|                                               Qui est l’auteur de ce récit?
 
 
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                              La comparaison 
de ce texte avec les récits publiés   par le journal local l’Abeille
d’Étampes laisse apparaître  des parallèles textuels
très nets qui permettent de supposer   que Charles Béranger 
était le véritable nom de l’un  des contributeurs anonymes de
l’Abeille à cette époque.  Ce récit présente 
aussi des parallèles nets avec celui  de Léon Marquis. Nous 
versons donc cette pièce au dossier, afin que les historiens d’Étampes 
s’efforcent de débrouiller  l’origine et la fiabilité de chacun 
de ces récits, tous assez  circonstanciés, bien que l’histoire événementielle 
 ne soit plus très à la mode.
 Qui est Charles 
Béranger? C’est un fils de bonne  famille,  de très bonne famille, 
âgé de 27 ans en 1870. Son grand-père  maternel est Aimé 
Stanislas Darblay,  dit Darblay le Jeune, richissime  négociant en 
grains, héritier  d’une dynastie connue à  Étampes depuis 
le début du XVIIe  siècle, député  de Seine-et-Oise 
et censeur de la Banque  de France. Quant à son père,  Alphonse 
Béranger, il succèdera  à Darblay comme censeur  de la
même Banque de France, ce qui situe le personnage.
 
 
 La famille  connue 
 de Charles Béranger
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                              La famille 
Darblay est en effet attestée   à Étampes depuis le début
du XVIIe siècle, et   Virgine Pauline descend en droite ligne, à
la huitième génération   du premier Darblay d’Étampes
connu:Martin Darblay 
(1615-1685), marchand au moins mort  à  Étampes en 1685, où 
naissent et meurent tous ses premiers descendants:
 Rodolphe 
(1643-1694) est hôtelier et marchand   de chevaux.
 Jacques 
(1668-1738) est hôtelier à   l’enseigne Au Duc de Bourgogne.
 Rodolphe 
(1690-1766) est hôtelier à   l’enseigne Aux Trois Marchands.
 Jacques 
(1727-1798) est aubergiste à l’enseigne   Au Lion d’argent.
 
 
  Simon Rodolphe (1760-1839), qui mourra à
   Saint-Germain-lès-Corbeil, est aubergiste à l’enseigne Au
  Dauphin,  meunier aux moulins de Vaux et de Chagrenon, Maître
de la Poste à  chevaux d’Étréchy, Maire d’Auvers-Saint-Georges. 
 Aimé 
Stanislas, dit Darblay le Jeune (1794-1878),   père de Virginie Pauline 
et grand-père maternel de Charles  Béranger, né à 
Auvers-Saint-Georges épouse à Étampes Pauline Mainfroy, 
de Morigny-Champigny, et meurt en son château de Saint-Germain-lès-Corbeil. Il est d’abord Maître 
de la Poste à chevaux d’Étréchy, fonction dont il sera 
déchu pour cause de bonapartisme sous la Restauration, mais surtout 
négociant en grain et farines, et fabricant de papiers, possesseur 
de la papeterie d’Essonnes depuis 1867, membre du Conseil d’Escompte de la 
Banque de France puis Censeur de la Banque de France de 1854 à sa mort,
ainsi que du Crédit foncier, membre 
de la Chambre de Commerce de Paris et président du comité agricole 
 de Seine-et-Oise. Élu député sous la Monarchie de Juillet, 
 il sera aussi sous l’Empire nommé maire de Saint-Germain-lès-Corbeil 
 et député gouvernemental de Seine-et-Oise  de 1852 à 
 1870.
 
