CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Thierry Boudin, Yvonne Fougereux, Bernard Gineste, Claude Lazar, Claude Pététin 
L’auberge du Coq-en-Pâte à Étampes
compilation
   
Le Coq en Pâte vers 1915 (carte-photo de la collection de Claude Pététin)
Le Coq en Pâte entre 1894 et 1908 (carte-photo de la collection de Claude Pététin)

Le Coq-en-Pâte en 1913
Le Coq en Pâte en 1913 (carte-photo en vente en 2013)

Le Coq-en-Pâte en 1913

Le Coq en Pâte (carte-photo de la collection de Claude Lazar)
Le Coq en Pâte entre 1908 et 1920 (carte-photo de la collection de Claude Lazar)

     Claude Pététin, collectionneur tourangeau, après avoir acquis en 2011 une splendide carte-photo, est parvenu par de minutieuses recherches à en identifier le sujet, qui est l’auberge étampoise du Coq-en-Pâte, au bas de la rue Sainte-Croix. Il nous en a ensuite généreusement communiqué un scan, pour que nous la fassions connaître à tous, enrichie de ce que nous aurons pu trouver au sujet de cet établissement. Thierry Boudin a d’abord repéré d’intéressantes réclames de cette auberge en date de 1927. En 2013, Claude Lazar nous a de son côté fait connaître un nouveau cliché de l’auberge. Thierry Boudin a réussi à les dater tous deux: le premier est antérieur à 1909 et le second postérieur à cette date. Il a ensuite à nouveau copieusement agmenté cette page de nombreuses données tirées de l’Abeille d’Étampes. Avis à tous ceux qui possèderaient des documents sur cet établissement: devenez co-éditeurs de cette page!

B. G., 1ère édition (16 décembre 2011)
2e édition, 26 mars 2013; 3e, 20 mai 2013


Le verso de la carte est d'un type bien attesté vers 1915
Le verso de la carte est d’un type encore attesté vers 1915

REQUÊTES DU CORPUS
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
   
 — Tout renseignement, document, ou souvenir personnel sur le Coq-en-Pâte.
     — Toute autre photo ancienne ou récente de cet établissement.
     — Toutes références bibliographiques ou archivistiques sur cette auberge puis restaurant.

Plan vers 1815

L'auberge et la salle du Coq-en-Pâte vers 1815 (plan des Archives municipales)
L’auberge (au n°4), et la salle du Coq-en-Pâte vers 1815 (plan des Archives municipales)

Plan vers 1825

L'auberge et la salle du Coq-en-Pâte vers 1825 (plan du cadastre)
L’auberge (n°1449) et la salle du Coq-en-Pâte (n°1450) vers 1825 (plan du cadastre)

Signature de Jean-Louis Chesnain, aubergiste (1840)
Signature de l’aubergiste Jean-Louis Chesnain en 1840


L'auberge et la salle du Coq-en-Pâte vers 1842 (archives municipales)
L’auberge en 1842 (archives municipales)


Vente de 1909

Vente du Coq-en-Pâte en 1909
Vente du Coq-en-Pâte en 1909 (annonce parue le 28 août)

L’argent de la guerre n’a pas d’odeur...

Vente de fumier en 1914
Abeille-Réveil d’Étampes du 12 décembre 1914


Vente de 1920
Vente du Coq-en-Pâte en 1920 Vente du Coq-en-Pâte en 1920
Vente du Coq-en-Pâte en 1920 (annonce parue le 14 août)
Vente du Coq-en-Pâte en 1920 (annonce parue le 28 août)

Réclames de 1925

Arcelin


Trois réclames de 1927

Réclame du 25 juin 1923 dans l'Abeille d'Etampes
Réclame parue le 25 juin 1927 dans l’Abeille d’Étampes

Réclame parue de juillet à août 1927 dans l'Abeille d'Etampes
Réclame parue de juillet à octobre 1927 dans l’Abeille d’Étampes

Réclame parue dans l'Abeille d'Etampes le 24 septembre 1927
Réclame parue dans l’Abeille d’Étampes le 24 septembre 1927


Thierry Boudin, Yvonne Fougereux, Bernard Gineste, Claude Lazar, Claude Pététin 
L’auberge du Coq-en-Pâte à Étampes

Renseignements disponibles

Le Coq-en-Pâte vers 1950 (carte-photo de la collection de Claude Pététin)
Le Coq-en-Pâte avant 1909 (carte-photo de la collection de Claude Pététin)

     La découverte par Claude Pététin de cette jolie carte-photo représentant le restaurant du Coq-en-Pâte a été l’occasion d’ouvrir une page sur cette auberge dont l’histoire a été longue, et qui a notamment abrité pendant près d’un demi-siècle les acteurs qui se donnaient dans la principale salle de spectacle d’Étampes. Cette période a déjà été brillamment étudiée par François Cavaignac et Romuald Féret, dont nous extrairons ultérieurement les renseignements et références archivistiques relatifs à cet établissement pendant la période où son destin fut lié à celui de la salle de théâtre qu’on appelait alors la salle du Coq-en-Pâte.
Bernard Gineste, 16 décembre 2011

