ANNEXE
Récit de la révocation
de Michel Godeau par Charles Jourdain
Histoire de l’Université aux XVIIe et XVIIIe
siècles, 1888, t. 2.
La Faculté des arts n’avait pas eu d’avis à exprimer sur la
constitution Unigenitus*; elle se tenait
à l’écart, non par indifférence, mais par circonspection,
dans l’attente des événements, lorsqu’une circonstance inattendue
compromit son repos et ses privilèges en faisant éclater les
véritables sentiments de plusieurs de ses membres.
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* La bulle
Unigenitus est le texte officiel que le pape Clément
XI accorda à Louis XIV en septembre 1713 pour dénoncer le courant
janséniste et notamment l’oratorien Pasquier Quesnel. L'église
catholique de France est alors partagée en deux courants spirituels
et doctrinaux, l’un janséniste, et l’autre jésuite (B.G.)
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Le 15 mai, le recteur, Michel Godeau, devait prononcer le panégyrique
de Louis XIV, dans la chapelle du collège de Navarre, selon la
fondation faite par les échevins de Paris trente ans auparavant,
et acceptée par l’Université. S’il faut en croire les registres
de la Faculté des arts, l’orateur s’acquitta de cette tache avec
une éloquence persuasive, bien propre à faire passer dans
l’âme de ses auditeurs les sentiments de respect et d’amour dont il
était lui-même pénétré pour la personne
du roi. La beauté du style répondait à la noblesse
du sujet; en plusieurs passages on sentait un souffle cicéronien
qui devait charmer les oreilles [p.111] délicates
(1). Mais d’autres relations (2), plus instructives que ces éloges
vulgaires*, nous apprennent que Michel Godeau n’avait pas ménagé
les allusions aux événements religieux qui préoccupaient
alors tous les esprits; qu’à l’éloge de Louis XIV il avait
su mêler celui de M. de Noailles**, si
bien qu’on pouvait se demander lequel, du roi ou du cardinal, était
l’objet de son discours; qu’il avait dépeint ce prélat comme
l’unique défenseur de la vérité, comme l’arbitre plein
de sagesse de qui l’Église attendait une règle de foi et la
paix des consciences; qu’en un mot, une cérémonie consacrée
à l’expression de la reconnaissance publique envers le souverain,
s’était trouvée transformée en une démonstration
presque séditieuse.
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(1) Arch. U., Reg. XLII, fol.
8 v°.
(2) Journal de M. l’abbé
Dorsanne, Rome, 1753, in-4°, t. I, p. 116: «Le discours du
recteur fut au moins autant un éloge de M. le cardinal de Noailles
que du roi. Il y représenta cet archevêque comme le seul défenseur
de la vérité, celui de qui toute l’Église attendoit
la règle de la foi et qui devoit donner la paix à l’Église....»
Voyez aussi la Lettre d’un bachelier de Sorbonne de la tribu de Bourges,
dans la Nation de France, à un chanoine de Toulouse, sur ce qui s’est
passé dans l’Université de Paris, le 10 octobre 1715, au
sujet de la déposition du sieur Poirier, recteur de l’Université
de Paris, in-12, p. 5.
* vulgaires: communs,
passe-partout (B.G.)
** Louis Antoine,
cardinal de Noailles (1651-1729), archevêque de Paris de 1695 à
1729, refusa de signer l’acte d’acceptation de la bulle Unigenitus,
suivi de huit évêques. Il fut proscrit de la Cour dès février 1714, et condamné par le Saint
Office le 26 mars. Le roi décida en
décembre 1714 de convoquer un concile national pour le faire déposer,
mais mourut avant d’avoir pu exécuter ce projet (B.G.).
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Le jansénisme comptait dans les rangs de l’Université un grand
nombre de partisans qui applaudirent à l’imprudente conduite du
recteur; mais il n’en fut pas de même à la cour. Informé
des paroles téméraires prononcées par Me Godeau, Louis
XIV voulait qu’il fût révoqué sur-le-champ de ses fonctions.
