UNE ALLÉGORIE DE LA SCUPTURE                Ce panneau était en vente en octobre 2003 sur le site d’enchères en ligne eBay. Le vendeur, de Rogers, en Arkansas, donnait, en sus de ces photographies, les indications suivantes:
     Cette huile sur toile passe pour un panneau décoratif. Certains pensent qu’il pourrait s’agir d’un panneau pour la scène, datant des environs de 1881. [...] Cette peinture est très théâtrale et porte une signature en caractères gras. C’est un panneau de 152,5 cm sur 106,7, sans cadre.
     Il a été remis en vente en février 2004 sur le même site par un vendeur new-yorkais avec un prix de départ de 500$.

     Il s’agit plutôt, selon nous, d’une allégorie de la Sculpture, que nous n’avons trouvé mentionnée nulle part ailleurs, qui date probablement de 1897, parce qu’il appartient visiblement au même ensemble que le panneau Musique exposé au Salon de 1897, et qu’un autre panneau décoratif mis en vente sur eBay au début de 2004 et que nous avons proposé d’intituler Peinture.

      Il paraît suivre la même veine d’inspiration, avec des parentés assez nettes dans  dans le traitement du sujet: on trouve dans chacun de ces panneaux, sur un fond très éthéré, une jeune femme aux épaules nues et au décolleté marqué, le regard tourné vers les cieux, assise sur une masse nuageuse ou indistincte, dans une robe au drapé analogue, lâche mais serré à la taille et dont n’émerge qu’un pied, tenant l’une un violon et son archer, la deuxième pinceaux et ébauchoir, la troisième une tête sculptée et des ciseaux, symboles respectifs des trois arts dont elles sont les allégories, à savoir la Musique, la Peinture et la Sculpture, ayant enfin toutes trois, au milieu de fleurs coupées, l’une un tas de partitions à droite, la deuxième des feuilles à dessin à gauche, et la troisième on ne sait quoi également à gauche.