Le moulin de Valnay
Renseignements disponibles
Date
|
Renseignements (parfois légèrement contradictoires:
on lèvera ces incertitudes en revenant aux sources)
|
Sources
|
(?) 1312
|
Avant 1312 le
seigneur de Valnay aurait concédé aux Templiers de construire
ce moulin
|
SV&SH 58
(affirmation isolée, sans
référence et qui paraît a
priori une pure et simple conjecture)
|
(?) 1540
|
Ce moulin serait
mentionné à cette date.
|
SV&SH 58
(sans référence); MHP
|
(?) 1583
|
Le moulin serait mentionné à cette date.
|
MHP (sans référence)
|
XVIIIe s.
|
Ce moulin aurait été édifié
au XVIIIe siècle. |
FG-ELP 129 (sans référence)
|
1764
|
Mention de ce moulin. |
FG-ELP 129 (d’après une
fiche établie par Paul Jousset) |
1773
|
Le 20 septembre, naissance
d’une fille du meunier: “Cejourd’huy mardy vingt un septembre mil sept
cent soixante et treize a été baptisée par moy prestre
curé soussigné Marie Etiennette Victoire née d’hier
du legitime mariage de Denis Besnard marchand meusnier et de Michelle
Duperche demeurant à Vallenoy, de cette paroisse. Le parain Etienne
Charpentier aubergiste au Haut Pavé, de cette paroisse, la maraine
Marie Jeanne Darblay épouse de Jacques Darbaly aubergiste au Lion
d’Argent, paroisse Saint Gilles, qui ont signé. — [Signé:] E. Charpentier — Legrand [paraphe] curé — Marie Jeanne Darblay.”
|
Registre paroissial de
Saint-Martin (saisie Bernard Gineste 2011)
|
(à partir
de?) 1785
|
Il est mentionné
comme “appartenant à la
famille Poilloue de Saint-Périer, de Saint-Mars
ou de Bierville suivant les années et les
actes”.
|
MHP (sans référence)
|
1787
|
Le 9 décembre, contrat
de mariage en secondes noces du meunier Jacques Besnard: “Mariage — 9 decembre 1787 — Timbre: GEN. DE PARIS – P. P. 2
SOLS 4D. — Par devant Louis Alexis Goupy notaire royal garde notte et garde
scel au baillage [sic] royal d’Estampes résident en la ditte ville
soussigné, furent presens sieur Jacques Antoine Denis Bênard
marchand meûnier farinier demeurant au moulin de Valnay paroisse
Saint Martin d’Estampes, veuf sans enfans de Marie Genevieve Tournemine stipulant
pour luy et en son nom d’une part, — Et demoiselle Felicité Maugars,
fille majeure de sieur Philippe Maugars marchand de bœufs et de Marie Louise
Brillon sa femme, ses pere et mere, demeurante avec eux paroisse Saint Gilles
d’Estampes, stipulante pour elle et en son nom d’autre part, — Lesquels sieur
Benard et demoiselle Felicité Maugars, en la presence et du consentement
et avis de leurs parens et amis qui sont, de la part du dit sieur Bênard,
de sieur Denis Bênard son pere, de Jean Leonard Fourné son oncle
maternel; et de la part de la ditte demoiselle Felicité Maugars, des
sieurs et dame ses pere et mere, du sieur Louis Simon Florat et Marie Louise
Maugars sa femme, sœur, Catherine Maugars, sœur, P[raturé:h]ierre Maugars,
frere, Madeleine Victoire Maugars, sœur, Augustin [raturé: et Frederic]
Maugars frere. — Ont promis se prendre l’un l’autre pour mary, femme et legitimes
époux sous la foy du sacrement de mariage, et icelluy faire
celebrer en face d’église dès que l’un en requerera à
l’autre sous les clauses, conditions et stipulations suivantes; — Les futurs
époux seront communs en tous biens meubles et conquêts immeubles
suivant la coutume d’Estampes qui regira leur communauté, pourquoy
ils derogent et renonçent à toutes coutumes et loix contraires;
il [sic] ne seront cependant (paraphe du notaire) [p.2] pas tenus des dettes
et hypotecques l’un de l’autre créées avant la célébration
du futur mariage, et s’il s’en trouvoit elles seront payées et acquittés
[sic] par celuy ou celle qui les aura faites, et sur ses biens, sans que l’autre
en soit tenu. — Les propres retourneront du coté, souche et ligne
d’où il [sic] seront procédés, et s’il en est
vendu ou aliéné pendant le futur mariage, et qu’au jour de
la dissolution d’iceluy le remploy n’en soit pas fait, les deniers nécessaires
seront repris sur les biens de la communauté, et s’ils ne suffisoient
à l’égard de la future épouse; [raturé: L’action
pour le dit remply sera propre et de nature immobiliaire à chacun des
dits futurs époux jusquà ce qu’elle ait eu son effet.] sur
les propre [sic] et autres biens personnels du futur époux; et sera
l’action pour le dit remploy propre et de nature immobiliaire à chacun
des dits futurs époux jusqu’à ce qu’elle ait eu son effet.
