CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
 Maxime de Montrond
De quelques hommes remarquables de la ville d’Étampes 
Essais historiques sur la ville d’Étampes, chapitre XXIII
1837
 
Jacques Houllier
  Jacques Houllier

Jean-Etienne Guettard
Jean-Etienne Guettard

Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire   Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire
 
     Montrond, parle ici des hommes remarquables d’Étampes. Après avoir rappelé les mérites de Jean Hue et de dom Basile Fleureau, il présente brièvement Claude Mignault et Jacques Houllier, avant de s’attarder davantage sur Antoine Guénée et Jean-Étienne Guettard. Il mentionne pour finir Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire, encore vivant au moment où il écrit.

      La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
     
Essais historiques sur la ville d’Étampes
Étampes, Fortin, 1837, tome 2
Chapitre XXIII, pp. 153-163.
De quelques hommes remarquables de la ville d’Étampes.
 
CHAPITRE PRÉCÉDENT
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE SUIVANT


CHAPITRE VINGT-TROISIÈME
DE QUELQUES HOMMES REMARQUABLES DE LA VILLE D’ÉTAMPES.


     Chapitre XXIII: Jean Hue, Basile Fleureau. Claude Mignault. Jacques Houllier.  Antoine Guénée. Jean-Étienne Guettard.  Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire.

     Nous avons déjà eu l’occasion dans le cours de cet ouvrage de faire connaître un personnage d’une science éminente, auquel la ville d’Étampes s’honore, d’avoir donné le jour. C’est messire Jean Hüe, qui fut durant le quinzième siècle docteur en Sorbonne et doyen de la faculté de théologie (1). Il serait inutile de rappeler de nouveau ici les titres qui doivent rendre sa mémoire chère dans cette contrée. Nous ne dirons rien également du savant D. Basile Fleureau, religieux barnabite, qui légua à sa patrie, avec l’exemple des plus hautes vertus, son [p.154] livre des Antiquités de la ville et du duché d’Étampes. Nous avons payé à la mémoire de cet homme de bien un juste tribut d’hommages dans la préface même du premier volume de ces Essais.



     (1) Voy. au chapitre XIVe, les pages 28, 29, 30 [ici].

[CLAUDE MIGNAULT.]

     Sous le règne de Henri III, vivait à Etampes un célèbre jurisconsulte, d’une profonde science, dont nous devons ici rappeler le nom, bien que cette ville ne puisse se glorifier de lui avoir donné le jour. C’est Claude Mignault, doyen de la faculté de droit de Paris, plus connu sous le nom de Minos, qu’il prenait à la tête de ses ouvrages. Né à Talant, bourg près de Dijon, vers l’an 1536, il fut après des études brillantes appelé comme professeur au collège de Reims, et plus tard il vint remplir les mêmes fonctions à Paris. Après avoir étudié le droit, et prit ses degrés à Orléans, Claude Mignault, nommé vers l’an 1580 avocat du roi à Étampes, remplit cette charge pendant plusieurs années avec les plus rares talens. Il avait déjà composé le principal de ses ouvrages, ses Commentaires sur les emblèmes d’Alciat (Anvers 1574, in-16). Mais ce fut durant son séjour dans cette ville qu’il traduisit ce même ouvrage en vers français (Paris 1584, in-12). Claude Mignault nous apprend lui-même dans l’avant-propos de cette traduction, qu’il l’entreprit et la continua dans ses heures de loisir, lorsqu’il voyageait en bateau, de Paris à Etampes ou d’Étampes dans la capitale (1). [p.155]

     (1) Voyez pour les détails sur la vie et les nombreux ouvrages de Claude Mignault, son éloge par Papillon, dans la continuation des Mémoires de littérature, t. VII [bib]; dans la Bibliothèque de Bourgogne [bib]; dans les Mémoires de Nicéron, t. XIV [bib].

JACQUES HOULLIER.

