CORPUS  HISTORIQUE  ÉTAMPOIS
 
Bernard Gineste
La famille Huet d’Étampes
compilation, depuis 2011
     
Verrière de Saint-Clément à Notre-Dame (1868)
Statue de la Louette (n°12 de la rue Louis-Moreau)
Deux chefs-d’œuvre commandités par la famille Huet: Saint Clément et La Louette

     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir de la famille Huet qui tint au XIXe siècle des moulins tant à Morigny quà Étampes, et donna des édiles à cette dernière ville.
     Ces recherches, un peu arides en elles-mêmes, n’ont pas seulement un grand intérêt pour l’histoire de la société et de l’économie étampoise, mais encore pour l’étude, la compréhension et la mise en valeur de son patrimoine.
     Cette famille en effet a laissé à la ville deux chefs-d’
œuvre trop peu étudiés et même presque restés inaperçus jusqu’à aujourd’hui, qui ne se peuvent pleinement comprendre et interpréter qu’à la lumière de l’histoire de la famille qui les commandités, sous linspiration, comme je crois ici le démontrer, dun jeune étudiant élève des jésuites d’Orléans qui sera l’ultime porteur à Étampes du nom des Huet, à savoir l’avocat Émile Huet.


Bernard Gineste
La famille Huet d’Étampes
compilation, depuis 2011
 

A la mémoire de Marcelle Olaria, née Guillon,
Stampensia Stampensibus           
   


    L’origine de Jacques Huet, souche d’une puissante famille de meuniers à Étampes, était mystérieuse. Lorsqu’il se marie à Marie Rousseau, en 1772, il arrive de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir), où sa première épouse, Geneviève Rebours, est décédée de suites de couches.

     Cette ascendance obscure, éparpillée entre plusieurs villages, est enfin débrouillée (juillet 2012)
. On remonte enfin jusqu’à son arrière-grand-père Adam Huet, père de Jacques Huet I, qui s’installe ensuite comme laboureur au village d’Ormoy en Eure-et-Loir. Son fils Jacques II, aussi laboureur, eut lui-même deux fils appelé Jacques: le premier, illégitime, Jacques III, et le second légitime, Jacques IV, qui fut marchand farinier à Nogent-le-Roi. C’est notre homme. Il y épousa Geneviève Rebours, qui lui donna un premier fils, Pierre, dont on perd la trace. Geneviève Rebours meurt des suites de ses premières couches.

     Sa seconde épouse Marie Rousseau, de Morigny, lui donna dix enfants: Jacques V, mort en bas-âge à Nogent, puis les neuf suivants à Morigny: Marie-Catherine, Jean-Jacques, Anne-Marie, Michel-Innocent, Louis-Etienne, Marie-Sophie, Théodore I, Jérôme-Clément et Alexis. Six seulement parvinrent à l’âge de se marier, dont trois garçons. L’un resta célibataire. Seuls Jean-Jacques et Théodore I perpétuèrent donc le nom des Huet.

     Théodore I n’eut qu’un fils, Théodore II, qui lui-même en eut trois. Le premier, Jules Théodore, mourut collégien. On ignore le sort de Paul Henry Théodore, 
sinon qu’il est encore domicilié à Étampes en 1876, sans paraître avoir de descendance. Le troisième, Léonce Théodore, n’eut qu’une fille, Clotilde, et vécut surtout à Paris.

     Jean-Jacques de son côté eut six enfants, mais tous moururent jeunes, sauf le benjamin, Charles I. Ce dernier, de deux mariages successifs, eut trois fils. Le premier, Charles II, ne donna le jour qu’à une fille morte en bas-âge, et à un fils mort-né. Le cadet, Edmond, resta célibataire.

     Restait le benjamin, Émile. Il n’eut que quatre filles, et avec lui paraît s’être éteint le nom des Huet d’Étampes. Avocat à Orléans, il fut un érudit de premier ordre, et resta toujours l’ami de son collègue étampois Maxime Legrand. C’est à cet Émile Huet encore tout jeune, et à son âme d’archéologue, qu’on doit, selon toute apparence, l
idée de deux chefs-d’œuvres dont Étampes devrait sans doute s’enorgueillir davantage qu’elle ne le fait.

     Ce sont, d’une part, le vitrail de Saint-Clément à la collégiale Notre-Dame, hommage rendu à son bisaïeul Jacques Huet, meunier de Morigny et souche de sa famille, dont le nom est commémoré par une inscription latine au bas de cette splendide et très savante verrière, ultime chef-d’
œuvre du grand maître-verrier Alfred Gerente; son programme fut conçu au moment même où le jeune Émile Huet faisait ses humanités à Orléans, sous la houlette des pères jésuites du collège Saint-Mesmin, auquel il resta fidèle toute sa vie. Comme son père, qui dut financer cette verrière, il était et resta toujours royaliste et catholique.

     On leur doit aussi la statue de la nymphe Louette qui se trouve dans la cour de leur maison au n°12 de la rue Louis-Moreau (qui est aujourd’hui occupée par les pompes funèbres). Elle est inspirée par un poème étampois du XVIIIe siècle, que l
on doit à un autre fervent catholique, Hémard de Danjouan. Cest un hommage à la rivière qui fit la fortune de sa famille en faisant tourner notamment le moulin d’En-Haut, acheté en 1792 par Jacques Huet IV (1732-1803), et depuis tenu par son fils Jean-Jacques Huet (1775-1815), respectivement bisaïeul et aïeul du grand érudit Émile Huet, grand ami de Maxime Legrand, comme lui avocat et passionné par ce quon appelle aujourdhui le patrimoine.

Bernard Gineste, première édition, 17 novembre 2011
Seconde édition, 16 juillet 2012.



Tableau des ascendants et collatéraux paternels de Jacques Huet IV
avec en vert les filles qui eurent aussi une descendance avérée

Arrière-grand père
Grand-père
père, oncles, tantes
cousin, cousines, soeur neveux, nièces, fils et filles


Enfants de Jacques I (9)
Enfants de François I (9)
Enfants de Jean II (5)
Adam Huet, père de:
Jacques I (c.1661-1731), père de:
1) François I (c.1691-1740), père de:
1) Marie II (1714-ap.1738)
1) Jean Huet IV (1747-1759)



2) Jeanne (1715-1739)
2) Marie III (1749-?)



3) Françoise II (1717-ap.1752)
3) Françoise III (1752-1761)



4) Jean II (1720-1755), père de: 4) Maturine (1753-?)



5) Pierre (1722-1728) 5) François IV (1755-?)


2) Jeanne Huet (c.1693-ap.1718)
6) François II (1724-?)
Enfants de Jacques III (2)


3) Marie I (1696-1711)
7) Marie Catherine (1726-1728)
1) Jacques V (1756-)



8) Louise (1728-ap.1749)
2) Louis Léonard (1769-1821)



9) Marie-Jeanne I (1731-ap.1755)
Enfants de Jacques IV (11)



Enfants de Jean II (7)
 *1er lit


4) Jean I (1698-1742), père de:
1) Gillette (1731-?)
1) Pierre (1766-?)



2) François III (1732-?)
*2e lit



3) Marie-Jeanne (1734-?)
2) Jacques V (1773-1773)



4) Jacques IIIb (1735-?)
3) Marie Catherine II (1774-1810)



5) Jean III (1738-1739)
4) Jean Jacques Sébastien (1775-1815)



6) Marie-Catherine I (1739-1740)
5) Anne Marie Théodore (1778-?)



7) Ambroise Angélique (1741-?)
6) Michel Innocent (1779-?)


5) Jacques II (1700-1739), père de:
Enfants de Jacques II (4)
7) Louis Adrien (1781-1781)


6) Martin (1702-1703)
1) Marie Jeanne II (1730-?)
8) Marie Sophie (1783-1821)


7) Thoinette (1704-1704)
2) Jacques III (1731-1784) illégitime
9) Théodore I (1783-1854)


8) Catherine (1704-?)
3) Jacques IV (1732-1803), père de:
10) Jérôme Clément (1786-1853)


9) Françoise I (1706-1707)
4) Marie Catherine II (1734-1810)
11) Alexis (1788-1788)











Marié en 1755 à Françoise Seclin, Jacques Huet III (1731-1784) en a deux fils:
1) Jacques V Huet (1756-?) marié en 1779 à Elisabeth Dupuis, dont:
     a.

2) Louis Léonard Huet (1769-1821) marié en 1792 à Marie Geneviève Desrues, dont:
     a.

     b.
.
Tableau des descendants de Jacques Huet III et IV qui continuèrent à porter le nom de Huet
avec en vert les filles qui eurent aussi une descendance avérée

Fratrie de Jacques III et IV
Enfants de Jacques III (2)
Petits-enfants de Jacques IV (7)
Arrière-petits-enfants (6)
Arrière-arrière-petits-enfants
1) Marie Jeanne (1730-?)
1) Jacques V (1756-)
Enfant de Jacques V (1)




Jacques VI Huet (1780-?)



2) Louis Léonard (1769-1821)
Enfants de Louis (2)
Enfant de Jean Louis (1)
Enfant de Louis Désiré (1)
2) Jacques III (1731-1784)

Jean Louis (1792-1883)
Louis Désiré Huet (1801-1901)
Adeline Huet (1850-1932)


Jean François (1812-1887)


3) Jacques IV (1732-1803), père de:
Enfants de Jacques IV (11)
Enfants de Jean-Jacques (6)


4) Marie Catherine II (1734-1810)
1) Pierre (1766-?)
1) Angélique Victoire (1797-1799)



2) Jacques VII (1773-1773)
2) Célestine I (1799-1818)



3) Marie Catherine III (1774-1810)
3) Jacques Joseph (1801-1802)



4) Jean Jacques Sébastien (1775-1815)
4) Justin (1803-1805)




5) Narcisse Apollin (1806-1807)
Enfants de Charles I (3)
Enfants de Charles II (2)


6) Charles I (1808-1886), père de:
1) Charles II (1833-1910), père de:
1) Célestine II (1862-1898)




2) Fils mort-né (1866)

5) Anne Marie Théodore (1778-?)

2) Edmond Émile (1838-apr.1924) célibataire
Enfants d’Émile (4)

6) Michel Innocent (1779-?)

3) Émile Charles (1851-1922), père de:
1) Thérèse (1877-1961)

7) Louis Adrien (1781-1781)


2) Suzanne (1879-1948)

8) Marie Sophie (1783-1821)


3) Marie (1880-1894)




4) Solange (1891-1953)


Enfant de Théodore I (1)
Enfants de Théodore II (3)


9) Théodore I (1783-1854), père de:
1) Théodore II (1806-1869), père de:
1) Jules Théodore (1838-1855)


10) Jérôme Clément (1786-1853) célibataire

2) Paul Henry Théodore (1841-?)
Enfant de Léonce (1)

11) Alexis (1788-1788)

3) Léonce Théodore (1847-?), père de:
1) Clotilde Huet (1879-?)



A) Ascendants et collatéraux de Jacques Huet IV

01. Jacques Huet I (vers 1661-1731) et sa descendance

Date
Renseignements disponibles
Sources
Vers 1661
Naissance de Jacques Huet I (père de Jacques II, grand-père de Jacques III), fils d’Adam Huet et de Jeanne Huan, de la paroisse de Gironville (aujourd’hui Gironville-et-Neuville, en Eure-et-Loir).

1687
Mariage de Jacques Huet I à Ormoy:  “Ce samedy 29 de novembre 1687 après les fianciailles et publications de bans faictes par trois dimanches consecutifs en l’eglise de ceans par moy Louis Benard commis pour deservir la dite cure, ne s’etant trouvé aucune opposition, j’ay faict la celebration du mariage et reçu des parties leur consentement mutuel et promesse par parolle entre Jacques Huet filz d’Adam Huet et de Jeanne Huan ses peres [sic] et meres [sic] de la paroisse de Jeronville d’une part et Claudine l’Anglois fille de Claude Langlois et de Catherine Lahaie ses peres [sic] et meres [sic] de cette paroisse d’autre part, ausquelz il n’y a eu aucun empeschement ainsy qu’il m’a paru par le certificat du sieur curé de Gironville signé du 29 novembre 1687, et les parties ont declaré ne sçavoir signer, Jean l’Anglois de Jeronville oncle du mari qui a dit sçavoir signer aussy bien que Jean Grandchamp de cette paroisse cousin de Claude l’Anglois, comme aussy Guillaume Petit laboureur de cette paroisse et Claude l’Anglois qui a signé avec moy curé du lieu. — [Signé:] L. Bénard [paraphe]
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), texte repéré et signalé par Thierry Rondeau, saisi par Bernard Gineste en 2012
Avant 1696
Aucune mention semble-t-il de la famille Huet à Ormoy (Eure-et-Loir) dont il est vrai les registres ne commencent qu’en 1668 (avec des lacunes importantes au début). En revanche la famille Langlois y est attestée, de  sorte qu’on peut conjecturer que Jacques Huet I est arrivé dans ce village, où il a été souche de tous les Huet du lieu, à l’occasion de son mariage avec Claude Langlois.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) exploré par Bernard Gineste en 2012.
1690
Le 8 novembre, naissance à Gironville[-et-Neuville] (Eure-et-Loir) de François Huet I frère aîné de Jacques Huet II:  “François fils de Jacques Huet laboureur et de Claude Langlois a esté baptisé par moy curé le huit novembre mille [sept] cens quatre vingt dix. Le parain François Chevalier, la maraine Catherine Langlois. Le parain a signé, la maraine a déclaré ne sçavoir signer. — [Signé:] Guillaumin [paraphe].

Le 9 août 1791 François Huet parrain à Ormoy de François Gateau fils de Guillaume Gateau et Catherine Langlois. — parrain à Ormoy le 26 mars 1709, et aussi le 29 mai 1711 (de François Prévost fils de Laurent Prévost et d’Ysabet Langlois) parrain le 15 avril 1731 de sa nièce Gillette Huet fille de Jean Huet et de Marie Grosse

Mariage le 11 janvier 1712: “Ce onzieme janvier mille sept cens douze après les fiançailles faittes dans cette églize et les bans de mariage [sic] y publiez par trois dimanches consecutifs au prone de la grande messe de paroisse, j’ay sousigné pretre curé de cette paroisse joint en mariage par paroles de present François Huet et Marie Mesirard en presence de ses parens Claude Langlois grand pere de l’épouze, Toussaint Mesiard pere de l’épouze, Charles Mezirard absens etant malade au lit et m’ayant donné son consentement. Toussaint Mesirard a declaré de sçavoir signer. Ainsi signé … C. Langlois … F. Chevalier … Gateau … C. Mesirard avec paraphes … [Signé:] Auber [paraphe].

De cette union: Marie Huet (née le 28 février 1714, mariée à Ormoy en 28 avril 1738 avec avec Pierre Baubion, en présence de son père François Huet, de Jean Huet, Jacques Huet et Pierre Baubion) Jeanne (née le 18 décembre 1715, décédée et inhumée le 5 juillet 1739 âgée d’environ vingt-trois ans) Françoise (née le 13 novembre 1717; mariée à Jean Drouard; témoin, veuve de ce dernier, les 22 mars 1752 et 30 janvier 1753 à Ormoy) Jean Huet (baptisé le 30 mars 1720; voir ci-dessous) Pierre Huet (né le 13 avril 1722, décédé le 29 janvier 1728) — François II (baptisé le 30 mars 1724)  Marie Catherine Huet (baptisée le 19 février 1726, décédée le 7 février 1728)  Louise (née le 24 mars 1728, qui épouse le 10 novembre 1749 Jaque Leger, témoin Jean Hüet son frere) — Marie Jeanne I (baptisée à Ormoy le 19 avril 1731, marraine à Ormoy le 3 septembre 1755)

 Décédé à Ormoy le 15 avril 1740 environ 49 ans (signature de Jean Huet)
Sur son fils Jean Huet: baptisé le 30 mars 1720 — domicilié à Borville de cette paroisse en 1749 — qualifié généralement laboureur (1749, 1753 et 1755 deux fois) et une fois, en 1752, homme de peine — épouse le 6 février 1747 Marie Lefevre fille de Fiacre Lefevre et de Michelle Grandchamp de cette union: Jean Huet (baptisé le 17 décembre 1747, marraine Louise Huet; décédé le 30 décembre 1759 à 12 ans), Marie (baptisée le 13 août 1749), Françoise (baptisée le 22 mars 1752, inhumée le 5 juin 1761), Maturine (baptisée le 21 mai 1753), François Huet (né et baptisé le 8 juin 1755) — décédé à Ormoy le 20 novembre 1755 âgé de 36 ans.
Registre paroissial de Gironville[-et-Neuville] (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012)

Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
Vers 1693 (?)
Naissance (où?) de Jeanne Huet fille de Jacques Huet I et de Catherine Langlois.

Marraine à Ormoy le 24 mai 1716  de Claude Gateau fils de Guillaume Gateau et de Catherinne Langlois.

Mariage à Ormoy le 22 novembre 1718 avec Mathurin Chevart (fils de Pierre Chevart et de Margueritte Brochard) en présence de son père qui signe avec paraphe.

1696
Le 8 janvier, première mention de Jacques Huet I à Ormoy où naît sa fille Marie Huet: “Mil six cents quatre vingts seize, est née le huitieme jour de janvier et le lendemain a esté baptisée par moy curé sousigné Marie Huet fille legitime de Jaque Huet et Claude Langlois. Le p(arrain) Guillaume Gasteau sousigné, la ma(rrain)e Marie Benoist qui a declaré ne sçavoir signer düement enquis. Signés Guillaume Gasteau, J. Deschamps curé.
Marie Huet marraine le 13 octobre 1707 de Pierre Prevost fils de Laurent Prevost et de Barbe Langlois. — Décédée le 5 juillet 1711 âgée de 13 ans.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1697
Le 28 février Claude Langlois marraine à Ormoy de Jean Gasteau fils de Guillaume Gasteau et de Catherine Langlois, probablement sa soeur.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (B.G. 2012).
1698
Le 14 mai baptême de Jean Huet fils de Jacques Huet I: “Au dit an [1698] le 14e may Jean Huet fils legitime de Jacque Huet et de Claude Langlois a esté baptisé par moy curé sousigné. Le p(arrain) jean Langlois, la m(arraine) Marie Lahaye qui ont declaré ne sçavoir signer düement enquis. - [Signé:] Deschamps [paraphe] curé.
Parrain à Ormoy d’un enfant trouvé le 28 octobre 1709  parrain le 30 mai 1729

Mariage le 14 février 1730: Ce quatorze fevrier mil sept cent trente après les fiançailles faites et la publication des bans de mariage en cette église par trois dimanches ou festes consecutifs sans opposition ny qu’il se soit trouvé aucun empechement canonique ny civil, j’ay curé sousigné ay marié par paroles de present Jean Huet fils de Jacques Huet et de Claude Langlois d’une part: Et Marie Grosse fille de Gilles Grosse et de feüe Marie Marizat, tous deux de cette paroisse, presence de Jean Baptiste Bouvet tuteur de la dite épouse, de Jacques Huet pere du dit époux, de Louis Gueux, Charlotte Maillard sa belle mere, Charles Souillard curateur. Marie Grosse. Bouvet. C. Souillard. M. Chevard. G. Martin. Guillaume Le Gendre. G. Godard. F. Bidaux. J. Huet. M. Guillon. Louis Gueux. C. Genu curé d’Ormoy, tous avec paraphe.
De cette union: Gillette Huet (baptisée à Ormoy le 15 avril 1731) François III (né et baptisée le 30 décembre 1732)  Marie Jeanne (baptisée le 15 mars 1734)  Jacques (né et baptisé le 18 décembre 1735)  Jean (baptisé le 20 février 1738, décédé le 26 mars 1739)  Marie Caterine (née et baptisée le 2 septembre 1739, décédée le 2 mai 1740) Ambroise Angélique (baptisée le 19 mai 1741).

Décédé le 24 janvier 1742: “Le vingt quatre de janvier mil sept cent quarante deux Jean Huet fermier deux fois de la Folie est decedé, agé viron de 47. ou 48 ans [en fait 43 ans], après avoir reçu les sacremens; son corps a eté inhumé dans le cimetiere de ceans par moy sousigné presence de ses parents et des freres de la Charité de Villeneuve.  J. Granchamp  C. Genu curé d’Ormoy [paraphe].
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).


1699
le 22 juillet Jacques Huet I parrain de Guillaume Gasteau fils de Guillaume Gasteau et de Catherine Langlois sa belle soeur.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (B.G. 2012).

1700
Le 10 décembre 1700, naissance à Ormoy Jacques Huet II, fils de Jacques Huet I, père de Jacques Huet III: “Le dixieme decembre au dit an [1700] j’ai sousigné prêtre curé de cette paroisse [d’Ormoy] batisé un filz né d’aujourd’hui du mariage de Jacque Huet et Claude Langlois, et a eté nommé Jacques, son parain Jean Huet, sa marenne Marguerite Huet, qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce interpellés suivant l’ordonnance. Signé Filleul curé avec paraphe.

Voir la suite dans l’article suivant consacré à Jacques Huet II.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1702
Le 13 avril, naissance à Ormoy de Martin Huet, fils de Jacques Huet I: “Le trezieme avril au dit an [1702] j’ai soussigné prêtre curé de cette paroisse [d’Ormoy] batizé un filz né d’aujourd’hui du mariage de Jacque Huet et Claude Langlois, et a eté nommé Martin, son parrain Martin Chappet, sa maraine Françoise Haye, qui a déclaré ne sçavoir signer. Le parrain a signé. Signé M. Chappet, T. Filleul.

Décédé le 21 janvier 1703: “Le 21e janvier de l’année 1703, j’ay soussigné prêtre curé de cette parroisse inhumé dans l’église de ceans Martin Huet aagé de 9 mois, filz de Jacque Huet et de Claude Langlois, en presnece de ses parens qui ne sçavent point signer.  Auber [paraphe].

1704
Le 20 février, naissance de deux filles jumelles de Jean Huet, Thoinette et Catherine: “Ce jourd’huy vingtieme fevrier au dit an [1704], j’ay soussigné pretre curé de ce lieu baptizé une fille née de cette nuit du mariage de Jacque Huet et de Claude Langlois de cette parroisse [d’Ormoy]. Le parrain Julien Boucher, la marraine Thoinette Ales, qui a donné à l’enfant le nom de Thoinette, lesquels ont declaré ne sçavoir signer. — [Signé:] Auber [paraphe]. — Ce vingtieme fevrier au dit an [1704], j’ay soussigné pretre curé de ce lieu baptizé une fille née de cette nuit du mariage de Jacque Huet et de Claude Langlois de cette parroisse. Le parrain François Huet, la marraine Catherine la Hoye, qui a donné à l’enfant le nom de Catherine, lesquels ont declaré ne sçavoir signer. — [Signé:] Auber [paraphe].

Thoinette décédée le 27 juin 1704.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1704
Le 21 décembre inhumation à Ormoy d’un Jean Huet de la paroisse de Pontecoulant:  “Ce vingt et unieme decembre au dit an [1704] j’ay sousigné pretre curé de cette parroisse [d’Ormoy] inhumé dans le cimetiere de ceans Jean Huet de la parroisse de Pontécoulans, après avoir reçu les sacremens, presence de ses parens et amys. — [Signé:] Auber [paraphe].

1706
Le 5 avril, naissance à Ormoy de Françoise Huet, fille de Jacques Huet I: “Le cinquieme avril lundy de Pacques au dit an [1706] j’ai soussigné prêtre curé de cette parroisse [d’Ormoy] baptizée une fille née d’hier du mariage de Jacque Huet et de Claude Langlois. Le parrain Jean Vassal, la maraine Françoise La Haye qui a imposé à l’enfant le nom de François. Lesquels parrains [sic] et marreine ont déclaré ne sçavoir signer.  [Signé:] Auber.

Françoise décédée le 15 janvier 1707 (acte signé: C. Langlois).

1701
Le 19 septembre inhumation à Ormoy d’une fille de Jacques Huet I: “Ce dix neufieme 7bre au dit an [1701] j’ay sousigné inhumé dans le cimetiere de ceans le corps d’une petite fille de Jacque Huet en presence de ses parents et amys.  [Signé:] Auber.

1727
Le 11 avril, décès  de “Pierre Compagnon berger chez Jacque Huet âgé viron de vingt trois ans.

1731
Le 11 juillet, décès à Ormoy de grand-père de Jacques Huet I, grand-père de Jacques Huet III, âgé de 70 ans: “L’onzieme jour de juillet mil sept cent trente et un Jacques Huet laboureur agé viron de soixante et dix ans est decedé après avoir reçu les sacremens de l’église; son corps a eté inhumé dans le cemettiere de ceans par monsieur le curé de Saint Pierre de Villeneuve de notre consentement, presence des freres de la Charité de Villeneuve et de plusieurs autres. Genu curé d’Ormoy avec paraphe.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1739
Le 7 novembre, inhumation à Ormoy de Claude Langlois, grand-mère paternelle de Jacques Huet III, âgée de 73 ans: “Le sept de 9bre mil sept cent trente neuf, Claude Langlois veuve de feu Jacques Huet agée viron de soixante et traize ans, est decedée à Charp??t après y avoir reçu les sacremens et a eté inhumée dans le cimettiere d’Ormoy par moy curé sousignée presence des freres de la Charité de Villeneuve et de ses parens. — [Signé:] C. Genu [paraphe] curé d’Ormoy.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1742
Le 2 janvier inhumation d’une jeune servante de Jean Huet (mort suspecte): “Le deux de jan(vier) mil sept cent quarante deux, Marie Moulin, servante chez Jean Huet agée viron de 20 ans, est decedée d’une mort subite: son corps a eté inhumé dans le cimettiere de ceans par moy curé sousigné presence de ses parens et de plusieurs de cette paroisse. — [Signé:] C. Genu [paraphe] curé d’Ormoy. J. Grandchamp.”



02. Jacques Huet II (1700-1739), époux de Jeanne Chevalier (c.1701-1735) et amant de Marie Fournier

Date
Renseignements disponibles
Sources
1700
Le 10 décembre 1700, naissance à Ormoy Jacques Huet II, fils de Jacques Huet I, père de Jacques Huet III: “Le dixieme decembre au dit an [1700] j’ai sousigné prêtre curé de cette paroisse [d’Ormoy] batisé un filz né d’aujourd’hui du mariage de Jacque Huet et Claude Langlois, et a eté nommé Jacques, son parain Jean Huet, sa marenne Marguerite Huet, qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce interpellés suivant l’ordonnance. Signé Filleul curé avec paraphe.
Registre paroissial d’Ormoy (saisie de B.G. 2012).
1714-1735
Parrain à Ormoy le 9 avril 1714 de Marie Prévost (fille de Laurent Prévost et d’Elisabet Langlois). le 13 novembre 1717 de Françoise Huet fille de François Huet. — parrain le 30 août 1723 (ne sait pas signer) — parrain le 18 décembre 1735 à Ormoy de son neveu Jacques Huet fils de Jean Huet et de Marie Grosse.
Registre paroissial d’Ormoy (exploration de B.G. 2012).
1730
Le 28 mars, mariage au Boullay-Thierry avec Jeanne Chevalier (enceinte de 7 mois et demi)“Du vingt huit mars mil sept cent trente après les fiançailles faittes en cettes église [du Boullay-Thierry] et la publication des trois bans de mariage d’entres Jacque Huet fils de Jacques Huet et de Glaude Langlois ses pere et mere de la paroisse d’Ormoy d’une part et de Jeanne Chevalier fille de François Chevallier et de Michelle L’Alier ses peres et meres [sic] d’autre part faite par trois dimanches consecutifs tant dans cette paroisse que dans celle d’Ormoy la premire le douze du mois de mars et les autres en suivant, sans qu’il se soit trouvé aucune opposition ou empeschement ni civil ni canonique; vu aussi la dispense de tems de Caresme accordée par messire de Pardieu vicaire general de monseigneur l’évêque de Chartres en datte du vingt trois mars même année; j’ay pretre vicaire de ce lieu procedé à la celebration du mariage des dits Jasque Huet et Jeanne Chevallier en face de l’église  en recevant des parties leur consentement mutuel par paroles de present selon les formes prescrites et accoutumées, le dit époux assisté de Jasque Huet son pere, de Glaude Langlois sa mere, de Jean Huet son frere, de François Huet aussi son frere, la ditte épouse assistez [sic] de François Chevallier son pere, de Michelle Lallier sa mere, de Jacques et François les Chevalliers ses freres et de plusieurs autres parens et amis dont les uns ont signé et les autres ont dit ne savoir signer de ce interpellez suivant l’ordonnance. J. Huet, M. Chevallier, Jean Lavue, F. Chevallier, M. Guillon, J. Chevallier, G. Godard, Broust.
Registre paroissial du Boullay-Thierry (saisie de B.G. 2012).
1730
Le 9 mai, naissance d’une fille légitime au Boullay-Thierry : Du neuf may au dit an [1730] j’ai pretre vicaire de ce lieu [du Boullay-Thierry] sousigné supleé les ceremonies du saint bapeme à une fille née de ce jour du legitime mariage de Jacque Huet et de Jeanne Chevallier de cette paroisse, après avoir été duëment ondoïée à la maison pour peril de mort par Catherine Loyau sage femme du lieu en presence de Michelle L’Allier mere de la ditte Jeanne Chevallier qui m’a certifié que la ditte fille avoit été bien et deüment baptisée par la ditte sage femme. Le parrain François Huet, la maraine Marie Chevallier, qui luy a donné le nom de Marie Jeanne, qui on [sic] dit ne sçavoir signer de ce interpellez suivant l’ordonnance. Broust.
Registre paroissial du Boullay-Thierry (saisie de B.G. 2012).
1731
Le 19 mars 1731, naissance au hameau de Borville (dans la partie de ce hameau appartenant à la paroisse de Serazereux) d’un fils illégitime, Jacques Huet III, alors que Jacques Huet II et sa femme réside à Boulay-Thierry. L’enfant a été conçu en juin 1730 (un mois après la naissance de sa fille légitime, et quatre mois après le mariage de Jacques Huet avec Jeanne Chevalier, elle-même enceinte de plus de sept mois lors du mariage)
Cf. infra à l’aticle Jacques Huet III).
1732
Le 6 février, naissance au Boullay-Thierry d’un fils légitime aussi prénommé Jacques: “Ce jourd’huy mercredi six du mois de fevrier de l’année mil sept cents trente deux, je vicaire de Saint Lubin du Boulay Thierry, certifie, ai baptisé un fils né d’aujourd’hui du legitime mariage de Jacques Huet laboureur en cette paroisse, et Jeanne Chevalier. Le parain qui a donné à l’enfant le nom de Jacques, François Chevalier, chartier de la paroisse de Serazereux, la maraine Jeanne Huet. Les dits parain et maraine ont declaré ne sçavoir signer, nous avons pris pour temoins en leur place Joseph Toutain et Jacques Jolly. Signé J. Toutain, J. Jolly, Aillet vicaire.
Registre paroissial du Boullay-Thierry (saisie de B.G. 2012).
1734
De cette union, une fille née le 8 septembre 1734 à Ormoy: “Le huit de septembre mil sept cent trente quatre; Caterine Huet fille de Jacques Huet et de Jeanne Chevalier née de leur legitime mariage a eté baptisée dans cette église par moy curé sousigné, son parain Marin Chevalier, sa maraine Françoise Huet lesquels nous ont declarés ne sçavoir signer. C. Genu curé d’Ormoy avec paraphe.” (voir l’article sur
Cf. infra à l’aticle Marie Catherine II.
1735
Le 6 mai, décès à Ormoy de sa femme Jeanne Chevalier: “Le six de may mil sept cent trente cinq Jeanne Chevalier femme de Jacques Huet âgée viron de trente quatre ans est decedée après avoir reçu les sacremens de l’église; son corps a eté inhumé dans l’église de ceans par moy curé sousigné presence des freres de la Charité de Villeneuve et de ses parens. C. Genu curé d’Ormoy avec paraphe.
Registre paroissial d’Ormoy (exploration de B.G. 2012).
1739
Le 13 mai 1739, décès à Ormoy: “Le treize de may mil sept cent trente neuf est decedé Jacques Huet laboureur après avoir reçu les sacremens de l’église; son corps a été inhumé dans le cimettierre de ceans par moy curé sousigné presence des freres de la Charité de Villeneuve, de ses parents et de plusieurs autres. C. Genu [paraphe] curé d’Ormoy.” Une autre version raturée de cet acte, à la page suivante, porte en marge: “agé de 39 ans.
Registre paroissial d’Ormoy (exploration de B.G. 2012).
   

