CORPUS LITTÉRAIRE ÉTAMPOIS
 
François-René de Chateaubriand
 L’érudition de lAbbé Guénée
Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811
           
Chateaubriand peint par Giraude (château de Versailles)      François-René de Chateaubriand est romantique, royaliste, et catholique. Après un voyage en Orient dans les années 1806 et 1807, il publie un Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce, en revenant par l’Egypte, la Barbarie et l’Espagne qui connaît de nombreuses éditions et traductions (dès 1814 aux Etats-Unis). Dans cet ouvrage, il rend un hommage appuyé aux précieux Mémoires sur la Judée de l’abbé Guénée, qui avaient été publiés dans les deux derniers volumes de l’Académie Royales des Inscriptions et Belles-Lettres. Il dit même avoir jeté ce qu’il avait écrit avant de lire Guénée.
        
 ITINÉRAIRE DE PARIS A JÉRUSALEM
   
Quatrième partie
Voyage de Jérusalem
 
[...]
 
     Après la mort d’Agrippa, la Judée fut réduite en province romaine. Les Juifs s’étant révoltés contre leurs maîtres, Titus assiégea et prit Jérusalem. Deux cent mille Juifs moururent de faim pendant ce siège. Depuis le 14 avril jusqu’au 1er de juillet de l’an 71 de notre ère, cent quinze mille huit cent quatre-vingts cadavres sortirent par une seule porte de Jérusalem. On mangea le cuir des souliers et des boucliers; on en vint à se nourrir de foin et des ordures que l’on chercha dans les égouts de la ville: une mère dévora son enfant. Les assiégés avalaient leur or; le soldat romain qui s’en aperçut égorgeait les prisonniers, et cherchait ensuite le trésor recélé dans les entrailles de ces malheureux. Onze cent mille Juifs périrent dans la ville de Jérusalem, et deux cent trente-huit mille quatre cent soixante dans le reste de la Judée. Je ne comprends dans ce calcul ni les femmes, ni les enfants, ni les vieillards emportés par la faim, les séditions et les flammes. Enfin il y eut quatre-vingt-dix-neuf mille deux cents prisonniers de guerre; les uns furent condamnés aux travaux publics, les autres furent réservés au triomphe de Titus : ils parurent dans les amphithéâtres de l’Europe et de l’Asie, où ils s’entre-tuèrent pour amuser la populace du monde romain. Ceux qui n’avaient pas atteint l’âge de dix-sept ans furent mis à l’encan avec les femmes; on en donnait trente pour un denier. Le sang du Juste avait été vendu trente deniers à Jérusalem, et le peuple avait crié: Sanguis ejus super nos et super filios nostros. Dieu entendit ce vœu des Juifs, et pour la dernière fois il exauça leur prière: après quoi il détourna ses regards de la Terre Promise et choisit un nouveau peuple.





     N’est-il pas singulier qu’un critique m’ait reproché tous ces calculs, comme s’ils étaient de moi, et comme si je faisais autre chose que de suivre ici les historiens de l’antiquité, entre autres Josèphe? L’abbé Guénée et plusieurs savants ont prouvé au reste que ces calculs ne sont point exagérés. (N.d.A.)
     [...]


     Il y a encore des personnes qui se persuadent, sur l’autorité de quelques plaisanteries usées, que le royaume de Jérusalem était un misérable petit vallon, peu digne du nom pompeux dont on l’avait décoré: c’était un très vaste et très grand pays. L’Ecriture entière, les auteurs païens, comme Hécatée d’Abdère, Théophraste, Strabon même, Pausanias, Galien, Dioscoride, Pline, Tacite, Solin, Ammien Marcellin; les écrivains juifs, tels que Josèphe, les compilateurs du Talmud et de la Misna; les historiens et les géographes arabes, Massudi, Ibn-Haukal, Ibn-al-Quadi, Hamdoullah, Abulféda, Edrisi, etc.; les voyageurs en Palestine, depuis les premiers temps jusqu’à nos jours, rendent unanimement témoignage à la fertilité de la Judée. L’abbé Guénée a discuté ces autorités avec une clarté et une critique admirables. Faudrait-il s’étonner d’ailleurs qu’une terre féconde fût devenue une terre stérile après tant de dévastations? Jérusalem a été prise et saccagée dix-sept fois; des millions d’hommes ont été égorgés dans son enceinte, et ce massacre dure pour ainsi dire encore; nulle autre ville n’a éprouvé un pareil sort. Cette punition, si longue et presque surnaturelle, annonce un crime sans exemple et qu’aucun châtiment ne peut expier. Dans cette contrée, devenue la proie du fer et de la flamme, les champs incultes ont perdu la fécondité qu’ils devaient aux sueurs de l’homme; les sources ont été ensevelies sous des éboulements; la terre des montagnes, n’étant plus soutenue par l’industrie du vigneron, a été entraînée au fond des vallées, et les collines, jadis couvertes de bois de sycomores, n’ont plus offert que des sommets arides.













