Le moulin d’En-Bas
Renseignements disponibles
Remarques: 1) Certaines données (surtout
généalogiques) devront peut-être transférées
ultérieurement dans la notice d’autres moulin, quand on
aura établi la série des meuniers de chacun de ces
moulins pour l’instant difficiles dans certains
cas à distinguer dans les sources.
— 2) On s’est attaché dans
le cas de ce moulin à retranscrire l’intégralité
du dossier conservé aux Archives municipales, pour donner une
idée de ce qu’on y peut trouver pour les autres moulins (Bernard
Gineste).
Date
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Renseignements
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Sources
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(1113)
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Le roi Louis VI le Gros donne aux
chanoines de saint-Victor un moulin non identifié à
Étampes, qui doit être l’un des deux moulins Branleux,
soit celui d’En-Haut, ou d’En-Bas.
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Fleureau 118 alléguant la
charte de fondation du chapitre Saint-Victor de Paris éditée
par Dubeuil dans ses Antiquités de Paris, p. 404;
cf Billot 32; FG-ELP 113. Texte latin: unum ex molendinis regiis,
quæ sunt apud veteres Stampas, “un des moulins royaux qui
sont aux Vieilles Étampes.” De toute façon, la donation
de ce moulin non identifié a été remplacée par
celle de la rente.
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1147
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Cette donation est remplacée
par une rente assise sur les deux moulins, qui appartiennent
donc dès lors à nouveau tous deux à Louis VII
le Jeune. “C’est le Roy Loüis VII. qui donna aux Chanoines
Reguliers de saint Augustin de l’Abbaye de saint Victor de Paris,
par titre de l’an 1147. les trente muids de bled, mesure d’Estampes
qu’ils reçoivent tous les ans du domaine, pour faire cesser
les plaintes que ces Chanoines luy faisoient souvent, que le moulin,
que le Roy son Pere leur avoit donné à Estampes en
fondant leur Abbaye, comme il est dit dans la Charte de cette fondation
de l’an 1113. que le Lecteur curieux pourra voir dans le livre des
Antiquités de Paris, par du Breuil , ne leur rendoit pas tant
de bled qu’ils devoient en retirer. Et afin qu’ils pussent étre
plus facilement paiez de ces trente muids de bled, Sa Majesté
leur accorda qu’ils missent un Garde dans les deux moulins qui luy appartenoient,
assis, l’un au dessus, & l’autre au dessous du Pont de Louëtte,
proche la porte de saint Jean, qui commençast dés le jour
de saint Remy à reserver pour eux la moulte de ces moulins, jusques
à ce qu’ils eussent receu leurs trente muids de bled.”
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Fleureau 108-109 (avec le texte
latin); Marquis 108; FG-ELP 23; SV&SH 65. On leur donne à un
moment de l’année “les clés de chacun de ces
deux moulins” (utriusque molendini),
ce qui signifie, bien que personne ne paraisse l’avoir remarqué
jusqu’à présent, qu’il n’y a pas à cette date
d’autres moulins royaux dans la paroisse de saint-Martin. Cela implique
donc que le moulin de Chauffour à cette date ou bien n’existait
pas encore, ou bien qu’il n’appartenait pas encore au au domaine.
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1256
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“Saint Loüis arriere fils
de Loüis VII. ajoûta par titre donné à Estampes
l’an 1256. Le Samedy aprés la feste de saint Nicolas en Decembre,
que si la quantité de bled qu’on retireroit chaque année
de ces deux moulins, ne montoit pas à ces trente muids, ce
qui y manqueroit seroit suppléé de son bled provenant
d’ailleurs.”
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Fleureau 118-120 (avec le texte
latin: ad molendinos nostros Stampenses, “à nos moulins d’Étampes”). Les textes ne précisent pas
qu’il s’agit des deux moulins Branleux, mais l’usage qui s’est continué
jusqu’à l’époque de Fleureau, vers 1668, suffit à
l’établir.
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??
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“C’est en vertu de ces titres
que les Comtes, & les Ducs d’Estampes ont été dans la
suite des temps condamnez à continuer sur leur domaine à
cette Abbaye cette rente de 30. muids de bled;...”
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Fleureau 108.
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1580
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“... donc pour faciliter le payement
le Bailly d’Estampes ordonna l’an 1580. qu’elle seroit dorenavant
payée par égale portion, aux termes du Roy, qui
sont Nôtre Dame de la Chandeleur, l’Ascension & la Tous-saints.”
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Fleureau 108. Le bailli d’Étampes
en 1580 était Nicolas Peteau (Dupieux, Institutions
royales au pays d’Étampes, 1931, p. 236).
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1629
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Des traces écrites sur
les moulins Branleux.
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SV&SH 65, sans plus de précisions
ni références.
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1668
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A l’époque où Fleureau
écrit, les chanoines de Saint-Victor de Paris reçoivent
toujours chaque année la rente qui leur a été
allouée en 1147 par Louis VII, assise sur les deux moulins
Branleux.
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Fleureau 108.
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? 1668
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Jean Conty marchand meunier
aux moulins du roi, époux de Marie Petit (Il tenait
en 1650 et 1655 le moulin de l’Hospice, tenu avant lui, en 1637,
par Cancien Conty, et après lui, à partir du 13 novembre
1659 par Philibert Cholet, puis à partir du 23 avril 1661
par Cancien Yau)
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Forteau 20-21, sur la base apparemment
des registres paroissiaux de Saint-Martin. Jean Conty tient-il
les deux moulins?
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? 1678
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Jean Conty épouse
la fille d’un laboureur qui lui apporte une dot de 1200 livres, capital
important pour l’époque.
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Martin 17, alléguant AD91
2E 66/107 [et apparemment 66/87] (où le patronyme a été
lu vraisemblablement par erreur Jean Coutis, le N et le
U s’écrivant pratiquement de la même manière
dans les actes du temps).
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? 1682
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Germain Riou cité
comme meunier du Domaine ce que Forteau entend de l’un des moulins Branleux.
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Forteau 21, sur la base apparemment
des registres paroissiaux de Saint-Martin.
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? 1710
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Le moulin Branleux (lequel?) est
prisé 990 livres.
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Martin 17, alléguant AD91
B 1655.
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1722
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François Tournemire
époux de Michelle Conti, meunier du moulin des Ponts, paroisse
Saint-Martin
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Forteau 21, sur la base d’un acte
des registres paroissiaux de Notre-Dame (sans plus de précision).
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1739
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Lors du terrible hiver de 1739-1740,
le registre paroissial de Saint-Martin signale le mercredi 23 décembre
1739 la mort de trois enfants “François Tournemire meusnier
à St Martin”.
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Le registre mis en ligne par mes
AD91 est ici presque illisble, il faut consulter celui des archives municipales.
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1768
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Le moulin d’En-Bas est exploité
par la veuve de Pierre Conti.
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Marquis 108, alléguant
le “Manuscrit des Moulins” aux Archives départementales (alors de
Seine-et-Oise); FG-ELP 23.
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1768
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Mention d’un Étienne Conty
meunier d’on ne sait quel moulin de la paroisse Saint-Martin:
“Ce jourd’huy a esté baptisé
par moy pretre vicaire soussigné Marie née d’hier
du legitime mariage[(ajouté par un appel de croix:) Catherine,
approuvé le renvoi (paraphe de Boullemier)] Rousseau — [signé:] Marie
Rousseau — Jacques Conty — Boullemier. prestre.” |
Registre paroissial de Saint-Martin
d’Étampes (saisie B. G. 2011).
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1768
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Le 19 juillet, mariage à
Saint-Martin, avec le fils d’un marchand bonnetier de Saint-Gilles,
de Geneviève Conty fille de feu Pierre Conty, en présence
de ses frères Barthélémy, Étienne et Jacques
Conty.
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Registre paroissial de Saint-Martin
d’Étampes (B.G.).
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1771
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Les fermiers généraux
du duc d’Orléans, propriétaire du moulin en temps
que duc d’Étampes, le louent à Nicolas Bonté.
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FG-ELP 23, sans référence.
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1779
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Barthélémy Conti
meunier au moulin Branleux d’En-Haut.
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Forteau 21, sur la base apparemment
des registres paroissiaux de Saint-Martin.
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1780
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Jeudi 13 janvier, délibération
qui ordonne le rétablissement du pont des moulins Branleux
d’En-Haut et d’En-Bas, près de l’Ecce homo, “entièrement
endommagés et écroulés par la quantité
de voitures qui traversent le pont”.
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Forteau 21, sur la base apparemment
des registres paroissiaux de Saint-Martin.
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1785
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Sinadot, paveur, fait poser cinq
bornes sur les ponts des moulins Branleux, les anciennes ayant
été brisées et renversées par les
voitures.
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Forteau 21, sur la base apparemment
des registres paroissiaux de Saint-Martin.
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Avant
la révolution
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Le moulin Branleux d’En-Haut,
comme celui d’En-Bas appartient aux princes de la famille d’Orléans
comme ducs d’Étampes.
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Marquis 108.
