fixer à
la terre comme durant la paix le soc de leurs charrues, et comme elles se
briser plutôt que d’aller en arrière.
|
(1) Le général Gouraud
|
Sans
efforts apparents, par acceptation très simple des grands devoirs
que la guerre leur imposait, ils sont entré de plein pied dans la
gloire».
Puis le Ministre salue les Mutilés et Anciens
Combattants qui pendant quatre années ont partagé la gloire
et les dangers de ceux qui ne sont pas revenus. Il évoque aussi
la Victoire qui fut leur œuvre commune et qui nous est d’autant plus précieuse
et sacrée qu’elle exigea de plus lourds sacrifices. Ce n’est pas
la victoire de l’impérialisme, c’est la victoire du plus haut idéal
où puisse s’élever l’esprit humain.
«Elle est venue, dit-il, libérer notre
territoire envahi et rendre à notre Patrie les provinces injustement
ravies. Elle a prouvé au monde qu’il n’est plus désormais
de peuple assez fort pour pouvoir impunément violer les lois de la
morale internationale qui, se dégageant lentement des consciences,
seront les bases de la société future.
Sous ses auspices, la France a repris, à
la tête des Nations, sa marche persévérante vers un
avenir plus calme, plus avare de larmes et de sang.
Pour obéir à la pensée dernière
de nos morts, pour écarter des berceaux de leurs les dangers d’une
guerre nouvelle, pour demeurer fidèle à son propre génie,
la République convie solennellement à son œuvre de paix tous
les peuples et tous les hommes de bonne volonté. Et malgré
les obstacles, malgré les résistances d’égoïsmes
nationaux d’ailleurs mal compris, nous devons avoir confiance dans la force
de rayonnement d’un semblable idéal.
Mais la justice sans la force est impuissante tant
que la violence peut se mettre au service de l’iniquité. Ecoutez plutôt
la parole de M. Maurice Bouiloux-Lafont, vice-président de la Chambre
des députés, que je suis heureux de saluer aux côtés
de votre distingué Maire».
«Nous proclamons hautement, dit-il, lui aussi
notre espérance d’une pacification heureusement amorcée.
Nous y sommes d’autant plus encouragés que cette pacification est
ardemment attendue, réclamée, exigée par les classes
laborieuses du monde et que les gouvernements eux-mêmes ne sauraient
négliger les aspirations de la conscience universelle. Mais avertis
par une précédente expérience, par l’avortement de
pareilles tentatives de fraternisation humaine, par la cruelle leçon
de cinq années de catastrophes mondiales, nous considérons
qu’il est des précautions rigoureuses dont nous ne saurions, ans
[sic] commettre la plus lourde faute, nous départir».
«En effet, Messieurs, la France a trop connu
les horreurs de la guerre pour pouvoir accepter que sa volonté de
paix puisse être un encouragement à de nouvelles agressions.
Aussi pour poursuivre notre idéal de justice et de concordes internationales,
pour décourager les desseins agressifs qui pourraient encore la
menacer, il nous faut demeurer vigilants et forts.
Messieurs, pour concilier ces devoirs avec les précédents,
pour parvenir au but, la route à parcourir est longue et la tâche
est difficile:
Le triomphe de la pais à laquelle il faut
travailler se mérite et s’achète par les mêmes vertus
que la victoire de la guerre. Souvenons-nous de ceux qui sont tombés:
dans la puissance de leur exemple, nous trouverions
encore la force de vaincre!»
Les applaudissements éclatent; puis c’est
la Marseillaise, chantée par la Schola et jouée
par la Garde. Toutes les têtes se découvrent; des cris de
«Vive la France» retentissent quand le général
Nollet vient déposer une magnifique gerbe de fleurs au pied du monument.
A 4 heures un quart la cérémonie est
finie.
|
|
Un cortège
se reforme. Les personnalités quittent le square et se dirigent
à l’extrémité du Port où attendent les automobiles.
A cet instant, un jeune membre de l’A.R.A.C. tente
de faire un discours; mais la foule se hâte vers le Casino où
doivent avoir lieu les concerts de la Garde. Et les gendarmes ont tôt
fait de rétablir un ordre qui fut moins troublé par cet incident
que par l’irruption intempestive de la machine du train de Milly crachant
la fumée au point de faire soupirer une fois de plus les habitants
d’Etampes pour l’avènement prochain, espérons-le, des automotrices
sur les voies du chemin de fer départemental.
A 4 heures et demie, le général Gouraud après avoir
eu le plaisir de retrouver dans la foule notre concitoyen M. Morel, qui
fut avec lui comme sergent dans l’infanterie de marine alors qu’il était
lui-même sous-lieutenant, quitte Etampes salué par d’unanimes
acclamations.
