ACACIAS allée des (p BS E7)
Cette voie nouvelle a été dénommée
en 1999. Elle dessert le lotissement du Clos de Brières.
Cette petite sente traverse un jardin aménagé
le long de l’immense parking Faurecia. Plusieurs essences d’arbres y sont
plantées dont quelques acacias.
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A LA GRÂCE
DE DIEU
Ancien nom du café-auberge située au
10 Grande-Rue qui prendra, bien plus tard, le nom de “Marmitou”. Il existait
une auberge de la Grâce de Dieu à Etampes (à l’emplacement
du 24 rue Louis-Moreau). A Etampes, l’enseigne primitive de la Grâce
de Dieu était une barque dans la tempête, image de la Divine
Providence. Etait-ce le cas pour notre petite auberge de Brières,
bien située sur le tracé de l’ancienne route royale 191 avant
sa déviation vers le sud?
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AU-DESSUS
DE GRENOT
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42) (voir les Grenots).
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AU-DESSUS
DES BATAILLES
Ce lieu-dit du cadastre
de 1824 a été supprimé dans le cadastre actuel (voir
les Batailles).
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AU-DESSUS
DES FONTAINES
Ce lieu-dit du cadastre figure
déjà sur le plan de 1824. Il s’agit du versant est, assez
abrupt, de la butte des Quatre-Vents (voir les Fontaines).
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AU-DESSUS
DES ROCHES
Ce lieu-dit du cadastre figure déjà sur
le plan de 1824. Il est également cité dans un document du
18e siècle (ADE 39J42). Ce lieu est en partie boisé (voir les
Roches).
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AU-DESSUS
DES CREUX DU CHENET
Ce nom de lieu-dit du cadastre de 1824
a disparu du cadastre actuel. Les creux en question semblent être
l’actuelle route départementale 201 qui vient du Chesnay dont la
pente, particulièrement rude, devait être un cauchemar pour
les charretiers.
Le Chesnay est un hameau de la commune d’Etampes cité
dès le 13e siècle. Ce nom de “Chenet” renvoie à un
bois de chêne originel. Ce genre de toponyme renvoie parfois à
un ancien défrichement.
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AUNEAU
sente d’ (p BS E7)
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
Il est aujourd’hui curieusement dénommé
rue de la Sente d’Auneau. Son tracé figure déjà sur
le plan de 1753. Auneau est une commune de l’Eure-et-Loir située à
environ 25 kilomètres de Brières. Ce gros bourg beauceron,
situé sur le chemin de Chartres, devait être un repère
pour les Briolins qui, jusqu’à la Révolution, dépendaient,
sur le plan spirituel, du vieux diocèse Chartrain. Ce chemin d’Auneau
est dénommé chemin de Saint-Hilaire sur le reste du territoire
briolin. Le nom d’Auneau viendrait de l’aulne.
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BADIGORNES
chemin des
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. Il est alors aussi appelé chemin de
la Butte Cordière. Ce curieux nom de badigorne reste une énigme.
Le mot de vieux français “badigoinces”, qui signifie lèvres,
pourrait s’en rapprocher.
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BAS DE
LA CAVE le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure sur le cadastre
de 1824 sous l’appellation “Bois de la Cave”. Il n’y a plus de bois à
cet endroit.
Le lotissement du Bas de la Cave a été
réalisé en 1974 (voir la Cave).
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BAS DE
LA GALIPE le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure sur le cadastre
de 1824 sous l’appellation “Bois de la Galipe”. Ce lieu très pentu
est effectivement en partie boisé (voir la Galipe).
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BAS DES
BOULEAUX le
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au
plan de 1824 (voir les Bouleaux).
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BAS DE
VERT GALANT
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Ce lieu est en partie
boisé (voir Vert-Galant).
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BAS FAVREUX
le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824.
Ce champtier est cité en 1368 (Bas Favereux)
(f d m C). Il est encore cité en 1374 parmi les biens des Hospitaliers
dépendant de leur ferme du Chesnay (voir Favereuse).
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BATAILLES
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le champtier de “Bataille” figure sur un plan du 18e
siècle. On y lit la mention “d’une remise close de haye ainsi que
des vignes” (ADE 39J 83).
Le mot bataille pourrait bien sûr renvoyer
au souvenir d’un hypothétique lieu de combat (on pense en particulier
au siège d’Etampes en 1652). Il existe de nombreux toponymes, géographiquement
proches, sur la commune d’Etampes, qui évoquent aussi un champ de
bataille (le Murger de la Bataille, la Croix de Vaux Milcent, le chemin de
l’Ecorchoir, le chemin des Morts, les Mélites). Pour Léon Marquis,
ces noms seraient un rappel des combats qui auraient eu lieu en 612 sur les
hauteurs de Saint-Martin entre les armées de Clotaire et de Théodoric.
Cette bataille serait rapportée par les annales d’Aimon. Selon Basile
Fleureau, le “champtier des Batailles” passe pour être le lieu de
sépulture des soldats de cette très ancienne bataille.
Bataille est, par ailleurs, un mot assez courant
en toponymie. Il peut simplement venir du vieux mot “battes” qui signifie
bois défrichés (abattus). Ce lieu pentu est relativement déboisé.
En parler local, on disait aussi d’une terre qu’elle était “battante”
quand elle se montrait argileuse, mais d’un bon rapport.
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BEAUREGARD
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle “aussi dit Calais” (ADE 39J42).
Le nom de Beauregard peut être une référence
au beau point de vue sur Etampes que l’on peut admirer. Ce lieu-dit est
aujourd’hui en partie boisé mais ne l’a sans doute pas toujours été.
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BEAUREGARD
chemin de
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. Il grimpe rude jusqu’à la butte de Beauregard.
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BEDEAU
impasse du (p BS D6)
Cette voie du Petit-Brières a été
dénommée officiellement en 1971, à partir d’une appellation
populaire. Elle fait le pendant à l’impasse du Champêtre. Le
bedeau et le garde-champêtre étaient des figures du village.
On appelait bedeau le préposé au service
et à l’ordre dans l’église.
Au n° 1, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 7, le corps du bâtiment figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 20, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
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BESSON
Emile (salle polyvalente)
Cette salle a été construite en 1985
non loin de l’ancien château. C’est une réalisation de l’architecte
Dominique Vayne. Elle a été dénommée Emile Besson
en 1989. Monsieur Emile Besson a été maire de Brières
de 1977 à 1986. Il fut par conséquent l’artisan principal
de cette réalisation. Professionnellement, Emile Besson était
cadre chez Bertrand Faure.
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BLANC DENIER
le
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Il est alors aussi dit
“Long Réage ou la Justice”. Ce joli nom de Blanc Denier n’a pas été
retenu par la suite. Le Denier est une ancienne monnaie qui valait la deux
cent quarantième partie de la livre d’argent. “Le titre d’argent
n’est pas resté stable dans l’histoire. Les deniers à partir
du 16e siècle étaient même frappés en cuivre.
Un blanc denier pourrait donc faire référence à une
émission ancienne bien titrée en argent” (Gn).
De toutes façons, on est très loin de
la valeur d’un champ, même de petite taille. Ce toponyme pourrait
être le souvenir d’une redevance perçue sur ce champ ou bien
celui d’une découverte de pièces ou d’un lot de pièces
à cet emplacement.
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BOIS À
BISSON
Le territoire de la commune comprend près de
14 % de bois. On comprend pourquoi les Briolins ont éprouvé
le besoin de nommer ces espaces qui alimentaient les habitants en combustibles
et en gibier. Certaines de ces appellations sont devenues des toponymes
officiels, d’autres restent des surnoms.
Le bois à Bisson au lieu-dit le Fossé
de Linas figure sur la carte IGN. Bisson est un nom de famille assez courant.
Son étymologie est semblable aux “bessons” chers à George
Sand dans la Petite Fadette; elle vient du latin bis et désigne
à l’origine des jumeaux.
On ne trouve pas de trace de Bisson à Brières
ni au 17e, ni au 18e, ni au début du 19e siècle. En revanche,
la famille Buisson est assez prolifique aux mêmes époques.
Bisson pourrait être une altération de Buisson.
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BOIS À CAN
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Le site est, en effet,
en partie boisé. C’est aujourd’hui le parc de la Faisanderie.
L’instituteur Berthelot voit dans ce nom le souvenir
du campement des armées d’Henri IV à Brières en 1589
à moins que ce ne soit celles de Turenne en 1652. “Can” peut venir
plus simplement de “camp” qui désigne une terre labourée en
vieux français. On pourrait penser aussi à Cant, prénom
très couramment donné dans l’étampois en référence
aux saints patrons de la ville d’Etampes: Cant, Cantien et Cantienne.
Un autre type de campement a, beaucoup plus récemment,
impressionné les Briolins. Le 29 juin 1996, une gigantesque rave
party est organisée sur ce paisible terrain. 2000 voitures ont envahi
subitement les rues de Brières pour déverser près de
6000 participants. Les Briolins s’en souviennent.
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BOIS AU
PÈRE JULES
Toponyme non officiel donné à une portion
de la Butte au Loup. Qui était le Jules en question?
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BOIS DE
LA GARENNE
Le bois du lieu-dit la
Garenne est ainsi dénommé sur la carte IGN. Le bois en question
figure déjà sur le plan de 1753.
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BOIS DU
VERGER
Toponyme non officiel donné à l’un des
bois que borde le chemin de Saint-Hilaire. On pense aux arbres fruitiers,
mais “verger” pourrait être aussi une déformation de berger.
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BOIS FOU
Toponyme non officiel donné à un bois
situé derrière la Faisanderie. Ce nom peut, bien sûr,
faire allusion à la folie d’un propriétaire ou d’un de ses
“habitants». Fou pourrait être aussi une déformation de
fagus, le hêtre (comme dans Tor-fou) en souvenir d’une ancienne Hêtraie.
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BOIS JOSSIC
Encore un nom populaire donné cette fois à
l’un des bois d’Heurtebise. Jossic est un patronyme qui apparaît à
Brières au cours du 19e siècle.
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BOIS POMMIER
le
Nom alternatif donné à l’ancien lieu-dit
la Marnière dans une version du cadastre de 1824 conservé
en mairie de Brières. Les pommiers étaient très cultivés
dans nos régions. Les réserves de fruits permettaient de passer
l’hiver et de presser le cidre.
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BOISSY
LE SEC chemin de
Ce chemin figure dans “l’état
de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891. Sur le plan de 1865, il correspond,
en partie, à la départementale 201 (ADE 3O61). Par la suite,
il matérialise la limite avec la commune d’Etampes et passe devant
la ferme de la Maison Lange (commune d’Etampes). Boissy-le-Sec est une commune
du canton d’Etampes, voisine de Brières. “Bussiacum Siccum” est cité
dès 1216. Boissy signifie simplement “endroit boisé”, tandis
que le qualificatif “sec” fait certainement référence à
la vallée sèche creusée par un bras disparu de la Renarde.
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BONNES
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le “champtier des Bonnes” est cité dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42).
Ce terme “bonnes” désigne habituellement un
champtier comportant des bonnes terres ou des terres autrefois partagées
en “bonniers», mesure usitée au Moyen-Âge (mel).
Bonnes pourrait aussi se rapporter à l’ancien
nom de Chamarande, dont les seigneurs deviendront aussi seigneurs de Brières
à partir de 1688.
L’instituteur Berthelot rapporte la découverte,
en 1897, dans ces champs des “reste des fondations de murs” ainsi qu’une
“hache mérovingienne et une pièce gallo-romaine et une médaille
représentant Diva Faustina”. Il y aurait donc eu un habitat ou un
établissement agricole entre le Fresne et les Poislées.
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BORDES
les
Ce champtier, malheureusement non situé, est
cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42).
Borde signifie métairies ou chaumières
en vieux français. Ce toponyme pourrait garder le souvenir d’un habitat
disparu.
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BOTTIÈRES les
Nom alternatif donné à l’ancien lieu-dit
le Fond de Caveaux dans une version du cadastre de 1824 conservé
en mairie de Brières. Sur ce même plan figurent, à cet
endroit, plusieurs marnières ou carrières. “Bottière”
pourrait évoquer un champ en forme de botte. En vieux français,
“botte” peut avoir plusieurs sens : crapaud, bouteille ou encore fagot.
Une bottière désigne aussi une terre collante aux outils.
Ce terroir de plaine n’est pourtant pas particulièrement humide.
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BOULEAUX
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. On prononce localement “Bouillots”. La “remise du Bouleau”
figure sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 92). Ce lieu-dit comprend
effectivement beaucoup de bois mais les bouleaux n’y sont pas l’essence
dominante.
Dans la partie boisée de ce lieu-dit, on trouve
nombre de roches de grès (dont la Roche aux Lunettes). Quelques-unes
affleurent même dans les champs en lisière de bois.
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BOULEAUX
chemin des
Le tracé de cette
voie figure déjà sur le plan de 1753. Il est ainsi désigné
dans “l’état de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891. Il a
été officiellement “re-dénommé” en 1971.
Un autre chemin des Bouleaux “autrefois dénommé
chemin de Guignas” est mentionné sur un plan du 18e siècle
comme “n’existant plus” (ADE 39J 91).
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BOURG
NEUF chemin du (p BS C7)
Le tracé de cette petite voie du bourg figure
en partie sur le plan de 1753. Le chemin a été dénommé
officiellement en 1971; jusque-là, il semble qu’il n’avait pas reçu
de désignation.
La “Censive du Bourg Neuf” figure sur un plan représentant
une portion de Brières au 18e siècle (ADE 39J 96). Bourgneuf
pourrait donc renvoyer à la vaste seigneurie du Bourgneuf dont le
lieu seigneurial était au quartier Saint-Pierre d’Etampes.
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BOUT DU
MONT le
Sur le plan de 1824, le Bout du Mont est présenté
comme un véritable hameau. Il est parfois aussi appelé le
Petit-Brières. Il est question du “carrefour du Mont” sur un document
de 1598. Le mot bout avait primitivement le sens de “sortie brusque”, plus
tard il a pris le sens d’extrémité. Le “mont” en question
est la Butte à Beauchose qui s’élève à 147 mètres.
Le Bout du Mont est également un lieu-dit du
cadastre.
Le lotissement du Bout du Mont date, quant à
lui, de 1983.
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BOUT DU
MONT rue du (p BS C5/D6)
Cette voie est déjà nommée sur
le plan de 1824. Elle a été dénommée officiellement
en 1971. La rue se perd dans les champs et, à ce titre, elle a comme
un aspect de... bout du monde.
Cette voie, prolongée par la rue du Quesu,
pourrait reprendre le tracé d’un chemin d’enceinte autour d’un poste
pré-romain.
Au n° 5, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 mais la façade a été très
modifiée.
Au n° 7, à remarquer la grosse borne chasse-roue
en grès.
Au n° 9, cette petite maison d’angle figure déjà
sur le plan de 1753 mais elle a été très modifiée.
Au n° 11, cette maison a abrité l’école
de 1837 à 1873. Le pignon côté rue comportait un four
à pain. Son emplacement est visible sur les anciens plans; il a aujourd’hui
disparu mais deux pierres saillantes semblent en être la trace. Le
petit bâtiment en biais sur le côté figure également
sur le plan de 1753.
Au n° 15, l’ensemble des bâtiments figure
déjà sur le plan de 1753, y compris le curieux petit bâtiment
au milieu de la cour.
Au n° 17, le petit bâtiment figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 19, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
La petite impasse entre le n° 4 et le n° 6
figure déjà sur le plan de 1753.
Au n° 14, la maison au fond de son impasse figure
déjà sur le plan de 1753.
Au n° 16, à l’angle, remarquer la curieuse
borne chasse-roue aux formes tourmentées.
Une ancienne borne-fontaine existait dans la rue.
Elle a été supprimée en 1963.
Au bout de la rue du Bout-du-Mont, on trouve une assez
grande dépression couverte d’herbe destinée à collecter
les eaux descendant des collines alentours.
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BOUT DU
MONT sente du
Pittoresque venelle envahie d’herbes folles.
Au n° 3, la maison figure sur le plan de 1753.
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BUTTE rue
de la
Cette voie, mal située, est citée dans
un document du 18e siècle (ADE 39J42).
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BUTTE À BEAUCHOSE la
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Cette petite butte est en grande partie couverte d’arbres
d’essences mêlées (feuillus et résineux). La maison
de la famille Léauté y a été construite à
la fin des années 1920.
Beauchose pourrait être un patronyme, mais on
n’en trouve pas trace à Brières aux 18e et 19e siècles.
On pourrait également voir dans Beauchose le pendant de Beauregard,
lieu d’où l’on a un autre point de vue. La butte en question culmine
à 149 mètres.
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BUTTE À SPIRUS la
Nom populaire, donné avant guerre, à
la butte du Larry de Saint-Quentin. Un certain Spirus-Gay avait construit
une maison, sur le site de l’ancien four à chaux, au tout début
du 20e siècle. Monsieur Spirus passait pour un original dans le petit
village. Adepte du naturisme et des médecines parallèles,
il cultivait les plantes et passait pour guérir naturellement nombre
d’affections. La maison figure sur le plan de 1899 établi par l’instituteur
Berthelot. Elle n’est déjà plus qu’une ruine dans les années
1930. Elle aurait été complètement démolie vers
1940. Quelques bases de murs, une entrée de cave et les restes du
four à chaux sont les seules vestiges de cette aventure Spirus qui
marqua l’esprit des anciens de Brières.
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BUTTE
AU LOUP
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Sur ce même plan figure, à cet emplacement,
une marnière ou une carrière.
Pourquoi ce nom? Les loups n’étaient pas rares
dans la région jusqu’au début du 19e siècle. Ils hantaient
l’imagination populaire d’où, sans doute, leur fréquence dans
la toponymie. Le terme de Butte aux Loups peut aussi rappeler la présence
d’un site préhistorique.
Ce lieu-dit, en partie boisé, n’est pas à
proprement parler une butte mais une portion du versant nord de la vallée
sèche qui s’étend de Brières à Jeurre.
