CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Collectif
Les auberges d’Étampes à travers les siècles
depuis 2011
   
Enseigne du Chariot-d'Or conservée au Musée d'Etampes
Enseigne du Chariot-d’Or conservée au Musée d’Etampes


     Le propos de cette page en construction est seulement de lister toutes les auberges dont l’existence est attestée à Étampes au cours des siècles et de renvoyer aux pages qui seront ultérieurement consacrées à chacune d’elles par ceux qui voudront bien s’atteler à cette tâche en regroupant les données, documents et références qui pourront se trouver sur chacun de ces établissements, comme nous avons déjà commencé à le faire pour les moulins.
B. G., 1ère édition, décembre 2011
                      
Collectif
Les auberges d’Étampes à travers les siècles
par ordre alphabétique

     Il est bien clair que cette liste n'est pas exhaustive et qu'elle ne le sera pas sans doute avant longtemps. Il est vraisemblable aussi qu'elle contient en l'état des erreurs, certains des établissements signalés n'ayant peut-être pas été à proprement parler des auberges, et d'autres représentant sans doute les noms successifs d'un même établissement. L'avienir de la recjerche, et nous l'espérons les contributions à venir permettront d'affiner progressivement ce simple outil de travail.
Bernard Gineste, 16 décembre 2012



Nom
Dates d’attestation Localisation
Signalée par
Remarques
En ligne
Aigle-d’Or
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424


Arche-de-Noé
Fermée quelques années avant la Révolution
Rue Darnatal
Travers 427
auberge qui n’existait plus déjà quelques années avant la Révolution. L’enseigne de cette très ancienne maison se voit encore, ainsi qu’une Vierge en pierre d’une [p.428] exécution remarquable, placée dans une niche, au-dessus de laquelle on lit cette inscription: 
L’original de cette image
Est un chef-d’œuvre si parfait,
Que l’ouvrier qui l’a fait
S’est renfermé dans son ouvrage.
     Les habitants du quartier prétendent que l’auteur de cette statue a été, selon son désir, enterré dans le mur. L’énigme cachée dans ce quatrain alambiqué* est bien plutôt une allusion, dans le goût des XVIe et XVIIe siècles, au mystère de l’Incarnation. Tel est l’avis de Maxime de Montrond, qui dit: «S’il est permis d’attribuer a ces vers ambigus un autre sens, profondément mystique et religieux, ne peut-on pas croire qu’ils rappellent le mystère de l’Incarnation de l’Homme-Dieu, ouvrier divin qui a voulu se renfermer et prendre naissance dans le sein de la Vierge Marie, chef-d’œuvre de ses mains et son plus parfait ouvrage (1)».
     Une tradition veut que, dans cette auberge, aient logé les ouvriers qui travaillèrent à l’église Notre-Dame, lorsqu’elle fut garnie d’un mur d’enceinte crénelé et de fossés, qui la transformèrent en forteresse, au XVe siècle, lors des guerres avec les Anglais. (Travers 427-428)

Belles-Croix Fermée au commencement du XIXe s. (Travers 417)
Rue des Belles-Croix
Travers 417


Belle-Image
Fermée avant 1881
Rue de l’Hôtel-de-Ville
Travers 426


Bénédiction-de -Jacob
Supprimée entre 1830 et 1840 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Bois-de-Vincennes
Réuni au Grand-Courrier en 1865
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Hôtel longtemps le mieux fréquenté de la ville, réuni en 1865 à celui du Grand-Courrier (Travers 423).

