Le moulin des Fontaines
Renseignements disponibles
Date
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Renseignements disponibles, partiellement
contradictoires, qui nécessitent un retour aux sources
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Sources
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1799
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Le 20 nivose
an VI (9 janvier 1799) mariage de Georges-Christophe Guettard (dit
ensuite Guettard Carré), fils de Christophe Carré (dit
Guettard Rabier) : “Aujourd’hui décadi vingt nivose an sept de
la République françoise une et indivisible, au lieu délégué
pour la réunion des citoyens et destiné à la célébration
des décadi et pardevant moi president de l’administration municipale
d’Etampes assisté du secretaire de la ditte administration
a été fait le present acte de mariage. — Entre le citoyen
Georges Christophe Guettard, natif d’Etampes et domicilié de
cette commune place du Marché section du Nord, fils mineur du
citoyen Christophe Guettard et de deffunte Marie Madeleine Rabier sa
femme d’une part. — et la citoyenne Blanche Joseph Carré aussy
native et domiciliée de cette commune place du Marché,
section du Midy, fille mineure du citoyen Claude François Carré
et de Marie Anne Demoliere sa femme d’autre part. — Les temoins du coté
de l’epoux sont les citoyens Christophe père du futur et Pierre
Louis Guettard oncle du dit futur, ce dernier demeurant à Paris.
— Les temoins du coté de l’epouse sont les citoyens Claude François
carré grand père de la future, et Claude François
Carré père de la future, tous deux domiciliés en
la dite commune. — Les actes preliminaires et le present acte de mariage
sont 1° les actes de naissance des contractans, savoir celui du contractant
en datte du treize avril mil sept cent quatre vingt un et celui de la
contractante en datte du vingt avril mil sept cent quatre vingt deux extraits
des registres de cette comunne. — 2° l’acte de publication et promesse
de mariage desdits contractans fait puplié et affiché en
cette commune aux termes de la loi en datte du seize du present mois et
auxquels il n’est survenu à m’a [sic] connaissance aucune opposition
ni empêchement au dit mariage. — Les contractans ont fait à
haute et intelligible voix la declaration suivante, savoir le contractant
: Je declare prendre Blanche Joseph Carré en mariage. — Et la contractante
: Je declare prendre Georges Guettard en mariage. — D’après lesquelles
déclarations moi président susdit et soussigné j’ai
declaré au nom de la loi que lesdits Georges Christophe Guettard
et Blanche Joseph Carré sont unis [par] le mariage. — Et les epoux
et temoins susdesignés [ont] signé avec nous. — [Signé
:] J. B. Carré. — G. C. Guettard. — Guettard Rabier. — Guettard.
— Carré père. — Carré ??. — Boisson. — Peteit (?).
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Registre d’Etat
Civil d’Étampes (saisie de B.G., 2011)
Signature de Guettard Carré le 7 janvier 1799
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1799-1800
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Construit
en l’an VIII par Guettard fils à 1.000 m au-dessous du moulin
du Bourgneuf.
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Marquis
189 alléguant le Manuscrit des moulins aux Archives
départementales.
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1800
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Romain
Guettard achète le “droit de pente d’eau et berge” au-dessous
du moulin du Bourgneuf.
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SV&SH
73 (sans référence). Ce qui demande à être
éclairci, c’est de quelle branche de la famille Guettard
il s’agit pour ce moulin, Guettard Hamouys fils Guettard Baron, ou
bien Guettard Carré fils de Guettard Rabier?
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1801
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Le moulin, appelé Moulin-Neuf, est mentionné
en 1801 comme tenu par Guettard Baron, propriétaire exploitant.
Avec sa roue unique en-dessous, il peut produire 19,5 quintaux de
farine par jour pour les négociants et les marchands.
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État des
moulins de 1801, édition Gineste (ici). Il ne
peut s’agir du moulin des Fonatines sur la Juine, qui sera bâti seulment
en 1807.