Le général Nollet qui sera ce soir,
l’hôte de M. Gustave Brinon, maire de Pussay, conseiller général
de Méréville, avec qui il est unit par des liens de parenté,
reste à Etampes pour présider le concert de la Garde et de
la Schola.
La Garde exécute d’abord un de ses meilleurs
morceaux devant le Casino; et le public lui fait une chaude ovation.
Puis c’est l’envahissement du Casino dont MM. Pinguenet
ont assuré magnifiquement la décoration.
Il est six heures lorsque s’achève le concert
dont un de nos amis, fils de notre estimé concitoyen «de guerre»,
l’éminent chef d’orchestre Albert Wolff, a bien voulu faire un compte-rendu
musical que nous publierons samedi prochain.
A ce moment, des flammes de Bengale s’élèvent
du Square du Souvenir; et, malgré l’opacité du brouillard,
le Monument se détache très nettement, très finement.
C’est en cette apothéose que s’achève
la cérémonie d’Inauguration du Monument aux Morts d’étampes.
La date du 7 décembre 1924 prendra place
dans les fastes de notre cité.
|
|
La Municipalité d’Etampes exprime ses sincères remerciements
à tous ceux qui ont secondé ses efforts et collaboré
avec elle à la préparation de la solennité d’inauguration
du Monument aux Enfants d’Etampes morts pour la France.
Elle est profondément reconnaissante aux
hautes personnalités qui ont apporté le précieux concours
de leur présence à la cérémonie et lui ont donné
tout son éclat.
Elle est heureuse d’avoir été en pleine
communion d’idées avec l’unanimité de la population qui,
répondant à son appel a, pendant toute la solennité,
témoigné par son recueillement et sa tenue pleine de dignité
de la part profonde qu’elle prenait à l’hommage rendu en son nom
à ses glorieux morts et de la sincérité de sa gratitude
envers eux.
MM. Amodru et Colrat, députés de Seine-et-Oise,
empêchés, s’étaient faits excuser.
|
|
Nos photographes
étampois ont pris de nombreux clichés, le jour de l’inauguration.
Les personnes qui désireraient des cartes-postales de ceux parus
dans le présent numéro peuvent s’adresser à M. Jolivet,
43, rue Sadi Carnot.
|
|
La décoration du Monument
L’amoncellement des fleurs au pied du Monument
La Couronne du Conseil municipal
Une minute de silence!
3) dimanche 14
décembre 1924
Inauguration
du monument aux morts d’Etampes
|
L’Abeille de Seine-et-Oise
114/52 (dimanche 14 décembre 1924), p. 1 (saisie de Bernard Gineste).
|
L’inauguration
du monument aux morts d’Etampes a eu lieu dimanche dernier sous la présidence
du général Nollet, ministre de la Guerre.
Après une réception dans les salons
de l’hôtel de ville, où l’on remarquait le général
Gouraud, gouverneur militaire de Paris, le général Guerrier,
commandant en Seine-et-Oise; MM. Bonnefoy-Sibour, préfet; Viguié,
sous-préfet de Corbeil; Moine, sous-préfet d’Etampes, le cortège
officiel s’est rendu au monument, oeuvre de M. Félix Bonneteau, grand
prix de Rome. Lecture fut donnée de la longue liste des morts glorieux,
et deux discours furent seulement prononcés, l’un par M. Marcel Bouilloux-Lafont,
conseiller général, maire d’Etampes, au nom de la ville; l’autre
par le général Nollet, ministre de la Guerre, qui a dit notamment:
«La France
a trop connu les horreurs de la guerre pour pouvoir accepter que sa volonté
de paix puisse être un encouragement à de nouvelles agressions.
Aussi, pour poursuivre notre idéal de justice et de concorde internationale,
pour décourager les desseins agressifs qui pourraient encore la menacer,
il nous faut demeurer vigilants et forts.»
La Scola
Cantorum, sous la direction de M. Vincent d’Indy, et la Garde républicaine,
sous la direction de M. Guillaume Ballay, se sont fait entendre.
Le général Nollet a déposé
au pied du monument une superbe gerbe de fleurs et la cérémonie
a pris fin sur la Marseillaise exécutée par la Garde.
|
|
4) Samedi 20
décembre 1924
La
Garde Républicaine et la Scola Cantorum au Casino d’Etampes
7 décembre 1924
|
L’Abeille d’Étampes
113/52 (samedi 20 décembre 1924), p. 1 (saisie de Bernard Métivier)
|
Pour clôturer
la journée d’inauguration du monument de ses morts, la municipalité
d’Etampes ne pouvait faire mieux que d’organiser un concert. Elle choisit
pour cela la salle du Casino. J’eusse préféré celle
du Théâtre dont l’acoustique est bien supérieur [sic].
Ceci d’ailleurs ne retire rien à la valeur du programme établi
avec beaucoup de goût et qui comprenait deux parties bien distinctes:
la musique de la Garde d’une part; le maître Vincent d’Indy et sa
Schola Cantorum de l’autre.