Le cardinal de Rohan* parvint néanmoins à faire comprendre au monarque
irrité qu’il était plus sage d’attendre l’époque très
prochaine où l’Université s’occuperait de l’élection
d’un nouveau recteur: il suffirait alors, pour écarter Michel Godeau,
de s’opposer à ce que ses pouvoirs fussent prorogés (3). Dans
les premiers jours de juin, le roi écrivit en effet la lettre que
voici «à ses chers et bien amez les recteur, docteurs, régens
et suppôts,» de sa fille aînée, l’Université
de Paris: «Étant informez que vous devez procéder le
23 de ce mois à l’élection du recteur de l’Université,
comme vous pourriez, suivant votre usage ordinaire, et en conséquence [p.112] de l’arrest du
Parlement du 14 mars dernier, continuer une seconde fois dans ce poste
le sieur Godeau, qui en est actuellement pourveu, nous vous écrivons
cette lettre pour vous dire qu’ayant de justes sujets d’être mécontents
dudit sieur Godeau, nous ne voulons point qu’il soit continué, et
qu’ainsy notre intention est que dans votre prochaine élection vous
fassiez choix d’un autre sujet pour remplir la place de recteur.»
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* Armand Gaston Maximilien, prince de Rohan (1674-1749),
évêque de Strasbourg en 1704, cardinal en 1712, grand aumônier
de France en 1713, membre du conseil de Régence en 1722. (B.G.)
(3) Journal de l’abbé Dorsanne.
t. 1, p. 116.
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Cette dépêche avait été envoyée par M.
de Pontchartrain au syndic, Edmond Pourchot. Celui-ci s’assura du désistement
volontaire de Michel Godeau, espérant pouvoir se dispenser de lire
le message royal, désormais inutile, et épargner ainsi à
ses collègues et à lui-même la mortification d’enregistrer
une lettre de cachet qui portait l’atteinte la plus grave à la liberté
de leurs délibérations.
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* Jérôme
Phélypeaux, comte de Pontchartrain (1674-1747), secrétaire
d’État de la Maison du roi de 1693 à 1715. (B.G.)
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Le roi s’était déclaré satisfait de la soumission et
du repentir de Godeau, et, comme l’écrivit M. de Pontchartrain (1),
il consentait à ce que la lettre de cachet ne fût pas lue
publiquement, à moins de nécessité. Mais, soit curiosité,
soit respect exagéré de la personne du prince, cette lecture
fut réclamée par la Faculté des arts elle-même,
qui semblait la plus intéressée à l’empêcher.
Le 25 juin, comme on allait procéder à l’élection du
nouveau recteur, des voix nombreuses insistèrent pour qu’il fût
donné communication des ordres du roi, et Pourchot dut se résigner
à lire le texte même de l’injonction sévère qu’il
avait reçue de la cour (2). Aussitôt Godeau déclara ne
pouvoir conserver un seul instant de plus ses fonctions, puisqu’il avait
eu le malheur de déplaire au roi; il déposa les insignes de
la dignité rectorale entre les mains de Dagoumer, son prédécesseur,
qui, suivant l’usage, siégeait à sa droite, et il quitta l’assemblée.
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(1) Lettre du 22 juin à
Pourchot. (Bibl. de l’Université, papiers de M. Demontempuys.)
(2) Lettre de Pourchot à M. de Pontchartrain,
du 23 juin. Voyez aussi nos Pièces justificatives, n°CLVIII.
