CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
 
Philippe Connen
Carnet d’un élève-aviateur
1915
 
   
Page du Carnet de Philippe Connen concernant son arrivée à Etampes
Page du Carnet de Philippe Connen concernant son arrivée à Etampes
 
     Voici un extrait du carnet de guerre d’un aviateur formé à l’école d’aviation d’Étampes d’avril à juin 1915, Philippe Connen (1895-1975).
     Originaire de Morlaix, il est formé à l’aérodrome étampois de Villesauvage, où il passe son brevet civil, avant d’être enfin accepté sous les drapeaux, et affecté à Chartres.
     Ce document a été édité par le petit-fils de l’auteur, Philippe Heurtier, qui nous a autorisé à reproduire ici le début du chapitre 2, concernant Étampes. Nous ne saurions trop vous recommander de vous procurer l’édition intégrale de ce carnet dans une belle édition au format PDF, sur le site SimpleEdition
.
     N’hésitez pas à nous adresser, pour la présente édition partielle, des notes ou des propositions d’illustrations.
B.G., 1ère version, janvier 2007
  
Philippe Connen à l'âge de 80 ans

Philippe Connen

Carnet de guerre
1914-1917

[extraits: avril-mai 1915]


Chapitre 1
Le Civil


Mardi 28 juillet 1914

     Les uns croient à la guerre, les autres non. Cela dépend du journal qu’on lit. Les avis sont partagés mais tout le monde a un avis. [...]


[...]

16 octobre [1914]

     Joseph, rentré à Issy, m’écrit qu’il a assisté au bombardement de Paris par un Taube*:
     «J’ai ouï les marmites éclater et le canon tonner. Si tu savais ce que c’est, tu ne voudrais pas partir en guerre de sitôt... Cinq vaches se promènent tous les jours dans notre parc. Si les Prussiens nous assiègent, nous avons en outre quelques cochons, trois chiens et trois chats.
     P.S : J’espère que St Brieuc a imité Paris, ici tout est pavoisé de nombreux trophées de drapeaux.»

     Il paraît que la bataille de la Marne est une victoire. Les journaux le disent, mais ils nous ont tellement bourré le crâne qu’on n’en croit rien.
     *Surnommé l’avion invisible par les Français pour sa ressemblance avec un oiseau en altitude. Voir http://www.fiddlersgreen.net/AC/aircraft/Etrich-Taube/taube.php
(P.H.)
[...]

23 mars [1915]

     Une lettre de chez Maurice Farman*  fait fumer la lampe. Serais-je enfin aviateur?

     *Pionnier de l’aviation, comme l’auteur dont il est bon de rappeler les 20 ans lors de l’écriture de ce texte. Construit son premier avion en 1908 avec son frère et devient fabriquant d’avions  (P.H.)
Avril

     Je suis fou de joie. C’est décidé. Je pars à Etampes* comme élève-pilote aviateur civil. Le rêve de toute ma jeunesse se réalise. Je ne peux pas y croire...

     *http://www.corpusetampois.com/index-aviation.html (P.H.)


Chapitre 2
L’aviateur en herbe


Etampes 20 avril 1915

     Nous avons été maman et moi en auto jusqu’à Ville-Sauvage. Il fait clair, il y a des avions près des hangars. Le contrat d’apprentissage est signé par D’Or, le chef-pilote. Celui-ci prétend qu’il est inutile de prendre une garantie de casse.

     Je ne volerais pas aujourd’hui. Je ne suis plus pressé maintenant. J’ai maintenant en poche la plus belle des promesses... l’attente est une forme du bonheur.

     
     Je redescend avec maman et je la conduis à la gare. Elle regagne Paris toute seule, «Que vais-je faire à Paris maintenant?»

     Je défais ma malle et m’installe dans ma chambre, chez Blic, où la plupart des élèves-pilotes sont pensionnaires. Je dîne avec Lepeintre, le sous-chef pilote, avec Maubon, de Marcieu, Delahaye, Minier.


21 avril

     Dès cinq heures on monte au terrain dans une vieille Panhard. Je ne me lasse pas de contempler les avions. Un nommé Brugnand arrive d’Avord sur un Voisin. Un officier britannique arrive sur un Henri Farman, type nouveau.