B) Jacques Huet IV et sa fratrie

Acte de naissance pittoresque de Jacques Huet en 1731
Acte de naissance pittoresque de Jacques Huet III en 1731
 
03. Marie-Jeanne II (1730-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1730
Le 9 mai, naissance d’une fille légitime au Boullay-Thierry (alors que le mariage a eu lieu le 28 mars de la même année): Du neuf may au dit an [1730] j’ai pretre vicaire de ce lieu [du Boullay-Thierry] sousigné supleé les ceremonies du saint bapteme à une fille née de ce jour du legitime mariage de Jacque Huet et de Jeanne Chevallier de cette paroisse, après avoir été duëment ondoïée à la maison pour peril de mort par Catherine Loyau sage femme du lieu en presence de Michelle L’Allier mere de la ditte Jeanne Chevallier qui m’a certifié que la ditte fille avoit été bien et deüment baptisée par la ditte sage femme. Le parrain François Huet, la maraine Marie Chevallier, qui luy a donné le nom de Marie Jeanne, qui on [sic] dit ne sçavoir signer de ce interpellez suivant l’ordonnance. Broust.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (saisie de B.G. 2012).
?
Mariée semble-t-il à un certain Étienne Barbier (mort avant 1790)
?


04. Jacques Huet III (1731-1784), enfant illégitime, et sa descendance à Saint-Léger-en-Yelines

Date
Renseignements disponibles
Sources
1731
Le 19 mars, naissance hors-mariage chez Mathurin Pintard à Borville, hameau de Cérazeveux: “Le dix neuf mars mil sept cent trente et un, Jacques Huet né d’aujourd’huy ex illicito coitu*, des œuvres de Jacques Huet demeurant présentement au Boulay Thierry avec son épouse Jeanne Chevalier, et de Marie Fournier mere du dit enfant, laquelle a déclaré dans les douleurs de l’accouchement à maître Jacques Louis Deschamps, chirurgien au Boulay Thierry qui l’a accouché et à la veuve Deschamps, à la veuve Thierray, à Mathurin Pintard et à la femme de Michel Pavy, tous de la paroisse de Serazereux, que le dit enfant appartenoit au dit Jacques Huet fils de Jacques Huet laboureur demeurant dans cette paroisse d’Ormoy, a été baptisé par moy curé sousigné parce que le dit enfant etoit en danger de mort selon le rapport que m’en a fait le dit chirurgien et les temoins cy dessus, et qu’on n’avoit pas assez de tems pour le porter à l’église de Serazereux; son parain maître Jacques Louis Deschamps chirurgien au Boulay Thiery qui a imposé le nom, sa maraine Marie Deschamps, laquelle nous a declaré ne sçavoir signer. — [Signé:] J. L. Deschamps — C. Genu curé d’Ormoy avec paraphe. — [En marge:] Le dit enfant est né à Borville chez Mathurin Pintard, village de la paroisse de Cerazeveux.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).

   
* ex illicito coitu: d’un rapport sexuel illicite (B.G.).

Remarque 1. Le dit Mathurin Pintard a lui-même épousé en urgence à Ormoy, alors qu’il était veuf, le 31 juillet 1724, une certaine Magdelaine Geffray, d’Ormoy, qui lui donne peu après un fils, Mathurin Pintard, baptisé le 12 novembre 1724, moins de trois mois et demi après leur mariage.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (exploration de B.G. 2012).

Remarque 2. Genu, installé curé entre le 26 juillet et le 8 décembre 1715, tient alors la paroisse depuis plus de 16 ans. Il la tiendra 34 ans.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (exploration de B.G. 2012).

La suite montre que cet enfant illégitime n’est pas abandonné à son sort après la mort de son père en mai 1739 (alors quil na que huit ans) mais qu’il deviendra garçon meunier à Saint-Léger en Yvelines, placé chez le meunier Pierre Lelièvre.

Descendance
Marié en 1755 à Françoise Seclin, Jacques Huet III (1731-1784) en a deux fils:
1) Jacques V Huet (1756-?) marié en 1779 à Elisabeth Dupuis, dont:
     a.
Jacques VI Huet (1780-?)
2) Louis Léonard Huet (1769-1821) marié en 1792 à Marie Geneviève Desrues, dont:
     a.
Jean Louis Huet (1780-1883)
     b.
Jean François (1812-1887).
D’après la généalogie mise en ligne par Thierry Rondeau, consultée en 2015 sur le site geneanet.
1755
Mariage le 28 janvier 1755 à Saint-Léger-en-Yvelines avec Françoise Seclin:
L’an mil sept cent cinquante cinq le vingt huit janvier apres les fiançailles et la publication faite au prone de nos grandes messes paroissiales pendant trois dimanches consécutifs, savoir le dimanche vingt neuf jour de decembre et les deux autres suivants des trois bans du futur mariage d’entre Jacques fils mineur de feu Jacques Huet de la paroisse d’Ormoy et de feue Marie Fournier ses pere et mere d’une part, et Françoise fille de Pierre Seclin journalier et de Françoise ses pere et mere de cette paroisse de l’autre part, sans oppositions ny empechements civils ou canoniques, vu l’acte de tutelle ad hoc du trente de decembre par laquelle Pierre Le Lievre a esté nommé son tuteur, je pretre soussigné et du consentement du dit tuteur et en sa presence, ay fait la celebration du dit mariage en recevant des parties leur consentement mutuel par paroles de present selon la forme et avec les ceremonies prescriptes et accoustumées et ce en presence de Pierre Lelievre, meunier chez lequel le dit épouxetoit enteriné et de Jean Baptiste Louis Lefévre, de Pierre Seclin pere de l’époue, de Jean Baptiste Seclin son frere et autres qui ont signé à l’exception du pere de l’épouse qui a declaré ne savoir signer de ce requis suivant l’ordonnance.  [Signé:] Pierre Lelievre  Simon Gournay  Bottieau  Jacques Ceclin  J. L. Lefebvre [paraphe]  Lefebvre curé.
Registre paroissial de Saint-Léger-en-Yvelines (saisi par B.G. en 2015).
1756
Garçon meunier, père de Jacques Huet, né le 29 mars 1756 à Saint-Léger-en-Yvelines (marié le 15 février 1779 à Saint-Léger-en-Yvelines avec Elisabeth Dupuis fille de Toussaint Dupuis et de Barbe Chartier, père de Jacques Huet né le 1er février 1780 à Saint-Léger-en-Yvelines),
D’après la généalogie mise en ligne par Thierry Rondeau, consultée en 2015 sur le site geneanet
1767
Père de Louis Léonard Huet, né le 9 novembre 1769 à Saint-Léger-en-Yvelines (marié le 2 janvier 1792 à Saint-Léger-en-Yvelines avec Marie Geneviève Desrues, mort le 24 juillet 1821 père de Jean-Louis Huet né le 10 mars 1792 à Saint-Léger-en-Yvelines, garde-forestier, décédé le 14 décembre 1883 à Plaisir; et de Jean François Huet, marié à Henriette Marie Madeleine Hervy, né le 18 janvier 1812 à Saint-Léger-en-Yvelines, maçon, décédé à Versailles le 15 janvier 1887, père de Louis Désiré Huet, 1801-1901, ce dernier marié à Plaisir le 14 juin 1842 à Désirée Édeline, puis à Élancourt le 9 juin 1847 avec Catherine Elisabeth Deschamps; de cette dernière union: Adeline Elisabeth Huet, née le 9 novembre 1850 à Igny, mariée d'abord avec Alferd Louis Roineau, puis le 25 octobre 1873 à Palaiseau avec François Margot (1850-1884), morte à Palaiseau le 28 février 1932.
D’après la généalogie mise en ligne par Thierry Rondeau, consultée en 2015 sur le site geneanet, et d’autres pages généalogiques du même site.
1784
Décédé le 23 avril 1784 à Saint-Léger-en-Yvelines âgé de 53 ans.



05. Jacques Huet IV (1732-1803) époux de Geneviève Rebours (1740-1766) puis de Marie Rousseau (vers 1750-1819)
 
Date
Renseignements disponibles
Sources
1732
Le 6 février, naissance au Boullay-Thierry: “Ce jourd’huy mercredi six du mois de fevrier de l’année mil sept cents trente deux, je vicaire de Saint Lubin du Boulay Thierry, certifie, ai baptisé un fils né d’aujourd’hui du legitime mariage de Jacques Huet laboureur en cette paroisse, et Jeanne Chevalier. Le parain qui a donné à l’enfant le nom de Jacques, François Chevalier, chartier de la paroisse de Serazereux, la maraine Jeanne Huet. Les dits parain et maraine ont declaré ne sçavoir signer, nous avons pris pour temoins en leur place Joseph Toutain et Jacques Jolly. Signé J. Toutain, J. Jolly, Aillet vicaire. Registre paroissial du Boullay-Thierry (saisie de B.G. 2012).
1731
Le 11 juillet, décès à Ormoy de Jacques Huet I grand-père de Jacques Huet IV, âgé de 70 ans.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1734
Le 8 septembre, naissance à Ormoy de sa sœur Marie Catherine.
Cf. infra à l’article Catherine Huet.
1735
Le 6 mai, décès à Ormoy de sa mère Jeanne Chevalier.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739
Le 13 mai, décès à Ormoy de son père, Jacques Huet II.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739
Le 7 novembre, inhumation à Ormoy de sa grand-mère paternelle Claude Langlois, âgée de 73 ans. Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739-1765
Par qui est-il dès lors élévé? Lors du mariage de sa soeur Catherine à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) en 1765 on voit trouve: “Pierre Baubion curateur de l’épousée, Mathurin Chevard, oncle, Jacques Huet, frere”.
Cf. infra, article Marie-Catherine I.

Signature de Jacques Huet en 1765
1766
Le 6 octobre, naissance à Nogent-le-Roi de son fils Pierre: “L’an mil sept cent soixante et six, le sixieme jour d’octobre, a été par moi vicaire soussigné baptisé Pierre né d’hier du legitime mariage de Jacques Huet farinier, et de Genevieve Rebours: le parein a été Pierre Brillot, la maraine Catherine Huet tante qui ont signé avec nous. — [Signé:] C. Huet — Pierre Brillot — Seigneur vic.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1766
Le 31 octobre décès probablement des suites de ses couches de sa première épouse: “L’an mil sept cent soixante et six le trente et un octobre a eté par moy curé de cette ville soussigné inhumé dans le cemetiere de ce lieu le corps de Genevieve Rebour femme de Jacques Huet, farinier, décédée d’hier munie des sacrements, agée de vingt six ans, à son inhumation ont assistés le dit mari, Jean Pierre Rebour son frere, Pierre Brillot son oncle, Michel Langlois son oncle et autres qui ont tous signés avec nous. — [Signé:] J. Huet — P. Brillot — Jean Pierre Rebours — Michel Langlois — Baron [paraphe] — L. Baubion — Pethune curé.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).


1772
Le 24 novembre, nouveau mariage à Morigny: “L’an mil sept cent soixante douze le mardi vingt quatre du mois de novembre, les fiançailles célébrées d’hier, et trois bans publiés sans opposition civile ou canonique trois jours de dimanches ou festes consécutifs, sçavoir  les onze, quinze et vingt deux de ce mois, et vu le ban publié le quinze de ce mois à Nogent le Roi aussi sans opposition, vu le certifficat de la publication et la dispense des deux autres bans accordée par monseigneur l’évêque de Chartres en datte du douze de ce mois, signée André vicaire général [date illisible] du courant, insinuée et controllée le même jour, [trois mots illisibles (quelque chose comme: permission du, ou autorisant le)] futur mariage entre Jacques Huet marchand farinier et meunier, veuf à ce jour de Geneviève Rebours, demeurant au dit Nogent le Roi, diocèse de Chartres, vû le certifficat de mort, d’une part, et Marie Rousseau fille mineur de deffunt Jerome Rousseau en son vivant marchand farinier en cette ville et de Marie Catherine Catherine [sic] Charpentier ses père et mère, elle présente et consentante, demeurante de fait et de droit en cette paroisse, vu le certifficat de mort, d’autre part, je soussigné prestre curé de cette église ay procédé à la celebration du mariage d’entre les dites parties avec les cérémonies accoutumées, après avoir pris et reçu leur consentement mutuel par paroles de présent. Ont été tesmoins, de la part de l’époux Jacques Nicolas Baron son beau frère, de Ange Jacques Joseph Gabaille [(ajout par appel de croix:) procureur du roy à d’Etampes], amy, et de la part de l’épouse, de Louis Gerosme son beau père, de Jean Sebastien Aubin et Etienne Conty les beaux frères, de Pierre Haudry et Charles Pithois tesmoins qui ont tous signés et autres parents. — [Signé:] J. Huet — M. Rousseau — Baron [paraphe] — Gerosme — P. Rousseau — M. C. Charpentier — E. Conty — J. S. Aubin — Gerome [paraphe] — Lyonnet — Houdry — Pithois — Legrand  [paraphe].”
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).

Signature de Jacque Huet en 1766
Signature de Jacques Huet en 1766

?1770?
N.B.: Un descendant non identifié de Jacques Huet a commandité en 1868 une verrière à l’église Notre-Dame d’Étampes où on lit: “In memoriam Jacobi Huet molitoris Moriniacensis  anno 1770 et uxoris ejus Mariae Rousseau.  A. Gerente pict. vitr. Parisiensis”, c’est-à-dire “A la mémoire de Jacques Huet, meunier de Morigny l’an 1770, et de son épouse Marie Rousseau. Alfred Gerente, peintre verrier de Paris.” — On voit que cette inscription est inexacte puisqu’en 1772, Jacques Huet est décrit par son acte de mariage comme résidant encore à Nogent le Roi.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1773
Le 30 août 1773, naissance de Jacques VII: “L’an mil sept cent soixante treize le trentieme d’aoust, j’ai pretre vicaire sousigné baptisé un fils né d’hier du legitime mariage de Jacques Huet marchand farinier et de Marie Rousseau de cette paroisse, lequel a esté nommé Jacques par Etienne Louis Gerôme et Catherine Huet ses parrain et marainne qui ont signé avec nous.  [Signé:] C. Huet  Gerosme  Garnier vic.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1773
Le 8 septembre 1773, mort de Jacques VII: “L’an mil sept cent soixante treize le huit septembre, j’ai pretre curé de cette ville soussigné inhumé dans le cimetière de céans le corps de Jacques fils de Jacques Huet marchand farinier et de Marie Rousseau, ses pere et mere de cette paroisse, âgé de huit jours, décédé d’aujourd’huy, en présence de Catherine Huet femme de Jacques Nicolas Baron sa tante, laquelle a signé avec nous, ainsi que Louis Trochard chés qui l’enfant étoit en nourrice.  [Signé:] C. Huet  Louis Trochard  Pelhuche curé.

1774
Le 10 novembre, naissance d’un deuxième enfant du couple au moulin de Morigny: “L’an mil sept cent soixante et quatorze le onze novembre a été baptisée Marie Catherine née d’hier, fille de Jacques Huet demeurant au moulin de Morigny en cette paroisse et de Marie Rousseau son épouse. Le parain Etienne Conty, la maraine Marie Catherine Charpentier, qui ont signé. — [Signé:] Charpentier — E. Conty — [paraphe] Lacombe curé.”
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1775
Le 12 octobre, troisième enfant: “L’an mil sept cent soixante et quinze le treize [raturé: septembre] octobre a été baptisé Jean Jacques Sebastien né d’hier fils de Jacques Huet meunier au moulin de Morigny et de Marie Rousseau son épouse demeurants à Morigny en cette paroisse. Le parrain Jean Sebastien Aubin, la marraine Marie Genevieve Villemaire qui ont signé. [Signé:] Marie Villemaire veuve Charpentier  Aubin  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1778
Le 22 février, quatrième enfant: “L’an mil sept cent soixante dix huit le vingt trois fevrier a eté baptisée Anne Marie Théodore née d’hier fille de Jacques Huet [raturé: et de] meunier au moulin de Morigny en cette paroisse et de Marie Rousseau son épouse. Le parrain Pierre Théodore Rousseau, la marraine Anne Angiboust, qui ont signé.  [Signé:] Anne Angiboust  P. Rousseau  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1779
Le 28 septembre, cinquième enfant: “L’an mil sept cent soixante dix neuf le trente septembre a été baptisé Michel Innocent né du vingt huit du courant fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau son épouse demeurants à Morigny en cette paroisse. Le parrain Pierre Innocent Gerôme, la marraine Michelle Chevallier qui ont signé.  [Signé:] Pierre Innocent Gerosme  Michelle Chevallier  [Dans un paraphe:] Lacombe cure.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1781
Le 9 mai, sixième enfant: “L’an l’an mil sept cent quatre vingt et un le dix may a été baptisé Louis Etienne Adrien né d’hier fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau son épouse demeurans à Morigny en cette paroisse. Le parrain Etienne Gerôme, la marraine Margueritte Françoise qui ont signé.  [Signé:] Etienne Gerosme  Marguerite Françoise [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1781
Le 14 décembre, mort de cet enfant: “L’an mil huit cent quatre vingt et un le quinze décembre Etienne Huet agé de huit mois fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau est décédé d’hier à Morigny en cette paroisse, inhumé au cimetiere en presence de son pere et de Etienne Gauberville qui ont signé.  Huet  Gauberville [paraphe]  [Dans un paraphe:] Lacombe.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1783
Le 5 mai, septième enfant, Marie Sophie: “L’an mil sept cent quatre vingt trois le six de may a été baptisée Marie Sophie née du cinq, fille de Jacque Hüet et Marie Rousseau demeurant à Morigny en cette paroisse. Le parin Nicolas Gérôme, la maraine Marie Françoise Poussin qui ont signés.  [Signé:] Nicolas Gerosme [paraphe] M. F. Poussin  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1784
Le six juin, huitième enfant, Théodore: “L’an mil sept cent quatre vingt quatre ce sept juin a été baptisé Théodore né d’hier, fils de Jacque Hüet et Marie Rousseau son épouse demeurant à Morigny. Le parin Jaque Hüet [sic (Jean-Jacques?)], la marennne Marie Catherine Conty qui ont declaré ne savoir signer de ce enquis.  [Signé:] Conty.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1786
Le 23 mars, naissance d’un neuvième enfant, Jérôme Clément.

1788
Le 16 juillet, naissance d’un dixième et dernier enfant du couple (le onzième de Jacques III), Alexis.

1795
15 septembre (29 fructidor an III), mariage de Marie Catherine Huet  avec Philippe Louis Narcisse Baron, futur meunier du moulin d’En-Bas (voir l’acte saisi dans la notice de ce moulin).

1796
Jacques Huet achète les deux moulins Branleux, d’En-Haut et d’En-Bas, le 16 prairial an IV (4 juin 1796) moyennant 164.658 francs.
Marquis 108 alléguant sans plus de précision les Archives départementales (alors de Seine-et-Oise, le document en question pouvant être donc aujourd’hui soit aux AD78, ou aux AD91).
1801
Le propriétaire exploitant du moulin d’En-Haut est Huet fils, c’est-à-dire Jean Jacques Sébastien Huet. Le moulin n’a qu’une roue. Il peut produire, avec son unique roue, 39 quintaux de farine par jour.
État des moulins de 1801, édition Gineste (ici)
1803
Le 20 septembre (3e jour complémentaire an XI), décès de Jacques Huet: “Du mardi troisième jour complémentaire l’an onzieme de la republique française, acte de décès de Jacques Huet marchand meunier demeurant à Morigny, décédé de ce jour à neuf heures du matin, âgé de soixante douze ans ou environ, époux de Marie Rousseau. — Sur la requisition à nous faite par le citoyen Philippe Louis Narcisse Baron marchand meunier demeurant à Etampes âgé de vingt neuf ans, gendre de Jacques Huet décédé, de François Joseph Mainfroy marchand meunier demeurant à Morigny, âgé de vingt neuf ans, gendre du susdit Jacques Huet; et de Jean Jacques Sébastien Huet, marchand meunier demeurant à Etampes, âgé de vingt huit ans, fils du dit Jacques Huet, lesquels témoins ont signé avec nous le present acte. — Constaté suivant la loi par moi soussigné adjoint du maire de Morigny, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil, duquel acte il a été donné lecture aux parties. [Signé:] Huet fils — Mainfroy-Huet Fs — Baron-Huet — Deliancourt adjoint.”
Registre d’état civil de Morigny (saisie B. G. 2011)
1819
Le 18 août, décès de sa veuve à Morigny: “Du lundi neuf août mil huit cent neuf, sept heures du soir.  Acte de décès de madame Marie Rousseau agée de soixante neuf ans, née à Etampes, décédée d’hier à sept heures du soir en sa demeure à ???, épouse en son vivant de monsieur Jacques Huet [raturé: propriétaire] [autre mot raturé] décédé à Morigny le troisieme jour complémentaire an treize. Sur la déclaration à nous faite par monsieur Théodore Huet, fils de la décédée, qui a signé. Le premier témoin a été monsieur Théodore Huet [(ajout par appel de croix mais le texte de cette note est illisible sur le scan des AD91)] propriétaire à Morigny, fils de la décédée, qui a signé, lequels ont signé avec nous maire après lecture faite et le décès constaté. Approuvé les renvois et les deux mots rayés nuls, et monsieur Joseph Mainfroy, son gendre, propriétaire à Etampes, âgé de quarante deux ans.  [Signé:] Ch. Huet — Baron-Huet — Mainfroy — Reboursin — Adrien — A. F. Aubin — J. S. N. Aubin —? Cha???? — Charles De Viart maire.
Registre d’état civil de Morigny (saisie B. G. 2011)


06. Marie Catherine Huet II (1734-1810), mariée à Benoît Bouché, serrurier (c.1727-1765) puis à Nicolas Baron, arpenteur (c.1721-1779)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1734
Le 8 septembre, naissance à Ormoy (Eure-et-Loir):  “Le huit de septembre mil sept cent trente quatre; Caterine Huet fille de Jacques Huet et de Jeanne Chevalier née de leur legitime mariage a eté baptisée dans cette église par moy curé sousigné, son parain Marin Chevalier, sa maraine Françoise Huet lesquels nous ont declarés ne sçavoir signer. C. Genu curé d’Ormoy avec paraphe.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1735
Le 6 mai, décès à Ormoy de sa mère, Jeanne Chevalier.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739
Le 13 mai, décès à Ormoy de son père, Jacques Huet II. Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739
Le 7 novembre, inhumation à Ormoy de sa grand-mère paternelle Claude Langlois, âgée de 73 ans.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir), ci-dessus, article Ascendance.
1739-165
Par qui est-elle élévée? Lors de son mariage en 1765 on voit à ses côtés: “Pierre Baubion curateur de l’épousée, Mathurin Chevard, oncle, Jacques Huet, frere”.
Cf. infra.
1755
Le 8 juin, maraine à Ormoy de son cousin François Huet fils de Jean Huet laboureur à Ormoy et de Marie Lefèvre.
Registre paroissial d’Ormoy (Eure-et-Loir).
1765
Le 2 décembre, premier mariage à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) avec le serrurier Benoît Bouche: “L’an mil sept cent cinquante cinq le deuxieme de decembre, après les fianciailles et publications des bans faittes aux prônes de nos messes paroissialles par trois jours de dimanches consécutifs, entre Benoist Bouche fils de Benoist Bouche serrurier en cette ville, et de Jean Le Noir ses pere et mere, d’une part, et Catherine Huët fille mineure de deffunt Jacques Huët vivant laboureur à Ormoi, et de deffunte Jeanne Chevalier aussi ses pere et mere d’autre part, sans opposition, ni empechement civiles et canoniques, j’ay curé de cette paroisse de Nogent soussigné, vu la dispense du tems d’avent accordée par monsieur le vicaire general de Chartres, signée [rature avec renvoi : Moruesjouls. Approuvé le renvoi et une rature (paraphe du curé)] vicaire general et vu de nous, signé Lazies, en datte du vingtieme 9bre presente année et scellée du sceau de monseigneur l’evêque du dit Chartres, procedé à la celebration  du mariage des dites parties, en recevant leur consentement mutuel et promesse par parolle de present, selon la forme et avec les ceremonies prescrites par l’église, en presence du coté de l’époux, de Benoist Bouche son pere, Louis d’Ivry, Charles, André Moisan et Jacques Moisan, cousins germains, Marin Le Noir oncle maternel, Pierre Baubion curateur de l’épousée, Mathurin Chevard, oncle, Jacques Huet, frere, et autres, parents et amis dont partie ont signé avec nous le present acte.  [Signé:] B. Bouche  Catherine Huet  B. Bouche  Divry.  C. Moisant  André Moisant  J. Moysent  Jacques Huet  M. Lenoir [paraphe]  J. Delorme  M. Chevard  N. Le Quêux  L. Baubion  Pierre Baubion  Penuche curé [paraphe]”.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1765
Le 9 août, décès à Nogent-le-Roi de son premier mari: “L’an mil sept cent soixante et cinq le neuf aoust a eté par moi curé soussigné inhumé au cemetiere le corps de Benoist Bouche serrurier decedé d’hier muni des sacremens, agé d’environ trente huit ans: à son inhumation ont assisté Jacques Huet beau frere, André, Marin, Antoine, Pierre les Noirs, cousins germains, Charles et Jean les Henriets, cousins, Pierre Baubien, oncle et autres qui ont signé. — [Signé:] Charles Henriet — André Le Noir — Marin Le Noir — Jacques Huet — P. Baubion — Louis Jollivet — J. Delorme — Jean Hanriet — N. Legueûx — Pethune curé [paraphe].
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1766
Le 6 octobre, Catherine marraine à Nogent-le-Roi de son neveu Pierre Huet fils de Jacques.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).
1766
Le 18 novembre, à Nogent-le-Roy, remariage à l’âge de 32 ans avec l’arpenteur Jacques-Nicolas Baron: “L’an mil sept cent soixante et six le dix huit novembre après les fianciailles # [# (quelques mots illisibles dans la marge) sans dispense des deux bans] et la publication d’un ban du futur mariage entre Jacques Nicolas Baron geographe du monseigneur le duc de Noailles; fils majeur de Jacques Baron et de Jeanne Courtois d’une part, et Catherine Huet veuve de deffunt Benoist Bouche vivant serrurier, tous deux de cette paroisse, d’autre part, faitte au prosne de notre messe parroissiale le dimanche seze du mois, sans qu’il se soit trouvé aucune opposition ni empechement civil ni canonique, vu la dispense de deux bans accordé [sic] par monsieur André vicaire general en datte du treze du meme mois signée André vicaire general, j’ay vicaire de cette ville soussigné procedé à la celebration du dit mariage en recevant des parties leurs consentement mutule et promesse par parolles de present selon la forme et les ceremonies prescrittes, et accoutumées, en presence du coté de l’époux du dit pere, d’Augustin Baron son frere, de Jacques Guerin huissier au Chatelet, cousin, de Leonard Guiard de Marigni procureur fiscal de cette ville et notaire, ami, en presence du coté de l’épouse de Jacques Huet son frere qui ont tous signés avec nous ;  [Signé:] Catherine Huet  Baron [paraphe]  J. Baron  Baron [paraphe]  Guiard  [paraphe]  Guerin [paraphe]  Vaufermé [paraphe] vic.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) (saisie de B.G. 2012).


Signature de Catherine Huet en 1766
Signature de Catherine Huet
1779
5 mai, décès de son mari Nicolas Baron (né vers 1721): “Cejourd’huy dix sept mai mil sept cent quatre vingt douze a été inhumé dans la cimetiere de cette paroisse par nous soussigné le corps de Nicolas Baron arpenteur en son vivant époux de Catherine Huet, decedé le quinze du courant à Morigny, de cette paroisse, agé de soixante et un ans, muni des sacrement de l’église. L’inhumation a été faite en la présence de Jacques Huet son beau frere, de Jean Jacques Huet son neveu, d’Etienne Conty, d??? Jerôme, de Pierre Innocent Jérôme, Jean Sebastien Aubin, lesquels ont signé.  [Signé:] Huet  Gerosme  Huet fils  J. S. N. Aubin  Deliancourt curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1810
Le 15 septembre, décès: “Du dimanche seizieme jour du mois de septembre l’an mil huit cent dix, huit heures du matin. Acte de décès de Marie Catherine Huet, veuve de Nicolas Baron, âgée de soixante seize ans, décédée d’hier à neuf heures du soir à Morigny lieu des(sudit?). Sur la requisition à nous faite par le sieur Jerôme Clément , son neveu, demeurant à Morigny, âgé de vingt cinq ans, marchand meunier, qui a signé. Premier témoin Théodore Huet, âgé de vingt six ans, neveu de la decedée, marchand meunier, demeurant à Etampes, qui a signé. Le second temoin Simon Penot âge de vingt quatre ans, beau neveu de la ditte decedée, marchand meunier demeurant à Morigny qui à [sic] signé, Constaté suivant la loi, par moi soussigné maire de Morigny, canton d’Etampes. Fait et redigé le présent acte, à la mairie de Morigny, les mêmes jour, mois et an que dessus. Duquel acte il a été fait lecture aux parties. — [Signé:] Baron-Huet Clement Huet Huet ainé — Penot Ch. Huet — Mainfroy — Viart maire.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).


