02. Quelques données sur Willy d’Adler et
sa veuve Jeanie
                          
                                                                        
                                                                       
      compilation (B. G. et Claude Bosc) 
                    
                    
                                                                        
                                                                       
      
                     
                       
                                                       
                          
            1878 
                  
                                                             
                    
                 Voici 
  l’acte de naissance de Jeanie, seconde épouse de Willy d’Adler: 
                  
                  
                  
                      Acte de naissance 
  à Neuilly sur Seine – n°140 
                                                                 
                
                 Du vingt-trois 
  Avril, mil huit cent soixante-dix-huit, à midi, acte de Naissance 
 de Jeanne Laure Clémence, du sexe féminin, née avant-hier, 
  à onze heures du matin, au domicile de ses père et mère 
  à Neuilly, rue de Longchamp n°36, fille légitime de Georges 
  Marie Félizet, âgé de trente-quatre ans, Docteur en 
médecine,  Chevalier de la Légion d’honneur, et de Jeanne Laurier, 
âgée  de vingt ans, son épouse, sans profession. Sur la
présentation  de l’enfant et la déclaration du père, 
en présence de  Louis Aimé Monory, âgé de soixante 
ans, propriétaire,  demeurant rue de Longchamp 36, et François 
Ducroux, âgé  de quarante-un ans, chef d’Institution, demeurant 
rue de Longchamp n°34,  tous deux à Neuilly. Le père et 
les témoins ont signé  avec nous après lecture et constatation 
faites par nous Victor Daix  Maire officier de l’Etat Civil de Neuilly.  
               
                  
                      Dans la marge:  
                                                                 
                
                 Mariée 
  à Paris 8e arr. — le 12 9bre 1907 — avec Guillaume D’Adler. 
                        Décédée 
  le 25 février 1967 à Grasse (Alpes-Maritimes) 
                  
                  | 
                      Texte repéré 
  par Jacky Corbel et Thierry Boudin, saisie par Thierry Boudin, 2013. 
                  | 
                
               
                 |                                       
                          
             1907 
                  
                  
                      Extrait de l’acte de 
mariage   à Paris 8e 
                                                                 
                
                 Acte n° 1053 
                        Le douze novembre
mil   neuf cent sept, acte de mariage entre: Guillaume D’Adler, né
à   Constantinople (Turquie), le 3 décembre 1863. Et: Jeanne
Laure Clémence   Félizet, née à Neuilly 
(Seine), le 21 avril 1878. 
                        Un contrat de mariage
  a été reçu le 12 novembre 1907, par Maître Robin. 
                  | 
                       Texte repéré 
  par Jacky Corbel et Thierry Boudin, saisie par Thierry Boudin, 2013. 
                  | 
                
               
                          
            Vers 1908
             
              
             
 Les d’Adler dans leur appartement parisien vers 1908  
              | 
                  Cliché 
aimablement communiqué à Jacky Corbel  en 2016 par Jean-Pierre 
Jouët, petit-fils de Willy d’Adler. 
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                 |                                       
                          
             1907  
                  
                  
          Nous trouvons en 1907, un locataire au château 
  du Petit-Saint-Mars qui n’appartient pas encore à Willy d’Adler mais
  à la comtesse de la Bigne. Dans l’Abeille du 26 octobre 1907:
               
                                                                 
                
                 «Petit-Saint-Mars — Le locataire du château du petit-Saint-Mars, M. Williams, 
  en villégiature dans cette propriété depuis une année, 
  nous informe qu’il a renouveler pour plusieurs années son séjour 
  dans ce pays, il est propriétaire d’une marque de vin apéritif, 
  tonique et réconfortant le Oallah, fabriqué en Arabie, dont 
  la vente se fait déjà dans la région, et la dégustation 
  dans les cafés. Goûter le Oallah, c’est l’adopter.»  
                 
                  
                  | 
                      Texte repéré 
  et saisi par Thierry Boudin, 2013. 
                  | 
                
               
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             1909 
                   
                   
                                  En 1909, l’Annuaire
  Desfossés,     qui répertorie toutes les valeurs cotées
  sur la place de  Paris,   signale Wilhelm von Adler comme l’un des administrateurs
  de la  Steaua  Romana, ou “Étoile roumaine”, société
  anonyme  pour  l’industrie du pétrole dont le siège social
 est à  Bucarest.                                         
                          
                                                                        
                                                                        
                     
                 Annuaire Desfossés.
      Valeurs cotées en banque à la Bourse de Paris. Édition
      1909, Paris, E. Desfossés et Fabre frères, 1909,
p.   604.  
                         | 
                         
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             1910 
                   
                   
                                                                 
                                                                        
                                                                        
                                      
                  En 
        décembre 1910, le chevalier Willy d’Adler est mentionné 
    par    le Capitaliste, journal de la banque parisienne: il vient 
  d’être      élu administrateur pour 
  six ans de Compagnie      française de Mines d’or. 
                  