     Durant la première période du seizième siècle, naquit à Étampes Jacques Houllier (en latin, Hollerius), qui devint l’un des plus illustres médecins de son temps et fut attaché en cette qualité à la cour du roi François Ier. Après avoir fait d’excellentes études à Paris, il prit le bonnet de docteur et fut élu doyen de la faculté de médecine en 1546. Houllier secouant le premier le joug des subtilités théoriques, embrassa franchement la doctrine d’Hippocrate; et en donnant ainsi aux études une plus utile direction, il forma de nombreux élèves, qui, tels que Duret, Fernel et Baillon, firent à leur maître le plus grand honneur. Ce savant professeur, malgré les soins pénibles qu’il donnait à une pratique étendue de son art, sut trouver assez de loisir pour cultiver la littérature médicale. Il commenta Hippocrate et composa divers ouvrages. Il avait acquis aussi de vastes connaissances dans la thérapeutique chirurgicale, et s’en servit pour substituer dans certaines opérations des moyens curatifs moins douloureux, à d’anciens procédés qu’on employait encore de son temps. Houllier mourut en 1562, avec la réputation d’un homme de bien et d’un médecin habile. La plupart de ses écrits ont parus réunis sous ce titre: Omnia opera practica (Paris 1612, in-4°) (1). [p.156]

     Dans les premières années du dix-huitième siècle, Étampes vit naître dans ses murs presque en même temps, deux hommes dont les vastes connaissances et les graves travaux ont illustré leur mémoire et porté leur nom bien au-delà de l’enceinte de leur patrie. Je veux parler de l’abbé Guénée, auteur de l’excellent ouvrage qui porte pour titre: Lettres de quelques Juifs Portugais, Allemands et Polonais, à M. de Voltaire; et du célèbre naturaliste Guettard, dont les précieuses découvertes contribuèrent si puissamment à étendre en France le goût de la minéralogie.

Jacques Houllier (portrait de convention, hôtel de ville d'Etampes)











     (1) Il y a quelques années, l’Académie de médecine de Paris prit des informations à Étampes pour savoir s’il existait dans cette ville un descendant de Houllier, médecin de François Ier, [p.156] en âge de commencer ses études: ce corps savant offrait de se charger de son éducation. Après bien des recherches on trouva une personne qui fut reconnue descendre du médecin Houllier et qui portait son nom: mais c’était un pauvre vieillard de 70 ans, manouvrier. Il est aujourd’hui à l’hospice Beaugin ou des vieillards, qu’un homme bienfaisant, ainsi que nous l’avons dit ailleurs, a fondé récemment dans cette ville.

1° ANTOINE GUÉNÉE.

     Antoine Guénée, chanoine d’Amiens, sous-précepteur des enfans de monseigneur le comte d’Artois, et membre de l’académie des inscriptions et belles-lettres, naquit à étampes le 23 novembre 1717. Il fit ses études à Paris et fut agrégé à l’université de cette ville, célèbre alors par les hommes recommandables qui distribuaient les élémens des sciences à de jeunes disciples avides de leurs leçons. Rollin, Crévier, Coffin, Lebeau, tels étaient ces sages amis de la jeunesse studieuse, qui la dirigeaient [p.157] alors dans de sûres voies, non moins par leur exemple que par leurs conseils. L’abbé Guénée vint partager leurs honorables travaux. Après la mort de Rollin, en 1741 il fut nommé à la chaire de rhétorique du collège du Plessis, et il sut, comme lui, inspirer à ses nombreux élèves l’amour de la vertu et le goût des belles-lettres: il conserva cette place durant vingt années, et ses heures de loisir étaient consacrées à des ouvrages utiles à la religion. C’est ainsi qu’après un voyage fait avec quelques uns de ses élèves, en Italie, en Allemagne et en Angleterre, il publia successivement: 1° La religion chrétienne démontrée par la conversion et l’apostolat de Saint Paul, in-12, 1754; ouvrage traduit de l’anglais de lord Lyttleton; 2° une nouvelle édition de la traduction composée par Lemoine de l’écrit de Sherlock contre Woolston: Les témoins de la résurrection de J.-C.,examinés suivant la règle du barreau; 3° une traduction de l’ouvrage du chevalier West: Observations sur l’histoire et sur les preuves de la résurrection de J.-C., in-12. Mais des travaux plus importans devaient suivre bientôt les premiers écrits de l’abbé Guénée.
Lettres de quelques juifs
L’ouvrage majeur de l’abbé Guénée:
Lettres de quelques juifs portugais, allemands et polonais
      Il se trouvait alors en France un homme qui avait conçu l’impie et téméraire dessein de saper dans ses fondemens et de détruire tout l’édifice d’une religion qui a son origine dans les premiers jours du monde. Parmi ses moyens, d’attaque contre le christianisme, il en était un qu’il employait le plus volontiers; c’était de défigurer la Bible par des sarcasmes, des traductions ridicules, de bizarres travestissemens, et d’avilir ainsi de tout son pouvoir la religion dans sa source, son histoire, et dans les [p.158] annales du peuple dépositaire de ses promesses divines. A ce portrait nos lecteurs ont reconnu Voltaire. L’abbé Guénée entreprit de lutter avec lui corps à corps. Sous le nom de quelques juifs étrangers, il publia des lettres où il sut avec une habileté extrême relever ses erreurs, rétablir la vérité dans tout son jour, et rejeter sur lui-même l’odieux de ses sarcasmes. C’est en 1769 que parurent pour la première fois les Lettres de quelques Juifs Portugais, Allemands et Polonais, à M. de Voltaire. Le succès en fut complet, et tous les gens de bien s’empressèrent de féliciter l’auteur de cet ouvrage, qui vengeait dignement la Bible des attaques de son violent détracteur. Entre tous les jugemens portés sur ces lettres, nous citerons celui-ci, qui donne une juste idée du genre de défense employé par l’estimable écrivain: «L’abbé Guénée, dit M. C. L. (1), a toujours l’art de plaire et d’intéresser, soit qu’osant employer l’arme de la plaisanterie avec un adversaire si redoutable dans ce genre d’escrime, il parvienne à faire rire de l’écrivain qui a le mieux su faire rire ses lecteurs; soit que déployant toutes les ressources d’une instruction étendue et profonde, il suive son adversaire pas à pas dans la discussion des faits, lui démontre son ignorance, ses méprises, sa mauvaise foi, ses innombrables contradictions, et, le poursuivant sous toutes les formes qu’il se plaît à revêtir successivement, le presse sans relâche et le serre toujours plus fortement dans les liens d’un raisonnement vigoureux, jusqu’à ce qu’ayant forcé ce [p.159] mobile Protée à redevenir lui-même, il finisse par le traiter en dieu et achève de l’accabler sous une multitude d’hommages d’autant plus désespérans qu’ils sont sincères et que la franchise des éloges prouve l’impartialité des censures; soit enfin qu’avec une éloquence forte et pathétique il déplore le cynisme d’un vieillard sans dignité, qui, déjà un pied dans la tombe, s’obstine à être encore le baladin de son siècle, et traînant dans la fange les restes d’un talent qu’il n’aurait tenu qu’à lui de rendre si utile aux hommes, s’efforce, dans ses derniers jours, de livrer au mépris et au ridicule ce qu’il y a de plus saint dans le monde qu’il va quitter et de plus redoutable dans celui où il est sur le point de paraître.»
Maximilian Joseph Hannl: Stèle de l'abbée Guénée.






