Gilles Villemaire, aubergiste à Étampes
À la Fontaine,
rue Saint-Jacques, 1766-1801
Tentative de reconstitution d ’un
plan du quartier et de ses auberges sous l ’Ancien
Régime par Léon Marquis en 1881
Signature de Gilles Villemaire en 1769
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Renseignements
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Sources
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1733-1801
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Gilles Villemaire (1734-1801),
marchand hôtelier à Étampes où il tenait l'auberge
de La Fontaine, était le fils et successeur de Simon Villemaire,
mort à Étampes en 1766 et de Marie Anne Godin, morte aussi
à Étampes avant 1769. Le 17 janvier 1769 il s’était
marié à Chaussy (Loiret) avec Marie Lejeune (1743-1814), fille
de Pierre Lejeune (1711-?), fermier (Loiret), et de Louise Joigneau (1718-1799).
Il eut pour successeur son fils aîné Simon-Pierre Villemaire. |
Il nous faut ici remercier la généalogiste
Bénédicte Laurent , seule à s'être intéressée
semble-t-il à ce jour à Gilles Villemaire (“Généalogie”,
in Geneanet, consulté en 2020) et grâce à qui
nous avons trouvé son acte de mariage à Chaussy.
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1734
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Naissance de Gilles
Villemaire. — “Le quatorze février mil sept cent trente quatre a été
batisé par moy vicaire soussigné Gilles né d’hyer fils
de Simon Villemaire hostellier et de Marie Anne Godin son épouse.
Le parain qui a donné le nom Gilles Chaudé, la maraine Marie
Catherine Godin, lesquels ont signé avec nous. Ainsi signé
: Gilles Chaudé, Catherine Godin, Gudin vic. avec paraphe.”
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AD 4E 1109 (saisie de B.G.,
2020).
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1740
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Mention des Villemaire
comme tenant La Fontaine. — “Nous rencontrons les Villemaire, à La Fontaine,
au moins de 1740 à 1778.”
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Michel Martin, Les corps de métiers
dans la région d’Étampes du XIIe siècle à la
Révolution. 3. Hôteliers et cabaretiers dans le sud de l’Essonne
du XlVe siècle à la Révolution (Collection Mémoires
d’Étampes n°14), Étampes, Archives municipales d’Étampes,
2017, p. 20.
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1751
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Liste
des 20 aubergistes d’Étampes. — “En 1751, ils sont 20: Jean Delaroche, Étienne Charpentier,
la veuve d’André Thibault et Louis Davoust, à Saint-Martin;
Jean Baron et Denis Anseaume, à Saint-Pierre; à Saint-Basile,
Saint-Gilles et Notre-Dame nous trouvons Alexis Charpentier, Claude Lecomte,
Étienne Lecomte, Étienne Barbier, Étienne Belanger,
François Darblay, François Dupuis, Julien Salomon, la veuve
Guesnée, la veuve de Pierre Desforges, Nicolas Salomon, Pierre Darblay,
Pierre Dupetit, Rodolphe Darblay et Simon Villemaire.”
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Michel Martin, op. cit., p. 11,
alléguant “le rôle de la taille de 1751” (apparemment
aux Archives municipales Étampes sous la cote FA 66).
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1766
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Inventaire
après-décès de son père François Villemaire.
— “Enfin, en 1766, à la mort de François Villemaire, hôtelier
de La Fontaine, à Saint-Gilles, l’inventaire mesuré
atteint seulement 1.350 livres. [...] Lors du partage de François
Villemaire, hôtelier à La Fontaine, place Saint-Gilles,
le patrimoine immobilier atteint 18.300 livres en 1766. Le bâtiment
de l’hôtellerie n’a pas grande valeur (1.350 livres), mais la communauté
possède une autre maison à Saint-Gilles, outre une maison et
des terres sur le plateau (au hameau du Chesnay), ainsi qu’une petite exploitation
agricole à Saint-Hilaire; des rentes complètent les revenus.”
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Michel Martin, op. cit., pp.
10 et 14, alléguant AD91 B 1299.