Il a existé une décharge sur ce site.
Elle est aujourd’hui heureusement comblée.
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BUTTE CORDIÈRE chemin de la
Ce chemin figure dans “l’état
de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891; il est alors aussi dénommé
chemin des Badigornes. La Butte Cordière est un lieu-dit de la commune
d’Etampes.
“Cordière” peut découler simplement
du patronyme Cordier, à moins qu’il ne faille reconnaître la
racine “cord” qui signifie hauteur en pré-indo-européen (PB).
La corde était aussi une mesure de bois couramment utilisée
dans la région jusqu’à une époque récente. On
appelait d’ailleurs “cordiers” les mesureurs de bois. Cette butte est toujours
très boisée.
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BUTTE DES
COMBLES la
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Il est aujourd’hui désigné
par le lieu-dit les Combres. La butte en question est celle aussi appelée
Beauregard.
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CALAIS
Ce champtier est aussi appelé
Beauregard sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 90).
Le toponyme “calais” pourrait venir de la racine indo
européenne “kal” qui signifie caillou.
Ce versant de butte est effectivement très rocheux.
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CALVAIRES
Les calvaires et autres croix de chemins n’étaient
pas rares dans le pays d’Etampes. Placés aux carrefours, ils matérialisaient
la croisée des chemins comme parabole des choix à faire au
cours de l’existence. Le calvaire rappelait au voyageur le “bon chemin” à
prendre, au sens propre comme au figuré. Les croix christianisaient
l’espace et jouaient, entre autres, le rôle de stations pendant la
procession des Rogations. Elles ont, pour beaucoup, été supprimées
au cours des campagnes de déchristianisation de la Révolution.
Un certain nombre de ces croix ont été replacées après
la tourmente.
Brières a su préserver ses croix. Il
en existe encore quatre sur le territoire communal. Elles sont toutes métalliques
avec un socle en pierre:
- Une croix est visible sur les anciennes cartes postales
en dehors du clos du cimetière. Le socle de la croix qui existe aujourd’hui
sur la place de l’église est très différent, il ne s’agit
par conséquent pas du même calvaire. L’actuelle croix a elle-même
été reculée vers l’église aux environs de 1970.
Elle était jadis située près de la borne-fontaine.
- La Croix du Bout du Mont ou du Petit-Brières
est toujours bien visible sur la place près du vieux puits.
- La Croix des Poilées figure déjà
sur un plan du 18e siècle. Elle existe toujours au croisement des chemins
face aux Poislées Neuves. Ses fragiles tiges de fer sont livrées
aux agressions des hommes et de leurs matériels. La pauvre croix tordue
des Poilées est comme un cri jeté vers le ciel beauceron.
Enfin, pour le quatrième calvaire briolin,
voir la Croix Boissée.
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CANAL D’IRRIGATION
En 1886, l’ingénieur
Eugène Dollon présente “un projet d’irrigation du plateau de
la Beauce et de service d’eau permanent et continu pour toutes les villes
et communes de la Beauce et de la Ville de Paris”. Cette incroyable entreprise
proposait de dériver l’eau de la Loire à la hauteur de Decize
pour rejoindre Paris. Une artère principale devait être secondée
par deux bras latéraux. C’est la branche centrale qui devait passer
par Brières. Ce gigantesque projet ne verra jamais le jour.
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CAPUCINS chemins des
Ce chemin figure sur le plan de 1753 et sur un autre
plan du 18e siècle (ADE 39J 96).
Ce nom de “Capucins” désigne le faubourg Evezard
d’Etampes au 18e siècle. Les Capucins sont une branche de l’ordre des
franciscains, fondée en 1528. Le couvent des frères Capucins
s’est installé à Etampes en 1580 au faubourg Evezard dans l’ancienne
commanderie Saint-Jacques de l’Epée. Les religieux aménageront
le nouveau couvent et reconstruiront, entre autres, la chapelle et le cloître.
La maison sera vendue comme “bien national” à la période révolutionnaire.
On relève, dans les registres paroissiaux de Brières, plusieurs
actes signés par des frères Capucins du couvent d’Etampes.
Les Capucins ont en particulier assuré l’intérim durant la
vacance du siège de curé en 1694.
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CARNEAUX
fief des
Maison granges estables coulomboier pressouer court
jardin aisance le tout teanat 7 arepnts ou environ teant d’une part
ala grade rue tendant d’une part ala grende rue tendnt l’eglise dudut
Brieres 1586
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CARRIÈRE la
Ce champtier, aussi appelé Sainsard, est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42).
Le toponyme rappelle l’exploitation du grès
dans cette zone des Roches.
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CAVE la
Cet ancien champtier est
cité en 1790. On sait qu’une partie de ces terres appartenait alors
à la fabrique de Brières-les-Scellés (ADY 1Q353).
Faut-il y voir l’ancêtre de l’actuel lieu-dit
la Vigne-à-Cavé?
Le terme de “cave” en toponymie est, en général,
l’indication d’un creux ou d’un val resserré. Il peut aussi rappeler
la découverte d’une cavité souterraine, qu’elle soit naturelle
ou artificielle.
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CAVEAUX
les
Ce champtier aussi dénommé “Cahuauts”
(transcription de la prononciation locale) figure sur un plan du 18e siècle
près des Bonnes (ADE 39J86 à 88). Il est encore cité
dans un document du 18e siècle. Il a donné l’actuel lieu-dit
les Fonds des Caveaux. On peut lui appliquer la même étymologie
que la Cave (ADE 39J42).
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CENT ARPENTS
les
Ce toponyme du cadastre actuel n’existe pas sur le plan
de 1824. Il est issu du regroupement d’anciens lieux-dits. C’est aujourd’hui
le plus étendu des lieux-dits de la commune. Quelques haies replantées
récemment viennent rompre la monotonie de cette plaine bien travaillée.
L’arpent était, avant l’apparition du système
métrique, une mesure de surface agraire. Le mot arpent viendrait du
gaulois “arepenni”. Sa valeur était variable; l’arpent local équivalait
à environ 25 ares.
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CHAMPÊTRE impasse du (p
BS D6)
Cette voie du Petit-Brières a été
dénommée officiellement en 1971 à partir d’une appellation
populaire. Elle fait le pendant à l’impasse du Bedeau. Le bedeau et
le garde-champêtre étaient des figures du village. Le garde-champêtre
était, à l’origine, le préposé à la garde
des propriétés rurales dans une commune.
Au n° 11, cette maison ancienne figure déjà
sur le plan de 1753.
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CHANTIERS
D’ORIENT
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 ne figure plus au cadastre
actuel. Curieusement, il n’est pas situé à l’est (à
l’orient) du territoire de Brières mais plutôt au sud.
Un “chantier” ou champtier désigne un groupe
de parcelles cultivées. Ce mot est donc synonyme de lieu-dit. La graphie
“chantier” est assez fréquente dans les textes anciens.
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CHARBONNIERS
chemin des
Ce chemin figure sur un plan du 18e siècle (ADE
39J86 à 88). C’est une portion du chemin qui reliait la ferme du Touchet
(commune d’Etréchy) au faubourg Saint-Michel à Etampes. Les
fabricants de charbon de bois devaient certainement l’emprunter pour livrer
leur produit.
Dans sa section nord, qui fait limite avec la commune
d’Etréchy, le chemin est bordé d’un petit fossé. Ce dernier
conduit les eaux ruisselantes du plateau de la ferme du Coudray jusque dans
la petite plaine de la Garenne en descendant 40 mètres de dénivelé.
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CHARNIER
Le “bois du Charnier” est cité dans le compte
rendu d’une visite pastorale en 1645. Il n’est malheureusement pas situé.
Le toponyme charnier indique souvent le souvenir d’un ancien cimetière
ou d’une fosse commune, peut-être creusée après une bataille
ou une épidémie.
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CHÂTEAU
“Nulle terre sans seigneur”:
cet adage de l’ancien Régime est bien sûr valable pour Brières.
Le régime seigneurial suppose un lieu seigneurial. Si les villages
voisins de Villeconin, Boissy-le-Sec et Morigny ont un ou plusieurs “châteaux”
bien repérables, le lieu seigneurial de Brières n’a, semble-t-il,
jamais été très considérable. Il occupe une position
moyenne entre le bourg et le Petit-Brières comme pour mieux surveiller
et garder l’ensemble. Il faut dire que les familles des différents
seigneurs de Brières possédaient d’autres seigneuries et, par
conséquent, d’autres châteaux bien plus importants. En 1445 est
mentionné pour la première fois le château de Brières
pour lequel “Jehan des Mazis, écuyer, bailli et capitaine d’Etampes,
fait exécuter des travaux de réparation de menuiserie et de
serrurerie”. Les Desmazis sont apparemment bien présents à Brières
au cours du 17e siècle. On les voit baptiser les enfants et signer
comme parrain ou marraine dans de nombreux actes. A partir de 1688, date
à laquelle les Desmazis quittent Brières, l’établissement
seigneurial cesse d’être un lieu de résidence pour le détenteur
du titre (Ornaison puis Talaru) mais reste un bien de rapport. Au cours du
temps, le château est devenu le simple siège de l’exploitation
agricole seigneuriale. Après la Révolution, le marquis de Talaru,
descendant des derniers seigneurs de Brières, possède encore
le manoir qui devient résidence du fermier. Talaru vend finalement
le domaine en 1835. Le processus d’aménagement en ferme va encore s’accélérer.
L’instituteur Berthelot rapporte dans sa monographie
qu’il a connu les derniers vestiges d’architecture militaire. Selon lui,
en 1899 il restait encore des traces de fossés et de murs d’enceinte.
Il précise: “il n’y a pas 20 ans, le mur sud portait encore des créneaux.
L’entrée principale s’est écroulée tout d’une pièce
par suite des fouilles pour travaux de terrassement”; il ajoute qu’on a fait
à proximité la “trouvaille de boulets de pierre remis au musée
d’Etampes”.
A l’origine, le manoir seigneurial de Brières
occupait une position relativement isolée entre le bourg et le Bout-du-Mont.
Il se présente aujourd’hui comme une simple ferme fortifiée
au plan carré bordé de constructions.
Notre château de Brières comprend un
logis central datable des 16e et 17e siècles. On y trouve une cheminée
monumentale en pierre taillée ainsi que des encadrements de portes
datables du 16e siècle. Les bâtiments qui étaient construits
contre les murs nord et est ont aujourd’hui disparu. Le petit bâtiment
saillant qui donne sur la rue abritait le fournil.
Le colombier du château de Brières est
cité dès 1445. Jusqu’à la Révolution, le pigeonnier
est un des attributs symboliques de la puissance du seigneur. La taille du
colombier était proportionnelle à l’importance de la seigneurie.
La colombine utilisée comme engrais ainsi que la viande des pigeonneaux
étaient également des sources de revenus.
La tour actuelle semble plutôt dater du 17e
siècle. Elle a perdu sa toiture mais comporte encore 1848 boulins
où nichaient jadis les pigeons. On y pénètre par une
élégante porte en plein cintre.
Le terme de “Grange aux dîmes”, souvent appliqué
au grand bâtiment près du colombier, est abusif. S’il présente
bien quelques caractéristiques architecturales communes avec des granges
aux dîmes connues (par exemple celle de Wissous), il est clair que le
seigneur de Brières, n’étant pas ecclésiastique, n’a
jamais perçu la dîme. On a pu en revanche y entreposer le produit
d’autres impôts payés en nature. La façade principale
est percée d’une grande porte charretière en plein cintre à
côté de laquelle on remarque une petite porte piétonnière.
La charpente de ce vaste bâtiment est remarquable.
Dans le mur de clôture de la ferme, à
coté de la grande porte, on remarque une porte piétonne, en
plein cintre, aujourd’hui bouchée. On retrouve cette forme pour trois
autres portes du domaine: la porte du clos du jardin, la porte du pigeonnier
déjà citée et la porte principale d’accès au logis.
Sur cette dernière, les impostes sont légèrement décorées.
Le petit domaine comportait deux puits; le premier,
dans l’ancien jardin, a conservé sa superstructure de pierre maçonnée
de forme conique. Le deuxième présente une margelle plus classique.
Il occupe un coin de la cour principale.
La très belle cave, sous le logis principal,
s’achève par une galerie qui fait toute la longueur du bâtiment.
Au-delà, le boyau bouché nourrit les traditionnelles légendes
de souterrains reliant les différents châteaux de la région
entre eux. Ici, la tradition dit qu’une galerie part vers Guinette et une
autre remonte aux Poilées. Compte tenu des distances et de la topographie,
cela reste très peu probable.
Quand on franchit la porte du clos du château,
on éprouve une étonnante impression de “temps suspendu”. La
visite de l’intérieur du logis renforce encore cette sensation. A la
vue des cheminées, des boiseries des placards, des escaliers aux marches
polies on ne peut s’empêcher de penser “les Desmazis peuvent revenir
tout est (presque) en place...”. C’est assurément un des logis seigneuriaux
parmi les plus authentiquement préservés d’Ile-de-France.
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CHÂTEAU
D’EAU
Le territoire de Brières-les-Scellés comportait
assez de dénivelés pour que l’on évitât d’y construire
des châteaux d’eau. Les pentes naturelles ont suffi pour établir
les réservoirs d’eau. Seules les fermes des Poislées, situées
en rase campagne, nécessitèrent ce genre d’installation. Le
petit château d’eau des Poislées subsiste. Il a été
bâti dans les années 1920. C’est une petite tourelle maçonnée
sur laquelle grimpe une échelle métallique.
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CHEMIN
DE FER
La ligne du chemin de fer d’intérêt local
Arpajon-Etampes fut inaugurée le 23 novembre 1911. Elle faisait suite
à la ligne Etampes-Arpajon (dite l’Arpajonnais) et était prolongée
par la ligne Etampes-Milly et La Ferté-Alais. L’ensemble du réseau
était doté d’une voie à écartement normal. Au
départ, elle fut concédée par le Département
de Seine-et-Oise à la Compagnie des Chemins de fer de Grande Banlieue
(CGB). Les voies furent partiellement déposées pendant la
guerre de 1914 pour être utilisées sur les voies stratégiques.
La compagnie CGB fit faillite en 1916. La ligne fut ensuite exploitée
par la STCRP, puis en 1933 par la Société Générale
des Chemins de Fer Economiques. Elle fonctionnera jusqu’en novembre 1948.
Le tracé du chemin de fer empruntait, à Brières, le
chemin qui fait, à l’ouest du territoire communal, limite avec la
commune d’Etampes. Il formait ensuite un grand coude pour suivre la Vallée
d’Heurtebise et l’actuel chemin des Epinants. Le terre-plein de la voie
est encore bien visible au lieu-dit les Groues.
Ce petit train assez lent et aux horaires capricieux
reçut bien vite le surnom de “tacot”.
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CHÊNE
MORIN le
Cité dans un acte notarial de 1792 (ADE 2E6751)
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CHESNAY
chemin du
Sur un plan de 1865, le
chemin du Chesnay désigne curieusement un chemin qui se dirige vers
Boissy-le-Sec (ADE 3061). L’actuel chemin du Chesnay correspond à
la départementale 201, celle-ci étant le résultat de
grands travaux effectués en 1900.
Le Chesnay est un hameau de la commune d’Etampes.
Il formait une petite enclave relevant de la paroisse Saint-Martin au milieu
du territoire de Notre-Dame. Le toponyme Chenay est certainement une référence
à un bois de chêne originel.
La première Course de Côte motocycliste
de Brières a été organisée dans la côte
du Chesnay en 1983.
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CHÊNE
BOUARD le
Ce champtier non situé
est cité en 1790. Une partie de ces terres appartenait en 1790 à
la fabrique de Brières-les-Scellés (ADY 1Q353).
Bouard est peut-être un nom de personne. Un
“bouard” en vieux français désigne une sorte de marteau de
fer. Bouard pourrait également venir de bouace qui signifie boue en
vieux français. On pense à un endroit tourbeux en fond de vallée
ou près du Ru de la Madeleine.
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CHINGUETOISE
Ce champtier aussi appelé “Terres Rouges ou Cochet”
est cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Il figure
aussi sur un plan de la même époque (ADE 39J 81). Ce curieux
nom semble être une déformation de “cinq toises”. Il pourrait
donc s’agir d’une pièce de terre de cinq fois six pieds de long ou
de large..., ce qui n’est pas très grand.
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CIMETIÈRES
L’ancien cimetière se trouvait, comme partout
ailleurs, autour de l’église et formait le clos paroissial. Par un
double souci d’hygiène et de laïcisation, les cimetières
communaux ont été peu à peu éloignés des
églises et des espaces habités à partir de la fin du
18e siècle. Ce mouvement général a été
suivi tardivement à Brières puisque ce n’est qu’en 1908 qu’a
été aménagé l’actuel cimetière au lieu-dit
le Bas de Vert-Galant. Résolument “laïc”, ce cimetière
ne comporte pas la traditionnelle croix centrale. En 1908 fut inauguré,
au centre du cimetière, un petit monument où étaient
d’abord gravés ces simples mots “cimetière communal 1908”.
Plus tard fut ajoutée la plaque commémorative des morts de la
Grande Guerre. Cette “pyramide sans aucun contenu religieux”, comme le précisait
le cahier des charges rapporté par la délibération du
conseil municipal, est l’œuvre de l’architecte Berlier.
On sait qu’en 1920 l’emplacement de l’ancien cimetière
n’était toujours pas aménagé en place publique et ce
malgré les recommandations du Préfet de l’époque (dcm).
Le mur de clôture, bien visible sur les anciennes cartes postales, sera
finalement démoli en 1921, et la place de l’Eglise aménagée
en 1923.
Le portail de l’actuel cimetière est encadré
de deux piliers. On reconnaît à leur sommet deux pierres sculptées
de forme identique à celles que l’on trouve sur la place de l’Eglise.
L’une sert de support à la croix, l’autre est négligemment
abandonnée près du narthex. Ces deux pierres sont les vestiges
du faîte des deux piliers du cimetière ancien.
