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Des choses memorables arrivées
à Estampes,
sous le regne de Philippe III. dit le Hardy m. en 1285. Philippe IV. dit le Bel m. 1314. Louis X. dit Hutin m. 1316. Philippe V. dit le long. |
Philippe III le Hardi |
Philippe IV le Bel |
Louis X le Hutin |
Philippe V le Long |
Ce chapitre aurait été pu être intitulé
plus brièvement et surtout plus justement Étampes sous
Louis Ier d’Évreux, puisque la période en question est
celle où ce prince, fils de Philippe III, frère
de Philippe IV, oncle de Louis X et de Philippe V, a joui d’Étampes
en apanage. On notera que ce chapitre a été fondu par l’éditeur posthume avec le suivant, pourtant annoncé par la Table des matières. Nous rétablissons ici la distinction entre ces deux chapitres. 1) Fleureau donne ici la charte de 1307 constituant l’apanage de Louis d’Évreux, avec, entre seigneuries, la baronie d’Étampes. Dont traduction en Annexe 1. Il défend la thèse que ce n’est pas du vivant de Louis Ier d’Évreux que la baronnie d’Étampes fut érigée en Comté. 2) Il donne ensuite une charte de Louis d’Évreux cédant aux habitants d’Étampes, de Villeneuve-sous-Montfaucon et de Brières-les-Scellés sa chasse-gardée relative aux lièvres et aux lapins sur le territoire de leurs communes respectives. Dont traduction en Annexe 4. 3) Enfin il évoque différents événements historiques auxquels a assité ou participé le dit Louis d’Évreux, et notamment la bataille de Mons-en-Pélève, dont il donne un récit emprunté à un manuscrit des Grandes Chroniques de France. Dont traduction et commentaire en Annexe 5. La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer. |
PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE XXXI. Des choses memorables arrivé à Estampes sous le regne de
Depuis 1285. jusques à 1319.
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Louis
son fils, & de Marguerite, fille de Henry III. Duc de Brabant,
sa seconde femme. Erreur de Fleureau: La fille d’Henri
III de Brabant qu’épousa Philippe III en 1274 (après
la mort de sa première épouse Isabelle d’Aragon en 1271)
s’appelait Marie, et c’est sa fille, sœur de Louis
d’Évreux, qui s’appela Marguerite (elle épousa de son
côté Édouard Ier d’Angleterre).
Tous les biens que les Juifs possedoient en ces Seigneuries, lors qu’ils en furent chassez. Les Juifs, déjà chassés du domaine royal par Philippe II Auguste l’avaient été à nouveau par Philippe IV le Bel en 1306. Ioannem Chaiselli, & Ioannem Venatorem, milites nostros. «Jean Chaiselle et Jean Veneur (plutôt que Chasseur ou que le Chasseur), nos chevaliers». Le génitif Chaiselli indique que nous sommes bien en présence d’un patronyme fixé; ce patronyme Chaiselle est d’ailleurs encore attesté au moins en 1670 à Ouzouer-sur-Trezée, dans le Loiret, où il est question d’une Jacquette Chaiselle (http://genealaroche.free.fr/geneactes/dat155.htm#18). Venator, «Veneur, Chasseur», qui ne paraît jamais avoir été utilisé en latin classique comme anthroponyme, est cependant attesté comme tel depuis au moins le IXe siècle, où il désigne un évêque de Marseille. Dès le XIe siècle, il se présente plusieurs cas où l’on ne voit pas bien si le mot venator est un titre, un surnom ou bien déjà un patronyme. Dès cette époque en Grande Bretagne est attestée au moins une souche de Le Venour alias Venator. Ainsi en 1116 par exemple un Gulielmus Venator est témoin dans une charte de l’église de Glasgow. Au Moyen-Age venator peut évidemment rendre différents patronymes vernaculaires. Par exemple Johannes Venator Anglicus, auteur d’un ouvrage de logique au XIVe siècle, est vraisemblablement John Huntmann, en activité à Oxford entre 1373 et 1390; d’autres fois venator rend clairement le patronyme Hunter, qui lui-même paraît avoir été au moins dans certains cas une anglicisation du patronyme Le