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1769
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Mariage à Chaussy
(Loiret). —“Après
la publication de trois bans canoniquement faits tant aux portes des messes
paroissiales de Saint Gilles d’Etampes diocèse de Sens domicile de
l’epoux qu’au prone de cette paroisse les premier, six et huit du mois de
janvier de la presente année sans qu’on ait decouvert d’empechement
ni formé d’oppositions comme il nous a paru par le certificat du
sieur curé de Saint Gilles signé Doches, les fiançailles
celebrées hyer, nous pretre soussigné avons le dix sept janvier
mil sept cent soixante neuf, pris le mutuel consentement de Gilles Villemaire,
marchand hotellier à la Fontaine à Etampes fils des deffunts
Simon Villemaire et Marie Anne Godin d’une part, et de Marie Lejeune âgée
de vingt cinq ans fille de Pierre Lejeune laboureur et de Loüise Joigneau,
leur avons conferé le sacrement de mariage et donné la benediction,
dispense de non diocese préalablement obtenue et signée Paris
vic(aire) gen(eral) ; en presence et du consentement du costé de
l’epoux de Jacques Rose et Grégoire Rioton beaux frères à
cause de Marie et de Jeanne Villemaire leurs femmes, Alexis Theodore Charpentier
cousin germain et de plusieurs autres du costé de l’epouse, de ses
susdits père et mère, de Pierre et Hyppolite Lejeune ses frères,
de Genevieve, Françoise, Marie et de Therese Lejeune ses sœurs et
de plusieurs autres parents soussignés. — [Signé:]
Marie Lejeune — P. Lejeune [paraphe] — Villemaire
[paraphe] — Jacques Roze [paraphe] — Godin [paraphe] — Marie Anne Chenard
—J. Lejeune — Riventon — H. Lejeune —Rigault fils — [trois points maçonniques]
Parmentier [paraphe] — Godin [paraphe] — Lejeune Godin [paraphe] — Marie Villemaire
Godin [paraphe] — Grancour curé.”
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AD45 AD45 353 O-Suppl GG 66 (saisie de
B.G., 2020).
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1770
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Baptême de sa
fille Marie Louise. —
“Aujourd’huy cinq octobre mil sept cent soixante et dix a été
baptisée par moi vicaire soussigné Marie Louise née
d’hier, du légitime mariage de Gilles Villemaire aubergiste et de
Marie Lejeune son epouse. Le parain François Antoine Rigault marchand
de cette ville, la mareine Louise Jouanneau qui a declaré ne sçavoir
signer, le parain a signé avec moy. — [Signé:] Rigault —
Leclerc vic.”
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AD91 4E 1110 (saisie de B.G., 2020).
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v. 1776
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Baptême de son
fils et futur successeur Simon-Pierre.
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Bénédicte Laurent, “Généalogie”,
in Geneanet, consulté en 2020; mais nous n'avons pas retrouvé
la date exacte ni l'acte de naissance de l'intéressé. |
1779
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Naissance et baptême de
sa fille Marie Rose Adélaïde. — “Aujourd’huy
dix neuf septembre mil sept cent soixante dix neuf a été par
nous curé [de Saint-Gilles d’Étampes] soussigné batisé Marie Rose Adelaide née
de ce jour, fille de sieur Gilles Villemaire, aubergiste à la Fontaine,
et de Marie Lejeune son épouse. Le parain Nicolas Carnevillier maitre
boulanger, le mareine Marie Villemaire veuve du sieur Jacques Rose, lesquels
ont signés avec nous. — [Signé:] M. Villemaire — Nicolas Carnevillier
— Doches curé.”
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AD91 4E 1111 (saisie de B.G., 2020).
D'après Boncerf (cf. ci-dessous) c'était le septième
enfants survivant du couple, mais à cette heure nous n'avons pas
trouvé trace des actes de naissance correspondants sauf ceux de
Marie Louise (1770) et de Marie Rose |
1779
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Récit des maladie,
cure et guérison de cette nouveau-née. — “La dame Villemaire, aubergiste à Étampes,
est accouchée le 20* septembre 1779,
d’une fille qui ne paroissoit avoir aucun vice de conformation; elle ne rendoit
cependant aucun excrément par l’anus , quoique l’ouverture fût
naturelle à l’extérieur. Les parens, inquiets de ne |255
trouver dans ses langes aucune déjection de matières fécales,
mais seulement de l’urine, quoiqu’ils eussent introduit des suppositoires
,administré des lavemens et des médecines avec le syrop de
chicorée composé, désespéroient de la sauver.
