| Le moulin d’En-Bas Renseignements disponibles 
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                    
      
                                  
                                                  
                                                                        
                                                          
                                                            
                                                                        
                                                                        
                                 
                                                             
                                                                        
                                                                        
                                                                        
             
                                                            
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                    
                                                            
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                 
                                                             
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                            
                                                             
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                                        
          
                      Remarques: 1) Certaines données (surtout
        généalogiques) devront peut-être      transférées
        ultérieurement dans la notice d’autres    moulin, quand  on
 aura     établi  la série des meuniers de chacun    de ces
moulins                       pour  l’instant  difficiles dans certains
cas à    distinguer   dans les sources.                      
                    — 2) On s’est attaché    dans
le    cas de ce moulin à retranscrire l’intégralité
   du dossier    conservé aux Archives municipales, pour donner une
 idée  de   ce qu’on y peut trouver pour les autres moulins (Bernard
 Gineste).
 
 
                                  
                                  
                                  | Date 
 | Renseignements 
 | Sources 
 |  
                                  | (1113) 
 | Le roi Louis VI le Gros  donne    aux
         chanoines de saint-Victor un moulin non identifié à
  Étampes,         qui doit être l’un des deux moulins Branleux,
  soit  celui d’En-Haut,         ou d’En-Bas. 
 | Fleureau 118 alléguant     la
         charte de fondation du chapitre Saint-Victor de Paris éditée 
             par Dubeuil dans ses Antiquités de Paris, p. 404; 
   cf   Billot       32; FG-ELP 113. Texte latin: unum ex molendinis regiis, 
    quæ    sunt     apud veteres Stampas, “un des moulins royaux   qui
 sont aux Vieilles Étampes.” De toute façon, la donation  
de ce moulin non identifié a été remplacée par
  celle  de la rente. 
 |  
                                             | 1147 
 | Cette donation   est   remplacée
         par une rente assise sur les deux moulins, qui appartiennent   
 donc     dès    lors à nouveau tous deux à Louis VII
le  Jeune.       “C’est le  Roy  Loüis VII. qui donna aux Chanoines
Reguliers  de   saint    Augustin   de l’Abbaye  de saint Victor de Paris,
par titre de l’an   1147.  les  trente   muids de bled,  mesure d’Estampes
qu’ils reçoivent    tous les  ans  du domaine, pour faire  cesser
les plaintes que ces Chanoines     luy faisoient    souvent, que le moulin,
 que le Roy son Pere leur avoit    donné   à   Estampes en
fondant leur Abbaye, comme il est  dit  dans la Charte   de cette   fondation
de l’an 1113. que le Lecteur curieux    pourra voir dans   le livre  des
Antiquités de Paris, par du Breuil    , ne leur rendoit   pas tant
 de bled qu’ils devoient en retirer. Et afin    qu’ils pussent étre
  plus facilement paiez de ces trente muids de   bled, Sa Majesté
leur    accorda qu’ils missent un Garde dans les  deux moulins qui luy appartenoient,
   assis, l’un au dessus, & l’autre  au dessous du Pont de Louëtte,
  proche la porte de saint Jean, qui commençast dés le jour
de  saint Remy à reserver pour eux la moulte de ces moulins, jusques
à    ce  qu’ils eussent  receu leurs trente muids de bled.” 
 | Fleureau 108-109 (avec le  texte  
 latin); Marquis 108; FG-ELP 23; SV&SH 65. On leur donne à  un
 moment  de l’année “les  clés  de chacun de ces
deux moulins” (utriusque molendini),
        ce qui signifie, bien que personne    ne paraisse l’avoir remarqué
        jusqu’à présent, qu’il   n’y a pas à cette date
   d’autres     moulins royaux dans la paroisse de   saint-Martin. Cela implique
   donc que    le moulin de Chauffour à cette   date ou bien n’existait
   pas encore,    ou bien qu’il n’appartenait pas encore   au au domaine. 
 |  
                                       | 1256 
 | “Saint Loüis arriere     fils
 de Loüis VII. ajoûta par titre donné à Estampes
   l’an 1256. Le Samedy aprés la feste de saint Nicolas en Decembre,
          que si la quantité de bled qu’on retireroit chaque année
       de   ces deux moulins, ne montoit pas à ces trente muids, ce
 qui    y  manqueroit    seroit suppléé de son bled provenant
 d’ailleurs.” 
 | Fleureau 118-120 (avec    le  texte
         latin: ad molendinos nostros Stampenses, “à nos moulins d’Étampes”). Les textes ne précisent pas 
        qu’il s’agit des deux moulins Branleux, mais l’usage qui s’est continué 
        jusqu’à l’époque  de Fleureau, vers 1668, suffit à 
      l’établir. 
 |  
                                       | ?? 
 | “C’est en vertu de  ces   titres  
que les Comtes, & les Ducs d’Estampes ont été   dans la
suite  des temps condamnez à continuer sur leur domaine à 
  cette Abbaye  cette rente de 30. muids de bled;...” 
 | Fleureau 108. 
 |  
                                       | 1580 
 | “...   donc pour faciliter le payement
        le Bailly d’Estampes ordonna    l’an 1580. qu’elle  seroit dorenavant
    payée    par égale portion,    aux termes du Roy,  qui
sont     Nôtre Dame    de la Chandeleur, l’Ascension    & la Tous-saints.” 
 | Fleureau 108. Le bailli    d’Étampes
          en 1580 était Nicolas Peteau (Dupieux, Institutions 
  royales       au  pays d’Étampes, 1931, p. 236). 
 |  
                                       | 1629 
 | Des traces écrites     sur 
les moulins Branleux. 
 | SV&SH 65, sans  plus   de  précisions
        ni références. 
 |  
                                       | 1668 
 | A l’époque où      Fleureau
        écrit, les chanoines de Saint-Victor de Paris reçoivent
         toujours chaque année la rente qui leur a été
  allouée           en 1147 par Louis VII, assise sur les deux moulins
  Branleux. 
 | Fleureau 108. 
 |  
                                       | ? 1668 
 | Jean Conty marchand    meunier 
             aux moulins du roi, époux de Marie Petit (Il tenait 
         en 1650 et 1655  le moulin de l’Hospice, tenu avant lui, en 1637, 
 par    Cancien     Conty,  et après  lui, à partir du 13 novembre 
    1659 par Philibert    Cholet,  puis à  partir du 23 avril 1661 
par    Cancien Yau) 
 | Forteau 20-21, sur  la  base   apparemment
        des registres paroissiaux de Saint-Martin. Jean Conty  tient-il 
les    deux     moulins? 
 |  
                                       | ? 1678 
 | Jean Conty épouse   
la  fille d’un laboureur qui lui apporte une dot de 1200 livres, capital
    important pour l’époque. 
 | Martin 17, alléguant      AD91
        2E 66/107 [et apparemment 66/87] (où le patronyme a été 
             lu vraisemblablement par erreur Jean Coutis, le N et le
  U   s’écrivant         pratiquement de la même manière 
    dans les actes du temps). 
 |  
                                       | ? 1682 
 | Germain Riou  cité  
comme  meunier du Domaine ce que Forteau entend de l’un des  moulins Branleux. 
 | Forteau 21, sur la  base   apparemment
          des registres paroissiaux de Saint-Martin. 
 |  
                                       | ? 1710 
 | Le moulin Branleux  (lequel?)     est
        prisé 990 livres. 
 | Martin 17, alléguant      AD91
        B 1655. 
 |  
                                       | 1722 
 | François  Tournemire
    époux de Michelle Conti, meunier du moulin des Ponts, paroisse
Saint-Martin 
 | Forteau 21, sur la  base   d’un   acte
        des registres paroissiaux de Notre-Dame (sans plus de précision). 
 |  
                                  | 1739 
 | Lors du terrible hiver de  1739-1740,
         le registre paroissial de Saint-Martin signale le mercredi 23  décembre
         1739 la mort de trois enfants “François  Tournemire  meusnier
        à St Martin”. 
 | Le registre mis en ligne  par  mes
AD91 est ici presque illisble, il faut consulter celui des archives   municipales. 
 |  
                                    | 1768 
 | Le moulin d’En-Bas est  exploité
          par la veuve de Pierre Conti. 
 | Marquis 108, alléguant     
le “Manuscrit des Moulins” aux Archives départementales (alors  de
  Seine-et-Oise); FG-ELP 23. 
 |  
                                       | 1768 
 | Mention d’un Étienne      Conty
        meunier d’on ne sait quel moulin de la paroisse Saint-Martin:   
                     “Ce jourd’huy a esté baptisé
      par moy pretre vicaire      soussigné  Marie née d’hier
  du   legitime mariage[(ajouté      par un appel  de croix:) Catherine,
    approuvé le renvoi (paraphe  de   Boullemier)]  Rousseau — [signé:]  Marie
 Rousseau               — Jacques Conty — Boullemier. prestre.” | Registre paroissial  de  Saint-Martin
          d’Étampes (saisie B. G. 2011). 
 |  
                                       | 1768 
 | Le 19 juillet, mariage    à
  Saint-Martin, avec le fils d’un marchand bonnetier de Saint-Gilles,   
de Geneviève   Conty fille de feu Pierre Conty, en présence
   de ses frères   Barthélémy, Étienne et Jacques
           Conty. 
 | Registre paroissial  de  Saint-Martin
          d’Étampes (B.G.). 
 |  
                                    | 1771 
 | Les fermiers généraux
            du duc d’Orléans, propriétaire du moulin en temps
  que    duc    d’Étampes,  le louent à Nicolas Bonté. 
 | FG-ELP 23, sans référence. 
 |  
                                       | 1779 
 | Barthélémy     Conti
         meunier au moulin Branleux d’En-Haut. 
 | Forteau 21, sur la  base   apparemment
          des registres paroissiaux de Saint-Martin. 
 |  
                                       | 1780 
 | Jeudi 13 janvier, délibération
             qui ordonne le rétablissement du pont des moulins Branleux
     d’En-Haut        et d’En-Bas, près de l’Ecce homo, “entièrement
       endommagés      et écroulés par la quantité
     de  voitures qui traversent      le pont”. 
 | Forteau 21, sur la  base   apparemment
          des registres paroissiaux de Saint-Martin. 
 |  
                                       | 1785 
 | Sinadot, paveur, fait   poser    cinq
        bornes sur les ponts des moulins Branleux, les anciennes ayant  
été            brisées et renversées par les
voitures. 
 | Forteau 21, sur la  base   apparemment
          des registres paroissiaux de Saint-Martin. 
 |  
                                             | Avant 
  la  révolution 
 | Le moulin Branleux     d’En-Haut, 
   comme celui d’En-Bas appartient aux princes de la famille d’Orléans
       comme ducs d’Étampes. 
 | Marquis 108. 
 |  
                                  | 1795 
 | Le 15 septembre 1795 (29  fructidor
         an III), mariage à Morigny d’une fille de Jacques Huet, marie
    Catherine,  avec Baron, futur  meunier du  moulin d’En-Bas: “Aujourd’hui
   vingt neuf fructidor  l’an trois  de la republique  française une
  et indivisible (15 septembre  1795)  par devant moi Claude  Antoine Deliancourt
   officier municipal faisant  les  fonctions pour et à  l’absence
de   l’officier public de cette commune  de Morigny,  departement de  Seine
et   Oise pour rediger les actes destinés  à  constater la
 les  mariage [sic] et le décès des citoyens,  sont comparus
dans   la maison commune pour y contracter mariage  d’une part          