— Pour composer laquelle communauté, le dit sieur Philippe Maugars
et la ditte Marie Louise Brillon sa femme, qu’il autorise à l’effet
des presentes, donnent et constituent en dot à la ditte demoiselle
Félicité Maugars leur fille et future épouse, en avancement
de leurs successions futures, une somme de quatre mille livres, à savoir
deux mille quatre cens livres en deniers comptans, et un trousseau de
la valeur de seize cens livres [raturé: le tout], dont et du tout le
dit sieur Bênard futur époux consent de demeurer chargé
par la célébration du futur mariage, sans qu’il soit besoin
d’autre quittance et enquette, et remercie dès à present les
dits sieur et dame Maugars conjointement avec la ditte demoiselle Felicité
Maugars sa future épouse. — De sa part aussy le dit sieur Benard futur
époux vient avec tous les biens et droits qui luy appartiennent et
qui entreront par alliance [p.3] en la ditte future communauté, pour
ceux qui sont de nature mobiliaire seulement. — Le futur époux a doué
et douë la ditte future épouse de la somme de deux mille livres
de douaire préfix une foix payé réductible de moitié
au cas qu’il y ait lors de l’ouverture d’iceluy des enfans vivans ou à
naître du dit futur mariage [raturé:et sera sans retour. Le futur
époux à doué la future de la somme de deux mille
(blanc) douaire préfix une fois payé], lequel douaire sera propre
à la ditte future épouse et aux enfans du dit futur mariage
et saisira sans qu’il soit besoin d’en faire demande en justice. — Arrivant
le prédécès du futur époux, sera permis à
la future épouse et aux enfans qui pourront naître du futur
mariage, de renoncer à la communauté, et ce faisant de reprendre
tout ce que la ditte future épouse aura apporté en mariage,
le douaire, cy dessus stipulé, [(ajout par appel de croix:) le préciput
cy après énoncé (Paraphé:) J. A. D. B (paraphe)
– F. M. – D. B. - P. M. - M. L. B. f. M. - M. L. M. – C. M. – A. M.
