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Des choses
memorables arrivées Estampes
sous le regne de Philippe V, Charles IV et Philippe VI |
Armoiries de Charles d’Étampes et de Louis II d’Étampes |
Maria de la Cerda |
Charles II d’Alençon |
Armoiries de Charles II d’Alençon régent du comté d’Étampes |
Ce chapitre est consacrée
à la période où le comté d’Étampes fut
tenu par Charles d’Évreux, puis par sa veuve Marie d’Espagne remariée
avec Charles II d’Alençon, pendant la minorité de Louis
II d’Évreux. Rien
n’est rapporté en fait ici du bref règne de Philippe V le Long
(1316-1322) déjà traité au chapitre précédent,
mais seulement de ceux de Charles IV le Bel (1322-1328) et de Philippe
VI de Valois (1328-1350): on déborde un peu même sur celui
de Jean II le Bon (1350-1364). La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer. |
Philippe V le Long |
Philippe IV le Bel |
Charles IV le Bel |
Philippe VI de Valois |
PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE XXXIII. Des choses memorables arrivé à Estampes sous le regne de
[Depuis 1319. jusques
à 1352.]
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NOTES
Charles son puisné. Charles dit d’Évreux, ou d’Étampes, né en 1305, mort le 5 septembre 1336, fils du comte d’Évreux Louis de France et de Marguerite d’Artois. Marie fille de Fernand d’Espagne, etc. Cette Marie dite d’Espagne, ou de Castille, ou de la Cerda était fille de l’infant Ferdinand de la Cerda, lui-même fils aîné d’Alphonse X de Castille. Cette maison de la Cerda était la branche aînée de la famille royale de Castille, alors dépossédée du trône. Marie de la Cerda épousa en 1335 dit d’Évreux, ou d’Étampes et lui donna deux enfants: Louis II d’Évreux, ou d’Étampes, et un certain Jean, qui finit ses jours à Rome. Veuve dès le 5 septembre 1336, alors qu’elle était encore probablement enceinte de son son deuxième enfant, elle épousa en seconde noce dès le mois de décembre suivant Charles de Valois, dit Charles II d’Évreux, cousin germain des trois derniers rois de France, et surtout frère cadet de Philippe de Valois, roi de France depuis 1328. Ce Charles II d’Évreux était lui-même veuf depuis quelques mois de Jeanne de Joigny, sans enfant connu. Maria lui donna au moins cinq enfants de 1337 à 1344. Son nouvel époux administra avec elle le duché d’Étampes jusqu’à sa mort survenue le 26 août 1346. Marie de la Cerda se trouvait veuve à nouveau, alors que son fils aîné, Louis II d’Évreux, ou plutôt d’Étampes, n’avait qu’une dizaine d’années. Elle le maria en 1358, âgé de 22 ans, à Jeanne de Brienne, fille du connétable Raoul de Brienne, qui n’en eut pas d’enfants. Marie de la Cerda mourut elle-même le 19 novembre 1379. Elle devait bien être aussi pieuse que le dit Fleureau, car nous voyons que les deux fils aînés qu’elle donna à Charles d’Alençon entrèrent tous deux dans le clergé et finirent archevêques, tandis que le duché d’Alençon ne revint qu’au troisième des fils de Charles d’Alençon et de Marie. Le Contract de ce mariage… l’an 1335. Quelqu’un pourrait-il nous indiquer où l’on peut trouver le texte de ce contrat? Philippe VI. dit de Valois. Philippe de Valois était roi depuis 1328. Il était le fils de Charles de Valois, frère cadet de Philippe IV dit Philippe le Bel (1285-1314), et donc cousin des trois fils de ce dernier qui se succédèrent sur le trône de France, Louis X le Hutin (1314-1316), Philippe V le Long (1316-1322) et Charles IV le Bel (1322-1328). À la mort de son cousin germain Charles IV dit Charles le Bel, en 1328, et en l’absence d’héritier mâle survivant, il fut reconnu roi de France: c’est alors qu’on inventa la loi salique. Par le titre suivant. Nous donnons en Annexe 1 traduction de cet édit. Amœnitate loci. Par l’agrément du lieu. Voilà qui réjouira les amoureux du pays étampois, dont les charmes sont vantés en haut lieu depuis au moins le quatorze