     (1) Journal général de France, du 17 septembre 1816 [bib].



Maximilian Joseph Hannl:
Stèle de l’abbé Guénée.

     Voltaire, à l’aide du sarcasme, son arme ordinaire, essaya souvent de combattre son adversaire; mais plus d’une fois il fut contraint malgré lui de reconnaître son mérite. «Le secrétaire juif, disait-il, n’est pas sans esprit et sans connaissance; mais il est malin comme un singe, il mord jusqu’au sang, en faisant semblant de baiser la main» (1). L’abbé Guénée, estimé et considéré à cause de ses utiles travaux, fut nommé à un canonicat de la cathédrale d’Amiens, et par les soins du cardinal de la Roche-Aymon, grand aumônier, il fut attaché à la chapelle de Versailles. En 1778, il fut reçu associé de l’académie des inscriptions et belles-lettres, et peu de temps après, nommé sous-précepteur des enfans de M. le comte d’Artois. Il vivait ainsi à la cour entouré d’honneurs, [p.160] et partageait son temps entre les devoirs de sa charge et des travaux littéraires, lorsque la révolution vint changer sa destinée. Il se retira alors à Fontainebleau, où il chercha dans les pratiques de la religion et dans les œuvres de charité, des consolations contre les chagrins qui vinrent empoisonner sa vieillesse. Cet homme de bien mourut entre les bras d’un ancien ami, le 27 novembre 1803, à l’âge de quatre-vingt-six ans (1).
     (1) Lettre à d’Alembert, du 8 décembre 1776 [bib].  [Je ne suis pas sûr que Montrond comprenne bien le texte qu’il cite, car, au XVIIIe siècle, malin signifie méchant. (B.G.)]






     (1) Voir la notice sur ce savant inestimable, par M. Dacier, secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, en tête de la septième édition des Lettres de quelques Juifs, 4 vol. in-12, 1815 [bib].

2° ÉTIENNE GUETTARD.