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1795
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Le 15 septembre 1795 (29 fructidor
an III), mariage à Morigny d’une fille de Jacques Huet, marie
Catherine, avec Baron, futur meunier du moulin d’En-Bas: “Aujourd’hui
vingt neuf fructidor l’an trois de la republique française une
et indivisible (15 septembre 1795) par devant moi Claude Antoine Deliancourt
officier municipal faisant les fonctions pour et à l’absence
de l’officier public de cette commune de Morigny, departement de Seine
et Oise pour rediger les actes destinés à constater la
les mariage [sic] et le décès des citoyens, sont comparus
dans la maison commune pour y contracter mariage d’une part
Philippe Louis Narcisse Baron, âgé de vingt-un
ans et six mois, domicilié en la commune de Paris, section du
Panthéon français, douzieme arrondissement de Paris, fils
majeur de Jean Cantien Baron, marchand épicier mercier et de Marie
Françoise Happey ses pere et mere, domiciliés en la commune
d’Etampes ruë et faubourg Saint Martin, section du midy d’autre part,
et Marie Catherine Huet agée de vingt ans et six mois, domiciliée
en cette commune de Morigny, fille mineure de Jacques Huet meunier
et de Marie Rousseau ses pere et mere domiciliés au susdit Morigny,
canton d’Etampes extra muros, lesquels futurs conjoints étaient
accompagnés de Pierre Théodore Rousseau meunier, âgé
de quarante ans, d’Etienne Gerosme meunier âgé de trente
sept ans, de Nicolas Gerosme bourgeois et de Pierre Innocent Gerosme meunier
âgé de trente huit ans, tous quatre témoins oncles
de la future, et domiciliés en la commune d’Etampes. Moi Claude
Antoine Deliancourt, faisant les fonctions d’officier public de cette commune,
après avoir fait lecture en présence des parties et des
dits témoins de l’acte de naissance de Philippe Louis Narcisse
Baron, en date du seize mars mil sept cent soixante quatorze, qui constate
qu’il est né du treize du même mois, du mariage legitime
entre Jean Cantien Baron et marie Françoise Happey ci dessus dénommés,
de l’acte de naissance de Marie Catherine Huet en date du onze novembre
mil sept cent cent [sic] soixante quatorze, qui constate qu’elle est née
le onze novembre du mariage legitime entre Jacques Huet et de Marie
Rousseau ci dessus dénommés, du consentement écrit
du dit Jacques Huet, de l’acte de publication de promesse de mariage
entre les futurs conjoints, dressé par moi Claude Antoine Deliancourt
en date du dix sept fructidor l’an trois de la republique pour l’épouse,
et pour l’époux en la commune de Paris, section du Panthéon
français, en date du vingt-quatre fructidor, comme il appert
du certificat qui nous a été présenté,
signé Br[illisible], secrétaire greffier du douzième
arrondissement de Paris et de Binet commissaire civil de la section
du Panthéon français [(ajout par appel de croix:) le tout
sans opposition quelconque, pour l’époux et l’épouse],
après aussi que Philippe Louis Narcisse Baron [raturé:
ont eü declaré ] et Marie Catherine Huet ont eü declaré
à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j’ai
prononcé au nom de la loi que Philippe Louis Narcisse Baron et
Marie Catherine Huet sont unis en mariage, et rédigé le
présent acte que les parties et les témoins ont signé
avec moi les deux doubles et autres parents et amis. Fait en la maison
commune de Morigny, les jour, mois et an ci dessus. Approuvés le
renvoy et les trois mots rayés. — [Signé:] Marie Catherine
Huet — Narcisse Baron — Baron Happey — Devaux Happey [paraphe] — Gerosme
— Theodore Rousseau — J. J. S. Huet — ? Huet — ? Gerosme — Gerosme —
??? — ?? Rousseau — Deliancourt municip.”
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Registre d’État civil de
Morigny (saisie B. G. 2011).
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Sur les antécédents
de Jacques Huet, nouveau propriétaire du moulin, voir notre page
sur le moulin d’En-Haut.
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1796
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Jacques Huet achète
les deux moulins Branleux, d’En-Haut et d’En-Bas, le 16 prairial
an IV (4 juin 1796) moyennant 164.658 francs.
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Marquis 108 alléguant
sans plus de précision les Archives départementales
(alors de Seine-et-Oise, le document en question pouvant être
donc aujourd’hui soit aux AD78, ou aux AD91).
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1800
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Le 29 juillet (10 thermidor an VIII),
mariage de la fille de Jacques Huet, Anne Marie Théodore,
avec François Joseph Mainfroy futur propriétaire (ou
simple meunier?) du moulin d’En-Bas: “Dix thermidor [Cette date d’abord
oubliée a été ajoutée ensuite], l’an huit
de la republique française une et indivisible, [la date du
10 thermidor a été oubliée (B.G.)] onze heures
du matin, par devant moi Valentin Metivet maire de la commune de Morigny,
departement de Seine et Oise, cinquieme arrondissement, nommé
à l’effet de rediger les actes de naissance, mariage et décès
des citoyens, sont comparus dans le temple décadaire de cette
commune pour contracter mariage, d’une part le citoyen François
Joseph Mainfroy, marchand, né en legitime mariage le trente
janvier mil sept cens soixante dix neuf dans la commune d’Etampes,
domicilié en la dire commune, section du midi, fils majeur de
Pierre Joseph Mainfroy, marchand, et d’Angelique Carré ses pere
et mere domiciliés au dit Etampes, même section; et la
citoyenne Anne Marie Theodore Huet, née en legitime mariage à
Morigny le vingt et un fevrier mil sept cens soixante dix huit, fille
majeure de Jacques Huet, marchand meunier, et de Marie Rousseau
ses pere et mere domiciliés en cette commmune de Morigny; lesquels
futurs conjoints étaient accompagnés de Jacques Huet susdit
pere de la future épouse, âgé de soixante dix ans, de
Pierre Joseph Mainfroy susdit pere du futur époux, âgé
de soixante trois ans, de Jean Jacques Sébastien Huet frere
de l’épouse, marchand meunier âge de vingt cinq ans domicilié
à Étampes section du midi, de Claude François
Carré, marchand, oncle du futur époux âgé
de cinquante ans domicilié à Etampes, même section.
Moi Valentin Metivet, après avoir fait lecture en presence
des parties et des dits témoins des actes de naissance des futurs
conjoints, des actes de publication faits tant en cette commune dressé
par moi Valentin Metivet le cinq thermidor present mois et affiché
l’espace de tems requis par la loi sans opposition quelconque pour la
future, qu’en celle d’Etampes dressé par le citoyen Petit maire
provisoir du dit Etampes le six du present mois, comme il appert par l’extrait
et le certificat en bonne forme qui nous ont été délivrés
en datte du neuf du courant et affiché pendant le tems prescrit
par la loi, le tout sans empechement ni opposition au present mariage
pour l’époux, signé Petit secretaire, après aussi
que François Joseph Mainfroid et Anne Marie Theodore Huet
ont eu declaré à haute voix se prendre mutuellement pour
époux, j’ai prononcé au nom de la loi que François
Joseph Mainfroid et Anne Marie Theodore Huet sont unis en mariage,
et j’ai rédigé le present acte, que Jacques Huet, Pierre
Joseph Mainfroi, Jean Jacques Sebastien Huet, Claude François
Carré, François Joseph Mainfroi, le futur, et Anne Marie
Théodore Huet, la future, susnommés, ont signé
avec nous les deux doubles. Fait à Morigny le même jour
et an que dessus. — [Signé:] Anne Marie Theodore Huet — Mainfroy
fils — Huet Mainfroy [paraphe] — Huet fils — Carré le je(une)
— Carré perre [sic] — Metivet.”
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Registre d’État civil de
Morigny (saisie B. G. 2011).
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1801
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Le moulin a pour propriétaire
et/ou meunier Baron Huet (c’est-à-dire Philippe Louis Narcisse Baron gendre de Jacques Huet).
Le moulin n’a qu’une roue. Il peut moudre par jour, pour les marchands
et les négociants, 32,50 quintaux de farine par jour (contre
39 pour le moulin d’En-Haut).
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État des moulins de 1801,
édition Gineste (ici); cf
acte de mariage de 1795 ci-dessus.
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1803
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Le 20 septembre (3e jour complémentaire
an 11), décès de Jacques Huet: “Du mardi troisième
jour complémentaire l’an onzieme de la republique française,
acte de décès de Jacques Huet marchand meunier
demeurant à Morigny, décédé de ce
jour à neuf heures du matin, âgé de soixante douze
ans ou environ, époux de Marie Rousseau. — Sur la requisition
à nous faite par le citoyen Philippe Louis Narcisse
Baron marchand meunier demeurant à Etampes âgé
de vingt neuf ans, gendre de Jacques Huet décédé,
de François Joseph Mainfroy marchand meunier demeurant à
Morigny, âgé de vingt neuf ans, gendre du susdit Jacques
Huet; et de Jean Jacques Sébastien Huet, marchand meunier demeurant
à Etampes, âgé de vingt huit ans, fils du dit Jacques
Huet, lesquels témoins ont signé avec nous le present
acte. — Constaté suivant la loi par moi soussigné adjoint
du maire de Morigny, faisant les fonctions d’officier public de l’état
civil, duquel acte il a été donné lecture aux parties.
[Signé:] Huet fils — Mainfroy-Huet Fs — Baron-Huet — Deliancourt
adjoint.”
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Registre d’État civil de
Morigny (saisie B. G. 2011).