Pour débuter nous entendîmes une fois
de plus la célèbre ouverture de Bizet, Patrie. Ecrit
en souvenir du siège de Paris en 70, ce morceau fut exécuté
en maintes et maintes occasions, mais il n’a pas perdu pour cela son rythme
de vaillance guerrière, ses accents douloureux, ses plaintes et
sa longue envolée d’espoir qui le termine. Nous l’entendons toujours
avec un vif plaisir, parce qu’il s’adresse au cœur français, lui,
apportant le réconfort utile lors de ses alarmes et de ses fatigues.
Vincent d’Indy, célèbre ici par ses
trois conférences tant applaudies, nous présentait sa Schola
Cantorum. Il lui fit exécuter quatre chœurs dont le plus curieux était
le dernier, La Bataille de Marignan. Admirablement écrit pour
les voix, son auteur, Clément Janequin, a voulu y évoquer
les nombreux bruits qui s’exhalent au cours des combats guerriers. D’abord
l’attaque: les soldats s’élancent à l’assaut conduits par
un refrain qui les électrise, ce chant se perd peu à peu au
milieu des cris, des plaintes, des râles, des balles; mais bientôt
c’est la victoire et le chant d’allégresse termine, chant qui efface
toutes les douleurs et toutes les souffrances. La Bataille de Marignan a
cependant vieilli; de nos jours c’est le canon qui domine toute rumeur et
nous sourions à l’audition de ce morceau évoquant les batailles
lointaines du bon roy François, batailles qui nous paraissent des
jeux d’enfants!... et pourtant!
Un autre chœur est signalé pour son rythme
rapide et joyeux, celui de Roland Lassus, Fuyons d’amour le jeu. Impeccablement
dirigé par le grand musicien qu’est d’Indy, les artistes de la Schola
interprétèrent tous ces morceaux avec élégance
et souplesse. Ils reproduisirent exactement toutes les finesses exigées
par leur chef qu’ils suivaient avec beaucoup d’attention. Les voix basses,
très chaudes, très sonores éclipsèrent un peu
celles des femmes qui me parurent hésitantes, mais il a fait si
froid ce jour-là que ces dames durent un peu s’enrouer…
Le maître avait tenu à conduire lui-même
le prélude de son ouvrage Fervaal; il le fit avec autant
d’allure qu’il en avait en tête de ses chœurs. Son œuvre pleine de
charme et de douceur fut extrêmement goûtée de ses auditeurs.
Une danse espagnole extraite d’un opéra peu
connu La Dolorès, dû au compositeur Thomas
Breton, termina parfaitement ce petit concert. Bien cadencée, un
peu brutale mais chaleureusement orchestrée, elle évoque nettement
les cabarets des vieux quartiers de Madrid, ces sortes de bouges où
s’agitent des êtres élégants et décidés
qui se perdent dans la fumée et le barriolage [sic] des couleurs.
M. Guillaume Balay est un musicien de métier;
à son pupitre il conserve une silhouette militaire, un peu sèche
et sévère, mais s’il bat nettement sa mesure il obtient de
son orchestre des couleurs heureuses et fait ressortir précieusement
les valeurs des partitions qu’il dirige.
Louons encore M. Balay comme compositeur; il nous
offrit en effet deux de ses ouvrages. Le premier triste, monotone nous rappelle
les cloches des villages sonnant lassement le glas des morts, s’égrenant
dans l’air, s’enchevêtrant et formant, malgré leurs dissonances,
une longue plainte déchirante qui s’efface petit à petit
en un mince filet aigrelet mais mélodieux.
Le second, supérieur d’ailleurs à La
Plainte du Clocher, évoque l’âme bretonne. Quiconque séjourna
dans la pittoresque presqu’île retrouve, en écoutant ces quelques
pages, le chant rude du paysan piquant ses bœufs, le refrain burlesque
du pêcheur, les thèmes monotones sue lesquels dansent le soir
des couples jeunes et vieux au son d’un accordéon asthmatique. Ce
morceau évoquateur [sic] précis d’une race pure et retranchée,
est écrit habilement, soigneusement orchestré; les thèmes
se suivent presque semblables (l’esprit breton est lourd et peu créateur)
pour se terminer en une farandole éperdue, une bourrée du
pays comme celles qui clôturent les bals de nuit sur la place du Marché
des petits villages les jours de fête.
En résumé, manifestation très
réussie. Pouvait-il en être autrement puisque l’on bénéficiait
du concours de la «Garde Républicaine» et de celui très
précieux de Vincent d’Indy. Le public nombreux ne ménagea
pas ses applaudissements, et jusqu’à un spectateur de quelques jours
qui, enveloppé dans un burnous blanc, n’hésitait pas à
souligner de ses cris tout son contentement.
Stephane Wolff
|
|
|