Veneur. De même Nicolaus Venator est le nom latin d’un certain Nicolas Jeger (Jäger), étudiant allemand à Bologne en 1463. Dans cette charte française de 1304 il rend probablement le patronyme Veneur. Ce patronyme a été porté par des familles nobles. On trouve encore un Jean Veneur carme parisien en 1478 (selon Cosme de Villiers, Bibliotheca Carmelitana 1752, t. II, p. 136-137). Un acte de naissance de 1638 à Saint-Germain-en-Laye mentionne comme marraine une Charlotte Veneur fille de feu Jean Veneur en son vivant escuyer et cuisinier de la bouche du roy (http://francegenweb.org/~actes/detail.php?id=68652). La présence ou non de l’article est un élément qui paraît avoir beaucoup flotté. Au XVIIIe siècle encore, dans le répertoire des minutes rédigées par Duputel, notaire à Fresnoy-en-Campagne (76) on trouve mention en la même année 1702 d’un Louis Leveneur et d’un Louis Veneur sans qu’on puisse discerner s’il s’agit du même (http://geneanormandie.free.fr/notaires/fresnoy.htm). Superioritatem.
Par ce mot non classique de superioritas
(non retenu par le nouveau Grand Gaffiot), Niermeyer entend l’«autorité
suprême», la «suprématie» (overlordship).
Il me semble qu’il s’agit ici d’un terme de hiérarchie féodale
et qu’il faut le rendre plus précisément par «souveraineté»
ou «suzeraineté».
Resortium. L’orthographe ici attesté (du moins par la copie de Fleureau) n’est pas représentée dans le Dictionnaire de Niermeyer (éd. 1997) qui porte seulement resortus (4e décl.), ressortus, resortum (mais bien par celui de Blaise). Donini [Lisez Domini]. On aura remarqué que dans cette édition électronique nous maintenons les fautes typographiques même les les plus évidentes, pour permettre au lecteur de rester vigilant, d’autres fautes étant moins évidentes, et parfois seulement possibles. Rigord... dans la vie du Roy Philippe Auguste. Nous donnons en Annexe 2 traduction de ce passage de Rigord. Nous avons donné dans une autre page une bibliographie relative aux différentes éditions de la Vie de Philippe Auguste par Rigord. L’autorité de Choppin (Livr. 2. du dom. tit.3. n. 11.) qu’ils alleguent en leur faveur; par ce qu’il ne dit rien en ce lieu-là, sinon que Philippe le Bel en l’an 1307. donna a [sic] perpetuité Louis & à ses heritiers les Seigneurs [lisez: Seigneuries] d’Evreux, d’Estampes, de Gien, de Dourdan, & autre en paiement de quinze mille livres de pension annuelle, que Philippe III. leur Pere, luy avoit ordonnée, tellement qu’il y a plus d’apparence qu’ils se soient fondés sur Ce que dit Guillaume Archevêque de Sens... dans un Concordat... avec les Chanoines de Nôtre Dame d’Estampes, l’an 1317. Cette charte est éditée plus loin par Fleureau, au chapitre III de la deuxième partie de son ouvrage, pages 333-334, mais avec une date erronnée car l’auteur dit alors que la charte date de 1327, la date étant également fausse dans le texte latin allégué. Fleureau a pu cependant consulter l’original, tandis que nous n’en avons plus que deux copies faites par l’auteur du Cartulaire de Notre-Dame, à la fin du XVe siècle. Jean-Marie Alliot a édité ce cartulaire en 1888. D’une manière générale cependant il ne réédite pas celles des chartes qui l’avaient déjà été par Fleureau. Mais en en l’occurrence, du fait de l’erreur de date commise par Fleureau, et parce qu’il travaillait un peu rapidement, il ne s’est pas aperçu que le barnabite en avait déjà donné une édition, et il l’a donc édité à son tour sous le n°XXIII: «Accord fait par Guillaume de Melun, archevêque de Sens, au sujet du litige pendant entre son prédécesseur, Philippe de Marigny, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant la procuration et la visite de cette église, Paris, octobre 1317»; c’est un vidimus dû à l’official de Paris, du 6 juillet 1318, éditée aux pages 79-80. L’acte suivant du Cartulaire (n°LXXIV) en