CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Corpus Étampois
Le moulin de Chauffour
compilation
     
Edouard Béliard: Le moulin de Chauffour (huile sur toile, vers 1878, musée d'Etampes)
Édouard Béliard: Le moulin de Chauffour (huile sur toile, vers 1878, musée d’Etampes)

     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir du moulin de Chauffour, à savoir tous les renseignements, les documents et les références bibliographiques ou archivistiques qu’on voudra bien nous adresser. On mentionnera le nom de tous les contributeurs qui n’auront pas demandé à rester anonymes.

Le moulin de Chauffour sur le plan du cadastre de 1827
Moulin de Chauffour sur le plan du cadastre de 1827

REQUÊTES DU CORPUS
 
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
     
Photo et/ou transcription et/ou analyse des dossiers d’archives suivants:
     Archives départementales des Yvelines, série S, Ponts et Chaussées, Service de l’Hydraulique, Rivière de Louette (réglement des eaux de 1769);
     Archives départementales de l’Essonne, B 1655 (prisée en date de 1710); 7S 51;
     Archives municipales d’Étampes, 3O C48 et 3O D34.
     — Cote du plan ci-dessous reproduit (sans doute aux AD91).
     — Photographie et cote du plan reproduit sans référence dans l’ouvrage La Juine et ses moulins, p. 64
     — Tout autre renseignement ou document sur le moulin de Chauffour.
     — Toute autre référence bibliographique ou archivistique sur ce moulin.
 
Plan du moulin , vers 1860 (AD91, cliché Frédéric Gatineau

Plan du moulin , vers 1860 (AD91, cliché Frédéric Gatineau
Plan du moulin, vers 1860 (AD91, cliché Frédéric Gatineau)

Mise en location du mouulin de Chauffour en 1895 (abeille du 5 janvier)
Abeille du 5 janvier 1895

Le moulin en 1895 (détail d'une gravure extraite de La Meunerie française)
Le moulin en 1895 (détail d’une gravure extraite de La Meunerie française)

Le moulin en 1895 (gravure extraite de La Meunerie française)
Le moulin en 1895 (gravure extraite de La Meunerie française)

Photographie de l'intérieur du moulin en 1895 (La Meunerie française)
Photographie de l’intérieur du moulin en 1895 (La Meunerie française)

Le moulin de Chauffour vers 1903 (détail de la carte postale Louis des Gachons n°78)
Le moulin de Chauffour vers 1903 (détail de la carte postale Louis des Gachons n°78)

Le moulin de Chauffour vers 1903 (détail de la carte postale Mulard n°92)
Le moulin de Chauffour vers 1903 (détail de la carte postale Mulard n°92)


Le moulin de Chauffour vers 1905 (détail de la carte postale C.L.C. n°23)
Le moulin de Chauffour vers 1905 (détail de la carte postale C.L.C. n°23)

Le moulin de Chauffour vers 1905 (carte postale C.L.C. n°23)
Le moulin de Chauffour vers 1905 (carte postale C.L.C. n°23)


Annonce dans l'Abeille d'Etampes
Annonce dans l’Abeille d’Étampes


Réclame dans le Bulletin municipal de 1968
Réclame dans le Bulletin municipal de 1968

Le moulin de Chauffour en 2003 (cliché Frédéric Gatineau)
Le moulin de Chauffour en 2003 (cliché B. G.)


Le moulin de Chauffour en 2005 (cliché B. G.)
Le moulin de Chauffour en 2005 (clichés B. G.)

Le moulin de Chauffour en 2005 (cliché B. G.)

Le moulin de Chauffour en 2005 (cliché B. G.)

Le moulin de Chauffour en 2005 (cliché B. G.)

Le moulin de Chauffour en 2010 (cliché B. G.)
Le moulin de Chauffour en 2010 (clichés B. G.)

Le moulin de Chauffour en 2010 (cliché B. G.)
Le moulin de Chauffour en 2010 vu de la voie ferrée

Le moulin de Chauffour en 2010 (cliché B. G.)
Le moulin de Chauffour en 2010 vu de la voie ferrée

Charité Saint-Martin ornant le pignon de la maison de l'ancien meunier depuis 1998 (cliché B. G.)
Charité Saint-Martin ornant le pignon de la maison de l’ancien usinier depuis 1998 (cliché B. G.)

Charité Saint-Martin ornant le pignon de la maison de l'ancien meunier depuis 1998 (cliché B. G.)


Le moulin de Chauffour
Renseignements disponibles


Date
Renseignements
Sources
(1046)
Louis-Eugène Lefèvre suppose par erreur que ce moulin pourrait être l’objet d’une allusion dans la charte de Henri Ier de cette année-là en faveur de Notre-Dame d’Étampes.
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 25 (1907), p. 176, n. 3; erreur reproduite par SV&SH 67
1191
Peut-être cité implicitement sous Philippe Auguste comme moulin à fouler le drap, lorsque le roi accorde à deux chapelains une rente “sur nos moulins à fouler d’Étampes.
Charte de Philippe Auguste (in redditibus molendinorum nostrorum fullanoriorum apud Stampas), éditée par Fleureau 406; interprétation du moins retenue par Marquis 143; FG-ETL32; SV&SH 67.
1474
Louis XI échange une chasse dans le Gâtinais, qui appartenait jusqu’alors à la commanderie des Hospitaliers d’Étampes et Chalou-la-Reine, contre une rente annuelle de cinquante livres parisis, à prendre sur les revenus de trois moulins sis sur la rivière d’Etampes et appelés les moulins de Dernetau (Darnatal), du Sablon et de Chauffour.
Maxime de Montrond, Essais historiques sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin, 1837, p. 31, alléguant une charte de Louis XI au Trésor des Chartes; Marquis 104; Genthon 1988.
XVe siècle
A cette date il ferait déjà de blé farine.
SV&SH 67, sans référence.
1593
Mention du moulin et de son meunier, qui ne sait pas signer, par le censier de la fabrique de Notre-Dame d’Étampes le 1er septembre 1593: Jehan Guillé [correction: Guillet]*, musnier
demourant à Sainct Martin d’Estampes, confesse [f°145r°] qu’il tient et advoue tenir à tiltre de cens annuel et perpetuel, portant lotz, ventes, saissines, deffaulx et amandes quand le cas y eschet, de l’œuvre et fabricque [de Notre-Dame d
Estampes], ce acceptant comme dessus, le dict cens payable chacun an en le dict jour sainct Denys. — Trois quartiers de terre assis au chantier de Garsses près la porte de Chauffour, qui fut à deffunct Phillipes Neret et Gilles Pappillon, tenant d’une part à Jacques Durandel, d’autre part à Jacques Cheuvrier, d’un bout sur le carffour du dict moullin Chauffour et d’autre bout par [f°145v°] à hault à la veuve Cantian Paris, chargé de huict deniers parisis. Cy, VIII d. p. — Luy, pour demy arpent demy quartier de vigne, assis en Cogne Fessouer, qui fut à maistre Pierre Boudeaulx procureur, tenant d’une part à Jehan Houy, d’autre part à Jehan Guettard, aboutissant d’un bout sur Jehan Baron et d’autre bout à Estienne Lelong et autres, chargé de troys deniers parisis. Cy, III d. par. — Lequel cens tel et de la nature que dessus, le dict advouant a promis, promet, s’oblige et sera tenu paier et continuer [f°146r°] chacun an le dict jour, tant et sy longuement qu’il sera detempteur, proprietaire et possesseur du dict heritage de partie ou portion d’icelluy, sauf à blasmer si le cas y eschet, si comme, promacttant... obligeant... renonceant... Faict et passé en l’estude du dict notaire, ès presences de Jehan Deurre vigneron demourant à Sainct Martin et Estienne Provensal clerc demourant au dict Estampes, tesmoings. Le dict advouant et Deurre ont declaré ne sçavoir signer, de ce interpellez, et le dict Provensal a signé sur la mynutte des presentes, le premier jour de septembre mil [six cens] et quatre vingtz et quatorze, avant midy. [Signé et paraphé:] Cathelin.
Archives dicocésaine d’Évry, cote 5, allégué par FG-ELP 32. Texte saisi par BG en 2011 sur l’original.

