| Philippe    Legendre-Kvaterpeintre graveur illustrateur
 
 
          
            
              |   Psychanalyse (dessin de presse de juin 1976)
 
 | 1. Les débuts
 Né à Etampes en 1947, Philippe Legendre 
 y fait sa scolarité au collège Geoffroy-Saint-Hilaire, tout 
 en dessinant dans les marges de ses cahiers.
 
 En 1963, il participe, avec des amis du collège, 
 à la création de Plume 91, revue littéraire éphémère,
 où il fait des dessins, poèmes et critiques de romans.
 
 Dès 1965, il réalise des dessins
 de presse pour le journal local la Gazette de Seine-et-Oise. Il y
croque, entre autres, un jeune peintre, Christian Binet, qui expose dans
les locaux du journal peintures et dessins humoristiques.
 
 Lors de son service militaire dans la Marine
Nationale  de 1966 à 1967, il devient le dessinateur de Pingouin,
la revue  de la base aéro-navale de Rochefort-sur-Mer.
 
 Fin 67, s’installe à Paris, trouve un travail
 dans les bureaux des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne, rue
Réaumur,  à deux pas des grands quotidiens où il porte
ses dessins humoristiques.  Il fréquente divers ateliers de peinture
de la Ville de Paris, comme  ceux de la Place des Vosges et de Saint-Merry.
Il court des revues telles  que Noir et Blanc, Planète
et Plexus.
 
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              | 2.
 La période underground L’après 68 le voit participer à des revues plus ou moins clandestines, 
puis il intègre le mouvement de la presse parallèle en participant 
activement au Parapluie, journal d’Henri-Jean Enu, avec qui il crée 
la bande dessinée militante Jacqueline Prothèse, tout 
en travaillant en free-lance comme dessinateur-maquettiste, ou en studio, 
avec Pierre Baudard et José Alvarez.
 
 A partir de 1975 il travaille
 régulièrement avec l’hebdomadaire Politique Hebdo et
 avec Maintenant aux côtés de Kerleroux et Philippe Bertrand,
 signant alors ses dessins LEG ou Legendre-Kvater.
 
 Pour Galaxie et Fiction, des éditions 
 Opta, et pour Le Masque Fantastique, il réalise des couvertures 
 de science fiction signées Kvater.
 
 Il participe aussi au mouvement folk, dessinant et
faisant  la mise en page de l’Escargot Folk, avec Nicolas Cayla, de
1975 à  1980.
 
 En 77, son copain Binet le présente à 
 Gotlib et il participe avec textes et dessins à la gazette de Frémion 
 dans Fluide Glacial.
 
 En 78 il réalise la première affiche 
 du carnaval brésilien de la salle Wagram, qui connaît alors 
sa première édition.
 
 A la même époque, il fait partie de l’équipe 
 des dessinateurs fondateur du dossier mensuel de dessins de presse Encre 
 Libre créé par la volonté de Jean Hin.
 
 Jusqu’en 1981 il est dessinateur-reporter et
collabore  à beaucoup de journaux et magazines: le Monde du Dimanche, 
le             Monde de l’Éducation, Sexpol, Clarté, 
       Maintenant, Que choisir, etc…
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                    | Philippe Legendre-Kvater
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 La série des Châteaux de la Loire |  |  
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 | 3. Le
peintre-graveur-illustrateur
 
  En parallèle il pratique 
 la gravure taille-douce et la peinture avec son épouse Patricia dans 
 son atelier d’Étampes installé en 1976, expose en galerie à
 Paris et en Province, et donne des cours de dessin, aquarelle et gravure. 
 De 86 à 96, expose régulièrement 
 à la galerie La Marge de Blois pour qui il crée une série 
 de posters et de cartes postales sur les Châteaux de la Loire. 
 Le Corpus Étampois a depuis mis en ligne l’intégralité de cette série de cartes
 postales.
 
 Après 1981, sans abandonner le dessin
satirique,  il se tourne surtout vers l’illustration  pour la jeunesse.
L’album       Les loups qui paraît en 1982 chez Berger-Levrault
avec un texte de Jean-Jacques Brisebarre est le début d’une longue
série  d’ouvrages illustrés, dont le nombre dépasse
la centaine en  2008.
 
 
  En 1986 il se lie d’amitié avec Claude Seignolle, un des grands  
 écrivains du fantastique et réalise un livre pour bibliophiles 
 sur son texte Le Meneur de loup, texte qu’il illustre  pour les
 éditions Epigones en 1989. 
 Il rencontre 
 Bernard Clavel en 1997 qui lui écrit Le Loup bavard et Les 
 Larmes de la forêt, édités chez Hesse.
 
 Les thèmes de ses livres,
textes  ou illustrations, fantastiques ou contes historiques, font revivre
le passé.
 
 
  Depuis 20 ans 
il  anime, à l’atelier d’arts plastiques de la vigne d’Etampes, une 
section  jeune, ce qui lui a donné l’idée, en 1992, de proposer 
aux éditions Fleurus deux séries pratiques: J’apprends à 
dessiner et Dessiner et peindre. 
 Nombre de ces ouvrages ont été l'objet
 de traduction ou d'adaptation aux États-Unis en anglais, mais aussi
 en allemand, en italien, en grec, en polonais, en islandais, en hongrois. On en trouvera une liste presque exhaustive dans notre bibliographie
 en ligne.
 
 Son dernier livre, Les Soufflants du bonnet, 
 édité chez L’Hydre a donné lieu à une expo de 
 gravures et peintures à l’huile. Animée de lectures et de musique,
 elle se promène de galerie en librairie-galerie.
 
 Philippe Legendre Kvater est aussi conteur, il
 intervient dans les bibliothèques, les écoles, et installe
parfois sa presse taille-douce lors des salons du livre ou expositions, pour
faire participer le public à la magie de la gravure.
 
 
 B. G., février 2008 |  |