– V. C. – (paraphe) – M. M. M. – L. S. F. (paraphe) – (paraphe du notaire)],
et tout ce qui luy sera avenu et échû pendant le dit mariage
par donnations, successions, legs, ou autrement à quelque titre que
ce soit, tant en meubles qu’immeubles, sans être par eux tenus des
dettes et hypoteques de la ditte communauté bien qu’elle y fût
obligée ou y eût été condamnée, et dont
aux dits cas elle et les dits enfans seront acquittés, garantis et
indemnisés par les héritiers et sur les biens du futur époux,
sur lesquels il y aura pour raison de la ditte reprise, de toutes les conventions
et stipulations du present contrat hypotecque de ce jourd’huy [p.4] —
Le survivant des dits sieur et demoiselle futurs époux prendra par
préciput et avant partage faire des biens de la ditte future communauté
tels d’iceux qu’il voudra choisir suivant la prisée de l’inventaire
et sans criée [raturé: ou la ditte somme en deniers] jusqu’à
concurrence de la somme de mille livres, ou la ditte somme en deniers comptans
au choix et à l’option du dit survivant. — Arrivant le prédécès
de la ditte future épouse sans enfans, le dit sieur futur époux
aura le droit d’admettre ses heritiers à la communauté ou de
les en exclure, auquel cas d’exclusion, il sera tenu, ainsi qu’il est expressément
convenu de rendre et restituer aux dits héritiers tout ce que la ditte
demoiselle future épouse aura apporté en mariage et ce qui luy
sera avenu et échû pendant iceluy, tant en meubles qu’immeubles,
[(ajout par appel de croix:) à quelque titre que ce soit, par succession,
donnation, legs ou autrement (paraphé:) J. A. D. B (paraphe) – F. M.
– D. B. - P. M. - M. L. B. f. M. - M. L. M. – C. M. – A. M. – V. M. C. –
(paraphe) – M. M. M. – L. S. F. (paraphe) – (paraphe du notaire)], le tout
purement et simplement et dans le courant d’un an sans les intérêts
de trois en trois mois par quart à compter du jour du dit décès
et de acquitter aussy les dits héritiers des dettes de la communauté
lors existantes, dont le dit futur époux demeurera seul chargé,
et sera tenu au moyen de ce de donner caution suffisante. — Car ainsi et promettant
et obligeant et renonçant, ce fait et passé à
Estampes en la demeure des dits sieur et dame Maugars pere et mere de la
demoiselle futur épouse, le dimanche neuf decembre mil sept cens quatre
vingt sept en présence des sieurs Claude Antoine Marmau bourrelier
et Jean François Billard maître barbier perruquier demeurans
au dit Estampes témoins, et ont signé, excepté le dit
Fourré qui a déclaré ne savoir écrire ny signer
de ce enquis suivant l’ordonnance, après qu’il a été
rayé cinquante six mots nuls. — [Signé:] J. A. D. Benard
fils [paraphe] — Félicité Maugars — Denis Benard
pere — Phillippe Maugars — A. Maugars — M. L. Brillon — M. L.
Maugars — V. Maugars — S. Maugars — C. Maugars — L. F. Florat
— Billard — Marmeau [paraphe] — M. M. Maugars — Goupy [paraphe]
— [Dans une marge:] Contrôlé à Estampes le 13. décembre
1787. Reçu soixante une livres dix sols. Examiné le dit jour.
Reçu le préciput dix huit livres, et pour la formule d’exclusion
de communauté trente livres. [Signé:] Lavallée. — [Brouillon
de calcul:] 61 ll. 1 (d.) [+] 18 ll. [+] 30 ll. 1 (d.) [=] 109 ll.
2 (d.)”
|
AD91 2E 48/208 (texte repéré
et signalé par Michel Martin, saisi par Bernard Gineste en 2011).
