CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
Le Petit Journal illustré
Turpin à la prison dÉtampes
1893
      
     Eugène Turpin, inventeur en 1884 de la mélinite, explosif qui révolutionna lart militaire, fut injustement accusé davoir vendu son invention à lennemi, condamné, et incarcéré à Étampes. Une campagne dopinion, à laquelle participa le Petit Journal finit par obtenir sa libération. Nous citons ici seulement deux numéros de ce journal, en attendant davantage, avec deux magnifiques gravures dues à Henri Meyer. Les ennuis de Turpin ne sarrêtèrent pas là, parce que Jules Verne sinspira de son histoire pour tracer le portrait du premier savant fou de la littérature danticipation, dans son roman Face au drapeau (1896). Turpin lui fit un procès quil perdit, et par ailleurs ne fut jamais récompensé aussi généreusement quil aurait dû lêtre. Un quai de Pontoise et une rue de Colombes portent son nom. Les historiens de larmée seuls ne lont pas oublié.
     Le Petit Journal fait allusion à Charles Baïhaut, condamné pour concussion lors du grand scandale du canal de Panama et incarcéré également à Étampes, comme devaient lêtre Ferdinand de Lesseps et plusieurs autres de leurs nombreux complices. Mais leurs peines ne furent pas appliquées et le pauvre Baïhaut fut seul à payer pour tous, parce quil  avait eu seul la naïveté davouer. Nous avons aussi consacré une page à ses souvenirs de cet emprisonnement.
 
 
La prison d’Étampes.
(n° 124, samedi 8 avril 1893) 

     La prison d’Étampes. — C’est pour affirmer encore notre désir d’en finir avec toutes les vilaines choses de ces temps derniers que nous publions à notre huitième page cette prison d’Étampes, décor où se passe le dernier acte de la triste comédie, et qui ressemble furieusement au Golgotha, puisqu’on y trouve M. Turpin, ce martyr, et Baïhaut, ce larron.
     C’est à Étampes que font ou feront leur peine les condamnés du dernier procès. A ce titre, il était curieux de donner au lecteur le dessin de la prison dont on parle tant.
     Victor Hugo a écrit que c’était déjà beaucoup que de voir un mur derrière lequel il se passe quelque chose.
     Et maintenant paix aux hommes qu’elle renferme; ceux qui ont été coupables commencent leur expiation, ils ont droit dès aujourd’hui au silence.

Première heure de liberté.
M. Turpin sortant de la prison d’Étampes.
(n°127, samedi 29 avril 1893) 
     Première heure de liberté. — M. Turpin sortant de la prison d’Étampes. — A propos de la presse, on rappelle souvent ce qu’Ésope disait de la langue, à savoir qu’elle est la meilleure et la pire des choses.
Il est possible que la presse fasse parfois du mal; elle parle beaucoup, et ceux-là seulement qui restent muets ne disent jamais de sottises; mais il est incontestable qu’elle fait du bien, elle vient une fois de plus de le prouver.
     C’est sur ses vives et persistantes réclamations que M. Turpin a été enfin mis en liberté après une cruelle et inexplicable détention de vingt-trois mois, près de deux ans.
     [p.136] Nous avons ici protesté énergiquement contre son incarcération; nos lecteurs n’ont pu oublier le dessin qui le représentait dans son cachot, tandis que dans un rêve il assistait au triomphe de nos armées grâce à son admirable invention de la mélinite.
     Au-dessous du dessin, on lisait ce titre, résumant ironiquement la situation: Récompense nationale!
     Un cachot! C’était en effet, tout ce qu’on avait trouvé pour récompenser celui auquel nous devons tant.
     En même temps nous réclamions l’honneur de serrer la main de ce grand serviteur de son pays, de cette victime.
     Nous avons eu enfin cette joie patriotique que nous désirions tant. Dès son arrivée au pouvoir, le nouveau ministère, — on ne saurait assez l’en féliciter, — a ouvert les portes de la prison d’Étampes.
     Le jour même de sa sortie, nous avons vu M. Turpin, un peu engraissé par le manque d’exercice, ahuri par son passage subit à l’air libre, la voix fatiguée pour avoir répondu aux félicitations de ses amis, lui qui depuis si longtemps ne parlait plus, mais très calme, très heureux, très simple.
     Averti de sa libération le soir, il avait demandé la singulière faveur de ne sortir que le lendemain matin. Il voulait avoir le temps de ranger ses papiers.
     Trois de ses amis l’attendaient; parmi eux notre confrère Cardane, qui a tant fait pour l’œuvre de réparation.
     Devant la porte se tenait notre correspondant du Petit Journal.
     M. Turpin, ses amis remerciés, est allé retrouver sa vieille mère.
     Que fera-t-il maintenant?
Turpin en 1893 (gravure d'Henri Meyer)      Il ne songe pas à se venger. Il ne répondra pas aux interviewers, n’assistera pas aux banquets, mais s’occupera seulement de mettre au jour les importantes découvertes auxquelles il a occupé ses loisirs.
     C’est la France qui en bénéficiera, et elle ne se montrera pas ingrate.
     La liberté, c’est bien, mais ce n’est pas tout: il faut que l’on complète l’œuvre de réparation et que l’on rende à M. Turpin sa croix de la Légion d’Honneur, et même qu’on lui donne la rosette d’officier.
     On dit que les années de campagne comptent double. Dans le cas de M. Turpin, les mois de prison comptent quadruple. Il y a donc vraiment trop longtemps qu’il n’est que chevalier.