Bon-Laboureur
Fermée avant 1881
Rue de la Boucherie
Travers 431


Bras-d’Or
Fermée avant 1881
Rue de l’Hôtel-de-Ville
Travers 426
auberge «tenue, dit M. Marquis, par la famille Démollière, famille de saltimbanques, alliée aux Roba, également saltimbanques, qui faisaient le succès de la foire d’Étampes au commencement du siècle (1)». L’imprimeur Dupré, qui a longtemps habité cette maison, avait épouse une Démollière.(Travers 426 note 1)
(Travers 426)

Champ-de-Mars
Supprimée entre 1830 et 1840 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Chapeau-Rouge
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424
Ce nom est sans doute dû ici, comme ailleurs, au séjour de quelque cardinal en voyage. De même, dans un grand nombre de villes situées sur les grands chemins menant de Paris aux frontières, on rencontre encore l’hôtel des Ambassadeurs: par exemple, sur les routes se dirigeant sur l‘Espagne, à Libourne, à Bordeaux, à Mont-de-Marsan, ainsi qu’à Figeac, à Cahors, à Albi, à Toulouse, à Tarbes, etc. (Travers 424 note 3)

Chariot-d’Or
Existait encore en 1881
Rue du Perray
Travers 429
Ancienne (Marquis 229); avec un chariot doré pour enseigne (Travers 429)

Chasse
Existant encore en 1881
Rue du Haut-Pavé
Travers 417
Ancienne auberge (Travers 417)

Chaumière
Existait encore en 1881
Rue de la Boucherie
Travers 429-430
Auberge qui est la seule d’Etampes ou l’on joue encore à l’ancien jeu d’esses (Travers 430).

Chêne-Vert
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424


Cheval-Blanc
Fermée avant 1881
Rue de la Boucherie
Travers 431


Cheval-Rouge (1)
1471
Quartier Saint-Gilles
Gineste (ici)


Cheval-Rouge (2)
Existait toujours en 1881
Place Notre-Dame
Travers 427


Coignée
Fermée avant 1881
Rue de la Boucherie
Travers 431


Coq
Fermée vers 1830
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424
hôtel supprimé vers 1830 et ayant fait partie de la maison des Célestins qui appartenait aux religieux de Marcoussis. Il a laissé son nom à la rue du Puits-du-Coq, en face de laquelle il était situé. (Travers 424) Il y a encore sur le quai de la Mégisserie, à Paris, une assez jolie enseigne sculptée, représentant le Coq hardi, perché sur le dos d’un lion dont il becquette la crinière. (Travers 424 note 2).

Coq-en-Pâte
Existant toujours en 1881
Carrefour du Pont-Doré
Travers 426
assez vieille auberge ayant pour enseigne un tableau qui représente un coq sortant d’un pâté. «Au commencement de ce siècle, dit M. Marquis, le théâtre d’Étampes était dans une espèce de grange dépendant de cette auberge. On l’appelait la «salle du Coq-en-Pâte». Cet établissement renommé a donné son nom à la petite place sur laquelle il était situé. (Travers 426). Situé aussi par Travers Place Dauphine (jadis place Royale, puis de l’Ancienne-Comédie) (Travers 427)

Coq-Hardi
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Travers 424
l’enseigne représentait un coq perche sur le dos d’un lion (Travers 424) Il y a encore sur le quai de la Mégisserie, à Paris, une assez jolie enseigne sculptée, représentant le Coq hardi, perché sur le dos d’un lion dont il becquette la crinière.(Travers 424 note 2).

Croissant
Supprimée entre 1830 et 1840
(Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Croix-d’Or
Fermée vers 1844
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424


