| Le moulin des Fontaines Renseignements disponibles
                                                                        
                                                                        
                                                                        
                                                    
       
 
 
                                     
                                     
                                     | Date 
 | Renseignements   disponibles,  partiellement
 contradictoires,      qui nécessitent un retour   aux sources 
 | Sources 
 |  
                              | 1799 
 | Le 20 nivose 
 an  VI  (9  janvier    1799) mariage de Georges-Christophe Guettard (dit 
ensuite   Guettard  Carré),    fils de Christophe Carré (dit 
Guettard   Rabier) :  “Aujourd’hui décadi    vingt nivose an sept de
la République     françoise une et indivisible,    au lieu délégué
    pour la réunion des citoyens   et destiné à la célébration
    des décadi   et pardevant moi president de l’administration municipale
    d’Etampes assisté    du secretaire de la ditte administration
a  été   fait le present    acte de mariage. — Entre le citoyen
 Georges Christophe   Guettard, natif d’Etampes   et domicilié de
cette  commune place du   Marché section du Nord,   fils mineur du
citoyen  Christophe Guettard   et de deffunte Marie Madeleine   Rabier sa
femme d’une  part. — et la citoyenne   Blanche Joseph Carré   aussy
native et domiciliée  de cette  commune place du Marché,  
section du Midy, fille mineure  du citoyen  Claude François Carré
  et de Marie Anne Demoliere  sa femme   d’autre part. — Les temoins du coté
  de l’epoux sont les  citoyens  Christophe père du futur et Pierre
Louis   Guettard oncle  du dit futur,  ce dernier demeurant à Paris.
— Les temoins  du coté   de l’epouse  sont les citoyens Claude François
carré  grand   père de la future, et Claude François
Carré père    de la future,   tous deux domiciliés en
la dite commune. — Les actes    preliminaires   et le present acte de mariage
sont 1° les actes de naissance   des contractans,   savoir celui du contractant
en datte du treize avril mil  sept cent quatre   vingt un et celui de la
contractante  en datte du vingt avril  mil sept cent  quatre vingt deux extraits
des registres  de cette comunne. — 2° l’acte  de publication et promesse
de mariage desdits  contractans fait puplié   et affiché en
cette commune aux termes  de la loi en datte du seize   du present mois et
auxquels il n’est survenu à m’a [sic] connaissance   aucune opposition
ni empêchement  au dit mariage. — Les contractans  ont fait à
haute et intelligible  voix la declaration suivante, savoir  le contractant
: Je declare prendre  Blanche Joseph Carré en mariage.  — Et la contractante
: Je declare  prendre Georges Guettard en mariage. — D’après lesquelles
déclarations   moi président susdit et soussigné j’ai
declaré au nom   de la loi que lesdits Georges Christophe Guettard
et Blanche Joseph Carré   sont unis [par] le mariage. — Et les epoux
et temoins susdesignés  [ont] signé avec nous. — [Signé
:] J. B. Carré. — G.  C. Guettard. — Guettard Rabier. — Guettard.
— Carré père. —  Carré ??. — Boisson. — Peteit (?). 
 | Registre d’Etat
   Civil    d’Étampes (saisie de B.G., 2011) 
 