Signatures de Benard père et fils en 1787
|
1788
|
Le 22 janvier, mariage du meunier:
“Cejourd’huy mardi vingt deux janvier mil
sept cent quatre vingt huit après la publication des bans du futur
mariage entre sieur Jacques Antoine Denis Besnard, né le trois
avril mil sept cent cinquante huit sur la paroisse Saint Basile de cette ville,
homme majeur et veuf de Marie Genevieve Tournemine décédée
le quinze aoust mil sept cent quatre vingt six sur la paroisse Saint Martin
de cette ville, le dit époux marchand meunier sur la susdite
paroisse Saint Martin de cette ville, et demoiselle Marguerite Félicité
Maugars, née le dix sept septembre mil sept cent soixante trois sur
cette paroisse, fille mineure de Philippe Maugars marchand de bœuf [sic] et
de Marie Louise Brillon son épouse ses pere et mere de cette paroisse,
la dite épouse de cette paroisse, la dite publication faite pour l’époux
en l’église paroissiale de Saint Martin de cette ville par trois jours
de dimanches et feste consecutifs, sçavoir les trente decembre dernier,
premier et six du present mois, comme il nopus apert par le certificat du
sieur curé en date du jour d’hier signé Legrand avec paraphe,
et pour l’épouse les mêmes jours en cette église, je soussigné
prêtre vicaire de cette paroisse, après les fianciailles faites
en la maniere accoutumée, ay donné la benediction nuptiale
aux susdites [parties], avec les ceremonies prescrites par l’Eglise, après
avoir pris leur consentement et celui de leurs parents, du coté de
l’époux de Denis Besnard son pere, marchand meunier, et
Pierre Denis Besnard son frere, garçon meunier demeurants
tous deux paroisse Saint Martin de cette ville, du coté de l’épouse
de Philippe Maugars son pere, Marie Louise Brillon sa mere, Pierre Philippe
Maugas [sic] son frer, Simon Fleurat son beau frere marchand mercier tous
deux de cette paroisse, lesquels ont attesté ce que dessus, sur l’age,
la qualité, le domicile, la liberté et la catholicité
des parties, ainsi qu’au désir de l’ordonnance, et ont signé
avec nous, ainsi que plusieurs autres parents et mais. — M. F. Maugars —
Jacques Antoine Denis Benard — Maugars perre — M. L. Brillon
— Denis Benard [paraphe] — Pierre Denis Benard [paraphe] V Louis
Simon Florat — D. B. (?) Maugars — C. F. Naudin — Brion —
A. M. Maugars [paraphe] — Marie Louise Lefevre (?) femme Maugars —
M. Maugars femme Florat — Devaux vicaire.”
|
Registre paroissial de Saint-Gilles
d’Etampes (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1788
|
Le moulin produit
six boisseaux de belle farine blanche, sans compter l’abattage de
bois au profit du propriétaire, Saint-Périer,
et six canards dus par le meunier le jour du roy au carême. Il est
alors loué alors mille livres.
|
MHP (sans référence)
|
1788
|
Le 11 septembre, inhumation
du meunier de Vaujouan Denis Benard en présence de celui du Valnay:
“L’an mil sept cent quatrevingt le jeudi onze du mois de septembre a
été inhumé dans le cimetière de céans
par moi prêtre curé soussigné Denis Benard marchand
meunier veuf en premiere noces de Marie Catherine Fournet et marié
en secondes à Michele Duperche, décédé hier
à Vaujoin hameau de cette paroisse agé d’environ cinquante
cinq ans, ladite inhumation faite en présence de Jacques Antoine
Denis Benard marchand meunier à Valnay, Pierre Denis Benard
son fils, Jean Leonard Fournet compagnon tanneur paroisse Saint-Gilles
son beau frere et autres qui ont signé ou declaré ne le sçavoir.
— [Signé:]
Benard l’ainé [paraphe] — Benard le jeune — Maugars — Le Cerf — Legrand
curé.”
|
Registre paroissial
de Saint-Martin (saisie Bernard Gineste 2011)
|
??
|
Joli plan colorié
du secteur (de quelle date?)
|
SV&SH 58
(AD91 136J 16)
|
??
|
La roue du moulin
de Valnay mesurait sous l’Ancien Régime 13 pieds, 10 pouces,
8 lignes, c’est-à-dire 3,872 mètres.
|
MHP (sans référence)
|
1792
|
“Le moulin appartenait
à Joachim de Saint-Périer en 1792, lors de contestations
entre lui et Dureuil, propriétaire du moulin Badran”.
|
Marquis 212
(d’après le Manuscrit des moulins aux Archives départementales.)
|
1792
|
Le moulin produit
trois sacs de mouture et un sac et demi d’un minot de belle
farine, sans compter le bois de chauffage.
