CORPUS ARTISTIQUE ÉTAMPOIS
 
Jacques Corbel
La villa Myriam de Jeanie d’Adler
1933
 
Villa Myriam
Villa Myriam, promenade de Guinette, années 1930

     A l’origine de cette enquête archéologique menée avec obstination par Jacky Corbel, vice-président du Corpus, la vente d’une série de photos sur un site d’enchères en ligne, relatives à une maison qui se dressait autrefois promenade de Guinette. Voici les dernières trouvailles qui viennent d’être faites sur ce petit bijou futuriste de l’architecture étampoise aujourd’hui détruit. Toute nouvelle contribution, tout nouveau document, commentaire ou témoignage seront les bienvenus. Qui pourrait nous communiquer l’article qui a été publié sur cette maison dans les années 1930 par le magazine Plaisirs de France, avant d’être réédité dans l’ouvrage Maisons de France en 1949?
     Jacques Corbel et B. G., mars 2010
2e édition, décembre 2010
Dernier ajout: le 30 mars 2015

 
Jacques Corbel et alii
La villa Myriam de Jeanie d’Adler
compilation

     Nous sommes preneurs de toute information, document, commentaire éclairé ou souvenirs personnels sur cette maison étampoise des années 30, sur son architecte, sa commanditaire, sur les entreprises qui prirent part à sa réalisation, sur son usage pendant l’occupation allemande. Participez à la mémoire du patrimoine étampois! Merci dès à présent à Bernard Paillasson, Claude Bosc, Clément Wingler et Benjamin Gillard de leurs contributions à ce dossier.
Jacques Corbel et B.G.

     TABLE DES MATIÈRES:  État de la recherche en décembre 2010  Une série de cartes-photos. — Une étampoise posant devant la villa vers 1935. Résultat du bombardement de 1944. — État actuel du site. — Témoignage de Guibourgé. — Témoignage de Bernard Paillasson. — Sépulture de la famile d’Adler au cimétière Saint-Martin.


01. État de la recherche en décembre 2010

Pierre Varenne: Plan de la Villa Myriam (1933)
Pierre Varenne: Plan de la villa Myriam, 1933

1) Contexte

     Depuis 1928, Jeanie d’Adler était veuve de Wilhelm von Adler, alias Willy, alias Guillaume d’Adler, financier autrichien d’envergure internationale et français d’adoption. Ils étaient propriétaires depuis une date indéterminée antérieure à 1914, du château du Petit-Saint-Mars.

     Désormais seule dans cette vaste demeure seigneuriale, Mme d’Adler décida de se faire bâtir au-dessus de la ville, sur la promenade de Guinette, une villa moderne plus confortable, dont elle demanda les plans à un certain Pierre Varenne,
architecte sur lequel nous aimerions avoir plus de données.

     
La maison paraît avoir été mise en chantier en 1933, date d’un dossier d’archive de l’entreprise de béton armé Hennebique. Nous ne savons pas exactement quand elle fut terminée, et il faut noter que mme d’Adler est encore signalée en 1935 comme propriétaire du château du Petit-Saint-Mars. Nous ne savons pas non plus à cette heure à quelle date elle le céda à Robert Cayrol, directeur général des Etablissements Desmarais.

     Nous ne connaissons que quelques-unes des personnes qui travaillèrent à ce chantier. L’agent de l’entreprise Hennebique en charge de ce dosier fut un certain Louis Monchau, ingénieur du bureau technique de Compiègne, en collaboration avec une entreprise Maurice Robert et fils dont le siège social reste à déterminer. La peinture des intérieurs fut confiée à
la maison Durand, qui avait son siège à Étampes, place de l’Hôtel-de-Ville près de la Poste.
Annuaire des châteaux 1928
Annuaire des châteaux, 1928


Annuaire des châteaux 1935
Annuaire des châteaux, 1935
2) Description sommaire

     Il s’agissait d’un bâtiment de taille modeste en béton armé, présentant d’importantes surfaces vitrées et n’utilsant la brique qu’à titre décoratif, avec une grande sobriété, dans le style qu’il est convenu d’appeler international.