Cygne (1)
1527
Rue Saint-Jacques
Fleureau 33; Marquis 113; Travers 421-422
Aurait touché au Lion-d’Or (Fleureau 33; Travers 421); A propos de cette hôtellerie, le barnabite Basile Fleureau donne les détails suivants: «L’abbé de Saint-Benoist-sur-Loire avoit droit de mairie sur les habitans de Sainville, Meronville et Sonchamp, pour l’exercice de laquelle il avoit eu d’ancienneté une maison en la paroisse de Saint-Gilles d’Estampes, appelée la Greneterie, où pendoit pour enseigne le Cygne avec une boucle de fer ou d’airain sur le pan, pour marque de cette juridiction, dite de la boucle, laquelle s’aperçoit en plaine rue... La boucle reste encore attachée au pan de la maison qui touche celle du Lion-d’Or, en la paroisse Saint-Gilles, à laquelle pendoit anciennement pour enseigne le Cygne, comme je l’ay appris d’une declaration de cette maison passée au roy le 10 juillet 1527. Le vulgaire dit par erreur que cette boucle est la marque de la franchise de Chalo-Saint-Mard, et qu’anciennement elle servait d’azile (1)».
     Mais M. L. Marquis, après avoir cité ce passage, ajoute: «Tout le monde n’est pas de l’avis de l’historien d’Étampes qui rapporte ces faits, et l’on doit
[p.422] respecter les traditions. Monteil, dans son Histoire des Français, ou il n’avance rien sans preuves, dit qu’il y avait a Étampes une maison ou un descendant de Chalo-Saint-Mard donnait l’hospitalite a de nombreux pèlerins. Les armes de la femme de Chalo, qui sont: «un serpent entortillé cherchant à mordre sa queue (1)», ressemblent assez à une boucle, et l’hôtellerie du Cygne était sans doute l’ancienne maison des descendants du fameux pèlerin (2) » (Travers 421-422)

Cygne (2)
Supprimée entre 1830 et 1840 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Dauphin
Existait en 1610, fermée il y a plus d’un demi-siècle
(Travers 418)
Rue Saint-Jacques, non loin de la porte Saint-Martin
Marquis 113; Travers 418
Auberge très importante. Magnifiques caves conservées en 1881 (Travers 418)

Duc-de-Bourgogne
Fermée vers 1843 (Travers 419)
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 419
Hôtel (Travers 419). «Son enseigne semble indiquer une certaine ancienneté», dit M. L. Marquis. Est-ce un souvenir du séjour fait a Étampes, du 19 au 31 juillet 1465, par Charles le Téméraire? On peut en douter, car ce prince n’était alors que comte de Charolais. Le nom de cet ancien hôtel me semble plutôt venir du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, qui, le 5 décembre 1700, coucha à Étampes, alors qu’avec le duc de Berry, il accompagnait Philippe V, lequel allait prendre possession du trône d’Espagne. (Travers 419)

Duc d’Orléans
Fermée en 1879


Au Prince-d’Orléans, très ancienne auberge, ayant pour enseigne un grand portrait du prince. Reconstruite de nos jours et supprimée en 1879, son enseigne était en dernier lieu: Au Duc-d’Orléans (Travers 427).

Écu
Fermée avant le XVIIIe siècle (Travers 417)
Rue de la Treille (jadis ruelle de l’Écu)
Travers 417
avait pour enseigne l’Écu de France (Travers 417)

Écu de France (puis hôtel de France)
Rebâti en 1833, fermé avant 1881 (Travers 423) Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Sur l’emplacement duquel fut bâti en 1833 l’hôtel de France, qui lui-même n’existe plus (Travers 423).

Étoile (1)
Fermée avant 1881 (Travers 418)
Rue du Haut-Pavé
Travers 418
Très ancienne auberge ou s’arrêtaient les chaînes de forçats pour recevoir des rafraichissements (Travers 418)

Étoile (2), jadis A l’Étoile-du-Point-du-Jour
Cité fin XVIIIe siècle, existait encore en 1881
Rue du Perray
Travers 429
Très vieille auberge ou s’arrêtaient, à la fin du dernier siècle, les chevaux des convois militaires (Travers 429).

Fleur-de-Lys
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423


Fontaine
Citée en 1498
(Travers 418-419)
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 418-419
Bâtiments très vastes. Louis XII reçut, le 11 août 1498, Niccolo Michiel, Antonio Loredan et Hieronimo Zorzi, ambassadeurs de Venise: la hostaria di la Fontana (Travers 418-419).

Fontaine-Tristan
Citée en 1323
?
Gineste (ici)
Est-ce la même auberge que la précédente?