                                                                 
                                                                        
                                                                        
                                                             
                 Le Capitaliste, 
  journal de       la banque parisienne 33/51 (22 décembre 1910), 
  p. 844: “Les       banques intéressées aux mines d’or ont
  participé   au   raffermissement du marché minier. La Compagnie
  française   de   Mines d’or s’est élevée à
107   et 109. Les actionnaires      ont tenu le 21 décembre courant
une  assemblée générale       extraordinaire, sous la
présidence  de M. le baron Hély  d’Oissel,    président 
du conseil. L’assemblée   a voté  à l’unanimité 
  les modifications statutaires   proposées  par le conseil, concernant 
  notamment l’extension à   toutes les affaires  de banque des opérations 
  de la Société   jusqu’ici limitées   à celles 
concernant    uniquement les  mines d’or, et l’augmentation   éventuelle 
du capital    social de  17 1/2 à 25 millions sur   simple décision 
du conseil,    sans  qu’aucune nouvelle autorisation   ait besoin d’être 
demandée.     Cette autorisation est valable   jusqu’au 31 décembre 
1912.  
                       “MM. le chevalier W. d’Adler, Charles 
 Gahen    d’Anvers,     Alfred Heilbronn, le professeur Jules Landesberger, 
 Théodore    Mottet     ont été nommés administrateurs 
 pour six  années.”                     
                              
                                                         
                                                                        
                                                                        
                                                                        
      
            janvier
       1913 
                 
                                               
                                                                 
                                                                        
                                                                        
          
                    
       En janvier 1913 a lieu à Londres une 
conférence        internationale organisée par la France 
relative à   ce   qu’on appelle alors la guerre des Balkans, qu’on 
cherche à éviter.       Selon l’Abeille d’Étampes 
du 31 octobre 1914 (texte signalé       par Claude Bosc, et reproduit 
plus bas), Willy d’Adler y aurait été       ministre plénipotentiaire 
 du gouvernement austro-hongrois. 
                            | 
                            
                               
                              Le château du Petit-Saint-Mars 
vers   1901 
                            | 
                          
                         
                                                       
                                                                        
                                                                        
                    
                                                     
          avril 
       1913
                            
                                                      
                                                                        
                                                                        
                     
                 En avril 
       1913, nous trouvons Wilhelm von Adler, alias Willy d’Adler, bien installé 
       dans le paysage de la finance française, où il joue un
  rôle     non négligeable dans les négociations internationales 
  en  cours.               Ancien directeur d’une banque de Vienne, il 
est  désormais     un des conseillers les plus influents de la Société 
  Générale.     Nous empruntons ici un extrait à 
un  ouvrage qu’à consacré     en 2005 l’historien Peter Hertner 
  au financement international du réseau     des chemins de fer balkaniques. 
                                                                        
                                                                        
                                                               
                                                       
                                                                        
                                                                        
    
                 «Depuis la fin de la première guerre des Balkans, ce qui 
       signifie en avril 1913, un soi-disant “Syndicat 
       d’Initiative” (en 
français       dans le texte) avait été constitué 
par l’entreprise      de travaux publics bien connu la “Régie      française des chemins de fer” (en français dans le texte)       du comte Vitali et la banque privée Gunzburg avec
Wilhelm von  Adler,     ancien directeur de la Wiener Bankverein, qui avait
atteint une  position    notable au sein de la Société Générale
 francaise,    en temps que conseiller. Vers novembre 1913, le groupe français
  avait    mis au point un projet qui consistait à créer deux
  compagnies    d’exploitation, l’une pour le réseau serbe, l’autre
 pour le réseau    grec. Dans  chacun d’entre elles tant les
Serbes   que les Grecs obtiendraient    un tiers du capital nominatif. Un
autre tiers   était réservé    au capital français,
et le troisième  au capital austro-hongrois.    Chacune de ces compagnies
aurait été  contrôlée    par un holding financier
ou, comme on l’appelait,  une “société    de trust”
              (en français dans le texte),  organisée selon la loi française et basée
  à  Paris. Au sein de ce holding, les capitaux français et
austro-hongrois    auraient eu des parts égales, ainsi qu’un nombre
 égal de  représentants.   Son président aurait été
 un  Français. 
                                  «On demanda sa collaboration à la Société Générale,
l’une des plus importantes “banques de dépôts” (en français dans le texte) de Paris, mais c’était une simple formalité puisque 
       Wilhelm von Adler, conseiller influent de cette banque, était 
  l’un     des promoteurs du projet.» 
                            
                                Peter Hertner
  ajoute    cette   note consacrée à Willy d’Adler, qui est
pour  nous  d’un  grand   intérêt: 
                                                                 
                                                                        
                                                                        
          
                 «Selon 
       une enquête menée par l’ambassadeur d’Allemagne à 
   Vienne,    von Tschirschky, von Adler, ou bien, comme les Français 
   l’appelaient,    d’Adler, n’était pas un citoyen français, 
                              “mais en France il est considéré    comme un Français. 
   Il vit à Paris, joue un rôle important    dans le monde français 
   des affaires, et jouit en même temps   de la confiance des cercles 
  d’affaires autrichiens” (Die Große Politik 
  der Europäischen Kabinette 1871-1914.    Sammlung der Diplomatischen 
  Akten des Auswärtigen Amtes, Berlin ff.   Historisches Archiv der Deutschen
  Bank, Frankfurt/Main, tome 37/2, page 726,
 document n°15131: von Tischirschky au chancellier Berthmann Hollweg,
2 janvier 1914). Bernard Michel (Banques et banquiers
 en Autriche au début du 20e siècle, Paris, 1976) nous dit que l’ambassadeur de France à Vienne, 
      Dumaine, appelait von Adler en 1913 un “financier 
      cosmopolite”. “Cette 
       étiquette quelque peu méprisante […] ne nous apprend 
rien,      sinon la méfiance des ambassadeurs pour les milieux financiers”. Déjà en 1913 von Adler avait proposé une 
       joint-venture composée de capitaux français et autrichiens 
      à l’occasion    de l’acquisition de la partie occidentale du réseau 
   ferré  d’Orient.   Une initiative de ce genre aurait “accru  les garanties  que sur cette ligne allant jusqu’à 
   Salonique (…) aucune   politique tarifaire ne puisse être menée 
   à l’encontre   de l’Autriche et que les règlements existants 
   soient respectés   scrupuleusement” (Wilhelm 
   von Adler au Sektionschief   Ritter von Wimmer du ministère  autrichien 
   des Finances, 4 janvier   1913, in Österreichisches Staatsarchiv, 
 Haus-,  Hof- und Staatsarchiv,   Ministerium des Äußern, AR F 
23,  Karton  105)». 
                              