siècle. Rerum, & fructuum opulentia ab antiquis temporibus præpollenti. Par son opulence matérielle et agricole suréminente depuis les temps anciens. L’archéologie montre tous les jours de nouveaux témoignages de la prospérité de notre pays depuis au moins l’époque gallo-romaine. Præsenti statuto Pragmaticè diffinito. “par le présent arrêt fixé par décret”. On trouvera ici peut-être bon de trouver une explication à cet adverbe non classique pragmatice. Chez Ciciéron l’adjectif pragmaticus signifie tantôt “relatif aux affaires politique”, tantôt “habile, expert en droit”. Il connaît aussi, ainsi que Quintillien, un substantif pragmatici, calqué sur le grec, qui désigne des techniciens du droits auxiliaires des orateurs. Ultérieurement on trouve les expressions pragmatica sanctio (code justitien), pragmaticum rescriptum (saint Augustin) ou plus simplement pragmaticum (code théodosien), qui toutes désignent un rescrit impérial concernant une question concrète d’ordre administratif. C’est du moins ainsi que résume brièvement la question le nouveau Grand Gaffiot. Quant au dictionnaire de latin médiéval de Niermeyer, il atteste pour pragmaticus le sens nouveau de “relatif aux affaires civiles”, et pour pragmaticum celui de “rescrit impérial” ou de “diplôme royal”. Selon le même Niermeyer l’adverbe pragmatice signifie simplement “selon le droit séculier”, notamment par opposition à l’adverbe canonice, “selon le droit canonique”. Mais selon Blaise, qu’il est toujours intéressant de consulter, il signifierait aussi, tout simplement, “par décret”, voire même “justement, légalement”. Il est bon de noter que selon Littré, “pragmatique” désignerait en français dans l’un de ses acceptions une “disposition d’un souverain concernant ses États et sa famille”. Il ajoute, concernant l’étymologie: “on appela ainsi, à partir de Constantin et en Orient, les rescrits qui n’étaient pas simplement répondus par les empereurs en marge des suppliques, et qui étaient l’objet d’une expédition spéciale et solennelle; cela finit par désigner un édit du souverain en général; et la cour de Rome conserva ce nom aux édits du souverain qui la concernaient.” D’où le sens spécialisé et principal qu’a pris le mot en français lorsque l’on parle de la “Pragmatique sanction”, ou simplemement “Pragmatique” au sens de “règlement émanant du pouvoir civil en matière ecclésiastique”. Tho. Theor. Quelqu’un pourrait-il nous indiquer le sens de cette abréviation? Au tresor des Chartes à Paris sous le titre Estampes 2. n. 4. Sauf erreur cette charte doit être actuellement conservée aux Archives nationales sous la cote K166 A.3 (1301-1327: 49 pièces). J’irai vérifier un de ces jours. Scellé en queuë de soye verte, & rouge etc. Les lacs de soie verte et rouge sont la marque d’un édit royal. Carolus Dei gratia Francorum, & Navarræ Rex. “Charles par la grâce de Dieu roi des Francs et de Navarre” In laterno ad hæreditatem de tempore Regis Caroli. Je ne sais pas ce que signifie in laterno. Apparemment je ne suis pas le seul. Quelqu’un a-t-il une idée? Au registre du procés de Robert d’Artois, etc. Ce procès célèbre, qui dura sept ans, et rellatif à la succession du comté d’Artois, fut l’une des causes de la Guerre de cent ans, dans la mesure où Robert d’Artois, finalement condamné, rejoignit la cour du roi d’Angleterre Édouard . Plein de péripéties rocambolesques, empoisonnements, faux et usages de faux, il a défrayé la chonique et marqué les esprits. Le dossier est conservé sous les cotes J 439, 440A, 440B et JJ 20), sans parler, à la BNF, du mansucrit français n°18437 (dont phtographie d’une miniature ci-contre). Les Pairs Laïs. Les Pairs laïcs. Du Tillet… en son Recueil des Pairs de France. Nous donnons dans notre bibliographie les références de quatre éditions de cet ouvrage, de 1580 à 1618. Odon, ou Eudes IV... de Bourgogne, Jean... de Châlons-sur-Saone, Jeanne… Philippe le