Essais historiques sur
la ville d’Étampes
Étampes, Fortin, 1837, tome
2
Chapitre XXIII, pp.
153-163. |
De quelques hommes remarquables
de la ville d’Étampes. |
CHAPITRE VINGT-TROISIÈME
DE QUELQUES HOMMES REMARQUABLES DE LA VILLE D’ÉTAMPES.
Chapitre XXIII:
Jean Hue, Basile Fleureau.
— Claude Mignault. —
Jacques Houllier. —
Antoine Guénée. —
Jean-Étienne Guettard. —
Étienne
Geoffroy-Saint-Hilaire. |
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Nous avons déjà eu l’occasion dans le
cours de cet ouvrage de faire connaître un personnage d’une science
éminente, auquel la ville d’Étampes s’honore, d’avoir donné
le jour. C’est messire Jean Hüe, qui fut durant le quinzième
siècle docteur en Sorbonne et doyen de la faculté de théologie
(1). Il serait inutile de rappeler de nouveau
ici les titres qui doivent rendre sa mémoire chère dans cette
contrée. Nous ne dirons rien également du savant D. Basile
Fleureau, religieux barnabite, qui légua à sa patrie, avec
l’exemple des plus hautes vertus, son [p.154]
livre des Antiquités de la ville et du duché d’Étampes.
Nous avons payé à la mémoire de cet homme de bien un
juste tribut d’hommages dans la préface même du premier volume
de ces Essais.
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(1) Voy. au chapitre
XIVe, les pages 28, 29, 30 [ici].
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[CLAUDE MIGNAULT.]
Sous le règne de Henri III, vivait à
Etampes un célèbre jurisconsulte, d’une profonde science, dont
nous devons ici rappeler le nom, bien que cette ville ne puisse se glorifier
de lui avoir donné le jour. C’est Claude Mignault, doyen de la faculté
de droit de Paris, plus connu sous le nom de Minos, qu’il prenait
à la tête de ses ouvrages. Né à Talant, bourg
près de Dijon, vers l’an 1536, il fut après des études
brillantes appelé comme professeur au collège de Reims, et
plus tard il vint remplir les mêmes fonctions à Paris. Après
avoir étudié le droit, et prit ses degrés à
Orléans, Claude Mignault, nommé vers l’an 1580 avocat du roi
à Étampes, remplit cette charge pendant plusieurs années
avec les plus rares talens. Il avait déjà composé le
principal de ses ouvrages, ses Commentaires sur les emblèmes
d’Alciat (Anvers 1574, in-16). Mais ce fut durant son séjour dans
cette ville qu’il traduisit ce même ouvrage en vers français
(Paris 1584, in-12). Claude Mignault nous apprend lui-même dans l’avant-propos
de cette traduction, qu’il l’entreprit et la continua dans ses heures de loisir,
lorsqu’il voyageait en bateau, de Paris à Etampes ou d’Étampes
dans la capitale (1). [p.155]
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(1)
Voyez pour les détails sur la vie et les nombreux ouvrages de Claude
Mignault, son éloge par Papillon, dans la continuation des Mémoires
de littérature, t. VII [bib]; dans la
Bibliothèque de Bourgogne [bib]; dans les Mémoires de Nicéron,
t. XIV [bib].
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JACQUES HOULLIER.
Durant la première période du seizième
siècle, naquit à Étampes Jacques Houllier (en
latin, Hollerius), qui devint l’un des plus illustres médecins
de son temps et fut attaché en cette qualité à la cour
du roi François Ier. Après avoir fait d’excellentes études
à Paris, il prit le bonnet de docteur et fut élu doyen de la
faculté de médecine en 1546. Houllier secouant le premier le
joug des subtilités théoriques, embrassa franchement la doctrine
d’Hippocrate; et en donnant ainsi aux études une plus utile direction,
il forma de nombreux élèves, qui, tels que Duret, Fernel et
Baillon, firent à leur maître le plus grand honneur. Ce savant
professeur, malgré les soins pénibles qu’il donnait à
une pratique étendue de son art, sut trouver assez de loisir pour
cultiver la littérature médicale. Il commenta Hippocrate et
composa divers ouvrages. Il avait acquis aussi de vastes connaissances dans
la thérapeutique chirurgicale, et s’en servit pour substituer dans
certaines opérations des moyens curatifs moins douloureux, à
d’anciens procédés qu’on employait encore de son temps. Houllier
mourut en 1562, avec la réputation d’un homme de bien et d’un médecin
habile. La plupart de ses écrits ont parus réunis sous ce titre:
Omnia opera practica (Paris 1612, in-4°) (1). [p.156]
Dans les premières années du dix-huitième
siècle, Étampes vit naître dans ses murs presque en même
temps, deux hommes dont les vastes connaissances et les graves travaux ont
illustré leur mémoire et porté leur nom bien au-delà
de l’enceinte de leur patrie. Je veux parler de l’abbé Guénée,
auteur de l’excellent ouvrage qui porte pour titre: Lettres
de quelques Juifs Portugais, Allemands et Polonais, à M. de Voltaire;
et du célèbre naturaliste Guettard, dont les précieuses
découvertes contribuèrent si puissamment à étendre
en France le goût de la minéralogie.