   Signature de Guettard Carré le 7 janvier 1799
 
 |  
                                     | 1799-1800 
 | Construit 
   en  l’an   VIII   par Guettard fils à 1.000 m au-dessous du moulin 
   du Bourgneuf. 
 | Marquis 
  189   alléguant      le Manuscrit des moulins aux Archives 
 départementales. 
 |  
                               | 1800 
 | Romain 
Guettard       achète   le “droit de pente d’eau et berge” au-dessous 
du moulin     du  Bourgneuf. 
 | SV&SH 
73  (sans    référence).     Ce qui demande à être
  éclairci,    c’est de quelle branche     de la famille Guettard
il   s’agit pour ce moulin,    Guettard Hamouys fils  Guettard  Baron, ou
bien   Guettard Carré fils    de Guettard Rabier? 
 |  
                        | 1801 
 | Le moulin, appelé Moulin-Neuf, est mentionné 
       en 1801 comme tenu par Guettard Baron, propriétaire exploitant.
     Avec  sa roue unique en-dessous, il peut produire 19,5  quintaux de
farine      par jour pour les négociants et les marchands. 
 | État des
moulins     de   1801, édition Gineste (ici). Il ne
peut s’agir du moulin des Fonatines sur la Juine, qui sera bâti seulment
en 1807. 
 |  
                               | 1801 
 | Mariage de
 Romain    Pierre    Guettard, âgé
   de 26   ans, fils du meunier Romain Étienne
 Guettard,                           le 22 thermidor
 an IX (10   août  1801): “Du vingt deux  thermidor an  neuf de la Republique,    mariage de   
         Romain Pierre Guettard              majeur, fils de Romain
    Etienne Guettard, meunier farinier  et de defunte Catherine Sophie
    Baron, natif et domicilié  de cette ville, né dans la cidevant
    paroisse de Saint Bazile le  quinze septembre mil sept cent soixante
quatorze.     — Et de Marie Louise  Adelaide Hamouy, mineure fille de Antoine
Gabriel  Hamouy,    proprietaire  et de defunte Marie Louise Boicret, native
et domicilée      de cette  ville, née dans cydevant paroisse
de Saint Gilles le  dix    neuf aoust  mil sept cent quatre vingt deux. —
Les actes préliminaires     sont  les extraits sus datés de
naissance des contractans, celui    de   publication  et promesse de leur
mariage fait, publié et affiché       dans  cette ville le
dix de ce mois et auquel il n’est survenu à    ma   connoissance 
aucun empêchement ni opposition. — Le pere de la   future   aiant declaré
 consentir au mariage de sa fille mineure.   — Les epoux   ont declaré
 prendre en mariage l’un, Marie Louise Adelaide   Hamouy,   l’autre Romain
Pierrre  Guettard. — En presence de l’epoux, de  son dit pere,   de sieur
Charles Nicolas  Antoine Baron propriétaire,   son grand oncle   et
de Claude Nicolas  Baudry aussy propriétaire,   oncle à cause
  de sa femme, majeurs  domiciliés de cette ville.  — Du coté
de  l’epouse, de son dit  pere, de Jean Baptiste Hamouy,  meunier, son oncle,
domicilié  de cette  ville, majeur, et de Marc  Antoine Hamouy aussy
meunier majeur son  frère  demeurant à  Corbeil. — Apres quoi
moi maire de la ville  d’Etampes  j’ai prononcé   au nom de la loi
que les dits epoux etoient  unis en  mariage et ont les  dits epoux et temoins
signé avec moi. —  [Signé:]              Guettard. —
Hamouy. — Hamouy. — Guettard Baron. — Baron  oncle.  — Baron. — J. B. Hamouy.
— ??. — Guettard Rabier. — Hamouy. —AM.S.  Hamouy  femme Aclocque. — A. Guettard
fils. — Bouraine. — Clos et arrêté    par moi soussigné
maire de la ville d’Etampes ce premier vendémiaire    an dix. [Signé:]
Bouraine.” 
 | Registre
d’Etat    Civil    (saisie    par B.G., 2011) 
 |  
                               | 1801 
 | Autorisation
  de  construction       du moulin. 
 | SV&SH 
73  (sans    référence) 
 |  
                                                | 1807 
 | Construction       du moulin. 
 | FG-ELP
  57  alléguant       AD91 7S 29. 
 |  
                            | 1807-1808 
 | Construction
  du  moulin    Guettard-Baron  sur la Juine. 
 | Archives      municipales  d’Étampes 3O D37 (d’après l’inventaire de Clément Wingler) 
 |  
                        | 1810 
 | Il est demandé
   au  maire  des renseignements sur tous les meuniers d’Étampes en
 vue  de  la constitution  d’un tribunal de commerce à Dourdan. Guettard 
    emploie deux ouvriers. La valeur de sa production annuelle s’élève 
    à 18.000 francs, son capital à 40.000 frans, son revenu 
annuel    à 4.000 francs. L’origine de sa fortune est ancienne. Il 
a 26 ans   et trois enfants (Il s’agit donc à cette date de Guettard 
fils). Il  est très  actif et laborieux. Il peut se déplacer 
facilement   à Dourdan.              A  la   question “Ses lumieres s’étendent-elles 
        au delà de sa profession? A-t-il reçu une éducation 
       qui lui permette de bien énoncer et de bien rédiger ses
   idées?”  le maire répond          
  “Oui”, ce qu’il ne fait que pour 
   huit meuniers sur 22. 
 | État des
moulins      de   1810 édition Gineste (ici) 
 |  
                               | 1820 
 | Le 21 février,
      mort d’un frère de Guettard père: “Du     mardi vingt deux février mil huit cent vingt onze
    heures du matin.     — Acte de décès de Christophe Guettard
    ancien négociant,     âgé de soixante onze ans, natif
    d’Etampes, paroisse de Notre     Dame, veuf de dame Marie Madeleine Rabier,
    décédé   d’hier   à onze heures du matin
en   son  domicile en cette ville rue   de la Tannerie   N°14. — Les
témoins     ont été M.M.               Romain Etienne
  Guettard,  propriétaire,   âgé    de soixante neuf
ans  frère  du décédé,   de Romain    Pierre
Guettard commissaire   priseur, âgé de quarante   cinq  ans
 neveu du décédé    domiciliés de cette   ville,
  qui ont signé avec nous maire  après   lecture faire,   et
le  décès constaté.  — [Signé:]             
 Guettard  Hamouy. — Guettard Baron.  — Tullières.” 
 | Registre
d’État        Civil   (saisie B. G. 2011) 
 
