Ville d’Étampes
Registre des délibérations municipales
1938-1945
|
[p.1] Le présent
registre contenant six cents pages, destiné à inscrire
les Délibérations du Conseil municipal d’Étampes,
a été coté et paraphé par Nous Sous Préfet
de l’arrondissement de Rambouillet.
Rambouillet le [tampon: 26 janvier 1938]
[(Tampon circulaire:) PREFECTURE DE RAMBOUILLET – SEINE-ET-OISE]
[Signé:] (Illisible)
L’an mil neuf cent trente-huit, le quinze
octobre, nous, Lucien Eugène Camus, maire de la ville d’Étampes,
député de Seine-et-Oise, avons invité par écrit,
conformément à l’article 48 de la loi du 5 avril 1884,
les membres du conseil municipal à se réunir en séance
extraordinaire le mercredi 19 octobre à vingt heures pour procéder
à l’élection d’un adjoint en remplacement de Monsieur
Dufayet, démissionnaire.
Le député-maire.
Séance
extraordinaire du 19 octobre 1938
Election d’un adjoint
L’an mil neuf cent trente huit, le 19 octobre
à vingt heures du soir, les membres du conseil municipal de commune
d’Étampes se sont réunis dans la salle de l’Hôtel-de-Ville
sur la convocation qui leur a été adressée par
le maire, conformément aux articles 48 et 77 de la loi du 8 avril
1884.
Étaient présents MM les Conseillers
municipaux: [p.2]
1. Dr Camus Lucien Eugène — 2. Liger Léon Emile — 3. Pillas Augustin Ulysse — 4. Rousseau Marchel Arthur — 5. Legrand Jules Louis — 6. Laffin Michel Anselme — 7. Ricou Paul Louis — 8. Le Ferrand Pierre Louis — 9. Lafarde Antoine Emile — 10. Gaignon Adrien Eugène Emile
— 11. Baudet
Carles Eugène — 12. Courreau Jean — 13. Breton Paul Edouard — 14. Pagès Eugène Philippe
— 15. Nicolas
Adolphe Gustave — 16. Martignon
Octave — 17. Hugon Emile — 18. Caillet Edouard — 19. Berthot Emile Paul — 20. Baillargeon Henri
Absents: M M. Dufaillet Eusèbe Emile — Beautemps Pierre Auguste Edouard — Puyfourcat Marcel, excusés.
La séance a été ouverte
sous la présidence de M. le Docteur Camus, maire, qui a donné
connaissance au Conseil de la démission de M. Dufayet, comme adjoint.
Le conseil a choisi pour secrétaire M. Laffin.
Election
1er tour du scrutin
Le Président, après avoir
donné lecture des articles 76, 77 et 80 de la loi du 5 avril
1884, a invité le Conseil à procéder, au scrutin
secret et à la majorité absolue des suffrages, à
l’élection d’un adjoint. Chaque conseiller municipal, à
l’appel de son nom, a remis fermé au Président son bulletin
de vote écrit sur papier blanc.
Le dépouillement du vote a donné
les résultats ci-après:
Nombre de bulletins trouvés dans
l’urne
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20
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A déduire: bulletins blancs ou
ne contentant pas une désignation suffisante dans lesquels les
votants se sont fait connaître
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1
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Reste pour le nombre de suffrages exprimés
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19
|
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Majorité absolue
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10 |
[p.3]
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Ont obtenu: M.Coureau onze voix [11] M.
Gaignon huit voix [8]
M.Coureau Jean ayant obtenu la majorité
absolue, a été proclamé adjoint.
Le Président a déclaré
M.Coureau Jean installé en qualité d’adjoint.
Et ont signé les membres présents.
Acquisition des terrains
nécessaires à l’édification
d’un Sanatorium et d’un dispensaire départemental
Avis du conseil après enquête
Le conseil
Vu l’enquête sur le projet d’acquisition
par voie d’expropriation des terrains nécessaires à
la construction d’un Sanatorium et d’un dispensaire départemental
qui a eu lieu dans la commune d’Étampes du 26 septembre au 5 octobre,
Après en avoir délibéré, à l’unanimité,
Donne un avis favorable à la réalisation
du projet compte tenu des observations présentées par
Messieurs Laurent et Aubert.
La séance est levée à
22h30.
[Signé:] (signatures illisibles) [p.4]
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Lucien Camus (1876-1947)
maire d’Étampes
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L’an mil neuf cent trente huit, le vingt
quatre décembre, nous Lucien Eugène Camus, maire de la
Ville d’Étampes, député de Seine et Oise, avons
invité par écrit, conformément à l’article
48 de la Loi du 5 avril 1884, les membres du conseil municipal à
se réunir en séance ordinaire le mercredi 28 décembre,
à vingt heures, pour la tenue de la session ordinaire de novembre
Le Député-maire,
Session
de Novembre
Séance ordinaire du 28 décembre
1938
L’an mil neuf cent trente huit, le mercredi
vingt huit décembre, à vingt heures trente, le Conseil
municipal dûment convoqué, s’est réuni publiquement
à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence de Monsieur
le Docteur Camus, député-maire, pour la tenue de la session
de novembre. Étaient présents: Docteur Camus, maire — M.M.
Liger, Pillas, Rousseau, Coureau, adjoints — Legrand, Laffin, Ricou, Lafarge,
Gaignon, Baudet, Pagès, Nicolas, Martignon, Berthot, Baillargeon,
conseillers — Absents: M.M. Dufayet, Le Ferrand, Breton, Hugon, Caillet, Beautemps,
Puyfourcat.
Monsieur le Maire déclare la session
ouverte et M. Legrand est désigné pour remplir les fonctions
de secrétaire, qu’il déclare accepter.
Les procès-verbaux des dernières
séances sont adoptés sans observations. [p.5]
Révision générale
des assistés
Monsieur le Maire invite le conseil à
procéder à la révision générale
des bénéficiaires des lois d’assistance en exécutions
des lois préfectorales,
Le conseil,
Procède à l’examen des dossiers
et maintient les bénéficiaires à l’exception de:
Derley Julia Mathilde épouse Sion, à Étampes, 11
avenue de Paris — Berthier Henri Alfred Arthur, 4 rue du Ronneau
Budget primitif 1939
Monsieur le Maire expose qu’une circulaire
préfectorale en date du 15 courant précise les conditions
d’emploi de la «participation de l’Etat aux services d’intérêt
national assurés par les communes» Monsieur le Préfet
dit que cette subvention doit, dans les budgets 1939, être portée
en recettes et dépenses, ce qui constitue une opération
d’ordre qui ne donne aucune ressource dans le budget. Il précise,
de plus, que l’affectation à donner à la participation,
doit être par priorité au paiement anticipé
de la dette d’assistance.
Monsieur le Maire tient à faire
remarquer que cette interprétation n’est pas celle que le législateur
avait voulu donner à l’aide à apporter aux communes,
ni à l’esprit qui a dicté son vote au parlement.
Pour Étampes, la subvention est
de 82.118 F; il propose de l’inscrire à l’article 82 des dépenses
du budget 1939 pour satisfaire aux désirs de Monsieur le Préfet.
Il y a donc lieu de modifier le budget
pour l’équilibre en conséquence.
Après entente avec les services
intéressés de la Préfecture, le loyer de l’ancienne
Sous-préfecture, a été maintenu à 6.000
F au lieu des 12.000 F demandés précédemment et
la ville devra supporter les contributions. En conséquence il
y a lieu d’augmenter de 1.000 F l’article 76 des dépenses.
[p.6]
Par contre l’article 27 des recettes doit
être porté à 10.000 F par unités des nouvelles
ressources résultant du renouvellement du traité des Pompes
Funèbres. Monsieur le signale qu’il a obtenu le service gratuit
pour les convois d’indigents ce qui rendra presque libre l’article 109
des dépenses. Le budget 1939 se portera donc porté en recettes
et en dépenses à 3.443.663 f. Le conseil approuve les propositions
de Monsieur le Maire et par suite des modifications apportées, prend
les délibérations suivantes:
Location de l’ancienne
Sous-préfecture
Monsieur le Maire donne lecture du bail
de location de l’ancienne Sous-préfecture, établi par
les soins de l’administration préfectorale, le conseil, après
en avoir délibéré, approuve ledit bail et autorise
le Maire à le signer.
Renouvellement du
traité des Pompes Funèbres
Le conseil, après en avoir délibéré,
est d’avis de renouveler le traité pour le service extérieur
des Pompes Funèbres, et approuve le traité et tarif des
Pompes Funèbre dans la Ville d’Étampes; autorise Monsieur
le Maire à les signer.
Bureau de Bienfaisance,
budget 1939
Le conseil, à l’unanimité,
approuve le budget du bureau de Bienfaisance d’Étampes, s’élevant
en recettes et en dépenses, pour [p.7] l’exercice 1939, à
la somme de: 71.150 frs.
Hopital hospice
1° budget 1939
Le conseil, à l’unanimité,
approuve le budget de l’Hôpital-Hospice s’élevant en recettes
et en dépenses, pour l’exercice 1939, à la somme de: 1.198.000
frs.
2° Convention avec le Service de
Santé
Le conseil, à l’unanimité,
approuve l’appendice à la convention du 1er Janvier 1932 fixant
les prix définitifs à appliquer pour le traitement des
malades militaires à l’Hôpital d’Étampes pendant
l’année 1938.
3° Amortissement de 2 obligations
Le conseil, après en avoir délibéré,
approuve la délibération de la commission administrative
de l’Hôpital-Hospice d’Étampes autorisant le receveur à
effectuer le remploi de deux obligations portant les numéros 2.372.008
et 2.372.009 figurant sur le certificat nominatif numéro 304.770
de l’emprunt des chemins de fer du P.O 3% ancien et sorties au tirage
du 8 juillet 1938, en achat de rente française 4% 1918.
4° Amortissement de rente
Le conseil municipal, après en avoir
délibéré, approuve la délibération
de la commission administrative de l’Hôpital-Hospice d’Étampes,
autorisant le receveur à encaisser les sommes provenant du remboursement
des titres de rente française 5% 1920 amorties et d’en faire
le [p.8] le remploi en rente de même nature.
Achat d’une voiture
automobile
Monsieur le Maire expose au conseil que
l’article 39 du Budget 1938 sera insuffisant pour mandater l’achat d’une
voiture automobile dont la participation à la vente aux enchères
publiques a été autorisée par délibération
du 23 septembre 1938 approuvé par Monsieur le Sous-Préfet
de Rambouillet le 19 Novembre suivant.
Que les articles 15 et 123 du budget de
l’exercice 1938 présenteront des disponibilités,
Demande au Conseil de bien vouloir autoriser
le paiement sur ces articles,
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Donne les autorisations demandées;
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[Dans la marge:]
Indemnité aux vieux employés.
Le Conseil,
Décide que M. Veysset Joseph, ancien
cantonnier au service de la Ville depuis de nombreuses années,
recevra à compter du 1er janvier 1939, une indemnité
mensuelle de trois cents francs.
Dit que cette somme sera mandatée
sur le crédit inscrit chaque année au budget «Indemnités aux vieux employés».
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Conseil de Préfecture
Affaire Sellier
Le Conseil,
Autorise Monsieur le Maire à défendre
la Ville d’Étampes dans l’instance engagée par l’Agent
de Police Sellier devant de Conseil de Préfecture.
La séance publique est levée
à 22 h 45’
Allocations militaires
Classe 1937
Le Conseil, Vu l’article 24 de la loi du
31 Mars 1938, et les règlements et instructions y relatifs, statuant
avant et après incorporation pour la première fois sur
les demandes de 1° Madame Marcille née Massé Raymonde,
domiciliée à Étampes, 9 rue du Hameau de Bretagne,
pendant l’incorporation de son frère, Massé henri,
Considérant que l’interessé
est orphelin et pupille [p.9] de la Nation, qu’il est sans ressources, est d’avis d’accorder
une allocation.
2° Madame veuve Linard, née
Colas Marthe, 3 rue de Saclas, pendant l’incorporation de son fils,
Linard Maurice Gabriel, classe 1936, 2° contingent
considérant que l’intéressé remplit les conditions
indispensables de soutien de famille, est d’avis d’accorder une allocation.
Classe 1939 — engagé volontaire
3° Madame Veuve Leblanc née
Manzagol Jeanne domiciliée à Etampes 10 rue des moulins,
pendant l’incorporation de son neveu, le jeune Jirmoux, considérant
que l’intéressé est orphelin, sans ressources, qu’il a un
frère agé de 14 ans et que tous deux sont à la charge
de Madame Leblanc, est d’avis d’accorder une allocation.
Classe 1938 — engagé volontaire
4° Madame Marcille née Gaudron
Marie, à Etampes, 4 rue des remparts, pendant l’incorporation
de son fils, Marcille René, considérant que le père
de l’intéressé a été en chômage pendant
une longue période et que le jeune Marcille remplit les conditions
de soutien de famille, est d’avis d’accorder une allocation.
Assistance médicale
gratuite
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Demandes
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Avis
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Argant Paul
— 31 Place Notre Dame
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Défavorable
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Bouchonnet Robert
— 24 rue Evezard
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Favorable
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Bourdet Marguerite
— 33 rue Ste Croix
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d°
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Camivet Marguerite
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d°
|
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Deiana Mauro
— Route de Villesauvage
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d°
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Veuve Dubernard
— 26 Promenade de Guinette
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d°
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Fontaine Fernand
— 3 Passage moulin Bourgueuf
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d°
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Haure Romain
— Baccanal
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d°
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Laigneau Gorgette
— 38 rue du Haut Pavé
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d°
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Laurent Jean
— 65 avenue de Paris
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d° [p.10]
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Veuve Lelièvre
Geneviève — 16 rue Brunard
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d°
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Lozet Louis
— 15 rue Reverseleux
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d°
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Minier Robert
— 35 rue des Cordeliers
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d°
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Veuve Parpex
Louise — 44 rue Reverseleux
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d°
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Veuve Pillas
Pauline — chemin des fossés
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d°
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Peigné
Huguette — 14 rue de la Juiverie
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d°
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Tennis — club
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d°
|
Le conseil, après en avoir délibéré,
considérant que les travaux de construction du court de tennis
n’ont pas été achevés au moment voulu, la location
de ce court ne sera dû que pour le deuxième semestre 1938,
soit six cents francs.
[Signé:] [illisible]
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|
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L’an mil neuf cent trente neuf, le quinze
avril, nous Lucien Eugène Camus, Maire de la Ville d’Étampes,
député de Seine et Oise, avons invité par écrit,
conformément à l’article 48 de la loi du 5 avril 1884,
les membres du conseil municipal, à se réunir en séance
ordinaire le jeudi vingt avril à vingt heures, pour statuer sur
l’ordre du jour suivant:
Séance publique
1° ouverture de la session — nomination
d’un secrétaire — lecture du procès verbal de la dernière
séance
2° Vente de la balayeuse à la
Ville d’Eaubonne [p.11]
3° Fourniture du goudron en 1939 pour
le service de la voirie
4° Service Vicinal — Rechargement du
chemin N°1
5° Cimetière Notre-Dame — Rétrocession
d’une concession perpétuelle à la commune
6° Défense passive
7° Commémoration diverses en
1939
Huis-clos, demande d’assistance,
le député-maire,
Séance du 20
avril 1939
L’an mil neuf cent trente neuf, le jeudi
vingt avril à vingt heures, le conseil municipal dûment
convoqué, s’est réuni publiquement à l’Hôtel
de Ville, sous la présidence de Monsieur le Docteur Camus, Député-maire.
Étaient présents: MM. Dr Camus, maire, Liger, Pillas, Rousseau,
Coureau, adjoint — Legrand, Laffin, Ricou, Lafarge, Baudet, Breton,
Pagès, Martignon, Hugon, Caillet, Baillargeon, Berthot. Absents
excusés: MM. Dufayet, Gaignon, Beautemps, Puyfourcat, Le Ferrand,
Nicolas. M. Baillargeon est élu secrétaire. Il déclare
accepter cette fonction. Le procès verbal de la dernière
séance est adopté après lecture.
Vente à la ville
d’Eaubonne de la Tonne d’arrosage —balayeuse
Monsieur le Maire donne la parole à
Monsieur Coureau pour la lecture de son rapport:
«Messieurs, la ville d’Eaubonne qui
recherchait une [p.12] tonne d’arrosage balayeuse d’un modèle
léger, nous a proposé l’achat de notre balayeuse, moyennant
le prix de 12.000 francs. Nous avons examiné cette proposition
et avons été d’avis de l’accepter. En effet, notre balayeuse,
dont nos services de voirie n’avaient plus beaucoup l’utilisation, ne
servait qu’à monter de l’eau potable dans les hameaux à
certains moments pendant l’été. Cette façon de faire
était onéreuse car elle nécessitait de nombreux voyages.
La commission ayant donné son approbation, je vous demande de régulariser
cette cession. La tonne vendue pourra être avantageusement remplacée
par une tonne beaucoup plus grande que nous pourrons placer au moyen d’un
chai mobile, sur l’un ou l’autre de nos camions.» Le conseil, après
en avoir délibéré, approuve la cession à
la ville d’Eaubonne de la tonne d’arrosage-balayeuse, moyennant le prix
de douze mille francs, autorise Monsieur le Maire à
donner toutes signatures utiles à cet effet.
Fourniture de bitume en
1939
Le conseil, sur le rapport de M. Rousseau,
après en avoir délibéré, autorise Monsieur
le Maire, comme les années précédentes, à
passer un marché de gré à gré avec la
«Société Chimique de la Route» dont le siège
est à Paris, 13 rue du Docteur Lancereaux, pour la fourniture d’émulsion
de bitume nécessaire pour l’entretien des chaussées de la
ville pendant l’année 1939. Ces fournitures seront mandatées
sur les articles 36 «Entretiens des promenades publiques et plantations»,
39 «services de la voirie» inscrits au budget ordinaire de
l’exercice 1939. [p.13]
Service Vicinal
Chemin vicinal ordinaire N°1
Soumission Blot
Le conseil, sur le rapport de Monsieur
Legrand, accepte les prix et conditions de la soumission par Monsieur
Blot Henri, entrepreneure de travaux publics pour le rechargement de
la chaussée du chemin rural ordinaire N°1 sur une largeur
de 400 mètres, moyennant la somme de dix sept mille francs.
Le montant de cette dépense sera prélevé sur les crédits
d’entretien des chemins vicinaux ordinaires.
Cimetière Notre-Dame
Nouveau
Rétrocession d’une concession
Monsieur le Maire donne la parole à
Monsieur Matignon pour la lecture de son rapport:
«Messieurs, Monsieur Bessières
avait acheté en 1919 une concession perpétuelle dans le
cimetière de Notre-Dame. Ayant quitté définitivement
Étampe, sa concession ne sera pas utilisée. Il demande
au Conseil d’en accepter la rétrocession. Votre commission
estimant que cette opération sera avantageuse pour la ville, puisqu’elle
pourra revendre le terrain au tarif actuel, a été d’avis
d’opérer le rachat moyennant la somme de deux cents francs»
Le conseil, après en avoir délibéré,
a l’unanimité, vote le rachat de la concession perpétuelle
N°3857, acquise le 21 mars 1919 par Monsieur Bessière, moyennant
la somme de deux cents francs, les frais de rachat étant
à la charge de la ville d’Étampes. Dit que cette somme sera
mandatée sur l’article [p.14] 13 des dépenses
imprévues de l’exercice courant.
Défense passive
Monsieur le Maire expose que la municipalité
met à profit les enseignants qui lui sont communiquées
par la Préfecture et l’autorité militaire. Les services
de police et d’incendie sont organisés. Les signaux d’alertes ont
déjà été indiqués au public par
la voie de la presse; les mesures sont déjà prises pour
que, le cas échéants la population soit averti dans le
plus bref délai possible afin qu’elle ait le temps de prendre les
mesures de sécurité jugées nécessaires: des
employés municipaux transportés en auto, surveilleront l’extinction
des lumières. D’ailleurs, dès la mobilisation, l’éclairage
public serait très réduit: des essais d’éclairage
avec des lampes bleues vont être tentés; l’éclairage
au gaz serait supprimé. En ce qui concerne Étampes, il
semble qu’en cas d’alerte, la dispersion sur les hauteurs doive être
plutôt recommandée, car notre ville ne dispose pas de beaucoup
de caves possédant toute l’étanchéité désirable.
La Champignonnière de Saint-Pierre dont l’entrée est consolidée,
et recommandée aux habitants de ce quartier pour leur servir refuge.
La ville ne pouvant prendre à sa charge l’achat de masques à
gaz, dont le coût reviendrait à au moins un million, et
dont, d’ailleurs, l’efficacité complète dans tous les cas
n’est pas assurée, il est recommandé aux personnes qui peuvent
s’en procurer d’en faire l’achat chez les pharmaciens et commerçants
locaux qui en détiennent la vente. Toutefois, et pour l’exécution
des prescriptions ministérielles au sujet des masques pour les
organismes de la défense passive, Monsieur le Maire déclare
qu’il a indiqué que 108 étaient nécessaires. Il a
fait, le 12 octobre 1938, toutes réserves à ce sujet considérant
que son indication ne saurait constituer de sa part une commande au compte
de la commune, et que n’ayant aucun crédit pour solder la dépense,
il estimait que ces appareils devaient être fournis par l’Etat,
ayant en tant que parlementaire, voté des crédits assez élevés
pour permette de doter de moyens de défense tous les services [p.15] publics du pays. Enfin
— et tout ceci
n’est donné qu’à titre d’indication avec la pensée
que la paix sera préservée — la mairie ferait apposer, en
temps utile, dans chaque maison, des affiches donnant toutes les indications
et recommandations nécessaires pour se mettre à l’abri en cas
d’attaque par des avions.
Mur de l’abattoir. Location
à l’afficheur municipal
Monsieur le Maire donne la parole à
Monsieur Pillas pour la lecture de son rapport:
«Messieurs, dans une précédente
réunion, vous avez autorisé notre afficheur municipal
à utiliser le mur nord de l’Abattoir moyennant une redevance de
200 francs par an. En raison des travaux à exécuter pour
l’appropriation de ce mur, l’afficheur demande une location en garantie
de 3 ans. Votre commission après examen a accepté cette proposition.
Je vous demande d’autoriser Monsieur Le maire à donner l’autorisation
et remplir les formalités nécessaire.»
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à accepter la proposition et à
signer toutes autorisations nécessaires.
Hôpital-Hospice
Legs Morin-réalisation
Le conseil, après en avoir délibéré,
approuve la délibération de la commission administrative
de l’Hôpital-hospice d’Étampes en date [p.16] du 3 avril 1939 acceptant
la réalisation du legs fait par Monsieur Pierre Emile Alfred
Morin pour la création d’un lit à l’Hôpital-hospice
d’Étampes.
Fournitures d’uniformes et d’habillements
pour les agents de police, sapeurs-pompiers et employés d’Octroi
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à passer un marché de gré
à gré comme les années précédentes
pour la fourniture d’habillements et d’uniformes pour les Sapeurs —
Pompiers, les Agents de Police et employés d’octroi pendant l’année
1939. Dit que la dépense sera prise sur les articles ordinaires
du budget: art.15 «traitement des agents et uniformes» art.8
«frais de perception de l’Octroi» — art.44 «entretien du matériel
d’incendie, habillement».
Service des eaux, fourniture
de robinets en 1939 et 1940
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à signer le marché de gré
à gré avec Monsieur Alfred Paris «Fonderie du Filoir»
pour la fourniture des robinets nécessaires a l’établissement
des canalisations et branchements d’eau pendant les années 1939
et 1940; dit que les fournitures dont il a fait l’objet seront payées
sur l’article 33 «travaux et dépenses diverses du service
des eaux».
Fourniture d’essence
Le conseil, après en avoir délibéré
et à l’unanimité, autorise Monsieur le Maire à
passer le marché de gré à gré avec la société
des Pétroles, Essences et Naphtes, dont le siège social
est à Paris, rue Roussel, N°4; dit que le montant des fournitures
dont il a fait l’objet [p.17] sera payé sur les articles: 38 «travaux et dépenses
du service des eaux» — 39 «service de la voirie» — et 40 «Entretien et renouvellement
du matériel. Fourniture d’essence, etc».
Fourniture de plomb et
soudure
Marché Cattiaux
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à signer un marché de gré
à gré avec Monsieur Pierre Cattiaux, quincaillier à
Étampes, rue saint Jacques, pour la fourniture de plomb en couronne
fondu de lingots neufs, sans incorporation de vieux plomb et la fourniture
d’étain moyennant un rabais de soixante francs par 100 kilos sur
le cours officiel du plomb au moment de la passation de la commande, fourniture
évaluée à quatre mille francs environ. Cette
fourniture sera mandatée sur l’article 33 «Travaux et dépenses
diverses du Service des Eaux»
Bâtiments communaux-Voirie
Marché de gré à gré
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à passer les marchés de gré
à gré ci-après nécessaires aux services
des travaux de la voirie pendant l’année 1939:
1° Girault frères, marchands
de matériaux à Étampes, 98 rue Saint-Martin, pour
la fourniture de briques devant servir à la construction du Stand
de Tir. Ces fournitures seront mandatées sur l’article 39 «Service
de la voirie».
2° Thomas Auguste, entrepreneur de maçonnerie
à Étampes, rue Saint-Martin, 82, pour travaux d’aménagement
à la Piscine municipale. Ces travaux seront mandatés sur
les articles 46 «Dépenses de la Piscine» et 122: «Piscine
— travaux d’aménagement.»
3° Billault Maurice, tourneur-mécanicien
à Étampes, 3 bis rue Neuve Saint-Gilles, réparation
de [p.18]
la pompe hydraulique du moulin à
Tan; ces travaux seront mandatés sur l’article 33: «Travaux
et dépenses diverses du service des eaux.»
4° Planson Charles, entrepreneur de
peinture à Étampes, rue Saint-Antoine, 14, «pour
tous les gros ouvrages d’entretien des bâtiments communaux»
et 95 «Entretiens des bâtiments et du mobilier des maisons
d’École»
5° Blot Henri, entrepreneur de maçonnerie
à Étampes, Boulevard Pasteur, 54, pour tous les gros ouvrages
d’entretien de maçonnerie, plâtrerie, béton armé
dans les bâtiments communaux ou leurs dépendances. Ces
travaus seront mandatés sur les articles 28: «Entretien
des bâtiments communaux» et 95: «Entretien des bâtiments
et du mobilier des maisons d’École.»
6° Fortin Fernand, entrepreneur de fumisterie
à Étampes, rue de la République, 29, pour fourniture
et installation d’une chaudière de chauffage central à
l’École des jeunes filles Saint-Martin. Ces travaux et fournitures
seront mandatés sur l’article 95: «Entretien des bâtiments
et du mobilier des maisons d’École.»
Electrification de la rue
Charpeaux, de la rue des Fossés,
de la route de Dourdan et de la fontaine Pesée
Monsieur le Maire expose que le «Sud-Lumière»
a [espace] demandes d’extension du réseau formulées par
différents habitants, a établi des projets se montant
1° pour la rue de Charpeaux à
5.504 f pour une canalisation de 120m.
2° pour la rue des Fossés à
6.400 f pour une canalisation de 130m.
3° pour la route de Dourdan (maison
Muriel) à 26.880 f pour une canalisation de 480m.
4° pour la Fontaine Pesée à
28.800 f pour une canalisation de 625 m.
Pour la rue de Charpeaux, les trois propriétaires
[p.19]
intéressés offrent une participation
de 1.500 francs. Le conseil, après en avoir délibéré,
est d’avis de ne retenir pour l’instant que les deux premiers projets,
et en conséquence, prend a délibération suivante:
le conseil, approuve le marché de gré à gré
à passer avec le Sud-Lumière pour la construction d’une
ligne de distribution d’énergie électrique moyennant
1° une somme forfaitaire de 5.504 f
pour la rue des Fossés, soit 11.904 f. Le montant de la dépense
sera mandaté sur l’emploi de la ristourne de 2% prévue
par la loi du [blanc] pour permettre aux communes de réaliser
des travaux d’éclairage public (17.333 f.89 titre de l’exercice
38), accepte la participation des propriétaires de la rue de Charpeaux
s’élevant a 1.500 f; autorise Monsieur le Maire à remplir
toutes les formalités nécessaires.
Legs Vassal
Remploi d’obligations
Le conseil,
à l’unanimité, décide le remploi en achat de rente
de 4 ½ % 1932 A, conformément aux dispositions du legs:
1° de la somme de 339 f, 10 représentant
l’amortissement de l’obligation du canal de Panama amortie.
2° de la somme de 352 f, 88 représentant
également le remboursement d’une obligation Canal de Panama
amortie
Hôpital-Hospice
Remploi d’obligations
Le conseil, à l’unanimité,
approuve la délibération de la commission [p.20] administrative de l’Hôpital-Hospice
d’Étampes en date du 3 avril 1939, autorisant le remploi d’obligations
amorties de différentes donations.
Ouvertures de Crédits
Le conseil, à l’unanimité,
demande à Monsieur le Sous-préfet de Rambouillet de bien
vouloir approuver les compléments de crédits ci-dessous
nécessaires pour solder les dépenses engagées
pendant le dernier exercice:
Article 8 — Frais de perception de l’octroi:
3.500.-
Article 29 — Chauffage des bâtiments:
100.-
Article 33 — Travaux et dépenses
service des eaux: 50.-
Article 39 — Service de la voirie (entretien):
3.100.-
Article 76 — Chômage (emploi des subventions):
198.000.-
Article 77 — chômage (majorations
départementales, emploi des subventions): 56.258,85.-
Cotes irrécouvrables
Le conseil, à l’unanimité,
admet en non-valeurs les sommes ci-après qui n’ont pu être
recouvrées:
345 frs — concessions d’eaux — exercice
1937
1372.55 — canalisations et branchements
d’eaux — exercice 1938
659.35 — concessions d’eaux — exercice 1938
Course Bordeaux-Paris
Subvention de la Ville d’Étampes
Le conseil, après en avoir délibéré,
vote une subvention de cinq cents francs comme les années
précédentes, pour le passage à Étampes de
la Course Bordeaux-Paris. [p.21]
Stand Municipal de Tir
Règlement et Tarif
Le Conseil,
A l’unanimité, après en avoir
délibéré,
Approuve les règlement et tarif
du Stand municipal de tir présentés par Monsieur le Maire.
Collège
Monsieur le Maire fait connaître
qu’il a reçu de Monsieur le Président de l’Association
des Parents d’Elèves du Collège, une demande d’autorisation
d’apposer une affiche concernant cette association à l’entrée
du Collège. Pour ne pas créer de précédent
le Conseil n’est pas d’avis d’autoriser cet affichage.
Commémoration de
la Révolution
Monsieur le Maire met le Conseil au courant
des projets de fêtes et cérémonies pour le 150e
anniversaire de la Révolution française, d’accord avec Monsieur
l’Inspecteur Primaire et les membres du Personnel Enseignant.
Gymnase municipal
Monsieur Hugon fait part au Conseil de
certains faits concernant notamment l’état dans lequel est laissé
le Gymnase municipal après son utilisation par certains usagers.
Il est décidé que l’agent
de Police Deker qui habite au Théâtre aura la police du
Gymnase.
La séance publique
est levée à 21h30’
|
|
Huis-Clos
Personnel communal. Indemnité
de vie chère. [p.22]
Monsieur le Maire donne la parole à
Monsieur Baillargeon pour la lecture de son rapport.
«Messieurs,
«L’union locale des Syndicats a présenté
une demande du Syndicat des Employés Communaux pour l’application
des nouveaux taux des allocations familiales, le classement automatique
des employés et ouvriers selon l’échelle des traitements
et l’octroi d’une indemnité de vie chère comme celle des
fonctionnaires de l’Etat.
«Nous n’avons pas à statuer
sur les deux premières demandes qui relèvent du Statut
Communal et dont l’application est automatique. C’est d’ailleurs fait
à l’heure actuelle.
«En ce qui concerne l’indemnité
de vie chère, votre Commission a été unanime
à reconnaître sa légitimité et a été
d’avis de l’accorder à partir du 1er Janvier»
Le Conseil,
Sur le rapport de Monsieur Baillargeon,
Vu le décret du 14 Janvier 1939,
après en avoir délibéré,
Par 13 voix sur 17,
Décide que les employés,
ouvriers titulaires, stagiaires et auxiliaires recevront une indemnité
mensuelle de vie chère de Cent francs,
Mais, considérant que les possibilités
budgétaires de 1939 seront de ce fait devenues insuffisantes,
il autorise Le Maire à contracter un emprunt de soixante mille
francs au mieux de intérêts de la Ville.
Pompes funèbres
Générales
Porteurs
Monsieur le Maire expose qu’il est difficile
pour la service des Pompes Funèbres de trouver des porteurs
d’une tenue irréprochable et dont les emplois leur permettent
d’assurer les convois.
La Ville pourrait sans inconvénient
mettre à la disposition des Pompes Funèbres des cantonniers
auxiliaires pour répondre aux besoins des services selon leur
nombre et l’urgence. Les Pompes funèbres générales
rembourseraient à la [p.23] ville la partie correspondante
du traitement de ces auxiliaires,
Le Conseil, après en avoir délibéré
Se range à l’avis de Monsieur le
Maire et décide que les Pompes Funèbres Générales
rembourseront à la Ville la main d’œuvre ainsi prêtée.
Legs Petit
Location de la maison 80 rue
St Jacques
Renouvellement du bail
Monsieur le Maire expose au Conseil que
le bail de la maison 80 rue Saint Jacques dépendant du Legs Petit
arrive à expiration le 1er juillet 1940.M. Dubus demande, conformément
à la loi, le renouvellement de ce bail.
Monsieur Dubus n’a pas bénéficié
de la loi du 12 Août 1933, le Conseil ayant maintenu son loyer
à 5200 frs en raison des gros travaux à effectuer à
l’immeuble,
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Autorise Monsieur le Maire à consentir
le renouvellement du bail de la maison 80 rue Saint Jacques à
M. Dubus, locataire actuel et à signer tous les actes utiles.
Alloctions militaires
Classe 1938 — J3
Le Conseil,
Vu l’article 24 de la loi du 31 Mars 1928
et les règlements et instructions y relatifs, statuant avant et
après incorporation pour la première fois sur les demandes
de:
1° — Madame Veuve Canivet née Beauleux Marguerite domiciliée
rue du Hameau de Bretagne, pendant l’incorporation de son fils:
Canivet René Auguste,
Considérant que l’intéressé
remplit les conditions indispensables de soutien de famille, estime
En conséquence qu’il soit accordé une allocation.
2° — Madame Veuve Bouvet née Lefebvre Virginie 14 bis rue Emile
Léauté pendant l’incorporation de son fils, Bouvet Pierre,
[p.24]
Considérant que l’intéressé
remplit les conditions indispensables de soutien de famille,
Estime en conséquence qu’il soit
accordé une allocation.
3° — Madame Bouillon née Beck Jeanne, 5 rue de l’Hôtel
de Ville, pendant l’incorporation de son fils Bouillon Joseph Constant,
Considérant que l’intéressé
peut être considéré comme soutien de famille,
Estime en conséquence qu’il soit
accordé une allocation.
4° — Madame Hautefeuille Denise Epouse Hamory, 3 rue Saint Jacques
pendant l’incorporation de son mari Hamory Noël Serge
Considérant que l’intéressé
peut être considéré comme soutien de famille,
Emet l’avis qu’il soit accordé une
allocation et une majoration à la naissance de l’enfant.
Assistance aux Vieillards
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Demandes:
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Cagnet
Alphonsine Veuve Colleau, 176 Rue de la République,
|
avis favorable
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Hoyau
Maxime, 22 Rue Van Loo,
|
avis défavorable
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Mettens
Marie Veuve Molvaut, 27 rue du Petit St Mars,
|
avis favorable
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Buisson
Pierre, 71 avenue de Paris,
|
avis favorable
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Legendre
Emile, 102 Boulevard St Michel,
|
avis favorable
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Charbonnel
Marcel Roger, 85 rue du Ht Pave,
|
avis favorable
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Fréville
Eugénie Adèle, 6 rue Courte,
|
avis favorable
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Fouché
Henriette Julia, divorcée Glâtre, Hôpital d’Étampes,
|
avis favorable
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Jousset
Lucien Ludovic, rue du Louton, 1,
|
avis favorable
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Assistance aux Familles
Nombreuses
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Demande
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Legloannec
Louisette Marie, née à Lescouët-Gonarec, le 12 Juin
1927, orpheline, élevée par M. Le Dily Pierre, 7 rue Badran,
|
avis favorable [p.25]
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Assistance médicale
gratuite
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Demandes:
|
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Dernier
Henri: 3 rue des remparts
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avis défavorable
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Ve
Charbonnier: 172 rue de la république
|
avis favorable
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Moreau
Clément: ruelle St Symphorien
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d°
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Brulé
Paulette en nourrice
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d°
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Veuve
Cerbe: 19 rue de Bressault
|
d°
|
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Famille
Coudray: 22 rue Paul Doumer
|
avis défavorable
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Famille
Huguet: 15 rue Simoneau
|
avis favorable
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Famille
Landais: 1 rue Damoise
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ajourné
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Famille
Le Dily et enfant Le Gloannec
|
avis favorable
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Enfant
Léonard en nourrice chez Melle Grandchamps: ruelle St Symphorien
|
avis favorable [p.26]
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Séance du Vendredi 30 Juin 1939
L’an mil neuf cent trente neuf, le vendredi
trente juin à vingt heures trente, le Conseil Municipal dûment
convoqué s’est réuni publiquement, à l’Hôtel
de Ville sous la présidence de Monsieur le Docteur Camus, Député-Maire.
Étaient présents: M.M. Dr
Camus — Liger — Pillas
— Rousseau — Coureau — Legrand — Laffin — Ricou — Lafarge — Gaignon
— Pagès — Martignon — Hugon — Caillet — Berthot — Baillargeon.
Absents: M.M. Baudet — Breton — Dufayet — Beautemps — Le Ferrand — Nicolas — Puyfourcat.
M. Hugon est désigné comme
secrétaire — Fonction qu’il déclare accepter.
Le procés-verbal de la dernière
séance est adopté après lecture.
Bourse d’Etudes à
l’École Professionnelle de Vierzon.
Demande Segala
A la demande de Monsieur le Préfet,
Monsieur le Maire soumet au Conseil, pour avis, une demande de bourse
présentée par Monsieur Segala, 56 rue Saint Jacques à
Étampes, en faveur de son fils, Roger Segala, candidat au concours
d’entrée à l’École Nationale Professionnelle de
Vierzon.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
à l’unanimité
Emet l’avis qu’il soit accordé une
bourse entière.
Hopital — Hospice d’Étampes
Legs Fuzel
Le Conseil, après en avoir délibéré,
[p.27]
Vu conformément à la loi
du 4 février 1901 avec observation que l’accomplissement des formalités
prescrites par le décret du 1er février 1896 n’a soulevé
aucune réclamation.
|
Versailles le 10 octobre 1939
Pour le Préfet, le secrétaire gal pour l’administration.
|
Donne un avis favorable à la délibération
de la Commission administrative de l’Hôpital-Hospice d’Étampes,
acceptant le bénéfice du legs fait par Madame Cécile
Julie Baudouin Veuve Fuzel au profit de l’Hospice d’Étampes.
Octroi
Prorogation
des Tarifs
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Vote le renouvellement des actes constitutifs
de l’octroi de la Ville d’Étampes pour une nouvelle période
de cinq ans à compter du premier janvier mil neuf cent quarante,
Maintient les tarifs et périmètre
actuellement en vigueur.
Service Vicinal
Subvention
Industrielle — Sucrerie de Morigny
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Accepte le montant et le règlement
amiable de la subvention industrielle à réclamer à
la Sucrerie de Morigny pour dégradations extraordinaires occasionnées
au Chemin Vicinal ordinaire n°1 pendant l’année 1939, fixé
à 700 frs par le service Vicinal.
Fourniture de goudron
Soumission
Cie du Gaz
Le Conseil,
après en avoir délibéré,
Accepte les prix et conditions de la soumission
consertie par la Compagnie Générale du Gaz pour la France
et l’Etranger pour la fourniture de trente tonnes de goudron brut pour
le goudronnage des chemins vicinaux ordinaires n° 1, 2, 3, 9, [p.28]
Demande à Monsieur le Sous-Préfet
de vouloir bien approuver ce marché en dispensant le fournisseur
du versement d’un cautionnement,
Dit que le montant de la dépense
sera prélevé sur les crédits d’entretien des chemins
vicinaux ordinaires.
Travaux de goudronnage
— Soumission Collet
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Accepte les prix et conditions de la soumission
consentie par Monsieur Marcel Collet, entrepreneur de travaux publics
à Saint Arnoult-en-Yvelines pour les travaux de goudronnage au
cours de l’année 1939 sur les chemins vicinaux ordinaires n°
1, 2, 3, 9 et s’élevant à Huit mille francs,
Demande à Monsieur le Sous-Préfet
de vouloir bien approuver ce marché en dispensant le fournisseur
du versement d’un cautionnement;
Dit que le montant de la dépense
sera prélevé sur les crédits d’entretien des chemins
vicinaux ordinaires.
Chauffage du Collège
Monsieur le Maire fait connaître
au Conseil que pour assurer dans les locaux du Collège une température
normale, une nouvelle installation du chauffage a été
effectuée, que cette dernière entraîne une grosse
consommation de coke.
Demande au Conseil de passer un marché
de gré à gré avec Monsieur Voisin, directeur de
l’Usine à Gaz pour la fourniture du coke nécessaire au chauffage
du Collège pour l’année mil neuf cent trente neuf.
Le montant de la dépense sera pris
sur l’article 94 du budget.
Sapeurs-Pompiers
Le Conseil, après en avoir délibéré,
[p.29]
Décide de renouveler l’engagement
pris le 19 Février 1924 de subvenir pendant quinze ans aux dépenses
prévues par l’article 32 du décret du 13 août 1925
sur l’organisation des corps de sapeurs-pompiers.
Assurance
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve la police passée avec
la compagnie «La Galmontoise» 33 rue Vivienne à
Paris, portant le numéro 393/2058.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 12-10-39
Le Sous-Préfet
Signé: Pierangeli
|
Legs Petit
Bail 80 Rue
St Jacques — Renouvellement
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Autorise le renouvellement du bail au profit
de Monsieur Maurice Pierre Dubus, dépositaire de journaux et
Madame Marie Louise Andrée Margirier, son épouse, pour
l’immeuble situé à Étampes, 80 Rue Saint Jacques,
et consenti en septembre 1933,
Maintient le prix de Cinq mille deux cents
francs, en raison des gros travaux à effectuer,
Donne pouvoirs à Monsieur le Maire,
pour signer tous actes nécessaires.
Fournitures d’uniformes
pour les Agents de Police,
les Sapeurs-Pompiers
et Employés d’Octroi
Marché
de gré à gré
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
à l’unanimité,
Approuve le marché de gré
à gré passé à la date de ce jour avec Monsieur
Lachter Maurice «A la Grande Fabrique» Rue Saint Jacques
à Étampes, pour la fourniture d’habillements et uniformes
pour les Sapeurs-Pompiers [p.30] Les agents de Police
et les employés d’Octroi, et autorise Monsieur le Maire à
la signer.
Dit que la dépense sera prise sur
les articles ordinaires du Budget: art. 15: «Traitement des Agents
de Police — frais d’uniformes, etc» — art 8: «Frais de perception de
l’Octroi» — art.44:
«Entretien du matériel d’incendie, habillement et solde
des sapeurs-pompiers, etc».
Aménagement d’une
École Primaire Supérieure au Collège
Emprunt
Le Maire communique au Conseil Municipal
un arrêté du Préfet en date du 30 Septembre 1938,
autorisant la Ville d’Étampes à emprunter une somme des
420.000 frs au taux de 5% et remboursable en 30 annuités.
Les prêteurs éventuels ayant
manifesté le désir de voir réduire la durée
de l’amortissement, le Maire demande au Conseil Municipal de bien vouloir
fixer cette durée à vingt années.
Le Conseil, après délibération,
Approuve les propositions du Maire, dit
que l’emprunt de 420.000 francs pourra être remboursé en
vingt annuités, et demande qu Préfet de modifier en ce
sens son arrêté du 30 septembre 1938.
Fournitures scolaires
Année
scolaires 1939-1940
Le Conseil,
Autorise Monsieur le Maire à passer
un marché de gré à gré au mieux des intérêts
de la Ville:
1° pour la fourniture des objets de
classe et fournitures scolaires nécessaires aux élèves
des Écoles communales de la Ville et de l’E.P.S. pendant l’année
scolaire 1939-1940.
2° pour la fourniture des livres scolaires
et livres de prix nécessaires aux élèves des Écoles
communales de la Ville et de l’E.P.S. pendant l’année scolaire
1939-1940 [p.31]
La dépense sera prise sur
les articles des Budgets communaux.
Vidange des Bâtiments
Communaux
Marché Langlois
Demande d’augmentation de 20%
Monsieur le Maire donne connaissance au Conseil
de la lettre suivante:
«Monsieur le Maire,
«Nous avons l’honneur de vous demander,
par suite de la hausse de la vie, une majoration de 20% sur les travaux
de vidange exécutés dans les bâtiments communaux aux
conditions du marché de gré à gré passé
avec la Ville le 30 juin 1935»
Le Conseil,
Considérant que la demande de Messieurs
Langlois frères est fondée,
Décide que les prix portés
au marché visé dans leur lettre seront majorés
de 20% à compter du 1er Juillet 1939.
Cimetière St Basile
ancien
Conversion de Concession
demande Castelot
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Accueille la demande présentée
par Madame Veuve Castelot, 4 rue de la Plâtrerie à Étampes,
Autorise la conversion en concession
perpétuelle de la concession de trente ans N°4.775 acquise
dans le cimetière Saint Basile ancien avec compensation au profit
de Mme Castelot de la somme de 107.54- pour le temps restant à
courir de lad. Concession.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 27.9.39
Le Sous Préfet
signé Pierangéli
|
Stand de Tir
Mémoire Poirier et Haury [p.32]
Le Conseil,
Considérant que les travaux d’aménagement
du Stand de Tir ont été supérieurs aux évaluations
du projet, lequel remonte d’ailleurs à plusieurs années:
que cette surévaluation s’explique d’une part par l’augmentation
des prix des matériaux et d’autre part, par les modifications
apportées par l’autorité militaire en cours d’exécution
du projet,
Demande à Monsieur le Sous Préfet
de bien vouloir viser la présente délibération
pour valoir marché en vue de régulariser les paiements
à effectuer à l’entreprise Poirier et Haury à Étampes,
adjudiciaires des travaux d’entretien de la Ville dont le mémoire
s’élève à sept mille francs.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 7.10.39
Le Sous-Préfet
signé: Pierangéli
|
École Municipale
de Musique
Le Conseil,
Après avoir pris connaissance d’une
lettre de la «Lyre Étampoise» et après avoir
entendu les explications de Monsieur le Maire,
Vote le principe de la création d’une
école municipale de musique.
La séance publique est levée
à
Allocations Militaires
Demandes:
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avis favorable
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Veuve Argant
pour son fils, une allocation,
|
avis favorable
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Madame Couvret
pour son fils, Carré André, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Madame Vauxion,
pour son fils André, une allocation
|
avis favorable
|
Madame Veuve
Bertrand pour son fils Charles, une allocation,
|
|
Madame
Huguet pour son fils Rodolphe, une allocation,
|
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Monsieur Champenois
Léon, pour son fils,
|
avis défavorable
[p.33]
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Madame Veuve
Perrod pour son fils Robert, une allocation,
|
avis favorable
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Madame Monmoutou
pour son fils, André,
|
avis défavorable
|
Madame Veuve
Charmeteau pour son fils, Pierre, une allocation,
|
avis favorable
|
Madame Souchard
pour son fils René, une allocation,
|
avis favorable
|
Mademoiselle
Palaric pour son fils Jean, une allocation |
avis favorable
|
Madame Levasseur
pour son mari, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Madame Veuve
Béranger pour son fils, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Madame Gillet
pour son fils andré, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Mademoiselle
Sauvé Elise, pour son fils Robert, une allocation,
|
avis favorable
|
Madame Peigné,
pour son fil Gabriel,
|
avis défavorable
|
Monsieur
Jude Paul, pour son fils Roger, une allocation,
|
avis favorable
|
Madame Veuve
Lorry, pour son fils Raymond, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Madame Mathurin,
pour son fils Rolland, une allocation, une majoration,
|
avis favorable
|
Madame Veuve
Robert, pour son neveu Robert Roger, une allocation,
|
avis
favorable
|
Assurances
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve la police passée avec la
compagnie «l’Union» 9 place Vendôme à Paris,
portant le n°709. [p.34]
|
|
Séance du Lundi 25 Septembre [1939]
L’an mil neuf cent trente neuf, le vingt
septembre,
Nous, Lucien Eugène Camus, maire de
la Ville d’Étampes, Député de Seine et Oise, avons
invité par écrit, conformément à l’article
48 de la Loi du Avril 1884, les membres du Conseil municipal, à
se réunir en séance ordinaire, le lundi vingt cinq septembre
à seize heures trente.
L’an mil neuf cent trente neuf, le lundi
vingt cinq septembre à seize heures trente, le Conseil municipal
dûment convoqué, s’est réuni publiquement à
l’Hôtel de Ville, sous la présidence de Monsieur le Docteur
Camus, Député-maire.
Étaient présents: Dr Camus,
maire, Ligier, Pillas, Rousseau, Coureau, adjoints, Legrand, Laffin,
Gaignon, Baudet, Pagès, Nicolas, Martignon, Berthot, Baillargeon;
Absents: M.M. Dufayet — Ricou — Le Ferrand — Lafarge — Breton — Hugon — Caillet — Beautemps — Puyfourcat.
M. Martignon est élu secrétaire.
Il déclare accepter cette fonction.
Le procès-verbal de la dernière
séance est adopté après lecture.
Monsieur le Maire, en inaugurant la série
des réunions qui auront lieu pendant la guerre, félicite
tout d’abord M. Baudet de son rétablissement et de son retour
parmi ses collègues, et forme des vœux de guérison pour
M. Ricou. Le Conseil s’associe aux vœux formulés par M. le Maire
[p.35]
Adresse à la Nation
Polonaise
Monsieur le Maire propose au Conseil de prendre
la délibération suivante:
«A l’ouverture de la première
séance du temps de guerre, sur la proposition du dr Camus, Député-maire,
«Le Conseil Municipal d’Étampes
adresse d’abord son salut et son admiration à la valeureuse
armée Polonaise.
«Il envoie à la Nation polonaise
meurtrie ses sentiments d’espoir et sa confiance dans un avenir réparateur.
«Il adresse au Maire et à la
polulation de Varsovie l’expression de son admiration pour sa courageuse
résistance qui restera gravée dans l’Histoire.»
[Délibération
censurée par le préfet]
Ensuite, Monsieur le Maire propose
d’adresser au nom de la Ville d’Étampes et de son Conseil, un hommage
ému
1°
à ses membres mobilisés, M.M. Lafarge, Hugon, Berthot
et Bontemps,
2°
à ses fonctionnaires également mobilisés,
3°
il dit en outre son admiration pour l’héroïsme de la population
Étampoise qui a vu partir courageusement ses maris, fils et parents,
Il salue tous ces soldats de la liberté.
Puis il regrette l’absence de Monsieur
Ricou qu’une maladie longue et douloureuse va tenir longtemps éloigné
de ses délibérations, et fait vœux pour sa guérison.
Enfin, mais pour d’autres raisons,
il regrette le départ et l’absence injustifiée de Monsieur
Breton et de Monsieur Adler qui ont fui dès la première
alerte, alors qu’ils étaient investis d’un mandat.
Le Conseil,
A l’unanimité,
Stigmatise comme il convient la conduite
de ces deux défaillants. Il remarque que ces départs réduisent
à deux membres la Commission de l’Hôpital. [p.36]
Et décide sur le champ:
1° de s’adjoindre, en accord avec
Monsieur Ricou, deux membres à la Commission administrative de l’Hôpital.
M.M. Baillargeon et Pagès sont désignés à l’unanimité
en remplacement de M.M. Ricou et Breton.