    Philippe  Louis Narcisse Baron, âgé  de vingt-un
   ans et six mois,  domicilié  en la commune de Paris,  section du
Panthéon    français, douzieme  arrondissement de  Paris, fils
majeur de Jean  Cantien  Baron, marchand épicier  mercier  et de Marie
Françoise  Happey  ses pere et mere, domiciliés   en la commune
d’Etampes ruë  et faubourg Saint Martin, section du midy   d’autre part,
et Marie Catherine  Huet agée de vingt ans et six mois,   domiciliée
en cette commune   de Morigny, fille mineure de Jacques   Huet meunier
et de Marie Rousseau   ses pere et mere domiciliés  au susdit Morigny,
canton d’Etampes extra   muros, lesquels futurs  conjoints  étaient
 accompagnés de  Pierre Théodore Rousseau  meunier,  âgé
 de quarante ans,  d’Etienne Gerosme meunier âgé   de trente
sept ans, de Nicolas  Gerosme bourgeois et de Pierre Innocent Gerosme  meunier
 âgé   de trente huit ans, tous quatre témoins  oncles
  de la future, et domiciliés  en la commune d’Etampes. Moi Claude
Antoine  Deliancourt, faisant les fonctions  d’officier public de cette commune,
après  avoir fait lecture en présence   des parties et des
dits témoins  de l’acte de naissance de Philippe   Louis Narcisse
Baron, en date du seize  mars mil sept cent soixante quatorze,   qui constate
qu’il est né du  treize du même mois, du mariage   legitime
entre Jean Cantien Baron et  marie Françoise Happey ci dessus   dénommés,
de l’acte  de naissance de Marie Catherine Huet en  date du onze novembre
mil sept cent  cent [sic] soixante quatorze, qui constate  qu’elle est née
      le onze  novembre du mariage legitime entre Jacques  Huet et de Marie
  Rousseau    ci dessus  dénommés,  du consentement  écrit
  du dit   Jacques Huet,  de l’acte de publication  de promesse de  mariage
  entre les   futurs conjoints,  dressé par moi  Claude Antoine  Deliancourt
   en  date du dix sept fructidor  l’an trois de la republique pour  l’épouse,
     et pour l’époux en la commune de Paris, section du  Panthéon
     français, en date du vingt-quatre  fructidor, comme  il appert
 du   certificat qui nous a été  présenté,  
 signé   Br[illisible], secrétaire greffier  du douzième
   arrondissement   de Paris et de Binet commissaire civil de la section
du Panthéon   français [(ajout par appel de croix:)  le tout
sans opposition quelconque,      pour l’époux et l’épouse],
 après aussi que Philippe      Louis Narcisse Baron [raturé:
ont  eü declaré ] et  Marie    Catherine Huet ont eü declaré
 à haute voix se  prendre    mutuellement pour époux, j’ai
prononcé  au nom de  la loi que   Philippe Louis Narcisse Baron et
Marie Catherine Huet  sont unis en mariage,   et rédigé le
présent acte que les parties et les témoins   ont signé
avec moi les deux doubles et autres parents et amis. Fait   en la maison
commune de Morigny, les jour, mois et an ci dessus. Approuvés   le
renvoy et les trois mots rayés.      — [Signé:] Marie Catherine
  Huet — Narcisse Baron — Baron Happey     — Devaux Happey [paraphe] — Gerosme
 — Theodore Rousseau — J. J. S. Huet    — ? Huet — ? Gerosme — Gerosme —
???  — ?? Rousseau — Deliancourt municip.” 
 | Registre d’État civil      de
        Morigny (saisie B. G. 2011). 
 |  
                         | 
 | Sur les antécédents 
      de Jacques Huet, nouveau propriétaire du moulin, voir notre page
    sur  le moulin d’En-Haut. 
 | 
 |  
                                             | 1796 
 | Jacques Huet     achète
         les deux moulins Branleux, d’En-Haut et d’En-Bas, le 16  prairial
   an   IV  (4  juin 1796) moyennant 164.658 francs. 
 | Marquis 108 alléguant
       sans       plus de précision les Archives départementales
  (alors     de  Seine-et-Oise, le document en question pouvant être
 donc aujourd’hui            soit aux AD78, ou aux AD91). 
 |  
                                  | 1800 
 | Le 29 juillet (10 thermidor    an VIII),
        mariage de la fille de Jacques Huet, Anne Marie Théodore,
avec     François  Joseph    Mainfroy  futur propriétaire (ou
simple     meunier?) du moulin  d’En-Bas:    “Dix thermidor [Cette date d’abord
oubliée     a été  ajoutée ensuite], l’an  huit
de la republique     française une  et indivisible, [la date    du
 10 thermidor a été     oubliée  (B.G.)] onze heures
du   matin, par devant moi Valentin   Metivet  maire de la commune de Morigny,
departement     de Seine et Oise,   cinquieme  arrondissement,  nommé
à l’effet     de rediger  les actes de  naissance, mariage  et décès
des citoyens,    sont comparus  dans le temple décadaire  de cette
commune pour contracter      mariage,  d’une part le citoyen François
 Joseph Mainfroy, marchand,      né en legitime mariage le trente
 janvier mil sept cens soixante    dix   neuf dans la commune d’Etampes,
domicilié  en la dire commune,    section   du midi, fils majeur de
Pierre Joseph Mainfroy,  marchand, et  d’Angelique    Carré ses pere
et mere domiciliés  au dit Etampes,  même    section; et la
citoyenne Anne Marie Theodore  Huet, née  en legitime    mariage à
Morigny le vingt et un fevrier  mil sept cens soixante  dix   huit, fille
majeure de Jacques Huet, marchand  meunier,  et de  Marie   Rousseau
ses pere et mere domiciliés en  cette commmune   de  Morigny; lesquels
futurs conjoints étaient accompagnés   de Jacques Huet susdit
pere de la future épouse, âgé  de soixante dix ans, de
Pierre Joseph Mainfroy susdit pere du futur époux,      âgé
  de soixante trois ans, de Jean Jacques Sébastien      Huet frere
de l’épouse,   marchand meunier âge de vingt cinq     ans domicilié
à Étampes    section du midi, de Claude     François
Carré, marchand, oncle   du futur époux  âgé 
  de cinquante ans domicilié  à Etampes, même section.
  Moi Valentin Metivet, après avoir fait lecture  en presence
des  parties et des dits témoins des actes de naissance des futurs
conjoints,  des actes de publication faits tant en cette commune dressé
par moi  Valentin Metivet le cinq thermidor  present mois et affiché
l’espace  de tems requis par la loi sans opposition    quelconque pour la
future, qu’en  celle d’Etampes dressé par le citoyen    Petit maire
provisoir du dit Etampes le six du present mois, comme il appert    par l’extrait
et le certificat en bonne forme qui nous ont été    délivrés
 en datte du neuf du courant et affiché pendant    le tems prescrit
 par la loi, le tout sans empechement ni opposition au present   mariage
pour  l’époux, signé Petit secretaire, après   aussi
que François  Joseph Mainfroid et Anne Marie Theodore Huet  
 ont eu declaré  à haute voix se prendre mutuellement pour
époux,    j’ai prononcé     au nom de la loi que François
Joseph Mainfroid    et Anne Marie  Theodore   Huet sont unis en mariage,
et j’ai rédigé    le present acte,   que Jacques Huet, Pierre
Joseph Mainfroi, Jean Jacques  Sebastien   Huet,  Claude François
Carré, François Joseph  Mainfroi,   le  futur, et Anne Marie
Théodore Huet, la future, susnommés,       ont signé
avec nous les deux doubles. Fait à Morigny le   même     jour
et an que dessus. — [Signé:] Anne Marie Theodore   Huet — Mainfroy
    fils — Huet Mainfroy [paraphe] — Huet fils — Carré       le je(une)
 — Carré perre [sic] — Metivet.” 
 | Registre d’État civil      de
        Morigny (saisie B. G. 2011). 
 |  
                                       | 1801 
 | Le moulin a pour propriétaire
            et/ou meunier Baron Huet (c’est-à-dire Philippe Louis Narcisse Baron gendre de    Jacques Huet).
         Le moulin n’a qu’une roue. Il peut moudre par jour, pour   les marchands
        et  les négociants, 32,50 quintaux de farine par jour   (contre
     39   pour le moulin d’En-Haut). 
 | État des moulins    de  1801,
        édition Gineste (ici); cf
acte de mariage de 1795 ci-dessus. 
 |  
                                  | 1803 
 | Le 20 septembre (3e jour  complémentaire
         an 11), décès de Jacques Huet: “Du mardi  troisième
        jour  complémentaire l’an onzieme de la republique  française,
        acte  de décès de Jacques Huet marchand  meunier
demeurant        à  Morigny, décédé de ce
 jour à      neuf  heures du matin, âgé de soixante douze
ans  ou environ,      époux  de Marie Rousseau. — Sur la requisition
à  nous faite     par le citoyen              Philippe Louis Narcisse
Baron marchand   meunier   demeurant à  Etampes âgé
de vingt neuf  ans,  gendre   de Jacques Huet décédé,
 de François   Joseph  Mainfroy marchand  meunier demeurant à
Morigny,  âgé    de  vingt neuf ans,  gendre du susdit Jacques
Huet; et de  Jean Jacques  Sébastien     Huet,  marchand meunier demeurant
à Etampes,  âgé de   vingt  huit ans, fils du dit Jacques
Huet, lesquels  témoins  ont signé     avec nous le present
acte. — Constaté  suivant la loi par moi soussigné     adjoint
du maire de Morigny, faisant les fonctions  d’officier public de   l’état
civil, duquel acte il a été  donné lecture   aux parties.
[Signé:] Huet fils — Mainfroy-Huet  Fs — Baron-Huet  — Deliancourt
adjoint.” 
 | Registre d’État civil      de
        Morigny (saisie B. G. 2011). 
 |  
                                  | 1810 
 | D’après l’enquête    menée
        par le maire d’Étampes en vue de la constitution du  tribunal
    de   commerce de Dourdan, Baron-Huet emploie deux ouvriers.  La
 valeur     de sa production annuelle s’élève à 15.000
  francs,    son capital à 20.000 francs, son revenu annuel à
 3.000  francs.      L’origine de sa fortune est ancienne. Il a trente-quatre
 ans et quatre    enfants.  Il est bien             “actif  et laborieux”. Il peut faciement  se déplacer
         à Dourdan.  A la question: “Ses lumières s’étendent-elles
         au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation
        qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger
ses    idées?”  le maire répond:        
       “Oui” (comme pour 8 meuniers
sur 22). | État des moulins  de   1810,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                       | 1816 
 | Le moulin a pour propriétaire
           la veuve Huet de Morigny (c’est-à-dire Marie Rousseau)
      et   pour  locataire Baron-Huet (c’est-à-dire son gendre). Il casse 550 sacs de grains
        par mois (contre 600 pour le moulin    d’En-Haut). | État des moulins    de  1816,
        édition Gineste (ici); cf
acte de mariage de 1800 ci-dessus. 
 |  
                      | 1817 
 | Le recensement de
1817   trouve   au n°2 de la rue de Saclas on trouve: “Louis   Jacques Boivin, meunier, 37 ans — Marie Cécile   Bonté, son épouse, 38 ans 
  — Victor Clément  Boivin, leur fils, 8 ans — Désiré 
  Boivin, leur fils, 10 ans — Margueritte Tousseunne, domestique, 22   ans”. 
 | Recensement de 1817
 conservé     aux Archives municipales d’Étampes (saisie    Bernard Gineste, 2011) 
 |  
                                  | 1819 
 | Le 9 août, décès
           de la veuve Huet, propriétaire: “Du lundi neuf août
  mil    huit    cent dix neuf sept heures du soir. Acte de Décès
   de               madame    Marie Rousseau agée de ??? neuf
  ans,  née à Etampes,    décédée d’hier
  à  sept heures du soir en sa demeure   à Morigny, épouse
  en son  vivant de monsieur Jacques Huet décédé   à
  Morigny  le troisieme jour complementaire  an onze, sur la déclaration
    à  nous faite par monsieur Theodore  Huet fils fils de la décédée
       qui a signé. —  Le premier témoins a été
  monsieur       Theodore Huet [(renvoi  en marge:) âgé de ??
 ans], propriétaire       à Morigny,  fils de la décédée
  qui a signé       et monsieur Joseph Mainfroy son gendre propriétaire
  à Etampes      agé de quarante deux ans, lesquels ont signé
  avec nous maire     après  lecture faite et le décès
  constaté.    Approuvé   les renvois et les deux mots rayés
  nuls. — [Signé:]    Mainfroy    — Th. Huet — Baron-Huet — Reboursin
  — ?? Aubin — ?? Aubin —  ???  — C(har)les    de Viart maire.” 
 | Registre d’État   civil    de
        Morigny (saisie B. G. 2011; certains passages sont illisibles  sur
 le    site   des AD91). 
 |  
                                  | 1819 
 | A la mort de la veuve Huet   la propriété
        du moulin passe semble-t-il à son gendre   François-Joseph
       Mainfroy 
 | B.G. 