Le cimetière actuel conserve quelques tombes
vénérables qui ont été transférées
de l’ancien cimetière : celles d’Eugène Godin mort en 1888,
de Louis Lefèvre mort en 1899, de Théodore Godin mort en 1899,
et de Théophile Sommaire mort en 1899. La tombe d’Amable Menault, mort
en 1902, fait aussi partie de ces pierres transférées. Sur
cette tombe figure par ailleurs la mention de “Lucien Menault soldat du 246e
d’infanterie, mort pour la France à Avcourt le 20 décembre 1916
à 39 ans”. Quelques allées plus loin, sur la sépulture
Boivin, on remarque une plaque qui rappelle la douleur d’une autre famille
endeuillée par la Grande Guerre “à la mémoire de Georges
Boivin, soldat du 313e régiment d’infanterie mort à Vauquois
en mai 1915 à 37 ans”.
Quelques croix de métal, certaines particulièrement
travaillées, méritent également attention car elles sont
fragiles et témoignent d’un certain art funéraire rural. Le
fond du cimetière est occupé par le jardin du souvenir près
du columbarium où l’on recueille les cendres des corps incinérés.
En arrière-plan, la butte boisée du Larry de Saint-Quentin donne
au cimetière de Brières un cadre de belle quiétude.
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CLOS DES
NOYERS le
Ce champtier est cité dès 1513 dans les
compte des recette et dépenses de la fabrique de Notre Dame d’Etampes.
Dans un document du 18e siècle, il est aussi dit “la Fontaine” (ADE
39J42). Il figure au cadastre de 1824 et au cadastre actuel. Ce terrain planté
d’arbres devait se situer au bout de l’actuelle rue du 19-Mars-1962. On n’y
voit plus guère de noyer aujourd’hui. Un dicton local affirme pourtant:
“quiconque coupe un noyer meurt dans l’année”...
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CLOS DE
BRIÈRES
Ce lotissement créé dans les années
1970 est encadré par l’allée des Acacias et la rue de la Vallée.
Le terme vaguement chic de “clos” demeure assez prisé des lotisseurs,
agents immobiliers et autres promoteurs.
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COCARDAS
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824 sous sa forme originelle “Cocardes”.
Dujardin parlant des “Mazures à Cocardes” rapporte
la légende d’un trésor caché dans un petit bois au milieu
de décombres. Lequel trésor ne se laisserait découvrir
qu’à minuit...
Le petit bois existe toujours. La présence
d’un ancien établissement agricole à mi-distance des Poillés
et du Coudray est plausible. L’ancien toponyme les Loges de Cocardas confirmerait
l’hypothèse. On n’en trouve cependant aucune trace. Coquard est un
mot du vieux français dont la connotation est assez péjorative.
Un coquard est un personnage vain, fier, coquet, prétentieux ou encore
niais. Ce nom pourrait, par dérision, désigner une terre de
peu de rapport, ce qui pourrait être le cas de ce terroir assez ingrat.
Un coquard désigne aussi parfois un maréchal-ferrant, mais cette
pièce de terre est trop loin des habitations pour y avoir abrité
une forge. Autre piste possible: coquart était le synonyme de métis,
un coquart étant le résultat du croisement du faisan et de la
poule. Ce terme pourrait alors désigner un terrain mitigé, mi-friche
mi-cultivé.
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COCHET
le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le champtier du même nom est cité dans un
document du 18e siècle (ADE 39J42). Le mot cochet désigne un
coq en vieux français. Ce lieu-dit, proche du village, est en partie
boisé. Le toponyme pourrait venir du souvenir de l’enseigne d’une ancienne
auberge à l’extrémité ouest du village.
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COCHET
rue du (p BS A6/B7)
Le chemin du Cochet est cité dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42). Il figure bien dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. La rue du Cochet a été dénommée
officiellement en 1971.
Au n° 2, le petit bâtiment qui comporte
des traces de contrefort, figure déjà sur le plan de 1753.
Un bâtiment voisin a été démoli.
Au n° 1, cette maison figure sur le plan de 1824.
Au n° 3, la grange face à l’église
figure déjà sur le plan de 1753.
Au n° 5, le bâtiment de gauche figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 11, la petite maison sur la gauche figure
déjà sur le plan de 1753.
Au n° 15, cette ancienne ferme figure déjà
sur le plan de 1753. Elle semble relativement bien conservée, mis à
part les façades et les lucarnes. La borne incendie a pris la place
de l’ancienne borne-fontaine.
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COMBRES
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le champtier “des Combles ou des Plantes” est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Le nom originel “combles”
est donc mal transcrit dans le cadastre actuel. Le mot “comble” (du latin
culmen) signifie hauteur en vieux français. Ce
territoire correspond effectivement au versant sud de la butte de Beauregard,
en partie boisé. |
CÔTE
D’HEURTEBISE la
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42).
L’actuel lieu-dit Heurtebise est suffisamment pentu
pour que ce terme de “côte” soit justifié.
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CÔTIÈRE
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
entre Guette-Lièvre et les Groues-Blanches (ADE 39J 92). La “côtière”
en question désigne le versant accidenté et boisé au
lieudit “Les Roches”, qui limite au nord le diverticule de la vallée
de la Juine qui mène à Brières.
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COURDINE
la
Ce champtier, mal situé, est cité en 1790.
Il appartenait alors à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353). Courdine pourrait venir du bas latin cortem qui désignait
une exploitation rurale équivalente à la villa romaine.
Ce nom pourrait donc garder le souvenir d’un établissement agricole
disparu. Courdine pourrait aussi être une altération de courtine
qui, en architecture, désigne le mur joignant les flancs de deux bastions
voisins. “Par analogie, en toponymie, ce mot pourrait désigner un promontoire
régulier entre deux buttes” (GN).
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COUR DURY
la
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Cour D’Huysi ou cour D’Huisy est cité dans un
aveu de 1495. Ce fief était, à l’époque, indépendant
de la seigneurie de Brières. Il relevait alors des Célestins
de Marcoussis (ML). En 1571, un certain Esprit Lechat, seigneur des Pavillons
d’Authon, rend foi et hommage pour le fief de la “Cour Dhuisy”. La “Cour Dhisi”
figure encore sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 80). Le nom authentique
serait donc “Cour Dhuisy” qu’une mauvaise transcription a transformé
en Cour Dury. Sur le plan de 1753, on distingue à cet emplacement
une sorte de petit clos; peut-être est-ce le vestige du petit domaine
originel de la cour Dhuisy?
Dhuisy pourrait avoir la même étymologie
que D’Huison (commune de D’Huison-Longueville): domaine du gaulois Dusius.
Les terres situées le long du chemin de Saint-Hilaire
étaient particulièrement propices à la culture des asperges,
lesquelles furent une des spécialités de Brières jusque
dans les années 1940.
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COUR DURY
sente de la (p BS A/B7)
Ce petit chemin est cité dès 1874 (dcm).
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CREUX
DU CHENET le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Il borde la route sinueuse et au fort dénivelé
qui va de Brières au Chesnay. On distingue une carrière à
cet endroit sur le plan de 1824. Une carrière de sable blanc existe
toujours le long de la route.
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CROIX BOISSÉE (la)
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. C’est aussi un des faubourgs du village.
Le terme de “croix boissée” désigne
les croix que l’on avait la coutume d’orner de buis le dimanche des Rameaux.
La procession se terminait alors au cimetière avec la bénédiction
des tombes. Parfois, on accrochait également des couronnes de buis
le Vendredi Saint sur les calvaires extérieurs. Il existe de nombreuses
“croix boissée” dans la région: Vert-le-Grand, Leudeville, Ballancourt,
Itteville, Videlles, Puiselet-le-Marais, Boissy-le-Cutté, Chamarande,
Etréchy, Souzy-la-Briche, Mérobert ou encore Mespuits.
Le calvaire en question figure au sud du Qusru, au
bord de l’actuel chemin du Larry sur un plan du 18e siècle (ADE 39J
96). Sur la variante du plan de 1824 conservé en mairie la croix figure
au croisement de la route d’Etampes et du chemin des Larris, du côté
de l’actuel terrain de football. L’actuelle Croix Boissée que l’on
voit le long de la route d’Etampes, n’occupe donc pas sa place originelle.
Cette croix de métal semble d’ailleurs assez récente. Dans une
délibération du conseil datée de 1955, est rapportée
la demande du nouveau propriétaire du terrain récemment acquis
à la Croix-Boissée. Ce dernier demande “si la commune compte
faire retirer la croix ou s’il pourrait lui-même la retirer”. Le conseil
estimera sagement... que “cette croix doit faire partie des servitudes attachées
au terrain acquis”. Dieu soit loué, la Croix est toujours là!
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CROIX
BOISSÉE rue de la (p BS
D/E8)
Cette petite rue de la Zone industrielle suit à
peu près l’ancien chemin de la Croix-Boissée qui figure sur
un plan du 18e siècle (ADE 39J 96), lequel chemin est aujourd’hui interrompu
par l’emprise de l’usine Faurecia.
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CROIX
DE VERNAILLES chemin de la
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. Il se dirigeait vers le lieu-dit du même
nom situé sur la commune d’Etampes. Le champtier de la “Croix de Vernaze”
est cité à Etampes dès 1593, on trouve aussi “Croix Virnoize”
en 1601 (ADE 71 H 13 ), et “Croix de Varnailles” sur un plan du 18e siècle
(ADE E3845). Le calvaire de la Croix de Vernailles était situé
à Etampes à la pointe formée par l’intersection du boulevard
Saint-Michel avec l’actuelle rue de la Croix-de-Vernailles.
Le mot “vernailles” pourrait venir du mot ver
qui signifie printemps en latin. Cette croix “printanière” aurait
pu être liée aux processions des Rogations. Ce nom pourrait
aussi venir du latin vernaculus qui signifie “du pays”. Mais pourquoi
cette croix serait-elle plus locale qu’une autre? Enfin, Vernailles pourrait
venir de “verne” qui signifie aulne: endroit planté d’aulne.
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DE GAULLE
Charles rue (p BS C7)
Cette voie ne figure pas sur le plan de 1824. Elle
a été percée au cours du 20e siècle à partir
de la portion nord de l’ancien Chemin du Bourgneuf, sans qu’aucune maison
ne soit sacrifiée. La rue a été ainsi dénommée
en 1990 à l’occasion du cinquantenaire de l’Appel du 18 Juin 1940.
A l’entrée de la rue, remarquer l’ancienne
plaque céramique ”Michelin” annoncant l’entrée dans “Brières-les-Scellés”.
C’est la dernière du village.
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DIX-NEUF MARS 1962 rue du (p BS C6)
Cette voie nouvelle a été créée
pour desservir les maisons neuves construites à partir de 1965. Elle
a été ainsi dénommée pour commémorer la
date, d’ailleurs controversée, de la “fin de la guerre d’Algérie”.
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DERRIÈRE LA POILLÉE
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 90) (voir Poillée).
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DERRIÈRE LE MONT
Ce champtier est cité dans un document du 18e
(ADE 39J42) (voir le Mont).
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DIX-SEPT
ARPENTS les
Lieu-dit du cadastre actuel dans la plaine des Poilées.
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DIX-SEPT
sente des
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. On sait qu’il a été prolongé
en 1911 (dcm). Il dessert le lieu-dit précédent et s’interrompt
à la fin du territoire briolin.
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DIX-SEPT
CORNES les
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au plan
de 1824. Ce lieu est en partie boisé.
Corne peut désigner localement un champ coudé.
La corne d’un bois est aussi synonyme de son extrémité. Corne
peut aussi rappeler un “bois à cornes”, fruit du cornouiller.
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ÉCOLES
Une première école paroissiale est mentionnée
en 1673 sans qu’on puisse la situer. Dans les paroisses rurales ce genre d’école
se confondait parfois avec le presbytère.
De 1837 à 1873, l’ancienne école occupait
une maison située au carrefour de la rue du Mont et des Ruelles (actuelle
maison du 11 rue du Bout-du-Mont). Cette maison fut d’abord louée puis
achetée par la commune (MB).
Une nouvelle mairie-école fut construite en
1873. Elle est l’œuvre de l’architecte Letavernier d’Etampes. La maison fut
complétée par un mur de clôture en 1879. Cette double
école garçons-filles devint une unique école mixte en
1971. Cette “nouvelle” école fonctionna jusqu’en 1974, date à
laquelle fut ouvert le nouveau groupe scolaire, dénommé par
la suite Emile-Léauté. Par ailleurs, on sait qu’en 1939, face
à l’affluence, une classe provisoire a été aménagée
dans une maison louée au Bout du Mont (au 4, rue du Quesu) (ADE 2O198).
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ÉGLISE place de l’
Sur cette place existait l’ancien garage des pompiers
démoli en 1977.
Au n° 11, cette maison figure déjà
sur le plan de 1824 mais l’emplacement était libre en 1753. A noter
les bornes chasse-roue.
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ÉPINANTS impasse des (p BS B8)
Cette voie nouvelle a été créée
pour desservir le lotissement du même nom créé en 1973.
Elle tire son nom de la rue des Epinants d’où
elle part.
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ÉPINANTS rue des (p
BS B8)
Cette voie a été créée
et dénommée en 1996 à partir de la portion nord de l’ancienne
Sente des Epinants.
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ÉPINANTS sente des (p BS A9/B9)
(C4)
Ce chemin figure déjà sur le cadastre
de 1824. Il se dirige vers les Epinants, lieu-dit du cadastre d’Etampes. “Les
Espinants” sont cités en 1593 (ADE E3782).
Le terme “épinant” peut désigner naturellement
un lieu planté de bois épineux, mais Louis Charpentier dans
“les mystères des Templiers” prétend que les lieux dénommés
l’Epine sont généralement liés à la présence
des Templiers. Cette curieuse assertion, non prouvée (mais souvent
vérifiée), se trouve une fois de plus confirmée puisque
ces terres sont situées non loin de l’ancienne dépendance de
la commanderie de Chalou située au Chesnay.
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ÉPINE l’ (AC 16)
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas été
retenu dans le cadastre actuel.
L’étymologie est semblable de celle des Epinants.
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ÉTAMPES chemin d’
Sur un plan de 1865, le chemin d’Etampes désigne
l’actuel chemin qui prolonge le chemin du Lary pour se perdre dans les bois.
Aussi curieux que cela puisse paraître, ce chemin très pentu
correspond au tracé de l’ancienne route royale 191 avant sa déviation
par le sud (ADE 3061).
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ÉTAMPES route d’ (p
BS D7/ H8)
Cette artère majeure relie Brières
à la petite métropole locale. La voie figure déjà
sur le plan de 1753. Sa dénomination officielle ne date que de 1971.
Sur un plan du 18e siècle, elle est dénommée “chemin
de Brières à Malassis” (ADE 39J 96) et “chemin de Morigny”
sur le plan de 1865 (ADE 3061).
Rappelons que la première mention littéraire
d’Etampes date de 587. Grégoire de Tours raconte comment Egidius,
évêque de Reims, comparaît devant un tribunal. Il est
accusé d’être à l’origine des mouvements de rebellion
qui ont entraîné la destruction du pays d’Etampes (Pagus Stampensis).
Les annales d’Aimon rapportent la bataille de 612, le jour de Noël,
entre Clotaire et Théodoric vers Saint-Martin d’Etampes. “Stampae”
est encore citée en 632 dans la chronique de Frédégonde.
Au cours des siècles, on trouve les formes suivantes: Castellum Stampis
au 11e siècle, Stampes Vetulae en 1046, Stampae en 1073, Veteres Stampae
en 1085, Stampae en 1194, Estampe en 1260, Estampes en 1370, Etampes sous
Orléans au 14e siècle; la mention “Etampes la Vallée”
figure sur la cloche du Duc de Berry à Notre-Dame en 1401, l’orthographe
Etampes semble s’imposer à partir de 1711 mais la carte de Cassini
(1785) mentionne encore “Estampes”.
D’où vient le nom originel “Stampae”? Selon
les uns, il tire son origine du vieux français “Stappe”, qui signifie
s’arrêter, s’établir, demeurer sur place. Selon les autres,
Stampae vient du mot germain “stapl” qui désigne un lieu de réunion,
un marché ou encore un confluent des eaux (ce qui est bien le cas
pour notre vallée). D’autres croient reconnaître le mot “stamp”
qui signifie en germain “atelier” et, précisément, atelier
de battage de monnaies. La plus ancienne pièce portant la mention
“Stampas” remonte effectivement au 7e siècle. D’autres encore (Ricofils,
Roblin) voient dans Stampae la racine pré-latine “Staps” qui signifie
palissade, pâtis, pâturages ou encore marécages. Dramard
déchiffre “stang paes”, le pays des étangs. D’autres reconnaissent
“Steq” abondant, fertile et “paes” prairie. Etampes, la prairie fertile.
Courty se fondant sur l’observation que le site repose sur le calcaire de
Brie où se trouvent des pâtis, pense qu’il faut voir là
l’étymologie d’Etampes.
Basile Fleureau rapporte une autre étymologie
fantaisiste. Stampae viendrait du grec “Tempe” en référence
à l’illustre et agréable vallon de Thessalie: “Quelques Troyens,
fuyant les Grecs après la ruine de leur ville, se retirèrent
en Gaule”... et remontant les fleuves, ils ont fondé une ville qu’ils
ont dénommée “Tempe” car le site ressemblait à la “Tempe
de Thessalie”. Dom Fleureau n’accorde pas foi à cette fondation légendaire,
mais reconnaît que Stampae vient du grec. Il pense en effet que “les
gaulois se servaient de la langue grecque, au moins les plus sages auxquels
il appartenait de donner un nom aux choses” et qu’ils ont donc appelé
l’endroit “Tempe”, à cause de son agréable situation.