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1801
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Mariage de
Romain Pierre Guettard, âgé
de 26 ans, fils du meunier Romain Étienne
Guettard, le 22 thermidor
an IX (10 août 1801): “Du vingt deux thermidor an neuf de la Republique, mariage de
Romain Pierre Guettard majeur, fils de Romain
Etienne Guettard, meunier farinier et de defunte Catherine Sophie
Baron, natif et domicilié de cette ville, né dans la cidevant
paroisse de Saint Bazile le quinze septembre mil sept cent soixante
quatorze. — Et de Marie Louise Adelaide Hamouy, mineure fille de Antoine
Gabriel Hamouy, proprietaire et de defunte Marie Louise Boicret, native
et domicilée de cette ville, née dans cydevant paroisse
de Saint Gilles le dix neuf aoust mil sept cent quatre vingt deux. —
Les actes préliminaires sont les extraits sus datés de
naissance des contractans, celui de publication et promesse de leur
mariage fait, publié et affiché dans cette ville le
dix de ce mois et auquel il n’est survenu à ma connoissance
aucun empêchement ni opposition. — Le pere de la future aiant declaré
consentir au mariage de sa fille mineure. — Les epoux ont declaré
prendre en mariage l’un, Marie Louise Adelaide Hamouy, l’autre Romain
Pierrre Guettard. — En presence de l’epoux, de son dit pere, de sieur
Charles Nicolas Antoine Baron propriétaire, son grand oncle et
de Claude Nicolas Baudry aussy propriétaire, oncle à cause
de sa femme, majeurs domiciliés de cette ville. — Du coté
de l’epouse, de son dit pere, de Jean Baptiste Hamouy, meunier, son oncle,
domicilié de cette ville, majeur, et de Marc Antoine Hamouy aussy
meunier majeur son frère demeurant à Corbeil. — Apres quoi
moi maire de la ville d’Etampes j’ai prononcé au nom de la loi
que les dits epoux etoient unis en mariage et ont les dits epoux et temoins
signé avec moi. — [Signé:] Guettard. —
Hamouy. — Hamouy. — Guettard Baron. — Baron oncle. — Baron. — J. B. Hamouy.
— ??. — Guettard Rabier. — Hamouy. —AM.S. Hamouy femme Aclocque. — A. Guettard
fils. — Bouraine. — Clos et arrêté par moi soussigné
maire de la ville d’Etampes ce premier vendémiaire an dix. [Signé:]
Bouraine.”
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Registre
d’Etat Civil (saisie par B.G., 2011)
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1801
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Autorisation
de construction du moulin.
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SV&SH
73 (sans référence)
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1807
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Construction du moulin.
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FG-ELP
57 alléguant AD91 7S 29.
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1807-1808
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Construction
du moulin Guettard-Baron sur la Juine.
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Archives municipales d’Étampes 3O D37 (d’après l’inventaire de Clément Wingler)
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1810
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Il est demandé
au maire des renseignements sur tous les meuniers d’Étampes en
vue de la constitution d’un tribunal de commerce à Dourdan. Guettard
emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle s’élève
à 18.000 francs, son capital à 40.000 frans, son revenu
annuel à 4.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il
a 26 ans et trois enfants (Il s’agit donc à cette date de Guettard
fils). Il est très actif et laborieux. Il peut se déplacer
facilement à Dourdan. A la question “Ses lumieres s’étendent-elles
au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation
qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses
idées?” le maire répond
“Oui”, ce qu’il ne fait que pour
huit meuniers sur 22.
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État des
moulins de 1810 édition Gineste (ici)
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1820
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Le 21 février,
mort d’un frère de Guettard père: “Du mardi vingt deux février mil huit cent vingt onze
heures du matin. — Acte de décès de Christophe Guettard
ancien négociant, âgé de soixante onze ans, natif
d’Etampes, paroisse de Notre Dame, veuf de dame Marie Madeleine Rabier,
décédé d’hier à onze heures du matin
en son domicile en cette ville rue de la Tannerie N°14. — Les
témoins ont été M.M. Romain Etienne
Guettard, propriétaire, âgé de soixante neuf
ans frère du décédé, de Romain Pierre
Guettard commissaire priseur, âgé de quarante cinq ans
neveu du décédé domiciliés de cette ville,
qui ont signé avec nous maire après lecture faire, et
le décès constaté. — [Signé:]
Guettard Hamouy. — Guettard Baron. — Tullières.”
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Registre
d’État Civil (saisie B. G. 2011)
Signature
de Guettard Hamouy en 1820
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1816
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??
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État
des moulins de 1816 édition Gineste (ici)
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1822
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??
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État
des moulins de 1822 édition Gineste (ici)
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1830
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Le moulin
des Fontaines aussi appelé du Peray produit 200 sacs de farine
par mois pour Paris.
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État
des moulins de 1830 édition Gineste (ici)
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Vers 1830
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Un plan conservé
aux Archives municipales appelle ce moulin le moulin Guettard
Carré.