|
MHP (sans référence)
|
vers 1792 |
Le creusement
du lit de la rivière par le meunier, en supprimant les gués
et empêchant le passage des charrues et des voitures à
cheval, fait réclamer aux paysans l’établissement
d’un pont.
|
SV&SH 58
(sans référence); MHP (sans référence)
|
vers 1792
|
Le propriétaire
du moulin Badran Supérieur, en aval, le sieur Dureuil, change
sa roue, ce qui a provoqué des “quarelles
d’Allemands” et a entraîné “un crime de lez majesté”.
|
MHP (sans référence)
|
1796-1864
|
Pièces
relatives au moulin de Valnay sur la Chalouette.
|
Archives municipales d’Étampes 3O D8 (inventaire Wingler).
|
1797
|
“Lorsque Joachim
de Saint-Périer émigra, il fut vendu au profit du
domaine et acheté par sa femme, le 23 brumaire an V [13 novembre
1797], moyennant 41,694 fr.”
|
Marquis 212
(avec une référence vague aux Archives départementales.)
|
1801
|
Le contribuable,
qui est aussi le meunier, s’appelle Trouillet. Le moulin n’a
qu’une roue en dessous et peut produire 29,25 quintaux de farine par
jour pour les marchands et les négociants.
|
État des moulins
de 1801, édition Gineste (ici)
|
1810
|
??
|
État des moulins
de 1810, édition Gineste (ici)
|
1811
|
Le moulin est
loué moyennant 3.000 livres.
|
MHP (sans référence)
|
1816
|
La propriétaire
est la veuve Pouilloüe-Bouraine, le locotaire
est Ingé et il casse 250 sacs de grain par
mois.
|
État des moulins
de 1816, édition Gineste (ici)
|
1821
|
Le moulin loué
moyennant 3.000 francs. Il produit douze boisseaux de farine.
|
MHP (sans référence)
|
1822
|
Le meunier est Inger-Abris.
|
État des moulins
de 1822, édition Gineste (ici)
|
1827
|
Ce moulin travaille
“à moudre et à remoudre” (SV). Il semble avoir toujours
été un moulin à farine (MHP)
|
SV&SH 58
(sans référence); MHP (sans référence)
|
1827
|
Le moulin est
figuré par le cadastre
|
|
1829
|
Le déservoir
et les vannes sont toujours réglés par l’ordonnance royale
du 13 décembre 1829, qui sera toujours en vigueur en 1838.
|
État des moulins
de 1838, édition Gineste (ici)
|
1829
|
Le moulin,
alors propriété de la veuve Saint-Périer,
est représenté par un plan et une coupe.
|
FG-ELP 129 (AD91 7S 49)
|
1830
|
Le moulin produit
150 sacs de farine par mois pour Paris.
|
État des moulins
de 1830, édition Gineste (ici)
|
1831
|
Le moulin appartenant
à la dame Poilloue de Saint-Périer emploie deux
ouvriers.
|
État des moulins
de 1831, édition Gineste (ici)
|
1834
|
Le moulin appartient
à Poilloue de Saint-Périer. Le locataire
est Boivin. Le moulin, avec son tournant unique et ses deux ouvriers.
Il produit 350 sacs de farine par mois pour Paris. |
État des moulins
de 1834, édition Gineste (ici)
|
1834
|
Remise à
neuf.
|
SV&SH 58
(sans référence); MHP (sans référence)
|
1835
|
Le moulin n’a qu’une
roue.
|
État des moulins
de 1835, édition Gineste (ici)
|
1836
|
Le recensement de 1836
trouve à Valnay: “Jacques François
Dariau, garde moulin, 40 ans — François Adélaïde
Regnard, son épouse, 39 ans — Joséphine Huard, leur nièce, 7 ans”.
|
Recensement de 1836,
réédition numérique en mode image mise en ligne par
les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste
2011).
|
1838
|
Le propriétaire
est le vicomte Auguste de Poilloue de Saint-Périer. Mu
par une seule roue et occupant deux hommes, il fait de blé farine.