* Dans la table du censier, le nom du meunier est orthographié Guille et dans le texte lui-même le t final a été ajouté par une seconde main, avec une encre plus foncée; c’est donc sans doute Guillé qu’il faut prononcer cette première graphie, aucun accent n’étant porté à cette date sur les e.
XVIIe-XVIIIe
“Diverses sources montrent qu’il est en activité au cours des 17e et 18e siècles, et qu’il fait partie des biens de la famille d’Orléans. Plusieurs baux mentionnent des réparations effectuées au moulin sans que l’on puisse reconstituer, faut de plans, le nombre et la disposition des bâtiments existants. Au moulin sont attachés les droits de banalité «conjointement avec les deux moulins branleux qui dépendant aussi du domaine, sur les boulangeries, parisseries, grenasseries, qui ne peuvent, qui ne peuvent moudre leur grain ailleurs sous peine de confiscation de leur grains et mulets...»;”
Genthon 1988-1989, p. 2 (sans références).
1680
François Herbron cité comme meunier de Chauffour
Charles Forteau, Annales du Gâtinais 19 (1913), p. 22, s’appuyant implicitement sur les registres paroissiaux de Saint-Martin.
1710
Le moulin à farine de Chauffour fait l’objet d’une prisée de 403 livres (Il écrit en 2011: de 330 livres, sans doute par conversion livres tournois/livres parisis).
Michel Martin 2008, p. 17 (puis in Le pays d’Etampes, tome 2, 2011, p. 338, note 855), alléguant AD91 B 1655
1711
“Moulin et bâtiments sont ruinés par les grandes eaux qui sont survenues 15 jours auparavant. Il est restauré immédiatement.
SV&SH 67, sans référence.
1735
Au moulin de Chaufour au dessous du précédent, la vanne montante a 21 pouces de hauteur et 36 pouces de largeur. La vanne de decharge a 24 pouces de hauteur sur 29 pouces de largeur. La deuxieme vanne de decharge a 41 pouces de hauteur sur 35 pouces de largeur. La sol graviere et le chenet devroient etre rabaissés de 20 pouces, et la vanne montante restera à 21 pouces de hauteur. Les deux vannes de decharge ne devroient avoir que 20 pouces de hauteur, et le deversoir que [p.6] subsiste est trop petit et trop elevé, quoyque la dite riviere soir dans une curée dont les berges sont fort elevées. Le dit moulin ne devroit point tourner les eaux bandées.
Archives nationales R4/952 (photographies de Karine Berthier, texte saisi par BG, 2012, ici)
1737
Antoine Philippeau, époux de Madeleine Lehoux [sic Forteau (à corriger en: Lehaut)], cité comme meunier de Chauffour.
Charles Forteau, Annales du Gâtinais 19 (1913), p. 22, alléguant sans plus de précision un acte  [des registres paroissiaux] de Notre-Dame.
1739
Gérôme Rousseau, époux en secondes noces de Madeleine Lehoux [sic (à corriger en: Lehaut)], cité comme meunier de Chauffour.
Charles Forteau, Annales du Gâtinais 19 (1913), p. 22, s’appuyant implicitement sur les registres paroissiaux de Saint-Martin.
1740
Le 25 juin, Magdeleine Le Haut, âgée de 34 ans, femme de Jérosme Rousseau, meunier, est inhumée dans la nef de l’église Saint-Martin d’Étampes. “Aujourd’huy samedy vingt cinquiesme juin mil sept cent quarante, a esté par moy vicaire deservant soussigné inhumée dans la nef de cette église Magdeleinne le Haut femme de Jerosme Rousseau, maistre meusnier, âgée de trente quatre ans, decédée  du jour d’hier, munie des sacremens de l’Eglise, et ce en presence de son mary, de Sebastien Lehaut [(appel de croix:) qui a declaré ne sçavoir signer] son frere et de Etienne Parrot, tous habitans d’Etempes, qui ont signez. — [Signé:] Rousseau — Charpentier [paraphe] — E. Perrot — Hanoy.”