Le toponyme “Etampes” est assez rare. Une seule autre
commune porte ce nom en France: Etampes-sur-Marne dans l’Aisne. Etampes
est aussi le nom d’un hameau de la commune de Cuq-Toulza dans le Tarn. Une
ferme isolée au milieu des bois de la commune de Saint-Adjutory en
Charente porte également ce nom. Il existe aussi dans la commune
de Corbie (Somme) un hameau dénommé Etampes et un lieu-dit
“le marais d’Etampes”. On trouve enfin un lieu-dit “les Etampes” à
Miremont (Puy-de-Dôme).
Etampes a toujours fait figure de petite capitale
régionale, aussi il n’est pas surprenant de trouver quantité
de “chemin d’Etampes” aux alentours. On en trouve: en Eure-et-Loir, à
Houville-la-Branche, à Gommerville, à Chatenay; dans les Yvelines
à Allainville; dans le Loiret à La Brosse et à Estouy;
en Seine-et-Marne à Larchant; dans l’Essonne à Boutervilliers,
à Méréville, à Pussay, à Chalo-Saint-Mars,
à Cerny. Il existait également des “porte d’Etampes” à
Arpajon ainsi qu’à Dourdan.
A Brières, la route d’Etampes dessert l’impressionnant
site de l’entreprise Faurecia ainsi que le terrain de football. On remarque
également sur le bord de la route la Vierge de Brières, Notre-Dame
de la Vallée.
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ÉTRÉCHY chemin d’ (p BS DE7)
Cette voie, dont une petite partie seulement est goudronnée,
existait déjà au cadastre de 1824. Le chemin se prolongeait
alors, au-delà des limites de la commune, jusqu’à Etréchy
à travers les bois de Jeurre. Il figure encore sur le plan de 1865
(ADE 3O61).
Strichiacum est cité dès 1106. La racine
Strips signifie souche ou racine et ce toponyme pourrait être le souvenir
d’un défrichement médiéval.
Le n° 8 est une maison du 19e siècle. Elle
est toutefois postérieure à 1824, car elle ne figure pas sur
le plan cadastral.
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FAISANDERIE
(salle et parc)
Le domaine de la Faisanderie a été acheté
vers 1993. Il était alors propriété du “ministère
de l’équipement, de l’aménagement du territoire et des transports».
Le petit domaine a été peu à peu aménagé
en ”parc de loisirs”. Il comprend depuis 1997 deux terrains de tennis et
un plateau omnisports ainsi qu’une salle des fêtes. Le logis principal
avec sa toiture d’ardoise ainsi que la maison du gardien, en briques, semblent
dater de la fin du 19e siècle. Le petit domaine a été
occupé dans les années 1930 par la famille Van Eft. Le nom
de Faisanderie n’apparaît pas sur les documents anciens. Sans doute
s’agissait-il, à l’origine, d’une sorte de pavillon de chasse où
l’on élevait des faisans. Dans les années 1950, les anciens
se souviennent d’élevage de veaux et de poulets sur le site.
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FAISANDERIE
la
Un projet de lotissement
de la Faisanderie a vu le jour en 1925. Elaboré par le sieur Bergeron
demeurant rue Evezard à Etampes, ce projet de petit lotissement (5
lots) sera rejeté par l’autorité préfectorale car “on
n’y avait pas réellement prévu l’assainissement ni l’approvisionnement
en eau potable” (ADE 9S11).
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FAISANDERIE
chemin de la
Cette voie non officielle
est citée dans une délibération du Conseil de 1983.
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FAURECIA
L’entreprise de monsieur Bertrand Faure est née
en 1914 à Levallois-Perret. On y fabriquait, à l’origine,
des sièges pour le métropolitain puis de la sellerie pour
avions et automobiles. En 1920, l’usine s’installe à Puteaux. Les
établissements Bertrand Faure SARL naissent officiellement en 1929.
Deux associés apportent alors la licence Epeda. A partir de cette
date, l’entreprise produit aussi des matelas. En 1937 s’ouvre le deuxième
site de production à Mer dans le Loir-et-Cher. C’est une entreprise
encore familiale et le fils de Bertrand Faure, Gérard, y joue un
très grand rôle. Le développement de l’industrie automobile
après la seconde guerre mondiale nécessite encore d’autres
extensions. L’usine de Puteaux double de taille en 1950 et on pense déjà
à une troisième unité de production.
Pourquoi le choix de Brières? L’implantation
a fait l’objet de maintes négociations avec les pouvoirs publics
de l’époque. Dans un rayon de 100 kilomètres autour de Paris,
seuls les sites de Beauvais et d’Etampes étaient acceptables par le
Ministère de l’Industrie. Etampes, situé dans la direction
de Mer, fut finalement retenu. Les possibilités de recrutement de
main-d’œuvre locale paraissaient favorables. Dans le bassin étampois,
le site de Brières-les-Scellés avait pour atout la proximité
de la nationale 20, l’existence d’une ancienne voie ferrée reliée
au réseau Paris-Orléans (cet embranchement privé de
la Sidap ne sera d’ailleurs jamais utilisé par Bertrand Faure) et
d’un terrain potentiel de plus de 10 hectares permettant de répondre
aux besoins de développement ultérieur de l’entreprise. Ce
terrain comprenait une trentaine de parcelles cultivées essentiellement
en asperges et les négociations furent longues et souvent difficiles.
La première pierre est posée le 15 juillet
1955 et les premiers sièges de la 2 CV Citroën sortaient en
février 1956. L’usine ne cessera dès lors de s’agrandir par
tranches successives. Brières est bouleversé par cette arrivée
subite de la grosse industrie. Le manque de main-d’œuvre strictement “locale”
est compensé par la mise en service de cars de ramassage dans un
rayon de 40 kilomètres autour d’Etampes Depuis près
de 50 ans, des milliers de ruraux des environs, parmi lesquels nombre de
Briolins, vont vivre au rythme de la grande usine. En 1970, Bertrand Faure,
l’usine à la campagne, employait plus de 1200 personnes, essentiellement
en personnel de production. Dans les années 1990, le centre d’études
et de recherche et tous les services de la Direction Générale
ont été regroupés à Brières. On compte
alors plus de 3000 personnes en majorité employés, techniciens,
ingénieurs et cadres. Fusionné en 1999 avec la société
Ecia, filiale du groupe Peugeot SA, Bertrand Faure devient Faurecia, l’une
des trois premières entreprises mondiales spécialisées
dans la production de sièges et de systèmes d’échappement
pour tous les constructeurs automobiles mondiaux. Dans ses 150 usines réparties
dans le monde, le groupe Faurecia emploie aujourd’hui 55 000 personnes mais
il doit au site de Brières-les-Scellés ses premières
performances à l’échelle internationale.
Pour la géographie locale, le site de Brières
c’est aujourd’hui plus de 55 000 mètres carrés de bâtiments.
Du haut du chemin du Larry, la vision de ces immenses ateliers couverts
de toits en Sheds est tout à fait impressionnante. Véritable
ville dans le village, Faurecia est une ruche où des centaines d’employés
s’affairent jour et nuit. C’est aussi le plus important pôle industriel
du sud de l’Essonne.
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FAVEREUSE
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42). Il figure également sur un plan du 18e siècle
près de la Cour Dury (ADE 39J 81). Ce nom peut évoquer un lieu
où l’on forgeait ou plutôt un champ de fèves.
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FOLLETEUSE
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
près des Combles (ADE 39J 91).
Un folleteur désigne, en vieux français,
un agent garde-bois. Le site est effectivement boisé. Folleté
désigne aussi la folie en patois beauceron. Ce mot pourrait désigner,
par dérision, une terre de faible rapport, ce qui est bien le cas pour
ces coteaux ingrats.
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FONCEAU
le
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
près du champtier des Bonnes (ADE 39J86 à 88).
Le terme de “fonceau” désigne généralement
ce qui est “au fond” de quelque chose, ce qui n’est pas le cas pour cette
portion de plaine entre les Poislées et le Fresnes. Un foncet, en vieux
français, est un bateau de rivière. Fonceau pourrait être
une allusion à la forme, très légèrement vallonnée,
de cette portion de morne plaine.
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FOND DE
BOTTIÈRE le
Ce champtier est cité
en 1790. Une partie de ces terres appartenait alors à la fabrique de
Brières-les-Scellés (ADY 1Q353). En toponymie, le terme de
“fond” renvoie souvent à la situation “en retrait” ou “en bas” du
lieu de référence. “Fond” peut aussi désigner un domaine
composé de terres. On peut aussi penser à fonts, dérivé
de fontaine, ce qui pourrait convenir à ce terroir humide (voir aussi
Bottière).
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FOND DES
CAVEAUX
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au plan
de 1824 (voir Caveaux).
C’est sur un champ de la partie sud du
lieu-dit que l’on trouve la Stèle Jean Chavane.
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FONDERIE
LORY
Cette entreprise, qui compta beaucoup pour la vie économique
étampoise, a été fondée en 1867. Elle s’établit
d’abord à Saint-Martin, profitant de la proximité des carrières
silico-argileuses. Par la suite, elle va s’agrandir pour rejoindre le site
de l’ancien Moulin à Peaux, toujours à Etampes. Au départ,
la fonderie était spécialisée dans la fabrication de
pièces pour l’agriculture locale. Elle se diversifie peu à
peu et produira même des obus de 155 dans les années 1930 (ADE
856W30). L’annexe de Brières est ouverte dans les années 1950.
Le transfert définitif vers ce nouveau site, au lieu-dit les Merisiers,
aura lieu en 1982. La fonderie Lory est désormais une entreprise brioline.
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FONTAINE
la
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle comme nom alternatif au Larry-Saint-Quentin
(ADE 39J42). Ce terme de “Fontaine” renvoie bien sûr aux pittoresques
fontaines de Brières qui existent toujours.
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FONTAINES
chemin des (p BS B6)
Ce chemin figure déjà au
plan de 1824. Avant la construction de l’actuelle “route de Villeconin” dans
les années 1870, ce chemin particulièrement raide était
l’accès courant pour monter vers les Poilées. Gageons que cette
méchante côte a dû faire souffrir bien des charretiers.
Il existait une mare au bord du chemin
à droite en montant. L’instituteur Berthelot rapporte qu’elle est
déjà “à peu près comblée” en 1899. Elle
l’est tout à fait aujourd’hui.
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FONTAINES
SAINT-QUENTIN
Les fameuses fontaines de Brières sont ainsi
nommées par l’instituteur en 1899. Le même ajoute “qu’on y lavait
encore du linge vers 1870” et “qu’elles sont aujourd’hui à peu près
taries” (MB). Les fontaines Saint-Quentin sont aujourd’hui au nombre de deux
mais une tradition locale prétend qu’elles étaient jadis trois.
Sur le plan de 1753 figurent seules les deux petites constructions. Les fontaines
se présentent comme des cabanes maçonnées assez élégantes.
“Quelques marches donnent accès à un bassin protégé
par un édifice maçonné” (GN). Elles ont été
restaurées en 1990.
Il est assez fréquent que des fontaines
portent le nom du saint-patron de l’église locale. Les exemples abondent
dans la région: fontaine Saint-Barthélémy à Boutigny,
fontaine Saint-Mathieu à Bures, fontaine Saint-Didier à Bruyères,
fontaine Saint-Denis à Moigny, fontaine Saint-Caprais à Saint-Vrain.
Certaines de ces fontaines “patronales” étaient explicitement des
lieux de pèlerinage comme la fontaine Saint-Sulpice à Saint-Sulpice-de-Favières,
la fontaine Sainte-Julienne au Val-Saint-Germain ou bien encore la fontaine
Saint-Yon dans le village du même nom. Il ne semble pas que nos fontaines
briolines aient fait l’objet d’un culte ou bien qu’on ait attribué
à leurs eaux une quelconque vertu curative. La fontaine du haut a
conservé, à l’intérieur, une niche de forme rectangulaire.
Etait-ce l’emplacement d’une statue disparue? On sait par ailleurs qu’en
raison de l’homophonie Quentin-quinte, Saint Quentin était traditionnellement
invoqué contre la toux. Etait-ce le cas à Brières?
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FOSSÉ DE LINAS
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Sur ce lieu-dit se trouve le Bois-à-Bisson. Les
fossés de drainage étaient jadis assez nombreux, en particulier
dans le fond de cette fausse vallée de la Garenne. Quant à Linas,
on pense bien sûr à la petite ville située près
de Montlhéry. Le Chapitre de la collégiale Saint-Merry était
en effet un gros propriétaire terrien jusqu’à la Révolution,
mais il n’y a pas de trace de possession des chanoines de Linas à Brières.
Linas pourrait aussi être une déformation de lignage: Fossés
en ligne.
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FOSSE DE
VAUGALON
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42) (voir Vaugalon).
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FOSSES DES
BUISSONS les
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
près des Bonnes (ADE 39J86 à 88). On ne voit plus guère
de fosses dans cette portion de plaine façonnée par le travail
de générations de paysans.
En toponymie, le terme de fosse renvoie
parfois au souvenir d’une tombe préhistorique. On a découvert
dans cette zone plusieurs haches polies.
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FOUR À
CHAUX
Sur un document de 1857, on trouve une “demande d’établissement
d’un four à chaux par le sieur Descroix” sur le lieu-dit le Larry de
Saint-Quentin (ADE 5M6). Cet établissement a été bien
éphémère car, en 1899, l’instituteur Berthelot déclare
qu’“il n’y a, sur la commune, aucune industrie”. Le site a été
occupé par la suite par un certain Spirus-Gay qui y construit une
maison (voir Butte à Spirus). Il ne reste de l’ancien four à
chaux que la partie supérieure d’une arche. Le reste est aujourd’hui
enfoui dans le sol.
Le principe des fours à chaux est
connu depuis très longtemps. Les pierres calcaires chauffées
dans les fours perdent une partie de leurs composés, le gaz carbonique
et l’eau, et deviennent de la chaux vive et du plâtre.
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FOURCHAINVILLE
chemin de
Ce chemin figure sur un plan du 18e siècle (ADE
39 J). Il conduisait vers Fourchainville, hameau de la commune de Villeconin.
Fourchainville est cité dès 1192. Ce toponyme signifierait simplement
domaine de Folchin (Claisse).
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FRESNES
chemin du
Ce chemin figure sur le
plan de 1865 (ADE 3O61). Il conduisait au Fresne, ferme isolée de la
commune de Villeconin, en passant par les Poislées.
Le Fresnes était le siège
d’une seigneurie importante citée dès 1242. L’ancien château,
incendié, est aujourd’hui en ruine près de la ferme. Ce nom
de Fresnes est certainement le souvenir d’un ancien bois de fresnes défriché.
A proximité des Poislées
se trouvait, le long du chemin, une décharge publique comblée
vers 1970.
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GALIPPE
la
Ce lieu-dit du cadastre
figure déjà sur le plan de 1824. Il est aussi cité dans
un document du 18e siècle (ADE 39J42). Sur un plan de la même
époque sont figurés deux “meurgers de pierres” (ADE 39J 81).
Sur le plan de 1824 sont également représentées plusieurs
marnières ou carrières à cet endroit.
Galippe, en vieux français, signifie
galère. Ce nom vient peut-être du caractère vallonné
du site qui pourrait évoquer la forme d’un bateau.
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GALIPPE
chemin de la
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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GARE
La station de Brières
était la gare de la ligne Arpajon-Etampes en service de 1911 à
1948. Brières pouvait donc s’enorgueillir “d’avoir le train”. Le bâtiment
principal est toujours visible au 154 Grande-Rue, mais très modifié.
Une partie des installations a été
démolie vers 1980. L’ancien terre-plein est l’actuelle Place du 11-Novembre.
La voie unique était doublée d’une deuxième voie dite
d’évitement à proximité de la station.
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GARENNE
la
Deux lieux-dits portent ce nom sur le cadastre de 1824.
Une seule Garenne a été retenue dans le cadastre actuel. A l’emplacement
de cette Garenne figure un unique bois sur le plan de 1753. On trouve la
simple mention “Varenne” sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 95).
Une partie des terres de ce champtier appartenait en
1790 à la fabrique de Brières-les-Scellés (ADY 1Q353).
Le vieux mot “garenne” (ou son équivalent
varenne) désigne habituellement un terroir de chasse. Le territoire
du lieu-dit comprend d’autres parcelles boisées en dehors du Bois de
la Garenne. Deux petits bois sont également figurés sur le
plan de 1753.
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GARENNE
DES GENIÈVRES la
Cette deuxième Garenne n’a pas été
retenue dans le cadastre actuel probablement pour éviter les confusions.
Elle figure toutefois sur la carte de l’IGN. On la trouve également
sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 81). Dans la partie est du champtier
figure, sur ce document, la mention “fief et censive des Mathurins de la Trinité”.
Il semble que cette mention concerne la Cour Dury tout proche.
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GARENNE
DES ROCHES la
Ce champtier “aussi dit quelque fois les Trembles” (ADE
39J 91) figure sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 95). Il est proche
de la première garenne, mais toutefois distinct.
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GENIÈVRES les
Ce nom de lieu-dit du cadastre
actuel figurait au plan de 1824 sous le terme de Garenne des Genièvres.
Le genévrier est un arbuste sur
lequel on récoltait les baies de genièvre employées
comme aromate pour la cuisine.
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GRAND CHEMIN
DE DOURDAN
Cet ancien chemin qui reliait Etampes à Dourdan,
avant l’établissement de la grand route actuelle au 19e siècle,
passait par Boissy-le-Sec.
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GRANDE
rue (p BS C7)
Cette portion de la départementale
201 a été dénommée officiellement en 1971. La
Grande-Rue est déjà citée dans un document du 18e siècle
(ADE 39J42).
Toutes les maisons qui étaient situées
derrière le vieux puits ont été démolies au cours
du 20e siècle.
Au n° 4, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 6, cette maison, au fond de l’impasse,
figure déjà sur le plan de 1753.
Au n° 10, cette maison est reconnaissable
comme le deuxième café-épicerie du bourg sur les cartes
postales anciennes. C’est l’ancienne auberge de la Grâce de Dieu. Jusqu’en
1990, la maison était occupée par le restaurant “le Marmitou”.