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Archives municipales
3O C9; Bodin-Magot 32 figure 14 (fac-similé);
SV&SH 71 figure 14 (photographie
couleur).
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1852
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Le meunier
est Alexis Joseph Laperche.
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État
des moulins de 1852 édition Gineste (ici)
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1852
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Plan du moulin.
Laperche est le propriétaire du moulin.
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Plan photographié
par Frédéric Gatineau aux AD91 (cote à retrouver)
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Un peu plus
tard
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Le meunier
est un certain Thirouin.
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Mise à
jour au crayon de l’état des moulins de 1852 édition
Gineste (ici)
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1860
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Le 2 juillet, mariage
du garde-moulin Louis Rousseau: “Du lundi deux juillet mil huit cent
soixante, heure de midi. — Sont comparus devant
nous Albin Nicolas Pommeret des Varennes, maire de la ville d’Etampes,
officier public de l’état civil de la dite ville — le sieur Louis Alcide Rousseau, garde moulin, âgé
de trente ans, domicilié de cette ville au moulin des Fontaines,
né à Etampes le vingt cinq octobre mil huit cent vingt neuf,
fils majeur et en legitime matiage de Louis François Rousseau, aussi
garde moulin âgé de cinquante deux ans, domicilié à
Artannes (Indre & Loir) et de feu Marie Rose Josephien Jullien, décédée
en la commune d’Itteville le vingt septembre mil huit cent trente trois. — Et la demoiselle Estelle Aurélie Ciret, lingère,
âgée de vingt deux ans, domiciliée de cette ville rue
de la Juiverie, née à Etampes le trois septembre mil huit
cent trente sept, fille majeure et en legitime mariage de Jean Pierre Ciret,
ouvrier en laine âgé de quarante huit ans, et de Victorine
Houdy, son épouse, âgée de quarante quatre ans, domiciliés
de cette ville rue du Sablon, — lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance,
l’acte de décès de la mère du futur, et les actes
de publication du présent amraige faits en cette ville les dimanches
dix et dix sept juin dernier sans opposition. — Et après avoir visé les pièces pour être
annexées nous en avons donné lecture aux parties comparantes
assistées de quatre témoins ci-après nommés
et qualifiés ainsi que du chapitre dix du titre du mariage sur les
droits et devoirs respectifs des époux. — Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur
Louis Alcide Rousseau qu’il prend pour sa légitime épouse
demoiselle Estelle Aurélie Céret, et celle de la demoiselle
Estelle Aurélie Ciret qu’elle prend pour son légitime époux
le sieur Louis Alcide Rousseau. — En conséquence
nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Louis Alcide
Rousseau et la demoiselle Estelle Aurélie Ciret sont unis par
le mariage. — Tout ce que dessus fait à
Etampes en l’hôtel de la mairie les portes ouvertes les dits jours,
mois et an, en présence et du consentement du père de l’époux,
des pere et mère de l’épouse, lesquels déclarent
ainsi que les dits époux qu’il n’a pas été fait de
contrat de mariage, et aussi en présence des sieurs Louis François
Grugeon, cultivateur âgé de quarante six ans, petit cousin
de l’époux, Etienne Louis Rousseau, portefaix, âgé de
cinquante un ans, oncle de l’époux, Pierre Hebert, cultivateur âgé
de cinquante un ans, oncle de l’épouse, domiciliés de cette
ville, et Maximilien Joseph Carles, journalier âgé de cinquante
trois ans, aussi oncle de l’épouse, domicilié à Bouville,
qui ont signé avec les époux, le père de l’époux,
la mère de l’épouse et nous maire sus nommé, le père
de l’épouse a déclaré ne le savoir après lecture
faite. — [Signé:] E. A. Ciret — L. A. Rousseau — Rousseau — Houdy — Grugeon — E. L. Rousseau — Hebert — Carles — Pommeret des Varennes.”
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Registre d’Etat Civil
d’Étampes (saisie de B.G., 2011)
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1860-1883
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Pièces
relatives au moulin des Fontaines sur la Juine.
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Archives municipales d’Étampes 3O D36 (d’après l’inventaire de Clément Wingler)
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1863
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Pièces
relatives au moulin de la Fontaine sur la Juine.
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Archives municipales d’Étampes 3O D24 (d’après l’inventaire de Clément Wingler)
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1881
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Le moulin des Fontaines située rue ou plutôt
chemin du Moulin-des-Fontaines, est alors un moulin à eau
simple tenu par le meunier Soret, dont les trois paires de
meules produisent six sac de farine par jour. Il est au bout du chemin
du moulin des Fontaines, autrefois rue qui conduisait à la
belle avenue de Coquerive; mais ce n’est plus alors qu’une impasse desservant exclusivement ce
moulin.