2° Il s’associe au désir
unaninement exprimé par la Commission Administrative de l’Hôpital
et demande au Préfet le remplacement de Madame d’Adler avec laquelle
elle se refusera de sièger désormais.
L’unanimité s’est faite à
la Commission administrative et au Conseil pour présenter à
Monsieur le Préfet la nomination de Monsieur Thourigny, professeur
honoraire au Collège.
|
Le Préfet de Seine et Oise, Commandeur
de la Légion d’Honneur;
Vu la délibération du Conseil
municipal d’Étampes en date du 25 septembre 1939, critiquant
l’attitude de certains membres de la commission administrative de l’Hôpital
d’Étampes et décidant, en conséquence de les remplacer.
Vu l’article 589 de la loi du 21 Mai 1873
modifiée par la loi du 5 août 1879;
Vu les articles 63 et 65 de la loi du 5
avril 1884.
Considérant qu’il n’appartient pas
aux conseils municipaux de porter de jugement sur l’attitude personnelle
des membres de la commission administrative de l’Hôpital qui n’ont
d’ailleurs pas à rendre compte à l’assemblée municipale
de leur activité privée ou de leur administration de l’Hôpital.
Considérant que les membres de la
commission administrative d’un Hôpital ne peuvent être révoqués
que par décrêt de Monsieur le Ministre de l’Intérieur.
Que dans ces conditions, le conseil municipal
d’Étampes est sorti de ses attributions;
arrête:
Article 1er: est déclarée
nulle de plein droit la délibération du conseil municipal
d’Étampes du 25 Septembre 1939 sus-visée.
Article 2: le présent arrêté
sera retranscrit sur le registre des délibérations du conseil
municipal d’Étampes en marge de celle dont la nullité
est prononcée et qui devra être bâtonnée.
Article 3: Monsieur le Sous-Préfet
de Rambouillet est chargé de l’exécution du présent
arrêté.
Fait à Versailles, en l’Hôtel
de la Préfecture le 14 Octobre 1939
Le Préfet de Seine et Oise
Signé: Robert Billecard
Pour ce que conforme. Le conseiller de Préfecture
délégué
|
Œuvre du Soldat
Monsieur le Maire expose au Conseil des suggestions
qu’il a reçues de certains de ses Collègues.Ceux-ci estiment
que la Ville se doit de remplir un devoir social vis à vis de
ses habitants mobilisés malheureux. Elle pourrait le faire sous
forme d’aide directe et efficace aux familles peu fortunées.
Le Conseil se range à son avis, il
estime que la Caisse des Écoles dont l’action dépasse à
Étampes, grâce à ses ressources toutes particulières,
le cadre ordinaire de ces œuvres pourrait constituer une section spéciale
d’aide aux mobilisés et à leurs enfants.
Le programme de cette nouvelle section pourrait
se diviser ainsi:
1° Aide aux enfants des mobilisés
par des repas ou soins gratuits, l’octroi de vêtements, de bons
de pain ou de viande à la famille,
2° Envoi aux soldats peu aisés
de colis de vivres ou de vêtements,
3° Visite des blessés et apport
de friandises et d’une aide morale,
4° Secours urgents aux femmes de mobilisés
en leur procurant du travail,
5° Aide exceptionnelle aux veuves ou
orphelins de la guerre par des dons immédiats pécuniaires
ou autres. [p.37]
De plus, des consultations médicales
gratuites et la délivrance de médicaments seront instituées
dans la clinique médico-chirurgicale de l’Hôpital, 35 rue
Evezard, en faveur des familles des mobilisés.
Les ressources de cette nouvelle branche d’activité de
la Caisse des Écoles pourraient être constituées par
les disponibilités du Legs Van Loo, de subventions communales
et de dons en espèces ou en nature.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
A l’unanimité,
Adopte les propositions de Monsieur le Maire,
Charge la Caisse des Écoles de cette
création et compte sur le dévouement de ses administrateurs
pour organiser cette nouvelle branche de son activité dans le cadre
des propositions énoncées ci-dessus.
Employés Communaux
Monsieur le Maire propose au Conseil qu’à
l’instar des Villes de la Région, la Ville d’Étampes
fasse un geste généreux en faveur de ses fonctionnaires
et agents mobilisés.
Le Conseil,
Décide de payer aux employés
et ouvriers communaux mobilisés une somme égale à
la moitié de leur traitement.
Chauffage des Bâtiments
com.
Hiver 1939-1940
Le Conseil,
Ratifie les marchés de gré
à gré passés par Monsieur le Maire pour les fournitures
de combustibles nécessaires au chauffage des Écoles et des
bâtiments communaux pendant l’hiver 1939-1940
1° avec Monsieur Prioux négociant
à Étampes, 37 rue des Cordeliers pour les charbons;
2° avec Monsieur Voisin, Directeur de
l’Usine à gaz d’Étampes pour le coke. [p.38]
La dépense sera prise sur les articles
29 et 94 des budgets communaux.
Protestation
[Délibération
censurée par le Préfet]
Le Maire fait part des difficultés qu’il a eu avec
le service de santé militaire en ce qui concerne l’installation
des hôpitaux à Étampes.
Différents conseillers stigmatisent
la conduite d’un jeune capitaine faisant fonction de médecin-chef
de place. Ce militaire est très désavantageusement connu
à Étampes pour ses actes d’autorité, ses maladresses,
son manque de savoir-vivre et le peu de constance de ses paroles, etc.
La population est fatiguée
de ses vexations et, à l’unanimité le Conseil décide
de rompre toute relation avec lui.
Le moins que l’on puisse dire c’est
que sa présence à Étampes déjà difficile
en temps de paix et pour le moins déplacée en temps de
guerre, et ce pour toutes sortes de raisons.
|
Le Préfet de Seine et Oise, Commandeur de la Légion
d’Honneur
Vu la délibération du conseil
municipal d’Étampes en date du 25 septembre 1939 visant l’honorabilité
d’un officier et produisant des allégations sans apporter aucune
preuve sur la façon dont il exécute son service à
l’Hôpital militaire de cette commune.
Vu les articles 63 et 65 de la loi du 5 avril
1884.
Considérant que les conseillers municipaux
n’ont pas à porter d’appréciation de cet ordre sur un service
qui ne ressort en aucune façon du contrôle du Maire ou
de l’autorité municipale et que d’autre part ladite appréciation
était particulièrement déplacée et incorrecte.
Considérant que le Conseil municipal
d’Étampes est ainsi sorti de ses attributions
arrête:
Article 1er: Est déclarée nulle
de plein droit la délibération du Conseil municipal d’Étampes
du 25 septembre 1939 sus-visée
Article 2: le présent arrêté
sera transcrit sur le registre des délibérations du Conseil
municipal d’Etampes en marge de celle dont la nullité est prononcés
et qui devra être bâtonnée.
Article 3: M. le Sous-Préfet de Rambouillet
est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Versailles en l’Hôtel
de la Préfecture le 13 octobre 1939.
Le Préfet de Seine et Oise
signé: Robert Billecard
Pour copie conforme
Le conseiller de Préfecture
|
Enseignement
Par suite de l’occupation du Collège
d’Étampes par le Service de Santé pour le fonctionnement
d’un Hôpital complémentaire, Monsieur le Maire propose le
transfert des classes secondaires dans les Écoles primaires et
l’ancienne Sous-Préfecture. De ce fait les classes maternelles ne
pourront être ouvertes cet hiver.
Le Conseil approuve cette proposition et est
d’avis d’aménager au fur et à mesure des possibilités,
des classes maternelles à proximité d’abris. Des écoles
de plein air pourront également être crées.
Défense passive
Monsieur le Maire donne connaissance au Conseil
des travaux effectués et des différentes dispositions prises
pour la défense passive. Il est d’avis qu’en cas d’alerte la
population gagne les environs de la Ville, sur les hauteurs, et d’utiliser
les tranchées-abris qui viennent d’être intallées
route de Bourdan, Pont Saint-Jean, Rougemont, Petit Saint Mars, etc,
ainsi que des caves qui seront aménagées d’urgence. [p.39]
Monsieur Gaignon, conseiller municipal, s’occupera
de l’organisation du service sanitaire.
En ce qui concerne les masques à gaz,
la première dotation sera mise à la disposition de la
population, moyennant une consignation de 70f par masque.
Cantine Scolaire
Le Conseil décide l’ouverture de la
cantine scolaire dès la rentrée des classes.
Les enfants des mobilisés et des chômeurs
y seront admis au prix de 1f. Les tarifs sont maintenus à 2f
50 pour les élèves des classes primaires et à 3f
50 pour les élèves du Collège et des Cours complémentaires.
Consultations médicales
gratuites
La Conseil décide
la création de consultations médicales gratuites pour
les femmes et les enfants de mobilisés. Elles auront lieu 35 rue
Evezard dans une annexe de l’Hôpital.
Assistance aux Vieillards
Demandes:
|
|
Paris Emile,
6 rue du Hameau de Bretagne
|
avis favorable
|
Ronceret Vve
Hissert, 31 place N. Dame
|
d°
|
Cormier Vve
Bercé, 3 carrefour aux Chats
|
d°
|
Pecquet Raymonde,
Orphelinat
|
d°
|
Bouilly-Moutiers,
avenue Frédéric Louis
|
d°
|
Oziard Henri,
rue du Pont de Chauffour
|
d°
|
Marchaudon
Marguerite, Hôpital
|
d°
|
Massé
Vve Berchère, 39 rue Sadi Carnot
|
d°
|
Bertet Vve
Désilles, 31 rue du Pt St Mars
|
d°
|
Péchard
Vve Macé, 27 rue St Martin
|
d° [p.40]
|
Assistance Médicale
Gratuite
Demandes:
|
|
Mme Barbier et ses enfants,
21 rue de la Juiverie
|
avis favorable
|
Bailly épouse
Saigneau, 11 avenue Frédéric Louis
|
d°
|
Vve Georges et ses enfants,
106 rue de la République
|
d°
|
Vve Grillère-Berche,
52 rue du Haut Pavé
|
d°
|
Vve Jaillon et son fils
Roger, 44 rue du Haut Pavé
|
défavorable
|
Lemoine Geneviève,
15 rue du Haut Pavé
|
favorable
|
Lépicier Augustine,
22 rue de la République
|
défavorable
|
Vve Mary Sarah, 6 rue
Neuve St Gilles
|
d°
|
Vve Puis Marie, 2 avenue
Frédéric Louis
|
favorable
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Vallée Raoul,
31 bis rue des Moulins
|
défavorable [p.41]
|
|
|
Suspension du maire Lucien Camus, remplacé
par son premier adjoint Léon Liger
(Abeille d’Étampes 127/44 du 4 novembre 1939, p. 1)
|
Séance du samedi 20 janvier [1940]
L’an mil neuf cent quarante, le samedi
vingt janvier à seize heures, le conseil municipal dûment
convoqué s’est réuni en séance ordinaire à
l’Hôtel de Ville d’Étampes sous la présidence de
monsieur Léon Liger, maire.
Étaient présents, M.M. Liger,
maire — Pillas — Rousseau et Coureau, adjoints — Legrand — Laffin —
Gaignon — Baudet — Breton — Pagès — Nicolas — Martignon — Hugon
— Caillet — Berthot — Baillargeon.
Absents: M.M. Dr Camus — Dufayet — Le Ferrand
— Puyfourcat — M.M. Lafarge et Beautemps, mobilisés.
Décès de
M. Ricou
Monsieur le maire en ouvrant la séance
rend un hommage ému à la mémoire de M. Ricou, conseiller
municipal administrateur de l’hôpital hospice et de la caisse
des écoles, récemment décédé.
Une minute de silence est observée par tous les membres
de l’assemblée en souvenir de leur collègue disparu.
— M. Nicolas est élu secrétaire; il déclare
accepter cette fonction. [p.42]
Déclaration de M. le maire
Avant de commencer la séance, monsieur le maire expose
longuement au conseil les motifs qui ont amené la suspension du
Docteur Camus dans ses fonctions de maire d’Étampes.
Il termine en lançant un appel à
l’union de tous les membres de la municipalité, à leur
esprit de dévouement, pour mener à bien l’œuvre qui est
à accomplir en cette période tragique; il salue nos vaillants
soldats et exprime sa confiance dans la victoire et dans un avenir de
paix.
La déclaration de monsieur le maire
est accueillie par d’unanimes applaudissements.
Lecture est donnée
du procès-verbal de la dernière séance.
M. Gaignon présente une observation
au sujet de la délibération qui vise un officier. La
rédaction de cette délibération n’est pas conforme
à ce qu’il avait été demandé au conseil
de voter. Il élève une protestation et fait toutes réserves
à ce sujet.
Le procès-verbal de la dernière
séance est voté avec les réserves formulées
par M. Gaignon.
Centre principal d’incendie
En raison des frais de plus en plus lourds,
notamment ceux du déplacement, supportés par le capitaine
commandant le centre d’Étampes, la commission a été
d’avis de lui allouer une indemnité comme dans les villes de l’importance
d’Étampes.
Cette indemnité n’est pas inférieure
à 1.800 frs.
En conséquence et sur le rapport
de monsieur Pillas,
Le conseil,
Apres en avoir délibéré
et à l’unanimité, vote au capitaine Girard, commandant
le centre principal d’incendie d’Étampes, une indemnité
annuelle de 1.800 frs, laquelle sera prise sur le chapitre VI du budget.
[p.43]
Achat de tuyaux
Le capitaine commandant le corps des sapeurs-pompiers
réclame depuis longtemps 200 mètres de tuyaux en 70mm
et 100 mètres en 45 mm. Il signale l’urgence de cette dotation
indispensable pour assurer le service d’incendie.
Les derniers cours sont de 50 frs le mètre
pour les tuyaux en 70 et 35 f le mètre pour ceux de 45.
Le conseil,
Sur le rapport de monsieur Pillas,
Approuve le marché de gré
à gré passé avec les Etablissements Guimard à
St. Cloud pour la fourniture de 100 mètres de tuyaux en 70mm et
100 mètres en 45 mm.
La dépense se montera à 8.075
francs et sera prise sur le chapitre VII du budget (article 51),
Autorise monsieur le maire à le
signer et à remplir les formalités nécessaires.
Réquisition de
l’impasse St. Jean
Monsieur le maire donne la parole à
M. Legrand pour la lecture de son rapport au nom de la commission:
Une partie de l’impasse Saint-Jean, 130
m2 environ a été réquisitionnée par la chefferie
du génie de Versailles, en vue d’aménager une usine pour
la fabrication du matériel de guerre en annexe la fonderie
Lory.
Les terrains d’immeubles avoisinants ont
été également requis.
En raison des constructions et des installations
importantes à réaliser; les Etablissements Lory demandent
à la ville la vente de ce terrain. Administrativement, la partie
d’impasse ne pourrait être cédée qu’autant que la
Société serait propriétaire des terrains ou immeubles
des deux côtés de l’impasse. Si cette condition est réalisée
rien ne peut empêcher l’aliénation.
La commission,
Vote l’aliénation du fond de l’impasse
Saint-Jean dans les conditions ci-dessus,
Charge M. le maire de remplir toutes les
formalités [p.44] nécessaires.
Le conseil approuve le rapport de M. Legrand,
Vote l’aliénation du fond de l’impasse
St-Jean et charge M. le maire de remplir les formalités nécessaires.
Affermage des marchés
Monsieur le
maire donne la parole à monsieur Baillargeon pour la lecture
de son rapport:
Messieurs,
Monsieur Serrurier, concessionnaire des
droits de place de la ville d’Étampes, demande le dégrèvement
de la somme de 3.000 francs qu’il verse annuellement à la ville
à titre de redevance pour la foire Saint-Michel.
En raison de la guerre, la foire n’a pas
eu lieu cette année.
Il semble donc juste d’exonérer
le concessionnaire du versement de l’affermage de 3.000 francs fixé
par l’avenant du 1er juillet 1932 approuvé par monsieur le préfet
de Seine et Oise le 16 septembre suivant.
Monsieur Serrurier sollicite également
une révision de la redevance de 71.200 francs pour la concession
des droits de place dans la ville d’Étampes, par suite de la diminution
de ses recettes depuis le début de la guerre.
Monsieur Serrurier a été
déclaré adjudicataire des droits de place moyennant
la somme annuelle de 71.200 frs le 21 novembre 1931, en exécution
du cahier des charges du 4 septembre 1931 approuvé par monsieur
le préfet le 30 octobre 1931.
La commission
Après avoir entendu madame Serrurier
le samedi 6 janvier.
Est d’avis d’exonérer le concessionnaire
de l’affermage de la foire Saint-Michel (3.000 francs) pour 1939, la
foire n’ayant pas eu lieu cette année.
Est d’avis de maintenir la redevance des
marchés.
En conséquence,
Le conseil,
Exonère monsieur Serrurier de la
redevance de [p.45] 3.000 francs pour l’affermage de la foire
Saint-Michel, cette foire n’ayant pas eu lieu en 1939.
Maintient la redevance de 71.200 francs
pour les marchés
Hopital [sic] complémentaire
du collège d’Étampes
Cuisinière
— le service de santé a remplacé la cuisinière
du collège par un appareil au gaz comme ceux de la cantine ou
de l’hôpital. Cette gazinière pourra être reprise
par la ville en fin d’occupation.
Chauffage — la chaudière de chauffage
central du collège actuellement transformé en hôpital
complémentaire, alimente un certain nombre de radiateurs utilisés
par les services municipaux, cantine, logements du personnel enseignant,
poste d’incendie, etc.
L’installation complète comprend
138 radiateurs dont 27 dans les locaux non réquisitionnés.
La partie municipale serait donc le 1/5 de l’ensemble de l’installation.
La consommation d’octobre a été de 8.022 francs, celle
de novembre de 8.820 frs.
Il semble logique de prendre à la
charge de la ville le 1/5 de la dépense. C’est d’ailleurs sur
ce principe qu’est basée la participation de la ville dans
les dépenses du chauffage du tribunal civil.
Eau — D’un autre côté
le service des Eaux de la ville d’Étampes alimente la plus grande
partie des locaux du collège. Compte tenu des fournitures d’eau
consommée dans les logements et à la cantine scolaire,
le forfait qui pourrait être consenti parait être de l’ordre
du chauffage. Une transaction serait à établir pour ces
deux fournitures qui se compensent.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Charge monsieur le maire de se mettre en
rapport avec le service de santé pour arrêter sur les
bases ci-dessus les conditions de la participation de la ville dans
les dépenses de chauffage du collège et des consommations
d’eau;
Autorise monsieur le maire à remplir les formalités
nécessaires pour arriver à une transaction;
En conséquence, l’autorise à
signer une convention avec le service de santé. [p.46]
Abattoirs
Enlèvement des déchets
La société industrielle des
abattoirs parisiens demande l’octroi d’une subvention pour le service
d’enlèvement des déchets de l’abattoir d’Étampes.
Cette société assure ce service gratuitement depuis de
nombreuses années. En raison des charges toujours nouvelles qu’elle
supporte, impôts, salaires, essence, transports; elle estime qu’une
subvention de 2.500 francs serait un minimum à lui accorder. 60%
des villes de France s’accordent des subventions beaucoup plus importantes
à des usines similaires.
La commission des finances a nommé
une sous-commission composée de M.M. Pillas, Laffin et Martignon
pour l’étude de la question. Elle a donné un avis favorable.
Le conseil, sur le rapport de M. Martignon,
Après en avoir délibéré,
Accorde à la société
industrielle des abattoirs parisienne une subvention annuelle de 2.000
francs pour l’enlèvement des déchets de l’abattoir, laquelle
sera prise sur le chapitre XV bis du budget.
Maison des finances
Monsieur Laffin, rapporteur, expose que
M. le directeur de la comptabilité publique a fait connaitre que
le projet de la ville d’Étampes de construction d’une maison de
finances n’est pas susceptible d’être retenu.
Les dépenses prévues pour
1.200.000 francs représentent une annuité de 77.000 francs
pendant 30 ans, les loyers ne pouvant être alignés que pour
37.000 francs, il en résulterait un déficit annuel de
40.000 francs environ, ce qui représenterait 20 centimes additionnels
chaque année.
Le conseil prend acte de la communication
de Monsieur le directeur de la comptabilité publique et décide
d’ajourner l’exécution du projet. [p.47]
Legs Béliard
Madame Béliard, veuve de l’ancien
maire d’Étampes, a légué au musée le buste
de son mari, et à la ville une somme de 1.000 francs pour l’entretien
de sa tombe au cimetière Saint-Gilles.
La commission des finances a donné
un avis favorable.
Le conseil sur le rapport de Monsieur Nicolas,
En raison des services rendus par Monsieur
Béliard,
Accepte le legs fait par sa veuve.
Œuvre du soldat
Secours aux mobilisés
La préfecture n’a pas retenu la
délibération du conseil municipal du 25 septembre dernier
chargeant la caisse des écoles de la création d’une œuvre
du soldat.
Les buts de la caisse des écoles ne lui
permettent pas de consacrer son activité à une œuvre
de cette nature, laquelle ne peut relever que du bureau de bienfaisance
et de l’initiative privée.
Le conseil prend acte de cette communication
et sur le rapport de Monsieur Rousseau,
Décide de secourir directement les
mobilisés et leur famille se trouvant dans le besoin,
Dit que ces secours seront donnés
en nature,
Ouvre un crédit de 10.000 francs
qui sera inscrit à l’article 317 du budget de 1940.
Affaire Debibié
Monsieur Pagès expose que le conseil
départemental de Seine et Oise avait condamné la ville
d’Étampes à payer à Madame Veuve Debibié
une indemnité de 15.000 francs. Sur requête devant le conseil
d’État l’indemnité de 15.000 francs a été
ramenée à 4.000 francs avec intérêts du 4
avril 1935. Ses dépenses pour la 1ère instance ont été
mis à la charge de la ville d’Étampes, ceux devant le conseil
[p.48]
d’Etat à la charge de Madame
Debibié.
Madame Debibié avait d’après
l’arrêté du conseil de préfecture droit à
son reclassement.
Réintégrée comme secrétaire
au commissariat de police ce poste fut supprimé par décision
du conseil municipal d’Étampes du 22 décembre 1937.
Une indemnité de 3 mois de traitement lui a été
accordée.
La suppression de poste est légale.
Madame Debibié a droit à son indemnité de 4.000
francs avec intérêts du 4 avril 1935 déduction faite
des dépenses devant le conseil d’Etat.
Le conseil
Après en avoir délibéré,
Approuve les conclusions du rapporteur.
Affaire Sellier
Le conseil de préfecture interdépartemental
a rendu le 9 décembre dernier son jugement dans l’affaire Sellier.
Les recours de l’agent Sellier des 16 novembre
et 7 décembre 1938, 2 février et 2 août 1939 sont
rejetés.
L’arrêté du maire d’Étampes
du 26 juillet 1933 est annulé avec toutes ses conséquences
de droit.
En conséquence, l’agent Sellier
se trouve réintégré à la date du 29 juillet
1939.
Le conseil, sur le rapport de M. Martignon,
Décide d’exécuter la décision
du conseil de préfecture interdépartemental et de considérer
l’agent Sellier comme réintégré à compter
du 29 juillet 1939.
Octroi
Prorogation des tarifs
Monsieur le maire donne communication d’une
circulaire du directeur général des contributions indirectes
concernant la prorogation des actes de perception et la majoration des
tarifs.
Il fait connaitre que le décret-loi
du 18 novembre 1939 prorogeant d’office les tarifs d’octroi n’a pas
à [p.49] être étudié, le conseil municipal d’Étampes
ayant dans sa séance du 30 juin 1939 prorogé les tarifs
de l’octroi sans augmentation des droits.
Honoraires des avocats
Monsieur le maire communique au conseil
le montant des honoraires payés à différents avocats
et une note de Me. de Lavergne, avocat à Paris, s’élevant
à 2.500 francs pour frais de procédure et honoraires
relatifs à une instance introduite devant le conseil d’Etat
au nom de la ville d’Étampes contre l’arrêté de
M. le préfet de Seine et Oise du 10 février 1939 étendant
à tout le département la règlementation sur la
prostitution.
Le conseil estime que ces frais ne doivent
pas être mis en compte de la ville d’Étampes étant
donné qu’il n’a jamais été dans les intentions
du conseil municipal de demander l’annulation de l’arrêté
préfectoral du 10 février 1939, ni de voter les termes
et l’esprit de la déliberation du 30 juin 1939.
M. Breton précise que l’avocat doit
être prévenu que la ville se désintéresse
complètement de cette action et qu’il doit se retourner contre
la personne qui lui a donné des ordres.
Le conseil approuve M. Breton
Enfants réfugiés
Monsieur le maire expose que dès
les premiers jours de la mobilisation, lors de l’évacuation de
la région parisienne contre les bombardements possibles plusieurs
centaines d’enfants d’Argenteuil, Bezons, etc, ont été
recueillis à Étampes. Toutes les villes ayant accueilli
des enfants ont eu la délicatesse de prendre certains frais à
leur charge. A Étampes il a été réclamé
par l’ancien maire les transports de vivres, les douches à la piscine
municipale, le nettoyage des locaux, les salaires des ouvriers de la ville.
M. le sous-préfet de Rambouillet signale «qu’aucune des communes
qui ont hébergé des enfants n’a formulé de demande
semblable.» Il regrette que la ville d’Étampes n’ait pas agi
de la même façon pour le paiement de ces mêmes
[p.50] dépenses.
Il demande au conseil de faire un geste généreux et humanitaire
en faveur des enfants évacués.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Déclare qu’il n’a jamais été
dans ses intentions de réclamer certaines dépenses qu’il
considère de son devoir de prendre à sa charge et de contribuer
ainsi à une œuvre humanitaire et patriotique.
Stade
Monsieur Martignon, rapporteur, donne lecture
de son rapport au nom de la commission.
Monsieur le maire tient à signaler
que le propriétaire de ce terrain serait le nouvel acheteur du
domaine de Vauroux. Il y aurait bien en ce cas de faire toutes réserves
vis-à-vis de M. Weber fils.
Le conseil,
Charge Monsieur le maire de faire toutes
démarches pour préciser: 1e le propriétaire réel
du terrain. 2e la valeur de ce terrain compte-tenu de l’évaluation
de l’administration des domaines. 3e et traiter avec le véritable
propriétaire au mieux des intérêts de la ville.
Honoraires de l’architecte
Monsieur le maire donne communication au
conseil d’un relevé d’honoraires dûs par la ville d’Étampes
à M. Bernet, architecte à Paris, 14 rue Serpente:
1e
|
Pour l’installation
du chauffage au collège
387.600f = 19.380f sur lesquels un acompte
de
8.000f a été versé
le 31 octobre 1938 — reste dû
|
11.380 frs
|
2e
|
Pour un
centre de prophylaxie (dispensaire
Départemental — 520.000f)
|
9.100
|
3e
|
Etablissement
hospitalier (sana) et annexes
1.980.000
|
34.650
|
4e
|
Aménagement
d’une école primaire supérieure au collège — 615.171.f33
|
10.765.49
|
5e
|
Maison des
finances (1.200.000f)
|
21.000
|
6e
|
Musée
— 180.000f
|
3.150
|
|
|
90.045.49
[p.51]
|
En ce qui concerne l’installation
du chauffage dans les bâtiments du collège, le travail ayant
été exécuté, rien ne s’oppose au paiement
des honoraires de l’architecte.
Pour le dispensaire départemental et l’établissement
hospitalier et ses annexes, les honoraires doivent être réglés
par l’administration de l’hôpital, propriétaire de ces établissements;
9.100 + 34.650 = 43.750 f.
Les autres projets ayant été régulièrement
établis sont à la charge de la ville soit un montant d’honoraires
de 10.765.49 + 21.000 + 3.150 = 34.915 f.49.
En conséquence, le conseil, après en avoir délibéré,
Décide de régler les honoraires
dûs [sic] à M. Bernet. Architecte pour la part de la
ville s’élevant à 34.915f.49.
Dit que ces honoraires sont mandatés sur
les crédits de l’exercice 1940 et notamment sur l’article 467 du
budget primitif 1940.
|
[En marge:] vu et approuvé
en ce qui concerne l’imputation de la dépense sur les fonds libres
et l’article 467 du budget primitif de 1940.
Rambouillet, le 25 mai 1940
le sous-préfet: Piérangéli
|
Décide de renvoyer les deux mémoires d’honoraires
pour le dispensaire, le sanatorium et annexes devant la commission administrative
de l’hôpital-hospice.
M. Laffin suggère qu’il pourrait être
demandé une réduction à M. Bernet.
M. Breton propose de voter un blâme à
l’ancien maire pour ses actes de gestion afin de désolidariser
le conseil d’avec lui.
Electrification des hameaux
et écarts
Affaire Egera
Monsieur le maire donne connaissance au conseil
des conclusions de l’expert nommé par le conseil de préfecture
dans le procès intenté à la ville d’Étampes par
la société «Egera» à la suite de la mise
en régie des travaux d’électrification qui devaient être
exécutés par cette société.
Le rapport de l’expert est nettement défavorable
à la ville d’Étampes.
Le conseil, charge M. le maire de défendre
la ville dans cette affaire au mieux de ses intérêts.
Dit qu’il sera versé une nouvelle provision de 1.500 frs [p.52] à l’avocat de la ville,
Me Rozelaar.
Compte administratif et
budgets
Monsieur le maire donne la parole à M. Pillas
pour la lecture de son rapport au nom de la commission des finances:
«Messieurs,
«J’ai cette année,
l’honneur d’être rapporteur de votre commission des finances, succédant
à notre collègue, Monsieur Liger pour l’examen du compte
administratif du maire, lequel est comme vous le savez, la reproduction
du compte de gestion du receveur municipal.
«Le compte de notre
receveur a été visé après vérification
par Monsieur le trésorier payeur général le 15 mai
1939 sans observation.
«Le compte administratif
du maire pour le dernier exercice se présente ainsi:
«Recettes
|
4.328.827,02
|
«Dépenses
|
4.504.087,78
|
«Excédent des dépenses
|
175.260,76
|
«Mais comme le résultat des exercices antérieurs
présente un excédent de recettes de |
409.018,33
|
«Le résultat définitif de l’exercice 1938 est un
excédent de recettes de
|
233.757.57
|
«Les recettes qui avaient été prévues pour
5.744.963,53 ne se sont élevées en réalité
qu’à: 4.328.827frs02.
Cette année, en raison des évènements et de la
crise qui en découle, nous n’avons enregistré que quelques
excédents de recettes. Le produit de l’abattoir a été
en augmentation de 9.086frs sur les prévisions; les contributions
indirectes qui de 75.000frs ont été de 92.296frs; les concessions
dans les cimetières en augmentation de 3.567 f.78; la piscine malgré
le temps défavorable, de 4.878frs; l’impôt sur le chiffre
d’affaires de 36.212 frs; les droits de voirie; les cimetières,
etc.
«Par contre, nous
enregistrons des moins-values sur l’octroi le service des eaux,
les recettes accidentelles, la taxe sur les [p.53] chiens, la chambre froide à l’abattoir,
etc.
«En ce qui concerne
les dépenses, nous constatons que les dépenses évaluées
à 5.990.857,07 f n’ont été, en réalité
que de 4.504.087,78 f
«Les crédits
réservés ou reste à payer portés au compte
du receveur pour 833.235 f ont été ramenés au compte
administratif que pour 284.342,41 f portant l’annulation des crédits
à 1.202.426,88 f au lieu de 653.534,29 f.
«La commission a procédé
à l’examen des dépenses par articles et a enregistré
une économie de 117.457,79 f sur les dépenses ordinaires.
«On constate des économies
de 6.366 f sur le traitement des employés de la mairie; 2.165 f
sur les agents de police; 1.118 f sur les dépenses du téléphone;
4.091 f sur l’entretien des bâtiments; 13.417 f sur l’éclairage;
10.645 f sur les pensions aux vieux employés; 4.100 f sur les subventions,
sur la piscine, sur les imprimés, etc.
Par contre, nous avons de légères augmentations de dépenses
sur les fêtes publiques, sur le chauffage, sur l’essence, l’enlèvement
des ordures ménagères, l’entretien des bâtiments communaux,
les contributions foncières, etc.
«Le budget additionnel
s’équilibre en recettes et en dépenses à: 1.208.168,79
f
«Le budget primitif
qui vous est présenté est le premier budget de la réorganisation
financière.
«Votre commission
a consacré une séance entière pour répartir
les crédits selon la nouvelle règlementation.
Ce n’est qu’après un exercice d’expérience que le nouveau
mode pourra être au point. Nous nous sommes efforcés d’être
aussi précis que possible.
«Notre budget primitif
pour 1940 s’équilibre en recettes et dépenses à 3.316.973,75
f
«Malgré des
centimes nouveaux pour la taxe locale de sécurité, l’emprunt
départemental de liquidation des dettes d’assistance, le nouvel emprunt
de 420.000 f pour l’aménagement d’une école primaire supérieure
et l’installation du chauffage central au collège, les centimes
ne s’élèvent qu’à 683 c au lieu de 689 c l’année
dernière.
«Les centimes pour insuffisance de revenu sont de [p.54] 521 c au lieu de 2558 c l’an dernier.
«Les comptes et budgets qui vous osnt présentés
ont été établis en complet accord par votre commission
des Finances et c’est dans un esprit d’union et de confiance que je vous
demande de donner votre approbation.»
Le Conseil à l’unanimité,
approuve les comptes de gestion du Receveur Municipal
et administratif du Maire.
Le budget additionnel 1939 s’élevant en
recettes et en dépenses à 1.208.168 f. 79.
Le budget primitif 1940 s’élevant en recettes
et en dépenses à 3.316.973 f. 75.
Hopital-Hospice
Comptes et Budgets
Sur le rapport de Monsieur Coureau,
le Conseil,
approuve les comptes et budgets de l’Hôpital-Hospice
d’Étampes qui se présentent de la faàçon suivante:
Compte de gestion du receveur et compte administratif
de l’Ordonnateur, exercice 1938: [p.55]
Ces comptes se soldent par un excédent
de recettes de
|
11.923,05
|
2e. le budget additionnel, exercice 1939 s’élevant en recettes
et en dépenses à la somme de
|
617.453,00
|
3e. le budget ordinaire de l’exercice 1940, s’élevant en
recettes et en dépenses à la somme de
|
1.480.000,00
|
Budget additionnel 1939
Le conseil,
Considérant que certains crédits
ou parties de crédits inscrits au budget additionnel pour emprunts
et contingents d’assistance ne seront pas utilisé au cours de l’exercice
1939, ces sommes provenant:
1e. pour les emprunts: de plus-values de
centimes ou d’amortissements,
2e. pour les contingents d’assistances:
ceux-ci se trouvent gagés par l’inscription d’un crédit
au budget ordinaire suivant accord d’intervenir entre le département
et la commune.
Demande à monsieur le préfet de bien
vouloir autoriser l’annulation de ces sommes qui seront affectées
au paiement des dépenses courantes de la ville:
|
|
1.018,57
|
30.000
|
|
1.063,58
|
192.000
|
|
1.663,71
|
329.000
|
|
2.173,52
|
départemental
pour liquidation des dépenses d’assistance
|
|
109,03
|
200.000
|
|
1.819,18
|
170.000
|
|
3.304,38
|
405.000
|
|
5.546,72
|
363.000
|
|
1.322,99
|
Pensions
d’aliénés
|
|
20.000,00
|
Contingent
pour enfants assistés
|
|
4.000,00
|
Traitement
des malades dans les hospices
|
|
40.000,00
|
Service d’assistance aux femmes en couches
|
|
2.013,00
|
Assistance
aux vieillards
|
|
60.352,00
|
Assistance
aux familles nombreuses
|
|
2.012,00 |
[p.56] Assistance médicale gratuite
|
|
19.857,80
|
Contingent
protection santé publique
|
|
10,00
|
|
|
166.266,48
|
Vente de bois mort
Le conseil,
Décide de vendre les arbres morts des promenades
de la ville d’Étampes, moyennant le prix de 20 francs la stère.
Ouverture de crédits
Le conseil, après en avoir délibéré,
Décide de prélever sur les fonds
libres de l’exercice courant les sommes suivantes nécessaires pour
solder les dépenses de 1939:
Assurance des employés salariés de la ville
– responsabilité civile – article 67
|
20.200,00
f
|
Traitement des employés de la mairie – article 1er
|
1.000,00
f
|
Subventions
Monsieur le président demande au conseil
de voter comme chaque année les subventions aux œuvres de bienfaisance
de la ville. Toutes les subventions ont été supprimées
il y a quelques années sauf pour les sociétés de secours
mutuels en exécution de l’article 18 de la loi du 1er avril 1898
et pour l’œuvre de la providence qui reçoit les orphelins de la ville.
En conséquence
Le conseil, à l’unanimité,
Décide d’accorder une subvention de cinq
cents francs pour l’année 1939, aux sociétés
de secours mutuels des ouvriers de la ville d’Étampes et
de «sainte-Marthe».
Une subvention de mille francs année
1939 à l’œuvre de la providence.
Dit que ces dépenses seront mandatées
sur l’article 130 «dépenses imprévues». [p.57]
Legs [illisible]
Remploi d’obligations
Le conseil, à l’unanimité, décide
le remploi en rente 4 ½ % 1932 – A; du montant des obligations
Ville de Paris 1871 amorties.
Fournitures d’essence
et gas-oil
Mémoire P.E.[lettre illisible]
Monsieur le président explique au conseil
que les fournitures d’essence et de gas-oil faites par la société
française des pétroles, essences et naphtes, 4 rue Roussel
à Paris, fournisseurs de la ville pour l’année 1939, sont
supérieures au maximum prévu par les marchés; ce dépassement
s’explique surtout par les diverses augmentations de ces combustibles et
les déplacements des camions nécessités par la situation
actuelle (transport de matériel, travaux de défense passive).
Le conseil, après en avoir délibéré,
Demande à monsieur le Sous-préfet
de bien vouloir viser la présente délibération pour
valoir marché en vue de régulariser les paiements à
effectuer à la société française des pétroles,
essences et naphtes, dont les mémoires s’élèvent à
vingt sept mille francs environ.
Entretien des bâtiments
communaux
Mémoires Canet
Le conseil,
Considérant, d’une part, que les quantités
de matériaux employés pour l’entretien des bâtiments
communaux et la construction d’un stand de tir, en accord avec l’autorité
militaire, ont été de beaucoup supérieures à
celles prévues, et d’autre part, l’augmentation constante des prix
de ces matériaux,
Demande à monsieur le Sous-préfet
de bien vouloir viser la présente délibération pour
valoir marché en vue de régulariser les paiements à
effectuer à monsieur Canet, marchand de matériaux à
Étampes, fournisseur habituel de la ville, dont le mémoire
s’élève à huit mille sept cents francs
[p.58] environ.
Entretien du matériel
roulant
Mémoire Fallou
Le conseil,
Considérant que par suite de la mobilisation
de l’ouvrier mécanicien au service de la ville effectuant les réparations
du camion Berliet servant à l’enlèvement des ordures ménagères,
celui-ci a dû être confié à un garagiste mécanicien
de la ville pour sa remise en état de marche; en effet le service
d’enlèvement des ordures ne pouvait être supprimé;
Demande à monsieur le Sous-préfet
de bien vouloir viser la présente délibération pour
valoir marché en vue de régulariser le paiement à effectuer
à monsieur Fallou, mécanicien à Étampes, dont
le mémoire s’élève à la somme de six mille
huit cent dix huit francs.
Entretien des bâtiments
communaux
Mémoire Girault
Le conseil,
Considérant d’une part, que les quantités
de matériaux employés pour l’entretien des bâtiments
communaux et la construction d’un stand de tir, en accord avec l’autorité
militaire, ont été de beaucoup supérieures à
celles prévues, et, d’autre part, l’augmentation constante des prix
de ces matériaux.
Demande à monsieur le Sous-préfet
de bien vouloir viser la présente délibération pour
valoir marché en vue de régulariser les paiements à
effectuer à messieurs Girault frères, marchand de matériaux
à Étampes, fournisseurs habituels de la ville, dont le mémoire
s’élève à cinq mille francs environ.
Stand de tir
Mémoire Auclert
frères
Le conseil,
Considérant que les travaux d’aménagement
du stand de tir ont été supérieurs aux évaluations
du projet, lequel remonte [p.59] d’ailleurs à plusieurs années; que
cette surélévation s’explique d’une part, par l’augmentation
des prix des matériaux, et d’autre part par les modifications apportées
par l’autorité militaire en cours d’exécution du projet,
Demande à monsieur le Sous-préfet
de bien vouloir viser la présente délibération pour
valoir marché en vue de régulariser les paiements à
effectuer à l’entreprise Auclert frères à Étampes,
adjudicataires des travaux de maçonnerie moyennant le prix forfaitaire
de 29.000 francs (marché du 6 mai 1938, approuvé le 15 juin
1938 – travaux exécutés en 1938 et 1939); les travaux supplémentaires
s’élevant à six mille huit cents francs environ.
Cotes irrécouvrables
Le conseil,
Apres en avoir délibéré,
Admet en non-valeur la somme de 12.782,78f, sur
concessions d’eau qui n’ont pu être recouvrées au titre de
l’exercice 1939.
Dispensaire départemental
et sanatorium
Monsieur le maire rappelle les projets de construction
d’un dispensaire départemental et d’un sanatorium avec annexes
qui devaient être réalisés d’après les plants
de M. Bernet architecte avec la participation financière de l’Etat,
du département et un prêt de la caisse interdépartementale
des assurances sociales. Ces établissements deviendront la propriété
de l’hôpital-hospice d’Étampes.
Le ministre de la Santé Publique ayant présenté
différentes observations sur ces projets, le conseil décide
de renvoyer les dossiers devant la commission administrative de l’hôpital-hospice.
Agence du Dr Camus
Sur la proposition de M. Gaignon, le conseil décide
de débaptiser l’avenue du Dr Camus, au Bourgneuf. M. Martignon
propose de donner le nom du 1er soldat d’Étampes [p.60] mort en combattant.
A une prochaine séance, le conseil décidera
du nouveau nom à donner à cette voie.
Défense passive
Monsieur le maire rend compte au conseil des travaux
effectués pour la défense passive et de la nouvelle organisation
du plan urbain. Il fait connaître que M. Girard, capitaine des sapeurs-pompiers
a été nommé directeur urbain de la défense
passive.
Allocations militaires
Le conseil charge M. le maire d’intervenir auprès
de la préfecture pour activer l’attribution des allocations militaires
aux familles des mobilisés.
Kiosque promenade du port
Sur la proposition de M. Breton, le conseil décide
d’ouvrir le kiosque promenade du port afin d’abriter les voyageurs des
services de cars Paris-Étampes
La séance publique est levée à
17 heures 30.
Assistance médicale
gratuite
Demandes:
|
|
Mme. Lépicier rue de la république
|
avis
défavorable
|
Mme. Laigneau, 17 av. Frédéric Louis
|
avis
favorable
|
M. Flament, 210 r. de la république
|
avis
défavorable
|
Mme. Fraysse, 55 r. de la république
|
avis
favorable
|
Mme.Jallée, 17 rue Reverseleux
|
avis
défavorable [p.61]
|
|
ANNEXE: Compte-rendu de l’Abeille
d’Étampes
L’Abeille d’Étampes, 128e année, n°
4, samedi 27 janvier 1940
(texte repéré et saisi par Bernard Métivier)
|
Une petite
séance historique au Conseil municipal
A l’unanimité, les Conseillers condamnent
la gestion de l’ancien maire Camus, se désolidarisent de lui, et
décident la suppression de son nom dans l’avenue du Bourgneuf… mais
les contribuables n’en paieront pas moins les dettes contractées
par l’ex-dictateur étampois… ainsi que ses petits profits.
Ce fut, en vérité, une petite séance
historique qui marquera dans les annales de notre ville. En raison du froid
exceptionnel qui régnait dehors, les assistants n’étaient
pas très nombreux, mais personnellement, nous n’en avions encore
jamais tant vu. Beaucoup d’entre eux, certes, s’attendaient à la
présence de l’ancien maire et… au petit scandale qui s’ensuivrait.
Ils en furent pour leur dérangement car M. Camus s’abstint courageusement
de paraître et, comme dit un Etampois à la sortie: «Depuis
qu’on lui a cloué le bec, il reste chez lui… suspendu».
C’est égal, on peut dire que jamais chef d’un
Conseil municipal ne reçut pareil soufflet de ses collègues
et colistiers. Comme on le verra dans le compte-rendu ci-après,
nos édiles qui avaient élu M. Camus à leur tête
le 5 mai 1935, ont en se désolidarisant de lui à la séance
de vendredi soir et en lui votant publiquement un blâme à
l’unanimité, infligé le châtiment le plus sévère,
le plus humiliant qui se puisse infliger à un maire. Les suspensions
de 1934 et de 1939 n’avaient été qu’une volée de bois
vert appliquée sur son derrière à côté
du coup de massue asséné sur son crâne vendredi soir.
Nous doutons qu’il s’en remette jamais. Et ce sera tant mieux pour les finances
et la dignité de notre ville.
Mais il lui reste ses 80 000 fr. annuels d’indemnité
parlementaire. Ceci le console de cela. Si l’on doit y ajouter les dettes
écrasantes qu’il lègue à notre commune, ainsi que
les petits «bénéfices» qu’il a… scrupuleusement
mis de côté, on conviendra que la part n’est pas aussi belle
pour les contribuables d’Étampes qui n’ont plus maintenant qu’à
payer. L’Abeille pourrait pavoiser, illuminer en l’honneur de cette déchéance
de cet ancien maire qu’à bon droit elle revendique un peu comme
sa victoire. A-t’elle assez lutté, bataillé, souffert pour
l’obtenir! L’avait-elle assez prédite? Mais à quoi bon! Un
fois de plus, elle aura le triomphe modeste, et, faisant passer l’intérêt
général de ses concitoyens avant sa joie particulière,
elle se contentera de prendre acte de la résolution de son nouveau
Maire et de ses Conseillers – qui n’ont pas été sans faiblesses
– «de conduire désormais les destinées de la population
d’Étampes dans le chemin de la prospérité, de la sagesse,
et de l’honneur…»
La séance est ouverte à 16 h. 15. Seize
conseillers sont présents: MM. Liger, maire; Pillas, Rousseau, Coureau
adjoints; Legrand, Laffin, Gaignon, Baudet, Breton, Pagès, Nicolas,
Martignon, Caillet, Hugon, Baillargeon et Berthot.
M. Liger se lève pour adresser un hommage
ému à la mémoire de M. Ricou, décédé.
Ses collègues s’y associent en observant debout une minute de silence.
M. Nicolas est ensuite désigné comme
Secrétaire de la séance. Puis M. Liger, nouveau maire, lit
une déclaration qui est un sévère réquisitoire
contre son prédécesseur M. Camus et dont nous détacherons
les passages suivants:
«Ce que je tiens à dire ici publiquement,
et ceci pour répondre à certaines critiques, c’est que si
quelques manœuvres déloyales furent accomplies, si certains abus
de pouvoir furent commis, ni mes collègues ni moi ne furent en aucune
façon associés à ces agissements déloyaux et,
seule, la faute en retombe sur les épaules de celui qui les a commis.
La meilleure des preuves c’est que si nous avions été coupables
ou complices à n’importe quel degré, nous ne serions pas ici
aujourd’hui. Examinons donc si vous le voulez bien, mes chers collègues,
quelle était la situation de la municipalité avant ces deux
mois écoulés et les relations avec les différentes
administrations de la Ville. Ici, à la mairie, ceux qui y avaient
à faire, y venaient presque à reculons. Quand on demandait
audience au Maire, il fallait être bien en cour et, quelquefois, l’auditeur
était invité à se retirer d’une façon qui manquait
de politesse et d’élégance pour le bon renom de son Conseil
municipal. Avec le Parquet et les services de police, aucun rapport; avec
les différentes sociétés locales, peu ou pas de relations.
Avec l’autorité militaire et l’aviation, aucune liaison alors que,
dans la situation actuelle, d’étroites relations auraient dû
exister. Avec les administrations supérieures: sous-préfecture,
préfecture, etc., rien, sinon une tension des rapports.
Mes chers collègues, de cette situation désagréable,
vous n’y étiez pour rien et quand il arrivait parfois à l’un
de nous de vouloir crier gare, malgré que vous étiez des
conseillers, aucune de vos remarques n’était prise en considération
par l’ex-Maire et vous étiez les victimes indirectes de son entêtement
et de son autorité personnelle.
«Maintenant, mes chers collègues, c’est
changé. A l’Hôtel de Ville, je crois maintenant que l’on s’aperçoit
que c’est une maison de verre. Certaines personnes qui n’osaient y venir,
se sentent désormais chez elles. Tous les jours à partir
de 5 heures le soir je me tiens à la disposition de ceux qui pourraient
avoir besoin de quelques renseignements officiels ou particuliers.
«Est-ce à dire maintenant que notre
tâche est terminée et que nous n’avons plus qu’à nous
reposer? Non, mes amis, des jours peut-être plus sombres que ceux
que nous avons passés peuvent survenir. Nous n’aurons pas trop de
dévouements, de connaissances et d’union pour mener à bien
l’œuvre que nous devons accomplir. Chargés par nos concitoyens d’être
leurs représentants, nous saurons être dignes de leur confiance.
Le passé, est le passé, il est déjà loin, n’en
parlons plus et faisons face à l’avenir. Faisons passer l’intérêt
général avant l’intérêt particulier. Je salue
avec vous nos vaillants soldats, et avec vous, avec tous nos concitoyens,
j’attends que sonne l’heure de la Paix!»
Cette déclaration est vivement applaudie par
l’ensemble du Conseil et même par le public présent. Après
quoi lecture est donnée par M. Lasserre du procès-verbal de
la dernière séance du 25 septembre 1939. Au cours de cette
lecture, il est fait mention des annulations ordonnées par le Préfet
de S.-et-O. en ce qui concerne: 1° la révocation de deux administrateurs
de l’hôpital, Mme d’Adler et M. Breton; 2° le blâme adressé
à un médecin capitaine de la place d’Étampes, ces
deux mesures étant consécutives à une délibération
prise par le Conseil au cours de la séance de septembre dernier.
Avant l’adoption du procès-verbal de la dite
séance, M. Gaignon fait des réserves sur la manière
dont les mesures en question furent mises aux voix à cette époque.
Puis, l’ordre du jour appelle le service d’incendie.
Centre principal d’incendie (rapport Pillas).
– Par décision du 13 novembre dernier la commune de Villeneuve-sur-Auvers
a été rattachée au secteur de secours contre l’incendie
d’Étampes. En raison des frais de plus en plus lourds, notamment
ceux de déplacement, supportés par le Capitaine commandant
le Centre d’Étampes, la commission a été d’avis de
lui allouer une indemnité comme dans les villes de l’importance d’Étampes.
Cette indemnité n’est pas inférieure à 1 800 francs.
Le Conseil vote au Capitaine Girard une indemnité
annuelle de 1 800 francs, laquelle sera prise sur le chapitre VI du
budget. D’autre part, le Capitaine réclame depuis longtemps 200 mètres
de tuyaux en 70 mm et 100 mètres en 45 mm. Il signale l’urgence
de cette dotation indispensable pour assurer le service d’incendie, au
total 8 500 francs. Adopté.
Impasse Saint-Jean (rapport Legrand). – Une
partie de l’impasse Saint-Jean, 130 m2 environ a été réquisitionnée
par la Chefferie du Génie de Versailles, en vue d’aménager
une usine pour la fabrication du matériel de guerre en annexe à
la Fonderie Lory. Les terrains d’immeubles avoisinants ont été
égalment [sic] requis. En raison des constructions et des installations
importantes à réaliser, les Etablissements Lory demandent
à la Ville la vente de ce terrain. Adopté.
Affermage des droits de place (rapport Baillargeon).
– M. Serrurier, concessionnaire des droits de place d’Étampes, demande
le dégrèvement de 3 000 francs qu’il verse annuellement
à la Ville à titre de redevance pour la foire Saint-Michel.
En raison de la guerre, la foire n’a pas eu lieu cette année. M. Serrurier
sollicite également une révision de la redevance de 71 200
francs pour la concession des droits de place dans la Ville par suite de
la diminution de ses recettes depuis le début de la guerre.