                                                                        
                                                                        
                                                               
            (traduction par Bernard Gineste, 
       mars 2010). 
                            
                            
                            
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                    Peter HERTNER,  The Balkan Railways,
   International      Capital en Banking from the End of the 19th Centur
until    the Outbreak  of   the First World War. A paper presented at the
EABH Conference    ‘Finance  and   Modernisation’, Wien, 20-21 May 2005 
Sofia, Bulgarian    National  Bank   [“Discussions  Papers” 53], 2006,
p. 33. Ouvrage intégralement     en  ligne sur le site           
    Scribd,  à cette adresse (cliquez), en ligne en 2010. 
                     Autre édition: Peter HERTNER,
«The       Balkan  Railways: capital and banking», in Gerard
D. FELDMAN &      Peter HERTNER,                 Finance and Modernization:
A Transnational      and Transcontinental  Perspective for the Nineteenth
and Twentieth Centuries       [300 p.; recueil  des contributions faites
à une conférence       organisée en 2005 par l’European
Association for Banking and Financial      History in Vienna,  conférence
hébergée par la Bank     Austria Creditanstalt,  institution
héritière de l’Österreichische      Creditanstalt],  Farnham
(Royaume-Uni), Ashgate Publishing, 2008, p. 151.     Ouvrage partiellement
 en ligne sur le site                Google Book,                à cette adresse (cliquez),en ligne en 2010.
                               
                            
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             juillet 
       1913 
                 
                  
                      En juillet 1913 a lieu à 
Paris                une nouvelle réunion internationale 
   à Paris visant     à  éviter les conflits entre les 
  nations européennes     par l’institution  d’une juridiction arbitrale, 
  d’un caractère international,    chargée  de trancher les 
conflits   éventuels.             Willy d’Adler 
 est alors  mentionné comme délégué    de l’Autriche-Hongrie,
   vice-président et rapporteur du comité    des concessions
 et contrats,  et membre du sous-comité des concessions    minières. 
                                                 
                                                                        
                                   
                MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, 
              Commission   financière    des affaires balkaniques: 
procès-verbaux des   séances plénières    et
 rapports présentés   au nom des divers Comités: première
    session 4 juin-18 juillet   1913 [450 p.], Paris, Imprimerie. Nationale,
    1913, pp. 7, 13, 29, 34,  35, 43, 51, 62, 66 et 81. 
                                  
 Cf.                 La     Correspondance d’Orient.
 Revue  économique, politique et littéraire     6/115 (1er
 juillet   1913), p. 35; A. W. SIJTHOFF, Lighthouses case between    France
 and Greece:  Judgment of March 17th, 1934 [469 p.], La Haie,  Cour 
de  Justice Internationale  (Series A./B., fascicule n°62), 1934,  p.
389.                  
                    On peut trouver et lire le rapport de
Willy    d’Adler                   à cette adresse (cliquez), en ligne en 2010, pages
384-389. 
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                 L’achat du château du Petit-Saint-Mars 
                  
                                                                     
                 La propriété 
  du  Château du Petit-Saint-Mars fut achetée certainement 
  par le couple d’Adler en 1913. Jacky Corbel a trouvé un article sur
  la vente du mobilier par les héritiers de la Comtesse de la Bigne
 dans l’Abeille d’Étampes du 31 mai 1913 (ci-contre). 
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
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     Texte et cartes postales repérés par Thierry Boudin, 2013. 
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            Octobre 
       1914 
                                        
                            
                                                                 
                                                                        
                                                                        
                                       
                                                    
                                                                        
                                                                        
                                     
                   Fin
octobre 1914, l’Abeille d’Étampes signale que le château 
       du Petit-Saint-Mars, propriété d’un citoyen autrichien, 
   vient    d’être mis sous séquestre 
                          
                                                                 
                                                                        
                                                                        
          
                 «Étampes. 
       — Le président du tribunal civil d’Étampes vient de placer
    sous séquestre   le château du Petit-Saint-Mars, acquis
depuis     quelques années   par le banquier d’Adler qu’on avait dit
être     le ministre plénipotentiaire   du gouvernement austro-hongrois 
    à la conférence de Londres   de la guerre des Balkans. 
                                   «Pareille 
  mesure a été      prise en ce qui concerne la propriété 
  sise rue Rose-Chéri,      qui appartenait à un nommé 
  Engel, coulissier autrichien,   lequel   a également disparu depuis 
  fin juillet dernier. 
                                   «M. 
  Ferré, receveur      de l’enregistrement, a été nommé 
  administrateur-séquestre      de ces deux propriétés.» 
                 
                                            
                                                             
                                                                        
                                                                        
                                             
              Abeille d’Étampes
       - Réveil d’Étampes n°18 (31 octobre 1914), p.3.  
                            
                                                                        
                                                                        
                                                               
            (texte signalé et saisi 
       par Claude Bosc) 
                  
                                                                 
                
                 Nous pouvons 
  lire également dans l’Abeille d’Étampes du 21 août 
  1915: 
                  
                                                                     
                                                       
                     
                 «Étampes 
  – Dans son numéro de mardi L’Echo de Paris donne ainsi des 
 nouvelles d’un de nos ex-concitoyens qui habitait le château du Petit-Saint-Mars: 
  «Le baron d’Adler, financier autrichien, qui a joué un certain 
  rôle à Paris et qui essaya même pendant la fameuse négociation 
  des Chemins de fer Orientaux de se faire passer pour le porte-parole de 
prétendus  intérêts français, a ouvertement repris 
sa nationalité  autrichienne et est devenu président du conseil 
d’administration dans  une importante banque viennoise, la Wiener Bankverein.» 
               