     Je respire l’odeur d’essence et je touche des ailes. J’écoute se raconter ces pilotes étrangers.

     Le soir, on remonte vers trois heures à Ville-Sauvage et on y reste jusqu’à la nuit.
Je n’ai pas volé aujourd’hui, il faisait du vent, ce sera peut-être pour demain.


22 avril

     Le belge Pirret* est en l’air sur le MF16. Lepeintre me dit de me préparer à voler. J’attends ému. Pirret atterrit, un mécanicien court à l’aile pour ramener l’appareil. Brugnand sur son Voisin prend le départ. Avant même d’avoir décollé, il entre à toute vitesse dans le MF16, fauchant le mécanicien.

     Je ne pourrais pas voler aujourd’hui.

     *Voyez notre page sur ce pilote belge, http://www.corpusetampois.com/che-20-19150730piret.html (B.G.)
23 avril

     Il fait beaucoup de vent. On juge inutile de nous faire monter au terrain. J’en profite pour aller voir l’ancien terrain de l’école. Je contemple cette étendue vide. Il y a encore un hangar, vide.


24 avril

     Il vente toujours. Je vais à Paris acheter une paire de lunettes.


25 avril

     Il vente encore.


26 avril 1915

     J’ai volé! j’ai volé! Je n’y ai pas trouvé un plaisir extrême.

     Il était 8h25 et le vent soufflait du Nord-Est 5 à 6 mètres à la seconde quand j’ai mis le pied dans la carlingue du MF12 (type 6-numéro 183-Renault). Lepeintre pilotant. Il m’a dit «Attachez-vous bien!», mais je n’ai pas su m’attacher, alors je n’étais pas tranquille. «Faites bien attention à votre casquette!», mais j’ai eu tout le temps peur que ma casquette ne soit arrachée par le vent de l’hélice.

     Nous avons roulé et tangué un peu. A chaque fois, j’en ressentais le contre-coup dans le ventre et dans les genoux.

     J’ai cependant conservé ma présence d’esprit pour regarder un autre avion en vol, qui était je crois De Marcieu, pour regarder un vol de corbeaux et un paysan dans son champ.

     Le tour de piste consiste à faire le tour d’un petit bois situé à l’Est des hangars.
Une demi-heure après, Lepeintre me prend sur le MF1-50hp. Cette fois les commandes en mains.

     Non, vraiment, sur le moment mon bonheur n’a pas été ce que j’aurais cru. Il faudra de l’entraînement.


27 avril

     Je vois pour la première fois un Caudron G3-Le Rhône 80cv.


28 avril

     Je vole trois tours de piste. Un nommé Georges Guynemer* arrive d’Avord sur Morane-Parasol. Il dîne avec nous chez Blic.

     *Du même âge que l’auteur, pilote de guerre français le plus renommé de la Première Guerre Mondiale, mort au combat, en vol, en 1917 (P.H.)
30 avril

     Le Capitaine anglais Valentine vole sur un Blériot biplace XI.


1 mai

     Trois Voisins atterrissent dont Girard, Alsacien qui, servant dans l’armée Allemande amena en France au début de la guerre, dans une auto, plusieurs officiers qui furent faits prisonniers. Girard casse son aile droite en faisant un cheval de bois.
Je continue à faire des tours de piste en double commande. Il paraît que j’ai tendance à monter, que nous ascendons. (?)


3 mai

     Girard prend encore un mauvais départ et atterrit dans les terres labourées. Pas léger a ramener le Voisin.
     [Note postérieure de l’auteur du carnet: Girard, descendu sur le front d’Orient devait se noyer dans le lac Doiran en octobre 1925, c’était un ancien pilote d’Aviatik.]

4 mai

     Je vole pour la première fois avec D’Or en double commande. Trois tours. Je descend d’appareil pour voir Maubon pilotant seul le MF12 se mettre en perte de vitesse. Il glisse sur l’aile de 60, 80 mètres derrière le bois au Nord du terrain. Quelle course! Mon pauvre cœur! Maubon a le moteur au-dessus de lui, à quelques centimètres de sa poitrine. On constate qu’il a une médaille de St Christophe. Ses blessures ne sont pas graves. On l’emmène à l’hôpital.