C) Les onze enfants de Jacques Huet

07. Pierre Huet (1775-?) fils d’un premier lit , sans doute mort en nourrice

Date
Renseignements disponibles
Sources
1766
Le 6 octobre, naissance à Nogent-le-Roi de son fils Pierre: “L’an mil sept cent soixante et six, le sixieme jour d’octobre, a été par moi vicaire soussigné baptisé Pierre né d’hier du legitime mariage de Jacques Huet farinier, et de Genevieve Rebours: le parein a été Pierre Brillot, la maraine Catherine Huet tante qui ont signé avec nous. — [Signé:] C. Huet — Pierre Brillot — Seigneur vic.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (saisie de B.G. 2012).
?
Décès (en nourrice?).
De 1766 à 1774 du moins sa sépulture n’est indiquée ni à Nogent-le-Roi, ni à Ormoy, ni à Morigny.

08. Jacques V Huet (1773-1773)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1773
Le 30 août 1773: “L’an mil sept cent soixante treize le trentieme d’aoust, j’ai pretre vicaire sousigné baptisé un fils né d’hier du legitime mariage de Jacques Huet marchand farinier et de Marie Rousseau de cette paroisse, lequel a esté nommé Jacques par Etienne Louis Gerôme et Catherine Huet ses parrain et marainne qui ont signé avec nous.  [Signé:] C. Huet  Gerosme  Garnier vic.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (saisie de B.G. 2011).
1773
Le 8 septembre 1773: “L’an mil sept cent soixante treize le huit septembre, j’ai pretre curé de cette ville soussigné inhumé dans le cimetière de céans le corps de Jacques fils de Jacques Huet marchand farinier et de Marie Rousseau, ses pere et mere de cette paroisse, âgé de huit jours, décédé d’aujourd’huy, en présence de Catherine Huet femme de Jacques Nicolas Baron sa tante, laquelle a signé avec nous, ainsi que Louis Trochard chés qui l’enfant étoit en nourrice.  [Signé:] C. Huet  Louis Trochard  Pelhuche curé.
Registre paroissial de Nogent-le-Roi (saisie de B.G. 2011).


09. Marie Catherine Huet III (1774-1856), épouse de Philippe Louis Narcisse Baron (vers 1774-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1774
Le 10 novembre, naissance d’un deuxième enfant du couple, au moulin de Morigny: “L’an mil sept cent soixante et quatorze le onze novembre a été baptisée Marie Catherine née d’hier, fille de Jacques Huet demeurant au moulin de Morigny en cette paroisse et de Marie Rousseau son épouse. Le parain Etienne Conty, la maraine Marie Catherine Charpentier, qui ont signé. — [Signé:] Charpentier — E. Conty — [paraphe] Lacombe curé.”
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1788
Le 19 janvier Marie Catherine marraine de la fille d’un maréchal de Morigny.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
 
1795
Le 15 septembre 1795 (29 fructidor an III), mariage à Morigny avec Philippe Louis Narcisse Baron, futur meunier du moulin d’En-Bas: “Aujourd’hui vingt neuf fructidor l’an trois de la republique française une et indivisible (15 septembre 1795) par devant moi Claude Antoine Deliancourt officier municipal faisant les fonctions pour et à l’absence de l’officier public de cette commune de Morigny, departement de Seine et Oise pour rediger les actes destinés à constater la les mariage [sic] et le décès des citoyens, sont comparus dans la maison commune pour y contracter mariage d’une part Philippe Louis Narcisse Baron, âgé de vingt-un ans et six mois, domicilié en la commune de Paris, section du Panthéon français, douzieme arrondissement de Paris, fils majeur de Jean Cantien Baron, marchand épicier mercier et de Marie Françoise Happey ses pere et mere, domiciliés en la commune d’Etampes ruë et faubourg Saint Martin, section du midy d’autre part, et Marie Catherine Huet agée de vingt ans et six mois, domiciliée en cette commune de Morigny, fille mineure de Jacques Huet meunier et de Marie Rousseau ses pere et mere domiciliés au susdit Morigny, canton d’Etampes extra muros, lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Pierre Théodore Rousseau meunier, âgé de quarante ans, d’Etienne Gerosme meunier âgé de trente sept ans, de Nicolas Gerosme bourgeois et de Pierre Innocent Gerosme meunier âgé de trente huit ans, tous quatre témoins oncles de la future, et domiciliés en la commune d’Etampes. Moi Claude Antoine Deliancourt, faisant les fonctions d’officier public de cette commune, après avoir fait lecture en présence des parties et des dits témoins de l’acte de naissance de Philippe Louis Narcisse Baron, en date du seize mars mil sept cent soixante quatorze, qui constate qu’il est né du treize du même mois, du mariage legitime entre Jean Cantien Baron et marie Françoise Happey ci dessus dénommés, de l’acte de naissance de Marie Catherine Huet en date du onze novembre mil sept cent cent [sic] soixante quatorze, qui constate qu’elle est née le onze novembre du mariage legitime entre Jacques Huet et de Marie Rousseau ci dessus dénommés, du consentement écrit du dit Jacques Huet, de l’acte de publication de promesse de mariage entre les futurs conjoints, dressé par moi Claude Antoine Deliancourt en date du dix sept fructidor l’an trois de la republique pour l’épouse, et pour l’époux en la commune de Paris, section du Panthéon français, en date du vingt-quatre fructidor, comme il appert du certificat qui nous a été présenté, signé Br[illisible], secrétaire greffier du douzième arrondissement de Paris et de Binet commissaire civil de la section du Panthéon français [(ajout par appel de croix:) le tout sans opposition quelconque, pour l’époux et l’épouse], après aussi que Philippe Louis Narcisse Baron [raturé: ont eü declaré ] et Marie Catherine Huet ont eü declaré à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j’ai prononcé au nom de la loi que Philippe Louis Narcisse Baron et Marie Catherine Huet sont unis en mariage, et rédigé le présent acte que les parties et les témoins ont signé avec moi les deux doubles et autres parents et amis. Fait en la maison commune de Morigny, les jour, mois et an ci dessus. Approuvés le renvoy et les trois mots rayés. — [Signé:] Marie Catherine Huet — Narcisse Baron — Baron Happey — Devaux Happey [paraphe] — Gerosme — Theodore Rousseau — J. J. S. Huet —? Huet —? Gerosme — Gerosme —??? —?? Rousseau — Deliancourt municip.”
Registre d’état civil de Morigny (saisie de B.G. 2011).



Signature de Marie Catherine Huet en 1788
Signature de Marie Catherine Huet en 1788
1796
Naissance de sa fille Emilie Baron (1796-1870), mariée en 1819 avec Rosier Fleury Aubin.
1798
Naissance de son fils Jacques Baron (1798-1855)

1804
Naissance de son fils Eugène Baron (1804-1880), marié en 1830 avec Rose Thérèse Gresland.
1807
Naissance de sa fille Louise Baron (1807-1876), mariée avec Jules Boivin.

1853
Décès de son mari Philippe Louis Narcisse Baron: “Du vendredi neuf septembre mil trois cent cinquante trois, heure de midi.  Acte de décès de monsieur Philippe Louis Narcisse Baron propriétaire âgé de soixante dix neuf ans, né à Etampes le quinze mars mil sept cent soixante quatorze, paroisse Saint Martin, décédé ce jour à deux heures du matin en son domicile en cette ville, faubourg Evezard numéro trente un, époux de dame Marie Catherine Huet, âgée de quatre vingt ans, fils en légitime mariage de feu Jean Cantien Baron en son vivant marchand épicier, décédé à Etampes le huit avril mil huit cent quatorze, et de feu Marie Françoise Happey son épouse aussi décédée à Etampes le tois septembre mil huit cent trente.  Les témoins ont été messieurs Jules Boivin négociant agé de cinquante quatre ans, gendre du décédé à cause de dame Louise Baron son épouse, et Charles Huet, propriétaire agé de cinquante cinq ans, petit gendre du décédé à cause de Emilie Aubin son épouse, domiciliés en cette ville, qui ont signé avec nous François Hyppolite Collin maire de la ville d’Etampes, après lecture faite du present et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] Jules Boivin  C. Huet  [raturé: Amb. Buchere]  Collin.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1856
Le 28 mai, décès à Etampes: “Du mercredi vingt-huit mai mil huit cent cinquante six, heure de midi.  Acte de décès de Marie Catherine Huet, propriétaire, âgée de quatre-vingt un ans, native de Morigny, décédée d’hier à sept heures du matin en son domicile en cette ville, rue faubourg Evezard, veuve de feu Philippe-Louis Baron, en son vivant propriétaire, décédé à Etampes, fille en légitime mariage de feu Jacques Huet, en son vivant meûnier et de feu Marie Rousseau, son épouse, tous deux décédés en la ditte commune de Morigny.  Les témoins ont été messieurs Jules Boivin, propriétaire, âgé de cinquante-sept ans, gendre de la décédée à cause de Louise Baron son épouse, et Charles Huet, aussi propriétaire âgé de quarante-sept ans, gendre de la décédée à cause de Emilie Aubin son épouse, domiciliées, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Ambroise Charles Buchère, second adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] Jules Boivin  C. Huet  Amb. Buchere adj.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


10. Jean Jacques Sébastien Huet (1775-1815) époux de Angélique Victoire Mainfroy (1775-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1775
Le 12 octobre, troisième enfant: “L’an mil sept cent soixante et quinze le treize [raturé: septembre] octobre a été baptisé Jean Jacques Sebastien né d’hier fils de Jacques Huet meunier au moulin de Morignt et de Marie Rousseau son épouse demeurants à Morigny en cette paroisse. Le parrain Jean Sebastien Aubin, la marraine Marie Genevieve Villemaire qui ont signé,  [Signé:] Marie Villemaire veuve Charpentier  Aubin  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1783
Le 9 mars, Jean-Jacques Huet, âgé de sept ans, parrain à Saint-Basile, sa mère Marie Rousseau signant curieusement en son nom: “L’an mil sept cent quatre vingt trois, le neuf mars, a été par moy vicaire soussigné baptisée Françoise Emely née d’hier, fille en legitime mariage de Etienne François Aubin, metre cordonnier, et de Angelique Gaudouin son épouse, de cette paroisse. Le parain, Jean Jacques Huet, fils de Jacques Huet, marchand meunier de la paroisse de Saint Jarmain les Estampes, la maraine Emelie Conty, fille d’Etienne Conty marchand meunier de la paroise de Saint Martin de cette ville le quelle qui on declaré ne savoir signé de ce enqui, le pere present qui a signé, avec la mere du parain qui a signé.  Jean Jacques Huet  Aubin  Bonhomme vic. de St Basile.
Registre paroissial de Saint-Basile d’Étampes (saisie de B.G. 2011).

Signature de Jean-Jacques Huet contrefaite par sa mère Marie Rousseau en 1783
Signature de Jean-Jacques (7 ans) contrefaite par sa mère en 1783
1784-1786
Le 3 mai 1786, à la suite de la mort du curé Lacombe, il apparaît qu’il a mal tenu les registres et une enquête est faite pour corriger et préciser de nombreux détails donnés par certains actes, notamment celui de baptême de Théodore Huet dont Jean-Jacques était parrain. En 1784 (âgé de neuf ans il ne savait pas signer, mais en 1786, âgé de 11 ans, il est au collège d’Étampes: “Item, avons fait faire lecture de l’acte de baptême de Theodore Huet du sept juin mil sept cent quatre vingt quatre qui n’est point signé du feü sieur Lacombe curé sur la grosse déposée en notre greffe, quoi qu’yl [sic] soit de lui signé sur le registre servant de minute, lequel acte est signé de Conty, nom de sa mareine, sur la dite grosse, quoiqu’yl y soit fait mention qu’elle a déclaré ne savoir signer et qu’yl y soit fait mention au contraire sur le registre servant de minute, qu’elle a signé, et auquel acte, le nommé Jean Jacques Huet, parein, n’a pas signé, quoi qu’on n’y ait point fait mention qu’yl ait déclaré ne le savoir, laquelle mention a cependant été faite sur la grosse.  Et à l’instant, Jacques Huet, meûnier au moulin de Morigny, et Marie Rousseau sa femme, nous ont déclaré qu’il leur étoit né un fils, le six juin mil sept cent quatre vingt quatre, qui a été baptisé par le dit feü sieur Lacombe, le lendemain sept du dit mois de juin, et qui a été tenü sur les fonds de ce dit baptême par Jean Jacques Huet, leur fils aîné, actuellement au college à Etampes, et par Marie Catherine Conty, fille mineure demeurante à Etampes, chez ses pere et mere, nièce de la dite femme Huet, qui ont nommé le dit enfant Théodore; que le dit Jean Jacques Huet, leur fils aîné, ne savoit point écrire ni signer lors de ce baptême, et que Marie Catherine Conty, leur niece, le savoit, et que c’est par erreur qu’il a été dit que la dite Conty ne savoit signer, et ont les dits sieur et dame Huet signé, ainsi signe: Huet, et M. Rousseau.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1787
Le 7 février, Jean Jacques parain de la fille d’un laboureur de Saint-Phalier.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).

Signature de Jean-Jacques Huet en 1787
Signature de Jean-Jacques âgé de 11 ans
1794
Le 13 novembre, mariage à Étampes de Jean Jacques Sébastien Huet: “Du vingt trois brumaire l’an troisieme de la republique française une et indivisible [13 novembre 1794], trois heures de relevée,  Acte de mariage entre Jean Jacques Sebastien Huet, fils mineur de Jaques Huet, marchand meunier à Morigny, et de Marie Rousseau, ses pere et mere, d’une part, et Angelique Victoire Mainfroy, fille mineure de Pierre Joseph Mainfroy, ancien marchand de farines, section du midy de cette commune [par-dessus «d’Etampes»: «et»] et de Angelique Carré ses pere et mere d’autre part.  Les temoins sont du coté du contractant les citoyens Jacques Huet, meunier à Morigny, âgé d’environ soixante ans, et marie Rousseau son épouse agée de quarante cinq ans, pere et mere du contractant et tous deux consentans au present mariage,  Du coté de la contractante, Pierre Joseph Mainfroi, ancien marchand de farines agé de cinquante ans, et Angelique Carré son épouse agée de quarante huit ans, pere et mere de la contractante et pareillement consentans au present acte,  et en outre les parens et amis dont les signatures sont en suite du present;  Il a été fait lecture des actes preliminaires qui sont 1°  L’acte de naissance du contractant, né à Morigny le douze novembre mil sept cent soixante quinze,  2° L’acte de naissance de la contractante, née à Etampes sur la cy devant paroisse Notre Dame le treize juin mil sept cent soixante quinze,  3° Les actes de publication et affiche de la promesse du present mariage dans les commune d’Etampes et Morigny, sous la même date du vingt sept vendemiaire dernier, avec certifficat de non opposition des officiers publics des deux communes.  Les contractans ont fait à voix haute la declaration suivante, savoir le contractant: Je déclare prendre en mariage Angelique Victoire Mainfroi, et la contractante: Je déclare prendre en mariage Jean Jaques Sebastien Huet en consequence je soussigné Armand Clartan, maire pour l’absence de l’officier public, leur ai declaré au nom de la loi qu’ils sont unis en mariage, de quoi j’ai dressé le present acte, que les contractans et temoins ont avec moi  signé les jour et an que dessus. - [Signé:] A. V. Mainfroy  J. J. S. Huet  Mainfroy [paraphe]  Huet  M. Rousseau  A. Carré  Gerosme [paraphe]  Gerosme [paraphe]  M. C. Huet  A. M. T. Huet  Carré pere  Mainfroy  Clartan maire.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1799
Le 14 décembre, naissance d’une fille du meunier: “Aujourd’huy vingt quatre frimaire an huit de la republique française [15 décembre 1799], en la maison commune et par devant moi administrateur municipal soussigné faisant fonction d’officier public  Est comparu le citoyen Jean Jacques Sebastien Huet marchand farinier domicilié de cette commune section du Midy, lequel m’a déclaré que le jour d’hier, neuf heures du matin, en son domicile et du legitime mariage d’entre lui et la citoyenne Angelique Victoire Mainfroy sa femme est née une fille qu’il m’a presentée et à laquelle il a été donné le prenom de Celestine. Le present a été fait en presence du pere de l’enfant, du citoyen Pierre Joseph Mainfroy negotiant domicilié de cette commune, susditte section, ayeul de l’enfant, et de la cotoyenne Marie Rousseau epouse du citoyen Jacques Huet marchand farinier domicilié en la commune de Morigny, ayeule de l’enfant, témoins majeurs qui ont signés avec moi.  Mainfroy  M. Rousseau  J. J. S. Huet  Petit. o. p.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1801
Le propriétaire exploitant du moulin d’En-Haut est Huet fils, c’est-à-dire Jean Jacques Sébastien Huet. Le moulin n’a qu’une roue. Il peut produire, avec son unique roue, 39 quintaux de farine par jour.
État des moulins de 1801, édition Gineste (ici)
1808
Le 8 avril, naissance à Étampes de son fils Charles: Du lundy vingt deux aout mil huit cent huit, onze heures du matin.  Acte de naissance de Charles, né du vingt du present mois, cinq heures du soir, fils legitime de Jean Jacques Sebastien Huet, marchand de farines, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse, demeurants en cette ville rue Saint Martin.  Témoins Philippe Louis Narcisse Baron, marchand de farines, âgé de trente quatre ans, oncle de l’enfant, et Charles Augustin carré, propriétaire, agé de vingt trois ans, cousin issu de germain de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la réquisition du pere et des témoins susnommés, qui lecture faite ont signé avec moi.  Huet fils  Baron-Huet  Carré  Romanet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1810
D’après les renseignements fourni sur sa demande au sous-préfet pour la constitution du tribunal de commerce de Dourdan, Huet Mainfroy emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle est de 15.000 francs, son capital de 40.000 francs, son revenu annuel de 4.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a 38 ans et 2 enfants. Il est actif et laborieux et peut se déplacer facilement à Dourdan. A la question: Ses lumières s’étendent-elles au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses idées?” le maire ne répond pas (Il répond seulement: “Oui” pour 8 meuniers sur 22).
État des moulins de 1810, édition Gineste (ici)
1815
Le 20 janvier, décès: “Du vendredi vingt janvier mil huit cent quinze, heure de midy. — Acte de décès de Jean Jacques Sébastien Huet, marchand meunier, agé de trente neuf ans, époux de Angélique Victoire Mainfroy, décédé de ce jour à heuf heures du matin en leur domicile en cette ville rue Saint-Martin, N°6. — Sur la déclaration faite par MM. Georges Christophe Guettard, marchand meunier, agé de trente quatre ans, cousin germain du décédé, et Jean Gilles Boivin, propriétaire, agé de cinquante ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous. — [Signé:] Boivin Chevallier — Guettard Carré. — Constaté suivant la loi par moi Joseph Romanet, maire d’Etampes, chevalier de Saint-Louis et de la légion d’honneur, faisant fonctions d’officier public de l’Etat civil soussigné. — [Signé:] Romanet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1817
Le recensement de 1817 trouve n°6 de la rue Saint-Martin: “Angélique Victoire Mainfroy veuve Huet, 41 ans — Célestine Huet, sa fille, 17 ans [mention marginale: décédée le 30 mars 1818] — Charles Huet, 8 ans — Gabriel Foucault, garde moulin, 32 ans — Elisabeth Léger, domestique, 21 ans”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1836
Le recensement de 1836 trouve la veuve de Jean-Jacques Huet au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Victoire Mainfroy veuve Huet, propriétaire, 60 ans — Germain Rousseau, domestique, 31 ans — Ursule Boucher, domestique, 30 ans — Louis Drot, propriétaire, conseiller municipal, 67 ans — Marie Françoise Dallier, domestique, 34 ans.”  Ces deux derniers paraissent plutôt des voisins, d’après les recensements suivants. (En 1841, on n’y trouve plus qu’une famille de domestiques: “Germain Rousseau, domestique, 35 ans — Ursule Boucher, sa femme, 35 ans — Eugène Rousseau, son fils, 9 ans  — Jules Rousseau, idem, 3 ans”; et en 1846, Charles Huet y a emménagé).
Recensements de 1836 et 1841 numérisés et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1840
Le 13 avril, décès de la veuve de Jean-Jacques Huet, Angélique Victoire Mainfroy: “Du lundi treize avril mil huit cent quarante, trois heures de relevée.  Acte de décès de Angélique Victoire Mainfroy, propriétaire, âgée de soixante quatre ans, née à Etampes, paroisse Notre-Dame, le treize juin mil sept cent soixante quinze, décédée ce jour à huit heures du matin, en son domicile en cette ville, rue Saint Jacques N°10, veuve de Jean Jacques Sebastien Huet, en son vivant negociant, fille en legitime mariage de feu Pierre Joseph Mainfroy, en son vivant propriétaire, et de feu Angélique Carré, tous deux décédés à Etampes, paroisse Saint Gilles.  Les témoins ont été les sieurs François Josephe Mainfroy, propriétaire et membre du conseil général de ce département, âgé de soixante un ans, frère de la décédée, et Philippe Louis Narcisse Baron, propriétaire, âgé de soixante six ans, beau-frère de la décédée, à cause de Marie Catherine Huet, son épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous François Charles Cresté, maire de la ville d’Etampes, officier de la légion d’honneur, après lecture faite du présent, et le décès constaté par nous soussigné.  Mainfroy  Baron-Huet  C. Cresté.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 20


11. Anne Marie Théodore Huet (1778-?) , épouse de François Joseph Mainfroy (1779-1850)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1778
Le 22 février, quatrième enfant: “L’an mil sept cent soixante dix huit le vingt trois fevrier a eté baptisée Anne Marie Théodore née d’hier, fille de Jacques Huet [raturé: et de] meunier au moulin de Morigny en cette paroisse et de Marie Rousseau son épouse. Le parrain Pierre Théodore Rousseau, la marraine Anne Angiboust, qui ont signé.  [Signé:] Anne Angiboust  P. Rousseau  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1800
Le 29 juillet (10 thermidor an VIII), mariage avec François Joseph Mainfroy futur propriétaire (ou simple meunier?) du moulin d’En-Bas: “Dix thermidor [Cette date d’abord oubliée a été ajoutée ensuite], l’an huit de la republique française une et indivisible, [la date du 10 thermidor a été oubliée (B.G.)] onze heures du matin, par devant moi Valentin Metivet maire de la commune de Morigny, departement de Seine et Oise, cinquieme arrondissement, nommé à l’effet de rediger les actes de naissance, mariage et décès des citoyens, sont comparus dans le temple décadaire de cette commune pour contracter mariage, d’une part le citoyen François Joseph Mainfroy, marchand, né en legitime mariage le trente janvier mil sept cens soixante dix neuf dans la commune d’Etampes, domicilié en la dire commune, section du midi, fils majeur de Pierre Joseph Mainfroy, marchand, et d’Angelique Carré ses pere et mere domiciliés au dit Etampes, même section; et la citoyenne Anne Marie Theodore Huet, née en legitime mariage à Morigny le vingt et un fevrier mil sept cens soixante dix huit, fille majeure de Jacques Huet, marchand meunier, et de Marie Rousseau ses pere et mere domiciliés en cette commmune de Morigny; lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Jacques Huet susdit pere de la future épouse, âgé de soixante dix ans, de Pierre Joseph Mainfroy susdit pere du futur époux, âgé de soixante trois ans, de Jean Jacques Sébastien Huet frere de l’épouse, marchand meunier âge de vingt cinq ans domicilié à Étampes section du midi, de Claude François Carré, marchand, oncle du futur époux âgé de cinquante ans domicilié à Etampes, même section. Moi Valentin Metivet, après avoir fait lecture  en presence des parties et des dits témoins des actes de naissance des futurs conjoints, des actes de publication faits tant en cette commune dressé par moi Valentin Metivet le cinq thermidor present mois et affiché l’espace de tems requis par la loi sans opposition quelconque pour la future, qu’en celle d’Etampes dressé par le citoyen Petit maire provisoir du dit Etampes le six du present mois, comme il appert par l’extrait et le certificat en bonne forme qui nous ont été délivrés en datte du neuf du courant et affiché pendant le tems prescrit par la loi, le tout sans empechement ni opposition au present mariage pour l’époux, signé Petit secretaire, après aussi que François Joseph Mainfroid et Anne Marie Theodore Huet  ont eu declaré à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j’ai prononcé au nom de la loi que François Joseph Mainfroid et Anne Marie Theodore Huet sont unis en mariage, et j’ai rédigé le present acte, que Jacques Huet, Pierre Joseph Mainfroi, Jean Jacques Sebastien Huet, Claude François Carré, François Joseph Mainfroi, le futur, et Anne Marie Théodore Huet, la future, susnommés, ont signé avec nous les deux doubles. Fait à Morigny le même jour et an que dessus. — [Signé:] Anne Marie Theodore Huet — Mainfroy fils — Huet Mainfroy [paraphe] — Huet fils — Carré le je(une) — Carré perre [sic] — Metivet.”
Registre d’état civil de Morigny (saisie de B.G. 2011).
?
Naissance de son fils Théodore Mainfroy.

1804
Le 13 février 1804 (23 pluviose an XIII), naissance de sa fille Pauline Mainfroy (1804-1873), décédée le 13 juin 1873 à Saint-Germain-les-Corbeil, âgée de 69 ans.

1822
Le 4 février, mariage de Pauline Mainfroy avec Aimé Stanislas Darblay: “Du lundi quatre février mil huit cent vingt deux, neuf heures du matin. — Acte de mariage de monsieur Aimé Stanislas Darblay, négociant, âgé de vingt sept ans, domicilié à Auvers, commune de cet arrondissement, né en la dite commune le six frimaire an trois, vingt six novembre mil sept cent quatre vingt quatorze, fils majeur et en légitime mariage de monsieur Simon Rodolphe Darbaly, propriétaire, et de dame Margueritte Jeane Maugars son épouse, domiciliés de droit à Etréchy, commune de ce canton, et de fait à Etampes. — Et de demoiselle Pauline Mainfroy, âgée de dix sept ans, onze mois, domiciliée à Etampes, née à Morigny commune de ce canton, le vingt deux pluviose an douze, douze février mil huit cent quatre, fille mineure et en légitime mariage de monsieur François Joseph Mainfroy, négociant, et de dame Anne Marie Théodore Huet son épouse, domiciliés à Etampes. — Nous Pierre Louis Marie de Tullières maire d’Etampes, chevalier de saint Louis et de Notre Dame du Mont Carmel et de saint Lazare. — Vu les actes de naissance des futurs, les actes de publications du dit mariage faits en cette ville, en la commune d’Auvers et en celle d’Etréchy les dimanches vingt et vingt sept janvier dernier sans opposition — après avoir donné lecture aux susdits comparants, assistés des quatre témoins cy après nommés et soussignés, des pièces sus-énoncées, relatives à leur état et aux formalités de mariage, toutes les dites pièces en bonne forme, düment signées et paraphées au désir de la loi, pour être déposées au greffe du tribunal, ainsi que du chapitre six du titre du mariage, sur les droits et devoirs respectifs des époux — avons reçu la déclaration de monsieur Aimé Stanislas Darblay, qu’il prend pour époux demoiselle Pauline Mainfroy et de la part de demoiselle Pauline Mainfroy qu’elle prend pour époux le sieur Aimé Stanislas Darblay. — En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que monsieur Aimé Stanislas Darblay et demoiselle Pauline Mainfroy sont unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en présence des pères et mère de l’époux, du sieur Sébastien Pochonnet propriétaire, âgé de soixante huit ans, oncle de l’époux à cause de dame Eléonore Maugars son épouse, domiciliés à Paris rue de ??? N°36, monsieur Auguste Rodolphe Darbay, maître de poste et ??? d? grains?, âgé de trente sept ans, domicilié à Berny, commune d’Anthony, département de la Seine, frère de l’époux, monsieur Louis Narcisse Baron, négociant âgé de quarante huit ans, oncle de l’épouse, à cause de dame Marie Catherine Huet son épouse, domicilié à Morigny, commune du canton d’Etampes, de monsieur Theodore Huet negociant âgé de trente sept ans, oncle de l’épouse, domicilié à Etampes, qui ont signé avec nous maire après lecture faite. — [Signé:] Pauline Mainfroy — Darblay — Darblay Maugars — L. M. Maugars — Mainfroy — A. M. T. Huet — J. B. Pochonnet — Darblay — Th. Huet — Baron Huet — Chauvet — Mainfroy — Penot — Paquiet (?) — Tullières.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1819
A la mort de la veuve Huet (Marie Rousseau) la propriété du moulin passe semble-t-il à son gendre François-Joseph Mainfroy.
B.G.
1822
Le moulin d’En-Bas est tenu par François-Joseph Mainfroy.
État des moulins de 1822, édition Gineste (ici).
1825
Le moulin d’En-Bas, tenu par Théodore (?) Mainfroy, est l’un des deux premiers d’Étampes à être équipé à l’anglaise (en même temps que celui de l’Hospice, tenu par M. Thirouin), technique qui correspond “à une mécanisation du déplacement des produits par une chaîne à godets et vis d’Archimède” impliquant “une différenciation des opérations de mouture par niveau et donc une augmentation du nombre des planchers”, c’est-à-dire un moulin de quatre à cinq étages.
Marquis 95 (il doit y avoir une erreur sur le prénom ou un anachronisme); FG-ELP 23; cf. Hervier 225 (nos extraits).
1831
Le moulin d’En-Bas, qui occupe deux ouvriers, a toujours pour propriétaire Mainfroy-Huet.
État des moulins de 1831, édition Gineste (ici).
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°3 de la rue Saint-Jacques: “François Joseph Mainfroy, propriétaire, administrateur de l’hospice, 57 ans — Augustine Catherine [sic] Huet, sa femme, 58 ans — Charles Lambert, domestique, 27 ans — Julie Lambert, domestique, 23 ans”. (Ils ont pour voisins, au n°5, Marc Antoine Hamouy, également propriétaire et administrateur de l’hospice, conseiller municipal, 65 ans, sa femme Caroline Ansoubz, 55 ans)
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1838
Le moulin d’En-Bas dont le propriétaire est toujours François-Joseph Mainfroy, mu par une seule roue, fait de blé farine et occupe deux hommes. Le réglement des eaux de 1827 est toujours en vigueur.
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici).
1850
Le 28 septembre, décès de son mari François Joseph Mainfroy: “Le lundi vingt neuf septembre mil huit cent cinquante, heure de midi. — Acte de décès de monsieur François Joseph Mainfroy, propriétaire agé de soixante douze ans, décédé d’hier à cinq heures de relevée, en son domicile en cette ville rue Saint Jacques numéro trois, époux de dame Anne Marie Théodore Huet, fils en légitime mariage de feu Pierre Joseph Mainfroy en son vivant propriétaire et de feu Angélique Carré son épouse, tous deux décédés à Etampes. — Les témoins ont été messieurs Charles Huet propriétaire âgé de quarante trois ans, neveu du décédé, et Xavier Alexandre René Gibaudan employé à cette mairie âgé de quarante un ans, domiciliés de cette ville qui ont signé avec nous Auguste Edouard Gresland premier adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes après lecture faite du present et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] C. Huet — Gibaudan — Gresland.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1851
Le recensement de 1851 trouve au n°3 de la rue saint-Jacques: “François Joseph Mainfroy, propriétaire, 72 ans Anne Marie Théodore Huet, sa femme, 73 ans Charles Lambert, domestique, 42 ans Adèle Rose Lamy, domestique, 23 ans”. [On notera qu’ils ont pour voisin au n°5 Ambroise Charles Buchère, avoué].
Recensement de 1856 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1852
Le moulin a pour propriétaire et/ou pour meunier la veuve Mainfroy (c’est-à-dire Anne Marie Théodore Huet) qui habite rue Saint-Jacques.
État des moulins de 1852, édition Gineste (ici).
Entre 1852 et 1856
Décès d’Anne-Marie Huet veuve Mainfroy, apparemment ni à Etampes ni à Morigny.