   Signature 
 de  Guettard     Hamouy en 1820
 
 |  
                              | 1816 
 | ?? 
 | État
 des   moulins     de  1816 édition Gineste (ici) 
 |  
                              | 1822 
 | ?? 
 | État
 des   moulins     de  1822 édition Gineste (ici) 
 |  
                               | 1830 
 | Le moulin 
des   Fontaines      aussi  appelé du Peray produit 200 sacs de farine 
par  mois pour   Paris. 
 | État 
    des   moulins   de 1830 édition Gineste (ici) 
 |  
                              | Vers 1830 
 | Un plan conservé
       aux   Archives municipales appelle ce moulin le moulin Guettard
Carré. 
 | Archives municipales 
     3O C9; Bodin-Magot 32 figure  14   (fac-similé);             
             SV&SH  71 figure 14 (photographie 
 couleur). 
 |  
                              | 1852 
 | Le meunier 
est               Alexis      Joseph  Laperche. 
 | État
 des   moulins     de  1852 édition Gineste (ici) 
 |  
                          | 1852 
 | Plan du moulin.
             Laperche     est  le propriétaire du moulin. 
 | Plan photographié 
     par  Frédéric Gatineau aux AD91 (cote à retrouver) 
 |  
                              | Un peu plus
 tard 
 | Le meunier 
est   un  certain                 Thirouin. 
 | Mise à
  jour   au  crayon    de l’état des moulins de 1852 édition
 Gineste   (ici) 
 |  
                      | 1860 
 | Le 2 juillet, mariage
  du  garde-moulin  Louis Rousseau: “Du lundi deux juillet mil huit cent
soixante,    heure de midi. — Sont comparus devant
nous Albin   Nicolas Pommeret des Varennes,  maire de la ville d’Etampes,
officier public   de l’état civil de la  dite ville — le   sieur Louis Alcide Rousseau,  garde moulin, âgé 
de trente   ans, domicilié de cette  ville au moulin des Fontaines, 
né  à Etampes le vingt cinq octobre  mil huit cent vingt neuf, 
fils majeur  et en legitime matiage de Louis François  Rousseau, aussi 
garde moulin  âgé de cinquante deux ans, domicilié  à 
Artannes  (Indre & Loir) et de feu Marie Rose Josephien Jullien,  décédée 
  en la commune d’Itteville le vingt septembre  mil huit cent trente trois. — Et la demoiselle  Estelle Aurélie Ciret, lingère, 
   âgée de vingt deux ans, domiciliée de cette ville rue
   de la Juiverie, née à Etampes le trois septembre mil huit
 cent  trente sept, fille majeure et en legitime mariage de Jean Pierre Ciret,
 ouvrier  en laine âgé de quarante huit ans, et de Victorine 
Houdy, son  épouse, âgée  de quarante quatre ans, domiciliés 
   de cette ville rue du Sablon, — lesquels nous ont représenté  leurs actes de naissance, 
   l’acte de décès de la mère  du futur, et les actes 
 de  publication du présent amraige faits en cette ville les dimanches 
  dix et dix sept juin dernier sans opposition. — Et après avoir visé les pièces pour être 
    annexées nous en avons donné lecture aux parties comparantes 
    assistées de quatre témoins ci-après nommés 
  et  qualifiés ainsi que du chapitre dix du titre du mariage sur les
  droits  et devoirs respectifs des époux. — Ensuite  nous avons reçu la déclaration du sieur 
  Louis Alcide Rousseau  qu’il prend pour sa légitime épouse 
 demoiselle Estelle Aurélie   Céret, et celle de la demoiselle 
 Estelle Aurélie Ciret qu’elle   prend pour son légitime époux 
  le sieur Louis Alcide Rousseau. — En conséquence 
  nous avons déclaré au nom   de la loi que le sieur Louis Alcide
  Rousseau et la demoiselle Estelle Aurélie   Ciret sont unis par
le   mariage. — Tout ce que   dessus fait à
  Etampes en l’hôtel de la mairie les portes ouvertes   les dits jours,
  mois et an, en présence et du consentement du père   de l’époux,
  des pere et mère de l’épouse, lesquels déclarent 
ainsi   que les dits époux qu’il n’a pas été fait de
contrat    de mariage, et aussi en présence des sieurs Louis François
  Grugeon, cultivateur âgé de quarante six ans, petit cousin
de  l’époux, Etienne Louis Rousseau, portefaix, âgé de
cinquante  un ans, oncle de l’époux, Pierre Hebert, cultivateur âgé
  de cinquante un ans, oncle de l’épouse, domiciliés de cette
  ville, et Maximilien Joseph Carles, journalier âgé de cinquante
  trois ans, aussi oncle de l’épouse, domicilié à Bouville,
  qui ont signé avec les époux, le père de l’époux,
  la mère de l’épouse et nous maire sus nommé, le père
  de l’épouse a déclaré ne le savoir après lecture
  faite. — [Signé:] E. A. Ciret — L. A. Rousseau — Rousseau — Houdy — Grugeon — E. L. Rousseau — Hebert — Carles — Pommeret des Varennes.” 
 | Registre d’Etat Civil
   d’Étampes   (saisie de B.G., 2011) 
 |  
                            | 1860-1883 
 | Pièces 
  relatives      au moulin des Fontaines sur la Juine. 
 | Archives      municipales  d’Étampes 3O D36 (d’après l’inventaire de Clément Wingler) 
 |  
                            | 1863 
 | Pièces 
  relatives      au moulin de la Fontaine sur la Juine. 
 | Archives      municipales  d’Étampes 3O D24 (d’après l’inventaire de Clément Wingler) 
 |  
                                                | 1881 
 | Le   moulin    des Fontaines située rue ou plutôt
    chemin du Moulin-des-Fontaines,      est alors un moulin à eau
simple    tenu par le meunier Soret,      dont les trois paires de
meules produisent   six sac de farine par jour.   Il   est au bout du chemin