5 mai

     Vers neuf heures, Parent, militaire volant sur MF-4 se met en perte de vitesse. Belle casse. Pas de bobo.

     Je vole avec Lepeintre. On remplace le moteur du 1 par un 70cv. Il paraît que c’est avec cet appareil que Renaux et Senoucque ont atterrit jadis sur le Puy-de-Dôme.

     L’Adjudant Léo arrive de l’Escadrille MF-36 de La Farine où est Lescet de St Brieuc. On l’a surnommé le goret, paraît-il, et serait un peu refroidi.


8 mai

     Il arrive 5 nouveaux élèves militaires dont l’Adjudant Boisseau, le héros de la maison du passeur.

     On apprend qu’un Belge, Debussy, s’est tué à Villacoublay sur Voisin.


9 mai

     Le pilote militaire Bossoutrot fait son heure à 2.000.

10 mai

     Aujourd’hui j’ai vu deux pilotes célèbres: Rose, sur Parasol 80hp, et Verrier sur MF type 11 sans stabilisateur avant.


12 mai

     Le Lieutenant De Morment brise un ski gauche dans un tête à queue.


20 mai

     Aujourd’hui j’ai fait huit tours de piste.


21 mai

     Encore huit tours de piste. Pour la première fois, j’ai vu huit appareils en l’air en même temps.


25 mai

     Nous avons la visite de Maurice Farman qui arrive en rase-motte sur un appareil neuf, avec comme passagère sa femme, qui est enceinte.


28 mai

     Pour mon 100ème vol, je suis resté 17 minutes en l’air. J’avais froid et j’étais presque content d’atterrir.


29 mai

     Delahaye atterrit dans la luzerne, sans casse, avec son appareil de breveté.


2 juin

     Le képi du Lieutenant Lacouture passe dans l’hélice sans casse. Je commence à faire des progrès et j’atterris presque seul.

     À 7h50, le Lt Lacouture, qui vole seul pour la première fois, brise complètement le MF-1.

     Lepeintre est furieux.


4 juin

     Reçu la visite de Mr Farman, toujours en rase-motte.


5 juin

     De Marcieu casse des patins. Seigneuret déjeune avec nous. Je vole dix tours de piste.


6 juin

     Minier, pilote militaire ayant avec lui, contrairement aux règlements, la femme de Boisseau, est obligé d’atterrir avec le MF-9 dans un champ de seigle. Pas de casse.


7 juin

     Petite émotion alors que je me disposais à faire pivoter le 16 sur l’aile, Delahaye prenant le départ sur le 190 fait un cheval de bois et, sans la présence d’esprit de Lepeintre qui a remis des gaz, il me fauchait comme l’autre jour le mécanicien.


9 juin

     Delahaye atterrit dans la luzerne avec De la Cella. Nous l’aidons a ramener son zinc.


12 juin

     Après avoir fait 172 tours de piste en double commande avec Lepeintre, je passe à l’école de D’Or.


14 juin

     
D’Or me laisse faire mes virages absolument seul.

15 juin

     Je ne pique pas assez pour atterrir.

     De Rome qui passait à 2.000 mètres se rendant à Avord, sur Bréguet 56 - Renault 200cv, est obligé d’atterrir dans un labouré. Il manque le terrain, son hélice est en croix, il a perdu un de ses cylindres.

     Moineau atterrit, sur un Bréguet-Salmson, pour voir les dégâts, et repart avec De Rome pour Villacoublay.

     Le Voisin est ramené avec des chevaux.


16 juin

     Vu le Capitaine Gouin, chef d’Escadrille Bréguet.

17 juin

     Sur le 20, un mât prend feu en vol et brise l’hélice. Gondres atterrit dans le blé. Gondres est l’ancien mécanicien de Hamel.


19 juin

     A 7h30, le dirigeable Alsace passe au-dessus du terrain se rendant vers Orléans. Il revient vers 9 heures.


21 juin

     Je suis lâché à 8 heures 05.

     Pour la première fois, on ne nous laisse pas faire le tour du bois. On part face au Sud et on revient à son point de départ après une boucle sur les champs. Mais le 20, que De Marcieu a brisé hier soir est encore au milieu du terrain.