                    
                                                                     
            (texte signalé et saisi 
       par Jacky Corbel) 
                    
                  
                  
                                                                     
                                   
                  
                                                                        
                                                                        
                                                               
              
                            
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                              Le château du Petit-Saint-Mars 
vers   1901 
                            | 
                          
                         
                                                       
                          
            
                  
         Participation de Mme D’Adler à la vie étampoise. 
  Premier exemple, dans l’Abeille d’Étampes du 21 février 
  1925: 
          «[…] Mme d’Adler avait offert sa participation 
  dans la dépense pour la suppression de ce caniveau. M. Léauté 
  demande qu’on l’en remercie, mais son concours sera sollicité d’une 
  autre façon. Le caniveau sera supprimé par les soins de la 
 ville.» 
                  | 
                      Texte repéré 
  et saisi par Thierry Boudin, 2013. 
                  | 
                
               
                 |                                       
                          
             1926 
                  
                  
          Mme d’Adler est mentionnée sur les carnets
 de  mariage et fiançailles, des deux fils de Willy d’Adler et d’Antoinette 
  Elbogen. Abeille d’Étampes du 22 mai 1926: 
                                                                 
                
                 Carnet de Mariage 
                — «Nous avons le plaisir d’annoncer le mariage 
  de M. Rodolphe d’Adler, fils de notre distingué concitoyen, M. Willy 
  d’Adler chevalier de la Légion d’honneur, ancien ministre plénipotentiaire 
  et de Mme d’Adler, châtelaine du Petit-Saint-Mars, avec Mlle Jacqueline 
  Arnodin fille de M. et Mme Arnodin, de Paris. 
                        La bénédiction 
  nuptiale leur sera donnée le mercredi 26 mai, à midi, à 
  Saint-Honoré d’Eylau, à Paris.» 
                  
                  | 
                      Texte repéré 
  et saisi par Thierry Boudin, 2013. 
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         « Nécrologie. – Nous apprenons
 le  décès de M. Willy d’Adler, survenu le 18 du courant, en
 son  domicile, rue Raynouard, 7, à Paris. À l’occasion de
ce  décès  on nous prie d’insérer la note suivante:
             
         «M. d’Adler, chevalier de la Légion
d’honneur,   était très connu dans les milieux financiers de
Paris, où   il avait joué un rôle important et ne comptait
que des amis.   Ses conceptions originales, son esprit pénétrant,
ses conseils   impartiaux, sa plume érudite et diserte, sa loyauté
poussée   jusqu’au scrupule, étaient universellement connus
et recherchés.   Il était Autrichien d’origine, mais tous ceux
qui l’ont connu ont  apprécié son attachement à sa patrie
d’élection,  la France. Avant la guerre, il avait défendu l’idée
d’une monarchie  austro-hongroise gravitant vers notre pays; lorsque les
événements  l’eurent contredit, il devint l’un des fervents
de l’antirattachisme. Puisse  l’avenir lui donner raison.» | 
                     Le 
Temps 24261 (20 janvier  1928), p. 4. 
                 | 
               
              
                                                       
                                                                        
                                     
            
                        
                                                                        
                                                                  
            
                        
                          
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                   CARNET DE DEUIL 
                        
                        
                Nous apprenons 
le  décès    de M. Willy d’Adler, chevalier de la Légion
  d’honneur, survenu à    l’âge de 64 ans, le mercredi 18 janvier,
  à son domicile à    Paris, 7 rue Raynouard. La population
de  la ville d’Étampes et notamment    du quartier Saint-Martin ne
voit  pas sans émotion disparaître    le sympathique propriétaire
  du château du Petit-Saint-Mars,   dont l’amabilité et la bienfaisance
  avaient été éprouvées    par tous ceux qui
l’avaient   approché, ainsi que sa famille. 
                        
                M. d’Adler, qui
 fit   sa  carrière dans la diplomatie, occupa avant la guerre le
haut  poste   de ministre plénipotentiaire de l’Autriche-Hongrie à
 Paris;   Français de cœur il ne manqua jamais une occasion de manifester 
 la   sympathie qu’il portait à notre pays.  
                        
                Ce décès met en deuil Mme d’Adler, 
   ainsi   que les familles d’Adler, Paul Jouët, Clauser et Felizet. 
                        
                Le service funèbre,
     suivi de l’inhumation, aura lieu en l’église Saint-Martin d’Étampes,
     le samedi 21 mai courant, à 14h30. 
                             | 
                           
                                                                        
                                                                        
             
                                                                
                                                                        
      
             
                       
                                                 
                                                                        
                                                       
            L’Abeille d’Étampes 
     117/3 (samedi 21 janvier 1928), p. 2 
                        
                                                                        
                                                                        
       
            (texte signalé et saisi 
       par Jacques Corbel)   
                        | 
                        
                        
                       Abeille d’Étampes
     du samedi 21 janvier 1928 
                        | 
                      
                     
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             21 
     janvier   1928 (inhumation) 
                        
                        
                                                                        
                                                                    
            
             
               
                 |                                       
                                                                        
                                                                        
     
                   NÉCROLOGIE 
                        
                        
                             Les obsèques de M. d’Adler châtelain du Petit-Saint-Mars
     dont nous annoncions la mort dans notre dernier numéro ont eu
lieu     samedi. Après un premier service  à 10h30 à
Notre-Dame     de Grâce à Passy, le corps fut ramené
par auto à     Étampes, où un second service avait lieu
à 14h 30  en   l’église Saint-Martin. 
                        