Signalé par Charles Forteau, La paroisse de Saint-Martin d’Étampes, Étampes, Librairie historique, 1912, p. 54; dans la suite de cette étude publiée à titre posthume d’après les notes de l’auteur, Annales du Gâtinais 19 (1913), p. 22, il est dit par erreur que c’est Gérôme Rousseau lui même, âgé de 34 ans, qui y a été inhumé. (Saisie Bernard Gineste, 2011)
Signature de Rousseau du 25 juin 1740
Signature de Rousseau du 25 juin 1740
Vers 1750
Première représentation connue, dans l’atlas de Trudaine. Le moulin présentait au milieu du 18e siècle deux corps de bâtiment parallèles, le long de la rivière. Celui abritant le moulin est rectangulaire et construit le long de la rivière. Face à lui, un autre corps plus petit longe le chemin de la Commanderie
Genthon 1988-1989, p. 2.
1769
Le moulin de Chauffour reçoit un règlement des eaux.
Auduc Genthon 145, alléguant AD78, série S, Ponts et Chaussées, Service de l’Hydraulique, Rivière de Louette; Genthon 1988-1989, p. 2.
Vers 1771
Une seconde roue est ajoutée, qui sera encore en place en 1796.
Genthon 1988-1989, p. 2.
Avant la Révolution
Le moulin appartient à Louis-Philippe d’Orléans, comme duc d’Étampes.
Marquis 104
1795
Le 2 pluviose an III (21 janvier 1795), Jean-Baptiste Lepaix, fermier sortant doit rembourser 2224 livres pour la réparation de divers planchers, portes, cloisons et fenêtres à Jacques Angibous [à corriger sans doute en Angiboust], fermier entrant.
Bodin Magot 39, alléguant AD78 (aujourd’hui AD91) série S (sans plus de précision, sans doute 7S 51?).
1796
Description des 19 au 22 pluvôse an 4: le moulin a deux roues.
Genthon 1988-1989, p. 2.
1796
Procès verbal le 28 septembre (7 vendémiaire an 5) constatant l’état du moulin (d’après lequel il sera réglé par décret impérial en 1818).
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici).
1796
“Le profil de nivellement de l’an 5 montre en élévation le bâtiment du moulin: il est divisé en trois corps de hauteurs différentes, comporte deux roues; le bâtiment central, plus élévé, abritant deux moteurs, comporte au moins trois niveaux.”
Genthon 1988-1989, p. 2.
1796 (?)
Lemoulin est acquis en l’an V par la famille Aubin “qui sera à l’origine de la prospérité du moulin au début du XIXe siècle”.
Genthon 1988-1989, p. 2
1796-1854
Pièces relatives au moulin de Chauffour sur la Louette, 1796-1854.
Archives municipales d’Étampes, 3O D34 (inventaire Wingler)
1796-1827
“Des modifications successives des règlements d’eau vont intervenir entre 1796 et 1827. Elles sont révélatrices des querelles incessantes entre les propriétaires de Chauffour et des moulins inférieur et surtout supérieur, notamment après la construction du moulin de l’Ouche: plusieurs plaines, procès-verbaux de visite, changements du système extérieur, suppression d’une des deux roues en témoignent.”
Genthon 1988-1989, p. 2.
Vers 1796
Le moulin, bien national, aurait été acheté par Jean Sébastien Noël Aubin.
Marquis 104 (sans référence, sinon peut-être le Manuscrit des moulins aux Archives départementales); SV&SH 64.
Vers 1796
Le prénom Noël s’explique parce que l’intéressé, fils du marchand bonnetier Sébastien Boutet, est né le 25 décembre 1777. Il a vers 1796 environ 18 ans, c’est-à-dire qu’il est mineur. C’est donc plutôt sa mère, Marie Madeleine Rousseau, qui a dû acheter le moulin: elle est d’ailleurs citée comme propriétaire en 1806.
B.G. cf. Acte de décès de 1841 infra.
1798
Procès-verbal constituant l’état du cours d’eau de la Louette depuis le moulin Brasseaux d’en haut jusqu’aux moulins à Chamois et de Chauffour
Archives municipales d’Étampes, 3O C48 (inventaire Wingler).
1801
Aubin est à la fois propriétaire et exploitant du moulin, qui n’a qu’une roue en dessous et qui peut produire 39 quintaux de farine, pour les marchands et les négociants.
État des moulins de 1801, édition Gineste (ici).
1806
“Un conflit opposant la veuve Aubin, propriétaire du moulin, et le citoyen Drot, acquéreur du moulin de l’Ouche, à propos de la hauteur de la chute, ira jusqu’au conseil d’État en 1806.”
FG-ELP 32 alléguant AD91 7S 51.
1808
Décret impérial le 20 mars, réglant le déversoir et les vannes du moulin d’après l’état constaté par le procès-verbal du 28 septembre 1796 (7 vendémiaire an 5).
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici).
1810
D’après les renseignements fournit par le maire en vue de la constitution du tribunal de commerce de Dourdan, Aubin-Boutet emploie 2 ouvriers; la valeur de sa production annuelle est de 18.000 francs, son capital de 50.000 francs, son revenu annuel de 5.000 francs, l’origine de sa fortune est ancienne (le maire a d’abord écrit nouvelle, puis raturé et porté: ancienne), il a 43 ans et  trois enfants 24 ans. A la question de savoir s’il est personnellement actif ou laborieux”, le maire a porté d’abord lent”, puis a raturé ce mot et porté “laborieux”. Il peut facilement se déplacer à Dourdan. A la question Ses lumieres s’étendent-elles au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses idées?” le maire n’a pas répondu (il ne répond “Oui” que pour 8 meuniers sur 22, et jamais “Non”).
État des moulins de 1810, édition Gineste (ici).
1816
Le moulin, détenu et exploité par Aubin-Boutet, il casse 600 sacs par mois.
État des moulins de 1816, édition Gineste (ici).
1817
Le recensement de 1817 trouve n°5 de la rue de Chauffour: “Jean Sébastien Aubin, négociant meunier, 49 ans — Félicitée Boutet, son épouse, 45 ans — [prénom non renseigné] Horiam, domestique [âge non précisé]”.
Recensement de 1817 conservé aux Archives municipales d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1822
Le moulin est-il celui qui est tenu par Aubin-Fontenelle, ou bien celui qui l’est par Aubin-Baron?
État des moulins de 1822, édition Gineste (ici).
1824-1849
“Le cadatre napoléonien de 1824 et le plan de 1832 figurent toujours une parcelle rectangulaire bâtie sur les deux côtés. Au bâtiment situé sur la rivière a été ajoutée une annexe. le bâtiment qui lui fait face est plus allongé et comporte deux décrochements qui révèlent des parties distinctes. le plan de 1849 porte la légende des affectations qui correspondent à ces trois parties: habitation - remise - écurie.” [suite: voir à l’année 1849]
Genthon 1988-1989, p. 3.
1830
Le moulin de Chauffour produit 250 sacs de farine par mois pour Paris.
État des moulins de 1830, édition Gineste (ici).
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°8 de la rue de Chauffour: Jean Pierre Mercier, garde moulin, 47 ans Elisabeth Chenu, sa femme, 45 ans Louise Mercier, leur fille, 18 ans Pierre Dominique Mercier, garde moulin, 22 ans Rosalie Agathe Fleurie Marchand, sa femme, 21 ans Louise Mercier, leur fille, 18 ans ”.
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1838
Le moulin a pour propriétaire Jean Sébastien Noël Aubin. Mu par une seule roue, il occupe deux hommes. Il est toujours réglé par le décret impérial de 1808 entérinant l’état de fait de 1796.
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici).
1841
Le 12 mai, décès d’Aubin: “Du jeudi treize mai mil huit cent quarante un, une heure de relevée. — Acte de décès de Jean Sébastien Noël Aubin, propriétaire, âgé de soixante treize ans, né à Etampes, paroisse de Saint Basile, le vingt-cinq décembre mil sept cent soixante sept décédé d’hier à une heure du matin, en son domicile en cette ville rue Saint Antoine, époux de Marie Charlotte Félicité Boutet, âgée de soixante huit ans, fils en legitime mariage de feu Sébastien Aubin, en son vivant marchand bonnetier, et de feu Marie Madeleine Rousseau, son épouse, tous deux décédés à Etampes. — Les témoins ont été les sieurs Jean Michel Boivin, propriétaire, âgé de cinquante un ans, gendre du décédé à cause de Eugénie Félicité Aubin, son épouse, et Charles Huet, aussi propriétaire, âgé de trente deux ans, petit gendre du décédé à cause de Emilie Aubin, son épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous François Charles Cresté maire de la ville d’Etampes, officier de la légion d’honneur, après lecture faite du present, et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] M. Boivin — C. Huet — C. Cresté.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G., 2011)