1856
Le recensement de 1856 trouve au n°3 de la rue saint-Jacques: “Théodore Mainfroy, propriétaire, 41 ans Louise Estelle Dupuis femme Mainfroy, sa femme, 38 ans Eloi Honoré Alexandre Vassor, domestique, 38 ans Julienne Rose Theet veuve Fontaine, domestique, 52 ans”. [On notera qu’ils ont pour voisin au n°5 Ambroise Charles Buchère, avoué].
Recensement de 1856 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).


12. Michel Innocent Huet (1779-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1779
Le 28 septembre, cinquième enfant: “L’an mil sept cent soixante dix neuf le trente septembre a été baptisé Michel Innocent né du vingt huit du courant fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau son épouse demeurants à Morigny en cette paroisse. Le parrain Pierre Innocent Gerôme, la marraine Michelle Chevallier qui ont signé.  [Signé:] Pierre Innocent Gerosme  Michelle Chevallier  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
?
Il est probbale que Michel-Innocent, dont on n’entend plus parler ensuite, est mort jeune. Je n’ai pas trouvé trace dans le registre paroissial  de ce décès. Mais il était tenu par un curé peu soigneux, après la mort duquel le bailliage jugea nécessaire de faire tenir une assemblée paroissiale qui s’occupa deux jours durant d’en corriger les inexactitudes.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).


13. Louis Étienne Adrien Huet (1781-1781)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1781
Le 9 mai, sixième enfant: “L’an l’an mil sept cent quatre vingt et un le dic may a été baptisé Louis Etienne Adrien né d’hier fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau son épouse demeurans à Morigny en cette paroisse. Le parrain Etienne Gerôme, la marraine Margueritte Françoise qui ont signé.  [Signé:] Etienne Gerosme  Marguerite Françoise [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1781
Le 14 décembre, mort de cet enfant: “L’an mil huit cent quatre vingt et un le quinze décembre Etienne Huet agé de huit mois fils de Jacques Huet et de Marie Rousseau est décédé d’hier à Morigny en cette paroisse, inhumé au cimetiere en presence de son pere et de Etienne Gauberville qui ont signé.  Huet  Gauberville [paraphe]  [Dans un paraphe:] Lacombe.” (Registre paroissial de Morigny, saisie de B.G. 2011).
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).


14. Marie Sophie Huet (1783-1821) épouse de Simon Penot (1786-1819)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1783
Le 5 mai, septième enfant, Marie Sophie: “L’an mil sept cent quatre vingt trois le six de may a été baptisée Marie Sophie née du cinq, fille de Jacque Hüet et Marie Rousseau demeurant à Morigny en cette paroisse. Le parin Nicolas Gérôme, la maraine Marie Françoise Poussin qui ont signés.  [Signé:] Nicolas Gerosme [paraphe] M. F. Poussin  [Dans un paraphe:] Lacombe curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1786
Le 17 février, naissance de son futur époux Simon Penot.

1809
mariée le 2 mai 1809 à Morigny avec Simon Penot, né le 17 février 1786, fils de Cantien Pénot 1761-1825 et  Marie Elisabeth Dollon,

1810
Naissance de son fils Simon Pénot.
?
Naissance de sa fille Sophie Pénot.

?
Décès de son mari Simon Penot.

1821
Le septembre, décès à Morigny: Du vendredi six de septembre mil huit cent vingt un, huit heures du matin. Acte de décès de Marie Sophie Huet, veuve de défunt Simon Penot, née à Morigny et décédée hier à trois heures du soir en sa demeure, étant âgée de trente huit ans. Les témoins ont été messieurs Théodore Huet, meunier et frère de la décédée, âgé de quarante deux ans, domicilié à Etampes, de Joseph Baron, meunier et beau frère de la décédée âgé de quarante ans, domicilié à Morigny, qui ont signé avec nous maire après lecture faite, le décès constaté par nous maire soussigné. [Signé:] Cantien Penot  Ch. Huet  Baron-Huet  Romain Guettard  Charles De Viart maire.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).


15. Théodore Huet I (1784-1853) époux de Louise Justine Rousseau (1783-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1784
Le six juin, huitième enfant, Théodore: “L’an mil sept cent quatre vingt quatre ce sept juin a été baptisé Théodore né d’hier, fils de Jacque Hüet et Marie Rousseau son épouse demeurant à Morigny. Le parin Jaque Hüet [sic], la marennne Marie Catherine Conty qui ont declaré ne savoir signer de ce enquis.  [Signé:] Conty.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1784
Les 2 et 3 mai 1786, à la suite de la mort du curé Lacombe, il apparaît qu’il a mal tenu les registres paroissiaux de 1747 à 1784, et une enquête est faite sur ordre du procureur du roi pour corriger et préciser de nombreux détails donnés par certains actes: “Item, avons fait faire lecture de l’acte de baptême de Theodore Huet du sept juin mil sept cent quatre vingt quatre qui n’est point signé du feü sieur Lacombe curé sur la grosse déposée en notre greffe, quoi qu’yl [sic] soit de lui signé sur le registre servant de minute, lequel acte est signé de Conty, nom de sa mareine, sur la dite grosse, quoiqu’yl y soit fait mention qu’elle a déclaré ne savoir signer et qu’yl y soit fait mention au contraire sur le registre servant de minute, qu’elle a signé, et auquel acte, le nommé Jean Jacques Huet, parein, n’a pas signé, quoi qu’on n’y ait point fait mention qu’yl ait déclaré ne le savoir, laquelle mention a cependant été faite sur la grosse.  Et à l’instant, Jacques Huet, meûnier au moulin de Morigny, et Marie Rousseau sa femme, nous ont déclaré qu’il leur étoit né un fils, le six juin mil sept cent quatre vingt quatre, qui a été baptisé par le dit feü sieur Lacombe, le lendemain sept du dit mois de juin, et qui a été tenü sur les fonds de ce dit baptême par Jean Jacques Huet, leur fils aîné, actuellement au college à Etampes, et par Marie Catherine Conty, fille mineure demeurante à Etampes, chez ses pere et mere, nièce de la dite femme Huet, qui ont nommé le dit enfant Théodore; que le dit Jean Jacques Huet, leur fils aîné, ne savoit point écrire ni signer lors de ce baptême, et que Marie Catherine Conty, leur niece, le savoit, et que c’est par erreur qu’il a été dit que la dite Conty ne savoit signer, et ont les dits sieur et dame Huet signé, ainsi signe: Huet, et M. Rousseau.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011), copie des minutes du greffe du bailliage royal d’Étampes.
1808
Le 27 septembre, mariage à Morigny: “Du mardi vingt cinq nivose an treize (27 septembre 1808), heure onze avant midi,  Acte de mariage de Théodore Huet (1), marchand meunier agé de vingt ans et demi, né à Morigny les Etampes le six juin mil sept cent quatre vingt quatre, y domicilié chez sa mère, fils mineur de deffunt Jacques Huet, vivant meunier farinier, et de Marie Rousseau son épouse, aujourd’hui sa veuve.  Et de Louise Justine Rousseau agée de vingt ans et demi, domiciliée de cette ville chez son père, y née paroisse de Saint Basile le vingt cinq aoust mil sept cent quatre vingt trois, fille mineure de Pierre Théodore Rousseau, meunier farinier (2), et de deffunte Marie Françoise Julie Chevallier,  Les actes préliminaires sont  1° Ceux susdatés et déposés de naissance des contractans;  2° Celui de décès du père du contractant extrait des registres de la commune de Morigny en date du trois complémentaire de l’an onze,  3° Celui du décès de la mère de la contractante extrait des registres de décès de cette ville en date du dix neuf vendemiaire an sept,  4° Les publications de mariage faites tant en cette commune que dans celle de Morigny, les neuf et seize de ce mois sans opposition ni empêchement quelconque ainsi qu’il résulte du certificat en date du dix huit de ce mois du sieur Deliancourt adjoint du maire de Morigny,  5° La mère du contractant et le père de la contractante, présens et consentans au mariage de leurs enfans mineurs.  Les époux ont déclaré prendre en mariage l’un Louise Justine Rousseau, l’autre Théodore Huet en présence du côté de l’époux de sa dite mère, de Jean Jacques Sebastien Huet (2) son frère agé de vingt neuf ans; et de Philippe Louis Narcisse Baron (3) son beaufrère agé de trente un ans, tous deux meuniers fariniers, domiciliés de cette ville;  Du côté de l’épouse, de Nicolas Gérosme, propriétaire agé de quarente cinq ans; et de Jean Gilles Boivin (4), meunier farinier agé de quarente ans, ses oncles domiciliés de cette ville;  Après quoi moi, maire de la ville d’Etampes, lecture faite des actes susdatés dûment en forme, du chapitre six de la loi du vingt six ventose an onze relatif aux droits et devoirs respectifs des époux, et du présent,  J’ai prononcé au nom de la loi que les dits époux éoient unis en mariage,  Et ont les époux, leur père et mère et témoins susnommés signé avec moi.  [Signé:] Louise Justine Rousseau  Baron Huet  Theodore Huet  Marie Rousseau veuve Huet  Theodore Rousseau  Mainfroy  Huet fils  Gerosme  Boivin Chevallier (4) Th. Rousseau fils  Fouet (?)  C. Huet  Guettard Carré  Mainfroy [paraphe]  Boivin  Bouraine [paraphe].
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)


     (1) Meunier du moulin de Morigny.
     (2) Meunier du moulin d’En-Haut.
     (3) Meunier du moulin d’En-Bas.
     (4) Meunier du moulin de l’Hospice.
1806
Le 22 septembre, naissance à Etampes de son fils Théodore II: Du dimanche vingt-huit septembre dix huit cent six à neuf heures du matin. Acte de naissance de Theodore, né d’hier à neuf heures du soir, fils légitime de Theodore Huet, negotiant, et de Louise Justine Rousseau son épouse, demeurans en cette ville place Saint-Gilles.  Témoins Jean Jacques Sebastien Huet, meunier agé de trente ans, oncle de l’enfant, et Philippe Louis Narcisse Baron, meunier agé de trente deux ans, oncle de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la requisition du pere et des temoins susnommés qui lecture faite de l’acte ont signé avec moi.  [Signé:] Th. Huet  Huet fils  Baron-Huet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
1817
Le maire donne les renseignements suivants sur le deuxième meunier: Huet Rousseau emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle s’élève à 18.000 francs, son capital à 40.000 francs, son revenu annuel à 4.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a 28 ans et un seul enfant. Il peut se déplacer facilement à Dourdan. A la question: Ses lumières s’étendent-elles au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses idées?” le maire préfère ne pas répondre (ne répondant “Oui que pour 8 meuniers sur 22).
État des moulins de 1810, édition Gineste (ici)
1830
Théodore Huet s’illustre par sa générosité lors de la collecte en faveur des familles des victimes de la révolution de 1830: il donne 100 francs (comme les Darblay père et fils).
Laurent Goux, «Révolutions et coup d’état: un écho provincial», in Le Pays d’Étampes au XIXe siècle, Étampes, Étampes-Histoire, 1991, p. 95 (sur la base semble-t-il du Registre des délibérations municipales).
1831-1834
Théodore Huet premier adjoint du maire Jean-Gilles Boivin-Chevallier.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1834-1837
Théodore Huet membre du conseil municipal sous le premier mandat du maire François-Charles Cresté.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1837
Le 23 décembre, mariage à Etampes de son fils Théodore II avec Julie Duverger.
Cf. Théodore II
1837-1840
Théodore Huet sans doute membre du conseil municipal sous le second mandat du maire François-Charles Cresté.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1838
Le 27 novembre, naissance à Etampes de son petit-fils Jules Théodore.

1840-1843
Théodore Huet membre du conseil municipal sous le troisième mandat du maire François-Charles Cresté.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1841
Le  30 août, naissance à Etampes de son petit-fils Paul Henry.

1843-1844
Théodore Huet membre du conseil municipal sous le quatrième mandat du maire François-Charles Cresté.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1844-1846
Théodore Huet membre du conseil municipal sous le premier mandat du maire Albin-Nicolas Pommeret des Varennes.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1846
Théodore Huet membre du conseil municipal sous le second mandat du maire Albin-Nicolas Pommeret des Varennes.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1847
Le 18 décembre, naissance à Etampes de son petit-fils Léonce Théodore.
1853
Le 14 février, décès: “Du lundi quatorze fevrier mil huit cent cinquante trois, quatre heures de relevée. — Acte de décès de Théodore Huet, propriétaire âgé de soixante huit ans natif de Morigny décédé ce jour à neuf heures du matin en son domicile en cette ville rue Saint Jacques numero vingt un, époux de Louis Justine Rousseau âgée de soixante neuf ans, fils en legitime mariage de feu Jacques Huet en son vivant meunier et de feu Marie Rousseau son épouse tous deux décédés en la dite commune de Morigny. — Les temoins ont été les sieurs Henry Duverger propriétaire agé de cinquante six ans, neveu du décédé à cause de Julie Hautefeuille son épouse, et Charles Huet propriétaire agé de quarante quatre ans aussi neveu du décédé, domiciliés en cette ville, qui ont signé avec Charles Ambroise Buchère second adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du present et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] Duverger — C. Huet — Amb. Buchere adj.”
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


16. Jérôme Clément Huet (1786-1853), meunier à Morigny, puis propriétaire, célibataire

Date
Renseignements disponibles
Sources
1786
Le 23 mars, naissance d’un neuvième enfant: L’an mil sept cent quatre vingt six, le vingt six de mars a été par moi soussigné prêtre curé de la paroisse de Saint Germain les Etampes baptizé en la chapelle de l’abbaye de Morigny de cette paroisse Jerôme Clement né du vingt trois du courant de legitime mariage fils de Jacques Huet meûnier demeurant en cette paroisse et de Marie Rousseau son épouse. Le parrain Jerôme Rousseau, la maraine Catherine Huet, lesquels on signé.  [Signé:] Jme Rousseau  Catherine Huet [laquelle? Catherine I ou CatherineII?] Deliancourt curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1810
Le 15 septembre, il déclare à Morigny le décès de sa tante Marie Catherine HuetLe 15 septembre, décès: “Du dimanche seizieme jour du mois de septembre l’an mil huit cent dix, huit heures du matin. Acte de décès de Marie Catherine Huet, veuve de Nicolas Baron, âgée de soixante seize ans, décédée d’hier à neuf heures du soir à Morigny lieu des(sudit?). Sur la requisition à nous faite par le sieur Jerôme Clément , son neveu, demeurant à Morigny, âgé de vingt cinq ans, marchand meunier, qui a signé. Premier témoin Théodore Huet, âgé de vingt six ans, neveu de la decedée, marchand meunier, demeurant à Etampes, qui a signé. Le second temoin Simon Penot âge de vingt quatre ans, beau neveu de la ditte decedée, marchand meunier demeurant à Morigny qui à [sic] signé. Constaté suivant la loi, par moi soussigné maire de Morigny, canton d’Etampes. Fait et redigé le présent acte, à la mairie de Morigny, les mêmes jour, mois et an que dessus. Duquel acte il a été fait lecture aux parties. — [Signé:] Baron-Huet Clement Huet Huet ainé — Penot Ch. Huet — Mainfroy — Viart maire.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011)
1853
Le 15 septembre, décès à Paris: Du jeudi six juillet mil huit cent cinquante quatre, dix heures du matin.  Nous Ambroise Charles Buchère, second adjoint, spécialement délégué par le maire d’Etampes, officier public de l’état civil de dite ville, avons transcrit sur le present registre l’acte de décès dont la teneur suit.  Ville de Paris.  Mairie du huitieme arrondissement.  Extrait du registre des actes de décès de l’an mil huit cent cinquante trois, délivré en exécution de l’article 80 du code civil.  Du dix sept septembre mil huit cent cinquante trois à deux heures et demie du soir.  Acte de décès de Jérosme Clement Huet, propriétaire, décédé le quinze de ce mois à onze heures du soir rue Papas numéro quatre vingt dix, huitieme arrondissement, âgé de soixante sept ans, né à Morigny, demeurant à Etampes, Seine et Oise, célibataire, fils de défunt Jacques Huet et de Marie Rousseau son épouse.  Le présent a été dressé sur la déclaration de Théodore Huet, propriétaire, âgé de quarante six ans, demeurant comme dessus, et de Charles Huet, propriétaire, âgé de quarante cinq ans, demeurant de même, neveux du décédé.  Et d’après le certificat du médecin qui a constaté le décès.  Les déclarants ont signé avec nous, officier de l’état civil, après lecture faite.  Signé au registre: Huet, Huet, Mignard maire.  Le présent extrait certifié conforme au registre et délivré par nous, maire du huitième arrondissement de Paris, les jour, mois et an que dessus.  Le maire.  Signature illisible.  Pour copie conforme  L’adjoint délégué  [Signé:] Amb. Buchere adj.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011). L’original conservé à Paris a été détruit comme le reste des registres de l’état civil lors des évéments de la Commune.
1853
On peu se demander si ce seul membre de la famille a avoir porté le prénom de Clément, qui du reste était son prénom d’usage, d’après sa signature, n’a pas eu un rôle dans l’érection de la verrière de Saint-Clément, à la mémoire de son père Jacques Huet, meunier comme lui à Morigny. Seulement cette verrière a été réalisé quinze ans après sa mort. Il n’est pas à exclure cependant que le testament de ce célibataire ait contenu une clause qui n’ait été mise en oeuvre que bien plus tard. Simple hypothèse, qu’aucune pièce d’archive n’appuie à ce jour.
B.G.


17. Alexis Huet (1788-1788)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1788
Le 16 juillet, naissance à Morigny d’un dixième et dernier enfant du couple (le onzième de Jacques III): “ L’an mil sept cent quatre vingt huit le dix sept de juillet a été par moi soussigné prêtre curé de la paroisse de Saint Germain les Etampes baptisé Alexis, né d’hier de legitime mariage, fils de Jacques Huet meûnier à Morigny, et de Marie Rousseau son épouse. Le parrin Alexis Gerôme, la marraine, Marie Catherine Huet [laquelle, Catherine I ou Catherine II?], qui ont signé.  [Signé:] Catherine Huet  Alexis Gerôme  Deliancourt curé.
Registre paroissial de Morigny (saisie de B.G. 2011).
1788
Le 29 juillet, décès à Morigny: L’an mil sept cent quatre vingt huit le trente juillet a été par moy soussigné prêtre curé de la paroisse de Saint Germain les Etampes, inhumé dans le ciometiere de la paroisse avec les ceremonies ordinaires de l’église, Alexis âgé de douze jours, decedez [sic] d’hier à Morigny, fils de Jacques Huet meûnier et de Marie Rousseau ses pere et mere, ce en presence de Louis Mercier et de Valentin Tabour qui ont signé. [Signé:]  Louis Mercier  Valentin Tabour Deliancourt curé.
Registre d’état civil de Morigny.


D) Descendance de Théodore I Huet (Théodore II et ses trois fils)

18. Théodore II (1806-1869), avocat, époux de Julie Duverger (1820-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1806
Le 22 septembre, naissance à Etampes: Du dimanche vingt-huit septembre dix huit cent six à neuf heures du matin. Acte de naissance de Theodore, né d’hier à neuf heures du soir, fils légitime de Theodore Huet, negotiant, et de Louise Justine Rousseau son épouse, demeurans en cette ville place Saint-Gilles.  Témoins Jean Jacques Sebastien Huet, meunier agé de trente ans, oncle de l’enfant, et Philippe Louis Narcisse Baron, meunier agé de trente deux ans, oncle de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la requisition du pere et des temoins susnommés qui lecture faite de l’acte ont signé avec moi.  [Signé:] Th. Huet  Huet fils  Baron-Huet.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1820
Le 22 janvier, naissance de sa future épouse: Du samedi vingt deux janvier mil huit cent vingt, une heure de relevé.  Acte de naissance de Julie Duverger, du sexe féminin, née ce jour à quatre heures du matin, chez ses père et mère, fille en légitime mariage de Monsieur Henry Duverger, [raturé: négociant] [ajouté par appel de croix: propriétaire], âgé de vingt trois ans et de dame Julie Hautefeuille, âgée de dix huit ans, son épouse, domiciliés dans cette ville, rue des Cordelliers N° 24.  Les témoins ont été les sieurs Louis Benoist Hautefeuille, propriétaire, membre du Conseil Municipal, âgé de soixante cinq ans, bisayeul de l’enfant et Pierre Théodore Rousseau, propriétaire, âgé de soixante six ans, bisayeul maternel de l’enfant, domiciliés en cette ville.  Sur la representation de l’enfant et sur la déclaration de dame Etiennette Adélaïde Boivin épouse Fortin, sage femme, âgé de quarante deux ans, qui a procédé à l’accouchement, qui a ainsi que le pere et les deux témoins signés avec nous, Maire après lecture faite. Rayé un mot nul. — [Signé:] Théodore Rousseau  Duverger  Hautefeuille Deshayes  Veuve Fortin  Tullières.
Registre d’État civil d’Étampes (Saisie de Jean-Claude Didon, relue par B. G. 2011).
1837
Le 23 décembre, mariage à Etampes avec Julie Duverger: “Du samedi vingt-trois décembre mil huit cent trente sept, quatre heures de relevée.  Sont comparus devant nous Christophe Nicolas Brichard, premier adjoint au maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite ville.  Le sieur Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente un ans, domicilié chez ses pere et mere, né à Etampes le vingt-deux septembre mil huit cent six, fils majeur et en légitime mariage de sieur Theodore Huet, propriétaire, membre du conseil municipal de cette ville, et du conseil d’arrondissement, âgé de cinquante-trois ans, et de Louise Justine Rousseau, son épouse, âgée de cinquante quatre ans, domiciliés de cette ville, rue Saint-Jacques, n°135.  Et la demoiselle Julie Duverger, âgée de près de dix-huit ans, domiciliée chez ses père et mère, née à Etampes, le vingt-deux janvier mil huit cent dix neuf, fille mineure et en légitime mariage de sieur Henry Duverger, propriétaire, aussi membre du conseil municipal, âgé de quarante un ans, et de Julie Hautefeuille, son épouse, âgée de trente six ans, domiciliés de droit susdite rue Saint-Jacques n°100.  Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance et les actes de publication du présent mariage, faits en cette ville les dimanches trois et dix décembre présent mois, sans opposition.  Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux.  Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Théodore Huet, qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Julie Duverger, et celle de la demoiselle Julie Duverger qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Théodore Huet En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Théodore Huet et la  demoiselle Julie Duverger sont unis par le mariage.  Tout ce que dessus fait à Etampes en l’hôtel de la mairie les dits jour, mois et an, en presence et du consentement des pères et mères des époux, et aussi en présence des sieurs  Philippe Louis Narcisse Baron, propriétaire, âgé de soixante trois ans, oncle paternel de l’époux à cause de Marie Catherine Huet son épouse,  François Joseph Mainfroy, aussi propriétaire, administrateur de l’hospice de cette ville, âgé de cinquante trois ans, aussi oncle paternel de l’époux à cause de Anne Marie Théodore Huet son épouse, Grégoire Venance Duverger, propriétaire, âgé de soixante onze ans, grand oncle paternel de l’épouse, et Pierre Auguste Duverger, propriétaire, âgé de quarante deux ans, oncle de l’épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec les époux, leurs pères et mères et nous adjoint susnommé, après lecture faite.  [Signé:] Th. Huet fils  Julie Duverger  Th. Huet  J. J. (?) Rousseau  Duverger  J. Hautefeuille  Mouchet (?)  Duverger [paraphe]  Duverger fils  Brichard [paraphe].
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1838
Le 26 mars, naissance à Étampes de son fils Jules Théodore.

1841
Le 28 août, naissance à Étampes de son fils Paul Henry Théodore.

1847
Le 26 mars, naissance à Étampes de son fils Léonce Théodore.

1853
Le 14 février, décès à Etampes de son père Théodore I.

1855
Le 8 mars, décès à Paris de son fils aîné Jules Théodore âgé de dix-sept ans, au collège Rollin.

1869
Le 26 septembre, décès à Etampes: Du lundi vingt-sept septembre mil huit cent soixante neuf, dix heures du matin.  Acte de décès de Théodore Huet, propriétaire, agé de soixante trois ans, décédé hier à cinq heures du soir en son domicile en cette ville rue Saint Jacques numéro quatre vingt dix, né à Etampes, époux de Julie Duverger, agé [sic] de quarante neuf ans, domiciliée de cette ville rue et numéro susdits, fils de feu Théodore Huet et de Louise Justine Rousseau, tous deux décédés à Etampes.  Les témoins ont été les sieurs Paul Henry Théodore Huet, propriétaire, âgé de vingt huit ans, et Léonce Théodore Huet, sans profession, agé de vingt un ans, tous deux fils du décédé, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric barré, premeir membre du conseil municipal, à défaut de maire et d’adjoints, après lecture faite du présent et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] Paul Th. Huet  Léonce Th. Huet  Fred. Barré.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1886
Le 14 août, décès de la veuve de Théodore Huet: L’an mil huit cent quatre-vingt six, le seize août à deux heures et demie de relevée. Par devant nous Louis Laurent Chenu, maire de la ville d’Etampes, officier de l’état civil de la dite ville , département de Seine et Oise sont comparus: Léonce Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente huit ans, fils de la décédée, ci après nommée qualifiée et Henri Théophile Delafoy, aussi propriétaire âgé de soixante et onze ans, domiciliés  en cette ville. Lesquels, nous ont déclaré que Julie Duverger, propriétaire âgée de soixante six ans née à Etampes et y demeurant rue Saint-Jacques numéro 90, veuve de Théodore Huet, fille de Henri Duverger et de Julie Hautefeuille son épouse, tous deux décédés en cette ville, est décédée avant-hier en sa demeure, à onze heures du matin et après nous être assurés du décès nous avons dressé le présent et que nous, Maire, sus nommé avons signé avec le premier témoin, le second témoin ayant déclaré ne le savoir qu’après lecture faite.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Jean-Claude Didon, 2011).
 

 19. Jules Théodore Huet (1838-1855)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1838
Le 26 mars, naissance à Étampes: Du mardi vingt sept novembre mil huit cent trente huit, trois heures de relevée.  Acte de naissance de Jules Théodore Huet, du sexe masculin, né d’hier à neuf heures du soir chez ses père et mère, fils en légitime mariage de Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente deux ans, et de Julie Duverger, son épouse, âgée de dix huit ans, domiciliés de cette ville, rue de la Porte Dorée. Les témoins ont été les sieurs Théodore Huet, propriétaire, âgé de cinquante quatre ans, et Henry Duverger, aussi propriétaire, âgé de quarante deux ans, tous deux aïeux de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Sur la représentation de l’enfant et sur la declaration du père d’icelui, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous François Charles Cresté, maire de la ville d’Etampes, officier de la légion d’honneur, après lecture faite.  Th. Huet  Th. Huet Duverger C. Cresté.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1855
Le 8 mars, décès à Paris: Du jeudi dix mai mil huit cent cinquante cinq, heure de midi.  Nous Ambroise-Charles Buchère, second adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite ville, avons transcrit sur le présent registre l’acte de décès dont la teneur suit.  Ville de Paris,  Extrait du registre des actes de décès de la douzieme mairie pour l’année mil huit cent cinquante cinq, délivré  Du huit mars mil huit cent cinquante cinq à midi.  Acte de décès de Jules-Théodore Huet, décédé aujourd’hui à sept heures du matin, à Paris, rue des Postes, numéro quarante-deux, âgé de dix-sept ans, élève né à Etampes (Seine-et-Oise) célibataire, fils de Théodore Huet, propriétaire, et de Julie Duverger, son épouse, demeurans à Etampes (Seine-et-Oise).  Sur la déclaration de Charles-Auguste Defauconpret, âgé de cinquante-sept ans, directeur du collège Rollin, y demeurant, et de Claude Landois, âgé de cinquante-un ans, procureur gérant du dit collège, y demeurant, qui ont signé avec nous, adjoint au maire du douzième arrondissement, lecture faite du dit acte.  Signé: Defauconpret  Landois et Perducet adjoint.  Pour copie conforme  Signé: A. C. de Dancourt.  Pour extrait conforme, l’adjoint délégué [Signé:] Amb. Buchere adj.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011). L’original conservé à Paris a été détruit avec le reste de l’état civil de Paris pendant les événements de la Commune.