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1810
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D’après l’enquête menée
par le maire d’Étampes en vue de la constitution du tribunal
de commerce de Dourdan, Baron-Huet emploie deux ouvriers. La
valeur de sa production annuelle s’élève à 15.000
francs, son capital à 20.000 francs, son revenu annuel à
3.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il a trente-quatre
ans et quatre enfants. Il est bien “actif et laborieux”. Il peut faciement se déplacer
à Dourdan. A la question: “Ses lumières s’étendent-elles
au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation
qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger
ses idées?” le maire répond:
“Oui” (comme pour 8 meuniers
sur 22). |
État des moulins de 1810,
édition Gineste (ici).
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1816
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Le moulin a pour propriétaire
la veuve Huet de Morigny (c’est-à-dire Marie Rousseau)
et pour locataire Baron-Huet (c’est-à-dire son gendre). Il casse 550 sacs de grains
par mois (contre 600 pour le moulin d’En-Haut). |
État des moulins de 1816,
édition Gineste (ici); cf
acte de mariage de 1800 ci-dessus.
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1817
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Le recensement de
1817 trouve au n°2 de la rue de Saclas on trouve: “Louis Jacques Boivin, meunier, 37 ans — Marie Cécile Bonté, son épouse, 38 ans
— Victor Clément Boivin, leur fils, 8 ans — Désiré
Boivin, leur fils, 10 ans — Margueritte Tousseunne, domestique, 22 ans”.
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Recensement de 1817
conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011)
|
1819
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Le 9 août, décès
de la veuve Huet, propriétaire: “Du lundi neuf août
mil huit cent dix neuf sept heures du soir. Acte de Décès
de madame Marie Rousseau agée de ??? neuf
ans, née à Etampes, décédée d’hier
à sept heures du soir en sa demeure à Morigny, épouse
en son vivant de monsieur Jacques Huet décédé à
Morigny le troisieme jour complementaire an onze, sur la déclaration
à nous faite par monsieur Theodore Huet fils fils de la décédée
qui a signé. — Le premier témoins a été
monsieur Theodore Huet [(renvoi en marge:) âgé de ??
ans], propriétaire à Morigny, fils de la décédée
qui a signé et monsieur Joseph Mainfroy son gendre propriétaire
à Etampes agé de quarante deux ans, lesquels ont signé
avec nous maire après lecture faite et le décès
constaté. Approuvé les renvois et les deux mots rayés
nuls. — [Signé:] Mainfroy — Th. Huet — Baron-Huet — Reboursin
— ?? Aubin — ?? Aubin — ??? — C(har)les de Viart maire.”
|
Registre d’État civil de
Morigny (saisie B. G. 2011; certains passages sont illisibles sur
le site des AD91).
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1819
|
A la mort de la veuve Huet la propriété
du moulin passe semble-t-il à son gendre François-Joseph
Mainfroy
|
B.G.
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1820
|
Procès verbal de Mr Bellanger qui règle la hauteur
des déversoirs et des vannes des moulin d’En-Haut et d’En-Bas.
|
État des moulins de 1838,
édition Gineste (ici).
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1822
|
Le moulin est tenu par
François-Joseph Mainfroy
|
État des moulins de 1822,
édition Gineste (ici).
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1825
|
Le moulin, tenu par (?) Théodore
Mainfroy, est l’un des deux premiers d’Étampes à
être équipé à l’anglaise (en même
temps que celui de l’Hospice, tenu par M. Thirouin), technique qui
correspond “à une mécanisation
du déplacement des produits par une chaîne à
godets et vis d’Archimède” impliquant “une différenciation
des opérations de mouture par niveau et donc une augmentation
du nombre des planchers”, c’est-à-dire un moulin de quatre
à cinq étages.
|
Marquis 95 (il doit y avoir une
erreur sur le prénom); FG-ELP 23; cf. Hervier 225 (nos extraits).
|
1827
|
Le déversoir et les vannes
sont réglés par arrêté prefectoral
du 29 novembre 1827.
|
État des moulins de 1838,
édition Gineste (ici).
|
1830
|
Le moulin produit 250 sacs de farine
par mois pour Paris (même quantité que celui du Haut).
|
État des moulins de 1830,
édition Gineste (ici).
|
1831
|
Le moulin, qui occupe deux ouvriers,
a toujours pour propriétaire Mainfroy-Huet.
|
État des moulins de 1831,
édition Gineste (ici).
|
1836
|
Le recensement
de 1836 trouve au n°7 de la rue Saint-Martin: “Etienne Alexandre Dargent, menunier, 32 ans — Adélaïde
Doublet, sa femme, 23 ans — Héloïse Dargent, leur fille,
3 ans — Cécile Dargent,
leur fille, 2 ans — Julie Bigot, domestique,
28 ans — Célestine Pelletier, domestique,
17 ans”.
|
Recensement de
1836, réédition numérique en mode image mise en
ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1838
|
Le moulin dont le propriétaire
est toujours François-Joseph Mainfroy, mu par une
seule roue, fait de blé farine et occupe deux hommes.
Le réglement des eaux de
1827 est toujours en vigueur.
|
État des moulins de 1838,
édition Gineste (ici).
|
1851
|
Le 28 novembre, décès
de Mainfroy: “Du lundi vingt neuf septembre mil huit cent cinquante
un, heure de midi. — Acte de décès de monsieur François
Joseph Mainfroy, propriétaire agé de soixante
douze ans natif d’Étampes, décédé d’hier
à cinq heures de relevée en son domicile en cette ville
rue Saint Jacques numéro trois, époux de dame Anne Marie
Théodore Huet, fils en légitime mariage de feu Pierre
Joseph Mainfroy en son vivant propriétaire et de feu Angélique
Carré son épouse, tous deux décédés
à Etampes. — Les témoins ont été messieurs
Charles Huet, propriétaire âge de quarante trois ans neveu
du décédé et Xavier Alexandre René Gibaudan
employé de cette ville qui ont signé avec nous Auguste
Edouard Gresland premier adjoint spécialement délégué
par le maire d’Etampes après lecture faire du present et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] C. Huet
[paraphe] — Gibaudan — Gresland.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2011).
|
1852
|
Le moulin a pour propriétaire
et/ou pour meunier la veuve Mainfroy (c’est-à-dire
Anne Marie Théodore Huet) qui habite rue Saint-Jacques.
|
État des moulins de 1852,
édition Gineste (ici).
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Plus tard
|
Le moulin a pour propriétaire
et/ou pour meunier Mainfroy fils.
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Addition au crayon, non datée,
à l’État des moulins de 1852, édition Gineste
(ici).
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1853
|
Le 14 février, décès de
Théodore Huet père: “Du lundi quatorze
fevrier mil huit cent cinquante trois, quatre heures de relevée.
— Acte de décès de Théodore Huet, propriétaire
âgé de soixante huit ans natif de Morigny décédé
ce jour à neuf heures du matin en son domicile en cette
ville rue Saint Jacques numero vingt un, époux de Louis Justine
Rousseau âgée de soixante neuf ans, fils en legitime
mariage de feu Jacques Huet en son vivant meunier et de feu Marie Rousseau
son épouse tous deux décédés en la dite
commune de Morigny. — Les temoins ont été les sieurs Henry
Duverger propriétaire agé de cinquante six ans, neveu du
décédé à cause de Julie Hautefeuille son
épouse, et Charles Huet propriétaire agé de quarante
quatre ans aussi neveu du décédé, domiciliés
en cette ville, qui ont signé avec Charles Ambroise Buchère
second adjoint spécialement délégué par
le maire d’Etampes, après lecture faite du present et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Duverger
— C. Huet — Amb. Buchere adj.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2011).
|
1853
|
Le 15 septembre: “Préfecture
de Seine-et-Oise / 1er bureau. Travaux publics / Rivière de
Louette / Commune d’Étampes / Règlement du moulin d’en
bas appartenant au sieur Mainfroy — Règlement
d’Eau. —
Enquête N°1 — Nous,
Préfet du département de Seine-et-Oise, commandeur de
la légion d’honneur, — Sur la pétition présentée
le 17 août dernier par le fondé de pouvoir du sieur Mainfroy,
à l’effet d’obtenir l’autorisation de réparer le déversoir
du moulin dit d’en bas que ce propriétaire possède sur
la rivière de Louette, dans la commune d’Étampes, — Vu
les lois des 20 août 1790 et 6 octobre 1791, et l’arrêté
du gouvernement du 19 ventôse an VI; — Vu l’instruction ministérielle
du 19 thermidor an VI et les circulaires des 16 novembre 1834 et 23
octobre 1851, — Arrêtons ce qui suit: Article 1er. Pendant
vingt jours, du [espace blanc] les pièces ci-dessus visées
resteront déposées au secrétariat de la mairie de
la commune d’Étampes ainsi qu’un registre destiné à
recevoir les observations des parties intéressées. — Article
2. Pendant la même durée, le présent arrêté
restera affiché dans la commune d’Étampes tant à
la principale porte de l’église qu’à celle de la mairie.
— Il en sera en outre publié à son de caisse ou de trompe.
— Article 3. A l’expiration du délai ci-dessus fixé,
le maire nous renverra le présent arrêté, après
avoir rempli le certificat d’autre part. — Le maire d’Étampes
y joindra toutes les pièces de l’enquête. — Fait en l’hôtel
de la préfecture, à Versailles, le 15 septembre 1853.