Ces secours ne remplissoient pas leurs vues, leur enfant refusoit le tetton,
et la nourrice étoit obligée de lui rayer du lait dans la
bouche pour le faire subsister. Ce dégoût a persisté
pendant huit jours, après lequel temps il a tetté et a bû;
mais les boissons, ainsi que le lait, étoient presqu’entiérement
rendus par la bouche, après avoir séjourné quelques
momens. Une parente zélée, désirant conserver cet enfant,
me l’apporta pour l’examiner et remédier au désordre qu’il éprouvoit.
Je présumai, après quelques questions, que l’obstacle étoit
dans le rectum ou autre intestin, plutôt qu’au pylore, attendu qu’il
n’avoit pas même rendu le méconium: j’introduisis un petit navet
en guise de sonde, qui ne pénétra qu’à un pouce et quelques
lignes. Je m’assurai ensuite, par tous les moyens possibles, qu’il y avoit
une membrane ou bride qui ne pouvoit être qu’une union des parois de
cet intestin. Je déclarai que, pour guérir cet enfant, il falloit
donner issue aux matières en introduisant le trocar, et en agrandissant
|256 ensuite cette voie par les bougies. On
porta en conséquence l’enfant à leur chirurgien ordinaire,
qui se contenta d’examiner seulement l’extérieur, et soutint que cette
partie étoit bien conformée; qu’il falloit réitérer
les remèdes ci-dessus: vingt jours s’étant écoulés,
et le vomissement subsistant, sans aucune selle depuis la naissance, le pere
et la mere avoient lieu de penser que le fruit de leurs amours ne pouvoit
éviter le trépas; ils craignoient aussi que cet enfant ne vécût
avec une telle incommodité contre-nature: ils pleuroient sur son
fort, quoique cette fille fut leur septieme enfant vivant. Ils se rendirent
chez moi le 10 octobre pour me prier de procurer quelques secours à
cette petite-malheureuse, je leur répétai que le vrai moyen
de guérison étoit l’opération que j’avois proposée;
que si leur chirurgien s’opiniâtrait à refuser de la faire,
il falloit en voir un autre: enfin il a fait cette opération avec
le trocar le 13 de ce mois, en suivant la direction de l’intestin, les matières
ont pris leur cours, ainsi que les vents qui ont fait explosion. Le vomissement
n’a pas reparu, et l’enfant se porte bien. Avant cette opération,
le ventre étoit tendu et commençoit à prendre une teinte
rouge pourprée. Il arrive quelquefois que les enfans refusent de tetter,
|257 et ne le vuident pas, sans qu’on fasse
assez de recherches pour en découvrir la cause; ils deviennent la
victime de cette négligence: je ne dis pas cependant qu’un pareil obstacle
caché soit fréquent et en soit la seule cause. Mais comme il
peut se rencontrer de nouveau, il doit réveiller l’attention des gens
de l’art. — Ce récit, ne dût-il sauver
qu’un citoyen, est précieux pour le genre humain, et mérite
dès-lors d’être recueilli: il confirme qu’il passe de l’estomac
dans le sang une partie des fluides qu’on avale, ainsi qu’un suc des alimens
ou espéce de chyle, et que le mésentere et les veines lactées
ne sont pas les seules parties destinées à rafraîchir
et à renouveller le sang; car cet enfant, après avoir refusé
le tetton pendant huit jours, tettoit ensuite avec plaisir, et urinoit passablement:
de plus, quoique tourmenté par des déjections contre nature,
il n’a pas diminué d’embonpoint. Ne pourroit-on pas aussi en inférer
que s’il arrive quelquefois dans les hernies que le malade résiste
trois semaines et davantage avec les vomissemens, et manque de déjections
par bas, cela ne provient que parce que l’étranglement n’est pas
porté, dans les premiers momens, à un degré à
attirer l’inflammation et la gangrene; mais cet accident survient le |258
plus souvent malgré un long retard. Le cas présent n’auroit
pas eu une autre issue sans l’opération qui a été faite.