 |  
                                       | 1820 
 | Procès verbal   de  Mr  Bellanger qui règle la hauteur
        des  déversoirs    et des vannes des moulin d’En-Haut et d’En-Bas. 
 | État des moulins    de  1838,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                       | 1822 
 | Le moulin est tenu  par           
   François-Joseph  Mainfroy 
 | État des moulins    de  1822,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                    | 1825 
 | Le moulin, tenu par (?)    Théodore
         Mainfroy, est l’un des deux premiers d’Étampes    à
     être    équipé à l’anglaise (en même
    temps que celui   de  l’Hospice, tenu par M. Thirouin), technique qui
correspond                   “à   une mécanisation
     du  déplacement  des produits  par une chaîne   à
 godets    et  vis d’Archimède”  impliquant              “une  différenciation
         des opérations  de mouture par niveau et donc  une augmentation
      du  nombre des planchers”, c’est-à-dire un moulin de quatre
à       cinq  étages. 
 | Marquis 95 (il doit y  avoir   une
erreur sur le prénom); FG-ELP 23; cf. Hervier 225 (nos  extraits). 
 |  
                                    | 1827 
 | Le déversoir et  les   vannes
        sont réglés par arrêté     prefectoral
        du 29 novembre 1827. 
 | État des moulins   de   1838,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                       | 1830 
 | Le moulin produit 250   sacs   de farine
        par mois pour Paris (même quantité que celui   du Haut). 
 | État des moulins    de  1830,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                  | 1831 
 | Le moulin, qui occupe deux   ouvriers,
        a toujours pour propriétaire Mainfroy-Huet. 
 | État des moulins  de   1831,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                          | 1836 
 | Le recensement 
de  1836   trouve   au n°7 de la rue Saint-Martin: “Etienne   Alexandre   Dargent, menunier, 32 ans —              Adélaïde
  Doublet,     sa femme,  23 ans — Héloïse Dargent, leur fille,
  3 ans — Cécile Dargent,
  leur fille, 2 ans             —  Julie Bigot, domestique,
  28 ans — Célestine      Pelletier, domestique,
  17 ans”. 
 | Recensement de 
1836,    réédition    numérique en mode image mise en 
ligne  par  les Archives départementales    de l’Essonne (saisie Bernard 
Gineste  2011). 
 |  
                                       | 1838 
 | Le moulin dont le propriétaire
           est toujours François-Joseph Mainfroy, mu par une
 seule      roue,    fait de blé farine  et occupe deux hommes.  
                      Le    réglement des eaux  de
  1827 est toujours en vigueur. 
 | État des moulins    de  1838,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                  | 1851 
 | Le 28 novembre, décès
           de Mainfroy: “Du lundi vingt neuf septembre mil huit cent cinquante
     un,    heure  de midi. — Acte de décès de monsieur François
         Joseph  Mainfroy, propriétaire agé de soixante
douze      ans   natif d’Étampes, décédé d’hier
à      cinq  heures de relevée en son domicile en cette ville
rue Saint    Jacques    numéro trois, époux de dame Anne Marie
Théodore    Huet,    fils en légitime mariage de feu Pierre
Joseph Mainfroy en   son vivant    propriétaire et de feu Angélique
Carré    son épouse,    tous deux décédés
 à Etampes.   — Les témoins    ont été messieurs
Charles  Huet, propriétaire   âge    de quarante trois ans neveu
du décédé  et Xavier Alexandre    René Gibaudan
employé de cette ville  qui  ont signé   avec nous Auguste
Edouard Gresland premier adjoint  spécialement  délégué
  par le maire d’Etampes  après lecture faire du present et le décès
   constaté  par nous soussigné.  — [Signé:] C. Huet
[paraphe]   — Gibaudan  — Gresland.” 
 | Registre d’État civil   d’Étampes
        (saisie B. G. 2011). 
 |  
                                       | 1852 
 | Le moulin a pour propriétaire 
             et/ou pour meunier  la veuve Mainfroy (c’est-à-dire
                       Anne Marie Théodore Huet) qui habite rue Saint-Jacques. 
 | État des moulins    de  1852,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                                    | Plus tard 
 | Le moulin a pour propriétaire 
             et/ou pour meunier Mainfroy fils. 
 | Addition au crayon, non   datée,
          à l’État des moulins de  1852, édition   Gineste
      (ici). 
 |  
                                       | 1853 
 | Le 14 février, décès  de
                     Théodore   Huet père:    “Du lundi quatorze
     fevrier   mil  huit  cent cinquante trois, quatre heures    de relevée.
     — Acte   de décès   de Théodore Huet,    propriétaire
        âgé de soixante   huit ans natif de Morigny    décédé
        ce jour à neuf   heures du matin en son   domicile en cette
 ville      rue Saint Jacques numero vingt  un, époux   de Louis Justine
 Rousseau      âgée de soixante  neuf ans, fils en  legitime
mariage de  feu    Jacques Huet en son vivant meunier  et de feu Marie  Rousseau
son épouse    tous deux décédés   en la  dite
commune de Morigny.   — Les temoins ont été les  sieurs Henry
Duverger propriétaire    agé de cinquante six ans,  neveu du
décédé   à   cause de Julie Hautefeuille  son
épouse, et Charles Huet   propriétaire   agé de quarante
   quatre ans aussi neveu du   décédé,   domiciliés
  en cette ville, qui ont   signé avec Charles Ambroise   Buchère
  second adjoint spécialement   délégué   par
le maire   d’Etampes, après lecture   faite du present et le décès
      constaté par nous   soussigné. — [Signé:] Duverger
  —  C. Huet — Amb. Buchere  adj.” 
 | Registre d’État    civil   d’Étampes
        (saisie B. G. 2011). 
 |  
                            | 1853 
 | Le 15 septembre: “Préfecture
        de Seine-et-Oise / 1er bureau. Travaux publics / Rivière de
 Louette       / Commune d’Étampes / Règlement du moulin d’en
 bas appartenant       au sieur Mainfroy — Règlement
 d’Eau. —
            Enquête N°1 — Nous,
 Préfet du       département de Seine-et-Oise, commandeur de
 la légion d’honneur,      — Sur la pétition présentée
 le 17 août dernier      par le fondé de pouvoir du sieur Mainfroy,
 à l’effet      d’obtenir l’autorisation de réparer le déversoir
  du moulin     dit d’en bas que ce propriétaire possède sur
 la rivière     de Louette, dans la commune d’Étampes, — Vu
les lois des 20 août      1790 et 6 octobre 1791, et l’arrêté
  du gouvernement du 19   ventôse   an VI; — Vu l’instruction ministérielle
  du 19 thermidor   an VI et les  circulaires des 16 novembre 1834 et 23
octobre   1851, — Arrêtons    ce qui suit: Article 1er. Pendant
vingt  jours, du [espace blanc]  les  pièces ci-dessus visées
resteront  déposées  au  secrétariat de la mairie de
la commune  d’Étampes ainsi qu’un  registre destiné à
recevoir les  observations des parties intéressées.    — Article
2.  Pendant la même durée, le présent    arrêté
 restera affiché dans la commune d’Étampes    tant à
la principale porte de l’église qu’à celle de   la mairie.
— Il en sera en outre publié à son de caisse ou  de trompe.
— Article 3. A l’expiration du délai ci-dessus fixé,
  le maire nous renverra le présent arrêté,   après
  avoir rempli le certificat d’autre part. — Le maire d’Étampes  
y joindra   toutes les pièces de l’enquête. — Fait en l’hôtel
     de la  préfecture, à Versailles, le 15 septembre 1853.
—  Le   Préfet.   Signé: de Saint Marsault. Pour expédition
    conforme: Le secrétaire   général [Signé:
A.   de (illisible)]. Certificat. — [Tampon   figurant une couronne de laurier
   avec la légende:] Dep. de Seine et  Oise. Versailles.” 
 [Au verso, modèle manuscrit
de certificat:] Certificat du maire — Le maire soussigné certifie
        que l’arrêté d’autre part a été publié
       et affiché dans les formes prescrites, du [blanc] au [blanc]
             —
 Étampes, le [blanc]                   —   Le maire, [blanc].
 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1853 
 | “Monsieur le Maire d’Étammpes
        — 13639. / N°132 — Sous-Préfecture d’Étampes /
Bureau       [blanc]  / N° [blanc] /  Objet . Rivière de
Louette /  Commune    d’Étampes  / Règlement du moulin d’En
bas, appartenant   au  sieur                          Mainfroy  /
Enquête N°1er.     — Étampes,   le 3 octobre 1853. — Monsieur
 le maire, — J’ai l’honneur     de vous renvoyer,   pour être soumise
à  l’enquête,  la   pétition ci-jointe   présentée
au nom du sieur Mainfroy,   à l’effet d’obtenir   l’autorisation d’exécuter
 des travaux   au déversoir du moulin   d’en bas, sur la rivière
 de Louette,   dans la commune d’’Etampes.  J’y joins trois exemplaires de
l’arrêté    préfectoral du 15 septembre, prescrivant
la dite enquête, avec   une formule de procès-verbal. — Je vous
prie de prendre les dispositions   nécessaires pour assurer l’exécution
de cet arrêté.   — A l’expiration du délai de vingt jours,
je vous serais obligé   de me renvoyer la demande dont il s’agit,
avec le registre d’enquête   et le certificat de publication, dûment
  régularisés.  — Agréez, monsieur le Maire, l’assurance
  de ma considération  très-distinguée.  — Le sous-préfet
  — [Signé:]  Ch de la ????.” 
 [Annotation:] “Adressé les pièces
        à Mr le sous-préfet le 28 janvier 1854.”
 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 9 janvier: “1212 et 1367. Sous-préfecture
        d’Étampes / Bureau [blanc] / N° [blanc] / Objet. Règlement
        du moulin d’en bas appartenant au sieur Mainfroy / Rappel. — Étampes, le 9 janvier 1854.
— Très-urgent. — Monsieur le maire, — Le 3 octobre dernier j’ai eu
l’honneur de vous renvoyer pour être soumise à l’enquête,
une demande du sieur Mainfroy à l’effet d’obtenir l’autorisation
de changer le déversoir du moulin d’en bas, qu’il possède sur
la rivière de Louette, à Étampes.  — Cette enquête,
devant être, depuis longtemps terminée, je vous serai obligé
        de m’en adresser les pièces sans retard. — Agréez,
monsieur         le maire, l’assurance de ma considération très
distinguée.         — le sous-préfet. — [Signé:] Ch
de la ??? ”. 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 20 janvier: “M. le maire d’Étampes.
        — Sous-préfecture d’Étampes / N° 1367 / 2e rappel — Étampes, le 20
janvier 1854. — Monsieur le maire, — J’ai l’honneur de vous rappeler que
vous n’avez pas encore satisfait à ma demande du 3 octobre 1853 concernant
la demande du sieur Mainfroy tendant à obtenir l’autorisation de changer
        le déversoir de son moulin d’en bas. — Son objet est devenu
 très       urgent, je vous prie de vouloir bien ne pas différer
 davantage   à    y répondre. — Agréez, monsieur le
maire,  l’assurance   de ma   considération distinguée. — Le
sous-préfet   —  [Signé:]   Ch. de la ???.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 27 janvier: “M. le maire d’Étampes.
        — Sous-préfecture d’Étampes / N° 1,367 / 3e rappel — Étampes, le 27 janvier 1854.
        — Monsieur le maire, — J’ai l’honneur de vous rappeler que vous n’avez
     pas   encore satisfait à ma demande du 3 octobre 1853 concernant
   le  moulin   dit d’en bas à M. Mainfroy. — Son objet est
devenu     très   urgent, je vous prie de vouloir bien ne pas différer
     davantage à   y répondre. — Agréez, monsieur le
maire,     l’assurance de ma  considération distinguée. — Le
sous-préfet     — [Signé:]  Ch. de la ???.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 8 février: “Ministère
        des Travaux publics/ Département de Seine-et-Oise / Commune
 d’Étampes       / Rivière de Louette / Moulin Branleux d’en
 bas. Règlement d’eau. — Etampes,
 le 8 février       1854. — Monsieur le Maire, — Chargé de
procéder  à    l’instruction   du règlement du moulin
Branleux d’en bas,  situé    sur le rivière   de Louette, dans
la commune d’Étampes,  et   appartenant au sieur Mainfroy,
  — J’ai l’honneur de vous informer     que je me rendrai au dit moulin le
14 février  1854 à midi,     pour procéder à
la visite des lieux. — Je vous prie de donner     immédiatement à
cet avis toute publicité,  de faire    connaître directement
le jour, l’heure et l’objet de cette  visite   à toutes les personnes