— Le Préfet. Signé: de Saint Marsault. Pour expédition
conforme: Le secrétaire général [Signé:
A. de (illisible)]. Certificat. — [Tampon figurant une couronne de laurier
avec la légende:] Dep. de Seine et Oise. Versailles.”
[Au verso, modèle manuscrit
de certificat:] Certificat du maire — Le maire soussigné certifie
que l’arrêté d’autre part a été publié
et affiché dans les formes prescrites, du [blanc] au [blanc]
—
Étampes, le [blanc] — Le maire, [blanc].
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1853
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“Monsieur le Maire d’Étammpes
— 13639. / N°132 — Sous-Préfecture d’Étampes /
Bureau [blanc] / N° [blanc] / Objet . Rivière de
Louette / Commune d’Étampes / Règlement du moulin d’En
bas, appartenant au sieur Mainfroy /
Enquête N°1er. — Étampes, le 3 octobre 1853. — Monsieur
le maire, — J’ai l’honneur de vous renvoyer, pour être soumise
à l’enquête, la pétition ci-jointe présentée
au nom du sieur Mainfroy, à l’effet d’obtenir l’autorisation d’exécuter
des travaux au déversoir du moulin d’en bas, sur la rivière
de Louette, dans la commune d’’Etampes. J’y joins trois exemplaires de
l’arrêté préfectoral du 15 septembre, prescrivant
la dite enquête, avec une formule de procès-verbal. — Je vous
prie de prendre les dispositions nécessaires pour assurer l’exécution
de cet arrêté. — A l’expiration du délai de vingt jours,
je vous serais obligé de me renvoyer la demande dont il s’agit,
avec le registre d’enquête et le certificat de publication, dûment
régularisés. — Agréez, monsieur le Maire, l’assurance
de ma considération très-distinguée. — Le sous-préfet
— [Signé:] Ch de la ????.”
[Annotation:] “Adressé les pièces
à Mr le sous-préfet le 28 janvier 1854.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 9 janvier: “1212 et 1367. Sous-préfecture
d’Étampes / Bureau [blanc] / N° [blanc] / Objet. Règlement
du moulin d’en bas appartenant au sieur Mainfroy / Rappel. — Étampes, le 9 janvier 1854.
— Très-urgent. — Monsieur le maire, — Le 3 octobre dernier j’ai eu
l’honneur de vous renvoyer pour être soumise à l’enquête,
une demande du sieur Mainfroy à l’effet d’obtenir l’autorisation
de changer le déversoir du moulin d’en bas, qu’il possède sur
la rivière de Louette, à Étampes. — Cette enquête,
devant être, depuis longtemps terminée, je vous serai obligé
de m’en adresser les pièces sans retard. — Agréez,
monsieur le maire, l’assurance de ma considération très
distinguée. — le sous-préfet. — [Signé:] Ch
de la ??? ”.
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 20 janvier: “M. le maire d’Étampes.
— Sous-préfecture d’Étampes / N° 1367 / 2e rappel — Étampes, le 20
janvier 1854. — Monsieur le maire, — J’ai l’honneur de vous rappeler que
vous n’avez pas encore satisfait à ma demande du 3 octobre 1853 concernant
la demande du sieur Mainfroy tendant à obtenir l’autorisation de changer
le déversoir de son moulin d’en bas. — Son objet est devenu
très urgent, je vous prie de vouloir bien ne pas différer
davantage à y répondre. — Agréez, monsieur le
maire, l’assurance de ma considération distinguée. — Le
sous-préfet — [Signé:] Ch. de la ???.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 27 janvier: “M. le maire d’Étampes.
— Sous-préfecture d’Étampes / N° 1,367 / 3e rappel — Étampes, le 27 janvier 1854.
— Monsieur le maire, — J’ai l’honneur de vous rappeler que vous n’avez
pas encore satisfait à ma demande du 3 octobre 1853 concernant
le moulin dit d’en bas à M. Mainfroy. — Son objet est
devenu très urgent, je vous prie de vouloir bien ne pas différer
davantage à y répondre. — Agréez, monsieur le
maire, l’assurance de ma considération distinguée. — Le
sous-préfet — [Signé:] Ch. de la ???.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 8 février: “Ministère
des Travaux publics/ Département de Seine-et-Oise / Commune
d’Étampes / Rivière de Louette / Moulin Branleux d’en
bas. Règlement d’eau. — Etampes,
le 8 février 1854. — Monsieur le Maire, — Chargé de
procéder à l’instruction du règlement du moulin
Branleux d’en bas, situé sur le rivière de Louette, dans
la commune d’Étampes, et appartenant au sieur Mainfroy,
— J’ai l’honneur de vous informer que je me rendrai au dit moulin le
14 février 1854 à midi, pour procéder à
la visite des lieux. — Je vous prie de donner immédiatement à
cet avis toute publicité, de faire connaître directement
le jour, l’heure et l’objet de cette visite à toutes les personnes
que cette affaire peut intéresser, soit comme riverains, soit comme
arrosants, soit comme propriétaires d’usines. — Je vous prie également
de vouloir bien vous trouver ou vous faire représenter sur les lieux
au jour et à l’heure dite, pour m’assister dans cette opération.
— Recevez, monsieur le maire, l’assurance de ma considération distinguée.
— L’ingénieur des ponts et chaussées, [Signé:] E.
?Routas?”
[Annotation:] “Le 11 février 1854, publié
un avis pour annoncer l’opération.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 1er mai: “Préfecture de Seine-et-Oise
/ 1er bureau. Travaux publics / Rivière de Louette / Commune
d’Étampes / Règlement du moulin Branleux d’en bas appartenant
au sieur Mainfroy — Règlement
d’Eau. — Enquête N°2
— Nous, Préfet du département de Seine-et-Oise, commandeur
de la légion d’honneur, — Sur les propositions des ingénieurs,
des 28 février et 27 avril 1854, pour le réglement de
l’usine dite moulin Branleux d’en bas, que le sieur Mainfroy possède
sur la rivière de Louette, dans la commune d’Étampes;
ensemble les pièces à l’appui, — Vu les lois des 20 août
1790 et 6 octobre 1791, et l’arrêté du gouvernement du
19 ventôse an VI; — Vu l’instruction ministérielle du 19
thermidor an VI et les circulaires des 16 novembre 1834 et 23 octobre
1851, — Arrêtons ce qui suit: Article 1er. Pendant
quinze jours, du 22 juin 1854, les pièces ci-dessus visées
resteront déposées au secrétariat de la mairie de
la commune d’Étampes ainsi qu’un registre destiné à
recevoir les observations des parties intéressées. — Article
2. Pendant la même durée, le présent arrêté
restera affiché dans la commune d’Étampes tant à
la principale porte de chacune des églises qu’à celle
de la mairie. — Il en sera en outre publié à son de caisse
ou de trompe. — Article 3. A l’expiration du délai ci-dessus
fixé, le maire nous renverra le présent arrêté,
après avoir rempli le certificat d’autre part. — Le maire d’Étampes
y joindra toutes les pièces de l’enquête. — Versailles,
le 1er mai 1854. — Le Préfet en tournée de révision:
Le conseiller de Préféecture délégué,
signé: Besnard. P(our) le secrétaire général,
le conseiller de préfecture délégué [Signé:]
[Illisible] [Tampon figurant une couronne de laurier avec la légende:]
Dep. de Seine et Oise. Versailles.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 10 mai: “Sous-préfecture
d’Étampes / N°1367 (Rappeler en marge de la réponse le
n° ci-dessus.) / Objet. Rivière de Louette / Commune d’Étampes
/ Règlement du moulin Branleux d’En bas appartenant au sieur Mainfroy
/ Enquête N°2 — Étampes, le 10 mai 1854. — Monsieur le maire,
— J’ai l’honneur de vous communiquer, avec pièce à l’appui,
pour être soumise à l’enquête N°2, les propositions
de MM. les ingénieurs pour le règlement du moulin Branleux
d’en-bas”, que le sieur Mainfroy possède sur la rivière de
Louette, dans la commune d’Étampes, — J’y joins 6 exemplaires de l’arrêté
préfectoral du 1er mai prescrivant la dite enquête avec une
formule de registre. — Je vous prie de faire les dispositions nécessaires
pour assurer l’exécution de cet arrêté, et de me renvoyer
le dossier de l’affaire à l’expiration du délai de quinzaine,
en y joignant le registre d’enquête et le certificat de publication
dûment régularisé. — Agréez, monsieur le maire,
l’assurance de ma considération très distinguée. — Le sous-préfet — [Signé:] Ch. de la ????.”
[Annotation:] “Adressé les pièces à
la sous-préfecture le 8 juillet 1854.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 7 juillet: “Certificat du maire.
— Le maire de la commune d’Étampes certifie que l’arrêté
d’autre part a été publié et affiché
dans les formes prescrites du 22 juin au 6 juillet 1854. — Étampes
le 7 juillet 1854. — [Signé:] Collin. — [Tampon figurant une
couronne de lauriers avec la légende:] Seine-et-Oise –Mairie
– Etampes.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 21 juillet: “A M. le maire d’Étampes.
— Département de Seine-et-Oise / 1er bureau. Travaux publics
/ Rivière de Louette / Commune d’Étampes / Règlement
du moulin Branleux d’en bas appartenant au sieur Mainfroy.