Le Conseil décide d’exonérer le concessionnaire de l’affermage
de la foire Saint-Michel de 3 000 francs pour 1939, la foire n’ayant
pas eu lieu cette année et maintient la redevance des marchés.
Chauffage de l’hôpital-collège (rapport
Gaignon). – La chaudière de chauffage central du collège
actuellement transformé en hôpital complémentaire,
alimente un certain nombre de radiateurs utilisés par les services
municipaux, cantine, logement du personnel enseignant, poste d’incendie,
etc. L’installation complète comprend 138 radiateurs dont 27 dans
les locaux non réquisitionnés. La partie municipale serait
donc le cinquième de l’ensemble de l’installation. La consommation
d’octobre a été de 8 022 francs; celle de novembre de
8 820 fr. Il semble logique de prendre à la charge de la Ville
le cinquième de la dépense. C’est d’ailleurs sur ce principe
qu’est basée la participation de la Ville dans les dépenses
de chauffage du tribunal civil. D’un autre côté le service
des Eaux de la ville d’Étampes alimente la plus grande partie des
locaux du collège. Compte tenu des fournitures d’eau consommées
dans les logements et à la cantine scolaire, le forfait qui pourrait
être consenti paraît être de l’ordre du chauffage. Une
transaction serait à établir pour ces deux fournitures qui
se compensent. Adopté.
Abattoirs. Enlèvement des déchets
(rapport Martignon). – La Société Industrielle des Abattoirs
Parisiens demande l’octroi d’une subvention pour le service d’enlèvement
des déchets de l’abattoir d’Étampes. Elle estime qu’une subvention
de 2 500 fr. serait un minimum à lui accorder. 60% des villes
de France accordent de subventions beaucoup plus importantes à des
usines similaires. La ville propose 2 000 fr. Accordé.
Maison des finances (rapport Laffin). – Le
directeur de la Comptabilité Publique fait connaître que le
projet de la ville d’Étampes de construction d’une Maison de Finances
envisagée par l’ex-Maire (on comprend pourquoi) n’est pas susceptible
d’être retenu. Les dépenses prévues pour 1 million 200 000
fr. représentent une annuité de 77 000 fr. pendant trente
ans, les loyers ne pouvant être alignés que pour 37 000
fr. il en résulterait un déficit annuel de 40 000 fr.
environ ce qui représenterait 20 centimes additionnels chaque année.
Le Conseil prend acte de la communication de M. le Directeur de la Comptabilité
publique et décide d’ajourner l’exécution du projet.
Legs Béliard (rapport Nicolas). – Mme
Béliard, veuve de l’ancien maire d’Étampes, a légué
au Musée le buste de son mari, et à la Ville une somme de 1 000
fr. pour l’entretien de sa tombe au cimetière Saint-Gilles. En raison
des services rendus par M. Béliard, le Conseil accepte le legs fait
par sa veuve.
Œuvre du Soldat (rapport Rousseau). – La Préfecture
n’a pas retenu la délibération du Conseil municipal du 25
septembre dernier chargeant la Caisse des Écoles de la création
d’une œuvre du Soldat. Les buts de la Caisse des Écoles ne lui permettent
pas de consacrer son activité à une œuvre de cette nature laquelle
ne peut relever que du Bureau de Bienfaisance et de l’initiative privée.
Le Conseil prend acte de cette communication et décide de secourir
directement les mobilisés et leur famille se trouvant dans le besoin.
Un crédit de 10 000 fr. sera inscrit au budget.
Affaire Debibié (rapport Pagès).
– Le Conseil Départemental de Seine-et-Oise avait condamné
la ville d’Étampes à payer à Mme veuve Debibié
une indemnité de 15 000 fr. Sur requête devant le Conseil
d’Etat l’indemnité de 15 000 fr a été ramenée
à 4 000 avec intérêts du 4 avril 1935. Les dépens
pour la 1re instance ont été mis à la charge de la ville
d’Étampes, ceux devant le Conseil d’Etat à la charge de Mme
Debibié. Mme Debibié avait d’après l’arrêté
du Conseil de Préfecture droit à son reclassement. Réintégrée
comme secrétaire au Commissariat de Police, ce poste fut supprimé
par décision du Conseil municipal d’Étampes du 22 décembre
1937. Une indemnité de trois mois de traitement lui a été
accordée. On sait qu’il s’agissait là encore d’un excès
de pouvoir de M. Camus dont la ville doit payer les frais.
Affaire Sellier (rapport Martignon). – Autre
abus de pouvoir de M. Camus. Le Conseil de Préfecture Interdépartemental
a rendu le 9 décembre dernier son jugement dans l’affaire Sellier.
En conséquence l’agent Sellier se trouve réintégré
à la date du 29 juillet 1939.
Octroi. Prorogation des tarifs (rapport Liger).
– Le décret-loi du 18 novembre 1939 prorogeant d’office les tarifs
d’octroi n’a pas à être étudié, le Conseil municipal
d’Étampes ayant dans sa séance du 30 juin 1939 prorogé
les tarifs de l’octroi sans augmentation des droits.
Agrandissement du stade (rapport Martignon).
– M. Weber fils réclame une somme de 10 000 fr. en règlement
de l’achat d’un terrain pour l’agrandissement du stade et notamment la
construction du Stand de Tir. Le terrain a bien été incorporé
au stade municipal… mais il n’a pas été payé. Il y
a lieu en conséquence de régulariser la vente. Le Conseil
charge le nouveau maire d’examiner avec le notaire cette réclamation
et de la régler à un prix inférieur.
Hôpital-Hospice (rapport Coureau). –
Les comptes et budget de l’Hôpital-Hospice se présentent de
la façon suivante: 1° compte de gestion du Receveur et compte
administratif de l’Ordonnateur, exercice 1938. Ces comptes se soldent par
un excédent de recettes de 11 923 fr. 05; 2° le budget additionnel,
exercice 1939, s’élevant en recettes et en dépenses à
la somme de 617 453 fr.; 3° le budget ordinaire de l’exercice 1940
s’élevant en recettes et en dépenses à la somme de 1 480 000
fr. Adopté.
Bureau de Bienfaisance (rapport Coureau).
– Les comptes et budgets du Bureau de Bienfaisance se présentent
comme suit: 1° le compte de gestion du Receveur et le compte administratif
de l’Ordonnateur se soldent, pour l’exercice 1938, par un excédent
de dépenses de 10 002 fr. 07; 2° le budget additionnel
de l’exercice 1939 se montant en recettes et en dépenses à
la somme de 16 002 fr. 07; 3° le budget ordinaire de l’exercice
1940, se montant en recettes et en dépenses à la somme de
71 500 fr. Adopté.
D’autre part, l’Hôpital-Hospice devant devenir
propriétaire du Centre hospitalier (dispensaire et annexes) le Conseil
décide de renvoyer la question devant la Commission de l’Hôpital.
M. Liger annonce qu’il va maintenant brosser un tableau
rapide d’une partie du passif légué à la ville d’Étampes
par l’ex-maire, M. Camus. On constatera que les dettes que nous allons
avoir ainsi à régler peuvent être imputables à
deux manières habituelles de faire de M. Camus. 1re manière:
excès de pouvoir d’inspiration hitléro-stalinienne; 2e manière:
petits profits. On sait en effet quelle était la devise de l’ancien
maire: «Étampes débourse et moi j’empoche». Voici
donc un aperçu de ce que nos concitoyens auront à débourser…
pendant que nombre d’entre eux manqueront de charbon et de pain et que M.
Camus, lui, continuera d’… empocher pendant tout le cours des hostilités
ses 80 000 fr. annuels d’indemnité de député.
Frais de justice affaire Rémy: 2 361
fr. 80. Frais Rozelaar, avocat, pour affaire Rémy: 2 000 fr.
Autres frais de justice affaire Rémy: 1 420 fr. Frais Python,
affaire Debibié: 800 fr. Frais Delavergne, affaire Debibié:
1 500 fr. Frais de justice affaire Boursier: 8 442 fr. Frais
Rozelaar, avocat, re-re-affaire Debibié: 1 000 fr. Frais Delavergne,
re-re-re-affaire Debibié: 500 fr.
Voilà pour les affaires de justice. Passons
maintenant aux honoraires d’architecte dus à M. Bernet pour certaines
constructions que l’ex-maire tenait fermement à réaliser
(on comprend pourquoi). Pour une École Primaire Supérieure:
devis de construction: 615 171 fr. 33; honoraires d’architecte: 30 758
fr. dont 10 765 ont déjà été versés.
Maison de Finances: devis de construction, 1 200 000 fr.; honoraires
d’architecte: 60 000 fr. dont 21 000 à verser d’urgence
pour non exécution. Dispensaire: 520 000 fr.; honoraires d’architecte:
26 000 fr. dont 9 100 fr. à verser d’urgence pour non exécution.
Sanatorium: 1 980 000 fr.; honoraires d’architecte: 99 000
fr. dont 34 650 fr. à verser d’urgence pour non exécution.
Chauffage du collège (exécuté): 387 600 fr.; honoraires,
19 380 fr. sur lesquels il reste à verser 11 380 fr. Musée:
180 000 fr., honoraires 9 000 fr. dont 3 150 fr. à
verser d’urgence pour non exécution. Au total: 90 045 fr. d’honoraires
que la ville d’Étampes doit payer à M. Bernet, architecte,
pour des travaux qui, en dehors du chauffage du collège et de l’E.
P. S., restent illusoires.
Le Conseil propose de se désolidariser de
l’ancien maire et demande que tout soit tenté pour lui laisser l’entière
responsabilité de ces dettes. Recours de pure forme et sans espoir
à notre avis.
Étampes paiera.
Étampes paiera également une dette
assez cocasse et qui dépeint bien le tempérament de son auteur.
M. Camus comme on le sait sans doute, s’était nommé de
son propre chef médecin de la maison hospitalière de la rue
d’Enfer afin d’en récolter les avantages en espèces et… en
nature. Il y a quelque temps, des cas de contamination furent signalés
dans l’établissement et le Préfet de S.-et-O., appliquant
les règlements sanitaires sur la prostitution, désigna une
doctoresse attachée au service départemental pour effectuer
désormais les inspections. Sur ce, colère de M. Camus. Et
quelle colère. Une de ces colères bien camusardes, montant
à la fois de ses… bourses et de son… porte-monnaie. Bref, il ne
décida rien moins que de poursuivre le Préfet devant le Conseil
d’Etat!!! Résultat: le Préfet gagna le procès et les
contribuables étampois n’auront plus qu’à en régler
les frais, soit 2 500 fr.
Enfants réfugiés à Étampes.
– On sait qu’Étampes hébergea, voici quatre mois, des enfants
réfugiés. M. Camus ne s’avisa t-il pas d’envoyer une note de
frais d’essence et autres fariboles soi-disant afférentes à
cet hébergement à M. Pierangeli, sous-préfet… qui se
contenta de répondre «qu’aucune commune n’a osé jusqu’ici
formuler pareille demande». Nous le pensons bien! Pour de pauvres gosses
chassés de leurs foyers! C’était de la part de l’ancien maire
un beau cas de ladrerie qui sent son cru.
Affaire E. G. E. R. A. – Nous avons déjà
parlé en son temps de cette affaire concernant l’électrification
des hameaux et actuellement pendante devant le Conseil de Préfecture.
Il y a tout lieu de supposer que, là encore, la ville d’Étampes
va être contrainte de payer, par une faute de l’ancien maire, la coquette
somme de 75 000 fr. environ.
Avant de passer au vote du compte administratif ainsi
que des budgets primitif et additionnel, M. Liger tient à déclarer
que maintenant, comme il l’a dit au début de cette séance,
tout va changer. C’est ainsi que les budgets seront faits en commun, en
accord avec tous les conseillers. De plus, la mairie, ajoute-t-il, est
devenue une maison de verre où tous les administrés auront
droit de regard et d’accès sans qu’il soit question, comme du temps
de mon prédécesseur, de préférences personnelles.
Enfin, en ce qui concerne le budget, des projets seront imprimés
en nombre suffisant, de manière à en mettre à la disposition
de ceux des administrés qui en feront la demande, bien que pour des
raisons d’économie il soit plutôt recommandé de les consulter
à la mairie.
Compte administratif (rapport Pillas)
Le compte administratif du Maire pour le dernier
exercice se présente ainsi: Recettes: 4 328 827 fr. 02;
Dépenses: 4 504 087 fr. 78; Excédent des dépenses:
175 260 fr. 76.
Mais comme le résultat des exercices antérieurs
présente un excédent de recettes de 409 018 fr. 33,
le résultat définitif de l’exercice 1938 est un excédent
de recettes de: 233 757 fr.57.
Les recettes qui avaient été prévues
pour 5 744 963 fr. 53 ne se sont élevées en réalité
qu’à: 4 328 826 fr. 02.
Cette année, en raison des événements
et de la crise qui en découle, il n’a été enregistré
que quelques excédents de recettes. Le produit de l’abattoir a été
en augmentation de 9 086 fr. sur les prévisions; les contributions
indirectes qui de 75 000 fr. ont été de 92 296
fr.; les concessions dans les cimetières en augmentation de 3 567
fr. 78; la piscine, malgré le temps défavorable, de 4 878
fr.; l’impôt sur le chiffre d’affaires de 36 212 fr.; les droits
de voierie; les cimetières. Par contre on enregistre des moins-values
sur l’octroi, le service des eaux, les recettes accidentelles, la taxe
sur les chiens, la chambre froide à l’abattoir, etc. En ce qui concerne
les dépenses on constate que les dépenses évaluées
à 5 990 857 fr. 07 n’ont été, en réalité,
que de 4 504 087 fr. 78. Les crédits réservés
ou restes à payer portés au compte du Receveur pour 833 235
fr.ont été ramenés au compte administratif que pour
284 342 fr. 41 portant l’annulation des crédits à 1 202 426
fr. 88 au lieu de 653 534 fr. 29.
La commission a procédé à l’examen
des dépenses par articles et a enregistré une économie
de 117 457 fr. 79 sur les dépenses ordinaires. On constate
des économies de 6 366 fr. sur le traitement des employés
de la mairie; 2 165 fr. sur les agents de police; 1 118 fr. sur
les dépenses du téléphone; 4 091 fr. sur l’entretien
des bâtiments; 13 417 fr. sur l’éclairage; 10 645
fr. sur les pensions aux vieux employés; 4 100 fr. sur les subventions
aux sociétés; sur la musique; sur le théâtre
municipal; sur la piscine; sur les imprimés, etc.
Par contre, on a de légères augmentations
de dépenses sur les fêtes publiques; sur le chauffage, sur
l’essence, sur l’enlèvement des ordures ménagères,
l’entretien des bâtiments communaux, les contributions foncières,
etc…
Le budget additionnel s’équilibre en recettes
et en dépenses à: 1 208 168 fr. 79.
Le budget primitif présenté est le
premier budget de la réorganisation financière. La commission
a consacré une séance entière pour répartir
les crédits selon la nouvelle réglementation. Ce n’est qu’après
un exercice d’expérience que le nouveau mode pourra être au
point. Le budget primitif pour 1940 s’équilibre en recettes et en
dépenses à 3 316 973 fr. 75. Malgré des centimes
nouveaux pour la taxe locale de sécurité, l’emprunt départemental
de liquidation des dettes d’assistance, le nouvel emprunt de 420 000
fr. pour l’aménagement d’une École primaire supérieure
et l’installation du chauffage central au collège, les centimes ne
s’élèvent qu’à 683 c. au lieu de 689 c. l’année
dernière. Les centimes pour insuffisance de revenus sont de 521 c.
au lieu de 558 c. l’an dernier.
M. Pillas conclut: «Les comptes et budgets
qui vous été présentés ont été
établis en complet accord avec votre commission des finances et
c’est dans un esprit d’union et de confiance que je vous demande de donner
votre approbation.»
Les comptes et budgets sont adoptés.
Défense passive. – Prochainement, des
masques à gaz seront fournis aux enfants de 0 à 5 ans. La dépense
s’élève à 187 000 fr. Il y a déjà
18 abris reconnus pouvant contenir 600 personnes. Il existe également
700 m de tranchées pouvant recueillir 2 800 personnes. Au pont
de vue protection, 2 postes de lavage sont installés, l’un à
la piscine, l’autre à l’hôpital, rue Baugin. D’autre part
deux postes de secours sont prêts à fonctionner au moulin
de Chauffour et au 200 rue de la République. Au total, il y a eu
211 393 fr. de travaux effectués pour la défense passive.
Bientôt, les tranchées seront agrandies et couvertes; un marché
de rondins de bois est conclu à cet effet.
L’ordre du jour étant épuisé,
certains conseillers demandent la parole pour émettre différentes
propositions. Tout d’abord M. Pagès déclare que si des demandes
d’allocations militaires n’ont pas encore reçu satisfaction, ce
n’est pas par la faute de la municipalité, celle-ci n’y étant
pour rien. Il ajoute qu’il serait utile que l’Abeille invitât les
auteurs de demandes sans réponse à adresser une réclamation
à la Préfecture, au service que leur indiquera la Mairie d’Étampes.
Voila qui est fait.
Ensuite M. Breton demande, comme l’a suggéré
l’Abeille, qu’on ouvre le kiosque inutilisé placé sur la
promenade du Port, afin que nos concitoyens et visiteurs puissent s’y abriter
par mauvais temps. Adopté.
Au cours d’une discussion ayant trait au verglas
qui encombre les ruisseaux, ainsi qu’au dégel, M. Coureau fait remarquer
qu’il eût été préférable d’installer
des égouts dans notre ville, plutôt que d’entreprendre des
travaux coûteux et inutiles.
Enfin, différents conseillers décident,
pour clore la séance, de voter un blâme au maire suspendu.
M. Gaignon propose de traduire ce blâme d’une façon concrète
en débaptisant purement et simplement l’avenue du Dr Camus, comme
l’a suggéré l’Abeille. Le Conseil se rallie à cette
proposition à l’unanimité, sans toutefois se prononcer encore
sur le nouveau nom qu’il conviendra de donner à la dite avenue. Ce
nom sera présenté à la prochaine séance.
Souhaitons que cette paisible avenue reprenne tout
simplement son joli nom du Bourgneuf.
La séance est levée quelques instants. Elle se réunit
ensuite à huit clos pour examiner les demandes d’assistance.
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L’an mil neuf cent quarante, le vingt sept
mai, Nous, Léon Emile Liger, Maire de la ville d’Étampes,
avons invité par écrit, conformément à l’article
48 de la loi du 5 avril 1884, les membres du conseil municipal, à
se réunir en séance le jeudi trente mai à dix sept
heures.
Séance du jeudi 30 Mai [1940]
L’an mil neuf cent quarante, le jeudi
trente mai à dix sept heures, le conseil municipal, dûment
convoqué, s’est réuni en séance ordinaire à
l’Hôtel-de-Ville d’Étampes sous la présidence
de Monsieur Léon Liger, maire. Étaient présents:
MM Liger, maire, Pillas, Rousseau, Coureau, adjoint, Breton, Baudet,
Nicolas, Baillargeon, Laffin, Martignon, Legrand. Absents: MM. Dr Camus,
Duffayet, Le Ferrand, Puyfourcat, Pagès, Caillet, Gaignon, Berthos,
Lafarge, Beautemps, [*] mobilisés.
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* Dernier nom illisible, partie effacée, il
faudrait retrouver le nom dans d’autres documents (note de Corinne
Libert).
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Matériel d’incendie,
marché de gré à gré
Le conseil, après en avoir délibéré,
autorise Monsieur le Maire à passer un marché de gré
à gré avec les Etablissements Guignard, chemin de la
fouilleuse à Saint-Cloud, pour l’achat d’un groupe moto pompe
incendie type 80m3 centrifuge, moyennant le prix forfaitaire de
trente un mille neuf cent cinquante francs. Dit que
la part de la ville sera mandatée sur l’article 51 du budget
ordinaire, exercice courant «Matériel incendie — entretien
et remplacement». La séance est levée à 17
heures 30. [p.62]
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[Nomination de la Délégation
spéciale le 20 août 1940]
Le préfet de Seine et Oise, commandeur
de la légion d’Honneur, vu la démission de Messieurs
les Membres du Conseil Municipal de la Ville d’Étampes en date
du 22 août 1940. Considérant qu’en vue d’assurer une administration
ferme et stable de la Ville d’Étampes il y a lieu de procéder
à une nomination de délégation municipale spéciale,
Arrête:
Article 1er: Monsieur Lejeune est
nommé Président de la délégation Municipale
Spéciale d’Étampes
Article 2: Messieurs Pillas, Chavigny,
Fontant, Audemard (1) et Sereboux sont
nommés membre de la Délégation Municipale Spéciale
d’Étampes.
Article 3: Monsieur le Secrétaire
général de la Préfecture pour l’Administration
est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Versailles, le 28 août
1940, signé: Robert Billecard
Pour ampliation, Versailles,
le 28 août 1940
Le Secrétaire Général
pour l’Administration, signé: Bardon. Pour copie conforme, Rambouillet,
le 5 septembre 1940, le Sous Préfet.
Réunion
du 3 septembre 1940
La délégation Municipale
Spéciale d’Étampes, décide d’entourer la partie
du Bourgneuf où ont été inhumées les victimes
du bombardement du 14 juin. M. Pillas est chargé de l’exécution.
L’avenue qui va de la rue de la République
à la [p.63] rue de l’Avaloir s’appellera désormais
«avenue du Bourgneuf» et la rue de la juiverie «rue de
Beauce» (2).
Arrêté
[du 5 septembre 1940]
Le Président de la délégation
spéciale, arrête:
1° Les commerçants seront tenus
d’ouvrir leurs boutiques de 8 heures à midi et de 15 h 30 à
19 h 30
2° Pour les commerces de l’alimentation,
les commerçants devront faire connaitre à leur clientèle,
sur un tableau approprié quelles sont les marchandises courantes
dont ils manquent.
Étampes, le 5 septembre
1940, le Président Lejeune [Signé:] Lejeune
Réunion du 6 septembre 1940
La
délégation municipale spéciale d’Étampes,
1° Nomme
MM. Lerebour et Des Rieux comme délégués de la
ville d’Étampes à la commission administrative de l’Hôpital-Hospice.
2° Nomme
MM Laffin et Fontant comme délégués de la ville
d’Étampes à la commission administrative du bureau de Bienfaisance.
[Signé:] Lejeune [3 illisibles] [p.64]
Réunion
du 12 septembre [1940]
La
délégation spéciale propose Mme Pintault comme
administrateur du bureau de bienfaisance en remplacement de Monsieur
Winter, décédé. La délégation est
d’avis de porter le prix du lait à 1 f.90 le litre à compter
du 15 septembre. Les automobiles de la ville seront dorénavant
réparées par le mécanicien Ballet. Les ouvriers
du Port pourront recevoir du bois provenant de l’abatage des arbres au
prix de 20.f le stère. La délégation est d’avis de
proposer à Monsieur Clipet, ancien Directeur des travaux, la location
du logement qu’il occupe 3 rue Sainte Croix moyennant 2.800 frs par an,
gaz et électricité à sa charge.
[Signé:] [4 illisibles]
Réunion du 17 septembre [1940]
Acceptation Legs Jacquot
La délégation
spéciale municipale, donne un avis favorable à l’acceptation
provisoire du Legs Jacquot par la commission administrative de l’Hôpital-Hospice
d’Étampes en date du 10 septembre 1940. [p.65]
Acceptation Legs Fuzel
La délégation spéciale municipale,
donne un avis favorable à l’acceptation définitive du
Legs Fuzel par la commission administrative de l’Hôpital-Hospice
d’Étampes en date du 10 septembre 1940.
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[En marge:] Lu conformément à la loi
du 4 février 1901 avec observation que l’accomplissement des
formalités prescrites par le décret du 1er février
n’a soulevé aucune réclamation. Versailles le 1er octobre
1940, pour le Préfet le Secrétaire général
pour l’administration: Bardon
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Subvention industrielle
1939
La délégation spéciale
municipale approuve l’état dressé par le service vicinal
fixant à 960 francs la subvention industrielle due pour 1939
par la sucrerie de Morigny pour dégradations extraordinaires
au chemin vicinal N°1. Accepte le montant de la subvention et son
règlement amiable.
[Signé:] [2 signatures illisibles]
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(1)
Dans sa séance du 11 juin 1943,
le même conseil municipal adressera publiquement ses sentiments de
sympathie à la famille de Pierre Audemard, maire adjoint, arrêté
le 8 par les autorités allemandes, en raison de son appartenance
à la Résistance. Il mourra en déportation (B.G., d’après Clément Wingler, ici).
(2) Cette décision paraît
avoir été inspirée au départ par la Rédaction
de l'Abeille d'Étampes, qui la suggère dans son numéro
du 24 août:
Dans
son numéro du 7 septembre, l’Abeille, dont les bureaux se
trouvent dans cette rue, a adopté avec empressement cette nouvelle
adresse et rappelle non sans fierté le rôle qu'elle a eu
dans cette importante décision. Quant à la rue du Bourgneuf,
elle est ainsi rebaptisée parce que l’ancienne équipe municipale
lui avait donné le nom du maire socialiste suspendu quelques mois
plus tôt, le Dr Camus.
Abeille du 7 septembre
1940
Abeille du 7 septembre 1940
Commentaire de l’ Abeille du 14 septembre 1940
En octobre on ne néglige
pas d'annoncer le plein effet:
Abeille d'Étampes du 19 octobre 1940
Autre éclairage,
tiré d’un éditorial de Pierre Lejeune en date du 16 novembre
( ici):
«Ainsi y avait-il eu pour cette race française une sorte
de déviation. Des hommes qui lui étaient pour la plupart
étrangers, qui n’avaient point dans leur sang des aspirations naturelles
l’égaraient dans de mauvais chemins. Le malheur est venu s’abattre
sur elle, et tout à coup elle s’est ressaisie tout entière.»
Il faut prendre garde cependant au sens précis des mots et spécialement
à celui de race, alors très en usage dans un sens
assez vague, l'idolatrie de la race ayant été très
officiellement et clairement condamnée dès 1937 par une encyclique
du pape Pie XI parfaitement connue de pieux catholiques tels que l’étaient
tant Lejeune que Guibourgé. (B.G.)
Autre éclairage, tiré du récit
que l’abbé Guibourgé, curé de Saint-Gilles sous l’Occupation,
fait encore en 1957 de l’expulsion des Juifs d’Étampes en 1182 par
Philippe Auguste ( ici):
«Après la prise de Jérusalem par Titus, général
romain, en l’an 70, les Juifs furent massacrés ou dispersés
dans le monde entier. Nous les voyons donc dans les premiers siècles
du christianisme, installés partout et se livrer au commerce où
ils montraient beaucoup d’habileté. S’occupaient-ils aussi de
politique? Peut-être. etc.»
Voyez aussi ci-dessous l’ arrêté
municipal du 11 juin 1941.
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Arrêté
[du 17 septembre 1940]
Le Président de la Délégation
spéciale municipale, arrête: Monsieur Daeschler est nommé
interprète de la ville d’Étampes avec effet du 1er septembre
1940 en exécution des circulaires préfectorales des 30
août 1940 N°5 et 14 septembre 1940 N°35. Mademoiselle
Hanotel est agréée comme interprète (employée
auxiliaire à la Mairie). Étampes, le 17 septembre 1940.
[Signé:] Lejeune.
|
(1)
Sur ce personnage il faut noter l’appréciation de René Collard
(directeur de l’Abeille), dans son Étampes au cours des
journées tragiques de 1940, appréciation modifiée
dans la réédition de 1944 sans doute en raison de son ambiguité:
Nous avons dit que le lundi 17 [juin 1940] le pillage
était déjà en régression. Ce résultat
était dû à une habile mesure prise en un temps record.
Le matin de ce jour-là, notre [(1941:) sympathique] concitoyen
M. Daeschler, [(1941:) qui remplit les fonctions d’interprète
avec une parfaite obligeance] [(1944:) qui remplissait les fonctions
d’interprète], conduisit M. Pillas, maire par interim, devant
le général allemand qui faisait office de commandant de Place
et qui était logé à l’Hôtel du Nord, devant la
gare, etc. (B.G.)
|
Réunion du 20 septembre [1940]
La délégation spéciale
municipale, décide de supprimer l’emploi de Monsieur Ferré
au service des Eaux et Travaux. [p.66]
L’essence délivrée aux particuliers
sera distribuée à la pompe Monsieur Christophe, rue
de la République. La délégation fixe à 25
f par jour pour huit heures de travail de salaire des auxiliaires. La
Délégation décide de faire procéder à
une analyse des eaux de la Ville.
[Signé:] [4 signatures]
|
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Réunion du 24 septembre [1940]
La délégation spéciale, après
en avoir délibéré, approuve le marché de
gré à gré passé avec Monsieur Charles Royez,
marchand de charbons à Étampes, 37 rue des Cordeliers,
pour la fourniture dans les divers établissements communaux,
du combustible nécessaire au chauffage pendant l’hiver 1940.
Ces dépenses seront mandatées sur les différents
crédits de chauffage inscrits au budget de l’année 1940.
|
[En marge:] Vu et approuvé Rambouillet le 30 septembre 40, le Sous-préfet
signé Rousselot
|
Marchés de gré
à gré année 1940
La délégation spéciale
municipale, après en avoir délibéré, autorise
Monsieur le Président à passer les marchés de gré
à gré suivants, nécessaires pendant l’année
1940 pour le fonctionnement des services des travaux de la voirie et
d’incendie:
1° avec la Société Chimique
de la Route, dont le siège social est à Paris, 15 boulevard
Haussmann, pour la fourniture d’émulsion de bitume Micmell nécessaire
pour l’entretien des chaussées de la Ville pendant l’année
mil neuf cent quarante;
2° avec Monsieur Fortin, entrepreneur
des fumisteries à Étampes, rue de la république,
29, pour les gros ouvrages d’entretien de fumisterie dans les Bâtiments
communaux ou leurs dépendances et chauffage central; [p.67]
3° avec Monsieur Marcel Canet, marchand
de matériaux à Étampes, avenue de Dourdan, 24,
pour les matériaux, ciment, plâtre, chaux, briques, nécessaires
à l’entretien des bâtiments communaux pendant l’année
mil neuf cent quarante;
4° avec la Société Française
des Pétroles essences et naphtes, dont le siège est
à Paris, 17e, rue Roussel, 4, pour les fournitures de gas-oil
nécessaires au fonctionnement du camion «Diesel»
et pour les fournitures d’essence nécessaires au fonctionnement
des moto-pompes, de l’ambulance, de la camionnette, de la voiture et
des deux camions du service de la voirie
5° avec Monsieur Henri Blot, entrepreneur
de maçonnerie, domicilié à Étampes, boulevard
Pasteur, 54, pour l’exécution de tous les gros ouvrages d’entretien
de maçonnerie, plâtrerie et béton armé dans
les bâtiments communaux ou leurs dépendances.
6° avec Monsieur Cottiaux Pierre,
quincaillier à Étampes, rue Saint Jacques, pour la fourniture
de plomb en couronne et la soudure d’étain nécessaires
pour l’établissement de canalisations et de branchements d’eau,
7° avec Monsieur Eugène Paris,
entrepreneur de serrurerie à Étampes, rue Saint-Martin,
78, pour tous les gros ouvrages d’entretien de serrurerie dans les bâtiments
communaux ou leurs dépendances,
8° avec Monsieur Paturand Marcel,
paveur à Étampes, rue des Barricades, 30, pour l’exécution
des travaux de pavage dans la Ville d’Étampes,
9° avec Monsieur Charles Planson,
entrepreneur de peinture à Étampes, rue Saint Antoine,
14, pour l’exécution des gros ouvrages d’entretien de peinture,
tenture et vitrerie dans les bâtiments communaux ou leurs dépendances.
Ces dépenses seront mandatées
sur les chapitres ci-après:
6: Sécurité
8bis: Hygiène et santé publiques
— matériel
9: Charge et entretien des propriétés
communales
12 bis: Entretien et matériel
[Signé:] [4 signatures] [p.68]
|
Pierre Lejeune en 1941
|
Réunion du 1er Octobre [1940]
La délégation spéciale, décide
le remploi en obligations du Crédit National 6% 1923 janvier,
de 92 obligations de 500 francs 6% juillet 1922 du Crédit national,
amorties à l’échéance du 1er juillet 1940.
|
[En marge:] Vu et approuvé, Rambouillet, le 8 octobre 1940, le Sous-préfet:
Rousselot.
|
Piscine municipale
La délégation spéciale, approuve
les modifications apportées aux règlements et tarif en
date du 9 mai 1938, dit qu’un arrêté sera pris en conséquence
[Signé:] ???.
|
[En marge:] Vu et approuvé Versailles, le 12 octobre 1940, pour le
Préfet, le secrétaire général pour l’administration
Bardon
|
Arrêté
Nous, Président de la Délégation
Municipale spéciale de la Ville d’Étampes, arrêtons:
l’arrêté en date du 9 Mai 1938 se trouve modifié
comme il suit:
Article 1 B — Saison d’hiver.
Les bains-douches sont ouverts le Jeudi et le Samedi de 9 h à
12 h et de 14 h 30 à 19 h. Le Dimanche de 8 à 12 h.
Article 2 — Baignoire. Ticket
à 4 f 50 donnant droit à un bain en cabine de 30 minutes
maximum, ce ticket ne donne pas droit à la piscine.
Douche et piscine. Ticket à
3 f 50 donnant droit à une douche en cabine de 30 minutes
maximum, à un placard ou porte-habits et à un bain en
piscine.
Ticket à 2 f 50 donnant droit
à une douche en commun de 30 minutes maximum et à un bain
en piscine.
Ticket à 1 f 75 donnant les
mêmes droits que le ticket a 2f50; ces tickets sont réservés
aux élèves des écoles et du collège d’Étampes,
accompagnés d’un surveillant, des Sociétés: «Étampes [p.69] Natation» et de gymnastique.
Fait en mairie à Étampes, le premier octobre mil neuf
cent quarante.
[Signé:] Lejeune Le président Lejeune, [3
illisibles].
|
[En marge:] Vu: Versailles, le 12 octobre 1940 Pour le Préfet, le
secrétaire général pour l’administration. Bardon
|
|
|
Réunion
du 3 octobre [1940]
La délégation municipale spéciale,
décide l’affiliation de la commune d’Étampes à
la Caisse Nationale de Compensation par les allocations familiales.
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[En marge:] Vu et approuvé Versailles le 17 Octobre 1940 Pour le Préfet
le Secrétaire Général pour l’Administration signé:
illisible.
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Assistance aux vieillards:
demandes
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Vve Chorlet.
Hôpital d’Étampes
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Avis favorable
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Vve Rouhaud.
11 rue de l’avaloir
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d°
|
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Melle Tessier
Maria — 5 rue d’Enfer
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d°
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M. Mulard Georges
— 34 avenue de Dourdan
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Avis défavorable
|
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Vve Chêne
— 126 rue de la république
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Avis favorable
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M. Bertrand
Jean — Hôpital (Vaucelas d’Etrechy)
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d°
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M. Jamet Alfred
— 89 rue Saint-Jacques
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d°
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M. Rion Yves
— hospice (sans domicile fixe)
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d°
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M. et Mme Cailleaux
Eugène — 15 rue du Haut Pavé
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d°
|
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M. Mancibot
Olivier — Incurable — rue de Saclas
|
d°
|
|
Genty Micheline
— Incurable — Route de Dourdan
|
d°
|
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M. Bonnissont
Oscar — Incurable — 15 rue Reverseleux
|
d°
|
|
M. Elie Gustave
— 46 boulevard Pasteur
|
d°
|
[Signé:] [3 signatures illisibles], Lejeune [p.70]
|
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Réunion du 4 octobre [1940]
La délégation municipale
spéciale, propose les vingt contribuables dont les noms suivent
parmi lesquels Monsieur le Préfet désignera les dix commissaires
répartiteurs titulaires et suppléants: MM. Daeschler,
Chachignon, Breton, Fallou, Pillas Ulysse, Pierre, Guérin Léon,
Couvé, Girard, Belzacq, Fourgeau architecte, Piètrement,
Mercie, Penot Paul — La
Montagne, Mathiot Emile — maire de Saint Hilaire, Harlé — Etrechy,
Chaumette — Villeconin, Renon, Morigny, Ruelle Henri, Godin — Brières
les scellés.
La délégation municipale
spéciale, propose comme classificateurs les personnes dont les
noms suivent:
Propriétaires ruraux:
Pierre, Marchand Henri,
Poulet — au titre forestier, Hautechand.
Assujettis à la cédule
des bénéfices agricoles
Michaut Léon, Lhomme,
Rousseau Marcel, [p.71] Imbault Charles, Harlé
Suppléants — Propriétaires
ruraux
Imbault père,
Martignon, Chauvet Arthur, Godin au titre forestier, Arnoult.
Assujettis à la cédule
des bénéfices agricoles
Imbault fils au Chesnay,
Rousseau Marcle, Pointeau, Penot — la Montagne, Ruelle fils.
[Signé:] [3 signatures illisibles], Lejeune
|
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Réunion
du 10 octobre [1940]
Comité d’hygiène, la
délégation, constitue ainsi qu’il suit le «Comité
d’Hygiène» qui sera chargé toutes les questions
d’hygiène et de salubrité. Président: M. Chavigny,
Membres: MM. Dr Lachemy, Legris, Gervaise, Ed Dufoux, Malot, Pierre
et Belzac.
Bibliothèque, la délégation
est d’avis d’acquérir un dictionnaire Français-Allemand
en 2 volumes pour la bibliothèque.
Boulevard Henri IV. La délégation
est d’avis de subordonner la plantation d’arbres Boulevard Henri IV
au projet construction d’une [p.72] piste permettant le passage des voitures du côté
des habitations. Auparavant, il sera procédé à
l’arrachage des souches d’ormes. Elles seront données aux chômeurs
ou aux indigents.
Essence. La délégation
décide de distribuer le contingent d’essence attribué
à la commune selon les instructions préfectorales. Pour
les besoins communaux l’essence sera délivrée aux
voitures de la ville par M. Goubé, préposé à
l’abattoir.
Service du Ravitaillement. La délégation
décide de mettre au compte de la Ville tout le personnel du service
de Ravitaillement.
Journal l’Abeille. La délégation
décide de payer 1f la ligne les annonces ou communications dont
la publication sera demandé au Directeur de l’Abeille d’Étampes.
Dépôts de Fonds. La
délégation décide de placer une partie des disponibilités
du compte Ravitaillement, en dépôt au crédit agricole.
Délègue MM. Lerebourg et Chavigny pour la signature des
chèques.
[Signé:] Lejeune, Chavigny, Lerebourg, [illisible] [p.73]
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Réunion
du 11 octobre [1940]
Boulevard
Henri IV. Il est décidé que la délégation
se rendra sur place pour arrêter la piste et le tracé
de la ligne de plantation des arbres.
Plan d’aménagement. En raison de
l’importance du projet, la demande de Monsieur Gervaise, architecte,
est renvoyé à plus tard.
Commission du chômage. La délégation
désigne pour faire partie de la commission du chômage:
1° deux employeurs, délégués patronaux, MM.
Durant, entrepreneur de peinture, Berthelot Camille, entrepreneur de charpente.
2° deux salariés, délégués ouvriers, MM.
Girard Ariste, Hubert Joseph.
École Saint-Pierre: 10e classe
. La délégation demande le maintien
de la 10e classe à l’École Saint-Pierre jeunes-filles,
classe primaire et cours complém entaire.
[Signé:] [illisible], Lejeune, Chavigny, Lerebourg.
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|
Réunion
du 15 Octobre [1940]
Étaient présents; MM. Lejeune,
Fontant, Lerebour, Audemard
Entretien des tombereaux, harnais
etc.
La délégation demande à
Monsieur le Préfet l’autorisation d’imputer les frais d’entretien
des tombereaux, harnais, etc., sur l’article 122 «Matériel
automobile de la voirie — entretien»
Nourriture des chevaux
La délégation demande à
Monsieur le Préfet l’autorisation d’imputer
les frais de nourriture des chevaux sur l’article 123 «Matériel
automobile de la voirie — frais de carburant, huile, essence»
|
[Dans la marge] Vu et approuvé Rambouillet,
le 23 novembre 1940 le Sous-préfet, Jean Marquet [p.74]
|
Chemins vicinaux ordinaires N°1,
3, 16. Travaux d’entretien en 1940
La délégation municipale spéciale,
accepte les prix de la condition et soumission consentie par Monsieur
Poncelet, entrepreneur à Chalo-Saint-Mars, pour la fourniture
de cailloux nécessaires à l’entretien des chemins vicinaux
ordinaires N°1, 3, 16, moyennant la somme de dix mille francs. Cette
dépense sera prélevée sur les crédits d’entretien
des chemins vicinaux ordinaires de l’exercice1940. Demande à Monsieur
le Sous-préfet de bien vouloir approuver ce marché et dispenser
l’entrepreneur de verser cautionnement.
Compte de gestion du Receveur de l’Hôpital-Hospice
et compte administratif de l’Ordonnateur — Budget additionnel de l’exercice
1940
La délégation municipale spéciale,
approuve les comptes et budget de l’Hôpital-Hospice d’Étampes
qui se présentent de la façon suivante:
1° — compte de gestion du receveur et compte administratif de l’ordonnateur:
exercice 1939. Ces comptes se soldent par un excédent de recettes
de
66.901, 85
2° — le budget additionnel exercice 1940, s’élevant
en recettes et dépenses à la somme de
1.045.00
[Signé:] [illisible], Lejeune, Chavigny, Lerebour
|
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Réunion
du 17 Octobre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant et Audemard. [p.75]
Baraquements
La délégation est d’avis
de rechercher des emplacements pour la construction de baraquements
pour abriter les habitants dont les immeubles sont occupés par
les troupes d’occupation.
Logement
Clipet
La délégation estime que
le logement occupé par Monsieur Clipet, ancien directeur des Travaux
de la Ville, 5 rue Sainte Croix, doit être réservé
à un employé de la Ville. M. Clipet devra trouver un autre
appartement pour le 1er juillet prochain. Au cas où il trouverait
un logement avant cette date, il devra prévenir la Ville un mois
à l’avance.
|
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Arrêté [du 19 octobre 1940]
Nous, Président de la délégation municipale
spéciale de la Ville d’Étampes, vu l’arrêté
du 2 Mars 1932 portant règlement de l’Inspection Médicale
des Écoles, approuvé par Monsieur le Préfet de Seine
et Oise le 30 Mai 1932,
Arrêtons:
Article 1er — Madame Touzé, Docteur
en médecine de la Faculté de Médecine de Paris,
est désignée pour remplir pendant l’année scolaire
1940-1941, les fonctions de médecin-inspecteur des écoles
de la Ville d’Étampes. Elle recevra une indemnité de cinq
francs par visite d’élève.
Article 2 — Madame Dominique Amestoy
veuve en premières noces Larrandaburu, épouse en secondes
noces Roussé Infirmière diplômée, est réintégrée
à compter de ce jour dans ses fonctions d’Infirmière
pour l’année scolaire 1940-1941. Elle recevra un traitement annuel
de Douze mille francs. Fait en mairie, à Étampes, le dix
neuf octobre mil neuf cent quarante.
|
[Dans la marge:] Vu avec avis favorable à
l’approbation Versailles, le 9 décembre 1940. Le Directeur de la Santé
publique de Seine et Oise [signature illisible]
[Dans la marge:] Vu Versailles le 14 décembre
1948 pour le Préfet le Secrétaire général
pour l’administration (signature (illisible)
[Tampon:] Mairie d’Étampes (Seine et Oise)
[Tampon:] Le Président de la Délégation
Spéciale Municipale de la Ville d’Étampes
[Signé:] Lejeune, Lerebour, Chavigny, Audemard] [p.76]
|
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Réunion
du 24 Octobre [1940]
Étaient présent, MM. Lejeune,
Chavigny, Fontant et Audemard.
Matériel
La délégation est d’avis de faire
l’inventaire du matériel, outils et instruments de travail avec
prise en charge par les employés. Monsieur Simon assurera la
surveillance du matériel.
Bâtiments communaux
La délégation décide de
dresser l’inventaire des bâtiments communaux et du mobilier. Une
visite de tous les bâtiments sera faite par Monsieur Guitton qui
signalera les réparations à effectuer avec ordre d’urgence.
Décide de demander à Monsieur Gervaise un projet de 5 à
6 millions pour l’emploi éventuel de la main-d’œuvre. Une commission
pour l’étude du projet sera composée de MM. Martin, architecte,
Bonnin et Pierre Auclert, entrepreneurs et M. Tetard.
[Signé:] Lejeune, Lerebour, Chavigny, Audemard
|
|
Réunion
du 29 Octobre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Lerebour et Fontant
Commission des Allocations Familiales
La délégation municipale
spéciale, propose à Monsieur le Préfet la liste
suivante pour la désignation de deux exploitants agricoles devant
faire partie de la Commission des Allocations Familiales: Messieurs Conté,
Guérin Raymond, Godeau, Michon Léon et Grugeon.
[p.77]
|
|
Réunion
du 31 Octobre [1940]
Étaient présents MM. Lejeune,
Fontant, Chavigny, Lerebour, Audemard.
La délégation, décide
de porter les traitements des employés auxiliaires: Messieurs
Beauclair et Boulay à 1.050 francs, celui de Monsieur Bonnet à
950 francs, Mesdemoiselles Constantien Pierrette, Constantien Antoinette
à 750 francs, à compter du 1er Octobre. Décide de
fixer ainsi qu’il suit les traitements des moniteurs d’éducation
physique: Messieurs Jacquemin et Joanny à 300 francs, Melle Lafarge
et Mme Renard à 150 francs par mois à compter du 1er septembre
1940. Ces sommes seront mandatées sur le chapitre 18 «sports»
[Signé:] Lejeune, Lerebour, Chavigny, Audemard
|
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Réunion
du 5 novembre [1940]
Étaient présents, MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard.
La délégation, dit qu’il sera
demandé à Messieurs Poulet et Berthelot s’ils veulent
disposer des arbres abattus sur le Marché Franc et à quelles
conditions. Décide que Monsieur Bonnet secondera Monsieur Quitton
dans son service.
[Signé:] Lejeune, Lerebour, Chavigny, Audemard [p.78]
|
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Réunion
du 7 novembre [1940]
Cotes irrécouvrables
La délégation, en avoir délibéré,
admet en non-valeurs les sommes ci-après qui n’ont pu être
recouvrés au cours de l’exercice 1940:
1.643 f, 75 — canalisations et branchements
d’eau. 8.956 f, 80 — concessions d’eau. 84 f. — Transport par l’Ambulance
municipale (exercice 1938)
|
[Dans la marge:]
Vu et approuvé Versailles, le 17 décembre 1940 pour le
Préfet le Conseiller de Préfecture signé (illisible)
|
Affermage des droits
de place
La délégation, après en avoir délibéré,
n’est pas d’avis de mettre en adjudication l’affermage des droits de
place sur les marchés, dont la concession actuelle se termine
le 31 décembre prochain. Elle estime qu’on ne pourrait, en effet,
obtenir un fermage normal d’une adjudication dans les circonstances actuelles.
Il convient donc de remettre à plus tard, éventuellement,
cette adjudication. En conséquence, dit que la perception sera
faite en régie par le service de l’Octroi.
|
[Dans la marge:]
Vu et approuvé, Versailles le 26 novembre 1940 Pour le Préfet
le secrétaire général pour l’administration signé
(illisible)
|
Abattoir municipal —
Modification de la taxe
La délégation,
décide de porter de 0.06 à 0.08 c par kilog. de viande
la taxe pour le droit d’abatage prévu à l’article 102,
et de 0.03 à 0.05 par kilog la taxe de visite des viandes foraines
prévue à l’article 103 du règlement général
de l’abattoir du 6 décembre 1921. La date d’application est fixée
au 1er janvier 1941.
Stade municipal
La délégation, accepte l’offre du comité
sportif de verser dans la caisse commune 7% des recettes effectuées
lors des manifestations [p.79] sportives au stade
municipal. Dit que ces recettes seront affectées à l’entretien
du stade
|
[Dans la marge:]
Vu et approuvé Versailles le 26 Nov 1940 Pour le Préfet,
le secrétaire général pour l’administration signé
(illisible) [p.79]
|
Architecte municipal
La délégation, désigne Monsieur Martin,
architecte à Étampes comme architecte municipal à
compter du premier novembre mil neuf cent quarante. Ses honoraires sont
fixés a 5% du montant des mémoires des travaux exécutés
sous sa direction.
[Signé:]
Lejeune, Lerebour, Chavigny, Audemard
|
[Dans la marge:]
Vu et approuvé Versailles le 26 nov 1940 pour le Préfet
le secrétaire général pour l’administration signé
(illisible)
|
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Réunion
du 12 novembre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour
La délégation, après
avoir pris connaissance de la soumission Agnésina et Bertolotti
pour fourniture de cailloux pour l’entretien des chemins vicinaux en
1940, décide d’entendre Monsieur Houdinière, ingénieur
du Service Vicinal sur l’état d’entretien de ces chemins.
[Signé:] Lejeune, Lerebour, Chavigny
|
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Réunion
du 14 novembre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Fontant
Beaux-arts
La délégation vote le principe
d’une École de Peinture et de Dessin. Est d’avis, pour la réalisation,
de consulter MM. Balas et Lepoint-Duclos, de la Société
Artistique de la Région d’Étampes. [p.80]
Collège
La délégation maintient le salaire
de Madame Cailleau, femme de service, à 320 francs, en application
du tarif en vigueur. Considérant que Madame Cailleau se trouve
dans une situation nécessiteuse par suite de la disparition tragique
de son mari, lui vote un secours de cinq cents francs à prendre
sur l’article [l’article n’est pas renseigné, une ligne blanche avait
été prévue]. La délégation est d’avis
d’éteindre le chauffage dans les classes chaque soir par temps doux
pour réaliser des économies de combustible.
Indemnités aux
vieux employés
La délégation accorde l’indemnité
annuelle de 600 francs à Madame Gustave Marceaux, veuve d’un
cantonnier communal, au service de la Ville pendant 20 ans.
Chemin Champins
La délégation est d’avis d’entretenir
le chemin des Champins de la balayer et de boucher les trous.
Service des Eaux
Monsieur Chavigny rend compte de la visite
du comité d’hygiène au Moulin à Tan. La
délégation approuve la décision de porter le degré
de javelisation [ sic (javellisation)] de 12 à 15%. Les dalles
du caniveau seront jointoyées ou recouvertes d’un linoléum.
Est d’avis de procéder à l’étude d’un projet de
canalisation pour puiser l’eau en amont de l’usine au dessus du gué.
Adresse ses félicitations au Comité d’Hygiène pour
son travail.
[Signé:]
Lejeune, Lerebour, Chavigny [p.81]
|
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Réunion
du 15 novembre [1940]
Étaient présent: MM. Lejeune-Chavigny-Lerebour-Fontant.
La délégation estime que les
pharmaciens pourraient vendre un lait condensé non sucré
aux épiciers et crémiers.
École de Peinture
Monsieur Fontan [sic (Fontant)] demandera
à Monsieur Butel son opinion sur l’opportunité de cours
de dessin industriel par Monsieur Moinard. La création d’une
école de dessin, peinture et modelage est décidée.
[Signé:]
Lerebour, Chavigny, Lejeune
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Réunion
du 19 novembre [1940]
Étaient présents, MM. Lejeune,
Fontant, Chavigny, Lerebour, Audemard.
Entretien des chemins vicinaux
N°4-7-13-17
Soumission Agnésina et Bertolotti
La délégation, accepte la
soumission de Messieurs Agnésina et Bertolotti, entrepreneurs
à Roiville pour la fourniture de cailloux destinés aux
chemins vicinaux N° 4-7-13-17. Demande à Monsieur le
Sous-préfet de l’approuver en dispensant les entrepreneurs de
verser un cautionnement. Dit que le montant de la dépense (dix
mille francs) sera prélevé sur les crédits d’entretien
des chemins vicinaux ordinaires.