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Ce qui dut lui causer, comme à beaucoup des assistants, une vive
amertume, ce fut la désignation du candidat choisi pour le [p.113] remplacer par le roi lui-même,
ainsi que M. de Noailles et le cardinal de Rohan avaient été
chargés d’en informer Pourchot. Il se nommait Philippe Poirier, et
enseignait la philosophie au collège de la Marche, dont le principal,
Me de la Pierre, docteur en théologie, avait parlé avec
force dans les dernières assemblées de la Sorbonne pour l’acceptation
de la bulle Unigenitus. Avant d’appartenir au collège de la
Marche, Poirier avait été, durant quelques années,
simple précepteur, et le bruit courait qu’alors, au mépris
des règlements académiques, il faisait suivre à ses
élèves les classes des Jésuites. Ceux-ci, par un échange
de bons procédés, s’étaient entremis pour lui procurer
des fonctions plus stables; la société de Jésus, alors
toute-puissante, passait même pour avoir suggéré à
Louis XIV, par l’entremise du P. Letellier*,
la résolution de le faire élire recteur, sûre de trouver
en lui aide et soutien, si jamais elle avait besoin d’invoquer son autorité
(1). |
* Michel
Le Tellier (1643-1719), jésuite français, confesseur du roi
Louis XIV de 1709 à 1715. Ennemi du jansénisme, il obtint de
Louis XIV la destruction de Port-Royal-des-Champs en 1709 et fut à
l’origine de la bulle Unigenitus, qu’il fit demander par le roi au
Saint-Siège (B.G.).
(1) Lettre d’un bachelier de Sorbonne de la tribu
de Bourges, etc., p. 6 et s.
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BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Éditions de ce texte
Georges-Bernard
DEPPING (1784-1853) [éd.], Correspondance administrative sous
le règne de Louis XIV, entre le cabinet du roi, les secrétaires
d’État, le chancelier de France et les intendants et gouverneurs
de province, les présidents, procureurs et avocats généraux
des parlements et autres cours de Justice, le gouverneur de la Bastille,
les évêques, les corps municipaux, etc. etc., recueillie
et mise en ordre par G. B. Depping [27 cm; 4 volumes: t.1 (1850):
“États provinciaux - Affaires municipales et communales” (XLIV+1017
p.); t.2 (1851): “ Administration de la justice - Police - Galères”
(LVI+1025 p.); t.3 (1852): “Affaires de finances - Commerce - Industrie”
(LIX+920 p.); t.4 (1855): “Travaux publics - Affaires religieuses - Protestants
- Sciences, lettres et arts - Pièces diverses ” (XXXVI-848 p.)],
Paris, Imprimerie nationale [«Collection de documents inédits
sur l’histoire de France. Première série, Histoire politique»],
1850-1855 [dont une réédition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204027t
(tome 1); http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2040286 (tome 2);
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204029k (tome 3);
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204026f (tome 4),
en ligne en 2008.], tome IV (1855), p. 657 (n°118 de la IVe partie).
Beranrd GINESTE [éd.], «Louis XIV: Interdition de réélire recteur
Michel Godeau (lettre à l’Université de Paris, 11 juin
1714)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-18-17140611louis14contregodeau.html,
2008.
Sur Michel Godeau (érudits locaux étampois)
Léon MARQUIS, «Godeau (Michel)», ID.,
Les rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie
- Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des
documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments
et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché
d’Etampes, de Dom Basile Fleureau [in-8°; 438 p.; planches; préface
de V. A. Malte-Brun], Étampes, Brière, 1881 [dont deux rééditions
en fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions
de la Tour Gile, 1996], pp. 358-359, dont une réédition en
ligne par le Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-marquis-rues06.html#godeau,
en ligne en 2008, et ci-dessous:
GODEAU (MICHEL), recteur de l’Université
de Paris, né à Étampes, paroisse de Notre-Dame,
le 17 août 1653, mort le 25 mars 1736. Il fut professeur au collège
des Grassins en 1684, curé de Pont-sur-Yonne en 1669, et deux
fois recteur de l’Université en 1713 et en 1717, puis curé
de saint-Cosme à Paris en 1718. Il mourut à Corbeil, où
il avait été exilé comme appelant de la bulle
Unigenitus. Le célèbre Coffin succéda à
Godeau dans les fonctions de recteur; en l’installant, Godeau lui recommanda
«de poursuivre avec zèle et ardeur ce qui avait été
commencé pour l’établissement de l’instruction gratuite,
non pas tant pour le bon plaisir de l’Université que pour le
bien de tout le royaume.» Il a traduit deux ouvrages de piété,
et ses poésies latines ont été publiées après
sa mort.