— Arrêté:
— Nous, Préfet du département de Seine-et-Oise, commandeur
de la légion d’honneur, — Sur le rapport de l’ingénieur
en chef des Ponts-et-Chaussées, — Vu la pétition présentée
le 27 août 1853 par le fondé de pouvoirs du sieur
Mainfroy, à l’effet d’obtenir l’autorisation d’établir
un déversoir au moulin dit Branleux d’en Ba, que le dit sieur
Mainfroy possède sur la rivière de Louette, dans la commune
d’Étampes. — Vu les pièces de l’instruction régulière
à laquelle l’affaire a été soumise conformément
aux circulaires des 19 thermidor an VI, 16 novembre 1834 et 23 octobre
1851, et notamment: — Les procès-verbaux des enquêtes ouvertes
à la mairir d’Étampes les 12 octobre 1853 et 22 juin 1854
constatant l’absence d’opposition. — Le procès-verbal de visite
des lieux et les rapports dressés par les ingénieurs des
Ponts-et-Chaussées les 14 et 28 février et 27 avril 1854.
— Le plan des lieux et les profils y annexés. — Vu les lois des
20 août 1790, 6 octobre 1791 et l’arrêté du gouvernement
du 19 ventôse an VI. — Vu le décret du 5 septembre 1851 portant
règlement général pour la police des eaux des rivières
d’Essonnes et de Juine et de leurs affluents et dérivés.
— Vu le décret du 25 mars 1852. — Arrêtons ce qui suit: —
Article 1er: Le sieur Mainfroy est autorisé,
sous les conditions ci-après exprimées à maintenir
en activité le moulin à blé dit moulin Branleux d’en
bas, qu’il possède sur la rivière de Louette, dans la commune
d’Étampes. — Article 2. Le niveau légal de la retenue
est fixé à huit cent quatre-vingt-cinq millimètres
(0m885) en contrebas du trait horizontal d’une croix gravée sur
le cinquième voussoir de la tête aval de l’arche gauche du
Pont de l’Ecce-Homo, point pris pour repère provisoire et décrit
au procès-verbal de visite du 14 février 1854, ci-dessus
visé. — Article 3. La longueur du déversoir existant
sur le côté gauche de la rivière en amont de l’usine,
sera portée à trois mètres cinquante centimètres
(3m50) entre dosserets. — La crête du dit déversoir sera
dérasée horizontalement à huit cent quatre-vingt-quatre
millimètres (0m884) en contrebas du repère provisoire
à dessus désigné. [p.2] — Article 4. Le vannage de décharge
présentera une surface libre d’un mètre quarré
cinquante centièmes (1mq50) au dessous du niveau de la retenue.
— Pourront être conservées la vanne de décharge
la plus rapprochée de la roue, et la vanne du portereau la plus
éloignée, qui présentent ensemble une surface libre
égale à celle qui est exigée, savoir: — la première
ayant six cent quarante-cinq millimètres (0m645) de largeur,
et cinq cent cinquante-neuf millimètres (0m559) de hauteur; —
et la seconde, d’une largeur d’un mètre cent quatre-vingt-quinze
millimètres (1m195) et d’une hauteur de quatre-vingt-quinze centimètres
(0m95). — Si l’usinier veut modifier tout ou partie des vannes actuelles
sus mentionnées, il devra leur substituer un vannage de même
surface et dont le seuil sera placé à un mètre
huit cent trente-quatre millimètres (1m834) en contrebas du repère
provisoire. — Le sommet de toutes les vannes sans exception sera dérasé
dans le plan de pente de l’eau retenue au niveau légal. — Elles
seront disposées de manière à pouvoir être
facilement manœuvrées et à se lever au-dessus du niveau
des plus hautes eaux. — Article 5. Les canaux de décharge
seront disposés de manière à embrasser à
leur origine les ouvrages auxquels ils sont suite et à écouler
facilement toutes les eaux que ces ouvrages peuvent débiter. —
Article 6. Il sera posé près de l’usine,
en un point qui sera désigné par l’ingénieur,
un repère définitif et invariable, du modèle adopté
dans le département . Ce repère dont le zéro seul
indiquera le niveau légal de la retenue, devra toujours rester
accessible soit aux fonctionnaires publics, soit aux particuliers qui
ont intérêt à vérifier la hauteur des eaux.
— Le permissionnaire ou son fermier seront responsable de la conservation
du repère définitif, ainsi que des repères provisoires
jusqu’à la pose du repère définitif. — Article
7. Dès que les eaux dépasseront le niveau légal
de la retenue, le permissionnaire ou son fermier seront tenus de lever
les vannes de décharge, pour maintenir les eux à ce niveau
et de les ouvrir, au besoin, en totalité. Il seront responsables
de [p.3] la surélévation des
eaux, tant que leurs vannes ne seront pas levées à toute
hauteur. — En cas de refus ou de négligence de leur part d’exécuter
cette manœuvre en temps utile, il y sera procédé d’office
et à leurs frais, à la diligence du maire de la commune,
et ce, sans préjudice de l’application des dispositions pénales
dont ils seraient passibles, ou de toute action civile qui pourrait leur
être intentée , à raison des pertes et dommages résultant
de ce refus ou de cette négligence. — Article 8. Le permissionnaire
ou son fermier sont tenus d’effectuer le curage à vif fond du
bief de l’usine dans toute l’étendu du remous, toutes les fois
que la nécessité s’en fera sentir ou qu’ils en seront
requis par l’autorité administrative, si mieux n’aiment les riverains
opérer ce curage eux-mêmes et à leurs frais, sauf
l’application des règlemens locaux actuellement existants ou à
intervenir. — Article 9. Le permissionnaire ou son
fermier sera tenu de se conformer à tous les règlemens
intervenus ou à intervenir sur la police, le mode de distribution
et le partage des eaux. — Article 10. Les droits des tiers sont
et demeurent expressément réservés. — Article 11.
Les travaux ci-dessus prescrits seront exécutés sous la
surveillance des ingénieurs; ils devront être terminés
dans le délai d’un an à dater de la notification du présent
arrêté. — A l’expiration du délai ci-dessus fixé,
l’ingénieur rédigera un procès-verbal de récolement,
aux frais du permissionnaire, en présence de l’autorité
locale et des parties intéressées dûment convoquées.
— Si les travaux sont exécutés conformément à
l’arrêté d’autorisation, ce procès-verbal sera dressé
en deux expéditions. L’une de ces expéditions sera déposée
aux archives de la Préfecture et la seconde à la mairie du
lieu. — Article 12. Faute par le permissionnaire de se conformer,
dans le délai fixé, aux dispositions prescrites, l’administration
se réserve, suivant les circonstances, de prononcer la déchéance
du permissionnaire ou de mettre son usine en chômage, et, dans tous
les cas, elle prendra les mesures nécessaires pour faire disparaître,
aux frais du permissionnaire, toute cause de dommage provenant de son
fait, sans préjudice de l’application des dispositions pénales
relatives aux contraventions en matière de cours d’eau. [p.4] — Il en sera de même dans le cas où,
après s’être conformé aux dispositions prescrites,
le permissionnaire formerait quelque entreprise nouvelle ou changerait
l’état des lieux, sans y être préalablement autorisé.
— Article 13. Le permissionnaire ne pourra prétendre aucune
indemnité ni dédommagement quelconque, si, à quelque
époque que ce soit, pour l’exécution des travaux dont l’autorité
publique aura été légalement constatée, l’administration
reconnaît nécessaire de prendre des dispositions qui le
privent, d’une manière temporaire ou définitive, de toute
ou partie des avantages résultant de la présente permission,
tous droits antérieurs réservés. — Article 14.
Le sous-préfet d’Étampes, et l’ingénieur en chef
du département sont chargés d’assurer l’exécution
du présent arrêté, chacun en ce qui le concerne.
— Fait en l’hôtel de la préfecture, à Versailles,
le 21 juillet 1854. — Le préfet. Signé: de St Marsault.
Pour expédition: Le conseiller de préfecture délégué.
Signé: Besnard. Pour copie conforme, le sous préfet.
[Signé: Ch. de la ???] — [Tampon figurant une couronne de lauriers
et portant la légende:] SEINE-ET-OISE - SOUS-PRÉFET – ETAMPES.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854
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Le 21 août: “Sous-Préfecture
d’Étampes / N°1367 / rappeler dans la marge de la réponse
le N° ci-dessus. / Objet. Rivière de Louette / Commune
d’Étampes / Moulin Branleux d’en bas appartenant au sieur Mainfroy/
Notification de l’arrêté réglementaire / 2 p(ièces)
— Etampes, le 21 août 1854, — Monsieur le Maire, — J’ai l’honneur
de vous adresser une expédition de l’arrêté du
21 juillet, portant règlement du moulin Branleux d’en-bas, situé
sur la rivière de Louette, dans la commune d’Étampes,
et appartenant au sieur Mainfroy. — Je
vous prie de faire notifier cet arrêté au propriétaire
de l’usine, au moyen d’une ampliation que vous en lui délivererez
sur timbre de 1F 25 et à ses frais et de me transmettre un certificat
constatant cette notification. — Agréez, Monsieur le maire, l’assurance
de ma considération distinguée. — Le sous-préfet
— [Signé:] ?Claude? La???? — P(ièce) 1 ci-jointe une feuille
de papier timbré, fournie par le sieur Mainfroy à l’appui
de sa demande et qui pourra servir à la délivrance de
l’ampliation.”