Girafe
Fermée mi-XIXe siècle
Rue du Faubourg-Saint-Jacques
Travers 431
Autre auberge fermée vers la même époque (que le Saiont-Jacques fermé en 1859) et qu’il faut citer comme exemple d’enseigne d’origine anecdotique, etc (Travers 431-432). «Des comédiens ambulants, dit M. Marquis, donnaient quelquefois des spectacles dans une des pièces de cette auberge, qui s’appelait le salon de la Girafe. On voit toujours son enseigne représentant une girafe conduite par un Bédouin» (Travers 431).


Grâce-de-Dieu
Existant encore en 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Ancienne auberge qui a encore pour enseigne un tableau représentant une barque battue par la tempête et montée par un homme qui se recommande à la grâce de Dieu. M. Marquis pense que c’était, en 1511, «l’hostel de Gillet le Coupt, assis devant l’église Saint-Basile, grande rue Saint-Jacques, où pend pour enseigne Saint-Sébastien» (Travers 423).

Grand-Cerf
Cité commencement XVIIIe, fermé vers 1820
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Très en vogue au commencement du XVIIIe siècle (Travers 423)

Grand-Courrier (autrefois des Trois-Fauchets)
Existait encore en 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424
Hôtel dit anciennement des Trois-Fauchets, aujourd’hui du Grand-Courrrier et du Bois-de-Vincennes réunis, à l’angle de la rue des Trois-Fauchets (rue des Trois-Faucheurs, sous la Révolution), et à laquelle il a donne son nom (Travers 424).

Grand-Monarque
Existait encore en 1881
Place Romanet
Travers 427
hôtel fondé il y a un quart de siècle par un ancien propriétaire de celui du Grand-Courrier, rappelle sans doute le nom d’une ancienne auberge (Travers 427)

Grand-Saint-Martin
Fermée avant 1881 (Travers 417)
Rue Saint-Martin, à l’angle de la rue Saint-Jacques (Travers 417) Travers 417


Grande-Maison
Fermée avant 1881 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Herse
Existait encore en 1881
Rue de la Boucherie
Travers 431


Hirondelle
Fermée vers 1825 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Ile-d’Amour
Fermée avant 1881
Rue Sainte-Croix
Travers 425
Enseigne d’un pâtissier-restaurateur, chez lequel les vignerons se réunissaient le jour de la fête de saint Vincent. Ils chantaient alors en l’honneur de leur patron une chanson dont M. Marquis cite le premier couplet, qui est assez curieux et dénote une facture ancienne (Travers 425)

Image-Notre-Dame
Fermée avant 1881
Rue de l’Hôtel-de-Ville
Travers 426
à l’angle de la place et de la Petite-Rue-Sainte-Croix (Travers 426)


Image Saint-Louis
Avanat la Révolution
Rue Darnatal
Travers 428
auberge située à l’angle de la rue Darnatal et de la place du Petit-Marché, avait sans doute fourni le nom de cette rue qui s’appelait anciennement rue Saint-Louis et qui, sous la Révolution, devint la rue des Trois-Couleurs (Travers 428).

Levrette
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
A l’angle d’une rue à laquelle elle avait donné son nom et qui est devenue la rue Elias-Robert, en souvenir d’un statuaire de talent, né à Étampes (Travers 423)

Lion-d’Argent
Fermée vers 1834
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
auberge fréquentée surtout par des rouliers (Travers 423); Sur une partie de son emplacement, on a perce en 1842, une rue dite d’abord du Lion-d’Argent, et appelée aujourd’hui rue Lenicolais, du nom d’un bienfaiteur de la ville d’Étampes (Travers 423).

