Aurélien Scholl
Un exorcisme en 1890
satire de l’aristocratie catholique étampoise
Qui aime bien châtie
bien. Aurélien Scholl, prince de la critique, bel esprit parisien,
était tombé sous le charme d’Étampes, où il
finit par se retirer, à une date qui reste à déterminer.
Il y passait l’été dès avant 1892, et finit même
par s’y faire élire conseiller municipal, en 1896. Il se moque ici
de l’aristocratie catholique de province, spécialement étampoise.
Nous avons déjà réédité
une autre
bouffonnerie étampoise d’Aurélien Scholl, en date de 1880, où il s’inspirait de la convocation
de Guy de Maupassant devant le tribunal d’Étampes après la
publication d’un poème licencieux.
Bernard Gineste, décembre
2016
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UN EXORCISME EN 1890 |
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La
scène représente un salon dans une maison qui n’est pas située
rue Saint-Antoine (1).
PERSONNAGES DIVERS.
FEMMES DU MONDE.
HOMMES SÉRIEUX.
QUELQUES HYPOCRITES.
UN PRÊTRE ET DES DOMESTIQUES.
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(1) Cette allusion
burlesque est très énigmatique, mais s’explique peut-être
par l’existence de boiseries peintes du XVIIIe siècle dans l’ancienne
armurerie étampoise du n°21 rue Saint-Antoine, en face du collège,
et où s’est établi depuis peu le théâtre des Grands
Solistes de Romain Bouteille. On y voyait notamment une jeune fille poursuivie
par quelqu’un qui voulait lui administrer un clystère. Précisément
celui qui est ici censé administrer l’exorcisme s’appelle l’abbé
Dulcify, ce qui fait penser au clystère dulcifiant que Saganarelle
voudrait administrer à la belle nourrice Jacqueline du Médecin
malgré lui de Molière. On peut donc penser que cette fantaisie
burlesque a été imaginée par Aurélien Schol lors
de l’un de ses séjours au château de Valnay, après un
passage dans cette armurerie (B.G.).
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SCÈNE PREMIÈRE
MADAME DE BELLEPELOUSE, LE BARON DE SAINT-GALMIER,
LE DOCTEUR BRÉCHARD, MADAME DE HAUT-FAUCON.
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Oui, madame, c’est une idée qui m’est venue...
Ayant appris qu’une jeune paysanne des environs d’Étampes était
possédée du démon, j’ai fait venir cette fille, et c’est
ici, en plein salon, qu’elle sera exorcisée par l’abbé Dulcify
(2).
LE DOCTEUR.
— Comment peut-on savoir si elle est possédée du démon?
C’est peut-être une épileptique?
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(2) Cf Le Médecin
imaginaire: “Cette grande santé est à craindre : et il
ne sera mauvais de vous faire quelque petite Saignée amiable, de vous
donner quelque petit clystère dulcifiant.”
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MADAME DE HAUT-FAUCON. — Ah! docteur, toujours voltairien!
LE BARON DE SAINT-GALMIER. — J’ai vu cette malheureuse... elle
se contorsionne... elle pousse des hurlements... elle porte la main à
sa gorge en disant: «Là! c’est là!...» puis elle
se frappe la poitrine et ajoute: «Ici, maintenant!...» Cela n’est
pas naturel. Ma grand’mère m’a raconté qu’elle avait vu pareille
chose vers la fin de Louis quinzième de France (3).
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(3) Une des favorites les plus connues
de Louis XV a été madame de Choiseul-Beaupré:
faut-il y voir la source du nom burlesque de madame Bellepelouse?
(B.G.
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MADAME DE BELLEPELOUSE. — J’ai pensé que le spectacle d’un
exorcisme ne pouvait être que salutaire à cette époque
d’indifférence et de scepticisme.
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SAINT-GALMIER. — Où l’on refuse de croire aux apparitions!
(4)
LE DOCTEUR.
— Même quand elles sont certifiées par un témoin digne
de foi comme une petite gardeuse d’oies ou un ramasseur de bouse de vache!
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Mais, dites-moi, toute belle, cet abbé Dulcify n’est-il
pas bien jeune pour être admis ainsi dans notre intimité?