[Signé:] Audemard, Chavigny, Lejeune, Lerebour [p.82]
|
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Réunion
du 26 novembre [1940]
Étaient présents: MM Lejeune
Président, Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard membres et M.
Simon.
Régisseur – comptable
La délégation est d’avis de
nommer M. Boulay Régisseur comptable du service Ravitaillement.
Services Municipaux
Monsieur Simon donne le compte-rendu de
la réorganisation des services Municipaux notamment de la Voirie
et des Travaux. La délégation adresse ses remerciements
à M. Simon
Arbres de Noël
La délégation décide
de maintenir cette année les arbres de Noël pour les écoles
marternelles. Monsieur Fontant est chargé de l’organisation de
cette fête.
Moto-pompe
La délégation autorise Monsieur
le Président à passer un marché de gré
à gré avec les établissements Guinard, chemin de
la Fouilleuse à Saint-Cloud, pour l’achat d’un groupe moto pompe
incendie type 80 m3 centrifuge, tuyaux et accessoires s’élevant
à la somme de quarante huit mille soixante quinze francs.
Dit que la part de la Ville sera mandatée sur l’article 51 du
budget ordinaire, exercice courant «Matériel incendie,
entretien et remplacement»
Colis aux Prisonniers
La délégation est d’avis d’envoyer
un colis aux prisonniers d’Étampes.
[Signé:] Audemard, Chavigny, Lerebour, Lejeune [p.83]
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Arrêté [du 13 décembre 1940]
Régie de Ravitaillement
Monsieur Boulay Hippolyte 129 rue St Martin
à Étampes, est nommé Régisseur du service
Ravitaillement. Il recevra à cet effet du receveur Municipal des
avances au fur et à mesure des besoins à charge par lui
de rapporter les justifications d’emploi (quittances des créances
réels et autres pièces exigées par les règlements)
dans un délai de 15 jours. En raison de son honorabilité,
Monsieur Boulay est dispensé du versement d’un cautionnement. Cette
nomination aura effet à compter du quinze décembre mil
neuf cent quarante. En Mairie, à Etampes, le 13 décembre
1940. Le Président. Lejeune
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Réunion
du 29 novembre [1940]
Étaient présents, MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audermard, M.Simon.
Legs Brouard
La délégation accepte le legs
fait par Madame Veuve Brouard née Guérin, demeurant en
son vivant à Étampes, 38 rue Sadi-Carnot, décédé
à Humbligny «Cher» le 25 juillet 1940 d’une somme
de deux milles francs nette de frais et droits, à charge par la
Ville d’entretenir sa tombe dans le cimetière Notre-Dame-Nouveau.
Comité local d’assistance
aux prisonniers de guerre
La délégation décide
que le comité local sera composé ainsi qu’il suit: M. Tétard,
Président, MM. Couvé, Jousset, Paillet et les deux présidents
des sections de la Croix-Rouge.
Arbres – souches
La délégation décide
de donner les souches d’ormes du Boulevard Henri IV aux ouvriers qui
feront des demandes d’abattage. Elle est d’avis de réserver les
arbres morts pour le chauffage des bâtiments communaux ou pour les
indigents.
Legs Van Loo – Vente amiable
Rousseau
La délégation approuve la
vente de deux parcelles de terre non vendues à l’adjudication
du 16 avril 1936 des immeubles du Legs Van Loo, au profit de Monsieur Rousseau
propriétaire à Saclas: 1e 63 ares 32 de terre lieudit
«La Vallée à Saclas», section n° 332 et
356 moyennant le prix de 300 francs. 2e 12 ares 77 de terre, au même
lieu, section a N° 354 pour le prix de 100 francs. La ville de Paris,
colégataire, a approuvé cette vente amiable et Monsieur
le Préfet de la Seine a donné son accord le 22 mai 1940.
Cours d’apprentissage
La délégation municipale
spéciale, désireuse d’aider à la formation professionnelle
et morale des jeunes travailleurs, décide la création
de cours gratuits d’apprentissage. Le dessin industriel, le dessin de
construction, la technologie des divers [p.85] métiers existants
à Étampes y seront enseignés. La ville donnera
une subvention annuelle de Mille francs assurera le local, l’éclairage
et le chauffage. La direction en sera confiée à Monsieur
Paul ramé, ingénieur A et M et E.C.F. demande à Monsieur
le Préfet de Seine et Oise de vouloir bien donner son agrément
à ces cours, de leur accorder une subvention et enfin de décider
qu’ils seront alimentés par la taxe d’apprentissage payée
par les employeurs d’Étampes, 75% de cette taxe étant réservés
à la formation des ouvriers et des cadres moyens.
[Signé:] Audemard, Chavigny, Lerebour, Lejeune
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Réunion
du 3 décembre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Lerebour, Chavigny et Audemard membres. M. Simon.
Place saint Gilles. Pour la suppression
de la maison Dozias, accolée à l’Église Saint-Gilles,
il sera examiné si l’application du plant d’alignement pourra être
faite.
Vie dans la prairie de Gérofosse.
La proposition de Monsieur Paraire est acceptée en principe mais
sans conditions.
Triperie Barbier .
Avis favorable à l’ouverture d’une triperie, 38 rue
Reverseleux mais en signalant qu’elle ne correspond pas à un
besoin.
[Signé:] Audemard,
Chavigny, Lerebour, Lejeune [p.86]
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Réunion du 10 décembre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
président; Chavigny, Lerebour, Fontant, membres. M. Simon
Pain
La commune donne un avis favorable à
une augmentation de 0.05 par kilo de pain soit 3,f 15 à compter
du Dimanche 15 décembre.
Marché Société
Rateau
La délégation, approuve le
marché de gré à gré passé avec la
Société Rateau, à La Courneuve (Seine) pour la
fourniture d’une pompe centrifuge système «Rateau»
axe horizontal du type M.F.12-5 avec accouplement semi-élastique
et 1 bâti commun à la pompe et au moulin. Dit que cette fourniture
sera faite pour le prix net et forfaitaire de huit mille six cents
francs. Dit que cette somme sera mandatée sur l’article 67
«Travaux et dépenses diverses du Service des Eaux».
Bureau de Bienfaisance.
Comptes et budgets
La délégation approuve les
comptes et budgets du bureau de Bienfaisance se présentant comme
suit: 1° le compte de gestion du Receveur et le compte administratif
de l’Ordonnateur se soldant pour l’exercice 1939 par un excédent
de recettes de: 11.430f, 90. 2e le budget additionnel de l’exercice 1940
se montant en recettes et en dépenses à: 22.430f, 90. 3e le
budget ordinaire de l’exercice 1941 se montant en recettes et en dépenses
à: 60.000 f.
Fréquentation scolaire
La délégation approuve l’arrêté
de Monsieur le Président pour assurer la fréquentation
scolaire
Affichage
La délégation est d’avis d’afficher
dans cinq endroits de la Ville, les communications urgentes intéressant
les habitants. [p.87]
Frigorifique
La délégation décide
de réclamer à l’Etat au titre des frais d’occupation,
le montant des recettes de la chambre froide de l’abattoir, celle-ci
étant occupée continuellement par les services allemands.
[Signé:] Lerebour, Chavigny, Lejeune
Arrêté [du 13 décembre 1940]
Régie de Ravitaillement
Le président de la délégation
spéciale municipale de la Ville d’Étampes, arrête:
Monsieur Boulay Hippolyte, 129 rue Saint Martin à Étampes,
est nommé Régisseur d’avances du service de Ravitaillement.
Il recevra à cet effet du Receveur Municipal, à titre d’avance,
une somme de cent mille francs à prendre sur la somme de huit cent
cinq mille deux cent soixante dix huit francs et vint cinq qui à
été versée au Receveur, et ce, pour assurer les besoins
de Ravitaillement de la Ville. Le régisseur rapportera les justifications
d’emploi (quittances des créanciers réels) dans un délai
de quinze jours. En raison de son honorabilité, Monsieur Boulay,
est dispensé du versement d’un cautionnement. Cette nomination aura
effet à compter du quinze décembre mil neuf cent quarante.
En mairie à Étampes, le treize décembre mil neuf cent
quarante,
[Signé:] Lejeune
|
[Dans la marge:] Vu et approuvé, étant entendu que cette régie
fonctionnera sous l’autorité et la responsabilité de
M. le Président de la délégation spéciale
municipale d’Étampes en tant qu’ordonnateur et de M le Receveur
municipal d’Étampes, en tant que comptable. Versailles le 23
décembre 1940, le Préfet de Seine et Oise M. Chevalier
[p.88]
|
|
Marc Chevalier, nommé préfet de Seine-et-Oise
|
Réunion
du 17 décembre [1940]
Compte
administratif 1939
L’an mil neuf cent quarante, le dix sept
décembre, les membres composant la délégation
spéciale municipale de la commune d’Étampes se sont réunis
au lieu ordinaire de leurs séances. Étaient présents:
MM. Lejeune, Lerebour, Chavigny, Fontant, Audemard. M. Liger, maire,
rend compte au conseil municipal des recettes et des dépenses effectuées
pendant l’année 1939. Vu les diverses ordonnances et instructions
ministérielles sur la comptabilité des communes, et notamment
celles des 24 avril 1834, 10 avril 1835, 20 juin 1859 et la loi du 5 avril
1884; après s’être fait présenter le budget de l’exercice
1939 et les autorisations supplémentaires qui s’y rattachent, les
titres définitifs des créances à recouvrer, le détail
des dépenses effectuées et celui des mandats délivrés
par M. Le Maire, ordonnateur, le compte de l’administration de l’exercice
1939, accompagné du compte de gestion du receveur, ainsi que les
états des restes à recouvrer et des restes à payer
reportés sur 1939, procédant au règlement définitif
du budget de 1939, propose de fixer ainsi qu’il suit les recettes et les
dépenses dudit exercice, savoir:
Recettes. Les recettes, tant ordinaires
qu’extraordinaires de l’exercice 1939 évaluées par le
budget à: 4.764.463,75 ont dû s’élever, d’après
les titres définitifs des créances à recouvrer,
à la somme de: 4.027.022,67. De laquelle somme il convient de
déduire: savoir: pour les restes à recouvrer justifiés
et qui seront portés en recette au prochain comptes: 20.700,58
somme égale: 20.700,58 au moyen de quoi la recette de 1939 demeure
définitivement fixée à la somme de: 4.006.322.09
[p.89]
Dépenses:
Les dépenses créditées au budget 1939
s’élèvent à: 3.445.554. il faut y joindre celles
qui ont été l’objet de crédits supplémentaires
accordées dans le cours de l’exercice: 1.436.246,71. Total des
dépenses présumées: 4.881.800,71. De cette somme
il faut déduire celle de: savoir: 1° crédits ou portion
de crédits restés sans emploi comme excédant le montant
réel des dépenses: 604.592,05. 2° dépenses faites,
mais non ordonnancées avant le 15 mars 1940 et à reporter
aux budgets suivants: 338.534,64. Somme égale 943.126,69. Au
moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de l’exercice
1939 sont définitivement fixées à 3.938.674,02.
Les recettes de toute nature étant de: 4.006.322,09. Les dépenses
de 3.938.674,02. Il reste par conséquent pour excédent
définitif la somme de: 67.648,07. Laquelle sera portée
au chapitre des recettes supplémentaires du budget et de l’exercice
1940, à laquelle il y a lieu d’ajouter l’excédent des exercices
antérieurs, soit: 233.757,57. Toutes les opérations de l’exercice
sont déclarées définitivement closes et les crédits
annulés. |
[Ecrit en hauteur le total de la
somme:] 301.405,64
|
Matériel du marché.
Location des locaux rue de Beauce
La délégation, en raison de la mise en régie
de perception des droits de place que les marchés et en l’absence
d’immeuble communal pour entreposer le matériel, décide
de continuer au compte de la Ville, la location des locaux rue de Beauce,
16, appartenant à M. Chretien, pour une année, moyennant
un loyer annuel de 3.700 francs étant entendu que l’installateur
logé dans l’immeuble, participera pour moitié dans le montant
dudit loyer à compter du 1e Octobre 1940. |
[Dans la marge:] Vu et approuvé Rambouillet le 15 janvier 1941, le Sous
Préfet, signé: Jean Marquet [p.90]
|
Dit que la dépense sera prise sur le
chapitre 15 bis.
Budget additionnel 1940
La délégation municipale
approuve le budget additionnel pour l’exercice 1940 s’élevant
en recettes et en dépenses à la somme de 899.937f, 24.
[Signé:] Audemard, Lerebour, Chavigny, Lejeune
|
|
Réunion
du 19 décembre 1940
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Simon.
Plan d’urbanisme – Proposition
Danger
La délégation prend connaissance
des propositions de M. Danger, Architecte diplômé, concernant
un projet d’aménagement et d’embellissement de la Ville. La
délégation renvoie la proposition devant la commission
d’urbanisme.
Fournitures scolaires,
année scolaire 1940-1941
La délégation, autorise Monsieur le Président
à passer un marché de gré à gré au
mieux des intérêts de la ville, 1° pour la fourniture
des objets de classe et fournitures scolaires nécessaires aux
élèves des Écoles communales de la Ville et de l’E.P.S
pendant l’année scolaire 1940-1941. 2° pour la fourniture
des livres scolaires et livres de prix nécessaires aux élèves
des écoles communales de la Ville et de l’E.P.S pendant l’année
scolaire 1940-1941. La dépense sera prise sur l’article «Matériel
d’enseignement et fournitures scolaires»
[Signé:] Lerebour, Chavigny, Lejeune
|
[Dans la marge:] Vu et approuvé, Rambouillet le 15 janvier 1941,
le sous Préfet signé Jean Marquet [p.91]
|
|
|
Réunion du 20 décembre [1940]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Audemard, Simon
La délégation décide la
réfection du chemin des Champins notamment de combler les trous.
M. Simon est chargé de surveiller le
travail.
[signé: 4 signatures
illisibles]
|
|
|
Réunion du 9 janvier 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour
Legs Jacquot. La délégation émet
un avis favorable à la délibération de la commission
administrative de l’hôpital-hospice d’Étampes acceptant
le legs fait à son profit par Madame veuve Jacquot.
Budget 1941 hôpital-hospice
d’Étampes
La délégation approuve le budget
ordinaire 1941 de l’hôpital-hospice s’élevant en recettes
et en dépenses à la somme de: 1 760 000 francs.
Vente du fumier. La délégation
après avoir pris connaissance des propositions faites par plusieurs
maraîchers,
Autorise Monsieur Rousseau Emile, maraîcher
à Étampes chemin de la gare Saint-Martin, à enlever
le fumier de la ville du 1er décembre 1940 au 30 juin 1941, moyennant
une redevance de deux francs par jour et par cheval. L’enlèvement
aura lieu tous les dix jours environ et les paiements seront effectués
dans les premiers quinze jours du mois suivant.
[signé: Lerebour, Lejeune,
Chavigny] [p.92]
|
|
Réunion du 24 janvier 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Fontant, Lerebour, Audemard.
Exonération location
de jardins avenue de Bonnevaux
La délégation, après en
avoir délibéré,
Décide d’exonérer de leurs loyers
pour 1940, les locataires des jardins avenue de Bonnevaux, en raison de
la privation de jouissance par suite de vol au moment de l’exode et la
prise de possession actuelle par les allemands:
|
MM.
|
Cousin
|
20 f.
|
|
|
Legendre
|
15 f.
|
|
|
Bourg
|
25 f.
|
|
|
Monmoutou
|
25 f.
|
|
|
Hubert
|
40 f.
|
|
|
Puis René
|
17.50
|
|
|
Puis Maurice
|
17.50
|
Remploi d’obligations
amorties
La délégation,
Décide le remploi en achat de rente
5% amortissable 1920:
1° de la somme de 249.48 de l’amortissement
de l’obligation du Crédit Foncier 1910. N° 623673 amortie
2° de la somme de 327.20 représentant
l’amortissement de l’obligation Ville de Paris 1871. N° 258.144 amortie
3° de la somme de 327.20 représentant
l’amortissement de l’obligation Ville de Paris 1871. N° 601.100
4° de la somme de 327.20 représentant
l’amortissement de l’obligation Ville de Paris 1871. N° 742.085
|
[En
marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 20 février 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet
|
Commission d’admission
des demandes de chaussures
La délégation propose de constituer
ainsi qu’il suit la commission d’admission des demandes de chaussures:
Président: M. le président de
la délégation municipale [p.93] spéciale de la ville d’Étampes.
Mme Lajugie. 1 rue Edouard Béliard.
Titulaire.
Mme de Witte. 24 rue Saint-Martin. Suppléante.
Mme Devil. rue des Aveugles. Titulaire.
Mme Legendre. 8 rue Paul Doumer. Suppléante.
Dr Pelletier. rue du Haut Pavé. Titulaire.
M. Paulin-Hippolyte. Suppléant.
M. Représentant
des marchands de chaussures et cordonniers. Titulaire.
M. Suppléant.
M. Lasserre secrétaire de mairie. Rapporteur
ayant voix consultative.
Projet d’aménagement. La délégation
est d’avis d’ajourner l’établissement d’un projet d’aménagement
et embellissement de la ville estimant que les propositions de monsieur
Danger architecte urbaniste, ne peuvent être retenues en raison
de l’importance de la dépense.
[signé: 4 signatures]
[p.94]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Lerebour, Fontant, Audemard.
Prisonniers de guerre
La délégation considérant que le crédit
ouvert à l’article 317 du budget «Secours aux familles des
réservistes et mobilisés» n’a pu être entièrement
employé,
Décide d’attribuer sur ce crédit
une somme de huit mille six cents francs au comité local d’assistance
aux prisonniers, destinée à l’envoi de colis aux prisonniers
et à l’organisation d’un arbre de Noël pour les enfants
de ces prisonniers et des orphelins de guerre.
|
[En marge:] Vu et approuvé,
Rambouillet le 13 février 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Budget primitif de 1941
La délégation approuve le budget
primitif de l’exercice 1941 s’élevant en recettes et en dépenses
à la somme de: 3 874 120 francs
Budget du service vicinal
exercice 1941
La délégation approuve le budget
primitif de l’exercice 1941 du service vicinal s’élevant en recettes
et dépenses à: 195 924 francs
Legs Van Loo
La délégation après en
avoir délibéré, approuve le compte d’administration
de monsieur Moulin, séquestre de la succession de monsieur Van Loo
pour la période comprise entre le 14 septembre 1931 et le 20 septembre
1940; ledit compte se soldant par un excédent de recettes de 36 271,61
f.
En outre les membres de cette délégation
donnent tous pouvoirs et autorisations nécessaires à monsieur
Lejeune, président, à l’effet de:
Toucher et recevoir tous prix de vente et d’adjudication
des immeubles dépendant de la succession de monsieur va Loo,
vendus à divers: 1° aux termes d’un procès-verbal
d’adjudication dressé par Me Leflon, notaire à Étampes
le 16 avril 1936;
2° et aux termes d’un procès-verbal
d’adjudication sur surenchère dressé par le même
notaire le 27 juin 1936;
Toucher également tous intérêts
échus ou à échoir desdits prix;
Prendre connaissance du compte complémentaire,
faisant suite au partage dressé par Me de Gandt, notaire à
Étampes, et Me Bezin, notaire à Paris, le 30 janvier 1932,
l’approuver ou le contester, en toucher le reliquat, donner toute quittance
et décharge [p.95] au mandataire chargé de l’exécution
du partage;
Prendre connaissance du compte d’administration
de monsieur Moulin, l’approuver ou le contester; déterminer les
sommes dont il se trouverait débiteur, en toucher le montant ou payer
celles qui seraient dues, donner ou retirer toutes quittance et décharge;
Procéder à tous partages complémentaires
des biens dépendant de la succession de monsieur Van Loo, composer
les masses, faire et accepter tous abandonnements, laisser tous objets
en commun, donner tous pouvoirs pour les administrer ou pour en suivre
le recouvrement, procéder à tous comptes complémentaires;
Demander et opérer la conversion, ou
transformation de tous titres et actions, obligations et autres valeurs
nominatives, en titres au porteur, reçu de tous titres au porteur
en titres nominatifs;
Requérir et opérer le remboursement
de toutes rentes et valeurs amorties, signer toutes demandes de conversion,
de transfert, ou de remboursement, opérer la remise de tous certificats
d’inscription;
De toutes
sommes reçues ou payées, donner ou retirer quittances et
décharges; reconnaître s’il y a lieu tous paiements antérieurs,
consentir toutes mentions et subrogations, faire mainlevée et
consentir la radiation, avec désistement de tous droits d’hypothèque,
privilège, action résolutoire ou en folle enchère,
de toutes inscriptions ou saisies, oppositions, et autres empêchements
quelconques. Le tout avec ou sans constatation de paiement; remettre
ou se faire remettre tous titres et pièces, retirer et donner
toutes décharges;
Passer et signer tous actes et procès-verbaux, élire
domicile, substituer et généralement faire le nécessaire.
[4 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 10 février 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet. [p.96]
|
|
|
Arrêté [du 28 janvier 1941]
Le président
de la délégation spéciale municipale de la ville d’Étampes,
Arrête:
La commission d’admission des demandes de chaussures
est composée ainsi qu’il suit:
Madame Lajugie, rue Edouard Béliard,
1, titulaire,
Madame de Witte, 24 rue Saint-Martin, suppléante,
Madame Devil, 4 rue des Aveugles, titulaire,
Madame Legendre, 8 rue Paul Doumer, suppléant,
M. le Docteur Pelletier, père de famille
nombreuse, titulaire.
M. Paulin-Hippolyte,
d° suppléant.
Madame Vve Chaleil, représentant des
marchands de chaussures et cordonniers, titulaire.
M. Nancy, cordonnier, représentant des
marchands de chaussures et cordonniers, suppléant.
M. Lasserre, rapporteur ayant voix consultative.
En mairie à Étampes, le vingt huit janvier mil neuf
cent quarante et un.
[signé: illisible]
|
[En marge:] Vu et approuvé Rambouillet le 28 février 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.97]
|
|
|
Réunion du 6 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour.
Marchés
La délégation délègue
messieurs Petit et Lorry pour s’occuper des marchés de la ville,
du placement des marchands et des abonnements et propose un nouveau tarif.
Responsabilité
de la commune
La commission décide de souscrire une
police d’assurance pour la garantie de la responsabilité de la
commune auprès de la «Mutuelle du Mans» représentée
par M. Sugy assureur à Étampes, avec une garantie d’un million.
[3 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 14 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Audemard.
Aménagement des
terrains de jeux
La délégation après avoir
pris connaissance des projets d’aménagement de différents
terrains dans la ville comme terrains de jeux, estime que les dépenses
à engager devraient être diminuées de moitié.
La situation financière de la ville ne [p.98] permet pas de faire face à des dépenses
aussi considérables pour frais d’étude des dits projets.
La ville ne pourrait envisager une partie des projets que si une subvention
de 80% pouvait être acquise avant tous travaux.
Monsieur le président donne communication
à la délégation:
1° d’une lettre de Mr des Rieux président
du conseil d’administration de la Caisse d’Epargne au sujet du déménagement
du musée.
2° d’un projet de translation des corps
des victimes du bombardement du 14 juin.
[3 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 18 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour.
Fourniture d’essence
et d’huile
La délégation demande à
monsieur le sous-préfet, l’autorisation de payer sur simple facture
les fournitures d’essence dépassant la somme de trois mille francs,
les instructions préfectorales faisant obligation du paiement
comptant aux distributeurs des contingents d’essence. [p.99]
Caveau provisoire – Dépôt
Derancourt
La délégation est d’avis de maintenir
à 800 francs le montant des frais de dépôt du corps
de M. Derancourt dans le caveau provisoire.
École Sainte-Croix
La délégation décide la
construction d’une échelle à l’extrémité
de la galerie de la cour intérieure pour assurer l’évacuation
des classes en cas d’incendie.
Il est décidé de prendre la galerie
et les escaliers.
Tarif des droits de place
sur les marchés (page 103)
[3 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 20 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard.
Plan d’aménagement
La délégation
après avoir pris connaissance des nouvelles propositions de monsieur
Sanger, architecte urbaniste, pour l’établissement d’un plan
d’aménagement et d’embellissement de la ville, regrette de ne
pouvoir donner suite à ce projet, les ressources budgétaires
ne permettant pas de faire face à une dépense aussi élevée
pour frais d’études.
[3 signatures illisibles]
[p.100]
|
|
Arrêté [du 22 février 1941]
Le président de la délégation
spéciale municipale de la ville d’Étampes,
Vu l’arrêté préfectoral
du 15 février 1941,
Arrête:
Article 1er. Les prix maxima de vente
au détail des bois de chauffage dans la commune d’Étampes
sont fixés ainsi qu’il suit (taxe à la production comprise,
droits d’octroi et taxe de transaction en sus):
Bois de chauffage rendu porte du client:
– en 100 cm
le stère
|
117 –
|
– scié
1 trait
|
125 –
|
– scié
2 traits
|
133 –
|
– scié
3 traits
|
141 –
|
– scié
4 traits
|
149 –
|
– scié
5 traits
|
157 –
|
En mairie à Étampes le vingt deux février
mil neuf cent quarante et un.
Le président [signature illisible]
|
[En marge:] Vu et soumis à l’approbation. Rambouillet le 5 mars 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet]
[En
marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 28 mars 1941. Pour le préfet, le secrétaire
général pour la police, illisible
|
|
|
Arrêté [du 24 février 1941]
Le président de la délégation
spéciale municipale de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 21 juin 1898, articles 3 et suivants,
Considérant que l’immeuble situé
rue Saint-Jacques 53, menace ruine;
Qu’il y a lieu de prendre d’urgence les mesures
de sécurité pour éviter les accidents, [p.101]
Arrête:
Article 1er. Monsieur Poujade est mis en demeure
de démolir d’urgence son immeuble, 53 rue Saint-Jacques et rue
Pavée.
Article 2. Monsieur Jules Faye, locataire
de l’immeuble rue Saint-Jacques, 53, devra laisser libres les lieux qu’il
occupe dans un délai de huit jours à dater de la notification
du présent arrêté.
Article 3. Monsieur le commissaire de
police est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Fait en mairie à Étampes,
le vingt quatre février mil neuf cent quarante et un.
Le président, [signature illisible]
|
|
Réunion du 25 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard.
Commission de la chaussure
La délégation propose monsieur
Nancy Alexandre, cordonnier, pour remplacer monsieur Couvé à
la commission de la chaussure.
Consultations prénatales
La délégation s’engage à
garantir une somme de deux mille francs à titre d’honoraires du
Docteur Corbillon qui assurera les consultations prénatales, 35
rue Evezard, à partir du 8 mars 1941, avec déduction des
honoraires qui seront versés au titre des assurances sociales.
Chauffage des écoles
libres.
La délégation en présence
du nombre des élèves indigents [p.102] fréquentant les deux écoles privées
de Saint-Pierre et de Notre-Dame, lesquelles présentent un déficit
marqué, décide de fournir du charbon pour le chauffage
de ces deux écoles comme pour les autres écoles communales.
Cantine scolaire
Monsieur Laffin assure le ravitaillement et
la marche de la cantine scolaire avec une capacité remarquable
et avec un rare dévouement auxquels la délégation tient
à rendre hommage.
En raison des difficultés que rencontre
monsieur Laffin pour le ravitaillement par le fait qu’il ne dispose
d’aucune somme pour acheter au comptant, la délégation
est d’avis que le comité de la Caisse des Écoles, autorise
une avance de 500 francs à monsieur Laffin comme antérieurement.
Soupe populaire
Il apparaît que de nombreuses familles
n’auront plus pour mars la totalité de leurs tickets de pain
afférents à ce mois.
Pour réduire la misère dans laquelle
ces familles se trouveront, la Délégation enregistre l’espoir
du Secours National de mettre sur pied, dans les semaines prochaines
et en accord avec la cantine scolaire une extension de cette œuvre pour
une soupe populaire.
La délégation demande au service
de ravitaillement de bloquer tout ce qu’il pourra pour alimenter cette
soupe populaire ainsi que la cantine scolaire et de céder les denrées
à la Caisse des Écoles aux meilleures conditions.
Service de la voirie
– Bicyclette
La délégation approuve l’achat
d’une bicyclette d’occasion en bon état pour le prix de 707 f.
à la Maison Billault, rue Neuve Saint-Gilles, pour le service
de la voirie.
Personnel communal
La délégation demande à
messieurs Lasserre et [p.103] Bonnet, chefs de service, de faire des propositions
pour la compression du personnel et l’application des lois sur les limites
d’âge et le travail féminin.
Tarif des droits de place
sur les marchés
La délégation décide de
fixer ainsi qu’il suit le tarif des droits de place et fourniture de
matériel sur les marchés de la ville d’Étampes à
compter du 22 février 1941:
Paniers légumes ou fruits jusqu’à 0,50 m ou exposition
à la main
|
0,50
|
Paniers légumes ou fruits jusqu’à 1 m
|
1,00
|
d°
d° au-dessus
|
2,00
|
œufs (petits paniers)
|
0,25
|
d° (mannes jusqu’à 0,50 m)
|
1,00
|
d° d°
au-dessus
|
1,50
|
Volailles: poulet, canard
|
0,50
|
Lapin
|
0,50
|
Oie, faisan
|
0,75
|
Dinde, lièvre
|
0,75
|
Chevreaux
|
1,00
|
Poussins
|
0,10
|
Bestiaux: cheval, bœuf, vache, mulet, âne par tête
|
3,00
|
Porc, veau
|
1,00
|
Mouton, brebis, chèvre
|
1,00
|
Voitures: dételées
|
0,75
|
attelées ou automobiles
|
1,00
|
tenant lieu de boutique
|
10,00
|
Etalage par terre sur 1 m de profondeur, le mètre courant
|
2,00
|
Etalage sur table, couvert ou non, matériel appartenant
au commerçant
|
3,00
|
Etalage sur table, matériel de la ville, non couvert,
le mètre courant
|
3,50
|
Etalage sur table, matériel de la ville, couvert, le mètre
courant
|
5,00
|
Les planches fournies par la ville seront comptées par
2m. Minimum de perception fixé à
|
5,00
|
[p.104] Les objets ou marchandises non désignés
nominativement au présent tarif seront taxés comme les marchandises
ou objets avec lesquels ils ont le plus de rapport.
La municipalité pourra en cas de nécessité
déplacer le marché sans indemnité aux usagers.
Interdiction est faite aux marchands de poissons,
volailles, lapins, boucheries, etc, etc, de jeter sur le sol des détritus,
déchets ou entrailles d’animaux. Ils devront se munir de récipients
pour les recueillir; il en est de même pour tout débris de
bois, cuir, verre, vaisselle.
La municipalité a toujours le droit
d’indiquer aux marchands les emplacements qu’ils devront occuper et
la profondeur de leurs étalages ainsi que de révoquer les
permissions par elle données.
Les marchands sont tenus d’obtempérer
aux ordres du représentant de la ville tant pour le choix des
emplacements que pour la disposition générale du marché.
Les passages nécessaires à la
circulation devront être maintenus libres de même que les
portes d’habitation, ouvertures ou devantures de boutiques.
Abonnement
Tous les commerçants pourront demander un abonnement mensuel
à dater du 1er mars aux mêmes conditions leur assurant leur
place réservée jusqu’à 12 heures et l’assurance qu’en
cas d’absence il ne sera pas placé sur leur emplacement habituel
un commerçant concurrent.
L’abonnement sera payable d’avance selon le
nombre de samedis dans le mois et le premier samedi de chaque mois. Le
montant restera acquis à la ville en cas d’abandon.
Chaque abonné sera tenu de remettre
au monteur du marché une étiquette en carton fort ou en
métal portant son nom et la mention «Réservé».
Cette étiquette sera accrochée à son emplacement habituel.
La perception sera assurée par le préposé
en chef de l’octroi et un employé communal.
[3 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et transmis
à M. le préfet aux fins d’approbation.
Rambouillet, le 24 sept.e 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet.
Vu et approuvé.
Versailles le 26 sept.e 1941.
P. le préfet, le conseiller de préfecture [p.105]
|
|
|
Réunion du 28 février 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Simon.
Ilots et maisons insalubres.
La délégation municipale spéciale,
Dénonce l’insalubrité des ilots
et immeubles reconnus par le comité municipal d’hygiène
et d’urbanisme dans sa séance d’hier.
Demande à monsieur le préfet
de Seine-et-Oise de transmettre le dossier au conseil départemental
d’hygiène.
Demande d’assistance
aux vieillards
La délégation donne les avis
suivants:
|
Hénot
Pauline Clémence Vve Bercier: 11 bis place Saint-Gilles
|
favorable
|
|
Chauvet Ernest:
65 rue du Pt St Mars
|
favorable
|
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Beauvallet
Désiré Paulin: route d’Orléans
|
favorable
|
|
Brun Paul Eugène:
sans domicile fixe
|
favorable
|
|
Verdelet Julie
Angéline épse Séron: 11 rue Paul Doumer
|
favorable
|
|
Lebrun Françoise
Eugénie Vve Chauffour: 12 rue de Gérofosse
|
défavorable
|
|
Dupuy Maria
Antoinette Vve Grandchamp: ruelle St Symphorien
|
favorable
|
|
Fortaillé
Paul: 20 avenue de Paris
|
favorable
|
|
Boineau Louise
Marie Vve Gaillard: 20 rue Paul Doumer
|
favorable
|
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Serviget Jules
Marie Joseph: 169 rue de la République
|
favorable
|
|
Gibert Marie
Victorine Vve Rebèche: 19 place St-Gilles
|
favorable
|
|
Charbonnel
Marcel Roger: 35 rue du Haut Pavé
|
favorable
|
[3 signatures illisibles]
[p.106]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Audemard, Simon
Legs Van Loo
La délégation demande à monsieur le sous-préfet
l’autorisation d’imputer à l’article 25 du budget additionnel
1940 «Legs Van Loo. Arrérages antérieurs» la
somme de: 1 927, 50 f. représentant la différence entre
le remboursement de 92 obligations, Crédit National 1923 amorties
et le remploi effectué.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 10 mars 1941.
Le sous-préfet, Jean Marquet
|
Commission administrative
de l’hôpital-hospice
Désignation d’un
administrateur
La délégation, nomme monsieur Génot, directeur
des laboratoires Dausse à Étampes comme administrateur de
l’hôpital-hospice d’Étampes en remplacement de monsieur des
Rieux démissionnaire.
|
[En marge:] 4e division – 2e bureau établissements hospitaliers.
Vu.
Versailles le 11 avril 1941.
Pour le préfet, le conseiller de Préfecture. Illisible
|
Terrains de jeux scolaires
La délégation,
Approuve le projet de création de terrains
de jeux scolaires présenté par monsieur Warnery, architecte
à Paris, 46 rue de Lafayette
1° Place de l’Ouche pour une dépense
subventionnable de 327 621 f. 50
2° Promenade du Port pour une dépense
subventionnable de 315 291 f.
[2 signatures illisibles]
[p.107]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard
Affermage de la foire
St Michel
La délégation admet en non-valeurs
le montant de l’affermage de la foire Saint-Michel (3 000 francs)
la foire n’ayant pas eu lieu en raison des évènements.
Rosières
La délégation décide d’attribuer
en 1941 les dotations des legs de Lort et Van Loo, d’organiser deux
cérémonies de couronnement des rosières, l’une
en mai, l’autre en septembre.
Cantine scolaire
La délégation décide de
verser des acomptes aux entrepreneurs ayant exécutés des
travaux pour l’installation de la cantine dans les locaux rue au Comte.
[3 signatures illisibles]
[p.108]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Audemard, Fontant
Cotes irrécouvrables
La délégation admet en non-valeurs les états
de cotes irrécouvrables des exercices 1938 - 1939 - 1940 présentés
par M. le receveur municipal et s’élevant à: 1 818 f.-
2 800 f.- et 3 800 f.
|
[En marge:] Vu et transmis à M. le préfet avec avis favorable.
Rambouillet, le 24 mars 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet
|
Moulin à Tan
La délégation décide l’exécution
d’urgence des travaux prévus par la commission d’hygiène
et notamment de boucher les interstices des dalles du caniveau entre
les filtres et les pompes.
La délégation est d’avis d’établir
la prise d’eau au-dessus du gué le plus rapidement possible.
Matériel du marché
La délégation approuve l’inventaire
du matériel du marché établi contradictoirement avec
l’ancien concessionnaire le 7 mars dernier.
Elle est d’avis de ne pas prendre le camion
et sa remorque.
Fixe à 109 950 le prix forfaitaire
de reprise du matériel du marché en application du paragraphe
6 du cahier des charges des droits de place des marchés du 4 septembre
1931, approuvé par M. le sous-préfet de Rambouillet le 30
octobre 1931.
De cette somme forfaitaire, il sera déduit
l’échéance du 1er janvier s’élevant à la somme
de: 1551 f.
Celle du 1er avril s’élevant à
la somme de: 17 800 f.
Les frais de saisie du matériel, soit:
1935 f.
La délégation admet en non-valeurs les échéances
du 1er juillet et du 1er octobre 1940, le marché ayant été
suspendu du fait des évènements et la perception en régie
des droits de place depuis le mois d’août jusqu’au 31 décembre.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 26 février 1943
le sous-préfet: Jean Marquet [p.109]
|
Théâtre –
Assurance
La délégation décide de
porter à 1 200 000 frs l’assurance du théâtre
et accessoires contre l’incendie (A. M. S. et Oise et «La Concorde»)
Employés communaux
La délégation décide de
porter les traitements des agents de police:
1°Agent Goubé – classe exceptionnelle
– 14 000 frs
2° Agent Sellier – 2e classe – 12 800
frs
3° Agent Crochot – 2e classe – 12 800
frs
4° Brigadier Jacob – traitement actuel
de brigadier – logé plus 100f. d’indemnité de chauffage
et d’éclairage.
Administration municipale
La délégation décide de
réclamer au Dr Camus, ancien maire, tout ce qu’il a fait perdre
à la ville d’Étampes du fait de ses décisions personnelles.
En ce qui concerne les frais de représentation
du Docteur Camus pendant le mois d’octobre, la délégation
est d’avis de surseoir au paiement et de connaître les motifs du
refus de l’ancienne municipalité d’établir le mandat.
Jardin Guettard
La délégation considérant
que Monsieur Sellier, agent de police, ne jouit d’aucun des avantages
en nature dont bénéficient ses collègues,
Décide de lui octroyer à titre
gratuit le Jardin Guettard à titre de compensation.
[3 signatures illisibles]
[p.110]
|
|
Réunion du 26 mars [1941]
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant
Jardins ouvriers
La délégation municipale
a pris possession d’un terrain inculte au lieudit Guinette appartenant
à la Société d’Habitations à Bon Marché
des Anciens Combattants de Seine et Oise, pour y créer des jardins
ouvriers.
84 jardins ont été attribués
aux demandeurs et mis aussitôt en culture.
La délégation demande le bénéfice
de la loi du 25 novembre 1940 et sollicite au profit de chaque exploitant
la subvention forfaitaire de cent cinquante francs accordée par
la loi du 25 novembre 1940.
|
[En marge:] Dès maintenant la même délégation entend
prendre possession de tous terrains incultes qui seraient mis ultérieurement
à la disposition de la ville, soit par abandon, soit par location
pour la création de jardins ouvriers et demande que la même
subvention soit accordée aux attributaires des lots qui seraient
créés par la suite dans les terrains incultes cédés
ou loués
|
Honoraires de l’architecte
La délégation
est d’avis d’ajourner le paiement des honoraires réclamés
par monsieur Bernet, architecte, en raison de la situation financière
de la ville.
Legs veuve Chauvet
La délégation décide d’accepter le legs
fait par madame Clémentine Eugénie Armant veuve Chauvet
pour l’entretien du caveau de famille Chauvet-Armant n° 2715 dans le
cimetière Saint-Martin.
|
[En marge:]
Vu et approuvé.
Versailles le 10 juin 1941.
P. le préfet, le secrétaire génal p. l’admon
|
Service des travaux
La délégation
est d’avis de porter à 1 500 francs le traitement de monsieur
Bonnet à compter du 1er mars 1941.
Le traitement du planton de la mairie est porté
à [blanc]
[3 signatures illisibles]
[p.111]
|
|
Réunion du 1er avril [1941]
Étaient présents: MM. Lejeune
et Lerebour
Inscriptions
Tout propriétaire ou locataire d’immeuble
est tenu d’enlever immédiatement et sans délai les papillons
ou inscriptions ayant un caractère tendancieux. Faute de ce faire
un avis taxé lui sera aussitôt adressé. L’auteur
de l’inscription ou l’afficheur du tract s’expose à des poursuites.
Avoine
Les propriétaires de chevaux sont invités
à faire connaître leurs besoins en indiquant le nombre
de chevaux et le nom du fournisseur.
[2 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 3 avril [1941]
MM. Lejeune et Chavigny étaient présents.
Bons du Trésor
La délégation est d’avis d’adresser
un appel aux habitants d’Étampes en faveur des Bons du Trésor.
Service d’incendie –
Tour de séchage
La délégation décide l’achat
d’une tour de séchage [p.112] pour les tuyaux du service d’incendie.
[3 signatures illisibles]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Lerebour, Fontant
Professeur de gymnastique
La délégation est d’avis de créer
un poste de professeur de gymnastique pour enseigner l’éducation
physique dans les écoles de la ville.
Secours aux prisonniers
La délégation décide en
principe d’affecter au comité de Secours aux Prisonniers de guerre
d’Étampes tout ce qui reste du crédit «Secours aux
Mobilisés».
Service des eaux
Monsieur le président rend compte de
la visite du Dr Renard, directeur des services d’hygiène de Seine
et Oise pour rechercher les causes de cas de typhoïde constatés
à Étampes.
La délégation est d’avis d’exécuter
les améliorations à apporter au système de pompage
et celles qui seront indiquées dans le rapport que dressera le
Dr Renard.
Logements insalubres
La délégation est d’avis de demander
un inspecteur [p.113] d’hygiène pour effectuer
une enquête sur les logements insalubres de la ville.
[2 signatures illisibles]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Lerebour, Chavigny, Fontant
Hôpital-hospice
d’Étampes – Legs Fuzel
La délégation, après en
avoir délibéré, émet un avis favorable à
la demande de mise en vente par adjudication de trois immeubles provenant
du legs Fuzel ainsi qu’il est indiqué dans la délibération
de la commission administrative de l’hôpital-hospice d’étampes,
et de l’immeuble rue de la Tannerie à Étampes.
Compléments de
crédits
La délégation, après en
avoir délibéré,
Décide de reporter sur les crédits
insuffisants de l’exercice 1940 les excédents présentés
par certains articles du budget du même exercice:
Article 16 – Frais de bureau (insuffisance)
|
6 029,70
|
Art. 23 – Impression des budgets excédent
|
5 000,00
|
Art. 22 – Frais de téléphone et comm. téléph.
Excédent
|
1 029,70
|
|
|
Article 21 – Imprimés à la charge de la commune
|
2 175,00
|
Art. 22 – Frais de téléphone et comm. téléph.
|
2 175,00
|
|
[p.114]
|
Art. 38 – Traitement des agents de police
|
395,00
|
Art. 39 – Alloc. familiales
|
395,00
|
|
|
Art. 43 – Allocation aux S.P.
|
8 694,50
|
Art. 44 – Indté diverses aux S.P. et à l’officier
|
1 415,00
|
Art. 45 – Indté pour services payés
|
2 000,00
|
Art. 53 – Frais de bureau
|
5 279,50
|
|
|
Art.
46 – Assurances accidents des S.P.
|
260,00
|
Art.
53 – Frais de bureau
|
260,00
|
|
|
Art. 51 – Matériel d’incendie
|
1 660,00
|
Art. 53 – Frais de bureau
|
1 660,00
|
|
|
Art. 62 – Allocations familiales
|
129,00
|
Art. 59 – Trait du personnel
|
129,00
|
|
|
Art. 67 – Travaux et dépenses du service des eaux
|
11 026, 80
|
Art. 68 – Entretien des canalisations et branchements d’eau
|
11 026,80
|
|
|
Art 99 – Allocations familiales
|
2 548,00
|
Art. 102 – Matériel frais entretien
|
2 548,00
|
|
|
Art. 112 – Salaire personnel voyer
|
7 777,50
|
Art. 114 – Indté au personnel voyer
|
5 000,00
|
Art. 115 – Alloc. fam.
|
2 777,50
|
|
|
Art. 123 – Matériel automobile de la voirie
|
3 585,00
|
Art. 125 – Promenades et plantations
|
3 585,00
|
|
|
Art. 124 – Assurances du matériel automobile
|
1 407,00
|
Art. 125 – Promenades et plantations
|
1 407,00
|
|
|
Art. 170 – Habillement du personnel de l’octroi
|
1 796,00
|
Art. 165 – Remises au personnel
|
1 796,00
|
|
|
Art. 180 – Indemnité pour frais perception pesage
|
65,00
|
Art. 179 – Alloc. fam.
|
35,00
|
Art. 183 – Entretien et répar. Matériel abattoirs
|
30,00
|
|
|
Art. 191 – Indemnité de logement aux instituteurs
|
2 693,00
|
Art. 204 – Traitement des professeurs des cours complémentaires
|
2 693,00
|
|
|
Art. 215 – Chauffage des écoles et bâtiments scolaires
|
3 149,60
|
Art. 216 – Eclairage
|
3 149,60
|
|
[p.115]
|
Art. 218
– Matériel enseignement et fournitures scolaires
|
14 914,00
|
Art. 213 – Entretien des écoles publiques
|
14 914,00
|
|
|
Art. 58 add. – Affaire Debibié
|
769,00
|
Art. 395 – Dépenses imprévues
|
769,00
|
[En marge, p.113:] Vu
et approuvé. Rambouillet, le 24 avril 1941. Le sous-préfet:
Jean Marquet
Cours d’apprentissage
Comme suite à la création en
date du 29 novembre 1940 de cours municipaux d’apprentissage (dessin
industriel, dessin de construction, technologie des divers métiers
existants à Étampes) et après nouvelle délibération,
la délégation spéciale municipale d’Étampes,
1° Constate que les cours envisagés
sont indispensables pour la formation des apprentis de la ville d’Étampes,
menuisiers, peintres et autres du bâtiment, mouleurs, modeleurs,
serruriers, mécaniciens, électriciens, chaudronniers et
autres de l’industrie et de l’artisanat. Leurs patrons ne peuvent pas
en effet, et en général, leur assurer la formation théorique
nécessaire et prévue au contrat d’apprentissage (dessin
et technologie générale notamment).
2° Désire que ces cours soient obligatoires
pour les enfants ayant signé des contrats d’apprentissage, lesquels
d’ailleurs prévoient un enseignement méthodique et complet;
3° Décide que ces cours seront gratuits.
4° Déclare enfin qu’il sera institué
une commission locale professionnelle.
Avenue Charpentier
La délégation décide de
réparer d’urgence la chaussée de l’avenue Charpentier
et de goudronner immédiatement.
[3 signatures illisibles]
[p.116]
|
|
Electrification de la
ferme de Guinette et du Faubourg Saint-Pierre
Monsieur le président expose qu’il est
saisi d’un projet d’électrification des écarts de la commune,
à réaliser dans le cadre départemental et intéressant
les fermes et hameaux ci-après:
Le montant des travaux serait de: 105 000
francs
La commune bénéficierait d’une
subvention de l’Etat de 40%. Les 60% restant à sa charge par
une participation du capital des intéressés et par une
participation de la commune. Celle-ci pourrait recevoir un prêt
de l’Etat au taux de 3% amortissable en 30 ans. Ce prêt serait consenti
par l’intermédiaire du département et la commune devrait
voter les centimes suffisants pour rembourser l’annuité correspondante,
soit 5,10% des sommes restant à la charge de la commune,
Ouï l’exposé du président
de la délégation spéciale et après avoir
délibéré, la délégation
1° Décide de réaliser les
travaux d’électrification des écarts de la ferme de Guinette,
ateliers Mille, route de Dourdan et du faubourg Saint-Pierre dans les
exploitations agricoles de messieurs Grugeon et d’un poste de prise de
courant pour battages pour différents cultivateurs;
2° Sollicite le bénéfice
de la subvention de 40% de l’Etat ou plus si possible,
3° S’engage, après accord avec les
intéressés, à couvrir les dépenses restant
à la charge, soit 63 000 francs de la manière suivante:
— participation en capital des intéressés:
15% de 105 000 francs….15 750,-
— participation de la commune….47 250,-
Total 63 000,-
4° Sollicite le bénéfice
du prêt de l’Etat à 3%, amortissable en 30 ans, susceptible
d’être réalisé par le département, pour couvrir
la participation communale, et s’engage à voter les centimes nécessaires
pour assurer le remboursement au département de l’annuité
correspondante, soit:
47 250 x 5,10% = 2 409,75 F
[3 signatures illisibles]
[p.117]
|
|
Arrêté [du 15 avril 1941]
Le président de la délégation
spéciale municipale de la ville d’Étampes,
Vu l’article 102 de la loi du 5 avril 1884;
Vu la plainte à nous faite par divers
cultivateurs de la commune des déprédations dont ils sont
victimes et sur l’offre qu’ils ont faite de surveiller eux-mêmes
les terres qu’ils exploitent;
Considérant que les deux gardes-champêtres
ne peuvent suffire à exercer une surveillance efficace sur les
exploitations agricoles de la commune qui s’étend dans toute la
vallée d’Étampes, alors qu’ils sont déjà chargés
de la police rurale,
Arrête:
Article 1er. Les ci-après nommés:
1° - Godeau René, cultivateur à
Bois Regnault
2° - Méry Louis, cultivateur au
Moulin à Tan
3° - Devaux Auguste, ancien garde-chasse,
au moulin à Tan
4° - Martignon Octave, rue du Petit Saint
Mars
5° - Rousseau Marcel, agriculteur, 227
rue de la République
6° - Richard Maurice, agriculteur, 20 rue
du Hameau de Bretagne
7° - Coutadeur Louis, agriculteur, 28 rue
Sadi-Carnot
8° - Godeau Louis, 3 place de l’Hôtel
de Ville
Sont nommés gardes-messiers de la commune
d’Etampes, chargés de la surveillance des récoltes de
blé, avoine, seigle, escourgeon, orge, fourrage, haricots, pommes
de terre, betteraves, etc.
Article 2. Leurs pouvoirs s’exerceront
pour la présente année du 1er mai au 31 octobre prochain.
Article 3. Le présent arrêté
sera soumis à l’agrément de monsieur le sous-préfet.
Fait en mairie à Étampes
le 15 avril mil neuf cent quarante et un.
[signature illisible] [p.118]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Simon
Electrification des hameaux
et écarts de la commune
Allègement des
charges d’électrification
La délégation demande le bénéfice
de l’article 108 de la loi de finances du 31 décembre 1936 pour
l’allègement des charges contractées par la ville d’Étampes,
pour l’électrification des hameaux et écarts de la ville.
Pour faire face aux dépenses de ce projet
un emprunt de 195 000 f. a été contracté par
la ville auprès de la Caisse Nationale des Retraites pour la vieillesse
le 31 décembre 1936.
Au cours de l’exécution des travaux,
la commission départementale d’examen des marchés a accordé
à la suite d’une demande en révision, une augmentation
à concurrence de 41 549 F.
Par ailleurs les modifications de ligne demandées
par le Ministère de l’Air ont entraîné une dépense
supplémentaire qui a été fixée à
9 372 F. par le service du Génie Rural.
Ces travaux ont fait l’objet de décisions
d’attribution en date des 17 octobre 1936, 25 août 1938 et 18
octobre 1938.
Réquisition de
charbon pour le chauffage des écoles
La délégation décide de
payer le montant de la réquisition de combustible faite le 12
décembre 1940 sur la société Industrielle des Abattoirs
Parisiens, pour le chauffage des écoles communales de la ville.
Dit que la dépense sera prise sur l’article
215 du budget primitif 1941.
Moniteur de gymnastique
La délégation désigne monsieur
Jacquemin comme [p.119] professeur de gymnastique et d’éducation
physique de la ville d’Étampes à compter du 1er mai 1941
au traitement mensuel de 1 500 francs.
Commission d’agriculture
Monsieur Ball, horticulteur à Villesauvage
est désigné pour constituer une commission d’agriculture
et de culture maraîchère.
