Corpus Scientifique Étampois
 
M. C. Romanczuk 
Descurainia Altoandina
[descurainie altoandine]
 1984 (?) 
 
     AVERTISSEMENT: Les quelques pages que le Corpus Étampois consacre aux Descurainies sont pour l’instant un vaste brouillon sans prétention scientifique (à cet égard, il faut prendre l’expression Corpus scientifique en un sens très large du mot et avec beaucoup d’indulgence), vu que leur auteur-compilateur n’a pas la formation requise de botaniste pour en faire une œuvre de référence. On s’y efforce à la rigueur mais c’est plutôt pour l’heure une sorte de poème, qui attend les remarques et les améliorations que voudront bien lui donner d’hypothétiques bonnes volontés. Et la peste soit des esprits chagrins dont elles pourraient nourrir la bile! Merci d’y relever toutes les erreurs ou lacunes que vous y trouveriez pour nous les faire connaître.
    
     Le grand-père maternel de Jean-Étienne Guettard (1719-1791) s’appelait François Descurain, et c’était un apothicaire étampois (1658-1740). Esprit curieux, et correspondant des plus grands savant parisiens, comme Jussieu, il composa une Flore latine des environs d’Étampes, qui, après sa mort, fut mise en français et publiée par son petit-fils.    
     En 1840, Webb et Berthelot, dans leur célèbre Histoire Naturelle des Îles Canaries, créèrent le genre Descurainia, en hommage au pharmacien étampois qui avait si bien décrit le  sisymbre sagesse, alias sagesse des chirurgiens, autre représentant de ce genre végétal.  
     Depuis cette époque héroïque de la science botanique naissante, on a reconnu une vingtaine d’espèces de ce genre. L’une pousse dans la Cordillère des Andes, c’est la Descurainia Altoandina.
 
   
La Descurainie Altoandine
     
  
Place dans la classification botanique et dénomination

     Regnum: Plantae — Phyllum: Spermatophyta — Subphyllum: Magnoliopsidae (Angiospermae) — Classis: Magnoliopsidae (Dicotyledonae) —  Subclassis: Rosidae — Superordo: Violanae — Ordo: Capparales — Familia: Brassicaceae (Cruciferae) — Genus: Descurainiae — Species: Altoandina  

     L’auteur de cette espèce est M. C. Romanczuk, que ses publications paraissent désigner comme un botaniste argentin spécialiste des Cruciferae; le nom Altoandina qu’il a donné  à cette Descurainia dérive de l’adjectif néolatin altoandinus, a, um, «relatif aux régions les plus élevées des Andes». La toile mentionne un article de cet auteur qui est sans doute celui où il a créé le genre, et qui a paru dans la revue Hickenia en 1984, intitulé «Nouvelles espèces du genre Descurainia».   
  
  

Localisation et caractères physiques 

Descurainia Altoandina (© Instituto de Botánica Darwinion)Descurainia Altoandina (© Instituto de Botánica Darwinion)     Les exemplaires ci-contre photographiés ont été collectés par O. Boelcke le 27 janvier 1964 (rappelons que c’est alors l’été dans ces régions australes), dans la région de Neuquén, département de Chos Malal (cajón del Ayo. del Cruce), par 36° 43' de latitude Sud et 70° 23' de longitude Ouest, et à 2500 mètres d’altitude.  
     Ils sont conservés à l’Instituto de Botánica Darwinion , qui relève de l’Académie des Sciences de la République d’Argentine. C’est tout ce que nous savons pour l’instant.  
  
     

Bibliographie

     M. C. ROMANCZUK, «New species of the genus Descurainia (Cruciferae)», in Hickenia 2/5 (1984), pp. 27-32.  
    
     INSTITUTO DE BOTÁNICA DARWINION, «Descurainia altoandina Romanczuk» [page web], http://www.darwin.edu.ar/Tipos/D/des-alt-001.htmhttp://www.darwin.edu.ar/Tipos/D/des-alt-002.htm, en ligne en 2003  
 

     Sources: La Toile en décembre 2002. Voir la bibliographie.
 
 
 
Autres espèces du genre Descurainia
 
 
Explicit
 
 
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