 Sa fille 
Virgine Pauline (1823-1889), née   à Étampes et morte 
au château de Tigery, a épousé   à Corbeil en 1841
Alphonse Mathurin Béranger (1813-1884), né  à Paris et
mort à Tigery, négociant en grains et farines,  qui sera Censeur
de la Banque de France à la suite de son beau-père.
 Virginie 
Darblay donnera à Alphonse Béranger   trois enfants: Charles, 
qui nous intéresse, né le 5 mai 1843   à Corbeil; Jenny, 
née le 9 septembre 1846 à Corbeil  qui épousera en 1867 
Alfred Louis Cibiel, député de l’Aveyron né à 
Rouen en 1840; et Louise Cécile, sans alliance, qui habitera au domicile 
de ses parents.
 
 
 Données  sur
Charles Béranger lui-même
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                              Nous n’avons
guère de données pour   l’instant (février 2007) sur
Charles Béranger lui-même  Né à  Corbeil en 1843,
aîné de trois enfants d’une  famille des plus  fortunées, 
petit-fils d’un Censeur de la Banque de France et Député  gouvernemental, 
fils d’un futur Censeur de la Banque de France, il est à  Étampes, 
âgé de 27 ans, pendant la Débâcle,  lorsque la première
unité  de l’armée prussienne entre dans Étampes, le
20 septembre  1870.
 Le 27 mai 1875, 
il épousera à Paris Antoinette   Amélie Myèvre, 
née elle-même le 9 janvier 1854   à Paris. Antoinette 
Myèvre lui donnera une fille, Marie Antoinette   Louise Pauline, née 
le 4 mai 1876 à Paris.
 
 Nous savons
que vers 1870, Charles Béranger   se tique d’écrire. Il semble
qu’on lui doive toute une série 
 de contributions à l’Abeille d’Étampes, sous un même 
 pseudonyme: la question reste à étudier. Notre source en la 
 matière est donc surtout, et même, pour l’instant, seulement le cahier dont Jean-Luc 
 Stéfanini nous a révélé  l’existence par trois 
 courriels en date des 10 et 20 mars 2005.
 
 
 Le cahier de  Charles Béranger
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                              Ce cahier, 
qui a été retrouvé  par Jean-Luc Stéfanini à 
 Saint-Maur avec un ensemble de documents  familiaux appartenant à 
une  grandes-tantes aujourd’hui décédée,        était  à Agde 
en 2005.
 C’est 
un cahier de 20 cm sur 15, avec une couverture   rouge cartonnée, comportant,
sur une cinquantaine de pages, un ensemble   de plusieurs textes. Ils sont
signés «Ch. BERANGER», et, sur la dernière page, on
lit les mots «FIN,  AUTEUR: BERANGER». Voici les titres de ces
textes: 1) La nuit de Noël;  2) Lettre d’un jeune conscrit à son
père; 3) La voix de l’aquilon;  4) La première nuit après 
 la rentrée; 5) La promenade  du jeudi; 6) Épisodes de la guerre 
 Afrique (poésie); 7) Une  page de l’histoire de France (poésie). 
 8) Le  récit 
 de l’arrivée des Prussiens n’a pas de titre et se termine  abruptement 
 en bas de page sur les mots «déjà à».
 
 Selon Jean-Luc 
Stéfanini,  à qui nous devons cette description,  «le 
style de l’ensemble  parait homogène». Ajoutons que  l’écriture 
à la  plume en est soignée et que le texte  présente 
épisodiquement  des fautes d’orthographe. Il est possible  que nous 
soyons en présence  d’une copie posthume de textes soigneusement 
recueillis par une descendante de l’auteur  d’après des manuscrits
 épars et de dates différentes.
 