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Marquis 96 et 189.
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1883
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Le
moulin est supprimé. (Mais ce qui suit semble infirmer cette
donnée).
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FG-ELP 57 (sans référence)
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1896
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Le recensement de 1896
trouve deux familles au moulin des Fontaines, d’une part part celle d’un
garde-moulin, d’autre part celle d’un jardinier: “Achille Cocheteau, garde moulin, chef [de famille],
40 ans — Aurélie Legendre,
son épouse, 34 ans — René Cocheteau, leur enfant, 6 ans — Armand Cocheteau, leur enfant, 4 ans” — et d’autre part: “Henri Gilot,
jardinier, chef [de famille], 25 ans — Blanche Morin, son épouse, 25 ans — Thérèse Gilot, leur enfant,
1 an”.
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Recensement de 1896,
réédition numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011).
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1902
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Abeille d’Étampes 91/40 (4 octobre 1902), p. 2.
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Vers 1909
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Premier incendie.
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Cf. article
du Réveil d’Étampes ci-dessous.
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1911
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Deuxième
incendie: “Etampes. — L’usine de produits chimiques du moulin
des Fontaines, installée à l’extrémité
de l’avenue de Coquerive, où un violent incendie s’était
déclaré il y a quelque deux ans, a été
presque entièrement détruite hier par un sinistre semblable.
— Le feu de déclarait
dans les combles vers midi et demie, au moment où les ouvriers
étaient à déjeuner, et en un instant toutes les
toitures étaient en flammes. On n’eut que le temps de sauver la
comptabilité qui se trouvait dans un petit bureau installé
sur le jardin de l’usine et l’on nous rapporte que le feu se propagea si
rapidement qu’un malheureux chat ne put s’échapper que les poils
entièrement brûlés. — Vers une heure les secours affluèrent;
les pompiers, commandés par M. Marin, qui remplit toujours les
fonctions de capitaine, se mirent résolument à faire la
part du feu. Il n’y avait d’ailleurs pas grand chose à sauver; le
feu paraissait pris partout à la fois. —
M. le Maire d’Étampes, M. le Sous-Préfet,
MM. Les Magistrats du Parquet et la gendarmerie s’étaient rendus
également sur les lieux au premier signal et concouraient au
service d’ordre. — Un instant, on crut que le feu déjà maîtrisé
allait reprendre une vigueur nouvelle; le vent venait de se lever en
effet et soufflait avec violence. Heureusement, les efforts des pompiers,
habilement dirigés, eurent rapidement raison du fléau. — La gendarmerie a procédé
immédiatement à une enquête pour établir
les causes de l’incendie; personne n’a pu dire exactement comment le
feu a pris, puisqu’au moment où l’alarme a été donnée,
toute la toiture était déjà en flamme; on croit
cependant que le sinistre doit être attribué au trop grand
tirage d’un poêle qui se trouvait à proximité de matières
inflammables. — Des deux bâtiments principaux, il ne reste que les
murs; le mobilier du concierge a été entièrement
la proie des flammes et les dégâts, couverts par une assurance,
s’élèvent à plus de 40.000 francs.”
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Abeille
d’Étampes (14 janvier 1911), p. 2 (dont une photographie in
SV&SH 73) (saisie de B.G., 2011).
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avant 1913
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Établissements de Glos.
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Cf. infra.
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1913
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Dans un tableau que fait
le directeur de l’Abeille d’Étampes de la reconversion récente
de sept moulins étampois: “Le moulin des Fontaines, anciens Établissements de Glos, est occupé depuis quelque temps
pour la préparation du sel de table Pyrrhos et aussi d’engrais chimiques.
Un matériel pour le travail industriel de l’étain y sera,
dit-on, prochainement installé, ce qui donnerait à supposer
qu’un personnel assez nombreux sera nécessaire.”
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L’Abeille d’Étampes
102/20 (17 mai 1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier).
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1914
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La Société
des Produits Chimiques de Coquerive feme ses portes en 1914 faute
de personnel.