que cette affaire peut intéresser,  soit comme riverains, soit comme
arrosants, soit comme propriétaires    d’usines. — Je vous prie également
de vouloir bien vous trouver ou   vous faire représenter sur les lieux
au jour et à l’heure   dite,  pour m’assister dans cette opération.
— Recevez, monsieur le  maire,  l’assurance de ma considération distinguée.
— L’ingénieur     des ponts et chaussées, [Signé:] E.
?Routas?” [Annotation:] “Le 11 février 1854, publié
        un avis pour annoncer l’opération.”
 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 1er mai: “Préfecture de Seine-et-Oise
        / 1er bureau. Travaux publics / Rivière de Louette / Commune
  d’Étampes      / Règlement du moulin Branleux d’en bas appartenant
  au sieur             Mainfroy      — Règlement
   d’Eau. — Enquête N°2
   — Nous, Préfet      du département de Seine-et-Oise, commandeur
   de la légion   d’honneur,   — Sur les propositions des ingénieurs,
   des 28 février   et 27   avril 1854, pour le réglement de
 l’usine  dite moulin Branleux    d’en   bas, que le sieur Mainfroy possède
  sur la rivière de   Louette,   dans la commune d’Étampes;
ensemble   les pièces  à  l’appui,   — Vu les lois des 20 août
 1790  et 6 octobre 1791,  et l’arrêté    du gouvernement du
19 ventôse  an VI; — Vu l’instruction ministérielle    du 19
thermidor an VI et  les circulaires  des 16 novembre 1834 et 23 octobre 
  1851, — Arrêtons  ce qui suit:              Article 1er. Pendant
quinze jours,   du 22 juin 1854, les pièces ci-dessus visées
resteront déposées     au secrétariat de la mairie de
la commune d’Étampes ainsi   qu’un  registre destiné à
recevoir les observations des parties    intéressées.  — Article
2. Pendant la même durée,    le présent  arrêté
 restera affiché dans la commune    d’Étampes  tant à
 la principale porte de chacune des églises    qu’à  celle
de  la mairie. — Il en sera en outre publié à    son de caisse
 ou de trompe. — Article 3. A l’expiration du délai    ci-dessus
  fixé, le maire nous renverra le présent arrêté,
      après avoir rempli le certificat d’autre part. — Le maire d’Étampes
      y joindra toutes les pièces de l’enquête. — Versailles,
 le   1er   mai 1854. — Le Préfet en tournée de révision:
   Le conseiller   de Préféecture délégué,
   signé:   Besnard. P(our) le secrétaire général,
   le conseiller   de préfecture délégué [Signé:]
   [Illisible]   [Tampon figurant une couronne de laurier avec la légende:]
   Dep. de   Seine et Oise. Versailles.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 10 mai: “Sous-préfecture
d’Étampes / N°1367 (Rappeler en marge de la réponse le
n° ci-dessus.) / Objet. Rivière de Louette / Commune d’Étampes
/ Règlement du moulin Branleux d’En bas appartenant au sieur Mainfroy
/ Enquête N°2 — Étampes, le 10 mai 1854. — Monsieur le maire,
— J’ai l’honneur de vous communiquer, avec pièce à l’appui,
pour être soumise à l’enquête N°2, les propositions
de MM. les ingénieurs pour le règlement du moulin Branleux
d’en-bas”, que le sieur Mainfroy possède sur la rivière de
Louette, dans la commune d’Étampes, — J’y joins 6 exemplaires de l’arrêté
préfectoral du 1er mai prescrivant la dite enquête avec une
formule de registre. — Je vous prie de faire les dispositions nécessaires
pour assurer l’exécution de cet arrêté, et de me renvoyer
le dossier de l’affaire à l’expiration du délai de quinzaine,
en y joignant le registre d’enquête et le certificat de publication
dûment régularisé. — Agréez, monsieur le maire,
l’assurance de ma considération très distinguée. — Le sous-préfet — [Signé:] Ch. de la ????.” [Annotation:] “Adressé les pièces à
        la sous-préfecture le 8 juillet 1854.”
 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 7 juillet: “Certificat du maire.
        — Le maire de la commune d’Étampes certifie que l’arrêté
        d’autre part a été publié et affiché
dans     les    formes prescrites du 22 juin au 6 juillet 1854. — Étampes
  le  7 juillet    1854. — [Signé:] Collin. — [Tampon figurant une
couronne     de lauriers    avec la légende:] Seine-et-Oise –Mairie
– Etampes.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 21 juillet: “A M. le maire d’Étampes.
        — Département de Seine-et-Oise / 1er bureau. Travaux publics
  /  Rivière    de Louette / Commune d’Étampes / Règlement
    du moulin Branleux    d’en bas appartenant au sieur Mainfroy.
—              Arrêté: 
  —  Nous, Préfet    du département de Seine-et-Oise, commandeur
   de la légion   d’honneur, — Sur le rapport de l’ingénieur
 en  chef des Ponts-et-Chaussées,    — Vu la pétition présentée
     le 27 août 1853   par le fondé de pouvoirs  du sieur
  Mainfroy,    à l’effet   d’obtenir l’autorisation d’établir
  un déversoir    au moulin   dit Branleux d’en Ba, que le dit sieur
  Mainfroy possède   sur la rivière   de Louette, dans la commune
  d’Étampes. — Vu  les pièces de  l’instruction régulière
  à laquelle  l’affaire a été  soumise conformément
  aux circulaires  des 19 thermidor an VI, 16 novembre  1834 et 23 octobre
 1851, et notamment:  — Les procès-verbaux des enquêtes   ouvertes
 à la mairir  d’Étampes les 12 octobre 1853 et 22 juin  1854
 constatant l’absence  d’opposition. — Le procès-verbal de visite
 des lieux et les rapports  dressés par les ingénieurs des
Ponts-et-Chaussées    les   14 et 28 février et 27 avril 1854.
— Le plan des lieux et les   profils  y annexés. — Vu les lois des
20 août 1790, 6 octobre   1791 et  l’arrêté du gouvernement
 du 19 ventôse an VI.   — Vu le décret du 5 septembre 1851 portant
 règlement  général   pour la police des eaux des rivières
 d’Essonnes  et de Juine et de  leurs affluents et dérivés.
— Vu le décret  du 25 mars  1852. — Arrêtons ce qui suit: —
            Article  1er: Le  sieur Mainfroy  est autorisé,
sous les conditions ci-après  exprimées  à maintenir
en activité le moulin à   blé dit moulin Branleux  d’en
bas, qu’il possède sur la rivière   de Louette, dans la commune
d’Étampes. — Article 2. Le niveau    légal de la retenue
est fixé à huit cent quatre-vingt-cinq    millimètres
 (0m885) en contrebas du trait horizontal d’une croix   gravée sur
le  cinquième voussoir de la tête aval de  l’arche gauche du
Pont  de l’Ecce-Homo, point pris pour repère provisoire  et décrit
   au procès-verbal de visite du 14 février  1854, ci-dessus
visé.   — Article 3. La longueur du déversoir   existant
sur le côté   gauche de la rivière en amont  de l’usine,
sera portée à   trois mètres cinquante centimètres
    (3m50) entre dosserets.  — La crête du dit déversoir sera
 dérasée   horizontalement   à huit cent quatre-vingt-quatre
 millimètres   (0m884) en contrebas   du repère provisoire
à  dessus désigné.               [p.2]  — Article 4. Le vannage     de décharge
  présentera  une surface libre d’un mètre     quarré
cinquante   centièmes  (1mq50) au dessous du niveau   de  la retenue.
— Pourront être  conservées  la vanne de décharge   
 la plus rapprochée de  la roue, et  la vanne du portereau la plus
  éloignée,  qui présentent   ensemble une surface libre
  égale à celle  qui est exigée,   savoir: — la première
  ayant six cent quarante-cinq  millimètres   (0m645) de largeur,
et  cinq cent cinquante-neuf millimètres  (0m559)   de hauteur; —
et la  seconde, d’une largeur d’un mètre cent  quatre-vingt-quinze
  millimètres   (1m195) et d’une hauteur de quatre-vingt-quinze  centimètres
  (0m95).   — Si l’usinier veut modifier tout ou partie des  vannes actuelles
 sus mentionnées,    il devra leur substituer un vannage  de même
 surface et dont le seuil    sera placé à un mètre 
huit  cent trente-quatre millimètres    (1m834) en contrebas du repère
   provisoire. — Le sommet de toutes    les vannes sans exception sera dérasé
    dans le plan de pente    de l’eau retenue au niveau légal. — Elles
  seront   disposées    de manière à pouvoir être
  facilement   manœuvrées    et à se lever au-dessus du niveau
  des plus hautes   eaux. — Article    5. Les canaux de décharge
  seront disposés   de manière    à embrasser à
  leur origine les ouvrages auxquels  ils sont   suite et à écouler
  facilement toutes les eaux que ces ouvrages   peuvent débiter. —
            Article  6. Il sera posé près   de l’usine,
 en un point qui sera  désigné par l’ingénieur,    
un  repère définitif  et invariable, du modèle adopté
     dans le département  . Ce repère dont le zéro seul
  indiquera   le niveau légal  de la retenue, devra toujours rester
 accessible   soit   aux fonctionnaires  publics, soit aux particuliers qui
 ont intérêt     à vérifier la hauteur des eaux.
 — Le permissionnaire ou son    fermier seront responsable de la conservation
 du repère définitif,     ainsi que des repères provisoires
 jusqu’à la pose du repère      définitif. — Article
 7. Dès que les eaux dépasseront      le niveau légal
 de la retenue, le permissionnaire ou son fermier    seront  tenus de lever
 les vannes de décharge, pour maintenir les   eux à  ce niveau
 et de les ouvrir, au besoin, en totalité.  Il seront responsables 
 de [p.3] la surélévation    des 
 eaux,  tant que leurs vannes ne seront pas levées à toute 
  hauteur.  — En cas de refus ou de négligence de leur part d’exécuter 
     cette  manœuvre en temps utile, il y sera procédé d’office 
    et à  leurs frais, à la diligence du maire de la commune, 
  et  ce, sans préjudice  de l’application des dispositions pénales 
    dont ils seraient passibles,  ou de toute action civile qui pourrait leur
    être intentée , à raison des pertes et dommages résultant
     de ce refus ou de cette négligence. — Article 8. Le permissionnaire
     ou son fermier sont tenus d’effectuer le curage à vif fond du
bief     de l’usine dans toute l’étendu du remous, toutes les fois
que la   nécessité    s’en fera sentir ou qu’ils en seront
requis par   l’autorité administrative,    si mieux n’aiment les riverains
 opérer   ce curage eux-mêmes  et  à leurs frais, sauf
 l’application des  règlemens locaux actuellement  existants ou à
 intervenir. —              Article 9. Le permissionnaire   ou son
fermier sera tenu  de se conformer à tous les règlemens   
intervenus ou à  intervenir sur la police, le mode de distribution 
  et le partage des eaux.  — Article 10. Les droits des tiers sont 
et   demeurent expressément  réservés. — Article 11.
  Les travaux ci-dessus prescrits  seront exécutés sous la
surveillance    des ingénieurs;  ils devront être terminés 
dans le délai    d’un an à  dater de la notification du présent 
 arrêté.    — A l’expiration  du délai ci-dessus fixé, 
 l’ingénieur    rédigera  un procès-verbal de récolement, 
 aux frais  du  permissionnaire,  en présence de l’autorité 
locale et des  parties  intéressées  dûment convoquées. 
 — Si les  travaux  sont exécutés  conformément à 
 l’arrêté    d’autorisation, ce procès-verbal sera dressé 
 en deux expéditions.    L’une de ces expéditions sera déposée 
 aux archives  de  la Préfecture et la seconde à la mairie du
 lieu. — Article    12. Faute par le permissionnaire de se conformer, 
 dans le délai    fixé, aux dispositions prescrites, l’administration 
 se réserve,    suivant les circonstances, de prononcer la déchéance 
 du permissionnaire    ou de mettre son usine en chômage, et, dans tous
    les cas, elle prendra    les mesures nécessaires pour faire disparaître,
    aux frais du   permissionnaire, toute cause de dommage provenant de son
  fait,  sans préjudice   de l’application des dispositions pénales
   relatives aux contraventions   en matière de cours d’eau. [p.4] — Il   en sera de même dans le cas où,
    après s’être conformé   aux dispositions prescrites,
   le permissionnaire formerait quelque entreprise   nouvelle ou changerait
  l’état des lieux, sans y être préalablement   autorisé.
  — Article 13. Le permissionnaire ne pourra prétendre   aucune
  indemnité ni dédommagement quelconque, si, à  quelque
  époque que ce soit, pour l’exécution des travaux dont  l’autorité
  publique aura été légalement constatée,  l’administration
     reconnaît nécessaire de prendre des dispositions  qui le
 privent,    d’une manière temporaire ou définitive, de toute