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Qu’importe son âge? Il est charmant, c’est tout
ce que je sais. Et des mains blanches, potelées... On dirait des mains
de femme... Il est bien fait pour toucher les cœurs!
UNE FEMME
DE CHAMBRE. — Madame la comtesse!
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Qu’est-ce que c’est?
LA FEMME
DE CHAMBRE. — C’est une mendiante avec trois enfants... On lui a dit qu’il
y avait chez madame une soirée de charité, et elle se recommande
aux bontés de madame.
SAINT-GALMIER.
— On ne quêtera qu’après la cérémonie.
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Dites-lui que j’ai mes pauvres.
LE DOCTEUR.
— C’est drôle; tout le monde a ses pauvres, et les pauvres n’ont personne!...
(A la femme
de chambre.) Tenez... donnez cent sous à cette femme de la part
d’un voltairien.
SAINT-GALMIER,
à part. — Que cet homme est commun!
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(4) Allusion probable aux
apparitions de Lourdes en 1858, qui drainent désormais des foules
de pélerins et sucitent la controverse et les railleries des anticléricaux.
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SCÈNE II
LES MÊMES, UN DOMESTIQUE
LE DOMESTIQUE, annonçant. — Madame la marquise de
Calomel et mademoiselle Ildegonde de Calomel!... madame la duchesse de Laroche-Abrutie!...
M. Peroxyde de Manganèse! (5)
SAINT-GALMIER, bas. — Qu’est-ce que c’est que celui-là?
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Nouvelle noblesse!
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(5) Le peroxyde de manganèse,
autrefois appelé magnésie noire, était spécialement
employé au XIXe siècle pour préparer l’oxygène
et le chlore, ainsi que pour la fabrication du verre et la peinture sur verre.
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LE DOCTEUR. — Les salons sont déjà remplis de monde...
LA MARQUISE
DE CALOMEL. — Que de toilettes pour un acte si grave!
SAINT-GALMIER.
— En effet, on manque un peu de recueillement...
LE DOCTEUR.
— Le respect s’en va!
SAINT-GALMIER.
— Vous croyez rire? c’est pourtant la triste vérité. Mon père,
le comte de Saint-Galmier, était tellement façonné au
respect qu’un jour, étant entré dans une chambre où
se trouvait un habit de ministre sur un porte-manteau, il n’osa pas lever
les yeux assez haut et s’exprima pendant dix minutes dans les termes les
plus respectueux, sans s’apercevoir que le ministre n’avait pas de tête.
LE DOCTEUR.
— Oh! ce sont de ces choses dont on s’aperçoit toujours trop tard.
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SCÈNE III
LES MÊMES, L’ABBÉ
DULCIFY
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Vous voilà, monsieur l’abbé, asseyez-vous
donc!
L’ABBÉ.
— Madame la comtesse, madame la marquise, madame la duchesse, monsieur le
baron, je suis votre serviteur.
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Vous paraissez ému.
L’ABBÉ
DULCIFY. — En entrant dans ces salons, la chaleur m’a surpris. |
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MADAME DE BELLEPELOUSE. — Voulez-vous quelques gouttes de l’élixir
de la mère Marie-Joséphine de la Miséricorde? (6)
L’ABBÉ
DULCIFY. — Merci, je sors de table.
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Pardon, monsieur l’abbé, ma question est peut-être
indiscrète. Avez-vous déjà exorcisé?
L’ABBÉ.
— Très souvent, madame. Pendant mon séjour dans le Midi, je
n’ai fait que cela... J’en étais fatigué.
SAINT-GALMIER.
— Mais enfin, qu’est-ce au juste que l’exorcisme?
L’ABBÉ.
— C’est la cérémonie par laquelle on chasse les démons
des corps qu’ils obsèdent ou qu’ils habitent. Nous avons les exorcismes
ordinaires, qui se font sur les lieux et les personnes, et les exorcismes
extraordinaires, qui ont lieu sur les orages, les animaux malfaisants, les
épidémies...
MADAME
DE CALOMEL. — Nous n’avons ce soir qu’un exorcisme ordinaire?
L’ABBÉ.
— Ordinaire, oui, madame.
MADAME
DE CALOMEL. — C’est fâcheux.
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(6) Allusion probable à
l’élixir du révérend père Gaucher des moines
prémontrés de Saint-Michel de Frigolet,
rendu célèbre par un conte d’Alphonse Daudet intégré
à ses Lettres de mon moulin (B.G.).