     Dans les quatre Mémoires dont je parlerai. (N.d.A.)

     [...]


     A la droite du Bazar, entre le Temple et le pied de la montagne de Sion, nous entrâmes dans le quartier des Juifs. Ceux-ci, fortifiés par leur misère, avaient bravé l’assaut du pacha : ils étaient là tous en guenilles, assis dans la poussière de Sion, cherchant les insectes qui les dévoraient, et les yeux attachés sur le Temple. Le drogman me fit entrer dans une espèce d’école: je voulus acheter le Pentateuque hébreu dans lequel un rabbin montrait à lire à un enfant, mais le rabbin ne voulut jamais me le vendre. On a observé que les Juifs étrangers qui se fixent à Jérusalem vivent peu de temps. Quant à ceux de la Palestine, ils sont si pauvres, qu’ils envoient chaque année faire des quêtes parmi leurs frères en Egypte et en Barbarie.
      J’avais commencé d’assez longues recherches sur l’état des Juifs à Jérusalem depuis la ruine de cette ville par Titus jusqu’à nos jours; j’étais entré dans une discussion importante touchant la fertilité de la Judée: à la publication des derniers volumes des Mémoires de l’Académie des Inscriptions, j’ai supprimé mon travail. On trouve dans ces volumes quatre Mémoires de l’abbé Guénée, qui ne laissent rien à désirer sur les deux sujets que je me proposais de traiter. Ces Mémoires sont de véritables chefs-d’œuvre de clarté, de critique et d’érudition. L’auteur des Lettres de quelques Juifs portugais est un de ces hommes dont les cabales littéraires ont étouffé la renommée durant sa vie, mais dont la réputation croîtra dans la postérité. Je renvoie le lecteur curieux à ces excellents Mémoires; il les trouvera aisément, puisqu’ils viennent d’être publiés et qu’ils existent dans une collection qui n’est pas rare. Je n’ai point la prétention de surpasser les maîtres; je sais jeter au feu le fruit de mes études et reconnaître qu’on a fait mieux que moi.

 
      [...]


      Une question s’élève sur ces sépulcres nommés Sépulcres des rois. De quels rois s’agit-il? D’après un passage des Paralipomènes et d’après quelques autres endroits de l’Ecriture, on voit que les tombeaux des rois de Juda étaient dans la ville de Jérusalem: Dormiitque Achaz cum patribus suis, et sepelierunt eum in civitate Jerusalem. David avait son sépulcre sur la montagne de Sion; d’ailleurs le ciseau grec se fait reconnaître dans les ornements des sépulcres des rois.
     Josèphe, auquel il faut avoir recours, cite trois mausolées fameux.
     Le premier était le tombeau des Machabées, élevé par Simon leur frère: "Il était, dit Josèphe, de marbre blanc et poli, si élevé qu’on le peut voir de fort loin. Il y a tout à l’entour des voûtes en forme de portique, dont chacune des colonnes qui le soutiennent est d’une seule pierre. Et pour marquer ces sept personnes, il y ajouta sept pyramides d’une très grande hauteur et d’une merveilleuse beauté."