Lion-d’Or (1)
Cité vers 1668
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 421
Voisine du Cygne en 1527 (Fleureau 33; Travers 421)

Lion-d’Or (2)
Fermée en 1840
Rue du Petit-Marché (Rue de l’Ancienne-Comédie)
Travers 427
à l’angle de cette rue et de celle du Petit-Mesnil-Girault (Travers 427)

Mores

Rue du Faubourg-Évezard



Mouton (1)
Fermée il y a une quarantaine d’années (Travers 417-418)
Rue du Haut-Pavé
Travers 417-418
A laissé son nom à la ruelle ou passage du Mouton (Travers 417-418)

Mouton (2)
Fermée avant 1881
Rue des Cordeliers
Travers 425
auberge qui a donné son nom à la rue du Mouton (anciennement rue du Pivert), en face de laquelle elle était située, et à la rue de l’Abreuvoir-du-Mouton, qui fait suite à la précédente (Travers 425)

Nord
Tout moderne en 1881
Place de l’Embarquadère
Travers 426
En face de la gare du chemin de fer, près de l’hôtel du Nord, tout moderne, se trouvait l’hôtel des Voyageurs, supprimé en 1879, qui existait dès le siècle dernier et avait de grandes caves aboutissant aux fosses de la ville.

Ours
Fermée vers 1800
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Dite aussi Maison de l’Ours (Travers 423)

Papillon
Existant encore en 1881 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


(?) Petit-Écu
?
Carrefour-du-Chat
Travers 429
M. Marquis signale une maison dite du Petit-Écu située dans ce carrefour et composée de deux corps de logis, cour et jardin en terrasse, avec dix arpents de terre et de pré, appartenant au chapitre de Notre-Dame, vendue nationalement en 1791. N’est-ce point un souvenir de quelque ancienne auberge?
(Travers 429)

Petit-Paris
Fermée en 1820
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424


(?) Pivert
(?)
Rue des Cordeliers
Travers 425
Le Mouton, auberge qui a donné son nom à la rue du Mouton (anciennement rue du Pivert), en face de laquelle elle était située, et à la rue de l’Abreuvoir-du-Mouton, qui fait suite à la précédente (2). (2) Le nom du Pivert venait peut-être de quelque auberge oubliée.  (Travers 425 et note 2)

Point-du-Jour
Fermée au commencement du XIXe s. (Travers 417)
Rue des Belles-Croix
Travers 417
l’enseigne était une poule, sculptée sur une pierre au-dessus de la porte, et à cause de laquelle la rue de la Cordonnerie s’est longtemps appelée rue de la Poule (Travers 427)

Port-Saint
Fermée avant 1881
Rue du Faubourg-Évezard
Travers 433
Auberge très ancienne (Travers 433)

Poule
Fermée en 1820
Rue de la Cordonnerie
Travers 427
l’enseigne était une poule, sculptée sur une pierre au-dessus de la porte, et à cause de laquelle la rue de la Cordonnerie s’est longtemps appelée rue de la Poule (Travers 427)

Prince-d’Orléans
Fermée en 1879
Rue de la Cordonnerie
Travers 427
très ancienne auberge, ayant pour enseigne un grand portrait du prince. Reconstruite de nos jours et supprimée en 1879, son enseigne était en dernier lieu: Au Duc-d’Orléans (Travers 427)

Quatre-Chemins
Existait encore en 1881
Rue du Sablon
Travers 431
En face d’une petite place où se tient la fête annuelle du faubourg Saint-Pierre (Travers 430).

(?) Renard
(?) Avant 1881
(?) Rue Saint-Jacques
Travers 425
auberge qui aurait, dit-on, été située à  l’angle de la rue Saint-Jacques et de celle du Renard, à laquelle elle aurait laissé son nom. Mais cette appellation peut avoir une autre origine. «Cette rue ou plutôt cette ruelle, dit M. Marquis, était anciennement dans un creux formant ravin... c’était un vrai «renard », qui servait à l’écoulement des eaux pluviales (1). La rue de la Queue-de-Renard... a sans doute la même origine». (Travers 425), Ce terme est encore employé, en parlant de canaux ou de bassins, pour signifier une fente, un trou, par où 1`eau se perd et qu’il est malaisé de découvrir (Travers 425 note 1).