du moulin des Fontaines,   autrefois rue qui conduisait      à la
belle avenue de Coquerive;  mais ce n’est plus alors qu’une impasse desservant exclusivement ce
  moulin. 
 | Marquis     96  et 189. 
 |  
                                     | 1883 
 | Le
moulin    est   supprimé. (Mais ce qui suit semble infirmer cette
donnée). 
 | FG-ELP     57  (sans référence) 
 |  
                   | 1896 
 | Le recensement de 1896
 trouve   deux familles au moulin des Fontaines, d’une part part celle d’un
 garde-moulin,   d’autre part celle d’un jardinier: “Achille Cocheteau,   garde moulin, chef [de famille],
40 ans — Aurélie Legendre,
 son épouse, 34 ans —  René Cocheteau, leur enfant, 6   ans — Armand Cocheteau, leur   enfant, 4 ans”              — et d’autre part:              “Henri Gilot,
jardinier,   chef [de famille],  25 ans —  Blanche Morin, son  épouse, 25 ans — Thérèse  Gilot, leur enfant,
 1 an”. 
 | Recensement de 1896,
réédition       numérique en mode image mise en ligne
par les Archives départementales       de l’Essonne (saisie Bernard
Gineste 2011). 
 |  
            | 1902 
 |   
 | Abeille d’Étampes 91/40 (4 octobre 1902), p. 2. 
 |  
                               | Vers 1909 
 | Premier incendie. 
 | Cf. article 
 du              Réveil       d’Étampes ci-dessous. 
 |  
                               | 1911 
 | Deuxième 
   incendie:      “Etampes.  — L’usine de produits chimiques du moulin 
   des Fontaines,       installée  à l’extrémité 
   de l’avenue de Coquerive,      où un  violent incendie s’était 
   déclaré il   y  a quelque deux  ans, a été 
presque   entièrement détruite      hier par un sinistre semblable. 
             — Le feu de déclarait 
  dans les combles   vers   midi et demie,   au moment où les ouvriers 
  étaient à  déjeuner,    et en un instant toutes les 
 toitures étaient en flammes. On n’eut   que le temps de sauver la 
comptabilité qui se trouvait dans un petit   bureau installé 
sur le jardin de l’usine et l’on nous rapporte que   le feu se propagea si 
rapidement qu’un malheureux  chat ne put s’échapper   que les poils 
entièrement brûlés.              — Vers une heure  les secours affluèrent; 
  les  pompiers,   commandés par M.  Marin, qui remplit toujours les 
 fonctions  de capitaine,   se mirent résolument  à faire la 
part du feu.  Il n’y avait d’ailleurs  pas grand chose à sauver; le 
feu paraissait  pris partout à la fois. — 
             M. le Maire d’Étampes,  M. le Sous-Préfet, 
      MM. Les Magistrats du Parquet et la gendarmerie  s’étaient rendus 
    également  sur les lieux au premier signal  et concouraient au 
service     d’ordre. —             Un instant, on   crut que le feu déjà    maîtrisé 
 allait reprendre   une vigueur nouvelle; le vent venait    de se lever en 
 effet et soufflait   avec violence. Heureusement, les efforts    des pompiers, 
 habilement dirigés,   eurent rapidement raison du fléau. —               La gendarmerie a procédé 
 immédiatement       à une enquête pour établir 
 les causes de l’incendie;      personne n’a pu dire exactement comment le 
 feu a pris, puisqu’au moment    où  l’alarme a été donnée,
 toute la toiture  était    déjà en flamme; on croit
cependant que le sinistre  doit être    attribué au trop grand
tirage d’un poêle qui se trouvait à    proximité de matières
 inflammables.              —             Des deux bâtiments   principaux, il ne  reste   que les
murs; le mobilier du concierge a été   entièrement 
  la proie des flammes et les dégâts, couverts   par une assurance, 
   s’élèvent à plus de 40.000 francs.” 
 | Abeille
 d’Étampes  (14 janvier 1911), p. 2 (dont une photographie   in
 SV&SH 73) (saisie  de B.G., 2011). 
 |  
                 | avant 1913 
 | Établissements  de Glos. 
 | Cf. infra. 
 |  
                 | 1913 
 | Dans un tableau que fait
 le  directeur de l’Abeille d’Étampes de la reconversion récente
  de sept moulins étampois: “Le  moulin des Fontaines, anciens Établissements  de Glos, est occupé depuis quelque temps 
  pour la préparation  du sel de table Pyrrhos et aussi d’engrais chimiques.
  Un matériel pour le travail industriel de l’étain y sera,
dit-on,  prochainement installé, ce qui donnerait à supposer
qu’un personnel  assez  nombreux sera nécessaire.” 
 | L’Abeille d’Étampes
   102/20 (17 mai 1913), p. 2 (saisie de Bernard Métivier). 
 |  
                               | 1914 
 | La Société
        des  Produits Chimiques de Coquerive feme ses portes en 1914 faute
 de   personnel. 
 | SV&SH 
73  (sans    référence) 
 |  
                               | 1920 
 | Vente du
moulin    de  30  décembre    1920: “Etude de Me Lescuyer, notaire
à   Etampes.    — Adjudication en   l’étude et par le ministère 
  de Me Lescuyer,    notaire, le jeudi   30 décembre 1920 à 
quatorze  heures, du   moulin des Fontaines,   situé à Etampes, 
à  l’usage d’usine  avec le matériel   s’y trouvant, contenance 
42 ares  40 centiares.  — Libre de suite. — S’adresser   à Me Michaut, 
82 rue  Saint-Jacques,   à Etampes, liquidateur  de la Société 
  des Produits   Magnésiens,  et à Me  Lescuyer, notaire.” 
 | Abeille
 d’Étampes         (?) (? décembre 1920), p. ?. texte photographié
 in SV&SH         73, et saisi par B.G., 2011. 
 