Employés communaux
La délégation faisant droit à
la demande des employés de mairie décide d’appliquer à
chacun d’eux le statut des employés communaux et le classement
auquel ils ont droit.
Receveur municipal
La délégation donne acte à
monsieur le président de sa communication concernant l’élévation
de classe de monsieur Blondeau, receveur municipal, à la 2e classe,
2e échelon.
Legs Brouard
La
délégation,
Après
en avoir délibéré,
Décide
d’accepter le legs fait par madame veuve Brouard née Guérin,
de la somme de deux mille francs pour l’entretien de sa tombe.
[3 signatures illisibles]
[p.120] |
[En marge:] Vu conformément
à la loi du 4 février 1901 avec observation que l’accomplissement
des formalités prévues par le décret du 1er février
1896 n’a donné lieu à aucune observation ./. Versailles
le 2 septembre 1941. P. le préfet le secrétaire général
pour l’administration = Lacombe
|
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour et Fontant
Service des eaux
La délégation décide d’employer
M. Lecoy, mutilé du travail-sauveteur breveté-aux ateliers
de la ville pour la réparation des compteurs. Messieurs Bonnet
et Simon fixeront le travail et le salaire à la journée.
Assurances
La délégation
est d’avis de se renseigner pour connaître quelle est la position
des mutilés du travail au point de vue accidents du travail.
[3 signatures illisibles]
[p.121]
|
|
Arrêté [du 29 avril 1941]
Nous, maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Arrêtons:
Monsieur Jacquemin René, est nommé
moniteur de gymnastique et d’éducation physique de la ville d’Étampes
à compter du 1er mai mil neuf cent quarante et un, au traitement
mensuel de mille cinq cent francs.
En mairie à Étampes le 29 avril 1941
[signature illisible]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 23 juin 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour et Fontant
Donation Dozias
La délégation,
Attendu que monsieur Dozias, marchand de chevaux
à Étampes, rue des Cordeliers, offre de faire donation à
la ville d’Étampes d’un bâtiment à usage de remise
sis à Étampes, place Saint-Gilles et qui se trouve adossé
contre l’église Saint-Gilles à la droite de l’entrée
principale
Attendu que cette donation, faite sans charge,
est par sa nature même avantageuse aux intérêts de
la ville et qu’il importe de l’accepter
Attendu que l’offre de monsieur Dozias permet
de réaliser sans difficultés et sans autres frais que ceux
de la démolition, une opération d’urbanisme dont la réalisation
en [p.122] d’autres circonstances eut été longue
et couteuse,
Autorise monsieur le maire à accepter
la donation en question, offerte par monsieur Dozias, à faire ce
que devra afin de parvenir à la démolition de ladite remise.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 17 juillet 1941. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Analyse des eaux de la
ville
Monsieur le président donne communication
du résultat de l’analyse des eaux de la ville.
La délégation estime que la javellisation
est insuffisante et qu’il y a lieu de demander l’avis d’un spécialiste.
Incendie au théâtre
La délégation,
Accepte les indemnités offertes par
les compagnies d’assurances pour un commencement d’incendie au théâtre
municipal, savoir:
1° - par la compagnie «La Concorde»:
1 754,90 F
2° - par la compagnie «La mutuelle
de Seine et Oise»: 4 705,05 F
Octroi – Nouveau tarif
La délégation,
Vote en principe le nouveau tarif de l’octroi
à appliquer dans la ville d’Étampes selon les dernières
lois, après avis de l’administration des contributions indirectes
sur le mode de perception à adopter.
[3 signatures illisibles]
[p.123]
|
|
Extrait du Journal officiel du 6 mai 1941
Par arrêté en date du 5 mai 1941,
pris en exécution de la loi du 16 novembre 1940, l’Amiral de la
Flotte, Ministre Secrétaire d’Etat à l’Intérieur,
a procédé à la nomination suivante:
Est nommé Maire de la ville d’Étampes:
M. Lejeune Pierre, professeur de droit commercial,
président de la délégation spéciale, en
remplacement de M. Camus.
Pour extrait conforme, le
sous-préfet, Directeur du Cabinet
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Fontant
Eaux
La délégation prend connaissance
du devis dressé par la Compagnie générale de Filtrage,
Décide de poursuivre l’étude,
notamment pour le brassage.
Piscine municipale
La délégation,
Fixe ainsi qu’il suit le tarif qui sera pratiqué
à la piscine municipale à compter du 25 mai 1941.
Baignoire – Ticket à 6 francs donnant
droit à un bain en cabine de 30 minutes maximum. Ce ticket ne
donne pas droit à la piscine.
Douche et piscine – Ticket à 3,50 F
donnant à une douche en cabine de 30 minutes maximum à
un placard ou porte-habits et un bain en piscine.
Douches en commun – Ticket à 3 francs
donnant droit à une douche en commun de 30 minutes maximum [p.124] et à un bain en piscine.
Sociétés – Ticket à 2
francs donnant droit à une douche en commun de 30 minutes maximum
et à un bain en piscine. Ces tickets sont réservés
aux élèves des écoles et du collège accompagnés
d’un surveillant des sociétés «Étampes Natation»
et de gymnastique.
Spectateurs – Ticket à 1 franc (parent
accompagnant un jeune enfant moins de 12 ans)
Ticket à 2 francs – Autres spectateurs.
Balcon de l’Hôtel
de Ville
La délégation accepte de faire
un essai de restauration sans aucun engagement.
Bouche d’incendie
La délégation décide d’installer
une bouche d’incendie au carrefour Saint-Basile.
[3 signatures illisibles]
Arrêté [n°1 du 20 mai 1941]
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Vu la loi du 21 juin 1898,
Vu les articles 388, 444, 445, 446, 447 et
471 du Code pénal
Considérant que les terrains en culture
et spécialement les jardins potagers sont l’objet de déprédations
de toute nature [p.125]
Qu’il importe dans l’intérêt général
et notamment du ravitaillement, d’assurer de la façon la plus
efficace la protection des semences et des récoltes;
Arrête:
Article 1er. En tant que de besoin,
il est institué sur le territoire de la commune un corps de garde-messiers
chargés de la protection des terres ensemencées et des récoltes.
Article 2. Les garde-messiers seront
assermentés et comme tels auront pouvoir de dresser procès-verbaux
des délits et contraventions visés par les lois et règlements
sur la protection des terrains cultivés et notamment les articles
74 et 75 de la loi du 21 juin 1898 (Code rural) et 388, 444, 445, 446, 447
et 471 du Code pénal.
|
Abeille d’Étampes du samedi 10 mai 1941,
p.1
|
Article 3. Sont nommés garde-messiers à
compter de ce jour et jusqu’au 30 novembre 1941.
Messieurs:
Godeau René Louis, né le 13 mai
1890 à St-Cyr-la-Rivière, Seine et Oise, agriculteur à
Bois-Regnault.
Méry Louis Pierre, né le 30 mars
1884 à Mérobert, Seine et Oise, agriculteur au Moulin à
Tan.
Desvaux Auguste, né le 8 octobre 1888
à Fervanchères, Orne, ancien garde-chasse au moulin à
Tan.
Martignon Octave, né le 14 novembre
1893 à Étampes, ancien charcutier, rue du Petit Saint Mars.
Rousseau Marcel Arthur, né le 9 juin
1884 à Étampes, agriculteur, 227 rue de la République.
Richard Maurice Louis, né le 18 août
1885 à Ormoy la Rivière, agriculteur, 20 rue du Hameau de
Bretagne.
Coutadeur Louis Joseph, né le 19 janvier
1891 à Sermaises, Loiret, agriculteur, 28 rue Sadi-Carnot.
Godeau Louis Georges Henri, né le 23
janvier 1909 à Étampes, ancien agriculteur, 3 place de l’Hôtel
de Ville.
Fait à Étampes, le vingt mai mil neuf cent quarante
et un.
Le maire d’Étampes,
[signature illisible]
|
[En marge:] Vu et agréé.
Rambouillet le 17 juin 1941.
Le sous-préfet : Jean Marquet [p.126]
|
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Arrêté [n°2 du 20 mai 1941]
Nous, maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Vu le règlement de la piscine municipale
en date du 9 mai 1938,
Arrêtons:
Monsieur Gérard Roux, né à
Étampes le vingt six mars mil neuf cent vingt trois, est nommé
surveillant de piscine pour la période du 25 mai au 15 septembre
mil neuf cent quarante et un, au traitement mensuel de mille cent francs.
Fait en mairie, à
Étampes le vingt mai mil neuf cent quarante et un.
Le maire d’Étampes, [signature
illisible]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant
Electrification des hameaux
et écarts de la commune
Affaire «Egera»
La ville d’Étampes ayant été
appelée par le liquidateur de la société E.g.e.r.a.
devant le conseil de préfecture en paiement du solde des travaux
d’électrification des hameaux et écarts et en dommages-intérêts.
Monsieur Dubois, inspecteur général des Ponts et Chaussées
a été nommé expert pour examiner généralement
les intentions du demandeur.
Il a déposé son rapport où
il conclut:
1°. Les travaux utilement faits par Egera
pour le compte de la ville s’élèvent à: 191 000
francs
2°. Le refus par la ville de verser un
acompte en mars [p.127] 1937 de 60 000 francs au moins, a mis
l’entrepreneur dans l’impossibilité de continuer les travaux.
3°. La société Egera a fait
toute diligence utile en vue d’obtenir les autorisations nécessaires
à l’exécution des travaux.
4°. La mise en régie n’était
pas justifiée.
5°. L’indemnité qui serait due par
la ville d’Étampes à la société Egera du fait
de sa mise en liquidation peut être évaluée à
75 000 francs.
Il en ressort que si le conseil de préfecture
entérine le rapport de l’expert, la ville devra payer:
1- Le solde des travaux
|
71 000
|
2- Les intérêts depuis le 7 mai 1937 évalués
à
|
14 200
|
3- Les dommages-intérêts
|
75 000
|
|
160 200
|
La ville d’Étampes est en droit de critiquer
le rapport de l’expert.
Il est permis notamment de soutenir que:
1° le retard dans les autorisations n’est
pas imputable à la ville,
2° la ville n’avait pas à verser
des acomptes pour majorations des prix puisque la commission d’examen
des marchés dans sa séance du 5 mai 1937 décidait
de ne permettre ce versement qu’après l’achèvement des travaux,
3° si les acomptes versés n’ont
pas dépassé 120 000 frs c’est que le génie
rural et l’ingénieur Blanchet estimaient que la valeur des travaux
exécutés ne dépassait pas cette somme.
A cet égard, si l’on en croit l’expert,
il faudrait convenir qu’ils auraient commis des erreurs et que
c’est à la ville d’en supporter les conséquences.
Sur ce point qui est important, la discussion
du rapport de l’expert est malaisée, c’est pourquoi la ville a,
d’accord avec son conseil, entrepris des pourparlers de transaction.
Indiscutablement les travaux et les intérêts
représentent 85 200 francs sont dûs.
Après plusieurs rendez-vous entre le
liquidateur d’Egera et Mr Poirel, avoué, un projet de transaction
a été élaboré [p.128] aux termes duquel toutes causes de préjudice
confondues, la dette de la ville serait fixée à 100 000
francs.
La société Egera accepte à
condition que cette somme soit versée avant le 15 juillet 1941,
et réserves étant faites sur le sort d’un matériel
lui appartenant et demeuré sur les chantiers depuis.
Il y a lieu d’accepter la transaction proposée,
mais de faire toutes réserves également sur la responsabilité
de la ville dans la conservation du matériel abandonné
sans contrôle pendant des années sur les lieux du travail
par une société en liquidation.
La délégation municipale,
Décide de mettre fin transactionnellement
au différend qui oppose la liquidation de la société
Egera à la ville d’Étampes et de l’instance pendante devant
le conseil de préfecture interdépartemental de Seine et
Oise et Seine et Marne.
En conséquence,
la ville paiera avant le 15 juillet à la liquidation de la société
Egera une somme nette et forfaitaire de 100 000 francs (cent mille
francs) réglant définitivement les causes de l’instance.
Pour permettre le versement immédiat,
cette somme sera payée par voie d’autorisation spéciale,
observation faite que cette somme sera régularisée par
l’inscription au budget additionnel de l’exercice 1941.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 4 juillet 1941. Le sous-préfet
Jean Marquet
|
Création de jardins
ouvriers
La délégation municipale a pris
possession d’un terrain inculte depuis plusieurs années au lieudit
guinette, appartenant à la Société d’Habitations à
Bon Marché des Anciens Combattants de Seine et Oise, pour y créer
des jardins ouvriers. M. Dormann, Président de ladite société
a mis gratuitement ce terrain à la disposition de la ville. 80
jardins ont été attribués aux demandeurs et sont
actuellement en culture.
La délégation demande le bénéfice
de la loi du 25 novembre 1940 et sollicite au profit de chaque exploitant
la subvention forfaitaire de cent cinquante francs accordée [p.129] par la loi du 25 novembre 1940;
S’engage à n’utiliser ces subventions
que pour ces nouveaux jardins créés à l’automne
1940 et affectés exclusivement à la culture des légumes
pour la consommation familiale.
[3 signatures illisibles]
|
|
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu l’arrêté préfectoral
du 15 février 1941,
Arrête:
Article 1er. Les prix maxima de vente
au détail des bois de chauffage et de boulange dans la commune
d’Étampes sont fixés ainsi qu’il suit (taxe à la
production comprise, droits d’octroi et taxe de transaction en sus):
1° Bois de boulange
Sapin fendu le stère 150 frs
Bouleau
d° 130 frs
Chataignier
d° 140 frs
Tous les bois de chauffage ou la charbonnette
d° 120 frs
Sciage = 8 frs par trait.
En mairie, à Étampes
le 26 mai 1941.
Le maire, [signature illisible]
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour
Marché
La délégation décide de
contracter une assurance [p.130] de six mois pour le camion affecté au
service du montage des marchés appartenant à M. Secrurier,
ancien concessionnaire,
Approuve l’avenant qui sera dressé pour
la garantie de la commune.
[3 signatures illisibles]
|
|
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu l’article 97 de la loi du 5 avril 1884,
Arrête:
Article 1er. Il est formellement interdit à
toute personne de vendre, tant sur la place publique que chez les particuliers,
tout objet de quelque nature qu’il soit.
Article 2. Ces ventes ne peuvent avoir lieu
qu’au jour du marché et sur les emplacements réservés
aux marchands.
Article3. Monsieur le commissaire de police,
la gendarmerie et tous agents de la force publique sont chargés
d’assurer l’exécution du présent arrêté.
En mairie à Étampes,
le 28 mai 1941
Le maire, [signature illisible] [p.131]
|
|
Hôpital-hospice
– Compte administratif et compte de gestion du receveur
La délégation,
Approuve le compte de gestion du receveur et
le compte administratif de l’ordonnateur, exercice 1940.
Ces comptes se soldent par un excédent
de recettes de 150 357,91 F
[3 signatures illisibles]
|
|
Arrêté de monsieur le préfet de Seine et Oise
[du 26 mai 1941]
Le préfet de Seine et Oise,
Officier de la Légion d’Honneur,
Vu la loi du 16 novembre 1940 portant réorganisation
des corps municipaux,
Vu les instructions de Monsieur le Ministre,
secrétaire d’Etat à l’Intérieur, en date du 6 janvier
1941,
Vu le dernier dénombrement quinquennal
en date du 1936 fixant le chiffre des populations totales soumises à
l’application de la loi,
Vu l’arrêté de Monsieur le Ministre,
secrétaire d’Etat à l’Intérieur en date du 5 mai
1941 portant nomination de monsieur Lejeune Pierre en qualité de
Maire d’Étampes,
Vu la liste de présentation établie
par ce magistrat municipal, conformément à la loi du 16
novembre 1940 susvisée, en vue de la nomination de conseillers municipaux
de la commune d’Étampes;
Sur la proposition de monsieur le sous-préfet
de Rambouillet,
Arrête:
Article
1er. Sont nommés conseillers municipaux [p.132] de la commune d’Étampes:
M. Chavigny Charles,
mécecin-vétérinaire, conseiller général
M. Lerebour Alfred, président de la caisse régionale
de crédit agricole de Seine et Oise à Étampes.
M. Fontant Pierre, industriel
M. Audemard Pierre, électricien
Mme Touzé Françoise, Docteur en médecine
M. Blanchet Félix, ingénieur des travaux publics
de l’Etat
M. Cattiaux Pierre, négociant
M. Chausson Calixte, typographe
M. Durand François, entrepreneur, président
de la chambre syndicale
M. Gaury Paul, mécanicien
M. Génot Pierre, industriel
M. Hubert Joseph, comptable, président
de la société de Secours Mutuels des Ouvriers
M. Imbault André, agriculteur au Chesnay
M. Martignon Octave, ancien commerçant
M. Pierre Paul, ancien commerçant
M. Poirel Robert, avoué
M. Rousseau Richard, maraîcher
M. Simon Henri, négociant
M. Simon Pierre, négociant, prisonnier
de guerre
Article 2. Monsieur le sous-préfet de
Rambouillet est chargé de l’exécution du présent
arrêté qui prendra effet à la date à laquelle
il sera notifié à M. le Maire d’Étampes.
Fait à Versailles
le 26 mai 1941
Le préfet de Seine
et Oise
Marc Chevalier
|
|
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant
Legs Vassal – Remploi
d’obligations
La délégation,
Décide le remploi en rente 5% 1920
amortissable des trois [p.133] obligations canal de Panama amorties:
1° - N° 1702.420 (tirage du 15 février
1940)
2° - N° 1607.284 (tirage du 15 mai
1940)
3° - N° 1779.066 (tirage du 16 août
1940)
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 13 juin 1941. Le sous-préfet: Jean Marquet
|
Monuments historiques
La délégation après avoir
pris connaissance des communications de monsieur le sous-préfet
au sujet des travaux à effectuer à différents monuments
historiques, décide de renvoyer les projets devant le prochain
conseil.
Caisse des écoles
La délégation,
Approuve les mémoires suivants pour
valoir marchés:
Facture Girard-Boutet (du 3 janvier 1941) fournitures de tabliers:
|
3 741
|
Facture Cattiaux (du 31 janvier 1941) fourniture de matériel
de cuisine:
|
6 505
|
Facture Cottin (du 31 mars 1941) fourniture de pommes de terre:
|
6 960
|
Facture Cottin (du 20 mai 1941) fourniture de haricots:
|
3 500
|
Bourse d’études
La délégation,
A la demande de monsieur le préfet de Seine et Oise examine
la demande de bourses de monsieur Audran Léon, demeurant à
Étampes, 67 boulevard Saint-Michel, en faveur de son fils, André,
candidat aux écoles d’Arts et Métiers;
Après en avoir délibéré,
Considérant que la famille Audran est
de condition modeste,
Est d’avis d’accueillir favorablement cette
demande. [p.134]
Brigadier de police
La délégation est d’avis de maintenir
à monsieur Jacob, brigadier de police, la gratuité de son
éclairage (éclairage seulement).
[3 signatures illisibles]
|
|
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu l’article 97de la loi du 5 avril 1884,
Considérant que les marchands ambulants
offrent la plupart du temps leurs marchandises qui sont de qualité
inférieure à des prix qui ne sont pas en conformité
avec ceux qui doivent être pratiqués, et qu’il s’en suit
une hausse de ces articles,
Que les autorités occupantes se plaignent
généralement de la visite que font ces personnes à
leur domicile,
Qu’il arrive quelque fois que les femmes qui
présentent ces articles, sont peu recommandables pour leurs mœurs
Qu’en général ce genre de commerce
est pratiqué par des personnes de nationalité israélite,
ce qui est mal vu par les services allemands,
Que d’autre part, il convient d’interdire
le stationnement prolongé sur le territoire de la commune des
nomades ou forains, qui créent des troubles sur le territoire,
et qu’en offrant des marchandises à domicile ils procurent les
moyens de prolonger ce stationnement indésirable,
Arrête:
Article 1er. Il est formellement interdit
à toute personne, de vendre tant sur la place publique que chez
les particuliers tout objet de quelque nature qu’il soit.
Article 2. Ces ventes ne peuvent avoir
lieu qu’au jour du marché et sur les emplacements réservés
aux marchands.
Article 3. Monsieur le commissaire
de police, la gendarmerie et tous agents de la force publique sont chargés
d’assurer l’exécution du présent arrêté.
En mairie, le 11 juin 1941.
[signature illisible] [p.135]
|
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Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour
Ilots et maisons insalubres
La délégation municipale, comme
suite à sa délibération du 28 février 1941,
Dénonce l’insalubrité des îlots
et immeubles de l’îlot n° 1 reconnus par le comité municipal
d’hygiène et d’urbanisme dans sa séance du 27 février
1941 et dans sa séance de ce jour;
Cet îlot n° 1 comprend les rues de
la Vigne, Paul Doumer, de la Manivelle, Brunard et le carrefour du Moulin
Sablon, ainsi qu’il est indiqué au plan joint;
Décide d’engager la procédure
d’insalubrité édictée par la loi du 15 février
1902 modifiée par la loi du 24 juin 1938,
Demande à monsieur le préfet
de Seine et Oise de transmettre le dossier au conseil départemental
d’hygiène.
Ilot n° 1
La délégation après avoir
pris connaissance de la lettre de monsieur l’ingénieur des Ponts
et Chaussées sur les déviations des routes 20 et 191,
est d’avis de demander à M. Gervaise de présenter un tracé.
[3 signatures illisibles]
Indemnités aux
vieux employés
La délégation, décide
que monsieur Guitton Victor, ancien directeur des travaux, recevra à
compter du 1er juin 1941 une indemnité mensuelle de trois cents
francs;
Dit que cette somme sera mandatée sur
le crédit inscrit chaque année au budget «Indemnités
aux vieux employés». [p.136]
|
|
Arrêté [du 15 juillet 1941]
Le maire de la ville d’Étampes, chevalier
de la Légion d’Honneur,
Vu le décret du 7 février 1941,
articles 266 et suivants,
Arrête:
Article 1er. Sont nommés membres de
la commission communale de sécurité de la ville d’Étampes:
Le capitaine commandant la subdivision des
sapeurs pompiers
Le commissaire de police
Monsieur Martin, architecte à Étampes
Monsieur le Docteur Lacheny
Monsieur le directeur du Sud-Lumière
à Étampes
Monsieur le directeur du service des eaux à
Étampes
Monsieur le directeur de la compagnie du gaz
à Étampes
Monsieur Duguay, au titre de délégué
des établissements visés par le décret
Monsieur Moyer, au titre de délégué
des personnels desdits établissements.
En mairie à Étampes
le quinze juillet mil neuf cent quarante et un.
[en marge: Vu. Versailles, le 26
juillet 1941. Le secrétaire général pour la police]
Le maire, [signature illisible]
|
|
Réunion du 15 juillet 1941
Vente de fumier
La délégation, après avoir
pris connaissance des propositions faites par plusieurs maraîchers,
Autorise monsieur Rousseau Emile, maraîcher à Étampes,
chemin de la gare Saint-Martin, à enlever le fumier de la ville,
du 1er juillet au 31 décembre 1941, moyennant une redevance de
deux francs vingt cinq par jour et par cheval. [p.137]
L’enlèvement aura lieu tous les dix
jours environ et les paiements seront effectués dans les premiers
quinze jours du mois suivant.
[3 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 18 juillet [1941]
Mémoires pour
valoir marchés
La délégation,
Demande à monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marché les mémoires dus
pour fournitures faites à la ville:
– Société Frizat frère et sœur à
Étampes. Fournitures diverses de quincaillerie: 6 471,15 F
= Cette somme sera mandatée sur l’article
83 «Entretien du matériel et du mobilier des bâtiments
communaux»
– Monsieur Voisin, directeur de l’usine à gaz à
Étampes. Fourniture de coke: 3 448,40 F
= Cette somme sera mandatée sur l’article
215 «Chauffage des écoles et des bâtiments scolaires»
Monsieur Couté, ferme de Guinette à
Étampes. Fourniture d’avoine: 4 368F
Monsieur Michaut, ferme de Bois-Mercier à
étampes. Fourniture de paille et fourrage: 6 987,70 F
= Ces sommes seront mandatées sur l’article
128 «Nourriture des chevaux»
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 9 août 1941. Le sous-préfet [p.138]
|
Mémoire pour valoir
marché
La délégation,
Demande à monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marché le mémoire de
monsieur Voisin, directeur de l’usine à gaz d’Étampes pour
fournitures de coke faites à la ville d’Étampes: 7 026,70
F
Cette somme sera mandatée sur l’article
215 «Chauffage des écoles et bâtiments scolaires»
[3 signatures illisibles]
[p.139]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 21 août 1941. Le sous-préfet Jean Marquet
|
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Réunion du 25 juillet 1941
MM. Lejeune, Chavigny, Lerebour, Durand, Génot,
Cattiaux, Chausson, Gaury, Simon, Rousseau, Pierre, Poirel, Blanchet,
Hubert, Fontant sont présents
Plan d’aménagement,
d’extension et d’embellissement de la ville d’Étampes
Le conseil,
Décide de confier à monsieur
Paul Danger, architecte urbaniste, demeurant à Paris, 6 rue d’Angoulême,
la mission d’étudier et de rédiger le projet d’aménagement,
d’extension et d’embellissement de la ville, en exécution des
lois des 14 mars 1919 et 19 juillet 1924;
Approuve le marché de gré à
gré à passer avec monsieur Danger pour l’exécution
de ces travaux, et portant modalité du paiement des honoraires;
Dit que le premier acompte (15% à la
signature du marché) soit 8 100 francs sera avancé
par la ville d’Étampes étant entendu que la somme de 54 000
francs représentant le prix forfaitaire dudit marché sera
intégrée dans l’emprunt départemental qui doit servir
à financer les travaux d’embellissements prévus.
[12 signatures illisibles]
[p.140]
|
|
Arrêtés
[Arrêté du 28 août 1941]
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Considérant que le poste de directeur
de la voirie se trouve actuellement sans titulaire,
Vu la circulaire de monsieur le préfet
de Seine et Oise en date du 7 juillet 1941, n° 730,
Arrête:
Article 1er. Monsieur Bonnet Marcel
André, né à Joinville, Brésil, le 21 mai
1909, adjoint technique au service de la voirie, est désigné
comme directeur de la voirie, avec effet du premier juillet 1941.
Article 2. Il recevra le traitement
afférent à la 6e classe de cette catégorie.
Fait en mairie, le vingt
huit août mil neuf cent quarante et un.
Le maire, [signature illisible]
|
|
[Arrêté du 9 septembre 1941]
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Vu la loi du 21 juin 1898,
Vu les articles 388, 444, 445, 446, 447 et
471 du code Pénal;
Considérant que les terrains en culture
et spécialement les jardins potagers sont l’objet de déprédations
de toute nature;
Qu’il importe, dans l’intérêt
général et notamment du ravitaillement d’assurer de la
façon la plus efficace la protection des semences et des récoltes;
Vu les instructions télégraphiques
de monsieur le préfet de Seine et Oise du 8 septembre 1941 en
vue de la protection et la surveillance des meules et granges par suite
de la recrudescence des incendies criminels;
Arrête:
Article 1er. En tant que de besoin,
il est institué sur [p.141] le territoire de la commune un corps de garde-messiers
chargés de la protection des terres ensemencées et des récoltes.
Article 2. Les garde-messiers seront
assermentés et comme tels auront pouvoir de dresser procès-verbaux
des délits et contraventions visés par les lois et règlements
sur la protection des terrains cultivés et notamment, les articles
74 et 75 de la loi du 21 juin 1898 (code rural) et 388, 444, 445, 446,
447 et 471 du code Pénal.
Article
3. Monsieur Khayatt de Chessé Francis, né le 6 novembre
1916 à Paris 7ème, agriculteur, ferme de Guinette à
Étampes, est nommé garde-messier à compter de ce
jour jusqu’au 31 décembre 1941.
Fait à Étampes le 9 septembre 1941,
Le maire, [signature illisible]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 6 octobre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
|
|
[Arrêté du 9 septembre 1941]
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Vu la loi du 21 juin 1898,
Vu les articles 380, 444, 445, 446, 447 et
471 du code Pénal,
Vu la loi du 11 juillet 1938,
Vu les instructions télégraphiques
de monsieur le préfet de Seine et Oise du 8 septembre 1941;
Considérant qu’il est nécessaire
d’assurer une surveillance active pour la protection des récoltes,
notamment pour empêcher les attentats commis depuis quelques jours;
Arrête:
Article 1er. Dans chaque groupe de fermes
il est nommé un chef de groupe et des gardes. Le chef de groupe
sous sa responsabilité organisera le service de surveillance des
récoltes de son groupe en répartissant le service entre les
gardes.
Pour éviter les déplacements
inutiles, dans chaque ferme isolée le cultivateur est désigné
pour la surveillance de sa ferme, de ses abords et en général
des récoltes dépendant de cette ferme.
Article 2. Sont requis: [p.142]
1° - au Chesnay: Imbault, chef de groupe.
Pierre, Barberon, Bontemps gardes.
2° - à l’Humery: Poyau, chef de
groupe. Petit, Ronceray, Bouchet gardes.
3° - Villesauvage: Ball, chef de groupe.
Rabourdin, Hautefeuille gardes.
4° - St Pierre (chantier de Cochereau et
Grands Bourdes): Rousseau Marcel, chef de groupe. Prioul, Lhomme, Grugeon,
Billard, Pointeau, Gaurat gardes.
d°: Coutadeur, chef de groupe. Richard,
Girard, Petit Raymond gardes.
5° - Saint-Martin (route de Pierrefitte):
Lirot, chef de groupe. Genet, Guérin, Théveneau, Robert
V. gardes.
d° (dans l’Ouche): Trégault, chef
de groupe. Camille Percy, Henri Percy, Mazure, Sion gardes.
6° - Guignonville: Nicolas, chef de groupe.
Lebret garde.
7° - Guinette: Khayatt de Chessé,
chef de groupe. Couté, Lossu René, Latté Louis gardes.
8° - Bois-Mercier: Michaut.
9° - Bois-Renault: Godeau.
10° - La Malmaison: Dufayet.
11° - Champdoux: Lhomme.
12° - Moulin à Tan: Méry.
13° - Valnay: Durand.
Fait à Étampes le seize septembre mil neuf cent quarante
et un.
Le maire, [signature illisible]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 24 septbre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.143]
|
|
|
Réunion du 16 septembre 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard, Touzé, Blanchet, Cattiaux,
Chausson, Durand, Gaury, Génot, Hubert, Imbault, Pierre, Poirel,
Rousseau, Simon.
Absent excusé: Martignon
Moulin du Port
Le conseil est d’avis de faire des démarches
pour connaître les conditions de vente du moulin du Port.
Géologue – Eaux
Le conseil demande à monsieur le préfet
de désigner un géologue qui sera chargé d’étudier
un projet d’alimentation de la ville en eau potable.
Indemnité au personnel
communal
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Décide d’accorder au personnel communal,
à compter du 1er juin 1941, les augmentations prévues par
la loi du 23 mai 1941, sous les limitations déterminées par
la loi et d’après le tableau ci-joint:
Dit que les crédits ci-après
insuffisants:
Art. 37 – Traitements des gardes-champêtres
|
2 000
|
38 – Traitements des agents de police et secrétaire
|
5 000
|
43 – Allocations aux sapeurs-pompiers et à l’officier de
pompiers
|
10 000
|
59 – Traitement du personnel, piscine, service des eaux
|
3 000
|
197 – Traitement des concierges et femmes de service et balayeuses
|
11 000
|
249 – Indemnité aux professeurs d’éducation physique
|
2 000
|
Au total
|
33 000 [p.144]
|
Seront complétées par les virements de crédits
en excédent sur les articles suivants:
Art.
1er – Traitement du secrétaire et personnel administratif
|
20 000
|
79
– Traitement du personnel des bâtiments
|
7 000
|
112
– Traitement du personnel voyer de la commune
|
20 000
|
au
total
|
47 000
|
[12 signatures illisibles]
|
|
Réunion du 23 septembre 1941
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Lerebour, Audemard, Fontant, Cattiaux, Durand, Simon, Martignon,
Imbault, Hubert, Rousseau, Gaury, Poirel, Pierre, Blanchet, Chausson.
Absents: Mme Touzé, MM. Simon, Génot.
Mémoire pour valoir
marché
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Demande à monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marché le mémoire de monsieur
Paturaud, 30 rue de Barricades à Étampes, pour travaux
de pavage, soit 20 037,96 F [p.145]
Cette somme
sera mandatée sur l’article 119: «Entretien des rues, quais,
places publiques».
|
[En marge:] Vu et approuvé
Rambouillet le 26 septbre 1941. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Service vicinal. Subvention
industrielle. Sucrerie de Morigny
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Accepte le montant et le règlement amiable
de la subvention industrielle à réclamer à la sucrerie
de Morigny pour dégradations extraordinaires occasionnés
au chemin vicinal ordinaire n° 1 pendant l’année 1940, fixée
à 960 francs par le service vicinal.
Assistance aux vieillards
Le conseil après en avoir délibéré,
Décide de fixer au maximum le taux d’assistance
servie aux bénéficiaires de la loi du 14 juillet 1905,
soit cent soixante francs par mois.
Demande d’admission dans
un asile
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Emet un avis favorable à l’asile de
l’enfance à Saint-Cyr-l’École de l’enfant Fernand Gabriel
Félix Renard, né à Étampes le 22 avril 1930,
domicilié avec son père à Étampes, 7 rue
Badran. Cet enfant ne recevant par les soins voulus à son foyer.
Dit que la ville s’engage à payer ses
frais de séjour à l’établissement, ainsi que ceux
du trousseau à l’entrée.
Ravitaillement
Le conseil, après avoir entendu le compte-rendu de
la gestion municipale du ravitaillement créé à Étampes
lors de l’occupation,
|
[En marge:] Vu
et approuvé Rambouillet, le 18 février 1942. Le sous-préfet
Jean Marquet
|
Vote une indemnité de 5 000 francs en faveur
de [p.146] monsieur Boulay et de 500 francs en faveur de
monsieur Brinon pour le travail effectué en vue de la liquidation
des comptes*.
|
[En marge:] *
La dépense sera imputée sur la liquidation des opérations
du compte Ravitaillement, gestion 1940 (opérations hors budget).
|
Stade
Le conseil,
Désigne messieurs Audemard, Poirel,
Blanchet et Martignon pour composer la commission chargée de l’aménagement
du stade.
Rivières
Le conseil,
Nomme messieurs Blanchet et Durand et Chausson
à la commission des rivières.
[12 signatures illisibles]
[p.147]
|
|
Le Ministre, secrétaire d’Etat à
l’Intérieur,
Vu les articles 3, 5 et 6 de la loi du 16 novembre
1940 portant réorganisation des corps municipaux,
Arrête:
Article 1er. Messieurs Chavigny Charles médecin-vétérinaire,
Lerebour Alfred, président de la caisse
régionale de Crédit Agricole de Seine et Oise,
Fontant Pierre, industriel,
Audemard Pierre, électricien,
sont nommés adjoints au Maire de la
ville d’Étampes.
Article 2. Le préfet de Seine et Oise
est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Vichy, le 24
septembre 1941
signé Pierre Pucheu
pour copie conforme, le conseiller
de Préfecture.
|
|
Séance du 14 octobre 1941
L’an mil neuf cent quarante et un, le 14 octobre,
à dix huit heures, le Conseil municipal s’est réuni à
l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence de monsieur Lejeune,
maire.
Étaient présents: Messieurs Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour, Fontant et Audemard, adjoints, Blanchet,
Cattiaux, Chausson, Durand, Gaury, Génot, Hubert, Imbault, Simon,
Poirel, Rousseau, Pierre.
Absent excusé: Doctoresse Touzé
Secrétaire M. Hubert
Moulin du Port
Monsieur Letang, propriétaire du moulin
du Port, fait connaître qu’il est vendeur à la ville du
moulin du Port, moyennant 175 000 francs. Cette somme représente
ses frais d’installation, aménagement et achat de la propriété.
Le conseil estime ce prix trop élevé.
Il charge monsieur [p.148] le maire de négocier à une somme
bien inférieure au mieux des intérêts de la ville.
Maison 156bis rue St
Jacques.
L’hôpital-hospice d’Étampes demande
une augmentation des loyers des logements loués par la ville,
156 bis rue St Jacques, pour loger des membres du personnel enseignant.
Les deux loyers de 1 000 francs seraient portés à
2 000 et 2 800 frs.
Le conseil est d’avis d’offrir à l’hôpital
le montant des deux indemnités de logement dues par la ville
aux institutrices logées dans l’immeuble.
Police
Le conseil est d’avis de créer deux
postes d’agents de police de façon d’affecter les deux agents
gardes-champêtres à la garde des champs et à la
police rurale.
Demande de bourse école
vétérinaire nationale.
Le conseil,
Donne un avis favorable à la demande
de bourse à l’école nationale vétérinaire
de Maisons-Alfort présentée par monsieur Barrière
Marcelin pour son fils, Gabriel.
La famille du demandeur se trouve actuellement
sans ressources du fait de l’interdiction du commerce des armes et du
pillage de son magasin pendant l’exode.
Hôpital-hospice.
Personnel. Allocation temporaire de cherté de vie.
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Donne un avis favorable à la délibération
de la commission administrative de l’hôpital-hospice d’Étampes
demandant l’application au personnel des dispositions du [p.149] 23 mai 1941 portant majoration
de l’indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires,
agents, employés civils et militaires de l’Etat.
Hôpital-hospice.
Budget additionnel 1941
Le conseil,
Approuve le budget additionnel de l’exercice
1941 de l’hôpital-hospice d’Étampes s’élevant en
recettes et dépenses à la somme de = 680 000 francs.
Monuments historiques
Le conseil,
Est d’avis d’inscrire au budget primitif 1943
les contributions communales demandées par l’administration des
Beaux-Arts dans le montant des travaux à effectuer aux églises
Saint-Basile et Saint-Martin et à la tour de Guinette.
Personnel communal.
Barême [sic] des
traitements.
Le conseil,
Considérant qu’il y a lieu de réajuster
aux conditions de vie actuelles les traitements du personnel communal
fixés par délibération du 23 mars 1937; se référant
aux traitements pratiqués dans les villes de l’importance d’Étampes
notamment Corbeil et Essonnes,
A l’unanimité,
Fixe ainsi qu’il suit le barème des
traitements du personnel communal à compter du 1er octobre 1941.
[12 signatures illisibles]
[p.150]
|
|
Séance du 28 octobre 1941
L’an mil neuf cent quarante et un, le vingt
huit octobre dix huit heures, le Conseil municipal s’est réuni
à l’Hôtel de Ville, sous la présidence de monsieur
Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
Fontant Chavigny, Audemard, Lerebour, Blanchet, Cattiaux, Génot,
Imbault, Pierre, Gaury, Rousseau, Durand, Poirel, Mme Touzé, Chausson,
Hubert.
Absents: MM. Martignon, Simon, Simon.
Adresse à Monsieur
le maréchal Pétain
La municipalité et le Conseil municipal
de la ville d’Étampes, à qui Monsieur le maréchal
Pétain a confié le soin de l’administration de la ville,
expriment au chef de l’Etat Français l’expression de leur profond
respect et de leur indéfectible attachement.
Ils se proposent de prendre comme exemple et
comme modèle l’œuvre tout à la fois d’énergie et
de patience que le chef de l’Etat poursuit avec une volonté que
rien ne peut distraire et qui demeure toujours égale à elle-même,
grâce à la foi qu’il garde dans les destinées de la
France.
Prisonniers de guerre.
Sur la proposition de monsieur le maire, le
conseil est d’avis de recevoir à l’Hôtel-de-Ville les prisonniers
de guerre d’Étampes récemment libérés.
Perception des droits
de place
Par suite de l’occupation des locaux communaux
par les autorités d’occupation, les services municipaux du ravitaillement
ont été installés dans un local avenue de Paris,
35, appartenant à monsieur Vernois, négociant à
Étampes.
Pour la période du 1er octobre 1940
au 30 septembre 1941, le propriétaire demande à la ville
le versement d’une somme de 2 000 francs.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Attendu qu’aucune adjudication des droits de place n’est possible
en raison des circonstances;
Décide de continuer provisoirement la
perception en régie comme elle est pratiquée depuis août
1940.
|
[[En
marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 3 novembre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.151]
|
Matériel du Marché
Location de locaux rue
de Beauce
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Renouvelle purement et simplement la location
verbale des locaux 16 rue de Beauce appartenant à monsieur Chrétien,
pour une année, moyennant un loyer annuel de 3 700 francs;
Dit que la dépense sera prise sur le
chapitre 15 bis.
Local avenue de Paris
Par suite de l’occupation des locaux communaux
par les autorités d’occupation, les services municipaux du ravitaillement
ont été installés dans un local avenue de Paris,
35, appartenant à monsieur Vernois, négociant à Étampes.
Pour la période du 1er octobre 1940
au 30 septembre 1941, le propriétaire demande à la ville
le versement d’une somme de 2 000 francs.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Vote un crédit de 2 000 francs
à prendre sur l’article 395 du budget primitif 1941 pour l’occupation
par les services du ravitaillement du local 35 avenue de Paris appartenant
à monsieur Vernois.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 3 novbre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Lotissements. Jardins
des Portereaux.
Vu l’avis de la 3e commission sanitaire,
Vu l’avis de l’architecte urbaniste chargé
du plan d’aménagement de la ville d’Étampes,
Le conseil après en avoir délibéré,
Donne un avis favorable au projet de lotissements
Jardins dit «des Portereaux» en ce qui concerne le lotissement
en jardins, mais avis défavorable pour le lotissement en terrains
à bâtir, cette partie de la commune devant être réservée
à la culture maraîchère.
[12 signatures illisibles]
[p.152]
Abattoir
Le conseil autorise les établissements
Dausse à construire un petit bâtiment dans les dépendances
de l’abattoir sous la condition d’enlèvement à première
réquisition.
Monuments historiques.
Vote de fonds de concours.
L’administration des Beaux-Arts réclame
depuis de nombreuses années la participation financière
de la ville d’Étampes pour la remise en état de monuments
historiques, avoir:
1° - Une contribution de 1 800 francs
pour un devis de 5 000 frs
2° - Une contribution de 10 000 francs
pour un devis de 20 801,55 concernant la réparation de la
couverture du clocher de l’église Saint-Martin à Étampes
3° - Une contribution de 24 000 francs
pour un devis de 73 730,47 relatif à la réparation
de la couverture des deux versants de la toiture de la nef et de celle
du bas-côté nord de l’église Saint-Basile
4° - Une contribution de 8 000 frs
pour un devis de 25 390 frs ayant pour objet la consolidation des
parties supérieures de la tour de Guinette.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Vote une participation de 43 800 frs à
titre de contribution de la ville dans les dépenses des travaux
de remise en état des monuments historiques indiqués ci-dessus
Dit qu’un crédit de cette somme sera
inscrit au budget primitif 1942.
Legs Dautrey
Le conseil,
Accepte le legs fait à la ville d’Étampes
par monsieur Léon Théodore Dautrey, décédé
au Pouliguen (Loire Inférieure) le 12 octobre 1939.
|
[En marge:] Vu, conformément à la loi du 4 février
1901 avec observation que l’accomplissement des formalités prescrites
par le décret du 1er février 1896 n’a donné lieu
à aucune réclamation. Versailles, le 11 mai 1944. P. le
préfet, le directeur des affaires communales. Illisible [p.153]
|
Aliénation d’une
partie du chemin rural 103
Le conseil,
Vote l’aliénation au profit de monsieur
Péchenard, propriétaire à Vauroux, du chemin rural
n° 103 de son intersection avec le chemin 102 au chemin vicinal de
Gérofosse à Ormoy, moyennant le prix de deux francs le mètre
carré.
Vote le déclassement de cette partie du chemin
103.
[12 signatures illisibles]
|
|
Séance du 2 décembre 1941
L’an mil neuf cent quarante et un, le deux
décembre, dix sept heures quarante cinq, le Conseil municipal
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard, adjoints, Blanchet, Cattiaux,
Chausson, Durand, Gaury, Génot, Hubert, Imbault, Pierre, Poirel,
Rousseau, conseillers municipaux.
Absents excusés: Mme la Doctoresse Touzé,
MM. Martignon, Simon, Simon (prisonnier)
Secrétaire M. Hubert
Prisonniers
Le conseil ouvre un crédit de 20 000
francs en faveur des prisonniers de guerre. [p.154]
Compagnie des sapeurs-pompiers
Monsieur le maire informe le conseil que le
capitaine Girard se trouve atteint par la limite d’âge.
Il sera remplacé par monsieur Robert
Piqueret.
Le conseil décide de recevoir le capitaine
Girard pour le remercier de ses longs et dévoués services
à la compagnie des sapeurs-pompiers.
Arbres de Noël
Comme les années précédentes,
le conseil accorde un crédit de dix francs par élève
à chaque école maternelle pour organiser un arbre de Noël.
Service de garde des pompiers
Le conseil porte à 40 f. au lieu de
25 f.la solde des services de garde du dimanche.
Cimetière des victimes
du bombardement du 14 juin 1940. Achat d’une parcelle de terre
Une partie de terre sise derrière le
nouveau cimetière Saint-Pierre a été utilisée
pour l’inhumation des victimes du bombardement du 14 juin 1940.
Le propriétaire consent à vendre
à la ville ce terrain d’une superficie de 2 268 m²
moyennant la somme forfaitaire de huit mille francs.
Cette opération est avantageuse pour la commune
en raison de la convenance spéciale du terrain pour la destination
projetée.
Le conseil,
Vote l’achat d’une parcelle de terre de 2 268
m² derrière le cimetière Saint-Pierre nouveau pour
la sépulture des victimes du bombardement du 14 juin 1940.
Dit que le prix du terrain (8 000 francs)
sera inscrit [p.155] au budget primitif 1942;
Charge monsieur le maire de remplir les formalités
nécessaires.
Electrification des hameaux
et écarts. Affaire Egera
Le conseil,
Vu la transaction intervenue entre la ville
d’Étampes et la société Egera,
Autorise monsieur le maire à accepter
le désistement de la société Egera à Paris
dans l’instance qu’elle avait engagée contre la ville d’Étampes
devant le conseil de Préfecture interdépartemental de Versailles
en paiement de travaux d’électricité.
Aliénation de l’impasse
St Jean
Le conseil renvoie la question à une
commission composée de monsieur Durand et un architecte pour fixation
du prix du mètre superficiel de terrain.
Association des maires
de S. et O.
Le conseil est d’avis d’adhérer à
l’association des maires de Seine et Oise.
Bureau de bienfaisance
Le conseil nomme monsieur Pierre Paul, conseiller
municipal, comme délégué du Conseil à la commission
administrative du bureau de bienfaisance en remplacement de monsieur
Fontant, adjoint.
[en marge: Vu et approuvé. Rambouillet le 18 décembre
1941. Le sous-préfet: Jean Marquet]
Legs Béliard
Le conseil décide d’employer en achat de rente 5% 1920 le
montant du legs fait par madame veuve Béliard, à la ville
d’Étampes.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 22 décembre 1941.
P. le préfet, le secrétaire gal
pour l’adm.on. Illisible [p.156]
|
Legs Van Loo
Le conseil,
Décide le remploi en achat de rente
5% 1920 de deux obligations ville de Paris 1871 amorties aux tirages des
10 avril et 10 octobre derniers.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 9 décembre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Marché de gré
à gré Royez
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Approuve le marché de gré à
gré passé avec monsieur Edgar Royez, marchand de charbons
à Étampes, 37 rue des Cordeliers, pour la fourniture dans
les divers établissements communaux, du combustible nécessaire
au chauffage pendant l’hiver 1941-1942.
Ces dépenses seront mandatées
sur les différents crédits de chauffage inscrits au budget
de l’exercice 1941-1942.
Assurance des bâtiments
communaux
Le conseil charge monsieur Durand de réviser
les polices d’assurances des bâtiments communaux en mettant en concurrence
les deux compagnies d’assurance ou er appelant une troisième.
Service des eaux
Monsieur Chavigny informe le Conseil des solutions
envisagées pour fournir à la population une eau pure et
des transformations à apporter aux installations existantes. Des
entreprises spécialisées seront consultées.
École nationale
professionnelle de Vierzon
Le conseil donne un avis très favorable
à la demande de monsieur Couillard André, candidat au
concours d’admission [p.157] à l’école nationale professionnelle
de Vierzon.
Mémoires pour valoir
marchés
Le conseil,
Demande à monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marchés les mémoires
de monsieur Voisin, directeur de l’usine à gaz d’Étampes
pour fournitures de coke faites à la ville d’Étampes:
1° du 14 août 1941
|
3 105,40 f.
|
2° du 13 novembre 1941
|
6 435,10 f.
|
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 9 décembre 1941.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Legs Veuve Massé
Le conseil,
Décide le remploi en achat de rente
5% 1920 de l’Etat Français de la somme de 150 francs.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 22 décembre 1941.
P. le préfet le secrétaire général
p. l’adminon. Illisible
|
Legs Veuve Brouard
Le conseil,
Décide l’emploi en achat de rente 5%
de l’Etat Français de la somme de 2 000 francs, montant de
la libéralité attribuée à la ville par madame
veuve Brouard née Guérin.
[19 signatures illisibles]
[p.158]
|
[En
marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 22 décembre.
P. le préfet le secrétaire général
p. l’adminon. Illisible
|
|
|
Séance du 10 décembre 1941
L’an mil neuf cent quarante et un, le dix décembre,
dix sept heures trente, le conseil municipal s’est réuni à
l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence de monsieur Lejeune,
maire
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Audemard, Mme Touzé, Blanchet, Chausson, Durand, Gaury,
Génot, Hubert, Pierre, Poirel, Rousseau, Simon.
Absents excusés: MM. Lerebour, Fontant, Cattiaux, Martignon,
Imbault, Simon (prisonnier)
Secrétaire M. Hubert
Bureau de bienfaisance.
Legs Fuzel
Le conseil à l’unanimité,
Donne un avis favorable à l’acceptation
par le bureau de bienfaisance du legs effectué en sa faveur par
Madame veuve Fuzel.
Assurance des bâtiments
communaux
Le conseil,
Autorise la prorogation d’une année
à compter du 1er août 1941, de la police d’assurance n°762.387
«Assurance de bâtiments communaux contre l’incendie».
Approuve l’avenant n°151 634 portant
le montant de la prime à la somme de trois mille cinq cent dix
sept francs.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 17 décembre 1941.
Le sous-préfet: Jean Marquet
|
Sapeurs-pompiers
Le conseil, à l’unanimité,
Décide que les sapeurs-pompiers assurant
un service de surveillance contre le feu dans des établissements
recevant du public, tels que théâtre, cinémas, bals,
etc., recevront:
surveillance de jour = 15 frs par homme
surveillance de nuit = 25 frs par homme
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 26 décembre 1941.
P. le préfet, l’intendant de police. Illisible [p.159]
|
Avenue du Bourgneuf
Le conseil décide de régler l’achat
d’une parcelle de terre au Bourgneuf, acquise par la ville aux héritiers
Huet. Il sera demandé 1 000 francs à titre d’indemnité
d’occupation.
Le conseil est d’avis de prévoir un
pan coupé à l’angle du terrain Clinard avec servitude
d’alignement pour dégager l’entrée de l’avenue du Bourgneuf.
Impasse St Jean. Aliénation
d’une partie
Une partie de l’impasse Saint-Jean (125 m²
30) a été réquisitionnée par la chefferie
du génie à Versailles en vue d’aménager une usine
pour la fabrication du matériel de guerre en annexe à la
fonderie Lory.
Les terrains et immeubles constituant le fond
de l’impasse ont été également requis. Des constructions
et installations importantes ont été réalisées.
Aujourd’hui les établissements Lory
demandent à la ville la vente du terrain en question. Cette partie
peut être cédée puisque la société
Lory est propriétaire de tous les terrains et immeubles des deux
côtés de l’impasse.
Le conseil, en vue de régulariser une
situation de fait,
Vote l’aliénation du fond de l’impasse
Saint-Jean au prix de trente cinq francs le mètre superficiel,
à la société Lory frères.