Son déservoir et ses vannes sont toujours réglés
par l’ordonnance royale du 13 décembre 1829. |
État des moulins
de 1838, édition Gineste (ici)
|
1852
|
Le moulin appartient
à Poilloüe de Saint-Périer, qui
habite à Étampes rue Saint-Jacques.
|
État des moulins
de 1852, édition Gineste (ici)
|
??
|
Ultérieurement
il est ajouté au crayon, sur l’état de 1852 le nom de Moncouteau
(avec deux prénom dont le premier est illisible et le second Simon)
|
Addition au crayon
non datée à l’État des moulins de 1852, édition
Gineste (ici)
|
1859
|
Établissement
d’un nouveau règlement d’eau avec déversoir de 4 mètres
et un repère gradué en fer de forme accoutumée,
du modèle adopté par le département.
|
MHP (sans référence)
|
1863
|
Le 9 mai, Auguste
Pouilloue de Saint-Périer déclare le décès
de son cousin Auguste Poilloue de Bonnevaux: “Du samedi neuf mai mil
huit cent soixante trois, heure de midi. — Acte de décès
de Auguste Jean Baptiste de Poilloüe comte de Bonnevaux, propriétaire
âge de quatre-vingt-cinq-ans, décédé hier à
onze heures du soir en son domicile promenade des Prés, né
à Étampes le seize avril mil sept cents soixante-dix-huit,
célibataire, fils en légitime mariage de Jean-baptiste de
Poilloüe de Bonnevaux et de Marguerite Julie de Germay dame de Noncourt,
son épouse, tous deux décédés à Étampes.
— Les témoins ont été les sieurs Auguste
de Poilloüe de Saint Périer propriétaire âgé
de soixante-seize ans, domicilié au hameau de Valnay, et
Alexandre Petit de la Borde, propriétaire âgé de cinquante-trois
ans, demeurant à Marolles en Hurpoix (Seine et Oise), tous deux cousins
du décédé, lesquels ont signé avec nous Faustin
Frédéric Barré adjoint spécialement délégué
par le maire d’Étampes, après lecture faite du présent
et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:]
Aug. De Poilloüe cte de St Perier — Fréd. Barré adj. A.
Delaborde.”
|
Registre d’État
civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011).
|
1870
|
Décès
d’Auguste de Poilloue de saint-Périer: “Du vendredi trente septembre
mil huit cent soixante-dix à cinq heures du soir. — Acte de décès
de Auguste, comte de Poilloüe de Saint-Périer, âgé
de quatre-vingt-trois ans et neuf mois, étant né à
Etampes le cinq janvier mil sept cent quatre-vingt-sept, propriétaire,
ancien capitaine au régiment de cuirassiers du Dauphin, chevalier
de l’ordre de la Légion d’Honneur et de l’ordre de Saint-Ferdinand
d’Espagne, décédé aujourd’hui à cinq heures
et demie du matin au château de Morigny, chez monsieur le vicomte
de Saint-Périer, son fils, demeurant à Valnay, commune
d’Étampes, fils de feu César Joachim de Poilloüe de
Saint-Périer et de feu Marie Geneviève de Bouraine et veuf
de Marie Joséphine de Tarragon. — Les témoins ont été
René, vicomte de Poilloüe de Saint-Périer, âgé
de soixante ans, propriétaire, et maire de la commune de Morigny-Champigny,
fils du défunt, demeurant au château de Morigny, et Albin
Nicolas Pommeret Desvarennes, âgé de soixante-treize ans, propriétaire,
ancien maire d’Étampes, y demeurant, cousin du défunt. —
Lesquels ont signé avec nous adjoint, remplissant, par délégation
du maire empêché les fonctions d’officier de l’état
civil, après lecture faite et le décès constaté
par nous soussigné. — [Signé:] Vte de Poilloüe de St
Périer — Pommeret des Varennes — Cintz Rob. (?) adj.”