       Cette maison se dressait sur les pentes de Guinette, sur la promenade du même nom, en deux ailes perpendiculaires ostensiblement asymétriques. L’aile droite, seule dotée d’un étage, formait une masse quadrangulaire de béton, adoucie seulement de grands vitrages arrondis dans l’angle qui faisait face à la promenade. L’aile gauche, plus basse et percée tout du long de grands vitrages, s’allongeait davantage et se terminait en arc de cercle, sans présenter aucun angle saillant.

     On y accédait par deux escaliers successifs menant à une terrasse percée d’un bassin. La porte d’entrée était placée sous un porche dominé par un petit balcon, dans le coin que formaient ces deux ailes si différentes.

     On pénétrait alors dans une entrée ingénieusement située à peu près au centre géométrique du bâtiment, et qui donnait elle-même sur quatre pièces ou séries de pièces.

     A l’extrême droite s’ouvrait une première chambre accostée d’une salle de bain contenant une baignoire. A droite également, des W.C.

     En face, la cuisine, accostée d’un frigidaire.

     A gauche enfin se présentait, un vaste ensemble de forme carrée augmenté de deux sortes d’absides. C’était d’abord un grand hall, donnant, à gauche, sur un salon semi-circulaire formant comme un cirque autour d’une sorte de bar central; en face, ce hall sur un angle formant un coin de feu doté d’une grande cheminée; enfin, à droite, il donnait sur une galerie, derrière laquelle se cachait, protégée par un grand rideau, un oratoire, lui aussi en forme d’abside. Un escalier était accroché au long du mur de droite, percé de curieux hublots.

     L’étage, réservé à la vie intime, n’occupait qu’une partie de la surface du rez-de-chaussée et ne s’étendait pas au-dessus du hall ni de ses absides. On y arrivait dans un petit salon situé au dessus de l’entrée, et qui jouait le même rôle de distribution : à gauche s’ouvrait une lingerie; dans l’angle opposé à droite, un balcon surplombant le porche; et enfin, en face de l’escalier, une deuxième chambre, donnant sur une salle bain particulière avec lavabo, baignoire et coin W.C.

     En résumé il s’agissait d’une maison bien attachante et à certains égards unique en son genre, où le béton armé s’alliait avec la chaleur du foyer, et la plus grande modernité avec la tradition châtelaine, notamment de par son étonnante chapelle. d’un style résolument moderne. Elle continuait celle qui, d’après Frédéric Gatineau avait existé avant cela au château Saint-Mars. Bernard Paillasson se rappelle qu’avant guerre ses frères aînés y ont servi la messe comme enfants de chœur, en semaine.

     L
ensemble était bien caractéristique de cette période d’intense créativité et d’audacieuse élégance que furent les années 30. Il importerait de répertorier tout ce qui reste de cette époque à Étampes et dans les environs. Car l’inventaire du Patrimoine qui a été consacré au canton d’Étampes dans les années 80 et 90 ne s’est malheureusement pas attaché, à notre connaissance, aux édifices les plus intéressants de cette période.
Villa Myriam
Vue extérieure



Villa Myriam
Hall



Villa Myriam
Salon
3) Destinée

     Madame d’Adler ne jouit pas longtemps de cette maison, achevée sans doute dès avant 1935. En effet elle fut réquisitionnée en 1941 par l’occupant allemand. Ironie de l’histoire, le château du Petit-Saint-Mars avait été lui aussi mis sous séquestre de 1914 à 1918 par les autorités françaises, parce que Willy d
Adler était sujet autrichien. Ce fut cependant ce qui sauva Mme d’Adler, car la maison fut détruite par le terrible bombardement anglais du 10 juin 1944.

     Les photographies de Robert Rameau donnent une idée de l’intensité de ce bombardement, surtout si l’on considère que ce bâtiment était en béton armé; de certaines maisons de briques environnnantes, il ne restait que des amas informes.

