Corpus Littéraire Étampois
 
 
Jean-Antoine Roucher & François-Joseph Gossec
Hymne funèbre 
& Chant de triomphe
[pour la fête civique en l’honneur du maire d’Étampes]
 
3 juin 1792
 
 
 Prieur: la fête civique du 3 juin 1792
 
     Le Corpus Étampois ne manquera pas de mettre en ligne de nombreux documents relatifs à l’affaire Simmoneau, qui mit Étampes au centre de l’actualité politique, en ces mois de mai et juin 1792. 
     Voici les deux morceaux qui ont été exécutés au Champ-de-Mars, le 3 juin 1792, à la mémoire et à la gloire du maire d’Étampes: HYMNE FUNÈBRE et CHANT DE TRIOMPHE. Les paroles en étaient d’un poète alors fameux, Roucher. Elles avaient été mises en musique par le compositeur non moins fameux Gossec. 
     Nous donnons ici, outre le texte de ces chants, deux notices sur ROUCHER, l’une de GODEFROY et l’autre de GÉRUZEZ, plus quelques informations sur GOSSEC, compositeur un peu oublié. 
 
 
HYMNE FUNÈBRE
 
          Gémis et pleure sur ton crime, 
          O toi qu’ont trompé les méchants; 
          Gémis: qui prends-tu pour victime? 
          Sur qui frappent tes coups sanglants?  
          Ils succombent sous ta furie, 
          Les magistrats choisis par toi. 
      Simonneau! Simonneau! Tu meurs, et la patrie 
                         S’écrie: 
          O jour de sang! O jour impie!  
      L’homicide a souillé l’écharpe de la loi.
 
CHANT DE TRIOMPHE
 
                Salut et respect à la loi!
      Honneur au citoyen qui lui reste fidèle!
      Triomphe au magistrat qui sut mourir pour elle! 
                Salut et respect à la loi!
                Qu’on la chérisse, qu’on la craigne;
                               Elle règne
                    Par l’amour et par l’effroi.
      Nouveau peuple français, marche sous son enseigne;
      La sainte liberté va marcher avec toi. 
       
     Source: Léon Marquis, Les rues d’Étampes et ses monuments, 1881, p. 139 (tiré du Journal de Paris du 3 juin 1792). Saisie: Bernard Gineste, juillet 2001.
 
 
     
Frédéric Godefroy
[Histoire de la littérature française, 1879]
 
JEAN-ANTOINE ROUCHER
(1745-1794)

  
     Roucher, après de sérieuses études chez les Jésuites de Montpellier, sa ville natale, vint à Paris où quelques pièce fugitives le firent connaître avantageusement. Un poème sur le mariage du Dauphin avec Marie-Antointette d’Autriche lui valut la protection de Turgot, qui le tira de la misère où il avait longtemps langui (1), en le nommant receveur des gabelles à Montfort-l’Amaury. Il employa ses loisirs à la composition d’un poème intitulé les Mois, qui , lu par fragments dans les salons, y obtint un tel succès que le poète était regardé comme «un prodige de la nature», mais dont la publication, en 1779, fit sentir les nombreux et graves défauts. 
     La condamnation de ce poème, comme dit le P. Cahours (2), est dans son titre même. Les douze mois de l’nnée ne pouvaient pas être l’objet de douze chants, puisque plusieurs d’entre eux se ressemblent (3). Il n’en est pas de même des quatre saisons célébrées en quatre chants parSaint-Lambert. Les fleurs sont invariablement pour le printemps, les vendanges et la chute des feuilles pour l’automne, les frimas et les glaces pour l’hiver; et si la nature éprouve quelques perturbations dans quelqu’une de ces quatre époques, elle a trois mois pour se reconnaître et s’équilibrer. Mais entre deux mois qui se touchent, supposer des limites invariables et d’infranchissables barrières, confiner, par exemple, la neige en décembre, les glaces en janvier, les débâcles en février, c’est faire une nature poétique dont les arrangements et les tableaux seront souvent démentis par les irrégularités et les spectacles de la nature réelle. 
     Roucher a pris le ton et la marche des inspirations lyriques: ce n’est pas par un enchaînement logique des idées qu’il procède, c’est par bonds. Disciple de Pindare beaucoup plus que de Virgile, il a transporté dans des poèmes de longue haleine ce qui n’avait paru naturel [p.440] aux Grecs et aux Latins que dans les courts élans d’une ode ou d’un dithyrambe. De même que c’est à Saint-Lambert qu’il faut faire les honneurs en France de la monotonie du poème descriptif, c’est au chantre des Mois qu’il faut remonter pour trouver chez nous l’origine de ces vers isolés, emphatiques et sonores, de ces amplifications verbeuses et décoususes qui permettent à l’auteur d’un long poème de passer d’un sujet à un autre, d’abréger ou d’allonger son thème au gré de ses caprices. 
     Le fond des idées offre encore plus à reprendre que la forme. Selon la pensée de La Harpe, le poème des Saisons n’est qu’un monstrueux mélange de polythéisme, de mythologie, de philosophie irréligieuse, d’érudition allégorique, d’hypothèses fabuleuses, de traditions incertaines. C’est un encyclopédie de toutes les impiétés du temps. On y trouve l’affirmation du néant après la mort: 