est un autre vidimus, qu’Alliot n’a pas jugé digne d’être imprimé (Littera procurationis et visitationis Domini archiepiscopi Senonensis super capitulum ecclesie Beate Marie Stampensis, et sententia lata); le suivant (n°LXXV) est une «Confirmation de l’accord susdit par les doyen et chapitre de Sens, dont le visa avait été réservé par l’archevêque, Sens, 22 décembre 1317», édité p. 81. Nous éditerons ces chartes ultérieurement en ligne, en comparant les textes respectifs de Fleureau avec ceux du Cartulaire. Nous donnons une traduction de cet extrait en Annexe 3. Il se voit des titres des années 1309. & 1313. passez entre le Prince & les habitans d’Estampes. , dans lesquels il ne prend que la qualité de fils de Roy de France, & de Comte d’Evreux seulement, sans se dire Comte d’Estampes, ce qu’il n’auroit pas obmis de faire, si cette qualité luy eût été deuë, outre que je raporteray cy aprés en parlant de Charles son fils, l’erection d’Estampes en Comté. Une belle Garenne occupoit toute la pleine [sic] des sablons... la Varenne... s’étendoit sur les Collines jusques assez prés de la Ville, & du Château. Nous donnons ci-contre un détail de la carte de Cassini de 1756 centré sur le secteur considéré. Où s’étendait exactement la Plaine des Sablons? Jusqu’à Brunehaut puisque selon Fleureau lui-même (p.16), la Tour dite de Brunehaut se dressait «au bout de la plaine des Sablons, sur le bord des prez». Il signalera aussi plus loin (p. 275), le dimanche 26 mai 1652, pendant la Fronde, «des escarmouches dans la Plaine des Sablons, entre les Coureurs du party du Roy & les Corps-de-gardes avancez des Princes». Frédéric Gatineau (Étampes en lieux et places, 2003, p. 113) signale encore en 1763 un lieu-dit Sablon de Saint-Lazare près de la Croix de Vernailles, et une auberge La Sablonnière citée au XVIIIe siècle qui tenait son nom d’une carrière de sable toute proche dont il reste des vestiges. Le changement de G. en V. selon l’usage ordinaire des Anciens Gaulois. La linguistique historique est encore rudimentaire à l’époque de Fleureau, où il n’est pas encore établi clairement que le gaulois était une langue tout à fait distincte du latin et du français. Le phénomène auquel Fleureau fait allusion ici un peu confusément est vraisemblablement l’altération (inverse) du w- germanique (Wilhelm, Wehr) ou latin (vespa, vadum, vulpiculus) en gu- français (Guillaume, guerre, guèpe, gué, goupil). Garenne de Lievres & Conils. C’est-à-dire la droit de chasse gardée relatif aux lièvres et aux lapins. Le Mardy veille nôtre Dame en Mars. Notre-Dame-en-mars est la fête de l’Annonciation, neuf mois précisément avant Noël et donc le 25 mars. L’ordonnance que le Roy Philippe le Bel au bois de Vincennes l’an 1294. Je ne sais pas où Fleureau a trouvé édité ce document. Quelqu’un en aurait-il les références? Du Chêne hist. de Châtillon p. 133. Cet ouvrage d’André Duchesne, dit le père de l’Histoire de France était paru à Paris en 1621 chez Sébastien Cramoisy: Histoire de la maison de Chastillon-sur-Marne, avec les généalogies et armes des illustres familles de France et des Pays-Bas lesquelles y ont été alliées, le tout divisé en XII livres, et justifié par chartes, titres, arrêts et autorités des plus fidèles historiens. Fleureau y fera encore référence dans son «Histoire de la baronnie de Farcheville», en troisième partie de son ouvrage. Ceux qui s’opposerent genereusement aux entreprises du Pape Boniface VIII.... [1303.] On remarquera à cette adverbe généreusement à quel point Fleureau est d’esprit gallican, et jaloux des libertés de l’église de France contre l’hégémonie de la cour papale. La lettre qu’ils écrivirent au College des Cardinaux... du X. Avril 1303. Je ne sais pas où Fleureau a trouvé édité ce document. Quelqu’un en aurait-il les références? Pierre d’Oudrighert. Chron. c. 140. Je