 
 Sur le  récit 
 de Béranger
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                               J’ai identifié dans 
l’Abeille   d’Étampes, ainsi que j’y ai fait déjà 
allusion,  un récit des mêmes événements par un 
contributeur   anonyme qui présente de tels parallèles textuels 
qu’on peut   penser qu’il ne s’agit que d’une autre version du texte par le
même   auteur, à qui l’on doit plusieurs autres articles ous
le même   pseudonyme. Je n’ai pas eu le temps pour l’heure d’approfondir 
ces premières   recherches, que peut-être quelqu’un d’autre pourra
reprendre.
 Notre récit  présente  aussi, comme nous l’avons signalé, 
des parallèles  textuels très nets avec le récit  que 
fait Léon Marquis  des mêmes événements, dans 
son fameux ouvrage Les  rues d’Étampes et ses monuments, aux 
 pages 39-45. Il importerait  donc de débrouiller la généalogies 
 de ces emprunts.  Je n’ai pas le temps pour ma part de m’atteler à 
cette tâche,  ni à court ni à moyen terme, et il faut 
espérer que quelqu’un d’autre s’y attellera, car cette tâche 
est indispensable pour reconstituer d’une manière solide les fils complet
des événements:  pas d’histoire sérieuse sans critique
des sources.
 
 Je ne me permettrai 
ici qu’une seule observation: l’intérêt  de ce témoignage 
est de souligner à quel point le patriotisme  était une chose 
peu partagée en 1870, comme le constate avec  indignation un jeune 
homme extrêmement fortuné, qui paraît  pour sa part redouter 
avant tout d’éventuelles  
réquisitions. Le gros de la population,  pour sa part, ne semble pas 
craindre l’occupation prussienne plus que le régime dans lequel elle 
vit, étroitement contrôlée et exploitée quétait à Agde 
en 2005,   elle est par le régime ploutocratique 
du Second Empire. Bientôt, l’Éducation Nationale et une campagne 
de propagande sans précédent vont y mettre bon ordre, et tout 
sera près pour le carnage terrifiant de la Grande Guerre.
 
 
 B.G., janvier 2007
 
 | 
     
     |  [Transcription du récit]
 
 
 
          
                   
                       
                           
                               
                                   
                                       
                         Jusqu’au
milieu de Septembre, notre ville n’entendit pas le bruit, même lointain,
des armées; la capitulation de Sedan avait concentré dans Paris
toute la défense probable dde la France, et toutes les forces militaires
du pays s’étaient rassemblées dans la Capitale sur laquelle
se dirigeaient les différents corps de l’armée allemande. [p.2]
 Le dix-sept 
 Septembre, nous étions complètement coupés de Paris, 
 et l’armée bavaroise, qui avait traversé la Seine à 
Corbeil, marchait vers la Capitale par la route d’Orléans et les autres 
routes du midi; mais Étampes était tout à fait en dehors 
de son action immédiate.
 
 Le lundi dix-neuf, dès 
 l’aurore, pour la première fois, nous entendîmes distinctement 
 le canon, dans la direction de Paris; les coups se suivaient sourds et précipités, 
 et avaient dans tous les cœurs un pénible retentissement; c’était 
 le jour des vendanges, et la population d’Étampes, répandue 
 sur les côteaux [sic] des  environs, écoutait,
frémissante, ce bruit lointain.
 
 Il faut bien 
 dire que, dès le soir, les récits les plus exagérés 
 nous arrivaient; ce n’était cependant pas une victoire pour nos armes, 
 mais enfin les Prussiens apprirent, par cet engagement, qu’ils ne pouvaient 
 pas espérer [p.3] de prendre  Paris aussi
promptement qu’ils se l’étaient imaginé d’abord.
 
 C’étaient [sic] le lendemain que nous devions  voir les premiers 
Allemands.
 
 Ils occupaient 
 déjà, Montlhéry et Arpajon; on nous les signalait à 
 Étréchy, où quelques habitants de la ville, plus curieux 
 que les autres, s’empressèrent d’aller, et jugèrent même 
 à propos de leur payer à boire; les dragons acceptèrent, 
 mais, au courant de leur métier, empoignèrent quelques-uns 
des curieux pour leur servir d’otages.
 