Rendez-vous-des-Bons-Enfants
Existait toujours en 1881
Place Notre-Dame
Travers 427


Robinson
Fermée avant 1881
Rue de l’Hôtel-de-Ville
Travers 426
auberge ancienne, qui datait peut-être de l’époque ou le roman de Daniel de Foë devint populaire (Travers 426)

Roi-d’Espagne
Fermée vers 1826
Rue des Cordeliers
Travers 425
Son nom rappelait peut-être le passage de Philippe V, en 1700, dont j’ai parlé plus haut à propos de l’auberge du Duc-de-Bourgogne (Travers 425).

Rose
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 421
Auberge voisine des deux suivantes [le Lion-d’Or et le Cygne]. Leurs propriétaires eurent entre eux de nombreux procès. L’enseigne de cette auberge existe encore et elle a laisse son nom à la rue de la Rose qui se trouve en face.

Rossignol
Fermée vers 1844
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Son enseigne est devenue celle d’un marchand de vins (en 1881) (Travers 423).

Saint-Christophe (1)
Citée fin XVIIIe s., 1823. Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423-424
hôtel très vaste, en vogue, [p.423] il y a un siècle, était fréquenté par les hauts fonctionnaires. En 1823, les gardes du corps qui rejoignaient l’armée envoyée en Espagne y descendirent (1). (Travers 423-424) N.B.: Un autre hôtel Saint-Christophe existait en 1846, dans le faubourg Saint-Pierre. (Travers 424 note 1)

Saint-Christophe (2)
Fermée avant 1881
Rue de la Boucherie
Travers 431


Saint-Jacques
Fermée en 1859
Rue du Faubourg-Saint-Jacques
Travers 431
Grande auberge fermée en 1859, dans la cour de laquelle était installé, tous les ans, le cirque de la foire Saint-Michel (Travers 431).

Saint-Jean
Fermé depuis longtemps en 1881
Place Dauphine (jadis place Royale, puis de l’Ancienne-Comédie) (Travers 427)
Travers 427
ancienne auberge, avec bas-relief sculpté sur la façade, à l’angle de cette place et de la rue de la Tannerie; c’est depuis longtemps une maison particulière (Travers 427)


Saint-Julien (1)
XVIe siècle
Rue du Faubourg-Évezard
Travers 433
Auberge existant au XVIe siècle (Travers 432).

Saint-Julien (2)
Encore vers 1842. Fermée depuis longtemps en 1881
(Travers 416)
Rue des Belles-Croix
Travers 416


Saint-Nicolas
Fermée en 1825 (Travers 418)
Rue du Haut-Pavé
Travers 418
Hôtellerie importante (Travers 418)

Sainte-Barbe
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 423
Auberge de rouliers (Travers 423)

Sapeur-Pompier
Existait encore en 1881
Rue du Perray
Travers 429
Doit, d’après son nom, être de création assez récente (Travers 429)

Sauvage (1)
1526 (Travers 416)
?
Travers 416


Sauvage (2)
?
Rue Évezard.
Travers 416, 429
Auberge qui avait fait anciennement donner a cette rue le nom de rue du Sauvage (Travers 429).

Sauvage (3)
Encore en 1842. Fermée avant (Travers 416)
1881
Rue des Belles-Croix
Travers 416
Auberge à relais (Travers 416). Identifiée sans doute erronément avec celle des Belles-Croix (Travers 416).

Sentine
Supprimée en 1846 (Travers 416)
Rue des Belles-Croix, en face de la rue de Charpeau
Travers 416


Tête-Noire
Fermée avant 1881
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424


Soleil-d’Or
Supprimée entre 1830 et 1840 (Travers 417)
Rue Saint-Martin
Travers 417


Trois-Fauchets
?
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 424
Ancien nom du Grand-Courrier (Travers 424)

Trois-Marchands
Fermé vers 1820
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 421


Trois-Maures (ou Maures)
Cité 1589.
Carrefour des Religieuses
(et non rue Saint-Jacques)
Fleureau 250; Travers 419-420.
Confondu à tort par Marquis avec les Trois-Rois (Travers 419-420). En 1589, les sieurs de Vaugrigneuse et de Monroger, officiers de l’armée de Henri IV, furent pris, dans l’hôtellerie des Mores, par quelques soldats ligueurs venus de Dourdan, et les habitants d’Étampes furent obligés de payer leur rançon (Fleureau 250, Montrond II, p. 108; Travers 420).