Au n° 12, le vieux mur de clôture
comporte encore une série de 4 anneaux d’attache pour les chevaux.
Le petit bâtiment du fond, près duquel pousse un noyer, figure
déjà le plan de 1753.
Au n° 14, le bâtiment côté
rue figure aussi sur le plan de 1753. A remarquer le vieux mur perpendiculaire
de conception traditionnelle pour délimiter les propriétés.
Au n° 16, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 18, cette maison fut le siège
de l’ancien apiculteur Aury. Les ruches ont fait l’objet d’un cliché
tiré sur cartes postales au début du 20e siècle. Les
apiculteurs Eugène et Gaston Aury sont cités dans l’almanach
de la Ville et de l’arrondissement d’Etampes de 1925. Les Haury font partie
des anciennes familles de “laboureurs” de Brières. On trouve des Haury
depuis au moins 1610 dans le registres paroissiaux.
Au n° 20, cette maison figure partiellement
déjà sur le plan de 1824.
Au n° 22, le bâtiment du fond
à droite figure déjà sur le plan de 1824.
Au n° 154, cette maison est l’ancienne
gare très modifiée.
Au n° 28, ce pavillon typique des années
1920 est l’unique de ce type à Brières.
Au n° 1, cet ensemble de bâtiments
figure déjà sur le plan de 1753. Les façades sont restées
assez intactes. A noter l’ancienne boucle pour attacher les chevaux.
Au n° 5, cette maison figure sur le
plan de 1824.
Au n° 7, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 13, cette grange figure déjà
sur le plan de 1753.
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GRATTIGNIS
rue des (p BS C7)
La “rue de Gratigny” est citée dans
un document du 18e siècle (ADE 39J42).
“Ce nom pourrait être un dérivé
du verbe gratter en référence à un site où la
terre a été comme grattée soit par exploitation soit
par érosion naturelle, comme dans un affleurement” (GN).
Elle a été dénommée
officiellement en 1971. C’est une petite voie bordée de murs pittoresques.
A noter le mur de clôture et la vieille
porte en bois avec son traditionnel “couriot”.
Au n° 2, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 ainsi que la butte visible derrière la bâtisse.
Au n° 1, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 mais semble assez modifiée.
Au n° 3, la grange existe déjà
sur le même plan mais la façade a été très
modifiée. A remarquer l’encadrement de la porte en pierre.
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GRATTIGNIS
sente des (p BS C7)
Cette petite voie, toujours en herbe,
figure sur le plan de 1824. Son aspect donne une idée de la voirie
ancienne avant goudronnage. La sente est bordée de vieux murs.
Elle a été dénommée
officiellement en 1971. Jusque-là, elle était sans désignation.
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GRELETS
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel est dénommé
“Grenets” au cadastre de 1824. Par ailleurs, un champtier de Grenets est cité
dans le terrier de Valnay daté de 1549.
Trois carrières ou marnières
sont figurées à cet emplacement sur le plan de 1824.
Grenet signifie “petits grains” en vieux
français. Le toponyme pourrait donc désigner une terre de peu
de rapport. Grelet est aussi un patronyme.
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GRENOTS
les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Ce même champtier
est cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). C’est
sur ce site qu’a été établie en partie l’usine Faurecia.
Grenots signifie petites graines. Le toponyme pourrait donc désigner
un champ qui rapporte peu.
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GRENOTS
chemin des (p BS D/E7)
Ce chemin est cité dans une délibération
de 1890. Il a été dénommé officiellement en 1971.
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GROS BLANCS
les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Au 18e siècle,
il est dénommé “Groues Blanches” ou Grosses blanches. La prononciation
Groues Blanches est toujours en vigueur chez les anciens du pays. Une partie
des terres de ce champtier appartenait en 1790 à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353). Ce site comprend le point culminant de la commune de Brières
(152 mètres). Le terme de “blancs” pourrait venir de la présence
de pierres calcaires sur ce terroir en partie boisé.
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GROS BLANCS
chemin des
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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GROUES les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Le même champtier
est cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Une partie
de ces terres appartenait en 1790 à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353).
“Groux” en vieux français peut signifier
“gros cailloux” ou “terre mêlée de matière pierreuse»,
à moins que ce soit une simple déformation patoisante du mot
gros.
Un gros était aussi une mesure utilisée
pour les contributions, il équivalait à 25 sacs de blé.
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GROUETTES
DE LA POILLÉE les
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42). Il est alors équivalent au site des Gros-Blancs.
Le mot Grouette indiquait au départ une argile pierreuse (du gaulois
“groua”, cailloux), mais le sens s’est étendu à celui de mauvaises
terres (mEL). “Guerrouette”, en parler étampois, désigne encore
un champ qui ne vaut rien.
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GUETTES-LIÈVRES les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure aussi sur le plan de 1824. On le trouve déjà
sur un plan de 1694 (ADE 39 J 78), et il est cité dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42).
Le mot de Guette désigne un ancien
lieu de surveillance (PB). “Guerter” signifie aussi déchaumer en patois
local. Le combiné “Guette-Lièvre” pourrait évoquer un
chasseur ou un renard embusqué (JPD). Ce lieu-dit, en partie boisé,
constitue toujours une belle réserve de chasse. Il existe un autre
lieu-dit du même nom sur le territoire de la commune de Boissy-le-Sec,
mais ce dernier est assez éloigné du Guette-Lièvre briolin.
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GUETTES-LIÈVRES chemin des
Ce chemin figure sur un
plan du 18e siècle (ADE 39J 91). On le trouve encore dans “l’état
de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891.
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GUIGNARD
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Sur un plan de la même
époque, on trouve “Guignas aussi nommé Sainsard” (ADE 39J 91).
Guigner signifie regarder du coin de l’œil
et parfois convoiter. Cette terre aurait-elle fait l’objet d’ardentes convoitises?
On peut penser aussi à la “guigne” synonyme de malchance. Serait-ce
encore un champ de mauvais rapport? On pense aussi à guigne qui signifie
cerise en parler local. Guignard pourrait désigner un endroit planté
de cerisiers.
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GUIGNAS
chemin de
Ce chemin figure sur un
plan du 18e siècle (ADE 39J 91). Il n’existe plus aujourd’hui.
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HAIES les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824 avec l’ancienne graphie
“les Hayes”. Avant les remembrements, les haies faisaient intégralement
partie du paysage du terroir étampois.
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HAMEAU
rue du
Cette voie est citée
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Il semble qu’il s’agisse
de l’actuelle rue du Petit-Brières.
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HAUT DE
GUETTE-LIÈVRES
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42) (voir Guette-Lièvres).
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HAUT DU
BOIS chemin du
Ce chemin figure sur le
plan de 1753. Il dessert l’actuel lieu-dit les Vaux du Bois par ailleurs
attesté à la même époque. Haut du Bois est donc
un Vaux du Bois mal transcrit.
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HAUT FAVREUX
le
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Pour l’étymologie,
voir Favereuse.
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HAUTS FAVREUX
chemin des
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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HAUTS DES
VAUJUIFS les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Dans ce bois existait
jadis une cabane maçonnée dont il ne reste aujourd’hui que
quelques pierres (voir Vaujuifs).
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HAUTS GRENOTS
chemin des (p BS F/G7)
On trouve cette voie dénommée
chemin de Saint Fayet sur un plan de 1865 (ADE 3O61) et chemin de Villeneuve
sur le plan de 1824 (voir Grenots).
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HEURTEBISE
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Le champtier “d’Heurtebize
ou les Groues” est cité dans un document du 18e siècle (ADE
39J42) et même dès 1577 (ADE E3913). Une partie de ces terres
appartenait en 1790 à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353). Ce nom, si poétique, peut s’expliquer simplement par la
situation du site. La vallée, orientée est-ouest, est bordée
de coteaux contre laquelle se “heurte la bise”. On peut préférer
une étymologie plus savante. Le mot “heurt” peut signifier en effet
colline ou éminence. Heurtebise est aussi un patronyme mais il n’est
pas attesté à Brières.
Le site est boisé et correspond
bien au versant sud (assez abrupt) des pentes formées par la petite
vallée sèche appelée “vallée d’Heurtebise”.
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HEURTEBISE
chemin des
Ce chemin figure dans “l’état
de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891.
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HOUSSE
rue de la
Cette voie est citée
dans un document du 18e siècle sans qu’on puisse la situer (ADE 39J42).
Housse signifie manteau en vieux français.
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HUIT chemin
des
Ce chemin figure sur le
plan de 1865 (ADE 3O61). Il correspond au chemin de Jeurre. Ce nom de Huit
est assez étonnant. Il ne correspond pas à un toponyme de Brières
ou de Morigny. Ce pourrait être une déformation de “huis” qui,
en vieux français, signifie trou. Le chemin des trous, ou chemin défoncé.
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HUIT
MAI 1945 place du (p BS D6)
Cette voie correspond à l’ancienne
place du Vieux-Puits. Elle a été dénommée ainsi
en 1979, soit un an après avoir dénommé la place du 11-Novembre-1918.
Après l’Armistice de la Grande Guerre, il fallait bien commémorer
celui du deuxième conflit mondial.
L’ensemble du bâti ancien du hameau
du Petit-Brières visible de cette place est assez pittoresque.
Au n° 9, cette maison figure sur le
plan de 1824.
Au n° 11, cette maison figure sur le
plan de 1824.
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JEURRE chemin
de
Ce chemin menait jadis jusqu’à
Jeurre, commune de Morigny. Il est aujourd’hui interrompu par le chemin de
fer Paris-Orléans et par la nationale 20. Si le château de Jeurre
est une bâtisse du 18e siècle, le domaine de la Tour de Jeurre
remonte au moins au 14e siècle.
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JUBILÉ sente du
Ce chemin est déjà
nommé au cadastre de 1824. Il figure encore sur le plan de 1865 ainsi
que dans “l’état de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891. Cette
dénomination est aujourd’hui perdue. Ce nom pourrait être le
souvenir d’une ancienne croix de jubilé plantée au cours du
18e ou au début du 19e siècle.
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JUSTICE
la
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. Le champtier de la
Justice aussi dit Blanc-Denier ou les Meurgers est cité dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42).
Ce terme de Justice désigne le lieu
où était rendue ou exécutée la justice, en particulier
les exécutions capitales décidées par une “haute justice
seigneuriale”. En toponymie, les “justices” correspondent souvent aux lieux
où se dressaient les menaçantes fourches patibulaires sur lesquelles
pouvaient être exposés les condamnés. Reliquat de la féodalité,
les institutions des “haute et basse justices” ont beaucoup évolué
au cours des siècles. Le droit de haute justice permettait de confisquer
les biens des condamnés à mort. Les droits de moyenne et de
basse justice ne permettaient que d’imposer des amendes.
Les poteaux de la “Justice de Boissy-le-Sec”
sont clairement représentés sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 83). Ils étaient situés tout à fait aux confins
du territoire de Boissy, à la limite de Brières. On sait que
“le seigneur de Boissy exerçait le droit de Haute Justice, ce qui l’autorisait
à prononcer des condamnations à mort” (B l S). Y a-t-il eu
jamais des pendus au bout de la corde de la justice de Boissy? Toujours est-il
que la simple présence de ces poteaux devait fort impressionner les
Briolins.
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JUSTICE
chemin de
Ce chemin figure déjà
sur le plan de 1753. Il est encore cité dans une délibération
de 1890. Ce chemin qui reliait Brières à Boissy est, semble-t-il,
une portion du chemin antique qui reliait la voie Lutèce-Genabum (Paris-Orléans)
à Dourdan.
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LALOYEAU
Marcel rue (p BS E/F8)
Cette voie nouvelle de la Zone Industrielle
a été dénommée en 2000.
Marcel Laloyeau est né en 1925 dans
le quartier Saint-Martin d’Etampes. En 1961, il transfère son entreprise
de carrosserie à Brières. Conseiller municipal depuis 1977,
il devient adjoint au maire en 1986. Président-fondateur de l’association
Saint-Quentin en 1987 il est, entre autres, l’initiateur et l’infatigable
artisan de la restauration de l’église Saint-Quentin. Il meurt prématurément
en octobre 1998 et repose au cimetière de Brières.
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LARDOIRES
les
Ce champtier figure sur
un plan du 18e siècle près du champtier des Bonnes (ADE 39J86
à 88). Ce même plan précise “qu’une remise y a été
plantée en 1788”. Le mot “lardoire” signifie garde-manger en vieux
français. Ce nom pourrait s’appliquer à une terre d’un très
bon rapport, ce qui est bien le cas pour cette portion de plaine fertile.
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LARY chemin
du (p BS D8)
Ce chemin qui conduit à Guinette
à travers les bois dessert un lieu-dit de la commune d’Etampes qui
s’appelle le Larris. Le mot “Larris” signifie landes, bruyères ou friches
généralement à flanc de coteau. Sur une carte de 1822
dressée par “Rozet et Levret lieutenants au corps royal des ingénieurs
géographes”, on remarque comment la route royale n° 191 passe
alors par ce chemin. Le tracé de la route 191 sera modifié
au milieu du 19e siècle pour le tracé actuel.
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LARY DE
SAINT-QUENTIN le
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le “Larry de Brières” est cité dès
1512 (ADE E3913) de même le “Haut et le Bas-Larry” (ADE E3913).
Le champtier du “Lary Saint Quentin aussi
dit les Quatre Vents” figure sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 90).
Dans un autre document de la même époque il est aussi assimilé
au champtier de la Fontaine (ADE 39J42).
Ce site est en partie boisé. C’est
sur la butte qu’a été établi le four à chaux au
milieu du 19e siècle et plus tard la maison Spirus. Non loin des fontaines
on trouvait jadis une mare, elle est aujourd’hui bouchée. Sur le versant
sud de la colline, on remarque encore la trace d’anciennes carrières
de sable.
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LÉAUTÉ Maurice (groupe scolaire)
La construction du groupe scolaire de Brières
débute en 1974. Il a été officiellement inauguré
le 12 juin 1976. Cet ensemble a été construit en partie sur
les jardins de l’ancienne école. L’architecte Barnoux a conçu
ici un modèle original. De petites structures sont organisées
autour d’une cour commune. La blancheur des murs évoque les maisons
méditerranéennes. La lumière éclate sous le soleil
et réchauffe le ciel beauceron. Au départ, l’école comportait
cinq classes de primaire et une maternelle.
Sa dénomination date de 1999. Maurice
Léauté (1900-1997) fut maire de la commune à deux reprises.
Une première fois d’octobre 1944 à mai 1953, une deuxième
fois de 1959 à 1977. Il fut par conséquent l’artisan de la construction
de cette nouvelle école. Professionnellement, Maurice Léauté
menait une entreprise de matériaux de construction. Il repose au cimetière
de Brières.
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LOGES COCARDAS
les
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 89). Il correspond à l’actuel lieu-dit les Cocardes. Le toponyme
“les Loges” correspond souvent à d’anciennes habitations.
Logis cocardas Cité dans un acte notarial
de 1792 (ADE 2E6751).
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LONGS RÉAGES les
Ce champtier est cité
dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Il était situé
près des Bonnes. Ce toponyme est assez fréquent. Réage
est synonyme de sillons et, plus généralement, de champ ouvert.
Il désignait donc une grande pièce de terre. C’est bien le cas
pour cette portion de plaine derrière les Poislées. Un proverbe
local dit “il ne faut pas faire la raie plus longue que le champ...”.
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MAIRIE
la
L’actuelle mairie est l’œuvre
de l’architecte Letavernier. Elle a été inaugurée en
1872 comme mairie-école. L’étage était réservé
au logement de l’instituteur. L’espace strictement réservé à
la mairie correspond au bureau situé à droite en entrant. Dans
cette petite pièce on trouve, par ailleurs, la plaque commémorative
des morts de la Grande Guerre. L’école quittera les lieux définitivement
en 1976. La mairie pourra alors s’étendre. L’actuelle salle du conseil
a été aménagée dans l’ancienne salle de classe.
Antérieurement à la construction
de la mairie, les réunions du conseil municipal se tenaient au domicile
du maire et même à l’église comme il est indiqué
dans un document daté de 1815 (ADE 2M32). L’actuel bâtiment fait
l’objet en 2003 de nouveaux travaux de ravalement.
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MAIRIE place
de la (p BS C7)
Cette place a été dénommée
officiellement en 1971. Sur le plan de 1753 ce petit espace au-dessus de l’église
est encore libre.
Au n° 11, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
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MARE la
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le champtier “des Mares” est cité dans un document
du 18e siècle. Il existait effectivement une mare à cet endroit.
Elle est aujourd’hui comblée mais son emplacement, bordé d’arbres,
est bien visible (ADE 39J42). Les terres maraîchères cultivées
sur ce terroir étaient, entre autres, propices à la culture
des navets, lesquels furent l’une des spécialités de Brières
jusque dans les années 1950. Les anciens se souviennent encore des
navets de Brières recherchés sur le marché d’Etampes.
Cette spécialité locale était déjà vantée
par Oudiette dès 1817, dans son guide de la région de Paris.
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MARE chemin
de la (p BS D/E6)
La sente de la Mare figure déjà
dans “l’état de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891.
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MARES
On repère au moins cinq anciennes mares sur le
territoire de la commune. Deux mares à la Poislée-Vieille, une
mare face à la Poislée-Neuve, la mare près des fontaines
Saint-Quentin, la mare au lieu-dit la Vigne-de-Monsieur-Péchard et
enfin la mare qui a donné son nom au lieu-dit la Mare.
Dans un village que n’arrose nul cours
d’eau, les mares avaient le précieux rôle d’abreuver hommes
et bêtes.
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MARNIÈRE la
Lieu-dit du cadastre de 1824 qui n’a pas été
retenu dans l’actuel cadastre. Une marnière est une carrière
de marne, mélange naturel d’argile et de calcaire. La marne était
fréquemment utilisée comme amendement dans les terres grasses
de Beauce. La marnière de Brières, qui donnait son nom au lieu-dit,
figure sur le plan de 1824. Certaines des anciennes galeries de marnière
subsistent. Leur découverte en plein champ étonne toujours et
on les prend quelquefois, bien à tort, pour des souterrains.
