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AVERTISSEMENT: Les quelques pages que le Corpus Étampois consacre aux Descurainies sont pour l’instant un vaste brouillon sans prétention scientifique (à cet égard, il faut prendre l’expression Corpus scientifique en un sens très large du mot et avec beaucoup d’indulgence), vu que leur auteur-compilateur n’a pas la formation requise de botaniste pour en faire une œuvre de référence. On s’y efforce à la rigueur mais c’est plutôt pour l’heure une sorte de poème, qui attend les remarques et les améliorations que voudront bien lui donner d’hypothétiques bonnes volontés. Et la peste soit des esprits chagrins dont elles pourraient nourrir la bile! Merci d’y relever toutes les erreurs ou lacunes que vous y trouveriez pour nous les faire connaître. |
Le grand-père maternel de Jean-Étienne Guettard (1719-1791)
s’appelait François Descurain,
et c’était un apothicaire étampois (1658-1740). Esprit curieux,
et correspondant des plus grands savant parisiens, comme Jussieu, il composa
une Flore latine des environs d’Étampes, qui, après
sa mort, fut mise en français et publiée par son petit-fils.
En 1840, Webb et Berthelot, dans leur célèbre Histoire Naturelle des Îles Canaries, créèrent le genre Descurainia, en hommage au pharmacien étampois qui avait si bien décrit le sisymbre sagesse, alias sagesse des chirurgiens, autre représentant de ce genre végétal. Depuis cette époque héroïque de la science botanique naissante, on a reconnu de nombreuses nouvelles espèces de ce genre. La plus lointaine pousse sur les plages de la Terre de Feu, face au continent antarctique: c’est la Descurainia Antarctica, dont se nourrissaient les Onas de la Terre de Feu. |
Regnum: Plantae — Phyllum: Spermatophyta — Subphyllum: Magnoliopsidae (Angiospermae) — Classis: Magnoliopsidae (Dicotyledonae) — Subclassis: Rosidae — Superordo: Violanae — Ordo: Capparales — Familia: Brassicacea (Cruciferae) — Genus: Descurainia — Species: Antarctica
Croissance annuelle de 8 cm. Les graines germent d’août à
septembre. Les fleurs sont hermaphrodites (c’est-à-dire qu’elles
ont des organes mâles et femelles): la plante se fertilise elle-même.
Elle accepte toute sorte de sols, notamment près du rivage. Des
scientifiques anglais supposent qu’elle pourrait parfaitement pousser chez
eux, semée au printemps.
D. M. MOORE, Flora of Tierra del Fuego, Anthony Nelson, 1983 [Ouvrage de référence pour cettte partie de l’Amérique du Sud. Excellentes informations sur l’habitat et quelques notes sur l’utilisation des plantes]. PLANTS FOR A FUTURE [Angleterre], «Descurainia antarctica» [page web], in Plants for a Future. A ressource Centre for edible and other useful plants, http://www.scs.leeds.ac.uk/cgi-bin/pfaf/arr_html?Descurainia+antarctica&CAN=LATIND, 1997-2000 (en ligne en 2003).
Raúl MARTINEZ CROVETTO, «Estudios neobotánicos. Nombres
de plantas
Dr Jorge Rubén ALONSO [Médico. Presidente de la Asociación
Argentina de Fitomedicina. Miembro Titular de la Sociedad Argentina de
Antropología Médica. Director docente del 1er. Curso de Actualización
en Fitomedicina en el Colegio de Médicos de Avellaneda (Buenos Aires)
y de los Cursos de Actualización de Colegios Farmacéuticos
de la Prov. de Buenos Aires. Miembro de la Red Iberoamericana de Productos
Fitoterápicos y Naturales (Riprofito-CYTED], Utilización
de Plantas Medicinales por los Indios Onas [page web], http://www.plantasmedicinales.org/etno/etno5.htm,
en ligne en 2002.
Esteban IERARDO, « Onas que nunca más estrarán»,
in Indios des Norte y del Sur, http://www.temakel.com/losonasqueyanuncamasestara.htm,
2001 (en ligne en 2003).
Larry MITICH, «Pinole», in Bouncing bet, Tansy-Mustard, Common reed, Common Milkweed, Turkey mullien, Common Yarrow, http://www.wssa.net/subpages/weed/weedstoday/several9d.htm (en ligne en 2003). [Les amérindiens de Californie recueillaient et traitaient pareillement les graines de Descurainia Pinnata pour en tirer la farine appelée pinole, pratique apparemment d’origine aztèque; d’où le dessin ci-dessus, emprunté à cette page]. |
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