 ou partie   des avantages résultant de la présente permission,
  tous droits    antérieurs réservés. — Article 14.
  Le sous-préfet    d’Étampes, et l’ingénieur en chef
 du département sont    chargés d’assurer l’exécution 
  du présent arrêté,    chacun en ce qui le concerne. 
—  Fait en l’hôtel de la préfecture,    à Versailles, 
le  21 juillet 1854. — Le préfet. Signé:    de St Marsault. 
Pour  expédition: Le conseiller de préfecture      délégué. 
  Signé: Besnard. Pour copie conforme,      le sous préfet. 
[Signé:  Ch. de la ???] — [Tampon figurant    une couronne de lauriers 
et portant la légende:] SEINE-ET-OISE -  SOUS-PRÉFET   – ETAMPES.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1854 
 | Le 21 août: “Sous-Préfecture
        d’Étampes / N°1367 / rappeler dans la marge de la réponse
        le N° ci-dessus. / Objet. Rivière de Louette / Commune
d’Étampes        / Moulin Branleux d’en bas appartenant au sieur Mainfroy/
Notification        de l’arrêté réglementaire / 2 p(ièces)
—  Etampes,      le 21 août 1854, — Monsieur le Maire, — J’ai l’honneur
  de vous adresser     une expédition de l’arrêté du
21   juillet, portant règlement    du moulin Branleux d’en-bas, situé
  sur la rivière de Louette,    dans la commune d’Étampes,
et   appartenant au sieur                         Mainfroy.    — Je
vous   prie de faire notifier cet arrêté  au propriétaire
   de l’usine, au moyen d’une ampliation que vous en lui délivererez
   sur timbre de 1F 25 et à ses frais et de me transmettre un certificat
    constatant cette notification. — Agréez,  Monsieur le maire, l’assurance
    de ma considération distinguée.  — Le sous-préfet
 — [Signé:]   ?Claude? La???? — P(ièce)  1 ci-jointe une feuille
  de papier timbré,    fournie par le sieur Mainfroy  à l’appui
  de sa demande et qui pourra    servir à la délivrance  de
l’ampliation.” [Annotation:] “Notifié le 16 novembre 1854
/ Transmis procès-verbal à Mr le préfet.”
 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                                  | 1854-1862 
 | Pièces relatives   au moulin
         Branleux d’en-bas sur la  Louette. 
 | Archives municipales   d’Étampes, 3O D18 (Inventaire de Clément    Wingler). 
 |  
                              | ? 1855-1856 
 | Louis Chedeville, signalé  meunier
        du moulin des Clercs à Boissy-la-Rivière, le 26 octobre
     1855,   y est remplacé le 19 janvier 1856. Il est peut-être
    dès    lors meunier du moulin d’En-Bas où nous le retrouvons
    en 1875. 
 | Voir la notice de Daniète  et
        Georges Sens-Olive sur le moulin des Clercs. 
 |  
                            | 1862 
 | Le 9 mai: “Département de Seine-et-Oise
        / Commune d’Étampes / Rivière de Louette / Moulin Branleux
       d’en bas appartenant au sieur Mainfroy — Expédition
  sur    timbre à M. Mainfroy le 24 mai 1862. — Modèle
N°7,      annexé à la Circulaire du 23 octobre 1851. —
            Règlement d’eau. —
            Procès-Verbal de Récolement.
        — Le vingt-neuf avril mil huit cent soixante deux, nous, soussigné,
        ingénieur des Ponts-et-Chaussées, vu l’arrêté
       préfectoral en date du 21 juillet 1854, par lequel le sieur
Mainfroy       est autorisé à maintenir en activité
le moulin à      blé dit moulin Branleux d’en bas, qu’il possède
 sur la rivière     de Louette, dans la commune d’Étampes,
vu  notamment l’article 11   portant  que les travaux prescrits devront être
 terminés  dans   le délai   d’un an à dater de la notification
 qui a eu lieu   le 16 novembre 1854,   nous nous sommes rendus au moulin
Branleux d’en bas   pour procéder  au procès-verbal de récolement
  desdits   travaux. — Par lettre  du 23 avril nous avions fait connaître
  à   M. le maire de la commune   d’Étampes l’époque
et  l’objet de  cette visite, en le priant   de donner à cet avis
toute  publicité,   et de prévenir   spécialement le
propriétaire  de l’usine   et celui de l’usine   supérieure.
— Étaient présents     Mr Charpentier maire  de la ville d’Étampes,
Mr Théodore  Huet   propriétaire  du moulin supérieur, 
Mr Mainfroy  propriétaire   de l’usine.   — [p.2]  Et, en présence    des personnes  
sus-dénommées, nous  avons constaté  ce  qui suit: —
            Art.   1er. Dispositions prescrites:  Le sieur Mainfroy
   est autorisé,   sous les conditions ci-après  exprimées,
   à maintenir  en activité le moulin à  blé,
dit    moulin Branleux d’en  bas qu’il possède sur la rivière
 de  Louette  dans la commune  d’Étampes— Dispositions exécutées:
   Le moulin Branleux  d’en bas est maintenu en activité. — Art.
 2.   Dispositions prescrites:  Le niveau légal de la retenue
est  fixé   à huit cent quatre-vingt-cinq  millimètres
(0m885)  en contrebas   du trait horizontal d’une croix gravée  sur
le cinquième  voussoir   de la tête aval de l’arche gauche du
Pont de l’Ecce-Homo,  point pris   pour repère provisoire et décrit
  au procès-verbal    de visite du 14 février 1854. — Dispositions
  exécutées:     Le repère provisoire décrit
au procès-verbal   de  visite   des lieux du 14 février 1854,
à été   retrouvé   intact, et reconnu sans incertitude.
— Art. 3. Dispositions   prescrites:   La longueur du déversoir
existant sur le côté   gauche   de la rivière en amont
de l’usine, sera portée à   trois  mètres cinquante
centimètres (3m50) entre dosserets.   — La crète du dit déversoir
sera dérasée horizontalement     à huit cent quatre
vingt quatre millimètres (0m884) en contrebas     du repère
provisoire à dessus désigné. — Dispositions      exécutées:
Le déversoir existant sur le côté      gauche de la rivière
à une longueur de trois mètres     quarante centimètres
(3m40), son couronnement en gresserie piquée,     est dérasé
à huit cent quatre-vingt-quatre millimètres      (0m888) en
contrebas du repère provisoire gravé sur le cinquième 
    voussoir de la tête aval de l’arche gauche du pont de l’Ecce-Homo. 
               [pp.3-4] — Art. 4. Dispositions 
    prescrites: Le vannage de décharge présentera une surface 
  libre  d’un mètre quarré cinquante centièmes (1mq50) 
  au dessous  du niveau de la retenue. — Pourront être conservées 
  la vanne  de décharge la plus rapprochée de la roue, et la 
 vanne du portereau  la plus éloignée, qui présentent 
 ensemble une surface  libre égale à celle qui est exigée, 
 savoir: — la première  ayant six cent quarante-cinq millimètres 
 (0m645) de largeur, et cinq  cent cinquante neuf millimètres (0m559) 
 de hauteur. — Et la seconde,  d’une largeur d’un mètre cent quatre-vingt-quinze 
     millimètres  (1m195) et d’une hauteur de quatre-vingt-quinze centimètres
     (0m95).  — Si l’usinier veut modifier tout ou partie des vannes actuelles
     sus mentionnées,  il devra leur substituer un vannage de même
     surface et dont le seuil  sera placé à un mètre
huit     cent trente-quatre millimètres  (1m834) en contrebas du repère
     provisoire. — Le sommet de toutes les  vannes sans exception sera dérasé
     dans le plan de pente de l’eau retenue au niveau légal. — Elles
  seront   disposées de manière à pouvoir être
facilement     manœuvrées et à se lever au-dessus du niveau
des plus hautes     eaux. — Dispositions exécutées: Il existe
sur la même     rive gauche deux vannes de décharge: — la première
en amont     du déversoir, a un mètre dix-neuf centimètres
de largeur    (1m19) et un mètre de hauteur (1m00); — la deuxième
 en aval    du déversoir a un mètre dix centimètres
(1m10)  de largeur   et cinquante-huit centimètres (0m58) de hauteur.
— Ces  deux vannes   présentent ensemble un surface libre de un mètre
 quarré    quatre-vingt-trois centièmes (1mq83) au-dessous
du  niveau de la retenue.   — Le sommet des deux vannes est dérasé
 dans le plan de pente   de l’eau arasant le niveau légal. — Elles
sont disposées de   manière à pouvoir être facilement
 manœuvrées  et  à se lever de toute leur hauteur au dessus
du niveau des plus hautes  eaux. —             Art. 5. Dispositions
prescrites: Les canaux de décharge    seront disposés de manière
à embrasser à leur    origine les ouvrages auxquels ils sont
suite et à écouler  facilement  toutes les eaux que ces ouvrages
peuvent débiter. —Dispositions  exécutées:  Les canaux
de décharge embrassent à  leur origine les ouvrages  auxquels
ils sont suite et peuvent écouler  facilement toutes les eaux  qu’ils
peuvent débiter. — Art. 6.  Dispositions prescrites: Il sera
posé près de l’usine, en un  point qui sera désigné
  par l’ingénieur, un repère  définitif et invariable,
 du modèle adopté dans le département:  ce repère
 dont le zéro seul indiquera le niveau légal  de la retenue,
 devra toujours rester accessible soit aux fonctionnaires publics,  soit
aux  particuliers qui ont intérêt à vérifier 
la hauteur  des eaux. — Dispositions exécutées: Il a été
  posé  dans le mur du bâtiment du moulin, en aval du pont de
 l’Ecce-homo, un repère en fer gradué de la forme ordinaire,
 le zéro a été établi à huit cent quatre-vingt-cinq
 millimètres  (0m885) en contrebas du repère provisoire. Il
est accessible à  tous les intéressés.             [p.5] — Les  autres articles étant purement
 réglementaires, on ne les insère  pas. — Et, après avoir
 donné lecture du présent procès-verbal  aux personnes 
   présentes, nous les avons invité à le signer avec 
nous.   — Signé: Théodore Huet, Mainfroy. — Et nous avons clos 
le présent  procès-verbal. Signé: Charpentier — L’ingénieur 
 ordinaire.  Signé: Du Moulin — Pour copie conforme.  L’ingénieur 
 ordinaire.  [Signé:] [Illisible]             [p.6]  — Observations et avis. — Et ayant reconnu
 que les travaux exécutés  sont sensiblement conformes aux
dispositions  prescrites, nous en proposons  la réception définitive. 
 — Étampes  le 9 mai 1862. —  L’ingénieur ordinaire. [Signé:] 
 [Illisible].  — Vu et proposé  par l’ingénieur en chef. — Versailles
 le 12  mai 1862 [Signé:]  [Illisible]. — Vu et homologué par
 nous, préfet du département  de Seine et Oise. Versailles le
 16 mai 1862. P(our) le préfet en tournée:     le secrétaire 
 général,  délégué,     signé: Duvergier.
 — Pour copie conforme:  le conseiller de préfecture,     délégué,
 [Signé:]  [Illisible] — [Tampon figurant     l’aigle impérial
 avec la légende:]  Préfecture de  Seine-et-Oise.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                            | 1862 
 | Le 17 mai: “A monsieur le maire d’Étampes. — Sous préfecture d’Étampes.
        — Étampes, ce 17 mai 1862. — Monsieur le maire, j’ai l’honneur
    de   vous adresser, revêtue de l’homologation de Mr le préfet,
    une   expédition du procès-verbal de récolement
des    travaux   exécutés en vertu de l’autorité de
l’arrêté        réglementaire du 21 juillet 1854, au
moulin Branleux d’en bas   que    M.             Mainfroy possède
sur la rivière   de Louette,   dans votre commune. — Cette pièce
étant destinée    aux   archives de la mairie, je vous prie
d’en délivrer ampliation    à   Mr Mainfroy sur timbre de 1F
25 c aux frais de ce propriétaire.     —  Agréez, monsieur
le maire, l’assurance de ma considération     très distinguée.
— Le sous-préfet.— [Signé:]    A. le Ch??.” 
 | Archives municipales 3O D18 (saisie
        Bernard Gineste 2011). 
 |  
                                 | 1872 env. 
 | Le moulin est représenté 
          sur un plan. 
 | Apparemment aux 
                    Archives départementales      
de l’Essonne 3O 165  (à retrouver, à vérifier et à photographier). 
 |  
                              | 1875 
 | Mariage de la fille du meunier  avec
        le commis meunier du moulin de la Trinité, futur meunier du
 moulin      d’En-Bas: “Du lundi seize aout  mil huit cent soixante quinze,
 dix heures      du matin, sont comparus devant nous  Alphonse Philippe Auguste
 Brunard,    maire  de la ville d’Etampes, chevalier  de la légion
d’honneur,  officier    de l’état civil de la dite  ville. — Le sieur
Edmond Paulin  Bouché,    commis meunier, âgé  de vingt-cinq 
  ans, demeurant  chez son  père,  né à Étampes 
   le dix-neuf novembre  mil  huit cent quarante-neuf,  fils majeur de Jean 
  Louis  Bouché, propriétaire,  âgé  de cinquante-neuf 