20. Paul Henry Théodore Huet (1841-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1841
Le 28 août, naissance à Étampes: Du lundi trente août mil huit cent quarante un, quatre heures de relevée.  Acte de naissance de Paul Henry Théodore Huet, du sexe masculin, né d’avant-hier douze deures du soir chez ses père et mère, fils en légitime mariage de Théodore Huet, propriétaire, âgé de quarante un ans, et de madame Julie Duverger, son épouse, âgée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville, rue Saint Jacques numéro quatre vingt dix. Les témoins ont été messieurs Théodore Huet, propriétaire, aieul paternel de l’enfant, âgé de soixante trois ans, et Henry Duverger, aussi propriétaire, aieul maternel de l’enfant, âgé de quarante quatre ans, aïeul maternel du dit enfant, domiciliés de cette ville.  Sur la représentation de l’enfant et sur la declaration du père d’icelui, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous François Charles Cresté, maire de la ville d’Etampes, officier de la légion d’honneur, après lecture faite.  Th. Huet fils Duverger [paraphe] — Duverger C. Cresté.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1869
Le 27 septembre, témoin de décès de son père à Etampes: Les témoins ont été les sieurs Paul Henry Théodore Huet, propriétaire, âgé de vingt huit ans, et Léonce Théodore Huet, sans profession, agé de vingt un ans, tous deux fils du décédé, domiciliés de cette ville.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1876
Le 5 septembre, Paul Huet témoin à Etampes du mariage de son cousin Emile Huet: Paul Henry Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente cinq ans, cousin de l’épouse, domicilié à Etampes.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
?
Décès



21. Léonce Théodore Huet (1847-?)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1847
Le 26 mars, naissance à Étampes: Du samedi dix huit décembre mil huit cent quarante sept, onze heures du matin.  Acte de naissance de Léonce Théodore Huet, du sexe masculin, né d’hier douze deures du soir chez ses père et mère, fils en légitime mariage de monsieur Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente quatre ans, et de Julie Duverger, son épouse, âgée de vingt un ans, domiciliés de cette ville, rue de la Porte Dorée. Les témoins ont été les sieurs Pierre Auguste Duverger, propriétaire, âgé de quarante six ans, grand oncle maternel de l’enfant, et Henry Duverger, aussi propriétaire, âgé de cinquante un ans, aïeul maternel du dit enfant, domiciliés de cette ville.  Sur la représentation de l’enfant et sur la declaration du père d’icelui, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Louis Narcisse Venard, maire provisoire de la ville d’Etampes, après lecture faite.  Th. Huet fils Th. Huet Duverger Venard [paraphe].
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1869
Le 27 septembre, témoin de décès de son père à Etampes: Les témoins ont été les sieurs Paul Henry Théodore Huet, propriétaire, âgé de vingt huit ans, et Léonce Théodore Huet, sans profession, agé de vingt un ans, tous deux fils du décédé, domiciliés de cette ville.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1879
Le 2 novembre, naissance hors mariage à Paris de sa fille Clotilde Juliette Léonce Huet, déclarée let reconnue par le père le lendemain, reconnue par la mère le 2 décembre (légitimée lors du mariage le  22 juillet 1884): Du trois novembre mil huit cent soixante neuf à onze heures un quart du matin. Acte de naissance de Clotilde Juliette Léonie, du sexe féminin, née le deux courant à huit heures du soir, chez ses père et mère, boulevard Ornano 11; fille de de Léonce Théodore Huet, propriétaire agé de trente un ans, qui reconnaît l’enfant et de Clémence Henriette Augustine Delafoy, sans profession, agée de trente trois ans, sur les déclaration et présentation faites par le père à nous; Louis Auguste Hanoyé adjoint au maire, remplissant par délégation les fonctions d’officier de l’état civil en  présence des sieurs: Léonard Petit, employé agé de quarante deux ans, demeurant rue de Corny, 42, et Isidore André, forgeron agé de vingt huit ans, demeurant rue Jean Robert, témoins, qui ont signé avec le père et nous, après lecture faite. — [Signé:] Léonce Th. Huet — Petit — André — Hanoyé adj.

[Note marginale:] Par acte reçu à cette mairie le deux décembre mil huit cent soixante dix neuf, Clémence Henriette Augustine Delafoy a reconnu l’enfant enregistré ci-contre. — Paris, le quatre décembre mil huit cent soixante dix neuf — Le maire — A. Hanoyé.

[Note marginale:] Par acte de leur mariage prononcé à cette marie le vingt deux juillet mil huit cent quatre vingt quatre les époux Léonce Théodore Huet et Clémence Henriette Delafoy ont légitimé et reconnu l’enfant enregistrée ci contre. — Paris, le vingt quatre juillet mil huit cent quatre vingt quatre. — [Signé: illisible]

[Note marginale:] Enregistré à Paris 18e bureau le 16 septembre 1896 n°1425, reçu neuf francs 38 centimes (signé) Maillard.
Registre des naissances du XVIIIe arrondissement de Paris (saisie B. G. 2012).
1884
Le 22 juillet, mariage et légitimation de l’enfant: “L’an mil huit cent quatre vingt quatre, le vingt deux juillet à dix heures dix minutes du matin. Acte de mariage de Léonce Théodore Huet, né à Etampes (Seine-et-Oise) le dix sept décembre mil huit cent quarante sept, propriétaire, demeurant à Paris, rue de la Chapelle 9, fils majeur de Théodore Huet, rentier, décédé, et de Julie Duverger, sa veuve, rentière, agée de soixante quatre ans, demeurant à Etampes, consentant aux termes d’un acte reçu par Me Masson, notaire à Etampes, le quatorze courant, d’une part. Et de Clémence Henriette Delafoy, née à Etampes (Seine-et-Oise), le treize septembre mil huit cent quarante six, sans profession, domiciliée à Paris, rue de la Chapelle 9, fille majeure de Henri Théophile Delafoy et de Julienne Adélaïde Girault, son épouse, rentier, le père âgé de soixante neuf ans, la mère de soixante douze ans, demeurant à Etampes, présente et consentante, d’autre part. Dressé par nous Jacques Charles Wiggishoff, adjoint au maire, officier de l’état civil du dix huitième arrondissement de Paris qui avons procédé publiquement en la mairie à la célébration du mariage dans la forme suivante. Après avoir donné lecture aux parties 1° de leurs actes de naissance; 2° des actes des publications faites en cette mairie les dimanches six et treize courant sans opposition; 3° de l’acte de décès du père du futur; 4° du consentement de sa mère; toutes les pièces sus mentionnées dûment paraphées; 4° [sic] du chapitre VI du livre 1er du code civil (titre du mariage) sur les droits et devoirs respectifs des époux. Après avoir interpellé les futurs époux et les père et mère de la future, lesquels nous ont déclaré qu’il a été fait un contrat de mariage le quatorze courant devant Me Masson, notaire à Etampes qui en a délivré certificat à nous produit, et qu’ils reconnaissent et veulent légitimer Clotilde Juliette Léonce, née à Paris, en cet arrondissement, le deux novembre mil huit cent soixante dix neuf inscrite le trois (Reg. 113 n° 4259) comme fille du sus nommé et de Clémence Henriette Augustine Delafoy. Nous avons demandé aux futurs époux s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme et chacun d’eux ayant répondu affirmativement et séparément à haute voix, nous avons prononcé au nom de la loique Léonce Théodore Huet et Clémence Henriette Delafoy sont unis par le mariage. En présence de: Charles Huet, âgé de cinquante ans, propriétaire, demeurant à Etampes (Seine-et-Oise), Pierre Roger, âgé de trente neuf ans, chevalier de la légion d’honneur, lieutenant au 7e cuirassiers, école militaire à Paris, Léonard Petit, âgé de quarante cinq ans, employé, demeurant rue Torcy, 42, beau-père de l’épouse; Paulin Delafoy, âgé de vingt neuf ans, demeurant boulevard de la Chapelle, frère de l’épouse, témoins, qui ont signé avec les époux et nous, les père et mère de l’épouse ayant déclaré ne le savoir après lecture. — [Signé:] Léonce Th. Huet — Delafoy Huet Ch. — Roger — Petit — Delafoy — Wiggishoff a. — [En marge:] Enregistré Paris le 30 7bre 1884 f°71 c. 8. Reçu trois fr, 75 c -  Signé Boulain.
Registre des mariages du XVIIIe arrondissement de Paris (saisie B. G. 2012).
1886
Le 16 août, témoin du décès de sa mère: Léonce Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente huit ans, fils de la décédée, ci après nommée qualifiée et Henri Théophile Delafoy, aussi propriétaire âgé de soixante et onze ans, domiciliés  en cette ville.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie Jean-Claude Didon, 2011).

Sainte Clotilde Verrière portant la date de 1890, offerte par mademoiselle Clotilde Huet ; par comparaison avec l’ensemble de 6 verrières, cette oeuvre peut être attribuée à l’atelier parisien de Louis Charles Marie Champigneulle fil
sainte figurée en pied sous une arcade trilobée crénelée et surmontée d’une tour ; fond de grisaille géométrique et florale ; large bordure à motifs végétaux. Figure (, reine, porte modèle réduit d’église) ; ornementation Champignuele


1891
Le recensement de 1891 trouve au n°90 de la rue Saint-Jacques: Léonce Huet, propriétaire, chef [de famille], 43 ans  Clémence Delafoy, son épouse, propriétaire, 44 ans Clotilde Huet, leur fille, 11 ans Joseph Lique (ou Ligne), domestique, 22 an”.
Recensement de 1891 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1893
Le 5 mai, décès de sa femme Clémence Henriette Delafoy.
Cf. infra.
1896
Le recensement de 1896 trouve au n°90 de la rue Saint-Jacques: Léonce Huet, rentier, chef [de famille], 48 ans Léonard Petit, beau-frère, 58 ans  Pauline Delafoy, belle-sœur, 51 ans — Georges Laurent, ami, sans profession, 9 ans”.
Recensement de 1896 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1899
Le 23 octobre, mariage à Paris de la fille de Léonce, qui habite à Paris: L’an mil huit cent quatre vingt dix neuf, le vingt trois octobre, à onze heures du matin, acte de mariage de Gabriel Alphonse Filiol, né à Riom (Puy de Dôme) le trente juin mil huit cent soixante quinze, employé de commerce, domicilié à Paris, 85 boulevard Beaumarchais, avec sa mère, fils majeur de Antoine Alphonse Filiol, employé, et de Marie Thérèze Barnier, sa veuve, sans profession, présente et consentante, d’une part; et de Clotilde Juliette Léonce Huet, née à Paris le deux novembre mil huit cent soixante dix neuf, sans profession, domiciliée à Paris, 5 rue Vignon, avec son père, fille mineure de Léonce Théodore Huet, propriétaire, présent et consentant, et de Clémence Henriette Delafoy, son épouse, décédée, d’autre part. Dressé par nous, François Ducuing officier de linstruction publique, adjoint au maire, officier de l’éta civil du huitième arrondissement de Paris, qui avons procédé publiquement en la mairie à la célébration du mariage dans la forme suivante. Après avoir donné lecture aux parties: 1° de leurs actes de naissance; 2° des actes de décès du père du futur époux et de la mère de la future épouse; 3° des actes des publications faites en cette mairie et en celle du troisième arrondissement de Paris les premier et huit octobre courant, sans opposition; toutes les pièces sus-mentionées dûment paraphées; 4° du chapitre VI du livre 1er du code civil (titre du mariage) sur les droits et les devoirs respectifs des époux. Après avoir interpellé les futurs époux et la mère du futur époux et le père de la future épouse qui ont déclaré qu’il a été fait un contrat de mariage le seize octobre courant devant maître Masson, notaire à Etampes (Seine-et-Oise) qui en a délivré certificat à nous produit, nous avons demandé aux futurs époux s’ils veulent se prendre pour mari et femme, et chacun d’eux ayant répondu affirmativement et séparément à haute voix, nous avons prononcé au nom de la loi que Gabriel Alphonse Filiol et Clotilde Juliette Léonce Huet sont unis par le mariage en présence de: Théodore Charpentier, négociant, quarante sept ans, boulevard Beaumarchais, beau-frère de l’époux; Casimir Yvart, sans profession, quarante sept ans, rue Vignon, 9, ami de l’époux; Joseph Mainfroy, négociant, cinquante six ans, 118 rue d’Assas, cousin de l’époux, et et Ferdionand Tironneau, négociant, quarante trois ans, à Bordeaux (Gironde), ami de l’épouse; témoins qui ont signé avec les époux et nous après lecture faite, ainsi que la mère de l’époux et le père de l’épouse.  [Signé:] C. Huet  G. Filiol  Barnier  Léonce TH. Huet  Th. Charpentier  J. Mainfroy  C. Yvart  Casimir Thironneau  F. Ducuing.
Registre des mariages du huitième arrondissement de Paris (saisie B. G. 2012).




Signatures de Léonce Théodore Huet
Signature de Léonce Théodore Huet


Signatures de Clotilde Huet et de son mari Gabriel Filiol
Signatures de Clotilde Huet
et de son mari Gabriel Filiol
1901
Le recensement de 1901 trouve au n°92 de la rue Saint-Jacques: Léonce Huet, sans profession, chef [de famille], 53 ans Gabriel Filiol, son gendre, 25 ans  Clotilde Huet, sa fille, 22 ans — Léonce Filiol, son petit-fils, 6 mois”.
Recensement de 1901 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1906
Le recensement de 1901 ne les trouve plus à cette adresse.
Recensement de 1906 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (exploré par Bernard Gineste 2011).
?
Décès




E.1) Descendance de Jean Jacques Sébastien Huet (ses six enfants)

22. Angélique Victoire Huet (1797-1799)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1797
Le 24 juillet, naissance: “Aujourd’huy sept thermidor an cinq de la republique française une et indivisible [25 juillet 1797], en la maison commune et par devant moi officier public soussigné Est comparut [sic] le citoyen Jean Jacques Sebastien Huet marchand farinier demeurant faubourg du Midy au moulin d’En Haut, lequel m’a déclaré que le six presant mois, en son domicile, luy est née une fille de son legitime mariage d’entre luy et la citoyenne Angelique Victoire Mainfroy son épouse, qu’il m’a presentée et à laquelle il a été donné les prenoms de Angelique Victoire. En presence du dit Jean Jacques Huet pere de l’enfant, declarant, du citoyen Jacques Huet demeurant à Morignie [sic], grand pere de l’enfant, de la citoyenne Angelique Carré épouse de Pierre Joseph Mainfroy, grande mere [sic] de l’enfant, qui ont signé avec moi.  [Signé:] Huet Huet pere femme Mainfroy Petit. off. p.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1799
Le 16 février, décès: “Aujourd’huy vingt huit pluviose an sept de la republique française [16 février 1799], en la maison commune et devant moy administrateur municipal soussigné, pour l’absence de l’officier public  Est comparu le citoyen Jean Jacques Sebastien Huet, marchand farinier, domicilié en cette commune, section du Midy, lequel m’a déclaré que ce jourd’huy cinq heures du matin, en son domicile est decedée Angelique Victoire Huet, sa fille, et de la citoyenne Angelique Victoire Mainfroy sa femme, agée de dix huit mois, celibataire, native de cette commune.  D’après laquelle declaration je me suis transporté au susdit domicile, où après m’etre assuré du dit décès, j’ai fait et dressé le present acte en presence du pere de l’enfant, declarant, et du citoyen Germain Riquois garçon meunier domicilié en la dite commune section du Midy, temoins majeurs, qui ont signé excepté le declarant qui a dit ne le savoir.  [Signé:] Huet fils  G. Riquois  Fineau ad(ministrateu)r.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


23. Célestine Huet (1799-1818)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1799
Le 14 décembre, naissance: “Aujourd’huy vingt quatre frimaire an huit de la republique française [15 décembre 1799], en la maison commune et par devant moi administrateur municipal soussigné faisant fonction d’officier public  Est comparu le citoyen Jean Jacques Sebastien Huet marchand farinier domicilié de cette commune section du Midy, lequel m’a déclaré que le jour d’hier, neuf heures du matin, en son domicile et du legitime mariage d’entre lui et la citoyenne Angelique Victoire Mainfroy sa femme est née une fille qu’il m’a presentée et à laquelle il a été donné le prenom de Celestine. Le present a été fait en presence du pere de l’enfant, du citoyen Pierre Joseph Mainfroy negotiant domicilié de cette commune, susditte section, ayeul de l’enfant, et de la citoyenne Marie Rousseau epouse du citoyen Jacques Huet marchand farinier domicilié en la commune de Morigny, ayeule de l’enfant, témoins majeurs qui ont signés avec moi.  [Signé:] Mainfroy  M. Rousseau  J. J. S. Huet  Petit. o. p.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1815
Le 20 janvier, décès de son père Jean Jacques Sébastien Huet, marchand meunier.

1817
Le recensement de 1817 trouve n°6 de la rue Saint-Martin: “Angélique Victoire Mainfroy veuve Huet, 41 ans — Célestine Huet, sa fille, 17 ans [mention marginale: décédée le 30 mars 1818] — Charles Huet, 8 ans — Gabriel Foucault, garde moulin, 32 ans — Elisabeth Léger, domestique, 21 ans”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1818
Le 30 mars, décès: “Du lundi trente mars mil huit cent dix huit, deux heures de relevée. Acte de décès de demoiselle Celestine Huet, âgée de dix huit ans, trois mois, décédée ce jour à six heures et demi du matin, fille en légitime mariage de feu sieur Jean Jacques Sebastien Huet, en son vivant négociant en farine, et de dame Angelique Victoire Mainfroy Mainfroy son épouse, sa veuve, domiciliée de cette ville, rue Saint Martin N°6.  Sur la declaration faite par le sieur François Joseph Mainfroy, âgé de trente neuf ans, oncle maternel, et [ajout par appel de croix: Philippe] Louis Narcisse Baron, âgé de quarante quatre ans, oncle paternel à cause de Marie Catherine Huet son épouse, négociant en farine, domiciliés de cette ville, qui ont signé lecture faite. Rayé un mot nul.  [Signé:] Mainfroy  Baron-Huet. Constaté suivant la loi par moi Pierre Louis Marie de Tullières, maire d’Etampes, chevalier de saint Louis et de saint Lazare, faisant fonctions d’officier public de l’état civil soussigné. [Signé:] Tullières.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).

24. Jacques Joseph Huet (1801-1802)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1801
Le 18 août, naissance d’un fils du meunier: “Du premier fructidor an neuf de la république [19 août 1801]. Acte de naissance de Jacques Joseph né d’hier [18 août] onze heures du matin, fils légitime de Jean Jacques Sebastien Huet marchand meunier et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse demeurans rue Saint Martin N° [blanc]  Témoins François Joseph Mainfroy marchand farinier oncle maternel de l’enfant, et Marie Catherine Huet femme de Philippe Louis Narcisse Baron meunier, tante du côté paternel, tous deux majeurs, domiciliés en cette ville. Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes, sur la requisition du pere et des temoins susnommés qui ont signé avec moi. — [Signé:] Mainfroy fils Huet fils — M. C. H. femme Baron — Bouraine [paraphe].
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1802 Le 14 septembre, décès de ce fils: “Du mercredy vingt huit fructidor an dix de la république [15 septembre 1802]. Acte de décès de Jacques Joseph Huet agé de un an vingt huit jours, décédé hier six heures du soir, fils de Jean Jacques Sebastien Huet, meunier, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse demerans en cette ville rue Saint Martin N°8, — Sur la declaration faite par le pere du décédé et par Marc Jean Rotisset écrivain majeur demeurant en cette ville J’ai maire d’Etampes constaté le décès et rédigé le présent acte que les declarans ont signé avec moi. — [Signé:] Huet fils — Rotisset — Bouraine [paraphe].”
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).

25. Justin Huet (1803-1805)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1803
Le 10 août, naissance d’un fils du meunier, Justin: “Du vendredi vingt quatre thermidor an onze de la republique [12 août 1803]. — Acte de naissance de Justin, né du vingt deux precedent [10 août 1803] à deux heures après midi du legitime mariage de Jean Jacques Sebastien Huet, meunier, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse, demeurans en cette ville rue Saint Martin. — Témoins, François Joseph Mainfroy, meunier, oncle de l’enfant, et Georges Christophe Guettard, meunier, cousin de l’enfant, majeurs, domiciliés de cette ville. — Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes sur la requisition du pere et des temoins susnommés qui lecture faite de l’acte ont signé avec moi. — [Signé:] Mainfroy fils Huet fils — Guettard Carré — Bouraine.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1805 Le 10 juin, décès d’un fils du meunier, Justin: “Du mardi vingt deux prairial an treize de la republique [11 juin 1805], huit heures du soir. Acte de décès de Justin Huet, décédé d’hier à sept heures du soir agé de vingt deux mois, fils de Jean Jacques Sebastien Huet, meunier, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse, demeurans en cette ville rue Saint Martin. —Germain Riquois mesureur agé de quarente ans, domciliés de cette ville.  Sur la declaration faite par le dit Huet, pere susnommé du decedé et — J’ai maire d’Etampes constaté le décès et redigé le present acte que les declarans lecture faite ont signé avec moi. — [Signé:] Huet fils — Riquois — Romanet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).

26. Narcisse Apolin Huet (1806-1807)


Date
Renseignements disponibles
Sources
1806
Le 30 avril, naissance au moulin d’un fils du meunier, Narcisse Apolin: Du jeudi premier mai mil huit cent six à deux heures de l’après midi,  Acte de naissance de Narcisse Apolin, né d’hier à quatre heures de l’après midi, fils legitime de Jean Jacques Sebastien Huet, meunier, et de Angelique Victoire Mainfroy, son épouse, demeurans en cette ville rue Saint Martin.  Témoins Theodore Huet, negotiant agé de vingt deux ans oncle de l’enfant, et Philippe Louis Narcisse Baron, meunier, agé de trente deux ans, aussi oncle de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la requisition du pere et des temoins susnommés qui lecture faite de l’acte ont signé avec moi.  [Signé:] Th. Huet  Huet fils  Baron-Huet  Romanet.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1807
Le 14 septembre, décès de ce fils: “Du mardy dix huit aoust mil huit cent sept. Acte de décès de Narcisse Apolin Huet, décédé d’hier à sept heures du soir, agé de quinze mois, fils de Jean Jacques Sebastien Huet, meunier, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse demeurans à Saint Martin. — Sur la declaration faite par le pere susnommé et Philippe Louis Narcisse Baron, meunier, agé de trente trois ans, oncle de l’enfant domicilié de cette ville  J’ai maire d’Etampes constaté le décès et rédigé le présent acte que les declarans lecture faite ont signé avec moi. — [Signé:] Huet fils — Romanet  — Baron-Huet.”
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


27. Charles Huet I (1808-1886), meunier, époux de Sophie Penot (1815-1834) puis de Emilie Aubin (1815-1869)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1808
Le 22 août, naissance à Étampes: Du lundy vingt deux aout mil huit cent huit, onze heures du matin.  Acte de naissance de Charles, né du vingt du present mois, cinq heures du soir, fils legitime de Jean Jacques Sebastien Huet, marchand de farines, et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse, demeurants en cette ville rue Saint Martin.  Témoins Philippe Louis Narcisse Baron, marchand de farines, âgé de trente quatre ans, oncle de l’enfant, et Charles Augustin Carré, propriétaire, agé de vingt trois ans, cousin issu de germain de l’enfant, domiciliés de cette ville.  Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes à la réquisition du pere et des témoins susnommés, qui lecture faite ont signé avec moi.  Huet fils  Barron-Huet  Carré  Romanet.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1817
Le recensement de 1817 trouve n°6 de la rue Saint-Martin: “Angélique Victoire Mainfroy veuve Huet, 41 ans — Célestine Huet, sa fille, 17 ans [mention marginale: décédée le 30 mars 1818] — Charles Huet, 8 ans — Gabriel Foucault, garde moulin, 32 ans — Elisabeth Léger, domestique, 21 ans”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1832
Le 3 septembre, premier mariage à Étampes: Du lundi trois septembre mil huit cent trente deux, neuf heures du matin,  sont comparus devant nous Jean Gilles Boivin Chevallier, maire de la ville d’Etampes, chevalier de la légion d’honneur, faisant fonctions d’officier public de l’état civil de la dite ville  Le sieur Charles Huet, meunier marchand de farines, âgé de vingt quatre ans, domicilié à Morigny, commune de ce canton, chez sa mère, né le vingt août mil huit cent huit, fils majeur et en legitime mariage de feu sieur Jean Jacques Sebastien Huet, en son vivant marchand meunier, décédé en cette ville le vingt janvier mil huit cent quinze, et de dame Angelique Victoire Mainfroy, son épouse, sa veuve, domiciliée en la dite commune de Morigny.  Et la demoiselle Sophie Penot, âgée de près de dix sept ans, domicilié de fait à Etampes, chez M. François Joseph Mainfroy, son oncle et tuteur, rue Saint Jacques n°3, et de droit chez dame Margueritte Elisabeth Dollon, veuve du sieur Cantien Penot, son aïeule paternelle âgée de soixante treize ans, domiciliée à Barmainville, département d’Eure-et-Loir, née en la susdite commune de Morigny le cinq septembre mil huit cent quinze, fille mineur et en légitime mariage de feu sieur Simon Penot, en son vivant aussi marchand meunier, aussi décédé à Morigny le onze juillet mil huit cent dix neuf, et de feu dame Marie Sophie Huet, son épouse, également décédée à Morigny le cinq septembre mil huit cent vingt un.  Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, l’acte de décès du père du futur, les actes aussi de décès des père, mère, de l’aïeul paternel et des aïeux maternels de la future, les actes de publication du présent mariage faits en cette ville et en la dite commune de Barmainville les dimanches vingt deux et vingt neuf juillet dernier, et en la dite commune de Morigny les dimanches vingt juillet et cinq août aussi dernier.  Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux patrties comparantes, assistées des quatre témoins ci après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux.  Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Charles Huet qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Sophie Penot, et celle de la demoiselle Sophie Penot qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Charles Huet En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Charles Huet et la demoiselle Sophie Penot sont unis par le mariage.  Tout ce que dessus fait à Etampes en l’hôtel de la mairie, les jours, mois et an que dessus, en présence et du consentement de la mère de l’époux, de l’aïeule paternelle de l’épouse, et aussi en présence des sieurs Théodore Huet, membre du conseil municipal, âgé de quarante huit ans, oncle de l’époux, Philippe Louis Narcisse Baron, propriétaire, âgé de cinquante huit ans, oncle des époux à cause de dame Marie Catherine Huet son épouse, domiciliés de cette ville, Charles Dominique Gandrille, cultivateur, âgé de trente six ans, oncle de l’épouse, à cause de dame Catherine Aimée Penot son épouse, domicilié en la dite commmune de Barmainville, et Pierre Penot, aussi cultivateur, âgé de quarante huit ans, aussi oncle de l’épouse, domicilié à Rouvray-Saint-denis, département d’Eure et Loir, qui ont signé avec les époux, la mère de l’époux, l’aïeule paternelle de l’épouse et nous maire après lecture faite.  [Signé:] Charles Huet  Sophie Penot  A. V. Mainfroy veuve Huet ainé  M. E. Dollon veuve Penot  Mainfroy  Th. Huet  Baron-Huet  Gandrille  Penot  Boivin Chevallier.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1833
Le 24 décembre, naissance de son fils Charles à Morigny: Du mercredi vingt cinq décembre mil huit cent trente trois, à une heure de relevée.  Acte de naissance de Charles, du sexe masculin, né d’hier vers les trois heures de relevée, chez ses père et mère, fils de monsieur Charles Huet, négociant, âgé de vingt cinq ans, et de madame Sophie Penot, âgée de dix huit ans, ses père et mère, mariés, demeurants à Morigny.  Les témoins ont été messieurs Eugène Baron, négociant, âgé de trente ans, et Etienne Benjamin Rousseau, garde moulin, âge de trente ans, tous deux demeurants au dit Morigny,  L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le sieur Charles Huet, dénommé et qualifié ci-dessus, qui a signé avec les témoins et avec nous adjoint au maire de la commune de Morigny-Champigny, sépcialement délégué, officier de l’état civil, après lecture faite.  [Signé:] Eu. Baron  Et. Rousseau  Piché adjoint.
Registre de Morigny (saisie B. G. 2011).
1834
Le 7 février, décès à Morigny de sa première épouse Sophie Penot: “Du samedi huit février mil huit cent trente quatre, heure de midi.  Acte de décès de Sophie Penot, âgée de dix huit ans et demi, née en cette commune de Morigny-Champigny, décédée le sept du présent mois, vers une heure et demie de relevée, en sa demeure, épouse de Charles Huet, négociant, demeurant à Morigny, fille de défunt Simon Penot et de défunte Sophie Huet. Les témoins ont été messieurs François Joseph Mainfroy, propriétaire, âgé de cinquante cinq ans, et Philippe Louis Narcisse Baron, aussi propriétaire, âgé de cinquante neuf ans, tous deux demeurants à Etampes, oncles de la décédée du côté maternel.  Lesquels ont signé avec nous adjoint [au] maire de la commune de Morigny-Champigny, spécialement délégué, après lecture faite et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] Mainfroy  Baron-Huet  ???  Penot  Piché adjoint.
Registre d’État civil de Morigny (saisie B. G. 2011).
1835
Le 1er juin, remariage à Étampes avec Emilie Aubin: “Du lundi premier juin mil huit cent trente cinq, neuf heures du matin.  Sont comparus devant nous Christophe Nicolas Brichard, premier adjoint au maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite ville.  Le sieur Charles Huet, marchand meunier, âgé de vingt six ans, domicilié de cette ville, rue Saint-Jacques n°12, né au dit lieu, le vingt août mil huit cent huit, fils majeur et en légitime mariage de feu sieur Jean Jacques Sébastien Huet, en son vivant aussi marchand meunier, décédé à Etampes le vingt janvier mil huit cent quinze, et de dame Angélique Victoire Mainfroy, son épouse, sa veuve, âgée de soixante ans, domiciliée de cette ville, susdite rue Saint-Jacques, même numéro, le dit futur veuf en premieres noces de dame Sophie Penot, son épouse, décédée à Morigny, commune de ce canton, le sept février mil huit cent trente quatre.  Et la demoiselle Emilié Aubin, âgée de vingt ans, domiciliée de cette ville, chez ses père et mère, née en la dite ville, le six fevrier mil huit cent quinze, fille mineure et en légitime mariage de sieur Rosier Fleury Aubin, marchand meunier, âgé de quarante un ans, et de dame Emilie Baron, son épouse, âgée de trente huit ans, domiciliés à Etampes, rue Saint-Martin n°4.  Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, l’acte de décès du père du futur, celui aussi de décès de la première épouse, et les actes de publication du présent mariage, faits en cette ville les dimanches trois et dix mai dernier, sans opposition.  Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux.  Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Charles Huet, qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Emilie Aubin, et celle de la demoiselle Emilie Aubin qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Charles Huet En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Charles Huet et la  demoiselle Emilie Aubin sont unis par le mariage.  Tout ce que dessus fait à Etampes en l’hôtel de la mairie les dits jour, mois et an, en presence et du consentement de la mère de l’époux, des père et mère de l’épouse, et aussi en présence des sieurs Théodore Huet, propriétaire, âgé de cinquante ans, oncle paternel de l’époux, François Joseph Mainfroy, aussi propriétaire âgé de cinquante six ans, oncle maternel de l’époux, Jean Sébastien Noël Aubin, également propriétaire, âgé de soixante huit ans, aïeul paternel de l’épouse et Philippe Louis Narcisse baron, propriétaire, âgé de soixante un ans, aïeul maternel de l’épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec les époux, la mère de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous adjoint susnommé, après lecture faite.  [Signé:] C. Huet  A. Aubin  R. F. Aubin  A. V. Mainfroy  J. S. N. Aubin  Baron-Huet  Baron-Boudron (?)  Brichard [paraphe].
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
Entre 1835 et 1846
Charles Huet emménage au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau). En voici les habitants précédents en 1836 d’après le recensement de cette année-là: “Victoire Mainfroy veuve Huet, propriétaire, 60 ans — Germain Rousseau, domestique, 31 ans — Ursule Boucher, domestique, 30 ans — Louis Drot, propriétaire, conseiller municipal, 67 ans — Marie Françoise Dallier, domestique, 34 ans.” [En fait ces deux derniers paraissent des voisins à ce qu’il ressort des rencements suivants]. En 1841, on n’y trouve plus qu’une famille de domestiques: “Germain Rousseau, domestique, 35 ans — Ursule Boucher, sa femme, 35 ans — Eugène Rousseau, son fils, 9 ans — Jules Rousseau, idem, 3 ans.”
Recensements de 1836 et 1841 numérisés et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1846
Le recensement de 1846 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 37 ans — Emilie Aubin, son épouse, 31 ans — Edmond Emile Huet, leur fils, 8 ans — Sophie Louise Rousseau, domestique, 16 ans — Germain Alphonse Rousseau, domestique, 37 ans — Marie Anne Bouché femme Riché (?), domestique, 38 ans.”
Recensement de 1846 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1846
Charles Huet membre du conseil municipal sous le second mandat du maire Albin-Nicolas Pommeret des Varennes.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1847
Charles Huet,  adjoint provisoire du maire provisoire Louis-Narcisse Venard, tous deux nommés par un arrêté préfectoral du 19 novembre 1847.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1848
Charles Huet,  premier adjoint du maire Albin-Nicolas Pommeret des Varennes, à partir du 8 janvier.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1850
Charles Huet,  premier adjoint du maire Charpentier-Rousseau, tous deux nommés par un Décret du Président de la République du 7 février.
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1850-1851
Le maire et ses adjoints, dont Charles Huet, démissionnent le 12 août 1850, reviennent le 17 septembre 1850, et sont révoqués en novembre 1851 (Marquis).
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1851
Le 30 janvier 1851, naissance à Paris (VIIe arrondissement) d’un fils de Charles Huet, Emile Charles Joseph Huet.
Acte de mariage d’Emile Charles Joseph Huet (1876).