1847
“Le moulin fut reconstruit en 1847, c’est l’imposant bâtiment toujours visible avec sa façade décorée à l’italienne.”
FG-ELP 32 (sans référence explicite, mais s’appuyant vraisemblablement encore sur AD91 7S 51).
1847
On a reconstruit le corps actuel en L sur la rivière entre 1847 et 1849.
Genthon 1988
1847
“Au moulin de Chauffour, un nouveau bâtiment est construit à cheval de la rivière de Louette peu avant 1849, et l’ensemble du système extérieur est repris.”
Auduc Genthon 155.
1847-1849
[Suite de l’année 1824-1849, supra] “Mais ce document de 1849, réalisé à l’appui d’un nouveau règlement d’eau dobnt le projet date de 1847, montre en premier lieu la transformation du bâtiment du moulin. L’ancien, situé le long de la rivière, a été démoli et remplacé, entre 1847 et 1849, par le bâtiment actuel en L, situé à cheval sur le cours d’eau. Cette transformation s’est effectuée grâce à l’augmentation de la parcelle par un terrain situé sur la rive droite de la Louette. Le système extérieur, canal d’amenée et de décharge, déversoir, vannes de décharge et motrice, schématisée sur le nivellement et le plan de 1849, est celui encore en place aujourd’hui.”
Genthon 1988-1989, p. 3.
1850-1895
Si diverses modifications interviendront encore dans le système extérieur du moulin entre 1850 et 1895, aucune n’aura d’incidence sur le bâtiment du moulin. La représentation gravée de 1890 montre une élévation strictement identique à celle d’aujourd’hui”.
Genthon 1988-1989, p. 3.
1851
Le recensement de 1851 trouve au moulin de Chauffour: “François Georges Reboursin, propriétaire, veuf, 61 ans Eugène Trouvé, meunier, 35 ans Charlotte Lesage, sa femme, 35 ans Charles Denis Legrand, garde moulin, 32 ans, marié Abel Fontaine, aide meunier, 22 ans, célibataire   Clarisse Fauconnier, domestique, célibataire, 21 ans.
Recensement de 1851, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (signalé par Thierry Boudin, saisi par Bernard Gineste, 2011).
1852
Le moulin est propriété de la veuve Aubin, qui réside rue Saint-Antoine.
État des moulins de 1852, édition Gineste (ici).
1853
Le 1er avril, décès de la veuve Aubin, propriétaire: “Du vendredi premier avril mil huit cent cinquante trois, heure de midi. — Acte de décès de Marie Charlotte Boutet, propriétaire, âgée de quatre-vingts ans, native de Oinville Saint Liphard, arrondissement de Chartres (Eure et Loir) décédée ce jour à huit heures du matin, en son domicile en cette ville rue Saint Antoine, numéro vingt trois, veuve de feu Jean Sébastien Noël Aubin, en son vivant propriétaire, décédé à Etampes, fille en légitime mariage de feu Etienne Boutet, en son vivant propriétaire, et de feu Anne Marchand son épouse, tous deux décédés à Orléans, — Les témoins ont été messieurs Charles Huet, propriétaire âgé de quarante quatre ans, petit gendre de la décédée à cause de Emilie Aubin son épouse, et Charles Boivin, négociant âgé de trente un ans, petit fils de la décédée, domiciliés en cette ville, qui ont signé avec nous Charles Ambroise Buchère second adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] C. Huet — M. Boivin — Amb. Buchere adj.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G., 2011)
??
Plus tard, le moulin a pour propriétaires Eugène Baron et Jean Eugène Boivin.
Correction au crayon, de date inconnue, de l’État des moulins de 1852, édition Gineste (ici).
1856
Le recensement de 1856 trouve au n°8 de la rue de Chauffour: Alphonse Philippe Auguste Brunard, meunier, 41 ans Adèle Clémentine Gatineau femme Brunard, sa femme, 35 ans Gasparine Pigneau, domestique, 16 ans”, et au n°8 bis: Louis Désiré Dallier, garde moulin, 43 ans Rosine Désirée Lefort épouse Dallier, sa femme, 44 ans Edouard Dallier, leur fils, 14 ans   Rosalie Agathe Fleurie Marchand, sa femme, 21 ans Arthur Dallier, frère du précédent, 2 ans.
Recensement de 1856, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (signalé par Thierry Boudin, saisi par Bernard Gineste, 2011).
vers 1860
Plan du moulin alors que le propriétaire est Eugène Boivin.
AD91, cliché Frédéric Gatineau, cote à retrouver et plan à dater.
1861
Le recensement de 1861 trouve au n°8 de la rue de Chauffour: Alphonse Philippe Auguste Brunard, meunier, 46 ans Adélaïde Gatineau femme Brunard, sa femme, 40 ans Jenny Agathe Brunard, leur fille, 18 ans”.
Recensement de 1861, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (signalé par Thierry Boudin, saisi par Bernard Gineste, 2011).
1866
Le recensement de 1866 trouve au n°8 de la rue de Chauffour: Alphonse Brunard, meunier, 51 ans Adélaïde Gatineau, sa femme, 43 ans”.
Recensement de 1866, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (signalé par Thierry Boudin, saisi par Bernard Gineste, 2011).
1866
Bail du 7 avril 1866, pour 11 ans. Valeur locative: 3.685, 39 francs. Le meunier est alors apparemment déjà Émile Rebiffé
AD 91 2P 88, cf. infra (année 1889).
1867
De son côté Alphonse Brunard a fait construire en 1867 un moulin à vapeur rue Basse des Groissoneries (aujourd’hui rue Brunard) où il emmenage.
Cf. notre page sur le moulin Brunard.
1869
Le meunier semble être Émile Rebiffé.
AD 91 2P 88, cf. infra (année 1889).
1872
Dans la nuit du 19 au 20 de ce mois, vers deux heures du matin, le garde de nuit du chemin de fer, et quatre ouvriers qui quittaient la fabrique de lampes de Saint-Martin, aperçurent des flammes sortant par les fenêtres du moulin de Chauffour, moulin qui appartient à M. Eugène Boivin, et est loué au sieur Rebiffé Louis-Émile, meunier. Il s’empressèrent d’aller réveiller celui-ci, et de prévenir en ville par les cris répétés: au feu! au feu! En un instant tous les voisins furent sur pieds, et avant trois heures, les pompiers avec leurs pompes attaquaient l’incendie. M. le Sous-Préfet, M. le Maire, MM. Les Adjoints, M. le Procureur de la République, M. le Juge d’instruction, M. le Commissaire de police, M. le Lieutenant de gendarmerie avec les deux brigades, et en général presque tous les fonctionnaires de la ville, ainsi qu’une grande partie de la population, se sont rendus sur les lieux du sinistre, où chacun a rivalisé de zèle et de dévouement. Les pompiers, sous le commandement de M. Themun, leur capitaine, ont fait preuve de beaucoup de courage, et grâce à leurs efforts, à cinq heures du matin on était maître du feu, qui, en deux heures de temps, avait détruit un des plus beaux moulins de la ville. La perte est évaluée à 106.300 francs, couverte par diverses assurances (la Nationale et la Mutuelle) pour une somme de 120,100 fr. Le bâtiment, le matériel et les marchandises qu’il contenait sont entièrement détruits ; on n’a pu sauver que le mobilier du meunier, les papiers, les livres et la caisse. — La cause de ce sinistre peut être attribuée à un défaut de soin; l’incendie s’est d’abord déclaré dans la partie du moulin appelée le nettoyage, dont le mécanisme avait été arrêté la veille à six heures du soir. On présume que le feu aura été causé par l’échauffement des coussinets autour de l’arbre vertical, et se sera communiqué à la poussière produite par le nettoyage, et dans lequel il aura couvé une partie de la nuit.
Abeille d’Étampes 61/43 (23 novembre 1872), p. 1 (repéré et saisi par B.G., juillet 2014).
1877
Fin du bail locatif de 11 ans accordée le 7 avril 1866. Est-ce alors que le meunier change?
Cf. AD 91 2P 88, cf. infra (année 1889).