 |  
                               | 1921 
 | Une distillerie 
   fonctionne      dans les bâtiments. 
 | SV&SH 
73  (sans    référence) 
 |  
                       | 1921 
 | Le recensement de 
1921   trouve   deux hommes résidant au Passage du Moulin-des-Fontaines,
  non parents   entre eux mais tous deux employés par Carré:
 Amédée   Vieville, contremaître, né en 1875,
et  Jean Louis Pellier, vinaigrier,  né en 1870. | Archives municipales
  d’Étampes,    Dénombrement de la population de 1921,  Passage
  du Moulin-des-Fontaines. 
 |  
              | 1923 
 | Autorisation d’une vinaigrerie
 — “Établissement dangereux, insalubres ou
incommodes.  — Arrêt d’autorisation. — Par un arrêté en
date du 28 septembre 1923, fixant les conditions destinées à
assurer la sécurité, la salubrité ou la commodité
du voisinage, ainsi que la protection de la santé publique et de l’agriculture,
M. le Préfet de Seine-et-Oise a, sous réserve des droits des
tiers, autorisé La Société de la Distillerie Vinaigrerie
d’Étampes, à exploiter à Étampes, avenue de Coquerive:
1° Un atelier pour la distillation et la rectification des alcools et
dans lequel la production journalière excèdera 500 litres d’alcool
absolu (2e cl.); 2° Un dépôt d’alcool dont l’approvisionnement
sera au maximum de 30.000 litre en récipients métalliques (e
classe). — Copie dudit arrêté est déposée aux
archives de la Mairie d’Étampes, où tout intéressé
 pourra en prendre connaissance. — La présente insertion est faite
en exécution de l’article 13 de la loi du 19 décembre 1917.” 
 | Abeille d’Étampes du 20 octobre
 1923, p. 4 (scan ci-dessus; saisie de Bernard Gineste,
 2016) 
 |  
                                                | 1922 
 | Le   moulin    est transformé en vinaigrerie. 
 | FG-ELP     57  et 132, alléguant un plan de 1922 (sans plus
de précision) 
 |  
                               | v. 1940-v.
 1960 
 | Le moulin 
est   transformé        en occupé par les établissements 
            Harissard,  fabrique    d’uniformes    militaires et civils, 
 puis par une blanchisserie. 
 | FG-ELP 57 
(sans    référence) 
 |  
                               | Ensuite 
 | Une grande
 partie    des   bâtiments    sont détruits. 
 | FG-ELP 57 
(sans    référence) 
 |  
                               | 2009 
 | Le bâtiment 
    subsistant  abrite une clinique vétérinaire. 
 | SV&SH 
73 
 |  Chacun 
                  est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant 
                  les grandes rivières.
 