Statut du personnel communal
Le conseil nomme messieurs Hubert et Chausson,
conseillers municipaux, pour faire partie de la commission prévue
à l’article 13 du règlement du personnel communal.
Charge cette commission d’arrêter le
statut du personnel communal de la ville d’Étampes.
Ordures ménagères
Le conseil fixe à 5 F en hiver et 10
F pendant la belle saison [p.160] le prix du tombereau d’ordures ménagères
cédés aux maraîchers. Les livraisons ne seront faites
que dans les voies praticables.
Ecuries de la ville
Par suite de l’occupation, les écuries
des chevaux du service de voirie ont été transportées
dans un local rue au Comte.
Le conseil est d’avis de fixer à mille
deux cents francs le loyer annuel de ces locaux; cette somme sera mandatée
sur l’article 128 «Nourriture des chevaux, entretien de voitures
et harnais, ferrage, etc.»
Bureau de bienfaisance
Le conseil, après en avoir délibéré,
Approuve les comptes et budgets du bureau de
bienfaisance
1er compte administratif de l’exercice 1940
se soldant par un excédent de recettes de 36 982,41 F
2° budget additionnel de l’exercice 1941
s’élevant en recettes et en dépenses à la somme
de 36 982, 41 F
3° budget ordinaire de l’exercice 1942
s’élevant en recettes et en dépenses à la somme
de 65 000 F
Budget additionnel 1941
Le conseil, après en avoir délibéré,
A l’unanimité,
Approuve le budget additionnel de l’exercice
1941 s’élevant en recettes et en dépenses à la somme
de 1 494 239,30 F
Compte administratif
du maire et compte de gestion du receveur municipal 1940
L’an mil neuf cent quarante et un, le dix décembre,
les membres composant le Conseil municipal de la commune d’Étampes
[p.161] se sont réunis au lieu ordinaire
de leurs séances.
Étaient présents: MM. Lejeune,
Chavigny, Audemard, Durand, Simon, Poirel, Chausson, Gaury, Rousseau,
Pierre, Blanchet, Génot, Mme Touzé, Hubet.
Monsieur le maire rend compte au Conseil municipal
des recettes et des dépenses effectuées pendant l’année
1940.
Après ce compte-rendu, monsieur le maire
se retire de la salle des séances.
Le conseil procède alors, au scrutin
secret, à la nomination d’un président, conformément
aux dispositions de l’article 52 de la loi du 5 avril 1884.
Monsieur Chavigny, ayant obtenu la majorité
des suffrages, est élu président.
Le conseil,
Vu les diverses ordonnances et instructions
ministérielles sur la comptabilité des communes, et notamment
celles des 24 avril 1834, 10 avril 1835, 20 juin 1859, et la loi du 5
avril 1884;
Après s’être fait présenter
le budget de l’exercice 1940 et les autorisations supplémentaires
qui s’y rattachent, les titres définitifs des créances à
recouvrer le détail des dépenses effectuées et celui
des mandats délivrés par M. le maire, ordonnateur, le compte
de l’administration de l’exercice 1940, accompagné du compte de
gestion du receveur, ainsi que les états des restes à recouvrer
et des restes à payer reportés sur 1941;
Procédant au règlement définitif
du budget de 1940, propose de fixer ainsi qu’il suit les recettes et
les dépenses dudit exercice, savoir:
Recettes
Les recettes, tant ordinaires qu’extraordinaires
de l’exercice 1940 évaluées par le budget à 2 805 070,
91
ont dû s’élever d’après les titres définitifs
des créances à recouvrer, à la somme de 3 611 422,36
y compris l’excédent de recettes de l’exercice 1939
De laquelle somme il convient de déduire:
Savoir:
Pour les restes à recouvrer justifiés
et qui seront portés en recette au prochain compte: 130 950,82
Pour les restes à recouvrer non justifiés
à mettre à la charge du [p.162] comptable qui en sera forcé en recettes
au prochain compte
Somme égale 130 952,82
130 952,82
Au moyen de quoi la recette demeure définitivement
fixée à la somme de 3 480 471,54
Dépenses:
Les dépenses créditées
au budget de 1940 s’élèvent à 3 316 973,75
Il faut y joindre celles qui ont été
l’objet de crédits supplémentaires accordés dans
le cours de l’exercice 1 035 117,61
Total des dépenses présumées:
4 352 091,36
De cette somme il faut déduire
Savoir:
1° Crédits ou portions de crédits
restés sans emploi comme excédant le montant réel
des dépenses, ci 881 761,09
2° Dépenses faites mais non ordonnancées
avant le 15 mars 1941 et à reporter aux budgets suivants 531 575,99
Somme égale 1 413 337,08
1 413 337,08
Au moyen des déductions ci-dessus, les
dépenses de l’exercice 1940 sont définitivement fixées
à 2 938 754,28
Les recettes de toute nature étant de
3 480 471,54
Les dépenses de 2 938 754,28
Il reste par conséquent pour excédent
définitif la somme de 541 717,26
laquelle sera portée au chapitre des
recettes supplémentaires du budget de l’exercice 1941
Toutes les opérations de l’exercice
1940 sont déclarées définitivement closes et les
crédits annulés.
Hôpital-hospice
d’Étampes. Budget ordinaire 1940
Le conseil, après en avoir délibéré,
[p.163]
Approuve le budget de l’hôpital-hospice d’Étampes
s’élevant en recettes et en dépenses à la somme de
1 800 000 francs.
Porcherie de Valnay
Le conseil,
Donne un avis favorable au projet actuellement
soumis à l’enquête en vue de porter de cent à cinq
cents le nombre d’animaux que la porcherie de Valnay pourra renfermer,
sous réserve que l’installation soit faite de telle manière
que les eaux de la Louette, qui alimentent la ville en eau potable, ne
puissent être polluées en aucune façon.
Règlement et tarif
des eaux
Le conseil,
Approuve les règlement et tarif du service
des eaux de la ville d’Étampes, qui seront appliqués à
compter du 1er janvier 1942.
Personnel communal. Attribution
des avantages accordés par les lois du 31 octobre 1941
Le conseil,
Décide d’appliquer au personnel communal
les dispositions des lois du 31 octobre 1941.
|
[En marge:] Vu et approuvé à compter du 1er juin 1942. Versailles,
le 2 juin 1942. P. le préfet, le conseiller de préfecture.
Illisible
|
Frais de représentation
au maire
Le conseil,
Décide qu’à partir du 1er janvier
1942 les frais de représentation alloués à monsieur
le maire, seront portés de 24 000 à 38 000 frs
conformément à la circulaire de monsieur le préfet
de Seine et Oise en date du 7 juillet 1941; dit que les crédits
nécessaires seront inscrits au budget ordinaire de l’exercice 1942.
[11 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Versailles, le 7 janvier 1942.
Le préfet Mar Chevalier [p.164]
|
|
|
Séance du 29 décembre 1941
L’an mil neuf cent quarante et un, le vingt
neuf décembre à dix sept heures quarante cinq, le Conseil
municipal, dument convoqué, s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville,
sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Les membres présents sont au nombre
de douze.
Monsieur Hubert est élu secrétaire,
et le procès-verbal de la dernière séance est adopté
après lecture.
Drapeau de la société
«Les Médaillés Militaires»
Le conseil,
Décide de participer dans la moitié
de la dépense d’achat d’un drapeau pour la société
«Les Médaillés Militaires» et ce jusqu’à
concurrence de la somme de cinq cents francs.
Dit que la dépense sera prise sur l’article
395 «Dépenses imprévues» du budget 1941.
|
[en
marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 19 janvier 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Travaux boulevard Henri
IV et promenade de Guinette
Le conseil, vote une gratification de mille francs à monsieur
Houdinière pour l’étude et la conduite des travaux de construction
de voies carrossables boulevard Henri IV et promenade de Guinette.
Dit que cette dépense sera prise sur
l’article 125 du budget 1941.
|
[en marge:]
Vu et approuvé. Rambouillet, le 18 février 1942. Le sous-préfet
Jean Marquet
|
Ambulance
Le conseil est d’avis de charger la maison
Derancourt d’assurer le service ambulance automobile sur la base d’un
forfait pour le transport des malades indigents à l’hôpital
moyennant 40 litres d’essence par mois.
Un tarif des prix à appliquer pour les
transports payants devra intervenir. [p.165]
Monsieur Gaury est chargé d’étudier
et de présenter à une prochaine séance un projet
de convention avec la maison Derancourt.
Ilots et maisons insalubres
Le conseil, comme suite à la délibération
du 28 février 1941 de la délégation municipale
spéciale,
Dénonce l’insalubrité des immeubles
de l’îlot n° 1 reconnus par le comité municipal d’hygiène
et d’urbanisme dans ses séances des 27 février 1941, 17
juin 1941 et 20 octobre 1941.
Cet îlot n°1 comprend les rues de
la Vigne, Paul Doumer, de la Manivelle, Brunard et le carrefour du Moulin
Sablon, ainsi qu’il est indiqué au plan joint.
Décide d’engager la procédure
d’insalubrité édictée par la loi du 15 février
1902 modifiée par la loi du 24 juin 1938,
Demande à monsieur le préfet
de Seine et Oise de transmettre le dossier au conseil départemental
d’hygiène.
Fabrique de glace. Renouvellement
du bail
Le conseil est favorable en principe au renouvellement
du bail de monsieur Chevrier sur la base de 5 000 francs par an,
pour 18 ans avec révision tous les trois ans, et de l’autoriser
à construire une chambre froide.
Conseil de préfecture
interdépartemental de Versailles. Instance Duros
Le conseil,
Vu le mémoire introductif d’instance relatif aux poursuites
que se propose d’engager à l’encontre de la ville d’Étampes
et la compagnie d’assurances «La Galmontoise» madame Duros
née Besson, 35 rue Saint-Martin, au sujet d’un accident dont elle
aurait été victime le 2 novembre 1940 sur le marché
d’Étampes,
Conformément aux dispositions de l’article
125 de la loi du 5 avril 1884,
Charge
monsieur le maire de faire connaître à la compagnie d’assurances
«La Galmontoise» l’instance engagée par madame Duros,
à charge par cette compagnie de faire le nécessaire devant
le conseil de préfecture.
|
[En marge:] Vu, Versailles, le 20 janvier 1942. P.
le préfet le secrétaire g.al p. l’admin.on signature:
illisible
[p.166]
|
Assurance des bâtiments
communaux
Le conseil est d’avis de réviser les
polices d’assurances des bâtiments communaux sur la base de 70%
en plus des évaluations actuelles;
Approuve l’avenant à la police n°
762.387 de la compagnie d’assurances «La Concorde» prorogeant
pour une année à compter du 1er août 1941 la garantie
de cette compagnie contre l’incendie des bâtiments communaux.
Commission locale professionnelle
Le conseil,
Désigne messieurs Fontant et Cattiaux
comme délégués du Conseil à la commission
locale professionnelle chargée de déterminer et d’organiser
les cours professionnels obligatoires créés dans la ville
d’Étampes par arrêté du 2 décembre 1941 de
monsieur le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et
à la Jeunesse.
Hôpital-hospice.
Budget 1942
Le conseil, approuve le budget de l’hôpital-hospice
d’Étampes pour l’exercice 1942 s’élevant en recettes et
en dépenses à la somme de: [blanc]
Gratifications année
1941
Le conseil,
Comme précédemment, accorde les
gratifications suivantes:
MM. Lasser, secrétaire général
|
2 000 [p.167]
|
Arnault, état-civil
|
1 000
|
Chartrain, employé
|
800
|
Fournier J., sténo-dactylographe
|
800
|
Hugon, employée
|
800
|
Lasbats, employée
|
400
|
Jamot Guy, coursier
|
100
|
Tasse, concierge
|
400
|
Bonnet, directeur service des eaux
|
1 000
|
Dit que ces sommes seront mandatées sur les articles 1er
«Traitement du secrétaire et agents des services administratifs»
et 112 «Salaire du personnel voyer».
|
[en marge:]
Vu et approuvé. Rambouillet,
le 12 janvier 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Règlement du personnel communal
Le conseil,
Adopte le règlement du personnel communal
tel qu’il a été proposé par monsieur le préfet
de Seine et Oise; ce règlement entrera en vigueur à compter
du 1er janvier 1942.
Personnel communal. Echelle
des traitements
Le conseil,
Adopte l’échelle des traitements à
appliquer à compter du 1er janvier 1942 au personnel communal
de la ville d’Étampes, ainsi qu’ils ont été fixés
dans l’annexe n° 1 de la circulaire préfectorale portant
statuts du personnel communal, augmentés des indemnités
spéciales temporaires et de résidence figurant à
l’annexe n° 7 de ladite circulaire.
Retraite au personnel
communal
Le conseil,
Vote le règlement d’un régime
de retraites utilisant l’intermédiaire de la Caisse Nationale des
retraites pour la vieillesse en faveur du personnel communal. [p.168]
Bourse Jugie
[blanc]
[10 signatures illisibles]
|
|
|
Séance du 12 janvier 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le douze
janvier à dix sept heures quarante cinq, le Conseil municipal
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
Maire, Chavigny, Génot, Lerebour, Audemard adjoints, Durand, Rousseau,
Cattiaux, Poirel, Blanchet, Fontant, H. Simon, P. Simon, Dsse Touzé,
Chausson, Pierre, Hubert. Absents: Gaury, Imbault, Martignon.
Secrétaire: Monsieur Hubert.
Collège d’Étampes
Le conseil,
Désigne messieurs Genot et Pierre Simon
comme délégués du conseil au bureau d’administration
du collège d’Étampes.
Droits des Pauvres
Le conseil exonère du droit des Pauvres
la société «Les Joyeux Escholiers» pour sa
représentation donnée au bénéfice des prisonniers
de guerre et du secours national. [p.169]
Mémoire Paturaud
Le conseil,
Demande à Monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marché le mémoire de monsieur
Paturaud, paveur à Étampes, pour travaux de pavage s’élevant
à 5 259,15 F.
Fabrique de glace à
l’abattoir
Le conseil, nomme MM. Durand, Poirel et Chausson
pour faire partie de la commission chargée de régler les
modalités du bail de la fabrique de glace installée dans
les locaux de l’abattoir et notamment de fixer la valeur locative de la
maison d’habitation.
Octroi
Le conseil, étant donné qu’il
est impossible de ramener en période normale le pourcentage des
frais de perception au dessous de 20% (article 6 de la loi du 30 janvier
1941)
Décide la suppression pure et simple
de l’octroi de la ville d’Étampes à compter du 1er juillet
1942.
Rivière du Port
Le conseil est d’avis de procéder d’urgence
au curage de la rivière du Port afin de permettre l’utilisation
des lavoirs.
Consultations pré-natales.
Gratifications aux infirmières
Le conseil,
Vote une gratification de cinq cents francs
à chacune des infirmières, mesdemoiselles des Thureaux
et Dorin, qui assurent le service des consultations pré-natales
de la ville;
Dit que la dépense sera prise sur l’article
316 du budget [p.170] 1941 et le surplus sur les fonds
libres de l’exercice courant. |
[En marge, p.170:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 22 janvier 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Elagage
Le conseil adopte les conditions de monsieur
Gilbert pour la taille des arbres du Bois de Guinette et de la promenade
de Guinette, moyennant 6 500 francs.
Décide la plantation d’une deuxième
rangée d’arbres boulevard Henri IV en accacias [sic].
Règlement et tarif
du service des eaux
Le conseil,
Approuve les règlement et tarif des
eaux à appliquer à compter du 1er janvier 1942.
Remise aux employés
chargés de la perception des droits de place sur les marchés
Le conseil, après en avoir délibéré,
Décide de maintenir au profit des employés
chargés de percevoir les droits de place sur les marchés
la remise de 5% accordée par la délibération du
Conseil municipal du 13 août 1919, approuvée le 20 septembre
1919.
Dit que cette somme sera mandatée sur
les fonds libres de l’exercice courant.
[10 signatures illisibles]
[p.171]
|
|
Séance du 27 janvier 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le vingt
sept janvier à dix sept heures quarante cinq, le Conseil municipal
dûment convoqué, s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville,
sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour, Fontant, adjoints, Durand, Rousseau, Cattiaux,
Simon, Chausson, Simon, Gaury, Blanchet, Pierre, Poirel, Hubert, Génot.
Secrétaire: M. Hubert
Cimetière St-Pierre
Le terrain
situé derrière le cimetière Saint-Pierre acheté
à monsieur Paris pour l’inhumation des victimes du bombardement
du 14 juin 1940 était cultivé par monsieur Rousseau Marcel,
agriculteur à Étampes. Celui-ci demande le remboursement de
son loyer et des fumures, s’élevant à 610 francs.
Le conseil,
Décide de verser la somme de 610
francs à monsieur Rousseau et dit que la dépense sera prise
sur l’article unique [En marge:
chapitre 31] du
budget 1942.
[11 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 21 juillet 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.172]
|
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le neuf février
à dix sept heures quarante cinq, le Conseil municipal dûment
convoqué, s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville,
sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour, Fontant, Audemard adjoints, Simon, Pierre,Durand,
Blanchet, Martignon, Hubert, Poirel, Rousseau, Imbault, Gaury, Cattiaux,
Génot, Chausson
Absents: MM. Touzé, Simon.
Secrétaire: M. Hubert
Place de l’Ouche
Le conseil autorise l’abatage [sic] d’un arbre situé
au milieu du terrain du jeu de boules, place de l’Ouche, étant
entendu que le bois reviendra à la ville.
Office départemental
de placement. Bureau d’Étampes
Le conseil nomme comme délégués
à la commission locale de contrôle:
Employeur: M. Berthelot Camille, entrepreneur
Salarié: M. Girard Ariste
Le conseil est d’avis de protester pour les
frais de correspondance et de téléphone des bureaux de placement
mis à la charge des communes.
Service de la voirie.
Fumier
Le conseil après avoir pris connaissance
des propositions faites par plusieurs maraîchers,
Autorise monsieur Rousseau Emile, maraîcher
à Étampes, chemin de la gare Saint-Martin, à enlever
le fumier de la ville pendant la période du1er janvier 1942 [p.173] au 30 janvier 1942, moyennant une
redevance de deux francs cinquante par jour et par cheval.
L’enlèvement aura lieu tous les dix
jours et les paiements seront effectués dans les premiers quinze
jours du mois suivant.
Bourse Deniau
Le conseil, à l’unanimité,
Décide d’accorder une bourse d’études
de quatre cents francs à madame veuve Deniau, domiciliée
à Étampes, rue Saint-Jacques 2 ter, pour sa fille Micheline,
âgée de 14 ans, élève du cours complémentaire
de jeunes filles Saint-Pierre à Étampes.
Dit que cette somme sera mandatée sur
l’article inscrit à cet effet au budget ordinaire de l’exercice
courant.
|
[En marge:] Vu et
approuvé en ce qui concerne l’année 1941 seulement. Le
renouvellement ne pourra avoir lieu que si l’intéressée
subit avec succès l’examen des bourses nationales, prévu
par le décret du 15 août 1941 (J. O. du 3-9-1941). Rambouillet,
le 6 mars 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Plan topographique de
la ville d’Étampes
Le conseil, approuve le marché passé
à la date de ce jour avec monsieur Hatton, géomètre-expert
à Étampes pour l’établissement de plans topographiques
de la ville nécessaires à l’étude d’un plan d’aménagement
et d’extension, moyennant le prix forfaitaire de quatre vingt douze
mille francs;
Autorise monsieur le maire à le signer
et dit que les crédits seront portés au budget primitif
1942.
Médaille du maréchal
Pétain
Le conseil,
Décide d’acquérir une médaille
officielle du maréchal Pétain gravée par l’administration
des monnaies et médailles.
Locaux
de l’abattoir. Location de la fabrique de glace [p.174]
Le conseil,
Décide de consentir à monsieur
Chevrier, fabricant de glace à Étampes un bail de 18 années
à compter du 1er mars 1942 s’appliquant:
1° aux locaux de l’abattoir où se
trouvent installés les appareils de fabrication de la glace (et
la chambre froide) qui demeurent la propriété du locataire.
2° au pavillon d’habitation sis à
droite de l’abattoir, avec jardin
(étant convenu que la prise de possession
pourra être retardée jusqu’au départ de monsieur
Goubé et au plus tard le 1er octobre 1942, sans indemnité
de ce chef à la charge de la ville)
En attendant la prise de possession du pavillon
le loyer des locaux demeurera à 4 000 francs. Si le pavillon
ne peut être libéré, monsieur Chevrier ne pourra prétendre
à aucune indemnité.
Monsieur Chevrier aura le droit de faire construire
un bâtiment dans le prolongement de celui existant où sont
installés les appareils de fabrication de la glace et jusqu’à
la hauteur du premier bâtiment qui se trouve en bordure de la cour.
Cette construction devant demeurer la propriété de la ville
en fin de bail et sans indemnité.
Le bail est consenti moyennant un loyer annuel
de six mille francs.
Le loyer sera révisable tous les trois
ans en prenant pour base la valeur moyenne des locations similaires, et
ce, aussi bien en faveur de l’une ou l’autre des parties.
A défaut d’accord le nouveau loyer sera déterminé
par deux experts choisis par l’une et l’autre parties, lesquels en cas
de désaccord se réfèreront à l’avis d’un tiers
expert désigné par Monsieur le président du tribunal
civil. Les experts statueront comme amiables compositeurs en dernier ressort.
Autorise monsieur le maire à signer
ledit bail et à remplir les formalités nécessaires.
[11 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 13 mars 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
[p.175]
|
|
|
Arrêté [du 13 février 1942]
Le maire de la ville d’Étampes, chevalier
de la Légion d’Honneur,
Vu la circulaire préfectorale n°
1112 du 15 janvier 1942,
Arrête:
Article 1er. Sont nommés membres de
la commission chargée de décider du sort des demandes de
chaussures pour le bureau de délivrance d’Étampes:
Madame Lajugie titulaire
Madame de Witte suppléante
|
au titre des mères de famille
|
M. le Dr Pelletier titulaire
M. Paulin Hippolyte suppléant
|
au titre des pères de famille
|
Madame veuve Chaleil titulaire
M. Nancy suppléant
|
au titre des représentants des marchands de chaussures
ou cordonniers.
|
En mairie, à Étampes, le 13 février 1942
Le maire,
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 18 février 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
|
|
Séance du 16 février 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le seize
février à dix sept heures quarante cinq, le Conseil municipal
dûment convoqué, s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville,
sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Les membres présents sont au nombre
de dix sept.
Secrétaire: M. Hubert
Syndicat intercommunal
Étampes Morigny-Champigny
Le maire expose au Conseil municipal l’intérêt
qu’il y [p.176] aurait à établir
en commun le plan d’aménagement et d’extension des deux communes d’Étampes
et de Morigny-Champigny, chacune de ces deux communes ayant des territoires
très proches de l’agglomération voisine.
Un syndicat intercommunal devrait être
créé à cet effet.
Le Conseil municipal après en avoir
délibéré, décide:
1° de donner une adhésion de principe
à la formation d’un syndicat intercommunal entre les communes
d’Étampes et de Morigny-Champigny pour l’étude d’un plan
commun d’aménagement et d’extension;
2° de charger le comité du syndicat
d’études de répartir entre les communes, d’après
le degré d’intérêt qu’elles y auront, les dépenses
faites pour les levées de plans et les études entreprises.
En cas de difficultés dans l’appréciation de ce
degré d’intérêt, les décisions d’un arbitre
désigné à cet effet par le conseil de préfecture
interdépartemental deviendraient obligatoires pour chacune des
deux communes;
3° de proposer que le syndicat n’ait pas
de durée limitée, que son siège soit fixé
à la mairie d’Étampes, et que les fonctions de trésorier
du syndicat soient confiées au receveur municipal de la commune
d’Étampes;
Enfin le conseil désigne:
Monsieur Lejeune, maire d’Étampes,
Monsieur Blanchet, conseiller municipal,
Monsieur Durand, conseiller municipal,
Monsieur Génot, conseiller municipal
Pour représenter la commune aux séances
du comité du syndicat.
Legs Van Loo
Le conseil est d’avis, après accord
avec la ville de Paris, de mettre en vente une pièce de terre
et une paire de boucles d’oreille dépendant de la succession.
Service des marchés
Le conseil, [p.177]
Autorise monsieur le maire à défendre
à l’action engagée contre la ville d’Étampes par
monsieur Pian devant le conseil de prud’hommes et tendant au paiement
des congés payés, allocations familiales, indemnités
de brusque renvoi, etc., d’une part,
Et, d’autre part, à poursuivre l’expulsion
de monsieur Pian des locaux qu’il occupe rue de Beauce n° 16, et
ce, pardevant Monsieur le président des référés
d’Étampes.
[11 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet
le 26 février 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Indemnités aux
vieux employés
Le conseil, décide que monsieur Laurent
Charles, ancien cantonnier, recevra à compter du 1er janvier
1942, une indemnité mensuelle de trois cents francs.
Dit que cette somme sera mandatée sur
le crédit inscrit chaque année au budget «Indemnités
aux vieux employés».
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le deux mars
à dix sept heures trente, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Fontant, adjoints, Touzé, Blanchet, Cattiaux,
Chausson,Durand, Génot, Hubert, Pierre, Poirel, Rousseau, Simon.
Absents: MM. Lerebour, Audemard adjoints, Gaury,
Simon, Imbault, Martignon.
Secrétaire: Monsieur Hubert [p.178]
Ligne Paris-Orléans.
Doublement de la voie impaire entre Étampes et Retreville
Le conseil,
Vu le dossier de l’enquête à laquelle
il a été procédée [sic] dans la commune
d’Étampes sur le projet de doublement de la voie impaire entre
Étampes et Retreville.
Donne un avis favorable au projet présenté.
Location de la place
de l’Ouche
Le conseil, autorise monsieur le maire à
consentir l’occupation de la place de l’Ouche à l’entreprise des
travaux de la ligne Étampes-Retréville moyennant 20 000
francs de location annuelle sous réserve de respecter les chemins
et le terrain de la Boule d’Or Étampoise.
Mémoires pour
valoir marchés
Le conseil, demande à monsieur le sous-préfet
de bien vouloir viser pour valoir marchés les mémoires
suivants:
— Mémoire Voisin. Usine à gaz du 22 décembre
1941: 6 086,40
— Mémoire Durand et fils du 2 mars 1942: 10 011
— Mémoire Bockairy du 31 décembre 1941: 19 163,88
— Mémoires compagnie pour la fabrication des compteurs
et matériel d’usine à gaz de 1941: 20 243,70
[en marge: Vu et approuvé. Rambouillet, le 14 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet]
Inhumation des victimes
du bombardement. Remboursement des cercueils
Le conseil,
Considérant que dans la somme allouée
par le ministère des Anciens Combattants pour les exhumations et
réinhumations des victimes du bombardement aérien du 14
juin 1940, est comprise la fourniture des cercueils et croix consentie par
les Pompes Funèbres Générales à Paris, 70
boulevard Richard Lenoir; qu’il y a lieu de [p.179] rembourser les sommes ainsi avancées.
Demande à monsieur le sous-préfet de Rambouillet de
bien vouloir accorder dispense des droits de marché aux Pompes Funèbres
Générales en raison du caractère spécial de
ces fournitures et travaux.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 5 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Rivière d’Étampes.
Autorisation d’établir un pont. Demande Dozias
Le conseil, prenant en considération
l’abandon d’une remise adossée à l’église Saint-Gilles,
consenti à titre gratuit par monsieur Dozias, marchand de chevaux
à Étampes,
Concède à monsieur Dozias le
droit de construire un pont sur la rivière d’Étampes reliant
sa propriété au terreplein de l’Abreuvoir du Mouton pour,
à charge par lui, d’obtenir l’autorisation de l’administration
préfectorale et d’en assurer l’entretien. Le plan des travaux
devra être soumis à la municipalité et approuvé
par elle.
La ville d’Étampes entretiendra le chemin
d’accès au pont.
Sports
Le conseil,
Vote une somme de 8 000 francs pour l’organisation
des sports en 1941, au profit de l’Olympique d’Étampes.
Cette somme sera prélevée sur
les articles ci-après présentant des disponibilités.
252: entretien du stade, gymnase, parc des
sports: 4 350
253: acquisition de matériel de sports:
2 000
395: dépenses imprévues: 1 650
Au total: 8 000
Décide d’allouer une somme de 12 000
francs, une fois donnée, à l’Olympique d’Étampes
pour l’organisation des sports. Cette dépense sera portée
au budget de 1942.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 24 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Service des eaux
Le conseil, [p.180]
Approuve le contrat avec la société
d’exploitation et de contrôle pour le traitement des eaux, 82 rue
Saint Lazare à Paris (9e) pour le contrôle du traitement des
eaux potables de la ville d’Étampes;
Autorise monsieur le maire à le signer
et à, remplir les formalités nécessaires.
La dépense sera inscrite chaque année
au budget primitif.
Demande de subvention
pour achat de matériel d’incendie
Le conseil,
S’engage à payer aux établissements
Guinard, chemin de la Fouilleuse à Saint-Cloud, la part qui restera
à la charge de la ville sur l’acquisition d’une moto-pompe incendie
faisant l’objet d’un marché en date du 26 novembre 1940 et s’élevant
à la somme de quarante huit mille soixante quinze francs.
Autorisation spéciale
Le conseil,
Autorise le prélèvement sur
les fonds libres de l’exercice 1941 de la somme de 6 808 f. 60,
arrondissement au franc le plus voisin, soit 6 809 frs, représentant
la part contributive de la ville au Fonds National de Compensation des
Allocations familiales, année 1940.
[11 signatures illisibles]
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet, le 17 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.181]
|
|
|
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu l’arrêté préfectoral
du 15 février 1941,
Arrête:
Article 1er. Les prix maxima de vente au détail
des bois de chauffage et de boulange dans la commune d’Étampes
sont fixés ainsi qu’il suit (taxe à la production comprise,
droit d’octroi et taxe de transaction en sus):
1° Bois de boulange. Longueur 0 m 60 cm
Sapin fendu. Le stère: 150 f.
Bouleau fendu. d°: 150 f.
Chataignier fendu. d°: 150 f.
Charbonnette. d°: 120 f.
Les dimensions suivantes sont de rigueur pour
la vente du bois de boulange:
Pour faire un stère lorsque le bois
a:
0 m 66 de longueur du tas doit être de
1 m 50 et la hauteur 1 m
0 m 60 d° 1 m 70 d°
1 m
0 m 57 d° 1 m 75 d°
1 m
2° Bois de chauffage.
Tous les bois de chauffage
Le stère: 150 f.
Sciage 8 francs par trait.
Fait en mairie, à
Étampes le 5 mars 1942.
Le maire, [p.182]
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le seize
mars à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour adjoints, Touzé, Chausson, Gaury,
Blanchet, Génot, Hubert, Imbault, Martignon, Pierre, Rousseau,
Simon, Simon Pierre conseillers.
Absents: MM. Fontant, Audemard adjoints, Blanchet,
Cattiaux, Durand, Poirel conseillers.
Secrétaire: Monsieur Hubert
Terrain Huet. Clos du
Bourgneuf
Le conseil,
Autorise le prélèvement sur
l’article 395 «Dépenses imprévues» exercice
1941 de la somme de 1 279 francs représentant le montant
des intérêts du 30 décembre 1938 au 30 mars 1942
sur le prix d’acquisition par la ville d’un terrain sis au Bourgneuf.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet,
le 24 mars 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Pompes funèbres
Le conseil n’est pas d’avis à continuer
à assurer par ses cantonniers le service des porteurs aux convois.
A l’unanimité, décide de faire cesser cette pratique
au 15 avril, dernier délai.
Hôpital-hospice.
Contrat d’assurances
Le conseil,
Emet un avis favorable à la délibération
de la commission administrative de l’hôpital-hospice en date du
13 février 1942 acceptant le contrat d’assurances présenté
par la compagnie «La Protectrice» 45 et [p.183] 47 rue de Chateaudun à Paris,
garantissant contre l’incendie cet établissement pour une somme
de 18 628 500 francs ainsi que sa répartition avec les
différents co-assureurs.
Hôpital. Legs
Sevestre
Le conseil,
Approuve la délibération de la
commission administrative de l’hôpital-hospice acceptant le legs
fait en faveur de l’hôpital par mademoiselle Sevestre Louise Eugénie.
Assurance
Le conseil,
Approuve le transfert au nom de la ville d’Étampes
de la police 1221 R.C. souscrite par monsieur Serrurier, ancien concessionnaire
du marché pour garantie des risques accidents du matériel
des marchés, à la compagnie «La Providence».
|
[En marge:] Vu: Rambouillet le 24 mars 42. Le
sous-préfet Jean Marquet
|
Traitement des médecins
constatant les décès
Le conseil,
Décide d’accorder un traitement annuel
de huit cents francs à messieurs les Docteurs Grenet, Lacheny,
Moulard, Pelletier et Touzé pour constatation des décès,
avec effet du 1er janvier 1941.
Dit que ces sommes seront mandatées
sur l’article 64 exercice 1941 «Traitement des médecins
de l’état-civil».
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet,
le 25 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Cotes irrécouvrables
Le conseil,
Admet en non valeurs les sommes suivantes qui
n’ont pu être recouvrées au cours de l’exercice 1941:
— Concessions d’eau, année 1940: 808
— Concessions d’eau, année 1941: 8 627,10
— Location du jardin Guettard et du tennis club de Guinette:
3 000 [p.184]
Collèges. Vœu
Le conseil,
A exprimé le vœu que le gouvernement
veuille bien suspendre jusqu’à la fin des hostilités la
loi du 15 août 1941 prévoyant la suppression des classes de
philosophie et de mathématiques des collèges dont l’effectif
ne dépasse pas 5 élèves par classe;
Appuie ce vœu sur l’intérêt qu’il
y a de conserver dans les villes comme celle d’Étampes des collèges
où les jeunes gens en demeurant au sein de leurs familles puissent
recevoir une instruction secondaire sans être obligés d’aller
à Paris ou dans une grande ville éloignée, et sur
le fait que les frais d’ internat et de déplacement au cas de demi-pension,
pourraient empêcher les parents de laisser à des enfants
parfaitement doués, le moyen de continuer leurs études.
En conséquence, le conseil prie monsieur
le préfet de bien vouloir prendre en considération le vœu
qu’il a émis.
[10 signatures illisibles]
[p.185]
|
|
Le maire de la ville d’Étampes, chevalier
de la Légion d’Honneur,
Vu: 1° Les dispositions de la loi du 5
avril 1884, articles 94 et suivants:
Considérant les prescriptions de la
circulaire préfectorale n° 1165 du 9 mars 1942,
Arrête:
Article 1er. Chaque année avant les
travaux de battage, les agriculteurs devront faire procéder à
la révision du réseau électrique de leurs exploitations.
En 1942, cette révision devra être
effectuée avant le 1er juillet.
Article 2. La révision annuelle des
réseaux électriques des exploitations agricoles sera constatée
par un certificat délivré par un électricien patenté,
qui sera remis à la mairie pour le 1er juillet 1942.
Fait à Étampes, le vingt quatre mars mil neuf cent
quarante deux.
Le maire,
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet,
le 28 mars 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.186]
|
|
|
Séance du 16 mars 1942, suite.
Honoraires d’architecte
Le conseil,
Approuve le montant des honoraires demandés
par monsieur Martin, architecte à Étampes:
— 5% sur mémoires entrepreneurs (Exc. 1941): 812,65
— Expertise assurance pour dégâts occasionnés
au théâtre: 250
— Etat des lieux pour installation provisoire des écoles:
570
Soit au total: 1 632,65
Cette somme sera mandatée sur l’article
inscrit au budget de l’exercice 1941.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet,
le 20 avril 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Compléments de
crédits
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Décide de reporter sur les crédits
insuffisants de l’exercice 1941 les excédents présentés
par certains articles du budget du même exercice:
|
Article 5.
Traitement du receveur (insuffisance)
|
1 660
|
|
Article 6.
Allocations familiales d°
|
80
|
|
Art. 15. Frais
de déplacement. Excédent:
|
2 000
|
|
Article 19.
Frais de bureau
|
6 498
|
|
Art. 24. Imprimés
à la charge de la commune
|
1 400
|
|
Art. 25. Frais
de téléphone
|
1 000
|
|
Art. 26. Impression
budgets
|
1 000
|
|
Art. 28. Publication
des lois
|
3 500
|
|
Article 22.
Abonnement à diverses publications
|
93
|
|
Fonds libres
Article 27. Frais d’achat et entretien bicyclettes
Fonds libres
|
277
|
|
Article 40.
Assurances sociales gardes champêtres
|
989 [p.187]
|
|
Art. 37. Traitement
des gardes champêtres
|
1 000
|
|
Article 43.
Allocations aux sapeurs-pompiers
|
9 547
|
|
Art. 44. Indemnités
diverses aux S.P.
|
2 800
|
|
Art. 51. Frais
de bureau, habilt, équipement
|
6 800
|
|
Article 67.
Traitement et dépense service des eaux
|
58 327
|
|
Art. 68. Entretien
des canalisations
|
9 400
|
|
Art. 69. Entretien
des égouts
|
47 265
|
|
Art. 71. Vidange
bâtiments communaux
|
2 200
|
|
Article 87.
Impôts et contributions
|
71
|
|
Fonds libres
Article 113. Assurances sociales personnel voyer
|
10 689
|
|
Art. 112.
Salaire du personnel voyer
|
10 700
|
|
Article 126.
Location du logement du plombier
|
30
|
|
Fonds libres
Article 160. Assurances sociales (octroi)
|
10
|
|
Fonds libres
Article 163. Allocations familiales (octroi)
|
160
|
|
Fonds libres
Article 200. Allocations familiales (concierges)
|
1 020
|
|
Art. 197.
Traitement des concierges
|
1 020
|
|
Article 224.
Achat et entretien instruments de musique
|
118
|
|
Fonds libres
Article 249. Indemnité aux professeurs éducation
physique
|
357
|
|
Art. 247.
Assurances sociales
|
500
|
|
Article 257.
Assurances sociales (infirmière)
|
30
|
|
Fonds libres
Article 316. Consultations pré-natales
Fonds libres
|
145
|
Article
116. Versement à l’Etat de la contribution [p.188] de 12% (agent détaché)
2e semestre 1940: 1 074
Fonds libres
Autorisation spéciale. Exhumations
victimes du bombardement: 20 603
Fonds libres
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 20 avril 1942. Le sous-préfet
Jean Marquet
|
Assistance aux vieillards
|
demandes
|
|
|
Houtelette,
37 rue St Jacques
|
admission d’office
|
|
veuve Moreaux,
3 rue Ste Croix
|
avis favorable
|
|
Hardouin Elisée,
sans domicile
|
d°
|
|
Lempoine Louis,
route de Brières
|
d°
|
|
Kesyk Sophie,
hôpital d’Étampes
|
d°
|
|
Baptiste Maurice,
6 rue Auguste Petit
|
d°
|
|
Taffoureau
Maurice, hôpital d’Étampes
|
d°
|
|
Vve Paillard
née Dumain, 8 rue Baugin
|
d°
|
Secours aux sinistrés
Le conseil, après
en avoir délibéré,
Décide d’accorder une subvention de
cinq cents francs au profit des sinistrés du bombardement du 3
mars 1942
Dit que cette somme sera prise sur le chapitre
30 article unique du budget ordinaire.
[10 signatures illisibles]
[p.189]
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le trente
mars à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour adjoints, Blanchet, Durand, Cattiaux, Génot,
Pierre, Rousseau, Hubert conseillers.
Monsieur Hubert secrétaire
Affaire Duros
Le conseil,
Autorise le maire à défendre
la ville d’Étampes dans l’instance engagée contre elle
et la compagnie d’assurances La Galmontoise par madame Alberte Besson
épouse Duros, demeurant à Étampes, 35 rue Saint-Martin.
[9 signatures illisibles]
[p.190]
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le treize
avril à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Fontant, Audemard, Lerebour adjoints, Durand, Blanchet,
Rousseau, Gaury, Génot, Poirel, Simon, Cattiaux, Chausson, Hubert,
Simon, Mme Touzé conseillers.
Secrétaire monsieur Hubert
Enlèvement des
ordures ménagères
Le conseil,
Autorise monsieur le maire à passer
avec monsieur Hubert Tourlourat, entrepreneur de transports à
étampes boulevard Saint-Michel, un marché de gré
à gré pour l’enlèvement des ordures ménagères
deux fois par semaine dans toute la ville, moyennant une somme forfaitaire
annuelle de deux cent mille francs.
Dit que la dépense sera imputée
sur le chapitre 12 article 12 du budget ordinaire.
Ordures ménagères
Le conseil,
Décide de porter de 6 à 8% le
taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères
prévu par la loi du 13 août 1926, modifiée par le
décret du 31 août 1937.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Versailles le 13 mai 1942. P. le
préfet, le secrétaire gal p. l’administration. Illisible
|
Pompes Funèbres
Générales. Relèvement des salaires des porteurs
Le conseil,
Considérant que les salaires des porteurs
des pompes funèbres sont inférieurs au tarif pratiqué
couramment dans la commune,
Décide d’autoriser les Pompes Funèbres
Générales à [p.191] relever les salaires des porteurs aux prix ci-après
à compter du 15 avril 1942:
1e classe, sans changement 160 frs adultes,
80 frs enfants
2e classe, sans changement 160 frs d°,
80 frs d°
3e classe, sans changement 120 frs d°,
60 frs d°
4e classe, 110 f. adultes, 55 f. enfants
5e classe, 100 f. adultes, 50 f. enfants
6e classe, 85 f. adultes, 42,50 f. enfants
Arrivée du corps:
160 f. adultes, 80 f. enfants
Départ de corps:
160 f. adultes, 80 f. enfants
Legs veuve Brouard
Le conseil,
Décide le remploi en achat de rente
3% de l’Etat français de la somme de 582 francs provenant du legs
veuve Brouard.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 9 mai 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Legs veuve Béliard
Le Conseil,
Décide le remploi en achat de rente
3% de l’Etat français de la somme de 291 francs provenant du legs
veuve Béliard.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 9 mai 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Sapeurs-pompiers. Indemnité
annuelle aux officiers.
Le conseil,
Après avoir pris connaissance de la
circulaire de monsieur le préfet de Seine et Oise en date du
24 décembre 1941,
Décide d’accorder une indemnité
annuelle de trois mille huit cents francs au capitaine commandant la compagnie
des sapeurs-pompiers, ainsi qu’une indemnité annuelle de mille
neuf cents francs à chacun des officiers en second de la même
compagnie.
Dit que ces sommes feront l’objet d’un crédit
sur les chapitre et article inscrits à cet effet dans les budgets
de chaque année. [p.192]
Affaire Debibié
Le conseil,
Conformément à la décision
du conseil de préfecture en date du 4 décembre 1937, prescrivant
le reclassement de madame Debibié, précédemment employée
au commissariat de police, dans l’emploi qu’elle occupait dans les bureaux
de la mairie et aux traitements prévus par les barèmes
des employés communaux.
Décide qu’elle recevra une indemnité
de huit mille neuf cent dix neuf francs représentant le montant
de la différence entre les traitements perçus par elle et
ceux qu’elle aurait du recevoir du 16 mai 1936 au 15 mai 1939.
Dit que cette somme sera mandatée sur
le chapitre 36 article 32 du budget ordinaire de 1942.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le
22 mai 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Employés communaux
Le conseil vote une gratification de trois cents francs à
monsieur Royer, employé à la mairie d’Étampes jusqu’au
1er décembre dernier. Cette somme sera prise sur l’article unique
du chapitre 31 «Dépenses imprévues» exercice
1942.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 15 mai
1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Honoraires de M. Jousset,
architecte
Le conseil,
Décide de mandater au profit de ses
héritiers, la somme de neuf mille trois cent soixante douze francs
due à monsieur Jousset, décédé à Arpajon,
Seine et Oise, le 2 avril 1941, en son vivant architecte, pour étude
du projet de construction d’une maison d’habitation pour les directrices
et maîtresses des écoles Saint-Pierre jeunes filles et maternelles
en 1928.
Dit que cette somme sera mandatée sur
le chapitre 36 article 33 du budget ordinaire de 1942.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 22 mai 1942. Le sous-préfet
Jean Marquet [p.193]
|
Comité des prisonniers
de guerre
Le conseil,
Alloue une somme de douze mille francs au
profit du comité local d’assistance aux prisonniers de guerre;
Dit que cette somme sera prise sur le chapitre 36, article 12
du budget ordinaire de 1942 «Emploi du legs Van Loo».
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 22
mai 1942. Le sous-préfet Jean Marquet
|
Cimetières. Relèvement
des frais d’inhumation, exhumation et droits de sépulture
Le conseil, décide de relever les droits perçus pour
creuser les fosses dans les cimetières et les droits fixes pour
2e et ultérieures inhumations dans une même sépulture,
qui seront les suivants à compter du jour de l’approbation, savoir:
50 francs pour la première fouille
20 francs par fouille supplémentaire
80 francs par corps exhumé
120 francs pour la 2e et ultérieure
inhumation dans un caveau
30 francs pour la 2e et ultérieure
inhumation dans une concession pleine terre.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Versailles, le 28 mai 1942. Pour
le préfet,
le conseiller de préfecture délégué.
Illisible
|
Cimetières. Relèvement
du tarif des concessions
Le Conseil,
Décide que les prix des concessions
dans les cimetières seront à compter du jour de l’approbation,
de:
15 ans: sans changement
30 ans: 100 frs le mètre carré
au lieu de 85 f.
Perpétuelles:
Pleine terre: 400 frs le mètre carré
au lieu de 300 f.
Caveaux: 400 frs le 1er d°
d° 300 f.
400 frs le 2e d° d°
300 f.
600 frs le 3e d° d°
400 f.
800 frs le 4e d° d°
600 f. [p.194]
1 000 francs le 5e mètre
carré et au-dessus par mètre carré au lieu de 680
f.
|
[En marge:] Vu et approuvé:
Versailles le 28 mai 1942.
Pour le préfet, le conseiller de préfecture délégué.
Illisible] [p.194]
|
Sapeurs-pompiers. Relèvement
des indemnités horaires aux sapeurs-pompiers
Le conseil,
Vu la circulaire de monsieur le préfet
de Seine et Oise en date du 24 décembre 1941,
Décide que les indemnités horaires
payées aux sapeurs-pompiers pour frais de déplacement en
cas d’incendie seront, à compter de ce jour, les suivantes:
12 francs pour les chefs de détachement
et mécaniciens
10 francs pour les autres pompiers.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Versailles le 11 août 1942. P. le préfet,
le conseiller de préfecture. Illisible
|
Indemnités à
des œuvres charitables ou d’assistance
Le conseil,
Décide que les indemnités accordées
annuellement aux œuvres locales seront portées à:
Œuvre de la Sainte-Enfance
|
cinq mille francs
|
Société de Secours mutuels des ouvriers de la ville
d’Étampes
|
mille francs
|
Société de secours mutuels de Sainte-Marthe
|
mille francs
|
Association des mutilés, veuves et ascendants de la guerre
|
cinq cents francs
|
Dit que ces sommes seront mandatées sur les chapitre et crédit
inscrits à cet effet au budget.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 8 mai 1942. Le sous-préfet
Jean Marquet
|
Camion de la voirie
Le Conseil est d’avis de transformer un des
camions de la voirie en l’équipant au gazogène. Monsieur
Gaury est chargé de surveiller cette transformation.
Budget ordinaire 1942
Le conseil après en avoir délibéré,
[en marge: Vu et approuvé. Rambouillet, le 9 juin 1942. Le sous-préfet:
Jean Marquet] [p.195]
Approuve le budget dressé pour l’exercice
1942 s’élevant en recettes et en dépenses à la
somme de 4 602 800 francs.
[10 signatures illisibles]
[p.196]
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le vingt
huit avril à dix huit heures, le Conseil municipal dûment
convoqué, s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville,
sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Fontant, Lerebour adjoints, Durand, Cattiaux, Génot,
Imbault, Pierre, Rousseau, Blanchet, Hubert, Chausson, Gaury conseillers.
Absents: MM. Audemard, Touzé, Martignon,
Poirel, Simon, Fontant [sic], Lerebour.
Secrétaire monsieur Hubert
P.T.T. Lignes provisoires
au casino le 23 octobre 1938
Monsieur le maire donne connaissance au conseil
d’une lettre de la direction des services techniques des P.T.T., 24 rue
Bertrand, Paris, réclamant à la ville le paiement d’une
somme de 3 016 F. 33 montant des frais d’établissement de trois
lignes provisoires au casino d’Étampes le 23 octobre 1938 à
l’occasion d’une fête de l’Union socialiste républicaine.
Le conseil estime:
Que cette dépense ne peut être
supportée par la ville d’Étampes, le registre des délibérations
ne portant aucune autorisation de dépense. Celle-ci a été
engagée par monsieur Camus, non comme maire, mais comme membre
d’un parti politique: c’est donc à ce dernier que l’administration
des P.T.T. doit s’adresser.
[10 signatures illisibles]
[p.197]
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le douze
mai à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence
de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: MM. Lejeune,
maire, Chavigny, Lerebour, Fontant adjoints, MM. Durand, Cattiaux, Chausson,
Simon, Génot, Pierre, Gaury, Rousseau conseillers.
Absents: Mme Touzé, Blanchet, Imbault,
Martignon, Poirel, Simon.
Immeuble Zinner rue Ste
Croix, 5
Le conseil faisant droit à la demande
de mademoiselle Zinner, propriétaire, est d’avis d’augmenter la
police d’assurances pour les bâtiments et recours des voisins de
l’immeuble rue Sainte Croix n°5 où le collège est installé
provisoirement;
Approuve l’avenant à intervenir et autorise
monsieur le maire à le signer.
Magasins de la voirie
Le conseil charge monsieur le maire de louer
[ajout: à M. Latournerie notaire] un magasin sente des Capucins
pour remiser le matériel de la voirie, en location verbale, moyennant
un loyer annuel de 1 750 F. plus 200 F. d’impôt foncier.
Indemnité Dufayet
Le conseil à l’unanimité,
Accorde une indemnité de six cents
francs à madame Dufayet, née Jeanne Doizon, domiciliée
à Étampes, avenue de Paris, 1, veuve d’un employé
communal décédé à Paris le 18 avril 1942 et
mère d’un jeune enfant, dont la situation est des plus modestes;
Dit que cette somme sera mandatée sur
le chapitre 11, article 1, salaire du personnel voyer de la commune, budget
ordinaire de l’exercice courant.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 21 mai 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.198]
|
Transformation de concession
Le conseil,
Autorise le convertissement en concession
perpétuelle de la concession de 30 ans n° 5787 acquise le
2 août 1941 cimetière Saint-Martin par madame Elisabeth
Courtier veuve Ovion domiciliée à Étampes, boulevard
Pasteur, 36, avec compensation au profit de la concessionnaire de la
somme de cent soixante francs, représentant le temps à
courir de ladite concession.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet,
le 9 juin 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Cimetière Notre-Dame.
Rachat d’une concession.
Le conseil,
Autorise la rétrocession à la
commune de la concession perpétuelle n° 4346 de deux mètres
carrés appartenant à madame veuve Naudin, domiciliée
à Étampes, rue Paul Doumer, 18, acquise le 30 juin 1924,
cimetière Notre-Dame nouveau, moyennant la somme de deux cents
francs.
Dit que cette somme sera mandatée ainsi
que les frais de timbre et enregistrement sur l’article unique «Dépenses
imprévues»
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet, le 9 juin 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Cimetière Saint-Gilles.
Rachat d’une concession.
Le conseil,
Autorise la rétrocession au profit
de la commune de la concession perpétuelle n° 1277 de quatre
mètres carrés, appartenant à madame Lecomte, domiciliée
à Étampes, rue du Ronneau, acquise le 4 juin 1880, cimetière
Saint-Gilles, moyennant la somme de deux cent soixante six francs;
Dit que cette somme ainsi que les frais d’enregistrement
et de timbre seront mandatés sur l’article unique des dépenses
imprévues, chapitre 31 du budget ordinaire de l’exercice courant.
|
[En marge:] Vu et approuvé. Rambouillet le 9 juin 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet [p.199]
|
Office départemental
de placement. Bureau d’Étampes.