Date
Renseignements
Sources
1599
Le censier de Notre-Dame de 1599 mentionne la maison du Lion, tenant d’une part et aboutissant d’un bout sur la maison de Mesnil Girault, d’autre part sur Me Pierre Lambert, d’un bout sur le carrefour devant la dite maison du Lion”. L’archiviste Monique Chatenet l’identifie non sans raison avec l’établissement ultérieurement appelé auberge du Coq-en-Pâte. Elle précise sans donner sa source (sans doute la même) que ce carrefour s’est appelé “carrefour du Lion Doré” avant d’être dénommé “carrefour du Pont Doré”. Censier de Notre-Dame d’Étampes de 1599, conservé aux Archives nationales sous la cote R4* 1120, cité par Monique Chatenet, in Hôtel du Petit-Mesnil-Girault [dossier d’inventaire fondamental; 31 p.], Direction générale des affaires culturelles d’Île-de-France, Inventaire général du patrimoine culturel d’Ile-de-France, 1986, p. 2 [dossier mis en ligne par le Ministère de la Culture sur sa base Mérimée, réf. Mérimée IA00126486, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2013].
1773
Mention de cette auberge.
Gatineau 2003, p. 41, alléguant, aux Archives municipales d’Étampes, “huit registres d’impôts non cotés datés de 1759 à 1789.
De 1792 environ à 1844.
L’auberge sert de salle de spectacle.
Gatineau 2003, p. 41, alléguant les registres de délibérations municipales conservés aux Archives municipales d’Étampes.
1824
Le 27 octobre, naissance au n°4 de la future Rose Chéri, fille de deux artistes dramatiques de passage à Étampes: Du mercredi vingt sept octobre mil huit cents vingt quatre, trois heures de relevée. — Acte de naissance de Rose Marie Cizos, du sexe féminin, née ce jour à huit heures du matin chez ses père et mère, fille en légitime mariage de sieur Jean Baptiste Cizos, artiste dramatique, âgé de vingt deux ans, et de dame [raturé: Juliette] Sophie [raturé: Gar] Juliette Garcin son épouse, âgée de vingt deux ans, domiciliés à Chartres, département d’Eure et Loir, de présent à Étampes chez le sieur ?Hogau?, carrefour Pont Doré N°4. — Les temoins ont été les sieurs Thomas Cizos, artiste dramatique, âgé de soixante quatre ans, grand père paternel de l’enfant, et Jean Joseph Benoist Garcin, artiste musicien, âgé de cinquante sept ans, grand père maternel de l’enfant, domiciliés en la dite ville de Chartres.  Sur la représentation de l’enfant, et sur la déclaration du père d’icelui, qui a ainsi que les témoins signé avec nous maire, après lecture faite.  [Signé:] J. B. Cizos Cizos père Fortin ?? — Garcin — Tullières.”
Registre d’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011).
1824
     “Le mercredi 27 octobre 1824, à huit heures du matin, naissait chez le sieur Hoyau, carrefour du Pont-Doré, n° 1 (il faut lire n°4), à Étampes, Rose-Marie Cizos, fille en légitime mariage de Jean-Baptiste Cizos, artiste dramatique, âgé de vingt-deux ans, et de dame Sophie-Juliette Garcin, son épouse, âgée de vingt-deux ans, domiciliés à Chartres (Eure-et-Loir). Jean-Baptiste Cizos était le directeur d’une troupe nomade qui parcourait nos provinces du centre et exploitait le théâtre des petites localités. C’était un homme très actif et remarquablement intelligent. Il tenait les premiers rôles avec sa femme, une artiste particulièrement douée. La troupe comptait outre les époux Cizos, Joséphine et Adèle Garcin, sœurs de Sophie-Juliette, leurs maris et les pères Cizos et Garcin. Elle avait acquis et conservait une réputation de mœurs irréprochables: famille rangée, aux goûts simples et modestes, distinguée, décente, dépourvue de cabotinage, d’une probité parfaite. Aussi, les Cizos et Garcin étaient-ils accueillis avec sympathie dans les villes où ils jouaient et réalisaient-ils de bonnes recettes pour chacune de leurs représentations. Juliette chantait agréablement et son mari la secondait de la meilleure façon par une superbe voix de ténor. Artiste de tempérament, Jean-Baptiste Cizos, durant les loisirs que lui laissait le théâtre, s’adonnait à la peinture, et se plaisait à reproduire les sites qu’il traversait.
     