1851
Le recensement de 1851 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 42 ans — Emilie Aubain, 36 ans — Emile Charles Joseph Huet, 3 mois — Germain Rousseau, domestique, 42 ans — [prénom non renseigné] Pauline [N.B.: Il s’agit en fait de Pauline Renard comme on le voit en 1856], domestique, 23 ans — Sophie Rousseau, domestique, 21 ans.”
Recensement de 1851 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1852
Charles Huet ne fait plus partie de l’équipe mise en place par le Décret du Président de la République du 24 juillet 1852. On ne l’y verra plus. Il est sans doute royaliste. Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1856
Le recensement de 1856 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, chef de ménage, 47 ans — Emilie Aubin femme Huet, sa femme, 41 ans — Charles Huet, leur fils, 22 ans — Edmond Emile Huet, son frère, 18 ans — Emile Charles Joseph Huet, frère des 2 précédents, 5 ans — Pauline Renard, cuisinière, 28 ans — Louise Gourdes, femme de chambre, 34 ans — Emilie Baron veuve Aubin, propriétaire, 59 ans  —  Anastasie Zoé Genty, domestique, 30 ans — Joséphine Genty veuve Charron, domestique, 38 ans”.
Recensement de 1866 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1861
Le recensement de 1861 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 52 ans — Emilie Aubin femme Huet, sa femme, 45 ans — Edmond Emile Huet, sans profession, 23 ans — Louise Rosalie Gourde, femme de chambre, 39 ans — Honorine Barré veuve Lesage, cuisinière, 38 ans — Georges Antoine Stehling, domestique, 31 ans”.
Recensement de 1861 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1866
Le recensement de 1866 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 59 ans — Emélie Aubin, 51 ans — Edmond Huet, 28 ans — Louise Gourde, femme de chambre, 44 ans — Claire Marcoult, domestique, 24 ans”.
Recensement de 1866 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1868
Commande anonyme et réalisation par le maître-verrier Alfred Gerente d’une verrière dans la collégiale Notre-dame d’Etampes, représentant saint Clément, saint patron des meuniers, avec l’inscription latine suivante: “In memoriam Jacobi Huet molitoris Moriniacensis  anno 1770 et uxoris ejus Mariae Rousseau.  A. Gerente pict. vitr. Parisiensis”, c’est-à-dire “A la mémoire de Jacques Huet, meunier de Morigny l’an 1770, et de son épouse Marie Rousseau. Alfred Gerente, peintre verrier de Paris.”  On notera les parentés de conception entre cette verrière et la fontaine non datée qui orne la cour du n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui rue Louis-Moreau): d’abord pour l’aspect général de la composition; ensuite pour son inspiration extrêmement savant et archéologisante. On y voit plus la patte d’Emile Huet que de son père, même si c’est ce dernier qui a dû financer la réalisation de cette verrière.
Collégiale Notre-Dame d’Etampes
1869
Le 21 décembre, décès à Étampes de la seconde épouse de Charles Huet, Emilie Aubin.

1872
Le recensement de 1872 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 64 ans — Edmond Emile Huet, 34 ans — Emile Charles Jacques, étudiant, 21 ans — Joséphine Genty, domestique, 55 ans — Louise Rosalie Gourde, femme de chambre, 50 ans — Emile Paul Septier, domestique, 28 ans”.
Recensement de 1872 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1876
Le recensement de 1876 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 68 ans — Edmond Emile Huet, 38 ans — Louise Pauline Ridet, domestique, 28 ans — Edmond Houdouin, domestique, 24 ans”.
Recensement de 1876 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1881
Le recensement de 1881 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, chef de famille, 71 ans — Edmond Huet, propriétaire, fils, 43 ans — Georges Limet, domestique, 17 ans — Léontine Legrand, domestique, 30 ans”.
Recensement de 1881 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1886
Le 6 janvier, décès à Etampes: “L’an mil huit cent quatre vingt six, le six janvier à onze heures du matin. Par devant nous Alphonse Moullé premier adjoint remplissant les fonctions d’officier de l’état civil de la ville d’Etampes, département de Seine et Oise, par empêchement de monsieur le maire, sont comparus: Charles Huet, rentier âgé de cinquante deux ans, demeurant à Etampes, et Emile Huet, avocat, âgé de trente quatre ans, demeurant à Gien, Loiret, tous deux fils du décédé ci après nommé et qualifié, lesquels nous ont déclaré que Charles Huet, prorpiétaire, âgé de soixante dix sept ans, né en cette ville et y demeurant rue Saint-Jacques N°12, fils de Jean Jacques Sebastien Huet et de Angelique Victoire Mainfroy son épouse, décédés à Etampes, veuf en premières noces de Sophie Penot, son épouse, décédée à Morigny Champigny, Seine et Oise, et en secondes noces de Emilie Aubin, décédée à Etampes, est décédé en sa demeure ce jour à six heures du matin. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les comparants ont signé avec nous susnommé, après lecture faite. [Signé:] Huet Ch. Em. Huet — Moullé.”.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


E.2) Descendance de Jean Jacques Sébastien Huet (descendance de son fils Charles I)

28. Charles Huet II (1833-1910), avocat, époux de Mathilde Apolline Charpentier (1839-?), et ses deux enfants morts jeunes

Date
Renseignements disponibles
Sources
1833
Le 24 décembre, naissance à Morigny: Du mercredi vingt cinq décembre mil huit cent trente trois, à une heure de relevée.  Acte de naissance de Charles, du sexe masculin, né d’hier vers les trois heures de relevée, chez ses père et mère, fils de monsieur Charles Huet, négociant, âgé de vingt cinq ans, et de madame Sophie Penot, âgée de dix huit ans, ses père et mère, mariés, demeurants à Morigny.  Les témoins ont été messieurs Eugène Baron, négociant, âgé de trente ans, et Etienne Benjamin Rousseau, garde moulin, âge de trente ans, tous deux demeurants au dit Morigny,  L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le sieur Charles Huet, dénommé et qualifié ci-dessus, qui a signé avec les témoins et avec nous adjoint au maire de la commune de Morigny-Champigny, spécialement délégué, officier de l’état civil, après lecture faite.  [Signé:] Eu. Baron  Et. Rousseau  Piché adjoint.
Registre d’État civil de Morigny (saisie B. G. 2011).
1834
Le 7 février, décès à Morigny de sa mère Sophie Penot.
Registre d’État civil de Morigny (saisie B. G. 2011).
1835
Le 1er juin, remariage de son père Charles I à Étampes avec Emilie Aubin.

1839
Le 21 mars, naissance à Etampes de sa future épouse Mathilde Charpentier.

1861
Avocat à Nantes.
Cf. infra.
1861
Le 22 janvier, mariage à Etampes avec la fille du maire: Du mardi vingt deux janvier mil huit cent soixante un, onze heure du matin.  Sont comparus devant nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite ville.  Le sieur Charles Huet, avocat, âgé de vingt sept ans, domicilié à Nantes, place de l’Ecluse numéro quatre, né à Morigny, commmune de ce canton, le vingt quatre décembre mil huit cent trente trois, fils majeur et en légitime mariage de monsieur Charles Huet, propriétaire, âgé de cinquante deux ans, domicilié de cette ville rue Saint-Jacques, et de feu Sophie Penot, son épouse, décédée en la dite commune de Morigny le sept février mil huit cent trente quatre.  Et la demoiselle Mathilde Apolline Charpentier, sans profession, âgé de vingt un ans, domiciliée chez ses père et mère, née en cette ville le vingt un mars mil huit cent trente neuf, fille majeure et en légitime mariage de monsieur Théodore Alexis Charpentier, propriétaire, membre du conseil général du département de Seine et Oise et maire de la ville d’Etampes, âgé de quarante huit ans, et de dame Julie Apolline Rousseau, son épouse, âgée de quarante trois ans, domiciliés de cette ville rue Saint Antoine.  Lesquels nous ont  présenté leurs actes de naissance, l’acte de décès de la mère du futur, un certificat délivré par maître Daveluy, notaire en cette ville sous la date du dix neuf janvier courant constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage, et les actes de publication du présent mariage faits en cette ville les dimanches six et treize janvier présent, et en celle de Nantes les dimanches  trente décembre dernier et six janvier courant sans opposition.  Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux.  Ensuite nous avons reçu la déclaration de monsieur Charles Huet, qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Mathilde Apolline Charpentier, et celle de la demoiselle Mathilde Apolline Charpentier qu’elle prend prend pour son légitime époux  monsieur Charles Huet En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que monsieur Charles Huet et mademoiselle Mathilde Apolline Charpentier sont unis par le mariage.  Tout ce que dessus fait à Etampes en l’hôtel de la mairie, les portes ouvertes, les dits jour, mois en an, en présence et du consentement du père de l’époux, des père et mère de l’épouse, et aussi en présence de messieurs Simon Penot, propriétaire, âgé de cinquante ans, oncle maternel de l’époux domicilié à Gaudru (Indre-et-Loir), Théodore Huet, propriétaire, âgé de cinquante quatre ans, cousin des époux, Théodore Paulin Rousseau, aussi propriétaire, âgé de quarante huit ans, oncle maternel de l’épouse, et Justin Bourgeois, médecin en chef de l’Hôtel-Dieu d’Etampes, âgé de cinquante trois ans, cousin de l’épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec les époux, le père de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous adjoint susnommé, après lecture faite.  [Signé:] M. A. Charpentier  Huet Ch.  C. Huet père  Charpentier  J. A. Rousseau  Penot Huet  Th. Huet  P. Rousseau  Fred. Barré adj.  Bourgeois.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1862
Le 28 juillet, naissance de sa fille Célestine: Du mardi vingt neuf juillet mil huit cent soixante deux, dix heures du matin.  Acte de naissance de Celestine Sophie Madeleine Apolline Huet, du sexe féminin, née d’hier à onze heures du soir chez ses père et mère, fille en légitime mariage de monsieur Charles Huet, propriétaire, âgé de vingt huit ans, et de dame Mathilde Apolline Charpentier, son épouse, âgée de vingt trois ans, domiciliés de cette ville rue Saint Antoine.  Les témoins ont été les sieurs Charles Huet, propriétaire, âgé de cinquante quatre ans, et Théodore Alexis Charpentier, propriétaire, membre du conseil général du département de Sein et Oise et maire de la ville d’Etampes, âgé de quarante neuf ans, domiciliés de cette ville.  Sur la représentation de l’enfant et sur la déclaration du père qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous, adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  [Signé:] Th. Charpentier  C. Huet pere [paraphe]  Huet Ch.  Fred. Barré adj.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1866
Le 23 mars, mise au monde d’un fils mort-né: Du samedi vingt quatre mars mil huit cent soixante six, onze heures du matin.  Devant nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, officier public de l’état civil de la dite ville.  A été présenté sans vie un enfant du sexe masculin, sorti du sein de sa mère le jour d’hier à huit heures du soir, fils de monsieur Charles Huet, receveur particulier des finances de cet arrondissement, agé de trente deux ans, et de dame Mathilde Apolline Charpentier son épouse, agée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville rue Saint-Antoine.  Les témoins ont été le sieur Théodore Alexis Charpentier maire de la ville d’Etampes, chevalier de la légion d’honneur, agé de cinquante trois ans, aïeul maternel de l’enfant, qui ont signé avec nous adjoint susnommé après lecture faite du présent.  [Signé:] Th. Charpentier  Huet Ch.  Fred. Barré adj.
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
Vers 1870
M. Charles Huet a occupé vers 1870, au moment de la guerre franco-allemagne [sic], les fonctions de receveur des finances à Etampes.
Abeille d’Etampes 99/11 (12 mars 1910), p. 3 (saisie B. G. 2011, cf infra).
1873
“Hue mentionné comme “receveur particulier des finances à “Étampes (il y en a un par arrondissement; Hue n’occupe plus cette fonction en 1876).
Almanach national. Annuaire officiel de la République française pour 1873, présenté au Président de la République, Paris, Berger-Levrault et Cie, 1873, p .240.
1884
Le 22 juillet, Charles Huet , résidant à Etampes, témoin à Paris du mariage de son cousin Léonce (qui se marie avec sa concubine étampoise Clémence Delafoy, dont il a eu une fille quatre ans auparavant).
Registre des mariages du XVIIIe arrondissement de Paris (ci-dessus, voir l’aaticle sur Léonce Huet)
1886
Le 6 janvier, déclare à Etampes le décès de son père Charles I: Charles Huet, rentier âgé de cinquante deux ans, demeurant à Etampes.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
Entre 1884 et 1898
Départ pour le Mans, où réside sa fille et son gendre.
Cf. infra.
1898
Le 15 août 1898, décès à Etampes de sa fille Célestine: “L’an mil huit cent-quatre-vingt-dix-huit, le seize août, à onze heures du matin, par devant nous Edouard Joseph Béliard, maire de la ville d’Etampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie, sont comparus Charles Huet, propriétaire, âgé de soixante-quatre ans, demeurant au Mans, département de la Sarthe, père de la décédée ci-après nommé et qualifiée, et Edmond Emile Huet, aussi propriétaire, âgé de soixante ans, oncle de la dite décédée demeurant à Etampes, lesquels nous ont déclaré que Celestine Sophie Madeleine Apolline Huet, sans profession, âgée de trente-six ans, née à Etampes et demeurant en la ville du Mans (Sarthe), rue des Fontaines numéro premier, épouse de Pierre Henry Jehan de Latour, capitaine de l’Etat-Major, officier d’ordonnance du général inspecteur du deuxième arrondissement de Cavalerie, en garnison au Mans et y demeurant rue et numéro susdits, fille de Charles Heut ci-dessus qualifié et de Mathilde Apolline Charpentier son épouse décédée en cette ville, est décédée à Etampes rue Saint-Jacques numéro douze, hier à une heure et demie du soir, au domicile de son oncle sus-nommé, où elle se trouvait momentanément. Et, après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les comparants ont signé avec nous, maire sus-nommé, après lecture faite.  [Signé:] Huet Ch.  Huet Edm.  E. Béliard.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
Entre 1898 et 1910 Retour à Étampes, dans la maison de retraite de Gérofosse.
Cf. infra.
1910
Le 9 mars, décès à Étampes, et sépulture le 12: “Carnet de deuil.  M. Charles Huet Mercredi dernier est décédé en notre voille, à l’âge de 76 ans, M. Charles Huet, un membre d’une très ancienne famille d’Etampes, qui y était revenu vivre dans le calme de la retraite de Gérofosse ses dernières années. M. Charles Huet, frère de notre respecté concitoyen, M. Edmond Huet, était devenu en effet vers 1866, le gendre de l’ancien maire d’Etampes et député, M. Théodore Charpentier.  M. Charles Huet a occupé vers 1870, au moment de la guerre franco-allemagne [sic], les fonctions de receveur des finances à Etampes.  Ses obsèques auront lieu aujourd’hui samedi à 10 heures et demie, en l’église Notre-Dame. Nous présentons à la famille du défunt nos très sincères condoléances.
Abeille d’Etampes 99/11 (12 mars 1910), p. 3 (saisie B. G. 2011).


29. Edmond Emile Huet (1838-après 1924), sans profession

Date
Renseignements disponibles
Sources
1838
Le 26 mars, naissance à Étampes: Du lundi vingt six mars mil huit cent trente huit, heure de midi.  Acte de naissance de Edmond Emile Huet, du sexe masculin, né d’hier à deux heures de relevée chez ses père et mère, fils en légitime mariage de Charles Huet, propriétaire, âgé de vingt neuf ans, et de Emilie Aubin, son épouse, âgée de vingt deux ans, domiciliés de cette ville, rue Saint Jacques n°90,  Les témoins ont été les sieurs Jean Sébastien Noël Aubin, propriétaire, âgé de soixante dix ans, bis-aïeul maternel de l’enfant, et Philippe Louis Narcisse Baron, aussi bis-aïeul maternel de l’enfant, âgé de soixante quatre ans, domiciliés de cette ville.  Sur la représentation de l’enfant et sur la declaration du père d’icelui, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Christophe Nicolas Brichard, premier adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  Charles Huet  J. S. N. Aubin  Baron-Huet  Brichard [paraphe]. Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1846
Le recensement de 1846 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 37 ans — Emilie Aubin, son épouse, 31 ans — Edmond Emile Huet, leur fils, 8 ans — Sophie Louise Rousseau, domestique, 16 ans — Germain Alphonse Rousseau, domestique, 37 ans — Marie Anne Bouché femme Riché (?), domestique, 38 ans.”
Recensement de 1846 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1851
Le recensement de 1851 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 42 ans — Emilie Aubain, 36 ans — Emile Charles Joseph Huet, 3 mois — Germain Rousseau, domestique, 42 ans — [prénom non renseigné] Pauline [N.B.: Il s’agit en fait de Pauline Renard comme on le voit en 1856], domestique, 23 ans — Sophie Rousseau, domestique, 21 ans.”
Recensement de 1851 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1856
Le recensement de 1856 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, chef de ménage, 47 ans — Emilie Aubin femme Huet, sa femme, 41 ans — Charles Huet, leur fils, 22 ans — Edmond Emile Huet, son frère, 18 ans — Emile Charles Joseph Huet, frère des 2 précédents, 5 ans — Pauline Renard, cuisinière, 28 ans — Louise Gourdes, femme de chambre, 34 ans — Emilie Baron veuve Aubin, propriétaire, 59 ans  —  Anastasie Zoé Genty, domestique, 30 ans — Joséphine Genty veuve Charron, domestique, 38 ans” [Ces quatre derniers doivent être en fait des voisins].
Recensement de 1856 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1861
Le recensement de 1861 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 52 ans — Emilie Aubin femme Huet, sa femme, 45 ans — Edmond Emile Huet, sans profession, 23 ans — Louise Rosalie Gourde, femme de chambre, 39 ans — Honorine Barré veuve Lesage, cuisinière, 38 ans — Georges Antoine Stehling, domestique, 31 ans”.
Recensement de 1861 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1866
Le recensement de 1866 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 59 ans — Emélie Aubin, 51 ans — Edmond Huet, 28 ans — Louise Gourde, femme de chambre, 44 ans — Claire Marcoult, domestique, 24 ans”.
Recensement de 1866 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1872
Le recensement de 1872 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 64 ans — Edmond Emile Huet, 34 ans — Emile Charles Jacques [Lisez: Emile Charles Joseph Huet], étudiant, 21 ans — Joséphine Genty, domestique, 55 ans — Louise Rosalie Gourde, femme de chambre, 50 ans — Emile Paul Septier, domestique, 28 ans”.
Recensement de 1872 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1876
Le recensement de 1876 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, 68 ans — Edmond Emile Huet, 38 ans — Louise Pauline Ridet, domestique, 28 ans — Edmond Houdouin, domestique, 24 ans”.
Recensement de 1876 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1881
Le recensement de 1881 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Charles Huet, propriétaire, chef de famille, 71 ans — Edmond Huet, propriétaire, fils, 43 ans — Georges Limet, domestique, 17 ans — Léontine Legrand, domestique, 30 ans”.
Recensement de 1881 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1886
Le recensement de 1886 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Edmond Huet, propriétaire, chef, 48 ans — Emile J. P., domestique, attaché, 29 ans — Berthe Pavard, domestique, attachée, 20 ans”.
Recensement de 1886 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1891
Le recensement de 1891 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Edmond Huet, propriétaire, chef, 53 ans — Pierre Salmon, domestique, 34 ans — Berthe Pavard, domestique, 25 ans”.
Recensement de 1891 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1896
Le recensement de 1896 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Léonie Huet, rentière [Erreur plus que probable de copie pour Edmond Huet rentier], chef [de famille], 58 ans — Louise David, domestique, 41 ans”.
Recensement de 1896 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1901
Le recensement de 1901 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Edmond Huet, sans profession, chef, 62 ans — Louise David, domestique, 45 ans”.
Recensement de 1901 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1906
Le recensement de 1906 trouve au n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui n°12 de la rue Louis-Moreau): “Edmond Emile Huet, né en 1838 à Etampes, sans profession, chef — Louise Désirée David, née en 1855 à Gironville, domestique, employée par Huet”.
Recensement de 1906 numérisé et mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie de Bernard Gineste 2011).
1910
Cité en mars 1910 lors du décès de son frère Charles II: notre respecté concitoyen, M. Edmond Huet”.
Abeille d’Etampes 99/11 (12 mars 1910), p. 3 (saisie B. G. 2011).
1913
Membre de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Etampes et du Hurepoix: Huet, Edmond, 12 rue Saint-Jacques à Etampes”.
Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Etampes et du Hurepoix 19 (1913), p. XVI.
1924
Membre de la Société des Amis du Musée d’Etampes: Huet, Edmond, Propriétaire, 12 rue Saint-Jacques, Etampes”.
Bulletin de la Société des Amis du Musée d’Etampes 6 (1923-1924), p. 5.
Après 1924 Décès non localisé ni daté.



30. Emile Charles Huet (1851-1922), avocat et érudit

Date
Renseignements disponibles
Sources

Ex-libris d'Emile Huet Ex-libris d’Émile Huet

Cet ex-libris de 30 mm sur 25, du genre fer à dorer, porte  les pièces de la famille du Lys (c’est-à-dire de la famille de Jeanne-d’Arc), à savoir une épée accostée de deux fleurs de lys et sommée d’une couronne royale de France, pièces auxquelles sont jointes une plume d’écrivain, une partition de musique et les initiales E. H. (sans parler de deux autres éléments que je n
ai pu identifier et dont je n’ai pas trouvé lexplication: qui a une idée?)