Long… Othon… Mahault… Au temps du Comte Charles, il s’émeut un grand differend entre Odon, ou Eudes IV. Duc de Bourgogne, & Jean Sire de Châlons-sur-Saone, à cause qu’Eudes luy ôtoit le profit des Sels qui se faisoient dans les marais d’une fontaine de son pays, tous deux se fortifierent le mieux qu’ils purent: Jean de Châlons étoit secouru par les Allemans, & Eudes qui étoit tres-puissant en biens, ayant épousé Jeanne, fille du Roy Philippe le Long, Comtesse de Bourgogne, par la succession d’Othon, son ayeul maternel, & d’Artois, à cause de Mahault son ayeule maternelle, avoit aussi de grands,& puissans amis, qui l’assistoient de leurs moiens, & de leurs forces. Charles d’Evreux, Comte d’Estampes fut de ce nombre*: & Du Préau. L’ouvrage auquel fait référence Fleureau dans la marge est vraisemblablement cette chronique de Gabriel DUPRÉAU (1511-1588), Histoire de l’estat et succès de l’Église, dressée en forme de chronique généralle et universelle... depuis la nativité de Jésus-Christ jusques en l’an 1580 [2 volumes in-f°], Paris, J. Kerver, 1583. Il y en a qui disent qu’il fut tué en cette guerre. Il n’est pas clair si Du Préau est du nombre, je n’ai pas été voir. L’Eglise des Cordeliers de Paris avant qu’elle eût été brulée. “Cette église fut brûlée dans la soirée du 19 novembre 1580. Un religieux étant seul, voulut achever de dire un office et attacha une bougie qu’il avait allumée au lambris de la chapelle de saint Antoine de Padoue, où il y avait une quantité d’ex voto en cire ; il s’endormit (certains historiens prétendent qu’il était ivre), le feu prit et se communiqua avec tant de rapidité et de violence qu’en un moment toute l’église fut embrasée, sans qu’on put y apporter le moindre secours. Les cloches furent fondues, le chœur, la nef, les chapelles et une partie du cloître, furent ravagés par la force du feu, qui détruisit la plupart des tombeaux qu’on y voyait auparavant. C’étaient les tombeaux du roi Philippe le Long, de plusieurs reines, princes et princesses de France” [d’après Henri GOURDON DE GENOUILLAC (1826-1898), Paris à travers les siècles: histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu’à nos jours (6 volumes in-4°), Paris, F. Roy, 1882-1889]. Jeanne d’Evreux, sœur de Charles Reine de France. Le gisant de Jeanne d’Évreux est à Saint-Denis (dont photographie ci-contre). Louis d’Evreux, Comte d’Estampes son fils. Louis, pair de France, comte d’Étampes, de Gien et de Biscaye, seigneur de Dourdan, de Lunel, de Gallardon et d’Aubigny, est donc un prince capétien, fils aîné de Charles († 1336), pair de France, comte d’Étampes, et de son épouse Marie de la Cerda († 1375 ; de la maison de la Cerda, branche aînée de la famille royale de Castille mais dépossédée du trône). Philippe de Melun, Evêque de Châlons-sur-Marne. Philippe III de Melun fut évêque de Chalons-en-Champagne de 1335 à 1339. Son testament, par acte du onziéme de Juin 1337. Qui saurait où l’on peut consulter ce testament? Écartelé d’Evreux & d’Artois. Il faudrait donc revoir le blason que nous avons reproduit en début de chapitre et ci-contre. Au grand Autel de l’Abbaye de Morigny. Curieusement Fleureau n’en reparlera pas dans son histoire de l’abbaye de Morigny, à la date considérée, dans la troisième partie de son ouvrage, p. 540. La sainte Croix de Septembre. On fête le 3 mai l’Invention de la sainte Croix en mai (c’est-à-dire la découverte en 326 de cette insigne relique au pied du Calvaire par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin;),et l’Exaltation de la sainte Croix le 14 septembre, date à laquelle avait été consacrée à Jésusalem la basilique de la Résurrection, édifiée par la même pour abriter cette relique. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l’Eglise et des parcelles de la vraie Croix furent distribuées à travers le monde chrétien. En ces teneures, par moien, & sans moien. Je ne suis pas sur de bien entendre cette expression. “Moyen”, selon Littré, a notamment pour acception d’être un “Terme d’ancienne coutume: succéder par moyen, succéder par la médiation d’une personne interposée qui est morte, comme un petit-fils à un aïeul, un petit-neveu à son grand-oncle.” Mais plus généralement, selon le lexique de l’ancien français de Godefroy, “par moyen” et “sans moyen” signifient respectivement “médiatement” et “immédiatement”. Il s’agit donc ici sans doute d’après le contexte des différents degrés de la propriété féodale, détenue en fief, en arrière-fief ou en arrière-arrière-fief. Ieannot Charretier. Autre graphie de Chartier. Montgibert. Lieu-dit des Granges-le-Roi à ma connaissance non encore localisé. Au terroire des Granges le Roy. Les Granges-le-Roi constituent actuellement une petite commune située au Sud de Dourdan et en bordure de la forêt de Louye, et de la plaine de Beauce. Au dessus de l’Aumône saint Iean, au lieu appellé le Pommier. L’aumône Saint-Jean est citée dès 1085 par une charte de Philippe Ier qui en fait don sous le nom d’Hôtel-Dieu (domus Dei) et de Refuge des pauvres (Receptaculum pauperum). Fleureau lui consacrera le chapitre 23 de sa deuxième partie, De l’Hôpital de saint Jean au haut pavé. (pp. 464-465). D’après Frédéric Gatineau, cet établissement occupait les actuels numéros 50, 50 bis et 50 ter de la rue du Haut-Pavé, à l’angle de qui s’appelait déjà la rue Saint-Jean en 1657 (Archives départementales de l’Essonne, E 3913). De là aussi, plus récemment, le nom de la passerelle jetée en 1843 sur la tranchée creusée pour le chemin de fer et élargie en 1970, puis, au-delà, l’actuelle rue du Pont-Saint-Jean, qui était déjà une ruelle Saint-Jean sur un plan de 1812; sans parler de la résidence pavillonnaire du Pont-Saint-Jean, qui date des années 1970. De l’hospice millénaire lui-même il ne reste sans doute que les fondations. Il y existait selon Fleureau une chapelle dédiée tant à Saint Jean l’Évangéliste qu’à saint Altin, légendaire compagnon des évangélisateurs de la contrée, Savinien et Potentien. Le souvenir du lieu-dit le Pommier est perdu depuis longtemps. Au bourg saint Pere. Dans le quartier Saint-Pierre d’Étampes. Ligier Charretier. Autre graphie de Chartier. Aux Samedis, & aux festes de Nôtre Dame. Les fêtes de Notre-Dame sont l’Annonciation (25 mars), l’Assomption (15 août), la Nativité de Notre-Dame (8 septembre), la Visitation (2 juillet) et la Chandeleur ou Fête de la Purification de Notre Dame (2 février). Aux quatre festes annuelles de l’an. Les quatre fêtes annuelles sont respectivement Noël (le 25 décembre), l’Ascension (le jeudi quarantième jour après Pâque), l’Assomption (le 15 août) et la Toussaint (le 1er novembre). Celuy qui sera ordonné Semanier à celebrer ladite Messe. On appelle semainier, selon Littre, “celui, celle qui est de semaine pour officier dans un chapitre ou dans une communauté religieuse”. A compter du jour de nôtre deceds, & d’illec en avant. “à compter du jour de notre décès et pour tout le temps qui le suivra”. Ses hoirs, nez, & engendrez de sa chair. Est donc exclue toute autre forme de descendance que naturelle et directe. A toûjours-mes, tournure qui s’est aussi écrite A toujours mes ou A tousjours mais ou à toujours mais, et correspond au moderne A jamais. Sans les mettre hors de leurs mains. Sans les donner à fief. Amortir. Autoriser. Aux Jacobins à Paris. Les gisants de Marie de la Cerda et de son second époux Charles d’Alencçon, qui se trouvaient comme ceux de ses beaux parents Louis Ier d’Évreux et Marguerite d’Artois à l’église disparue des Jacobins de Paris, en ont été depuis transférés à la nécropole royale de Saint-Denis. Toute critique ou contribution
sera la bienvenue.
Any criticism or contribution welcome.
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L’érection
de la baronie d’Étampes en Comté par Charles IV.