Donc à la fin d’octobre 1824, la troupe Cizos-Garcin arrivait à Étampes. Et le soir même elle devait donner une représentation à la salle du Coq-en-Pâte. Cette salle était une grange assez vaste que les amateurs de la ville avaient fait aménager à leurs frais. Elle donnait fréquemment asile aux troupes de comédiens ambulants venant d’Orléans ou de Chartres. Noire, froide, enfumée, elle était peu confortable. On y accédait par une sorte d’escalier de cave, en longeant des murailles humides et en s’aventurant sur des dalles glissantes. A la mauvaise odeur du lieu, il faut ajouter les incommodités de la scène sans coulisse et la pauvreté des décors en lambeaux, les inconvénients des galeries aux planches disjointes déversant sur les spectateurs du parterre la poussière des chaussures, des débris de châtaignes, de noisettes ou de pain d’épices. La venue des comédiens réjouissait les habitués avides de distractions. Mais Jean-Baptiste expliqua aux amateurs impatiens de voir jouer la troupe réputée, que l’état de sa femme imposait à celle-ci, un repos absolu. En effet, le lendemain matin, à heures, Sophie-Juliette donnait le jour à Rose-Marie. [….]
Adrien GAIGNON, «Une grande artiste du XIXe siècle – Rose Chéri (1824-1861)», in L’Époque littéraire et artistique (1er juin 1939), p. 5 [conservé aux Archives municipales d’Étampes, cote400 Z 5.1] (saisi par Thierry Boubin, 2013)
1825
Le 19 avril 1825, vente: «Une maison située à Étampes, carrefour du pont doré n° 4, actuellement occupée par le sieur Hoyau fils ainé où sont établies la salle de spectacle et la salle de bals. Ladite maison composée de divers bâtiments couverts en tuiles, cours ouvrant par une grande porte sur le carrefour du pont doré, aisances et dépendances; le tout est divisé par le bas en une salle de bals dans laquelle sont deux glaces, un lustre, un orchestre, des banquettes et autres objets mobiliers ci-après indiqués; à côté de la salle de bals sont plusieurs chambres servant les jours de réunions de café et de salle de jeux et habituellement employées à l’habitation des locataires; au premier étage, la salle de spectacle, deux foyers pour les acteurs à côté y tenant, un vaste grenier au-dessus servant de magasin pour les décors…»
Archives municipales d’Étampes, non classé (notaire Venard Louis-Narcisse).
1836
Le recensement de 1836 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Jean-Louis Chesnain, cabarettier, 58 ans (2) Flore Dallier, sa femme, 45 ans (3) Félix Chesnain, leur fils, 21 ans (4) Eugénie Chesnain, leur fille, 10 ans.
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1840
Le 18 novembre, mariage du fils de l’aubergiste: “Du mercredi dix huit novembre mil huit cent quarante, une heure de relevée. — Sont comparus devant nous François Charles Cresté, maire de la ville d’Étampes, officier de la légion d’honneur, et officier public de l’état civil de la dite ville. — le sieur Félix Chesnain, aubergiste, âghé de vingt six ans, domicilié de cette ville rue de la Boucherie, né à Étampes le vingt quatre septembre mil huit cent quatorze, fils majeur et en légitime mariage de Jean Louis Chesnain, aussi aubergiste, âge de soixante trois ans, et de Marie Flore Dallier, son épouse, âgée de quarante huit ans, domiciliés de cette ville, carrefour du Pont-Doré, n°4. — Et la demoiselle Rosalie Imbault, sans profession, âgée de vingt ans, domiciliée chez ses père et mère, née à Étampes le dix septembre mil huit cent vingt, fille mineure et en légitime mariage de Jean Pierre Désiré Imbault, également aubergiste, âgé de quarante quatre ans et de Marie Marguerite Latourte, son épouse, âgée de cinquante un ans, domiciliés de cette ville, rue du Faubourg Evezard, n°18. — Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, et les actes de publication du présent mariage faits en cette ville les dimanches huit et quinze novembre présent mois sans opposition. — Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes, assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux. — Ensuite, nous avons reçu la déclaration du sieur Félix Chesnain, qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Rosalie Imbault, et celle de la  demoiselle Rosalie Imbault qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Félix Chesnain —  Lesquels conformément au décret du trete mars mil huit cent huit, ont déclaré et affirmé par serment que c’est par erreur si dans l’acte de naissance du futur sa mère n’y est dénommée que sur le seul prénom de Flore, que ses vrais prénoms sont Marie Flore, ce que les témoins ont également déclaré et affirmé par serment. — En conséquence, nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Félix Chesnain et la demoiselle Rosalie Imbault sont unis par le mariage. — Tout ce que dessus fait à Estampes en l’hôtel de la mairie les dits jour, mois et an, en présence et du consentement des pères et mères des époux, et aussi en présence de Louis Pierre Cantien Chesnain, voiturier, âgé de cinquante neuf ans, oncle paternel de l’époux, domicilié de cette ville, Pierre Honoré Pichot, journalier, âgé de cinquante ans, oncle maternel de l’époux  à cause de Marie Rose Dallier son épouse, domicilié d’Ormoy la Rivière, commune de ce canton, Mathieu Latourte, mégissier, âgé de soixante deux ans, et Antoine Noël Latourte, tailleur d’habits, âgé de cinquante sept ans, tous deux [oncles] maternel de l’épouse, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec les époux, le père de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous maire sus-nommé, la mère de l’époux, les sieurs Pierre Cantien Chesnain et Mathieu Latourte, témoins, ont déclaré ne le savoir après lecture faite. — [Signé:] F. Chesnain — R. Imbault — J. P. D. Imbault — J. L. Chesnain — M. M. Latourte — A. N. Latourte — Pichot — C. Cresté.
Registre de l’état civil d’Étampes (saisi par Bernard Gineste, 2013)
1841
Le recensement de 1841 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Jean-Louis Chesnin, aubergiste, 63 ans (2) Flore Dallier, sa femme, 47 ans (3) Eugénie Chesnain, leur fille, 15 ans.
Recensement de 1841, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1842
Un plan de la salle de spectacle du Coq-en-Pâte lui donne pour voisin l’aubergiste M. Chesnain.
Archives municipales (d’après un cliché de Vialles pour l’Inventaire, mis en ligne par le Ministère de la Culture sur sa base Mérimée, cote IA00126486, ici (cliquez), en ligne en 2013, signalé par Thierry Boudin. Dont une reproduction ci-dessus.
1846
Le recensement de 1846 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Louis Narcisse Fromentin, propriétaire, 70 ans (2) Catherine Geneviève Grangue, apparemment sa femme, 77 ans (3) Christophe Elisabeth [sic] Grangue, rentière, veuve, 68 ans (4) Alexandrine Charlotte Grangue, célibataire, 63 ans (5) Clémence Alexandre [sic] Fauvet, cuisinière, 52 ans”. Recensement de 1846, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1847
Destruction de la salle de spectacle du Coq-en-Pâte, mais l’auberge elle-même subsiste.
Gatineau 2003, p. 41.
1851
Le recensement de 1851 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) François Guilloteau, aubergiste, 30 ans (2) Rosalie Imbault, sa femme, 30 ans (3) Athanase Guilloteau, leur fils, 7 ans (4) Marie Renard, domestique, célibataire, 26 ans (5) Mathias Phaff, cuisinier, célibataire, 19 ans (6) Léon Phaff, cuisinier, célibataire, 13 ans (7) Victor Cuissard, 11 ans.
Recensement de 1851, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1856
Le recensement de 1856 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) François Guilloteau, aubergiste, chef de ménage, 35 ans (2) Rosalie Imbault, femme Guilloteau, sa femme, 35 ans (3) Lucien Athanase Guilloteau, leur fils, 12 ans (4) Victor Cuissard, cousin du chef de ménage, 16 ans.
Recensement de 1856, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1861
Le 28 avril, décès de l’aubergiste: Du lundi vingt neuf avril mil huit cent soixante un, deux heures de relevée. — Acte de décès de Alexis François Guilloteau, aubergiste, âgé de quarante ans, décédé d’hier à huit heures du soir en son domicile en cette ville, carrefour du Pont Doré, né en cette ville le douze novembre mil huit cent vingt, époux de Rosalie Imbault, aussi âgée de quarante ans, domiciliée de cette ville susdit carrefour, fils en légitime mariage de feu Alexis Désiré Guilloteau, en son vivant aubergiste, décédé en cette ville le vingt un mai mil huit cent trente deux, et de feu Alexandrine Sophie Neveu son épouse décédée au même lieu le onze mars mil huit cent quarante deux.  Les témoins ont été les sieurs François Boudard, jardinier, âgé de quarante deux ans, beau-frère du décédé à cause de Louise Félicité Imbault son épouse, et Antoine Mathias Pfaff, aubergiste, âgé de trente ans, cousin du décédé, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric Barré, adjoint spécialement délégué par le maire d’Etampes, après lecture faite du présent acte et le décès constaté par nous soussigné.  [Signé:] F. Boudard  A. M. Pfaff  Fred Barré adj.
Registre de l’état civil d’Étampes (saisi par Bernard Gineste, 2013)
1861
Le recensement de 1861 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Rosalie Imbault veuve Guilloteau, aubergiste, 40 ans (2) Victor Cuissard, mégissier, célibataire, 20 ans (3) Alexandrine Mazure, domestique, célibataire, 21 ans.
Recensement de 1861, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1866
Le recensement de 1866 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Rosalie Imbault, aubergiste, 46 ans (2) Louis Athanase Guilloteau, célibataire, 23 ans (3) Louise Juteau, domestique, 25 ans  (4) Estelle Chanalle, 15 ans.
Recensement de 1866, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1872
Le recensement de 1872 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: (1) Rosalie Imbault, rentière, 51 ans (2) Louis Athanase Guilloteau, aubergiste, 28 ans (3) Louise Juteau, domestique, 25 ans  (4) Estelle Chanalle, 15 ans.
Recensement de 1872, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1876
Le recensement de 1876 trouve huit personnes au n°4 du carrefour du Pont-Doré: (1) Rosalie Imbault, rentière, 56 ans — (2) Louis Athanase Guilloteau, aubergiste, 33 ans (3) Joséphine Latourte, sa femme, 31 ans (4) Louis Joseph Guilloteau, 9 ans (5) Pierre Guilloteau, 6 ans (6) Etienne Bouillon, garçon d’écurie , 61 ans, né hors [de Seine-et-Oise] (7) Esther Denis, domestique, 23 ans, née hors [de Seine-et-Oise], (8) Victorine Contrepoids, domestique, 17 ans, née hors [de Seine-et-Oise].
Recensement de 1876, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1877
Le 26 février 1877, un poète improvisateur invité à Étampes, Cholet, compose ces vers lors d’une séance qui se déroule à l’hôtel de ville:
Quand l’ouvrier, lassé d’un pénible voyage,
Viendra te demander un abri pour le soir,
Auberge, ouvre-toi vite, et qu’il trouve en partage
Un bon lit pour dormir: le sommeil rend l’espoir.

Ton enseigne lui plaît, ô vaillant Coq-en-Pâte,
Car toujours il trouve chez toi de bons repas;
Et près du voyageur on s’empresse, on se hâte.
Que d’hôtels plus brillants qui ne te valent pas!