Le
conseil,
Décide d’accorder une indemnité
mensuelle de trois cents francs au concierge du syndicat de la meunerie,
10 place St Gilles, pour le nettoyage du local occupé par la section
d’Étampes de l’Office départemental de placement, à
compter du 20 janvier 1942;
Dit que cette somme sera mandatée
sur le chapitre 24 article 4 «Dépenses du bureau municipal
de placement» du budget ordinaire de l’exercice courant.
|
[En marge:] Vu et approuvé.
Rambouillet le 19 mai 1942.
Le sous-préfet Jean Marquet
|
Promenade de Guinette. Elagage.
A la demande de l’administration des P.T.T.,
Le conseil décide l’élagage des
arbres de la promenade de Guinette, moyennant un forfait de mille cinq
cents francs.
Demande de bourse Audran.
Avis du conseil.
Le conseil,
Emet un avis très favorable à
l’attribution d’une bourse d’études au profit du jeune André
Audran, élève à l’école professionnelle d’Angers
et candidat au concours d’admission à l’École nationale
d’Arts et Métiers de Lille, dont les parents sont domiciliés
à Étampes, boulevard Saint-Michel, 67.
Hôpital-hospice.
Compte de gestion du receveur et compte administratif de l’exercice
1941.
Le conseil,
Approuve le compte de gestion du receveur et
le compte administratif de l’exercice 1941 s’élevant en recettes
à la [p.200] somme de 2 404 406,80
En dépenses à la somme de 2 081 439,80
Soit un excédent de recettes de 322 967
auquel vient s’ajouter l’excédent de
recettes de l’exercice 1940 150 357,90
soit au total 473 324,90
Hôpital-hospice.
Legs Fuzel.
Le conseil,
Donne un avis favorable à la délibération
de la commission administrative de l’hôpital-hospice d’Étampes
du 8 mai 1942, au sujet des legs particuliers, notamment celui fait
au comité des écoles libres, institués par Madame
Fuzel.
Legs Moutiers
Le conseil,
Donne un avis favorable à la délibération
de la commission administrative de l’hôpital-hospice d’Étampes
du 8 mai 1942 concernant les propositions de locations des terres provenant
du legs Moutiers.
|
[En marge:] Vu :
Rambouillet le 21 mai 1942. Le sous-préfet. Jean Marquet
|
Lotissement des Portereaux
Le conseil, donne un avis favorable au lotissement
d’un terrain sis avenue Charpentier appartenant aux héritiers
Leproust sous réserve de l’imposition 1° d’une zone non-ædificandi
de 5 m de largeur sur la façade avenue Charpentier; 2° de
l’établissement de trottoirs d’un mètre 50 de largeur y
compris caniveau, aux frais des acquéreurs; 3° de n’autoriser
la construction de pavillons qu’à un seul étage.
Associations des maires
de S. et O.
Le conseil est d’avis d’adhérer à
l’association des maires de S. et O. [p.201]
Tourbe
Le Conseil charge Monsieur Blanchet de s’occuper
de l’extraction de tourbe selon la proposition de M. Cattiaux.
|
|
Nous, Maire de la Ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 Avril 1884,
Vu le règlement de la Piscine municipale
en date du 9 Mai 1938,
Arrêtons:
Monsieur Firmin Auguste, né le 9 avril
mil huit cent quatre vingt seize à Saint Denis – Seine – est nommé
Surveillant de la Piscine pour la période du 31 Mai au 30 Septembre
mil neuf cent quarante deux, au salaire de cent francs par journée
d’ouverture de l’établissement,
Fait en Mairie à Étampes, le vingt six Mai Mil neuf
cent quarante deux.
Le Maire,
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 1er Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.202]
|
|
|
L’An Mil neuf cent quarante deux, le vingt neuf
Mai, à dix huit heures, le Conseil Municipal dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire,
Étaient présents: M. Lejeune,
maire; M.M. Lerchaud, Chavigny, adjoints – Durand – Cattiaux – Martignon
– Simon – Chausson – Blanchet – Pierre – Génot – Gaury – Poirel
– Hubert, conseillers;
Absents: M .M. Fontant – Audemard – adjoints
– Mme Rouzé – M.M. Imbault – Rousseau – Simon – conseillers;
Secrétaire: M. Hubert
Affermage des lots de
pêche
Le Conseil est favorable à l’affermage
des lots de pêche appartenant à la Ville sur les rivières
d’Étampes sous réserve qu’en contre-partie la société
de pêche prenne à sa charge le pancardage annuel.
Signé: Rousseau, Pierre, Martignon, Lejeune,
Hubert, …… [p.203]
|
|
Le Maire de la Ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 Avril 1884,
Vu la loi du 21 Juin 1898,
Vu les articles 388, 444, 445, 446, 447 et 471
du Code Pénal,
Considérant que les terrains en culture
et spécialement les jardins potagers sont l’objet de dégradations
de toute nature;
Qu’il importe dans l’intérêt général
et notamment du ravitaillement, d’assurer de la façon la plus efficace
la protection des semences et des récoltes;
Arrête:
Article 1er: En tant que de besoin, il
est institué sur le territoire de la commune un corps de gardes-messiers
chargés de la protection des terres ensemencées et des
récoltes.
Article 2: Les gardes-messiers seront
assermentés et comme tels auront pouvoir de dresser procès-verbaux
des délits et contraventions visés par les lois et règlements
sur la protection des terrains cultivés et notamment les articles
74 et 75 de la loi du 21 Juin 1898 (Code Rural) et 388, 444,
445, 446, 447 et 471 du Code Pénal
Article 3: Sont nommés gardes-messiers,
à compter de ce jour jusqu’au 31 Décembre 1942:
Messieurs Martignon Octave, né le 14
Novembre 1893 à Étampes, ancien charcutier, rue du
Petit Saint-Mars,
Rousseau Marcel Arthur, né le 9 Juin
1884 à Étampes, agriculteur, 227 rue de la république,
Richard Maurice Louis, né le 18 Août
1885 à Ormoy la Rivière, agriculteur, 20 rue du Hameau
de Bretagne,
Contadeur Louis Joseph, né le 19 Janvier
1891 à Sermaises – Loiret, agriculteur, 28 rue Sadi Carnot,
Khayatt de Chessé Francis, né
le 6 Novembre 1916 à Paris (7e), agriculteur à la Ferme
de Guinette,
Passerieux Adrien, né le 30 Avril 1894
à Couze (Dordogne), jardinier, 15 rue de l’Hôtel de Ville,
Petit Emile Alfred, né le 22 Octobre
1910 à Étampes, agriculteur à Lhumery,
Godeau Louis Georges Henri, né le 23
Janvier 1909 à Étampes, ancien agriculteur, 3 place de
l’Hôtel de Ville
Fait à Étampes le 30 Mai mil neuf cent
quarante deux.
Le Maire d’Étampes,
|
Vu et agréé
Rambouillet le 15 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.204]
|
|
|
L’an mil neuf cent quarante deux, le douze Juin
à dis huit heures, le Conseil municipal, dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire.
Étaient présents: M.M. Lejeune
– maire – Chavigny – Audemard – Fontant – adjoints – Durand – Cattiaux
– Poirel – Génot – Pierre – Rousseau – Simon – Simon Pierre – Hubert,
conseillers,
Absents: M.M. Lerebour – adjoint – Mme Touzé
– Blanchet – Chausson – Gaury – Imbault – Martignon
Secrétaire: Monsieur Hubert
Autopompe
Le Conseil prend connaissance des nouvelles
propositions Guinard pour la fourniture d’une autopompe au Centre Principal
d’incendie.
Il est favorable à cet achat à
la condition que les frais de déplacement soient augmentés
afin que chaque sortie ne soit pas une dépense pour Étampes.
La question sera posée à la Préfecture.
Legs Fuzel
Le Conseil, à l’unanimité,
Emet un avis favorable à l’acceptation
des legs faits par Madame Veuve Fuzel en faveur des Sociétés
de Secours Mutuels de Sainte Marthe, des ouvriers de la Ville à
Étampes et de l’œuvre de la Providence d’Étampes [p.205]
Cimetière St Martin
Rachat d’une concession
Le Conseil,
Autorise le rétrocession à la
commune de la concession perpétuelle n° 5-594 de deux mètres
carrés appartenant à Monsieur Louis Emile François
Salon et son épouse, Madame Marguerite Adèle Thouvenin,
domiciliés à Sammarie- Eure et Loir – acquise le 28 janvier
1939, cimétière Saint Martin, moyennant la somme de quatre
cents francs.
Dit que cette somme sera mandatée, ainsi
que les frais de timbre et enregistrement sur l’article unique des «dépenses imprévues» chapitre 31 du budget de l’exercice
courant.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 16 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Ilot insalubre n°1
Le Conseil est d’avis qu’il y a lieu d’attendre
l’établissement su plan d’embellissement et d’extension de la
Ville avant de prononcer l’expropriation des immeubles compris dans l’îlot
n°1 (Rue Paul Doumer)
Location 33 rue Van Loo
Le Conseil,
Décide la location à dater du
1er Janvier 1942 d’un local se trouvant 33 Rue Van Loo, appartenant à
Monsieur Thévert Edmond, 98 rue de la république à
Étampes et devant servir de remises et écuries aux chevaux
de la voierie, moyennant la somme annuelle de Mille deux cents francs.
Dit que cette somme sera mandatée sur
le chapitre 12 article 128 du Budget de l’exercice 1942 «Nourriture des chevaux, entretien
des voitures et harnais, ferrage, etc…»
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 15 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.206]
|
Local Avenue de Paris
Par suite de l’occupation des locaux communaux par les Autorités
d’occupation, les services municipaux du Ravitaillement ont été
installés dans un local avenue de Paris, 35, appartenant à
Monsieur Vernois, négociant à Étampes,
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Dit que le montant de cette location pour la
période du 1er Octobre 1941 au 1er Mai 1942, soit douze cents francs
sera mandaté sur l’article unique, chapitre 31 du Budget ordinaire
de l’exercice 1942
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 15 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Traitement du Moniteur
de Gymnastique
Le Conseil décide qu’à partir du 1er Juin 1942 le
traitement de Monsieur Jacquemin, Moniteur d’éducation physique,
sera porté de 1.500 francs à 1.800 francs par mois.
Cette somme sera mandatée sur le chapitre
22, article 5 «Traitement des Professeurs d’éducation physique»
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 1er Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.207]
|
|
|
Séance
du 30 Juin 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le trente
Juin, à dis huit heures, Le Conseil Municipal, dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire.
Étaient présents: M.M. Lejeune,
maire – Chavigny – Lerebour – Fontaznt, adjoints – Pierre – Durand – Imbault – Simon – Blanchet – Cattiaux – Chausson
– Génot – Rousseau – Hubert – Madame Touzé, conseillers.
Absents: M.M. Audemard – Gaury – Martignon
– Poirel – Simon.
Hôpital–Hospice
Personnel
Le Conseil,
Approuve la délibération de la
Commission administrative de l’Hôpital-Hospice d’ Étampes
en date du 12 Juin 1942 accordant au Personnel hospitalier le bénéfice
de la loi du 31 Octobre 1941.
Subvention Industrielle
1941
Le Conseil,
Approuve l’état dressé par le
Service vicinal fixant à neuf cents soixante francs la subvention
industrielle due pour 1941 par la Sucrerie de Morigny pour dégradations
extraordinaires au chemin vicinal n°1.
Accepte le montant de la subvention et son
règlement amiable.
Autopompe
Monsieur le Maire communique au Conseil de
nouvelles propositions de la Maison Delahaye pour la fourniture d’une
autopompe.
Le Conseil est d’avis de demander au Capitaine
des Pompiers un rapport après visite du matériel proposé.
[p.208]
Ilot insalubre n°1
Le Conseil, après avoir pris connaissance
d’une lettre des Commissions d’Hygiène et d’Urbanisme, au sujet
de l’expropriation des immeubles de l’Ilot Insalubre n°1, est d’avis
de transmettre cette lettre à Monsieur le Préfet et copie
au Rapporteur avec l’avis favorable du Conseil Municipal. [p.209]
|
|
Arrêtés
[Arrêté
du 1er juillet 1942]
La Mairie de la Ville d’Étampes,
Vu la délibération du Conseil
municipal en date du 25 Février 1941 approuvée par Monsieur
le Préfet de Seine et Oise le 26 Septembre 1941,
Arrête:
Monsieur Charpentier Augustin, ancien Préposé
en Chef de l’Octroi est maintenu dans ses fonctions de Régisseur
pour la perception des droits de place sur les marchés.
Fait en Mairie, à Étampes, le premier Juillet mil
neuf cent quarante deux.
Le Maire d’Étampes
|
Vu Versailles le 8 août 1942
P. le Préfet
Le Secrétaire Gal p. l’adm.
|
[Arrêté
du 15 juillet 1942]
Glanage
Nous, Maire de la Ville d’Étampes, Chevalier
de la Légion d’Honneur,
Vu l’ordonnance du 2 Novembre 1554,
Vu la loi du 21 Juin 1898, art.75,
Vu les articles 471 et 473 du Code Pénal,
Vu l’arrêté municipal du 21 Juillet
1902;
Considérant qu’en dehors de certaines
heures, la circulation des personnes faisant de l’herbe ou glanant, permet
le vol des récoltes au moments où aucun agriculteur n’est
dans les champs,
Arrêtons:
Article 1er: le glanage n’est permis
qu’aux indigents et seulement dans les parcelles dont la récolte
est complètement enlevée.
Le glanage n’est permis que dans les propriétés
non closes et aux heures ci-après:
De 8 heures du matin à 13 heures
De 15 heures à 20 heures
Article 2: La Gendarmerie, la Police
municipale et les Gardes Messiers sont chargés sont chargés,
chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté
En Mairie à Étampes le quinze Juillet mil neuf cent
quarante deux.
Le Maire d’Étampes
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 23 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.210]
|
|
|
Séance
du 17 Juillet 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le dix sept
Juillet à dis huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents: M.M. Lejeune,
maire; Lerebour – Chavigny – adjoints – Rousseau – Simon – Durand – Cattiaux
– Simon – Imbault – Chausson – Hubert – Pierre – Génot – Poirel
Absents: M.M. Fontant - Audemard, adjoints –
Touzé – Blanchet – Gaury – Martigny
Secrétaire: M. Hubert
Cotés irrécouvrables
Le Conseil,
Admet en non-valeurs la somme de cinquante six francs
pour droits de voirie non payés en 1941
Legs Van Loo
Remploi de rentes 5% 1920
Le Conseil,
Décide le remploi en achat de rentes
5% 1920 de divers reliquats provenant d’amortissements antérieurs
s’élevant à la somme de 1122Frs 90
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.211]
|
Assurances
Le Conseil,
Approuve les polices d’assurances et avenants
ci-dessous détaillés souscrits pour garantie du matériel
roulant de la Ville:
Police n° 2282.560 (Assurances mutuelles
de Seine et Seine et Oise) – camion automobile Berliet.
Police n° 2282.561 (Assurances mutuelles
de Seine et Seine et Oise) – Voiture automobile conduite intérieure
Peugeot –
Avenant à la Police n° 2144.581 – Camion automobile Berliet.
Augmentation de la valeur assurée: 106.000F.
Avenant à la Police n° 2.174.175
– Camion automobile Benne basculante
Augmentation de la valeur assurée: 140.000F.
Avenant à la Police n° 2.231.335
– Camionnette automobile Berleit
Augmentation de la valeur assurée: 47.000F.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Le Conseil accepte l’offre de Monsieur Lejeune de
mettre sa voiture personnelle pour remplacer la Peugeot de la Ville dont
le S.P. a été supprimé. Cette voiture sera assurée
au compte de la Ville.
Bureau de Poste auxilaire
de St Martin
En raison de la suppression du Bureau d’Octroi
de St Martin où était installé le Bureau de Poste
auxiliaire de ce quartier, le Conseil Municipal demande que l’Administration
des P.T.T. mette deux heures par jour un employé à la disposition
du public dans le bureau d’Octroi qui sera mis à sa disposition
par la Ville d’Étampes.
Cimetières
Relèvement des frais
d’inhumation
Le Conseil
Décide qu’il y a lieu de relever les
droits prévus pour creuser les fosses d’enfants dans les cimetières
et les droits pour inhumations en caveau qui seront les suivants à
compter de l’approbation, savoir:
30 francs pour la fouille enfant
40 francs pour l’inhumation en caveau
|
Vu et approuvé
Versailles le 28 Juillet 1942
Pour le Préfet
Le Secrétaire Gal p. l’administration [p.212]
|
Création de deux
empois de gardes-champêtres
Pour la protection des récoltes et assurer
la police rurale sur le territoire de la Commune d’Étampes, laquelle
comprend 4.522 hectares, la création de deux emplois de gardes-champêtres
était envisagée depuis plusieurs années.
Les deux agents de police qui avaient été
nommés gardes-champêtres ne peuvent assurer une surveillance
effective sur une aussi grande étendue de terres cultivées
et, en même temps, remplir leur service de police dans la Ville.
D’autre part, par suite de la suppression de
l’Octroi au 1er Juillet dernier, un certain nombre d’employés se
trouvent actuellement sans emploi; deux gardes-champêtres pourraient
être recrutés parmi eux.
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Vote la création de deux emplois de
gardes-champêtres;
Dit que ces gardes seront affectés uniquement
à la police rurale;
Décide que la dépense sera prise
sur le chapitre 4 – article 1er du Budget 1942
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Autopompe
Monsieur Cattiaux rend compte au Conseil de
ses démarches auprès de la Maison Delahaye.
Le Conseil vote en principe l’achat d’une autopompe Delahaye équipée
selon les directives du Capitaine des Pompiers. [p.213]
Service des Armées
d’occupation
Le Conseil estime de 220 à 250 francs
par jour pour la location d’un attelage comprenant cheval, voiture et
conducteur. |
|
Séance du 28 Juillet 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le vingt
huit Juillet à dix huit heures, Le Conseil Municipal, dûment
convoqué, s ’est réuni sous la présidence de Monsieur
Lejeune, Maire.
Étaient présents: M.M. Lejeune,
maire – Chavigny - Lerebour – Fontant – adjoints – Simon – Durand
– Martignon – Rousseau – Pierre – Blanchet – Chausson – Cattiaux – Hubert
– Gaury – Poirel – Simon – conseillers.
Absents: M.M. ? Touzé – Audemard
– Génot – Imbault
Secrétaire: M. Hubert
Camion n°2
Monsieur le Maire fait connaître au Conseil
qu’il a reçu de la Feldkommandantur l’autorisation de transformer
en gazogène le camion n°2 du service de la voirie [p.214]
Vente du Fumier
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Autorise Monsieur Rousseau Emile, maraîcher
à Étampes, chemin de la gare St Martin à enlever le
fumier de la Ville pendant la période du 1er Juillet 1942 au
31 Décembre 1942, moyennant une redevance de deux francs cinquante
(2f50) par jour et par cheval.
L’enlèvement aura lieu tous les dix
jours et les paiements seront effectués dans les premiers quinze
jours du mois suivant.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 31 Juillet 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Ilot insalubre n°1
Le Conseil donne acte à Monsieur le
Maire de la communication de Monsieur le Préfet au sujet du dossier
de l’Ilot insalubre n°1 dont la réalisation du projet ne sera
faite qu’après entente avec la Municipalité.
Fabrique de fumier artificiel
Monsieur Chavigny est chargé d’examiner
dans quelles conditions d’hygiène fonctionne la fabrique de fumier
artificiel Avenue de Paris.
Bouche d’incendie à
Guinette
Le Conseil est d’avis d’installer une bouche
d’incendie près de la Ferme de Guinette.
Boulevard Henri IV
Le Conseil est d’avis de poursuivre la plantation
d’arbres du coté des maisons et de remplacer ceux qui sont morts
du coté chemin de fer.
Bureau de Bienfaisance
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve les comptes et budgets du Bureau de
Bienfaisance
1° - compte administratif de l’exercice
1941 se soldant par un excédant de recettes de:
30.115F.30
2° - budget additionnel
de l’exercice 1942 s’élevant en recettes et dépenses à
la somme de:
31.552F80
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 26 Août 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.215]
|
Bureau de Bienfaisance
Budget ordinaire 1943
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Approuve le budget ordinaire pour l’exercice
1943 du Bureau de Bienfaisance s’élevant en recettes et en dépenses
à la somme de: 27.000 francs
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 26 Août 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Achat d’une autopompe
Le Conseil,
Considérant l’utilité pour le
Centre Principal d’Incendie d’Étampes de l’achat d’un matériel
moderne de défense contre l’incendie et la nécessité
d’être en possession d’une autopompe permettant de se porter rapidement
sur les lieux des sinistres;
Après avoir pris connaissance des devis
qui lui ont été remis
1° - par la maison Guinard pour la
fourniture d’une autopompe s’élevant à 330.000F
2° - par la maison Delahaye pour la fourniture
d’une autopompe s’élevant à 270.000F
Vote l’achat une autopompe, fixe son choix
sur le devis présenté par la Société des
Automobiles Delahaye et s’élevant à la somme de 270.000F;
En conséquence, le Conseil autorise
le Maire à passer un marché de gré à gré
avec a Société des Automobiles Delahaye;
La Commune ne disposant pas de ressources suffisantes
pour l’acquisition de cette autopompe, décide de faire une demande
de subvention à l’Etat en vertu de la loi du 26 Juillet 1927.
[p.216]
Ainsi que l’ordonne la Direction de l’Administration
départementale et communale par la circulaire ministérielle
du 10 Mars 1931, le Conseil votre l’inscription au budget communal de
l’intégralité de la dépense nécessaire à
cet achat, la subvention étant destinée à reconstituer,
par la suite, les crédits qui ont été utilisés
pour en faire l’avance;
La dépense restant à la charge
de la Ville (54.160F) sera inscrite au budget primitif 1943.
Promenade de Guinette
Le Conseil, est d’avis de protester contre
l’installation de nouveaux poteaux électriques en bordure de la
Promenade de Guinette, en raison de leur proximité avec les arbres
de cette voie. [p.217]
|
|
Séance du 3 Septembre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le trois
septembre, à dix huit heures, le Conseil municipal, dûment
convoqué, s’est réuni sous la présidence de Monsieur
Lejeune, maire.
Étaient présents: M.M. Lejeune,
maire; Fontant, Chavigny, Lerebour – adjoints – Durand – Cattiaux – Génot
– Martignon – Pierre – Blanchet – Hubert – Chausson – conseillers
Absents – M.M. Audemard – Touzé – Gaury
– Imbault – Poirel – Rousseau – Simon – Simon
Legs Gallié
Le Conseil,
Accepte le legs fait par Madame Marie Antoinette
Clotilde Gabrielle Filiol épouse Louis Gallié par son testament
en date du 10 Juillet 1927, portant «Il sera versé 50.000F
aux œuvres d’Étampes»
Plan topographique de la
Ville
Le Conseil,
Sollicite la subvention de l’Etat accordée
aux Communes pour participation dans les dépenses d’établissement
de plans topographiques et d’études dans les projets d’aménagement
et d’extension des Villes.
La subvention sollicitée s’applique
au marché passé avec Monsieur Hatton, géomètre-expert
à Étampes à la date du 9 Février 1942 pour
la somme de 92.000 francs.
Baraques route de Dourdan
Le Conseil est d’avis de percevoir un loyer
pour les baraques où sont logés les expulsés et de
reverser le montant à Monsieur Serrurier, propriétaire desdits
baraquements.
Carrière de Jeurre
Le Conseil est d’avis de conserver l’usage
de la Carrière de Jeurre selon les conventions du 7 septembre 1938
et charge Monsieur le Maire de faire valoir auprès du propriétaire
M. de St Léon, le cas de force majeure qui a empêché
la Ville d’exploiter cette carrière depuis l’ouverture des hostilités.
[p.218]
Grès cassés
Le Conseil décide de l’achat de 125m3
240 de grès cassés à prendre dans la carrière
de Messieurs Agnésina et Bertolotti, au prix de 100F le m3 sur
carrière.
La dépense sera prise sur le chapitre
XIV art. 8 du Budget primitif 1942 et sur le budget additionnel
du service vicinal pour 1942.
Immeuble Rue du Petit Panier
(Assurance)
Le Conseil décide de porter de 500.000 à 800.000F
la valeur des immeubles Zinner rue Sainte Croix er Rue du Petit Panier
loués par la Ville pour l’installation de classes du Collège
et de différents services communaux.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 20 Novembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marque
|
Entretien du Stade
Il a été encaissé par
le Receveur Municipal au cours de l’année 1941 différents
dons (versés par le Trésorier du «Football»
avant la fusion avec la Société «Olympique»)
s’élevant à la somme de Deux mille cent soixante quatre francs.
Le Conseil,
Demande que ladite somme soit versée
au Trésorier de cette nouvelle Société pour lui permettre
l’aménagement du terrain du stade en vue des manifestations sportives.
Dit que cette somme sera inscrite au budget
additionnel de l’exercice courant.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 11 Septembre 1942
P. Le Sous-Préfet
Le conseiller de Préfecture délégué
Illisible
|
Assurances
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve l’avenant n° 1.048.650 à
la police d’assurance n°1.708.054 «Responsabilité
civile de la Ville –Piscine»
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 11 Septembre 1942
P. Le Sous-Préfet
Le conseiller de Préfecture délégué
Illisible [p.219]
|
Mémoires valant
Marchés
Le Conseil, après
en avoir délibéré,
Demande à Monsieur le Sous-Préfet de
bien vouloir viser pour valoir marché les mémoires suivants:
Mémoire
Usine à gaz 15 Janvier 1942
|
2.881,50
|
d°
19 Février
|
3.493,30
|
d° 11 Avril
|
3.674,10
|
d° 25 Juin
|
554,46
|
d° 11 Mai
|
4.005,40
|
d° 11 Juillet
|
4.644,00
|
Mémoire
Société des Pétroles – Essences et Naphtes 7 Mai
1942
|
6.983,50
|
d° 27 Juin
|
7095,00
|
d° 1er Juilet
|
7.408,25
|
d° 1er Août
|
900,00
|
Mémoire
Flizot, libraire
|
15.786,89
|
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 Septembre 1942
P. Le Sous-Préfet
Le conseiller de Préfecture délégué
Illisible
|
Assistance aux Vieillards
et Incurable
Le Conseil,
Décide la radiation au titre d’incurable
(loi du 14 Juillet 1905) de Monsieur Douvenot Guy dont l’état de
santé s’est amélioré. Il travaille et son salaire
est suffisant pour subvenir à ses besoins.
Personnel Communal
Traitement des Cantonniers
Le Conseil adopte en faveur des cantonniers
communaux, avec effet du 1er Janvier 1942, l’échelle des traitements
des cantonniers des Ponts et Chaussées prévue dans la circulaire
préfectorale N°1318 du 16 Juillet 1942 ainsi que le supplémentaire
provisoire et l’indemnité deposte également prévus
par cette circulaire. [p.220]
Les crédits complémentaires seront
inscrits au Budget additionnel.
I – Echelle de traitements
Cantonniers
1e classe
|
10.320
|
2e classe
|
9.840
|
3e classe
|
9.360
|
4e classe
|
8.880
|
5e classe
|
8.400
|
II – Supplément provisoire
4.200frs pour les agents dont la rémunération
brute annuelle est inférieure à 9.000F
5.000frs pour les agents dont la rémunération
brute annuelle est comprise entre 9.000 et 30.000F
III – Indemnité de
poste
Étampes: 187frs50 par mois augmentées
des majorations prévues à la circulaire N° 1318 avec
maximum indemnités de résidence famliale pratiquées
dans la commune. [p.221]
|
|
Séance du 25 Septembre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le Vingt cinq
Septembre à dix huit heures le Conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire.
Étaient présents: MM. Lejeune, Maire-
Chavigny – Audemard – Lerebour – adjoints – Rousseau – Pierre – Durand – Simon – Cattiaux – Chausson – Génot – Poirel – Simon – conseillers.
Absents: MM. Fontant – adjoint – Touzé –
Blanchet – Gaury – Hubert
– Imbault – Martignon.
Logement des locataires
expulsés
Le Conseil donne acte à Monsieur le Maire
de sa communication de la réponse de Monsieur le Sous-Préfet
pour le logement des locataires expulsés;
Décide que les locataires abrités
dans les baraquements de la Route de Dourdan, paieront un loyer de cinq
francs par travée et par semaine.
Hôpital -Hospice
Budget additionnel 1942
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve le budget additionnel de l’exercice 1942
de l’Hôpital-Hospice d’Étampes s’élevant en re’cettes
et en dépenses à la somme de: 1.274.500 francs
Indemnités aux Vieux
employés
Le Conseil, à l’unanimité,
Décide d’accorder à compter du
1er Octobre 1942, une indemnité mensuelle de trois cents francs
à Monsieur Charpentier, ancien préposé de l’Octroi,
au service de la Ville depuis plus de 40 ans;
Dit que cette somme sera mandatée sur le
chapitre 1, article 10, inscrit chaque année au budget ordinaire
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 28 Octobre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Pensions [p.222]
aux employés communaux
Garde des titres d’alimentation
Le
Conseil,
Conformément aux instructions de Monsieur
le Préfet de Seine et Oise sur la mise en sécurité des
titres d’alimentation;
Décide d’accorder une indemnité mensuelle de cent francs
à Madame Goubé, épouse de l’&gent, habitant le
local où sont distribués ce titres et en assurant la garde
de nuit depuis le 1er Août 1942;
Dit que cette somme sera mandatée sur le
chapitre 31 article unique au budget ordinaire «Dépenses imprévues».
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 28 Octobre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Legs
Le Conseil désigne Messieurs Chausson – Durand
– Lerebour – Fontant
– Génot et Leflon pour faire partie de la Commission chargée
d’examiner les demandes des candidats aux Legs Hugo – Petit – Van Loo et
de Lort. [p.223]
|
|
Séance du 16 Octobre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le seize Octobre
à dix huit heures, Conseil municipal dûment convoqué
s’est s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune,
Maire.
Étaient présents: MM. Lejeune, Maire-
Fontant – Lerebour – Chavigny – adjoints – Martignon Rousseau – Simon – Simon – Chausson – Génot – Durand - Blanchet – Hubert
– Pierre – Rousseau – Mme Touzé – Gaury – Chausson – conseillers.
Absents: Audemard – Imbault –Poirel – Cattiaux – conseillers.
Curage de la Rivière
la Juine
Le Conseil décide de procéder au curage
de la rivière de «Juine» au droit de Gérofosse.
La dépense sera de l’ordre de 5.000 frs.
Demande à Monsieur le Préfet de bien
vouloir accorder une subvention du département à titre de
participation dans ces travaux de curage, l’ensablement de la rivière
provenant pour une certaine partie des eaux de la route nationale d’Étampes
à Pithiviers et du chemin vicinal de Gérofosse à Ormoy.
Dit que la dépense sera prise.
Logement 3 Rue Ste Croix
Le Conseil est d’avis de reprendre le logement occupé
par Monsieur Bonnet, ancien directeur des travaux, à l’expiration
du délai de trois mois du jour de la cessation de ses fonctions.
Marché Place Notre
Dame
Le Conseil est d’avis d’installer une nouvelle rangée
de prélarts Place Notre-Dame du coté des numéros impairs,
avec défense de bâcher devant les boutiques des commerçants
locaux: des passages seront aménagés. [p.224]
Assurances
Le Conseil approuve les avenants d’augmentation
souscris aux Assurances Mutuelles de Seine et Seine et Oise (n°1530.573)
pour l’assurance bâtiments communaux (période du 1er Juin au
31 Décembre 1942) de 2.956 Frs. 20.
–
Police n° 1.824.946 (Période du 1er Juin au 31 Décembre):
18F.80
–
Police n° 1.692.219 – assurance des bâtiments communaux (Période
du 1er Juin au 31 Décembre) de: 53F.80
Bail 3 Rue Ste Croix
La
Ville d’Étampes a loué le 29 Mars 1938 un immeuble sis 3 Rue
Sainte Croix et Rue du Petit Panier appartenant à Mademoiselle Zinner
pour l’installation de classes d’écoles moyennant un loyer de 13.000
F.
Aux termes du bail, il a été prévu que le prix
varierait suivant les index économiques. Or, depuis Septembre 1939
ces index n’ont pas été publiés. La propriétaire
demande une augmentation du loyer pour tenir compte des conditions de vie.
Le Conseil décide de porter de 13.000 à
16.205Frs 95 le loyer de l’immeuble Zinner à compter du 1er Octobre
1942
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 6 Novembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Cours d’apprentissage
Le
Conseil nomme Monsieur Laloyeau, Ingénieur A. et M., professeur aux
cours municipaux d’apprentissage de la Ville d’Étampes, Régisseur
des Recettes de ces cours.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 3 Novembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Poste d’incendie
Le Conseil est d’avis d’aménager un garage
en Poste Permanent d’Incendie du Collège pour loger l’autre pompe
qui vient d’être achetée par la Ville. L’escalier concierge
sera déplacé. [p.225]
Réquisition d’immeubles
Demande d’indemnités Guillot
Monsieur le Maire expose au Conseil que par suite
de l’occupation des bâtiments de l’École du Centre par les
Autorités allemandes, une partie des classes a été
installée 3 bis Place Geoffroy Saint Hilaire, dans un immeuble appartenant
à Monsieur Guillot, Place Geoffroy Saint Hilaire à Étampes.
Suivant accord verbal intervenu avec le propriétaire,
la location de cet immeuble a été arrêtée à
650 francs par mois avec effet du 1er Janvier 1941, date d’acquisition de
la propriété de Monsieur Guillot.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Accepte la location fixée à sic cents
cinquante francs par mois de l’immeuble sis 3 bis Place Geoffroy Saint
Hilaire avec effet du 1er Janvier 1941.
Dit que cette somme sera mandatée à
Monsieur Guillot sur le service hors-budget, la dépense en résultant
devant être remboursée par les Services des Affaires d’occupation.
Demande d’indemnité
Duchesne
Monsieur le Maire expose au Conseil que par suite
de l’occupation de l’école maternelle Saint Antoine et de l’école
du Centre par les autorités allemandes, les classes de ces écoles
ont été installées dans un immeuble sis rue de la Manivelle
n°3 et appartenant à Monsieur Duchesne, 26 rue Aristide Briand
à Étampes (rez-de-chaussée école Maternelle
Saint Antoine depuis le 15 septembre 1940 – 1er étage partie des
classes de l’École du Centre du 15 septembre 1940 au 31 décembre
1940).
Suivant accord verbal intervenu avec Monsieur Duchesne,
la location de cet immeuble a été arrêtée: 1e
à 4.000 francs par an pour le rez-de-chaussée et le 1er étage
du 15 septembre 1940 au 31 décembre 1940; 2e à 2.000 francs
par an à compter du 1er Janvier 1941 pour le rez-de-chaussée
seulement, le 1er étage ayant été libéré.
[p.226]
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Accepte la location de cet immeuble fixée
à 4.000 francs par an, pour la période du 5 septembre 1940
au 31 décembre 1940 et à 2.000 francs par an à compter
du 1er Janvier 1941 pour le rez-de-chaussée seulement.
Dit que cette dépense sera mandatée
à Monsieur Duchesne sur le service hors-budget, la dépense
en résultant devant être remboursée par les Services
des Affaires d’occupation.
Contrôle Médical
Scolaire
Le Conseil adhère au Service départemental
du Contrôle médical scolaire.
|
|
Séance du 30 Octobre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le trente octobre
à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire,
Les membres présents étaient: M.M.
Lejeune, Maire – Lerebour – adjoint – Durand – Cattiaux - Rousseau
– Pierre – Génot – Hubert – Poirel – Chausson – Gaury – conseillers
Mme Touzé
Absents: M.M. Chavigny – Fontant – Audemard – Blanchet
– Imbault – Martignon – Simon – Simon –
Secrétaire: M. Hubert
Affichage officiel
Le Conseil est d’avis de supprimer le panneau
qui avait été installé provisoirement devant la propriété
de Monsieur Beauvallet, Place de l’Hôtel de ville et la remplacer
par un panneau plus petit qui sera appliqué aux grilles de l’Hôtel
de ville et qui sera réservé à l’affichage officiel.
Fournitures scolaires
Le Conseil vote l’inscription au Budget 1943 d’un
crédit de 50.000 francs au Chapitre 21 article 6»Fournitures
scolaires Écoles Primaires et maternelles» pour faire face
aux dépenses des fournitures scolaires des écoles publiques
et privées de la Ville pendant l’année scolaire 1942-1943
Gaz
Mémoire pour valoir
marché
Le
Conseil, après en avoir délibéré,
Demande à Monsieur le Sous-Préfet
de bien vouloir viser pour valoir marché un mémoire de l’Usine
à Gaz d’Étampes du 10 Octobre 1942 concernant des fournitures
de coke et s’élevant à:14.744Frs 70.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 18 Novembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Assurances – Véhicules
automobiles
Le
Conseil, après en avoir délibéré, [p.228]
Approuve l’avenant à la police d’assurance
N°709 Cie «l’Union» concernant les véhicules automobiles
de la Ville,
Dit que le montant de cet avenant sera mandaté
sur le chapitre 12 article 5 «assurances automobiles de la voirie»
exercice 1942
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 20 Novembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
|
|
Séance du 24 Novembre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le vingt quatre
novembre à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire
– Chavigny – Lerebour – Audemard – Fontant – adjoints – Génot –
Simon – Cattiaux – Hubert – Imbault – Rousseau – Blanchet – Pierre – Gaury
– Martignon – Durand
Absents: M.M. Chausson – Poirel – Touzé –
Simon
Secrétaire: M. Hubert
Plan d’aménagement
et d’embellissement de la Ville
Plan topographique
A la suite d’un accord intervenu postérieurement
à la passation du marché pour l’établissement du
plan topographique de la Ville, entre les service d’Urbanisme du Département
[p.229] et les représentants des
Architectes urbanistes et Géomètre, les Architectes urbanistes
ont été déchargés de la mission de contrôle
et de vérification des plans topographiques qui leur avait été
confiée.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Charge le Service des Ponts et Chaussées
de la vérification et de la réception des plans d’Étampes;
Dit que les frais de cette vérification seront
imputés sur les crédits alloués au titre des Grands
Travaux (Loi du 4 juin 1941).
Lutte contre le Taudis
Ilôt insalubre N°1
Il a été affecté en principe
à la Ville d’Étampes, dans le programme des Grands Travaux
du Département de Seine et Oise, une crédit de 10 millions.
La répartition définitive des dépenses entre l’Etat
et les Collectivités sera fixée par des arrêtés
ministériels non encore intervenus à ce jour. L’avance mise
à la disposition de la Ville d’Étampes comporte en principe
une subvention de l’Etat de 60% et pour la différence à la
charge de la Commune, un prêt d’Etat à taux réduit 1
à 3% et à longue durés (30 ans)..
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Vote le principe d’un emprunt de 5.000.000 de francs
représentant pour la Ville d’Étampes sa quote-part de dépenses
telle qu’elle sera fixée par arrêté ministériel
à intervenir en application de l’article 4 de la loi du 4 Juin 1941.
[p.230]
|
|
Séance du 8 Décembre 1942
L’an mil neuf cent quarante deux, le huit décembre
à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire
– Chavigny – Lerebour – Fontant – adjoints – Martignon – Génot –
Blanchet – Rousseau – Durand – Simon – Cattiaux – Simon – Pierre – conseillers
municipaux
Secrétaire: M. Hubert
Remontage des Horloges
Publiques
Le
Conseil,
Décide que Monsieur Gabriel Huard,, chargé
de remonter journellement l’horloge de l’Église Saint-Gilles, recevra
à compter du 1er Juin 1942, une indemnité annuelle de Six
cents francs, au lieu de trois cents soixante francs.
Cette somme sera mandatée sur le chapitre
19 article 7 du Budget ordinaire
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 décembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Bourse départementale
d’Etudes
Demande de Reaucourt-Souquet
Le Conseil, après en avoir délibéré,
N’est pas d’avis de donner une suite favorable à
la demande de bourse formulée par Madame Souquet en faveur de sa
fille, ni d’attribuer une participation communale. Cette famille n’est pas
d’Étampes. Madame Souquet a refusé les deux postes d’institutrice
qui lui avaient été proposés et continue d’occuper un
logement mis à sa disposition, qu’elle refuse de quitter.
Vente d’un cheval
Le
Conseil,
Décide la vente au Ravitaillement Général
d’un [p.231] cheval devenu aveugler, moyennant
la somme de sept mille sept cent quatre vingt quinze francs.
Cette somme sera encaissée au titre des
recettes accidentelles de l’exercice 1942.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 21 décembre 1942
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Traitement du Moniteur
de gymnastique
Le Conseil,
Décide que Monsieur René Jacquemin
recevra à compter du 1er Novembre 1642 au titre de Moniteur de gymnastique
des enfants des écoles primaires de la Ville, un traitement mensuel
de six cents francs.
Dit que cette somme sera mandatée sur le
crédit «traitement des professeurs d’éducation physique»
chapitre 22, inscrit chaque année au Budget ordinaire.
Personnel communal
Amélioration des
émoluments
Le Conseil,
En exécution de la circulaire 26.538 du 26
Octobre 1942
1° Accorde au Personnel communal, en plus de
la loi du 31 octobre 1941, la majoration du supplément provisoire
de traitement prévu par l’arrêté du 8 Août 1942
applicable au 1ee Août 1942;
2° Décide de lui appliquer également
les majorations de traitement aux agents chargés de famille prévu
par la loi du 28 Septembre 1942, à compter du 1er Août 1942;
Dit que les crédits insuffisants seront complétés
par les excédents existant sur le crédit des traitements ci-après:
Excédents
de crédits
|
|
Chapitre
15 –Article 1er: Abattoirs (salaire du Personnel)
|
27 000 –
|
Chapitre
18 –Article 2: Traitement du personnel des Bâtiments
|
10 000 –
|
Chapitre
18 –Articles 7 et 9: Salaire des fossoyeurs
|
21 000 –
|
Indemnité
au Personnel des cimetières et Allocations familiales
|
12 000 –
|
Total des crédits disponibles
|
70 000 –
|
[p.232]
|
|
Imputation
des excédents
|
|
Chapitre
1er – article 1er: Traitement des gardes-champêtres, agents et secrétaire
|
25 000 –
|
Chapitre
7 – article 1: Traitement du Personnel de la Piscine et du Service des Eaux
|
5 000 –
|
Chapitre
11 – article 1: Salaire du Personnel voyer de la Commune
|
25 000 –
|
Chapitre
20 – article 7: Traitement des concierges, femmes de service et balayeuses
|
15 000 –
|
Total
|
70
000 –
|
Vu et approuvé
Versailles le 14 décembre 1942
Le Directeur des Affaires communales
Illisible
Allocation aux vieux employés
Par suite de la suppression de l’Octroi, Messieurs
Bucheron et Thibault, receveurs, demandent qu’il soit fait application en
leur faveur de l’article 19 du Statut du Personnel Communal en date du
23 Mars 1937, approuvé par Monsieur le Préfet de Seine et
Oise le 9 Avril suivant accordant une allocation annuelle et viagère
aux vieux employés et ouvriers non soumis au régime des retraites.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Dit que Monsieur Bucheron Victor, au service de la Ville depuis
le 22 Février 1901, recevra à dater du 1er Juillet 1942 une
allocation annuelle et viagère de sept mille trois cent quatre vingt
seize francs:
|
7 396 –
|
Déduction faite de l’allocation aux vieux travailleurs
instituée par la loi du 14 Mars 1941,
Soit
|
3
600 –
|
Reste une allocation annuelle et viagère de trois mille
sept cent quatre vingt seize francs |
3
7 96 –
|
2°
- Monsieur Thibault Joseph, au service de la Ville depuis le 5 Avril 1907
recevra à dater du 1er Juillet [p.233] une allocation viagère et annuelle de
|
6.496
–
|
et
à compter du 17 octobre 1943, date à laquelle il aura atteint
ses 65 ans une allocation annuelle et viagère de six mille quatre
cent quatre vingt seize francs
|
6.496
–
|
déduction faite de l’allocation aux vieux travailleurs
instituée par la loi du 14 Mars 1941,
soit
|
3.600
–
|
Reste une allocation annuelle et viagère de deux mille
huit cent quatre vingt seize francs
|
2.896
–
|
Ces
sommes seront mandatées sur le chapitre 1er article 10 «Pensions
aux employés communaux» inscrit au Budget ordinaire.
|
Vu et approuvé en ce
Qui concerne l’attribution d’une
Indemnité annuelle et renouvelable
Versailles le 28 décembre 1942
P. le Préfet le Secrétaire Gal
Pour l’administration
Illisible
|
Budget additionnel 1942
Le Conseil, à l’unanimité,
Approuve
le budget additionnel de l’exercice 1942 s’élevant en recettes et
en dépenses à la somme de: 1.608.053 Frs 10 [p.234]
|
|
|
Séance du 22 Janvier 1943
L’an mil neuf cent quarante trois, le vingt deux
janvier à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire
– Fontant – Lerebour – Audemard – adjoins – Rousseau - Simon – Pierre
– Blanchet – Simon – Cattiaux – Génot – Gaury – Mme Touzé
– Durand – Hubert – conseillers municipaux.
Absents: M.M. Chavigny – Martignon – Chausson –
Poirel – Imbault –
Legs Van Loo – Vente d’un
terrain
Le Conseil,
Autorise la vente à Monsieur Couvé
Robert, négociant, demeurant à Étampes, rue Sainte-Croix,
d’une pièce de meurger dépendant du legs Van Loo d’une contenance
de 2 hectares 91 ares 50 centiares, lieudit les Pentes de Chanteloup sis
commune de St Cyr-la-Rivière, section 4 N°619-620-621 moyennant
le prix de 3.000F.
La Ville de Paris, co-légataire, a approuvé
cette vente amiable et Monsieur le Préfet de la Seine a donné
son accord le 11 Mai 1942.
Arbres Place de l’Ouche
Le Conseil n’est pas d’avis d’abattre les arbres
de la Place de l’Ouche au droit de la propriété Ricou, ceux-ci
se trouvant à 3m de la limite de ladite propriété.
Affermage des lots de
pêche
à la «Truite
Etampoise»
L’Association de pêche et de pisciculture
«la Truite Etampoise» demande l’affermage des lots de pêche
appartenant à la commune conformément à la loi du
12 Juillet 1941 qui dit que les Associations de pêche peuvent demander
à l’Etat, aux Départements ou aux communes l’affermage des
lots leur appartenant. [p.235]
Le Conseil,
Vote l’affermage des lots de pêche appartenant
à la commune à l’Association la «Truite Etampoise»
et ce à titre gratuit.
Logement du Directeur
de la Voirie
Le
Conseil fixe à six mille francs par an, à compter du 1-12-42,
le montant de l’indemnité locative pour le logement rue Sainte-Croix,
occupé par Monsieur Bonnet ex-directeur de la Voirie, sans chauffage
ni éclairage. En raison du manque de logements vacants par suite
de l’Occupation de la Ville par les troupes allemandes, ce logement est laissé
provisoirement à la disposition de Monsieur Bonnet, sans que cette
latitude lui confère les droits accordés à la position
de locataire.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 24 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Mémoire pour valoir
Marchés
Le
Conseil,
Après en avoir délibéré,
Demande à Monsieur le Sous-Préfet
de bien vouloir viser pour valoir marchés les mémoires suivants,
année 1942:
–
Flizot, libraire à Étampes – chapitre 31, article unique:
7.000F 40
– Bouchairy, libraire à Étampes
– chapitre 21, article 6:
9.678F 40
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 24 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Fournitures scolaires
Mémoire Flizot
Le
Conseil,
Considérant que le crédit «Fournitures
scolaires» chapitre 21 – article 6 du Budget 1942 se trouve insuffisant
pour solder les dépenses dudit exercice
Dit que le mémoire présenté
par Monsieur Flizot, libraire à Etampes, s’élevant à
la somme de Sept mille francs, sera mandaté sur l’article unique
du chapitre 21 «Dépenses imprévues» Exercice
1942.
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 24 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.236]
|
Honoraires d’architecture
Mémoire Martin
Le Conseil,
Donne son approbation au mémoire d’honoraires à 5% présenté
par Monsieur Martin, architecte à Étampes, pour conduite et
vérification des travaux détaillés ci-dessous:
Chauffage École
St Pierre – Travaux entretien bâtiments communaux
Mémoire Poujade
|
5.874F. 26
|
Mémoire Berthelot et
fils
|
113F
27
|
Mémoire Thomas Octave
|
2.064F. 13
|
Mémoire Poujade
|
3.417F 50
|
Mémoire Thomas
|
8.021F 70
|
Mémoire Thomas
|
1.460F. --
|
Mémoire Planson
|
1.798F
56
|
|
22.749F
42
|
à 5%
|
1.137F
45
|
projets d’agrandissement
du poste d’incendie
plans d’exécution
Honoraires
|
600F
-- |
|
1.737F
45
|
Cette
somme sera mandatée sur le chapitre 18 article 1 du Budget ordinaire
– exercice 1942 «Traitements et honoraires de l’architecte».
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 24 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Taxe locale additionnelle
à la taxe sur les transactions
Le
Conseil,
Après en avoir délibéré,
Vu la loi du 31 décembre 1942, article 34
Vote l’application d’une taxe locale de 0.20% sur
les ventes au détail et prestations de service à compter du
1er Mars 1943, en raison de la suppression de l’Octroi dans la Ville d’Étampes
depuis le 1er Juillet 1942.
|
Vu et approuvé
Versailles le 31 mars 1943
Pour le Préfet
Le Secrétaire Gal [p.237]
|
Accidents de travail
Frais funéraires
Conformément
à l’article 5 de la loi du 1er Juillet 1938, modifiant l’article
4 de la loi du 9 avril 1898,
Fixe à Mille francs pour la Commune d’Étampes
les frais funéraires à la charge des employeurs pour
les décès survenant à leurs ouvriers et employés
à la suite d’accidents du travail.
|
Vu et approuvé
Versailles le 12 mars 1943
Pour le Préfet
Le Secrétaire Gal
|
Personnel de l’Hôpital
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Approuve la décision de la Commission administrative
de l’Hôpital-Hospice d’Étampes en date du 2 Janvier 1943, appliquant
au Personnel hospitalier, les avantages de la loi du 4 Octobre 1941, de
l’arrêté ministériel du 8 Août 1942 et de la loi
du 25 Septembre 1942.
Budget 1943 de l’Hôpital-Hospice
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Approuve le budget de l’exercice 1942 de l’Hôpital-Hospice
d’Étampes s’élevant en recettes et dépenses à
2.230.000 francs
Remise Rue Damoise
Monsieur Coutant quincaillier à Étampes,
locataire d’une remise garage appartenant à la Ville d’Étampes,
sis rue Damoise, demande le renouvellement du bail dont il est bénéficiaire
par application des lois 30 Juin 1926 et 17 Juin 1932 relatives aux baux
d’usage commercial.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
après entente amiable avec Monsieur Coutant.
Est d’avis de renouveler le bail sollicité
et de porter de 450 à 600 frs le loyer annuel de la remise en question
à compter du 1er octobre 1943. Etant entendu que ce bail ne s’applique
qu’à une préiode de trois ans. [p.238] |
|
Arrêté [du 4 février 1943]
Le Maire de la Ville d’Étampes,
Vu l’arrêté préfectoral du 28
Octobre 1942,
Arrête:
Article 1er – Les prix maxima de vente au détail
des bois de chauffage et de boulange dans la commune d’Étampes, sont
fixés ainsi qu’il suit, taxe à la production comprise, taxe
de transaction en sus:
Bois de chauffage rendu porte des clients
En 100 cm le stère
|
225
frs
|
Scié 1 traits
|
233
frs
|
Scié 2 traits
|
241
frs
|
Scié 3 traits
|
249
frs
|
Scié 4 traits
|
257
frs
|
Scié 5 traits
|
265
frs
|
Bois de boulange, rendu porte du boulanger, longueur
Coupé au maximum à 0m60
Sapin fendu
le stère
|
200 frs
|
Bouleau fendu
|
200 frs
|
Châtaignier fendu
|
200 frs
|
Charbonnette
|
170 frs
|
Scié 4 traits
|
257 frs
|
Scié 5 traits
|
265 frs
|
En Mairie, à Étampes
le 4 Février 1943
Le Maire d’Étampes
|
|
Séance du 12 Février 1943
L’an mil neuf cent quarante trois, le douze février
à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, Maire
– Lerebour, adjoint – Pierre – Rousseau – Simon – Blanchet – Durand -
Cattiaux – Génot – Gaury – Chausson – Hubert – Conseillers –
Absents: M.M. Chavigny – Fontant – Audemard,
adjoints – [p.239] Touzé – Imbault – Martignon
– Poirel – Simon, conseillers.