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MASSUES
les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel ne figure au plan de 1824 que sur la version conservée en mairie.
La Massue est alors donné comme nom alternatif au Part. Le “champtier
de la Massue” est également cité dans un document du 18e siècle
(ADE 39J42).
Ce site comprend un petit bois isolé appelé
le Bois à Bisson. Le nom de massue évoque bien sûr l’arme
médiévale, souvenir de combats menés dans ces champs
tout proches du village. Il pourrait aussi venir du vieux mot français
“masse ou massette” qui signifie roseau. Y aurait-il eu jadis une mare sur
le terrain de l’actuel domaine de la Faisanderie? Par ailleurs, le mot massue
peut aussi signifier amas (de pierre) ou encore destruction en vieux français.
Il aurait pu y avoir d’anciennes habitations en ces limites de bourg.
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MASSUE
chemin de la
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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MERISIERS
les
Ce lieu-dit du cadastre
actuel figure déjà sur le plan de 1824. On le trouve également
cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42). Le mot merisier
désigne le cerisier sauvage. Sur le plan de 1753 est figuré
à cet emplacement un unique bois rectangulaire. C’est sur ce site encore
très boisé qu’est établie la Fonderie Lorry. Ce lieu
correspond par ailleurs au point le plus bas de la commune de Brières
(45 m).
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MEUNIERS
les
Cet ancien champtier figure
sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 91). Il est assimilable au lieu-dit
les Groues Blanches. Il n’y a aucune trace d’un quelconque moulin à
vent en ce lieu pas plus que sur l’ensemble du territoire de Brières.
Alors, d’où vient ce nom?
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MONCEAUX rue des (p BS B8/7)
La rue des Monceaux est citée dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42). La voie est classée parmi les voies
communales en 1937. On y trouvait une des bornes-fontaines établies
pour l’adduction d’eau en 1922. Elle a été supprimée
en 1963. La rue a été dénommée officiellement
en 1971. Elle abrite toujours de jolis jardins fleuris.
Monceaux signifie petit mont, simple monticule ou encore
colline. Il est vrai qu’elle se dirige, au-delà du chemin des Epinants,
vers la butte du Larris sur la commune d’Etampes qui culmine à 140
mètres!
Au n° 2, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 mais la façade a été modifiée.
Au n° 3, le bâtiment à l’angle de la
ruelle au Villain figure déjà en partie sur le plan de 1753.
Au n° 7, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 10, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 12, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 18, cet ensemble de petites maisons figure
en partie sur le plan de 1753.
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MONT sente
du
Ce chemin figure
dans “l’état de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891.
Une “rue du Mont” et un “carrefour du Mont”
sont par ailleurs cités dans un document du 18e siècle (ADE
39J42).
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MONUMENTS
AUX MORTS
La commune de Brières possède quatre “monuments
commémoratifs” des morts de la première Guerre mondiale, c’est
dire le traumatisme causé par la perte de 18 hommes dans la force de
l’âge, père, frère ou mari de Briolins. Le premier monument
est au cimetière. Il s’agit de la pyramide centrale sur laquelle on
apposa vers 1919 une plaque où figurent les morts de la Grande Guerre.
Le monument aux morts situé au chevet de l’église a été
décidé en 1920. Construit par le marbrier Besnault, d’Etampes,
il a été inauguré en 1922. Il était situé
jadis davantage sur le carrefour et a été reculé vers
l’église vers 1980.
Il honore la mémoire de: Auguste Descroix, Georges
Boudon, Paul Dautrey, Alphonse Durand, Paul Aumont, Emile Robin, Eugène
Durand, Lucien Boudon, Lucien Menault, Victor Godin, Marcel Citerne, Maurice
Gilbon, René Prudhomme, Georges Rémond, Gaston Godin, Georges
Boivin, Albert Gillet, Alcide Duperche.
Enfin, deux autres plaques dédiées aux
mêmes morts briolins ont été apposées respectivement
à l’église et à la mairie. Tous ces monuments ont été
complétés avec l’unique mort de la guerre 1939-1945: Maurice
Blin.
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MORIGNY
chemin de
Deux voies distinctes ont porté ce nom. Sur le
plan de 1824, il s’agit du chemin de Jeurre.
Sur le plan de 1865 c’est l’actuelle route
d’Etampes (ADE 3O61).
Morigny, cité dès 1046 “Maurigniacus”,
désignait au départ le lieu où s’établit l’abbaye,
c’est-à-dire le bourg actuel. La paroisse du futur Morigny se nommait
“Saint-Germain les Etampes” jusqu’à la Révolution. Elle fut
réunie en 1807 à l’ancienne paroisse Saint-Martin de Champigny
pour former l’actuelle commune de Morigny-Champigny.
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MORSANT
Le champtier de “Morsant” est cité dans un document
du 18e siècle mais il n’est malheureusement pas situé (ADE 39J42).
Une partie de ces terres appartenait en 1790 à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353). Ce terme désigne habituellement un lieu fortifié
et ceint de murs. Morsant était-il situé près du château?
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MURGERS
les
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas été
retenu dans le cadastre actuel. Dans une version alternative de ce plan, conservée
en mairie, ce lieu-dit est appelé Murgers des Vaux du Bois. Le champtier
des “Meurgers” figure sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 83). Ce même
document précise qu’une “petite remise y a été plantée
en 1738”. Le bois en question n’existe plus. Le nom de meurger n’a plus été
retenu par la suite à Brières mais il figure parmi les lieux-dits
de la commune de Villeconin en limite de Brières.
On appelle murgers (ou meurgers) les tas
de pierres amassées en rive des parcelles. Plus généralement,
ce mot peut désigner un lieu habité, enclos de pierres sèches,
résultat de l’épierrage des champs.
|
NOTRE-DAME
DE LA VALLEE
Une statue de la Vierge à l’Enfant a été
installée dans un petit oratoire construit dans les années 1960
au bord de la route d’Etampes. Un oratoire semblable existe à Morigny,
à la sortie du bourg, sur la route d’Auvers. La Vierge de Brières
ayant disparu, elle fut remplacée par une nouvelle statue. L’actuelle
Vierge à l’Enfant est l’œuvre de Jacques Dupic. Cette Notre-Dame de
la Vallée a été bénie par le père Pascal
Daveau, alors responsable de la paroisse, en avril 1988. La mise en place
de cette Vierge correspond à la fin des travaux de rénovation
de l’église Saint-Quentin.
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NOYER DE
LA POINTE le
Un noyer se dressait à
la pointe formée par le carrefour de la route de Villeconin avec le
chemin du Touchet. Il a disparu du paysage dans les années 1950. Les
noyers n’étaient pas rares dans le pays et les noix, qui se conservent
facilement, procuraient un apport alimentaire non négligeable durant
l’hiver.
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ONZE NOVEMBRE
1918 place du (p BS D7)
Le petit square a été dénommé
en 1978 sur proposition de Marcel Godin, ancien combattant de la Grande Guerre
à l’occasion des 60 ans de l’Armistice. Cette place a été
aménagée en parking en 1999.
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ORMETEAU
l’
Ce champtier est cité
en 1539 près du Chesnay. Un document du 18e siècle assimile
“l’Ormeton” au champtier du Petit-Muids situé tout proche du Chesnay
(ADE 39J42).
Ormeteau est un dérivé d’ormeau,
petit orme. Les ormes n’étaient pas rares dans notre région.
Ils servaient de point de repère dans la plaine, d’où leur fréquence
dans la toponymie. Ces arbres majestueux ont malheureusement disparu de nos
paysages dans les années 1970, suite à la maladie hollandaise
de l’orme: l’ophiostoma ulmi.
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OUCHES
DE LA COUR D’HUISY les
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42).
Ouche est un vieux mot français
qui désigne une terre labourable close de haies.
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PAR-DESSUS
LE MONT
Ce champtier est cité en 1790. Une partie de ces
terres appartenait alors à la fabrique de Brières-les-Scellés
(ADY 1Q353). Le “mont” en question doit être la Butte à Beauchose.
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PART le
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 ne figure plus au cadastre
actuel. En toponymie “part” peut être une déformation de Parc
mais il n’y avait sur ce site ni manoir ni château. Part peut aussi
désigner le lieu de la juridiction en vieux français.
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PAUVRES
chemin des
Ce chemin figure au cadastre de 1824. Il est encore
dénommé dans “l’état de reconnaissance des chemins
ruraux” de 1891. Cette curieuse appellation peut faire allusion à
des biens possédés en ce lieu par les Capucins ou les Cordeliers
des couvents d’Etampes. Les frères de Saint-François étaient
parfois surnommés “pauvres frères” en référence
à leur fondateur. Toutefois, il n’est pas question de ces possessions
au cours des ventes révolutionnaires. Le terme de “Pauvres” pourrait
être aussi le souvenir d’anciens pâturages communaux fréquemment
utilisés par les plus nécessiteux de la commune.
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PELLERON
le
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle sans que l’on puisse exactement le situer (ADE 39J42). Une “pelleure”
équivaut à un terrain en friche en vieux français.
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PETIT BRIÈRES
Le hameau du Petit-Brières n’est plus à
présent séparé du centre du village. Il forme désormais
un quartier. Sur le plan de 1824, il est appelé hameau du Bout du Mont.
En toponymie, le terme “petit” est souvent utilisé pour distinguer
deux entités proches. Le Petit-Brières s’opposerait au Grand-Brières,
à savoir le bourg ramassé autour de son église. Entre
les deux, le château, siège de la seigneurie.
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PETIT BRIÈRES rue du (p BS C7 /D6)
Cette voie relie les deux sites principalement
habités, à savoir le bourg (on disait “le pays”) et le hameau
du Bout du Mont ou du Petit-Brières. La rue a été dénommée
officiellement en 1971. C’est également à cette date qu’a été
réalisée la numérotation des rues du village. La municipalité
a choisi un système peu courant de numérotation. Celle-ci se
fait “aux mètres linéaires” avec changement de numéro
tous les 2 mètres. Les rues un peu longues, comme notre rue du Petit-Brières,
comportent donc des chiffres impressionnants, dignes des boulevards californiens.
Au n° 3, cette maison figure sur le
plan de 1753 mais très modifiée.
Au n° 13, l’ancienne grange figure
sur le plan de 1824.
Au n° 45, le château, ou manoir
seigneurial de Brières.
Au n° 2, le café-tabac Le Diplomate,
dernier commerce du village, occupe une bâtisse du
19e siècle. La maison ne figure
pas sur le plan de 1824. Elle semble avoir été construite comme
maison de commerce et, à ce titre, elle est très bien située
au carrefour d’une route passante. Les cartes postales du début du
siècle mentionnent “maison Hutteau Gagé commerce de vins épicerie”.
La terrasse et la balustrade subsistent toujours.
Au n° 66, cette vieille maison à
l’abandon a conservé son appareillage originel de petites pierres.
Elle figure déjà sur le plan de 1753.
Au n° 70, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753. Remarquer le bâtiment du fond à la toiture
compliquée.
Au n° 74, cette maison figure sur le
plan de 1824. On remarque, devant, les traces d’un ancien four à pain.
Au n° 96, cette maison figure déjà
sur le plan de 1824.
Aux nos 111 et 113, ces petites maisons
présentent un enchevêtrement de toitures rurales assez pittoresque.
Elles figurent déjà sur le plan de 1753.
Au n° 115, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
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PETIT CHÂTEAU
chemin (p BS D7)
Ce chemin figure déjà au
cadastre de 1824. Il mène à l’ancien manoir seigneurial de
Brières appelé, peut-être par dérision, le “Petit
Château”.
|
PETIT CHÂTEAU
rue du
Cette voie nouvelle qui débouche dans le chemin
précédent dessert la copropriété du Petit-Château
créée en 1975.
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PETITS MUIDS
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Il est cité dans un document du 18e siècle
(ADE 39J42). Le muid est une ancienne mesure de capacité utilisée
pour les grains. Ce toponyme pourrait laisser entendre que la terre ici est
de peu de rapport. Ce n’est pas forcément le cas pour cette portion
de plaine qui jouxte la ferme de la Maison-Lange sur la commune d’Etampes.
Sur le plan de 1753 est figurée, face à ladite ferme, une sorte
de mare ou de carrière. Il n’y en a plus de trace aujourd’hui.
|
PETITS VAUJUIFS
les
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas été
retenu dans le cadastre actuel sans doute pour éviter la confusion
avec les Vaux-Juifs.
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PIERRE DES
TROIS ROCHES
Ce triple rocher figure sur un plan du 18e siècle
au lieu-dit les Roches (ADE 39J 92).
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PLANTES
les
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42). Il est alors donné comme équivalent
au champtier des Combles. Plante en vieux français est équivalent
à jeune vigne. Ce terrain en pente, bien exposé, devait être
effectivement planté de vignes.
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POINTE
DE LA CROIX BOISSÉE la
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42) (voir la Croix Boissée). Le terme de pointe
s’entend de champs découpés “en pointe”, dont la culture n’est
pas toujours aisée.
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POINTE
DE LA RANGÉE DES NOYERS
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42).
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POINTE
DES MARES la
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle sans qu’on puisse le situer (ADE 39J42).
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POINTES
DE VERT GALANT les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Les pylônes et les câbles de la ligne à
haute tension viennent “égayer” le paysage de cette morne plaine du
Hurepoix.
La ligne en question vient du Massif-Central,
traverse le territoire de la commune, pour rejoindre la sous-station de Bellevue
à Etréchy, puis celle de Saint-Michel-sur-Orge avant de finir
dans l’immense échangeur électrique de Villejust (voir Vert
Galant).
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© Michel De Pooter, 2006
POISLÉES les
Les Poislées est le nom d’un lieu-dit et de deux
fermes sur le plateau du Hurepoix. Le champtier de la “Grange à Povalée”
est cité dès 1368 (f d m C). En 1374, la “Grange Pael” faisait
partie des biens des Hospitaliers, dépendants de leur ferme du Chesnay
(MN). Le champtier de “la Poilée” est cité dans un document
du 18e siècle (ADE 39J42). La “Poilé” figure sur une carte du
18e siècle. On trouve encore la variante “Poislée” sur une carte
du 18e siècle, reconstituée par Joseph Guyot, l’historien de
Dourdan.
Le nom de Poislées est assez énigmatique.
On peut apporter plusieurs hypothèses, aucune n’est définitive.
Les Poislées gardent leur mystère.
“Poêle” signifie, d’abord, tout bonnement
fourneau ou casserole. Ce pourrait être un beau sujet d’enseigne d’auberge
mais les fermes en question ne sont pas situées sur un axe de communication
important. Dans le même registre, le vieux français “peisle”
signifie également chambre chauffée.
Le vieux mot “Paoel” du latin pallium
désigne un manteau. Il pourrait s’agir alors d’une allusion imagée
au souvenir de la couverture formée par une végétation
abondante aujourd’hui défrichée. Poiller pouvait aussi signifier
écorcher ou piller. Les pillages des fermes isolées n’étaient,
jadis, pas rares. On peut même dire que le plan carré, fermé
de ces “fermes au champ” reflète, depuis l’époque gallo-romaine,
un certain désir de protection. Le “pœlle” désignait une mesure
de terre mais celle-ci n’était guère en usage dans nos régions.
Le “poille” représentait aussi un certain droit seigneurial. On pourrait
aussi reconnaître dans Poislées une déformation, par ailleurs
attestée, du mot pouilleux. Mais la qualité des terres de la
plaine environnante n’autorise guère ce genre de lecture.
Ce lieu est par ailleurs le plus élevé
du territoire briolin (153 m).
Il existe depuis très longtemps
deux fermes des Poislés qu’on appelle “Poellés Neuf” (celle
située la plus au sud) et “Poellés Vieux” (celle située
la plus au nord).
Les Poislées formaient à
l’origine une seigneurie indépendante de celle de Brières.
Un certain Charles de Groux, Procureur de la Chambre des Comptes, est dit
seigneur de “la Petite Poislées” en 1556.
C’est aux Poislées que furent arrêtés
les brigands de la Roche Mobile de Souzy vers 1808, un marchand de peaux de
lapins les ayant infiltrés et jetés dans un guet-apens.
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POISLÉES NEUF
Le terme de Poillées Neuf laisserait entendre
que cette ferme est la plus récente des deux.
Les bâtiments de la ferme ont quelque
peu évolué. Le bâtiment d’habitation est toujours en place.
L’encadrement de pierre de la petite porte d’entrée est datable du
17e siècle. Sur le plan de 1824, la deuxième cour (sur la face
nord) n’existe pas. La grange du fond a été modifiée,
les auvents, en particulier, ont été supprimés. Le grand
bâtiment en aile, sur la gauche en entrant est, quant à lui,
resté assez intact. Une curieuse tour carrée à trois
étages présente une très belle maçonnerie en grès
et calcaire. Sur le plan de 1753 figure une tourelle dans la grand-cour,
il s’agit probablement d’un ancien colombier. Celui-ci a disparu sur le plan
de 1824. On sait que l’abolition des colombiers faisait fréquemment
partie des revendications paysannes des cahiers de doléances. La disparition
du pigeonnier des Poislées à cette époque semble être
la conséquence directe de l’abolition de ce privilège seigneurial
honni. Face à la ferme, au bord de la route de Villeconin, existait
une mare également visible sur le plan de 1824. Elle figure encore
sur un plan de 1865 (ADE 3061). Elle a été comblée vers
1940.
Devant la ferme existe encore l’ancienne
citerne souterraine et son système de relevage des eaux par manège
à cheval. Une plaque “la mendicité est interdite dans le département
de Seine-et-Oise” datable de la fin du 19e siècle est également
visible sur les murs extérieurs de la ferme.