Partant le lendemain, il reprendra sa route.
Coq-en-Pâte, il dira tes charmes, tes bienfaits,
Répétant: L’ouvrier qui travaille et qui doute
Trouve ici le repos et d’agréables mets.

Prospère bien longtemps, vieille auberge d’Étampes!
Passe de père en fils à la postérité!
Active tes fourneaux, et fais briller tes lampes,
Pour qu’on trouve toujours même hospitalité!

Le poète ici-bas ressemble à l’hirondelle,
Par hasard, sous ton toit s’il s’abritait, rêveur,
Qu’il puisse avec plaisir y reposer son aile.
Comme l’oiseau, son chant annonce le bonheur.
Cholet, improvisation du 26 février 1877 in Abeille d’Étampes, cité par Marquis 1881, pp.166-167.
1881
A partir de 1881, les recensements donnent aussi les noms des pensionnaires, ce qui nous donne un jour intéressant sur le monde ouvrier qui séjourne ou transite par cet établissement, au n°4 du carrefour du Pont-Doré: 4 membres du personnel de l’auberge et jusqu’à 29 ouvriers pensionnaires de différentes professions: “(1) Rosalie Imbault veuve Guilloteau, aubergiste, 61 ans (2) Joseph [sic] Latourte, aubergiste, 36 ans (3) Amandine Haury, domestique, 15 ans (4)Caroline Lecoq, domestique, 26 ans (5) Pierre Pilon, fumiste, 34 ans (6) Georges Mornan, scieur de bois, 35 ans (7) André Camiso, 39 ans, découpeur, italien (8) Constant Leclerc, couvreur, 31 ans (9) Armand Foucaut, couvreur, 30 ans (10) Claude Banzen, bourrelier, 29 ans (11) Alexandre Losmeau, maçon (12) Marie Bourgen, employée au chemin de fer, 24 ans (13) Joseph Elie, typographe, 28 ans (14) Pierre Rivet, mégissier, 51 ans (15) Léopold Ragot, tailleur de pierres, 39 ans (16) Louis Joseph carrière, employé de poste, 17 ans (17) Auguste Joupet, fumiste, 19 ans, de passage (18) Louis Ernest Lefebvre, maçon, 18 ans (19) Auguste Galet, scieur de long, 46 ans (20) Albert Louis Deshayes, employé au chemin de fer, 33 ans (21) Jean Louis Gorce, mégissier, 19 ans (22) François Deuzet, mégissier, 30 ans (23) Paul Fraire, mégissier, 37 ans (24) Auguste Hervet, journalier, chef de famille, 45 ans (25) Marguerite Marchant, sa femme, 50 ans (26) Clémentine Hervet, couturière, leur fille, 19 ans (27) Emile Hervet, mécanicien, leur fils, 17 ans (28) Alphonse Hervet, journalier, leur fils, 15 ans (29) Jules Sylvain Sauget, scieur de long, chef de famille, 40 ans (30) Pélagie Julie Lamoisson, sa femme, 36 ans (31) Catherine Sauget, couturière, leur fille, 19 ans (32) Thoué [?] Auclair, mégissier, chef de famille, 45 ans (33) Joséphine Séjourné, journalière, sa femme, 44 ans”.
Recensement de 1881, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1881
Présentation du secteur par Léon Marquis en 1881 dans son ouvrage Les Rues d’Étampes, en deux passages: 1) Carrefour du Pont-Doré. A l’extrémité de la rue Sainte-Croix, et en face du Pont-Doré, sur la rivière Chalouette. Il y a là une ancienne auberge à l’enseigne du Coq-en-Pâte, où pend un tableau représentant un coq sortant d’un pâté. En parlant d’une personne qui est bien soignée, on dit qu’elle est comme un coq en pâte, et il faut croire que l’aubergiste qui lui a donné ce nom veut qu’il en soit ainsi de ses clients. Au commencement de ce siècle, le théâtre d’Étampes était dans une espèce de grange dépendant de cette auberge. On l’appelait la salle du Coq-en-Pâte. Elle ne servait plus à cette destination depuis longtemps, quand elle fut rouverte le 19 juin 1839 par les acteurs-amateurs: Baron, Bruère, Chaudé, Chevillard, Dellile et Sergent (1) [(1) Abeille d’Étampes de 1839. Rose Chéri, par Mirecourt.] A cette époque on appelait cette petite place carrefour du Coq-en-Pâte. Voici sur cette auberge quelques vers qui ont été improvisés dans une séance à l’Hôtel-de-Ville, le 26 février 1877, par M. Cholet, poète improvisateur: Quand l’ouvrier, lassé d’un pénible voyage, / Viendra te demander un abri pour le soir, / Auberge, ouvre-toi vite, et qu’il trouve en partage / Un bon lit pour dormir: le sommeil rend l’espoir. // Ton enseigne lui plaît, ô vaillant Coq-en-Pâte, / Car toujours il trouve chez toi de bons repas; / Et près du voyageur on s’empresse, on se hâte. / Que d’hôtels plus brillants qui ne te valent pas! // Partant le lendemain, il reprendra sa route. / Coq-en-Pâte, il dira tes charmes, tes bienfaits, / Répétant: L’ouvrier qui travaille et qui doute / Trouve ici le repos et d’agréables mets. // Prospère bien longtemps, vieille auberge d’Étampes! / Passe de père en fils à la postérité! / Active tes fourneaux, et fais briller tes lampes, / Pour qu’on trouve toujours même hospitalité![p.167] // Le poète ici-bas ressemble à l’hirondelle, / Par hasard, sous ton toit s’il s’abritait, rêveur, / Qu’il puisse avec plaisir y reposer son aile. / Comme l’oiseau, son chant annonce le bonheur. (1) [(1) Abeille du 3 mars 1877] (pp.166-167); 2) “Rue de l’Ancienne-Comédie. Va de la place du Marché-Notre-Dame à la place Dauphine. Son nom lui vient de l’ancienne Comédie ou théâtre d’Étampes, qui était situé derrière l’auberge du Coq-enPâte. Jean-Baptiste Cizos y jouait en octobre 1824, lorsque naquit sa fille, qui devint une actrice célèbre connue plus tard sous le nom de Rose Chéri. La rue de l’Ancienne-Comédie d’appelait encore en 1840 rue du Petit-Marché, parce que s’y tenait alors un marché; anciennement elle s’appelait rue Dauphine, et plus anciennement encore rue des Oisons. Au coin de cette rue et de celle du Petit-Mesnil-Girault était une auberge du Lion-d’Or, détruite en 1830. On voit maintenant un boucher sur son emplacement. — Place Dauphine. Au bas et à gauche de la rue Sainte-Croix. On y remarque d’abord l’ancienne auberge à l’enseigne du Coq-en-Pâte, dont nous avons déjà parlé. En bas de cette auberge est l’hôtel Saint-Yon, etc.” (p. 174).
Léon Marquis, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brières, 1881, pp. 166-167 & 174.
1886
En 1886 au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Rosalie Guilloteau, sans profession, chef [de famille], 66 ans — (2) Joséphine Guilloteau, cabaretière, chef [de famille], 40 ans  (3) Antoinette Chevallier, domestique, 26 ans  (4) Juliette Boivin, domestique, 16 ans  (5) Louis Guilloteau, enfant, 18 ans, plus plus dix-huit pensionnaires, à savoir: “(6) Jean Baptiste Parladère, charpentier, 20 ans (7) Michel Laclautre, maçon, 23 ans  (8) Octave Guilbert, tailleur de pierres, 28 ans  (9) Alexandre Laclautre, maçon, 26 ans (10) Maxime Bréchu, couvreur, 29 ans (11) Marc Fédon, charpentier, 49 ans (12) Maurice Léon Ramoudenc, mégissier, 36 ans (13) Pierre Rivet, mégissier, 57 ans (14) Jean Leblond, maçon, 16 ans (15) Jean Girard, maçon, 22 (16) Urbain Cabane, menuisier, 23 ans (17) Albert Deshayes, employé chemin de fer, 37 ans (18) Léon Huguet, peintre, 26 ans (19) Louis Médard, charpentier, 46 ans (20) René Bardin, charpentier, 20 ans (21) François Neveu, ébéniste, 37 ans (22) Michel Laclautre, maçon, 42 ans (23) Pacifico Paccé, rémouleur, autrichien, 46 ans”.
Recensement de 1886, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1891
En 1891, au n°4: “(1) Joséphine Latourte veuve Guilloteau, aubergiste, chef [de famille], 45 ans  (2) Rosalie Imbault veuve Latourte, sans profession, grand-mère, 70 ans  (3) Antoinette Chevallier, domestique, 30 ans  (4) Eugénie Delanoue, domestique, 18 ans, plus plus dix-huit pensionnaires, à savoir: (5) Pacifico Pacé, repasseur, autrichien, 51 ans (6) Jean Marie Vigne, typographe, 39 ans (7) François Bichet, paveur, 39 ans (8) Jean Baptiste Legros, mégissier, 30 ans (9) Antoine Auclair, charpentier, 49 ans (10) Jules Legrand, voyageur, 30 ans (11) Jules Elie Jaffeux, menuisier, 18 ans (12) Jules Fauré, tailleur, 27 ans (13) Gilbert Fauve, paveur, 29 ans”. Recensement de 1891, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1894
Tableau synoptique hebdomadaire des ventes de fonds de commerce et d’industries. Paris et départements. Ce tableau n’a rien de légal. Il est purement officieux. Localités: (...) Étampes (...) — Vendeurs: (...) Vve Guilloteau (...) Acheteurs: (...) Jollet (...) Désignation des fonds ou industries changeant de propriétaires: (...) Auberge (...).
L’Avenir commercial 9/393 (17 juin 1894), p. 64 (dont réédition numérique par la BNF mise en ligne sur son site Gallica, ici), repéré et signalé par Claude Petitin (2011)
1895
Le 26 janvier 1895, naissance à Étampes de Henriette Maria, fille de «Henri Jollet, aubergiste, âgé de trente ans, domicilié en cette ville carrefour du Pont Doré numéro quatre» et «de Marie Amélie Joguet son épouse, sans profession, âgée de vingt-un ans». Les témoins sont le charcutier Henri Adrien Gaurat, et le rémouleur Autrichien Pacificio Pacé, 52 ans, pensionnaire déjà longtemps du n°4.