     Jean-Étienne Guettard, médecin naturaliste, naquit à Étampes le 22 septembre 1715. Après avoir terminé ses études classiques, il se livra à la botanique et à l’histoire naturelle, vers lesquelles l’entraînait un penchant irrésistible. Encouragé par le célèbre Réaumur, dont il suivait les leçons, il redoubla d’efforts, et répondit si bien aux soins de son habile maître, que celui-ci, enchanté des progrès de son jeune disciple, parvint dès l’an 1735 à le faire admettre à l’Académie des Sciences, quoiqu’il fût alors à peine âgé de vingt ans. Guettard ne tarda point à communiquer à ce corps savant le résultat de ses observations minéralogiques, et il conçut dès lors le projet immense de faire connaître successivement toutes les richesses de ce genre que possédait le sol de la France. [p.161] Il mit aussitôt la main à l’œuvre, et dans une suite de mémoires précieux, il révéla une foule de trésors inconnus avant lui, dont la nature libérale avait paré cette belle portion du globe. Doué d’une grande activité, d’une santé robuste, et n’éprouvant presque jamais le besoin du repos, il put accomplir de vastes travaux, dont la seule idée aurait effrayé tout autre homme moins actif et moins laborieux. Guettard eut ainsi la gloire de contribuer puissamment à répandre en France le goût de la minéralogie; et cette science, si ignorée avant lui, reçut dès ce moment une impulsion heureuse, qui l’a conduite par degrés au point où nous la voyons arrivée de nos jours.

     A de si hautes facultés de l’esprit, Étienne Guettard joignait les qualités du cœur, qui le faisaient aimer de tous ses confrères, et particulièrement de ceux qu’il admettait dans son intimité. On rapporte cependant que doué d’un caractère vif et quelque peu irascible, il supportait difficilement la contradiction: mais il revenait promptement de ses mouvemens d’impatience, et souvent même il en· demandait pardon. La seule vue d’un malheureux lui faisait quelquefois répandre des larmes; et il soulageait toujours de ses propres deniers les besoins des pauvres qu’il visitait comme médecin. Sa sensibilité s’étendait jusque sur les animaux; il ne souffrait point, dit-on, qu’on en tuât aucun chez lui, ou pour son propre usage.

Portrait de Jean-Etienne Guettard par Théodore Charpentier (musée d'Etampes)
Jean-Étienne Guettard (musée d’Étampes)
     Guettard était conservateur du cabinet d’histoire naturelle du duc d’Orléans. Sa renommée répandue au loin, l’avait fait admettre dans plusieurs sociétés savantes et [p.162] étrangères, qu’il éclairait de ses lumières et enrichissait des trésors de son érudition. Il était en même temps membre de l’Académie des Sciences, et de celles de la Rochelle, de Florence et de Stockholm; il termina ses jours à Paris, le 8 janvier 1786 (1).
     (1) Voy. Éloge de Guettard, prononcé à l’Académie des Sciences, par Condorcet [bib].
    Les œuvres du naturaliste Guettard consistent en un grand nombre de mémoires, présentés successivement à l’Académie des Sciences.
     Ses autres ouvrages sont:

     1° Observations sur les plantes, Paris, 1747, 2 vol.in-12.
On trouve dans cet écrit le catalogue des plantes qui croissent aux environs d’Étampes et d’Orléans, et dans quelques autres provinces de la France.
     2° Histoire de la découverte faite en France, de matières semblables· à celles dont la porcelaine de la Chine est composée. Paris, 1765, in-4°.
     On doit remarquer que cette découverte importante a été l’occasion de l’établissement de la belle manufacture de Sèvres.
     3° Mémoires sur les différentes parties des Sciences et des Arts. Paris, 1768-83, 5 vol. in-4°.
     4° Mémoire sur la minéralogie du Dauphiné. Paris, 1779, 2 vol. in-4°.
     5° Atlas et description minéralogique de la France. Paris, 1780, in-folio.
     6° Enfin des lettres et des dissertations dans les journaux économiques et de médecine. [p.163]



[
Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire]


     Nous terminerons ici cette courte notice. Mais après avoir parlé du naturaliste Guettard, nous ne pouvons nous défendre de nommer parmi ceux qui continuent avec renommée ses traditions de sciences et d’études, M. Geoffroy Saint-Hilaire, né aussi à Étampes, et qui est aujourd’hui professeur d’histoire naturelle au collège de France, l’un des administrateurs du jardin des Plantes, et membre distingué de l’Académie des Sciences.
*