Indemnités aux
vieux employés
Le Conseil,
En raison des conditions de vie actuelle et de la
modeste situation des vieux employés communaux appelés à
bénéficier de l’indemnité accordée en leur
faveur par la Ville d’Étampes;
Décide de ne pas appliquer provisoirement
l’article 19 du Statut du personnel communal en date du 23 Mars 1937, approuvé
par Monsieur le Préfet de Seine et Oise le 9 Avril suivant.
Logement Souquet, 3 rue
Sainte Croix
Le Conseil après en avoir délibéré,
Charge Monsieur le Maire de faire les formalitrés
nécessaires pour arriver à l’expulsion de Madame Souquet,
ex-institutrice du logement qu’elle occupe dans l’immeuble de la Ville, 3
rue Sainte Croix.
Mémoire pour valoir
marchés
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Demande à Monsieur le Sous-Préfet
de bien vouloir viser pour valoir marchés, les memoires suivants,
année 1942.
Serrurier à
Herblay – chapitre 23 – article 3
|
109.950
frs
|
Auclert à
Étampes – Place du Théâtre –
chapitre 21 – article 1
|
19.089
frs
|
Etablissements Mercier
à Arpajon – chapitre
12 – article 1
|
4.832f.50
|
d’
d’
|
7.232f.80
|
Auclert Jacques à
Étampes – chapitre
12 – article 3
|
5.779f.20
|
Auclert Jacques
à Étampes – chapitre 12 – article 3
|
5.300
frs
|
|
|
|
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 17 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
Cotes irrécouvrables
Le Conseil, [p.240]
Admet en non-valeurs la somme de 7.626f 70, concession
d’eaux 1942 qui n’a pu être recouvrée.
Admet en non-valeurs les sommes ci-après
qui n’ont pu être recouvrées:
Année 1941:
concession d’eaux
|
181
frs
|
Année 1942:
location du tennis-club de Guinette
|
1200
frs
|
Terrain scolaire provisoire
d’éducation physique et sportive
Le Conseil,
Vu la loi du 29 novembre 1940
Déclare approuver le projet d’aménagement
de terrain scolaire provisoire d’éducation physique et sportive,
destiné aux enfants des écoles présenté par Monsieur
Martin, architecte.
La commune d’Étampes prend l’engagement d’assurer
les frais de gardiennage et d’entretien du terrain et de prendre à
sa charge 20% des dépenses résultant de l’aménagement
de ce terrain évaluées à 143.000 francs.
Il sera fait face aux engagements financiers découlant
de la présente délibération à l’aide d’un prélèvement
sur les ressources générales du budget communal.
De plus, la commune prend l’engagement d’inscrire
à son budget les centimes nécessaire pour assurer en cas
de besoin sa contribution financière.
Elle s’engage, par ailleurs, au cas où une
subvention de l’Etat lui serait accordée pour la réalisation
faisant l’objet de la présente délibération:
a) A mettre à la disposition des établissements
d’enseignement et associations sportives du voisinage les installations
sportives en cause dans tout la mesure où cette utilisation sera compatible
avec les besoins des enfants des écoles;
b) A soumettre les difficultés qui pourraient
survenir pour l’application du présent engagement aux représentants
qualifiés du Commissariat Général à l’Education
Générale et aux Sports dont le Conseil municipal accepte l’arbitrage,
sauf recours devant le Commissaire Général à l’Education
Générale et aux Sports, qui statuera en dernier ressort.
Elle déclare que le terrain à aménager est propriété
de la commune. [p.241]
|
|
Séance du 19 Février 1943
L’an mil neuf cent quarante trois, le dix neuf février
à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire – Lerebour – Audemard – Fontant, adjoints – Cattiaux – Simon – Durand – Rousseau
– Génot – Simon – Chausson – Poirel – Hubert – Gaury, conseillers.
Absents: M.M. Chavigny – Touzé – Blanchet
– Imbault – Martignon – Pierre.
Budget 1943
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve le budget ordinaire pour l’exercice pour
1943, s’élevant en recettes et dépenses à la somme
de: 4.678.302 francs
Budget Vicinal
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Approuve le budget vicinal pour l’exercice
pour 1943, s’élevant en recettes et dépenses à la somme
de: 112.707 francs
Dérivation de
la Route Nationale n°20
Monsieur le Maire donne communication au Conseil
d’une lettre de Monsieur Paul Sanger – architecte-urbaniste de la Ville,
au sujet des différents projets pour la déviation de la Route
Nationale N°20.
Monsieur le Maire demande à chacun des Conseillers
d’examiner le différents tracés et de faire connaître
leurs conclusions.
Autorisation spéciale
Travaux Église Notre
Dame
Le
Conseil, [p.242]
Décide l’ouverture d’un crédit
de 11.081 francs par autorisation spéciale exercice 1944 en vue
du paiement des travaux urgents exécutés à l’Église
Notre-Dame à la suite du bombardement aérien du 14 Juin 1940.
Mémoire Paris – 78
rue Saint-Martin à Étampes
|
2.845,-
|
Mémoire Planson – rue
Saint-Antoine à Étampes
|
2.119,-
|
Honoraires de M. Fourgeau
– architecte à Étampes
Vérification des mémoires et établissement du
devis descriptif estimatif des dégâts
|
2.507,-
|
|
7.471,-
|
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 20 Mars 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet
|
Gratifications année
1942
Le Conseil,
Comme précédemment, accorde les gratifications
suivantes:
MM.
|
Lasser, secrétaire
général
|
2.000
frs
|
|
Arnault, état-civil
|
1.000
frs
|
|
Chartrain, employé
|
800
frs
|
|
Fournier,
« |
800
frs
|
|
Hugon,
« |
800
frs
|
|
Lasbats,
« |
500
frs
|
|
Vasse, concierge
|
400
frs
|
Dit
que ces sommes seront mandatées sur le chapitre 1er article 2 du
budget Exercice 1942 «Traitement des agents des services administratifs»
sur lequel il reste environ 20.000 francs de disponibles. |
Vu et approuvé
Rambouillet le 24 Février 1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.243] |
|
|
L’an mil neuf cent quarante trois, le douze Mars,
à dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire
d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire
– Lerebour – Fontant, adjoints – Rousseau – Blanchet – Simon – Cattiaux
– Durand – Imbault – Chausson – Hubert, conseillers
Absents: MM. Chavigny – Audemard – Touzé – Gaury – Génot – Martignon – Pierre – Poirel – Simon
Cloître Notre-Dame
– Demande Criton
Monsieur Criton demande l’autorisation de construire
un hangar provisoire en bois, qui serait adossé au mur de la maternité
de l’Hôpital, dans le cloître Notre-Dame.
Le Conseil n’est pas d’avis d’autoriser cette installation.
Matériel du Marché
Le Conseil est d’avis d’acheter un camion-plateau
pour le transport du matériel du marché. La dépense
sera de Cinq mille francs.
Cours d’Education Physique
– Assurances
Le Conseil, est d’avis de contracter une assurance
pour garantir la responsabilité de la Commune pour les accidents
pouvant survenir au cours des leçons d’éducation physique données
par le Professeur de la Ville.
Croix du Cimetière
St Gilles
Le Conseil décide de procéder à
la réfection de la pyramide en pierre supportant la Croix.
La dépense sera de 2.500 francs.
Immeuble de la Loge maçonnique
d’Étampes
Monsieur Durand est chargé de rendre compte
de l’état de [p.244] l’immeuble 3 Rue d’Enfer qu’occupait la Loge maçonnique
d’Étampes.
Le Conseil prendra ensuite une décision au
sujet de la dévolution de l’immeuble à la Ville d’Étampes.
Subvention industrielle
1942
Le Conseil,
Approuve l’état dressé par le Service
vicinal fixant à neuf cent soixante francs la subvention industrielle
due pour 1942 par la Sucrerie Morigny pour dégradations extraordinaires
au chemin vicinal N°1
Accepte le montant de la subvention et son règlement
amiable.
Déviation de la
Route Nationale N°20
Plusieurs conseillers
font connaître leur avis sur les trois projets de déviation
de la Route Nationale N°20. Ils sont d’accord pour que la route ne
traverse pas la Ville et se prononcent contre une route en remblai.
Ils chargent Monsieur le Maire de faire connaître
leur avis à Monsieur Sanger, architecte-urbaniste de la Ville. [p.245]
|
|
L’an mil neuf cent quarante trois, le quinze à
dix huit heures, le Conseil municipal dûment convoqué s’est
réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, Maire d’Étampes
Étaient présents: M.M. Lejeune, maire
– Chavigny – Lerebour – Audemard, adjoints – Durand – Pierre – Rousseau
– Hubert – Blanchet – Cattiaux – Imbault – Génot – Mme Touzé
– Poirel – Chausson, conseillers municipaux.
Absents: Fontant, adjoint – Gaury – Martignon –
Simon – Simon P., conseillers
Maison Rue Sainte Croix
46
Une maison sise à l’angle de la Rue Sainte
Croix et de la Rue de Beauce sera mise en vente le 16 avril prochain, plusieurs
conseillers ont pensé que la Ville pouvait l’acquérir en vue
de sa démolition, pour dégager le carrefour, ce qui serait
une amélioration pour la circulation publique à cet endroit.
Après examen, le Conseil, n’est pas d’avis
de surenchérir le plan d’aménagement actuellement à
l’étude ne permettant pas de déterminer quel sera le nouveau
tracé des rues dans ce quartier.
Immeuble de la Loge maçonnique
d’Étampes
Le Conseil, après avoir pris connaissance
de la communication du 23 Février de Monsieur le Préfet de
la Seine et Oise et du rapport de Monsieur le Directeur de l’Enregistrement
et des Domaines, au sujet de l’attribution à la Ville d’un immeuble
situé à Étampes, 5 rue d’Enfer, provenant de la «Société
Immobilière du Grand Orient de France» qu’occupait la Loge
maçonnique d’Étampes,
N’est pas d’avis de donner confirmation de la demande
d’attribution du 30 Novembre 1942.
Assurance des bâtiments
communaux
Monsieur Durand est chargé de réviser
les évaluations [p.246] des immeubles de la Ville portés aux Polices
d’Assurance de l’Incendie.
|
|
Le Maire de la Ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884 (article 91) et la loi
du 21 juin 1898 (article 1)
Considérant qu’en dehors de certaines heures
la circulation des personnes faisant de l’herbe permet le vol de récoltes
au moment où aucun agriculteur ne se trouve dans les champs
Arrête:
Article 1er – Il est interdit à partir
du 15 Mars 1943 de pénétrer dans les terrains ensemencés
situés sur le territoire de la commune d’Étampes pour y faire
de l’herbe.
Article 2 – Il est interdit de faire de l’herbe
sur le terrain d’autrui le matin avant 7 heures, entre 12 et 14 heures,
et le soir après 19 heures.
Article 3 – Les gardes-champêtres et
la Gendarmerie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent arrêté.
Fait en Mairie à Étampes,
le quinze Mars Mil neuf cent quarante trois.
Le Maire d’Étampes [p.247]
|
|
Nous, Maire de la Ville d’Étampes,
Vu les lois des 11 Juillet 1938 et 5 Août
1941,
Vu l’arrêté préfectoral du 1er
Mars 1943,
Vu la circulaire préfectorale du 6 Février
1943, N°1470, rendant obligatoire l’assermentation des chefs d’Ilôts
et de secteurs dans les «communes désignées»
Arrêtons:
Article 1er – Les chefs d’Ilôts et
de >Secteur de la Défense Passive, ci-après nommés,
sont désignés pour assurer la surveillance et le contrôle
des mesures de défense passive notamment celles concernant l’occultation
des lumières:
1er – Couvé Charles Robert,
né le 23 novembre 1898 à Montargis, Rue Sainte-Croix
2e – Lasser Georges Emile, né
le 6 décembre 1887 à Étampes, 15 Rue Saint-Mars
3e – Beauvallet André Charles,
né le 13 septembre 1912 à Étampes, Place de l’Hôtel
de Ville
4e – Fourgeau Léon Casimir, né
le 26 mai 1881 à Villeconin, 11 Rue Saint-Mars
5e – Courreau Jean, né le 3 Mars
1924 à Marsas (H-P), Rue des Belles Croix
6e – Canet Marcel Louis Félix,
né le 12 Mars 1900 à Étampes, 24 Avenue Dourdan
7e – Genty Charles Théodore Albert,
né le 17 Avril 1882 à Étampes, 21 Rue Saint-Antoine
8e – Perriaux Gaston né le 12
Avril 1879 à Issoudun, Rue Magne
9e – Laudillay Alfred Léon, né
le 26 décembre 1886 à Nancay - Cher - 26 Rue Evezard
10e – Auclert Pierre Michel, né
le 22 Février 1898 à Étampes, 2 Rue Edouard Béliard
11e – Pinguenet Gaston Louis Auguste,
né le 13 Mai 1891 à Étampes, 34 Rue Van Loo
12e – Duperche Robert Eugène,
né le 19 Mars 1890 à Étampes, 135 Rue de la République
13e – Rebiffé Marcel René,
né le 5 Mars 1901 à Pussay, 12 Rue du Haut Pavé
14e – Perrin Baptiste Eugène,
né le 11 avril 1880 à Chevernon, 12 Place de l’Hôtel
de Ville [p.248]
15e – Bouillon Constant, né le
3 Décembre 1878 à Beaune la Rolande, 5 Place de l’Hôtel
de Ville
16e – Houdard Marcel Jules, né
le 29 Juillet 1899 à Paris –(illisible), 26 Place Notre-Dame
17e – Taragon Gustave Lucien, né
le 23 Avril 1892 à St Lyé –Loiret, 15 Place Notre Dame
18e – Nicolas Adolphe Gustave, né
le 24 juin 1887 à Étampes, Avenue de Dourdan
19e – Guisnet Auguste, né le
16 Février 1891 à Authon-la-Plaine, 28 Avenue de Dourdan
20e – Chevrier Raymond Alfred né
le 10 août 1908 Étampes, 40 Avenue de Paris
21e – Charpentier Auguste Armand, né
le 9 décembre 1876 à Étampes, 144 Rue de la République
22e – Lorry André Maurice né
le 1er Octobre 1912 à Toury, 86 rue Saint-Jacques
23e – Besançon Henri, né
le 12 août 1906 à Seloncout – Doubs, 2bis Rue Sainte-Croix
24e – Meunier Marie Auguste Joseph,
né le 20 avril 1898 à Bourges, 64 Promenade de Guinette
25e – Pagès Eugène Philippe,
né le 3 Octobre 1878 à Paris 12e, Promenade de Guinette
26e – Eynard Jean, né le 10 octobre 1894 à Voutezac, 137
Rue Saint-Jacques
Les susnommés seront assermentés pour
la constatation des contraventions aux lois et règlements de la
défense passive en coopération avec les Services de Police
et la Gendarmerie.
Fait en Mairie à Étampes
le 16 Mars 1943
Le Maire d’Étampes [p.249]
|
|
Séance du 15 Mars 1943 – Complément
Virements de crédits
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Décide de réunir les articles suivants
aux chapitres ci-dessous
Art. 1 - Traitement
du secrétaire de Mairie
|
40.000-
|
3 – Indemnité
spéciale temporaire au Secrétaire
|
3.900-
|
4 – Indemnité
spéciale aux agents services administratifs
|
50.000-
|
Rattaché
au chapitre 1 – article 2
Traitement des agents services administratifs
|
275.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
45.000-
|
Rattaché
au chapitre 4 – art.1
Traitement des gardes-champêtres, agents et secrétaire
|
85.000-
|
Art. 2: Indemnité
spéciale temporaire
|
15.000-
|
Rattaché
au chapitre 8 – article 1:
Traitement du Personnel piscine et Service des Eaux
|
55.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
95.000-
|
Rattaché
au chapitre 11 - article 1:
Traitement du personnel voyer
|
470.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
6.000-
|
Rattaché
au chapitre 15 - article 1:
Salaire du Personnel abattoir
|
40.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
22.000-
|
Rattaché
au chapitre 17 - article 1:
Traitement du Personnel abattoir
|
62.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
20.000-
|
Rattaché
au chapitre 18 - article 2:
Traitement du Personnel bâtiments
|
75.000-
|
Art. 9: Indemnité
spéciale temporaire
|
16.000-
|
Rattaché
au chapitre 20 - article 7
Traitement des concierges, femmes service, balayeuses
|
60.000-
|
Art. 3: Indemnité
spéciale temporaire
|
6.000-
|
Rattaché
au chapitre 26 - article 1:
Traitement ou indemnités aux médecins, infirmières
|
26.000-
|
Vu et approuvé
Rambouillet le 31 Mars
1943
Le Sous-Préfet
Jean Marquet [p.250]
Compléments de crédits
Le Conseil,
Après en avoir délibéré,
Décide de reporter sur les crédits
insuffisants de l’Exercice 1942 les exédents présentés
par certains articles du budget du même exercice:
Chapitre
2 – Art. 1 – Frais de bureau de la Mairie
|
2.775 f
|
Excédent
Art. 6 – Imprimés à la charge des communes
|
4.000
|
Chapitre
5 – Art. 1 – Habillement et équipement des agents
|
1.093 f
|
Excédent
Chap. 4 art. 1 – Traitement des agents
|
4.200
|
Chapitre
6 – Art. 6 – Indemnités diverses aux Sapeurs-Pompiers
|
12.467 f
|
Rattachement
art. 1 – Allocation aux Sapeurs-Pompiers
|
8.000
|
Excédent
Chap.7 art. 3 – Frais de bureau équipement
|
3.500
|
Chapitre
12 – Art. 3 – Matériel automobile de la voirie – entretien
|
3.983 f
|
Excédent
Chap.12 art. 4 – Matériel aut. Frais de carburant
|
4.000
|
Chapitre
12 – Art. 14 – Nourriture des chevaux
|
7.706 f
|
Excédent
Chap.12 art. 4 – Matériel aut. Frais de carburant
|
8.000
|
Chapitre
14 – Art. 8 – Réparation des chemins ruraux
|
1.500 f
|
Excédent
art. 10 add. – Entretien des chemins ruraux
|
1.500
|
Chapitre
14 – Art. 10 – Curage des rivières d’Étampes
|
4.376 f
|
Rattachement
chap. 11 art. 6 – Participation trait. Garde-rivière
|
500
|
Excédent
Chap.12 art. 1 – Entretien des rues
|
4.000
|
Chapitre 15 – Art.
2 – Assurances sociales
|
30
f 70
|
Fonds libres
|
50
|
Chapitre 16 – Art.
2 – Entretien et réparation matériel abattoir
|
3.067
f [p.251]
|
Excédent chap.16-art.1-
Entretien et réparation
Matériel marché
|
2000.
|
Fonds libres
|
1100.
|
Chapitre 19 – art.2
– Entretien du mobilier et matériel bâtiments communaux
|
5581.f
|
Excédent chap.19
– art.1– Entretien bâtiments communaux
|
6000
|
Chapitre 19-art.8 –
Chauffage et éclairage bâtiments
|
10.370.f
|
Excédent chap.19-art.1-Entretien
des bâtiments communaux
|
11000
|
Chapitre 20 – art.1
– Indemnité de logement. Instituteurs – Institutrices
|
126f
|
Chapitre 21 – art.1
– Entretien des écoles publiques
|
780f
|
Excédent chap.19-art.1
– Entretien bâtiments communaux
|
1000
|
Chapitre 21 – art.6
– Fournitures scolaires
|
9288f
|
Excédent chap.21
– art.6 – Entretien mobilier scolaire
|
4300
|
art.7 – acquis. livres
de prix
|
3000
|
art.9 – registres et
imprimés
|
1000
|
art.12 – Matériel
et fournitures
|
1000
|
Vu et approuvé
Rambouillet, le 31 mars 1943
le Sous-préfet Jean Marquet)
|
[6
signatures illisibles] [p.252]
|
|
|
L’an mil neuf cent quarante trois, el neuf avril,
à dix huit heures, le Conseil municipal, dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de Monsieur Le jeune, Marie.
Étaient présents: MM. Lejeune, maire.
Chavigny-Fontant, adjoint. Simon-Cattiaux. Durand- Génot. Martignon
Hubert-Blanchet-Poirel, conseillers.
Absents. MM. Pierre-Chausson-Serebour-Audemard-Touzé-Gaury-Imbault-Rousseau-Simon
Secrétaire: M. Hubert.
Bail des terres de Guinette
Décide de continuer la location des terres de Guinette
à Monsieur Conté Charles, agriculteur à la ferme de
Guinette aux conditions du bail précédent qui est venu à
expiration à noël 1942;
Autorise Monsieur le maire à consentir ce
bail pour neuf récoltes consécutives pour faire la première
en 1943, d’un hectare 65 ares 88 centiares sis à Guinette cadastré
Section B-N° 1590 P. moyennant un fermage annuel de trois quintaux de
blé-froment.
Le conseil.
|
Vu et approuvé
Rambouillet,
le 23 avril 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet
|
Location d’une écurie
de l’abattoir
Monsieur
Chevrier, fabricant de glace, demande la location d’une petite écurie
actuellement inutilisée sise dans la cour de l’abattoir municipal,
à partir du 1er mars 1943 payable par semestre. Le conseil,
Fixe à 40f par mois le montant de la location verbale de cette
écurie. |
Vu
et approuvé
Rambouillet, le 23 avril 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet
|
Legs Bertrand
Par testament du 1er Août 1913, Madame
Veuve Bertrand née Pelletier, a légué à la ville
d’Étampes une somme de mille francs pour l’entretien de son tombeau
dans le cimetière Saint-Gilles [p.253] Gilles (C[illisible], n°2265)
Le conseil,
N’est pas d’avis d’accepter ce legs, le revenu annuel
étant insuffisant pour l’entretien du tombeau
|
Vu
Versailles, le 24 mai 1943 pour le-préfet le secrétaire gal
[illisible]
|
Centre scolaire d’éducation
physique
Le programme dressé par la Direction départementale
des sports comprend pour Étampes l’aménagement d’un centre
scolaire d’éducation physique dont la dépense à envisager
serait de 3.000.000F.
La subvention accordée par l’Etat serait de
60 à 80 % du montant du projet. La quote part communale serait à
couvrir par un emprunt.
Le conseil,
En face de l’occupation des troupes allemandes qui
ne laisse point dans la ville de terrains libres pour pouvoir procéder
à l’aménagement d’un stade,
Demande qu’il soit réservé sur le crédit
affecté à l’aménagement des terrains de sport scolaires
une somme qu’il évalue actuellement à 500.000F.
Aliénation d’une
partie du chemin rural 103
Le conseil municipal d’Ormoy-la-Rivière a,
par délibération du 31 décembre 1942 fixé à
6f le prix du mètre carré du chemin rural n° 103 dont monsieur
Péchenard demande l’aliénation à son profit.
Dans sa séance du 28 octobre 1941 le conseil
municipal d’Étampes avait fixé à 2f seulement le prix
du mètre carré.
Le conseil,
Après nouvel examen du dossier, fixe à
6f le mètre carré la valeur du terrain du chemin rural n°103
à céder à monsieur Péchenard.
Dit que les états estimatifs seront rectifiés
en conséquence.
Impasse St Gilles
La porte fermant l’impasse Saint-Gilles est en mauvais
[p.254] état. Les propriétaires riverains demandent
sa réparation.
Le conseil est d’avis que les réparations soient
faites par les usagers de l’impasse.
Œuvre des orphelins de
la guerre 39-40
Messieurs Hubert-Blanchet et madame la doctoresse
Touzé sont nommés membres du comité directeur de l’œuvre
des orphelins de la guerre 1939-40.
Tennis – Demande de la
Sté «l’Olympique»
Le conseil,
Est d’avis de consentir à la Société
sportive «L’Olympique» la location des trois courts de tennis
qui étaient donnés à bail précédemment
à la Société «Le tennis-club de Guinette»
dont la dissolution vient d’être prononcée,
Autorise monsieur le maire à passer un bail
administratif pour trois ans moyennant un loyer de 100 francs par court,
soit 300f par an, avec «l’Olympique Etampois»
Assurances
Le
conseil, après en avoir délibéré,
Approuve les polices d’assurances et avenants ci-dessous
détaillés:
Avenant à la police n°1.528.005 (Théâtre
municipal) (prime de 6.976f,80)
Police n°2.293.622 (Bâtiments communaux)
(prime de 7.918f,80)
Police n°2.294.589 (Habitations-bureaux services
municipaux) 20 Rue St Mars. (Prime de 168f,80)
Police n°2.294.887 (Habitation, bureaux, salle
de réunion –19 Rue St Jacques) (Prime de 62f,40)
Ces sommes seront mandatées sur l’article
3, chapitre 19 «Assurance des bâtiments communaux».
Approuve également la police n°1.797.898
– Assurance [p.255]
Les accidents causés aux tiers par les Sociétés
de gymnastique de tir et de sports (Prime de 997 frs.)
Cette somme sera mandatée sur le chapitre
13 – Article 1 «Entretien du stade, gymnase, etc».
[Signature illisible]
|
Vu
et approuvé
Rambouillet,
le 12 mai 1943
le Sous-préfet Jean Marquet
|
|
|
Arrêté [du 12 avril 1943]
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu l’arrêté préfectoral du 23
octobre 1942
Arrête:
Article 1er – les prix maxima de vente au détail
des bois de chauffage et de boulange dans la commune d’Étampes sont
fixés ainsi qu’il suit; taxe à production comprise, taxe de
transaction en sus:
Bois de chauffage
|
|
En 100 cm, le stère
|
250 frs
|
Et 8 francs en plus par trait
de scie
|
|
Bois de boulange
|
|
Sapin, bouleau, châtaignier,
le stère fendu
|
260 frs
|
Peuplier et débris de scierie,
fendu
|
240 frs
|
Charbonnette
|
325 frs
[p.256]
|
Fait en maire, à Étampes,
le douze avril mil neuf cent quarante trois.
Le maire d’Étampes
|
|
L’an mil neuf cent quarante trois, le sep mai à
dix huit heures, le conseil municipal, dûment convoqué, s’est
réuni sous la présidence de monsieur Lejeune, maire.
Étaient présents, MM. Lejeune, maire;
Chavigny adjoint, Durand, Cattiaux, Rousseau, Simon, Blanchet, Hubert, Chausson,
conseillers, Gaury.
Secrétaire, monsieur Hubert.
Logement Bonnet
Le conseil est d’avis de mettre en demeure par ministère
d’huissier, monsieur Bonnet, ancien directeur des travaux, d’avoir à
quitter au 24 juin, le logement qu’il occupe 3 rue Sainte-Croix.
Aménagement d’un
terrain scolaire provisoire
Demande de subvention complémentaire
Le conseil, [p.257]
Sollicite l’octroi d’une subvention complémentaire
dans une dépense de 23.000 francs sur le projet de construction d’un
terrain scolaire provisoire. La dépense totale de ce projet s’élève
à 143.000 francs d’après le devis dressé par monsieur
Martin, architecte à Étampes.
Le conseil,
Prend l’engagement de supporter la part qui restera
à la charge de la ville d’Étampes dans cette dépense
supplémentaire.
Cette part sera couverte à l’aide des crédits
inscrits au budget.
Salaire du personnel auxiliaire
Le conseil,
Considérant que les salaires du personnel auxiliaire
temporaire de la ville ne sont plus en harmonie avec le coût de la
vie actuelle et très inférieurs aux prix moyens pratiqués
dans la région;
Fixe à partir du 1er janvier 1943 les salaires
du personnel auxiliaire temporaire de la commune aux taux suivants:
Auxiliaires de service
et de bureaux
|
|
Plus de 20 ans
|
7 f.50 de l’heure
|
De 19 à 20
ans
|
6 f.
d°
|
De 18 à 19
ans
|
5 f.70 d°
|
De 16 à 18
ans
|
5 f.60 d°
|
Moins de 16 ans
|
5 f.50 d°
|
Ouvriers spécialisés
|
|
Plombiers
|
9 f
d°
|
Menuisiers
|
–
|
Peintres
|
–
|
Maçons
|
–
|
Electriciens
|
–
|
Couvreurs
|
–
|
Serruriers
|
–
|
Bûcherons
|
–
|
Ouvriers qualifiés
|
|
Jardiniers
|
8 f.50
d°
|
Charretiers
|
–
|
Fossoyeurs
|
–
|
Egoutiers
|
– [p.258]
|
Chauffeurs autos
|
8 f.50
d°
|
Terrassiers
|
–
|
Manœuvres aide – ouvriers spécialisés
|
8 f
d°
|
Manœuvres sans aucune
connaissance et cantonniers auxilliaires
|
7 f.50
d°
|
|
|
Les crédits nécessaires
ont été inscrits au budget ordinaire de 1943.
|
Vu et approuvé Versailles, le 13 mai 1943 pour le-préfet
le secrétaire général
|
Défense passive
Le conseil est d’avis de mettre du sable en différents
endroits de la ville, à la disposition des habitants pour en garnir
les combles de leurs immeubles contre les dangers d’incendie par bombes incendiaires.
Logement Souquet, 3 rue
Ste Croix
Le 12 février 1943, le conseil municipal d’Étampes
a chargé le maire de faire les formalités nécessaires
pour arriver à l’expulsion de Madame Souquet, ex-institutrice, du
logement qu’elle occupe dans l’immeuble de la ville, 3 rue Ste Croix.
Par ordonnance en date du 16 mars 1943, monsieur le
président du tribunal civil d’Étampes a prononcé l’expulsion
pure et simple de la dame Souquet. Toutefois, il lui a été
accordé un délai de grâce jusqu’au 1er juillet prochain.
Depuis le 1er octobre 1942, date à laquelle
Madame Souquet n’était plus institutrice à Étampes,
celle-ci est délétère envers la ville d’une indemnité
d’occupation qu’il y a lieu de fixer.
Le conseil, après en avoir délibéré,
fixe à trois cent cinquante francs par mois le montant de l’indemnité
d’occupation due par Madame Souquet pour le logement d’institutrice qu’elle
occupe illégalement depuis le 1er octobre 1942.
|
Vu et approuvé Rambouillet, le 15 mai
1943 le sous-préfet Jean Marquet
|
Installation du chauffage
au collège
Monsieur le maire fait connaitre au conseil qu’au cours [p.259] de l’exécution des travaux
d’installation du chauffage au collège prévu par le marché
de gré à gré passé le 16 août 1938 avec
monsieur Félix Drouhet, ingénieur des arts et manufactures
à Paris. 20,22 cité Canrobert, approuvé par monsieur
le préfet de Seine et Oise le 20 septembre 1938, moyennant la somme
de
|
370.440 frs
|
– il a été
indispensable d’effectuer certains travaux supplémentaires qui se
sont élevés à
|
17.160 frs
|
– ce qui a porté
le total des travaux exécutés à la somme de
|
387.600 frs
|
|
|
La ville ayant reçu de l’Etat la subvention
prévue comme participation dans ces travaux, il y a lieu de procéder
au règlement définitif de la dépense; les crédits
nécessaires inscrits au budget de l’exercice 1942 ont été
réservés.
Le conseil, après en avoir délibéré,
Demande à monsieur le préfet de Seine
et Oise de bien vouloir prendre l’arrêté prévu par l’article
14 du décret du 5 novembre 1926 en ce qui concerne les travaux supplémentaires
exécutés pour le chauffage du collège, compris dans
le mémoire présenté par l’entrepreneur et s’élevant
à la somme de 17.160frs.
Assurances
Le conseil,
Après en avoir délibéré,
Approuve l’avenant du 10 avril 1943 à la police
d’assurance n° 2.282.560 (augmentation risque camion Berliet YCI 869,
réquisitionné par les autorités allemandes)
Dit que la prime s’élevant à la somme
de 372f,30 sera mandatée sur le chapitre 12 article 5 «assurance
du matériel automobile de la voirie».
[Signature illisible] [p.260]
|
|
Arrêté
du 19 mai 1943
Le maire de la ville d’Étampes,
Vu la loi du 5 avril 1884,
Vu la loi du 21 juin 1898,
Vu les articles 388, 444, 445, 446, 447 et 471 du
code pénal;
Considérant que les terrains en culture et
spécialement les jardins potagers sont l’objet de déprédations
de toute nature,
Qu’il importe dans l’intérêt général
et notamment du ravitaillement, d’assurer de la façon la plus efficace
la protection des semences et des récoltes;
Arrêté:
Article 1er. En tant que de besoin, il est
institué sur le territoire de la commune un corps de gardes-messiers
chargés de la protection des terres ensemencées et des récoltes.
Article 2. Les gardes-messiers seront assermentés
et comme tels auront pouvoir de dresser procés-verbaux des délits
et contraventions visés par les lois et règlements sur la
protection des terrains cultivés et notamment les articles 74 et
75 de la loi du 21 juin 1898 (code rural) et 388, 444, 445, 446, 447 et
471 du code pénal.
Article 3. sont nommés gardes-messiers,
à compter de ce jour jusqu’au 31 décembre 1943, messieurs:
Martignon Octave, né le 14 novembre 1893 à
Étampes, ancien charcutier, rue du Petit Saint-Mars
Rousseau Marcel Arthur, né le 9 juin 1884 à
Étampes, agriculteur 225 rue de la république
Richard Maurice Louis, né le 18 août
1885 à Ormoy-la-Rivière, agriculteur, 20 rue du hameau de
Bretagne
Contadeur Louis Joseph, né le 19 janvier 1891
à Sermaises (Loiret), agriculteur, 28 rue Sadi-Carnot
Khayatt de Chessé Françis, né
le 6 novembre 1916 à Paris (7e ), agriculteur à la ferme de
Guinette
Passerieux Adrien, né le 30 avril 1894 à
Couze (Dordogne), jardinier, 15 rue de l’Hôtel-de-Ville
Petit Emile Alfred, né le 22 octobre 1910 à
Étampes, agriculteur à Thumery
Desveaux Auguste, né le 8 octobre 1888 à
Fervanchières comme ancien garde-chasse au Moulin à Eau [p.261]
Fait à Étampes,
le dix mai mil neuf cent quarante trois
Le maire d’Étampes
|
|
Arrêté
du 15 mai 1943 – page 263
|
|
L’an mil neuf cent quarante
trois, le vingt huit mai à dix huit heures, le conseil municipal,
dûment convoqué s’est réuni sous la présidence
de monsieur Lejeune, Maire d’Étampes
Étaient présents, MM. Lejeune, maire,
Chavigny-Audemard adjoints; Pierre – Chausson – Rousseau – Blanchet – Gaury
– Durand – Hubert – Fontant – Mme Touzé, conseillers
Secrétaire: M. Hubert
Plan d’aménagement
Dérivation de la
route 20
Monsieur Paul Danger, architecte urbaniste, dépose
devant le conseil et la commission municipale d’Urbanisme, les plans des
différents projets de déviation de la route nationale n°20,
ainsi que des études du plan d’aménagement et d’embellissement
de la ville. Il expose les grandes lignes de ces différents projets.
Le conseil, après examen et discussion, demande à la commission
municipale d’Urbanisme, d’étudier les propositions de monsieur Danger
et de rapporter son avis pour une prochaine séance.
Vote de subvention
Le
conseil note une subvention de 2.000f comme participation de la ville d’Étampes
dans l’édition d’un ouvrage scolaire «ma petite patrie»
histoire de la région d’Étampes; [p.262]
Dit que cette subvention sera mandatée à
Monsieur Moreau, inspecteur primaire, un des auteurs de l’ouvrage, sur le
chapitre art. du budget.
|
vu
et approuvé Rambouillet, le 24 juin 1943 le Sous-préfet Jean
Marquet
|
Sports – Prix de la ville
d’Étampes
Le conseil vote un prix de 75f comme récompense
dans une compétition sportive entre les élèves du collège
d’Étampes. Dit que cette somme sera mandatée au nom de
M. Lefevre, maître d’éducation générale sur l’article
31 unique «dépenses imprévues».
Logement du principal
du collège
Le conseil est d’avis d’exécuter quelques petits
travaux dans un logement avenue de Paris, qui va être mis à
la disposition du nouveau principal du collège dont le logement dans
le collège vient d’être réquisitionné.
[Signature illisible] [p.263]
|
|
Arrêtés
[Arrêté du 15 mai 1943]
Nous, maire de la ville d’Étampes
Vu la loi du 5 avril 1884, vu le règlement
de la piscine municipale en date du 9 mai 1938,
Arrêtons:
Monsieur Galetti Michel, né le 21 janvier 1905
à Gentilly – Seine, est nommé surveillant de piscine pour la
période du 15 mai au 15 septembre 1943, au traitement mensuel de
mille cinq cents francs.
Fait
en mairie à Étampes, le quinze mai mil neuf cent quarante trois.
Le maire.
|
Vu et approuvé
Rambouillet, le 7 juin 1943
le Sous-préfet Jean Marquet
|
|
|
[Arrêté du 7 juin 1943]
Le maire d’Étampes,
Vu le tableau d’avancement dressé le 24 décembre
1942 conformément au paragraphe 3, articles 13 et 14 du règlement
du personnel communal approuvé par monsieur le préfet de Seine
et Oise le 2 juin 1942;
Arrête:
En exécution du tableau sus visé.
Personnel titulaire
1. Monsieur Chartrain Henri, commis de mairie de 2e
classe, est nommé à la 1er classe et ce, à compter
du 1er janvier 1943
2. Madame Hugon, commis de mairie de 2e classe, est
nommée à la 1er classe et ce, à compter du 1er janvier
1943,
3. Monsieur Johannin Charles, boueux de 5e classe,
est nommé à la 4e classe et ce, à compter du 1er janvier
1943,
4. Monsieur Johannin Marcel, boueux de 5e classe,
est nommé à la 4e classe et ce, à compter du 1er janvier
1943
5. Monsieur Johannin René, boueux de 5e classe,
est nommé à la 4e classe et ce, à compter du 1er janvier
1943
6. Monsieur Fontaine Fernand, boueux de 5e classe,
est nommé à la 4e classe et ce, à compter du 1er janvier
1943 [p.264]
7. Madame Salmon, femme de service de 6e classe,
est nommée à la 4e classe et ce, à compter du 1er janvier
1943
8. Madame Ballet, femme de service de 6e classe, est
nommée à la 1er classe et ce, à compter du 1er janvier
1943
9. Madame Porthault, femme de service de 6e classe,
est nommée à la 1er classe et ce, à compter du 1er
janvier 1943
10. Madame Fournier, commis de mairie de 3e classe,
est nommée à la 2e classe et ce, à compter du 1er mars
1943
11. Monsieur Lalout, garde-champêtre de 5e classe,
est nommé à la 4e classe et ce, à compter du 1er avril
1943
12. Monsieur Paulin Hippolyte, ouvrier qualifié
fossoyeur de 2e classe, est nommé à la 1ere classe et ce, à
compter du 1er juin 1943
13. Monsieur Goubé Roger, préposé
de l’abattoir 5e classe, est nommé à la 4e classe et ce, à
compter du 1er août 1943
Personnel auxiliaire permanent
1. Mademoiselle Delande, auxiliaire de bureau, classe
unique, est nommée à la 6e classe et ce, à compter du
1er janvier 1943
2. Monsieur Vielfaure, auxiliaire de bureau de 6e
classe, est nommé à la 5e classe et ce, à compter du
17 janvier 1943
Fait en mairie à Étampes, le sept juin mil neuf cent
quarante trois
Le maire d’Étampes [p.265]
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Vu
et approuvé
Versailles, le 15 juin 1943
pour le préfet le Dr des affaires communales
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Séance du 11 juin 1943
L’an mil neuf cent quarante trois, le onze juin à
dix huit heures, le conseil municipal, dûment convoqué, s’est
réuni sous la présidence de Monsieur Lejeune, maire d’Étampes
Étaient présents, MM. Lejeune, maire-
Chavigny – Lerchour Fontant, adjoints - Génot – Cattraux –
Simon – Imbault – Hubert – Simon – Rousseau – Durand – Chausson, conseillers
municipaux – M. Hubert, secrétaire.
En ouvrant la seance, monsieur le maire félicite
messieurs Chavigny et Lerchour, adjoints, qui viennent d’être nommés
membres du conseil départemental de Seine et Oise.
Le conseil adresse ses sentiments de sympathie à
la famille de Monsieur Audemard, adjoint, qui vient d’être arrêté
par les autorités allemandes.
Parrainage d’une commune
sinistrée
Le conseil vote le principe du parrainage d’une commune
bombardée ou sinistrée par toutes les communes du canton d’Étampes.
Camion n°2
Le conseil est d’avis de transformer en gazogène
le camion n°2 du service de la voirie. M. Gaury est chargé d’étudier
la question avec monsieur Jacques Auclert, garagiste.
Bourses d’études
Bonafos
Avis du conseil
Le conseil,
Emet un avis favorable à l’attribution d’une bourse d’études
au profit du jeune Bonafos Raymond, élève de 1ère année
à l’École nationale professionnelle de Vierzon, dont les parents
sont domiciliés à Étampes, 51 promenade des prés.
[p.266]
Déviation de la
route nationale N°20
Monsieur le maire donne communication du rapport de
la commission municipale d’urbanisme sur les trois projets de déviation
de la route nationale n°20.
La commission est d’avis de prévoir le raccordement
à niveau de la route nationale N°20 et de la nationale 191.
Ce raccordement pourrait se faire à hauteur
du Bourgneuf. Pour cela il faudrait repousser vers l’Est d’Étampes
le tracé prévu par les Ponts et Chaussées. La route
ainsi obtenue présenterait l’intérêt de passer dans les
faubourgs d’Étampes et de ne pas amener de gêne et de démolitions
importantes près le centre de la ville. Ainsi, malgré son déplacement
vers l’intérieur, le projet de déviation ainsi modifié
laisserait la route nationale toucher suffisamment Étampes pour que
le commerce local puisse en bénéficier.
Le conseil, après en avoir délibéré,
approuve les conclusions de la commission municipale d’urbanisme. Il estime
que tout projet qui comprendra l’idée de remblai doit être écarté.
D’autre part, il estime que la traversée qui a été
proposée par les Ponts et Chaussées soit reportée à
l’est aussi loin que possible de manière à laisser libre la
circulation intérieure de la ville.
Le conseil est d’avis qu’il ne faut pas renouveler
l’erreur commise pour les chemins de fer Paris Orléans et ensuite
pour la ligne de Pithiviers. En effet la grande ligne a coupé la ville
à l’ouest et empêché son développement vers le
plateau de Guinette; celle de Pithiviers, par son énorme remblai inesthétique
a séparé Étampes de son faubourg Saint-Martin.
Assurances
Le conseil,
Approuve l’avenant N°1 de la police d’assurance
N°2293622 en date du 13 mai 1943 (prime de 1.176 f.80)
– bâtiments
communaux – Écoles – Collège –Églises.
L’avenant N°1 de la police d’assurance N°2294.589
en date du 13 mai 1943 (prime de 43f.90) – habitations services municipaux,
20 rue Saint-Mars. [p.267]
L’avenant N°1 à la police d’assurance N°2295.803,
en date du 13 mai 1943 (prime de 21f.60) Remise pour matériel automobile
de secours contre l’incendie – Habitation du conducteur
[signature illisible]
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Vu et approuvé
Rambouillet,
le 24 juin 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet |
[dans la marge de gauche, au même niveau que texte ci-dessous()]
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Séance du 25 juin 1943
L’an mil neuf cent quarante trois, le vingt cinq juin
à dis huit heures, le conseil municipal dûment convoqué,
s’est réuni sous la présidence de monsieur Lejeune, Maire.
Étaient présents: Monsieur Lejeune,
maire – Chavigny – Fontant – Lerchour, adjoints – Poirel – Martignon – Blanchet
– Hubert – Cattraux – Simon – Génot – Durand – Chausson, conseillers
municipaux.
M. Hubert, secrétaire
Service de la voirie
Ecurie remise des «Capucins»
Pour remiser le matériel de la voirie, la ville d’Étampes
s’est trouvée dans l’obligation d’occuper une écurie-remise
sise au lieudit «les capucins» par suite de la réquisition
du local qu’elle occupait précédemment.
Le conseil, [p.268]
Décide qu’il sera mandaté une somme
de mille neuf cent soixante dix francs représentant une année
de loyer au nom de monsieur Mauduit, propriétaire de ladite écurie-remise.
Cette somme sera prise sur le chapitre 12. Article 12 du budget.
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Vu et approuvé
Rambouillet,
le 3 juillet 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet
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Commission administrative
de l’Hôpital
Propositions du conseil municipal
Le conseil,
Propose au choix de monsieur le Préfet, Messieurs
Lerchour Alfred – Génot Pierre – Blanchet Félix et Cattraux
Pierre, au titre de délégués du conseil à la
commission administrative de l’Hôpital-Hospice d’Étampes.
Autorisations spéciales
Le
conseil,
Considérant que le reste à payer de
l’article 19 – chapitre 25
– exercice 1942 – assurance des employés salariés de la ville
– soit 25.659 frs se trouve insuffisant pour solder la prime de l’année
écoulée;
Décide l’ouverture par autorisation spéciale
d’un crédit de 10.830 francs qui permettra de solder cette dépense.
Ce crédit sera inscrit au budget additionnel
de l’exercice 1943.
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Vu
et approuvé
Rambouillet,
le 1er juillet 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet
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Legs Hugo
Monsieur
le maire fait connaître au conseil qu’il y a lieu d’attribuer le legs
Hugo;
Le conseil, après en avoir délibéré,
désigne ainsi qu’il suit les bénéficiaires de ce legs.
– M.
Chidaine Marcel – 84 rue Saint-Jacques
– M.
Buchet Marius – 13 ancien chemin de Maisse
– M.
Bouquereau Raymond – 10 rue de la république [p.269]
Dit que chacun de ces ouvriers recevra une
somme de trois cents francs.
Ces sommes seront [mot barré (prises) remplacé
par (mandatés)] sur le chapitre 36 – article «emploi du legs
Hugo»
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Vu
et approuvé
Rambouillet,
le 26 juillet 1943
le Sous-préfet
Jean Marquet
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Legs Petit
Monsieur le maire rappelle que le legs Petit consiste
en livrets de caisse d’Epargne de 200 francs pour les ouvriers et ouvrières
qui seront reconnus les plus travailleurs, les plus assidus à leur
travail, de bonnes mœurs et principalement s’ils étaient pères
de famille ou veuves avec enfants, habitant la ville d’Étampes depuis
5 ans au moins et préférablement s’ils y étaient nés;
des livrets de 100 francs pour les élèves des deux sexes qui
font leurs études primaires dans les Écoles de la ville d’Étampes,
reconnus les plus studieux. Ces livrets doivent être attribués
par moitié, autant pour les ouvriers que pour les élèves
et des deux sexes.
Le conseil, après en avoir délibéré,
à l’unanimité, décide d’employer une somme de vingt
deux mille cent francs qui sera répartie de la façon suivante:
Ouvriers
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(raturé: 30
) 16 livrets de 200 francs
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(raturé:
6.000)
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Ouvrières
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(raturé: 33
) 16 livrets de 200 francs
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(raturé:
6.600)
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Ecoliers
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(raturé: 48)
16 livrets de 100 francs
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(raturé:
4.800)
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Ecolières
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(raturé: 47
) 16 livrets de 100 francs
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(raturé:
4.700)
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Somme
égale:
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22.100
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Vu et approuvé Rambouillet, le 26 juillet 1943 le Sous-préfet
Jean Marquet)
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Désigne comme bénéficiaires des
legs Petit en [mot barré (1943) remplacé par (illisible)] les
personnes dont les noms suivent:
Ouvriers
Buée Maurice Dehille – Rue de la plâtrerie
Chauvet Eugène- Rue Lenicolaïs
Pangaud François – 1 rue du Filoir
Pottin Alfred Camille Eugène – Rue du Petit-Saint-Mars
Touron Raoul Jean Antoine – 20 Rue de Beauce
Thurderie Raymond Louis – 14 Sente du Pont Martine
Guillon Armand Paul – Rue du Petit-Saint-Mars
Ronceret Louis Arthur Victor – 3 Impasse au Cerf
Dercourt Georges – 20 bis Rue Saint-Antoine [p.270]
Sevestre Robert Emile Eugène – 22 Rue Paul
Doumer
Minier Robert Sylvain – 35 Rue des Cordeliers
Hébert Abel Léon Georges – 48 Avenue
de Paris
Fontaine Fernand Maxime Jules – 23 bis Rue Paul Doumer
Rétedoux Maurice Louis – 121 Rue Saint-Martin
Bodin Camille – 15 Rue du Haut Pavé
Paillasson Georges Léon – 15 Rue Simonneau
Gayant Albert Désiré - 15 Rue Simonneau
Imbault Alexandre René – 47 Rue Saint-Martin
Delanone Arthur Emile – 11 Rue de l’Avaloir
Billard Olivier Paul – 158 Rue de la République
Sergent Ismaël Alexandre – 15 Rue Brunard
Garisson Henri – 4 Rue Pavée
Mercier Louis – 12 Rue d’Enfer
Joanest Arthur – 3 Rue du Petit St Mars
Maillet Désiré Jules – 87 Rue de la
république
Longuet Auguste Eugène Marcel – 28 Rue Saint-Antoine
Gatineau Théodore – 2 Rue Badran
Le Dily Pierre – 7 Rue Badran
Legland Charles – 62 Rue Saint-Martin
Nabot Marcel – Rue du chauffour [mot illisible]
Ouvrières
Mesdames:
Couvert Marguerite Elisa – Rue de Saclas
[illisible] Berthot née Richard Blanche – Rue
du Petit St-Mars
[illisible] Bazin née Fagueret Henriette –
10 Rue Saint-Martin
[illisible] Clyset née Tavernier Aimée
Reine – 11 Place Saint-Gilles
[illisible] Richard née Bureau Jeanne – 22
Place Notre Dame
Cagnet née Gaut Lucienne – 92 Rue Saint-Martin
Chartier née Muriel Gilberte – 48 Avenue de
Dourdan
Drouot née Sergent Madeleine – 1 Rue du Sablon
Dubernard née Parasote Alice – 26 Promenade
de Guinette
[illisible] Nabot née Fauve Jeanne – 6 Rue
de l’Avaloir
[illisible] Mulot née Poulain Raymonde – 2
promenade de Guinette
[illisible]Multon née Cailloux Eugènie
Marie – 4 Rue Du Prieuré
[illisible] Hersant née Pillette Louise Endora
– 31 Rue Sadi-Carnot
[illisible] Pierre née Malfroid Julie – 44
Rue du Haut-Pavé
[illisible] Cluet née Guinois Georgette – 61
Avenue de Paris
[illisible] Lallier née Brunet Juliette Ernestine
– Pont Saint-Jean
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A
vous de saisir ces pages au bénéfice de tous!!
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A vous de saisir ces pages au bénéfice de tous!!
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A vous de saisir ces pages au bénéfice de tous!!
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Source: Registre
des délibérations municipales d’Étampes conservé
aux Archives municipales d’Étampes. |
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Éditions
VILLE D’ÉTAMPES, Registre
des délibérations municipales [registre] conservé aux Archives
municipales d’Étampes.
Bernard MÉTIVIER, Corinne
LIBERT, Johanne ANNEREAU, Hélène
JULIA et Bernard GINESTE [éd.], «Ville d’Étampes: Registre des délibérations municipales (1938-1945)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-dbm1938-1945.html, 2011.
Autres sources relatives au pays d’Étampes
de 1939 à 1945
COLLECTIF, «Le Pays
d’Étampes de 1939 à 1945», in Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/index-39-45b.html, depuis
2003.
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sera la bienvenue. Any criticism or
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