        «Mais ce qu’on cèle à l’homme et ce qu’il doit connaître, 
        C’est qu’il faut se résoudre à voir finir son être..... 
        Sans chercher dans la nuit d’un douteux avenir 
        Un glaive impitoyable affamé de punir.»
     On y déclare qu’il faut bannir le culte des tombeaux: 
        «Ce respect pour les morts, fruit d’une erreur grossière,»
et ne trouver dans les restes mortels de ses aïeux 
                                              «Qu’une froide poussière 
        «Qui tôt ou tard s’envole, éparse au gré des vents.»
     Roucher conserva jusqu’à la fin ces sentiments impies. Dans la prison de Sainte-Pélagie, victime de la philosophie qu’il avait tant exaltée, il se moquait de «ceux qui croyaient à Jésus, à Marie, aux benoîts saint du paradis et à tous les godets dont on avait farci à Nevers la tête de Vert-Vert (4).» 
                  Les Alpes au mois de juillet. 

        Tandis que, haletant, l’homme, ainsi que les fleurs, 
        Baisse un front accablé sousle faix des chaleurs, 
        Monts chantés par Haller, recevez un poète! 
        Errant parmi ces rocs, imposante retraite, 
        Au front du Grindevald je m’élève, et je voi, 
        Dieux! quel pompeux spectacle étalé devant moi! 
        Sous mes yeux enchantés la nature rassemble 
        Tout ce qu’elle a d’horreurs et de beautés ensemble.


NOTES DE GODEFROY
 
 (1) «Mon ami, M. Roucher, a aimé, c’est la passion qui l’a rendu sublime. Mais mon cœur fond de tristesse lorsque je viens à penser que cet homme rare, ce prodige de la nature, connaît la misère, qu’il en souffre pour lui et dans ce qu’il aime.» (Mlle de Lespinasse, lettre C, 1775.) 
  
 (2) Bibliothèque critique des poètes français, t. I, p 76.(3)  
  
 (3) A la fin du seizième siècle, en 1583, un poète appelé Guide, et connu sous le nom grécisé de Philibert Hégémon, avait publié un poème intitulé: La Colombière, contenant une description des douze mois et quatre saisons de l’année, avec enseignement de ce que le laboureur doibt faire par chascun mois. 
  
 (4) Lettre au citoyens Desherbiers, Mél. Hist., IX, 29. 
  
  
 
Eugène Géruzez
[Histoire de la Littérauture française pendant la révolution, 1859]
 