1896
le recensement de 1896 compte notre établissement comme constituant le n°33 de la rue Sainte-Croix (numéro que porte aujourd’hui le bâtiment en question), bien qu’il semble toujours constituer en réalité le n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Henri Jollet, restaurateur, patron, chef [de famille], 32 ans (2) Marie Joguet, son épouse, 22 (3) Antoine Vergne, domestique, 52 ans  (4) Germain Buchot, domestique, 18 ans, puis suivent neuf pensionnaires, à savoir: “ (5) Victor Bourgris, journalier, 35 ans (6) Léon Hocheron, journalier, 22 ans (7) Pacifico Pace, rémouleur, autrichien, 56 ans (8) Louis Malicot, machiniste, 22 ans (9) Emile Cheron, tailleur (10)René Fleury, employé, 29 ans (11) Pierre Baubar, maçon, 45 ans (12) Félix Miaur, maçon, 34 ans (13) Paul Daubon, maçon, 15 ans”.
Recensement de 1896, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1897
“Derrière nous, voici la vieille auberge du Coq-en-Pâte, jadis indiquée par une curieuse enseigne représentant un coq sortant d’un pâté. L’enseigne est reléguée au musée, caprice du sort; quant à l’hôtellerie, elle fait toujours face à l’hôtel Saint-Yon. Étampes pittoresque. Guide du promeneur dans la ville et l’arrondissement. La ville [208 p.], Étampes, Humbert-Droz & Brière, 1897, p. 139. Selon Sylvain Duchêne, responsable du Musée intercommunal, contacté en 2012, il n’y aurait aucune trace actuellement de cette enseigne au Musée, ni même dans ses inventaires. Il s’agit donc peut-être d’une simple erreur matérielle de Legrand (?).
1898
Aubergistes, logeurs: (...) Jollet, carrefour du Pont-Doré (Au Coq-en-Pâte) (...).
Lecesne-Allien, «Commerce et industrie d’Étampes» in ID., Annuaire de la ville d’Étampes pour 1898, p. 120 (en ligne ici)).
1898
Mention dans une chronique historique en vers: “Dans ces quatrains rimés trop à la hâte, / Quoi!… j’oubliais l’hôtel du Grand-Courrier, / Le Cheval-Rouge et le vieux Coq-en-Pâte / Où l’on était certain de bien dîner. // Vous n’êtes plus, maisons hospitalières, / Des joyeux jours et des gais lendemains.
Clovis Pierre, Étampes à travers les siècles. Une chronique rimée [22,5 cm sur 13,5; 39 p.], Étampes, L. Humbert-Droz, 1898, p. 29, vers 437-440 (réédition numérique ici).
1901
Le recensement de 1901 trouve sept foyers au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Henri Jollet, aubergiste, patron, chef [de famille], 37 ans (2) Marie Joguet, sans profession, son épouse, 27 (3) Henriette Jollet, leur fille, 6 ans (4) Albert Joguet, beau-frère, domestique, 16 ans (5) Marie Perrin, domestique employée par Jollet, 17 ans (6) Fanny Torset, domestique employée par Jollet, 14 ans (7) Pauline Fredet, domestique employée par Jollet, 15 ans (8) Arthur Cousin, charpentier employé par Champignon, chef [de famille], 51 ans (9) François Lanotte, serrurier, chef [de famille], 43 ans  (10) Albert Chauvet, tapissier, chef [de famille], 59 ans (11) Pacifico Pace, remouleur, autrichien, 61 ans (12) Ernest Louheux, employé par la compagnie Orléans [compagnie ferroviaire] (13) Isaac Jollet, peintre employé par Delaveau, 16 ans (14) Auguste Chantala, mécanicien, 20 ans.
Recensement de 1901, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
1902
Le 1er février, cambriolage: “Étampes Un vol a été commis avec une véritable audace dans la nuit de samedi à dimanche à l’auberge du Coq-en-Pâte, tenue par M. Jollet; un malfaiteur s’est introduit en brisant un carreau de la fenêtre qui donne rue de la tannerie, dans la pièce renfermant le comptoir-caisse de l’établissement; après avoir essayé d’ouvrir la caisse au moyen d’un couteau à asperges, puis d’un couteau de cuisine, le cambrioleur a forcé la serrure avec un tisonnier et s’est emparé d’une somme de 40 francs en monnaie de billon. Puis, sans éveiller l’attention sans laisser d’indices, le malfaiteur est reparti par le même chemin. L’enquête faite à la suite de ce vol a amené l’arrestation d’un consommateur, qui, la veille, à la suite d’une difficulté avec Mme Jollet pour le règlement de son compte, l’avait menacée de lui faire avoir «de ses nouvelles» la nuit même. Cette arrestation a été maintenue par M. le procureur de la République. (…).
Abeille d’Étampes du 7 février 1902 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)
1906
Le recensement de 1906 trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Henri Jollet, aubergiste, patron, chef [de famille], né en 1864 à Gièvres [Loir-et-Cher] — (2) Marie Joguet, hôtelière, patronne, son épouse, née en 1854 à Seur [Loir-et-Cher]  (3) Henriette Jollet, sans profession, leur fille, née en 1895 à Étampes (4) Olga Jollet, leur fille, née en 1900 à Étampes, plus sept pensionnaires, à savoir: (5) “Ernest Pasquier, journalier, né en 1877 à Morogues (Cher)  (6) Pacifique Paci, remouleur de nationalité autrichienne, née à Sontezino  (7) Eugène Bollard, peintre, né en 1882 à Aubigny  (8) Louis Amireau, journalier, né à Essonnes en 1872  (9) Paul Gérondeau, charpentier, né à Meung en 1866  (10) Alfred Vallade, livreur, né à Crisenoy en 1865  (11) Jean Henry Lebœuf, sculpteur sur bois, né à Paris en 1851.
Recensement de 1906, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisi par Bernard Gineste, 2011).
Avant 1908
Carte photo figurant la devanture du Restaurant du Coq-en-Pâte”, au numéro 4”, tenu par H(enri) Jollet s(uccesseu)r”, appelé aussi anc(ien)ne m(ai)son G[uilloteau]”. Posent devant l’établissement quatorze personnes, dont un cycliste, un homme en blouse blanche, deux en tabliers, et une seule femme accompagnée de trois enfants dont une seule fille. Il s’agit sans nul doute pour une part du personnel de du restaurant, et pour l’autre soit de pensionnaires ou bien de simples habitués. Sept casquettes dénotent un milieu typiquement ouvrier.
Carte photo de la collection de Claude Pététin, développée sur un papier photographique R. Guilleminot, Bœspflug et Cie.
1908
Etude de Me Prat-Marca, notaire à Étampes. Adjudication en Bloc ou en Détail – En l’étude et par le ministère de Me Prat-Marca, notaire à Étampes, Le Dimanche 31 mai 1908 – à deux heures précises De: 1°- Une Maison à usage de Restaurant-Sise à Étampes, carrefour du Pont-Doré, n°4 – Ayant pour enseigne «Au Coq en Pâte» 2°- Une Maison à usage d’habitation – Avec Ecuries, Remises, Hangars –Sise à Étampes, rue de la Roche-Plate. 3°- Et Bâtiments à usage d’Ecuries, Sis à Étampes, rue de la Roche-Plate.   Revenu annuel brut par baux authentiques expirant le 10 Mai 1912: 22647 fr. S’adresser sur les lieux pour visiter et pour tous renseignements à Me Prat-Marca, notaire, dépositaire des titres de propriété.
Abeille d’Étampes du 2 mai, 9 mai et 30 mai 1908 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)
1909
Cabinet Ch. Gibaudan 36, rue Evézard, Étampes. Cession de fonds Première Insertion Entrée en jouissance le quinze août mil neuf cent neuf. Suivant acte sous signatures privées en date du quatorze août mil neuf cent neuf, enregistré; monsieur et madame Jollet-Joguet ont vendu par l’entremise du mandataire soussigné à monsieur  et madame Fougereux-Chartier, demeurant à Paris, 123, faubourg Saint-Honoré, le fonds de commerce de Café-Restaurant-Hôtel, ayant pour enseigne le «Coq-en-Pâte,» qu’ils exploitaient à Étampes, carrefour du Pont-Doré, 4. Domicile élu en le cabinet de M. Ch. Giraudan, à Étampes, pour les oppositions qui devront être faites au plus tard dans les dix jours de la seconde insertion, conformément à l’article 3 de la loi du dix-sept mars mil neuf cent neuf. Pour première insertion, (signé)  Ch. Giraudan”.
Abeille d’Étampes (28 août 1909), p.3 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)
Fougereux
Le nouveau propriétaire, Charles-Soter Fougereux (1881-1933) était né le 28 janvier 1881 à Janville sur Ocelle (Loiret). Il était le fils et le dernier des cinq enfants de Jean-Louis Fougereux (1842-1896), marchand chapelier à Toury (Loiret) et de Maria Virgine Bonneau (1843-1923). Il épousa à Toury le 7 décembre 1908 Léa Chartier, avec qui il habitait à Paris, 123 faubourg Saint-Honoré, lorsque le 14 août 1909 il acheta à Étampes le fonds de commerce de l’auberge du Coq-en-Pâte au n°4 du Carrefour du Pont-Doré (aujourd’hui numéroté 33 rue Sainte-Croix). Il revendit ce fonds le 12 août 1920 au gendre et à la fille de sa soeur aînée Georgette Gougereux épouse Vuischard (1868-1947), à savoir Émile Jaquemin (?-?) et Louisette Vuischard (1887-1974). Charles Fougereux fut ensuite cocher à Paris, où il périt le 16 décembre 1933 des suites d’un accident de voiture, âgé de 52 ans. Il fut inhumé à Toury le 23 décembre 1933.
Yvonne Fourereux, Généalogie Fougereux, in GeneaNet, ici (en pages adjacentes), en ligne en 2013).
1913
Cliché représentant le Coq-en-Pâte et où posent vingt-quatre personnes.
Carte photo en vente sur le site d’enchères en ligne Delcampe en mai 2013 (le vendeur indiquant qu’elle aurait circulé en 1909, mais on peut lire à la fois sur le verso et le recto la date de 1913.
1914
Vente de fumier en 1914
Abeille-Réveil d’Étampes du 12 décembre 1914, p. 4.
1919
Le 12 novembre, vol: “Étampes. – Un vol important a été commis mercredi 12 courant, dans les circonstances suivantes: ce jour-là M. Emile Arnoult, employé de M. Armangaud, vinaigrier à Ivry (Seine), après avoir effectué de livraisons dans plusieurs épiceries de notre ville, avait dû, en raison de la neige tombée en abondance, remiser chez M. Fougereux, à l’hôtel du Coq-en-Pâte, et, ne pouvant rentrer sa voiture sous la remise parce qu’elle est trop haute, il la laissa sur la place de l’Ancienne-Comédie. (…) Gare à ceux en la possession desquels on découvrirait les pots de moutarde disparus.
Abeille d’Étampes du 22 novembre 1919 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)
1920
Première insertion. Suivant acte sous signatures privées, en date à Étampes du dix août mil neuf cent vingt, enregistré le douze août mil neuf cent vingt, folio 6, case 2, par le receveur qui a perçu les droits, Monsieur Charles-Soter Fougereux et madame Léa-Marie Chartier, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à Étampes, 4, carrefour du Pont-Doré, Ont vendu: A monsieur Emile Jacquemin et à madame Louise Vuischard, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ci-devant à Paris, 5, rue du Général-Foy (8e arr.), et actuellement à Étampes, 4 carrefour du Pont-Doré, Le fonds de commerce de Café-Restaurant-Hôtel, ayant pour enseigne «Le Coq-en-Pâte», exploité à Étampes, carrefour du Pont-Doré, numéro 4. L’entrée en jouissance a été fixée au dix août mil neuf cent vingt. Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la seconde insertion et seront reçues entre les mains des époux Jacquemin, 4, carrefour du Pont-Doré, à Étampes, où domicile a été élu pour l’exécution de l’acte de vente précité. Pour première insertion, Jacquemin.
Abeille d’Étampes (14 août 1920), p.3 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)



