Un Morane 406 en 1940 semblable à ceux d’Étampes à la même date
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CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
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L’activité
aérienne à Étampes en 1940
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(première édition, mars 2005) Le 10 mai 1940 lors de l’attaque allemande sur la France un certain nombre de bases aériennes importantes se retrouvent sans aucune défense face à la déferlante allemande. C’est entre autre le cas d’Étampes qui accueille à cette période un important centre d’instruction à la chasse (CIC). 
Après
quelques pérégrinations liées au manque d’organisation
et à l’urgence de la situation, la direction de la base d’Étampes
va réussir à constituer une patrouille DAT (Défense
Aérienne du Territoire) sur la base avec des chasseurs et des moniteurs
du CIC. Cette unité sera d’autre part renforcée par trois pilotes
tchèques en provenance de Chartres et quatre pilotes polonais venant
de Lyon. L’unité, qui est équipé en chasseur Morane
406 et Bloch 151/152 a pour but de couvrir la région soit lors d’alerte
soit en agissant «a priori». Le 3 juin, la Luftwaffe lance l’opération «Paula», un raid de grande envergure sur l’ensemble des bases de la région parisienne. L’objectif est d’asphyxier l’aviation française avant le lancement de l’offensive sur la Somme et l’Aisne. Le terrain d’Étampes est touché en tout début d’après midi et la patrouille décolle en catastrophe alors que les premières bombes s’abattent sur le terrain. Comme sur la quasi-totalité des terrains français l’alerte n’a pas été donnée à temps créant une situation de désavantage catastrophique. Un pilote tchèque sera abattu et posera son avion en feu avant d’être recueilli par les gendarmes. Hospitalisé à Étampes il recevra quotidiennement la visite d’écolières de la ville. Un pilote français réussira a abattre un bombardier ennemi, tandis qu’un autre, touché, réussira malgré ses blessures a ramener son avion à Étampes. Sur le terrain d’Étampes les dégâts ont été «minimes» avec seulement quelques avions détruits. Au terme de ce combat l’unité recevra quatre citations. A partir du 10 juin, avions et pilotes sont dépêchés sur la base de Villacoublay qu’il vont couvrir tout en assurant le repli d’un certain nombre de prototypes vers Étampes, puis Orléans et enfin Bordeaux. A partir du 14 juin, les hommes quittent définitivement la région non sans avoir longuement couvert la route repliant Étampes à Orléans. Ils ne pourront malheureusement rien contre le raid allemand ayant lieu la nuit du même jour. Du 10 mai au 25 juin 1940, la base d’Étampes a d’autre part reçu un certain nombre de groupes de chasse et de bombardement en transit. |
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Sources:
Archives SHAA, Sikorski Institute, Archives privées provenant
des pilotes, Hors-série Avion n°7.
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Matthieu COMAS, «L’activité aérienne à Étampes en 1940», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-19440603matthieucomas.html, 2003. Étampes et
l’Aviation dans le Corpus Étampois
Bernard GINESTE, «Étampes et l’Aviation: quelques documents», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-aviation.html, 2006. Autres publications de Matthieu Comas 
Matthieu
COMAS, «Le Koolhoven FK 48, 1ere partie», «Le Koolhoven
FK 48, 2eme partie» & «Un Chasseur hollandais pour la France:
Le Koolhoven FK 58, 3eme partie et fin», in Avions 53 (août
1997), pp. ?-?; 54 (septembre 1997), pp. ?-? & 55 (octobre 1997), pp.
?-?.Matthieu COMAS, «Maquette: Spitfire Sur L’Indochine - Spitfire LF IXc d’Hasegawa au 1/72eme», in Avions 55 (octobre 1997), pp. ?-?. Matthieu COMAS, La chasse française inconnue: mai-juin 1940 [30 cm; 89 p.; 6. p. de planches; illustrations noir et blanc et couleur], Outreau, Lela presse [«Hors série Avions» 7], 1998 [«Un récit passionnant couronnant des années de recherche, sur des unités inconnues de la chasse durant la campagne de France; des photos inédites, des profils en couleurs, des plans illustrent cette étude originale.»]. Matthieu COMAS, La Campagne de France. La bataille du Nord [80 p.; 122 photos noir et blanc; 21 profils en couleur; 2 cartes], Boulogne-sur-Mer, La Presse [«Batailles Aériennes» 7], 2000. 
Matthieu COMAS, La Campagne de France, les combats franco-italiens, 10 juin-25 juin [80 p.; 10 photos couleur, 113 photos noir et blanc; 10 profils en couleur ; 2 cartes], Boulogne-sur-Mer, La Presse [«Batailles Aériennes» 11], 2000. Matthieu COMAS, Michel LEDET (né en 1958) & Christophe CONY, Les chasseurs Caudron CR-714 et dérivés [Le Caudron C.714 et le GC 1/145] [21 cm sur 29; 112 p. ; broché; illustrations en noir et blanc et en couleur; bibliographie p. 112], Outreau, Lela Presse [«Hors-série Avion» 11], 2002 [Description technique de ce chasseur léger mythique, et histoire de sa carrière au sein du GC 1/145 en 1940; du C.710 à train fixe de 1936 au C.770 capable de 580 km/h dès 1939 en passant par les 713, C 714 Cyclone, et 760; ISBN 2-914017-11-1; 22 €]. Autres données
en ligne sur Josef Vopalecky
Pavel VANCATA, «The best Czechoslovak fighter pilots in the RAF», in ID., Czechoslovak Airmen in the Royal Air Force, http://cz-raf.hyperlink.cz/units/topgun2.html, 1999, en ligne en 2005 [Cette page indique que Josef Vopalecky fit partie des meilleurs pilotes de chasse de nuit tchèques de la RAF: qu’il a abattu deux appareils ennemis et en a endommagé un troisième.] RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, «Milan Rastislav Stefanik Order», in ID., Prazském Hrade [Le Château de Prague], http://old.hrad.cz/kpr/rady/rmrs_lide_01_uk.html, en ligne en 2005 [Cette page indique seulement que le colonel à la retraite Josef Vopalecky a été décoré de l’ordre de Milan Rastislav Stefanik (fondateur de la Tchécosolvaquie) de troisième classe en 1991.] Autres sources
René COLLARD, De l’Invasion à la Libération. Étampes au cours des journées tragiques de 1940 et 1944 [13,5 cm sur 21; 63 p.; 111 petites photographies assez mal reproduites; couverture illustrée], Corbeil, Drevet, sans date (vers 1945) [non conservé à la BNF; conservé aux AME].
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