vers 1878
Le moulin est le sujet d’une peinture à l’huile d’Édouard Béliard, “Moulin de Chauffour. Effet de neige”, conservé au Musée d’Étampes,
Bodin Magot 38 (avec une photographie en noir et blanc d’un détail de ce tableau); carte postale du Musée, éd. Gaud, scannée par J.-M. Rousseau.
1880
La roue hydraulique est entièrement refaite.
Genthon 1988-1989 p.4.
??
Louis Poussard, résidant au moulin, voisin de Béliard, son camarade en politique, anticlérical comme lui (Ce doit être le fils du meunier, Félix Adrien Poussard).
Durand 96 (cf. son acte de décès de 1891, infra)
??
Plan du moulin.
Photographie donnée par SV&SH 64 sans titre, ni date ni cote.
1881
Le moulin de Chauffour, rue de Chauffour, est un moulin à eau qui n’utilise pas la vapeur, tenu par Poussard. Avec ses trois paires de meules, il produit dix sacs de farine par jour.
Marquis 96
1888
Bail 6 ans du 15 mai 1888 accordé à Poussard.
AD 91 2P 88, cf. infra (année 1889).
1869-1889
Registre de contributions directes concernant les années 1869 à 1889:
Etampes Moulin à farine (dit de Chauffour) — [(Raturé:) Rebiffé, Emile] Poussard, Félix Adrien
1. Communes: Etampes F°3281. Boivin (Eugene) propriétaire. G 1477 moulin: 2280 — 1477 maison: 140 — 1477 sol a. 95 c.:3,03 — 1473 jardin4 a. 10 c.: 4,02 — 1474 chenevière 20a: 15,60 — 1475 chenevière 12 a 65 c: 9,87 — 1476 ter pl.?? 9 a 20 c: 4,69 — 1478 jardin 1 a 15 c.: 1,13 — 1480 jardin 4a 55 c: 4,46 — 1481 terre 1 a 05 c: 0,53 — 1482 friche 6 a 55 c: 0,01 — 1483 friche 1 a 15 c: 0,01 — 1484 terre 4a 19c: 1,47 — 1489 terre 5a 85 c: 2,05 — 1490 pâture 1a 30 c:0,66
2. Numéros d’ordre: 16 — 454— 469 — 456 — 449 — 444 — 440 — 424 — 410 — 407 — 412 — 411 — 2353 — 2458
3. Année à laquelle se rapporte les renseignements: 1869 — 1876 — 1877 — 1878 — 1879 — 1880 — 1881 — 1882 — 1883 — 1884 — 1885 — 1886 — 1887 — 1888 — 1889
4. Nature de l’établissement: Moulin à farine
5. Nom de l’exploitant: [(Raturé:) Rebiffé Émile] Poussard Félix Adrien
6. 1° Situation et nom de l’établissement — 2° Noms des cours d’eau; leur puissance; leur régime; périodicité et durée des chômages par manque ou par crue d’eau — 3° Sysyème de machines à vapeur. — 4° Nombre, nature et force des moteurs évalués en chevaux. — 5° Valeur vénale et valeur locative de la force motrice par cheval. — Etc.: 1° Moulin de Chauffour situé rue de Chauffour à environ 1800 m de la gare. — 2° sur la Louette donnant 310 litres d’eau par seconde, très régulièrement. Le cours d’eau est suffisant pour faire tourner deux paires de meules mais la 3e paire de meules ne peut pas fonctiionner avec les deux autres, surtout si l’on fait fonctionner en même temps les bluteries et les nettoyages. — 3° -- — 4° Chute: 1 m 918 — Force brute: 7,92 chevaux-vapeur — Force utilisée: 5,15 chevaux-vapeur. — Elle est utilisée par une roue de côté à aubes brisées de 4m de hauteur et d’1m de largeur — 5° La valeur vénale actuelle de cette chute d’eau est de 33.500 f. Sa valeur locative résultant du bail du 7 avril 1866 est de 3.685 f 39; soit par cheval-vapeur utilisé, valeur vénale: 6.504 f 85 c; valeur locative: 715 f 61 c
7. Indication et énumération des moyens de production. Ouvriers, métiers. Meules, cylindres, pilons. Hauts fourneaux, chaufferies, feux, fours. Chaudières, fosses, cuves et leur capacité. Etc.: 3 paires de meules dont une chômant.
8. Description des bâtiments et de l’outillage, leur valeur vénale et leur valeur locative: Le bâtiment principal a 25 m. de longueur dont 14 m ont 9 m. de largeur et 11 m ont 16 m de profondeur. Il a 4 étages au-dessus du rez-de-chaussée. Il renferme la maison d’habitation qui se compose de 4 pièces au rez-de-chaussée et 3 pièces au 1er étage. Le bâtiment n’étant pas construit sur un terrain parfaitement horizontal, car la rivière passe sous le bâtiment, le rez-de-chaussée de l’habitation correspond au 1er étage de l’usine. Mais au 3e étage, les appareils ou chambres de moulin occupent toute la superficie du bâtiment. Dans la même enceinte que le précédent, il existe un autre petit bâtiment d’habitation d’environ 8 m. de façade sur 6 m de profondeur ayant un rez-de-chaussée et un premier étage; et, en appentis à ce bâtiment et au mur d’enceinte sont les communs de l’établissement, composés de 2 bâtiments de hauteurs un peu inégales, se faisant suite et ayant environ 10 m de longueur sur 5 m de profondeur. Ces communs renferment notamment écurie, remise et buanderie. — L’usine renferme. — au rez: la roue hydraulique et les rouages en fonte en forme de couronne; — au 1er étage: les 3 paires de meules; le coffre inférieur de la bluterie à gruau; le coffre inférieur de la bluterie à diviser les gruaux; — au 2e: une bluterie à boulange de gruau de 7 m 50 c de longueur et une bluterie à diviser les gruaux de 6 m de longueur; une chambre à farine; un aspirateur pour raffraichir [sic] les meules (ventilateur avec chambre à air formée de toiles); un boisseau à blé nettoyé pour engrener les meules; — au 3e: une bluterie à farine de 8 m de longueur; un nettoyeur composé d’un tarare avec son boisseau, un sas et un cylindre cribleur horizontal; des cases à son pour 7 ou 8 qualités; — au 4e: un rateau; un monte-sac; une bluterie à son de 7 m de longueur; une colonne verticale avec ventilateur, dépendant du nettoyage et l’orifice du boisseau à engrener le nettoyage. — Le moulin est loué par bail du 7 avril 1866 pour 11 ans du 15 mai 1868, moyennant 8.5000 f., plus l’impôt foncier: 661 f 70 c; et la charge du curage de la rivière, évaluée 100 f pour tout le bail (peu de longueur): 9, 09. Total: 9.270,79. duquel il faut déduire pour 60 ares de jardin environ: 120,79; reste: 9.150 f.
9. Résumé. Bases de cotisation. Éléments du droit fixe: [(Raturé:) Marchand de farine en gros (4e classe)] (3 paires de meules pour mémoire) dont 1 chôme.  Marchand de farine en gros
10. Résumé. Bases de cotisation. Éléments du droit proportionnel ou valeur locative: 400 f 20 c [(Raturé:) 8850 f 40 c.] [(Raturé:) 8090 an 40 c.] [(Raturé:) 8670 an 40 c.] [(Raturé:) 9200 an 40 c.] 8470 an 40 c (1880) 1881 [(Raturé:) 400] – 20 c [(Raturé:) 8500] - 50 c [(Raturé:) 8450] 50c (1887) 450 – 20 c [(Raturé:) 390] 40 c (1888) [(Raturé:) 8000] 50 c 6800 – 40 c (1889)
[Calcul pour l’année 1889]: Report: [(Raturé:) 8840] 1889 Bail 6 ans du 15 mai 1888: 8250 Charges: 650+200=850 Déduction faite jardin 100 + matériel 1750 = 1850 Total: 7250
 