On a de lui:
Abrégé des maximes
de la vie spirituelle, recueilli des sentiments des Pères
et traduit du latin de Dom Barthelemy des Martyrs. Paris, 1699, in-12.
De l’amour de Dieu, traité
de saint Bonaventure. Paris, 1712, in-12.
Per illustris [sic] viri Nicolai Boileau Despreaux Opera,
è gallicis numeris in latinos translata a D. Godeau antiquo rectore
universitatis studii Parisiensis. Paris, 1737, in-12.
Ce volume contient la traduction
en vers latins d’une grande partie des œuvres de Boileau, savoir:
les douze satyres [sic], les douze [p.359] épîtres, l’Art poétique.
Boileau, qui avait vu plusieurs de ces pièces, s’y reconnaissait
avec complaisance et avouait que les expressions latines développaient
souvent sa pensée avec plus de force et d’éclat qu’il
n’avait pu le faire en français.
Le même recueil contient
la traduction en vers latins de deux pièces de l’abbé
de Villiers en vers français: Rus Thorigniacum
(Thorigny, près Lagny), et Rus Thorigniacum (Sucy en
Brie), maison de campagne, près Corbeil, que fréquentait
Godeau.
On cite encore de lui deux morceau
de vers latins signés: Michaël Godeau, publiés
séparément et sans date (in-folio), à l’occasion
des thèses de philosophie soutenues par Claude-Henri Vincent
et J.-B. Testu de Balincourt.
Il traduisit une ode de M. Roi
sur l’étude qui parut dans les Mémoires historiques
et critiques de septembre 1722.
On lui attribue enfin un recueil
d’hymnes latines, par M. G... dédiés [sic] au doyen d’Étampes. 1725,
in-12 de 12 pages.
Au bas de son portrait gravé,
chef-d’œuvre de Desrochers, Paris (s.d.), on lit ce quatrain:
Les Muses dans leur sein l’ont nourri dès
l’enfance;
De leurs leçons il tient mille dons
excellents;
Mais son profond savoir et sa haute éloquence
Ont toujours pour le ciel employé leurs
talents.
Jourdain, Histoire de
l’Université, t. I, p. 287. — Moréri, Dictionnaire
historique.
|
Léon
MARQUIS, «13», in «Notes bibliographiques», ID., Les rues d’Étampes..., p. 376, dont une réédition
en ligne par le Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-marquis-rues06.html#godeau,
en ligne en 2008, et ci-dessous:
13. Hymnes latines
dédiées à Louis le Mousnier, doyen d’Étampes,
par M. G. — Ex typis viduæ Ægidii Paulus du Mesnil, 1725, in-12.
L’une des hymnes est en l’honneur de saint
Basile, et l’auteur, qui signe M. G., est sans doute Michel Godeau, recteur
de l’Université de Paris.
|
René
de SAINT-PÉRIER, «La
vie intellectuelle et l’Académie d’Étampes», in «Le XVIIIe siècle», in La grande histoire d’une
petite ville: Étampes [in-4° (16 cm sur 25); 143 p.; 8
gravures sur bois originales in-texto de Jules Lepoint-Duclos; 16 planches
hors-texte dont deux croquis et 14 photographies originales de Jules Lepoint-Duclos;
ouvrage couronne par l’Institut], Étampes, Édition du Centenaire
de la Caisse d’Épargne (1838-1938), 1938 [dont une réédition
remaniée posthume à partir de 1964 dans le Bulletin Municipal
d’Étampes], p. 78, dont une réédition
en ligne par le Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-saintperier1938grandehistoire05.html#academie,
en ligne en 2008, et ci-dessous:
L’existence d’une
imprimerie à Étampes dès 1709 et les raisons qui
furent invoquées avec insistance pour son rétablissement
chaque fois qu’elle fut supprimée montrent déjà que
notre ville était alors animée d’un certain mouvement intellectuel.
