Essais historiques sur la ville
d’Étampes
Étampes, Fortin, 1836
Chapitre III, pp. 33-40.
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Étampes
sous les rois carolingiens
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CHAPITRE
TROISIÈME
ÉTAMPES SOUS LES ROIS CAROLINGIENS
Étampes sous
Charlemagne et ses successeurs. — Pillage d’Étampes
par les Normands.
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Deux siècles
s’étaient écoulés à peine depuis l’établissement
des Francks dans les Gaules, et déjà l’on voyait les descendans
des plus fiers monarques, reniant l’esprit guerrier de leurs pères,
oublier dans les bras d’une molle indolence, et leur valeur ambitieuse et
leurs brillans exploits. Jouissant en paix du fruit de leurs conquêtes,
ils sommeillaient dans un lâche repos, au fond de leur palais;
ils passaient tour à tour sur le trône sans porter eux-mêmes
le sceptre, et léguaient à l’histoire des noms obscurs, auxquels,
sans respect pour leur mémoire, elle ajoutait [p.34] le titre de rois
fainéans. Mais durant leur sommeil, des sujets
puissans avaient veillé auprès d’eux. Les maires du palais,
accroissant par degré leur autorité à l’ombre de
leur insouciance, s’étaient élevés sur les marches
du trône, et avaient pris les rênes de l’État. A la mort
de Childéric III, l’un de ces faibles monarques, Pépin,
dit le Bref, se crut assez fort pour faire donner le titre de roi
à celui qui remplissait les fonctions royales. Il lui fut facile de
briser ce dernier lien qui retenait encore la couronne sur la tête
des enfans de Clovis; et la rattachant sur la sienne, il consomma ainsi la
ruine de la dynastie mérovingienne.
Nous venons d’aborder l’un des âges brillans
de notre histoire. Le règne de Pépin et celui de son fils
Charlemagne, apparaissent enfin comme une vive lumière à nos
yeux fatigués de n’avoir découvert que de faibles lueurs de
civilisation, en traversant les premiers temps de notre monarchie. Ces princes
avaient saisi d’une main ferme le sceptre échappé de celles
des enfans de Clovis. La fondation d’un nouvel empire d’Occident, due
au génie de Charlemagne, avait fait luire sur la France une auréole
de gloire qui la rendait la reine de toutes les nations. Mais lorsque nous
lisons avec orgueil, dans nos vieilles annales, le récit de ses accroissemens
et de ses conquêtes durant ces siècles éloignés,
nos regards y cherchent en vain le nom de la ville d’Etampes mêlé
au souvenir de tant de victoires. Nous n’en serons point surpris, si
nous songeons que la plupart de ces gestes mémorables eurent pour
théâtre des contrées peu voisines de celle dont
nous étudions l’histoire. L’Allemagne, la Saxe, l’Italie, les Pyrénées,
[p.35] l’Aquitaine: tels furent les pays témoins des principaux
faits d’armes de Charlemagne et de ses preux. La cité d’Étampes
semble donc ici sommeiller en paix durant plusieurs siècles. Bientôt
nous la retrouverons sous nos pas, quand nous parlerons des affreux ravages
dont les farouches Normands vinrent affliger la France. Qu’elle repose
en attendant tranquille et ignorée sur ses frais rivages, et
ne nous plaignons point de son obscurité. Pour les villes, comme pour
les nations et les individus, le silence de l’historien est quelquefois une
preuve de leur félicité. Une brillante renommée n’est-elle
pas trop souvent un pénible fardeau, acquis par bien des larmes et
par bien des combats?
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Charlemagne (lithographie de 1852)
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On découvre
cependant le nom du territoire d’Etampes dans quelques uns des actes émanés
de Charlemagne, ou dans ses immortels Capitulaires; lois bienfaisantes,
données au milieu de l’assemblée des peuples, et que
ce prince légua aux siècles à venir comme autant de
monumens de sa sagesse. Il était juste qu’Étampes participât
aux bienfaits de la législation dont ce génie puissant
dotait la France. On sait que la création des missi dominici,
ou envoyés royaux, chargés d’informer de la conduite des comtes
et des juges, fut l’un des moyens dont il se servit pour exercer une
surveillance efficace sur les délégués de son pouvoir,
et faire triompher le principe monarchique. Or dans la distribution des provinces
qu’il assignait en partage à ces envoyés, on voit quelquefois
apparaître le nom du territoire d’Etampes. Fradulfe, abbé
de Saint-Denis, et Étienne, comte de Paris, étaient
les personnages qui, à divers intervalles, venaient dans son sein,
chargés par le prince de la noble mission de recuellir les plaintes
[p.36] du pauvre peuple, et de remédier aux abus qu’ils pourraient
découvrir (1). |
(1)
Baluze, Capitul., t.1, p. 377 (bib). Dom Bouquet,
t. 5, p. 661 (bib).