Source: le Petit Journal. Saisie: Bernard Gineste, 2003.
 
 
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE 
 
Éditions

     LE PETIT JOURNAL, «La prison d’Étampes», in Le Petit Journal. Supplément illustré 4 (samedi 29 avril 1893, n°124), pp. 111 [texte] & 112 [gravure pleine page d’Henri MEYER].

     LE PETIT JOURNAL, «Première heure de liberté. M. Turpin sortant de la prison d’Étampes», in Le Petit Journal. Supplément illustré 4 (samedi 29 avril 1893, n°127), pp. 129 [gravure pleine page d’Henri MEYER] & 135-136 [texte].

     Bernard GINESTE [éd.], «Le Petit Journal: Eugène Turpin A la prison d’Étampes (1893)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-1893petitjournal-turpin.html, juin 2003.
 
    Bernard GINESTE [éd.], «Henri Meyer:  M. Turpin sortant de la prison d’Étampes (gravure, 1893)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-hmeyer-turpin.html, juin 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Henri Meyer: La prison d’Étampes (gravure, 1893)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-hmeyer-prison.html, juin 2003.
 
Turpin

     Eugène TURPIN (1848-1927), Notice sur le peroxyde d’azote AzO4, l’acide azoteux AzO3 et l’acide azotique AzO5HO [in-8°; 32 p.], Paris, Société anonyme La Panclastite  (A. Davy), 1883.

     1884: découverte de la mélinite (explosif à base de picrique, qui servira à charger les obus et révolutionnera l’artillerie ainsi que la construction des fortifications).

     Adolphe BELOT, Mélinite [in-18; 329 p.], Paris, E. Dentu, 1888.

     Adolphe BELOT, Mélinite [gros in-8°; 224 p.; planches et figures], Paris, F. Roy, 1890.

     Eugène TURPIN, Comment on a vendu la mélinite. Avec 18 lettres autophototypographiées et 5 planches [in-18 (19 cm); 402 p.; 3 p. de dépliant (fac-similé)], Paris, A. Savine, 1891.
 
     Jules BISSON [réd.], Ligue des droits de l’homme et du citoyen. Section de Pontoise. La Révision du procès E. Turpin. Rapport par Jules Bisson [in-8° (21 x 13,5 cm);, 24 p. ; à l’exemplaire de la BNF est joint «une circulaire de la Loge Les Amis du peuple, Or?? de Pontoise, invitant les Loges à examiner la question de la révision du procès E. Turpin»], Meulan-Hardricourt (Seine-et-Oise), A. Maréchaux, sans date

     Eugène TURPIN, L’Univers. 3e édition [in-18, 2 tomes en 1 vol.: I. La Formation des mondes; II. Les Causes des phénomènes; portrait; figures], Paris, A. Savine, 1893 [pour le tome 1] & L. Grasilier, 1894 [pour le tome 2].

     Jules VERNE, «Face au drapeau», in Magasin d’éducation et de récréation [Paris, J. Hetzel] 63/1 (1896) [première édition de ce roman dont l’histoire est inspirée par celle de Turpin].

     Jules VERNE, Face au drapeau. Illustrations par L. Benett [in-18; 347 p.; figures;.planches], Paris, J. Hetzel [«Les Voyages extraordinaires. Bibliothèque d’éducation et de récréation. Collection Hetzel»], 1896 [une onzième édition dès 1899]; autre édition à un autre format la même année [gros in-8°; 221 p.; frontispice; figures; planches en couleur], Paris, J. Hetzel [«Les Voyages extraordinaires. Bibliothèque d’éducation et de récréation. Collection Hetzel»], 1896 [nombreuses réimpressions et rééditions jusqu’à nos jours].