 La postérité 
 croira peut-être qu’effrayée par les récits qui précédaient 
 l’armée allemande, notre population s’était enfuie ou renfermée 
 dans les maisons; il en fut autrement et, dès quatres [sic] heures de l’après-midi  plus de cinq 
cents personnes, parties d’Etampes pour voir les Prussiens encombraient 
la route de Paris; femmes, enfants, oisifs de toute espèce; nous nous 
 rappelons [p.4] même que  plusieurs, négligeant
les notions les plus élémentaires  du patriotisme, s’oublièrent
juqu’à faire fête aux ennemis  de la France.
 
 Cependant 
 les dragons, suivis de quelques fantassins en charrette, avançaient 
 avec leur prudence bien connue. En face du bois de Brunehaut, ils tirèrent 
 quelques coup de fusils en l’air, probablement comme signal pour ceux des 
 leurs qui suivaient la voie ferrée et ils arrivèrent ainsi 
à Etampes.
 
 Les fantassins 
 restèrent à l’entrée de la ville, et les cavaliers, 
l’arme au poing, se tenaient à l’entrée de la cour, les autres 
y pénétrèrent avec leur chef. Ils prétendaient 
faire désarmer la ville, à un moment, un conflit sembla imminent; 
la population rassemblée en masse sur la [p.5] 
                      place, frémissait; M. le Maire, irrité 
de leurs outrecuidantes prétentions, avait saisi leur chef au collet, 
celui-ci avait pâli et faisait apprêter les armes à ses 
soldats!…
 
 L’attitude 
 énergique de M. Brunard en imposa si bien à l’ennemi, qu’il 
 se vit obligé de se contenter d’un logement pour la nuit et de vivres 
 pour le soir seulement. Les huit fantassins eurent bientôt rejoint 
les cavaliers, et tous passèrent la nuit à la gendarmerie, qu’ils
quittèrent dès quatre heures et demie du matin, sans tambour
ni trompette, en annonçant la visite d’un corps de trois mille hommes
marchant vers Orléans.
 
 Le reste
de la semaine se passa sans encombre; on eut bientôt la visite de quatre 
 autres Prussiens, venus du côté de Pithiviers et se rendant 
à Arpajon, l’un était à cheval, les autres en voiture, 
ils appartenaient à la division de cavalerie 
[p.6] du prince Albert, dont ils annonçaient l’arrivée, 
mais ils n’exigèrent rien.
 
 Un peu plus 
 tard, le vingt-trois on prit un vivandier de l’armée allemande, fourvoyé 
 dans nos contrées.
 
 Il était 
 monté dans un de ces chariots à quatre roues, que nous voyions 
 apparaître pour la première fois, mais avec lesquels nous avons 
 fait, depuis, plus ample connaissance que nous n’aurions voulu; on confisqua 
 ses marchandises et son  maigre attelage, et lui-même fut envoyé 
 à Chartres sous bonne escorte, pour être mis à la disposition 
 du Gouvernement.
 
 Samedi vingt-quatre 
 Septembre, à midi, un détachement assez important arrivait 
à Etampes, il venait du côté de Paris, par la grande route,
et se composaient d’une soixantaine de dragons, il traînait derrière
lui un chariot chargé de quelques sacs d’avoine réquisitionnés [p.7] en route, et pensait obtenir  davantage à 
Etampes; mais devant le refus de la municipalité,  le commandant, ne
se trouvant probablement en force, se décida à  rammener [sic] ses hommes par  où ils étaient 
venus.
 
 A six heures, 
 arrivaient encore douze cavaliers ennemis; ceux-là, parvenus aux Quatre
 Coins, enfilèrent la route de La Ferté, Tandis que neuf autres,
 entrés par la rue Saint-Jacques, galopaient jusqu’au Haut-Pavé
 et se retiraient ensuite. Un boulanger de la ville, croyant voir des troupes
 françaises, ouvrit sa porte et leur cria: vive la France! Ils le
menacèrent  de leurs pistolets et continuèrent leur chemin.
 