Entre 1920 et 1922
Carte photo figurant la devanture du Restaurant du Coq-en-Pâte”, au numéro 4”, tenu par C(harles-Soter) Fougereux”, Il pose devant l’auberge en compagnie de son épouse Léa-Marie Chartier, de leurs cinq employés (un homme et quatre femmes), sans compter deux chiens.
Carte photo de la collection de Claude Lazar.
1922
Le 15 février, vente: “Suivant acte sous seing privé, en date, à Étampes, du quinze février mil neuf cent vingt-deux, enregistré, monsieur et madame Jacquemin, tenant le restaurant du Coq-en-Pâte, à Étampes, carrefour du Pont-Doré, ont vendu leur fonds de commerce avec tout le matériel, les marchandises, à monsieur Arcelin, restaurateur, demeurant à Villemurlin (Loiret). Les oppositions devront être adressées, s’il y a lieu, en l’étude de Me Louis, avoué à Étampes.
Abeille d’Étampes du 25 février et 9 mars 1922 (texte repéré et saisi par Claude Pététin, 2013)
1922
Réclame du 4 mars: Hôtel du Coq-en-Pâte  Maison Arcelin Cuisine Bourgeoise  Repas à prix fixe et à la carte  Chambres pour Voyageurs  Prix Spéciaux pour Pensionnaires  avec ou sans chambre.
Abeille d’Étampes du 4 mars 1922 (texte repéré et saisi par Claude Pététin, 2013)