[Annotation:] “Notifié le 16 novembre 1854
/ Transmis procès-verbal à Mr le préfet.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1854-1862
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Pièces relatives au moulin
Branleux d’en-bas sur la Louette.
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Archives municipales d’Étampes, 3O D18 (Inventaire de Clément Wingler).
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? 1855-1856
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Louis Chedeville, signalé meunier
du moulin des Clercs à Boissy-la-Rivière, le 26 octobre
1855, y est remplacé le 19 janvier 1856. Il est peut-être
dès lors meunier du moulin d’En-Bas où nous le retrouvons
en 1875.
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Voir la notice de Daniète et
Georges Sens-Olive sur le moulin des Clercs.
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1862
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Le 9 mai: “Département de Seine-et-Oise
/ Commune d’Étampes / Rivière de Louette / Moulin Branleux
d’en bas appartenant au sieur Mainfroy — Expédition
sur timbre à M. Mainfroy le 24 mai 1862. — Modèle
N°7, annexé à la Circulaire du 23 octobre 1851. —
Règlement d’eau. —
Procès-Verbal de Récolement.
— Le vingt-neuf avril mil huit cent soixante deux, nous, soussigné,
ingénieur des Ponts-et-Chaussées, vu l’arrêté
préfectoral en date du 21 juillet 1854, par lequel le sieur
Mainfroy est autorisé à maintenir en activité
le moulin à blé dit moulin Branleux d’en bas, qu’il possède
sur la rivière de Louette, dans la commune d’Étampes,
vu notamment l’article 11 portant que les travaux prescrits devront être
terminés dans le délai d’un an à dater de la notification
qui a eu lieu le 16 novembre 1854, nous nous sommes rendus au moulin
Branleux d’en bas pour procéder au procès-verbal de récolement
desdits travaux. — Par lettre du 23 avril nous avions fait connaître
à M. le maire de la commune d’Étampes l’époque
et l’objet de cette visite, en le priant de donner à cet avis
toute publicité, et de prévenir spécialement le
propriétaire de l’usine et celui de l’usine supérieure.
— Étaient présents Mr Charpentier maire de la ville d’Étampes,
Mr Théodore Huet propriétaire du moulin supérieur,
Mr Mainfroy propriétaire de l’usine. — [p.2] Et, en présence des personnes
sus-dénommées, nous avons constaté ce qui suit: —
Art. 1er. Dispositions prescrites: Le sieur Mainfroy
est autorisé, sous les conditions ci-après exprimées,
à maintenir en activité le moulin à blé,
dit moulin Branleux d’en bas qu’il possède sur la rivière
de Louette dans la commune d’Étampes— Dispositions exécutées:
Le moulin Branleux d’en bas est maintenu en activité. — Art.
2. Dispositions prescrites: Le niveau légal de la retenue
est fixé à huit cent quatre-vingt-cinq millimètres
(0m885) en contrebas du trait horizontal d’une croix gravée sur
le cinquième voussoir de la tête aval de l’arche gauche du
Pont de l’Ecce-Homo, point pris pour repère provisoire et décrit
au procès-verbal de visite du 14 février 1854. — Dispositions
exécutées: Le repère provisoire décrit
au procès-verbal de visite des lieux du 14 février 1854,
à été retrouvé intact, et reconnu sans incertitude.
— Art. 3. Dispositions prescrites: La longueur du déversoir
existant sur le côté gauche de la rivière en amont
de l’usine, sera portée à trois mètres cinquante
centimètres (3m50) entre dosserets. — La crète du dit déversoir
sera dérasée horizontalement à huit cent quatre
vingt quatre millimètres (0m884) en contrebas du repère
provisoire à dessus désigné. — Dispositions exécutées:
Le déversoir existant sur le côté gauche de la rivière
à une longueur de trois mètres quarante centimètres
(3m40), son couronnement en gresserie piquée, est dérasé
à huit cent quatre-vingt-quatre millimètres (0m888) en
contrebas du repère provisoire gravé sur le cinquième
voussoir de la tête aval de l’arche gauche du pont de l’Ecce-Homo.
[pp.3-4] — Art. 4. Dispositions
prescrites: Le vannage de décharge présentera une surface
libre d’un mètre quarré cinquante centièmes (1mq50)
au dessous du niveau de la retenue. — Pourront être conservées
la vanne de décharge la plus rapprochée de la roue, et la
vanne du portereau la plus éloignée, qui présentent
ensemble une surface libre égale à celle qui est exigée,
savoir: — la première ayant six cent quarante-cinq millimètres
(0m645) de largeur, et cinq cent cinquante neuf millimètres (0m559)
de hauteur. — Et la seconde, d’une largeur d’un mètre cent quatre-vingt-quinze
millimètres (1m195) et d’une hauteur de quatre-vingt-quinze centimètres
(0m95). — Si l’usinier veut modifier tout ou partie des vannes actuelles
sus mentionnées, il devra leur substituer un vannage de même
surface et dont le seuil sera placé à un mètre
huit cent trente-quatre millimètres (1m834) en contrebas du repère
provisoire. — Le sommet de toutes les vannes sans exception sera dérasé
dans le plan de pente de l’eau retenue au niveau légal. — Elles
seront disposées de manière à pouvoir être
facilement manœuvrées et à se lever au-dessus du niveau
des plus hautes eaux. — Dispositions exécutées: Il existe
sur la même rive gauche deux vannes de décharge: — la première
en amont du déversoir, a un mètre dix-neuf centimètres
de largeur (1m19) et un mètre de hauteur (1m00); — la deuxième
en aval du déversoir a un mètre dix centimètres
(1m10) de largeur et cinquante-huit centimètres (0m58) de hauteur.
— Ces deux vannes présentent ensemble un surface libre de un mètre
quarré quatre-vingt-trois centièmes (1mq83) au-dessous
du niveau de la retenue. — Le sommet des deux vannes est dérasé
dans le plan de pente de l’eau arasant le niveau légal. — Elles
sont disposées de manière à pouvoir être facilement
manœuvrées et à se lever de toute leur hauteur au dessus
du niveau des plus hautes eaux. — Art. 5. Dispositions
prescrites: Les canaux de décharge seront disposés de manière
à embrasser à leur origine les ouvrages auxquels ils sont
suite et à écouler facilement toutes les eaux que ces ouvrages
peuvent débiter. —Dispositions exécutées: Les canaux
de décharge embrassent à leur origine les ouvrages auxquels
ils sont suite et peuvent écouler facilement toutes les eaux qu’ils
peuvent débiter. — Art. 6. Dispositions prescrites: Il sera
posé près de l’usine, en un point qui sera désigné
par l’ingénieur, un repère définitif et invariable,
du modèle adopté dans le département: ce repère
dont le zéro seul indiquera le niveau légal de la retenue,
devra toujours rester accessible soit aux fonctionnaires publics, soit
aux particuliers qui ont intérêt à vérifier
la hauteur des eaux. — Dispositions exécutées: Il a été
posé dans le mur du bâtiment du moulin, en aval du pont de
l’Ecce-homo, un repère en fer gradué de la forme ordinaire,
le zéro a été établi à huit cent quatre-vingt-cinq
millimètres (0m885) en contrebas du repère provisoire. Il
est accessible à tous les intéressés. [p.5] — Les autres articles étant purement
réglementaires, on ne les insère pas. — Et, après avoir
donné lecture du présent procès-verbal aux personnes
présentes, nous les avons invité à le signer avec
nous. — Signé: Théodore Huet, Mainfroy. — Et nous avons clos
le présent procès-verbal. Signé: Charpentier — L’ingénieur
ordinaire. Signé: Du Moulin — Pour copie conforme. L’ingénieur
ordinaire. [Signé:] [Illisible] [p.6] — Observations et avis. — Et ayant reconnu
que les travaux exécutés sont sensiblement conformes aux
dispositions prescrites, nous en proposons la réception définitive.
— Étampes le 9 mai 1862. — L’ingénieur ordinaire. [Signé:]
[Illisible]. — Vu et proposé par l’ingénieur en chef. — Versailles
le 12 mai 1862 [Signé:] [Illisible]. — Vu et homologué par
nous, préfet du département de Seine et Oise. Versailles le
16 mai 1862. P(our) le préfet en tournée: le secrétaire
général, délégué, signé: Duvergier.
— Pour copie conforme: le conseiller de préfecture, délégué,
[Signé:] [Illisible] — [Tampon figurant l’aigle impérial
avec la légende:] Préfecture de Seine-et-Oise.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1862
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Le 17 mai: “A monsieur le maire d’Étampes. — Sous préfecture d’Étampes.
— Étampes, ce 17 mai 1862. — Monsieur le maire, j’ai l’honneur
de vous adresser, revêtue de l’homologation de Mr le préfet,
une expédition du procès-verbal de récolement
des travaux exécutés en vertu de l’autorité de
l’arrêté réglementaire du 21 juillet 1854, au
moulin Branleux d’en bas que M. Mainfroy possède
sur la rivière de Louette, dans votre commune. — Cette pièce
étant destinée aux archives de la mairie, je vous prie
d’en délivrer ampliation à Mr Mainfroy sur timbre de 1F
25 c aux frais de ce propriétaire. — Agréez, monsieur
le maire, l’assurance de ma considération très distinguée.