    Antiq. Jud. (N.d.A.)
      Le premier livre des Machabées donne à peu près les mêmes détails sur ce tombeau. Il ajoute qu’on l’avait construit à Modin, et qu’on le voyait en naviguant sur la mer: Ab omnibus navigantibus mare. Modin était une ville bâtie près de Diospolis, sur une montagne de la tribu de Juda. Du temps d’Eusèbe, et même du temps de saint Jérôme, le monument des Machabées existait encore. Les sépulcres des rois, à la porte de Jérusalem, malgré leurs sept chambres funèbres et les pyramides qui les couronnaient, ne peuvent donc avoir appartenu aux princes asmonéens.
     Josèphe nous apprend ensuite qu’Hélène, reine d’Adiabène, avait fait élever, à deux stades de Jérusalem, trois pyramides funèbres, et que ses os et ceux de son fils Izate y furent renfermés par les soins de Manabaze. Le même historien, dans un autre ouvrage, en traçant les limites de la cité sainte, dit que les murs passaient au septentrion vis-à-vis le sépulcre d’Hélène. Tout cela convient parfaitement aux sépulcres des rois, qui selon Vilalpandus étaient ornés de trois pyramides, et qui se trouvent encore au nord de Jérusalem, à la distance marquée par Josèphe. Saint Jérôme parle aussi de ce sépulcre. Les savants qui se sont occupés du monument que j’examine ont laissé échapper un passage curieux de Pausanias; il est vrai qu’on ne pense guère à Pausanias à propos de Jérusalem. Quoi qu’il en soit, voici le passage; la version latine et le texte de Gédoyn sont fidèles:
     "Le second tombeau était à Jérusalem... C’était la sépulture d’une femme juive nommée Hélène. La porte du tombeau, qui était de marbre comme tout le reste, s’ouvrait d’elle-même à certain jour de l’année et à certaine heure, par le moyen d’une machine, et se refermait peu de temps après. En tout autre temps si vous aviez voulu l’ouvrir, vous l’auriez plutôt rompue."
     Cette porte, qui s’ouvrait et se refermait d’elle-même par une machine, semblerait, à la merveille près, rappeler les portes extraordinaires des sépulcres des rois. Suidas et Etienne de Byzance parlent d’un Voyage de Phénicie et de Syrie publié par Pausanias. Si nous avions cet ouvrage, nous y aurions sans doute trouvé de grands éclaircissements sur le sujet que nous traitons.
     Les passages réunis de l’historien juif et du voyageur grec sembleraient donc prouver assez bien que les sépulcres des rois ne sont que le tombeau d’Hélène; mais on est arrêté dans cette conjecture par la connaissance d’un troisième monument.
     Josèphe parle de certaines grottes qu’il nomme les Cavernes royales, selon la traduction littérale d’Arnaud d’Andilly; malheureusement il n’en fait point la description: il les place au septentrion de la ville sainte, tout auprès du tombeau d’Hélène.
     Reste donc à savoir quel fut le prince qui fit creuser ces cavernes de la mort, comment elles étaient ornées, et de quels rois elles gardaient les cendres. Josèphe, qui compte avec tant de soin les ouvrages entrepris ou achevés par Hérode le Grand, ne met point les sépulcres des rois au nombre de ces ouvrages; il nous apprend même qu’Hérode, étant mort à Jéricho, fut enterré avec une grande magnificence à Hérodium. Ainsi, les cavernes royales ne sont point le lieu de la sépulture de ce prince; mais un mot échappé ailleurs à l’historien pourrait répandre quelque lumière sur cette discussion.
     En parlant du mur que Titus fit élever pour serrer de plus près Jérusalem, Josèphe dit que ce mur, revenant vers la région boréale, renfermait le sépulcre d’Hérode. C’est la position des cavernes royales.

 
 
 
 
 






 
 
 
    Antiq. Jud. (N.d.A.).
 
    De Bell. Jud. (N.d.A.)







     J’ai vu depuis que l’abbé Guénée l’a indiqué dans les excellents mémoires dont j’ai parlé. Il dit qu’il se propose d’examiner ce passage dans un autre mémoire: il le dit, mais il n’y revient plus: c’est bien dommage. (N.d.A.)
     Celles-ci auraient donc porté également le nom de Cavernes royales et de Sépulcre d’Hérode. Dans ce cas cet Hérode ne serait point Hérode l’Ascalonite, mais Hérode le Tétrarque. Ce dernier prince était presque aussi magnifique que son père: il avait fait bâtir deux villes, Séphoris et Tibériade; et quoiqu’il fût exilé à Lyon par Caligula, il pouvait très bien s’être préparé un cercueil dans sa patrie: Philippe son frère lui avait donné le modèle de ces édifices funèbres.