     Charles BAÏHAUT, Impressions cellulaires [in-16; 411 p.; 7e mille; 1893: Mazas, la Conciergerie, Étampes; 1894: Étampes; 1895: Étampes; 1896: Étampes, la Conciergerie; Épilogue: Sainte-Pélagie], Paris, Flammarion, 1898.
     [page 43: «Je loge au premier étage, numéro 14, en face de M. Triponé, non loin de M. Turpin et de M. le sénateur Leguay.»; page 53: «13 avril 1893, matin. — On vient de gracier M. Turpin.»]
     Eugène TURPIN, Eugène Turpin, inventeur de la mélinite. Requête à MM. les présidents et membres de la Conférence de la paix, à La Haye [in-4°; 14 p.; sur la violation de ses droits d’inventeur], Paris, Chaix, 1899.

     Eugène TURPIN, Demande en révision ou annulation de procès et traité. Pour la Patrie. Comment on m’a volé la mélinite en trahissant la France. Plainte-requête aux pouvoirs publics et à la Nation en trois fascicules [in-8°; fascicule I (258 p.; «Invention. Trahison, preuves matérielles et juridiques»; portrait, fac-similés, 1906); II («Arrestation, faits nouveaux, jugements, révision de procès et de traité, revendications, Mr de Freycinet, interpellations à la Chambre des députés et au Sénat, etc.»; 1907) & III (128 p.; «Spoliation, persécution et haute trahison. Pour la patrie : plainte aux pouvoirs publics»; 1908)], Pointoise, A. Maréchaux, 1906-1908.

     Eugène TURPIN, «Projet de loi sur les brevets d’invention», in «Bulletin de la Chambre syndicale de l’invention» in Revue technique et industrielle (1900-1909), pp. ?-? [dont un extrait à la BNF (4 fascicules en 1 volume), Pontoise, sans nom d’éditeur, 1909].

     Émile GAUTHIER, Reproductions des grands phénomènes de la Nature à l’aide de la matière radiante (aether) par les expériences de Eugène Turpin [plaquette in-8°; 59 p.; pages de publicité: présentation d’appareils servant aux expériences sur le magnétisme; téléphonie sans fil], Pontoise, Péricaud, 1923.

     Pierre RICHARD (né en 1928), La mélinite ou La crise de l’obus-torpille [30 cm; 70 folios; illustrations; bibliogr. p.  68; rôle de la mélinite dans l’histoire des fortifications], Bart, P. Richard, 1999 [dont un exemplaire à la BNF].

     Ariel PÉREZ, Garmt DE VRIES, et Jean-Michel MARGOT [traduction française: Jean-Pierre BOUTIN], «Jules Verne FAQ, Questions Fréquemment Posées: §9. Pour quels romans fut-il poursuivi en justice?» [«Which novels gave rise to legal processes?»;  Turpin modèle du savant fou de Face au drapeau (1897)], in Zvi Har’El’s Jules Verne Collection [site israëlien anglophone sur Jules Vernes], http://jv.gilead.org.il/FAQ, 2002, en ligne en 2003.
     «Il y eut ensuite l’affaire Turpin après la publication de Face au drapeau. Dans ce roman, écrit en 1897, Jules Verne décrit un inventeur, Thomas Roch qui est impliqué dans une histoire qui paraît inspirée de celle du chimiste français Eugène Turpin, qui avait inventé la mélinite (un explosif) et qui essaya de la vendre au gouvernement français en 1885. Ce dernier refusa. Dans le roman, Roch devient un fou dangereux après que plusieurs pays ont refusé son invention, une arme terrible qu’il nomme le «fulgurateur». Dans la correspondance avec son frère Paul, Verne évoque souvent ‘le Turpin’, pour le personnage de Roch ou le roman Face au drapeau. De fait le personnage de Roch offre une ressemblance étonnante avec Turpin. Ce dernier poursuivit alors Jules Verne en justice pour diffamation. Raymond Poincaré défendit Jules Verne qui fut finalement innocenté. Cependant on sait maintenant, d’après la lettre de Jules à Paul, que le personnage de Roch est bien basé sur Turpin.»
     L. PRACHT, «Les raisons de la modernisation des forts: La crise de l’obus torpille», in ID., La Fortification Séré de Rivières, http://lpracht.free.fr/sdr/torpille.htm, 2002, en ligne en 2003.

     ANONYME, «Eugène Turpin et la mélinite», in Chelles-Fortifs, http://petitln.free.fr/obus%20torpille.html, 2002, en ligne en 2003.