— Ce 24 octobre 1779.”
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Claude-François Boncerf, «Observation
sur une obturation du rectum, par M. Boncerf, docteur en médecine,
etc.», in Journal de médecine, chirurgie et pharmacie
53 (1780), pp. 254-258 (saisie de Bernard Gineste, 2020)
* En fait le 19 d’après
l’acte de baptême ci-dessus.
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1780
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Baptême de son
fils Charles-Dominique.
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Bénédicte Laurent, “Généalogie”,
in Geneanet, consulté en 2020; mais nous n'avons pas retrouvé
la date exacte ni l'acte de naissance de l'intéressé.
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1789
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Incendie en 1789.
— “Fontaine (la) — Cette auberge du même
nom était située à l’emplacement de l’actuel n°
158 rue Saint-Jacques. [...] Les bâtiments de l’hôtel ont été
incendiés au cours des émeutes de la Grande-Peur en juillet
1789.”
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Frédéric Gatineau, Étampes
en lieux et places, Étampes, A Travers Champs,
2003, article “Fontaine (la)” (ici).
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1791
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Rachat d’un bien national.
— “Quant à
la chapelle [du Petit-Saint-Mars], elle était encore en la possession
des dames de Saint-Cyr à l’époque de la Révolution.
Elle fut vendue comme bien national, avec 8 perches de terre, le 2 juillet
1791, à Gilles Villemaire, aubergiste à La Fontaine, moyennant
1.030 francs.”
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Léon Guibourgé,
Étampes, ville royale, Étampes, chez
l’auteur, 1957, p. 211 (ici)
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1801
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Mort à Étampes
le 18 décembre 1801 (27 frimaire an 10). — “41. Villemaire époux de Lejeune.
— Du vingt sept frimaire an dix de la république. Acte de décès
de Gilles Villmaire, époux de Marie Lejeune, décédé
d’hier deux heures après midi, âgé de soixante huit
ans, demeurant à l’auberge de la Fontaine, rue Saint Jacques n°66.
— Sur la déclaration faite par Simon Pierre Villemaire, son fils,
et par Alexis Inger, meunier, son gendre, majeurs domiciliés de cette
ville, j’ai maire de la ville d’Étampes constaté le décès
et rédigé le present acte que les déclarans ont signé
avec moi —
[Signé:] Simon Pierre Villemaire — Alexis Inger — Baudet — Bessiers
— Lejeunne —Caillaux — C. Argent — Gosme Come (?) — Bouraine.”
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AD91 1324 (saisie de Bernard Gineste, 2020)
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1881
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Localisation précise
de cette auberge. — Léon
Marquis, lorsqu’il tente de localiser les auberges d’Étampes sous
l’Ancien Régime, liste d’abord celles qui se trouvaient rue Saint-Jacques,
à gauche en partant de la rue d’Enfer, c’est-à-dire en venant
du coté de Saint-Martin, ou, si l’on préfère, du côté
d’Orléans, et remarque qu’après celle du Dauphin on
trouve en deuxième lieu “l’auberge de la Fontaine, dont Marie Fleureau était hôtelière
en 1650”, d’après un certain d’après un “manuscrit des actes de la paroisse Saint-Gilles”. Pour le reste il l’identifie sans aucun fondement à
des auberges ou maisons qui au moyen âge ont porté à
Étampes la même enseigne, ce qui n’a aucun caractère
de vraisemblance.
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Léon Marquis, Les rues
d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie
- Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie,
avec des documents inédits, plans, cartes et figures pouvant
servir de suppléments et d’éclaircissement aux
Antiquités de la ville et du duché d’Etampes, de Dom
Basile Fleureau, Étampes, Brière, 1881, p. 113
(ici).
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2017
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Mentions. — Michel Martin, dans son beau cahier Hôteliers
et cabaretiers dans le sud de l’Essonne du XIVe siècle à la
Révolution donne une “liste non exhaustive” des hôteliers
qu’il a relevés dans les registres paroissiaux, liste qui cite comme
tenant l’auberge de la Fontaine: Simon Villemaire en 1740, madame Villemaire
en 1756, puis Gilles Villemaire en 1775 et en 1778.
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Michel
Martin, op. cit., pp. 21-22.
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