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AVERTISSEMENT: Les quelques pages que le Corpus Étampois consacre aux Descurainies sont pour l’instant un vaste brouillon sans prétention scientifique (à cet égard, il faut prendre l’expression Corpus scientifique en un sens très large du mot et avec beaucoup d’indulgence), vu que leur auteur-compilateur n’a pas la formation requise de botaniste pour en faire une œuvre de référence. On s’y efforce à la rigueur mais c’est plutôt pour l’heure une sorte de poème, qui attend les remarques et les améliorations que voudront bien lui donner d’hypothétiques bonnes volontés. Et la peste soit des esprits chagrins dont elles pourraient nourrir la bile! Merci d’y relever toutes les erreurs ou lacunes que vous y trouveriez pour nous les faire connaître. |
Le grand-père maternel de Jean-Étienne Guettard (1719-1791)
s’appelait François Descurain,
et c’était un apothicaire étampois (1658-1740). Esprit curieux,
et correspondant des plus grands savant parisiens, comme Jussieu, il composa
une Flore latine des environs d’Étampes, qui, après
sa mort, fut mise en français et publiée par son petit-fils.
En 1836, Webb et Berthelot, dans leur célèbre Histoire Naturelle des Îles Canaries, créèrent le genre Descurainia, en hommage au pharmacien étampois qui avait si bien décrit le sisymbre sagesse, alias sagesse des chirurgiens, autre représentant de ce genre végétal. Depuis cette époque héroïque de la science botanique naissante, on a reconnu de nombreuses nouvelles espèces de ce genre. L’une de ces espèces est endémique au Brésil et en Argentine, c’est la Descurainia Appendiculata. |
Regnum: Plantae — Phyllum: Spermatophyta — Subphyllum: Magnoliopsidae (Angiospermae) — Classis: Magnoliopsidae (Dicotyledonae) — Subclassis: Rosidae — Superordo: Violanae — Ordo: Capparales — Familia: Brassicaceae (Cruciferae) — Genus: Descurainiae — Species: Appendiculata.
L’auteur de cette espèce m’est inconnu; le nom Appendiculata
qu’il lui a donné dérive de l’adjectif néolatin appendiculatus,
a, um, «doté d’un petit, ou de petits appendices».
On trouve sur la toile une étude qui s’efforce d’établir, au bénéfice des médecines allergologues et des apiculteurs, «le calendrier de floraison des espèces fréquentes dans la cité de Rosario, dans la province de Santa Fe en Argentine». Cette étude, portant sur 80 espèces, entre juillet 1997 et juin 1998, signale, par le fait même qu’elle l’étudie, la présence notable de Descurainia Appendiculata, dans cette zône, à 32º 56´ 37´´ de latitude Sud et 60º 39´ 17´´ de longitude Ouest, sur les rives du río Paraná. Le climat y est chaud et humide, avec des valeurs moyennes annuelle de 980 mm de précipitations, une température moyenne de 16,9ºC et des vents assez fréquents, alors que la végétation de cette zone d’étude est essentiellement constituée d’espèces cultivées sur la voie publique et dans les jardins privés. On y trouve également une étude de paléoclimatologie, qui recherche dans le sol des rives du Parana supérieur, au Brésil, les traces de changements climatiques dans cette zone. On relève pour ce faire la fréquence de certains pollens à différents niveaux de profondeur et on examine sil se présente des variations sensibles qui indiqueraient qu’il y a bien eu là, comme on le suppose, des alternances de climat secs et humides pendant l’Holocène, c’est-à-dire depuis la dernière glaciation, il y a 16 000 ans. La fréquence du pollen de Descuraina Appendiculata est l’un des éléments pris en compte pris en compte.
María LUSARDI, Ángel SCANDIZZI, Jorge McCARGO, Martha GATTUSO, Susana GATTUSO, Ledit ARDUSSO & Carlos CRISCI, «Calendario de floración de especies frecuentes en la ciudad de Rosario (Santa Fe), Argentina», in Archiv. Alergia Inmunol. Clin. 32/3 (Agosto-Octubre 2001), pp. 93-97, dont une édition en ligne au format PDF, http://www.archivos.alergia.org.ar/32001/32%203%20E.pdf, en ligne en 2003.
Alejandro A. SANDI, Luisa M. ANZÓTEGUI & Silvina S. GARRALLA
[Facultad de Ciencias Exactas y Naturales y Agrimensura de Corrientes,
Argentina], «Estudio Palinológico del Holoceno en la planicie
de inundación del río Paraná Superior, Estado de Paraná,
Brasil» [page web au format PDF], http://www.unne.edu.ar/cyt/2001/6-Biologicas/B-046.pdf
(en ligne en 2003).
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