     SECRÉTARIAT PERMANENT POUR LA PRÉVENTION DES PROBLÈMES INDUSTRIELS, «Quelques très courts extraits d’un ouvrage d’Eugène Turpin» , in «Témoignage référencé par I. Rivière au cours de la réunion. Calle Luna, http://calle-luna.org, 29/05/2002. Accident AZF ex ONIA du 21 septembre 2001», in Présentation des projets Grande Paroisse suite à l’annonce de la fermeture du site de Toulouse par Total-Fina-Elf. Jeudi 30 mai 2002, à 17 heures, DRIRE Midi-Pyrénées, http://www.geotrouvetout.fr/spppi/docs/02H75COMPT.pdf, 2002, en ligne en 2003, page15
     «Voici qui quelques très courts extraits d’un ouvrage d’Eugène Turpin montrent bien que les mélanges et les réactions explosives peuvent être inattendus si l’on ne prend pas les précautions élémentaires pour éviter les mélanges dangereux. «Chaque élément en soi ne présente aucun danger comme le Zinc, l’Aluminium ou l’Argent ou la simple moelle de sureau et pourtant ! Les nitrates, chlorates attribués à Abel en 1865, datent de 1848 par Combes et Flandrin, etc. […] L’instabilité de cet explosif (Eugène Turpin parle ici des nitrates et chlorates utilisés comme explosifs) — on se rappelle les catastrophes du Iéna, de la Liberté et d’autres encore tout récemment — avait fait rejeter en 1852, ce produit par la commission mixte de l’artillerie, après quatre ans d’expérimentation et de nombreux accidents. Dans le cours de mes recherches en 1887, j’ai découvert une classe de composés explosifs intéressante. J’ai reconnu en effet, que les métaux réduits en poudre fine et mélangés avec des agents oxydants : chlorates, nitrates, etc., se comportent comme des combustibles. Les mélanges avec le chlorate sont même dangereux si on emploie le magnésium et l’aluminium. Avec les nitrates, le zinc et les métaux ci-dessus on obtient des mélanges assez vifs et détonants, etc.»
     Colonel Pierre ROCOLLE, «La crise de l’obus torpille», in RIHM n° 82. Commission Française d’Histoire Militaire. Dont une édition numérique en mode texte, in WWW.STRATISC.ORG. Le site de la stratégie dans l’histoire, http://www.stratisc.org/partenaires/cfhm/rihm/82/RIHM_82_ROCOLLE.html, en ligne en 2003. [Cette page fort intéressante s’étend assez longuement sur l’histoire d’Eugène Turpin et de son invention.]

La prison

     Abbé DUSSUC [aumônier de la prison], «Discours d’inauguration de la prison d’Étampes», in LAbeille d’Étampes (22 décembre 1849), p.?.

     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie - Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de supplément et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché d’Étampes, de Dom Basile Fleureau [in-8°; 438 p. & planches; avec une préface de V. A. MALTE-BRUN], Étampes, Brière, 1881 [rééditions en fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions de la Tour Gile, 1996], pp. 165-166 [«Rue de la Prison»] & 403 [«Note justificative E»].

     Marcel ÉDANT, «La Prison dÉtampes», in L’Illustration 2616 (samedi 15 avril 1893), pp. ?-?.
 

     Gabriel BARRIÈRE [maire dÉtampes], «La Prison dÉtampes», in Étampes. Bulletin Municipal Officiel 20 (1975), pp. 18-19.

     Michel BILLARD, «Un monument exceptionnel aujourd’hui démoli: la prison et son projet de conversion morale au XIXe siècle», in ID., Voyages à travers lhistoire dÉtampes [24 cm; 234 p.; 20 figures], Étampes, Éditions du Soleil, 1985, pp. 167-175.

     Frédéric GATINEAU, «La Prison», in ID., Étampes en Lieux et Places. Toponymie de la ville et de la commune d’Étampes [30X21 cm;150 p.; nombreuses illustrations], Étampes, Association A Travers Champs, 2003, p. 104.

Autres sources dans le Corpus Étampois
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Léon Marquis: Sur la prison d’Étampes (1881)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-marquis-prison.html, 2003.

     Frédéric GATINEAU [curé dÉtampes], «La Prison dÉtampes» [extrait de Étampes en Lieux et Places], in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-21-gatineau-prisondetampes.html, juin 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Marcel Édant (1893) & Gabriel Barrière (1975): La Prison d’Étampes», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-1975barriere-prison.html, 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Charles Baïhaut: Impressions cellulaires (1898, extraits)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-1898baihaut.html, 2003.
 
  
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