n’ai pas pu déterminer qui ce «Pierre d’Oudrighert», ni même ce que désigne ce toponyme, ni quelle quelle est cette Chronique dont il est l’auteur. Quelqu’un a-t-il une idée? La bataille du Mont de Peule (d’autres disent des peuples). La bataille de Mons-en-Pévèle (selon l’orthographe actuellement officielle de ce lieu) a été remportée par Philippe le Bel le 18 août 1304. On notera que cette Bataille de Mons-en Puelle [sic] est entre autres l’objet d’un tableau de grande dimension (465 cm sur 543) peint vers 1839 par Charles-Philippe Larivière (1798-1876) et exposé dans la Galerie des Batailles du château de Versailles. Le secours que le Comte Loüis, & Charles Comte de Valois, autre frere de Roy. Cet épisode est peut-être bien apocryphe, ou très enjolivé: voyez la note suivante. Guillaume de Nangis qui vivoit pour lors. [Nangis Chronol. (lisez Chronic.)]. Erreur de Fleureau, qui n’est pas sans conséquence. Guillaume de Nangis, historien bénédictin de Saint-Denis, et garde des chartes de cette abbaye de 1289 à 1299, est l’auteur notamment d’une Chronique des rois de France, insérée dans la collection d’André Duchesne, dans laquelle la consulte Fleureau. Mais il est mort en 1300 et n’était donc plus de ce monde lors de la bataille de Mons-en-Pévele de 1304 évoquée ici par Fleureau: l’extrait qu’il en cite provient en fait d’une continuation anonyme de sa Chronique. Qui plus est, le texte que cite ici Fleureau, d’après Duchesne, n’est certainement pas le premier état de cette continuation, mais l’un de ses remaniement amplifié en français qu’on appelle les Grandes Chroniques de France. On remarquera en effet que la continuation latine de la Chronique de Guillaume de Nangis, vraisemblablement plus proche des faits, ne fait aucune mention spéciale de Louis d’Évreux ni de Charles de Valois parmi ceux qui se portèrent au secours de leur frères Philippe IV le Bel. De plus, le texte français donné ici (et sans doute repris à l’édition de Duchesne), est loin d’être excellent. Léopold Delisle en a donné en 1840 une édition nettement meilleure qui s’appuie sur un manuscrit visiblement plus ancien: son texte en effet est moins corrompu et ne connaît pas encore une nouvelle interpolation de convention à la gloire du roi de France. En conclusion nous sommes en présence d’une scène visiblement de plus en plus stylisée, et qui a peu de chance d’être fondée historiquement: on y voit maintenant le roi secouru personnellement et physiquement par ses deux frères alors que quasiment seul il fait déjà le vide autour de lui à coup d’épée. Ce qui est plus net historiquement et mieux attesté par toutes les sources c’est qu’en cette occasion Hugues de Bouville mourut sous les yeux du roi. Il est curieux que Fleureau n’en fasse même pas mention dans le chapitre qu’il consacrera en troisième partie à l’Histoire de la baronnie de Farcheville. Au jugement que... Philippe le Bel donna à Maubuisson pour le Comté de Namur... au mois de Juin 1312. Je ne sais pas où Fleureau a trouvé édité ce document. Quelqu’un en aurait-il les références? La Reyne étant accouchée d’un fils, qu’on nomma Jean. Jean Ier, fils posthume de Louis X, mort le 5 juin 1316, et de Clémence de Hongrie, ne vécut que cinq jours. Son oncle Philippe, frère de Louis X, se fit sacrer dès les 9 janvier 1317 malgré l’opposition de plusieurs princes du sang qui voulaient mettre sur le trône la fille de Louis X, Jeanne. Les États généraux réunis en 1317 déclarèrent les femmes incapables de régner sur le trône de France. L’Ordonnance faite à Saint Germain en Laye, au mois de Juillet de la même année. Je ne sais pas où Fleureau a trouvé édité ce document. Quelqu’un en aurait-il les références? Du Tillet en ses memoires, au recüeil des rangs de France, pag. 17. Voyez notre bibliographie. Toute critique ou contribution
sera la bienvenue.