                 Ce fut une grandiose
    cérémonie  comme il a rarement été donné
    à nos concitoyens  d’assister. Une foule nombreuse s’y était
    rendue pour rendre hommage  à la charité de la famille
d’Adler,     bien souvent mise à  l’épreuve. De nombreuses
personnalités     parisiennes avaient également tenu à
accompagner  M. Willy    d’Adler à sa dernière demeure.   
                
                        
                L’abbé Lemaire,
  curé    de la paroisse officia lui-même et donna l’absoute,
 assisté     de tout le clergé de la ville; l’office se
 déroula sous la   direction d’ordonnateurs et d’un maître de
 cérémonie;    tandis que la maîtrise de Saint-Honoré-d’Eylau
 se faisait entendre.   Une quantité considérable de fleurs
et de couronnes envoyées   de toutes parts témoignaient la
sympathie que l’on éprouvait   pour le défunt. 
            
                 L’inhumation
eut   lieu   dans le cimetière de la paroisse dans une concession
provisoire   en   attendant qu’une décision définitive soit
prise à   ce   sujet. 
            
                Nous joignons
nos   condoléances    sincères aux nombreuses marques de sympathie
  qui ont été    manifestées à la famille et
en   particulier à Mme d’Adler    dont le nom est devenu chez nous
synonyme   de bonté et de charité. 
                  | 
                
                                                                        
                                                                        
                 
                                                                
                                                                        
       
             
                       
                                                                        
                                                                        
       
            L’Abeille d’Étampes 
     117/4 (samedi 28 janvier 1928), p. 2 
                        
                                                                        
                                                                        
       
            (texte signalé et saisi 
       par Jacques Corbel)   
                           | 
                        
                        
                       Abeille d’Étampes
     du samedi 28 janvier 1928 
                        | 
                      
                     
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                                        1928 (nécrologie) 
                              
                              
                                  Après 
  la  mort   de  Willy Adler le 18 janvier 1928, L’Illustration publie
               la nécrologie suivante dans son numéro n°4431 du 4 février (1928 et
   non 1929 comme l’indique par erreur Guibourgé): 
                              
                                                                 
                                                                        
                                                                        
                                      
            M. Willy d’Adler, ami de la
France 
                              
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                  
                 «Ces 
        jours derniers est mort à Paris Willy d’Adler.   Ce nom évoque 
        pour tous ceux qui l’ont connu le souvenir d’un de ces  fidèles 
     amis   de la France, tel que nous n’en avons jamais assez. Né 
 à     Constantinople,  de parents autrichiens, il fut élevé 
   dans    la langue française  et dans l’admiration de notre pays. 
                                         
   «Marié      à une Française,   il occupait avant
   la guerre dans le monde     financier de Paris une place des   plus importantes.
   On y appréciait      son vif désir de servir à  la
 fois  notre patrie et la sienne,      en amenant entre la France et l’Autriche-Hongrie
    un rapprochement qui   eût   pu éviter la grande crise. 
                                         
   «La      guerre le sépare de nous; mais   à peine l’armistice
   lui   eut-il   rendu la liberté de parler et  d’agir qu’il remit
 son  activité      au service de la même cause.   Il combattit
 énergiquement    le   rattachement de l’Autriche à  l’Allemagne
 et l’un de nos distingués       diplomates, qui l’avait vu à
  l’œuvre, considérait que,   si   ce rattachement a pu être
évité,   le mérite    en  revenait en grande partie
à Willy d’Adler. 
                                         
   «La      France s’en montra reconnaissante et  lui facilita par tous
   les moyens   le   retour parmi nous. C’est ainsi qu’il  eut la consolation 
   de passer dans   sa  propriété du Petit-Saint-Mars   d’Étampes 
   les dernières     années de sa vie, hélas! trop  
brève,    et de voir  ses   enfants fonder des familles françaises 
  et avancer    ainsi dans  la  voie qu’il leur avait tracée.» 
                              
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                  
                 (D’après 
        la transcription de Guibourgé). 
                              
                              
                              
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                  
            1928-1935 
                              
                              
                      Madame d’Adler est signalée comme 
              propriétaire       du château du Petit-Saint-Mars 
  par l’Annuaire des châteaux.                       
                                                                        
                                                                        
                                                        
                 Annuaire 
        des châteaux et des villégiatures: 40.000 noms & 
 adresses       de l’aristocratie, du high life, de la colonie étrangère, 
      du  monde politique, de la magistrature, de l’armée, du clergé, 
        des sciences, lettres et beaux arts, de tous les propriétaires 
    des    châteaux de France, etc. etc., avec notices descriptives, 
 anecdotes       & illustrations, Paris, A. La Fare, 1928, p. 38; 
1931, p. 38;   1933,    p. 4; 1935, p. 4. 
                                        
                              | 
                          
                              
                             Annuaire des châteaux, 1928 
                              
                              
                   
                  Annuaire des châteaux, 1931 
                              
                              
                    
                   Annuaire des châteaux, 1933 
                              
                              
                    
                   Annuaire des châteaux, 1935 
                          | 
                        
                         
                          
                                                     
                                        1928 (juillet) 
             Jeannie adopte les cinq enfants de son 
défunt mari
              
              
                  «Jugements d’adoption 
du trente et un juillet mil neuf cent vingt-huit:  
              
      «Madame Jeanne-Laure-Clémence FELIZET,
propriétaire–rentière, demeurant au château du Petit-Saint-Mars,
commune d’Etampes, veuve de Monsieur Willy d’ADLER, adopte: 
              
      «Madame Suzanne-Elisabeth d’Adler, sans profession, 
épouse de Monsieur Charles-Laurent CLAUSER, demeurant ensemble à 
Vienne (Autriche) où ladite dame est née le seize mai mil huit 
cent quatre-vingt-huit. 
              