 
     Joseph., Ant. Jud., lib. XVIII; Strab., lib. XVIII. (N.d.A.)
Nous ne savons rien des monuments dont Agrippa embellit Jérusalem.
Voilà ce que j’ai pu trouver de plus satisfaisant sur cette question; j’ai cru devoir la traiter à fond, parce qu’elle a jusque ici été plutôt embrouillée qu’éclaircie par les critiques Les anciens pèlerins qui avaient vu le sépulcre d’Hélène l’ont confondu avec les cavernes royales. Les voyageurs modernes, qui n’ont point retrouvé le tombeau de la reine d’Adiabène, ont donné le nom de ce tombeau aux sépultures des princes de la maison d’Hérode. Il est résulté de tous ces rapports une étrange confusion: confusion augmentée par l’érudition des écrivains pieux qui ont voulu ensevelir les rois de Juda dans les grottes royales, et qui n’ont pas manqué d’autorités.
     La critique de l’art ainsi que les faits historiques nous obligent à ranger les sépulcres des rois dans la classe des monuments grecs à Jérusalem. Ces sépulcres étaient très nombreux, et la postérité d’Hérode finit assez vite; de sorte que plusieurs cercueils auront attendu vainement leurs maîtres: il ne manquait plus, pour connaître toute la vanité de notre nature, que de voir les tombeaux d’hommes qui ne sont pas nés. Rien, au reste, ne forme un contraste plus singulier que la frise charmante sculptée par le ciseau de la Grèce sur la porte de ces chambres formidables où reposaient les cendres des Hérode. Les idées les plus tragiques s’attachent à la mémoire de ces princes; ils ne nous sont bien connus que par le meurtre de Mariamne, le massacre des innocents, la mort de saint Jean-Baptiste et la condamnation de Jésus-Christ. On ne s’attend donc point à trouver leurs tombeaux embellis de guirlandes légères, au milieu du site effrayant de Jérusalem, non loin du temple où Jéhovah rendait ses terribles oracles, et près de la grotte où Jérémie composa ses Lamentations.


Autre déclaration de Chateaubriand sur le même sujet,
donnée sans référence par une page web en ligne en 1997
(Ce qui est amusant, c'est que le sujet de cette page était précisément
l’exactitude et la rigueur qui sont de mise pour citer ses sources!)


     J’aurais pu piller les Mémoires de l’abbé Guenée, sans en rien dire, à l’exemple de tant d’auteurs, qui se donnent l’air d’avoir puisé aux sources, quand ils n’ont fait que dépouiller les savants dont ils taisent le nom. Ces fraudes sont très faciles aujourd’hui, car, dans ce siècle de lumières, l’ignorance est grande. On commence par écrire sans avoir rien lu, et l’on continue ainsi toute sa vie.

     Cité par J.-M. BURLAT & B. PRUDHOMME [Institut National des Sciences Appliquées], «Références bibliographiques - Rédaction et lecture. 5ème éd.», in INSAM de Lyon, http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.html, septembre 1997 (gardé en mémoire par Google en 2005).
Source: l’édition de 1861 numérisée par les éditions Acamédia et mise en ligne par la BNF.
 
 
 
BIBLIOGRAPHIE

Éditions

Seconde édition de l'Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811)      François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND (1768-1848), Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce, en revenant par l’Egypte, la Barbarie et l’Espagne. Par F. A. de Chateaubriand... [3 vol. in-8°; carte, fac-similé], Paris, Le Normant, 1811.

     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce, en revenant par l’Egypte, la Barbarie et l’Espagne. Par F. A. de Chateaubriand... [3 vol. in-16; carte, fac-similé], Paris, Le Normant, 1811.

     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce et revenant par l’Égypte, la Barbarie et l’Espagne, par F.-A. de Chateaubriand. 3e édition [3 vol. in-8°], Paris, Le Normant, 1812.