     Quand je reviens, outre cet obstacle, j’aperçois le 1 et le 190, hélices en marche, prêts pour le départ.

     Un peu ému, j’appuie à gauche et me pose près de la route, derrière les hangars.
Je fais aussitôt un second tour plus assuré.

     Je n’ai pas eu le temps de penser que je volais enfin seul...

     Vers 16h20, le belge Tacoen fait une chute mortelle à l’école Belge, de l’autre côté de la route. Il avait pris son terrain trop court. Quand il s’aperçut qu’il allait atterrir dans la luzerne, il a remis la sauce, d’où capotage et looping.


23 Juin

     Le soir, je vole seul quatre fois autour du bois. Le premier atterrissage est mauvais.
 
     En virant, le soleil dans les yeux, je me suis trouvé nez à nez avec un belge qui violait les consignes de piste.


24 juin

     Le matin nous avons enterré Tacoen à Etampes.

     Je vole trois fois dans la soirée. Au troisième vol, je fais un huit et deux tours de piste sans m’arrêter. Je fais à 7h30 un quatrième vol d’altitude de 100 mètres.

25 juin

     Vers 8 heures du soir, je monte à 140 m.

     Chautard atterrit dans l’avoine sans bousiller.


Samedi 26 juin

     Je suis breveté!

     Ce matin à 6h30, je pars pour la première épreuve de huit à 50 mètres sur le MF1/6 80hp Renault. Départ aussitôt pour la deuxième épreuve. Troisième départ pour l’altitude (150 m). A 7h05 j’étais breveté.


27 juin

     Je quitte Etampes, sa plaine, ses avions, les amis à regret... Je ne suis heureux qu’à moitié.

     Maintenant je voudrais m’envoler sur la campagne, mais…


28 juin, St Brieuc

     J’adresse aussitôt une demande d’autorisation d’engagement à la Direction de l’Aéronautique Militaire.


[du 12 juillet au 1er octobre 1915]

    Je reçois cette autorisation le 12 juillet 1915. A la visite, je ne suis pas reconnu apte.

     Le 9 juillet, j’avais passé une nouvelle visite à la mairie avec les ajournés de la classe 1915. Inapte.

     Je suis résigné à mon sort. Je pars à Roscoff. Je n’userais pas tant de semelles que l’année dernière où je m’entraînais à la marche. Je ne serais jamais fantassin.

     J’ai repris mon travail au magasin. Souvent, le matin, j’assiste à la cathédrale ou à St Michel, aux services funèbres pour les soldats morts au champ d’honneur. Dieu sait s’ils sont nombreux!

     Le matin je lis le journal, le soir je vais à la préfecture lire le communiqué et je pique des épingles sur les cartes, au cœur de la France.

     Quand je rencontre des femmes en deuil, je voudrais me faire tout petit et disparaître. Je suis celui qui n’est pas au front.

     Le 28 avril, je tente encore une démarche près de l’Aéronautique et au recrutement. Encore une fois, je suis refusé à la visite. Et voilà le printemps de la Victoire! Je n’aurais pas été à la guerre.

     Enfin le 20 juin 1916, à 14 heures, je suis convoqué à la mairie pour un nouvel examen. Cette fois je suis pris bon service armé.

     J’attend avec impatience ma feuille de route. Je dois rejoindre au mois d’août le groupe d’aviation à Dijon.

     C’est d’abord la caserne des Ursulines à Dijon, les piqûres contre la variole, la coupe de cheveux ras, les effets qui s’ajustent très mal, les corvées, une chambre de 40 lits, les punaises. On nous apprend à marcher au pas sur les boulevards. Le fourrier et le Sergent sont des vaches.

     Il y a heureusement un restaurant où je mange bien le soir, il y a des églises où l’on est tranquille pour prier. Un inconnu rencontré aux vêpres de Saint-Bénigne m’amène, un dimanche après midi, au cercle où Marc Sangnier*, de passage, nous adresse quelques mots. Il revient de Rome.

     Nous partons bientôt à Longvie, face au centre d’aviation, dans des bâtiments tout neufs.