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Le territoire
d’Étampes fut compris dans les états donnés par
Charlemagne à son fils, Louis-le-Débonnaire; et il fit ensuite
partie de ceux qui furent légués par ce dernier monarque à
son fils puiné Charles-le-Chauve. Plusieurs diplômes de ces
princes rappellent également le nom de cette contrée (2).
Mais tandis que la ville d’Étampes jouissait
comme les autres des bienfaits dus au règne de Charlemagne ou à
celui des premiers rois Carlovingiens, des bruits sinistres, venus des contrées
du Nord, s’étaient fait entendre. Les forêts scandinaves se
dépeuplant par degrés, vomissaient sur d’autres rivages
leurs farouches enfans. Où allaient-ils ces fiers guerriers? Emigrant
de leurs terres barbares, ils venaient dans des climats plus doux, poursuivans
d’une gloire aventureuse, et s’efforçaient de planter leurs tentes
sur des bords dont la fertilité avait séduit [p.37] leurs avides regards.
Voyez-vous leurs hordes innombrables remonter nos fleuves et s’abattre
sur nos côtes, comme ces nuées d’insectes impurs qu’amène
la tempête?
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(2)
Nithardi Caroli magni nepotis de dissent. filior. Ludov. pii. — dom Bouquet,
t. VII (bib). — Dans un diplôme de l’an 828,
Louis-le-Pieux concède à un monastère de Saint-Maximin
deux propriétés sises au territoire d’Etampes (in Pago
Stampensi villas duas), et qu’avait possédées Chilpéric.
Dans un autre de l’an 854, Charles-le-Chauve fait don à son fidèle
Vénilon (nostro fideli Weniloni) de divers biens situés
aux lieux dits Aubeterre, Alba terra, et Bauterivillers, Bauterivillare,
dans le territoire d’Etampes. Enfin le même prince, dans une charte
de l’an 872, donne à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, la terre
de Calau, sise également au territoire d’Etampes. (Voyez au
Rec. des hist. de Fr., t. VII, le texte de ces pièces.)
(bib)
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La France,
devenue leur proie, va périr sans retour, si l’astre propice qui
veilla toujours sur elle ne vient ici encore dissiper l’orage menaçant.
Singulière destinée de la terre gauloise!
Subjuguée tour à tour par les Romains, par les Francks, elle
avait vu les Visigoths, les Huns, les Sarrasins envahir successivement ses
rivages, et chercher par de nombreux combats à y établir
leur domination. De nouvelles tribus de nations étrangères
vinrent encore, sous les fils de Charlemagne, se répandre sur
cette terre. Ce sont les enfans d’Odin, les invincibles Normands. Plus
tard, sous le règne des Valois, une contrée rivale jettera
aussi sur elle, à travers son détroit, des regards d’envie,
et pour la posséder fera les plus rudes efforts. Ainsi le sol de nos
aïeux fut toujours l’objet de l’ambition d’avides conquérans.
Mais aussi des bras puissans n’ont jamais manqué pour sa défense:
et lorsque, interrogeant l’histoire, nous recherchons dans les siècles
passés les malheurs de notre patrie, c’est toujours à travers
des rayons de gloire que nous découvrons la trace de ses pleurs.
Les Normands, débarqués sur nos rivages,
s’étaient répandus dans nos provinces comme un torrent
dévastateur. L’effroi et le carnage suivaient partout leurs
pas. Les peuples consternés voyaient leurs demeures incendiées,
les villes et les bourgades changées en des monceaux de ruines;
et sur les bords dépeuplés de la Seine et de la Loire,
[p.38] la terre était jonchée de cadavres et de débris
(1).
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(1)
Voyez Mézeray (bib). — Felibien (bib). — Chron. de gestis Norm. in Franc., t. 2. — Chron.