|
Registre d’État
civil de Morigny-Champigny (saisie Bernard Gineste 2011)
|
1881
|
Le moulin est
tenu par Jules Marchon, qui tient aussi le Petit
Moulin (autrement dit de Notre-Dame), tandis que Paul Marchon tient
les moulins Baildar et Braban, Valentin Marchon celui de Gérofosse,
et Marchon-Dupuis celui de Vaujouan. Avec ses deux paires de meules,
il produit six sacs de farine par jour.
|
Marquis 96
|
1881
|
“Le château
et le moulin appartiennent toujours à la famille de Saint-Périer”.
|
Marquis 212
|
1881
|
Le moulin est
loué moyennant 9.500 francs.
|
MHP (sans référence)
|
1898
|
Aucun meunier ne
paraît signalé à Valnay, dont le moulin est visiblement
déjà abandonné.
|
État des moulins
de 1898, édition Gineste (ici)
|
1901
|
Premier cliché
de Louis-Didier des Gachons, l’un des trois seuls qui soient à
notre connaissance.
|
Carte postale
L.-D. des G. n°546 scannée par Jean-Michel Rousseau
|
1903
|
Deux autres
clichés de Louis-Didier des Gachons, où le moulin est
encore davantage caché par les feuillages.
|
Cartes postales
L. des G. n°28 et n°29 scannées par Jean-Michel Rousseau
|
1906
|
Le rencensement de 1906 trouve
à Valnay: “André Gangnebien, cultivateur,
patron, chef [de famille], né à La Forêt-Sainte-Croix
en 1875 — Marthe Chauvet, son épouse, sans profession, née
à Roinville en 1878 — Henri Gangnebien, leur fils, né en 1903
à Etampes — François
Pigois, garde-chasse employé par Guary, chef [de famille], né
à Saint-Cever en 1851 — Marie Moulin, son épouse, sans profession, née à
Saint-Cever en 1853 — Ernest
Pigois, leur fils, née à Saint-Cever en 1889”.
|
Recensement de 1906, réédition
numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales
de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
|
1909
|
L’Abeille
d’Étampes publie les 16 et 23 janvier l’annonce suivante:
“Démolition du moulin de Valnay. — Matériaux à vendre.
Bois de chêne pour charpente et menuiserie. Bon bois de feu coupé
de longueur. Une grande porte charretière en bois en très
bon état. Portes et fenêtres. Tuiles plates petit moule.
Pierre à bâtir et cailloux pour macadam. — S’adresser à
M. Léauté, entrepreneur, 22, avenue de Dourdan, à
Étampes, ou à Valnay au chef de chantier. Tous les matériaux
peuvent être livrés de suite à domicile au gré
des acheteurs.”
|
Abeille d’Étampes
98/3 (16 janvier 1909), p. 4 et 98/4 (23 janvier 1909), p.3; SV&SH 58 (avec une photographie
de l’annonce de l’Abeille d’Étampes); MHP.
|
1921
|
Le Dénombrement
de la population de 1921 trouve au château de Valnay: Barthélemy
Durand, ingénieur de la Compagnie des Travaux Publics, né
en 1866 à L’Arbresle; sa femme Germaine, née à Chaumont
en 1876; leurs deux domestiques polonaises Victoria et Clara Kozielska,
nées respectivement en 1905 et 1907.
|
Archives municipales,
Dénombrement de 1921, Valnay.
|
2003
|
Les bâtiments ont totalement disparu.
|
FG-ELP 129.
|
2011
|
Cependant subiste tout
de même le petit bâtiment que fit construire Barthélemy
Durant à peu près sur le même site pour abriter une
petite turbine complétant celle de Vaujouan. En 2001, elle sert
à la fois de chèvrerie et de remise.
|
BG. 2011
|
Abeille d’Étampes 98/3
(16 janvier 1909), p. 4.
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 9 décembre 2010.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|