     
Chapitre XXIII: Jean Hue, Basile Fleureau. Claude Mignault. Jacques Houllier.  Antoine Guénée. Jean-Étienne Guettard.  Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire.
Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire      * Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire (1772-1844) est nommé en 1793 sous-garde et sous-démonstrateur au Cabinet d’histoire naturelle du Jardin royal; on lui attribue la chaire de Zoologie (Quadrupèdes, Cétacés, Oiseaux, Reptiles, Poissons), l’une des douze chaires initiales du nouveau Muséum d’Histoire naturelle créé par décret de la Convention nationale le 10 juin 1793, puis en 1794, celle de Zoologie (Mammifères et Oiseaux) qu’il occupera jusqu’en 1841. Il est nommé professeur de zoologie à la faculté des sciences de Paris en 1809, mais il n’exerça jamais au Collège de France comme l’écrit Montrond. (voir: P. Jaussaud & É.-R. Brygoo, Du Jardin au Muséum en 516 biographies [630 p.], Paris: Muséum national d’Histoire naturelle [Collection Archives], 2004. (Bernard Métivier).
 
 
CHAPITRE PRÉCÉDENT
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE SUIVANT
Source: édition de 1837 saisie par Bernard Métivier en mars 2012 (chapitre 23), annotée et illustrée par Bernard Gineste
BIBLIOGRAPHIE

Éditions
 
     Clément-Melchior-Justin-Maxime FOURCHEUX DE MONTROND (dit Maxime de MONTROND ou de MONT-ROND), «Chapitre vingt-troisième», in ID., Essais historiques sur la ville d’Étampes (Seine-et-Oise), avec des notes et des pièces justificatives, par Maxime de Mont-Rond [2 tomes reliés en 1 vol. in-8°; planches»], Étampes, Fortin, 1836-1837, tome 2 (1837), pp. 153-163.

     Réédition numérique illustrée en mode texte: François BESSE, Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: Essais historiques sur la ville d’Étampes (1836-1837)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-montrond.html, 2012.

     
Réédition numérique de ce chapitre: Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: De quelques hommes remarquables de la ville d’Étampes (1837)» [édition numérique illustrée en mode texte], in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-montrond1836chapitre23.html, 2012.

Sources utilisées par l’auteur

     Philibert PAPILLON (chanoine dijonnais, 1666-1738), «Dissertation sur les ouvrages de M. Claude Mignault», in Pierre Nicolas DESMOLETS (oratorien, 1678-1760) [éd,], Continuation des mémoires de littérature et d’histoire. Tome sept [480 p.], Paris, Nyon fils, 1749, pp. 200-217.

     Philibert PAPILLON, «Claude Mignault, en latin Minos», in Bibliothèque des auteurs de Bourgogne. Tome second. M-X, Dijon, Philippe Marteret, 1747, pp. 50-56.

     Jean-Pierre NICERON (barnabite, 1685-1738), «Claude Mignault», in
Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, de la république des lettres, avec un catalogue raisonné de leurs ouvrages [43 volumes in-12], Paris, Briasson, 1727-1745, tome XIV (1731), pp. 81-99.

     François-Marie AROUET dit VOLTAIRE (1694-1778), «Lettres de d’Alembert et de M. de Voltaire. CCCCXVII. De M. de Voltaire. 8 décembre 1776», in Œuvres complètes. Correspondance particulière.  Volume 42 [490 p.], Paris, P. Plancher, 1820, pp. 476-477.

     Bon-Joseph DACIER (secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1742-1833),
«Notice sur la vie et les ouvrages de M. l’abbé Guénée», in Abbé Antoine GUÉNÉE, Lettres de quelques juifs portugais, allemands et polonais à M. de Voltaire, avec un petit commentaire extrait d’un plus grand, par M. Guénée. 7e édition revue, corrigée d’après les manuscrits de l’auteur et augmentée de ses Mémoires sur la fertilité de la Judée. Avec une notice sur l’auteur [4 vol. in-12], Paris, Méquignon junior, père, 1815, pp. V-XIII.
     Cette notice se retrouve dans toutes les éditions postérieures (1817, 1819, 1821, 1822, 1826, 1827, 1857 et 1863, dans la version italienne de 1823 rééditée en 1826, et sans doute dans les 2e et 3e éditions étatsuniennes de 1845 et 1848).

     
M. C. L. (?), «??», in Journal général de France (17 septembre 1816), p. ?.

     Marie Jean Antoine Nicolas Caritat, marquis de CONDORCET (†1794), «Éloge de Guettard» (†1786), in Sophie de GROUCHY (sa veuve) [éd.], Œuvres de M.J.A.C. Condorcet, Brunswick, 1804, t. 3, pp. 317-347. 


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
   
Explicit
   
SommaireNouveautésBeaux-ArtsHistoireLittératureTextes latinsMoyen Age NumismatiqueLiensRemerciementsAssociationNous écrire - Mail