      «Monsieur Rodolphe-Auguste 
d’Adler, fondé de pouvoirs de banque, demeurant à Paris, quai 
de Passy, numéro 24, né à Vienne (Autriche), le seize 
mai mil huit cent quatre-vingt-dix-huit. 
              
      «Monsieur Edgar-Charles d’Adler, sous-directeur 
de banque, demeurant à Paris, rue du Faubourg-Saint -Honoré, 
numéro 130, né à Vienne (Autriche), le seize juillet 
mil neuf cent. 
              
      «Madame Stéphanie-Emma d’Adler, sans profession, 
épouse de Monsieur Joseph-Paul JOUET, ingénieur civil des constructions 
navales, demeurant ensemble à Sartrouville (Seine-et-Oise), la dite 
dame née à Constantinople (Turquie), le dix-huit août 
mil huit cent quatre-vingt-quatorze.» 
              | 
                  Abeille d’Etampes 
du 8 septembre 1928 (texte repéré, saisi et communiqué 
par Jacque Corbel en 2017). 
              | 
            
           
                                                       
                          
            Mars-mai 
  1930 
                  
                                                      
                           
                 Dans l’Abeille 
  d’Étampes du 8 mars 1930: 
                                                                 
                
                 «Nous avons 
  le plaisir d’annoncer les fiançailles de M. Edgar d’Adler, fils de
  Mme Willy d’Adler, château du Petit-Saint-Mars, à Étampes, 
  avec Mlle Huguette de Paniagua, de Paris.» 
                  
                  
          Dans l’Abeille d’Étampes du 17 mai 
1930: 
                                                                 
                
                 «Samedi, 
  à midi a été célébré à 
Paris,  en l’église Saint-Honoré d’Eylau, le mariage de M. Edgar
d’Adler,  petit-fils de Mme Guido Elbogen et fils de Mme Willy d’Adler, notre
généreuse  concitoyenne, propriétaire du château 
du Petit-Saint-Mars, avec  Mlle Huguette de Paniagua, fille de M. Philippe 
de Paniagua de Paris, Officier  de la Légion d’honneur et de Mme de 
Paniagua...». 
                  
                  
                  
                  
     14 juin 1931 (Fête-Dieu) 
                  
                  
                      La Fête-Dieu 
          Extrait ci-contre d’une photo prise le 14 juin 1931  
  dans le parc du château du Petit-Saint-Mars. Au centre: Jeanie D’ADLER. 
                  
          Voici trois articles sur la manifestation de la
Fête-Dieu   du 14 juin 1931: 
                  
          Dans l’Abeille d’Étampes du 9 mai
1931:   «Étampes – Voici le programme des principales réunions 
  qui auront lieu cette  année à l’Eglise Saint-Martin 
d’Étampes:  (…) On prépare déjà activement la 
Fête-Dieu pour  le dimanche 14 juin, dans le parc très beau du
château du Petit-Saint-Mars.  (…). Nous apprenons que le nombre des
fillettes s’accroit chaque jeudi à  la salle et au parc du château 
du Petit-Saint-Mars, où elles  trouvent le dévouement remarqué 
de Mme la baronne d’Adler et  de Mlles Joly, de Witte, Rousseau (…).» 
                  
          Dans l’Abeille d’Étampes du 6 juin 
1931:   «Étampes –  On nous dit que la Procession de la 
Fête-Dieu,   au Parc du château du Petit-Saint-Mars, sera cette 
année spécialement   belle. Le grand artiste M. Bailly, s’est 
chargé de composer le reposoir   principal, qui sera d’un style tout 
particulier. Les gens de goût d’Étampes  se réjouiront 
d’une manifestation religieuse alliée à  tant d’art et se donneront 
rendez-vous dans le beau parc du Petit-Saint-Mars,   le dimanche 14 juin, 
à 16 heures et demie.» 
                  
         Dans l’Abeille du 20 juin 1931:«Échos 
  de Saint-Martin – Le beau parc du Petit-Saint-Mars connut dimanche dernier 
  une animation toute particulière. Mme D’Adler (qu’elle nous permette 
  de bien vouloir la nommer) fournit le cadre si utile à la grandiose 
  manifestation de la Fête-Dieu apportant ainsi à celle-ci un 
 éclat incomparable. 
                  
                  
                  
                                                                     
            Février 
  1932 
                  
                  
                     Participation de Mme
 D’Adler  à la vie étampoise. Deuxième exemple, dans
l’Abeille  d’Étampesu 21 février 1932, dans l’Abeille
d’Étampes  du 16 janvier 1932: 
                                                                 
                
                 «Nous sommes 
  informés, et nous l’annonçons avec plaisir que Mme d’Adler, 
  propriétaire du château du Petit-Saint-Mars, est nommée 
  membre de la Commission administrative de l’Hôpital-Hospice d’Étampes, 
  en remplacement de M. R. Mulard, démissionnaire. C’est la première 
  fois, croyons-nous qu’une dame est appelée à faire partie 
de  cette Commission.» 
                  
                  
          Dans l’Abeille d’Étampes du 30 janvier 
  1932: 
                                                                 
                
            « Contrairement à 
  ce que nous laissons supposer dans notre dernier numéro, il y a eu
  avant Mme d’Adler, une femme administrateur de l’Hôpital; c’était
   Mlle Gruin, qui a rempli la fonction d’administrateur pendant la guerre
 et  qui a laissé à tous le souvenir de son excellent cœur….» . 
                  