 
 B.G., 7 janvier 2011. 
 
 Toute critique,    correction ou contribution
                                    sera la bienvenue. Any criticism or contribution
              welcome.
 | 
                                        
                                          | BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE Édition
      COLLECTIF, «Le 
                       moulin des Fontaines (compilation)»,    in Corpus 
                                       Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulindesfontaines.html,  
         depuis 2010. Autres sources
 Léon             MARQUIS,           Les
 rues d’Étampes          et   ses monuments,           Étampes,         Brière, p. 96 et 189.
 
 Frédéric             GATINEAU,             Étampes  en   lieux      et  places,          Étampes,     A travers      champs,  2003, pp. 57 et 122.
 
 
      COLLECTIF (Saint-Vrain       et  son   histoire, ASME91, etc.), 
               La Juine   et   ses moulins.   La 
 rivière        et l’homme, sans    lieu 
       d’édition, La 
 Juine  et ses moulins,          2009, p. 73.
                             
                                  Bernard 
   GINESTE [éd.], «Quelques États
           des moulins d’Étampes (1801-1898)»,    in Corpus 
                                   Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html,  
         2011.  Références d’archives
 Archives    départementales       de l’Essonne, Manuscrit des moulins (?) (référence
         donnée par MARQUIS 1881, p. 189.
 
 Archives      départementales       de l’Essonne 7S 29: ... moulin des Fontaines, 1800-1883...  (inventaire des AD91; cote aussi donnée 
       par GATINEAU 2003, p. 57, pour un dossier de 1807).
 
 Archives      municipales d’Étampes 3O D24: Pièces
        relatives au moulin de la Fontaine sur la Juine. 1863  (inventaire de Clément Wingler).
 
 Archives      municipales d’Étampes 3O D36: Pièces relatives au moulin
        des Fontaines sur la Juine. 1860-1883
       (inventaire de Clément Wingler).
 
 Archives      municipales d’Étampes 3O D37: Construction du moulin Guettard-Baron
        sur la Juine. 1807-1808  (inventaire de Clément Wingler).
 
 
 Site de la FFAM
 FFAM 
   (Fédération         Française des Amis 
   des Moulins), Le monde des moulins 
 [site  officiel], www.moulinsdefrance.org/, en
            ligne en 2011.
 
 Autres moulins d’Étampes
      COLLECTIF, «Les 
                       moulins d’Étampes (compilation)»,    in Corpus 
                                       Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html,  
         depuis 2010. 
 
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