 Tous ces
petits détachements provenaient d’un corps de cavalerie plus considérable 
 qui bivouaqua la nuit, sur la route de Paris à quelque distance d’Étampes, 
             [p.8] et poussa le lendemain matin, 
 dimanche vingt-cinq, une reconnaissance jusqu’à l’église Sant-Martin, 
 mais toujours sans rien prendre. Cette fois on compta qurante et [sic] cavaliers
 
 Le même 
 jour, sur les une heure de l’après-midi, ont  [sic] vit apparaître à l’Hôtel-de-Ville 
 d’Etampes, conduits par un voiturier de Pithiviers, cinq soldats de la garde 
 royale bavaroise; d’eux [sic] d’entre  eux, 
accusés de désertion ou de pillage, étaient conduits 
 par les autres à Arpajon, devant le conseil de guerre, c’était 
 au moins ce que disait le sous-officier qui conduisait le détachement; 
 la chose semblait un peu suspecte, mais l’examen de leur commission fit voir
 qu’ils ne trompaient pas, et on se décida à les faire conduire
 à destination.
 
 Peu de jours 
 après nous apprîmes que deux soldats bavarois avaient été [p.9] fusillés à Arpajon, et tout
porte à croire que c’étaient les mêmes que nous avions
vus à Etampes.
 
 Nous voici 
 arrivés au vingt-cinq Septembre, la ville n’est pas encore occupée 
 par les troupes allemandes, elle n’a pas subi encore aucune réquisition, 
 mais celà [sic] ne peut  tarder longtemps, 
car les vivres sont rares autour de Paris, et l’ennemi bien près de 
nous au Nord nous déborde depuis longtemps à  gauche et à 
droite, il occupe Pithiviers et ses éclaireurs parcourent déjà 
la Beauce dans tous les sens.
 
 Devant l’abandon 
 d’Etampes par les troupes françaises, qui ne dépassaient pas 
 beaucoup Orléans, il était impossible, surtout dans une ville 
 commandée de toutes parts par des hauteurs, de tenter une sérieuse 
 résistance; nous l’avons dit d’ailleurs l’armée allemande nous
 débordait déjà [interruption du
 récit]
 
            
 Toute critique, correction ou contribution sera 
 la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
 | 
    
      | Source: Courriels de Jean-Luc 
 Stéfanini en date des 10 et 20 mars 2005. | 
    
      | BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE Édition
     
  Jean-Luc STEFANINI & Bernard GINESTE [éd.],      «Charles 
 Béranger: Arrivée des Prussiens à Étampes 
(récit,  1870)», in Corpus Étampois,        http://www.corpusetampois.com/che-19-beranger1870cahier.html,      2007.                      
                                                          
      Sur 
 Aimé Darblay grand-père de Charles Béranger
 E. C. & de M. (journalistes), «Darblay», 
 in Biographie des 750 représentants à l’Assemblée 
 législative élus le 13 mai 1849, par deux journalistes 
[in-32 (15 cm); 256 p.], Paris, Pagnerre, 1849 [dont une réédition 
 numérique en mode texte par la BNF, 1995, mise en ligne sur son site 
       Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24257v, 
 en ligne en 2007], p. 218 [dont la saisie qui suit].
 
      «DARBLAY, 
 élu à l’Assemblée législative le huitième 
 par 42,090 voix. Ancien député, il était, sous la dynastie 
 déchue, un des partisans du ministère Guizot-Duchâtel. 
 Cependant il s’est abstenu dans la question de l’indemnité Pritchard, 
 et dans les derniers temps il était classé parmi les conservateurs 
 progressifs. Très riche propriétaire, négociant en grains.
 Il est président du comice agricole de Seine-et-Oise.»Jacques LONGUET, Une 
famille  d’industriels au XIXème siècle: les Darblay [brochure 
regroupant  quelques documents d’archives intéressant l’histoire du 
patronat et  de la condition ouvrière], Évry, CDDP de l’Essonne 
[«A  l’école des archives»], 1998.
 
 COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Aimé Darblay», 
 in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Aym%C3%A9-Stanislas_Darblay, 
 en ligne en 2007.
      COLLECTIF, «Le 
       moulin Brunard (compilation)»,    in Corpus 
                       Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinbrunard.html,  
         depuis 2010. 
 
 Données 
 généalogiques
 
  SECTION GÉNÉALOGIQUE 
 DE L’ASSOCIATION ARTISTIQUE DE LA BANQUE DE France, «Généalogies 
 Darblay», in Généa B.d.F., http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/darblay.htm, 
 en ligne en 2007. [L’auteur de cette page allègue comme
sources  particulières: 1) Archives Départementales de l’Essonne,
(2E  48/2: Minutier); 2) J.-M.. Desormeaux, «Les de La Chaise»;
3)  «Les Gros» du journal Le Crapouillot; 4) notes personnelles 
de  MM. Jean-François Arnou; notes personnelles de Guy Debargue].
 
 SECTION GÉNÉALOGIQUE DE L’ASSOCIATION 
 ARTISTIQUE DE LA BANQUE DE France, «Généalogies Béranger», 
 in Généa B.d.F., http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/beranger.htm, 
 en ligne en 2007.
 [L’auteur de cette page allègue comme
source  particulière: Archives de la Banque de France (1251199628/134:
Comptes-courants  fermés, dossier Darblay et Béranger)]
 
 AUTEUR NON IDENTIFIÉ, «Les Familles 
 dans l’ascendance de Guillaume Hellouin de Ménibus», page web 
 en ligne en 2005 qui ne l’est plus en 2007 [données généalogiques 
 sur Charles Béranger].
 
 
 Sur 
 la guerre de 1870 dans le pays étampois(merci de nous adresser des références 
 bibliographiques,
 notamment les références des articles de Henry de La Bigne
 dans l’Abeille d’Étampes, si quelqu’un les a sous la main.)
 
      Henri de LA BIGNE, 
 différents articles dans l’Abeille d’Étampes.
         
         Léon MARQUIS, Les 
 rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie - Chronique
 - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des documents inédits,
 plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments et d’éclaircissement
 aux Antiquités de la ville et du duché d’Etampes, de Dom Basile
 Fleureau [in-8°; 438 p.; planches; préface de V. A. Malte-Brun],
 Étampes, Brière, 1881 [dont deux rééditions en
 fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions de
la Tour Gile, 1996], spécialement pp. 39-45 [récit assez détaillé]. Claude ROBINOT, «1870-1871: L’année 
 terrible vue d’Étampes», in ASSOCIATION ÉTAMPES-HISTOIRE, 
       Le pays d’Étampes au XIXe siècle [288 p.], Éditions 
 Amattéis, Le Mée-sur-Seine, 1991, pp. 107-127.
 Anne-Marie SERVATIUS et Bernard GINESTE [éd.], 
 «Gustave Fautras: De la Loire à l’Oder, chapitres 5 et 6 
 (1899)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-fautras-delaloirealoder.html, 
 2003.
 Bernard GINESTE, «Cimetière 
 Notre-Dame ancien d’Etampes: tombe de soldats allemands (1870)», in 
 Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-1870tombedesoldatsallemands.html, 
 2004.
 
              Bernard GINESTE [éd.], 
 «Victor Hugo: Incident en gare d’Étampes (Carnet intime, 
 13 février 1871)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-19-hugo1871etampes.html, 
 2004. 
         
              Bernard GINESTE, «Cimetière Notre-Dame ancien d’Etampes: tombe de soldats
allemands (1870)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-1870tombedesoldatsallemands.html, 
 2004.                      
          
  Jean-Luc STEFANINI & Bernard GINESTE [éd.],      «Charles 
 Béranger: Arrivée des Prussiens à Étampes 
(récit,  1870)», in Corpus Étampois,        http://www.corpusetampois.com/che-19-beranger1870cahier.html,      2007. 
 Toute correction, critique ou contribution sera 
      la bienvenue. Any criticism or contribution welcome. 
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