(1327)
B.G., 2006
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Éditions Réédition en fac-similé: Dom Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [23 cm sur 16; XIV+622+VIII p.], Marseille, Lafittes reprints, 1997. Réédition numérique en ligne (en cours depuis 2001): Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Les Antiquitez d’Estampes (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-fleureau.html, 2001-2007. Ce chapitre: Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Des choses memorables arrivées à Estampes sous le règne de Philippe V, Charles IV et Philippe VI (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b33.html, 2006. Sur
la sépulture de Marie de la Cerda et de son second époux
Charles d’Alençon
Thomas KERRICH (1748-1828), Engravings of tombs at the Jacobins and the Cordeliers [gravures représentant les tombes conservées dans l’église des Jacobins et dans celle des Cordeliers, et notamment celle de Louis Ier d’Évreux, ainsi sans doute que celles de Charles II d’Alençon et de son épouse Marie d’Espagne, veuve de Louis Ier d’Évreux], 1785. Cf. SIR JOHN SOANE’S MUSEUM, Concise catalogue of drawings, http://www.soane.org/drawings/index.cfm?q=evreux&fields=all, en ligne en 2006: «Etching of effigy on monument to Louis Comte d’Evreux, Church of the Jacobins, Paris, print dated 1785». Cf. Elizabeth A. R. BROWN, «The Oxford Collection of the Drawings of Roger de Gaignieres and the Royal Tombs of Saint-Denis», in Transactions of the American Philosophical Society, New Series 78/5 (1988), pp. I-VIII+1-74 [dont une mise une ligne mercantile]. . Sur le Recueil
de du Tillet allégué par Fleureau
Jean DU TILLET, Recueil des rois de France, leur couronne et maison: ensemble, le rengs des grands de France, par Jean du Tillet, sieur de la Bussiere, Protenotaire & Secretaire du Roy, Greffier de son Parlement. Plus, une Chronique abbreg´ee contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les Roys & Princes, Republiques & Potentats estrangers; Par M. I. du Tillet, Evesque de Meaux freres, Paris, Jacques du Puys, 1580. Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière, protonotaire & secretaire du roy, greffier de son Parlement. Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères. En ceste dernière édition ont été adjoustez les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane et plusieurs autres de la cour de Parlement concernant les dits privilèges (Par L. S. D. F. D. G.) [2 tomes en 1 volume in-4°; portraits; le tome II portant la date de 1601], Paris, Houzé & J. et P. Mettayer & B. Macé, 1602. Jean du TILLET, Recueil des rois de France, leurs couronne et maison, ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet,... Plus une Chronique abbrégée contenant tout ce qui est advenu, tant en fait de guerre, qu’autrement, entre les Roys et princes, Républiques et potentats étrangers, par M. I. du Tillet, évesque de Meaux, frères. En outre les Mémoires dudit sieur sur les privilèges de l’Eglise Gallicane, et plusieurs autres de la Cour de Parlement, concernant lesdits privilèges. En ceste dernière édition a esté ajouté les Inventaires sur chaque maison des rois et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [3 parties & 2 tomes en 1 volume in-4°; le tome II porte la date de 1606; portraits], Paris, P. Mettayer & B. Macé, 1607. Jean du TILLET, Recueil des roys de France,... ensemble le rang des grands de France, par Jean Du Tillet, sieur de La Bussière,... plus une chronique abbrégée... par M. J. Du Tillet, évesque de Meaux, frères; en outre les Mémoires du dit sieur sur les privilèges de l’Église gallicane... En ceste dernière édition a esté adjousté: les inventaires sur chasque maison des roys et grands de France et la chronologie augmentée jusques à ce temps [4 parties en 2 volumes in-4°; la 1re partie seule constitue une édition séparée; les autres, datées de 1606, appartiennent aux éditions précédentes], Paris, P. Mettayer, 1618.
Sur le Procès de Robert d’Artois
1) Archives Nationales, J 439, 440A, 440B [“Procès de Robert d’Artois (voir JJ 20). (1281) 1286-1337”]. (d’après l’inventaire mis en ligne par les Archives nationales, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/SAPDF/egfn_j.pdf). 2) Archives Nationales, JJ 20 [“Procès de Robert d’Artois. 1329-1337”]. Voici ce que note l’inventaire mis en ligne par les Archives nationales, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/SAPDF/egfn_j.pdf: “Le présent volume, qui ne correspond pas au registre XX de Gérard de Montaigu (autre exemplaire officiel du procès: actuellement Bibliothèque nationale, ms. français 18437), réunit deux registres primitivement distincts retirés des Layettes (voir J 439 à 440B): Première partie (fol. 1-196): exemplaire officiel, signé à chaque page. Seconde partie (fol. 197-266): deuxième exemplaire (copie partielle) et fragments d’un troisième exemplaire.” 3) Bibliothèque Nationale de France, ms. français 18437 en date de 1336 (autre exemplaire, avec au f°2 une miniature représentant la Cour des Pairs de France présidée par Philippe VI, siégeant pour juger Robert III d’Artois, comte de Beaumont). Didier LOUCHET, Robert d’Artois [23 cm; 241 p.; bibliographie (8 p.)], Nice, Alandis, 2001. Toute
critique ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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