     Après guerre, le terrain fut racheté par une famille d’agriculteurs, les Coisnon, qui firent raser ce qui restait de la villa Myriam, et y firent construire la maison qu’on voit aujourd’hui au n°48 de la Promenade de Guinette.

     Mme d’Adler alla finir ses jours à Grasse où elle est décédée le 25 février 1967. Selon sa volonté cependant ses restes reposent aujourd’hui auprès de son mari au cimetière de Saint-Martin, non loin du carré des châtelains précédents du Petit-Saint-Mars.



Villa Myriam
Après le bombardement
 

02. Plan dû à l’architecte, Pierre Varenne
(provenant apparemment d’un exemplaire du magazine Plaisirs de France de la fin des années 1930)


Pierre Varenne: Plan de la Villa Myriam (1933)
Pierre Varenne: Plan de la villa Myriam, 1933

Pierre Varenne: Plan de la Villa Myriam (1933)
rez-de-chaussée

Pierre Varenne: Plan de la Villa Myriam (1933)
étage

03. Quatre photos des années 1930
(provenant apparemment d’un exemplaire du magazine Plaisirs de France de la fin des années 1930)


Villa Myriam
Vue extérieure

Villa Myriam
Salon et salle à manger

Villa Myriam
Salon et escalier

Villa Myriam
La cheminée
04. Une série de photos des années 1930

Villa Myriam
Vue extérieure
Villa Myriam
Vue depuis la terrasse vers Saint-Pierre
Villa Myriam
Intérieur
Villa Myriam
Intérieur
Villa Myriam
Intérieur
Villa Myriam
Intérieur
Villa Myriam
Intérieur
Villa Myriam
Chapelle
 Photos récupérées par Jacques Corbel sur le site d’enchères en lignes Delcampe en mars 2010 (la 7e récupérée depuis).
05. Une photo nocturne
(clichés Rameau)

Vue nocturne de la Villa Myriam

Cette photo magnifique était en vente en 2015 sur Internet.
06. Une Étampoise posant devant la villa vers 1935

Villa Myriam
Louise Maisse épouse Sergent (1905-1945), posant vers 1935.

Villa Myriam

Merci à Benjamin Gillard qui nous a communiqué cette photo de sa grande-tante (2015). 

07. Résultat du bombardement de juin 1944
(clichés Rameau)

Villa Myriam

Villa Myriam
Clichés Robert Rameau mis en ligne par le Corpus Étampois
 .


Liste des sinistrés
 
Liste des sinistrés
Clichés Jacques Corbel, mars 2010.



Ce document est conservé aux Archives municipales d’Étampes sous la cote 2W 151.


Avec nos remerciements à Clément Wingler, archiviste.
   
08. État actuel du site
(clichés de Jacques Corbel, mars 2010)

Villa Myriam


Villa Myriam


Villa Myriam
 

Villa Myriam

     La vue contemporaine est prise depuis l’allée voisine qui contient le monument Dallier à la mémoire des victimes du bombardement de 1944, érigé par Madame Dallier, voisine des d’Adler, en souvenir de tous les siens qui s’étaient réfugiés à cet endroit et périrent tous sous les bombes anglaises dans leur fragile abri de jardin.
 Clichés de Jacques Corbel, mars 2010.
09. Témoignage de Léon Guibourgé (1957)
(Étampes ville royale, chapitre VII.2: Le Petit-Saint-Mars)