SUR ROUCHER
  
  
     Le 7 thermidor 1794, au moment où se formait l’orage qui devait éclater deux jours après et renverser Robespierre, une charrette chargée de condamnés quittait lentement la Conciergerie, et sur un ses bancs le sort, par une dernière faveur en ce moment sinistre, avait placé côte à côte deux hommes, l’un déjà mûr, l’autre jeune encore, tous deux célèbres, tous deux poëtes, tous deux amis de la liberté qu’ils avaient voulu établir et dont ils étaient dignes, car ils la voulaient fondée sur la justice et dans la mesure convenable à nos mœurs, Roucher et André Chénier, qui purent du moins, sur le fatal tombereau qui les conduisait au supplice, échanger quelques mots d’amitié et de poésie. La mort qui les a réunis ne les a pas égalés. Roucher demeure bien inférieur au vrai poëte, «au jeune cygne,» comme dit M. Delatouche (1), «qui périt,» à côté de lui, «étouffé par la main sanglante des révolutions.» Aussi n’avons-nous pas l’intention de le remettre sur le piédestal où l’avait porté un caprice éphémère de l’opinion, et peut-être aurions-nous négligé de rappeler ses titres si nous n’avions pas à protester contre une cruauté posthume de la critique dont La Harpe s’est rendu coupable envers l’auteur du poëme des mois. 
     [p.98] Cinq années s’étaient écoulées depuis la mort de Roucher, et son poëme longtemps auparavant avait commencé d’expier dans un abandon presque complet l’excès de faveur dont il avait joui par anticipation. En effet, le discrédit de cette œuvre, qui pourtant n’est pas sans beautés (2), remontait, comme autrefois celui de Chapelain, au jour même de sa publicité. C’était, avait dit Rivarol, le grand naufrage du siècle. Le vaisseau avait sombré, non qu’il manquât de voile de pourpres et d’antennes d’or, mais faute d’agencement et de proportion. Tout était donc consommé, mais La Harpe avait sur le cœur la fidélité de Roucher aux principes que pour sa part il avait outrés et désertés, et il lui gardait rancune d’avoir trop souvent laissé, en dépit de Malherbe, «le vers enjamber sur le vers,» et, crime non moins grave, d’avoir coupé inégalement bon nombre d’alexandrins. Pour tout autre, ces délits d’enjambement et de césure auraient été effacés, mais La Harpe, qui avait quelques grandes parties du génie critique, n’était pas exempt de pédantisme; or tout pédant est [p.99] cruel par vanité; il a je ne sais quel besoin d’humilier en corrigeant, et de châtier partout avec arrogance et les péchés d’ignorance et ce qu’il appelle les injures faites au goût. Au nom du goût, La Harpe oublia la décence, et il eut le courage d’outrager longuement (3), devant un cercle de lettrés, la mémoire de l’homme de bien dont le souvenir rappelle de bonnes actions, des écrits courageux, quelques beaux vers et une mort héroïque. Comme La Harpe n’avait-il pas été désarmé par ces vers touchants écrits par Roucher la veille de sa mort, et qu’il envoyait de Saint-Lazare, ave son portrait, à une épouse, à une fille, à un fils qui ne devaient plus le revoir: 
          Ne vous étonnez pas, objets sacrés et doux, 
          Si quelque air de tristesse obscurcit mon visage: 
          Quand un savant crayon dessinait cette image, 
          J’attendais l’échafaud, et je pensais à vous.
Certes Roucher était digne de mourir à côté d’André Chénier. 
     La seconde victime tombée en même tems sur le même échafaud, André Chénier, avait aussi pris ses libertés d’enjambement et de césure, mais il a échappé à la férule de notre Aristarque qui les ignorait ou qui a dédaigné d’en parler, et lorsque ses vers, longtemps ensevelis, parurent trente ans après en pleine lumière, ils trouvèrent des juges mieux préparés à en goûter la nouveauté hardie et la grâce antique. 
  

NOTES DE GERUZEZ
 
 (1) Notice sur André Chénier. 

 (2) Témoin, sans parler d’autres descriptions également poétiques, ces vers sur les glaciers des Alpes: 

        Là, pressant sous ses pieds les nuages humides, 
        Il (l’hiver) hérisse les monts de hautes pyramides 
        Dont le bleuâtre éclat, au soleil s’enflammant, 
        Change ces pics glacés en rocs de diamant. 
        Là, viennent expirere tous les feux du solstice. 
        En vain l’astre du jour embrassant l’Écrevisse, 
        D’un déluge de flamme assiége ces déserts; 
        La masse inébranlable insulte au roi des airs. 
        Mais trop souvent la neige, arrachée à leur cime, 
        Roule en bloc bondissant, court d’abîme en abîme, 
        Gronde comme un tonnerre, et, grossissant toujours, 
        A travers les rochers, fracassés dans son cours, 
        Tombe dans les vallons, s’y brise, et des campagnes 
        Remonte en brume épaisse au sommet des montagnes.
  
 (3) La critique du poëme des Mois, lue d’abord au Lycée, et imprimée ensuite dans le Cours de littérature, remplit plus de cent pages in-8°.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

    Jean-Antoine ROUCHER, Les Mois, poème en douze chants [environ 400 p.], Paris, Quillau, 1779 [d’où une édition numérique en mode texte (305 Ko), Paris, INALF («Frantext» N394-397), 1961, mise en ligne par la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N089536]. 