                  
                                                                     
            (Ces trois saisies, de Thierry Boudin, 2013) 
                                                                  
             
       
                  
                  | 
                  
                  
     Jeanie d’Adler en 1931, photo trouvée et communiquée par 
 Thierry  Boudin, 2013. 
                  | 
                
                                 
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             Février
       1940 (décès de Mme Elbogen) 
                        
                         
                            Voici  l’avis 
  de décès de Rosalie Elbogen, née Schwabacher     le
  10  décembre 1850, aujourd’hui enterrée aux côtés
    des d’Adler au cimetière Saint-Martin. 
                        
                                                                        
                                                                       
            
               
               
                 |                                       
                                                                        
                                                                        
            
                   NÉCROLOGIE 
                        
                        
                              M. et Mme 
 Paul   Jouët,  leurs enfants et petits-enfants, 
               M. et Mme Rodolphe d’Adler et leurs  filles, 
                      
               Mme Dominique Auclères et ses enfants, 
                    
               M. Edgard d’Adler, aux armées, et Mme
 Edgard    d’Adler                    
                             
               ont la douleur de faire part de la mort de
Mme   Guido    Elbogen, leur aïeule, bisaïeule et trisaeule, survenue
  à    Sartrouville, le 22 février 1940, dans sa quatre-vingt-dixième
     année. 
                  | 
                
                                                                        
                                                                        
                 
                                                                
                                                                        
        
             
             
                                                                        
                                                                        
          
            Le Figaro (lundi 26
     février 1940) 
                        
                                                                        
                                                                        
         
            (texte signalé et saisi 
       par Jacques Corbel) 
       
       
                                                                 
      
            1941 
                                        
                                             
                                                                 
                                      
                 La  villa 
  de Jeanne d’Adler    est réquisitionnée par l’Occupant 
 allemand en février    41. 
                  
                                        
                                                                 
                                                                        
                                                                        
          
            Archives municipale d’Étampes, 
       sous la cote 2W 78-80. 
               (Jacques Corbel, remerciements à Clément Wingler) 
      
         
                  
                  | 
                  
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             1943 (relation 
  d’un fait antérieur non daté) 
                  
                  
          Dans l’Abeille d’Étampes du 20 novembre 
  1943: 
                                                                 
                
                 «L’impasse 
  des Fleurs se trouve à l’extrémité de la rue du Petit-Saint-Mars 
  et à gauche. A ce sujet, nous avons reçu d’un de nos vieux 
 abonnés de Moigny la note suivante: «L’impasse des Fleurs n’avait 
 pas de dénomination. Elle abritait une vingtaine de personnes et les
 disputes étaient très fréquentes entre voisins. Un
jour,  un écolier farceur fit de sa plus belle écriture un
plaque indicatrice de mêmes dimensions que celle des rue d’Étampes 
et y inscrivit ces mots: «Impasse de la Discorde». La plaque, 
apposée à l’entrée de l’impasse y resta longtemps…et 
les disputes cessèrent. Plus tard, la châtelaine du Petit-Saint-Mars 
apercevant un beau matin cette plaque pour le moins subversive la fit remplacer 
par une autre sur laquelle elle fit peindre la nouvelle appellation: «Impasse 
des Fleurs».                
                  
                  | 
                      Texte repéré 
  et saisi par Thierry Boudin, 2013. 
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             1967 
                     
                     
             Décès le 25 février à 
  Grasse  de Jeanne d’Adler née Félizet, veuve de Willy 
d’Adler,  depuis inhumée auprès  de son époux au cimetière 
  Saint-Martin d’Étampes. Voici l’acte: 
                  
          Acte de décès à Grasse (A.M.) 
 -  n° 85 
                                                                 
                
                 Le vingt-cinq 
  février mil neuf cent soixante-sept, à quatre heures, est 
décédée  en son domicile 24, Avenue Victoria,  
                        Jeanne Laure Clémence 
  Félizet, née à Neuilly Sur Seine (Seine), le vingt 
et  un avril mil huit cent soixante-dix-huit, sans profession, fille de Georges 
  Marie Félizet et de Jeanne Laurier, époux décédés. 
  Veuve de Guillaume d’Adler. Dressé le vingt-sept février, 
mil  neuf cent soixante-sept, à huit heures trente, sur la déclaration 
  de Daniel Bonnot, vingt-huit ans, profession d’employé à la
  Maison Roblot, domicilié à Grasse 19, Rue Mougins Roquefort 
  qui, lecture faite, et invité à lire l’acte signé avec
  Nous, Honoré Lions, Officier de la Légion d’Honneur, Maire
 de Grasse, Officier de l’Etat Civil. 
                  
                  | 
                         Texte repéré 
  par Jacky Corbel et Thierry Boudin, et saisi par Thierry Boudin, 2013. 
                     | 
                   
                                                                        
                                                                        
                                    
                                                                
                                                                     
       
                      
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      Édition 
                                    
                                    
                                  Jacques CORBEL, Thierry
BOUDIN         et alii,  «Les d’Adler, avant-derniers châtelains 
  du Petit-Saint-Mars»,  in Corpus     Étampois, www.corpusetampois.com/che-20-willydadler.html, 2010. 
                         