Léon Guibourgé      Les héritiers de Mme la comtesse de la Bigne vendirent le château du Petit-Saint-Mars. Ce fut M. Willy d’Adler qui en devint acquéreur. Nous avons demandé à Mme d’Adler, sa veuve, toujours bien connue et estimée à Étampes, de nous parler de son cher et distingué mari. Elle nous a remis un article de la revue L’Illustration paru le 4 février 1929 [sic (1928)], à l’occasion du décès de M. d’Adler et qui en fait le plus bel éloge. Le voici: «Ces jours derniers est mort à Paris Willy d’Adler. Ce nom évoque pour tous ceux qui l’ont connu le souvenir d’un de ces fidèles amis de la France, tel que nous n’en avons jamais assez. Né à Constantinople, de parents autrichiens, il fut élevé dans la langue française et dans l’admiration de notre pays.
     «Marié à une Française, il occupait avant la guerre dans le monde financier de Paris une place des plus importantes. On y appréciait son vif désir de servir à la fois notre patrie et la sienne, en amenant entre la France et l’Autriche-Hongrie un rapprochement qui eût pu éviter la grande crise.
     «La guerre le sépare de nous; mais à peine l’armistice lui eut-il rendu la liberté de parler et d’agir qu’il remit son activité au service de la même cause. Il combattit énergiquement le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne et l’un de nos distingués diplomates, qui l’avait vu à l’œuvre, considérait que, si ce rattachement a pu être évité, le mérite en revenait en grande partie à Willy d’Adler.
     «La France s’en montra reconnaissante et lui facilita par tous les moyens le retour parmi nous. C’est ainsi qu’il eut la consolation de passer dans sa propriété du Petit-Saint-Mars d’Étampes les dernières années de sa vie, hélas! trop brève, et de voir ses enfants fonder des familles françaises et avancer ainsi dans la voie qu’il leur avait tracée.»


     Après la mort de son mari, Mme d’Adler, isolée dans cette vaste demeure seigneuriale du Petit-Saint-Mars, vendit sa propriété à un grand industriel, directeur général des Etablissements Desmarais, M. Cayrol (1). Elle fit construire sur le coteau de Guinette, dominant toute la ville, un curieux pavillon moderne. Le bombardement de 1944 rasa le pavillon. A son grand regret, Mme d’Adler dut nous quitter et aller dans le Midi, à Grasse, près de sa famille, mais tous les ans aux beaux jours, elle ne manque pas de revoir ses amis d’Étampes.

     A son tour, M. Cayrol quitte le Petit-Saint-Mars et actuellement nos vieillards l’occupent. Ceux-ci pourront tranquillement y terminer leurs vieux jours, dans un décor rappelant les souvenirs d’antan. [p.210]

Le Château du Petit-Saint-Mars (carte postale de Louis des Gachons n°82)
Le château du Petit-Saint-Mars vers 1901


Villa Myriam
La villa Myriam (années 1930)


Texte mis en ligne par le Corpus Étampois.

     (1) Sur Robert Cayrol, voyez Maurice GUIERRE, Robert Cayrol (1883-1959). De la mer au pétrole. L’unité d’une vie [55 p.], Paris, Éditions Perceval, 1960 [non conservé à la BNF], dont des extraits en ligne à l’adresse suivante: http://www.annales.org/archives/x/cayrol.html, en ligne en 2009 (signalé par J. C.)
10. Témoignage de Bernard Paillasson
(2010)

     Bernard Paillasson nous apprend que Mme d’Adler était la seconde épouse de Willy d’Adler, à qui elle ne donna pas de nouveaux enfants. Selon la tradition locale, son mari aurait été ambassadeur d’Autriche en France, ce qui n’est pas tout à fait exact, même si Willy d’Adler a joué apparemment un rôle important dans les relations franco-autrichiennes.

     Willy d’Adler, avant-dernier propriétaire privé du château du Petit-Saint-Mars, était décédé quand sa veuve vendit ce château et se fit construire la villa Myriam sur le promenade de Guinette. Autrefois, ce site était mieux desservi qu’aujourd’hui depuis le centre-ville, car on y accédait directement, par dessus le chemin de fer, par la passerelle Saint-Gilles, qui continuait autrefois la rue Nicolaï, aujourd’hui Albert-Masse.

     En quittant le château du Petit-Saint-Mars pour cette villa, Mme d’Adler devint une paroissienne de l’église Saint-Gilles. C’était, selon les souvenirs de Bernard Paillasson, une petite femme assez marquée par son milieu, sympathique mais exigeante, et par ailleurs très pieuse.