    ANONYME, [Mention de la condamnation à mort de Roucher], in Répertoire, ou Almanach historique de la Révolution française: depuis l’ouverture de la première assemblée des notables, le 22 février 1787, jusqu’au premier vendémiaire, an Ve (22 septembre 1797), ce qui fait une espace de neuf ans et 7 mois. Vol. I [369 p.], Paris, Lefort & Moutardier, an VI [1797-1798] [fac-simile: sans lieu d’édition, Maxwell, 1992, d’où l’édition numérique (en mode image) de la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N048830; dont une saisie en mode texte par Bernard Gineste pour le Corpus Étampois, janvier 2003], p. 213:  

         «Du 7. Roucher homme de lettres, Chénier idem, l’ex-baron de Trenck, âgé de 70 ans, l’ex-marquis de Montalembert, Créqui de Montmorency, Goësman conseiller au ci-devant parlement Meaupeou, Raoul ex-doctrinaire, marchand mercier, et 19 autres, en tout 26, sont condamnés à la peine de mort. — Rapport de Barrère sur toutes les factions qui ont agité la republique, et sur le nouveau 31 mai qu’on voudroit encore tenter. (J. de P. N° 574, 75, 76 et 77).»
    Isidore GEOFFROY SAINT-HILAIRE, «Ch. IV. Dévouement et services rendus en 1793 et 1794 au poëte Roucher, à Daubenton, à Lacécède» in ID., Vie, travaux et doctrine scientifique d’Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, par son fils Isidore Geoffroy Saint-Hilaire [479 p.], Paris, P. Bertrand, 1847 [d’où l’édition (en mode image) de la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N086256], p.213 et suivantes. 

    Eugène GÉRUZEZ, «Jean-Antoine Roucher», in Histoire de la littérature française pendant la Révolution, 1789-1800 [VIII-423 p.], Paris, Charpentier, 1859 [d’où l’édition numérique (en mode image) de la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N028085; dont une saisie en mode texte par Bernard Gineste pour le Corpus Étampois, janvier 2003, janvier 2003], pp. 97-99. 

    Frédéric GODEFROY, «Jean-Antoine Roucher (1745-1794) », in ID., Histoire de la littérature française, depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours, vol. 5: XVIIIe siècle. Poètes [547 p.], Paris, sans nom d’éditeur, 1879 [fac-simile: Nendeln (Liechtenstein), Kraus reprint, 1967, d’où l’édition (en mode image) de la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N023412; dont une saisie en mode texte par Bernard Gineste pour le Corpus Étampois, janvier 2003], pp. 439-441 [notice et deux extraits des Mois].  

 
Tout complément sera le bienvenu. Any supplement welcome!
 
 
FRANÇOIS-JOSEPH GOSSEC
(1734-1829)

  
     François-Joseph Gossé dit Gossec naît à Vergnies en 1734 et meurt à Passy en 1829. La longueur de sa vie, comparable à celle de J. Haydn, recouvre celles de Mozart, Beethoven et Schubert. A la mort de J. S. Bach, Gossec est âgé de 16 ans, à sa mort Berlioz est âgé de 26 ans.  

     Gossec naît dans un petit village français appartenant aujourd’hui au Hainault belge. Fils de fermier, il étudie la musique à la maîtrise de l’église de Walcourt, puis à la maîtrise Notre Dame d’Anvers où il apprend le violon, le clavecin, l’harmonie, la composition sous la direction d’André-Joseph Blavier, musicien liégeois.  

     En 1751, Rameau le fait entrer comme chef d’orchestre chez le Fermier général, illustre mécène, La Pouplinière. Il devient ensuite maître de Chapelle chez le Prince de Condé à Chantilly et est également engagé par le Prince de Conti. 

     Il fonde le «Concert des Amateurs» où il fut le premier à diriger en France les symphonies de Haydn. Jusqu’en 1777, il dirige le «Concert Spirituel». 

     En 1780, il est Sous-Directeur à l’Académie Royale de Musique. Jusqu’en 1785, il fait partie du comité de direction de l’Opéra. En 1784, il dirige l’école royale de chant et de déclamation qui devient en 1795 le Conservatoire National dont il fut l’un des fondateurs puis Inspecteur avec Guétry. Avec Mehul et Guétry il fonde la section musique du tout nouveau «Institut de France». Il dirige la musique de la Garde Nationale. En 1799 Napoléon le nomme membre de la commission d’examen de l’Opéra. Avec Guétry il est l’un des premiers musiciens à entrer dans l’ordre de la Légion d’Honneur. 

    En 1815 il cesse toute activité et se retire jusqu’à se mort dans sa maison de Passy. 