     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, Frederick SHOBERL [traducteur], Travels in Greece, Palestine, Egypt and Barbary during the years 1806 and 1807, by F. A. [sic] de Chateaubriand. Translated from the French by F. Shoberl [in-8° (21 cm); II+472+46 p.; 6 planches; «Voyages en Grèce, Palestine, Égypte et Barbarie pendaznt les années 1806 et 1807»; traduction de l’Itinéraire de Paris à Jerusalem avec en appendice la traduction de la Dissertation sur l’étendue de l’ancienne Jérusalem et de son temple, et sur les mesures hébraiques de longueur de Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville], New York, Van Winkle and Wiley, 1814.
 
     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce et revenant par l’Égypte, la Barbarie et l’Espagne, par F.-A. de Chateaubriand... 3e édition [3 vol. in-8°; carte; en fait 4e édition], Paris, Le Normant, 1822.
 
     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, Œuvres complètes de M. le Vte de Chateaubriand [in-8°; tome XXVIII : Table analytique et raisonnée des matières, avec une notice sur la vie et les ouvrages de l’auteur, par M. de L*** de St.-E*** (Delandine de Saint-Esprit)], Paris, Ladvocat, 1826-1831, tomes VIII-IX (sur XXVVIII): Itinéraire de Paris à Jérusalem.

     François René, vicomte de CHATEAUBRIAND, Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce et revenant par l’Égypte, la Barbarie et l’Espagne, par F.-A. de Chateaubriand... 3e édition [3 vol. in-8°], Paris, Lefèvre et Ladvocat, 1829

     Nombreuses rééditions, notamment dans les Œuvres complètes de Chateaubriand, jusqu’à nos jours dont celle de 1861, que nous suivons d’après sa version numérique de la BNF:

     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, «Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce et revenant par l’Égypte, la Barbarie et l’Espagne», in Œuvres complètes de Chateaubriand. Nouvelle édition... précédée d’une étude littéraire sur Chateaubriand, par M. Sainte-Beuve [12 tomes in-8°; planches; «Table générale historique et analytique» au tome XII], Paris, Ladvocat, 1861, tome V («Itinéraire de Paris à Jérusalem»), dont une saisie numérique en mode texte (1262 Ko), Paris, Acamédia, 1997, mise en ligne par la BNF, gallica.bnf.fr, N101368, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=N101368&E=0, en ligne en 2003.

     François-Auguste «René», vicomte de CHATEAUBRIAND, «Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, en allant par la Grèce et revenant par l’Égypte, la Barbarie et l’Espagne», in Maurice REGARD [éd.], Chateaubriand. Œuvres romanesques et voyages. Texte établi, présenté et annoté par Maurice Regard [2 vol. in-16 (18 cm), LXXII+1421 p.; 1813 p., cartes], Paris, Gallimard [«Bibliothèque de la Pléiade» 209-210], 1969 (tome 2), dont une édition numérique BNF, 1995.

     Bernard GINESTE [éd.], «Chateaubriand: L’érudition de labbé Guénée  (extraits de Litinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-19-chateaubriand-gueneejerusalem.html, mai 2003.

Sources


     Bon-Joseph DACIER [ou peut-être Guillaume-Emmanuel-Joseph BON DE SAINTE-CROIX], «Notice sur l’auteur», in Abbé Antoine GUÉNÉE (+1803), Lettres de quelques juifs portugais, allemands et polonais à M. de Voltaire, avec un petit commentaire extrait d’un plus grand à l’usage de ceux qui lisent ses œuvres. Sixième édition augmentée et corrigée d’après les Manuscrits de l’Auteur [3 vol.], Tome Premier, Paris, Méquignon junior, an XIII [1805] [notice reprise par les éditions postérieures].

    ANONYME, «Épitaphe de l’abbé Guenée» [titre de la table des matières], in L’ami de la religion et du roi, journal ecclésiastique, politique et littéraire [Paris] 13 (août-novembre 1817) [dont une saisie numérique en mode image par la BNF, gallica.bnf.fr, fascicule N031593, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n031593.htm (en ligne en 2002)], p. 13.

     Bernard GINESTE [éd.], «Chateaubriand: L’érudition de l’abbé Guénée (extraits de l’Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-19-chateaubriand-gueneejerusalem.html, mai 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Antoine Guénée. Une bibliographie», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cbe-antoineguenee.html, mai 2003.
 
Merci de nous communiquer toute critique ou tout complément intéressants.

  
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