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SV&SH
73 (sans référence)
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1920
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Vente du
moulin de 30 décembre 1920: “Etude de Me Lescuyer, notaire
à Etampes. — Adjudication en l’étude et par le ministère
de Me Lescuyer, notaire, le jeudi 30 décembre 1920 à
quatorze heures, du moulin des Fontaines, situé à Etampes,
à l’usage d’usine avec le matériel s’y trouvant, contenance
42 ares 40 centiares. — Libre de suite. — S’adresser à Me Michaut,
82 rue Saint-Jacques, à Etampes, liquidateur de la Société
des Produits Magnésiens, et à Me Lescuyer, notaire.”
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Abeille
d’Étampes (?) (? décembre 1920), p. ?. texte photographié
in SV&SH 73, et saisi par B.G., 2011.
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1921
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Une distillerie
fonctionne dans les bâtiments.
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SV&SH
73 (sans référence)
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1921
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Le recensement de
1921 trouve deux hommes résidant au Passage du Moulin-des-Fontaines,
non parents entre eux mais tous deux employés par Carré:
Amédée Vieville, contremaître, né en 1875,
et Jean Louis Pellier, vinaigrier, né en 1870. |
Archives municipales
d’Étampes, Dénombrement de la population de 1921, Passage
du Moulin-des-Fontaines.
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1923
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Autorisation d’une vinaigrerie
— “Établissement dangereux, insalubres ou
incommodes. — Arrêt d’autorisation. — Par un arrêté en
date du 28 septembre 1923, fixant les conditions destinées à
assurer la sécurité, la salubrité ou la commodité
du voisinage, ainsi que la protection de la santé publique et de l’agriculture,
M. le Préfet de Seine-et-Oise a, sous réserve des droits des
tiers, autorisé La Société de la Distillerie Vinaigrerie
d’Étampes, à exploiter à Étampes, avenue de Coquerive:
1° Un atelier pour la distillation et la rectification des alcools et
dans lequel la production journalière excèdera 500 litres d’alcool
absolu (2e cl.); 2° Un dépôt d’alcool dont l’approvisionnement
sera au maximum de 30.000 litre en récipients métalliques (e
classe). — Copie dudit arrêté est déposée aux
archives de la Mairie d’Étampes, où tout intéressé
pourra en prendre connaissance. — La présente insertion est faite
en exécution de l’article 13 de la loi du 19 décembre 1917.”
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Abeille d’Étampes du 20 octobre
1923, p. 4 (scan ci-dessus; saisie de Bernard Gineste,
2016)
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1922
|
Le moulin est transformé en vinaigrerie.
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FG-ELP 57 et 132, alléguant un plan de 1922 (sans plus
de précision)
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v. 1940-v.
1960
|
Le moulin
est transformé en occupé par les établissements
Harissard, fabrique d’uniformes militaires et civils,
puis par une blanchisserie.
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FG-ELP 57
(sans référence)
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Ensuite
|
Une grande
partie des bâtiments sont détruits.
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FG-ELP 57
(sans référence)
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2009
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Le bâtiment
subsistant abrite une clinique vétérinaire.
|
SV&SH
73
|
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
B.G., 7 janvier 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Édition
COLLECTIF, «Le
moulin des Fontaines (compilation)», in Corpus
Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulindesfontaines.html,
depuis 2010.
Autres sources
Léon MARQUIS, Les
rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, p. 96 et 189.
Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 57 et 122.
COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.),
La Juine et ses moulins. La
rivière et l’homme, sans lieu
d’édition, La
Juine et ses moulins, 2009, p. 73.
Bernard
GINESTE [éd.], «Quelques États
des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus
Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html,
2011.
Références d’archives
Archives départementales de l’Essonne, Manuscrit des moulins (?) (référence
donnée par MARQUIS 1881, p. 189.
Archives départementales de l’Essonne 7S 29: ... moulin des Fontaines, 1800-1883... (inventaire des AD91; cote aussi donnée
par GATINEAU 2003, p. 57, pour un dossier de 1807).
Archives municipales d’Étampes 3O D24: Pièces
relatives au moulin de la Fontaine sur la Juine. 1863 (inventaire de Clément Wingler).
Archives municipales d’Étampes 3O D36: Pièces relatives au moulin
des Fontaines sur la Juine. 1860-1883
(inventaire de Clément Wingler).
Archives municipales d’Étampes 3O D37: Construction du moulin Guettard-Baron
sur la Juine. 1807-1808 (inventaire de Clément Wingler).
Site de la FFAM
FFAM
(Fédération Française des Amis
des Moulins), Le monde des moulins
[site officiel], www.moulinsdefrance.org/, en
ligne en 2011.
Autres moulins d’Étampes
COLLECTIF, «Les
moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus
Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html,
depuis 2010.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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