                                                                 
                                                            
      Quelques 
       sources 
                                    
                                    
                     MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, 
             Commission financière  des affaires balkaniques: procès-verbaux 
       des séances plénières  et rapports présentés 
       au nom des divers Comités: première  session 4 juin-18 
  juillet     1913 [450 p.], Paris, Imprimerie Nationale,  1913, pp. 7,
  13, 29, 34,    35, 43, 51, 62, 66 et 81. 
                          Cf. La 
Correspondance        d’Orient. Revue économique, politique et littéraire 
   6/115    (1er juillet  1913), p. 35; A. W. SIJTHOFF, Lighthouses case 
  between  France  and Greece:  Judgment of March 17th, 1934 [469 p.], 
 La Haie, Cour de Justice Internationale  (Series A./B., fascicule n°62), 
  1934, p. 389.        
                     Le texte du rapport
   présenté     par Willy d’Adler est reproduit en annexe à
   ce dernier ouvrage,  qui   a été mis en ligne: 
                    Willy d’ADLER (Wilhelm VON ADLER) 
[rapporteur],       «Compte rendu des travaux préparatoires du
comité   des    concessions et contrats (18 juin-17 juillet 1913)», 
en ligne         à cette adresse (cliquez), en ligne en 2010, pages
384-389. 
                          
                   Abeille d’Étampes (et) Réveil 
d’Étampes [journaux fusionnés pendant la durée des 
hostilités] n°18 (31 octobre 1914), p. 3. 
                      
                         
            Annuaire   des châteaux et des villégiatures:
40.000      noms & adresses   de l’aristocratie, du high life, de la
colonie étrangère,     du  monde politique, de la magistrature,
de l’armée, du clergé,       des sciences, lettres et beaux
arts, de tous les propriétaires   des    châteaux de France,
etc. etc., avec notices descriptives, anecdotes       & illustrations,
 Paris, A. La Fare, 1928, p. 38; 1931, p. 38;   1933,    p. 4; 1935, p. 4. 
          
              Le Temps
 24261 (20 janvier 1928), p. 4 (avis de décès 
 signalé par Jacques Corbel, saisi et reproduit 
 ci-dessus par Bernard Gineste). 
                            
                      L’Abeille
d’Étampes      117/3 (samedi 21 janvier 1928), p. 2 (avis de décès
signalé,      saisi et reproduit ci-dessus par Jacques Corbel).
                                                                        
   
        
                  
                      L’Abeille
d’Étampes      117/4 (samedi 25 janvier 1928), p. 2 (récit
de l’inhumation signalé,
saisi et reproduit      ci-dessus par Jacques Corbel). 
                  
                      L’Illustration
              4431 (4 février 1928), p. ? [nécrologie 
     dont le  texte est reproduit par GUIBOURGÉ  1957]. 
        
             L’Abeille 
d’Étampes (8 septembre 1928) (adoption par Jeannie d’Adler des cinq enfants de son défunt 
mari, texte saisi ci-dessus par Jacques Corbel). 
                            
                    Eugène ou Robert RAMEAU [auteur 
probable,            photographes étampois bien connus  de la propriétaire], Cartes photos de la
Villa Myriam,  fin  des années 1930. 
                      
                          Réquisition 
      de  la villa d’Adler par les Allemands, document conservé 
 aux    Archives  municipale d’Étampes, sous la cote 2W 78-80. 
                 
                    Robert RAMEAU [photographe étampois], 
         Photographies     du résultat du bombardement de 1944, 
   clichés entre les    mains de nombreuses familes étampoises. 
                      
                          VILLE D’ÉTAMPES, 
             Liste des sinistrés, registre de 1944 conservé 
       aux Archives municipale d’Étampes, sous la cote 2W 151, n°393. 
                      
                    Léon     GUIBOURGÉ, Étampes, 
        ville   royale  [253   p.], Étampes,  chez  l’auteur (imprimerie 
   de la   Semeuse),       1957  [réédition en fac-similé: 
Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997], p. 209. Réédition 
électronique inCorpus Étampois, 
      www.corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes602petitsaintmars.html, 2004. 
                      
                          Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, 
       Étampes, A travers champs, 2003, p. 37. 
                      
                                                                 
                                                            
           Peter HERTNER, 
             The Balkan Railways, International Capital en Banking from 
 the    End  of the 19th Centur until the Outbreak of the First World War. 
 A paper    presented  at the EABH Conference ‘Finance and Modernisation’, 
 Wien, 20-21    May 2005   Sofia, Bulgarian National Bank [“Discussions 
 Papers”   53], 2006, p. 33.  Ouvrage intégralement en ligne sur le 
 site Scribd,          à cette adresse (cliquez), en ligne en 2010. 
                      Autre édition: Peter HERTNER, 
«The      Balkan  Railways: capital and banking», in Gerard D. 
FELDMAN &     Peter HERTNER,        Finance and Modernization: A Transnational 
and   Transcontinental   Perspective for the Nineteenth and Twentieth Centuries
   [300 p.; recueil   des contributions faites à une conférence
   organisée  en 2005 par l’European Association for Banking and Financial
   History in Vienna,   conférence hébergée par la Bank
   Austria Creditanstalt,   institution héritière de l’Österreichische
   Creditanstalt],   Farnham (Royaume-Uni), Ashgate Publishing, 2008, p.
151.    Ouvrage partiellement   en ligne sur le site Google Book,
      à cette adresse (cliquez),en ligne en 2010. 
                         
                 
                    Bernard PAILLASSON, «Témoignage      sur Madame d’Adler (mars 2010)»,
  in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cae-20-villamyriam.html#paillasson, 
       2010. 
                      
                                       
 Jacques        CORBEL, Bernard PAILLASSON, Claude BOSC, Bernard GINESTE
      et alii,       «La villa Myriam  de Jeanie d’Adler (années
1930)»,    in         Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cae-20-villamyriam.html, 2010. 
             
           Randy SCHOENBERG [éd.],
         «Wilhelm Ritter von Adler (1863-1928)» [et pages associées] in Geni [site généalogique], 
       www.geni.com/people/Wilhelm-von-Adler/6000000016206110165,
   juin 2012, en ligne en 2013. 
             
                                    
                                                                 
                                                                        
              
             Toute critique,
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