— Le sous-préfet.— [Signé:] A. le Ch??.”
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Archives municipales 3O D18 (saisie
Bernard Gineste 2011).
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1872 env.
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Le moulin est représenté
sur un plan.
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Apparemment aux
Archives départementales
de l’Essonne 3O 165 (à retrouver, à vérifier et à photographier).
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1875
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Mariage de la fille du meunier avec
le commis meunier du moulin de la Trinité, futur meunier du
moulin d’En-Bas: “Du lundi seize aout mil huit cent soixante quinze,
dix heures du matin, sont comparus devant nous Alphonse Philippe Auguste
Brunard, maire de la ville d’Etampes, chevalier de la légion
d’honneur, officier de l’état civil de la dite ville. — Le sieur
Edmond Paulin Bouché, commis meunier, âgé de vingt-cinq
ans, demeurant chez son père, né à Étampes
le dix-neuf novembre mil huit cent quarante-neuf, fils majeur de Jean
Louis Bouché, propriétaire, âgé de cinquante-neuf
ans, domicilié de cette ville rue du Haut-Pavé numéro
trente-sept et de feu Victoire Amélie Dauvilliers, son épouse,
décédée à Étampes, le vingt-huit avril
mil huit cent cinquante. — Et la demoiselle Louise Félicie Céline
Chédevile, sans profession, agée de dix-neuf ans, demeurant
chez ses père et mère, née en la commune de Boissy
la Rivière (Seine et Oise) le vingt six octobre mil huit cent cinquante
cinq, fille mineure de Louis Chedeville meunier agé de
cinquante-quatre ans et de Félicité Vrament son épouse,
agée de quarante-huit ans, domiciliés de cette ville rue
Saint-Martin numéro sept. — Lesquels nous ont présenté
leurs actes de naissance, l’acte de décès de la mère
du futur, un certificat délivré à la date d’hier
par le maître Hautefeuille notaire d’Etampes constatant que les
futurs époux ont fait un contrat de mariage et les actes de publication
du présent mariage faits en cette ville les dimanches vingt-cinq
juillet dernier et premier aout courant sans opposition. — Et après
avoir visé pour être annexés, l’acte de naissance de
la future, le certificat délivré par le notaire et les
actes de publication, nous en avons donné lecture aux parties comparantes
assistées de quatre témoins ci-après nommés
et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur
les droits et devoirs respectifs des époux. — Ensuite nous avons
reçu la déclaration du sieur Edmond Paulin Bouché
qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Louise
Félicie Celine Chedeville et celle de la demoiselle Louise Félicie
Céline Chedeville qu’elle prend pour son légitime époux
le sieur Edmond Paulin Bouché. — En conséquence, nous avons
déclaré au nom de la loi que le sieur Edmond Paulin Bouché
et la demoiselle Louise Félicie Celine Chedeville sont unis par
le mariage. — Tout ce que dessus fait à Etampes, en l’hôtel
de la mairie, les portes ouvertes, les dits jour, moi et an, en presence
et du consentement du père de l’époux, des père et
mère de l’épouse, et aussi en présence des sieurs Edme
Sébastien Ravier, propriétaire, agé de soixante
deux ans, oncle de l’époux à cause de Louise Zelina Bouché
son épouse, domicilié de cette ville, Auguste Emile Malizard
bijoutier, agé de trente-sept ans, beau frère de l’époux
à cause de Théodule Marie Bouché son épouse,
demeurant à Paris rue de Ruel numéro vingt-sept, Ernest
Vrament, ancien notaire, agé de cinquante-cinq ans, demeurant
à Baron (Oise) oncle de l’épouse, et Marie Edouard Fauriez,
marchand boucher, agé de vingt-cinq ans, demeurant à
Paris rue du Dragon, numéro vingt-deux, cousin de l’épouse,
qui ont signé avec les époux, le père de l’époux,
les père et mère de l’époux et nous maire susnommé
après lecture faite. — [Signé:] L. F. C. Chedeville —
E. P. Bouché — Bouché — Chedeville — F. Vrament — E. Vrament
— E. Malizar — E. Ravier — Fauriez — Al. Brunard.”
|
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G. 2011).
|
1881
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Le moulin, situé rue Saint-Martin,
s’appelle selon Léon Marquis Branleux-d’en-Bas
ou simplement d’En-Bas ou Chedeville. Il
a de fait alors pour meunier Chedeville (qui tient aussi le
moulin Bonté). C’est un simple moulin à eau qui n’utilise
pas la vapeur en appoint, à la différence du moulin
d’En-Haut, et bien qu’il ait comme ce dernier trois paires de meules,
il ne produit que huit sacs de farine par jour, contre vingt pour
l’autre.
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Marquis 96 et 108.
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1882
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Le 21 mars, naissance
au moulin de la fille du nouveau meunier, gendre du précédent:
“L’an mil huit
cent quatre vingt deux, le vingt cinq mars à deux heures de
relevée. Par devant nous Léonard Breuil, adjoint spécialement
délégué par le maire de la ville d’Etampes, officier
de l’état civil de la dite ville, arrondissement d’Etampes, département
de Seine et Oise. A comparu Edmond Paulin Bouché, meunier,
âgé de trente deux ans, domicilié en cette ville
rue Saint Martin numéro sept, lequel nous a présenté
une enfant de sexe féminin qu’il nous a dit être née
hier à onze heures et demie du matin en son domicile de lui et
de Louise Félicie Céline Chedeville son épouse, âgée
de vingt six ans avec laquelle il demeure et à laquelle il a donné
les prénoms de Marguerite Jeanne Faustine. Les dites déclaration
et présentation faites en présence des sieurs Jean Louis
Bouché, âgé de soixante six ans, et Louis Chedeville,
âgé de cinquante un an, tous deux propriétaires
et aïeuls de l’enfant, domiciliés en cette ville. Et ont
le déclarant et les témoins signé le présent
acte avec nous adjoint susnommé, après lecture faite. —
[Signé:] Bouché — Chedeville — P.
Bouché — L. Breuil.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2011).
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1888
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Le 11 décembre, décès
de l’ancien meunier déclaré par son gendre le nouveau
meunier: “l’an mil huit cent quatre vingt huit, le douze décembre
à dix heures du matin, par devant nous Louis Laurent Chenu,
maire de la ville d’Etampes, officier de l’état civil de la
dite ville, département de Seine et Oise, sont comparus Jean
Louis Bouché, propriétaire âge de soixante-treize
ans et Edmond Paulin Bouché meunier âgé
de trente-neuf ans, membre du conseil municipal de cette ville et gendre
du décédé ci-après nommé et qualifié,
domiciliés tous deux à Etampes, lesquels nous ont déclaré
que Louis Chedeville ancien meunier, âgé
de cinquante-sept ans, né à Etampes et y demeurant rue
Saint-Jean numéro premier [raturé: époux de] veuf
de Félicité Vramant décédée à
Etampes, fils de Jean Pierre Chedeville et de Françoise Elisabeth
Lejars son épouse, aussi décédés à
Etampes, est décédé en sa demeure hier à neuf
heures du soir. Et après nous être assurés du décès
nous avons dressé le présent acte que les comparants
ont signé avec nous maire susnommé, après lecture
faire. — Approuvé la rature de deux mots nuls. — [Signé:
] J. L. Bouché — P. Bouché — Chenu.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2011).
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1894
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Abeille d'Etampes
du 10 mars 1894, p. 3.
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1894
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Abeille d'Etampes
du 12 mai 1894, p. 2.
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1898
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Le moulin est tenu par
Bouché (comme aussi le moulin Bonté et celui de
la Trinité).
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État des moulins de 1898,
édition Gineste (ici).
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1899
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Le 14 novembre, naissance
au moulin de Saclas d’un fils du futur meunier: “L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le vingt-trois novembre
à deux heures du soir, par devant nous Édouard Joseph Béliard,
maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la
dite ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie,
a comparu Paul Gabriel Bouvard, meunier, âgé
de vingt-cinq ans, demeurant à Étampes rue de Saclas numéro
trois, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin
qu’il nous a dit être né aujourd’hui à huit heures
et demie du matin, en son domicile, de lui et de Aline Félicité
Louise Bouché, son épouse, sans profession, âgée
de vingt-trois ans, avec laquelle il demeure, et à la quelle enfant
il a donné les prénoms de Jacques Constantin Paulin. Les dites
déclaration et présentation faites en présence de
Edmond Paulin Bouché rentier âgé de cinquante ans,
aïeul de l’enfant, et de Frédéric Alexandre Vrament,
négociant en laine, âgé de cinquante-deux ans, cousin de l’enfant, demeurant tous deux
à Étampes. Et ont le comparant et les témoins signé
le présent acte avec nous maire susnommé, après lecture
faite. — [Signé:] P. Bouché —
Bouvard — E. Beliard
— F. Vrament.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2013).