Any criticism or contribution welcome.
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Charte
de Philippe IV le Bel d’avril 1307
constituant l’apanage de son frère Louis Ier d’Évreux
Par superioritas
(mot non classique, non attesté par le nouveau Grand Gaffiot),
Niermeyer entend l’ «autorité suprême», la
«suprématie» (overlordship). Il me semble qu’il
s’agit ici d’un terme de hiérarchie féodale et qu’il
faut le rendre par «souveraineté» ou «suzeraineté».
N.B. L’orthographe resortium ici attesté (du moins par la copie de Fleureau) n’est pas représentée dans le Dictionnaire de Niermeyer (éd. 1997) qui porte seulement resortus (4e décl.), ressortus, resortum (mais bien par celui de Blaise). B.G., 2006
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Réflexion
de Rigord sur la protection des Églises par les rois de France
tirée de sa Vie de Philippe Auguste
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ANNEXE 3
Extrait d’un concordat
de Guillaume archevêque de Sens
avec les chanoines de Notre-Dame d’Étampes (1317) Le texte ici
cité par Fleureau en marge est légèrement moins bon
que celui qu’il citera en in-extenso page 333, alors presque aussi bon que
celui d’Alliot en 1888.
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Cession de sa chasse-gardée par Louis Ier d’Évreux
aux bourgeois d’Étampes, Villeneuve et Brières (1309)
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Récit
de l’intervention de Louis d’Évreux à Mons-en Pévèle
dans un remaniement français de la Chronique de Guillaume de Nangis On remarquera que la continuation
latine de la Chronique de Guillaume de Nangis, vraisemblablement
plus proche des faits, ne fait aucune mention spéciale de Louis
d’Évreux ni de son frère, qui n’apparaissent que le remaniement
français des Grandes Chroniques, vraisemblablement postérieur.
De ce texte que Fleureau reprend apparemment à l’édition de Duchesne, Delisle a donné une version nettement meilleure et visiblement antérieure (le texte en est moins corrompu et ne contient pas une interpolation de convention à la gloire du roi de France).
