Place dans la classification botanique et dénomination      Regnum: Plantae — Phyllum: Spermatophyta — Subphyllum: Magnoliopsidae (Angiospermae) — Classis: Magnoliopsidae (Dicotyledonae) —  Subclassis: Rosidae — Superordo: Violanae — Ordo: Capparales — Familia: Brassicacea (Cruciferae) — Genus: Descurainia — Species: Torulosa        Cette espèce a été décrite pour la première fois par Reed Rollins. Son nom de Torulosa dérive de l’adjectif néolatin torulosus, a, um, qui est formé sur le latin classique torulus, «petit bourrelet», et signifie «doté de petits renflements».

Localisation et caractères physiques       Cette espèce a été décrite pour la première fois par en 1983 par Reed Rollins d’après un échantillon collecté dans le nord-ouest du Wyoming.        Voici comment avait été catalogué l’échantillon en question, dont nous donnons ci-dessus une photographie partielle:   DESCURAINIA RICHARDSONII (Sweet) Schutz ? — Northwestern FREMONT COUNTY, Wind River Range, 2 miles northwest of Brooks Lake. 10,000 ft. Steep, rocky slopes at the base of cliffs. — July 8, 1966. — Richard W. Scott — N°761.         Rollins a proposé d’y reconnaître une nouvelle espèce de Descurainia, because of the branching habit, short stature, closely appressed but flaring torulose siliques, and extremely short pedicels.         Voici la deuxième étiquette que porte maintenant l’échantillon:   NEW YORK BOTANICAL GARDEN — ISOTYPE — Descurainia torulosa Rollins — J. Arnold Arbor. 64 : 499. 1983 — Determined by Noel H. Holmgren — 10 Novembre 1999.      L’espèce en question a été proposée pour être rangée en 1990 sur la liste des espèces en voie de disparition: on n’en comptait plus en tout qu’un millier d’exemplaires. Elle est aujourd’hui connue dans deux zones du Wyoming nettement séparées l’une de l’autre, au Nord et au Sud. On s’est d’ailleurs demandé s’il s’agissait de deux espèces distinctes. On a également suggéré qu’il pourrait ne s’agir que d’une variété locale de Descurainia Richardsonii (alias Descurainia Incana). Pour trancher cette question délicate, des analyses génétiques ont été opérées, dont le compte-rendu est en ligne; mais elles n’ont pas permis d’arriver à une pleine certitude (hormis le fait que les deux populations séparée dont on a parlé ne forment bien qu’un seul groupe).        D’une manière générale, selon Jerald S. Bricker, qui a conduit ces recherches, il semble qu’il faille réviser complètement la taxonomie des Descurainia du Nord-Ouest américain, tâche à laquelle il semble décidé à s’atteler.

     Bernard GINESTE [éd.], «Descurainia torulosa (plante endémique du Wyoming)» in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cse-descurainia-torulosa.html, 2003. 

     R.C. ROLLINS, «Studies in the Cruciferae of Western North America», in Journal of the Arnold Arboretum 63 (1983), pp.  591-610. 

     R.D. DORN, Report on the status of Descurainia torulosa, a candidate Threatened species. Report prepared for the US Fish and Wildlife Service by Mountain West Environmental Services, 1989, spc.byu.edu/WNAN/wnanv60n4/pages/wnanv60n4a09.pdf, en ligne en 2003. 

     Jerald S. BRICKER, Gregory K. BROWN and Tricia L. PATTS LEWIS, «Status Of Descurainia Torulosa (Brassicaceae)», in Western North American Naturalist 60/4 (October 2000), pp. 426-432, dont une édition en ligne au format PDF, spc.byu.edu/WNAN/wnanv60n4/pages/wnanv60n4a09.pdf, en ligne en 2003. 

     NEW YORK BOTANICAL GARDEN, «Brassicaceae. Descurainia torulosa Rollins (Isotype)», scisun.nybg.org:8890/searchdb/owa/wwwcatalog.detail_list?this_id=1971996, en ligne en 2003 [dont notre image est un extrait]. 

     CAMERON UNIVERSITY, «Faculty Profile: Jerald S. Bricker. Specialization: Systematics, Horticulture, Plant Disease», www.cameron.edu/~jeraldbr/bricker/bricker.html, 2001 (en ligne en 2003).