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1901
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Le 14 novembre, naissance
au moulin d’une fille du meunier: “L’an mil neuf
cent un, le quinze novembre à onze heures du matin, par devant nous
Charles Auguste Dujoncquoy, second adjoint spécialement délégué
par monsieur le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état
civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, a comparu
Paul Gabriel Bouvard, meunier, âgé de vingt-sept
ans, demeurant à Étampes rue Saint-Martin numéro
sept, lequel nous a présenté une enfant du sexe féminin
qu’il nous a dit être née hier, quatorze novembre à
onze heures du matin, en son domicile, de lui et de Aline Félicité
Louise Bouché, son épouse, sans profession, âgée
de vingt-cinq ans, avec laquelle il demeure, et à la quelle enfant
il a donné les prénoms de Odette Marguerite Fernande. Les dites
déclaration et présentation faites en présence de
Edmond Paulin Bouché rentier âgé de cinquante un ans,
demeurant à Étampes rue du Haut-Pavé numéro
vingt-neuf, et de Georges Alcide Gagneux, agent d’assurances, âgé
de trente-deux ans, demeurant aussi à Étampes rue Saint-Antoine
numéro huit. Et ont le comparant et les témoins signé
le présent acte avec nous adjoint susnommé, après lecture
faite. — [Signé:] Bouvard — P. Bouché —
G. Gagneux — C. Aug. Dujoncquoy.”
|
Registre d’État civil d’Étampes
(saisie B. G. 2013).
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1902
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Dessin du moulin par Ravault d’après
un original de Th. Robert appartenant à un certain monsieur
Corsin.
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Étampes pittoresque,
la Ville, deuxième édition (dont une photographie donnée
par SV&SH 65).
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1906
|
Le recensement de
1906 trouve au n°7 de la rue Saint-Martin: “Paul Bouvard, meunier, patron,
chef [de famille], né à Étampes
en 1874; Aline Boucher, son
épouse, sans profession, née à Étampes en
1876 — Jacques Bouvard, leur fils, né à Etampes en 1899 — Odette Bouvard, leur fille, née à Etampes en 1901 — Renée Veret, domestique, cuisinière
employée par Bouvard, née à Epernon en 1887 — Andrée David, femme de chambre employée par Bouvard, née
à Paris en 1891”.
|
Recensement de 1906,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
|
1911
|
Le recensement de 1911
trouve au n°7 de la rue Saint-Martin: Paul
Bouvard, meunier, patron, chef [de famille], né à
Étampes en 1874; Aline Bouché, son épouse, sans profession, née
à Étampes en 1876 — Jacques Bouvard, leur fils, né
à Etampes en 1899 — Odette Bouvard, leur fille, née
à Etampes en 1901 — Julie
Anne Defroyenne, non parente, femme de chambre employée par Bouvard,
née à Saclas en 1895”.
|
Recensement de 1906, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2013).
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1920
|
Assemblée générale
au Moulin — “Société
Anonyme des Ateliers et Boulonnerie d’Étampes — 7, rue Saint-Martin — Messieurs les Actionnaires de la Société
anonyme des Ateliers et Boulonnerie d’Étampes sont convoqués
en Assemblée générale ordinaire pour le dimanche 15 février
1920, à dix heures, au siège social, 7, rue Saint-Martin, à
Étampes. — Objet: Examen du bilan et approbation des comptes de l’exercice
1919. — L’assemblée générale ordinaire sera suivie immédiatement
d’une assemblée générale extraordinaire. — Objet: Projet
d’extension de la Société.”
|
Abeille d'Étampes du 31 janvier
1920, p. 3 dont un scan ci-dessus; saisie de Bernard
Gineste, 2016)
|
1921 |
“STB — Société Française de Boulonnerie et de Visserie
«Le Tenax» — Forges et boulonneries d’Étampes
réunies — Société Anonyme Française
au Capital Social de 1.810.000 francs — Divisé
en 18.100 actions de 100 F chacune — [Tampon
: Titres français 10c pour 100F - Abonnement – 75] — Suivant statuts déposés chez Me Bossy, notaire
à Paris, le 18 juillet 1913 — Modifiés
par diverses assemblées générales extraordinaires — Siège social à Paris — Part bénéficiaire au porteur — Faisant partie des 6.000 parts créées en vertu
de l’article 20 des statuts et de la délibération de l’assemblée
générale extraordinaire du 15 juin 1920 et …. aux statuts de
la société civile des porteurs de parts bénéficiaires.
— Cette part donne droit à …… ……….
des bénéfices nets de la société.
— N° 00,330 — Un administrateur
[Signé:] illisible. — Un administrateur [Signé:]
illisible. — Société Française
de Boulonnerie et de Visserie «Le Tenax» — Forges et boulonneries d‘Étampes réunies — Part n° 00,330— Vingtième
coupon.”
|
Part bénéficiaire de la Société
Le Tenax (dont un scan ci-dessus; exemplaire en vente
sur Internet en octobre 2016; quelques lignes mal lisibles; saisie de B.G,
octobre 2016)
|
1921
|
Le moulin est occupé par
la société française de boulonnerie et de visserie
“le Tenax”.
|
FG-ELP 23, sans référence.
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1921
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Recensement de 1921. 1) Au n°2
de la rue de Saclas résident: Edmond Meurisse, directeur de la
société Le Tenax, né en 1880 à Roubaix (41 ans); son épouse Marie, née aussi
à Roubaix en 1880; et leurs filles tous deux nés à
Watrelas, Simone en 1909 et Denise en 1909. — 2) Au n°1 de la rue Saint-Martin
résident quatre ménages: Gaston Robillard, menuisier
et marchand de vin né à Étampes en 1876; son épouse
Léonie née au Lilas en 1872; leurs filles jumelles Madeleine
et Suzanne nées à Étampes en 1912; — Louis Boudier, maçon
né à Étampes en 1857 et sa fille Germaine veuve
Hilaire née à Étampes en 1892; — Émile Séjourné,
cisailleur employé par la société Le Tenax,
né à Pussay en 1869 (52 ans);
— Marie François, veuve Quinton,
ménagère aux employés divers, et sa fille Yvonne,
née en 1909 à Chalo-Saint-Mars. — 3) Au n°3 résident
aussi quatre ménages: Marie veuve Renard, journalière sans
employeur fixe née en 1875 à Étampes et son fils
René Renard, journalier pour la société
Le Tenax, né à Étampes
en 1906 (15 ans); — Hermance veuve Renard, aussi journalière
sans employeur fixe née à Étampes en 1856; — Sarah veuve Mary, également
journalière sans employeur fixe née à Étampes
en 1880; son fils André Mary, journalier employé
par la société Le Tenax, né en 1907 (14 ans); sa fille Fernande, née en 1909. — Léon Boudier, né
à Étampes en 1852.
|
Archives municipales d’Étampes,
Dénombrement de la population de 1921, rue Saint-Martin et
rue de Saclas (relevé de Bernard Gineste, 2011).
|
1927
|
Les Archives commerciales semblent signaler
le changement de propriétaire à la fin du mois d’août:
“Maisons qui se créent ou qui
changent de propriétaires: [...] Adresse: Étampes — Nom: Josse et Reboutier
— Profession: Décolletage,
emboutissage — Prédécesseur:
Roux (Vve).”
|
Archives commerciales de la France
54/59 (26 juillet 927), p. 2135 (ici).
|
1930
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Le 22 février, faillite:
“Déclarations de faillites
— [...] Corbeil. — Josse et Reboutier, mécanique,
à Étampes, au Moulin Bralean [sic]. — 22 février 1930.”
|
Archives commerciales de la France
57/31 (13 mars 1930), p. 1565 (ici).
|
(?) Vers 1956
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Les moulins Branleux transformés
en maison d’habitation.
|
SV&SH 65, sans référence
(cette date ne paraît exacte qu’en ce qui concerne le
moulin d’En-Bas). |
1958
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En 1958, outre une blanchisserie
tenue par Germain Rambaud et une sellerie tenue par Mr Monard,
le n°7 de la rue Saint-Martin abrite un militaire de carrière
(Jean Lalile), un employé de banque
(Gaston
Gille),
trois employés de la S.N.C.F. (Roland Grésillaud, René Lutto et Roger Savigny), un ingénieur (Gabriel Thiérion), un mécanicien (Jean Coureau) et un tourneur (Raymond Pointeau).
|
Annuaire Le Familial (ici).
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1984
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En mai, cliché
du moulinn côté rivière qui permet de constater notamment
l’état de destruction presque totale de la roue à cette
date.
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Source: Jean-Marc Warembourg
(2012). Pour charger un scan de plus grande taille, cliquez ici.
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1988
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Le 28 avril 1988 la S.C.I. Elphy
achète le moulin à mesdames Odette et Yvonne Sergent,
sœurs, puis le revend par lot aux copropropriétaires
actuels. Le moulin est divisé en treize appartements, dont
un seul, l’appartement A, a son entrée particulière, avec
deux fenêtres sur rue et une autre au-dessus la rivière.
Les copropriétaires sont au nombre de six, dont l’un possède
huit appartements, les autres se répartissant les six restants.
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MHP 2001.
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2004
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Le 24 juin, l’appartement E est entièrement
détruit par un incendie.
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MHP 2011.
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2006
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En avril, un incendie ravage l’appartement
A.
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MHP 2011.
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2010
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En novembre un troisième incendie
frappe cette fois l’appartement F.
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MHP 2011.
|
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
Première édition, B.G.,
13 mars 2011
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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