Fontanel., etc.
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Les historiens
du temps rapportent qu’à l’approche de ces barbares, la foule épouvantée
se précipitait dans les temples, et ne faisait entendre que ces paroles:
Délivrez-nous, Seigneur, de la fureur des Normands
(2). Un guerrier
intrépide, Rou ou Rollon, était à leur tête;
et par son exemple et ses discours, les entraînait comme une masse
invincible au milieu des combats. Paris, assiégé par leurs
nombreuses flottes, n’avait dû son salut qu’à la bravoure
du vaillant Eudes et de l’évêque Gosselin. Étampes vit
à son tour s’amonceler autour de son enceinte les hordes commandées
par Rollon (911). L’aspect de la belle vallée que les eaux de la Juine
arrosent, avait flatté leur vue, et l’on doit croire qu’ils n’épargnèrent
rien pour s’en assurer la possession.
Au milieu de ces terribles calamités, quelques
villes trouvaient par fois le moyen d’échapper aux ravages de la
conquête. C’était surtout lorsque l’un de ces pasteurs
des peuples à la voix desquels rien ne résistait, lorsqu’un
évéque, vénérable par son âge et par ses
vertus, s’en venait seul et sans armes aux portes de la ville menacée
et demandait grâce pour ses malheureux habitans.
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(2) A furore Nortmanorum,
libera nos, Domine.
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Une ville
voisine d’Étampes, Chartres, vit ainsi, grâces [sic] au dévouement
de son évêque Anthelme, échouer devant ses murs toute
la fureur des féroces Normands (3). [p.39] Mais de pareils secours ne furent
point apportés aux habitans d’Étampes. L’infortunée
ville, privée de tout appui, eut à subir les horreurs d’une
affreuse dévastation. Rollon, l’intrépide chef de ces tribus
errantes, pénétrant dans ses murs à la tête de
farouches guerriers, présida lui-même au pillage de la cité
et de tout son territoire. Les habitans, abattus et consternés, cédèrent
facilement à leurs ennemis.
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(3)
Voyez Guillaume de Jumiéges, Histoire des Normands, liv. 2 (bib).
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Nul roi,
nul baron, disent les Chroniques, ne s’opposa à leur fureur; et l’heureux
vainqueur fit un grand nombre de prisonniers (1).
Ainsi, à peine parvenue au commencement du dixième
siècle, Étampes avait eu déjà, à deux
époques différentes, un double ravage à subir. Mais
ce pillage des Normands, comme celui dont cette ville fut affligée
sous les rois mérovingiens, n’est qu’indiqué dans nos annales.
Ici encore, on regrette que l’historien ne nous ait pas transmis de plus
amples détails sur un si triste événement. Cependant
si, en rappelant le premier de ces désastres, nous avons préjugé,
par le souvenir des moeurs barbares des monarques Francks, [p.40] qu’il dut être terrible, plein de sang
et de larmes; combien, à plus forte raison, cette seconde ruine
par les féroces enfans d’Odin, plus barbares que les fils de
Clovis, dut-elle être accompagnée d’infortunes et de pleurs!
Étampes languissait depuis près d’un siècle,
se relevant par degrés de ses ruines et réparant de son mieux
les suites de tant de malheurs. Durant cet intervalle, des événemens
importans s’étaient passés dans le coeur du royaume. Des faibles
mains des descendans de Charlemagne était déjà tombé
le sceptre de l’empire d’Occident: le propre héritage de leurs aïeux
allait aussi être enlevé à leur puissance. Des seigneurs,
naguère vassaux du prince, fesant subir aux descendans de Pépin
la loi qu’il avait imposée lui-même aux derniers Mérovingiens,
avaient accru leur force de chaque débris d’autorité échappé
des mains royales. Rendant héréditaire dans leurs familles
le pouvoir dont le souverain leur avait confié la jouissance,
ils avaient secoué un joug onéreux, et s’étaient déclarés
indépendans. L’un d’eux, fils de Hugues-le-Grand, petit-fils de Eudes,
était devenu plus puissant que le roi lui-même. C’était
Hugues Capet, comte de Paris, qui s’assit sans combattre sur le trône
de France. Son fils Robert fut l’héritier de sa couronne. C’est sous
le règne de ce dernier prince que nous allons voir Étampes
oublier ses malheurs, sortir de l’oubli, s’accroître d’une ville nouvelle
et relever enfin fièrement la tête, comme pour saluer le pieux
monarque, qui, charmé des agrémens de son enceinte, viendra
souvent y fixer son séjour.