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SAINT-GALMIER. — M. Édouard Drumont (7) viendra-t-il?
L’ABBÉ. — Non. Il est à Étretat. Le skating
(8) l’a beaucoup fatigué, et il m’a dit: «Ma foi, je vais piquer
une tête!»
MADAME DE BELLEPELOUSE. — Quelles mesures faut-il prendre pour
les boissons?
L’ABBÉ. — On peut faire circuler des rafraîchissements
dès à présent, puis après l’exorcisme seulement.
MADAME DE BELLEPELOUSE, sonnant. — Faites servir
le thé et la limonade!
L’ABBÉ. — Je vous demande la permission d’aller voir le
sujet.
SAINT-GALMIER. — La jeune fille est dans la lingerie; je vais
vous y conduire.
L’ABBÉ. — Comment se nomme-t-elle? |
(7) Édouard
Drumont (1844-1917), alors directeur du journal Le Monde, et auteur
d’un succès de librairie antisémite, La France juive,
1886. (B.G.).
(8) Patin à roulettes. En d’autres termes,
Drumont faisait du patin à roulettes près des célèbres
falaises d’Étretat, d’où il a eu la bonne idée de se
jeter à la mer (B.G.).
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MADAME DE BELLEPELOUSE. — Dorothée-Caroline Berlibois,
née à Étampes le 14 juillet 1867 (9).
L’ABBÉ.
— Parfait.
Il sort avec Saint-Galmier.
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(9) Cette fantaisie burlesque
ne semble viser personne en particulier. Aucune Étampoise en tout
cas n’est née ce jour-là (B.G.).
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SCÈNE IV
LES MÊMES, moins
l’abbé. INVITÉS, CURIEUX, DAMES DÉCOLLETÉES
MADAME DE CALOMEL. — M. Dulcify est vraiment un homme d’un grand
mérite.
M. DE MANGANÈSE. — Avez-vous lu ses ouvrages dans la Bibliothèque
de la jeunesse de Tours? (10)
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(10) Allusion à
la Bibliothèque de la jeunesse chrétienne alors éditée
à Tours par Alfred Mame (1811-1893) et de rayonnement national (B.G.).
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MADAME DE CALOMEL. — Non.
MADAME DE HAUT-FAUCON. — Achetez ça tout de suite,
c’est charmant: Marie ou les Deux Agneaux de ma mère... On
a tout le temps la larme à l’œil... Puis, Assez de crimes ou la
Lassitude, et enfin son dernier volume: Alphonse ou le Malheur de
s’exagérer ses devoirs (11).
MADAME DE CALOMEL. — J’aurai tout ça demain.
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(11) Titre
imaginé et discuté par le dramaturge mondain Théodore
Leclercq (1777-1851) dans l’un de ses Proverbes dramatiques,
à savoir L’Enseignement mutuel, composé et joué
en 1836 (B.G.).
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SCÈNE V
LES MÊMES, L’ABBÉ,
SAINT-GALMIER, CAROLINE LA POSSÉDÉE
MADAME DE BELLEPELOUSE. — Entrez, mon enfant, n’ayez
pas peur.
CAROLINE. — Oh! oh! . . . là! là!
Elle s’arrête et pleure. Stupeur générale.
Le silence est tel qu’on pourrait entendre payer un coupon de la Rente turque
(12).
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(12) Pendant toute la
deuxième moitié du XIXe siècle, l’Empire ottoman emprunte
sur les marchés européens mais par suite d’une gestion calamiteuse
n’est pas capable le plus souvent de rembourser les intérêts
de ces emprunts: les coupons de la rente turque ne sont pas honorés
(B.G.).
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SAINT-GALMIER.
— Appuyez-vous sur moi... Nous vous sauverons!
CAROLINE. — Oh! hu!... (Elle frappe du pied comme
Gustave Claudin quand il a mal aux dents.)
LE DOCTEUR. — Voulez-vous permettre?
L’ABBÉ. — Quoi donc, monsieur?
LE DOCTEUR. — Que j’examine cette jeune fille.
L’ABBÉ. — La science est présomptueuse,
monsieur le docteur.
LE DOCTEUR.