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(1) Il y a quelques années,
l’Académie de médecine de Paris prit des informations à
Étampes pour savoir s’il existait dans cette ville un descendant de
Houllier, médecin de François Ier, [p.156]
en âge de commencer ses études: ce corps savant offrait de
se charger de son éducation. Après bien des recherches on
trouva une personne qui fut reconnue descendre du médecin Houllier
et qui portait son nom: mais c’était un pauvre vieillard de 70 ans,
manouvrier. Il est aujourd’hui à l’hospice Beaugin ou des vieillards,
qu’un homme bienfaisant, ainsi que nous l’avons dit ailleurs, a fondé
récemment dans cette ville.
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1° ANTOINE GUÉNÉE.
Antoine Guénée, chanoine d’Amiens, sous-précepteur
des enfans de monseigneur le comte d’Artois, et membre de l’académie
des inscriptions et belles-lettres, naquit à étampes le 23
novembre 1717. Il fit ses études à Paris et fut agrégé
à l’université de cette ville, célèbre alors
par les hommes recommandables qui distribuaient les élémens
des sciences à de jeunes disciples avides de leurs leçons.
Rollin, Crévier, Coffin, Lebeau, tels étaient ces sages amis
de la jeunesse studieuse, qui la dirigeaient [p.157]
alors dans de sûres voies, non moins par leur exemple que par leurs
conseils. L’abbé Guénée vint partager leurs honorables
travaux. Après la mort de Rollin, en 1741 il fut nommé à
la chaire de rhétorique du collège du Plessis, et il sut, comme
lui, inspirer à ses nombreux élèves l’amour de la vertu
et le goût des belles-lettres: il conserva cette place durant vingt
années, et ses heures de loisir étaient consacrées à
des ouvrages utiles à la religion. C’est ainsi qu’après un
voyage fait avec quelques uns de ses élèves, en Italie, en
Allemagne et en Angleterre, il publia successivement: 1° La religion
chrétienne démontrée par la conversion et l’apostolat
de Saint Paul, in-12, 1754; ouvrage traduit de l’anglais de lord Lyttleton;
2° une nouvelle édition de la traduction composée par Lemoine
de l’écrit de Sherlock contre Woolston: Les témoins de la
résurrection de J.-C.,examinés suivant la règle du barreau;
3° une traduction de l’ouvrage du chevalier West: Observations sur
l’histoire et sur les preuves de la résurrection de J.-C., in-12.
Mais des travaux plus importans devaient suivre bientôt les premiers
écrits de l’abbé Guénée.
