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AVERTISSEMENT: Les quelques pages que le Corpus Étampois consacre aux Descurainies sont pour l’instant un vaste brouillon sans prétention scientifique (à cet égard, il faut prendre l’expression Corpus scientifique en un sens très large du mot et avec beaucoup d’indulgence), vu que leur auteur-compilateur n’a pas la formation requise de botaniste pour en faire une œuvre de référence. On s’y efforce à la rigueur mais c’est plutôt pour l’heure une sorte de poème, qui attend les remarques et les améliorations que voudront bien lui donner d’hypothétiques bonnes volontés. Et la peste soit des esprits chagrins dont elles pourraient nourrir la bile! Merci d’y relever toutes les erreurs ou lacunes que vous y trouveriez pour nous les faire connaître. |
Le grand-père maternel de Jean-Étienne Guettard (1719-1791)
s’appelait François Descurain,
et c’était un apothicaire étampois (1658-1740). Esprit curieux,
et correspondant des plus grands savant parisiens, comme Jussieu, il composa
une Flore latine des environs d’Étampes, qui, après
sa mort, fut mise en français et publiée par son petit-fils.
En 1840, Webb et Berthelot, dans leur célèbre Histoire Naturelle des Îles Canaries, créèrent le genre Descurainia, en hommage au pharmacien étampois qui avait si bien décrit le sisymbre sagesse, alias sagesse des chirurgiens, autre représentant de ce genre végétal. Depuis cette époque héroïque de la science botanique naissante, on a reconnu de nombreuses nouvelles espèces de ce genre. L’une de ces espèces, découverte seulement dans la seconde moitié du XXe siècle, existe seulement dans la Gran Canaria, c’est la Descurainia Artemisioides. |
Regnum: Plantae — Phyllum: Spermatophyta — Subphyllum: Magnoliopsidae (Angiospermae) — Classis: Magnoliopsidae (Dicotyledonae) — Subclassis: Rosidae — Superordo: Violanae — Ordo: Capparales — Familia: Brassicacea (Cruciferae) — Genus: Descurainia — Species: Artemisioides
L’auteur de cette espèce est le botaniste suédois E. R. Sventenius,
mort en 1973 d’un accident de la route juste devant le jardin botanique
qu’il avait fondé en 1952 dans la Gran Canaria. Le nom Artemisioides
qu’il a donné à notre plante dérive de l’adjectif
néolatin astemisioides, a, um, formé avec le suffixe
d’origine grecque -oides, qui indique la similitude, et il signifie:
«qui a l’apparence d’appartenir au genre botanique Artemisia»
(Au moins deux plantes australiennes portent le même nom, la Phacelia
Artemisioides et la Senna Artemisioides).
Les données en ligne sur cette plante sont minimes. Cette Descurainia
est une plante endémique de la Grande Canarie (Gran Canaria):
c’est-à-dire qu’elle n’existe nulle part ailleurs. L’archipel canarien,
malgré sa superficie totale fort réduite (7,500 km²)
ne contient pas moins de 550 espèces de plantes endémiques,
qui représentent plus du quart de sa flore.
ANONYME, «Spermatophyta», in Herbarium Hamburgense, http://www.biologie.uni-hamburg.de/ialb/herbar/hbg_s2.htm (en ligne en 2003). José GARCIA CASANOVA [Biologist, Environmental Policy Office], «Flora of the archipelago included in the Catalogue of Endangered Species in the Canary Islands», in Medio Ambiente CANARIAS. Magazine of the Regional Ministry for Territorial Policy and the Environment, http://www.gobcan.es/medioambiente/eng/revista/2001/21/266, 2001 (en ligne en 2003).
JARDIN BOTÁNICO CANARIO VIERA Y CLAVIJO, «Eric R. Sventenius»,
«Algo de Historia» & «El Jardín Botánico
Actual», in Jardin Botánico Canario Viera y Clavijo,
http://www.step.es/jardcan/Sventenius.htm,
http://www.step.es/jardcan/pagina1.htm
& http://www.step.es/jardcan/pagina2.htm,
en ligne en 2003.
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