1925
Le 25 août, vente: “Cession de Fonds Suivant acte reçu par Me De Grandt, notaire à Étampes, le vingt-cinq août mil neuf cent vingt-cinq, enregistré à Étampes, le trois septembre mil neuf cent vint-cinq, vol.311, n°279, monsieur Maximin-Armand Arcelin, et madame Félicie Tellier, son épouse, demeurant ensemble à Étampes. On vendu à monsieur Pierre Barrau, et madame Marie-Hélène Bache, son épouse, demeurant ensemble à Anglet,  Le fonds de commerce de café, restaurant, hôtel, à enseigne «Coq-en-Pâte», qu’ils exploitaient à Étampes, rue Sainte-Croix. n° 33. L’entrée en jouissance a été fixée au vingt-cinq août mil neuf cent vingt-cinq. Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la présente publication et seront reçues en l’étude de Me De Grandt, notaire.
Abeille d’Étampes du 5 septembre 1925 (texte repéré et saisi par Claude Pététin, 2013)
1925
Arcelin
     Jean-Michel ROUSSEAU & Bernard GINESTE, «Cent vingt-sept entreprises étampoises en 1925 (réclames)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-1925centvingtseptentreprises.html, 2009.
1927
Le 25 juin, réclame dans l’Abeille d’Étampes à l’occasion de la Foire commerciale d’Étampes: Dans la Maison de Rose-Chéri.  La Foire est maintenant ouverte. De tous côtés, de nombreux visiteurs arrivent dans notre vieille cité étampoise. beaucoup d’entre eux ont l’intention d’y faire un long séjour et de profiter de leur passage dans notre ville, si hospitalière, pour en visiter les curiosité.  Après avoir admiré nos vieux monuments historiques, véritables chefs-d’oeuvres artistiques et après une visite de l’Exposition, il faudra songer à trouver un bon gîte pour se restaurer et passer la nuit.  Il existe pour ceux qui aiment le calme et qui veulent fuir les palaces onéreux une vieille auberge renommée, très confortable, c’est l’Hôtel du Coq-en-Pâte, 33, rue Sainte-Croix, rendue célèbre par la naissance de la grande comédienne Rosé Chéri, dont on a l’an dernier dans notre ville fêté si dignement l’anniversaire. On trouvera dans cet hôtel le plus aimable accueil, la meilleure chère et la meilleure cave de la ville, dans un cadre charmant... et si vous le désirez, sans augmentation de prix vous aurez le droit de passer la nuit dans la chambre fameuse qui vit naître la jolie comédienne: peu de choses a changé dans cet hôtel, depuis cette date mémorable dans le monde théâtral. La chambre de Rose Chéri est restée intacte avec son vieux lit de fer, sa vieille commode en chêne toute vermoulue et ses chaises de paille. Quelques transformations modernes ont été apportées cependant dans le reste de l’établissement pour le plus grand agrément de la clientèle. Si vous êtes embarrassé sur le choix d’un bon hôtel, c’est là qu’il faut descendre, le meilleur accueil vous sera réservé par M. et Mme Cany, les nouveaux propriétaires de cette vieille auberge étampoise.
Abeille d’Étampes 116/26 (samedi 25 juin 1927), p. 3 (texte signalé par Thierry Boudin en 2012; dont scan ci-dessus)
1927
De juillet à octobre, réclame régulière dans l’Abeille d’Étampes: Hôtel du Coq-en-Pâte, 33, rue Sainte-Croix, Étampes (S.-et-O.), téléph. 297  On mange bien, on boit bien  Prix spéciaux pour les pensionnaires  Garage  Box”.
Réclame parue de juillet à octobre 1927 dans l’Abeille d’Étampes (signalée par Thierry Boudin en 2012; dont scan ci-dessus)
1927
Le 24 septembre, réclame dans l’Abeille d’Étampes à l’occasion de la fête Saint-Michel: Au Coq-en-Pâte   P. Cany On mange bien, on boit bien. Spécialité de Pâtés d’Alouette  Service par Petites Tables Casse-croûte à toute heure Téléph. 297 Écuries, Garages A l’occasion de la Saint-Michel, la Maison restera ouverte toute la nuit.
Abeille d’Étampes 116/39 (samedi 24 septembre 1927), p. 3 (signalée par Thierry Boudin en 2012; dont scan ci-dessus)
1930
Le 14 octobre, vente: Vente de fonds de commerce Restaurant du Coq-en-Pâte Par acte sous seings privés, en date à Étampes, le quatorze octobre mil neuf cent trente, enregistré à Étampes le dix-huit octobre mil neuf cent trente, folio 22, numéro 7, Monsieur Pierre Cany, hôtelier-restaurant, et Madame Henriette-Camille-Marie Richard, son épouse, demeurant ensemble à Étampes, 33 rue Sainte-Croix, ont vendu: A Monsieur Hugues Josse, comptable, demeurant à Morigny. Le fonds de commerce d’ Hôtel-Restaurant, connu sous le nom «d’Hôtel-Restaurant du Coq-en-Pâte», rue Saint-Croix, numéro 33, à Étampes, moyennant prix et conditions arrêtées par les parties. Entrées en jouissance fixée au quinze octobre mil neuf cent trente. Les oppositions s’il y a lieu, seront reçues à Morigny, au domicile de Monsieur Josse, dans les dix jours de la seconde insertion. Pour première insertion. (signé): Josse.
Abeille d’Étampes 119/43 (25 octobre 1930), p. 2 (texte repéré et saisi par Claude Pététin, 2011)
1933
A Vendre  Fonds de Commerce  De  L’Hôtel du Coq-en-Pâte  Exploité à Étampes, rue Sainte-Croix  numéro 6  Pour visiter et traiter, s’adresser à M. Josse, à Morigny.
Abeille d’Étampes du 28 janvier 1933 (texte repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013).
1933
Musée d’Étampes – Séance du 9 mars 1933 - Entrées: …. Base de colonnes géminées du XVIe siècle provenant de la maison du Coq-en-Pâte, à Étampes. Acquisition.
Abeille d’Étampes du 8 avril 1933 (texte repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)