    Le 2 novembre de la même année 1792, dans son spectacle avec chœur et orchestre Offrande à la liberté, Gossec orchestrera et fera triompher à l’Opéra de Paris la Marseillaise, composée quelques mois plus tard par Rouget de Lisle et depuis quelques jours Hymne national. 
 

BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

     Julien TIERSOT, «Un autographe de Gossec sur les origines du Conservatoire», in Bulletin de la Société française de musicologie 4 (avril 1919), pp. 190-191.  

     Julien TIERSOT, «Autographes de Gossec de 1789 à 1793», in Bulletin de la Société française de musicologie 10 (novembre 1921), pp. 217-222.   

     J.-G. PROD’HOMME, «Sur Gossec», in Revue de Musicologie 7 (août 1923), pp. 129-130.  

     Amédée GASTOUÉ, «Gossec et Gluck à l’Opéra de Paris», in Revue de Musicologie XVI/54 (mai 1935), pp. 78-86.  

     Roland MORTIER & Hervé TASQUIN [éd.], Fêtes et musiques révolutionnaires : Grétry et Gossec [213 p.] = Etudes sur le XVIIIe siècle 17 (1990), pp. 7-213 [spécialement: Manuel COUVREUR, «Introduction», p. 7; Dominique LAUVERNIER, «François-Joseph Gossec, compositeur dramatique: orientations pour l'étude de ses opéras et musiques de scène pour tragédies de Sabinus à Athalie», pp. 61-90; Charles VAN DEN BORREN, «De quelques manuscrits autographes inédits de Gossec», pp. 91-98; Malou HAINE, «Sonorités nouvelles aux fêtes de la Révolution française», pp. 193-209, Maurice BARTHÉLÉMY, «Conclusion», pp. 211-213]. 

 
     Bernard GINESTE [éd.], «Jean-Antoine Roucher & François-Joseph Gossec, Hymne funèbre et Chant de triomphe, pour la fête civique en l’honneur du maire d’Étampes (3 juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-roucher-gossec.html, 2002.
 
 
Tout complément sera le bienvenu. Any supplement welcome! 
 
 
JACQUES-GUILLAUME SIMONNEAU
(1740-1792)

  
     Le Corpus Étampois consacrera ultérieurement plusieurs page à ce célèbre maire d’Étampes, victime d’une émeute de la faim en 1792.
 

BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
 

     J.-C. BONNET, «La mort de Simonneau», in Jean NICOLAS [dir.], Mouvements populaires et conscience sociale — XVIe-XIXe siècle, CNRS, Université de Paris VII, Paris, Maloine, 1987.

     Jacques GÉLIS, «Émeute de marché et pouvoir local: le cas Simonneau, 1792», in COMITÉ DU BICENTENAIRE DE LA RÉVOLUTION EN ESSONNE, L’Essonne, l’Ancien Régime et la Révolution - 2e colloque d’histoire départementale - Mennecy 1990 [210 p.], Saint-Georges-de-Luzençon, 1991, pp. 145-154 [suivi d’un débat avec Michel VOVELLE, pp. 162-164].

     Marcel DORIGNY, «La mort de Simonneau: un révélateur des conflits politiques au printemps de 1792», in COMITÉ DU BICENTENAIRE DE LA RÉVOLUTION EN ESSONNE, L’Essonne, l’Ancien Régime et la Révolution - 2e colloque d’histoire départementale - Mennecy 1990 [210 p.], Saint-Georges-de-Luzençon, 1991, pp. 155-161 [suivi d’un débat avec Michel VOVELLE, pp. 162-164]. 
 

Dans le Corpus Étampois
 
     Jacques CORBEL & Bernard GINESTE [éd.], «Assemblée nationale: Loi relative à la lettre écrite à l’Assemblée Nationale par la veuve du maire d’Etampes (31 mars 1792), in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-18-17920331assemblee-mmesimonneau.html, mars 2003.
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Pitra: Lettre à Meister sur la fête civique en l’honneur de Simonneau (juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-pitra-1792ameistersursimonneau.html, mars 2003  [appel aux bonnes volontés pour les relectures,  corrections et compléments].
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Jean-Antoine Roucher & François-Joseph Gossec: Hymne funèbre et Chant de triomphe, pour la fête civique en l’honneur du maire d’Étampes (3 juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-roucher-gossec.html, 2002. 
 
Tout complément sera le bienvenu. Any supplement welcome! 
 
 
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