  ans,  domicilié de cette ville  rue du Haut-Pavé  numéro 
  trente-sept  et de feu Victoire Amélie  Dauvilliers, son épouse, 
  décédée  à Étampes,   le vingt-huit avril
  mil huit cent cinquante. — Et  la demoiselle Louise Félicie   Céline
  Chédevile, sans profession, agée de dix-neuf  ans, demeurant
  chez ses père et mère, née en la commune  de Boissy
 la Rivière (Seine et Oise) le vingt six octobre mil huit  cent cinquante
  cinq, fille mineure de Louis Chedeville meunier agé   de
cinquante-quatre   ans et de Félicité Vrament son épouse,
  agée   de quarante-huit ans, domiciliés de cette ville rue
Saint-Martin   numéro sept. — Lesquels nous ont présenté
leurs actes     de naissance, l’acte de décès de la mère
du futur,   un  certificat délivré à la date d’hier
par le maître     Hautefeuille notaire d’Etampes constatant que les
futurs époux ont    fait un contrat de mariage et les actes de publication
du présent    mariage faits en cette ville les dimanches vingt-cinq
juillet dernier et   premier aout courant sans opposition. — Et après
avoir visé   pour être annexés, l’acte de naissance de
la future, le certificat   délivré par le notaire   et les
actes de publication, nous  en avons donné lecture aux parties   comparantes
assistées de quatre témoins ci-après nommés 
 et qualifiés,   ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur 
les   droits et devoirs   respectifs des époux. — Ensuite nous avons 
reçu   la déclaration   du sieur Edmond Paulin Bouché 
qu’il prend pour   sa légitime   épouse la demoiselle Louise 
Félicie Celine   Chedeville et  celle de la demoiselle Louise Félicie 
Céline  Chedeville qu’elle  prend pour son légitime époux 
le sieur Edmond  Paulin Bouché.   — En conséquence, nous avons 
déclaré  au nom de la loi  que le sieur Edmond Paulin Bouché 
et la demoiselle  Louise Félicie   Celine Chedeville sont unis par 
le mariage. — Tout ce que dessus fait à   Etampes, en l’hôtel 
de la mairie, les portes  ouvertes, les dits jour,   moi et an, en presence 
et du consentement du père  de l’époux,   des père et 
mère de l’épouse, et aussi en présence   des sieurs Edme
Sébastien Ravier, propriétaire,    agé   de soixante 
deux ans, oncle de l’époux à cause  de  Louise  Zelina Bouché 
son épouse, domicilié de cette   ville,  Auguste Emile Malizard 
bijoutier, agé de trente-sept ans, beau  frère    de l’époux 
à cause de Théodule Marie Bouché   son  épouse, 
demeurant à Paris rue de Ruel numéro vingt-sept,        Ernest 
Vrament, ancien notaire, agé de cinquante-cinq ans, demeurant     
  à Baron (Oise) oncle de l’épouse, et Marie Edouard Fauriez, 
       marchand boucher, agé de vingt-cinq ans, demeurant à 
Paris      rue du Dragon, numéro vingt-deux, cousin de l’épouse, 
qui    ont  signé avec les époux, le père de l’époux, 
     les  père et mère de l’époux et nous maire susnommé 
       après lecture faite. — [Signé:] L. F. C. Chedeville —
 E.   P.   Bouché — Bouché — Chedeville — F. Vrament — E. Vrament
    — E.   Malizar — E. Ravier — Fauriez — Al. Brunard.” 
 | Registre d’État civil      d’Étampes (saisie  B. G. 2011). 
 |  
                                       | 1881 
 | Le moulin, situé    rue   Saint-Martin,
        s’appelle selon Léon Marquis Branleux-d’en-Bas    
ou   simplement                  d’En-Bas ou Chedeville. Il
a de   fait alors  pour      meunier Chedeville (qui tient aussi le
moulin   Bonté).    C’est  un simple moulin à eau  qui n’utilise
pas   la vapeur en appoint,      à la différence du moulin
d’En-Haut,   et bien qu’il ait comme       ce dernier trois paires de meules,
il ne produit   que huit sacs de farine      par jour, contre vingt pour
l’autre. 
 | Marquis 96 et 108. 
 |  
                           | 1882 
 | Le 21 mars, naissance 
    au  moulin  de la fille du nouveau meunier, gendre du précédent:
                  “L’an  mil huit
    cent quatre vingt deux, le vingt cinq mars à   deux heures de
relevée.     Par devant nous Léonard Breuil, adjoint   spécialement
 délégué    par le maire de la ville   d’Etampes, officier
 de l’état civil de   la dite ville, arrondissement   d’Etampes, département
 de Seine  et  Oise. A comparu Edmond Paulin   Bouché, meunier,
âgé    de trente deux ans, domicilié   en cette ville
rue Saint Martin numéro   sept, lequel nous a présenté
  une enfant de sexe féminin   qu’il nous a dit être née
 hier à onze heures et demie   du matin en son domicile de lui et
de Louise Félicie Céline   Chedeville son épouse, âgée
  de vingt six ans avec laquelle  il demeure et à laquelle il a donné
  les prénoms de  Marguerite Jeanne Faustine. Les dites déclaration
   et présentation   faites en présence des sieurs Jean Louis
 Bouché,   âgé   de soixante six ans, et Louis Chedeville,
 âgé   de cinquante   un an, tous deux propriétaires
 et aïeuls  de l’enfant,   domiciliés en cette ville. Et ont
le  déclarant  et les témoins   signé le présent
acte avec nous adjoint  susnommé, après  lecture faite. —
[Signé:]      Bouché — Chedeville — P.
Bouché — L. Breuil.” 
 | Registre d’État civil     d’Étampes
        (saisie B. G. 2011). 
 |  
                                 | 1888 
 | Le 11 décembre, décès 
          de l’ancien meunier déclaré par son gendre le nouveau 
    meunier:   “l’an mil huit cent quatre vingt huit, le douze décembre 
    à     dix heures du matin, par devant nous Louis Laurent Chenu, 
 maire   de la ville     d’Etampes, officier de l’état civil de la 
dite ville,   département      de Seine et Oise, sont comparus Jean 
Louis Bouché,   propriétaire      âge de soixante-treize 
ans et Edmond Paulin   Bouché meunier      âgé 
de trente-neuf ans, membre   du conseil municipal de cette      ville et gendre
du décédé   ci-après nommé      et qualifié,
domiciliés tous  deux à Etampes, lesquels      nous ont déclaré
que             Louis  Chedeville ancien meunier,      âgé
de cinquante-sept ans,  né à Etampes et  y  demeurant  rue
Saint-Jean numéro  premier [raturé: époux    de] veuf
 de Félicité  Vramant décédée   à
Etampes,  fils de Jean Pierre  Chedeville et de Françoise  Elisabeth
Lejars son  épouse, aussi  décédés à 
Etampes, est décédé   en sa demeure hier à neuf
 heures du soir. Et après nous être   assurés du décès
    nous avons dressé le présent   acte que les comparants
ont   signé  avec nous maire susnommé,   après lecture
faire.   — Approuvé  la rature de deux mots nuls.  — [Signé:
] J. L.   Bouché — P.  Bouché — Chenu.” 
 | Registre d’État civil     d’Étampes
        (saisie B. G. 2011). 
 |  
                 | 1894 
 |   
 | Abeille d'Etampes
 du  10 mars 1894, p. 3. 
 |  
               | 1894 
 |   
 | Abeille d'Etampes
du   12 mai 1894, p. 2. 
 |  
                                       | 1898 
 | Le moulin est tenu  par           
   Bouché  (comme aussi le moulin Bonté  et  celui de
        la Trinité). 
 | État des moulins    de  1898,
        édition Gineste (ici). 
 |  
                  | 1899 
 | Le 14 novembre, naissance
  au  moulin de Saclas d’un fils du futur meunier: “L’an    mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le vingt-trois novembre
à deux   heures du soir, par devant nous Édouard Joseph Béliard, 
maire   de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la
dite  ville, département de Seine-et-Oise, officier d’académie,
 a  comparu             Paul Gabriel Bouvard, meunier, âgé
  de vingt-cinq  ans, demeurant à Étampes rue de Saclas numéro
  trois,  lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin
qu’il  nous  a dit être né aujourd’hui à huit heures
et demie  du matin,  en son domicile, de lui et de Aline Félicité
Louise  Bouché,  son épouse, sans profession, âgée
de vingt-trois ans,  avec laquelle il demeure, et à la quelle enfant
il a donné les prénoms de Jacques Constantin Paulin. Les dites
 déclaration  et présentation faites en présence de
Edmond  Paulin Bouché  rentier âgé de cinquante ans,
aïeul  de l’enfant, et de Frédéric Alexandre Vrament,
négociant  en laine, âgé de cinquante-deux ans, cousin de l’enfant, demeurant tous deux
à Étampes. Et ont le comparant et les témoins signé
le présent acte avec nous maire susnommé, après lecture
faite. — [Signé:]             P. Bouché —
            Bouvard — E. Beliard
               — F. Vrament.” 
 | Registre d’État civil     d’Étampes
        (saisie B. G. 2013). 
 |  
                  | 1901 
 | Le 14 novembre, naissance
  au  moulin d’une fille du meunier: “L’an mil neuf
 cent  un, le quinze novembre à onze heures du matin, par devant nous
 Charles  Auguste Dujoncquoy, second adjoint spécialement délégué
   par monsieur le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état
   civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, a comparu
            Paul   Gabriel Bouvard, meunier, âgé de vingt-sept
 ans, demeurant   à Étampes rue Saint-Martin numéro
sept,  lequel nous  a présenté une enfant du sexe féminin
qu’il  nous a dit   être née hier, quatorze novembre à
onze heures du matin,   en son domicile, de lui et de Aline Félicité
Louise Bouché,   son épouse, sans profession, âgée
de vingt-cinq ans,  avec laquelle il demeure, et à la quelle enfant
il a donné les prénoms de Odette Marguerite Fernande. Les dites
 déclaration  et présentation faites en présence de
Edmond  Paulin Bouché  rentier âgé de cinquante un ans,
demeurant  à Étampes  rue du Haut-Pavé numéro
vingt-neuf,  et de Georges Alcide Gagneux,  agent d’assurances, âgé
de trente-deux  ans, demeurant aussi à Étampes rue Saint-Antoine
numéro  huit. Et ont le comparant et les témoins signé
le présent  acte avec nous adjoint susnommé, après lecture
faite. — [Signé:]   Bouvard — P. Bouché —
G. Gagneux — C. Aug. Dujoncquoy.” 
 | Registre d’État civil     d’Étampes
        (saisie B. G. 2013). 
 |  
                                    | 1902 
 | Dessin du moulin par Ravault    d’après
        un original de Th. Robert appartenant à un certain   monsieur
   Corsin. 
 | Étampes pittoresque,    
la Ville, deuxième édition (dont une photographie donnée
       par SV&SH 65). 
 |  
                       | 1906 
 | Le recensement de 
 1906     trouve  au n°7 de la rue Saint-Martin: “Paul Bouvard, meunier, patron,
chef [de famille], né        à Étampes             
 en 1874; Aline Boucher, son
épouse, sans profession, née     à Étampes en
1876 — Jacques Bouvard, leur fils, né     à Etampes en 1899 — Odette Bouvard, leur fille, née     à Etampes en 1901              — Renée Veret, domestique, cuisinière
  employée par Bouvard, née à Epernon en 1887 —             Andrée   David, femme de chambre             employée par Bouvard, née
à Paris en 1891”. 
 | Recensement de 1906,
  réédition       numérique en mode image mise en ligne
  par les Archives départementales       de l’Essonne (saisie Bernard
  Gineste 2011). 
 |  
                  | 1911 
 | Le recensement de  1911
   trouve   au n°7 de la rue Saint-Martin: Paul
  Bouvard,  meunier, patron, chef [de famille], né      à
  Étampes                en 1874; Aline  Bouché, son épouse, sans profession, née
    à Étampes en 1876 — Jacques Bouvard, leur fils, né
    à Etampes en 1899 — Odette Bouvard, leur fille, née
    à Etampes en 1901              — Julie
Anne Defroyenne,   non parente, femme  de chambre employée par Bouvard,
née à   Saclas en 1895”. 
 | Recensement de 1906, réédition 
        numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales 
        de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2013). 
 |  
             | 1920 
 | Assemblée générale 
au Moulin — “Société 
Anonyme des Ateliers et Boulonnerie d’Étampes — 7, rue Saint-Martin — Messieurs les Actionnaires de la Société 
anonyme des Ateliers et Boulonnerie d’Étampes sont convoqués 
en Assemblée générale ordinaire pour le dimanche 15 février
1920, à dix heures, au siège social, 7, rue Saint-Martin, à
Étampes. — Objet: Examen du bilan et approbation des comptes de l’exercice
1919. — L’assemblée générale ordinaire sera suivie immédiatement
d’une assemblée générale extraordinaire. — Objet: Projet
d’extension de la Société.” 
 | Abeille d'Étampes du 31 janvier 
1920, p. 3 dont un scan ci-dessus; saisie de Bernard 
Gineste, 2016) 
 