On verra plus loin en effet qu
en 1894 Émile Huet a composé un important essai bibliographique intitulé: Jeanne d’Arc et la musique, essai de bibliographie musicale.
Courriel et pièce jointe en date du 10 juillet 2014 de Jacques Laget, libraire à Lormaye, expert honoraire près la Cour d’Appel de Versailles, en courtois retour d’une utilisation de nos recherches par la banque de données de l’Association Française pour la Connaissance de l’Ex-Libris, sous le n°H10757 (www.afcel.fr).
1851
Le 30 janvier, naissance à Paris (VIIe arrondissement) Cf. infra. Voir l’état civil reconstitué de Paris.
1851
A l’époque de sa naissance, son grand-père paternel Charles I est premier adjoint de la ville d’Étampes, par Décret du Président de la République du 7 février 1850, mais il ne le sera plus sous l’empire. Le maire et ses adjoints démissionnent le 12 août 1850, reviennent le 17 septembre 1850, et sont révoqués en novembre 1851 (Marquis).
Liste des édiles municipaux étampois au XIXe siècle (en ligne ici)
1866-1867
Emile Huet est pendant l’année scolaire 1866-1867 en classe de rhétorique, qui correspond à notre actuelle classe de première, au collège tenu par les Jésuites à Orléans, à la Chapelle Saint-Mesmin. Cette année le marquera profondément comme on le verra plus bas aux années 1893 et 1913. Il sera toujours catholique et royaliste, et on le retrouvera plus tard dans la mouvance de l’Action Française. Par ailleurs, en 1893, il est encore fait allusion avec nostalgie à l’époque où il montait sur scène lors des spectacles et manifestations organisés par ses maîtres jésuites.
Émile Huet, Un siècle d’éducation chrétienne, 1806-1906: le petit séminaire d’Orléans; histoire du petit séminaire de la Chapelle Saint-Mesmin; souvenirs d’un rhétoricien de 1866-1867 [in-8°; XII+454 p.; figures, planches & table], Orléans, P. Pigelet et fils, 1913.
1867
Le 17 juin 1867, Emile Huet, à Saint-Joseph de Poitiers, dans le cadre de ses études et celui  de l’Académie d’humanités organisée par ses maîtres (2e section), participe à un spectacle, Henri de Transtamare, où il prononce en temps que 2nd conseiller, une Narration française intitulée “Blanche de Castille”.
Souvenirs d’Académie. Séances littéraires et dramatiques données dans les collèges de la compagnie de Jésus en France de 1815 à 1878 [VIII+871 p.], Lille, J. Lefort, 1879, p. 319. En ligne ici.
1868
Le 3 février 1868,  à Saint-Joseph de Poitiers, dans le cadre de l’Académie de rhétorique, Emile Huet participe à un spectacle, Charles I, roi d’Angleterre. Dans la deuxième partie, intitulée Procès, il prononce, en temps que 2nd conseiller, un dialogue intitulée “Intercession. Puis, dans la troisième partie, intitulée Derniers moments, un Dialogue français intitulé “Les adieux. Dans le Troisième dialogue il interprète De Montreville, ambassadeur de France.
Ibid., p. 319. En ligne ici.
1868
Alors qu’Émile Huet n’a que dix-sept ans, commande anonyme et réalisation par le maître-verrier parisien Alfred Gerente d’une verrière dans la collégiale Notre-dame d’Etampes, représentant saint Clément, saint patron des meuniers, avec l’inscription latine suivante: “In memoriam Jacobi Huet molitoris Moriniacensis  anno 1770 et uxoris ejus Mariae Rousseau.  A. Gerente pict. vitr. Parisiensis”, c’est-à-dire “A la mémoire de Jacques Huet, meunier de Morigny l’an 1770, et de son épouse Marie Rousseau. Alfred Gerente, peintre verrier de Paris.”  On notera les parentés de conception entre cette verrière et la fontaine non datée qui orne la cour du n°12 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui rue Louis-Moreau): d’abord pour l’aspect général de la composition; ensuite pour son inspiration extrêmement savante, voire archéologisante. On y voit plus la patte d’Emile Huet ou de l’un de ses maîtres jésuites que de son père, même si c’est ce dernier qui a dû financer la réalisation de cette verrière.
Collégiale Notre-Dame d’Étampes.
1869
Le 4 mars 1869, à Saint-Joseph de Poitiers, dans le cadre de l’Académie de Philosophie, Émile Huet participe à un manifestation, la Philosophie des Beaux-Arts. Lors de la première partie, en temps que 1er conseiller, il traite le sujet suivant : “Le ridicule et le laid, le joli et le sublime. Et dans la troisième partie, “L’architecture”. Un autre élève traite de la sculpture, et un autre encore de la peinture.
Ibid., p. 319. En ligne ici.
Vers 1868?
A une date inconnue, érection de la fontaine qui orne la cour du n°12 de la rue Saint-Jacques, aujourd’hui rue Louis-Moreau. C’est une composition très savante, et une représentation allégorique de la rivière Louette, qui a enrichi la famille Huet en faisant tourner ses moulins. Elle tient le caducée du commerce (celui de Mercure et non pas celui d’Esculape), et à ses pieds gît un chien barbet au milieu de plantes aquatiques, terrassé par des écrevisses, allusion savante à un poème héroï-comique composé au début du XVIIIe siècle, tant en latin qu’en français, par l’Étampois Claude-Charles Hémard de Danjouan.
Rue Louis-Moreau, n°12 (cour des actuelles pompes funèbres générales). Réédition en ligne de ce poème, ici Cf. Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, 2003, p. 84.
Vers 1868?
Identité du sculpteur de la Nymphe Louette. Si cette statue était contemporaine de la verrière de Saint-Clément, quant à elle elle très bien datée, on pourrait sérieusement envisager l’attribution qui en a été proposée en 2003 par Frédéric Gatineau, à savoir au sculpteur étampois Élias Robert (1821-1870), dautant que ce sculpteur, à qui lon doit plusieurs réalisations à Étampes vers cette époque, entretenait des liens damitiés avérés au moins avec un autre édile étampois, à savoir Abel Chaudé, membre du conseil municipal à partir de 1870, qui nous a conservé un courrier de lui; Élias Robert a dailleurs laissé des portraits de membres de la famille de Viart, qui tenait un moulin, et la mairie de Morigny. Tout ceci est très en faveur de l’attribution proposée par Frédéric Gatineau. Cependant il me semble maintenant qu’il faut maintenant envisager une autre candidature. Élias Robert en effet était ami à Étampes de membres d’une équipe fortement compromise  avec le régime du second empire, tandis que la famille de Charles Huet semble avoir été royaliste. Je défendrai prochainement dans une page spécifique l’hypothèse selon laquelle il faut plutôt attribuer cette sculpture, et l’ensemble de la fontaine, au même Alfred Gerente à qui l’on doit la verrière de saint Clément, mais qui avait commencé une carrière de sculpteur avant de reprendre l’atelier de son frère Henry maître-verrier.
Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, 2003, p. 84. Plus une page à venir, remaniée, sur la Nymphe Louette.
1876
Le 5 septembre, mariage à Etampes: Du mardi cinq septembre mil huit cent soixante seize, dix heures du matin.  Sont comparus devant nous Alphonse Philippe Auguste Brunard, maire de la ville d’Etampes, chevalier de la légion d’honneur, officier de l’etat civil de la dite ville.  Le sieur Emile Charles Joseph Huet, sans profession, âgé de vingt cinq ans, domicilié à Etampes rue Saint  Jacques numéro douze et résidant à Paris, rue de Verneuil numéro neuf, septième arrondissement, né à Paris (premier arrondissement) le trente janvier mil huit cent cinquante un, fils majeur de Charles Huet, propriétaire, âgé de soixante sept ans, domicilié en cette ville rue Saint-Jacques numéro douze, et de feu Emilie Aubin son épouse, décédée à Etampes le vingt un décembre mil huit cent soixante neuf.  Et la demoiselle Lucie Marie Victorine Duverger, sans profession, âgé de dix neuf ans, demeurant chez ses père et mère, née à Etampes le vingt trois février mil huit cent cinquante sept, fille mineure de Henry Duverger, propriétaire, âgé de quarante six ans, et de Marie Claire Morin, son épouse, âgée de trente huit ans, domiciliés en cette ville rue Saint Jacques numéro quatre vingt seize.  Lesquels nous ont  présenté leurs actes de naissance, un certificat délivré le trois de ce mois par maître Hautefeuille, notaire à Etampes, constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage, et les actes de publication du présent mariage faits tant en cette ville qu’en celle de Paris (septième arrondissement) les dimanches treize et vingt août dernier sans opposition.  Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Emile Charles Joseph Huet, qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Lucie Marie Victorine Duverger, et celle de la demoiselle Lucie Marie Victorine Duverger qu’elle prend prend pour son légitime époux le sieur Emile Charles Joseph Huet En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Emile Charles Joseph Huet et la demoiselle Lucie Marie Victorine Duverger sont unis par le mariage.  Tout ce que dessus fait à Etampes en l’hôtel de la mairie, les portes ouvertes, les dits jour, mois en an, en présence et du consentement du père de l’époux, des père et mère de l’épouse, et aussi en présence des sieurs Eugène Baron, propriétaire, âgé de soixante treize ans, grand oncle de l’époux, domicilié en cette ville, Jules Aubin, négociant, âgé de cinquante huit ans, oncle de l’époux demeurant à Paris rue de Rivoli numéro cent quarante six, Pierre Charles Lasneret, prorpiétaire, âgé de cinquante cinq ans, oncle de l’épouse, demeurant à Nogent-sur-Seine (Aube) et Paul Henry Théodore Huet, propriétaire, âgé de trente cinq ans, cousin de l’épouse, domicilié à Etampes, qui ont signé avec les époux, le père de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous maire susnommé, après lecture faite.  [Signé:] C. Huet père  L. M. V. Duverger  E. C. J. Huet  Duverger  C. Morin  E. Baron  Aubin  Ch. Lasneret  Paul Th. Huet  A. Brunard.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1877
Le 18 juin, naissance de sa fille Thérèse: Du lundi dix huit juin mil huit cent soixante dix sept, heure de midi.  Acte de naissance de Thérèse Marie Emilie Huet du sexe féminin, née ce jour à sept heures du matin, chez ses pere et mere, fille de Emile Charles Joseph Huet, avocat, agé de vingt six ans, et de Lucie Marie Victorine Duverger son épouse agée de vingt ans, domiciliés en cette ville rue du Château numéro huit.  Les témoins ont été les sieurs Henry Duverger, propriétaire, agé de quarante sept ans, aïeul maternel de l’enfant, et Charles Huet, propriétaire, agé de cinquante six ans domiciliés de cette ville.  Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du pere d’icelle, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Etienne Auguste Decolange adjoint délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  [Signé:] Emile Huet  Duverger  C. Huet père Delocange. Première addition marginale: Par acte en date du 23 avril 1900 célébré à la mairie de [blanc], Huet Thérèse Marie Emilie a contracté mariage avec Blavet Paul Auguste.  Pour mention  Le greffier [Signé:] [illisible]. Deuxième addition marginale: Décédé [sic] le trente et un août 1961 à Fontenay aux Roses (Seine). Le 22 mars 1962 [Signé:] M. L.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1879
Naissance de sa fille Suzanne.
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1880
Naissance de sa fille Marie Jeanne (1880-1894)
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1883
Il est membre de la Société historique et archéologique du Gâtinais dès l’origine de cette société, “Huet, juge au tribunal civil de Gien (Loiret) [50].
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 1 (1883), p. 21. Le numéro 50 correspond peut-être à un rand d’ancienneté parmi les membres.
1886
Le 6 janvier, déclare à Etampes le décès de son père: Emile Huet, avocat, âgé de trente quatre ans, demeurant à Gien, Loiret.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1886
Dans la bibliographie gâtinaise publiée par Henri Stein en 1886: “Parmi les volumes en préparation, on nous signale [...] 2° Promenades pittoresques dans le Loiret, châteaux, monuments, paysages, par M. Émile Huet, avocat, dessins de M. Paul Pigelet; 1 vol. in-4° de 400 pages, avec 300 gravures et 20 eaux-fortes; paraîtra en livraisons à 5 francs. On trouve un encart publicitaire annonçant cet ouvrage à la fin du volume 4 des Annales du Gâtinais.
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 4 (1886), p. 332
1888
Émile Huet, Monseigneur L.-E. Bougaud évêque de Laval, son sacre dans la basilique de Sainte-Croix cathédrale d’Orléans. Deuxième édition, revue et augmenté [in-8°; 71 p.], Orléans, H. Herluison, 1888.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1891
Naissance de sa fille Solange (1891-1953).
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1891
Il est toujours membre de la Société historique et archéologique du Gâtinais: Huet (Emile), ancien magistrat, rue de la Bretonnerie, 7, à Orléans (Loiret).
Société historique et archéologique du Gâtinais. Statuts, travaux, liste des membres, Orléans, Herluison, 1891, p. 18.
1893
Réunion des anciens élèves de Saint-Mesmain, à laquelle Émile Huet est très investi et tient une place importante (avec une allusion dès la deuxième page au talent de comédien qu’avait montré notre avocat lors de ses études): “Heureux les Anciens qui ont pu passer à La Chapelle la journée entière du 30 juillet! Ils en ont goûté tous les plaisirs si délicats et si variés, et ils ne seront pas, comme les absents, réduits à s’en donner une représentation imparfaite, à l’aide d’un compte-rendu sans vie et décoloré. Le programme de la fête n’était pas chargé: point de séance musicale, littéraire ni dramatique. Le grand plaisir des Anciens n’est-il pas de se revoir, d’évoquer les vieux souvenirs, de se raconter leurs odyssées depuis la Rhétorique, de retrouver à la chapelle de la Sainte-Vierge les douces émotions d’autrefois, à l’étude leur bureau incrusté de signatures connues, sous les tilleuls des cours de récréation, circulant comme autrefois, [p.6] les chars des jours de fête, amusement de notre jeunesse. La journée fut donc consacrée tout entière à ces joies intimes. Les chapelles, les chambres de nos maîtres, la terrasse et le parc en furent les seuls théâtres. Le soir, le préau de la grande division ne vit ni tréteaux, ni planches, ni décor. Il reste muet et désert. Qu’eût-il pensé de vous, ô Monsieur Huet, s’il n’avait su que votre dévoûment et votre charmante affabilité n’avaient fait que changer de scène et se dépensaient à faire aux arrivants l’accueil le plus cordial dans les salons du parloir! [...] [p.9] Les Présents. De cent et quelques que nous étions au déjeuner, notre nombre s’éleva rapidement dans l’après-midi, et le soir il dépassait notablement trois cents. Parmi les groupes qui arrivent à tous moments et fraternisent sous les allées de tilleuls ou les ombrages du parc, nous reconnaissons: des conseillers généraux, comme M. le comte de Lévis-Mirepoix et M. le docteur Sédillot; des maires et des adjoints, comme MM. de Terrouenne, Louis Boullet, Roger de la Selle; un candidat au conseil municipal de Paris. M. Alfred Gillet; des illustrations du barreau, comme MM. Arthur Johanet, Ém. Huet, Ch. Moizard; toute une faculté de médecine dans la personne des docteurs Arqué et Baille, Hybord, Ribbrol, Chaignot, Rocher, Blanluet, Paulin Moizard, Fauchon, Baranger, Grenet et le major Regnault; parmi les membres du clergé nous saluons, après un des cinq derniers survivants des Professeurs de 1846, M. Dumontel, M. Séjourné, archidiacre de Montargis et de Gien; le R. P. Constant, des Frères-Prêcheurs; MM. les curés de Saint-Paterne et de Saint-Marceau; MM. Boisbourdin et Verger, de la Compagnie de Saint-Sulpice, et, entouré de la sympathie la plus respectueuse, M. l’abbé Le Conte, dont la paroisse de Baccon s’apprête à fêter le jubilé, et qui se trouve, cette année, le doyen des Anciens Elèves présents à notre réunion triennale. [..] [p.56] Rhétoriques de 1860 1870. Correspondant général: M. Emile Huet, avocat, 7, rue de la Bretonnerie. Orléans. [...] [p.61] [...] Rhétorique de 1866-67. Correspondants : MM. Gustave Bigot et Emile Huet. Présents. MM. De Champvallins (Paul), 35, faubourg Bannier, Orléans. Fouquet (Emile), 40, rue des Écoles, Paris. France (l’abbé Gustave), professeur au Petit Séminaire de Sainte-Croix, Orléans. Girier (Charles), chanoine honoraire, curé-doyen de Saint-Paterne, Orléans. Guillon (l’abbé Georges), vicaire à Saint-Jacques-du-Haut-Pas, Paris. [p.62] MM. Huet (Emile), avocat, 7, rue de la Bretonnerie, Orléans. De Lévis-Mirepoix (le comte Adrien), château de Malesherbes (Loiret). Vie (Gustave), chanoine honoraire, supérieur du Petit Séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin. Excusés. MM. D’Albignac (Maurice), capitaine au 20e dragons, 40, avenue Baudin (Limoges). Bigot (Gustave), rue des Grands-Champs, Orléans. Calluaud (l’abbé Henri), chanoine, pro-secrétaire de l’Evêché, 28, rue des Capucines, Arras. Champault (l’abbé Louis), à Gien. Delaporte (l’abbé Arthur), curé d’Erceville (Loiret). Deschamps (Henri), avoué, rue de Linières, Bourges. Languille (l’abbé Henri), curé de Vrigny, par Pithiviers (Loiret). Leroy (l’abbé Louis), vicaire de Saint-Aignan, Orléans. Prévost (l’abbé Moïse), curé de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (Loiret). Rabelleau (Abel), avocat, 31, rue Saint-Euverte, Orléans.  Décédés. MM. Couturier (l’abbé Arthur) ; Deroin (Hippolyte); De Dordaygues (Henri) ; Gagnepain (l’abbé Savinien); De Grasset (Jean); Latron (Paul); De Man (Vincent-de-Paul); De Maussarré (Raymond); De Murat (Gaston) ; Piat (Charles); De Puslowski (Charles); Rabier (Alfred). [...] [p.90] Association amicale des anciens maîtres et élèves du Petit Séminaire de la Chapelle Comité. Président d’honneur: S. G. Mgr Coullié, archevêque de Lyon, administrateur du diocèse d’Orléans. Bureau. Président : M. le Dr Arqué + Vice-Président: M. A. Johanet, avocat. Secrétaire: M. l’abbé Cochard. Vice-Secrétaire: M. L. Dumuys. Trésorier: M. G. Séjourné, libraire-éditeur. Vice-Trésoriers, M. Emile Huet. M. Paul-Élie Fougeron. [...] [p.92] [...] Rhétoriques de 1860 à 1870 et Cours supérieur. Trésorier: M. HUET (Emile), avocat, 7, rue de la Bretonnerie, Orléans. [...] [p.95] [...] Rhétoriques de 1860 à 1870 et Cours supérieur. Trésorier: M. Huet (Emile), avocat, rue de la Bretonnerie, 7, Orléans. [...].
Onzième réunion triennale des anciens maitres et élèves [du petit séminaire de la Chapelle-Saint-Mesmin] présidée par S.G. Mgr. L’êvêque d’Orléans, archevêque élu de Lyon, le 30 Juillet 1893, fête de Notre-Dame-de-Perséverance [100 p.], Orléans, G. Jacob, P. Pigelet, successeur, 1893. Dont une réédition numérique en ligne, ici.
1893
En septembre 1893, Émile Huet (1851-1922) et son ami étampois Maxime Legrand (1854-1924), avocat comme lui, publient (sous les pseudonymes plaisant de Jean Ballast & F. Errail) un article à l’occasion de l’inauguration prochaine du chemin de fer d’Étampes à Auneau, «D’Étampes à Auneau en chemin de fer», dans Le Postillon de Seine-et-Oise, “journal libéral et indépendant”. Il en est imprimé un tiré-à-part orné d’une gravure de Georges Roux, D’Étampes à Auneau en chemin de fer [in-12; pièce; 1 gravure], Dreux, J.-B. Achard, 1893.  
Dont une réédition en ligne par François Jousset, «Maxime Legrand et Émile Huet: D’Étampes à Auneau en chemin de fer (1892)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/che-19-18920916detampesaauneau.html, 2008.
1894
Émile Huet, Jeanne d’Arc et la musique, essai de bibliographie musicale [in-89°; 153 p.; extrait du Bulletin de la Société d’agriculture, sciences, belles-lettres et arts d’Orléans], Orléans, H. Herluison, 1894.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1894
Le 6 novembre, décès à Orléans de sa fille Marie Huet, âgée de quatorze ans.
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1898
Émile Huet, Société archéologique et historique de l’Orléanais. La Fête de la cinquantaine (23 janvier 1848-23 janvier 1898) [in-8°; 97 p.], Orléans, H. Herluison, 1898.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1898
Émile Huet, Fouilles archéologiques de Beaulieu - Conseil général, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XII, 164 (1898), pp. 179-181.

1898
Émile Huet, Le général baron Chauvel, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XII, 164 (1898), pp. 188-191.

1898
Huet (Emile), avocat, membre de la Société d’agriculture, sciences, belles-lettres et arts d’Orléans. Secrétaire de la Société [archéologique de l’Orléanais].
Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 27 (1898), p. V
1898
Il est toujours membre de la Société historique et archéologique du Gâtinais: Huet (Emile), ancien magistrat, rue de la Bretonnerie, 7, à Orléans (Loiret).
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 16 (1898), p. XVI
1898
Le 23 janvier, discours d’Émile Huet secrétaire de la Société archéologique et historique de l’Orléanais: M. Baguenault de Puchesse, au nom de la Société archéologique, remercie M. de Marsy et prend courtoisement acte de sa très séduisante promesse. Puis il donne la parole à M. Emile Huet, secrétaire, pour la lecture de son rapport. Votre présence en si grand nombre ici, Messieurs, et le gracieux empressement que vous avez mis à répondre à son [p.XIX] invitation causent à la Société archéologique de l’Orléanais une grande joie et lui font grand honneur. Pourquoi? Parce qu’elle est heureuse si, après sa vie déjà longue de cinquante années, vous lui trouvez encore quelque grâce; parce qu’elle est fière de pouvoir se dire qu’elle a pu, durant ce temps, mériter votre intérêt. Comment vous en remerciera-t-elle? Mon Dieu! de la façon la plus simple et la plus logique: en vous parlant d’elle-même. Comment, parler ainsi de soi! — Mais oui. — Pascal n’a-t-il pas dit: «Le moi est haïssable?» — Oui certes. Aussi n’est-ce point par un vain sentiment d’amour-propre que la Société archéologique est amenée à vous parler d’elle. C’est cependant une faiblesse qu’on permet d’ordinaire aux douairières, et elle pourrait, par privilège d’âge, revendiquer le droit à cette faiblesse. Mais non; elle vous doit à vous, Messieurs, et elle se doit à elle-même de vous dire ce qu’elle a fait pendant cinquante années et de justifier ainsi et l’intérêt que vous lui portez et l’honneur que vous lui faites. Ce soir, à tous ceux qui voudront prendre part à son confraternel banquet, elle fera les honneurs de l’amitié sincère qu’un culte profond pour la patrie commune inspire à tous ses membres. Tantôt, sous la conduite du guide le plus sûr, elle vous montrera, dans les vitrines des musées, les richesses qu’on lui a confiées et qu’elle garde jalousement comme un dépôt sacré. Maintenant, elle doit vous ouvrir tout grands les rayons de sa bibliothèque, où vous trouverez les documents qu’elle amasse et les travaux qu’elle a produits. Cette bibliothèque, vous l’avez sous les yeux. En 1567, Van Giffen, procureur de la nation germanique en l’Université d’Orléans, disait que «le nombre des livres étoit suffisant pour que les escholiers s’inquiétassent du lieu où ils pourraient les placer». Je vous laisse à juger de visu si les archéologues de 1898, les successeurs des étudiants en cette salle des Thèses même, peuvent se réclamer d’une préoccupation pareille! Les livres débordent de partout. Je dis bien: de partout! car ils nous viennent, rien que pour la France, de 112 Sociétés correspondantes, et, s’il faut [p.XX]  parler de l’étranger, de 24 académies diverses, dont les sièges sont à Anvers, Bruxelles, Christiania, Genève, Mexico, Stockholm, Vienne, Washington et Saint-Pétersbourg. Jugez ce que vaut déjà par elle-même une telle accumulation de documents! Rien qu’à la valeur du contenu, on juge d’habitude la qualité du contenant; souvent même on va plus loin, et le contenant emprunte toute sa valeur à celle du contenu. En l’espèce, ce serait faire une grossière erreur que de compter ainsi. La Salle des Thèses, où vous êtes en ce moment, serait-elle toute nue, et compterait-on pour rien tout ce qu’elle renferme, je la tiendrais pour une des œuvres primordiales de la Société archéologique. Fondée par l’Université en 1411, elle était, en 1868, à l’état de ruine et condamnée à disparaître. A l’une des réunions des Sociétés savantes, tenue à Paris le 2 avril 1869, une communication faite à propos, au nom de la Société, par son président, M. Boucher de Molandon, la sauva de la destruction, grâce à l’appui des pouvoirs gouvernementaux. Par une conséquence logique, la Société, aidée par les actives démarches et la généreuse souscription de celui que je viens de nommer, l’achetait, de moitié avec la ville, pour un prix important en 1876, et, en 1881, grâce au concours de l’État, de la ville et de la Société, elle sortait des mains de M. Lisch, architecte des monuments historiques, toute gracieuse et pimpante dans sa forme gothique si rare pour les monuments à usage exclusivement civil, prête à abriter les recherches lentes et patientes des archéologues, étudiants vieillis par les études qui finissent, après avoir au début donné asile aux premiers essais des écholiers entrant dans la vie studieuse qui commence, avec cette turbulence étourdie qui leur faisait graver au couteau leurs noms sur les colonnes de pierre, où vous les verrez encore. La Société n’avait pas attendu d’être aussi magnifiquement logée pour commencer ses travaux. Sortie du berceau où vous l’avez vue tout à l’heure, élevée dans l’une des salles de la Bibliothèque, grandie à l’Hôtel de la Préfecture, où elle a encore des archives, elle fit jusqu’en 1883, en trente-cinq années, imprimer seize volumes de Mémoires, de [p.XXI] 485 pages chacun en moyenne, la valeur de l’exemplaire complet de l’Histoire de France d’Henri Martin. Et ce n’est là, écrite par parcelles, que l’histoire incomplète d’un tout petit coin de notre grande France. J’y note, tout à l’origine, dans le premier volume paru en 1851, le premier mémoire de M. Eugène Bimbenet, écrit sur l’Hôtel de la Mairie d’Orléans. Ce chercheur studieux, dont l’esprit si affable resta jeune jusqu’à sa mort encore récente, préludait ainsi par un premier essai à une suite d’études du plus sérieux intérêt sur les Justices d’Orléans, qui firent l’objet de treize mémoires, échelonnés de 1858 à 1866. Dans ce même premier volume se rencontrent deux courtes notes de M. Duchalais, savant de haut savoir, qui témoignait ainsi de son estime pour la Société naissante, comme le firent depuis pour la Société grandie les Quicherat, les Ch. Lenormant, les Egger, Georges Picot et Léopold Delisle. Dans ce premier volume encore, je relève le nom de M. Mantellier, étudiant un Atelier de faux-monnoyeurs du XVIe siècle, découvert à Pithiviers en 1846. C’était un jeu plaisant de ce fécond esprit qui faisait peu prévoir les magistrales études, fruit d’un labeur énergique et consciencieux, qui s’appellent: Valeur des principales denrées et marchandises qui se vendaient ou consommaient en la ville d’Orléans du XIVe au XVIIIe siècle, un volume publié en 1862, et surtout l’Histoire de la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et fleuves descendant en icelle. Cette histoire considérable tient à elle seule trois volumes, datés de 1864, 1867 et 1869, et elle est le document fondamental nécessaire à tous les esprits curieux de rendre à notre pauvre fleuve délaissé sa fréquentation d’autrefois. Ces premières années du début étaient l’époque bénie des découvertes heureuses; les collectionneurs d’aujourd’hui le savent bien, eux dont le cœur tressaille d’aise rien qu’à la vue d’une piécette dont un revers seulement est rare! Alors, comme le 27 mai 1861, après, un fortuné coup de pioche donné au hasard dans une sablière, on découvrait, à Neuvy-en-Sullias, tout un trésor de bronzes gallo-romains, que vous verrez tantôt au Musée. Grâce encore à M. Mantellier, [p.XXII] il y trouva asile, après avoir fait, en 1866, l’objet d’un mémoire détaillé et de planches en couleurs luxueusement lithographiées. L’année d’avant, M. Léon Renier, à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, avait donné l’interprétation de l’inscription trouvée en 1846 à Orléans, et révélée depuis par M. Dufaur de Pibrac. Le savant épigraphiste fixait ainsi la situation à Orléans du Cenabum gaulois. A sa suite, dans nos Mémoires, vinrent écrire sur cette même question MM. Loiseleur, Boucher de Molandon, V. Pelletier, Marchand, Collin, Bimbenet, Dumuys et Guerrier. Mais, ne vous semble-t-il pas que dans cette énumération un nom tarde à venir sous ma plume? Patience, je vous en prie!... Il avait créé l’œuvre, il avait bien droit au repos pendant quelques jours! En fait, c’est au IXe volume seulement, en 1866, que M. l’abbé Desnoyers signe son premier mémoire, sur le Sceau, de saint Aignan. Mais, il m’est avis que, si sa plume se reposa jusqu’à celte époque, c’est qu’elle attendait pour les utiliser les documents qu’une activité alors jeune — ce qui ne veut pas dire qu’elle fût plus grande qu’aujourd’hui — accumulait avec soin. Voyez plutôt en 1873 un autre écrit, sur les Objets trouvés en Loire en 1870, que suivront périodiquement, selon une méthode invariable, d’autres écrits sur le même sujet, publiés en 1876, 1889 et 1898. J’ai quelque idée que ce ne sera point le dernier. Dussent les écrits d’ailleurs être rares, qu’importe! Mieux que les écrits encore, les actes méthodiques et persévérants restent: vous vous en convaincrez tantôt en voyant nos musées! Entre temps, et au milieu de ces travaux plus particulièrement locaux, paraissait un volume d’histoire générale, publiant, en 1875, les Lettres et instructions diplomatiques de la cour de France, lors de l’expédition du duc de Guise à Naples, sous la signature de MM. J. Loiseleur et Baguenault de Puchesse. Déjà, en 1885, un volume avait été consacré à la publication, par M. Lucien Merlet, d’un grand nombre de Lettres des rois et reines de France, princes, etc.. Mais toutefois — et cela n’a rien que de naturel — les [p.XXIII] faits locaux préoccupaient plus spécialement nos travailleurs, et, parmi eux, le grand fait d’Orléans, celui de «Jeanne», la grande et sainte Jeanne; celui du «siège», Jeanne la libératrice. Avouez, Messieurs, qu’il n’en est guère de plus grand, et que sont vraiment heureux les savants, de si modeste savoir qu’ils soient, de pouvoir, parce qu’ils sont Orléanais, se grandir à la hauteur d’un sujet où se confondent en un même nom Orléans et la France sauvés! Aussi de ce nom-là rien n’est indifférent. Sur «la famille» qu’il désigne et la «maison» où elle a pu passer, je vois parmi les écrivains: MM. Boucher de Molandon, J. Doinel; sur «les reliques» qu’elle a pu laisser: M. l’abbé Cochard; sur l’«iconographie» conservant son image: M. l’abbé Desnoyers; sur «le siège d’Orléans»: MM. Loiseleur, Jarry, Desnoyers, Boucher de Molandon et A. de Beaucorps; sur «Dunois», le royal batailleur: MM. Pillon, Jarry et Desnoyers; sur «le pont des Tourelles»: M. Collin, que la mort trop tôt venue empêcha de voir son beau travail publié en 1895. Toutefois, pour être le plus grand, ce fait n’est point le seul sujet de nos études. La Salle des Thèses et l’Université d’Orléans étaient dignes de voir leur histoire écrite, surtout depuis le jour où, comme je l’ai dit, elle revêtit sa parure nouvelle. Vous la trouverez, cette histoire, dans le volume paru en 1873, où MM. Jarry et Boucher de Molandon lui ont consacré deux mémoires. Depuis 1883 jusqu’à aujourd’hui, en quinze années de temps, onze volumes nouveaux ont été publiés; aux tomes XX et XXII vous y trouverez sur ce même sujet trois mémoires encore, établis sur les recherches de MM. Bimbenet, Herluison et Loiseleur. Enfin, nos archives religieuses devaient être étudiées: témoin les Cartulaires de Beaugency et celui de Notre-Dame de Voisins, publiés en 1887 par MM. Vignat et Doinel; Micy-Saint-Mesmin, par M. de Torquat; Théodulfe et Fleury-sur-Loire, par M. Cuissard; notre Cathédrale, par M. Vignat et MIle de Villaret; notre Lycée, l’ancien Collège des Jésuites, par M. Tranchau; les Ursulines de Saint-Charles, par M. Ratouis; Saint Paterne, évéque d’Avranches, par M. l’abbé Crochet. [p.XXIV] Que sais-je encore! Les faits d’histoire générale rattachés au coin Orléanais: l’Assassinat du duc de Guise, de François Dupuis; la Saint-Barthélémy à Orléans, de M. Baguenault de Puchesse; un épisode de la Fronde, la Guerre des sabotiers de Sologne, de M. Jarry; de M. Auvray, Documents Orléanais du XIIe et XIIIe siècle; par M. Bonnardot, Documents sur le régime municipal à Orléans, et, tout récemment, le Commerce des grains dans la généralité d’Orléans en 1768, de M. Bloch; enfin, du docteur Tartarin, L’Histoire généalogique des seigneurs de Choisy-aux-Loges. Mieux que par une sèche énumération, j’aurai dit le mérite de nos travaux en vous rappelant les médailles décernées à la Société aux réunions des Sociétés savantes à la Sorbonne, en 1875 et 1876, hautes récompenses dont nous sommes fiers à juste titre. De même, nous avons lieu de nous enorgueillir de ces brillants concours quinquennaux qui ont été ouverts par la Société, grâce aux libéralités de M. Boucher de Molandon et de ses neveux, MM. Max. et A. de Beaucorps, et dont les présidents ont été des maîtres tels que les Egger, les Léopold Delisle, les Georges Picot et Lafenestre, les rapporteurs nos collègues les plus autorisés, le donateur lui-même et MM. Baguenault de Viéville, de Buzonnière, Tranchau, Guerrier, Raguenet de Saint-Albin. Je n’en finirais point, Messieurs, si je voulais tout dire. Et, notez que cette analyse rapide et incomplète ne s’applique qu’à nos vingt-sept volumes de Mémoires, négligeant volontairement onze volumes de Bulletins où les écrits, pour être de moindre importance, n’en ont pas moins celle d’apporter à l’histoire un document nouveau, comme ferait un maçon d’une pierre, petite il est vrai, mais tenant, dans le blocage du mur, sa place utile à la solidité de l’édifice. Donc, je m’arrête et finis. Au fait, il en est temps! Car si la Société archéologique a pu puiser dans son âge le droit de manquer à la modestie en parlant d’elle, elle n’est pas assez vieille pour y prendre celui de manquer de mesure en tombant dans les radotages. Horreur! Ce serait un défaut de plus! On nous en prête assez! [p.XXV] Sociétés savantes, comme cela est province! dit parfois le Parisien souriant. Et l’Orléanais guépin, est-ce qu’il n’a pas un mot pour exercer à notre encontre sa verve habituelle? Voyons... cela ressemble au titre charmant d’une des plus jolies pièces de Sully Prudhomme... le Vase brisé... ou quelque chose d’approchant!... Gaîtés malicieuses, mais bienveillantes au fond. Parisien ou Guépin peuvent avoir le sourire à fleur de lèvres, mais au fond du cœur, sérieux, ils savent bien que cette Province — et la nôtre tout particulièrement — est un fier lambeau de notre grande France; que cette pierre, toute cassée qu’elle soit, est un morceau d’œuvre d’art; qu’en étudiant l’une et l’autre, on s’apprend à mieux connaître et aimer la France et les beaux-arts, fleuron incontesté de sa couronne. Ils savent que tous, tant que nous sommes, d’accord avec les Sociétés amies, nous n’avons qu’un but et qu’un souci, c’est de travailler obscurément mais sûrement à faire connaître et aimer le pays. De cette bienveillance nous avons des garants sûrs et précieux: ce sont ces Congrès annuels où le gouvernement nous convoque en périodiques assises; ce sont ces concours financiers et cet appui moral que nous donnent ici les pouvoirs publics; c’est votre présence à tous ici, Messieurs, en ce moment. La Société archéologique de l’Orléanais tenait à vous en remercier expressément et elle m’a chargé de le faire en son nom. Je l’ai fait de mon mieux et, en tout cas, bien ou mal, je l’ai fait de grand cœur.
Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 27 (1898), pp. XVIII-XXV.
1899
Émile Huet, Fouilles des Immeubles du Loiret, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XII, 166 (1899), pp. 282-291 et planches.