AD 91 2P 88 (registre photographié et communiqué par Karine Berthier, saisi par Bernard Gineste, 2011).
1890
La représentation gravée de 1890 montre une élévation strictement identique à celle d’aujourd’hui”.
Genthon 1988-1989, p. 3
1891
Le 11 août, décès du meunier Poussard: “L’an mil huit cent quatre-vingt-douze, le douze août à trois heures de relevée, par devant nous Edouard Joseph Béliard maire de la ville d’Etampes officier de l’Etat civil de la dite ville, département de Seine et Oise, officier d’académie, sont comparus Alcide Etienne Gagneux marchand de nouveautés, âgé de trente-neuf, gendre du décédé ci-après nommé et qualifié et Paul Hertzel, secrétaire de cette mairie, âgé de trente-cinq ans, ami du dit décédé, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Félix Adrien Poussard, meunier âgé de soixante-quatorze ans né en la commune de Chalou-Moulineux (Seine-et-Oise) et demeurant à Etampes rue de Chauffour numéro huit, veuf en premières noces de Louise Virginie Bonneval, décédée à Paris, et époux en secondes noces de Zoé Héloïse Langlois, sans profession, âgée de soixante-dix ans, demeurant en cette ville rue et numéro susdits, fils de Adrien Anselme Poussard, décédé en la dite commune de Chalou-Moulineux, et de Rosalie Davoust son épouse décédée à Puteaux (Seine) est décédé en sa demeure hier à onze heures du soir. Et après nous être asuré du décès nous avons dressé le présent acte que les comparants ont signé avec nous maire susnommé, après lecture faire. — [Signé:] Hertzel — Alcide Gagneux — E. Béliard.”
Registre d’État civil d’Étampes (saisie B. G., 2011)
Vers 1890
Pour améliorer les rendements et faire face à la concurrence, des perfectionnements techniques seront sans cesse apportés après la construction du bâtiment de 1847-49. Vers 1890 la chaîne de transformation du blé sera entièrement [p.4] revue, notamment par l’installation de plansichters-extracteurs pour le broyage du blé, nouveau système du constructeur Adophe Buhler dont il ne reste rien aujourd’hui.”
Genthon 18988-1989, pp. 3-4.
après 1890 (?)
Le corps ancien face au moulin a été démoli après 1890.
Genthon 1988
(?)
La démolition de l’ancien corps de bâtiment parallèle au moulin après 1849, puis l’aménagement d’une entrée matérialisée par un portail et une aire pavée, vont modifier la distribution des espaces libres: c’est désormais côté rive droite sur une cour largement ouverte prolongée d’un jardin que les circulations se feront.”
Genton 1988-1989, p. 3
1892
“Etampes. – La dame Danger, demeurant rue de la Tannerie, n°10, avec son son mari, qui est garde-moulin chez M. Poussard, a été, mercredi dernier, victime du plus horrible des accidents. Il arrivait quelquefois à cette femme de se livrer à la boisson  et, dans cet état, elle était sujette à des crises nerveuses qui duraient quelque temps et pendant lesquelles elle jetait des cris qui s’entendaient dans toute la maison. Or, mercredi, vers 6 heures ½, de semblables cris se firent entendre. Une des voisines du premier étage, la dame Jésupret, ne s’en inquiéta point tout d’abord, connaissant les habitudes de sa voisine du second. Pourtant, comme ces cris allaient en diminuant de force, se résolvant comme en une suite de plaintes arrachées par la douleur, elle quitta ses occupations et monta. Comme elle ouvrait la porte du second, elle recula suffoquée par la fumée et par une odeur âcre qui la prenait à la gorge. Effrayée, elle redescendit aussitôt, criant au feu! et appelant au secours. M. Véron, marchand brocanteur qui, en même temps, fait partie de la compagnie des pompiers et demeure dans la maison voisine, arriva sans retard, monta et malgré la fumée âcre qui emplissait la chambre des époux Hunger, entra et vit la malheureuse femme gisante, accroupie, le corps entouré de flammes. Une lampe à essence minérale était à terre, renversée. M. Véron jeta son tablier de travail sur l’infortunée et tenta de la saisir pour la faire sortir de ce milieu asphyxiant. Dans ses efforts, il eut les mains affreusement brûlées; les vêtements de la femme Hunger cédaient, emportant des lambeaux de chair. Il lui fallut s’y reprendre à plusieurs fois. Enfin il réussit à éteindre le feu qui, continuant son œuvre, cuisait, calcinait les chairs qui exhalaient une odeur épouvantable, et aidé d’une autre personne, il déposa le corps inerte, presque sans vie, sur le lit. M. le docteur Pastoraud appelé sans retard, constata que la partie antérieure du corps, la poitrine était complètement brûlée; tous les soins furent malheureusement inutiles; et la pauvre femme mourut le lendemain. Des éloges sont dûs dans cette circonstance au pompier Veron pour la courageuse persistance qu’il a mise dans ses efforts, et malgré les brûlures qu’il s’est faites aux deux mains, brûlures qui pendant plusieurs semaines, sans doute, l’empêcheront  de se livrer à son travail habituel.
Abeille d’Étampes (9 janvier 1892), p. 2
1895
“Etude de Me Claude, notaire à Étampes, successeur de Me Dardanne.  A louer pour entrer en jouissance tout de suite, la moulin de Chauffour situé à Étampes.  Force hydraulique invariable.  18 à 20 sacs de farine par jour.  Roue Sagebien.  Belle installation.  Cylindres à volonté.  S’adresser audit Me Claude.
Abeille d’Étampes 84/1 (5 janvier 1895), p. 3 (dont scan ci-dessus, saisie de Bernard Gineste 2012)
1895
Un article paru dans de la Meunerie française cite le moulin de Chauffour comme équipé d’appareils de grande qualité provenant de la maison Adophe Buhler.
Meunerie française (1895), cité par Auduc Genthon