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L’ouvrage majeur de l’abbé Guénée:
Lettres de quelques juifs portugais, allemands et polonais
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Il se
trouvait alors en France un homme qui avait conçu l’impie et téméraire
dessein de saper dans ses fondemens et de détruire tout l’édifice
d’une religion qui a son origine dans les premiers jours du monde. Parmi
ses moyens, d’attaque contre le christianisme, il en était un qu’il
employait le plus volontiers; c’était de défigurer la Bible
par des sarcasmes, des traductions ridicules, de bizarres travestissemens,
et d’avilir ainsi de tout son pouvoir la religion dans sa source, son histoire,
et dans les [p.158] annales du peuple
dépositaire de ses promesses divines. A ce portrait nos lecteurs ont
reconnu Voltaire. L’abbé Guénée entreprit de lutter
avec lui corps à corps. Sous le nom de quelques juifs étrangers,
il publia des lettres où il sut avec une habileté extrême
relever ses erreurs, rétablir la vérité dans tout son
jour, et rejeter sur lui-même l’odieux de ses sarcasmes. C’est en 1769
que parurent pour la première fois les Lettres de quelques Juifs
Portugais, Allemands et Polonais, à M. de Voltaire. Le succès
en fut complet, et tous les gens de bien s’empressèrent de féliciter
l’auteur de cet ouvrage, qui vengeait dignement la Bible des attaques de
son violent détracteur. Entre tous les jugemens portés sur
ces lettres, nous citerons celui-ci, qui donne une juste idée du
genre de défense employé par l’estimable écrivain: «L’abbé
Guénée, dit M. C. L. (1), a toujours
l’art de plaire et d’intéresser, soit qu’osant employer l’arme de
la plaisanterie avec un adversaire si redoutable dans ce genre d’escrime,
il parvienne à faire rire de l’écrivain qui a le mieux su
faire rire ses lecteurs; soit que déployant toutes les ressources
d’une instruction étendue et profonde, il suive son adversaire pas
à pas dans la discussion des faits, lui démontre son ignorance,
ses méprises, sa mauvaise foi, ses innombrables contradictions, et,
le poursuivant sous toutes les formes qu’il se plaît à revêtir
successivement, le presse sans relâche et le serre toujours plus fortement
dans les liens d’un raisonnement vigoureux, jusqu’à ce qu’ayant forcé
ce [p.159] mobile Protée à redevenir
lui-même, il finisse par le traiter en dieu et achève de l’accabler
sous une multitude d’hommages d’autant plus désespérans qu’ils
sont sincères et que la franchise des éloges prouve l’impartialité
des censures; soit enfin qu’avec une éloquence forte et pathétique
il déplore le cynisme d’un vieillard sans dignité, qui, déjà
un pied dans la tombe, s’obstine à être encore le baladin de
son siècle, et traînant dans la fange les restes d’un talent
qu’il n’aurait tenu qu’à lui de rendre si utile aux hommes, s’efforce,
dans ses derniers jours, de livrer au mépris et au ridicule ce qu’il
y a de plus saint dans le monde qu’il va quitter et de plus redoutable dans
celui où il est sur le point de paraître.»
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( 1) Journal général
de France, du 17 septembre 1816 [ bib].
Maximilian Joseph Hannl:
Stèle de l’abbé Guénée.
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Voltaire,
à l’aide du sarcasme, son arme ordinaire, essaya souvent de combattre
son adversaire; mais plus d’une fois il fut contraint malgré lui
de reconnaître son mérite. «Le secrétaire juif,
disait-il, n’est pas sans esprit et sans connaissance; mais il est malin
comme un singe, il mord jusqu’au sang, en faisant semblant de baiser la main»
(1). L’abbé Guénée, estimé
et considéré à cause de ses utiles travaux, fut nommé
à un canonicat de la cathédrale d’Amiens, et par les soins
du cardinal de la Roche-Aymon, grand aumônier, il fut attaché
à la chapelle de Versailles. En 1778, il fut reçu associé
de l’académie des inscriptions et belles-lettres, et peu de temps
après, nommé sous-précepteur des enfans de M. le comte
d’Artois. Il vivait ainsi à la cour entouré d’honneurs, [p.160] et partageait son temps entre les devoirs
de sa charge et des travaux littéraires, lorsque la révolution
vint changer sa destinée. Il se retira alors à Fontainebleau,
où il chercha dans les pratiques de la religion et dans les œuvres
de charité, des consolations contre les chagrins qui vinrent empoisonner
sa vieillesse. Cet homme de bien mourut entre les bras d’un ancien ami,
le 27 novembre 1803, à l’âge de quatre-vingt-six ans (1).
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(1)
Lettre à d’Alembert, du 8 décembre 1776 [bib]. [Je ne suis pas sûr
que Montrond comprenne bien le texte qu’il cite, car, au XVIIIe siècle,
malin signifie méchant. (B.G.)]
(1) Voir la notice sur
ce savant inestimable, par M. Dacier, secrétaire perpétuel
de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, en tête de
la septième édition des Lettres de quelques Juifs,
4 vol. in-12, 1815 [bib].
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Jean-Étienne Guettard, médecin naturaliste,
naquit à Étampes le 22 septembre 1715. Après avoir terminé
ses études classiques, il se livra à la botanique et à
l’histoire naturelle, vers lesquelles l’entraînait un penchant irrésistible.