Trois-Rois
Cité 1666, 1668, 1772. Existe encore en 1881 (Travers 419-420)
Rue Saint-Jacques
Marquis 113; Travers 412; 419-420
Hôtel très ancien et fort renommé autrefois (Travers 419). Mais confondu à tort par Marquis avec les Trois-Maures (Travers 419-420). Mme de Vendôme et sa fille, Mlle d’Aumale, future reine de Portugal, logèrent dans cet hôtel, le 30 mai 1666; de même Louis XIV et la reine Marie-Thérèse, les 25 septembre et 19 octobre 1668, au cours d’un voyage a Chambord. C’est là aussi que fut reçue solennellement, le 27 février 1722, l’infante Marie-Anne-Victoire d’Espagne, fiancée au roi Louis XV (Travers 420). «Au fond de la cour de l’hôtel des Trois-Rois, dit M. L. Marquis, est un grand corps de logis sur la façaade duquel est un ancien cadran solaire. Dans l’intérieur, on remarque un bel escalier ancien avec balustres en bois sculpté. Cet escalier conduit à des appartements somptueux ou l’on voit de superbes panneaux et de grandes cheminées en marbre, artistement sculptés. C’est là sans doute qu’eurent lieu les réceptions du dernier siècle; mais tout cela tombé en décrépitude, il ne restera bientôt aucune trace de ces anciens bâtiments (2)» (Travers 420). une scène de l’opéra-comique du Pré-au-Clercs se passe aux Trois-Rois et qu’un des décors en représente le jardin; — enfin que cet hôtel possédait une magnifique [p.421] et ancienne batterie de cuisine, qui a été vendue de nos jours. au grand détriment de l’histoire de l’industrie. (Travres 420, note 2)

Vaisseau
Fermée avant 1881
Rue du Faubourg-Évezard
Travers 433


Ville-de-Rouen
Fermé il y a une vingtaine d’années
Rue Évezard
Travers 429
Vieil hôtel, fermé il y a une vingtaine d’années (Travers 429).

Voyageurs
Fermée en 1879
Place de l’Embarquadère
Travers 426
En face de la gare du chemin de fer, près de l’hôtel du Nord, tout moderne, se trouvait l’hôtel des Voyageurs, supprimé en 1879, qui existait dès le siècle dernier et avait de grandes caves aboutissant aux fosses de la ville. (Travers 426)



Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE ET PROVISOIRE
 
     Bernard GINESTE [éd.], «L’auberge étampoise des Trois-Maures (XVIe et XVIIe siècles)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-troismaures.html, 2005.

     Bernard GINESTE [éd.], «Gédéon Tallemand des Réaux: Madame Lévesque et madame Compain (vers 1659)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-17-tallemant1659compain.html, 2008.

     CHUDO (peintre) &
Régis MOISSONIER (photographe), «Les Trois Maures. Restauration d’une peinture murale sur la façade de l’ancien hotel Les Trois Maures à l’Arbresle, datant du 15ème siècle», in Chudo [site personnel de l’artiste], http://chudo.wifeo.com/peinture-mural-les-trois-maures.php, 2008.
     Voir aussi le site professionnel du photographe Régis MOISSONNIER, Régis Moissonnier - Photographe - Créateur, http://regis.moissonnier.free.fr/, en ligne en 2008.


Autres auberges d’Étampes

     COLLECTIF, «Les auberges d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-aubergesdetampes.html, depuis 2011.

 
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