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(1) Stampas equidem adiens,
(Rollo) totam terram adjacentem perdidit, quamplurimos captitavit. (Guillaume
de Jumiéges, liv. 2.)
Robert Wace, auteur du roman de Rou ou Histoire de
Rollon rimée, s’exprime ainsi, après avoir raconté
les ravages des Normands dans le Gâtinais:
Moult par ce Gastineiz et destruit et robé,
Estampes ont destruite, et le bourg ont gasté.
Et toute la terre mise en chetivité,
Ni a Roi ne Baron, qui li ait destorbé.
D’Estampes torna Rou vers Vilumez tout droit.
(Manuscrit de la Bibliothèque royale.)
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Étampes sous
Charlemagne et ses successeurs. — Pillage d’Étampes
par les Normands.
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BIBLIOGRAPHIE
Éditions
Clément-Melchior-Justin-Maxime
FOURCHEUX DE MONTROND (dit Maxime de MONTROND ou de MONT-ROND), «Chapitre
troisième», in ID., Essais historiques
sur la ville d’Étampes (Seine-et-Oise), avec des notes et des
pièces justificatives, par Maxime de Mont-Rond [2 tomes
reliés en 1 vol. in-8°; planches; tome 2 «avec des notes...
et une statistique historique des villes, bourgs et châteaux de
l’arrondissement»], Étampes, Fortin, 1836-1837, tome 1 (1836), pp. 33-40.
Réédition numérique
illustrée en mode texte:
François BESSE, Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.],
«Maxime de Montrond: Essais historiques
sur la ville d’Étampes (1836-1837)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-montrond.html,
2012.
Réédition
numérique de ce chapitre: François
BESSE & Bernard GINESTE
[éd.], «Maxime de Montrond: Étampes
sous les rois carolingiens (1836)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-montrond1836chapitre03.html,
2012.
Sources
alléguées par Montrond
François Eudes de MÉZERAY
(historiographe de France, 1610-1683), Abrégé chronologique
de l’histoire de France [in-12; 6 volumes (t.I. De Pharamond à
la fin du règne de Charles le Simple; t.II. Du roi Raoul à
la fin du règne de Charles le Bel; t.III. De Philippe de Valois à
la fin du règne de Louis XI; t.IV. De Charles VIII à la fin
du règne de Henri II; t.V. De François II à la fin
du règne de Henri III; t.VI. Contenant les actions illustres de Henri
IV)], Amsterdam, Abraham Wolfgang, 1673-1674. — Plusieurs rééditions et
continuations.
Stephanus BALUZIUS (Étienne
BALUZE, 1630-1718) [éd.], Capitularia regum Francorum. Additae
sunt Marculfi monachi & aliorum formulae veteres, & notae doctissimorum
virorum. Stephanus Baluzius tutelensis in unum collegit, ad vetustissimos
codices manuscriptos emendavit, magnam partem nunc primum edidit, notis
illustravit [in-f°], Parisiis (Paris), F. Muguet, 1677.
Réédition par Pierre CHINIAC DE LA BASTIDE
en 1902, in Gian Domenico MANSI (1692-1769), Sacrorum conciliorum nova
et amplissima collectio, cujus Joannes Dominicus Mansi et, post ipsius mortem,
Florentius et Venetianus editores, ab anno 1758 ad annum 1798, priores triginta
unum tomos ediderunt, nunc autem continuata et... absoluta (curantibus D.
D. Ludovico Petit et Joanne Baptista Martin) [in-f°; 53 tomes en
58 volumes], Parisiis (Paris), H. Welter, 1901-1927, t. 17b et 18b: Capitularia
regum Francorum. Additae sunt Marculfi monachi et aliorum formulae veteres
et notae doctissimorum virorum. Stephanus Baluzius... edidit anno 1677. nova
editio auctior et emendatior ad fidem autographi Baluzii,... curante
Petro de Chiniac, 1902.