Encouragé par le célèbre Réaumur, dont il suivait
les leçons, il redoubla d’efforts, et répondit si bien aux
soins de son habile maître, que celui-ci, enchanté des progrès
de son jeune disciple, parvint dès l’an 1735 à le faire admettre
à l’Académie des Sciences, quoiqu’il fût alors à
peine âgé de vingt ans. Guettard ne tarda point à communiquer
à ce corps savant le résultat de ses observations minéralogiques,
et il conçut dès lors le projet immense de faire connaître
successivement toutes les richesses de ce genre que possédait le
sol de la France. [p.161] Il mit
aussitôt la main à l’œuvre, et dans une suite de mémoires
précieux, il révéla une foule de trésors inconnus
avant lui, dont la nature libérale avait paré cette belle
portion du globe. Doué d’une grande activité, d’une santé
robuste, et n’éprouvant presque jamais le besoin du repos, il put
accomplir de vastes travaux, dont la seule idée aurait effrayé
tout autre homme moins actif et moins laborieux. Guettard eut ainsi la gloire
de contribuer puissamment à répandre en France le goût
de la minéralogie; et cette science, si ignorée avant lui,
reçut dès ce moment une impulsion heureuse, qui l’a conduite
par degrés au point où nous la voyons arrivée de nos
jours.
A de si hautes facultés de l’esprit, Étienne
Guettard joignait les qualités du cœur, qui le faisaient aimer de
tous ses confrères, et particulièrement de ceux qu’il admettait
dans son intimité. On rapporte cependant que doué d’un caractère
vif et quelque peu irascible, il supportait difficilement la contradiction:
mais il revenait promptement de ses mouvemens d’impatience, et souvent même
il en· demandait pardon. La seule vue d’un malheureux lui faisait
quelquefois répandre des larmes; et il soulageait toujours de ses propres
deniers les besoins des pauvres qu’il visitait comme médecin. Sa sensibilité
s’étendait jusque sur les animaux; il ne souffrait point, dit-on,
qu’on en tuât aucun chez lui, ou pour son propre usage.
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Jean-Étienne Guettard (musée d’Étampes)
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Guettard
était conservateur du cabinet d’histoire naturelle du duc d’Orléans.
Sa renommée répandue au loin, l’avait fait admettre dans
plusieurs sociétés savantes et [p.162]
étrangères, qu’il éclairait de ses lumières et
enrichissait des trésors de son érudition. Il était
en même temps membre de l’Académie des Sciences, et de celles
de la Rochelle, de Florence et de Stockholm; il termina ses jours à
Paris, le 8 janvier 1786 (1).
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(1)
Voy. Éloge de Guettard, prononcé à l’Académie
des Sciences, par Condorcet [bib].
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Les œuvres
du naturaliste Guettard consistent en un grand nombre de mémoires,
présentés successivement à l’Académie des Sciences.
Ses autres ouvrages sont:
1° Observations sur les plantes, Paris,
1747, 2 vol.in-12.
On trouve dans cet écrit le catalogue des plantes qui croissent
aux environs d’Étampes et d’Orléans, et dans quelques autres
provinces de la France.
2° Histoire de la découverte faite en
France, de matières semblables· à celles dont la porcelaine
de la Chine est composée. Paris, 1765, in-4°.
On doit remarquer que cette découverte importante
a été l’occasion de l’établissement de la belle manufacture
de Sèvres.
3° Mémoires sur les différentes
parties des Sciences et des Arts. Paris, 1768-83, 5 vol. in-4°.
4° Mémoire sur la minéralogie
du Dauphiné. Paris, 1779, 2 vol. in-4°.
5° Atlas et description minéralogique
de la France. Paris, 1780, in-folio.
6° Enfin des lettres et des dissertations
dans les journaux économiques et de médecine. [p.163]
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[Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire]
Nous terminerons ici cette courte notice. Mais après
avoir parlé du naturaliste Guettard, nous ne pouvons nous défendre
de nommer parmi ceux qui continuent avec renommée ses traditions de
sciences et d’études, M. Geoffroy Saint-Hilaire, né aussi à
Étampes, et qui est aujourd’hui professeur d’histoire naturelle au
collège de France, l’un des administrateurs du jardin des Plantes,
et membre distingué de l’Académie des Sciences.*
Chapitre
XXIII: Jean Hue, Basile Fleureau.
— Claude Mignault. —
Jacques Houllier. —
Antoine Guénée. —
Jean-Étienne Guettard. —
Étienne
Geoffroy-Saint-Hilaire.