1895
Cet article est illlustré d’une gravure de l’extérieur du moulin, et d’une photographie de l’intérieur, “Étage des plansichters au Moulin de Chauffour”.
Illustrations reproduites par Auduc Genthon 153 (photographie) et 159 (gravure).
1895
Mellotée cité comme meunier par la gravure du moulin elle-même datée de 1895
Meunerie française 1895; Auduc Genthon 159.
1898
Mellotée cité comme meunier, rue de Chauffour
Annuaire d’Étampes de 1898 (ici)
1903
Une carte postale de Mulard laisse entrevoir le moulin.
Carte Mulard n°92, scannée par Jean-Michel Rousseau.
1903
Une carte postale de Louis des Gachons laisse entrevoir le moulin.
Carte L. des G. n°78, scannée par Jean-Michel Rousseau.
1905
Une carte postale C.L.C. représente le moulin.
Carte CLC n°23, dont une version colorisée, scannée par Jean-Michel Rousseau.
1911-1923
L’Annuaire de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes, cite de 1911 à 1923, “Mellotée, rue de Chauffour”.
Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, 1911, p. 454; 1912, p. 476; 1913, 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478; 1920, p. 478; 1922, p. 497; 1923, p. 497; 1928, p. 659.
1921
Le recensement de 1921 trouve trois ménages habitant au n°8 de la rue de Chauffour: 1) Henri Mellotée, meunier, né en 1868 à Gommerville; sa femme Adrienne, née en 1878 à Guillerval; leurs enfants Pierre et Geneviève, nés à Étampes respectivement en 1903 et 1904. — 2) Jules Machu, charron, né à Santilly  en 1849, et son épouse Célestine, née en 1856 à Réclainville. — 3) Marie-Jeanne Bourseire, qui exerce le curieux métier de déchiffreuse, et dont le nom de l’employeur est difficile à lire. Archives municipales: Dénombrement de la population de 1921, Rue de Chauffour.
1923
Le moulin est transformé en menuiserie et utilise toujours l’énergie hydraulique.
SV&SH 67, sans référence. Cf. Bodin Magot 38 (avec une coquille, XIXe siècle pour XXe siècle).
1923
Étampes — Adjudication le samedi 24 mars 1923 à quatorze heurs en l’étude de Me Lescuyer, notaire. — Un moulin dut Le Moulin de Chauffour avec toutes ses dépendances, moué à monsieur et madame Mellottée 1.800 francs par an. — S’adresser à : Me Langlois, notaireà Senlis ; Me Lescuyer, notaire  Étampes, et MM. Bernheim, 23 rue de l’Arcade, Paris.
Abeille d’Étampes (17 mars 1923), p. 3 (dont scan ci-dessus, saisie de Bernard Gineste 2017)
1930
On a bâti une petite annexe devant le moulin vers 1930.
Genthon 1988; Genthon 1988-1989, p. 4
1946.
La roue hydraulique qui avait été entièrement refaite en 1880 est reprise en 1946 et en 1968.
Genthon 1988-1989, p. 4.
1958
Lubert Lucien, entrepr. maçonnerie, 8, rue de Chauffour.
Annuaire Le Familial (ici)
1968
La roue hydraulique qui avait été entièrement refaite en 1880 est reprise en 1946 et en 1968.
Genthon 1988-1989, p. 4.
1968
Réclame dans le Bulletin municipal de 1964: “Entreprise de menuiserie. Charpente - Parquets Lucien Lubert 8, rue de Chauffour 91- Étampes, tél: 152”.
Bulletin municipal 7 (1968), dont un scan ci-dessus.
??
 “Pour ne plus payer de taxe sur la force hydraulique, le propriétaire est obligé de détruire la roue.”
SV&SH 67, sans date ni référence.
1988
D’après la notice rédigée en 1988 par Muriel Genthon pour l’Inventaire général, le moulin de Chauffour, rue de Chauffour, a été successivement un moulin à farine, puis une usine de moulage. C’est un moulin industriel, propriété privée qui n’est pas protégée par les Monuments Historiques. Il est alors constitué d’une cour, d’un jardin, d’un atelier, d’un  logement, d’un bureau et d’une remise. Il est attesté depuis au moins le 15e siècle, précisément en 1474, et les étapes connues de la construction sont le milieu 19e siècle, le quatrième quart 19e siècle, puis le deuxième quart 20e siècle. Il présentait au milieu du 18e siècle deux corps de bâtiment parallèles, le long de la rivière. On a reconstruit le corps actuel en L sur la rivière entre 1847 et 1849. Le corps ancien face au moulin a été démoli après 1890, et on a bâti une petite annexe devant le moulin vers 1930. Le gros œuvre est en calcaire, grès, moellon, brique, enduit, bois et pan de bois. Sur un étage de soubassement se trouve un rez-de-chaussée surélevé, puis deux étages carrés et un étage de comble. On y accède par un escalier dans-œuvre et un escalier en équerre. Le toit à longs pans et le pignon sont couverts de tuile plate.
Genthon 1988.
1988-1899
Dossier d’Inventaire sur le moulin réalisé par Muriel Genthon apparemment en 1988 mais illustré notamment par des plans et signés P. Pissot, et par des clichés attribués à Vialle, datés les uns et les autres de 1989.
Dossier d’inventaire complet mis en ligne sur la Base Mérimée à cette adresse.
entre 1990 et 1994
La roue s’est arrêtée de tourner.
Bodin Magot 38.
1994
Photographies de Ch. Bodin (figure 15: “Mécanisme interne du moulin de Chauffour: les tournants et les travaillants”, et figure 18: et “Intérieur du moulin de Chauffour”)
Bodin Magot 34 (figure 15) et 36 (figure 18).
1996
“Décès: Octobre. Le 8, Lucien Lubert, 96 ans (...) Remerciements: Mme Lubert, ses enfants et toute la famille remercient toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie lors des obsèques de M. Lucien Lubert et s’excusent auprès de celles qui n’auraient pas été prévenues.
Étampes-Info 586 (17 octobre 2003), p. 6 (ici)
1998
Un mur de la maison du propriétaire du moulin, Lucien Lubert, est orné d’un carrelage de faïence représentant l’épisode de la Charité Saint Martin, saint patron de la paroisse.
Cliché B. G. 2010 ci-dessus.