1899
Émile Huet, La ville de Gannes et les fours à réduction du puits d’Havenat, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XII/166 (1899), pp. 365-372.

1899
Début 1899, Émile Huet ne craint pas d’afficher son appartenance à la Ligue de la Patrie Française, fondée le 31 décembre 1898 dans le cadre de l’Affaire Dreyfus, et rassemblant des antidreyfusards intellectuels et mondains (liste où on remarquera par coïnciende la présence de l’Étampoise Louise Abbéma): “«La Patrie Française» Le comité de la Ligue de la Patrie française publie aujourd’hui sa cinquième liste. Nous y relevons les noms suivants: MM. Garran de Balzan, Le Cour-Grandmaison, sénateurs. MM. Louis Gotteron. Emile Le Senne, Armand Petiot, anciens députés. M. H. Daumet, membre de l’Institut. Mlle Louise Abbéma, MM. Léon Couturier, A. Besesmes, Ernest Butura, Alfred Meyer, Renoir, Maurice Faure, Eugène Fayen, Etienne Tournes, Tony Faivre, Roger Jourdain, Paul Lazerges, Félix Baudin, Georges Maraignille, Georges Desvallieres, Ariste Boulineau, Gaston Thibaut, artistes peintres. M. Paul Didier, directeur-adjoint des Hautes-Etudes. M. Pierre Dareste, avocat à la Cour de cassation. MM. Paul de Laprade, Paul-L. Binet, Ch. Westercamp, Etienne de RoUaud, Ponet, Auzoux, H. Dior, Georges Le Caron, avocats à la Cour d’appel. M. Arthur Johannet, bâtonnier des avocats d’Orléans. MM. les docteurs Léon Bonnet, Mariani, Dubuc, Forestier, Albert Salivas, H. Tripier, Henri Kortz. J. Courtat, Brecheniet, Jean Baldy, Dubousquet de La Borderie, Ely Star, Voulet, L. Tulon, J. Boulai, Le Menant des Chesnais. M. le docteur Simon, professeur à la Faculté de Médecine de Nancy.  MM. Charles de Théxillat, ancien préfet; baron Ernouf-Bignon, ancien sons-préfet de La Foye, ancien substitut Louis-Paul Dubois, auditeur de la Cour des comptes; Chartes Diday, maire de Vesoul; Emile Huet, G. de Sanoille, J. de Tremaudan, anciens magistrats; Alfred de Joly, ancien sous préfet, etc.
Journal des débats politiques et littéraires 111/14 (15 janvier 1899), p. 2.

1900
Mariage à Orléans de sa fille Thérèse Huet (1900-1961) avec Henri Blavet (1868-1914), à qui elle donnera Jeanne Marie Blavet (1901-1986), Patrice Blavet (1902-1948), Solange Marie Blavet (1903-1993), Marie-Magdelaine Marie Blavet (1905-1985) et Geneviève Marie Blavet (1907-1995) Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et Daniel Hurson (ici).
1900
Promenades pittoresques dans le Loiret. Châteaux, monuments, paysages, par M. Émile Huet, ancien magistrat, dessins de M. Paul Pigelet, imprimeur-éditeur à Gien [32 cm sur 23; IV+644+XXXII p.; figues, planches], Orléans, P. Pigelet (imprimé à Gien), 1900 [dont une réimpression: Péronnas, éditions de la Tour Gile, 1993, et une réédition remaniée par Gilbert Trompa, Orléans guide 1900 (21 cm; 194 p.; illustrations), Orléans, Corsaire éditions, 2004]. On remarquera l’étroite parenté de forme de cet ouvrage avec celui que publiera en quatre volumes son ami étampois Maxime Legrand, Étampes pittoresque.

1901
Émile Huet, Les fossés du bois de Villefranc, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XII/172 (1901), pp. 670-672.

1904
Émile Huet, Analyse de la brochure de J. Brosset sur Charles Hérissé, chanoine d’Orléans et maître de chapelle
de la cathédrale, 1737-1817
, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XIII/180 (1904), pp. 449-450.

1905
Mariage de sa fille Suzanne Huet avec Emile Mitchen (1872-1933), à qui elle donnera Étienne Mitchen (1905) et Jacques Mitchen (1907).
Page généalogique de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1905
Il est toujours membre de la Société historique et archéologique du Gâtinais: Huet (Em.), avocat, 7, rue Bretonnerie, à Orléans.
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 23 (1905), p. XI.
1905
Émile Huet, Commission du monument de Jeanne d’Arc, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XIV/181 (1905), pp. 92-95: COMMISSION DU MONUMENT DE JEANNE-D’ARC Séance du 1er février 1905. PRÉSENTS: MM. Herluison, Jacob, Breton, Soyer, Basseville, Raguenet de Saint-Albin. LE PROJET. Le projet d’élever à Orléans, à Jeanne d’Arc, un monument colossal, procède évidemment d’une pensée tout à fait rationnelle. L’avis de la Commission sur ce point a été unanime.  Il convient de remercier M. Herluison de lui avoir donné un corps. Sur ce point, la Commission ne pouvait délibérer tout haut: elle l’a fait tout bas; mais ici je puis vous dire et très franchement son avis de féliciter M. Herluison, promoteur du projet. Jeanne d’Arc appartient à la France entière, ceci ne se discute point ; le monument est donc nécessairement national. Le Monde tout entier, après que le lointain des événements en a estompé les causes et adouci les effets en même temps qu’il en consolidait les résultats, a rendu et rend tous les jours à l’oeuvre de Jeanne d’Arc d’universels hommages; le monument est donc international. Mais que ces gestes appartiennent à la Nation et au Monde, Jeanne d’Arc est et restera la Pucelle d’Orléans. A l’étranger, notamment, elle n’a point d’autre nom: c’est donc à Orléans que ce monument d’universel hommage doit être élevé. Et il devra être colossal, parce que colossal est le personnage à la gloire duquel il sera élevé. Par sa vertu quasi-divine, par son courage humain, par ce miracle, qui a fait d’une enfant un très grand capitaine; par ce phénomène étrange qui a créé un mouvement de patriotisme irrestible, [p.93] rien que par le geste d’une vierge; si étrange qu’on pourrait dire que cette vierge a enfanté l’idée de patrie; par ce résultat que tous, amis, ennemis, détracteurs mêmes ne peuvent que s’incliner devant sa grandeur, car, si rare qu’ils soient, ses insulteurs témoignent rien que par l’insulte qu’ils ne peuvent la discuter! Telles sont les raisons qui ont amené la Commission à trouver juste l’idée de ce projet. RÉALISATION. Est-il réalisable? L’objection première formulée a été celle-ci: Pour un monument colossal, il faut un emplacement vaste pour permettre la hauteur et culminant afin que, de loin, il s’impose et se voie. Or il ne semble point qu’à Orléans on puisse trouver un emplacement réunissant ces conditions. L’objection, certes, a de la valeur, mais elle ne peut être absolue; autrement, elle suffirait à arrêter le projet dans son germe même, car Orléans est en plaine et nul ne saurait changer cela. L’objection n’est point absolue. En effet, parmi les monuments similaires élevés à l’étranger: la Bavaria, à Munich, l’Aigle de Waterloo en Belgique, d’autres encore, sont construits en plaine rase et leur grandeur n’en est pas diminuée. Qu’y faire? Ah! si le sort voulait faire l’inverse de ce que jadis, — au dire de La Fontaine, — il fit pour aplanir la Beauce au profit du Limousin. Mais nous ne sommes plus au temps des légendes. Et puis, pratiquement, à l’orée du plateau de Beauce, le monument pourrait encore trouver sa place. Jadis, en Loire, il y avait l’île aux Toiles. L’île reconstituée ne ferait-elle pas une base originale et belle à la statue de la vierge des Tourelles? Et puis, dit l’un de nous, laissez donc! Qu’on trouve une grosse somme: les différends s’aplaniront et l’on pourra bossuer la plaine. [p.94] Alors vient la seconde objection qui prend du coup la première place. Cela coûtera très cher. L’évaluation la plus modeste monte du premier coup jusqu’à 300,000 francs. Et quand on pense à la difficulté qu’on éprouva en 1855 à réunir les cent pauvre mille francs de la statue de Foyatier, quand on songe à tous les concours qu’il fallut solliciter, aux hasards d’une loterie à laquelle on dut recourir; aux difficultés de toutes sortes venues de cette maladie spéciale à la France, — et je ne puis effleurer ce point de vue que d’un mot, — qui est le recours à l’administration jalouse de son universelle ingérence, on se demande si l’objection n’est pas, celle-là, insurmontable. Et puis — il faut être modeste — pour supporter le poids d’une pareille initiative, les épaules de la Société archéologique d’Orléans sont-elles assez robustes, alors que sa caisse est si petite, qu’elle pourrait à peine contribuer pour une obole à un effort pécuniaire aussi colossal que le projet? A cela, on répond que l’idée a été suggérée dès la première heure, surtout par l’étranger, notamment l’Angleterre, voire même l’Amérique. Et, en fait, il est aussi certain que curieux de voir la race anglaise prendre, depuis déjà longtemps, quasiment la tête de l’hommage à rendre à celle qui jadis fut son redoutable vainqueur. L’Allemagne ne lui cède en rien depuis le grand Schiller et la statue du Martroi, si elle pouvait parler, serait grave à entendre quand elle raconterait les hommages qu’elle recevait, il y a trente ans, de l’ennemi entré vainqueur qui, sans y penser, mêlait ainsi un peu de baume au sang de la blessure. Or, l’étranger apporterait certainement son fort appoint financier à l’oeuvre. On peut donc l’essayer. Mais il faut provoquer cet appoint, et comment? Il n’y a qu’un moyen, et ce moyen est la Presse, cette puissance qui est si grande, notamment comme collecteur d’argent, lorsque l’idée à laquelle elle s’applique est ou juste ou charitable ou simplement, mais universellement belle. [p.95]Or, il paraît, au dire de l’un de nous, que la presse étrangère, sollicitée, répondrait à l’appel; qu’à Paris, un grand organe est tout prêt à prendre l’idée à son compte et à essayer d’entraîner ses confrères. Dans de telles circonstances, pourquoi ne pas tenter la fortune? Nous sommes petits, certes, mais assez grands pour semer une idée juste. D’autres la feront lever et au moment de la récolte, la Société, n’eût-elle fait que jeter le premier grain, en récoltera assez de gloire pour pouvoir dire qu’elle en fut le premier ouvrier. Une seule revendication est à faire: le monument ne peut qu’être Orléanais. Quant au reste, ce sera l’oeuvre de tous. Votre Commission, Messieurs, a pensé qu’elle n’avait qu’à vous soumettre ces réflexions en vous laissant le soin de décider. Emile HUET.

1905
Émile Huet, Le congrès général des notaires de France (15e session) juin 1905, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XIV/182 (1905), pp. 150-151.

1905
Émile Huet, Marius Gueit, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XIV, 183 (1905), p. 252.

1905-1907
Résumé de toutes les mentions de Huet dans le tome 14 du Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais qui correspond aux années 1905-1907: Huet (Emile): lit un mémoire et remet une brochure de M. Dujardin, d’Etampes, sur les Liens de magie ourdis pour l’archange par le diable pour ressusciter en sortant des enfers, p. 121; — chargé de s’entendre avec la commission du Touring-Club, pour la conservation des sites et monuments, pp. 130, 183; — nommé président de cette commission, p. 295; — la visite du congrès des notaires de France à la salle des Thèses, p. 150; — hommage 1° d’un opuscule de Brosset sur Marius Gueit, p. 199; — 2° sur les orgues du royal monastère de Saint-Laumer de Blois, p. 456; — 3° sur les Maîtres de Chapelle de la Cathédrale d’Orléans, p. 565; — note sur cette brochure, p. 589; — sur Marius Gueit, p. 252; — vote de l’impression aux Mémoires du manuscrit du prieur de Sennely et de son travail à ce sujet, p. 506; — Une image populaire de Jeanne d’Arc, à Rouen, p. 626.
Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 14/189 (1907), p. 659.
1907
Émile Huet, Note sur une brochure de M. Brosset : Alexandre Lemoine, professeur au lycée de Vendôme, maître de chapelle de la cathédrale d’Orléans (1815-1895), Ancienne Série, XIV/188 (1907), pp. 589-590.

1907
Émile Huet, Une image populaire de Jeanne d’Arc à Rouen, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XIV/189 (1907), pp. 626-629. Émile Huet s’intéresse visiblement à l’iconographie des saints, comme on le voit à cet article publié en 1874, où il enquête sur l’origine d’un prétendu portrait de Jeanne d’Arc, avec en passant un intérêt marqué sur l’impact que peut avoir l’imagerie religieuse sur le populaire (qu’on souhaite alors rechristianiser): Une image populaire de Jeanne d’Arc, à Rouen. On vient de publier à Rouen «le vrai portrait de Jeanne la Pucelle libératrice de la France qu’Anglais brûlèrent à Rouen sur la place du Vieux-Marché le mercredi 30 Mai 1431»  Tel est du moins le titre in extenso d’une image d’Epinal que l’on vend à Rouen depuis l’année dernière. Elle porte, en son centre, une figure empanachée tenant en sa main droite une épée dont la lame repose sur l’épaule droite, le tout sur fond jaune avec des ornements rouges et bleus. La figure est encadrée à droite et à gauche par les couplets d’une chanson sur l’air «Mon père était pot» et le portrait est souligné de ces six vers imprimés en lettres capitales: «L’ennemi tous droits violant / Belle amazone en vous brûlant / Témoigna son âme perfide / Mais le destin n’eut point de tort: / Celle qui vivoit comme Alcide / Devoit mourir comme il est mort.» Tout au bas, au-dessous d’un trait qui souligne la feuille in-folio, on lit: «A Rouen, chez les associés Georges de Hautot dominotier rue Saint-Romain. — Lecrène-Labbey, imprimeur d’almanachs et d’images de toute espèce, rue de la Grosse-Horloge, n° 175. — Rouen 1907.» Est-il besoin de dire que cette image n’est qu’un pastiche? Non. Cela se voit au premier regard. C’est un pastiche, oui, mais il est fait avec goût. Il témoigne à la fois d’un souci très exact dans la recherche de l’art ancien de l’imagier, [p.627] et d’un désir évident de perpétuer dans la région rouennaise le souvenir populaire de Jeanne d’Arc. Herluison, lui qui habitait jadis, à Orléans «vis-à-vis Gaucheron l’apothicaire», ne désavouerait pas cette image. J’imagine même qu’il pourrait en être jaloux. — A l’aide de quels éléments ce pastiche a-t-il donc été composé? Le voici. Je tiens les détails de sa genèse de la bouche de son auteur même qui a bien voulu me les livrer. — Le vrai portrait est la reproduction agrandie d’un tiers environ et coloriée au pochoir d’un bois qui se trouve en tête d’un petit livre assez rare dont voici le titre: Histoire de Jeanne d’Arc ou La Pucelle d’Orléans, avec les détails de sa vie militaire. In-18 de 84 p. A Rouen chez Lecrène-Labbey, libraire et marchand de papiers, rue de la Grosse-Horloge, n° 12. — Le livre d’or de Jeanne d’Arc, de M. Lanery d’Arc, en signale quatre éditions. Une qui est a la Bibl. Nat, (Orléans Létourmy, sans date) (1) [(1) Cette édition ne contient point la chanson.] . — Deux à Rouen (Lecrène-Labbey, 1811 et 1844) et enfin une à Paris (Gennequin, 1825). —C’est sur l’édition de 1844 que le vrai portrait a été pris et c’est dans celle de 1811 qu’a été copiée la chanson. Des deux exemplaires rouennais, en effet, l’un, appartenant à M. de Bellegarde, n’a point de portrait, mais possède la chanson. A l’inverse, l’autre, propriété de M. de Beaurepaire le savant archiviste, n’a point de chanson, mais possède le portrait. — Quant à la chanson, nous la connaissons de longue date à Orléans, précisément sous cette forme de complainte illustrée d’une image. M. l’abbé Cochard, en 1892, la cite dans sa brochure sur «La mémoire de Jeanne d’Arc à Orléans» et, dans la bibliographie musicale de Jeanne d’Arc qui a paru en 1894, j’en relate quatre éditions, oeuvres successives des «dominotiers» orléanais, Huet-Perdoux, Rabier-Boulard, et Constant l’ainé. — Sur ces images orléanaises la chanson a deux couplets de plus que sur le «vrai portrait» de Rouen; mais qu’elle ait dix [p.628] ou huit couplets, c’est certainement la même. Son auteur? Un exemplaire qui est à la bibliothèque nationale porte cette mention manuscrite: «du Cer Delafosse»; un autre: «l’abbé Lafosse». La vérité est que la chanson est de M. J.-F. Delafosse, prêtre «pensionné de l’Etat», mort à Orléans, le 16 mars 1813, qui a laissé un volume de vers sous le titre de Poésies diverses, imprimé en 1807 chez Huet-Perdoux. La chanson y occupe les pages 221-225. — Quoi qu’il en soit, portrait et chanson ont été remis sur la même page par M. Georges de Hautot, dominotier, pseudonyme qui cache M. Georges Ruel, architecte, 74, rue Saint-Romain, membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. — Rouen, depuis quelques années, fait beaucoup pour la Pucelle d’Orléans. Des comités importants agitent l’opinion normande; Mgr Thomas l’avait ardemment sollicitée pour le monument de Bon-Secours où le pèlerinage est depuis lors incessant. De grandes oeuvres musicales de Lenepveu ont amené jadis des foules tant à la Métropole qu’aux pieds de la statue de Barrias. — Voilà qu’une image, brochant sur le tout, cherche maintenant à s’adresser au populaire. J’ai pensé qu’Orléans aurait profit à en être informé. Est-ce à dire que cette image soit le chef-d’oeuvre irrésistible qui entraine? Oh, M. G. Ruel n’a jamais eu une telle prétention, mais il a, dans une juste mesure, fait une oeuvre artistique et utile. — Les vers dont il a souligné le «portrait» sont du poète Malherbe. Remarque pour nous intéressante, ils ont une origine purement orléanaise. Outre qu’ils ont été déjà mis au bas de nombre de portraits de la Pucelle, notamment de celui de J. David qui est au musée de Jeanne-d’Arc, ils se trouvent en original dans un volume dont voici le titre : «Recueil de plusieurs inscriptions pour les statues du Roi Charles VII et de la Pucelle d’Orléans qui sont élevées, également armées et à genoux, aux deux côtés d’une croix et de l’image de la Vierge Marie, sur le pont de la ville d’Orléans dès l’an 1458. — Et de diverses poésies faites à la louange de la même [p.629] Pucelle... etc..» — Paris, Edme Martin, 1613. — rue Saint-Jacques à la Corne-de-Cerf. — Ces six vers forment à eux seuls l’un des rares hommages  que la poésie du XVIIe siècle ait fait à Jeanne d’Arc. Six vers, c’est bien peu, en présence de tant de chefs-d’oeuvre que Racine et Corneille, un Rouennais pourtant, ont consacrés à l’antiquité romaine. — Il doit y avoir une raison à cela et Malherbe l’a trouvée. En effet, dans le même recueil et pour le même objet on trouve de lui une seconde inscription de huit vers que voici: «Passants, vous trouvez à redire : / Qu’on ne voit ici rien gravé / De l’acte le plus relevé / Que jamais l’histoire ait fait lire? / La raison qui doit vous suffire / C’est qu’en un miracle si haut / Il est meilleur de ne rien dire / Que ne dire pas ce qu’il faut.» — E. H.
Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 14/189 (1907), pp. 626-629.
1908
Émile Huet, Le manuscrit du prieur de Sennely. Une paroisse de Sologne au XVIIe siècle, 1675-1710 [in-4°; fac-similé, CCXVII p.; édition du manuscrit ms 586 de la médiathèque d’Orléans], Orléans, M. Marron [Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 32], 1908.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1908
Émile Huet, Le manuscrit du prieur de Sennely (1700) [in-8°; pièce de 8 p.; extrait du Bulletin historique et philologique (1907)], Paris, Imprimerie nationale, 1908.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1908
Émile Huet, Jeanne d’Arc et la musique en Angleterre, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XV/192 (1908), pp. 166-171.

1908
Émile Huet, Lazare Carnot et Jeanne d’Arc, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XV/191 (1908), pp. 107-113.

1908
Émile Huet, L’abbé Jacques-François Delafosse, auteur de l’une des premières Complaintes orléanaises sur
Jeanne d’Arc
, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XV, 190 (1908), pp. 55-61.

1908
Émile Huet, Sur deux complaintes de Jeanne d’Arc: le chanoine J.-F. Delafosse, 1804; le général Lazare Carnot, 1815 [in-8°; 19 p.; Extrait du Bulletin de la Société archéologique de l’Orléanais (1908)], sans mention de lieu ni d’éditeur, 1908.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1909
Émile Huet, Jeanne d’Arc et la musique, essai de bibliographie musicale. 2 édition [in-8°; 230 p.; figures; fac-similés], Orléans, M. Marron, 1909.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1909
Émile Huet, Les Complaintes orléanaises, et chant populaire en l’honneur de Jeanne d’Arc. 2e édition [in-12; 44 pages, figures], Orléans, M. Marron, 1909.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1909
Émile Huet, Jeanne d’Arc et la Pantomime, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XV, 193 (1909), pp. 238-244.

1910
Il est toujours membre de la Société historique et archéologique du Gâtinais: Huet (Em.), avocat, 37, boulevard Alexandre-Martin, à Orléans”.
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 28 (1910), p. XV.
1911
Émile Huet, Notice bio-bibliographique sur Léon Dumuys, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI/200 (1911), pp. 67-80.

1911
Émile Huet, Léon Dumuys. Supplément à la notice bibliographique, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI, 201 (1911), pp. 116-117.

1912
Émile Huet, Voeu pour l’attribution du nom de l’abbé Desnoyers à une place, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI/202 (1912), pp. 149-151.

1912
Émile Huet, La sépulture de Philippe Ier dans la basilique de Saint-Benoît, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI/202 (1912), pp. 184-188.

1912
Émile Huet, Extraits biographiques et bibliographiques relatifs à Eloi d’Armeval (Thèse de M. Andréas Ott, traduction de M. Georges Baron), in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI/202 (1912), pp. 201-222.

1912
L’Almanach de l’Action française de 1913 se fait l’écho d’une tournée dans le département du Loire, l’année précédente, d’un jeune conférencier royaliste, le vicomte Patrice O’Mahony, quelquefois accompagné par M. Émile Huet, le toujours jeune et infatigable secrétaire du Comité royaliste, et ce notamment à Pithiviers. L’Almanach cite un résumé du discours  prononcé dans cette ville qui aurait été publié dans le Journal du Moiret et qui commence par ces mots: Après quelques mots vibrants de M. Émile Huet, la parole fut donnée à M. O’Mahony. Nouvelle précision dans le résumé de toutes les nouvelles de l’année: “Le 28 janvier [1913] [...]. A Pithiviers, nos amis Huet, Rousseau et Patrice O’Mahony organisent une réunion des plus réussies.”
Saint-Luc, A travers le département”, in Almanach de l’Action française 1913 [Paris, 1913], pagination multiple et peu claire. Dont  une réédition numérique au format pdf, en ligne, ici (pages 181-182 et 643 de l’édition numérique).
1913
Émile Huet, Un siècle d’éducation chrétienne, 1806-1906: le petit séminaire d’Orléans; histoire du petit séminaire de la Chapelle Saint-Mesmin; souvenirs d’un rhétoricien de 1866-1867 [in-8°; XII+454 p.; figures, planches & table], Orléans, P. Pigelet et fils, 1913.
Catalogue Opale-plus de la BNF consulté en 2011.
1913
Émile Huet, La sépulture du roi Philippe Ier dans la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire. Procès-verbaux de découverte de la fabrique et de la municipalité, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVI/205 (1913), pp. 467-472.

1913
Le 23 juillet, mariage à Orléans de sa fille Solange Huet (1891-1953) avec Jean Geng, résidant à Rouen (né en 1893). Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1914
Le 25 novembre, décès à Bouxières-sous-les-Côtes, Woinville (Meuse) de son gendre Henri Blavet âgé de 46 ans.
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1915
Émile Huet, Le sceau du roi Louis XVIII, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVII/208 (1915), pp. 177-178.

1917
Émile Huet, Un chant funèbre inédit de Méhul à la mémoire de H. N. Belleteste, in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Ancienne Série, XVIII/213 (1917), pp. 86-92.

1922
Le 12 novembre, décès d’Emile Huet à Orléans, à l’âge de 71 ans.
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1922
Avis de décès lors d’une séance de la Société archéologique et historique de l’Orléanais: “Séance du 24 novembre 1922 — Présidence de M. J. Soyer, président. — Décès. — M. le Président annonce la mort de M. Emile Huet, deux fois secrétaire, vice-président de 1914 à 1918, membre titulaire depuis 1894; il mentionne les principaux travaux publiés par ce collègue et rappelle le don généreux qu’il fit au Musée d’une collection de productions musicales inspirées par Jeanne d’Arc. La Compagnie exprime à la famille du défunt ses plus respectueuses condoléances.
Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais 19/221 (1922), p. 285.


31. Thérèse Marie Huet (1877-1962)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1877
Le 18 juin, naissance à Étampes: Du lundi dix huit juin mil huit cent soixante dix sept, heure de midi.  Acte de naissance de Thérèse Marie Emilie Huet du sexe féminin, née ce jour à sept heures du matin, chez ses pere et mere, fille de Emile Charles Joseph Huet, avocat, agé de vingt six ans, et de Lucie Marie Victorine Duverger son épouse agée de vingt ans, domiciliés en cette ville rue du Château numéro huit.  Les témoins ont été les sieurs Henry Duverger, propriétaire, agé de quarante sept ans, aïeul maternel de l’enfant, et Charles Huet, propriétaire, agé de cinquante six ans domiciliés de cette ville.  Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du pere d’icelle, qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Etienne Auguste Decolange adjoint délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite.  [Signé:] Emile Huet  Duverger  C. Huet père Delocange. Première addition marginale: Par acte en date du 23 avril 1900 célébré à la mairie de [blanc], Huet Thérèse Marie Emilie a contracté mariage avec Blavet Paul Auguste.  Pour mention  Le greffier [Signé:] [illisible]. Deuxième addition marginale: Décédé [sic] le trente et un août 1961 à Fontenay aux Roses (Seine). Le 22 mars 1962 [Signé:] M. L.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1900 Par acte en date du 23 avril 1900 célébré à la mairie de [blanc], Huet Thérèse Marie Emilie a contracté mariage avec Blavet Paul Auguste Pour mention  Le greffier [Signé:] [illisible].
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
1900
Mariage à Orléans de Thérèse Huet (1900-1961) avec Henri Blavet (1868-1914), à qui elle donnera Jeanne Marie Blavet (1901-1986), Patrice Blavet (1902-1948), Solange Marie Blavet (1903-1993), Marie-Magdelaine Marie Blavet (1905-1985) et Geneviève Marie Blavet (1907-1995)
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et Daniel Hurson (ici).
1914
Le 25 novembre, décès à Bouxières-sous-les-Côtes, Woinville (Meuse) de son mari Henri Blavet âgé de 46 ans.
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1961
Décédé [sic] le trente et un août 1961 à Fontenay aux Roses (Seine). Le 22 mars 1962 [Signé:] M. L.
Registre d’état civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).


32. Suzanne Marie Huet (1877-1948)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1879
Naissance.
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1905
Mariage de Suzanne Huet avec Emile Mitchen (1872-1933), à qui elle donnera Étienne Mitchen (1905) et Jacques Mitchen (1907).
Page généalogique de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1948
Décès de Suzanne Huet à Sceaux-sur-Huisne (Sarthe) à l’âge de 69 ans.
Page généalogique de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)


33. Marie Jeanne Huet (1877-1894)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1880
Naissance.
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1894
Le 6 novembre, décès à Orléans de Marie Huet, âgée de quatorze ans.
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)


34. Solange Marie Huet (1891-1953)

Date
Renseignements disponibles
Sources
1891
Naissance.
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)
1900
Le 23 juillet, mariage à Orléans de Solange Huet (1891-1953) avec Jean Geng, résidant à Rouen (né en 1893).
Page généalogique de Daniel Hurson (ici)
1953
Décès de Solange Huet en 1953 à l’âge de 62 ans.
Pages généalogiques de Frédéric Levasseur (ici) et de Daniel Hurson (ici)



Verrière de Saint-Clément à Notre-Dame (1868)
Statue de la Louette (n°12 de la rue Louis-Moreau)
Deux chefs-d’œuvre commandités par la famille Huet: Saint Clément et La Louette



Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     Bernard GINESTE, «La famille Huet d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-famillehuet.html, depuis 2011.

  
Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
   
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