Dom Michel FÉLIBIEN
(1665-1719), Histoire de l’abbaye royale de Saint-Denys en France, contenant
la vie des abbez qui l’ont gouvernée depuis onze cens ans, les hommes
illustres qu’elle a donnez à l’Église & à l’État,
les privilèges accordez par les souverains pontifes & par les
évêques, les dons des rois, des princes & des autres bienfacteurs,
avec la description de l’église & de tout ce qu’elle contient
de remarquable. Le tout justifié par des titres authentiques &
enrichi de plans, de figures & d’une carte topographique [in-f°;
XXXII+592+XXIII p.; planches et plans], Paris, Frédéric Léonard,
1716. — Réédition [28 cm;
LIV+592+223 p.; fac-similé avec une introduction de Hervé Pinoteau],
Paris, Éd. du Palais-Royal, 1973.
Dom Guy-Alexis LOBINEAU (1666-1727) [éditeur
et continuateur], Dom Michel FELIBIEN [premier auteur], Histoire de la
ville de Paris, composée par D. Michel Félibien revue, augmentée
et mise au jour par D. Guy-Alexis Lobineau [in-f°; 5 volumes], Paris,
G. Desprez et J. Desessartz, 1725.
Dom Martin BOUQUET (bénédictin
de l’ordre de Saint-Maur, 1685-1754) [éd.], Rerum Gallicarum et
Francicarum Scriptores. Tomus quintus (Novæ Collectionis Historicorum
Franciæ tomus quintus) – Recueil des Historiens des Gaules et de la
France. Tome cinquième, contenant ce qui s’est passé sous
les règne de Charlemagne, c’est-à-dire depuis l’an DCCLII
jusques à l’an DCCCXIV, avec les loix, les ordonnances, les diplômes
de ces deux rois, et autres monumens historiques, par dom Martin Bouquet,
prêtre et religieux de la congrégation de Saint-Maur [in-8°;
LXXXVIII+851; sommaire: p. LXXXVII-VIII], Paris, Imprimerie Royale, 1744.
— Réédition:
Léopold DELISLE (membre de l’Institut, 1826-1910) [éd.], Recueil
des historiens des Gaules et de la France. Tome cinquième, édité
par Dom Martin Bouquet. Nouvelle édition publiée sous la direction
de M. Léopold Delisle [mêmes texte & pagination], Paris,
Victor Palmé, 1869. Dont une réédition en microfiches:
Doetinchem, Microlibrary Slangenburg Abbey. — Réédition numérique en mode image par la
BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50123x,
1995 (en ligne en 2005).
Dom Martin BOUQUET (bénédictin
de l’ordre de Saint-Maur, 1685-1754) [éd.], Rerum Gallicarum et
Francicarum Scriptores. Tomus septimus (Novæ Collectionis Historicorum
Franciæ tomus septimus) – Recueil des Historiens des Gaules et de
la France. Tome septième, contenant les gestes des fils et des petit-fils
de Louis le Débonnaire, depuis l’an DCCCXL jusques à l’an
DCCCLXXVII, avec les capitulaires de Charles le Chauve, et autres monumens
historiques, les diplômes étant rejetés dans le volume
suivant, par dom Martin Bouquet, prêtre et religieux de la congrégation
de Saint-Maur [in-8°; CXXXVI+798; sommaire: pp. CXXXIV-VI], Paris,
Imprimerie Royale, vers 1750. — Réédition: Léopold DELISLE (membre de l’Institut,
1826-1910) [éd.], Recueil des historiens des Gaules et de la France.
Tome septième, édité par Dom Martin Bouquet. Nouvelle
édition publiée sous la direction de M. Léopold Delisle
[mêmes texte & pagination], Paris,
Victor Palmé, 1870. Dont une réédition en microfiches:
Doetinchem, Microlibrary Slangenburg Abbey. — Réédition numérique en mode image par la
BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50125m,
1995 (en ligne en 2005).
François GUIZOT [traducteur],
Histoire des Normands par Guillaume de Jumièges. Vie de
Guillaume le Conquérant par Guillaume de Poitiers [in-8°;
VIII+460 p.; traduction de Gesta Normannorum ducum], Paris, J.-L.-J.
Brière [«Collection
de mémoires relatifs à l’histoire de France» 29], 1826.
Toute critique, correction
ou contribution sera la bienvenue. Any
criticism or contribution welcome.
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