 |  
              | 1921 | “STB — Société Française de Boulonnerie et de Visserie
«Le Tenax» — Forges et boulonneries d’Étampes
réunies — Société Anonyme Française
au Capital Social de 1.810.000 francs — Divisé
en 18.100 actions de 100 F chacune — [Tampon
: Titres français 10c pour 100F - Abonnement – 75] — Suivant statuts déposés chez Me Bossy, notaire
à Paris, le 18 juillet 1913 — Modifiés
par diverses assemblées générales extraordinaires — Siège social à Paris             — Part bénéficiaire au porteur             — Faisant partie des 6.000 parts créées en vertu
de l’article 20 des statuts et de la délibération de l’assemblée
générale extraordinaire du 15 juin 1920 et …. aux statuts de
la société civile des porteurs de parts bénéficiaires.
            — Cette part donne droit à …… ……….
des bénéfices nets de la société.           
 — N° 00,330 — Un administrateur
[Signé:] illisible. — Un administrateur [Signé:]
illisible. — Société Française
de Boulonnerie et de Visserie «Le Tenax» — Forges et boulonneries d‘Étampes réunies —  Part n° 00,330— Vingtième
coupon.” 
 | Part bénéficiaire de la Société 
Le Tenax (dont un scan ci-dessus; exemplaire en vente
sur Internet en octobre 2016; quelques lignes mal lisibles; saisie de B.G,
octobre 2016) 
 