     Lors de la construction de sa villa, la réalisation de la peinture intérieure fut confiée à la maison Durand, qui avait son siège place de l’Hôtel-de-Ville près de la Poste. Bernard Paillasson tient du regretté M. Rameau, photographe, qu’elle tutoyait, l’anecdote suivante. Monsieur Durand dut réaliser lui-même la peinture de la salle de bain. Il eut le malheur ce faisant de laisser tomber une goutte de peinture sur la baignoire de marbre. Il fallut changer la baignoire.

     Madame d’Adler avait fait faire une chapelle particulière dans sa villa, qui était desservi une matinée par semaine. Les enfants de chœur y allaient volontiers parce que les pourboires étaient généreux. Mais elle était très attentive à la qualité de leur service. Lors de la messe paroissiale, elle se rendait dans la sacristie et distribuait aux uns des félicitations, à d’autres des réprimandes.

     Si Madame d’Adler ni personne de sa famille n’est mort lors du bombardement de 1944, c’est parce que sa villa fut l’une de celles s’attribuèrent les occupants allemands. Elle fut hébergée pendant toute l’Occupation par Mme Durocher, veuve d’un vétérinaire, non loin de la maison qu’habitait alors Bernard Paillasson.

     Après guerre, le terrain fut racheté par une famille d’agriculteurs, les Coisnon, qui firent raser ce qui restait de la villa Myriam, et y firent construire la maison qu’on voit aujourd’hui au n°48 de la Promenade de Guinette.

     Bernard Paillasson se souvient qu’alors qu’il était très jeune enfant de chœur, Madame d’Adler lui avait demandé, plus tard, de prier sur sa tombe.
Villa Myriam
Chapelle
  Témoignage recueilli par B. G. en mars 2010.
11. La sépulture de la famille d’Adler
(clichés de Jacques Corbel, mars 2010)

Sépulture
 
     Voici ce que nous lisons dans Étampes en lieux et place, de notre ami Frédéric Gatineau, p. 37:
CIMETIÈRE SAINT-MARTIN NOUVEAU
     Le cimetière actuel a été créé en 1842. Une grande partie du mur de clôture originel subsiste. Le portail principal avec son fronton de pierre ne manque pas de charme. Ce cimetière a été agrandi en 1891, en 1949 (partie nord-ouest) et en 1962 (partie nord-est). [...] 8) Grande sépulture de la famille d’Adler encadrée de thuyas. Les d’Adler possédaient le château du Petit Saint-Mars, puis une grande maison sur la promenade de Guinette.
    Voici par ailleurs les inscriptions que porte cette sépulture:
     Pax vobis. Ego sum. Nolite timere (Luc, XXIV, 36), ce qui se traduit ainsi: “La paix soit avec vous. C’est moi. N’ayez pas peur”; ce sont les paroles du Christ ressucité à ses disciples, d’abord effrayés par son apparition.

FAMILLE D’ADLER

— Willy d’Adler (3 décembre 1863 — 18 janvier 1928)
— Jeanie d’Adler, née Félizet (21 avril  1878 — 25 février 1967)
— Rosalie Elbogen, née Schwabacher (10 décembre 1850 — 22 février 1940)
— Edgar d’Adler (16 juillet 1900 —  8 mars 1966)
— Rodolphe d’Adler (16 mai 1898 — 27 avril 1969)
— Huguette d’Adler, née de Paniagua (6 février 1909 — 24 juillet 1969)
— Jacqueline R. d’Adler, née Arnodin (31 août 1901 — 21 novembre 1982)
J.C. et B.G.
Sépulture
Sépulture
Sépulture
  Clichés de Jacques Corbel, mars 2010

     TABLE DES MATIÈRES: État de la recherche en décembre 2010. Une série de cartes-photos. — Une étampoise posant devant la villa vers 1935. Résultat du bombardement de 1944. — État actuel du site. — Témoignage de Guibourgé. — Témoignage de Bernard Paillasson. — Sépulture de la famile d’Adler au cimétière Saint-Martin.


BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     Jacques CORBEL et alii, «La villa Myriam de Jeanie d’Adler (années 1930)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-villamyriam.html
, 2010.

Sur le mari de Jeanie d’Adler et sur leur séjour au château du Petit-Saint-Mars

     Jacques CORBEL et alii, «Les d’Adler, avant-derniers châtelains du Petit-Saint-Mars», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-willydadler.html
, 2010.

Quelques sources sur la ville Myriam

Maisons de France      Annuaire des châteaux et des villégiatures: 40.000 noms & adresses de l’aristocratie, du high life, de la colonie étrangère, du monde politique, de la magistrature, de l’armée, du clergé, des sciences, lettres et beaux arts, de tous les propriétaires des châteaux de France, etc. etc., avec notices descriptives, anecdotes & illustrations, Paris, A. La Fare, 1928, p. 38; 1931, p. 38; 1933, p. 4; 1935, p. 4.

     Eugène ou Robert RAMEAU [auteur probable, photographes étampois bien connus de la propriétaire], Cartes photos de la Villa Myriam, fin des années 1930.

     AUTEUR A DÉTERMINER, «(Titre à déterminer)» [article consacrée à la Villa Myriam], in Plaisirs de France, n° ? (entre 1934 et 1948).
     Réédition in COLLECTIF, Maisons de France [in-folio (31,5 cm sur 22); 255 p.; figures; planches en noir et en couleur; plans; réédition de différents articles parus dans le magazine Plaisirs de France de 1934 à 1948], Paris, Publications de France, 1949, pp. …64…

     Réquisition de la villa d’Adler par les Allemands (1941), document conservé aux Archives municipale d’Étampes, sous la cote 2W 78-80.

     Robert RAMEAU [photographe étampois], Photographies du résultat du bombardement de 1944, clichés entre les mains de nombreuses familes étampoises.

     VILLE D’ÉTAMPES, Liste des sinistrés, registre de 1944 conservé aux Archives municipale d’Étampes, sous la cote 2W 151, n°393.

     
Léon GUIBOURGÉ, Étampes, ville royale [253 p.], Étampes, chez l’auteur (imprimerie de la Semeuse), 1957 [réédition en fac-similé: Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997], p. 209.édition électronique in Corpus Étampois, http://corpusetampois.com/che-20-guibourge1957etampes602petitsaintmars.html, 2004.

     Maurice GUIERRE, Robert Cayrol (1883-1959). De la mer au pétrole. L’unité d’une vie [55 p.], Paris, Éditions Perceval, 1960 [non conservé à la BNF], dont des extraits en ligne à l’adresse suivante: http://www.annales.org/archives/x/cayrol.html, en ligne en 2009 (signalé par J. C.)

     Il s’agit là du dernier châtelain du Petit-Saint-Mars, auquel Jean d’Adler vendit le château après avoir emmenagé dans sa nouvelle villa.

     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, p. 37.

     Bernard PAILLASSON, «Témoignage sur Madame d’Adler (mars 2010)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-villamyriam.html#paillasson, 2010.

     Jacques CORBEL, Bernard PAILLASSON, Claude BOSC, Bernard GINESTE et alii, «La villa Myriam de Jeanie d’Adler (1933)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-villamyriam.html, 2010.

     ARCHIVES D’ARCHITECTURE DU XXe SIÈCLE (Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Palais de Chaillot, place du Trocadéro), «Villa pour Mme d’Adler, Etampes (Essonne). 1933» in ArchiWebture: inventaires d’archives d’architectes en ligne, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.

     Cette page signale un dossier d’archives en date de 1933 dans le fonds BAH (Béton armé Hennebique), sous la cote BAH-1-1933-47423. Il s’agit de la construction d’une villa à Étampes pour Mme d’Adler, sous la direction de l’architecte Pierre Varenne, l’affaire étant traitée par l’ingénieur Louis Monchau, du bureau technique de Compiègne, en collaboration avec l’entreprise Maurice Robert et fils.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Sources: indiquées en lieux et places.
     
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