— Oh! c’est pure curiosité... Prêtez-moi une lampe!
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Docteur, prenez garde à ce que vous allez faire!
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Vous assumez une bien grande responsabilité...
LE DOCTEUR.
— Approchez, jeune fille!
CAROLINE.
— Oh! oh!... bien mal!
SAINT-GALMIER.
— On ne se doute pas des ravages que peut causer un démon dans le
corps d’une femme!
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Dites donc, vous, vous pourriez être poli!
M. DE
MANGANÈSE. — Comme elle est maigre et pâle! elle fait peine
à voir.
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — Il y a plusieurs semaines qu’elle ne peut rien prendre...
ni viande, ni pain; on la nourrit de lait et de bouillon.
SAINT-GALMIER.
— C’est épouvantable.
MADAME
DE HAUT-FAUCON. — Sait-on le nom du démon par lequel elle est hantée?
MADAME
DE BELLEPELOUSE. — On a cru tout d’abord que c’était Astaroth... mais,
réflexion faite, on pense que c’est Baalim (13).
SAINT-GALMIER.
— Quel gredin que ce Baalim!...
M.
DE MANGANÈSE. — Si je le tenais, je lui ferais passer un mauvais quart
d’heure.
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(13) Astaroth et Baalim
sont au départ des noms hébraïques de divinités
au pluriel, respectivement féminines (Astaroth, pluriel d’Astarté)
et masculines (Baalim, pluriel de Baal), extraits de la Bible
au Premier livre des Rois, VII, 3: “Ôtez du
milieu de vous les Dieux étrangers, les Baalim
et les Astaroth”; mais en démonologie classique, ces noms deviennent
ceux de deux démons particuliers (B.G.).
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MADAME DE HAUT-FAUCON. — Mais qui dit que c’est lui?
SAINT-GALMIER. — On n’en est pas sûr... cependant on a cru
reconnaître sa manière.
LE DOCTEUR, à Caroline. — Ouvrez la bouche... Bien.
(Il examine le sujet.)
CAROLINE. — Hou! hou.!... là!
Le docteur lui appuie deux doigts sur l’estomac.
CAROLINE, poussant des cris affreux. — Ah! ah!... Oui,
oui.
LE DOCTEUR, froidement. — Cette jeune fille a avalé
une fourchette.
L’ABBÉ
DULCIFY. — Monsieur, quelle est cette plaisanterie?
LE DOCTEUR. — Astaroth n’a rien à voir à tout ceci.
CAROLINE. — Ah!
LE DOCTEUR. — N’est-ce pas que c’est une fourchette?
CAROLINE, faisant signe de la tête. — Oui, oui.
LE DOCTEUR. — Il faut aller vous coucher, et demain matin je viendrai
avec un de mes collègues qui vous enlèvera ça.
SAINT-GALMIER. — Quel collègue?
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LE DOCTEUR. — Le chirurgien Labbé (14).
TOUS.
— Ah! vous voyez bien!
L’ABBÉ
DULCIFY. — Lui ou moi, peu importe. Rendons grâce, mesdames. Il y a
des cas où le démon prend la forme d’une fourchette.
Aurélien Scholl.
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(14) Allusion à un
chirurgien alors célèbre, Léon Labbé (1832-1916
(B.G.)
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Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue.
Any criticism or contribution welcome.
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BIBLIOGRAPHIE
PROVISOIRE
Scholl vu par Gill
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Édition
Aurélien
SCHOLL (1833-1902), «Un exorcisme en 1890», in Supplément
littéraire de La Lanterne 390 (8 juin 1890), p. 2.
Aurélien
SCHOLL (1833-1902), «Un exorcisme en 1890», in Le
Progrès illustré. Supplément littéraire du Progrès
de Lyon 2/6 (dimanche 25 janvier 1891), pp. 6-7.
Bernard GINESTE,
«Aurélien Scholl: Un exorcisme en 1890 (satire de l’aristocratie catholique étampoise, 1890)»,
in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cle-19-scholl1890exorcisme.html, 2016.
Aurélien Scholl
au pays d’Étampes
Bernard GINESTE,
«Aurélien Scholl: Deux ans de prison (satire du tribunal d’Étampes, février 1880)»,
in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cle-19-scholl1880deuxansdeprison.html, 2008.
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la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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