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POISLÉES VIEUX
Le qualificatif “vieux” semble indiquer que cette ferme
était la première établie sur le site. Il pourrait donc
s’agir de la ferme de la Grange Poêles citée en 1481. En 1556,
elle est désignée sous le terme de “Petites Poêles”. Il
semble d’ailleurs que le siège de la seigneurie des Poislées
ait été transféré au cours du temps dans la ferme
des Poislées Neuf, eu égard à la présence du colombier
en ce lieu.
La grange du fond a conservé ses
deux avant-corps de bâtiments communs aux fermes locales. Ce type de
construction était utilisé jadis pour abriter les charrettes
sans faire de manœuvres pour les rentrer. Les bâtiments ont beaucoup
évolué si on se réfère aux plans anciens. Le long
bâtiment dit “la bergerie” qui délimitait, au sud, la cour carrée
a été démoli dans les années 1975. Sur le plan
de 1824, deux mares sont figurées pour la ferme. La première,
de forme rectangulaire, existe toujours à droite de l’entrée.
La deuxième occupait le centre de la cour. Il n’y en a plus de trace.
Le four à pain du bâtiment d’habitation, bien visible sur le
plan de 1824, a également été détruit.
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POISLÉES chemin des (p BS B5)
Les travaux de rectification de la côte
des Poellés commencés en 1881 vont occuper une bonne partie
des débats du conseil municipal pendant plusieurs années. Il
en est encore question en 1893 (dcm). L’actuel chemin des Poillées
était le seul grand accès vers les fermes et le plateau des
Poillées avant l’établissement de la nouvelle route de Villeconin.
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POISLÉE chemin de la
Cet autre “chemin de la Poislé” figure sur un
plan du 18e siècle. Il désigne alors le chemin qui débouche
face à la ferme des Poislées Neuf.
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POLISSOIR
Un polissoir est une roche
qui, à l’âge de pierre, servait à polir les instruments
de silex.
A ce jour, le polissoir de Brières
reste une énigme. Courty le mentionne au cours d’une visite de la société
savante d’excursion scientifique dans le bulletin de la dite société
daté de 1929, mais il ne donne aucun élément pour le
localiser. Cette citation est reprise par Peek dans son inventaire des mégalithes
de l’Ile-de-France, mais il ne localise pas plus la roche. Il semble qu’elle
était située près de la Roche aux Lunettes, mais de
récentes recherches sur place n’ont rien donné. A noter toutefois
qu’à environ 300 mètres de ce site un agriculteur a trouvé
plusieurs haches polies de l’époque préhistorique.
Soit la Roche a définitivement disparu
sous les masses des carriers, soit elle sommeille quelque part dans les bois
de Brières et attend son prince charmant pour la réveiller.
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PORTÉE rue de la
Cette voie est citée dans un document du 18e siècle
sans qu’on puisse la situer (ADE 39J42). Portée pourrait être
une déformation de porte. On pense alors à l’ancien portail
du lieu seigneurial. Une portée est aussi une ancienne mesure.
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PRESBYTÈRE
Il n’y a plus de curé résidant à
Brières depuis la Révolution. Depuis, ce sont les curés
de Saint-Basile d’Etampes et de Morigny qui desservent la paroisse. Une
tradition locale prétend que l’ancien presbytère de Brières
occupait la maison face au porche de l’église.
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PRÈS DE LA REMISE CARRÉE
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas été
retenu dans le cadastre actuel (voir Remise Carrée).
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PRÈS VILLENEUVE
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas été
retenu dans le cadastre actuel. Le champtier “Près Villeneuve” est
cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42) (voir Villeneuve).
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PRIEURÉ
Selon Cottineau, Brières aurait été
le siège d’un petit prieuré de l’abbaye de femmes de Fontevrault
dès le 12e siècle. Il se peut aussi que la terre de Brières
n’ait été qu’un simple bénéfice pour cette abbaye.
L’ordre religieux de Fontevrault fut fondé par
le bénédictin Robert D’Arbrissel. Cet illustre personnage,
après avoir reçu l’enseignement des maîtres qui professaient
à Paris, remplit les fonctions d’archidiacre du diocèse de
Rennes, son pays d’origine. Fontevrault, dans l’actuel département
du Maine-et-Loire, peut sembler loin de Brières. Mais on sait que,
dès le 12e siècle, les fondations de cette abbaye se sont
multipliées jusque dans les diocèses de Poitiers, Bourges,
Orléans, Limoges et Chartres d’où relevait alors Brières.
Les fondations qui recevaient le titre de prieuré et restaient sous
l’entière dépendance de Fontevrault, ne formaient avec lui
qu’une seule congrégation dont l’abbesse était le chef unique.
Partout, une communauté d’hommes s’attachait au service des moniales.
On peut tout juste penser, s’il s’agissait à
Brières d’un prieuré-cure, qu’il se situait près de
l’église, peut-être dans l’espace immédiatement au nord.
Les exemples de prieurés-cures ne manquent pas
dans la région, celui de Chalo dépendait de l’abbaye de Josaphat,
celui de Boissy-le-Sec de l’abbaye de Clairefontaine, celui des Granges-le-Roi
de Saint-Chéron-les-Chartres. A Saint-Hilaire, ce sont les Dames
de Rozoy le Jeune (dans l’actuel Seine-et-Marne) qui ont tenu le prieuré
et ce jusqu’à la Révolution. Toujours est-il que cet hypothétique
prieuré de Brières semble avoir été éphémère
car on en perd rapidement la trace.
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PUITS
Deux puits ont longtemps alimenté le village.
Ils figurent tous les deux sur le plan de 1753. Celui du bourg non loin de
la place de l’église, et celui du Petit-Brières (actuelle place
du 8-Mai-1945). Ce dernier a conservé sa superstructure, le premier
a complètement disparu. Les cartes postales anciennes montrent un système
très semblable pour les deux puits.
Pour établir le système d’adduction
d’eau potable, un premier élévateur d’eau est installé
en 1922 afin d’alimenter un premier réservoir. En 1929, on fait un
nouveau forage de 69 mètres. L’eau arrivera dans les robinets des Briolins
entre 1930 et 1933.
Le 7 août 1937, le conseil municipal
déplore le gâchis d’eau dans les sept fontaines publiques alors
que l’adduction d’eau est réalisée chez les particuliers.
L’ancienne station de pompage est démolie
en 1963. Entre-temps, un puits moderne est creusé en 1961. Ce dernier
est profond de 67 mètres. De nos jours, l’eau de Brières provient
d’un circuit beaucoup plus lointain.
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QUARANTE
ARPENTS les
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au plan
de 1824. La monotonie de la plaine n’a pas suscité beaucoup d’imagination
auprès des créateurs de toponymes du cadastre de 1943.
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QUATRE
VENTS les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. On le trouve aussi sur un plan du 18e siècle (ADE
39J 90). Le site est en partie boisé. Il existe un lieu-dit du même
nom à Boissy-le-Sec. La butte est effectivement exposée à
tous les vents.
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QUESU le
(p BS D7)
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Sur un plan du 18e siècle, le lieu est orthographié
Queru (ADE 39J 96). Cette graphie originelle permet d’en déterminer
l’étymologie. Queru peut venir du vieux mot “querre” qui signifie carrières
en référence à d’éventuelles anciennes carrières
sur le bord de la route de Morigny. Il peut aussi vouloir dire carré.
Ce lieu-dit, s’il n’est pas exactement de forme carrée est, dès
1754, clairement circonscrit par des chemins. Enfin, Queru pourrait venir
de “querroy” qui signifie carrefour, en référence au croisement
tout proche formé par les routes d’Etampes et du chemin du Larry.
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QUESU
rue du
Cet ancien chemin est classé dans les voies communales
en 1937, mais il sera dénommé officiellement en 1971. La voie,
avec celle du Bout-du-Mont qui lui fait suite, pourrait reprendre le tracé
d’un chemin d’enceinte autour d’un poste pré-romain.
Au n° 4, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753. C’est l’ancien café Fournaiseau, visible sur les
cartes postales des années 1910. La maison servit d’école en
1939.
Au n° 12, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 20, cette maison en retrait ne
donne pas sur la rue. Elle semble dater du 18e siècle. Une certaine
tradition locale voit dans ce site le véritable ancien château
de Brières. Lors de travaux dans le parc, des trouvailles de dallages
et de poteries attesteraient un habitat ancien. La maison avec son parc boisé
figure déjà sur le plan de 1753.
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RANG DE
LA CROIX le
Ce champtier figure sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 96). La croix en question est bien l’ancienne Croix-Boissée.
Le terme de rang fait, semble-t-il, référence aux formes allongées
des parcelles.
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RANGÉE DES NOYERS la
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle mais n’est pas situé (ADE 39J42).
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RÉAGES DES HAYES les (AC 88)
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 n’a pas
été retenu dans le cadastre actuel mais a été
assimilé au lieu-dit “les Haies”. Le mot rayage (ou réagie ou
riage) désigne la longueur d’un champ. C’est aussi une pièce
de terre renfermée des deux cotés entre deux sillons profonds.
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REMISE
la
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au plan
de 1824. Dans le vocabulaire rural, une remise désigne un bois, généralement
de petite taille, qui sert de réserve de chasse. Il n’y a plus qu’un
seul petit bois dans cette portion de morne plaine. Il est dénommé
la Remise des Haies sur la carte IGN. Le bosquet, perdu dans la plaine, est
cerné de tas de pierres ramassées dans les champs environnants.
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REMISE CARRÉE
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Ce site, en partie boisé, comporte de nombreux
bois.
Le toponyme “carré” pourrait conserver
le souvenir du quadrillage ancien. “Il pourrait s’agir d’anciennes parcelles
de vigne où le virage des charrues médiévales n’avait
pas encore engendré de parcelles longues et étroites” (Arti
M Martin...).
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REMISE CARRÉE chemin de la
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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REMISE DES
GROS BLANCS
Le bois principal du lieu-dit les Gros-Blancs est ainsi
dénommé dans une version du cadastre de 1824 conservée
en mairie de Brières.
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REMISE DES
GROS BLANCS sente de la
Ce chemin est cité dans une délibération
de 1890.
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RENAUDE
la
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle. Il est alors confondu avec les Vaux-Saint-Martin (ADE 39J42).
Renaude pourrait venir d’un nom de famille “la terre de Renaud”.
Renaude pourrait aussi renvoyer au vieux
français “renaude” qui signifie chicane, querelle. Aujourd’hui comme
hier, il n’est pas rare que les terres soient l’objet de querelles juridiques.
Renard équivaut également
à égout dans le lexique de l’ancien français. Ce fond
de vallée était certainement humide. Cet éventuel “renard”
pourrait être la trace de l’ancien cours d’eau qui l’a façonné.
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RÉSERVOIRS
Bénéficiant de son relief à fort
dénivelé, la commune de Brières n’a jamais eu à
construire, comme ce fut le cas pour les villages alentours, ces immenses
châteaux d’eau juchés sur colonnes. Les pentes des Fontaines
suffisaient. Deux réservoirs d’eau potable ont été successivement
établis sur les pentes du Lary de Saint-Quentin pour alimenter le village.
La construction de la première citerne semble dater du début
20e siècle. La dernière est installée en 1965.
Par ailleurs, une délibération
du conseil parle d’une citerne à réparer dès 1905; où
était-elle?
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RICHIER
Pierre avenue (p BS E9/E8)
En 1998 est inaugurée cette voie
nouvelle de la Zone Industrielle. Fait exceptionnel, elle honore un personnage
de son vivant. Pierre Richier, né le 4 mai 1926, a fait toute sa carrière
professionnelle dans le groupe Bertrand-Faure. En 1979, il en devient Président.
Il fut aussi maire de Chalo-Saint-Mars de 1995 à 2001. Cette voie est
toute proche du site de l’entreprise Faurecia.
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ROCHE
la
Ce lieu-dit du cadastre de 1824 ne figure plus au cadastre
actuel probablement pour éviter les confusions avec les autres lieux-dits
homonymes.
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ROCHE AUX
LUNETTES
Nom donné à une curieuse roche située
au lieu-dit les Bouleaux. Elle tient son nom de sa physionomie. La roche est
en effet percée de deux cavités reliées. Cette roche
aux lunettes était jadis un lieu de rendez-vous pour les enfants de
Brières. Ils jouaient à entrer dans la roche en passant d’un
trou à l’autre. Cette même Roche aux Lunettes est citée
par Courty, spécialiste des abris ornés, sur un inventaire de
1907, comme comportant des gravures anciennes. Un examen récent de
ladite roche n’a pas permis de les retrouver.
Curieusement un récent examen de
cette roche a révélé de surprenantes gravures au fond
d’un diverticule quasi inaccessible.
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ROCHES DE
LA FOSSE SEIGLE les
Ce champtier au curieux nom est cité dans un
document du 18e siècle (ADE 39J42).
Les roches de grès sont assez nombreuses
sur le territoire de Brières. Les plus remarquables devaient porter
des noms populaires aujourd’hui oubliés.
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ROCHE FORQUEUSE
la
Ce lieu-dit du cadastre actuel ne figurait pas au plan
de 1824. La Roche “Fourqueux” est citée par Dujardin (en 1904) “dans
le bois de la Butte à Beauchose”.
Le terme de “forqueuse” semble être
un adjectif équivalent à fourchue. La roche en question pouvait
comporter des excroissances faisant penser à une fourche, ou bien elle
était située près d’un chemin qui bifurque.
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ROCHE PLATE
la
Ce champtier est cité
en 1790. Une partie de ces terres appartenait alors à la fabrique de
Brières-les-Scellés (ADY 1Q353).
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ROCHES
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le site est en partie boisé.
Il est également cité dans
un document du 18e siècle (ADE 39J42).
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RUELLE AU
VILLAIN sente de la
Ce chemin figure dans “l’état
de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891 (voir ruelle au Villain).
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RU DE LA
MADELEINE le
Sur le plan de 1753 est figurée, au champtier
de la Justice, une curieuse traînée qui suit le tracé
d’une courbe de niveau. Il semble que ce soit le début d’un cours d’eau
intermittent du type de celui de la Misère à Boissy-le-Sec.
Ce ru, qui se donnait la peine de naître à Brières, se
prolongeait dans l’actuelle Vallée des Grelets, à l’ouest du
Fresne, pour se jeter dans la Misère à Fourchainville. Ladite
Misère rejoint la Renarde à Villeconin. Dans ce hameau, le petit
cours d’eau était appelé le ru de la Madeleine du nom de la
chapelle Sainte-Madeleine, aujourd’hui disparue, qui desservait le hameau.
Ce ruisseau, qui n’existe plus, a même été responsable
de plusieurs inondations à Fourchainville en 1533.
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RUELLES
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le mot “ruelle” désigne, en vieux français,
une sente étroite et en pente. Plusieurs chemins descendent de la Butte
à Beauchose et de la Butte de Beauregard et se rejoignent sur ce site.
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RUELLES
rue des (p BS C7)
Cette voie figure au cadastre de 1824 mais
elle est alors dénommée “chemin des Ruelles”. On sait qu’elle
a été considérablement reconstruite en 1873 (dcm). Sa
dénomination actuelle date de 1971. Elle tient son nom du lieu-dit
précédent. L’ancienne borne-fontaine qui existait à l’angle
de la rue du Bout-du Mont a été supprimée en 1963.
La ruelle est bordée de quelques
murs de clôture anciens.
Au n° 1, la maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Au n° 129, le petit bâtiment
de biais figure sur le plan de 1753.
Au n° 112, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 à l’exception du grand bâtiment longitudinal.
La toiture particulièrement irrégulière est assez pittoresque.
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SAINSARDE
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42). Il est alors assimilé au lieu-dit “les Roches”.
Sainsard est un nom de famille assez répandu dans la région.
Ce toponyme pourrait simplement signifier “la terre de Sainsard”.
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SAINT-HILAIRE
chemin de (p BS B8)
Le Chemin de Saint Hilaire à Brières
est cité dés 1671 (ADE 2E 66 /272)
Le tracé du chemin figure sur le
plan de 1753.
La graphie ancienne “chemin de Saint Hylaire”
figure encore sur le plan de 1865 (ADE 3061). Cette petite voie menait vers
le charmant village de Saint-Hilaire qui porte le nom du patron de son ancienne
église priorale et paroissiale. Saint Hilaire était évêque
de Poitiers au 4e siècle. Ce chemin a été dénommé
officiellement en 1971. Le joli corps de ferme à l’entrée du
chemin figure partiellement sur le plan de 1753.
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SAINT-MICHEL
chemin de
Ce chemin figure sur le plan de 1753. Il est aujourd’hui
interrompu mais il menait effectivement vers le hameau, jadis relativement
isolé, de Saint-Michel, à l’entrée nord de la ville d’Etampes.
Le nom de Saint-Michel vient de la titulature de l’ancienne chapelle de la
léproserie Saint-Lazare au faubourg Saint-Michel. L’archange Saint
Michel est devenu, au fil du temps, le patron fédérateur de
la ville d’Etampes.
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SAINT-PHALLIER
chemin de (p BS D/E6)
Le chemin de “Saint Fayet” (prononciation
locale originelle) désigne l’actuel chemin des Hauts-Grenots sur un
plan de 1865 (ADE 3O61). Avant l’établissement du chemin de fer, il
menait jusqu’à la ferme de Saint-Phallier. Celle-ci existe toujours
au bord de la nationale 20 sur la commune de Morigny. Cette ferme tient son
nom d’une ancienne chapelle dédiée à Saint Julien et
Saint Phallier dans l’enceinte de l’actuel Parc de Brunehaut. L’actuel chemin
de Saint-Phallier, partie de la voirie du village, a été dénommé
officiellement en 1971.
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SAINT-QUENTIN
rue (p BS B/C7)
La rue porte le nom du patron de l’église
de Brières.
Au n° 7, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753.
Le renfoncement entre le 7 et le 9 existe
déjà sur le plan de 1824.
Au n° 9, cette maison figure sur le
plan de 1824 mais ne figure pas sur le plan de 1753.