     Jusqu’au premier octobre, nous pivoterons sur les routes, sans arme. On nous pique au T-A-B chauffé, la cantinière nous fait du bon flanc d’œuf. Sur la route, à la pause, on trouve à acheter des beignets et le soir, sur le canal, pour deux sous on a un bon verre de cassis. J’apprends surtout à cirer les chaussures.

     Vers le 13 octobre, nous sommes affectés à une Cie qui loge dans un grenier à Longvie. Il fait froid sur une paillasse. On monte matin et soir le fusil sur l’épaule au centre, où l’on nous apprend à réparer (?) un moteur Renault. J’ai fait une demande pour être affecté au personnel navigant.

     Le 15 octobre, je suis affecté et viens loger au centre. Nous suivons des cours dictés sous un hangar, et nous passons une visite très sévère. Les Majors hésitent à me reconnaître apte. J’enlève la décision en leur disant que je suis pilote!

     Le 1er novembre je pars à Chartres! Enfin! Des ailes!
















     
*Journaliste puis homme politique très en vue à cette époque P.H.).
[...]

9 mars [1916]

     Arrivée à Miramas.
[...]

10 mars

     L’après-midi, volé en tour en double commande avec De Doncker qui a épousé la fille du cabaretier d’Etampes.


[...]

12 mars

     Trois tours de nuit avec De Doncker.


13

     Trois tours de nuit avec De Doncker.




Liste des personnes citées

Belge anonyme: 23 juin.
Blic (logeur étampois): 20 avril, 28 avril.
Boisseau (adjudant): 8 mai.
Boissot (Mme): 6 juin.
Bossoutrot (militaire): 9 mai.
Brugnand: 21 avril, 22 avril.
Chautard: 25 juin.
D’Or (chef-pilote): 20 avril, 4 mai, 12 juin, 14 juin.
[De Doncker (a épousé la fille d'un aubergiste étampois): 10 mars 1916]
De La Cella: 9 juin.
De Marcieu: 20 avril, 26 avril, 5 juin, 21 juin.
De Morment: 12 mai.
De Rome: 15 juin (bis).
Debussy (belge): 8 mai.
Delahaye:
20 avril, 29 mai, 7 juin, 9 juin.
Farman, Maurice: 23 mars, 25 mai, 4 juin.
Farman (Mme): 25 mai.
Girard (Alsacien): 1er mai, 3 mai (bis),
Gondres (ancien mécanicien): 17 juin.
Gouin (capitaine chef d’escadrille Bréguet): 16 juin.
Guynemer, Georges: 28 avril.
Hamel: 17 juin.
Lacouture (lieutenant): 2 juin (bis).
Léo (adjudant): 5 mai.
Lepeintre (sous-chef-pilote): 20 avril, 26 avril (bis), 5 mai, 2 juin, 7 juin, 12 juin.
Lescet (de Saint-Brieuc): 5 mai.
Maubon:
20 avril, 4 mai (bis)
Minier (pilote militaire): 20 avril, 6 juin.
Moineau: 15 juin.
Parent (militaire): 5mai.
Pirret (pilote belge): 22 avril.
Renaux: 5 mai.
Rose (pilote célèbre): 10 mai.
Seigneuret: 5 juin.
Senoucque: 5 mai.
Tacoen (pilote belge): 21 juin, 24 juin.
Valentine (capitaine anglais) : (21 avril?), 30 avril.
Verrier (pilote célèbre): 10 mai.
  B.G.
Source: Courriel de Philippe Heurtier du 23 janvier 2007.
   

Edition de 2006 par Philippe Heurtier
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
      
Éditions

     Philippe CONNEN (1895-1975), Carnet [manuscrit édité par son petit-fils], 1914-1917.

     Philippe HEURTIER [éd.], «Philippe Connen: Carnet de Guerre (1914-1917)» [fichier PDF de 67 pages], in SimpleEdition, http://www.simpleedition.com/product_info.php?manufacturers_id=18&products_id=257, 2007 [6 €].

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     Philippe HEURTIER  [éd.] & Bernard GINESTE [mise en page], «Philippe Connen: Aviateur en herbe (extrait  de son carnet, avril-juin 1915)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-1915connen.html, 2007.

Sur l’aviation étampoise

     Bernard GINESTE et alii, «Étampes et l’Aviation: quelques documents», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-aviation.html, 2006.


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