     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., première édition, 6 mars 2011.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2010
Frédéric Gatineau
Renseignements tirés de son précieux Étampes en lieux et places généreusement en ligne sur le présent Corpus Étampois dès 2003.
2003-2010
Jean-Michel Rousseau
Repérage et scan de clichés anciens.
2010-2017
Bernard Gineste
Quelques recherches, synthèse provisoire et mise en page.
2011
Karine Berthier
Clichés du dossier AD91 2P 88.
2011
Thierry Boudin
Exploration des recensements et signalement d’Alphonse Brunard comme meunier de Chauffour de 1851 à 1866, et signalement de la mise en ligne du dossier d’inventaire composé en 1988-1989 par Muriel Genthon.

et vous?

 
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     COLLECTIF, «Le moulin de Chauffour (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulindechauffour.html, depuis 2010.

Autres sources

     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, pp. 96 et 104.

     La Meuniere française (1895), pp. ?-? [où un article a été consacré au moulin de Chauffour].

     Charles FORTEAU,
«La paroisse de Saint-Martin d’Étampes (suite). XI. Hôtelleries et moulins», in Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Étampes et du Hurepoix 19 (1913), pp. 17-25.

    Muriel GENTHON, “Moulin de Chauffour à Étampes (91)” [dossier original de 39 pages dactylographiées, consultable au Service régional de l’Inventaire Île-de-France, mis en ligne sur la Base Mérinée sous forme de 39 fichier .jpg], in Inventaire général du patrimoine culturel d’Ile-de-France. Étampes [«Base Mérimée» IA00126550], www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR11/IA00126550/index.htm, en ligne en 2011.

     Muriel GENTHON, “Moulin de Chauffour à Étampes (91)” [simple fiche
], Paris, Service Régional de l’Inventaire [notice n° IA00126550], 1988. Dont une mise en ligne consultable sur le site Patrimoine de France, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2011.

     
Claudette BODIN & Marie-José MAGOT, «Les métiers de l’eau au fil des siècles», in Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, pp. 34 (figure 15), 36 (figure 18), 38 (figure 19) et 39.

     Jean-Pierre DURAND, «Saint-Martin. Naissance d’un faubourg ouvrier», in ASSOCIATION ÉTAMPES-HISTOIRE, Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, p. 96.

      Dominique HERVIER, «Du moulin artisanal au moulin industriel» [XIXe siècle], in Julia FRITSCH & Dominique HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix [316 p], Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 224-225 et notes 757-763 p. 289.

     Arlette AUDUC & Muriel GENTHON, «Les moulins: de la ferme à l’usine», in Serge BIANCHI & Arlette AUDUC [dir.], La République confisquée: 1848 en "Essonne": actes du colloque de Crosne, 21 et 22 novembre 1998 [294 p.], Évry, Creaphis éditions [«Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne»], 1999, pp. 145-160.
 
     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, p. 32.

     
Jacques GÉLIS [dir.], Michel MARTIN et alii, Le Pays d’Étampes, tome 1, Étampes, Étampes-Histoire, 2003.

     Michel MARTIN, «Artisans et commerçants [de Saint-Martin d’Étampes] de l’Ancien Régime à la Restauration», in Cahiers d’Étampes-Histoire 10 (2008), pp. 16-20.

     
COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.), La Juine et ses moulins. La rivière et l’homme, sans lieu d’édition, La Juine et ses moulins, 2009, pp. 58-73.

     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques États des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html, 2011.


Références d’archives

     Archives nationales, trésor des Chartes: charte de Louis XI en date de 1474 (alléguée par Maxime de Montrond, Essais historiques sur la ville d’Étampes. Tome 2, Étampes, Fortin, 1837, p. 31; cote à préciser).

     Archives nationales R4/952 (pour 1735).

     Archives départementales des Yvelines, série S, Ponts et Chaussées, Service de l’Hydraulique, Rivière de Louette (réglement des eaux de 1769 allégué par AUDUC-GENTHON 1999, p. 145).

     Archives départementales de l’Essonne, B 1655 (prisée en date de 1710 alléguée par MARTIN 2008, p. 17)

     Archives départementales de l’Essonne, 2P 88 (Registre de contributions directes relatif aux années 1869-1889 photographié par Karine Berthier et saisi par Bernard Gineste, 2011, ci-dessus).

     Archives départementales de l’Essonne, 7S 51 (cote donnée par GATINEAU 2003, p. 32, pour un dossier de 1806 et peut-être de 1847)

     Archives diocésaines d’Évry, cote 5 (allégué par GATINEAU 2003, p. 32 pour une mention en 1593).

     Archives municipales d’Étampes, 3O D34: Pièces relatives au moulin de Chauffour sur la Louette, 1796-1854 (inventaire Wingler).

     Archives municipales d’Étampes, 3O C48: Procès-verbal constituant l’état du cours d’eau de la Louette depuis le moulin Brasseaux d’en haut jusqu’aux moulins à Chamois et de Chauffour, 1798 (inventaire Wingler).

Site de la FFAM

     FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins), Le monde des moulins [site officiel], www.moulinsdefrance.org/, en ligne en 2011.

Autres moulins d’Étampes

     COLLECTIF, «Les moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html, depuis 2010.

 

 
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