1934
Le 20 décembre, vente: “Agence Régionale  34, rue Saint-Jacques, Étampes  Suivant acte sous signatures privées en date à Étampes, du 20 décembre 1934, enregistré à Étampes, le 22 décembre 1934, folio 38, case 19, aux droits de M. Hugues Josse, demeurant à Morigny.  Vendu à M. et Mme Miton, demeurant ensemble à Étampes, rue Sainte-Croix. n°33:  Le fonds de commerce de Café-Hôtel-Restaurant, à l’enseigne du Coq-en Pâte, exploité à Étampes, 33, rue Sainte-Croix. La prise de possession a été fixée à la date du 20 décembre 1934 et la vente consentie et acceptée aux prix et conditions convenus entre les parties. Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues au plus tard dans les dix jours qui suivront le seconde publication renouvelant la présente, à Étampes, chez M. Breton, 34, rue Saint-Jacques, où les parties ont fait élection de domicile. Pour extrait, Breton.
Abeille d’Étampes du 29 décembre 1934 (texte repéré et saisi par Thierry Boudin, 2013)
1958
Mention par l’abbé Guibourgé de cette auberge dans sa présentation générale de la ville: “Rue de la Juiverie: Traversons la petite place [de l’Ancienne-Comédie], nous passons à droite devant l’Hôtel du Coq-en-pâte. C’est là que naquit le 27 octobre 1824, la grande comédienne Rose Chéri, ainsi qu’en témoigne une plaque sur le mur de la maison. Prenons à gauche, la rue de la Juiverie.
Guibourgé 1958, p. 28.
1967
Découverte au Coq-en-Pâte.
Article de La Gazette 316 (30 mai 1967), article non encore consulté.

Le Coq en Pâte vers 1915 (carte-photo de la collection de Claude Pététin)
Le Coq en Pâte en 1909 ou peu avant (carte-photo de la collection de Claude Pététin)


     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., 11 décembre 2011.
2e édition 26mars 2013


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2011 Claude Pététin
Carte-photo antérieure à 1909 et premières recherches (puis trouvaille de l’annonce de 1930).
2011
Bernard Gineste
Nouvelles recherches et mise en page.
2012
Thierry Boudin
Repérage et signalement de trois réclames de 1927
2013
Claude Lazar
Carte-photo de l’époque où le tenancier est Charles Fougereux.
2013
Thierry Boudin
Ventes de 1909 et de 1920, puis nouvelles et nombreuses trouvailles enregistrées ci-dessus.

et vous?



BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     Thierry BOUDIN, Yvonne FOUGEREUX, Bernard GINESTE, Claude LAZAR et Claude PÉTÉTIN [éd.], «L’auberge du Coq en Pâte à Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-aubergeducoqenpate.html, depuis 2011.

Autres sources

     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, 1881, pp. 166-167 & 174.

     Léon GUIBOURGÉ, Étampes, ville royale [20 cm; 253 p.], Étampes, chez l’auteur (imprimerie de la Semeuse), 1957 [Réédition en fac-similé: Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997], p. 28.
     Édition électronique: Bernard GINESTE [éd.], «Léon Guibourgé: Visite d’ensemble de la ville d’Étampes (1957)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes200visite.html, 2004.

     Romuald FÉRET, «Pas de liberté pour le théâtre», in Muriel GENTHON, Arlette AUDUC & alii, La République confisquée. 1848 en Essonne: actes du colloque de Crosne, 21 et 22 novembre 1998 [294 p.], Creaphis éditions, 1999, pp. 97-110, spécialement pp. 98 & 106-108.

     Frédéric GATINEAU,
«Coq en Pâte (le)»«Rose-Chéri (rue)» & «Sainte-Croix (rue)», in ID., Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 41, 111 & 119.

     
François CAVAIGNAC, La culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle [263 p.], Paris,  L’Harmattan, 2007.

     Romuald FÉRET, Théâtre et pouvoir au 19e siècle [359 p.], Paris, L’Harmattan, 2009, spécialement pp. 165, 230, 271, 273, 278-279, 286

Références d’archives

     Archives Municipales d’Étampes, Registres d’impôts non côtés datant de 1759 à 1789 (références données par GATINEAU 2003 p. 41).


Autres auberges d’Étampes

     COLLECTIF, «Les auberges d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-aubergesdetampes.html, depuis 2011.

 
 
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Explicit
 
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