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Éditions Réédition en fac-similé: Dom Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [23 cm sur 16; XIV+622+VIII p.], Marseille, Lafittes reprints, 1997. Réédition numérique en ligne (en cours depuis 2001): Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Les Antiquitez d’Estampes (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-fleureau.html, 2001-2006. Ce chapitre: Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Des choses memorables arrivées à Estampes, sous le regne sous le regne de Philippe III, Philippe IV, Louis X et Philippe V (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b31.html, 2006. Sur
la bibliographie de Philippe Auguste par Rigord
Nous avons donné dans une autre page une bibliographie relative aux différentes éditions de la Vie de Philippe Auguste par Rigord. Le
traité de René Choppin sur le Domaine de la Couronne de France
Renatus CHOPPINUS (René CHOPPIN, 1537-1606), De Domanio Franciae libri III [in-f°; XII+635 p. & tables], Parisiis (Paris), apud M. Sonnium, 1588. 2e éd. 1589. 3e éd. [in-f°; XII+738 p. & tables], Parisiis (Paris), apud M. Sonnium, 1605. Rééd. [XII+498 p. & tables], Parisiis, apud M. Sonnium, 1621. Réédition allemande: «Renati Choppini,... de Domanio Franciae libri tres, cui adjectae sunt leges domaniales regni polonici. Editio 4a», in Christoph FRISE, Jus domaniale ex celeberrimorum jurisconsultorum, praesertim germanorum, tractatibus, disputationibus... repraesentatum [1ère de 6 parties en 1 volume in-f°; index, portrait de Frédéric II, dédicace et préface], Francoforti ad Moenum (Franckfort-sur-le-Main), ex officina C. Genschii), 1701. Traduction française: René CHOPPIN, Trois livres du domaine de la couronne de France composez en latin par M. René Choppin j. c. angevin, ancien et célèbre advocat de la Cour du Parlement et traduits en langage vulgaire sur la dernière impression de l’an 1605 avec une table alphabetique fort ample des matieres et choses plus remarquables y contenuës [in-f° (35 cm)], Paris, Estienne Richer, 1633 . René CHOPPIN, «Traité du Domaine de la Couronne de France, composé en latin par René Choppin, reveu et corrigé en cette derniere edition plus exactement que dans l’impression de 1634», in Les Œuvres de Me René Choppin traduites en français divisées en cinq tomes. Tome II [in-f°], Paris, L. Billaine, 1662. L’Histoire
de la Maison de Châtillon par André Duchesne
André DU CHESNE (1584-1640), Histoire de la maison de Chastillon-sur-Marne, avec les généalogies et armes des illustres familles de France et des Pays-Bas lesquelles y ont été alliées, le tout divisé en XII livres, et justifié par chartes, titres, arrêts et autorités des plus fidèles historiens [2 parties en 1 volume in-f°; frontispice gravé; cartes], Paris, Sébastien Cramoisy, 1621. Sur la victoire
de Mons-en-Pévèle du 18 août 1304
COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Bataille de Mons-en-Pévèle», in Wikipédia, l’encyclopédie libre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mons-en-P%C3%A9v%C3%A8le, en ligne en 2006.
Quelques édition
des Mémoires de du Tillet allégués par Fleureau
Jean (ou Jehan) du TILLET, sieur de La Bussière (c.1505-1570) [juriste, historien; à ne pas confondre avec son frère Jean Du Tillet, évêque de Saint-Brieuc, puis de Meaux, mort le 18 décembre 1570], Les Mémoires de Jean Du Tillet [in-12], Paris & Troyes, Philippe Deschamp, 1578. Jean (ou Jehan) du TILLET, Les mémoires et recherches de Jean Du Tillet,... contenans plusieurs choses memorables pour l’intelligence de l’estat des affaires de France [in-f°; 272 p.; pièces liminaires], Rouan, Philippe de Tours, 1578. Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière, protonotaire & secretaire du roy, greffier de son Parlement. Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères. En ceste dernière édition ont été adjoustez les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane et plusieurs autres de la cour de Parlement concernant les dits privilèges (Par L. S. D. F. D. G.) [2 tomes en 1 volume in-4°; portraits; le tome II portant la date de 1601], Paris, Houzé & J. et P. Mettayer & B. Macé, 1602. Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison, ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet,... Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les Roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. I. du Tillet, évesque de Meaux, frères. En outre les Mémoires dudit sieur sur les privilèges de l’Eglise Gallicane, et plusieurs autres de la Cour de Parlement, concernant lesdits privilèges. En ceste dernière édition a esté ajouté les Inventaires sur chaque maison des rois et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [3 parties & 2 tomes en 1 volume in-4°; le tome II porte la date de 1606; portraits], Paris, P. Mettayer & B. Macé, 1607. Jean du TILLET, Recueil des roys de France,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière,... plus une chronique abbrégée... par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères; en outre les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane... En ceste dernière édition a esté adjousté: les inventaires sur chasque maison des roys et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [4 parties en 2 volumes in-4°; la 1re partie seule constitue une édition séparée; les autres, datées de 1606, appartiennent aux éditions précédentes], Paris, P. Mettayer, 1618. Toute
critique ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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