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* Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire (1772-1844) est nommé
en 1793 sous-garde et sous-démonstrateur au Cabinet d’histoire naturelle
du Jardin royal; on lui attribue la chaire de Zoologie (Quadrupèdes,
Cétacés, Oiseaux, Reptiles, Poissons), l’une des douze chaires
initiales du nouveau Muséum d’Histoire naturelle créé
par décret de la Convention nationale le 10 juin 1793, puis en 1794,
celle de Zoologie (Mammifères et Oiseaux) qu’il occupera jusqu’en
1841. Il est nommé professeur de zoologie à la faculté
des sciences de Paris en 1809, mais il n’exerça jamais au Collège
de France comme l’écrit Montrond. (voir: P. Jaussaud & É.-R.
Brygoo, Du Jardin au Muséum en 516 biographies [630 p.],
Paris: Muséum national d’Histoire naturelle [Collection Archives], 2004.
(Bernard Métivier).
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BIBLIOGRAPHIE
Éditions
Clément-Melchior-Justin-Maxime
FOURCHEUX DE MONTROND (dit Maxime de MONTROND ou de MONT-ROND),
«Chapitre vingt-troisième», in
ID., Essais historiques sur la ville d’Étampes (Seine-et-Oise),
avec des notes et des pièces justificatives, par Maxime de
Mont-Rond [2 tomes reliés en 1 vol. in-8°; planches»],
Étampes, Fortin, 1836-1837, tome 2 (1837), pp. 153-163.
Réédition
numérique illustrée en mode texte: François BESSE, Bernard MÉTIVIER
& Bernard GINESTE [éd.], «Maxime
de Montrond: Essais historiques sur la ville d’Étampes
(1836-1837)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-montrond.html,
2012.
Réédition numérique de ce chapitre: Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE
[éd.], «Maxime de Montrond: De quelques
hommes remarquables de la ville d’Étampes (1837)»
[édition numérique illustrée en mode texte],
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-montrond1836chapitre23.html,
2012.
Sources
utilisées par l’auteur
Philibert
PAPILLON (chanoine dijonnais, 1666-1738), «Dissertation sur les ouvrages
de M. Claude Mignault», in Pierre Nicolas DESMOLETS (oratorien, 1678-1760)
[éd,], Continuation des mémoires de littérature et
d’histoire. Tome sept [480 p.], Paris, Nyon fils, 1749, pp. 200-217.
Philibert
PAPILLON, «Claude Mignault, en latin Minos», in Bibliothèque
des auteurs de Bourgogne. Tome second. M-X, Dijon, Philippe Marteret,
1747, pp. 50-56.
Jean-Pierre NICERON (barnabite, 1685-1738), «Claude
Mignault», in Mémoires pour servir
à l’histoire des hommes illustres, de la république des lettres,
avec un catalogue raisonné de leurs ouvrages [43 volumes in-12],
Paris, Briasson, 1727-1745, tome XIV (1731), pp. 81-99.
François-Marie
AROUET dit VOLTAIRE (1694-1778), «Lettres de
d’Alembert et de M. de Voltaire. CCCCXVII. De M. de Voltaire. 8 décembre
1776», in Œuvres complètes. Correspondance particulière.
Volume 42 [490 p.], Paris, P. Plancher, 1820, pp. 476-477.
Bon-Joseph DACIER (secrétaire perpétuel
de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1742-1833), «Notice sur la vie et les ouvrages de M. l’abbé Guénée»,
in Abbé Antoine GUÉNÉE, Lettres de quelques juifs
portugais, allemands et polonais à M. de Voltaire, avec un petit commentaire
extrait d’un plus grand, par M. Guénée. 7e édition revue,
corrigée d’après les manuscrits de l’auteur et augmentée
de ses Mémoires sur la fertilité de la Judée. Avec une
notice sur l’auteur [4 vol. in-12], Paris, Méquignon junior, père,
1815, pp. V-XIII.
Cette notice se retrouve dans toutes les éditions
postérieures (1817, 1819, 1821, 1822, 1826, 1827, 1857 et 1863, dans
la version italienne de 1823 rééditée en 1826, et sans
doute dans les 2e et 3e éditions étatsuniennes de 1845 et 1848).
M. C. L. (?), «??», in Journal
général de France (17 septembre 1816), p. ?.
Marie Jean Antoine Nicolas
Caritat, marquis de CONDORCET (†1794), «Éloge de Guettard»
(†1786), in Sophie de GROUCHY (sa veuve) [éd.], Œuvres de M.J.A.C.
Condorcet, Brunswick, 1804, t. 3, pp. 317-347.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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