On sait par ailleurs qu’elle comptait, en effet, tout un groupe de gens
fort instruits dans les matières les plus diverses, qui se réunissaient
chez M. Geoffroy (peut-être le grand’père de Geoffroy-Saint-Hilaire):
Pichonnat, médecin, dissertait sur l’anatomie, Claude-Charles Hémard,
l’abbé Lemaître, curé de Notre-Dame, Michel Godeau,
recteur de l’université de Paris, né à Étampes
et toujours en relations avec ses compatriotes, représentaient les
belles-lettres et Descurain, maître apothicaire et botaniste, s’intéressait
à toute l’histoire naturelle. Il y eut là, pendant de nombreuses
années, une manière de petite Académie, dont tous
les membres étaient entourés de respect et d’admiration et
ce n’est pas à cette époque qu’un Labiche eût pu ridiculiser
l’Académie d’Étampes. Le grand naturaliste Guettard, petit-fils
de Descurain, qui fut élevé dans ce milieu et nous l’a fait
connaître, atteste que les travaux de ces excellents observateurs
«les avaient rendus dignes de la plus célèbre Académie».
Descurain était l’âme de ce petit groupe.
|
Marie-Anne CHABIN [archiviste-paléographe,
directrice des Archives départementales de l’Essonne], «n°304», in ID., Inventaire des Archives anciennes d’Étampes.
Répertoire numérique et Index. 400 articles. 4 m.l. Documents
conservés aux Archives municipales d’Étampes [cahier
de 60 folios dactylographiés par Monique Rosier], Corbeil, Archives
départementales de l’Essonne, 1990 [dont un exemplaire conservé
aux Archives Municipales d’Étampes, où ont été
ajoutés manuellement 4 nouveaux articles], p. 34, dont une réédition en ligne par le Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/http://www.corpusetampois.com/ cbe-20-ame-aa1990chabin.html, en ligne en 2008, dont cet extrait:
...notice sur Michel
Godeau, écrivain étampois, traducteur et poète au XVIIe
siècle et poème imprimé (2 pages)...
|
Autres sources (en construction)
Charles (Charles-Marie-Gabriel-Bréchillet)
JOURDAIN (1817-1886), Histoire de l’Université de Paris au XVIIe
et au XVIIIe siècle [in-f°; VIII-516 p. et les pièces
justificatives], Paris, Hachette, 1862.
Charles JOURDAIN, Histoire de l’Université
de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle [in-f°; 2 parties en
un volume (VIII+516+ 239 p.); “Table des noms propres et des principales
matières” & “Table des chapitres” (à fin de la 1ère
partie);“Table des pièces justificatives” (à la fin de la 2e
partie)], Paris, L. Hachette, 1862-1866.
Charles JOURDAIN (docteur ès lettres,
professeur de philosophie , chef de cabinet du Ministre de l’Instruction
Publique, Inspecteur général, membre de l’Académie
des Inscriptions et Belles-Lettres), Histoire de l’Université
de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle [25 cm; 2 volumes: t.1
(II+488 p.); t.2 (529 p.)], Paris, Firmin-Didot & Hachette, 1888.
Dont une réédition numérique
en mode image (de la dernière édition) par la BNF sur son
site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75469p
(tome 1); http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75484k (tome 2);
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k113195j (pièces
justificatives).
Godeau est cité au tome II, pages 88,
89, 110, 111, 112, 137, 145, 146, 147, 149, 151, 158, 166. On a reproduit
ci dessus les pages 110-113, qui racontent sa révocation.
Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue.
Any criticism or contribution welcome
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