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SENTE
D’AUNEAU rue de la (p BS E7)
“Rue de la sente” est une maladroite tautologie
(voir sente d’Auneau).
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SIROLLIERS
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Un champtier du même nom, mal situé, est
cité en 1791. Sirolliers pourrait être une déformation
d’arezolier, mot de l’ancien français qui désigne l’aubépine.
Par ailleurs, le terme “sirotte” peut s’appliquer à un pré entouré
de haies (mel).
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SOIXANTE
ARPENTS les
Ce lieu-dit du cadastre
de 1824 a été assimilé à l’actuel lieu-dit les
Cent-Arpents. Ce type de toponyme tire son origine de la taille du champ,
l’arpent étant une ancienne mesure agraire.
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SOUS BATAILLE
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42) (voir les Batailles).
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SOUS LA
CROIX BOISSÉE
Ce lieu-dit du cadastre actuel, en partie boisé,
ne figurait pas au plan de 1824.
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SOUS LES
VAUJUIFS
Ce lieu-dit du cadastre
actuel ne figurait pas sur le plan de 1824 (voir Vaujuifs).
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STÈLE JEAN CHAVANE
Il existe, au beau milieu d’un champ du lieu-dit “les
Fonds de Caveaux”, une assez jolie stèle.
L’inscription nous dit qu’elle a été
érigée à la mémoire de: “Jean Chavane, sergent-pilote,
tombé en service commandé le 4 août 1936 à l’âge
de 24 ans”. On sait par ailleurs que l’accident se produisit à 16 heures.
Les anciens de Brières se souviennent que, enfant, “on allait voir
le trou formé par l’impact de l’avion dans la plaine».
On trouve au pied du
monument une petite plaque qui mentionne “ses camarades d’Istres”. Jean-Marie
Chavane est né à Noyon, dans l’Oise, en 1912. On sait qu’il
était sergent du 2e bataillon de l’Air détaché au 3e
bataillon de l’Air, à Etampes (le terrain de Mondésir tout proche
était alors militaire). Malgré des recherches menées
auprès du Service Historique de l’Armée de l’Air, il n’a pas
été possible d’en savoir plus ni sur cet accident ni sur le
pilote. Ce sergent-pilote Chavane était-il membre de la première
patrouille d’Etampes ancêtre de la Patrouille de France créée
à Mondésir dès 1934? Ou bien était-il membre du
1er escadron de chasse créé en 1936? On sait par ailleurs que
l’école de pilotage militaire créée à Mondésir
en 1930 sera complètement réorganisée en 1937. La section
“bombardement” s’en ira pour la base d’Istres cette année-là.
La mention “ses amis d’Istres” pourrait indiquer que le pilote Jean Chavane
aurait pu appartenir à cette unité avant qu’elle ne quitte
Mondésir.
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TAMBOUR
le
Toponyme non officiel donné à un bois
située vers la Remise-Carrée.
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TERRAIN
DE FOOTBALL
Ce terrain a été aménagé
vers 1980.
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TERRES
ROUGES les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
au cadastre de 1824. Le champtier du même nom est cité dans un
document du 18e siècle (ADE 39J42).
Le lotissement des Terres-Rouges, face
au cimetière, date de 1998.
L’expression “terres rouges” pourrait désigner
des terres argileuses rougeâtres.
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TOUCHET
chemin du
Ce chemin de terre part des fermes des Poislées
pour atteindre la ferme isolée du Touchet sur la commune d’Etréchy.
Le chemin figure déjà sur le plan de 1753. La ferme de “Touches”
est citée dès 1242. Elle fut un temps possession de l’abbaye
de Morigny avant de passer aux chevaliers de Malte.
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TREMBLES
les
Le champtier de la Garenne des Roches est aussi dit
“les Trembles” sur un plan du 18e siècle (ADE 39J 91). Il existe
un autre lieu-dit les Trembles sur le territoire de la commune voisine de
Boissy-le-Sec.
Le tremble est une essence d’arbre de l’espèce
des peupliers. On ne trouve plus guère de peupliers dans cette plaine.
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VALLÉE rue de la (p BS E7)
Le tracé de cette voie figure déjà
sur le plan de 1753, mais elle ne porte pas de nom. Les pavillons apparaissent
à partir de 1989. La Petite et la Grande Vallée de Brières
sont citées comme des lieux-dits de la commune d’Etampes en 1791
(AM 1G2).
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VALLÉE carrefour de la
Ce lieu est cité dans un document du 18e siècle
(ADE 39J42). Sur le plan de 1753, un carrefour est visible au débouché
de l’actuelle rue de la Vallée dans la route d’Etampes.
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VALLÉE D’HEURTEBISE la
Ce lieu-dit du cadastre actuel est simplement désigné
comme “la Vallée” sur le plan de 1824. La vallée en question
correspond à la dépression au sud de la Butte-aux-Loups. Il
s’agit probablement de l’emplacement d’un ancien bras de rivière
disparu (voir Heurtebise).
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VARENNE
DE TORFOU
Ce champtier
figure sur un plan de 1694 près de Guette-Lièvre (ADE 39 J 78).
Il s’agit donc de l’actuel lieu-dit la Garenne. Sur ce même plan de
1694 sont naïvement dessinés à cet emplacement deux lapins,
un canard et des arbres... Le paradis des chasseurs n’est pas forcement celui
des lapins.
Torfolium est cité dès 1134. Tortofagus
au 13e siècle. Torf semble être soit un dérivé
d’anthroponyme germanique, soit une forme du latin torta qui signifie
tordu, tandis que fou serait une déformation du latin fagus,
le hêtre. Le hêtre de Torf ou bien le hêtre tordu.
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VARENNES
les
Ce lieu-dit du cadastre figure sur le plan de 1824
et n’a pas été retenu dans le cadastre actuel pour éviter
les confusions avec le lieu-dit voisin la Garenne. Le mot Varenne est tout
à fait équivalent à Garenne.
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VAU
DU CHENET le
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle (ADE 39J42). “Vaux de Chenay” figure sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 81). La vallée du Chenay correspond à la pente qui
fait passer de la plaine du Chesnay (cote 147 mètres) jusqu’au village
de Brières (cote 98 mètres).
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VAUGALLON
Ce champtier cité dans un document du 18e siècle
correspondait à une portion de la grande plaine entre Brières
et Boissy-le-Sec (ADE 39J42).
Vau est l’équivalent du mot val. Il n’y a pas
de vallée en ce lieu, mais de simples dépressions sont parfois
dénommées ainsi en toponymie. Le terme de “gallon” peut évoquer
une mesure servant aux grains. Il pourrait aussi venir de la racine gauloise
“gal” qui désigne un champ maigre, couvert de cailloux ou encore
de l’ancien français “galt” qui signifie bois.
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VAUGALLON
sentier de
Ce chemin figure sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 85). Il correspond à l’actuel chemin de “Brières
à Boissy”.
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VAUJUIFS
les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le champtier du “Vaujuif” figure sur un plan du 18e
siècle (ADE 39J 92). Sur ce même plan, il est précisé
que cette pièce de terre a été “plantée de bois
en 1786”. Le même lieu-dit existe aussi de l’autre côté
de la limite communale sur le territoire de Morigny. Localement, on prononce
“vaujui”. Ce nom pourrait indiquer que ce terrain était, à
l’origine, le bien d’un membre de la communauté juive d’Etampes au
Moyen-Âge.
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VAUJUIFS
chemin de
Deux chemins ont porté successivement ce nom.
Sur le plan de 1753, il s’agit de la section du chemin
d’Etampes à Souzy qui fait limite entre les communes de Brières
et Villeconin. Ce chemin est encore désigné ainsi sur un plan
de 1865 (ADE 3O61).
Le chemin qui prolonge l’actuelle rue des Vaux-Juifs
est aussi désigné comme chemin des Vaujuifs (ou chemin des
Bouleaux).
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VAULARON
Ce champtier (aussi dit
Meurger) est cité dans un document du 18e siècle (ADE 39J42).
Il est mal situé.
Le terme Laron pourrait être une allusion au
surnom longtemps donné à la petite ville voisine “d’Etréchy
le Larron” en raison des fréquentes attaques dont étaient
victimes les voyageurs sur la grande route Paris-Orléans.
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VAUX DE
SAINT-MARTIN les
Ce lieu-dit du cadastre
de 1824 n’a pas été retenu dans le cadastre actuel.
Ce champtier est cité dans un document du 18e
siècle. Il était alors équivalent aux terres de la
Cour Dhuisy (ADE 39J42).
Le Val de Saint-Martin pourrait évoquer une
ancienne possession de la fabrique de la paroisse Saint-Martin d’Etampes ou
bien de la paroisse, aujourd’hui disparue, de Saint-Martin de Champigny.
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VAUX DE
SAINT-MARTIN sente des
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891.
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VAUX DU
BOIS les
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. On le trouve aussi sur un plan du 18e siècle
(ADE 39J 85). Le lotissement du même nom a été créé
en 1971.
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VAUX DU
BOIS chemin du
Ce chemin figure dans “l’état de reconnaissance
des chemins ruraux” de 1891. Il a été dénommé
officiellement en 1971. Il dessert, entre autres, le cimetière communal.
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VAUX DU
BOIS impasse des (p BS A/B6)
Cette voie nouvelle a été officiellement
incluse dans la voirie communale en 2000.
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VAUXJUIFS
rue des (p BS D6)
Cette voie a été nommée officiellement
en 1971. Elle est le départ du chemin de Vaujuifs “2e manière”.
Au n° 1, le corps de ferme figure partiellement
sur le plan de 1824 mais l’espace est libre sur le plan de 1753. A remarquer
le très bel escalier en pierres.
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VERT GALANT
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Le carrefour du Vert-Galant, situé à
Etampes, figure sur un plan de 1734 (ADE H dépôt 1). Il est
clairement identifiable comme étant le croisement formé par
l’intersection de la route qui descend à Saint-Martin, depuis la
grande route de Dourdan, avec l’actuelle nationale 191. Le champtier de
Vert-Galant est cité quant à lui dès 1577 (ADE E3913);
en conséquence, il ne peut s’agir d’une allusion à Henri IV
et à son hypothétique séjour à Brières.
Le bon roi Henri n’a pas l’exclusivité de la gaillardise. Par ailleurs,
sur un plan de Brières datable du 18e siècle, on trouve la
graphie “Vaux Galants” (ADE 39J 90). L’équivalence entre ver et val
est attestée localement. Vert-le-Petit et Vert-le-Grand se disaient
jadis “Val Petit” et “Val Grand”. Assurément, Brières est
dans un site charmant, un véritable val galant.
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VERT GALLANT
chemin du
Ce chemin est cité dans une délibération
de 1890.
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VIDANGE
DE BRIÈRES ou de GUETTE-LIÈVRES
Cette vidange figure sur un plan de 1694 (ADE 39 J
78). Il devait s’agir d’un chemin bordé par un fossé drainant
en fond de vallée sèche. Cette vidange est aujourd’hui disparue.
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VIDANGE
DE LA MASSUE
Cette autre vidange figure sur le même plan
de 1694 (ADE 39 J 78).
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VIDANGE
DU VAUX DU BOIS
Cette troisième vidange figure sur un plan
du 18e siècle (ADE 39J 85).
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VIEUX PUITS
place du
La place du Petit-Brières a été
dénommée officiellement ainsi en 1971. Le vieux puits subsiste.
“Il a conservé son système de relevage doté d’une démultiplication
mécanique mis en marche manuellement par un grand volant de fonte.
Le puits est aujourd’hui bouché; le système de relevage est
préservé ainsi que la structure cylindrique en bois destinée
à l’enroulement de la corde” (pcE).
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VIGNE À CAVÉ
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. La culture de la vigne était très courante
dans notre région jusqu’au 19e siècle. Selon l’instituteur
Berthelot, la commune de Brières comptait 6 hectares de vignes vers
1820 (MB).
Le qualificatif “A Cavé” pourrait venir du
nom du propriétaire de la vigne à une certaine époque.
Mais on ne trouve pas trace de ce patronyme aux 17e, 18e et 19e siècles.
A moins qu’il ne faille y reconnaître l’ancien champtier de la Cavé
aujourd’hui disparu. La disparition de la culture de la vigne dans nos régions
est la conséquence de deux facteurs concomitants: la concurrence
des vins du midi avec la généralisation des transports par
chemin de fer et la maladie du phylloxera.
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VIGNE À CAVÉ chemin de la
La sente de la Vigne à Cavé figure dans
“l’état de reconnaissance des chemins ruraux” de 1891. Elle traverse
le lieu-dit du même nom. Avant l’établissement du chemin de
fer d’Orléans, il menait jusqu’à la ferme de Saint-Phallier.
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VIGNE DE
MONSIEUR PECHARD la
Ce lieu-dit du cadastre actuel figure déjà
sur le plan de 1824. Ce site correspond au versant sud de la côte
des Roches. Il était par conséquent bien exposé pour
y cultiver la vigne. La nature a repris ses droits et ce site est aujourd’hui
en partie boisé.
Péchard est un nom de famille assez répandu
dont l’étymologie semble être une déformation du nom
commun pêcheur (de poisson !). On trouve, entre autres, un Péchard,
maire de Brières entre 1815 et 1830, c’est-à-dire à
l’époque de l’élaboration du premier cadastre. Monsieur le
maire de Brières aurait donc immortalisé son patronyme dans
un toponyme. Sa vigne, ou son vin, ont peut-être laissé de bons
souvenirs chez monsieur l’agent géomètre chargé du cadastre
sur la commune...
Au bord du chemin, on remarque sur ce site l’emplacement
d’une ancienne mare.
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VILLAGE
le
Lieu-dit du cadastre qui correspond, bien entendu,
au site du bourg rassemblé autour de son église.
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VILLAIN
ruelle au (p BS C7)
Cette voie est déjà citée dans
un document du 18e siècle (ADE 39J42). Elle figure aussi sur le plan
de 1824 avec la curieuse graphie ruelle au “Vitlain”.
Dans le vocabulaire médiéval, un vilain
était un homme libre (par opposition au serf) mais non noble. Au
sens large, le mot désigne un paysan roturier, un simple habitant
de la campagne.
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VILLECONIN
route de (p BSB7)
Cette route ne figure pas sur le plan de 1824. Elle
n’existe toujours pas en 1857 (ADE 5M6), mais elle figure sur le plan 1899
(M B). C’est une création des années 1880. La montée
vers les Poillées (et Villeconin) se faisait jadis par la côte,
très raide, du chemin des Fontaines. Longtemps dénommée
“la route neuve”, la route de Villeconin a été dénommée
officiellement en 1971.
Au n° 2, cette maison figure déjà
sur le plan de 1824 mais ne figure pas sur le plan de 1753.
Au n° 4, cette maison figure déjà
sur le plan de 1753 avec son vieux mur de clôture.
Le village de Villeconin, “villa conai”, est cité
dès 1185. L’étymologie populaire voit en Villeconin l’ancienne
“villa des lapins” (conin ou conil étant l’ancien mot pour lapin).
Cependant une étymologie plus savante voit en Conin un anthroponyme
d’origine germanique: la villa de Kon Ard.
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VILLENEUVE
chemin de
Ce chemin figure au cadastre de 1824. Il se confond
avec l’actuel chemin des Hauts-Grenots.
Il reliait effectivement la ferme de Saint-Phalier
(commune de Morigny-Champigny) à celles de Villeneuve (commune d’Etampes).
Villeneuve est un ancien hameau, aujourd’hui disparu, qui dépendait
autrefois de la paroisse Saint-Basile d’Etampes. “Villeneuve de Varennes
près Montfaucon” est cité en 1183 dans un acte concernant la
commanderie
Saint-Jacques-de-l’Epée dont ladite ferme relevait.
“Villeneuve jouxte Etampes” est cité au 14e siècle. Villeneuve
Montfaucon, en 1632, Villeneuve Faucon en 1785.
On désigne habituellement par Villeneuve un
établissement agricole nouveau, issu de défrichements. Cette
Villeneuve d’Etampes a été établie par Louis VII en
1169. Elle a appartenu aux Mathurins d’Etampes ainsi qu’à la commanderie
Saint-Jacques-de-l’Epée.
Les bâtiments des deux fermes de Villeneuve figurent
encore au plan de 1827. Ils seront démolis peu après. On peut
situer l’emplacement de Villeneuve à la limite du territoire de Brières,
dans l’actuelle zone industrielle. |
VILLENEUVE
SOUS MONTFAUCON
La Coutume d’Étampes (édition 1724)
précise: Villeneuve sous Montfaucon, Hameau des Paroisses de S. Bazille
d’Estampes & de Brieres, de la Prevosté. Une partie du hameau
(aujourd’hui disparu devait être sur le territoire de la paroisse.
Sur le plan de 1825 les bâtiments subsistants sont tous situés
sur la commune d’Etampes.
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VINGT ARPENTS
les
Cet ancien lieu-dit de la plaine de Brières
figure au cadastre de 1824. Ce nom n’a pas été retenu dans
le cadastre actuel.
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VINGT HUIT
ARPENTS les
Cet ancien lieu-dit de la plaine de Brières
figure au cadastre de 1824. Ce nom n’a pas été retenu dans le
cadastre actuel.
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VINGT SIX
ARPENTS les
Cet ancien lieu-dit de la plaine de Brières
figure au cadastre de 1824. Ce nom n’a pas été retenu dans le
cadastre actuel. Tous ces “arpents” réunis forment aujourd’hui le
lieu-dit les Cent Arpents. La toponymie locale a, en quelque sorte, suivi
le mouvement général de concentration des terres agricoles.
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ZONE INDUSTRIELLE
SUDESSOR
Cette zone industrielle intercommunale a été
aménagée à partir des années 1960 sur les anciens
lieux-dits Près Villeneuve, La Croix Boissée, Chantiers d’Orient.
Elle abrite aujourd’hui (2003)
les entreprises Faurecia, Serem, Aror, Grelet, Ansel, Boissie, de Maesseneire,
CC Lubs, Maximo, Larrue et la carrosserie Laloyeau.
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