 |  
                                       | 1921 
 | Le moulin est occupé     par
        la société française de boulonnerie et de visserie
                      “le Tenax”. 
 | FG-ELP 23, sans référence. 
 |  
                            | 1921 
 | Recensement de 1921. 1) Au n°2
de la rue de Saclas résident: Edmond Meurisse, directeur de la
société Le Tenax, né en 1880 à Roubaix (41 ans); son épouse Marie, née aussi
à Roubaix en 1880; et  leurs filles tous deux nés à
Watrelas, Simone en 1909 et Denise en 1909. — 2) Au n°1 de la rue Saint-Martin
        résident quatre ménages: Gaston Robillard, menuisier
 et   marchand    de vin né à Étampes en 1876; son épouse
    Léonie    née au Lilas en 1872; leurs filles jumelles Madeleine
    et Suzanne  nées  à Étampes en 1912; — Louis Boudier, maçon
    né    à Étampes en 1857 et sa fille Germaine veuve
  Hilaire  née    à Étampes en 1892; — Émile Séjourné,
        cisailleur employé par la société Le Tenax,
   né     à Pussay en 1869 (52 ans);
               —   Marie François, veuve Quinton,
 ménagère aux employés    divers, et sa fille Yvonne,
 née en 1909 à Chalo-Saint-Mars.                —   3) Au n°3 résident
 aussi  quatre ménages: Marie veuve Renard,   journalière sans
 employeur  fixe née en 1875 à Étampes   et son fils
            René      Renard, journalier pour la société
   Le Tenax, né à Étampes  
   en 1906 (15 ans); — Hermance veuve Renard, aussi journalière
        sans employeur fixe née à Étampes en 1856; — Sarah veuve Mary, également
        journalière sans employeur fixe née à Étampes
        en 1880; son fils André Mary, journalier employé
par    la   société Le Tenax, né en 1907 (14 ans); sa fille Fernande, née en 1909. — Léon Boudier, né
       à Étampes en 1852. 
 | Archives municipales d’Étampes,
        Dénombrement de la population de 1921, rue Saint-Martin et
rue    de   Saclas (relevé de Bernard Gineste, 2011). 
 |  
                             | 1927 
 | Les Archives commerciales semblent signaler
le changement de propriétaire à la fin du mois d’août: 
                    “Maisons  qui se créent ou qui 
      changent de propriétaires: [...] Adresse:  Étampes — Nom: Josse et Reboutier 
                                — Profession:   Décolletage, 
      emboutissage —  Prédécesseur:     
       Roux (Vve).” 
 | Archives commerciales de la France
54/59 (26 juillet 927), p. 2135 (ici). 
 |  
                             | 1930 
 | Le 22 février, faillite:   
         “Déclarations de faillites
                    — [...] Corbeil.             — Josse et Reboutier, mécanique,
        à Étampes, au Moulin Bralean [sic]. — 22 février 1930.” 
 | Archives commerciales de la France
57/31 (13 mars 1930), p. 1565 (ici). 
 |  
                                       | (?) Vers 1956 
 | Les moulins Branleux   transformés
           en maison d’habitation. 
 | SV&SH 65, sans  référence
            (cette date ne paraît exacte qu’en ce qui  concerne le
moulin       d’En-Bas). |  
                                    | 1958 
 | En 1958, outre une blanchisserie
            tenue par Germain Rambaud et une sellerie tenue par Mr Monard,
 le   n°7        de la rue Saint-Martin abrite un militaire de carrière
    (Jean Lalile), un employé de banque
            (Gaston
      Gille),
trois      employés     de la S.N.C.F. (Roland Grésillaud, René Lutto et Roger Savigny), un ingénieur (Gabriel Thiérion), un mécanicien (Jean Coureau) et     un tourneur (Raymond Pointeau). 
 | Annuaire Le Familial     (ici). 
 |  
                   | 1984 
 | En mai, cliché 
du  moulinn  côté rivière qui permet de constater notamment
  l’état  de destruction presque totale de la roue à cette
date. 
 | Source: Jean-Marc Warembourg 
   (2012). Pour charger un scan de plus grande taille, cliquez ici. 
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                                 | 1988 
 | Le 28 avril 1988 la S.C.I.   Elphy
        achète le moulin à mesdames Odette et Yvonne Sergent,
         sœurs, puis      le revend par lot aux copropropriétaires
    actuels. Le moulin est    divisé en treize appartements, dont
un   seul,   l’appartement A, a  son entrée particulière, avec
deux  fenêtres   sur rue  et une autre au-dessus la rivière.
Les copropriétaires    sont  au nombre de six, dont l’un possède
 huit appartements, les  autres   se répartissant les six restants. 
 | MHP 2001. 
 |  
                                 | 2004 
 | Le 24 juin, l’appartement  E  est entièrement
        détruit par un incendie. 
 | MHP 2011. 
 |  
                                 | 2006 
 | En avril, un incendie ravage   l’appartement
        A. 
 | MHP 2011. 
 |  
                                 | 2010 
 | En novembre un troisième   incendie
        frappe cette fois l’appartement F. 
 | MHP 2011. 
 |  Chacun
                 est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
                 les grandes rivières.
 
 
 Première édition, B.G., 
          13 mars 2011 
 
 Toute critique,    correction ou contribution 
                                  sera la bienvenue. Any criticism or contribution 
            welcome.
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